Ecomusée Artistique Temporaire

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du quartier du Petit-Nanterre

L’Appartement Témoin

Ecomusée Artistique Temporaire

e s P ré

n o i t a t n

Vendredi 12 oct 2012 - 18h30

Inauguration

12 oct - 14h > 31 déc - 00h00

Ouverture


Le projet de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre s’inscrit dans le cadre de l’opération de Renouvellement Urbain et Social du quartier signé par la Ville de Nanterre en 2007 avec l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine. Il est le prolongement concret d’une réflexion menée depuis 2009, autour de la longue histoire du Petit-Nanterrre et de l’ancrage fort de ses habitants, par un groupe d’acteurs sociaux et culturels, représentants d’associations et de services publics, réunis au sein de la mission de quartier. Ainsi, le collectif « Mémoires de quartier » réunissant les associations le Théâtre du Bout du Monde, Nahda, Zy’va, le club de prévention GAO, l’association des deux centres sociaux du PetitNanterre (A2CSPN), Vivre mieux, KOTB, l’AFEV, ainsi que les Directions de l’action éducative, de la vie citoyenne et du développement culturel de la ville travaillent à la mise en œuvre des projets culturels et artistiques fondés ou prenant appui sur l’expression des habitants.

A l’automne 2010, les échanges menés au sein de ce collectif de réflexion, à la fois sur le besoin d’inventaire des œuvres inspirées par le quartier et sur l’intérêt de mettre en valeur les actions développées, ont progressivement fait émerger l’idéed’un projet d’« écomusée ». Suite aux discussions avec les acteurs, la Ville de Nanterre a alors privilégié un projet culturel et artistique sous la forme de résidence d’artistes afin que celui-ci puisse s’inscrire au maximum dans le territoire et dans la durée. Après rédaction collective d’un cahier des charges, La Ville a diffusé un appel à projets le 17 octobre 2011 auquel La compagnie Le Sablier a répondu. Pascal Dubois, son metteur en scène et directeur artistique, a alors réuni un collectif d’artistes pour répondre au mieux à la volonté de réaliser un écomusée temporaire, lui donnant un caractère particulier, en reliant le travail des associations de l’action « Mémoires de Quartier » et une vision personnelle de chacun, qui enveloppent ainsi cette réalisation d’une réflexion et d’une mise en œuvre artistique pluridisciplinaire. Par le passé, la compagnie Le Sablier a exploré nombre de territoires, urbains et ruraux.

Toujours a-t-elle voulu aborder conjointement les

espaces d’actions, les publics et une création artistique spécifique. C’est pourquoi il est parfois difficile de classer son action que ce soit dans les arts de rue, le théâtre de plateau ou des actions de territoire. Les sujets abordés voient des formes différentes et des équipes aux multiples visages. Le projet d’écomusée a intéressé 7 artistes qui, s’ils n’avaient pas travaillé ensemble, avaient tous connus une expérience du collectif et de la compagnie Le Sablier : Pascal Dubois : Directeur artistique-comédien - Philippe Casaban et Eric Charbeau : Architecte-scénographes - Eric Chauvet : Photographe Francis Commagnac : Vidéaste - Cécile Girardin : Auteur - Jacky Mérit : Sounddesigner - Véronique Siron : Architecte-scénographe.



Chronologie d’une proposition artistique 1

Période de construction 1 Notre Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre 2 L’Appartement Témoin de l’Écomusée artistique temporaire du quartier du Petit- Nanterre 3

Scénographie 4

Écomusée de haut en bas 4 Les pièces 5

Les activités de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre 8 La structuration autour des visites 8 Programmation 9

Informations pratiques 16 Contacts 17


Chronologie d’une proposition artistique L’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre est le fruit d’un processus de réflexion du collectif d’artistes composant la compagnie qui a su progressivement faire émerger sa propre vision de l’écomusée.

Période de construction Janvier – Réunion du collectif d’artistes et rencontre avec les habitants Deux scénographes, une auteure, un musicien, un vidéaste, une scénographe qui regarde de loin, un administrateur qui coordonne et un maître de maison – metteur en scène. La maison devient une scène, le théâtre des questions, et tous jouent un rôle, voisins et artistes, tous sont acteurs ; la pièce n’est pas écrite.

Février – La remise en cause L’historienne lit les livres qui parlent du Petit-Nanterre ; tous se jettent sur les émissions de télévision, les émissions de radio comme des marins sur la balise, le phare et les amers. Rien n’est moins sûr qu’une histoire qui débute, comme un livre ses premières pages. Elles ne sont qu’une promesse du livre à lire jusqu’au bout.

Juin - Ouverture des portes et invention de L’ Appartement Témoin*1 Écomusée de questions, le collectif réfléchit, se questionne. Chacun questionne l’autre, les autres, les voisins, tous inventent L’Appartement Témoin, mangent et dorment là… Ici-même ! Il fallait bien des blancs et des silences à remplir, à combler comme dans la mémoire à trous, avec ses oublis, ses absences, ses « Non, ça, je ne m’en souviens plus. C’était où ? ». Il fallait bien les voisins.

