Bébé Magazine | Printemps 2013

MAGAZINE DES 0 À 5 ANS

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PRINTEMPS 18

2013 CHAQUE MOIS

07 Mot de la rédaction 08 Courrier 10 Trouvailles 12 Lectures 65 Abonnement 66 Carnet d’adresses

DOSSIER 16 Le défi d’être un couple tout en étant une famille 18 Quand vient le moment de laisser fiston à la garderie

ÉDUCATION 22 Le consensus entre les parents

SANTÉ 26 Actualité

DÉVELOPPEMENT 28 Favoriser l’apprentissage par la psychomotricité 32 Le maternage

PSYCHOLOGIE 36 Faire régner la discipline tout en respectant l’enfant 42 Parents et toujours amants 46 Me voici

ALIMENTATION 52 À table, en famille 54 Recettes

CONSOMMATION 60 Double personnalité!

62 L’importance de la décoration

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MAGAZINE DES 0 À 5 ANS

PRINTEMPS 2013

ÉDITEUR | RÉDACTEUR EN CHEF

Frédéric Couture 514 394-7156 poste 201• fredc@lexismedia.ca

DIRECTRICE DE CONTENU

Mélanie Lebault 514-394-7156 poste 211 • melanie@lexismedia.ca

Marie Portelance, directrice Colette Portelance, cofondatrice

DIRECTION ARTISTIQUE Vanessa Primeau Geoffroy

PRODUCTION Julie Moisan

COLLABORATEURS

Claude Bordeleau, Nadia Deslauriers, Nancy Doyon, Manon Gauthier, Nathalie Gendron, Marie-Josée Gaudreau, Nathalie Lachance, Kasey O’Reilly, Françoise Lefebvre, Linda Morency, Estelle Morin, Marie Portelance, Geneviève Nadeau, Cassandra Poirier, Isabelle Viau

RÉVISEURE

Cassandra Poirier

Formation professionnelle en relation d'aide par l'ANDC du CRAM Montréal | Gatineau | Québec | Alsace

Photographie de la page couverture : Mélissa Lussier Photographe Photographies (sauf indication contraire) © Shutterstock. Tous droits réservés

VENTES NATIONALES

La formation professionnelle en relation d'aide par l’Approche non directive créatricee (ANDC ) de Colette Portelance permet de devenir un thérapeute qualifié et un spécialiste des relations humaines, tout en apprenant à développer une meilleure relation à soi-même et aux autres.

Frédéric Couture 514 394-7156 poste 201 • fredc@lexismedia.ca

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DISTRIBUTION EN KIOSQUE Benjamin News Inc.

ABONNEMENT

3 ans de formation à temps partiel (pour un total de 1250 heures) Formation reconnue donc déductible de vos impôts Donne accès à une corporation professionnelle (CITRAC) Accès exclusif au titre de Thérapeute en relation d’aide

514 394-7156 poste 202 Postez un chèque à l’ordre de Lexis Média Inc. à Abonnement Bébé magazine, 9995 avenue de Catania, suite J, Brossard (Québec) J4Z 3V7 Prix : 4 numéros pour 22,75 $ taxes incluses, 8 numéros pour 45,50 $ taxes incluses Prix valides au Canada seulement

ADMINISTRATION

Soirées d’information gratuites - À 19h00 Montréal - 7 mai 2013 Gatineau - 14 mai 2013 St-Jean - 8 mai 2013 Vaudreuil-Dorion - 9 mai 2013 Québec - 6 juin 2013 Laval - 10 juin 2013 Chicoutimi - 12 juin 2013

9995 avenue de Catania, suite J, Brossard (Québec) J4Z 3V7 Téléphone : 514 394-7156 | Télécopieur : 514 394-7157 Le magazine est publié 4 fois l’an Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, ISSN 1495-1959 Imprimé au Canada Le contenu du magazine ne peut être reproduit sans autorisation écrite. Bébé ! magazine et ses collaborateurs se dégagent de toute responsabilité concernant le contenu des publicités publiées dans ses pages. Les opinions exprimées dans les articles ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur et leur contenu son sous la responsabilité exclusive des auteurs. Les informations contenues dans les articles de la section santé ne remplacent nullement l’avis d’un professionnel de la santé.

INFORMATION ET INSCRIPTION Tél.: 514 598-7758 Sans frais: 1 877 598-7758 Téléc.: 514 598-8788 infocram@cram-eif.org | www.cram-eif.org

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Convention de Poste-publications no 41771514 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : Service aux abonnés – Lexis Média Inc. 9995 avenue de Catania, suite J, Brossard (Québec) J4Z 3V7

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Mot de la rédaction

I

l n’est pas toujours facile de concilier la vie de couple et la vie de famille suite à la venue d’un ou plusieurs enfants. Fonder une famille apporte beaucoup de joie et de bonheur et rien n’est plus beau que de voir ses enfants grandir peu à peu. Toutefois, élever ses enfants n’est pas toujours facile et certaines difficultés peuvent s’imposer. Ça demande également beaucoup d’implication et de temps. Dans ce numéro de Bébé magazine, nous avons voulu explorer les deux pendants : la vie de couple et la vie familiale.

Il peut être difficile de toujours s’accorder entre parents lorsqu’il s’agit de prendre des décisions concernant les enfants. L’un décide de quelque chose, alors que l’autre pense tout le contraire. Dans ce numéro vous trouverez des astuces pour former une véritable équipe, malgré les différentes approches.

Dans cette même optique, il n’est pas toujours évident de faire régner la discipline et d’imposer des règles de vie précises. Marie Portelance, thérapeute en relation d’aide par l’approche non directive créatrice, vous dit pourquoi ces règles sont essentielles pour le bon fonctionnement à la maison. De plus, dans la section alimentation, le repas de famille est à l’honneur.

Fonder une famille demande beaucoup de temps et par conséquent, le couple s’en accorde parfois moins.

Il est toutefois important de préserver des moments intimes, et ce, sans les enfants ! Dans ce numéro de Bébé magazine, nous avons également voulu nous pencher sur la sexualité postnatale, sans tabou. Parce que préserver sa vie de couple, c’est aussi enrichir sa vie familiale.

Vous retrouverez tout cela et plus encore dans ce numéro de Bébé magazine.

Bonne lecture !

ÉCRIVEZ-NOUS !!!

On veut connaître les sujets qui vous intéressent à

info@lexismedia.ca Printemps 2013 | 7

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Concours

Quelles sont les activités que vous pensez faire en famille cet été ?

Répondez à notre question et courez la chance de remporter un magnifique paniercadeau de produits Klorane d’une valeur de 116 $, incluant : Eau de Bébé - Eau parfumée sans alcool, Eau Nettoyante Micellaire Sans Rinçage, Gel Douceur Moussant Corps Cheveux, Lingettes Nettoyantes Douceur, Erytéal Pommade, Crème Nutrition au Cold Cream ainsi que le Lait Hydratant.

Pour participer au concours, répondez à notre question par courriel à l’adresse concours@lexismedia.ca, en inscrivant « concours Bébé magazine » dans la boite d’objet du message. Le nom du ou de la gagnante sera dévoilé dans notre prochain numéro.

Seules les réponses signées et accompagnées d’une adresse complète et d’un numéro de téléphone seront admissibles au concours.

Nous vous demandions : est-ce que vous vous accordez du temps de qualité en couple depuis que vous avez une famille?

Félicitations à Mme Valérie Trottier qui remporte un forfait pour 2 personnes au Nordik Spa-Nature, à Chelsea (comprend l’accès aux bains Nordiques pour 2 personnes), d’une valeur de plus 100 $.

Nous essayons, au moins deux fois par année, de nous payer du bon temps en couple pour nous retrouver dans la nature en camping ou pour partir une semaine dans le sud pour nous dorloter, passer du temps ensemble et faire des activités qui nous rapprochent (danse, bon souper, spectacle et visite). Malgré nos horaires différents et nos quatre enfants, nous trouvons très important de garder ces moments pour nous retrouver en tant qu’amoureux. Même après 12 ans, nous nous aimons encore autant.

Valérie Trottier, Duhamel-Ouest 8 | www.bebemagazine.ca

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Une maman en santé pour un bébé en santé Printemps 2013 | 9

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Trouvailles

Pour bien organiser la s a i s o n e s t i v a l e !

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Un calendrier partagé compatible avec Outlook et Google Agenda ; un outil essentiel quand les deux parents sont occupés, séparés ou vivant au sein d’une famille recomposée. www.planiclik.com

Liberté présente sa toute nouvelle gamme de yogourts Liberté bébé destinée aux tout-petits âgés de 9 mois et plus. Le Liberté bébé Étape 1 convient aux bébés de 9 mois et plus, avec un yogourt nature au léger goût sucré.

Tandis que le Liberté bébé Étape 2, est conçu pour les enfants âgés de 12 mois et plus, et est offert en deux saveurs : banane et fraise. Des yogourts faits de lait entier avec 5 % à 6 % de matières grasses et des probiotiques, ils contiennent moins de sucre que les autres yogourts et sont enrichis de vitamine D. Une nouvelle gamme qui répond aux besoins et aux goûts des tout-petits ! www.liberte.ca

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Premier album d’Ari Cui Cui pour le plaisir des tout-petits!

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Lectures

Par Marie-Josée Gaudreau

Mon bébé refuse de manger Pour nourrir nos enfants sainement et sans tensions Permettre aux parents de dépasser les exigences intérieures qu’ils projettent sur les repas pour rester à l’écoute des besoins alimentaires réels de l’enfant : voilà l’objectif de ce livre. En dévoilant les mécanismes inconscients, les auteurs abordent toutes les règles de bon sens qui permettent aux parents de faire des repas avec leurs enfants des moments sains et sereins. Comprendre l’enfant en ce qui concerne l’alimentation, contourner son refus alimentaire, dépister l’anorexie, accompagner l’enfant allergique, voilà quelques-uns des sujets abordés. De plus, on répond à plusieurs questions que les parents se posent : qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée ? Quels sont les « aliments santé » pour bébé ? Faut-il acheter du bio ? Que faire s’il n’a pas faim le matin ? Pourquoi faut-il éviter que les enfants mangent trop sucré ?

Comment renforcer son système immunitaire ?

Bref, ce livre avance des pistes, des conseils et des astuces pour que tous les parents d’enfants âgés de 0 à 6 ans ne soient plus dépassés quant au refus de manger, temporaire ou systématique, de leur bambin.

Vanessa Saab et William Memlouk, Mon bébé refuse de manger, Éditions Jouvence, 2010, 160 pages.

À la découverte du monde de l’écrit Le premier pas des enfants dans le monde de l’écriture Conçu pour permettre aux jeunes enfants de trois à six ans de prendre conscience de l’importance de l’écriture dans leur environnement, ce livre propose plusieurs activités incluant des fiches reproductibles. En associant des images et des symboles, en reconnaissant la forme de certaines lettres et en faisant des jeux amusants, les enfants réalisent qu’ils connaissent déjà des lettres et des mots. Ils peuvent même « lire » des images. Bref, cet outil les aide à s’investir dans la découverte du monde de l’écrit et à se rendre compte qu’ils en savent déjà beaucoup plus qu’ils ne le croient.

L’auteure, Isabelle Lajeunesse, enseigne depuis 17 ans et s’intéresse aux processus d’apprentissage chez les enfants depuis de nombreuses années.

Isabelle Lajeunesse, À la découverte du monde l’écrit, Éditions CARD, 2012.

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Lectures

Ces parents à bout de souffle Un guide de survie pour les parents qui ont un enfant présentant un TDAH Ce guide, qui s’adresse aux parents qui ont un enfant présentant un déficit d’attention avec hyperactivité, est en grande partie centré sur l’action des parents puisqu’il met l’accent sur leurs moyens et sur les façons d’aider leur enfant. À travers les témoignages présentés, on en apprend davantage sur les difficultés que vivent plusieurs parents d’un enfant ayant un problème de TDAH. Dans la première partie du livre, l’auteure, Suzanne Lavigueur, rappelle que le déficit d’attention-hyperactivité est un problème qui ne se contourne pas; il touche toute la famille. Dans la deuxième partie, elle souligne l’importance de maintenir la qualité de la relation parent-enfant alors que dans la troisième et quatrième partie, elle explique comment s’y prendre, donne des outils, parle des pièges à éviter tout en présentant les quatre stratégies éducatives qui peuvent être appliquées à certaines situations qui engendrent souvent des problèmes. Enfin, le cinquième chapitre traite de l’importance de mettre en commun les forces, et ce, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la famille.

Suzanne Lavigueur, Ces parents à bout de souffle, Les éditions Quebecor, 2012, 424 pages.

Mon livre d’activités avec Mimi

Le plaisir de créer!

Les petits adorent créer toutes sortes de choses. C’est encore plus intéressant de le faire en reproduisant les créations de Mimi, la souris. Chaque bricolage est expliqué simplement et la majorité du matériel nécessaire est disponible à la maison. Comme Mimi, l’enfant peut concevoir un joli arbre en fleurs, des tampons-légumes ou des lanternes en papier avec des perles, du papier collant ou des cure-pipes. Au total, 18 activités plus intéressantes et variées les unes que les autres sont proposées aux enfants.

