Panorama des entreprises 2018

N° 78-1173 - Supplément au Patriote Beaujolais N° 1173 du jeudi 15 février 2018 - Imprimerie ICA - Tignieu. Photo : ©Vege - stock.adobe.com

PANORAMA des ENTREPRISES

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A travers ce magazine, Le Patriote vous propose une photographie de l'économie et une plongée dans l'univers foisonnant des entreprises du Beaujolais Val de Saône.

Occasion pour une quarantaine d'entre elles de présenter leur savoir-faire, leur philosophie, leurs forces, leurs stratégies de développement. Le tout assorti de quelques grands chiffres et d'infos pratiques.

Acteur local et par essence observateur attentif du monde économique, Le Patriote vous entraîne avant cela à la rencontre des forces vives et des décideurs de la région, mais aussi au cœur des territoires, là où s'invente et se construit l'économie de demain.

Nous avons voulu donner la parole à ceux qui contribuent, chacun à leur manière, à imaginer une histoire en perpétuelle écriture. Sans prétendre pouvoir tout dire, tout écrire, tout raconter, au risque d’étirer le propos à l'infini. Mais en ayant présent à l'esprit que dans cette multitude d'initiatives, de projets individuels ou collectifs, réside justement la richesse d'une région.

Julien Verchère Rédacteur en chef

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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SOMMAIRE 6 à 13

Paroles de décideurs

La force des réseaux Au cœur des territoires

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Villefranche croit à nouveau en son destin ...........................................18 Une nouvelle vie pour la zone industrielle nord ....................................19 ZAC d'Epinay : 50 000 m2 en vente à Gleizé .......................................20 CCSB : un développement économique qui "colle" au territoire ............21 Hartman France : "Le développement de Lybertec est plutôt positif" ...22 CNSE affirme sa stratégie de développement .......................................24 Lancié : la zone artisanale prend forme ...............................................26 "La Saône ne doit pas être vue comme une barrière" ...........................28 Innovapeek en pince pour l'orthodontie ................................................29 Insectes comestibles : La Freca révolutionne la cuisine .........................30 Le Sud Beaujolais, une ouverture sur la métropole ...............................33 Graffity, un pont entre la technique et l'artistique ................................34 Herb's international, des plantes à la sauce éco-responsable ................35 Semadrones, les pionniers des airs .......................................................36 La COR : un territoire en pleine mutation ............................................37 Boiron s'installe aux Olmes près de Tarare ...........................................39 Le Ninkasi un lieu de brassage unique .................................................40 Kit forêt et Maison Eau & Soleil : naturellement bois ...........................42

Côté formation

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Ils ont fait l'actu en 2017 47 à 54 PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Paroles de décideurs

CCI du Beaujolais : "Un territoire une volonté de se tenir Jean-Baptiste Maisonneuve, président de la CCI du Beaujolais, défend l'intérêt et l'utilité d'une structure s'appuyant sur des services gérés solides et à l'ancrage local affirmé.

Le Patriote : "Au cours des dernières années, l'avenir de la chambre de commerce et d'industrie a souvent fait l'objet de spéculations, entre menace de suppression et hypothèses de rattachements à géométrie variable. Quels sont les points forts qui légitiment l'intérêt d'une CCI en Beaujolais ?

Jean-Baptiste Maisonneuve : "Nous affichons une spécificité par rapport à beaucoup d'autres CCI en France, celle d'avoir un grand nombre de services gérés, avec l'aérodrome, le port, le Parc des expositions, la zone du Martelet… Pour une petite CCI comme la nôtre - en tout cas définie comme telle par l'Etat avec un chiffre de ressortissants inférieur à 10 000 - il s'agit d'une réelle force.

Ces services ont été installés sur le territoire par le biais d'investissements lourds, consentis grâce aux entreprises locales. Il semble opportun de gérer tous ces outils via des entrepreneurs du territoire, afin de s'assurer que leur destination demeure étroitement connectée au Beaujolais. Vous allez me dire qu'on ne va de toute façon pas déménager le port ou à l'aérodrome, mais, malgré tout, conserver la main sur ce type de services

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

semble essentiel pour la région.

Autre argument en faveur de la CCIB, avec environ 8 500 ressortissants, nous ne sommes pas si loin de la barre des 10 000 fixée par l'Etat et surtout ce nombre progresse chaque année. Le solde entre créations d'entreprises et cessations d'activités est positif."

Aujourd'hui, un nouvel équilibre a été trouvé au sein de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes…

"Nous sommes considérés comme une CCI locale rattachée à la CCI régionale. Cela va dans le sens de l'Histoire. Partout dans l'Hexagone, on constate un renforcement de l'échelon régional au sein du réseau des chambres de commerce et d'industrie. L'Etat a ainsi confié la gestion des ressources humaines et des ressources financières aux CCI de Région, deux domaines clés. Mais il n'empêche que nous avons aujourd'hui trouvé notre rythme de croisière, la CCI AuvergneRhône-Alpes nous laissant une forme d'autonomie audelà de la régionalisation en cours. Face aux contraintes budgétaires imposées par l'Etat, avec une baisse de 17 % des ressources accordées au réseau CCI France, la mutualisation à l'œuvre est incontournable. Fort heu-

Paroles de décideurs

à l'économie dynamique, au plus près des entreprises locales" Photo : Franck Chapolard

reusement dans notre cas, nos nombreux services ont été très bien gérés - comme des entreprises - au cours des dernières décennies. Ainsi, la ressource fiscale ne représentait en 2017 "que" 32 % de notre budget. Avec la coupe imposée par l'Etat, nous allons passer à 25 % sur l’exercice 2018. A travers une gestion encore plus rigoureuse, nous saurons passer le cap."

De nombreuses passerelles Avec toute l'importance d'élus au sein de la Chambre de commerce et d'industrie du Beaujolais proches du tissu local…

"C'est une évidence, et nous nous plaçons sur le sujet dans la continuité de nos prédécesseurs. Il apparaît indispensable que ces élus soient en contact avec les entreprises du territoire. Aujourd'hui, l'un des rôles de la CCI et de ses élus, c'est également de se présenter comme un intermédiaire auprès des collectivités locales et des structures publiques, de jouer les courroies de transmission."

Cette mission peut aussi s'exercer à travers des partenariats avec les territoires voisins. Des passerelles déjà anciennes existent avec la CCI de l'Ain… "Nous avons tout de même en commun avec le Val de Saône un bassin économique à part entière et des entreprises de l'Ain qui sont aussi tournées vers le Beaujolais. Continuer à effectuer des passerelles entre les CCI de l'Ain et du Beaujolais répond à une vraie logique. Des sociétés issues du département voisin sont clientes de certains de nos équipements, à commencer par le port, ou encore ParcExpo. Il existe la volonté de proposer des opérations de plus en plus importantes ensemble. L'organisation est simple au sein des treize CCI d'Auvergne-Rhône-Alpes. Chaque CCI constitue la porte d'entrée pour les entreprises de son territoire. Si elle ne peut proposer la ressource ellemême, l'intérêt est d'orienter l'interlocuteur vers une chambre voisine capable de répondre à cette demande.