Juin-juillet-août-septembre - L’en-chantier Les artistes en questionnement, agissent, créent, remettent tout en cause, aménagent leur propre mémoire personnelle, meublent leur intérieur des rencontres des voisins qui parlent. Le TOUT reste à faire sans cesse. Mais avant le TOUT, les voisins sont invités à manger ici, puis s’invitent, passent, troublent le silence des réflexions, bousculent la stérile tranquillité de la vie d’artiste.

12 octobre au 31 décembre 2012 Ouverture de l’Écomusée artistique temporaire au public. *

voir L’Appartement Témoin p. 3

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Chronologie d’une proposition artistique Tout ce processus de maturation a permis de faire émerger une proposition artistique singulière de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre situé dans un lieu : L’ Appartement Témoin.

Notre Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre Il s’agit d’une conception artistique originale tirée de la définition d’un écomusée*,1du cahier des charges élaboré par la ville et le collectif « Mémoires de quartier » et de l’expérience de la résidence d’artistes. *

Définition de l’écomusée établie par le Conseil International des Musées en 1971 : « Les écomusées ont pour

ambition de témoigner de l’histoire naturelle et culturelle d’un territoire. Expression muséographique du temps et de l’espace, un écomusée vise avant tout à valoriser le patrimoine matériel (outils, habitat…) et immatériel (savoir-faire, métiers…) d’un territoire et d’une population».

Ecomusée C’est une rencontre du quartier du Petit-Nanterre, de ses habitants, d’un patrimoine : objets, photos, vêtements, langues et langages, disques et films VHS, DVD, super8, musiques, souvenirs, mémoires–des savoir-faire et des choses qui ont de la valeur en soi, pour soi. Artistes plasticiens, réalisateurs, ethnologues, muséologues, écrivains, musiciens, archéologues, élus, adhérents d’associations et membres d’institutions sont invités à la table de la salle à manger pour rencontrer et échanger leurs ailleurs, leurs connaissances, leurs expériences, leurs questionnements, leurs souvenirs avec les voisins porteurs de mémoires.

Artistique Philippe Casaban, Eric Charbeau, Francis Commagnac, Eric Chauvet, Pascal Dubois, Cécile Girardin, Jacky Mérit, Véronique Siron fabriquent ensemble une histoire qui se nourrit des histoires de vies d’ici et de leur vie. Elle n’est pas objective mais sensorielle, émotionnelle, viscérale, accrochée au cœur, échappée des pensées sincères qui bouleversent, égayent, retournent, relient. L’art c’est le sel, l’or blanc, l’énergie. ICI l’art a toute sa place. Il est à sa place parmi les convives, les invités, les curieux et les voisins. Il est le centre et la périphérie.

Temporaire Comme la vie. Comme le bonheur.

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Chronologie d’une proposition artistique L’écomusée traite d’un territoire, d’une population et d’un patrimoine. Il n’est pas déterminé par un lieu. Cependant, il a fallu investir un espace de rassemblement, de collecte d’objets, de rencontres et d’échanges à l’abri des aléas météorologiques : L’Appartement Témoin, situé au 2, allée des Glycines-rue de l’Agriculture à Nanterre.

L’Appartement Témoin de l’Écomusée artistique temporaire du quartier du Petit- Nanterre L’Appartement Témoin - L’appartement témoigne De la mémoire collective en œuvre, de la mémoire individuelle en marche. C’est un appartement comme les autres, quatre chambres, une cuisine, une salle à manger, une salle de bain, des toilettes, un balcon. Le mobilier inchangé, plaques chauffantes, réfrigérateur, four, évier, tables-chaises-bancs, étagères, douche et lavabo, lits, lampes de chevets, tiroirs à rangement, vaisselle, couteaux fourchettes, télévision, radio-musique. Les occupants vivent là ! Mangent, dorment, s’occupent de leur corps, de leur sentiments, écoutent leurs émotions, les bruits du dessus, des autres appartements, des tuyauteries, des bruits de dehors. L’Appartement provoque, ouvre ses portes à tous pour continuer à déclencher le Témoignage : des repas, des rencontres, comme en famille, des albums photos, des livres qui parlent d’eux, des gens qui ont questionné la mémoire, qui ont filmé, écrit, photographié, fabriqué d’autres rencontres. L’Appartement Témoin de l’écomusée artistique temporaire abrite toutes les volontés de DIRE, de mettre en mouvement LA PAROLE, autour d’un mot, d’une nouvelle, d’un convive qui annonce quelque chose qu’au fond, chacun connaissait mais sans jamais avoir pu trouver les mots justes qui viennent d’être énoncés. L’Appartement abrite les œuvres des artistes qui œuvrent au Petit-Nanterre, ceux-là même qui garantissent le devenir d’une mémoire en passe de s’égarer. Temporairement, il garde sous son toit les volontés d’avenir collectif.

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Scénographie Tout est en place pour vivre un Appartement pas comme les autres car il est tous les autres.

