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#1 du 18 mai 2012
e-magazine quotidien
23mai
CARTE BLANCHE éric Franssen Wallonie Bruxelles Image Les acteurs belges et le Festi- de la Critique et mettaient en émoi val de Cannes : une histoire le festival. Commençait pour lui une durable carrière impressionnante le plaçant aujourd’hui parmi les acteurs ème Cette 65 édition du Festival de les plus demandés de France. Cannes aura une double saveur On le retrouve vingt ans plus tard, pour le cinéma belge francophone. toujours aussi énervé, dans Le D’abord, en plaçant trois films dans grand soir (Un Certain Regard) du les principales sections du festival tandem d’allumés Benoît Delépine et deux à l’ACID, il prouve sa ca- - Gustave Kervern. pacité à se mesurer aux cinématographies les plus développées ainsi Le grand soir où l’on croisera deux qu’à se renouveler et à proposer autres belges habitués du festival, des oeuvres originales et nova- que ce soit en tant que réalisateurs trices. ou que comédiens : Yolande Moreau et Bouli Lanners. Ensuite car la présence des comédiennes et comédiens de Wallonie En 2004, la première dévoilait à Bruxelles, dans des productions l’ACID Quand la mer monte, un film belges ou étrangères, y est en tous qu’elle réalisait et qui lui rapporta le points remarquable. Cette présence César du meilleur film et de la meilen nombre mérite qu’on s’y attarde leure actrice. car elle révèle à nouveau la relation spéciale qu’entretiennent les L’an passé, Bouli Lanners recevait acteurs belges avec la Croisette. deux prix pour Les géants, présenté en clôture de La Quinzaine des RéaAinsi, au moins 6 d’entre eux y lisateurs. Bouli que l’on verra par ailont été découverts ou révélés. On leurs donner la réplique à Matthias se souvient qu’en 1992, Benoît Schoenaerts, lauréat du Magritte Poelvoorde et ses complices de du meilleur acteur, dans De rouille C’est arrivé près de chez vous et d’os de Jacques Audiard. créaient le scandale à la Semaine
CARTE BLANCHE éric Franssen Wallonie Bruxelles Image Cette année sera également l’occasion de retrouver deux comédiens révélés très jeunes par le festival. En 1996, Jérémie Renier a quinze ans lorsque La promesse des frères Dardenne secoue La Quinzaine des Réalisateurs. On le retrouve en 2005 avec L’enfant qui vaudra aux réalisateurs liégeois leur deuxième Palme d’Or et cette année, dans le film argentin Elefante blanco de Pablo Trapero (Un Certain Regard). Pour son premier rôle dans Rosetta (1999), Emilie Dequenne remportera quant à elle le Prix d’interprétation féminine. Elle revient cette année avec une interprétation bouleversante dans A perdre la raison (Un Certain Regard) de Joachim Lafosse.
Pour compléter le tableau, la révélation de l’an passé, le jeune Thomas Doret (Le gamin au vélo) reviendra sur la Croisette dans Renoir de Gilles Bourdos en clôture d’Un Certain Regard. Le Festival de Cannes se révèle donc être un formidable tremplin pour les comédiens belges qui bénéficient dès lors d’une exposition maximale en France où la plupart feront l’essentiel de leur carrière. Mais cette relation privilégiée et particulière avec les talents belges est également au bénéfice du Festival qui en aura tiré certaines de ses images les plus mémorables.
éric Franssen
Wallonie Bruxelles Image
FOCUS Le FIFF
Le Festival International du Film Francophone de Namur est le plus important Festival de cinéma en Belgique francophone et le plus grand festival de films dédiés à la Francophonie au monde. De réputation internationale, seul festival de films francophones reconnu par la Fédération Internationale des Associations de Producteurs de Films (FIAPF), nombreux sont les professionnels qui viennent s’y rencontrer.
Le Festival organise également de nombreux ateliers et rencontres permettant ainsi aux professionnels de se réunir et de bâtir le cinéma francophone de demain. Le FIFF contribue par ailleurs à l’éducation des jeunes en proposant des activités et séances pédagogiques pour les 3-25 ans.
