Mémorandum de la Fédération des Etudiants Libéraux

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privées en matière environnementale. Trop souvent, nous entendons que les banques sont prêtes à financer les projets, que les corps de métier ont les moyens techniques nécessaires à la transition

écoresponsable. La seule chose qui fait défaut est la demande. Il faut dès lors stimuler la demande des ménages et des entreprises pour investir dans l’efficience énergétique.

RECOMMANDATION 30 :

INCITER LES ENTREPRISES À PASSER DU SIMPLE GREENWASHING AUX INVESTISSEMENTS ECO-RESPONSABLES Trop nombreuses sont les entreprises qui se servent des enjeux climatiques comme pur argument marketing afin d’accroitre leur image de marque. Nous, étudiants libéraux, voulons aller plus loin en incitant les entreprises à s’affranchir de la pratique nauséabonde du greenwashing. A simple titre d’exemple, nous pourrions

imaginer une déduction ou à tout le moins un rabattement fiscal pour les entreprises qui décident d’investir une part plus ou moins grande de leurs bénéfices nets dans des dispositifs destinés à accroitre l’efficience énergétique des installations et des processus de production.

RECOMMANDATION 31 :

POUSSER LES MÉNAGES À RÉDUIRE LEUR DÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE Après le transport, les dépenses énergétiques ménagères représentent le deuxième secteur de dépenses énergétiques et d’émissions de gaz à effet de serres. Il est donc envisageable de penser un système où l’on stimulerait la demande des ménages, en partant du postulat que les banques sont disposées à prêter pour les investissements et que les corps de métiers disposent des techniques

nécessaires à la restauration des bâtiments et à leur efficience énergétiques. Les régions pourraient également renforcer l’apport de subsides et de primes aux ménages qui en feraient la demande pour la rénovation des bâtiments et l’achat d’appareils écoresponsables. Plus que jamais, on doit susciter la demande. Le reste viendra naturellement.

RECOMMANDATION 32 :

EFFECTUER UN SHIFT DE LA MOBILITÉ En Belgique et en Europe, les infrastructures ferroviaires et fluviales sont présentes (et plus ou moins développées), il est important de penser le développement de filières de transports durables pour les produits manufacturés et de délaisser, à cet égard, le transport routier pour lesdits produits. Sur le cas de la Belgique, dans un pays aussi peu étendu, il n’est pas non plus illusoire de repenser le cadre institutionnel

quand il s’agit de mobilité. En ce sens, la refédéralisation de cette compétence est tout indiquée. En attendant, une agence interfédérale de la mobilité serait déjà un pas vers une collaboration plus efficiente. Enfin, il faut promouvoir les moyens de transports alternatifs, l’intermodalité, et mettre en place des incitants afin d’assurer une transition modale vers des transports ayant un impact polluant moins important, voire quasi inexistant.

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