Ecomusée de haut en bas Philippe Casaban, le scénographe, s’est raconté une histoire pour nous aider à vivre une tranche de vie dans le quartier du Petit-Nanterre, dans un appartement qui est l’appartement de chacun vivant ici. Loin de l’image qu’on a affirmée lors de la réponse à l’appel à projet de la ville de Nanterre, notre imagination a marié le territoire à nos territoires de mémoire. On doit vivre dans l’Appartement Témoin comme on vit dans chacun de nos appartements, population et artistes. A la fois la situation est cocasse, on fait semblant mais on vit à temps plein ici-même, à la fois elle prend des allures d’une grande aventure. Les pièces de l’Appartement Témoins sont définies, et cependant elles ne représentent en somme que des salles vides. Et si des choses sont exposées, objets, images et sons, elles n’ont de sens que si le visiteur vient déranger, replacer, les manipuler et les arranger selon sa propre sauce. L’atelier favori semble être l’assemblage du puzzle. En référence à Georges Perec, La vie mode d’emploi*1: « …l’élément (une pièce de puzzle) ne préexiste pas à l’ensemble, il n’est ni plus immédiat ni plus ancien, ce ne sont pas les éléments qui déterminent l’ensemble mais l’ensemble qui détermine l’élément : la connaissance du tout et de ses lois, de l’ensemble et de sa structure, ne saurait être réduite de la connaissance séparée des parties qui la composent… Considérer isolément une pièce d’un puzzle ne veut rien dire… seules les pièces rassemblées prendront un caractère lisible, prendront un sens… » L’image que représentera notre puzzle ne saurait être autre chose qu’une question : Traces du bonheur, instant de bonheur ?, écrite en noire sur fond blanc car c’est de bien cela dont il s’agit : la guerre que se mènent les mots et les souvenirs pour composer une image heureuse de son existence temporaire. Cependant, notre écomusée artistique temporaire se doit d’être vivant, corporel, charnel. Manger, dormir, vivre des rencontres, des échanges sont le sel de notre lieu de vie temporaire. L’histoire du territoire doit être présentée, proposée au visiteur, à n’en pas douter. Il ne s’en fera qu’un miroir de lui-même et de sa propre mémoire au jour de sa visite. Une mémoire en miroir**2de notre présent. * Perec, Georges. La Vie mode d’emploi. Le Livre de poche, 1980. 699 p. Préambule ** Djemaï, Cheikh. Nanterre, une mémoire en miroir. Générique productions. 2006. DVD, 52 minutes.

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Scénographie Les pièces L’ Appartement Témoin compte huit pièces

La Cuisine La Salle de Bain La Salle à Manger L’Atelier

La Salle Télé

La Chambre Noire

La Salle aux Trésors

La Chambre du Gardien La Salle du Temps

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Scénographie Les pièces La Salle du Temps C’est l’endroit d’accueil du public. La ligne du temps - de la construction à la fermeture, le 31 décembre - de l’écomusée court d’un mur à l’autre. De ci, de là, des notes, des mots scotchés, des post-it, des photocopies de photographies, tickets de métro et d’entrées au théâtre, donnent à La Salle à Manger

voir l’évolution de la résidence d’artistes et

La salle à manger est faite pour manger et parler

le temps qu’il nous reste avant la fermeture

après s’être contenté du repas (ou pendant). Les

de

recettes de cuisine, les trucs pour donner à manger

photographies aériennes du quartier du Petit-

en période de soudure, tout est bon à débattre,

Nanterre de 1946 à aujourd’hui rend plus ou

conseiller, tirer des plans sur la comète. Sans la parole,

moins lisible notre calendrier. Le mur de droite

rien n’a de saveur véritable.

raconte en 9 clichés grands tirages, l’histoire «

l’écomusée

temporaire. Une

série

de

revisitée » du Petit-Nanterre devenu le centre Chaque jeudi soir les voisins sont invités pour le dîner.

de notre monde. Trois kakémonos présentent

Pas de réservation, le gardien sert le repas qu’il a

l’un, la compagnie Le Sablier et le collectif

préparé (le plus souvent avec des « habitués »). Des

réuni, l’autre, le projet action « Mémoires de

convives particuliers ont été invités. Ils sont assis à la

quartier » par la ville de Nanterre et le troisième,

table pour manger, d’abord, et, pendant le repas ou

quatre autres écomusées : L’écomusée du

avant le dessert, ils discutent de ce qu’ils connaissent,

Creusot, l’écomusée d’Inukjuak, l’écomusée

selon le thème de la période. Nullement formel, cet

des

échange n’a de sens que parce qu’il participe au

Handicrafts Museum - Turku, l’écomusée du Val

mouvement de l’écomusée. La parole circule, les

de Bièvre. Quatre horloges indiquent l’heure

questions aussi. On repart le ventre plein et la tête

aux quatre coins du monde.

Landes

de

Gascogne, Luostarinmäki

remplie de questions que ces échanges ont su faire naître.

La Chambre du Gardien Ne se visite pas, elle est toujours fermée. Quelques trous dans la porte permettent au visiteur de jeter un œil. Quelques objets et le lit peut-être défait, nous font comprendre que le gardien vit là. On voit des photos encadrées de stars de la télévision, des supers-héros, des photos de famille. On entend des bruits, des chuchotements, des conciliabules, comme quand on était môme et qu’on écoutait à la porte des grands.