Avec l'Ain, beaucoup de choses se font déjà de façon presque naturelle."

Toujours sous l'angle du territoire, quels sont selon vous les atouts principaux du Beaujolais Val de Saône ?

"Nous constituons un espace dynamique sur le plan économique, aux portes d'une des plus grandes métropoles européennes dont nous faisons partie du domaine d'attraction. Cela me semble d'ailleurs plus une force qu'un handicap puisque nous bénéficions des avantages de la présence de la métropole sans que cela empêche la présence ici d'un bassin économique dynamique.

Au sein de l'agglomération de Villefranche par exemple, on observe une rareté de la ressource foncière disponible pour les entreprises, ce qui représente un signe plutôt positif. Cela permet notamment de requalifier les

zones vieillissantes, à l'image du projet mené sur l'exusine Ontex à Arnas.

"Reconstruire sur l'existant, c'est intelligent" Remettre de l'économie en centre-ville aux côtés du commerce et de l'habitat, par exemple dans le quartier de la gare, me semble aussi très intéressant. De façon générale, je partage l'idée de reconstruire sur l'existant, avant d'aller prendre des terres agricoles.

On ne peut plus de se permettre, dans un bassin comme le nôtre, d'avoir des friches industrielles. Il faut travailler là-dessus, en étroite collaboration avec les intercommunalités. Certaines entreprises locales, à l'étroit dans leurs bâtiments actuels, ont besoin de lieux où se redéployer pour mener à bien leurs projets de développement.

A côté de cela, il est parfois nécessaire d'ouvrir des zones nouvelles, et l'exemple de Lybertec à Belleville avec l'installation Hartmann et bientôt Action constitue une belle réussite pour ce qui sera demain la future grande zone d'activités du Rhône. Tout en rappelant au passage que certaines entreprises locales vont aussi y trouver une opportunité de construire des locaux adaptés."

L'activité économique ne peut pas être déconnectée de la problématique des déplacements. Le Beaujolais Val de Saône a-t-il encore besoin de nouvelles infrastructures de transport ?

"Aux frontières de notre territoire, la liaison A89/A6 s'annonce comme une très bonne chose. Ce dernier trait d'union entre Bordeaux et Genève sur l'axe estouest va renforcer la position de carrefour du Beaujolais Val de Saône.

A une échelle plus locale, je pense qu'il va falloir réfléchir aux accès autoroutiers à Villefranche-Sud ou même Belleville. La rocade de Belleville devient un sujet très urgent pour assurer la cohabitation entre les habitants et usagers de la ville d'une part, l'activité économique

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Paroles de décideurs d'autre part. Tout comme peut l'être l'aménagement - même sans parler de grand projet - d'un accès plus fluide à l'A6 à Villefranche-Sud, pourquoi pas avec un tourne-à-droite sans passer par le rond-point souvent engorgé.

Chaque quart d'heure d'embouteillage, sur le plan personnel comme pour les entreprises, représente un coût.

Ce sont des ajustements nécessaires, même si la région est tout de même généralement bien desservie et connectée."

"Chaque entreprise peut pousser la porte de la CCI" Revenons-en à la CCI du Beaujolais et aux services qu'elle propose. Quelles ressources peut-on y trouver ?

"Cela peut être pour un développement en direction de l'international, un service mutualisé au niveau régional. Sur un autre plan, la CCI peut proposer un accompagnement sur le volet de l'énergie et de la prise en compte environnementale.

On peut aussi citer l'animation des clubs d'entreprise, qui s'avèrent très importants. Parfois, on va chercher des partenaires à l'autre bout de la France alors qu'on dispose d'entreprises avec lesquelles on peut travailler.

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Créés par la CCI sur le territoire, les clubs peuvent faciliter ces rencontres, avec le souhait que ces structures deviennent de plus en plus autonomes. Je n'oublie pas la formation, un domaine important dans lequel la CCI du Beaujolais dispose de son propre service. Ainsi que l'innovation, une thématique qui ne se cantonne pas à l'industrie, loin de là, dans le sillage d'une révolution numérique dont on n'a peut-être pas encore mesuré toute la portée."

Autant de bonnes raisons d'en pousser la porte, mais vraiment pour tous ?

"Chaque entreprise du territoire a vocation à le faire, qu'elle compte 10 ou 300 salariés. L'échange avec l'extérieur est nécessaire. Les chambres de commerce et d'industrie, financées en partie par une taxe que les entreprises versent, sont à disposition. Je dis à tous les chefs d'entreprises "poussez la porte de la CCI". La grande majorité de ceux qui font appel à nos services se montre très satisfaite. Si cela devenait davantage un réflexe, ce serait une bonne chose.

Certaines démarches ou informations seront bientôt digitalisées sur une plate-forme nationale baptisée CCI store. Mais si la numérisation peut être une bonne chose, il faut toujours de l'humain, un contact au plus près. C'est là où nous jouons et nous continuerons à jouer tout notre rôle en tant que CCI locale."

" Entretien réalisé par Julien Verchère

Paroles de décideurs

CPME : "Un bilan 2017 qui va dans le bon sens" La Confédération des petites et moyennes entreprises, syndicat patronal, nous livre sa réflexion concernant les premières mesures gouvernementales, les secteurs d’activité porteurs et ses actions pour 2018.

Quel état des lieux faites-vous des PME sur le département du Rhône ?

FRANÇOIS Turcas, président de la CPME du Rhône et Auvergne-Rhône-Alpes : "Nous observons un courant positif avec des résultats et un bilan 2017 qui vont dans le bon sens. Il semble que nous allons vers une stabilité pour les années à venir. La PME de quartier (c’està-dire limitée à la région ou à la France) a été revalorisée et reconnue par le gouvernement. En effet, celui-ci nous différencie par le biais de ses ordonnances des entreprises nationales et internationales : beaucoup de nos revendications ont été comprises et acceptées. Elles sont appliquées dès maintenant."

Par exemple ?

"Le plafonnement des indemnités prud’homales. Cela permet aux chefs d’entreprise, quand ils embauchent une personne, d’évaluer combien cela peut leur coûter au maximum s’ils sont obligés de s’en séparer au bout d’un an ou de vingt ans. La possibilité de discuter avec les salariés, les collaborateurs concernant les primes de fin d’année, le temps de travail et de négocier pour que cela débouche sur une satisfaction générale constituent pour nous une grande avancée. Si une majorité se dégage, le chef d’entreprise applique la mesure concernée."

