Proposés à la majorité, une partie de ces amendements a été accepté, d’autres partiellement, d’autres encore n’ont pas été repris mais le principe a été utilisé pour d’autres parties. Ils sont présentés ici pour mémoire car même sans le document original ils montrent la vision des écologistes concrétisée dans les documents d’urbanisme. II Amendements au projet de ville Propos préliminaires 1. Ajout Page 2 Dans « qu’est‐ce qu’une ville » Après le 3ème Paragraphe « La ville est une part de société, elle n’est pas une ile dans un océan désert. La ville polarise population, richesses, et fonctions d’une région. Elle est le point de départ et d’arrivée de milliers de déplacements quotidien. Elle est au cœur d’une région dont elle commande l’organisation et sur laquelle elle agit. La ville est impensable en dehors du contexte territorial, environnental et sociétal. » Exposé des motifs Le contexte environnemental (climat…) est à prendre en compte dans l’urbanisme de la ville. L’enjeu est global, il appelle des réponses locales. 2. Remplacement Partie quel projet pour Caen, 1er paragraphe, ligne 3 et 4 « congestion et de pollution » est remplacé par « dépendance » Exposé des motifs Le territoire rend aujourd’hui les individus dépendants de la voiture. Dans une logique de moindre consommation de carburant et de limitation des gaz à effet de serre l’enjeu est de rendre possible la non‐utilisation de l’automobile. L’expression « dépendance automobile » est scientifique, elle date des années 1970 et est utilisé par de très nombreux géographes et urbanistes (Peter Newman et Jeffrey Kenworthy, Phil Goodwin. en France Kaufman, Gabriel Dupuy, Fréderic Héran, Marc Wiel…). 4. Ajout : dans « plus de logements pour renforcer la capacité d’accueil » page 8 Ajout d’un 6ème item « Enfin, la ville joua un rôle moteur important dans le lancement de ZAC d’agglomération au nord de Caen (ZAC Bijude‐ Cambes‐Epron) à l’est (ZAC Colombelles‐Mondeville‐Giberville), au sud (prolongement de la ZAC Fleury) et à l’Ouest (ZAC Beaulieu‐Bretteville). Ces opérations menées par Caen‐La‐Mer ont permis la construction d’un nombre de logement à la hauteur des préconisations du PLH. » 4bis, amendement de cohérence : supprimer « enfin » 5ème paragraphe Exposé des motifs La construction de logement en première couronne est indispensable pour densifier l’agglomération et réduire les distances entre les lieux d’habitations et ceux de travail ou de loisirs. Il est nécessaire (et urgent) de combler les vides de cette urbanisation « en saut de grenouille » qui est la conséquence notamment la volonté des communes de première couronne de conserver l’équilibre entre la proximité de la ville‐centre et l’ambiance villageoise ou « rurale »1 . 5. Ajout : dans « mieux loger tous les types de ménages Page 10, 1er paragraphe Après « signature de Caen » ajouter « Concrètement, cela s’est traduit par de nouvelles formes d’habitats : maisons en
1 Les choix stratégiques des promoteurs sont aussi importants : souhaitant proposer des produits peu onéreux ils s’éloignent rapidement des zones de proche périphérie où les terrains sont chers. C’est pour cela que des ZAC sont un bon outil pour casser cette logique, encore faut‐il que les communes soient d’accord… d’où la nécessité de confier l’urbanisme à la Communauté d’agglomération.
Groupe des élus Verts ‐ Contribution PLU – Juillet 2009
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