Lucy Cousins est l’une des auteurs-illustrateurs les plus connus de Grande-Bretagne. Pour le plus grand bonheur des petits, elle allie l’humour et la fantaisie aux éléments familiers de la vie quotidienne.

Lucy Cousins, Mon livre d’activités avec Mimi, Albin Michel Jeunesse, 2012.

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En choisissant d’allaiter, votre bébé et vous pouvez améliorer votre état de santé grâce aux bienfaits uniques de l’allaitement et du lait maternel

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Dossier

Le défi d’être un

COUPLE tout en étant une famille

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Comment se passe l’adaptation du couple avec l’arrivée d’un enfant ? Quel type de couple étions-nous avant ? Qu’est-ce qui a changé ? Avons-nous encore du plaisir ensemble ? Toutes ces questions peuvent se poser lorsqu’arrive un changement important comme celui de la naissance d’un enfant.

Par Nadia Deslauriers

haque individu possède plusieurs rôles au sein d’un couple et avec l’arrivée d’un bébé, de nouveaux rôles s’ajoutent.

Jacques Salomé, auteur et travailleur social, définit bien les différents types de rôles. Il décrit les rôles de mère/père, de maman/papa, de professionnel/le, de femme/homme et celui de l’enfant intérieur.

Une fois devenus parents, les rôles de père/mère, maman/papa et de l’enfant intérieur s’ajoutent à ceux déjà présents. Ces rôles peuvent amener de nouveaux défis au niveau de la communication. Il décrit le rôle de mère/père comme celui du parent éducatif, celui qui mettra des limites, des consignes, etc. Le rôle de maman/papa est davantage celui de l’amour inconditionnel et des soins procurés au bébé. Forcément dans un couple, il y en a un qui est naturellement plus l’un que l’autre. Cette différence peut amener de l’incompréhension et du vouloir avoir raison. Toutefois, vous devez garder en tête que vous faites partie de la même équipe avec le même objectif, c’est-à-dire le bien-être de votre enfant. Vous avez donc intérêt à accepter la différence de l’autre afin d’être complémentaires plutôt qu’adversaires.

Votre enfant pourra atteindre un équilibre grâce à ces deux rôles, il comprendra que ses deux parents sont différents et il s’ajustera en conséquence.

Les rôles du professionnel/le versus celui de maman/papa peuvent aussi apporter des défis. Le parent qui a maintenu son emploi versus celui qui vit le congé de maternité n’a pas du tout la même réalité. L’un peut être préoccupé par des stress reliés au travail alors que l’autre fait davantage face aux nouvelles responsabilités reliées aux soins du bébé. Pour celui qui demeure au travail, la majorité de ses repères demeurent

les mêmes alors que pour celui à la maison, il y a une adaptation face à la nouvelle routine. C’est important de demeurer à l’écoute de l’autre, de pouvoir se mettre à la place de l’autre, dans le rôle de l’autre.

Ce qui m’amène à parler de l’importance de ne pas oublier que nous sommes aussi un homme et une femme, tout comme nous l’étions avant la naissance de notre bébé. Les responsabilités étant plus élevées et le temps de plaisir étant moins présent, il est essentiel de planifier des moments où vous vous retrouvez comme amoureux. Des moments qui vous permettront de connaître et comprendre ce que vit l’autre et ainsi arriver à mieux vous entendre.

L’arrivée d’un bébé peut amener une série d’émotions et de besoins encore inconnus. Chaque parent peut être confronté à sa propre enfance, à son enfant intérieur. Le vécu de chacun apporte des perceptions et des valeurs différentes qui nécessitent des ajustements et parfois des négociations.

Ces ajustements seront possibles si vous accordez du temps à l’autre, le couple a besoin de temps planifié et de qualité pour aller à la rencontre de l’autre pour se séduire, se plaire et se souvenir de tout ce que l’on aime chez l’autre.

Des moments simples où vous ne ferez pas nécessairement quelque chose, mais où vous serez avec l’autre. Que ce soit devant un bon repas, dans un bain chaud ou en utilisant le toucher par des massages par exemple, n’ayez pas peur, vous trouverez de bonnes idées!

NADIA DESLAURIERS

Travailleuse sociale, La Source en soi www.lasourceensoi.com Printemps 2013 | 17

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Dossier

Quand vient le moment de laisser fiston à

la garderie C

Tous les matins, c’est la même chose. Antoine, deux ans et demi, n’est pas encore debout qu’il répète déjà : « Non, pas garderie ! Maison maman… » Malgré tous mes efforts pour le rassurer et lui dire qu’il s’amusera avec ses copains, il pleure et refuse de s’habiller. Dans la voiture, il me supplie, sanglote et parfois fait une crise. À l’arrivée au CPE, il s’accroche à moi de toutes ses forces en hurlant comme si je le conduisais à l’abattoir ! Ça me déchire le cœur ! Il m’arrive même de pleurer, car je me sens tellement cruelle de le laisser ainsi.

Par Nancy Doyon

haque matin, cela me prend un temps fou avant de pouvoir quitter la garderie. Je tente de le distraire en lui montrant des jouets, de le rassurer du mieux que je peux, mais chaque fois que je fais mine de partir, il s’accroche de plus belle. Il exige un nouveau câlin, un nouveau bisou… L’éducatrice me dit de le lui laisser et de partir rapidement, mais j’ai peur qu’il n’ait l’impression que je l’abandonne.

Au bout de vingt interminables minutes, je pars enfin pour le travail, la culpabilité au ventre. Je songe parfois à quitter mon travail pour rester avec mon fils jusqu’à la rentrée scolaire, mais mon conjoint dit que ce serait pire et qu’il doit socialiser. Il m’arrive aussi de me demander s’il ne se passe pas des choses « anormales » dans cette garderie. Sinon pourquoi aurait-il si peur d’y rester ? Que faire ?

Ce scénario ressemble à vos matins ?

Vous vous reconnaissez dans le vécu de cette mère ?

En fait, ce jeune homme semble souffrir de ce qu’on appelle anxiété ou angoisse de séparation. Cette crainte d’être séparé de son parent, le désir de rester toujours dans le giron protecteur

Cette forme d'anxiété entraîne, non pas des craintes liées aux ­événements de la journée, mais concerne plutôt des accidents qui ­pourraient impliquer les parents pendant que l’enfant n’est pas à leurs côtés et qui empêcheraient ces derniers de revenir le chercher.

et confortable de la famille est particulièrement courant chez les tout-petits âgés de un à deux ans et s’estompe généralement vers trois ans alors qu’ils deviennent plus à l’aise dans le groupe et qu’ils connaissent mieux les attentes du milieu de garde. Toutefois, certains enfants garderont un tempérament plus anxieux pendant plusieurs années et continueront de vivre un inconfort plus ou moins intense au moment où ils doivent se séparer de leur père ou de leur mère, en particulier lorsqu’ils doivent faire face à une nouvelle situation.

Comme pour toutes les formes d’anxiété, il est courant que d’autres personnes en souffrent au sein de la famille. Cette propension naturelle à s’inquiéter est souvent alimentée, soit par des événements traumatisants (accident d’automobile, ami qui perd son parent, choc émotif quelconque), ou encore, par la réaction de l’entourage. Cette forme d’anxiété entraîne, non pas des craintes liées aux événements de la journée, mais concerne plutôt des accidents qui pourraient impliquer les parents pendant que l’enfant n’est pas à leurs côtés et qui empêcheraient ces derniers de revenir le chercher.

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Dossier

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Dossier Quand on parle d’anxiété, que ce soit la peur des araignées, la peur du noir ou la claustrophobie, les parents tombent régulièrement dans l’un des deux pièges suivants :

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A F aire abstraction de la peur, ou encore, n’y voir que de la manipulation chez l’enfant. Le parent aura alors le réflexe de le sermonner (« Arrête de faire le bébé... »), parfois même de le punir ou de ridiculiser sa peur (« Voyons donc ! Les petites bibittes ne mangent pas les grosses ! »), d’ignorer sa crainte ou, encore, de confronter un peu trop vivement l’enfant à l’objet de son anxiété (par exemple, jeter l’enfant dans la piscine alors qu’il a peur de l’eau « afin qu’il apprenne à vaincre ses peurs ! »).

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B S urprotéger l’enfant et être un peu trop empathique. Certains parents tenteront le plus possible d’éviter à l’enfant d’être confronté aux situations anxiogènes (par exemple, on éloignera les chiens de lui puisqu’il en a peur), ou encore, ils en feront tellement pour le rassurer et deviendront eux-mêmes tellement émotifs que leur communication non verbale confirmera qu’il a raison d’avoir peur. Souvent, l’émotivité du parent sert de modèle à l’enfant : « Si maman semble si bouleversée de me laisser seule, il doit y avoir un réel danger ! » Dans d’autres cas aussi, l’écoute et l’accueil chaleureux du parent lorsque l’enfant vit un malaise sont si « confortables » qu’ils représentent des gains substantiels pour un enfant en quête d’attention et d’amour. À la base, l­’anxiété est réelle, mais il se pourrait très bien que, par la suite, l’enfant exagère volontairement ses réactions afin de garder un certain pouvoir sur le parent.

Ce qu’il faut faire

› Confrontez graduellement l’enfant à ses peurs : dans ce cas-ci, il faudrait le › › › › › ›

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faire garder régulièrement pour de courtes périodes et, au fur et à mesure que l’enfant semble mieux tolérer les absences parentales, allonger la durée de garde.

Adoptez une attitude chaleureuse, mais rassurante, donc une position forte, empreinte d’assurance. Établissez un court rituel de départ : un bisou, un câlin et un « bye, bye mon chou, à tantôt ! » S’il pleure, montrez-vous empathique, mais sans dramatiser : « Je sais que tu as de la peine, mais ça passera dans quelques minutes... Bye, bye mon coco.

Je t’aime ! À tantôt ! » NE VOUS ÉTERNISEZ PAS AU MOMENT DE PARTIR !

Votre attitude non verbale doit vouloir dire : « Tout va bien, il n’y a pas de problème. » Ne pas craindre les pleurs ni tenter d’éviter ce qui fait peur à l’enfant. Les gens paient pour aller à la Ronde seulement pour avoir peur. Donc, au moment du départ, ne tentez pas d’empêcher l’enfant de pleurer et ne tentez pas de le rassurer à tout prix. Il a le droit de pleurer et s’ennuyer ne le tuera pas.

Laissez un « objet transitionnel » à l’enfant. Celui-ci lui permettra de se sentir un peu comme à la maison ou de se rassurer lorsqu’il aura des périodes d’ennui. Une doudou, une photo de la famille ou même le pyjama de maman peuvent l’aider à mieux accepter l’éloignement.

Allez chercher l’enfant toujours au même moment de la journée. Il apprendra graduellement à se repérer dans le temps et développera ainsi une certaine confiance. « Hum, la sieste est finie, papa arrive bientôt… » À la maison, entraînez-le à vivre l’absence de disponibilité des ses parents : alternez entre des moments où vous jouez avec lui et où vous êtes disponible avec d’autres moments où il doit jouer seul et remettre à plus tard ses demandes d’attention. Par exemple, allez prendre un bain et verrouillez la porte. Ne l’ouvrez pas même s’il pleure (si papa est là pour répondre aux urgences et le surveiller, bien entendu).

Confrontez-le régulièrement à des nouveautés et inscrivez-le à des activités où il sera en contact avec d’autres enfants (où vous n’êtes pas là). Avant de se décider à participer, il est possible qu’il passe les trois premiers cours à bouder.

Enfin, à la maison, évitez de le surprotéger dans toutes les sphères de sa vie.

Plus le nid familial sera douillet, moins il se sentira à l’aise à l’extérieur... Sans le brusquer toutefois, entraînez-le à consoler lui-même ses petits chagrins, à jouer seul, à être autonome, à soigner lui-même ses petits bobos, à écouter le film sans être collé à ses parents, etc.

Bon entraînement !

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Éducation

Le consensus entre les parents Comment faire pour conserver la même ligne directrice malgré nos différences ?

Par Nancy Doyon

Q

u’on le veuille ou non, le temps où maman prenait seule toutes les décisions concernant les enfants et où papa n’avait pour rôle parental que de distribuer les fessées est bel et bien révolu.

Fort heureusement, direz-vous ? Bien entendu ! La présence paternelle apporte aux enfants un réel enrichissement et personne ne souhaiterait revenir en arrière, mais… il y a un mais.

Il faut maintenant trouver une façon de s’entendre sur la façon de faire et entreprendre un réel travail d’équipe dans l’éducation des enfants. Ce n’est pas toujours une tâche facile…

Tous deux, issus de familles aux valeurs différentes et parfois contradictoires, ayant chacun un tempérament différent, nos propres croyances et blessures, il arrive que nous voyions ­différemment les stratégies à adopter en ce qui concerne les comportements inappropriés de nos enfants.