Quels sont les secteurs porteurs dans le Rhône ?

"Le bâtiment se porte beaucoup mieux, idem en ce qui concerne l’ingénierie, l’informatique et l’industrie en général. L’intérim a fait un bond extraordinaire. Les entreprises de service se développent. Par contre, il manque des personnes qualifiées dans le secteur de l’hôtellerie/ restauration et des compétences pour l’aide aux personnes à domicile. Dans le Beaujolais, les entreprises de transport affichent de bons résultats, l’ingénierie également. Autre point positif : le Beaujolais est doté d’une chambre de commerce dynamique qui essaie d’attirer d’autres entreprises.

Par ailleurs, pour la première fois et depuis très longtemps, nous observons une augmentation des CDI (Contrat à durée indéterminée)."

Le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) mis en place par le précédent gouvernement est un avantage fiscal qui concerne les entreprises employant des salariés et équivaut à une baisse de leurs cotisations sociales, quel bilan en faites-vous ?

"Le CICE est une bonne mesure. Ce dispositif, proposé à l’époque par François Hollande, permet de redonner de la compétitivité aux entreprises. Les marges ont remonté.

Le crédit d’impôt va passer de 7 % de la masse salariale à 6 %. En 2019, il se traduira en baisse de charges. Mais il y aura un revers de la médaille, car nous allons dégager des marges supplémentaires, donc nous allons être taxés

François Turcas.

davantage sur l’impôt sur les sociétés. Il faudra donc un peu de temps pour que l’on rééquilibre l’ensemble."

Que souhaiteriez-vous pour les PME/TPE en 2018 ?

"Le respect de la parole donnée par Emmanuel Macron.

Nous sommes en discussion concernant les retraites. Le volet formation est à revoir. Nous y travaillons très sérieusement avec les partenaires sociaux et le patronat de manière à ce que l’on ait des gens qui puissent pourvoir aux besoins des entreprises. Par exemple, en région Auvergne-Rhône-Alpes, il manque énormément de compétences en informatique. Nous venons de mettre en place une formation avec la Région. La première promotion avec les 200 élèves qui sont actuellement en formation aura des débouchés immédiats."

Quelles actions la CPME va-t-elle décliner pour 2018 ?

"L’accent sera mis vers l’international. Nos actions porteront également sur la numérisation, la digitalisation et plus généralement l’innovation de nos adhérents, sur leurs recrutements ainsi que sur le handicap. Beaucoup de gens différents peuvent accéder à un emploi avec des postes adaptés. L’AGEFIPH/PME aide à nous donner les moyens pour faire des aménagements."

" Laurence Chopart

La CPME assure la représentation et la défense de l’ensemble des petites et moyennes entreprises, tous secteurs confondus, au niveau national tant au niveau des pouvoirs publics que des partenaires sociaux ainsi qu’au niveau interprofessionnel.

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Paroles de décideurs

Malgré la dynamique, l’artisanat peine à recruter Depuis plusieurs mois, les voyants sont plutôt au vert dans le Beaujolais.

C’est en tout cas le constat dressé par Christophe Bernollin, 1er vice-président de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Rhône.

Quel état des lieux peut-on faire de l’artisanat sur le secteur du Beaujolais ?

"Dans l’ensemble, il ne se porte pas trop mal, même si le constat varie selon les métiers. En juin 2017, nous avions 3 470 entreprises enregistrées à l’agence beaujolaise de la Chambre de métiers et de l’artisanat. Ce sont des chiffres en hausse puisqu’il y a environ 300 artisans de plus qu’en 2014. Ça s’explique notamment par la reprise dans le bâtiment qui représente plus de 40 % des entreprises de la CMA (30 % dans les services, 16 % en fabrication et 10 % en alimentation). Ça prouve bien le dynamisme de l’artisanat, même si on a parfois du mal à recruter."

Pourquoi ces difficultés à trouver du personnel ?

"Aujourd’hui, on a des centres qui forment des jeunes.

Et s’ils n’ont pas de problème pour trouver un emploi après, bien souvent ils restent dans l’entreprise où ils ont fait leur apprentissage. Ce qui fait qu'ensuite il y a peu de main-d’œuvre disponible sur le marché."

Il y a des secteurs en particulier qui cherchent de

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Christophe Bernollin, vice-président à la CMA du Rhône.

la main d’œuvre ?

"Dans l’alimentaire, on cherche des cuisiniers, vendeurs alimentaires et bouchers ; dans le bâtiment, des

Paroles de décideurs

charpentiers, menuisiers et couvreurs ; en fabrication, des maréchaux-ferrants, chaudronniers, prothésistes dentaires ; dans les services, des cordonniers, taxidermistes et esthéticiennes."

"Le Beaujolais, une région économiquement dynamique" Ces problèmes de recrutement viennent-ils aussi de la mauvaise image qui a parfois pu coller à la peau de l’artisanat, trop longtemps considéré comme une voie de garage pour les jeunes ?

"Non je ne pense pas. Les gens sont en général contents de leurs artisans. Ils aiment la proximité qu’ils peuvent avoir avec eux. Et les jeunes ont bien compris que dans l’artisanat il y a de vrais débouchés, les salaires sont souvent très convenables, ils peuvent se mettre à leur compte…"

Quels sont les atouts du Beaujolais pour les artisans ?

"Déjà c’est une région qui bouge beaucoup, dynamique

La Chambre de métiers et de l’artisanat, à quoi ça sert ?

Lorsqu’un artisan décide de créer sa propre entreprise, l’un de ses premiers interlocuteurs, c’est la Chambre des métiers.

"C’est un peu comme la mairie pour les particuliers, explique Christophe Bernollin. C’est là où il va s’inscrire et c’est la structure qui va le suivre tout au long de la vie de son entreprise." En cas de reprise, les CMA peuvent également être un véritable facilitateur. Elles proposent différentes formations et peuvent s’avérer très utiles en cas de problèmes administratifs. "Elles sont là pour épauler l’artisan."

économiquement. On a des belles industries, que ça soit à Villefranche, Belleville ou Beaujeu. Les infrastructures routières sont bonnes. Et le fait d’être proche de Lyon est plutôt un atout puisque ça attire des actifs dans le Beaujolais, qui ensuite peuvent devenir des clients potentiels."

On entend parler, depuis quelques semaines, de possible fusion des CMA avec les CCI. Une bonne idée selon vous ?

"L’objectif premier serait de limiter les coûts. Mais ça se ferait sûrement au détriment des artisans. Si on veut garder une vraie proximité avec nos interlocuteurs, il faut garder les deux identités. On travaille déjà en commun avec les CCI et on peut continuer dans cette voie, sans pour autant tout regrouper."

