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Figure 5: Composition de parois extérieures pour atteindre les divers standards énergétiques.
U ≈ 0,3 W/m2K (Loi sur l’énergie)
Lignatec 16/2003
U ≈ 0,2 W/m2K (MINERGIE®)
U ≈ 0,1 W/m2K (MINERGIE®-P)
Ossature bois ≈ 42 cm ≈ 22 cm
≈ 14 cm 1 2 3 6 8 1011
Construction en bois lamellé ≈ 20 cm
≈ 12 cm
≈ 40 cm
1 2 4 7 9 1011
Construction par panneaux ≈ 40 cm ≈ 20 cm
≈ 12 cm 5 7 8 1011 Légende
3.2
1 2 3 4 5 6
revêtement intérieur, par ex. panneau de plâtre cartonné éventuellement étanchéité à l’air panneau intérieure, par ex. OSB paroi en bois lamellé 87 mm panneau en bois croisé 35 mm ou équivalent ossature (système porteur / isolation)
7 8 9 10 11
lattage / isolation panneau extérieur, par ex. panneau de fibres mou pare-vent lattage / ventilation revêtement de façade
Des détails constructifs exempts de ponts thermiques
Les ponts thermiques sont à prendre en compte dans le contrôle de l’isolation thermique selon la norme SIA 380/1 «L’énergie thermique dans le bâtiment». Mieux un bâtiment est isolé, plus l’influence des ponts thermiques est importante sur l’ensemble des pertes de chaleur par transmission. Pour cette raison, MINERGIE® et MINERGIE®-P accordent une attention toute particulière aux ponts thermiques. On distingue les coefficients linéiques de transmission thermique [W/mK] des coefficients ponctuels [W/K]. L’analyse des ponts thermiques se fait au moyen de calculs bi ou tridimensionnels ou plus simplement par la comparaison du détail considéré avec des détails standards contenus dans les catalogues des ponts thermiques. Lors du calcul des pertes de chaleur globales à travers l’enveloppe, les valeurs considérées se basent sur les dimensions extérieures (dimensions brutes). Les ponts thermiques n’influencent cependant pas uniquement l’aspect énergétique d’un bâtiment, mais également la protection contre l’humidité de l’enveloppe. En effet, la température des surfaces doit être suffisamment élevée pour éviter toute
condensation en surface et la formation de moisissure. Lorsque l’humidité intérieure admissible n’est pas dépassée, la preuve d’absence de condensation superficielle et de formation de moisissure, selon la norme SIA 180 «Isolation thermique et protection contre l’humidité dans les bâtiments», est remplie si le facteur de température superficielle fRsi est plus grand ou égal à 0,75. Etant donné que dans la construction en bois, la différence entre les conductivités thermiques est relativement faible (bois 0,14 W/mK; isolation 0,036 W/mK), il n’est généralement pas nécessaire de tenir compte de pertes supplémentaires dues aux ponts thermiques dans le cas de détails entièrement en bois (plancher, paroi/toiture etc.). Les coefficients linéiques de transmission thermique peuvent cependant devenir significatifs dans les zones de transition avec la construction en béton (par ex. fondation) et doivent particulièrement être considérés pour les fenêtres.