Comme votre conjoint et vous êtes deux personnes différentes, vous agirez de façon différente avec vos enfants. C’est normal, et votre enfant s’y habituera rapidement. Toutefois, pour qu’il se sente en sécurité et n’ait pas l’impression de devoir choisir lequel de ses deux parents a raison, ceux-ci doivent appliquer les règles et valeurs de base de façon semblable. Le défi est encore plus grand lorsque les parents sont séparés, mais tout aussi important.

Ne sabotez pas l’autorité de votre conjoint Une fois que vous vous êtes entendus sur les règles de base, n’en dérogez sous aucun prétexte. En tout temps, si vous êtes en désaccord avec l’intervention de votre conjoint, ­abstenez-vous de le lui dire (ou de le montrer !) devant l’enfant. Ne modifiez jamais une conséquence donnée par votre conjoint. Appuyez TOUTES ses décisions, même celles que vous jugez « douteuses ». Il vaut mieux que l’enfant ait une punition un peu trop sévère qu’il perde la confiance qu’il a en votre jugement ou qu’il se sente responsable de vos querelles. Si papa et maman s’accusent l’un et l’autre de ne pas Printemps 2013 | 23

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Éducation

intervenir de la bonne façon, l’enfant risque de se demander lequel est capable de l’éduquer ! Vous pouvez intervenir sur-lechamp seulement lorsque la situation dégénère, c’est-à-dire lorsque l’agressivité risque de se transformer en violence physique ou verbale de façon imminente.

Laisser l’autre être lui-même Votre conjoint n’a pas besoin de devenir votre clone… Chacun développera son propre style d’intervention et risque de tendre vers l’un ou l’autre des deux pôles. L’un risque d’être un peu trop sévère alors que l’autre ne le sera pas tout à fait assez. Peut-être que papa jouera un peu trop avec les enfants, alors que maman sera un peu trop centrée sur les tâches à accomplir. L’un donnera trop d’attention et d’amour, l’autre pourra parfois être un peu trop froid et rationnel dans ses contacts. Ces différences dans le style éducatif ne sont pas très graves ! Les enfants s’adaptent et en tirent souvent avantage puisqu’ils développent la capacité de s’adapter à différentes personnalités.

En ce sens, même à l’écart des enfants, résistez à la tentation de remettre en doute toutes les décisions et interventions de votre conjoint. Il n’y a pas qu’une bonne façon de faire avec les enfants et la sienne est probablement aussi bonne que la vôtre. Éduquer un enfant est un travail d’équipe ; ­entendez-vous sur les « jeux de base » puis faites confiance à votre coéquipier pour le reste !

Éléments qui peuvent différer en ce qui concerne l’encadrement parental Par exemple : ➜ Avant d’aller au lit, papa me lit une histoire alors que maman me berce quelques minutes. ➜ Papa insiste sur les bonnes manières à table alors que pour maman, ce n’est pas si important. Ce qui l’agace, elle, c’est quand Maxime et Julie se querellent et ­s’obstinent. ➜ Avec papa, je dois ranger mon jeu avant d’en prendre un autre; avec maman, je dois ranger tous mes jouets avant le repas. ➜ Papa veut inculquer à ses enfants la valeur du travail, alors que maman tient à transmettre la tolérance (valeurs différentes, mais non contradictoires).

Éléments qui doivent être semblables en ce qui concerne l’encadrement parental ➜ Les routines : les heures de repas, de coucher, endroit et moment pour faire les devoirs, etc. ➜ Les valeurs et les règles de base (exemples : quel langage exige-t-on ? Laisse-t-on Alexandre jouer au Nintendo aussi longtemps qu’il le souhaite ? Impose-t-on des tâches à Catherine ?)

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Tous deux, issus de familles aux valeurs différentes et parfois contradictoires, ayant chacun un tempérament différent, nos propres croyances et blessures, il arrive que nous voyions différemment les stratégies à a­dopter en ce qui concerne les comportements ­inappropriés de nos enfants. ➜ Les conséquences (exemples : que fait-on lorsque Maxime fait une crise de colère ? Est-ce qu’on l’envoie dans sa chambre cinq minutes ou est-ce qu’on l’ignore ?

Quelle est la conséquence lorsque Julie frappe son frère ? ➜ Les stratégies pour modifier un comportement (exemple : Julien dit des gros mots depuis quelque temps; que fait-on ?)

Bien que les désaccords soient inévitables, si vous vous respectez l’un et l’autre, vous permettrez non seulement à votre enfant de se sentir en sécurité, mais vous lui fournirez aussi un excellent modèle de relation respectueuse et de résolution pacifique des conflits. Toutefois, cet exercice demande une bonne dose de tolérance, d’indulgence et surtout de maturité!

Nancy Doyon, coach familial Fondatrice de SOS Nancy Membre du Réseau Nanny secours

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Actualité en santé Par Nathalie Lachance

LE SOMMEIL important pour la santé du couple

L’arrivée d’un bébé est un évènement des plus merveilleux dans la vie de deux amoureux. C’est un moment si extraordinaire que ces derniers peuvent facilement supporter le manque de sommeil et les nuits agitées qui, disons-le, échappent à bien peu de parents.

Toutefois, après quelques semaines de nuits d’insomnie, l’horloge biologique peut commencer à se faire sentir. Nous savons déjà que le manque de sommeil peut occasionner une foule d’effets néfastes sur la santé et le comportement. Par exemple, l’anxiété, la surconsommation de calories, le stress, l’agressivité, etc. Si bien qu’il est facile d’imaginer que l’équilibre du couple et de la vie conjugale puisse en prendre pour son rhume.

Le fait de bien dormir serait-ce donc un ingrédient essentiel à la recette du bonheur ? Du moins, c’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’université de Berkeley en Californie. Les résultats de leurs recherches, divulgués lors d’une rencontre de la Society for Personality and Social Psychosogists, démontrent que le manque de sommeil perturbe notre disposition à exprimer de la reconnaissance en plus de favoriser un comportement de victimisation. Selon eux, une mauvaise hygiène nocturne nous pousserait à prendre nos proches pour acquis, à nous replier sur nous-mêmes et atténuerait notre motivation à faire des efforts vis-à-vis de notre conjoint. « Un mauvais sommeil nous rend égoïstes et nous amène à prioriser nos propres besoins et à négliger ceux de notre amoureux ou amoureuse », a ainsi expliqué la psychologue américaine Amie Gordon. « Vous aurez beau avoir dormi comme un bébé, si votre partenaire a eu une nuit incomplète, vous finirez probablement tous les deux par être bougons », ajoute-t-elle.

C’est alors que les petits gestes gentils et les mots doux se raréfient et que le quotidien devient un champ de bataille sans merci et où il est de plus en plus difficile d’y trouver le bonheur. Y a-t-il une solution ? Pour Amy Gordon, rien de plus simple. « Tout est question de discipline. Assurez-vous de dire “merci” lorsque votre partenaire fait quelque chose de bien et faites-lui savoir que vous l’appréciez ».

Référence : http://her.ie/story/duvets-and-drama-can-a-good-night-ssleep-save-your-relationship-714966

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LES LE STRESS PRÉMATURÉS ET L’ANXIÉTÉ bénéficient grandement de la présence des parents à l’hôpital et des soins offerts par ceux-ci

Un nouveau protocole de soins offerts aux nourrissons a été développé et étudié pour l’unité néonatale de soins intensifs de l’hôpital Mount Sinaï par le Dr Shoo Lee. En plus de remplir le rôle de pédiatre en chef de l’établissement de santé, le Dr Shoo tient le poste de directeur scientifique aux Instituts de recherche en santé du Canada.

Ce programme de soins, qui fait l’objet de recherches, est l’un des premiers du genre en Amérique du Nord. Il donne les moyens et la possibilité aux parents de prodiguer eux-mêmes les soins à leurs enfants avec l’aide des professionnels sur place qui leur enseignent une grande partie des soins de base. Cette nouvelle façon de procéder est très bénéfique pour le bien-être des bébés, car les parents peuvent renforcer leur lien avec leur bébé tout en développant graduellement leurs habiletés à prendre soin de lui de façon autonome. Cela assure une transition tout en douceur au domicile avec des parents qui sont plus confiants et aptes à prendre en charge leur enfant après son congé de l’hôpital.

Au cours de leurs recherches, le Dr Lee et ses collègues ont observé que les bébés ayant pris part au programme avaient gagné plus de poids que ceux n’y ayant pas participé. De plus, 82,1 % des nourrissons étaient allaités au moment de quitter l’hôpital contre 45,5 % pour les non-participants. Les chercheurs ont également noté que le niveau de stress des parents était moindre et que les enfants étaient moins à risque de contracter une infection.

Les couples ayant eu la chance de profiter de ce nouveau modèle de soins ont majoritairement eu des critiques positives sur les résultats obtenus. La diminution du stress est l’un des effets positifs les plus rapportés par les parents. Comme on sait que le stress est très néfaste pour les familles, il s’avère essentiel de l’éliminer afin que les couples puissent profiter d’une expérience beaucoup plus positive malgré la situation difficile d’une naissance prématurée. http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/46293.html

des parents sont néfastes pour tous les membres de la famille.

Les parents souffrant d’anxiété de nature sociale seraient plus susceptibles de transmettre ces mêmes problèmes à leurs enfants.

Nous savons déjà qu’il existe un lien réel entre les parents anxieux et la transmission de ce trouble à leur progéniture. Toutefois, de nouvelles données nous offrent de plus amples informations sur les comportements spécifiques qui semblent favoriser la continuation de cet héritage d’une génération à l’autre.

Des chercheurs de l’Université Hopkins se sont penchés sur la question, et selon eux, la forme d’anxiété la plus répandue est la phobie sociale. Ils croient que c’est celle qui expose les enfants à un plus grand risque d’hériter des troubles anxieux de leurs parents.

Au cours de cette recherche, les experts ont observé les interactions entre des parents anxieux et leurs enfants. Ils ont demandé aux participants d’effectuer certaines tâches pendant qu’ils observaient leurs comportements. Les parents aux prises avec des phobies sociales étaient moins affectueux envers leurs enfants, les critiquaient beaucoup plus et exprimaient ouvertement leurs doutes quant à leurs capacités de réussite.

L’étude ne met toutefois pas en lumière l’équilibre conjugal et la situation amoureuse du père et de la mère ou encore la santé générale de ceux-ci. Ces données changeraient inévitablement le produit des résultats obtenus, car on sait qu’un couple en difficulté favorise l’augmentation du niveau d’anxiété dans la famille. Les couples heureux jouissent généralement d’une meilleure santé mentale et d’un système immunitaire plus robuste.

Les résultats des recherches de l’équipe de John Gottman, publiés dans The Seven Principles for Making Mariage Work, appuient cette dernière affirmation.

Sachant qu’un enfant sur cinq souffre de troubles anxieux aux États-Unis, il serait légitime d’y accorder plus d’attention en poursuivant les recherches. Ces troubles sont encore mal compris et encore aujourd’hui très peu diagnostiqués. http://www.sciencedaily.com/releases/2012/11/121101171946.htm

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» Son estime de soi est souvent directement

proportionnelle à ses acquis moteurs.

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Développement

Favoriser l’apprentissage par la psychomotricité On constate de plus en plus ­l’importance de faire faire de l’exercice aux jeunes de cinq ans et moins. En effet, les premières années sont déterminantes pour le développement moteur et ­l’acquisition de saines habitudes de vie. L’enfant qui a ­l’opportunité de développer des habiletés de base très tôt (5 ans et moins) est ­beaucoup plus confiant pour ­s’engager dans des ­activités ­organisées par la suite. Par exemple, il se sent davantage en confiance pour s’intégrer dans une équipe de soccer ou réaliser les tâches demandées par son enseignant en éducation physique. Son estime de soi est souvent directement ­proportionnelle à ses acquis moteurs. Cela lui permet ­également d’acquérir des compétences sociales par son implication dans une équipe.

Par Linda Morency et Claude Bordeleau

P

ar ailleurs, des chercheurs ont démontré que les exercices de psychomotricité favorisent l’apprentissage à la lecture et à l’écriture. Il y aurait, entre autres, un transfert d’habiletés motrices fines à celles de l’initiation à l’écriture. Mais comment parvenir à développer ses habiletés psychomotrices ?

Qu’est-ce qu’un schéma corporel ?

Le schéma corporel correspond à l’image que l’enfant a de son corps en mouvement ou sans. Il a été démontré que l’enfant qui obtient une bonne perception de son corps a manifestement plus de chance d’avoir confiance en ses moyens pour réaliser certaines tâches au quotidien et plus tard à s’investir dans des activités sportives : « Je suis capable de marcher tout seul… ». Le contraire est aussi vrai. En fait, chaque enfant a une idée de lui-même. Cette perception, il la bâtit à l’aide de ses expériences de vie et de l’image que lui renvoient ses parents, son éducatrice, ses amis, et plus tard ses enseignants. Plus il sera exposé à des expériences teintées de succès, plus son estime de soi se développera de façon positive. Il importe à l’occasion de placer l’enfant dans un contexte où il peut choisir ce qu’il veut faire tout en le laissant découvrir comment il le fera afin qu’il réalise par lui-même ses propres capacités et ses limites. Ainsi, il pourra choisir un défi à la portée de ses habiletés de manière amusante et sécuritaire. En plaçant différents obstacles, des vêtements avec des tissus variés ou des bouts de laine par terre, l’enfant pourra expérimenter l’habileté de son choix.