" Propos recueillis par Tony Fonteneau

L’artisanat beaujolais en chiffres En juin 2017, 3 470 entreprises artisanales ont été recensées dans le Beaujolais, soit 33,7 % du nombre total d’entreprises du territoire. C’est à Villefranche (732), Belleville (185), Gleizé (153), Anse (148) Saint-Georges-de-Reneins (133) et Arnas (108) que l’on en trouve le plus. Près de la moitié d’entre elles sont des entreprises individuelles (1 630). Pour les autres, il s’agit de SARL/EURL (1 475) ou SAS/SASU (358).

En 2016, 454 entreprises artisanales ont vu le jour, contre 356 radiations.

C’est dans le secteur des services que l’on retrouve la plus grande part de femmes chefs d’entreprises (42,4 %). A l’inverse, c’est dans le secteur du bâtiment où elles sont le moins nombreuses (4,8 %).

Côté formation, 499 apprentis travaillent dans le Beaujolais.

C’est, sans surprise, dans les secteurs du bâtiment (176) et des services (165) qu’ils sont les plus nombreux.

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Paroles de décideurs

BTP : la reprise est là !

Avec une nette reprise d'activité, le bâtiment se porte plutôt mieux, avec cependant quelques incertitudes liées au futur "plan logement" annoncé en mars par le gouvernement.

APRÈS une période un peu longue, depuis 2008-2009, avec un repli important du marché, les entreprises vont mieux et le marché est reparti, drainé dans le bâtiment par le logement neuf. "Fin décembre 2017, les logements mis en chantier sur douze mois glissants, c'est +11 %, précise Samuel Minot, président de BTP Rhône et Métropole. Et même si la commercialisation, la vente de logements commence à se tasser un peu, on est quand même sur une progression de 2,8 % en terme de logements autorisés dans le Rhône."

Bien entendu, l'emploi dans le bâtiment en bénéficie avec une augmentation de 1,7 % en douze mois et une baisse des demandeurs d'emploi dans le bâtiment de presque 5 % en douze mois.

Concernant les travaux publics, qui dépendent des marchés publics, donc des budgets des différentes collectivités territoriales, avec les baisses de dotations de l'Etat, l'embellie est un peu moins flagrante. "Ça commence à se reconsolider, mais un peu moins vite que pour le bâtiment", affirme M. Minot.

L'optimisme de rigueur malgré des inquiétudes Le bâtiment, aidé par des taux d'emprunt très bas (environ 1,5 %) et des incitations fiscales, la loi Pinel et le PTZ (Prêt à taux zéro), a été boosté aussi bien dans le neuf que le collectif et la maison individuelle.

"2018 va être une année très forte pour les BTP, avec tout de même quelques inquiétudes. Il faudrait que cette reprise soit durable et pérenne et ce qui nous pose problème ce sont les révisions de la réglementation et les aides de l'Etat qui vont faire l'objet d'un plan logement en mars prochain", explique Samuel Minot.

En effet, concernant la loi Pinel, les permis de construire vont être recalibrés uniquement sur les zones tendues.

Quant au PTZ, il sera prolongé jusqu'au 31 décembre 2019 mais seulement à hauteur de 20 % au lieu de 40 %.

"Cela va désolvabiliser une partie des futurs candidats à

Samuel Minot, président de BTP Rhône et Métropole.

l'acquisition de maisons individuelles."

Concernant la rénovation, le CITE (Crédit d'impôt à la transition énergétique), qui avait énormément aidé le monde artisanal (plombiers, menuisiers, etc.), a vu son taux passer de 30 à 15 % et il disparaîtra au 1er juillet 2018. "Ça va avoir un impact très fort sur la baisse de ces travaux et donc l'activité des artisans. Je pense que les petites entreprises vont bénéficier en premier de la reprise car elles n'ont pas été obligées de baisser leurs marges, même si elles ont eu une baisse de volume, contrairement aux grandes entreprises qui ressortent de la crise avec des trésoreries tendues et devront corriger progressivement leurs marges afin d'assurer pérennité et développement."

Malgré ces inquiétudes, l'optimisme est de rigueur car l'activité redémarre : "On le pense durablement car l'économie française est plutôt sur une voie pérenne de croissance", délivre Samuel Minot.

Villefranche et le bassin caladois n'échappent pas à cette dynamique, portés par une métropole extrêmement forte. "Quand Lyon se dynamise et est attractif, Villefranche en profite également !"

Pour le président de la fédération, le vrai enjeu sera de trouver de la main-d'œuvre qualifiée car en quelques mois, avec la forte reprise d'activité, le marché de l'emploi dans le BTP a été asséché. "Nous communiquons pour dire que le BTP recrute et organisons un forum pour faire la promotion de nos métiers en mars à la Cité internationale de Lyon, indique Samuel Minot. Ça va être un gros challenge car il faut trouver des jeunes intéressés et ensuite il faudra les former. Cela prend du temps ! C'est une vraie difficulté, avec un risque, celui de ne pas trouver de salarié sur notre territoire et de devoir faire appel à des travailleurs détachés pour combler ce manque…"

" Jacqueline Fabre

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Paroles de décideurs

trèsBeaujolais, une marque territoriale partagée qui monte Riche de 200 supporters, la marque souhaite fédérer les acteurs économiques du territoire afin qu'ils se l'approprient et l'utilisent.

LE Cluster beaujolais est une association de développement économique territorial née en 2009, à l'initiative du sous-préfet de Villefranche, de l'interprofession viticole du Beaujolais et de la CCI du Beaujolais. Si au départ il avait pour vocation de soutenir la filière viticole en difficulté, il est aujourd'hui une plate-forme collaborative de développement économique au travers de l'ensemble des filières du territoire.

"La CCI, Destination beaujolais et l'interprofession, membres fondateurs de la marque territoriale, avaient des problématiques et des réflexions de développement qui leurs étaient propres et se sont retrouvées sur ces questions de marketing territorial, explique Christophe Blanc, chargé de mission animation et communication au cluster. Ces trois piliers ont donc co-financé une étude sur la création d'une marque de territoire afin de travailler ensemble à l'accroissement de l'attractivité et du développement économique du Beaujolais."

Développer les complémentarités avec la métropole lyonnaise Lancée en avril 2015, la marque trèsBeaujolais réunit trois enjeux majeurs. En premier lieu, la notoriété du Beaujolais, au travers de la viticulture, doit permettre de faire savoir que d'autres richesses existent sur le territoire, afin de faire venir des investisseurs qui trouveront sur place fournisseurs, prestataires et compétences dans des domaines variés.