La Chambre Noire La chambre est complètement noire, du sol au plafond. Au centre, un lit couvert de photographies de toutes tailles, des petits tabourets et deux tablettes roulantes nous font comprendre qu’ici, on trie, on classe, on parle des photos. Plusieurs boites sont disposées contre les murs avec des indications de collection (ex : collection de l’OPHLM…). A la demande du visiteur, on rangera les premières photos pour ouvrir une boite de la collection choisie. Au mur, des grands formats, des phrases et des mots. On s’en servira pour compléter son Album de tous les souvenirs du PetitNanterre*.1 * voir Catalogue de l’exposition p. 15

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Scénographie Les pièces

La Cuisine C’est une cuisine bien banale, avec quelques recettes de cuisine placardées aux murs. Seule particularité : un bureau ! Sans doute est-ce l’endroit où la médiatrice culturelle et le gardien travaillent

La Salle de Bain

quand personne ne vient. Font-ils leur cuisine administrative ?

Sur la porte une phrase : « Faistoi beau, fais-toi belle pour la postérité ! ». On entre et l’on trouve au dessus du lavabo, sur

La Salle du Trésor

la petite étagère, un accessoire

Pas de porte, un rideau en lamelle, à l’intérieur des objets

à maquillage. Sur le miroir deux

accrochés au mur. La pièce est assez sombre. De temps à

autres phrases : « Appuie sur le

autres, dans une image vidéo projetée sur un des objets,

bouton pour laisser ton image sur

une personne présente l’histoire de l’objet éclairé (cage

l’écran de nos souvenirs. »

à oiseau, poupées barbies…). A gauche, les étagères

« Vidéomaton ! Pour la postérité

sont remplies d’objets en tout genre parmi lesquels on

en 30 secondes. »

distingue ça et là des paroles qui racontent un souvenir*. A droite, une malle métallique d’où sort une salopette patchwork de tissus.1

La Salle Télé

Trésors !? Comme autant de curiosités que peut renfermer

Au fond du couloir à droite une pièce dont trois

un grenier.

murs sont masqués par une série de portes (12)*.1Tout autour, des poufs, des sièges. Au

* « Mémoire en œuvre » réalisée avec l’artiste-costumière Camille

centre, un cube noir d’où s’échappe une lumière

Raulin. Cette salopette pas comme les autres composée de

colorée qui dessine une mosaïque d’images sur le

patchwork est le lieu commun de l’imaginaire et du réel, du

plafond. C’est le seul éclairage de la pièce. Il s’agit

souvenir et de l’avenir, de l’intérieur et de l’extérieur. Ce voyage

d’un dispositif vidéo qui permet de visionner des

mené avec les habitants s’arrêtera un temps, durant l’écomusée

interviews captées pendant toute la période de

du Petit-Nanterre, et reprendra sa route vers un Ailleurs...

présence du collectif. Derrière chacune des portes, un petit écran qui nous balade dans le quartier ou un ailleurs ayant trait au quartier, ou encore dans des déambulations de différents travaux de la compagnie Le Sablier (Mostar – Bosnie-Herzégovine, Bello Tounga - Benin, Pas-de-Calais…). Au fond trône un téléviseur. Chaque vendredi soir,

L’Atelier

c’est soirée télé ! Documentaires et fictions se

En face de la salle télé, l’atelier où l’on bricole !

partagent l’affiche de chaque période. Dans le

La même disposition contre les murs : 13 portes. Derrière

meuble qui soutient l’écran, sont rangés des boitiers

chaque porte, sur le mur, une photographie en noir &

de DVD en accès libre. On peut regarder des films

blanc , un regard d’enfant.

sans qu’ils soient dans la programmation, le plus

Ici on joue, on invente un quartier idéal, on regarde des

souvent des films réalisés par des associations du

cartes du quartier, du Grand Paris… Plusieurs activités y sont

Petit-Nanterre.

*

proposées : assemblage d’un puzzle, recherche à placer ce qui pourrait s’apparenter à un monument sur la carte,

* C’est là une partie de l’œuvre, Souvenirs Colorés du

et parallèlement on repère les monuments de Nanterre et

bâtiment F, réalisée par les habitants des Canibouts au

de Paris ; présent aussi, le jeu de l’environnement faune et

Petit-Nanterre, dirigée par Florence Cosnefroy. L’artiste a

flore du quartier du Petit-Nanterre.

proposé aux personnes habitant le quartier de raconter un souvenir personnel. Elle les a conduites à trouver la

*Jean-Claude Schoumaker a photographié les enfants qu’il a

couleur cachée dans ce souvenir. L’installation compte

côtoyés de 1971 à 1982, dans un cadre professionnel, l’école du

25 portes, 25 couleurs, 1 souvenir derrière chacune des

Petit-Nanterre d’abord puis la Maison de l’Enfance ensuite ; véritable

portes.

travail artistique sur les choix de cadres et de sujets.

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Les activités de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre L’écomusée se visite et propose une programmation culturelle pendant toute sa durée d’ouverture autour de 5 thèmes : Bidonville – Écomusée et mémoire – Histoire en mouvement – Urbanisme et urbanisation – Ailleurs (des expériences artistiques dans d’autres quartiers).