Un jeu efficace est celui de « Jean dit… ». Par exemple : « Jean dit de te toucher une épaule ». Votre enfant doit alors toucher une épaule avec un doigt. Par contre, si la phrase ne débute pas par « Jean dit… », aucun mouvement ne doit être exécuté de sa part. Un autre exercice est de l’amener à se décrire par le dessin.

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Dévelopement Des exercices liés au schéma corporel : * Dans un premier temps, le jeune doit d’abord acquérir un vocabulaire lui permettant de suivre plus facilement les consignes données par un adulte, telles que : les parties du corps. « Peux-tu m’indiquer avec ton doigt où se trouve ton genou ? » * La prise de conscience de son corps peut se faire en exécutant les mêmes gestes que l’adulte lui démontre comme s’il était devant un miroir. L’adulte peut ainsi avoir recours à différents thèmes de la journée : on se réveille, s’étire, se lave le corps, se mouche, on respire profondément, etc. * La construction d’un robot en déposant un sac de fèves sur chaque partie du corps. * Le jeu de rôle peut être amusant, il doit alors représenter un jeune très fort, une statue, un gagnant d’une compétition sportive ou artistique, ou encore partir en expédition dans la jungle où il devra ramper pour éviter une branche ou lever les genoux très hauts pour franchir un obstacle, imiter des animaux qu’il pourrait rencontrer subitement. Évidemment, il est préférable de mentionner les parties du corps le plus souvent possible afin qu’il puisse y associer un nom et en faciliter l’apprentissage.

» L’enfant qui acquiert des habiletés de

psychomotricité globale possède également une meilleure perception de son corps et il peut davantage exploiter son adresse et sa souplesse lors d’une activité motrice.

Comment établir sa relation avec l’espace ?

L’enfant apprend progressivement à se situer dans l’espace en lien avec des notions comme haut et bas, loin et près, dessus et dessous, dehors et dedans, etc. C’est à travers ces concepts qu’il va pouvoir se souvenir d’un lieu, de la place qu’il occupe, de se situer par rapport à des personnes, des objets. Il est en mesure par la suite de comprendre des consignes lui demandant de lever la main pour poser une question, de venir près de moi, d’aller chercher un ballon en arrière du cône, etc.

Activités pour favoriser sa relation avec l’espace : * Franchir les obstacles d’un parcours où les différentes étapes sont composées de tout ce qui peut être à votre portée (chaises, coussins, petites tables, etc.). L’enfant décide de relever des défis pour chacune des étapes en passant sous, par-dessus, derrière ou devant les obstacles qui se présentent à lui tout en se déplaçant à quatre pattes, à pas de souris ou de géants. * Construire une petite maison à l’aide d’une boîte de carton ou de coussins et demandez-lui d’être à l’extérieur (dehors) ou à l’intérieur (dans) de la maison. Il peut également être à l’intérieur et à l’extérieur d’un cerceau. * En se servant d’une chaise, mentionner à l’enfant de se placer sur ou sous, à côté, devant, derrière celle-ci.

Quelle est sa relation avec le temps ?

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À quoi correspond la latéralisation ?

Il s’agit d’une prédominance sensorielle et motrice en lien avec les parties de notre corps en double : les mains, les pieds, les yeux et même les oreilles. L’apprentissage visé pour l’enfant est d’en arriver à faire la distinction entre la droite et la gauche : quelle est sa dominance manuelle quand il dessine ? Quelle main utilise-t-il spontanément pour manger ou pour lancer une balle ? Quel pied choisit-il pour botter un ballon ? Quel œil préfère-t-il si vous lui présentez une longue-vue ? Quelle oreille semble-t-il préférer pour entendre ? L’enfant commence à développer des préférences vers l’âge de 3 à 4 ans.

Des exercices simples facilitent le développement de la latéralisation. * Prendre une marque sur le plancher et lui demander de circuler à droite de ce repère, ensuite à gauche et puis de le faire alterner d’un côté à l’autre. * Faire transporter une balle en la tenant dans sa paume de main droite ou gauche, ou encore avec l’aide d’une petite raquette. * Travailler à la fois deux habiletés, soit la latéralité et l’équilibre : se tenir en équilibre sur un pied et changer de pied tout en lui indiquant si c’est le pied droit ou le gauche.

L’organisation dans le temps se réalise selon diverses acquisitions de certaines notions telles que : avant, en même temps, après, matin, midi, soir, jours de la semaine, mois, année. Il se familiarise avec l’heure, la durée, la vitesse (rapide, lent), la périodicité (hier, aujourd’hui, demain, jour, nuit), l’ordre (ce qu’il fait en premier, en deuxième le matin), le rythme (adapte son mouvement à la musique ou aux autres) et l’irréversible (jeune, vieux, mort).

Jeux en relation avec le temps : * En lançant une balle de tennis dans les airs et en demandant à l’enfant de se tenir debout sur un seul pied au moment où la balle est soit dans les airs, soit en même temps que le rebond de la balle au sol. * Varier l’utilisation de certains membres de son corps (lever la main droite) ou tout simplement de se déplacer soit vers sa droite ou sa gauche, avant, pendant ou après le rebond de la balle. * Mimer une tâche quotidienne peut également être d’une grande efficacité pour améliorer ses compétences dans ce domaine. Par exemple, lui demander de mimer une action qu’il exécute tôt le matin, l’après-midi ou la soirée. * Le jeu du pompier qui consiste à s’habiller le plus rapidement possible. Il s’agit d’étaler au sol une série de vêtements et en comptant à voix haute le temps que cela lui a pris. Par la suite, vous lui demandez en combien de temps (secondes ou minutes) il croit être en mesure de vêtir ces vêtements. Naturellement, cette activité est réservée à des jeunes sachant compter. * Enfin, une autre activité est le jeu de la « cachette » en mentionnant le temps alloué à la découverte de l’objet caché.

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L’enfant apprend progressivement à se situer dans ­l’espace en lien avec des notions comme haut et bas, loin et près, dessus et dessous, dehors et dedans, etc. C’est à travers ces concepts qu’il va pouvoir se ­souvenir d’un lieu, de la place qu’il occupe, de se situer par rapport à des personnes, des objets.

Comment se développe la motricité globale ?

La motricité globale implique un ensemble de mouvements pouvant solliciter plusieurs parties du corps afin de réaliser une tâche plus complexe, telle que marcher, courir, grimper, sauter, tourner, se lever, s’asseoir, lancer, pousser, tirer, etc.

L’enfant qui acquiert des habiletés de psychomotricité globale possède également une meilleure perception de son corps et il peut davantage exploiter son adresse et sa souplesse lors d’une activité motrice. L’utilisation de l’imaginaire en demandant de gravir une haute montagne, de se déplacer dans la jungle, de se transformer en champion sportif, chanteuse populaire, ou en un personnage de son émission préférée pour le stimuler et le transformer en héros. En travaillant régulièrement à accroître ces habiletés de la vie de tous les jours par le jeu, il se prépare à une meilleure coordination qui va faciliter ultérieurement le développement de ses compétences en écriture et en lecture lors de ses débuts à l’école, plus particulièrement par le développement de la motricité fine.

Une explication de la motricité fine ­ (oculo-manuelle, oculo-pédestre) La motricité fine correspond à des activités de manipulation fine sollicitant principalement les mains et les pieds de l’enfant. Ces actions vont lui permettre d’effectuer des tâches plus complexes, d’une grande précision et dextérité, telles que dessiner en essayant de ne pas dépasser la ligne, viser une cible, botter un ballon dans une direction précise. Pour ce faire, l’enfant fait intervenir la coordination œil-main, œilpied. Parfois, vers l’âge de 4 ou 5 ans, on ajoute une variante à savoir la vitesse d’exécution. Ainsi, de nombreuses activités peuvent être mises de l’avant pour stimuler les savoir-faire : faire des casse-tête, découper avec des ciseaux, déplacer des petits objets dans un endroit restreint, enfiler un bout de laine dans un anneau, etc.

Il est important aussi de laisser à l’enfant le soin d’organiser ses propres activités physiques non structurées. En lui offrant un espace de jeu sécuritaire tout en étant présent, laissez-le créer, structurer, organiser et animer ses jeux comme bon lui semble. Enfin pour terminer, nous ne le dirons jamais assez, améliorer les savoirs moteurs de votre enfant est certainement une bonne chose à faire, mais il ne faut pas oublier que cela doit se faire en ayant du plaisir, et surtout en faisant attention à ne pas gâcher ces moments d’intimité avec votre enfant.

Donc, le jeu demeure toujours l’approche à privilégier.

Claude Bordeleau, Ph.D. Professeur et responsable des ­programmes en éducation physique Université du Québec à Chicoutimi Linda Morency, Ph.D. Psychologue et professeur Université du Québec à Chicoutimi Printemps 2013 | 31

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Développement

e g a n r e t a m Le

Un avantage indéniable dans le développement de l’enfant Et si l’amour, la compassion, l’attachement et la présence maternelle étaient une partie de la solution pour contrer les difficultés comportementales des enfants? Et si le regard aimant d’une mère ou d’un père avait le pouvoir de rassurer l’enfant pour qu’il puisse s’élancer avec confiance dans la vie? Et si favoriser et protéger ces liens privilégiés durant la grossesse, la naissance et la petite enfance était un nouvel enjeu de notre société? À la lumière des plus récentes études, nous pouvons dorénavant avancer que le type de maternage reçu durant les premiers mois de la vie influence grandement la capacité des enfants à vivre en société et à faire face au stress, et ce, même jusque dans la vie adulte. Materner son enfant est donc définitivement un précieux cadeau qui dure toute la vie!

Par Manon Gauthier

LE MATERNAGE IDÉAL… Tout d’abord, il faut préciser que le maternage idéal est… imparfait! Pendant la période qui suit la naissance, les parents tenteront de recréer le plus possible le confort du cocon utérin en favorisant le contact peau à peau, l’allaitement à la demande, le portage et le dodo à proximité du jeune bébé afin de combler le besoin de base le plus primaire : le besoin de sécurité (nous y reviendrons un peu plus loin). Puis doucement, au fil des semaines, des mois et des années, ils lui transmettront la capacité d’attendre, de faire des demandes claires et de tenir compte des

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autres. Occasionnellement, l’enfant sera confronté à l’impatience d’un parent ou à la déception de l’autre. Et heureusement, puisqu’un enfant à qui l’on n’aurait jamais fait vivre une quelconque forme de stress serait totalement désemparé devant une personne un peu moins à l’écoute de ses besoins, telle qu’une éducatrice ou un enseignant ayant tout un groupe d’enfant à éduquer. Le parent idéal est donc en contact avec ses émotions, les exprime, admet ses erreurs et est aussi en mesure d’accueillir ce que vit son enfant et de le guider pour qu’il développe des moyens de mieux exprimer ses émotions. Enfin, le parent idéal

se demande souvent s’il fait la bonne chose, mais arrive à trouver des ressources en lui ou du soutien à l’extérieur pour faire face aux défis incontournables que présente l’éducation d’un enfant en tenant compte de sa personnalité et de ses besoins spécifiques.

Maternage de proximité du nouveau-né et développement de l’enfant À la naissance, le cerveau possède déjà tous les neurones dont il aura besoin durant la vie entière. Ce qu’on appelle le développement cérébral est en fait le développement de connexions entre

les neurones et les différentes parties du cerveau. Plus il y a de connexions, plus l’individu peut nuancer son comportement et choisir celui qui sera le plus adapté à une situation donnée.

Plus l’enfant est jeune, plus le cerveau développe rapidement ces connexions.

Heureusement, bien que le processus soit plus lent à mesure que nous vieillissons, de nouvelles connexions peuvent toujours s’établir. Mais le maternage de proximité dans les premières semaines de vie est le meilleur moyen de favoriser le développement de ces connexions.

Citons brièvement les conclusions de deux études sur le sujet.

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Développement * Dans la première, on a comparé le développement du système nerveux central d’une cohorte de bébés rats ayant reçu un haut niveau de soins maternels (léchage et toilettage) versus une cohorte dont les mères étaient plus négligentes. La première cohorte présentait un meilleur fonctionnement du système nerveux et des comportements plus adaptés, et ce, même à l’âge adulte. De plus, les rates qui avaient reçu un maternage plus intensif, démontraient à leur tour, un comportement plus maternel une fois mères. * Dans la deuxième expérience, des macaques ayant reçu un maternage naturel avec leur mère biologique ont été comparés à des macaques nourris au biberon par des mannequins de fourrure. Ces derniers étaient plus peureux et plus agressifs à l’âge adulte, plus sensibles à l’alcool et demeuraient au bas de l’échelle sociale. Cette recherche a aussi permis de constater que le maternage avait également un impact sur l’expression des gènes de l’enfant.

Accouchement et ­développement de l’enfant

Le parent idéal est donc en contact avec ses ­émotions, les exprime, admet ses erreurs et est aussi en mesure d’accueillir ce que vit son enfant et de le guider pour qu’il développe des moyens de mieux exprimer ses émotions.