Un discours commun et cohérent de l'ensemble des acteurs économiques, réunis autour de ce concept, de cet outil de marketing véhiculant les mêmes valeurs, permet également de fédérer.

Troisième enjeu, la proximité avec la métropole lyonnaise avec laquelle le Beaujolais a des complémentarités naturelles. "Lorsque la marque territoriale Only Lyon veut "vendre" son attractivité, elle met en avant le Beaujolais, à seulement 30 km. Et quand on veut faire venir des investisseurs ici, c'est intéressant de leur dire que Lyon est proche, avec toutes ses infrastructures, notamment l'aéroport Saint-Exupéry."

Faire connaître la marque au grand public Le cluster, garant de la bonne utilisation de la marque, met à disposition des supporters un certain nombre d'outils promotionnels (banderoles, flammes, abri pliable, etc.). "La marque est là pour véhiculer les savoirfaire des entreprises, les domaines de compétences présents sur le territoire. Par exemple, associée au Marathon

En entrées de ville, les collectivités affichent leur appartenance à la marque territoriale.

du Beaujolais, elle a été vue et nous l'espérons mémorisée par les nombreux coureurs venant de 170 pays", souligne le chargé de mission.

A ce jour, trèsBeaujolais regroupe 200 supporters, dont 70 % d'entreprises, 10 % d'associations sportives et culturelles et 20 % de collectivités, avec des panneaux en entrée de ville, et institutions locales. "L'objectif est de continuer à fédérer les acteurs économiques du territoire car il est important qu'ils soient nombreux à se reconnaître dans cette marque, à se l'approprier et à l'utiliser." Pour ce faire, des "Apéro trèsBeaujolais", réunissant entre 50 et 100 personnes, sont organisés sur l'ensemble du territoire, ouverts à tous, pour des échanges conviviaux.

"Pour que cette marque vive, il faut aussi que l'on pense à faire une communication vers le grand public, notamment grâce aux réseaux sociaux, incontournables aujourd'hui, Facebook, Twitter et Linkedin, sur lesquels la marque est déjà présente", conclut Christophe Blanc.

" Jacqueline Fabre PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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La

force des réseaux

Réseau entreprendre, pour avancer ensemble Depuis 2013, ce réseau permet à des entrepreneurs d’être accompagnés dans leur processus de création ou de développement.

"AIDER les chefs d’entreprise à créer de l’emploi." Voici en quelques mots le credo du Réseau entreprendre. S’il est assez neuf dans le Beaujolais, il a été créé il y a plus de 30 ans dans le Nord de la France. "A l’époque, André Mulliez dirigeait Phildar, explique Emilie Dalant, responsable de l’antenne Rhône Nord Beaujolais du réseau.

Et en pleine crise, il avait dû licencier 700 personnes à Roubaix. Un moment très difficile pour lui." Pour contrebalancer cet "impact négatif sur le territoire", le chef d’entreprise réfléchit à une solution. "Il s’est dit que pour créer de l’emploi, il fallait d’abord créer des employeurs.

Il a alors eu l’idée de faire en sorte que des chefs d’entreprise accomplis accompagnent ceux qui voulaient se lancer." Le Réseau entreprendre était né.

Aujourd’hui, il existe 85 implantations dans tout l’Hexagone. Et à chaque fois la même finalité : accompagner le chef d’entreprise dans son projet de développement et de création d’emploi.

Il existe trois niveaux. "Le premier pour des personnes qui ont un projet de création (de 0 à 3 ans), indique Emilie Dalant. Le deuxième s’adresse aux candidats qui partent sur une reprise. Et le dernier, notre programme booster, qui lui est pour les chefs d’entreprise qui ont une expérience de trois ans, un chiffre d’affaires de minimum 300 000 euros, qui ont trouvé leur marché et souhaiteraient passer un cap supplémentaire."

Rejoindre le Réseau entreprendre n’a pourtant rien d’une formalité. Première condition, "être maître à bord", c’est-à-dire actionnaire majoritaire. "Il faut aussi qu’il y ait un projet de création de cinq emplois à horizon trois ans. C’est vraiment ça l’ambition principale du réseau."

Mais ça n’est pas tout. "A chaque fois, on va confronter l’entrepreneur à dix experts adaptés à ses compétences.

Ensuite on va voir les points forts, les points faibles et décider de son passage devant le comité d’engagement." Un grand oral qui validera ou non son accompagnement

Emilie Dalant, responsable de l’antenne Rhône Nord Beaujolais du réseau.

par le réseau. "C’est un processus un peu complexe mais ça nous permet de nous assurer du sérieux du candidat."

Le soutien peut ensuite débuter pour le candidat devenu lauréat. "On va d’abord rechercher un chef d’entreprise qui va devenir un apport de compétence pour l’entrepreneur et qui va l’aider sur tous les sujets auxquels il va être confronté, concret ou stratégique." Ce binôme va échanger chaque mois, pendant trois ans. "Et lorsque l’accompagnateur n’a pas les réponses aux questions posées, on peut aussi faire appel à nos autres 220 membres du département du Rhône." En parallèle de ça, le Réseau entreprendre réunit chaque mois un club de lauréats.

"Là on va plus être sur du partage d’expérience. Il y a souvent une vraie solidarité entre les membres."

L’accompagnement made in Réseau entreprendre peut enfin être financier. "On fait confiance à l’entrepreneur en lui octroyant un prêt d’honneur qui pourra financer son besoin en fonds de roulement. L’intérêt c’est que c’est assimilé fonds propres." Résultat, le taux de pérennité des entreprises accompagnées est de 90 % à cinq ans, contre à peine 55 % en temps normal.

Et dans le Beaujolais comme ailleurs, un réseau ça ne demande qu'à se développer. "Pour l’avenir, nous avons l’ambition d’accompagner plus de projets. Parce que plus de projets ça veut dire plus de créations d’emplois et plus de richesse économique pour le territoire."

" Tony Fonteneau

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

La

force des réseaux

Le Réseau entreprendre, ils en parlent Membres, lauréats, accompagnateurs… Ce sont eux qui font la force du dispositif.

Rémy Gardette, co-fondateur de la société ACRT, référent de l’antenne Rhône Nord Beaujolais "J’AI découvert le Réseau entreprendre lors d’une soirée chez les Cuisines Bernollin à Limas, même si je connaissais déjà quelques entrepreneurs qui y avaient adhéré. J’ai tout de suite accroché. J’ai aimé le côté transmission d’expérience.

Etant très attaché au milieu caladois, le fait de soutenir des porteurs de projets, qui font avancer le Beaujolais, c’est très valorisant. Et ça a surtout une valeur d’accompagnement. C’est un partage d’expérience. A chaque fois, il y a de vrais contacts humains.