La structuration autour des visites Les visites Le programme se décline autour d’une proposition de rencontres : jeudi soir, dîner entre voisins ; vendredi soir, on « regarde » la télé ; un dimanche sur deux, promenade du dimanche après-midi ; un mardi sur deux, l’exception : conférence. La volonté de mettre en place un rendez-vous hebdomadaire, chaque jeudi soir, répond à deux objectifs. D’une part, il est nécessaire de fuir, autant que possible, l’idée d’un lieu d’exposition en créant une « activité » qui, en apparence, tourne le dos à l’action culturelle. D’autre part, à travers ces dîners entre voisins, il s’agit de réaffirmer ce lieu dans sa fonction première : un appartement, on y mange et on y dort ! Comme décrit plus haut, les autres pièces ont pris une couleur spécifique mais toujours dans le sens de l’interactivité. Le visiteur traverse L’Appartement Témoin comme un invité au repas familial ou entre amis. Il bricole, trie les photos, dépose des objets pour les collections ; jamais il n’est passif. L’ouverture de l’écomusée, effective depuis juin 2012 en direction des associations du collectif «Mémoires de Quartier» permet aux partenaires de réfléchir ensemble sur la programmation, les expositions temporaires (sorte de décor amovible choisi en fonction du thème de la période), de réserver une soirée ou un repas du jeudi soir sur un thème particulier que l’association souhaite traiter. L’Ecomusée est ouvert au grand public du lundi au samedi de 9h00 à 22h00, et le dimanche de 14h00 à 18h00. Fermeture les 29 octobre, 12, 14 et 26 novembre, 10, 24 et 25 décembre. Visites scolaires et périscolaires Dans le cadre des « Parcours éducatifs et culturels », le service culturel de la ville de Nanterre en direction des écoles primaires offre une série de 4 ateliers d’éducation à l’image organisée et dispensés par nos soins, à deux classes « parcours ». Il sera question de sensibiliser les enfants à la vidéo : l’utilisation de matériel, la captation et le cadre de prise de vue, le reportage suivant un scénario préalablement établi. Les éléments ainsi récoltés seront diffusés dans les activités de la salle télé. Plages horaires réservées aux scolaires sur réservation : mardi et vendredi 10h00 - 16h00 et jeudi de 10h00 - 12h00. Réservation auprès de line.francillon@mairie-nanterre.fr ou au 01.41.37.52.06. Un travail en direction des jeunes du quartier se fait avec les établissements scolaires, la Maison de l’Enfance du Petit-Nanterre, les centres d’accueil, les centres sociaux, l’association Zy’va dans le cadre de ses différents ateliers jeune public et l’activité d’aide aux devoirs,. Les plages horaires consacrées aux activités périscolaires sur réservation : lundi, mardi et vendredi 16h30 - 18h30, mercredi 10h00 - 18h00 et samedi 14h00 - 18h00. Réservation auprès de line.francillon@mairie-nanterre.fr ou au 01.41.37.52.06.

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Les activités de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre Programmation Le temps d’ouverture au public, du 12 octobre au 31 décembre 2012, est fractionné en 5 périodes colorées d’un thème chacune : Bidonville – écomusée et mémoire – histoire en mouvement – urbanisme et urbanisation – ailleurs (les autres expériences artistiques dans d’autres quartiers). Bidonville : du 18 au 27 octobre 2012 Si la construction et l’installation de la Maison Départementale en 1887 puis de l’hôpital de Nanterre semble être l’événement qui marque les débuts d’une densification de la population du quartier du Petit-Nanterre, l’après-guerre 39-45 est marquée par l’explosion du nombre d’habitants, l’apparition et la perduration des bidonvilles et de l’habitat précaire occupé ici par des immigrés issus des anciennes colonies et départements français d’outre-mer (Maghrébins en premier lieu et de nombreuses origines autres). Et si certains étaient gagnés par des sentiments nourris de misérabilisme, d’autres, beaucoup parmi d’anciens habitants des baraques, gardent une mémoire riche de culture, d’entraide, de joie enfantine. La guerre d’Algérie en fit un des principaux centres de résistance du FLN en métropole. Les témoignages sont nombreux à évoquer aussi les luttes, le froid, l’adversité et les incendies. Dans cette exubérance de souvenirs, la période « Bidonville » de l’écomusée nous donne l’occasion d’aborder la problématique de la transmission et de cette nécessité de témoigner, de raconter l’histoire, notre histoire, à travers les supports vidéographiques et photographiques, les engagements et les œuvres de ceux qui l’ont vécue. Ils militent aujourd’hui pour la circulation de l’histoire et nous parlent d’avenir. Nos principaux invités (sous réserve de disponibilité ou pré-sentis) : Cheikh Djemaï, réalisateur de Nanterre, une mémoire en miroir (documentaire 52 mn) ; Brahim Bénaïcha, auteur du roman Vivre au paradis, et Christophe Hutin, architecte qui viendra nous faire part de son expérience de Soweto et des valeurs qu’il défend aujourd’hui dans son travail de création architecturale : une architecture qui est un processus de fabrication plutôt que la production d’un objet, (Extrait d’interview : 11 juin 2011 – Consulat Général de France à Vancouver, réalisée par Aribert Rinnert ).