Michel Odent, obstétricien de réputation internationale étudiant les pratiques entourant la naissance et fervent défenseur du respect de l’intimité et de la liberté des femmes durant leur accouchement, a écrit dans son livre intitulé L’amour scientifié : « Plus grand est le besoin de développer les capacités d’agressivité dans une société donnée, plus agressifs sont les rituels et les croyances dans la période entourant la naissance. » Il explique que dans les sociétés sédentaires où le besoin de dominer la nature et protéger le territoire tout comme dans les sociétés occidentales d’aujourd’hui, « il est avantageux de modérer et de contrôler les différents aspects de la capacité à aimer (…) ».

Les rituels entourant la naissance dans les pays développés perturbent grandement le fonctionnement des hormones qui favorisent l’attachement et le maternage telles que l’ocytocine (qu’il surnomme, l’hormone de l’amour parce qu’on la retrouve impliquée dans une

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multitude de réactions biochimiques liées à l’amour telles que la séduction, la sexualité, l’accouchement et l’allaitement) et la prolactine (qui favorise les aptitudes maternelles et la lactation). Et on pourrait ajouter à la lumière des nouvelles découvertes, la vasopressine qui aurait un effet encore plus puissant sur l’attachement que l’ocytocine.

Toutes ces hormones favorisant le maternage nécessitent un très grand respect de l’intimité et des processus naturels de la naissance pour jouer leur rôle efficacement. Malheureusement, l’interférence d’une multitude d’intervenants, les protocoles rigides et interventionnistes des hôpitaux et maternités, ainsi que la séparation mèreenfant viennent trop souvent perturber l’interaction de ces hormones. Et plus tard, les commentaires de l’entourage qui croit qu’on gâtera le bébé en répondant à ses besoins viendront ajouter au doute et à la confusion des parents.

Ces freins au maternage seraient inconsciemment liés à notre culture de compétition et de performance qui exige une certaine agressivité pour réussir.

Alors que développer la capacité à aimer de nos enfants par le maternage aurait pour effet de nous permettre d’évoluer

vers une société plus respectueuse de notre environnement et de la collectivité.

De plus en plus de recherches et d’observations cliniques démontrent que les difficultés d’adaptation telles que le déficit d’attention, l’hyperactivité, l’impulsivité, l’agressivité et la dépression découlent très souvent d’une difficulté à gérer le stress et d’un manque de nuances dans les réactions. Materner son enfant permettra d’établir chez lui un profond sentiment de sécurité et un répertoire varié de réactions possibles face au stress. Avec le temps, un simple coup d’œil au parent qui le regarde d’un air confiant lui donnera l’assurance qu’il faut pour explorer le monde avec joie et… amour!

Mais surtout, s’il vous est arrivé, comme pour la plupart des parents d’ailleurs, de manquer de présence et d’amour pour quelques raisons que ce soit, rappelez-vous qu’il est toujours possible de créer de nouveaux chemins entre les neurones… et de soutenir le développement de votre enfant! J’ai vu plus d’un miracle dans ma pratique auprès des enfants et des familles.

N’hésitez pas à demander de l’aide aux professionnels qualifiés et aimants!

Découvrez ce que nos spécialistes ont à dire pour un encadrement optimal de votre milieu familial.

Rendez-vous dans la section ÉDucation

ViSitEZ

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Références : L’amour scientifié, Michel Odent, éditions Jouvence Le maternage influe sur l’expression des gènes, journal forum, 19 novembre 2012 Ce que le cerveau a dans la tête, sous la direction de Joël Monzée, éditions Liber Sciences et avenir, « Les 5 âges du cerveau : De 0 à 10 ans, le big bang des synapses » La culture de la nature : expériences sociales et cerveau, Frances A Champagne, Departement of psychology, Columbia University, New York, NY, USA

Manon Gauthier, coach familial Fondatrice de Coup de pouce éducation Membre du Réseau Nanny secours

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FAIRE RÉGNER LA

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Psycho

ENCADRER POUR SÉCURISER ET POUR FAVORISER L’AUTONOMIE

À la naissance de mon premier enfant, je m’étais juré de lui montrer mon amour et de lui laisser la liberté de s’exprimer. Comme tous les parents, je souhaitais le respecter, entretenir une belle relation avec lui et je désirais profondément son bonheur.

Je lui exprimais donc souvent mon amour, je le valorisais chaque fois que l’occasion se présentait. Cependant, par souci de ne pas brimer sa liberté, je le laissais m’interrompre chaque fois qu’il voulait me parler et j’acceptais qu’il me lance ses jouets quand il se mettait en colère. Je répétais même mes consignes cinq, six, sept fois avant d’obtenir son attention. Inutile de dire que, après quelque temps, je me suis retrouvée épuisée, frustrée, impatiente, avec un enfant vivant beaucoup d’insécurité qui cherchait désespérément à trouver les limites dont il avait besoin. J’ai, dès lors, cherché activement comment faire régner la discipline tout en respectant mon enfant. Voici plusieurs éléments de réponses présentées dans une perspective remplie d’humanité.

Par Marie Portelance

Contrairement à ce que nous avons tendance à penser, les enfants ont un grand besoin d’être encadrés par des limites claires, des règles de vie précises et fermes, ce que Colette Portelance, créatrice de l’ANDC1, appelle « le contenant » de la pratique éducative.

Ces limites représentent pour eux des balises sécurisantes qui, lorsqu’elles sont constantes, leur permettent d’exploiter au maximum ce qu’ils sont, c’està-dire « leur contenu ». Éduquer, c’est, selon le Petit Robert, « prendre des moyens pour assurer le développement » de l’enfant. Il s’avère donc essentiel que chaque éducateur sache clairement vers quelles valeurs essentielles il désire guider son enfant et qu’il sache aussi quelles limites il veut lui poser. Autrement dit, il doit être en mesure de poser son « contenant », car c’est à lui que revient cette responsabilité. En effet, si l’enfant est mis devant une alternative, il optera presque assurément pour le choix le plus facile, celui qui lui cause le moins de désagrément et lui procure le plus de plaisir sur le moment.

Ainsi, entre obéir à la consigne de ranger ses jouets et ne pas l’entendre pour continuer à regarder la télévision, son choix sera inévitablement ce qui lui sera le moins onéreux. Nous comprenons ici la nécessité d’un cade clairement établi, d’abord pour assurer le bon fonctionnement familial ou scolaire, mais aussi pour placer l’enfant sur le chemin de l’autonomie.

LA DISCIPLINE, LES CONSÉQUENCES ET LA LIBERTÉ Pour bon nombre d’éducateurs, ce qui dérange dans cette conception de l’approche éducative, c’est l’impression que l’enfant est dénué de liberté de choix.

Certes, il n’a pas le choix des consignes ou des règles de vie, le « contenant » n’étant pas discutable, mais il peut choisir de les respecter ou non. La notion de conséquence intervient ici. L’éducateur qui demande par exemple à son enfant de ne pas se lever de table pendant les repas doit aussi avoir prévu une Printemps 2013 | 37

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Notre rôle de parent consiste donc à nous assumer comme autorité humaine, sans devenir autoritaire et glisser dans l’abus de pouvoir, afin de faire régner la discipline dont nos enfants auront besoin toute leur vie pour se réaliser.

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conséquence pour l’enfant qui ne respecte pas cette règle (le contenant) et l’avoir clairement annoncée : « Je te rappelle que ma consigne est que tu restes assis à table pendant toute la durée du repas. Quand tu choisiras de ne pas respecter cette règle, tu ne reviendras pas manger et tu feras la vaisselle du repas. » Ainsi, l’enfant a la liberté de respecter ou non la règle et d’assumer la conséquence de son choix.

Ce fonctionnement a pour effet non seulement de sécuriser l’enfant et de rendre la vie beaucoup plus agréable à moyen terme, mais aussi de lui permettre d’intégrer, dès son jeune âge, une discipline et un respect des autres qui seront des éléments primordiaux pour l’atteinte de ses objectifs de vie plus tard. Tellement d’enfants, d’adolescents et d’adultes, dépourvus de discipline, éprouvent de la difficulté à rendre à terme leurs projets, à réaliser leurs rêves. Combien de personnes n’arrivent pas à créer des relations affectives satisfaisantes à cause d’une incapacité à tenir compte des besoins ou des limites des autres? Ces gens s’attirent du rejet de leurs pairs parce qu’ils se montrent irrespectueux, antisociaux ou manipulateurs. Leurs échecs relationnels les découragent, leur donnent souvent une piètre estime d’eux-mêmes et une confiance en eux plutôt faible.

LA CULPABILITÉ, LE DOUTE ET AUTRES FREINS INTÉRIEURS Plusieurs parents rencontrés pendant mes cours ou en rencontres de relation d’aide m’ont fait part de leurs difficultés à se faire respecter malgré leur connaissance des notions de limites, de conséquences et de discipline personnelle. Il n’est effectivement pas facile d’appliquer ces notions parce que nous sommes souvent freinés par des obstacles intérieurs tels que la culpabilité, le doute de nous-mêmes, la peur de brimer, celle de voir souffrir les enfants quand ils assument leur conséquence.

Alors, nous nous empêchons d’intervenir par crainte de vivre avec l’inconfort en nous que provoquent leurs réactions. Il est souvent plus simple de ramasser les jouets qui trainent que d’entendre notre

Tellement d’enfants, d’adolescents et d’adultes, dépourvus de discipline, éprouvent de la difficulté à rendre à terme leurs projets, à réaliser leurs rêves.

enfant se plaindre pendant 30 minutes en le faisant. Il est généralement moins confrontant de répéter 10 fois que de laisser l’enfant assumer son choix de ne pas écouter et la conséquence qui vient avec ce choix. Nous préférons alors nous imaginer que le fait de le demander gentiment et de nous montrer patients règlera les choses pour les prochaines fois. Cependant, avec cette philosophie, toutes les prochaines fois se ressemblent !

La vérité est que la discipline ne s’acquiert pas toute seule, les bonnes habitudes et la façon d’interagir avec autrui non plus. Un enfant qui argumente à deux ans face à une limite ou à une conséquence, cela peut paraitre mignon au début. Mais si nous ne posons aucune limite à ce comportement, il n’arrêtera pas d’argumenter tout seul. Lorsque l’enfant aura 4 ans, ce sera moins drôle, à 10 ans, ce sera déjà plus corsé, et à 15 ans, ce sera l’enfer. Notre rôle de parent consiste donc à nous assumer comme autorité humaine, sans devenir autoritaire et glisser dans l’abus de pouvoir, afin de faire régner la discipline dont nos enfants auront besoin toute leur vie pour se réaliser.

ÊTRE UNE AUTORITÉ HUMAINE Une autorité humaine, c’est être un guide, un encadreur. Ce type de parent fait clairement respecter ses valeurs qu’il exprime de façon précise. Il pose avec fermeté les limites et les règles, dont le but est d’assurer le bien-être, l’évolution, le dépassement, l’autonomie et le bonheur de ses enfants. Ses règles sont cohérentes parce qu’il incarne luimême ce qu’il demande et qu’elles sont basées sur ses valeurs. De plus, ses interventions sont faites avec sensibilité et tiennent compte des besoins affectifs de son enfant. Ce type de parent arrive également à apprendre au jeune à se responsabiliser en lui montrant clairement à faire des choix. Il a le courage de laisser l’enfant assumer les conséquences de ses choix. Il guide, encadre, et ce, même si son enfant n’est pas toujours content. Cette partie de son rôle doit s’assumer avec doigté et dans le respect de certaines règles d’or que voici.

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Psycho RÈGLES D’OR POUR FAIRE RÉGNER LA DISCIPLINE 1. Soyez clairs et précis quand vous établissez les règles de vie, les limites, les valeurs, les échéances. Sinon les enfants trouveront la faille à vos consignes et pourront jouer sur les mots quand viendra le temps pour eux de justifier leur comportement inacceptable.

2. Établissez les consignes en fonction des capacités et de l’âge de l’enfant, sans surestimer ou sous-estimer vos enfants. Soyez juste et cohérent.

3. Choisissez des conséquences en lien avec la consigne non suivie (exemple : si tu choisis de ne pas ranger tes jouets, ils te seront confisqués pendant une semaine) et annoncez à l’enfant les choix qui s’offrent à lui.

4. Choisissez une conséquence qui dérange réellement l’enfant, mais que vous serez capable d’appliquer.

5. La conséquence ne doit pas être présentée comme une menace ni une punition, mais comme un moyen d’inculquer le respect et la discipline tout en favorisant l’autonomie du jeune. Tout dépend de comment le parent ressent ça dans son cœur.

6. Agissez avec fermeté, mais sans cris, sans agressivité. Parlez à l’enfant avec douceur. Il doit sentir votre amour à travers vos consignes. Si vous piquez des crises, votre enfant percevra votre insécurité et vous perdrez votre crédibilité.

Très souvent aussi, les enfants apprennent à se fermer les oreilles et le cœur quand le parent perd le contrôle de son ton de voix, de ses mots ou, pire, de ses gestes. Ainsi, vous perdez tout impact.