Le Chapiteau, situé au cœur de la ville, accueille la brasserie Situé au cœur de la capitale wal- du festival et propose de nomlonne, Namur, il en est assuré- breuses animations gratuites oument l’un des événements phare. vertes au public : concerts, quizz, concours, … Le FIFF, dont le Président d’honneur est le comédien Olivier Quand ? Gourmet, propose chaque an- Du 28 septembre au 5 octobre 2012 née près de 150 films en provenance de Roumanie, de France, Où ? de Suisse, du Québec, du Bur- Cinémas Eldorado, Acinapolis, kina Faso ou encore de Belgique Maison de la Culture, Palais des - longs et courts métrages, de Congrès et chapiteau Place d’Armes. fiction, d’animation et documentaires – œuvrant ainsi à la pro- Tarifs ? motion de la diversité culturelle. FIFFpass hebdomadaire : 25€ (20€ Il décerne les Bayard d’Or, qui en prévente), FIFFpass quotidien : 8€ récompensent les lauréats des différentes compétitions. www.fiff.be
PORTRAIT
Vincent Patar & Stéphane Aubier
Quand on pense à Cannes, on imagine vite les marches du Palais des Festivals remplies de badauds, de journalistes et de photographes à l’affût des petites et grandes stars du cinéma venues présenter leur film. Mais Cannes sait aussi braquer ses projecteurs sur d’autres personnages : les cow-boys, les indiens, les gros ours ou les petites souris par exemple. Ces héros sont tous apparus sur les écrans de la Croisette grâce aux belges Vincent Patar et Stéphane Aubier. Il y a 2 ans, Panique au village faisait sensation lors d’une séance de minuit dans le cadre de la Sélection officielle. « Nous étions très surpris d’être choisis, c’était inespéré », déclarent les deux réalisateurs. Une projection à une heure si tardive, est-ce que ça change la perception des spectateurs ? « Nous avions vu juste avant un film de Sam Raimi où il y avait une bonne ambiance. Il est vrai qu’à minuit, les gens sont un peu plus fatigués. Ils doivent participer à tellement d’interviews et d’événements durant la journée que nous pouvons comprendre qu’ils soient un peu moins alertes. »
Comme pour la plupart des personnes rencontrées pour cette rubrique, Vincent et Stéphane ont vécus une expérience fantastique. « Nous vivions, l’équipe du film et nous, dans un même appartement. Nous ne nous étions plus vus depuis un petit temps. C’était donc un plaisir de tous se retrouver et qui plus est, à Cannes ! » Cette année, les inséparables sont de retour avec Ernest et Célestine, un conte pour enfants qui sera présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, section non-compétitive du festival. Auraient-ils préféré se retrouver en concurrence face à d’autres oeuvres ? « Non, nous n’avons pas un esprit de compétition. Il est vrai que cela peut aider à faire décoller un film mais nous ne recherchons pas ça », affirment-ils.
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JURY
Jean-Paul Gaultier
Plus besoin de présenter l’enfant terrible de la mode. Mais pourquoi Thierry Frémaux, le directeur général du festival, a-t-il pensé à lui pour rejoindre le Jury ? “Nous avons comme tradition d’inviter des gens dont on sait qu’ils sont cinéphiles et qui ne font pas nécessairement partie du monde du cinéma” déclare-t-il. Fan de cinéma, Jean-Paul ne peut le nier. C’est lui qui s’est occupé de la création de vêtements de Victoria Abril dans Kika. Lui qui a habillé Milla Jovovitch pour Le Cinquième Element. Encore lui qui a pris en charge la confection des habits dans La Cité des Enfants Perdus, film qui lui a valu une nomination pour le César des Meilleurs costumes. On a également pu le retrouver devant la caméra dans Absolument Fabuleux, Prêt-àporter ou The September Issue. Les remises de prix aussi, il connait, puisqu’il a présenté les MTV Europe Music Awards en 1995, commenté le 53e Concours Eurovision de la Chanson en 2008 et fait partie des membres du jury de l’élection Miss France en 2010. Ajoutez à tout ceci qu’il est très proche des artistes. Il a travaillé avec eux et pour eux à l’instar de Madonna, Lady Gaga ou... Yvette Horner et vous comprendrez que, oui, Jean-Paul Gaultier est légitime dans son rôle de Jury du 65e Festival de Cannes.
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Sélection officielle On the Road Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.
Réalisateur : Walter Salles Avec : Sam Riley, Garett Hedlund, Kristen Stewart Type : Drame Durée : 140 min. Production : 2012 – France, Etats-Unis, Brésil, Grand-Bretagne Sortie en salle : 6 juin 2012
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Sélection officielle Holy Motors De l’aube à la nuit, quelques heures dans l’existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille... M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier —mais où sont les caméras? Il est seul, uniquement accompagné de Céline, longue dame blonde aux commandes de l’immense machine qui le transporte dans Paris et autour. Tel un tueur consciencieux allant de gage en gage. À la poursuite de la beauté du geste. Du moteur de l’action. Des femmes et des fantômes de sa vie. Mais où est sa maison, sa famille, son repos?
Réalisation : Leos Carax Avec : Eva Mendes, Denis Lavant, Edith Scob Type : Drame Durée : 110 min. Production : 2012 – France Sortie en salle : 11 juillet 2012
LE CINÉMA BELGE FRANCOPHONE ET LE FESTIVAL DE CANNES : UNE HISTOIRE D’AMOUR !