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Les activités de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre Programmation Écomusée et mémoire : du 01 au 10 novembre 2012 La réalisation d’un écomusée nécessite le croisement, l’interaction et les interdépendances entre un territoire (ici le quartier du Petit-Nanterre), la population (intergénérationnelle) et le patrimoine matériel et immatériel. Les savoir-faire tout comme les souvenirs se nourrissent des nombreuses luttes dont cette terre a été le théâtre. Il est question aussi des nombreux changements qui ont jalonné ces cinquante dernières années et qui correspondent étrangement à la date d’Indépendance de l’Algérie. Ces bouleversements, vécus souvent dans la difficulté, n’ont pas entamé la force d’adaptation et la volonté de créer un lieu d’appartenance et de devenir au Petit-Nanterre. Ce territoire façonné que le Maire de Nanterre qualifie comme le territoire reflet d’une histoire nationale à l’échelle d’un quartier, pourrait bien nous enseigner des leçons de vie collective si l’on sait voir, écouter, questionner. Les objets récoltés, les œuvres partagées entre artistes et habitants produits par des associations militantes et engagées, les photographies, les films et ouvrages littéraires ou documentaires, ne sont à la disponibilité des visiteurs que dans un seul but : emprunter les chemins de mémoires. De même que le lieu L’Appartement Témoin doit vivre dans sa fonction première : dormir – manger, l’invité doit pouvoir participer à cette mise en espace d’un appartement de tous les passés, aménagé pour que chacun se sente un peu chez soi. Des premières rénovations des HLM à la période qui s’ouvre du Projet de Rénovation Urbaine et Sociale, l’habitant peut être enclin à verser dans la nostalgie tant il a vécu de changements rapides, de l’industrialisation à la désindustrialisation. C’est pourtant contre ce sentiment que nous lutterons en créant cet espacetemps de paroles et de questionnements tout au long de ce cycle. Principaux invités : l’Association Vivre Mieux autour de la première rénovation de 1983 ; Alain Bocquet et la Société d’Histoire de Nanterre pour arpenter les « chemins de mémoires » et nous apprendrons beaucoup avec André Desvallées (muséologue) sur la notion d’écomusée. (Sous réserve et en cours d’élaboration, un repas le jeudi soir autour des papeteries de la Seine avec d’anciens ouvriers de cette usine aujourd’hui fermée).

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Les activités de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre Programmation Histoire en mouvement : du 15 au 24 novembre 2012 Notre histoire n’est que le reflet de notre présent, en perpétuel réajustement. Le sujet peut sembler banal ou rébarbatif. Voilà que La Maison de la musique nous donne le ton, en venant dans L’Appartement Témoin proposer une escale « Algérie je t’aime » avec la projection d’un documentaire sur les Scopitones (clips de chanteurs du Maghreb dans les années 60/70) et une intervention de Rabah Mézouane. Le grand pas de l’histoire qu’il nous sera donné de faire nous projettera à l’époque des Parisii, où (c’est ce que nous aimons à dire, mais c’est en perpétuel réajustement !) les gaulois fondèrent leur lieu de résidence, un Paris bien avant Lutèce. Le village gaulois résiste à l’oubli comme il résiste à l’envahisseur parisien en quête de territoire (l’histoire se répète !). Drôle de repas du jeudi soir avec, pour le premier un repas gaulois, et pour le deuxième une soirée musicale tout droit venue des années 60-70. Nos deux soirées télé nous emmèneront sur les chemins plus escarpés, l’une avec la diffusion du film de Lionel Monier, Les Résidents de la République, quant à l’autre soirée, elle sera consacrée au travail de Bruno Boudjelal avec Jours intranquilles. Une façon de visiter le quartier et ses autres facettes. Les Résidents de la République, c’est bien évidemment de l’hôpital de Nanterre, de la Maison Départementale et des Sans Domicile Fixe qu’abrite le CHAPSA. Bruno Boudjelal a fait un tout autre voyage, celui de « son » retour aux sources dans la famille paternelle, de ses incompréhensions, son ignorance et du flou dans lequel son œil a été plongé au cours de « sa » traversée de l’Algérie de 1993 à 2003. Nous suivrons le 18 novembre Robert Cornaille, de la Société d’Histoire, dans sa promenade du dimanche de 1887 à nos jours. Personnalités invitées : Rabah Mézouane, chargé de la programmation à l’Institut du Monde Arabe; Lionel Monier, réalisateur ; Bruno Boudjelal, artiste photographe, Robert Cornaille, de la Société d’Histoire de Nanterre.