7. Valorisez l’enfant qui respecte les règles ou qui s’améliore. Évitez la tendance d’adresser continuellement des reproches. Personne n’a envie de respecter quelqu’un qui le blâme sans cesse, qui n’est jamais satisfait et qui lui projette une image négative de lui-même.

8. Soyez constant : chaque fois que vous n’appliquez pas la conséquence annoncée, vous retardez beaucoup l’intégration de la consigne chez l’enfant, car il saisira vite que vous changez d’idée et vous manipulera. Un manque de constance correspond à trois pas en arrière.

9. N’exigez jamais plus d’une chose à la fois. Si votre enfant n’écoute pas quand vous parlez, commencez par établir une règle et une conséquence en ce sens.

Quand cette situation sera rétablie, occupez-vous des heures de repas ou de la routine des devoirs, de l’attitude méprisante envers sa sœur…

10. Ne changez pas constamment les règles de vie. Cela crée de l’insécurité et de l’instabilité. Si vous changez une règle, c’est que vous considérez que vous vous êtes trompé dans sa pertinence ou que l’enfant a vieilli et la règle doit être ajustée.

11. Évitez les explications et les argumentations : les règles de vie sont émises par l’éducateur et ne sont pas négociables. Votre cohérence dans l’établissement de celles-ci sera votre meilleure alliée. Ensuite, ces règles doivent être expliquées une fois, dans certains cas rares, deux fois. Après, l’enfant a compris. S’il demande d’autres explications, c’est sûrement une façon de vous manipuler et de vous épuiser mentalement! Si votre enfant argumente, dites-vous qu’il ne peut pas le faire seul. Il faut au moins deux personnes pour argumenter. Alors, si vous ne répondez pas ou que vous dites simplement « je n’argumenterai pas » et que vous tenez bon, l’argumentation cessera.

12. Quand vous faites assumer une conséquence, ne déterrez pas du passé des évènements qui vous ont rendu insatisfait. Vous risquez d’augmenter la réaction de votre jeune en plus de diminuer son estime personnelle. Promettezvous plutôt de régler dorénavant chaque chose au fur et à mesure.

Ces règles d’or appliquées avec fermeté sont essentielles dans le processus éducatif, mais appliquées sans respect ni sensibilité pour l’enfant, elles sont insuffisantes. Pour établir une bonne relation avec les enfants et éviter qu’ils se montrent rebelles ou complètement soumis, l’éducateur doit développer une capacité à être réellement soucieux d’eux.

ÉCOUTER, ACCEPTER ET AIMER L’enfant a besoin de pouvoir exprimer les émotions qu’il vit face aux règles : c’est « son contenu » à lui. Le parent doit arriver à l’écouter véritablement dans sa peine, sa colère, ses peurs, etc. sans le juger, sans banaliser son vécu, sans le rejeter, le ridiculiser ou tenter d’étouffer son émotion. Il a besoin que son parent l’entende et soit sensible à lui, sans pour autant changer sa consigne. Écouter, accueillir les émotions, les opinions, les goûts, les désirs de l’enfant, reconnaître ses forces et accepter ses difficultés, c’est lui donner la liberté d’être ce qu’il est, sans le brimer; c’est le laisser exister dans son unicité, dans sa différence; c’est lui envoyer le message qu’il a de la valeur simplement parce qu’il est.

Alors, faire régner la discipline dans notre quotidien implique surtout que l’ingrédient principal dans toutes nos interventions soit celui qu’on ajoute à toutes nos bonnes recettes, l’amour !

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Colette Portelance, créatrice de l’ANDC (Approche non directive créative), thérapeute en relation d’aide, spécialiste des relations humaines, psychopédagogue et auteure réputée

Marie Portelance, thérapeute en relation d’aide par l’approche non directive créatrice (ANDC), directrice du Centre de relation d’aide de Montréal. www.cram-eif.org 40 | www.bebemagazine.ca

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parents et toujours amants Après l’accouchement, la vie sexuelle autant que la vie de couple semblent être mises sur pause durant un certain laps de temps.

Ce temps de pause est normal, car fonder une famille peut prendre un certain temps d’adaptation tout en évoluant dans votre nouveau rôle de parent. Pourtant, votre couple doit être entretenu, car il est jusqu’à maintenant la base de votre famille.

Par Kasey O’Reilly

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ntretenir son couple peut sembler ardu, mais un simple moment court à deux dans les bras l’un de l’autre peut être satisfaisant. Prendre le temps de s’embrasser au courant de la journée, de se toucher et de se complimenter fera un grand bien à votre couple. De petites attentions peuvent aussi faire du bien comme cuisiner le repas préféré de son partenaire, mettre une musique d’ambiance lors de votre repas, prendre un bain à deux ou encore manger en tête à tête. Vous pouvez aussi faire garder votre nouveau-né pour aller manger à votre restaurant préféré ou encore aller voir un spectacle bref, prendre du temps pour vous en tant que couple. À la suite de l’accouchement, il est possible que la femme ne retrouve pas son désir sexuel aussi rapidement qu’elle l’espérait. Il arrive que le rôle de parent prenne une grande partie de votre temps dans les premières semaines et ceci est normal. En plus, l’allaitement maternel a comme conséquence d’inhiber le désir sexuel de la femme, donc il n’est pas surprenant que son désir soit moins présent ou totalement absent. Lors des moments privilégiés avec son enfant, la mère offre une quantité incroyable d’amour et elle en reçoit autant en retour donc affectivement, elle peut se sentir comblée. Ainsi, il est possible qu’elle ait moins le désir d’entreprendre un moment d’affection avec son partenaire.

De son côté, le nouveau papa peut parfois se sentir rejeté par sa conjointe.

Il peut se sentir impuissant devant plusieurs situations ou même à l’écart des moments d’affections entre l’enfant et sa partenaire. Le papa aussi peut ressentir de la fatigue et il devra habituellement adapter ses habitudes de vie à la venue du nouveau-né.

Par la suite, selon le type d’accouchement vécu, la femme peut craindre de reprendre les rapports sexuels avec pénétration, et ce, dû à la peur de ressentir de la douleur. En plus, il peut être difficile pour celle-ci de se réapproprier son corps suite à un accouchement.

Certaines femmes auront l’impression qu’elles sont remplies par un vide immense et qu’une partie d’elles est manquante. La première relation sexuelle avec pénétration devrait se faire tout en douceur et en accordant beaucoup de temps aux préliminaires.

Il est préférable d’utiliser un lubrifiant à base d’eau, car il est normal que la femme souffre de sécheresse vaginale et qu’elle ait plus de difficulté à atteindre une lubrification optimale.

Il peut être intéressant pour les couples de se réserver un moment privilégié et ainsi de s’accorder du temps pour la reprise des rapports sexuels. Il est possible que le désir ne soit pas au rendez-vous dès le premier instant, mais profitez de cette occasion pour reconnecter avec votre sensualité et votre partenaire. La redécouverte de ses zones

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Il peut être intéressant pour les couples de se ­réserver un moment privilégié et ainsi de s’accorder du temps pour la reprise des rapports sexuels. Il est possible que le désir ne soit pas au rendez-vous dès le ­premier ­instant, mais profitez de cette ­occasion pour ­reconnecter avec votre sensualité et votre partenaire.

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érogènes peut être intéressante comme première approche lors des premiers rapports sexuels pour la femme. Il est possible que cette dernière découvre que son corps qui lui offre plus de zones d’érogènes comparativement à avant l’accouchement. Pour le papa, il est primordial de prendre le temps de séduire votre partenaire, de redécouvrir son corps et d’axer votre relation sur la communication de vos besoins, attentes et désirs face à votre partenaire pour ainsi éviter les frustrations.

Pour ce qui concerne les aspects plus techniques, la femme pourra reprendre les relations sexuelles avec pénétration lorsqu’elle se sentira physiquement rétablie. En cas de point de suture, votre médecin vous avisera du délai à respecter. Si des douleurs lors de la pénétration ou l’absence de désir sexuel persistent au-delà de 6 mois, il est préférable d’aller consulter un professionnel de la santé. Il est important de vérifier si la difficulté est physique et/ou sexologique. Un soutien autant sur le plan physique que sexologique est préférable pour optimiser le retour à une vie sexuelle satisfaisante dans un plus court laps de temps.

La communication dans votre couple est la clé du succès malgré les impasses que vous pourrez rencontrer. Il est important de communiquer à l’autre nos attentes et mécontentements, mais il est encore plus primordial de leur souligner ce que nous apprécions d’eux.

De reconnaître leurs forces dans les moments les plus difficiles nous offre une vision différente des situations quotidiennes. Ainsi, votre couple ne pourra en être plus heureux.

Des lectures inspirantes pour une meilleure connaissance de soi et des conseils pratiques pour rester zen dans son rôle de parent.

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Kasey O’Reilly sexologue stagiaire, à La Source en soi. www.lasourceensoi.com

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Psycho

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voici!

Dans l’environnement intra-utérin où j’évolue depuis plusieurs mois, je suis constamment bercé, au chaud et en sécurité. Mes besoins sont répondus de façon systématique. Puis survient le choc, le grand bouleversement où tous mes repères sont perdus ou presque… Heureusement que vous êtes là, vous mes parents, et que je vous connais déjà. Je reconnais l’odeur rassurante de ma maman ainsi que vos voix. Et ça me sécurise! Ensemble nous commençons une nouvelle relation où nous devrons nous adapter les uns aux autres. Je sais, ce n’est pas toujours facile puisque je n’utilise pas le même langage que vous. À force d’observation, vous verrez que je suis équipé pour communiquer avec vous et que vous êtes programmés pour répondre à mes besoins.

Par Françoise Lefebvre

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Psycho Observez-moi avec attention En m’observant, vous pouvez voir que mon comportement change au fil de la journée. Ces différents comportements sont appelés « états de conscience ». Au nombre de 6 (3 d’éveil, 2 de sommeil et 1 de transition), ces états vous donnent une bonne indication de mes besoins et de ma tolérance aux différents stimuli qui m’entourent.

Je suis prêt à interagir !

Sur ces deux photos, je suis dans l’état qui s’appelle la veille calme. Dans cet état je suis pleinement éveillé et reposé, mes yeux sont grands ouverts. Mon front pourrait être plissé ce qui me donne un air de vieux sage. Dans les faits, ma vue n’est pas encore complètement développée alors je plisse mon front de façon à mieux vous voir. Lorsque je suis ainsi, tranquille et observateur, c’est le temps idéal pour me parler, me nourrir, jouer doucement avec moi, me masser, etc. tout en me regardant dans les yeux.

Je suis très friand de ces échanges qui me permettent d’établir avec vous une relation saine et de découvrir, en toute sécurité, mon nouveau monde. Maintenir cet état est fatigant pour moi et je vous montrerai que j’ai besoin d’une pause en utilisant l’état de veille agitée ou active.

J’ai besoin d’une pause !

En état de veille active, je couperai vraisemblablement le contact visuel parce que celui-ci devient trop stimulant.

Notez sur la photo mon agitation, ma tête courbée et que ma peau est marbrée. Je peux sembler être difficile à contenter, être grognon ou pleurnicher.

Je vous exprime à ma façon que je suis fatigué d’interagir, que j’ai un besoin, qu’il y a trop de brouhaha autour de moi et que j’ai besoin d’aide. Le fait que vous m’aidiez à me calmer en m’isolant, en me couvrant, en me nourrissant, bref en répondant à mes besoins, me rassure. Et ce, même si vous n’arrivez pas, du premier coup, à comprendre ce que j’exprime.

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Aidez-moi à me calmer Malgré tous vos efforts, il est ­possible que vous ne parveniez pas à me calmer. À ce moment, mes pleurs ­s’accentueront. Vous devez savoir que l’état des pleurs est, pour nous les bébés, le plus puissant moyen de communication et que c’est un véritable un appel à l’aide. Ce n’est pas pour rien que les pleurs peuvent provoquer chez vous un état de tension. Ils indiquent une urgence d’agir. Mes pleurs peuvent exprimer autant un besoin physique qu’un besoin émotif ou encore servir de soupape pour relâcher le trop-plein de tension que j’ai accumulé. Si vous avez essayé de répondre à tous mes besoins physiques et que rien n’y fait, il est possible que j’aie tout simplement besoin de bras réconfortants et d’oreilles attentives. N’oubliez jamais que vous êtes, vous, mes parents, les personnes que je connais le mieux et en qui j’ai le plus confiance. C’est avec vous que j’ai envie de partager mes états d’âme. N’hésitez cependant pas à vous relayer si mes pleurs vous irritent. Les pleurs étant une façon d’éliminer le trop-plein de tension si vous me communiquez la vôtre, je devrai pleurer davantage pour l’éliminer.

Une fois calmé, il est possible que je sois fatigué. Vous sentirez alors mon corps se détendre dans vos bras et se lover contre vous.