Désormais je suis le référent local du Réseau entreprendre. Mon rôle est de faire le lien entre Emilie Dalant et les entreprises du territoire."

Bernard Dubois, PDG de la société Iscop à Sarcey, ancien lauréat devenu membre "POUR ma part, je l’ai connu dans le cadre d’une formation à la création d’entreprise, à Lyon. Je cherchais un soutien. Et avec Réseau entreprendre, plus qu’un soutien financier j’ai trouvé du conseil et de la confiance. C’était vraiment rassurant. Je savais que si un jour j’avais un problème, je pourrais m’appuyer sur des entrepreneurs confirmés.

J’avais aussi beaucoup apprécié le retour que j’avais eu au moment du dépôt de ma candidature. Ce regard extérieur, critique, m’a permis d’ajuster mes choix, mon projet.

Une fois mon dossier accepté, j’ai bénéficié d’un double accompagnement. D’une part le club où j’ai pu échanger avec des lauréats qui, comme moi, venaient de créer leur entreprise. A chaque fois, on abordait un domaine bien précis mais transverse : marketing, comptabilité, communications… D'autre part, j’ai pu bénéficier des conseils d’un parrain.

C’était un œil extérieur toujours intéressant.

Aujourd’hui, j’assiste aux réunions et je reste disponible s’il y a besoin de conseils ou d’une aide quelconque."

Lionel Brunnengruber, PDG de My Angel et lauréat du réseau depuis octobre 2017 "J’AI été mis en relation avec le réseau par l’intermédiaire de la CCI. Nous venions d’arriver à Villefranche après avoir créé la société à Lissieu deux ans auparavant.

Pour moi, la force du Réseau entreprendre c’est l’accompagnement stratégique qui me permet de répondre à des questions essentielles sur l’avenir de My Angel avec un œil extérieur un peu décorrélé du quotidien. C’est aussi un bon moyen de me faire connaître, de faire sortir mon entreprise de ses locaux.

A partir de novembre, j’ai pu choisir un accompagnateur qui m’aide très régulièrement. Il s’agit de Philippe Joffard (ex-PDG de Lafuma notamment). J’ai estimé que son parcours, ses expériences, son acquis pouvaient permettre de répondre aux questions que j’allais être amené à me poser."

" Propos recueillis par Tony Fonteneau PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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La

force des réseaux

Initiative Beaujolais, la force du collectif Depuis plus de 20 ans, le dispositif aide les porteurs de projet à se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat.

Quelques porteurs de projet accompagnés par Initiative Beaujolais.

MPE création bois, Badaboum, Blue farmers, Déligume, Ma petite étagère… Autant de jeunes sociétés qui n’ont a priori pas grand-chose en commun. Si ce n’est le fait d’avoir bénéficié du coup de pouce made in Initiative Beaujolais pour se lancer. "En 2017, nous avons aidé 50 créateurs ou repreneurs d’entreprise sur le territoire", explique Camile Racaud, nouvelle responsable du dispositif à Villefranche.

Comme Réseau entreprendre, Initiative Beaujolais fait partie des soutiens possibles dans la région. "La particularité de notre plate-forme c’est d’aider les TPE et PME." Car l’un des seuls critères nécessaires est d’être implanté sur le territoire. "Derrière on suit tous les types de créations ou reprises d’entreprises, même les artisans.

A partir du moment où il y a un savoir-faire particulier."

Toutes les trois semaines, un comité d’agrément, composé de chefs d’entreprise, de comptables, de cabinets d’assurance et des banques partenaires, se réunit pour décider ou non du suivi accordé aux porteurs de projet.

"Ils sont principalement jugés sur la cohérence et la viabilité économique."

Le soutien d’Initiative Beaujolais est d’abord financier.

"On propose un prêt d’honneur de 7 500 à 30 000 euros, remboursable sur quatre ans." En 2017, le dispositif a permis le déblocage de 529 000 euros. "C’est un très bon moyen de renforcer les apports personnels et d’être plus

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

crédibles aux yeux des banques."

En plus de cette manne financière, Initiative Beaujolais met en place un suivi personnalisé. "Je reçois tous les porteurs de projet pour rentrer dans le détail. Ça nous permet de relever ce qui ne va pas. Ils ne sont pas tous expertcomptable et forcément il y a parfois des ajustements à faire", indique Camille Racaud.

Le néo-entrepreneur peut aussi compter sur "son parrain, un chef d’entreprise confirmé qui va le suivre pendant quatre ans. Et chaque mois il doit remplir des indicateurs sur la santé économique de sa société. Ce qui nous permet d’avoir des points de vigilance si jamais on voit des choses qui ne vont pas". Résultat, depuis 21 ans, 86 % des entrepreneurs ont passé le cap des cinq ans grâce à Initiative Beaujolais.

" Tony Fonteneau

Initiative Beaujolais, 21 ans de soutien En 21 ans, Initiative Beaujolais a aidé à la création et pérennisation de nombreuses entreprises. "540 au total. Ça représente 7 500 000 euros de prêts octroyés. Et 1600 emplois créés ou maintenus." Pas de doute, le crédo du dispositif, "accompagner les entrepreneurs de demain", est respecté.

Au

cœur des territoires

Villefranche croit à nouveau en son destin Relance économique, changement d'image, l'agglomération caladoise croit à nouveau en ses forces et accélère, entre tradition industrielle et ouverture sur le numérique.

LES années 2000 appartiennent déjà au passé, souvenir empli du spleen d'une période économique entre gris clair et gris foncé. Si Villefranche et son agglomération ont souffert - comme nombre de villes moyennes françaises - du processus de mutation de l'économie, sur fond de désindustrialisation galopante et de mondialisation, la région a trouvé les ressources pour commencer à se réinventer. Après le frémissement, le mouvement se concrétise notamment à travers des projets de reconquête de l'espace industriel (lire notre article consacré à la ZI nord).

Proximité d'une métropole lyonnaise en pleine effervescence, reprise économique sur le plan national, demande d'installations d'activités soutenue sur le plan local, les indicateurs semblent orientés au vert. "Des entreprises viennent taper à la porte, cela démontre que nous nous situons au cœur d'un territoire attractif. Les résultats commencent à arriver", se félicite Michel Romanet-Chancrin, maire d'Arnas et vice-président de la communauté d'agglomération en charge de l'économie et des technologies.

L'agglomération de Villefranche aimerait conserver une partie de l'héritage de la grande cité industrielle qu'elle fut jadis - question d'ADN - tout en s'ouvrant sans hésitation à la révolution digitale. "C'est aussi une question de pragmatisme. L'économie des services, le numérique sont bien moins consommateurs de terrains que la logistique par exemple. Or, du foncier disponible, nous en avons peu", analyse Michel Romanet-Chancrin.