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Les activités de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre Programmation Urbanisme et Urbanisation : du 29 novembre au 8 décembre 2012 Le Petit-Nanterre depuis les Parisii a connu nombre d’évolutions et de brutaux changements dont des bouleversements très rapides, dans les cinquante dernières années. Pourtant, le Projet de Renouvellement Urbain et Social (PRUS) va créer d’autres changements, une nouvelle vision d’un quartier occupé par une population qui, pour sa grande majorité, cherche un enracinement, une appartenance à une terre, substrat d’une identité. Les premiers HLM puis la disparition du bidonville, la première rénovation de 1983 et le PRUS aujourd’hui, sont autant de jalons qui donnent une image de restructuration permanente. A travers ces changements, il est difficile de créer un ordre d’importance entre une population qui, par le passé, a voulu garder la main sur son devenir et son habitat par la lutte et les revendications d’une part, une volonté des urbanistes du Grand Paris de développer des voies de communications et un devenir à l’horizon 2030 d’autre part, et enfin, un mieux vivre dans une cité ouvrière qui perd ses industries. La ville, comme l’histoire, est en perpétuel mouvement. Elle répond à de nouvelles contraintes, de nouveaux besoins, tant en matière d’habitat qu’en ce qui concerne la mobilité dans et hors quartier. Une conférence retiendra notre attention, celle présentée par Djamel Klouche (sous réserve de confirmation), un des urbanistes du Grand Paris. En plaçant l’habitant au cœur des débats, les évolutions de populations, les contextes sociaux et économiques, nous tenterons de comprendre les enjeux et les besoins successifs, sur une période de trois générations. D’autant plus que, beaucoup s’accordent à le dire, les résidents du Petit-Nanterre demeurent très attachés au quartier sans vouloir le quitter jamais. Invités : Djamel Klouche, urbaniste (sous réserve de confirmation) ; Dominique Druenne, architecte de la première rénovation ; Jacques Guevel, Pierre Vignau de l’association Vivre Mieux au PetitNanterre ; Mamadou Diallo de l’association Zy’va Aïssa Djabri et Farid Lahouassa (sous réserve de confirmation), pour le film WE à Nanterre ; Anne Gruzel de la Société d’Economie Mixte d’Aménagement et de gestion de la ville de Nanterre chargée du PRUS (SEMNA).

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Les activités de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre Programmation Ailleurs : du 13 au 22 décembre 2012

Un espace de l’art ? est non seulement un questionnement permanent qu’on soit artiste, diffuseur, spectateur et visiteur, mais le titre du film issu d’une résidence de Robert Milin à Saint-Denis, artiste plasticien, qui sera diffusé et présenté par l’auteur dans le cadre d’une de nos soirée télé. Les « ailleurs », que ce soit sur la notion d’écomusée ou de la culture dans les quartiers, nous projettent sur un avenir utopique où la place de l’art ne sera plus qu’une affirmation. Ailleurs, comme titre et comme destination, verra notre écomusée se peupler de voisins venus assister et débattre de son rapport à l’art, du potentiel phénoménal que représente une population comme celle du Petit-Nanterre, avec ses cultures, ses nationalités, ses langues. C’est le monde entier qui est là, de toutes ces origines, ces pratiques tellement différentes qui s’aplanissent au fil des générations. Mais peut-être que ce thème est sujet à polémique ? Le Doc pourrait bien venir bousculer les idées « bien pensantes » pour mettre un coin dans notre faculté à suivre qui, « la culture citoyenne », qui « la culture des quartiers».Le « Doc » Kasimir Bisou alias Jean-Michel Lucas, maître de conférences en sciences économiques et auteur de « Culture et développement durable », nous interrogera plus qu’il ne répondra aux questions qui se posent dès que l’on prononce les mots « Agenda 21 », « de la marchandisation de la culture », ou pire « médiation culturelle ». « En pratique, la perspective de « faire mieux humanité ensemble » doit se placer au-dessus des enjeux singuliers des acteurs et des territoires. » nous dit le Doc. Réflexion à méditer, malaxer, passer à la moulinette, et servir chaud. Invités : Jean-Michel Lucas, Maître de Conférence à l’Université RENNES 2 Haute-Bretagne...

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Les activités de l’Écomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre Programmation LES HÉRITIERS DE L’INÉGALITÉ : -«Qu’est-ce qu’on peut fêter ensemble?» Théâtre documentaire, de Philippe Ripoll : Les 12 et 18 octobre et le 22 décembre Philippe Ripoll, dans le cadre d’une résidence d’auteur à Nanterre, à l’initiative d’un homme, M’hamed Kaki (enfant d’immigrés de Biskra – Algérie, début des années 60, militant associatif et comédien) axe son travail autour des «inter-indépendances», de l’Indépendance de l’Algérie (le 5 juillet 1962) aux Indépendances des hommes. Il s’agit d’un travail en cours d’élaboration. La fin de l’écriture est fixée pour le mois de novembre et la création scénique courant 2013. Philippe Ripoll nous offre de suivre son aventure d’écrivain partagée avec les habitants de Nanterre et notamment les «héritiers de l’immigration», ainsi que les débuts de mise en voix de son texte. Véritable fil conducteur durant toute la période d’ouverture de l’Ecomusée artistique temporaire du Petit-Nanterre, Les héritiers de l’inégalité nous donne l’occasion d’une projection sur un avenir proche, automne 2013. L’écomusée fermera ses portes le 31 décembre 2012 ensuite, la médiathèque du Petit-Nanterre, les services municipaux, le collectif « Mémoires de Quartier », la société d’Histoire de Nanterre, sont autant de structures, de points relais d’actions et de réflexions à la disposition de la population. Les Héritiers de l’inégalité fait partie, participe à cette projection sur l’avenir. Nous collaborerons également avec l’artiste tout le long de l’ouverture. Celui-ci interviendra lors de l’inauguration de l’écomusée le 12 octobre, à la clôture des thématiques le 22 décembre et lors d’un repas sur la thématique d’écomusée et mémoire pour nous parler de son oeuvre.