Donnez-moi le temps Avec mes paupières lourdes, mes yeux mi-ouverts, mon visage renfrogné, je ne serai plus vraiment présent à mon environnement. Cet état que l’on appelle la somnolence peut également être observé alors que je suis endormi et que je m’éveille tout doucement. Si on me laisse tranquille, je peux m’endormir ou me rendormir. Je vous indique ici que je ne suis pas certain si je veux explorer mon nouveau monde ou me tourner vers le sommeil récupérateur et protecteur. Donnez-moi le temps qu’il faut. En m’observant, vous apprendrez petit à petit les autres signes qui vous indiqueront que je veux soit à nouveau interagir, soit m’envoler dans les bras de Morphée.

Je suis très friand de ces échanges qui me permettent d’établir avec vous une relation saine et de découvrir, en toute sécurité, mon nouveau monde.

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Psycho J’ai besoin de me reposer.

Une fois que je serai endormi, vous remarquerez que j’ai deux types de sommeil. Le premier est le sommeil léger ou paradoxal. Dans cet état de sommeil, vous verrez que je fais des mouvements, j’ai des soubresauts, je pourrais sourire ou pleurnicher, mes yeux bougent sous mes paupières closes, ma respiration est irrégulière et je pourrais, comme sur la photo, sucer mes doigts. Dans cet état de sommeil, mon cerveau gère et intègre l’information reçue alors que j’étais éveillé.

Le sommeil paradoxal est une importante phase qui aide au développement de mon cerveau et même si je peux être éveillé facilement, laissez-moi me reposer !

En alternance, je passerai dans l’état de sommeil profond. Dans cet état ma respiration est régulière, je fais de temps à autre un mouvement, mais de façon générale mon corps est détendu. Généralement, je suis plus difficile à éveiller que dans l’état de sommeil paradoxal.

Remarquez sur la photo comment je tiens fermement mes petites mains sur ma poitrine c’est une façon pour moi de me rassurer et de protéger mon sommeil. Dans cet état mon corps se repose et mes hormones de croissance sont sécrétées. Ce type de sommeil est essentiel à ma croissance et ravive mon énergie. Il sera alors plus facile, lorsque je serai à nouveau en état de veille calme, de me nourrir et je pourrai à nouveau profiter pleinement de nos jeux et de nos interactions.

Je sais, ce n’est pas toujours facile puisque je n’utilise pas le même langage que vous. À force d’observation, vous verrez que je suis équipé pour communiquer avec vous et que vous êtes programmés pour répondre à mes besoins.

Merci à bébé Hubert, bébé Juliette et bébé William

Françoise Lefebvre Accompagnante à la parentalité à La Source en Soi Formatrice d’instructeur en massage pour bébé IAIM Instructrice en massage pour bébé IAIM www.massagebebeinfantmassage.net -Brazelton T. Berry, “Touch Points – Birth to three”, Dacapo Books, 2006 -Nugent J. Kevin, Keefer Constance H., Minear Susan, Johnson Lise C, Blanchard Yvette, “Understanding newborn behavior & early relationship, the newborn behavioral observations system handbook”, Brookes, 2012 -Nugent J. Kevin, “Your baby is speaking to you” HMH, 2011 -Sunderland Margot, “La science au service des parents ”, HMH, 2007 50 | www.bebemagazine.ca

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Alimentation

À table,

EN FAMILLE Pour inculquer de saines habitudes alimentaires à vos enfants, il n’y a rien de mieux que de déguster un délicieux repas en famille. On prend le temps de jaser et de savourer chaque bouchée. Bien sûr, la télé est éteinte et les jouets sont rangés !

Par Geneviève Nadeau Dt.P. Nutritionniste

PARENTS MODÈLES Vos tout-petits sont d’excellents imitateurs… En d’autres mots, ils feront tout ce que vous faites à table et acquerront vos bonnes habitudes, comme vos moins bonnes ! Vous tassez vos brocolis dans l’assiette ? Vous avalez votre repas à toute vitesse ? Et bien nul ne doute que votre marmaille fasse de même.

Faites de chaque repas un moment privilégié, et créez une ambiance positive. Les « Mmm ! Comme c’est bon » et les fous rires sont donc les bienvenus!

Enfin, prêchez par l’exemple, vous êtes un modèle en ce qui a trait à l’alimentation de vos enfants.

AUTREFOIS, C’ÉTAIT AUTREFOIS !

Il y a plusieurs années, manger à table en famille consistait en une norme sociale bien établie. Voilà une bov nne habitude qui s’est malheureusement perdue avec le temps. C’est en partie justifié, en raison de tout le temps que nous passons à travailler, à rester coincés dans les embouteillages et à aller chercher les enfants à la garderie. Mais autant que possible, il faut essayer. Vous avez sûrement une trentaine de minutes à consacrer à un repas en famille durant votre journée. Il n’est pas nécessaire de se côtoyer à l’heure du déjeuner et du dîner... Toutefois, en soirée, ça peut être le meilleur moment pour se retrouver.

prévenir les problèmes de surpoids et d’obésité chez les enfants. Saviez-vous que les jeunes qui dégustent leur repas en compagnie de leurs parents consomment plus de fibres, moins de gras et moins de sel ? Ils mangent mieux, et ce, sans que vous ayez besoin de les forcer à manger quoi que ce soit. Vos enfants deviennent, indirectement, conscients de l’importance d’avoir une alimentation variée et nutritive.

Enfin, les repas en famille, c’est bien plus que de montrer de bonnes habitudes alimentaires à vos enfants. C’est aussi une occasion de partager les bons moments de sa journée, d’échanger et, ultimement, de resserrer les liens familiaux. Voilà ce qui contribue à un meilleur soutien affectif, et à éloigner les problèmes de dépression, d’anxiété, de décrochage scolaire ou de toxicomanie, selon plusieurs études. Voilà 30 minutes par jour bien investies !

S

Geneviève Nadeau Dt.P. Nutritionniste Collaboratrice Nanny secours www.nannysecours.com

QUE DES AVANTAGES Plusieurs études ont démontré que manger à table, en famille, permet de 52 | www.bebemagazine.ca

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No mêm uvel e e bo m ba l n go lage ût Sans gluten

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Recettes

Recettes pour

bébés et tout-petits Ce guide pratique pour l’alimentation de bébé offre de nombreux conseils pratiques pour initier vos tout-petits à une alimentation saine et équilibrée. De plus, Recettes pour bébés et tout-petits décrit précisément chacune des importantes étapes de la vie du nourrisson : de l’introduction aux aliments solides, aux purées plus savoureuses, tout en s’aventurant vers des textures nouvelles; votre enfant développera son palais aux goûts et saveurs plus complexes. Il présente aussi un choix de collations et desserts rigolos pour l’âge de la seconde enfance.

TREMPETTE CRÉMEUSE À L’HOUMMOS Avec cette tartinade santé aux pois chiches, vous pouvez servir des lanières de poivron grillé et toute une variété d’aliments à tremper tels que des bâtons tendres de carotte ou de courgette cuite et de petites lanières de pain ou pain pita de blé entier grillé. Les pois chiches, l’ingrédient principal dans l’hoummos, sont exceptionnellement nutritifs et remplis de protéines et de fibres. ❏ 1 poivron rouge ❏ 1 boîte (15 oz/470 g) de pois chiches cuits pauvres en sel, rincés et égouttés ❏ 1 /3 tasse (21/2 oz/75 g) de yogourt nature au lait entier ❏ 1 petite gousse d’ail (facultative) ❏ 2 c. à soupe d’huile d’olive ❏ 1/2 c. à thé de cumin moulu

9 à 11 mois RENDEMENT : Environ 2 ½ Tasses (20 Oz/625 G) de Hoummos CONSERVATION : Réfrigérer l’hoummos dans un contenant hermétique jusqu’à 1 semaine; réfrigérer les lanières de poivron jusqu’à 3 jours.

Tapisser un plat à rôtir de papier d’aluminium et préchauffer le gril. Mettre le poivron rouge sur le plat préparé et cuire sous le gril en le tournant à l’occasion jusqu’à ce que la peau soit calcinée de tous côtés. Transférer dans un sac de papier ou bol. Fermer le sac hermétiquement ou couvrir le bol avec une pellicule de plastique et laisser le poivron dégager sa vapeur pour aider à décoller la peau. Laisser refroidir. Lorsqu’il peut être manipulé, couper le poivron en deux; retirer et jeter les graines et la peau noircie.

Dans un robot culinaire ou mélangeur, combiner les pois chiches, la moitié du poivron rôti, le yogourt, l’ail (le cas échéant), l’huile d’olive et le cumin et réduire en une purée lisse. Couper l’autre moitié du poivron en petites lanières pour tremper.

PRÉPARER POUR CONSERVER : Il est facile de rôtir des poivrons rouges supplémentaires pendant que le gril est chaud.

Réduisez-les en purée et congelez-les pour les utiliser dans cet hoummos plus tard, pour incorporer à du fromage ricotta ou cottage ou pour accompagner le poulet ou le porc de bébé.

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ROULETTES AU FROMAGE

12 à 18 mois

Ce plat de pâtes est si simple et délicieux qu’il déclasse complètement la version prêt-à-manger en boîte. Les petits fleurons tendres de brocoli ajoutent des éléments nutritifs à ce classique des tout-petits. Coupez les fleurons de la même taille que les roulettes pour faciliter la mise en bouche. ❏ 1 tasse (3 oz/90 g) de pâtes sèches en forme de roues ou macaronis ❏ 1 tasse (2 oz/60 g) de fleurons de brocoli, hachés ❏ 3 c. à soupe de crème épaisse ❏ 1 c. à soupe de beurre non salé ❏ 1/2 tasse (2 oz/60 g) de fromage parmesan râpé

DE UN BRIN IÉsTerÉn’i:mporte VAR u z tili

ue ve Vous pou e pâtes ou presq d e e rm d quelle fo e les macaronis ou les telles qu s pennes le r, e ti n s pouvez blé e plus, vou utres e D . s e tt coquille li par d’a r le broco pois remplace nchis : asperges, la b v s e e qu ous légum selon ce r, u e -fl u o . ou ch s la main avez sou

Porter à ébullition une casserole remplie aux troisquarts d’eau légèrement salée. Ajouter les pâtes et cuire 8 minutes, puis ajouter le brocoli, remuer et continuer la cuisson 2 - 3 minutes de plus, jusqu’à ce que les pâtes et le brocoli soient tendres sans être mollasses. Égoutter dans une passoire, en secouant l’excédent d’eau.

Laisser les pâtes et le brocoli dans la passoire et remettre la casserole sur le feu. Ajouter la crème et le beurre et laisser cuire à feu moyen jusqu’à ce que le beurre soit fondu et la crème bouillonnante. Retirer du feu et incorporer le fromage. Remettre les pâtes et le brocoli dans la casserole et remuer délicatement pour bien mélanger. Laisser tiédir avant de servir.

RENDEMENT : Environ 2 Tasses (12 Oz/375 G) de Pâtes CONSERVATION : Réfrigérer dans un contenant hermétique jusqu’à 2 jours.

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Recettes

BÂTONNETS DE SANDWICHS AU FROMAGE FONDU ET SOUPE AUX TOMATES Les sandwichs au fromage fondu et la soupe aux tomates sont une combinaison classique qui donne aux enfants l’occasion de tremper les bâtonnets croustillants au fromage dans un riche bol de soupe.

Si vous avez plus d’une bouche à nourrir, augmentez le nombre de sandwichs.

18 mois à 3 ans RENDEMENT : Environ 3 1/2 tasses (28 Oz/875 Ml) de soupe et 4 bâtonnets grillés au fromage CONSERVATION : Cette recette donne 4 portions de soupe.

Réfrigérer la soupe dans un contenant hermétique jusqu’à 3 jours ou congeler jusqu’à 3 mois.

❏ 1 boîte (28 oz/875 g) de tomates italiennes avec le jus ❏ 1 c. à soupe d’huile d’olive ❏ 1/2 oignon jaune, haché ❏ 1 gousse d’ail, émincée ❏ 1 tasse (8 oz liq./250 ml) de bouillon de légumes maison, bouillon de légumes pauvre en sel du commerce ou eau ❏ 2 c. à thé de sucre ❏ 1/4 c. à thé de sel ❏ 3 c. à soupe de crème épaisse ❏ 1 - 3 tranches (1 oz/30 g) de fromage cheddar ❏ 2 tranches de pain de blé entier ❏ 2 c. à thé de beurre non salé, tempéré

Pour préparer la soupe, dans un robot culinaire ou mélangeur, réduire les tomates et leur jus en une purée lisse. Réserver. Faire chauffer l’huile d’olive dans une casserole, à feu moyen. Ajouter l’oignon et l’ail et faire revenir environ 5 minutes jusqu’à ce qu’ils soient ramollis. Ajouter les tomates, le bouillon, le sucre et le sel et laisser mijoter. Cuire à découvert 15 minutes en remuant à l’occasion pour marier les saveurs. Retirer du feu et laisser tiédir.

Transférer la soupe dans un robot culinaire ou mélangeur; réserver la casserole. En travaillant par petites quantités au besoin, réduire la soupe en une purée lisse et la remettre dans la casserole. Incorporer la crème, couvrir pour tenir au chaud et réserver.