Les prix auraient d'ailleurs tendance à grimper depuis quelques années.

Pourquoi ça bouillonne Côté innovation, on est encore loin de la Silicon Valley et l'émergence de nouveaux GAFA à Villefranche demeure une chimère. Mais force est de constater que le territoire attire de nouveaux profils d'entrepreneurs, entre considérations financières et qualité de vie.

L'exemple des pépinières d'entreprises, de Créacité à E-cité, est à cet égard parlant. Ingénieurs au projet entreprenarial solide, bac +5 à bac +8 alliant leurs forces autour de start-up ambitieuses et de levées de fonds importantes, le bouillonnement existe. Une rupture, un changement fondamental dans le paysage économique local. Comme si les pépinières d'entreprises se transformaient peu à peu en incubateurs économiques, profitant et nourrissant à la fois un écosystème à taille humaine, où tout le monde se connaît ou apprend à le faire autour de rendez-vous mêlant business et convivialité.

Chambre de commerce, marque territoriale, clubs et réseaux d'entreprises, collectivités territoriales, inves-

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Michel Romanet-Chancrin et Alexandre Portier dans les murs de Créacité.

tisseurs locaux, un petit monde travaillant en symbiose pour échanger expériences, savoir-faire… Un réseautage à la sauce beaujolaise. "La communauté d'agglomération prend part en apportant des services et en développant une sensibilité forte d'accompagnement", défend Michel Romanet-Chancrin.

Agglo des villes, agglo des champs Si l'Agglo Villefranche Beaujolais appuie son développement économique sur le cœur de son territoire, les élus insistent également sur la nécessité d'un équilibre avec les zones moins urbanisées. "Nous pensons notamment à la thématique du maintien des commerces, essentielle à Villefranche comme dans les autres communes. Il nous faut trouver des stratégies afin de conserver des boutiques dans les centres", souligne Alexandre Portier, vice-président en charge du développement commercial et de l'emploi. "Dans la plupart des cas, nous n'en sommes pas à évoquer le maintien du dernier commerce. Mais il faut se préoccuper du dossier dès à présent pour que cela ne se produise pas. Et on peut même faire mieux qu'aujourd'hui parfois. Passer de deux ou trois à cinq enseignes, cela peut complètement booster la dynamique d'un village", poursuit l'élu caladois. Dans cette logique, les communes de Saint-Cyr-le-Châtoux et Rivolet ont été intégrées au sein de la liste des villages d'accueil dans le cadre de "Beaujolais vert votre avenir". Un programme destiné à attirer de nouveaux habitants dans les secteurs ruraux du Beaujolais, notamment celles et ceux souhaitant y développer une activité professionnelle. Une autre manière d'envisager le développement économique. Et une illustration de la palette élargie des solutions à mettre en œuvre au sein de l'Agglo Villefranche Beaujolais, territoire par essence riche et diversifié.

" Julien Verchère

Au

cœur des territoires

Une nouvelle vie pour la zone industrielle nord

AVEC le départ d'Hartmann puis la fermeture d'Ontex au tournant des années 2010, la zone industrielle nord a souffert d'une image dépréciée. "Pour moi, il s'agissait d'une priorité d'imaginer un avenir à cette zone un peu en déshérence, qui donnait une mauvaise image de l'agglomération, de surcroît en bordure de la façade autoroutière", déclare Michel Romanet-Chancrin. "Et le pari était loin d'être gagné, car lancé en période de crise pour l'industrie", souligne le maire d'Arnas. A l'inverse, la relance économique dope aujourd'hui la commercialisation des bâtiments réhabilités ou construits sur ces emprises abandonnées.

Après l'installation du Comptoir des fers, l'arrivée de Novelis constitue une sorte de symbole selon Jean-Marc Besse, responsable du service développement économique à l'Agglo. "C'est une entreprise spécialisée dans la fabrication de menuiseries PVC et aluminium que la collectivité suit depuis sa création à Gleizé, avec quelques salariés au départ. On les a accompagnés pour s'installer ensuite à Villefranche, puis à Limas dans une logique de croissance et aujourd'hui dans la ZI nord autour d'un nouveau projet de développement." Novelis reprend pas moins de 20 000 m2 au sein d'un bâtiment réhabilité.

Plus de 50 emplois sont prévus à terme. "Cette opération est aussi emblématique en matière de transfert d'activité.

Ces bâtiments de 8 m de hauteur, au départ bâtis pour de la logistique, ne sont plus adaptés à cette activité, mais par contre, une fois des travaux effectués, ils peuvent tout à fait convenir à des entreprises industrielles, d'autant plus que leur structure en béton brut constituait un gage de

durée dans le temps."

Par ailleurs, 9 000 m2 de l'ex-bâtiment Hartmann sont en cours de redécoupage, avec des acquéreurs qui procèdent actuellement au montage financier de leur dossier. Juste devant, sur ce qui était autrefois une plateforme pour les poids lourds en bordure de l'avenue de Joux, c'est une construction nouvelle qui sortira de terre. "Une belle vitrine face à l'A6 pour une entreprise de taille importante ayant besoin de visibilité", résume JeanMarc Besse. Il pourrait s'agir d'un groupe présent dans la région lyonnaise, sur la base d'un transfert d'activité assorti de création d'emplois.

Restera encore à aménager un hectare de foncier disponible entre le Comptoir des fers et ce futur bâtiment.

"Et là, on peut déjà évoquer le transfert d'une belle entreprise locale dans le cadre d'un développement", glisse le "monsieur économie" de l'Agglo.

C'est dans ce même esprit de reconquête et de reconstruction sur l'existant que naît aussi le pôle numérique, qui reprend notamment les bâtiments de bureaux laissés libres par Ontex. Les premiers emménagements pourraient intervenir en mai ou juin 2018. Avec la possibilité dans un second temps d'étendre le projet initial à un bâtiment proche.

Evacué le temps des incertitudes et des atermoiements autour de cette zone industrielle emblématique en Beaujolais, la ZI nord peut regarder le futur avec sérénité.

" Julien Verchère PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Au

cœur des territoires

ZAC d'Epinay : 50 000 m2 en vente à Gleizé Avec sa zone d'activités Lybertec et de petites zones artisanales, le territoire veut favoriser la création d'emplois.

LA collectivité locale aborde en 2018 l'ultime phase de la ZAC d'Epinay, programme d'immobilier d'entreprises dont les premières réalisations remontent à de nombreuses années. Cette dernière tranche correspond à une surface d'environ 50 000 m2 de foncier disponible à la vente. Le projet est piloté par la SAMDIV, propriétaire de l'emprise. La société d'économie mixte endosse le rôle de l'aménageur sur cette opération. L'hypothèse retenue est celle de treize lots divisibles, d'une superficie de 1000 m2 à 13 000 m2. "Ces terrains sont en cours de commercialisation et cinq d'entre eux devraient faire l'objet d'une prochaine signature", indique M. Bornet, directeur de la SAMDIV, qui espère la concrétisation de premières promesses de vente dès ce mois de février.