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Le catalogue d’exposition L’album de tous les passés On s’est inventé un catalogue d’exposition qui semble « coller » le plus à notre idée d’écomusée artistique temporaire. Comment écrire un catalogue quand tout doit être en fabrication ? Car l’écomusée doit continuer à vivre, à se nourrir des éléments nouveaux que les voisins apportent, déposent ou donnent, objets, images et paroles. De même, pour garder la notion de co-construction avec la population nous avons souhaité un document proche du concept développé ici : un appartement, une « famille » aux mille facettes, aux mille histoires. La photographie étant, à cette heure, un prétexte à l’échange, nous proposons un Album de Famille à fabriquer sur place. On ne pourra le compléter véritablement qu’en faisant plusieurs visites. Et surtout, il ne sera pas possible d’en avoir une idée bien arrêtée en le trouvant ailleurs et en un autre temps, dans une librairie ou un autre lieu culturel. C’est un album à soi, pour soi, qui replace sa propre histoire dans l’histoire du territoire et de sa population.

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Informations pratiques Ecomusée artistique temporaire 2 allée des Glycines - rue de l’Agriculture 92000 Nanterre Entrée libre Ouverture du 12 octobre au 31 décembre 2012 Du lundi au samedi : 9h00 - 22h00 Dimanche de 14h00 - 18h00 Fermeture : 29 octobre, 12 et 26 novembre, 10, 24 et 25 décembre 2012

Contacts Renseignements : celine.ferly@free.fr Chargé de communication : thomas.els@free.fr M ai

Réservations scolaires et periscolaires : line.francillon@mairie-nanterre.fr

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Accès

RER A Nanterre université puis Bus 304 arrêt Hôpital de Nanterre Par A86 en provenance de Rueil-Malmaison, sortie 1, vers la N314/Nanterre, puis (300m) prendre à droite rue de l’Agriculture. Par A86 en provenance de Colombes, sortie 2 direction Petit-Colombes, à gauche Boulevard du Havre puis Boulevard Charles de Gaulle, 1e

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Pascal DUBOIS metteur en scène, directeur artistique de la Compagnie Le Sablier maître d’œuvre du projet. www.lesablier.org pascalcharlesdubois.like@gmail.com Eric CHARBEAU & Philippe CASABAN architectes et scénographes de théâtre et d’opéra conception de la scénographie de l’Ecomusée http://charbeau-casaban-scenographes.over-blog.com/ philippe.casaban@wanadoo.fr eric.charbeau@orange.fr Véronique SIRON scénographe, commissaire d’exposition et architecte muséographe. expertise du projet artistique et scénographique www.veroniquesiron.com Cécile GIRARDIN historienne de l’art, auteur recherches historiques, travail d’écriture www.cecile-girardin.fr/ contact@cecile-girardin.fr Francis COMMAGNAC responsable service vidéo du CDDP 16, réalisateur création vidéo, suivi d’ateliers vidéo francis.commagnac@wanadoo.fr Jacky MERIT compositeur et designer sonore création musicale, mise en espace sonore http://www.studio-eole.com/index.php?post/Jacky-M%C3%89RIT jky.merit@free.fr Thomas ELSENDOORN régisseur général, chargé de communication thomas.els@free.fr Céline Miroite-Ferly Médiatrice Culturelle celine.ferly@free.fr

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du quartier du Petit-Nanterre

L’Appartement Témoin

Ecomusée Artistique Temporaire

2 allée des Glycines, rue de l’Agriculture 92 000 Nanterre Tel : 01.47.85.93.40

129, rue de clérac à sillac 16000 angoulême Pascal DUBOIS Directeur artistique pascaldubois.like@gmail.com Céline Miroite-Ferly Médiatrice Culturelle/Administratrice celine.ferly@free.fr Thomas Elsendoorn Chargé de Communication/Régie Générale thomas.els@free.fr www.lesablier.org cie.le sablier@free.fr 05 45 65 52 79 licence 1008248


arts-plastiques@mairie-nanterre.fr www.nanterre.fr tel : 39 92 Sandrine Moreau Responsable service des arts plastiques, direction du développement culturel sandrine.moreau@mairie-nanterre.fr Anne-Charlotte Jelty Agent de développement du quartier du Petit-Nanterre Anne-Charlotte.JELTY@mairie-nanterre.fr Sonia Orofiamma-Vaz Chargé de recherche et de sensibilisation des publics en arts plastiques direction du développement culturel sonia.orofiamma-vaz@mairie-nanterre.fr L’Écomusée est proposé par la ville de Nanterre dans le cadre du PRUS Petit-Nanterre

en partenariat avec

avec le soutien de

Proposition en collaboration avec les associations : Zy’va, Nahda, Kids On The Block, Le Théâtre du Bout du Monde, L’A2CSPN, Vivre Mieux au Petit-Nanterre, L’AFEV, Le GAO, La Société d’Histoire de Nanterre, L’Association Culturelle des Comoriens de Nanterre ; le service municipal de l’Enfance ; Le Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre.


crĂŠation graphique : cie le sablier


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