ERNEST ET CÉLESTINE STÉPHANE AUBIER, VINCENT PATAR ET BENJAMIN RENNER PROD: LA PARTI PRODUCTION / SALES: STUDIOCANAL
LA TÊTE LA PREMIÈRE HEADFIRST
AMÉLIE VAN ELMBT PROD / SALES: MEDIA INTERNATIONAL
WBIMAGES.BE
L’ESTATE DI GIACOMO ALESSANDRO COMODIN PROD / SALES: LES FILMS NUS
À PERDRE LA RAISON OUR CHILDREN
JOACHIM LAFOSSE PROD: VERSUS PRODUCTION / SALES: LES FILMS DU LOSANGE
HORS LES MURS BEYOND THE WALLS
DAVID LAMBERT PROD: FRAKAS PRODUCTIONS / SALES: FILMS BOUTIQUE
DE ROUILLE ET D’OS RUST AND BONE
JACQUES AUDIARD CO-PROD: LES FILMS DU FLEUVE SALES: CELLULOID DREAMS
LES CHEVAUX DE DIEU HORSES OF GOD
NABIL AYOUCH CO-PROD: YC ALIGATOR /SALES: WILD BUNCH
UNE DIVISION DE
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autour du festival La Tête la Première Zoé décide de prendre la route pour approcher un écrivain qu’elle admire et peut-être trouver un sens à son existence. Sur son chemin, elle croise Adrien qui, curieux et intrigué par son caractère insaisissable, décide de la suivre... Amélie Van Elmbt, originaire de Namur, a réalisé ce film sans aucun soutien. Grâce à la débrouillardise, elle est parvenue a créer ce long-métrage qui est présenté à l’ACID : l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion. Ce groupement de professionnels a pour but de favoriser la projection de films indépendants dans les salles. Yolande Moreau ou Lucas Belvaux sont déjà passé par là. Cette année, l’ACID fête ses 20 ans en off du Festival de Cannes.
Réalisation : Amélie Van Elmbt Avec : Alice de Lencquesaing, David Murgia Type : Drame Durée : 92 min. Production : 2012 - Belgique Sortie en salle : Non-communiquée
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autour du festival Ernest et Célestine Adaptation d’un livre pour enfant, Ernest et Célestine est un film d’animation réalisé par les Belges Vincent Patar et Stéphane Aubier. Les aventures de la petite souris et du gros ours seront présentées aujourd’hui à la Quinzaine des Réalisateurs. Les auteurs de Panique au village se sont inspirés des romans pour enfants de Gabrielle Vincent pour ce nouveau long-métrage. Destiné aux chérubins âgés entre 4 et 8 ans, le film donne une véritable impression de travail à l’aquarelle qui, en réalité, a été réalisé de manière digitale. Il en ressort une émotion particulière à chaque image : la joie, la tristesse, la mélancolie y sont toujours palpables.
Réalisation : Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner Avec : Lambert Wilson, Dominique Maurin, Pauline Brunner Type : Animation Durée : 80 min. Production : 2012 – France, Belgique, Luxembourg Sortie en salle : Décembre 2012
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en direct Mercredi 23 mai 2012 David Lambert David Lambert présente son premier long métrage, Hors les Murs, dans la sélection de la Semaine de la Critique. L’histoire est celle de Paulo, un jeune pianiste, qui rencontre Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Aussitôt, c’est le coup de foudre. Du jour au lendemain, Paulo quitte sa fiancée pour s’installer chez Ilir. Le jour où ils se promettent de s’aimer pour la vie, Ilir quitte la ville et ne revient plus. Comment David vit-il cette première expérience cannoise en tant que sélectionné? Rencontre au Carlton avec le réalisateur.
un grand moment A Perdre la Raison Trois scènes, comme trois temps, ouvrent le film de Joachim Lafosse et donnent la mesure : une femme, alitée à l’hôpital, supplie ; deux hommes s’étreignent alors qu’un morceau d’opéra ancre une hypothèse dramatique ; quatre petits cercueils blancs prennent place dans la soute d’un avion. Avec épure et économie le réalisateur insuffle à son film une dimension tragique qui conditionne notre regard et qui, déjà, nous questionne. Si les éléments du fait-divers sont là, Joachim Lafosse s’en émancipe d’emblée et esquisse le portrait troublant d’une étrange relation triangulaire au sein de laquelle une jeune femme se perd. JE N’EN CONNAIS QUE DE FRAGILES
L’approche scénaristique est brillante. Il s’agit de mettre en place, avec retenue, par tableaux successifs, le processus conduisant à la tragédie. De l’influence psychologique du docteur Pinget sur Mounir à la dépersonnalisation de Murielle, le scénario compose un mouvement multiple et complexe au sein duquel la jeune femme bascule irrémédiablement vers la déraison. L’évolution de Murielle se retrouve dans la modulation de ses gestes, le changement de ses tenues, la dégénérescence de son corps et de son visage ; dans un comportement qui témoigne d’un effacement de plus en plus perturbant… Joachim Lafosse parvient à mettre en place un délicat équilibre entre empathie et distanciation. Une dynamique très fine tant d’un point de vue scénaristique qu’esthétique à l’instar du plan-séquence où la jeune femme, seule, chante les paroles de « Femmes je vous aime » ou encore de la séquence où elle reste aveugle devant les éléments mis en évidence par sa psy – un aveuglement qui, lorsque nous le découvrons, impose comme effroyable son émoi.