Pour préparer les bâtonnets au fromage fondu, chauffer une poêle à feu moyen. Mettre les tranches de fromage entre les tranches de pain en couvrant la surface uniformément. Beurrer l’extérieur des tranches de pain. Déposer le sandwich dans la poêle, couvrir et cuire environ 2 minutes, jusqu’à ce que le dessous soit bien doré et que le fromage commence à fondre.

Découvrir, tourner le sandwich et cuire l’autre côté 1 minute de plus, jusqu’à ce qu’il soit bien doré et le fromage fondu. Transférer le sandwich sur une planche à découper et laisser tiédir. À l’aide d’un couteau dentelé, retrancher les croûtes du pain et couper le sandwich en 4 lanières égales. Avec une louche, verser un peu de soupe dans un bol et servir avec les bâtonnets grillés au fromage fondu.

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Le bio, c’est un jeu d’enfant!

Inscrivez gratuitement votre enfant à notre Club des Apprentis bios et encouragez-le à développer de bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune âge. Grâce à sa carte personnalisée, votre enfant recevra une collation santé à chaque visite accompagnée d'un parent. Et vous aurez l'esprit tranquille en sachant que vous contribuez à réduire la présence de pesticides dans ses aliments… et dans son corps!

Pour s'inscrire, visitez le rachellebery.ca/apprentisbios ou rendez-vous dans l’épicerie Rachelle-Béry la plus près.

Inscription gratuite!

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Recettes

PIZZA EN FÊTE

Les pizzas sont un support idéal pour les viandes et les légumes. Si votre tout-petit exige immanquablement une pizza au fromage, hachez finement une variété de garnitures colorées et laissez-le choisir ce qu’il veut ajouter à sa propre pizza personnalisée. Il sera plus aventurier avec les garnitures s’il est maître à bord et les petits morceaux conviennent particulièrement bien aux tout-petits. ❏ huile d’olive pour graisser ❏ semoule de maïs pour saupoudrer ❏ 1 lb (500 g) de pâte à pizza du commerce, tempérée ❏ 1 tasse (8 oz liq./250 ml) de sauce tomate aux légumes ou sauce tomate au choix ❏ 2 tasses (8 oz/250 g) de fromage mozzarella râpé Placer une grille dans la partie inférieure du four et préchauffer à 400°F (200°C). Huiler légèrement 2 plaques à pâtisserie et saupoudrer de semoule de maïs.

Fariner une surface de travail, diviser la pâte en 4 morceaux égaux et les aplatir pour faire des ronds. À l’aide d’un rouleau à pâte légèrement fariné, abaisser chaque rond pour obtenir un diamètre d’environ 6 po (15 cm). Déposer deux ronds sur chaque plaque. Tartiner chaque rond de 1/4 tasse (2 oz liq./60 ml) de sauce.

Saupoudrer de fromage en le répartissant également, puis garnir selon les désirs (voir ci-dessous). Badigeonner les bords de la pâte d’huile d’olive.

Cuire au four environ 10 minutes, 1 plaque à la fois, jusqu’à ce que les croûtes soit légèrement dorées et le fromage fondu et bouillonnant. Laisser tiédir, couper en pointes et servir.

RENDEMENT : 4 pizzas

ARIÉTÉ : qu’il V E D N I UN BR battus du commerce loenrsviron

voyez s sentiers itures. Pré rn a Sortez de g utés s e d hoisir gumes sa ue c lé e e d d it ) g g ’a s (2 oz/60 pour chaq 1/4 tasse u de viande cuite r avec la o et/ s à utilise e é id s e ou étuvés u elq . Voici qu dessus : mini-pizza de terre recette ciu pomme chis, o e é u q s u n : courge m rons de brocoli bla légumes u nières e fl la , u ïs o a s em ard rôtie, épin ourgettes, grains d e hes d’oliv de c rôti, tranc tranches dinde e g e u d ro n o n c cé, ba in de poivro x m é t le ou ulet et au cuites : p isse au po c u a s , é viandes h c mbon ha uf haché émietté, ja chée, boe a h s e m pom

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18 mois à 3 ans Source : Les recettes et les photos sont tirées du livre Recettes pour bébés et tout-petits, de Karen Ansel, MS, RD et Charity Ferreira publié par les éditions Parfum d’encre.

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Desserts fruités pour passionnés !

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Consommation Par Estelle Morin, propriétaire de Mère-Hélène

DOUBLE PERSONNALITÉ !

En avoir plus pour son argent, avec des produits qui ont plusieurs facettes et qui servent longtemps !

Le bola

Ce joli pendentif souvent rond se porte au niveau du ventre pour mettre en valeur les rondeurs de la grossesse. Au centre du pendentif se trouve une autre boule mobile qui émet un doux tintement lors de mouvement de la mère. Dès la 19e semaine, un fœtus peut entendre ce son, et accompagné par cette musique tout au long de la grossesse, il reconnaîtra et sera apaisé par ce son après sa naissance. Au-delà du bijou, le bola reste un souvenir de grossesse, et peut même être transmis à la prochaine génération.

LE COLLIER DE DENTITION Quand un bébé porte tout ce qu’il trouve à sa bouche, les endroits publics sont une vraie source de casse-tête. Devant l’attente imprévue, les bébés impatients se retrouvent souvent avec des objets remplis de microbes entre les mains comme des clés et des cellulaires.

On cherche à les distraire, mais ils ne pensent qu’à les manger... Le meilleur moyen d’avoir toujours à la portée de la main un jouet attirant et propre est de le porter ! Les colliers de dentition sont fait de pièces de silicone colorées et résistantes, permettant à l’enfant de le mordre sans aucun danger, et à maman d’être coquette et prudente.

Tonique Minéral Chi Maman à bout de souffle ? Dans cette période de vie où le repos et l’alimentation sont souvent déficients, il est important de supporter le corps en entier. Quoi de plus efficace que la combinaison des meilleurs oligo-éléments liquides et de très anciennes herbes toniques chinoises pour créer un merveilleux tonique énergisant ? Il aide à augmenter l’énergie physique, mentale et émotionnelle pour aider à mieux faire face au stress de la vie quotidienne. C’est aussi un bon coup de pouce à l’énergie sexuelle, ça ne peut pas nuire à la vie de couple !

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Chambre

d’enfant

Saviez vous que...?

• Le jaune est la couleur la plus recherchée par les enfants et elle est aussi associée à la concentration.

• Le gris est reconnu comme étant rassurant, sécurisant.

• On associe les gens qui préfèrent le vert à ceux qui ont beaucoup de leadership, d’influence sur leur entourage.

• Le blanc, couleur de la pureté, agrandit l’espace.

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Consommation

L’importance de la décoration!

Blanc, bleu ou rose ? De quelle couleur peindre la chambre du petit ? Quel sera l’éclairage idéal ? Quels accessoires i­nstaller ?

Quoi faire ou ne pas faire ? Ne négligez pas l­’importance de vos décisions... La décoration de la chambre de votre enfant peut avoir un impact important sur son ­bien-être !

Par Isabelle Viau

L

a chambre de bébé est un lieu privilégié de détente, d’échanges et de tendresse, qui vaut la peine d’être conceptualisé en tenant compte des valeurs familiales, du bien-être de l’enfant ainsi que de son bon développement. Plusieurs détails concernant l’aménagement, les choix de couleurs et des matériaux pour la décoration de la chambre auront un impact important sur le développement de l’enfant. Tout d’abord par l’aspect visuel et, plus tard, par le sens de l’organisation et le développement de l’autonomie. Il sera donc essentiel de créer un environnement rassurant adapté à l’éveil du bout de chou : un décor organisé, bien meublé et haut en couleur !

La psychologie des couleurs Le choix des couleurs repose souvent sur nos goûts et notre sens esthétique...

Sachez toutefois que c’est l’effet psychologique propre à chaque couleur qui joue un rôle sur nos émotions, notre humeur, et qui crée l’ambiance et la personnalité d’une pièce. Déjà, à la naissance, les bébés perçoivent les contrastes et à quelques semaines de vie, ils arrivent à faire la différence entre certaines couleurs. Les couleurs plus vives et plus lumineuses, comme le rouge et le vert, par exemple, pourront attirer leur attention. Vers l’âge de trois

mois, l’œil distingue désormais le bleu, le jaune, et permet aussi une meilleure vision des objets. Ce n’est qu’à un an que les bébés ont développé la même vision qu’un adulte.

Les couleurs que vous attribuerez à l’environnement de votre poupon l’aideront davantage à éveiller ses sens !

Pourquoi ne pas mettre l’accent sur le plafond ? À bien y penser, c’est la partie qu’il verra la majeure partie du temps.

Osez un léger contraste avec les murs, ce qui captera son attention. Optez ensuite pour des couleurs calmes et apaisantes. Les couleurs pastel sur les murs créeront une ambiance harmonieuse et romantique à la pièce, tandis qu’une couleur trop vive pourrait facilement le stimuler plutôt que de favoriser son sommeil.

Quand la déco contribue au développement de ­l’enfant Au-delà des idées de décoration, vous devez penser que, rapidement, la pièce évoluera en une aire de jeu et, plus tard, en refuge pour les préadolescents !

Afin d’aider l’autonomie des enfants au cours de leur développement, songez à lui offrir un espace bien organisé.

Commencez par lui fournir un éclairage adéquat pour chaque zone d’activité précise.

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Consommation POUR VOTRE PRINCESSE, OPTEZ POUR LA TOUCHE « FRAÎCHEUR FÉMININE »

VOICI DES EXEMPLES DE COULEURS IDÉALES POUR LES CHAMBRES D’ENFANTS: OPERRETA

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POUR VOTRE PETIT HOMME, PENCHEZ POUR LE STYLE « DOUX RÉVEIL »

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Retenez qu’une pièce doit toujours comporter trois types d’éclairage.

1- ÉCLAIRAGE GÉNÉRAL C’est l’illumination générale qui remplit le volume de l’espace et qui éclaire uniformément toute la pièce. C’est la source lumineuse la plus efficace et la plus importante. Elle élimine les ombres sur le visage des gens et procure de la valeur aux couleurs et aux textures qui composent la pièce. Vous pouvez la créer à l’aide d’un plafonnier centré dans la chambre ou encore par des appliques murales.

2- ÉCLAIRAGE FONCTIONNEL Utilisé pour faciliter les tâches d’une zone en particulier. Peut-être une lampe sur pied près de la chaise berçante pour le coin lecture ? Ou encore une applique murale au dessus de la table à langer ?

3- ÉCLAIRAGE D’ACCENT OU DÉCORATIF Il vient renforcer l’atmosphère de la pièce. Il sert à souligner un objet, un meuble ou un accessoire en particulier.

Pensez par exemple à une toile décorative, un détail architectural qui fait le charme de la place.

La lumière contribue pour beaucoup

à agrémenter notre mode de vie, ainsi qu’à créer une atmosphère agréable. Il suffit de choisir le bon éclairage pour subvenir aux besoins de tous.

Dans le but de favoriser l’apprentissage de votre enfant, sensibilisez-vous à l’aspect rangement de leur environnement. Que ce soit pour les jouets, ou encore pour leurs mille et un vêtements, il doit y avoir un endroit prévu pour que chaque chose soit à sa place.

Quoi de plus sécurisant qu’un univers bien organisé ? Nous aimerions que notre bambin apprenne à s’habiller seul, mais nous négligeons souvent de lui faciliter la tâche. Les pôles à vêtements se doivent d’être accessibles et à leur portée. Pourquoi ne pas leur mettre un miroir sur pied ? Il aidera l’enfant à visualiser ses actions et même à développer ses sens. Attribuez des couleurs différentes aux paniers de rangement où il doit ranger ses jouets, et il pourra ainsi identifier facilement l’emplacement de ses figurines préférées. Dépendant de l’âge de votre enfant, impliquez-le dans votre projet de décoration, car après tout, ce sera son petit monde à lui. Il est donc intéressant qu’il apporte sa contribution !

Source : Isabelle Viau, designer d’intérieur, www.decostyledesign.com

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La vitamine D et votre bébé Selon la Société canadienne de pédiatrie et Santé Canada, les bébés allaités devraient recevoir quotidiennement un supplément de 400 UI de vitamine D dès la naissance.

Supplément de vitamine D 400 UI de la naissance à 3 ans

En effet, le lait maternel ne contient que 10 % de l’apport quotidien recommandé et la vitamine D est essentielle à l’absorption du calcium et du phosphore responsables de la formation d’une dentition et d’une ossature saines.

Si votre bébé est nourri au biberon, les formules de lait maternisé ne contiennent que 100 UI de vitamine D par 250 mL. Par conséquent, il peut être bénéfique d’administrer quotidiennement un supplément de 400 UI de vitamine D à votre bébé.

N’hésitez pas à consulter votre professionnel de la santé, car il saura répondre à vos questions et vous recommander le produit et la dose qui conviendront à votre bébé.

Fièvre et douleurs Pediaphen europrofen

0 à moins de 12 ans

2 à 11 ans

Ces produits sont REMBOURSÉS par le régime d'assurance médicaments du Québec et par les assureurs privés, si prescrits par votre médecin.

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