Murielle et Mounir sont amoureux. Celui-ci habite depuis l’enfance avec le docteur Pinget qui propose à Murielle de s’installer chez eux. Une situation qui perdure lorsque le couple se marie et a des enfants… A PERDRE LA RAISON met en scène l’évolution de cette relation particulière où excès, influence et dépendance s’entremêlent. Si les enjeux soulevés sont nombreux voire polémiques, s’impose comme En privilégiant un cadre serré, le centre d’intérêt l’évolution psycholo- réalisateur nous fond à l’intimité de la gique du personnage de Murielle. relation. Mais au-delà, l’approche photographique laisse transpa-
raître une impression d’étouffement en nous conduisant à ressentir la fermeture de l’espace comme si les protagonistes étaient eux-mêmes enfermés au sein de celui-ci – les rares ouvertures de champs marquant dès lors l’impression de liberté. Si la tension est soulignée visuellement, elle est aussi palpable par le biais d’un leitmotiv musical et s’avère virulente dans les échanges dialogiques. Les mots sont des gifles qui deviennent torture…
Au coeur d’une mise en scène réaliste, Joachim Lafosse dirige des acteurs incroyables. Et si les prestations de Tahar Rahim et de Niels Arestrup sont magistrales, Emilie Dequenne est sensationelle au sens propre du terme. Elle porte en elle une douleur contagieuse et transcende le trouble qui décontenance Murielle.
Réalisation : Joachim Lafosse Avec : Emilie Dequenne, Tahar Brahim, Niels Arestrup… Type : Drame Durée : 114 min Production : Versus – 2012 – Belgique / France / Luxembourg / Suisse Distributeur : O’brother Sortie en salle : 30/05/2012
Nicolas Gilson
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Cannes vu par mister emma Cannes - 6ème jour Il pleut encore et toujours... Et pourtant, le moral est au beau fixe lorsque nous rencontrons le comédien belge Bouli Lanners venu présenter 2 films à Cannes (De Rouille et d’Os de Jacques Audiard et Le Grand Soir de Délépine et Kervern). Le moral et notre corps a pris une chaleur indescriptive au moment du concert privé des Brigitte à la Terrazza Martini…
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Cannes vu par mister emma Mardi 22 mai, les professionnels du cinéma belge ont fait la fête sur le toit du Sofitel à Cannes. Une belle éclaircie météo a donné le point de départ à la soirée où les people belges étaient bien présents : toute l’équipe des films Hors les Murs (David Lambert, Guillaume Gouix, Matila Malliarakis) et A Perdre la Raison (Joachim Lafosse, Tahar Rahim, Emilie Dequenne) était présente ainsi que Marie Kremer, Christelle Cornil, Thomas Doret, Vincent Patar, Stéphane Aubier et bien d’autres...
C.Y.S. // A Perdre la Raison // Chivas House
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album photo A Cannes, obtenir une place pour aller voir un film ressemble souvent à un chemin de Croix à moins d’être invité ou d’avoir le badge de la bonne couleur. Aller voir un film peut signifier monter les fameuses marches. Du coup, l’enjeu en devient plus glorieux et glamour. Certains n’hésitent pas à ruser pour obtenir des places en s’affichant devant le Palais des Festivals avec une pancarte «Recherche place pour le film de ce soir». Comme il y a du monde, il faut ruser d’originalité pour parvenir à ses fins : un joli costume, une demande via iPad, une chanson ou simplement un joli sourire ouvrira peut-être les portes de la salle obscure tant convoitée.
CREDITS
Rédaction : Mister Emma, Axel Deroeck Vidéos : Mister Emma, Aurélie Serron, Yannick Gozo Illustration : Pink Syrup Un grand moment : Nicolas Gilson Photographies : Mister Emma Composition graphique : BusinessConsult, Stéphane Maréchal éditeur responsable : Les Délires Productions - Y. Gozo Questions et/ou réclamations : info@lesdelires.be
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