"Les travaux préparatoires d'aménagement, concernant d'abord la voirie de desserte et les réseaux, sont programmés au printemps", précise-t-il.

Cette tranche dédiée à l'artisanat et aux PME fait partie d'un projet plus vaste comprenant un pôle commercial occupant 30 000 m2, avec 10 000 m2 de planchers, dont 5 500 m2 de surface de vente. Retoqué en 2017 par la Commission nationale d'aménagement commercial (CNAC), l'aménagement de la zone (prévoyant notamment l'arrivée d'un supermarché) a été repensé. Un nouveau permis de construire doit être déposé avant la fin du mois de février 2018.

" J.V.

Digital forum, le rendez-vous du numérique La première édition a été couronnée de succès avec près de 800 participants en 2017. L'objectif consiste à dépasser la barre des 1500 en 2018, avec un événement programmé en fin d'année, sans doute au mois de décembre prochain. Organisé par l'Agglo en partenariat avec Pôle emploi, la Ville de Villefranche et la CCI, le "Digital forum Beaujolais 3.0" se présente comme un lieu d'échanges où mélanger et agiter métiers, formations, recrutement, dans un contexte de digitalisation rapide de la société et de l'économie.

Le forum devrait continuer à se tenir salle des Echevins, privilégiant les ateliers et échanges en groupes restreints, plus conformes à l'esprit numérique que les (trop) classiques interventions face à une salle assise.

Si la cible des demandeurs d'emploi avait été parfaitement visée l'an dernier, l'Agglo souhaite en parallèle davantage associer les scolaires lors de l'édition 2018, à commencer par les lycéens.

" J.V.

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Au

cœur des territoires

CCSB : un développement économique qui "colle" au territoire Avec sa zone d'activités Lybertec et de petites zones artisanales, le territoire veut favoriser la création d'emplois.

POUR Bernard Fialaire, président de la CCSB et maire de Belleville, développement économique et aménagement du territoire vont obligatoirement de pair : "Depuis vingt ans, la stratégie de la Communauté de communes Saône Beaujolais est d'avoir une vraie réflexion visant à un développement économique qui "colle" à notre territoire. Nous avons la chance d'avoir de nombreuses infrastructures : autoroute, ex-route Nationale, voie ferrée Paris-Lyon-Marseille, gare TGV à Loché, un axe est-ouest…

Notre stratégie est de développer de grosses entreprises le long des infrastructures, mais aussi de petites zones d'activités artisanales, à l'image de celle de Lancié que nous avons créée sur le site du Savour club".

Afin d'offrir un autre choix à de nouvelles entreprises qui partaient s'installer dans la plaine de l'Ain, l'Isère ou encore la Drôme, une étude entre le sud de Belleville et le nord de Saint-Georges-de-Reneins a abouti à la création de la zone d'activités Lybertec.

"Lybertec est dédiée aux entreprises locales qui souhaitent se développer, comme AMDI, née à Belleville il y a une vingtaine d'années, ou celles qui comme Hartmann avaient besoin d'un embranchement ferroviaire. Mais nous pouvons également recevoir les entreprises qui "incubent" à Lyon et cherchent un endroit où s'installer. Le groupe hollandais Action, qui devrait générer 500 emplois, doit ouvrir sa plate-forme logistique à l'automne prochain. Par contre, il est souhaitable d'avoir des entreprises variées plutôt qu'une mono-activité car en cas de crise, à l'image de la plasturgie à Oyonnax, tout peut s'effondrer."

Mais la communauté de communes a également fait le choix de rebondir en créant une pépinière d'entreprises dans les anciens locaux de Thorn Europhane, longtemps plus grosse entreprise de Belleville avec 500 personnes.

"Offrir des emplois sur notre territoire" "A une demi-heure de la métropole de Lyon, proches de la gare TGV de Loché, à une heure et demie des pistes de ski pour s'évader le week-end, que peut-on faire de mieux pour les gens qui sont ici ?," s'interroge M. Fialaire. "On peut faire en sorte qu'ils ne soient plus obligés de prendre le train ou la voiture pour aller travailler ; que le plus gros parking ici ne soit pas celui de la gare… Le but est donc de leur fournir des emplois sur notre territoire."

Mais l'élu insiste sur l'importance de la diversité des emplois proposés : "Il faut qu'on puisse offrir tous types d'emplois, pas uniquement des manœuvres d'entreprises de production". Et de citer Saint-Jean Industrie, entreprise de fonderie familiale installée à Saint-Jean-d'Ardières depuis 1962 et devenue un groupe international, qui a fait le choix d'y installer sa plate-forme de

Bernard Fialaire, président de la communauté de communes et maire de Belleville.

recherche-développement pour le monde entier, forte de 40 ingénieurs.

La communauté de communes bénéficie également d'une plus-value non négligeable : la notoriété du Beaujolais. Les négociants sont très présents sur le territoire grâce à la proximité de la Bourgogne. "Nous sommes le dernier rempart avant la Bourgogne, avec tous les crus du Beaujolais et avons aussi un rôle à tenir dans cette économie."

"Bien sûr, on ne va pas créer de zone industrielle à SaintIgny-de-Vers ou Saint-Mamert, où l'on a plutôt envie de conserver ces espaces verts. Par ailleurs, que ce soit en Beaujolais vert ou Beaujolais rouge, nous devons être vigilants quant aux constructions réalisées afin de ne pas détériorer le paysage, car le tourisme est aussi une plusvalue…"

Pour Bernard Fialaire, peu de points faibles existent sur le territoire, peut-être quelques zones d'ombre concernant le haut débit, "mais sur lesquelles nous n'avons pas la main", et une vigilance quant au nombre d'emplois créés qui pourrait générer une tension en matière de main-d'œuvre. "Mais nous avons de nombreux points forts, notamment nos infrastructures, et une vraie progression démographique et économique", conclut-il.

" Jacqueline Fabre PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Au

cœur des territoires

Hartmann France : "Le développement de Lybertec est plutôt positif" Installé sur 48 000 m2, Hartmann semble avoir trouvé le site idéal pour se développer.

Olivier Jacquemin, responsable d'exploitation.

INSTALLÉE dans la zone d'activités Lybertec à Belleville depuis mai 2010, Hartmann conçoit, fabrique et commercialise des dispositifs médicaux dans les domaines de l'incontinence, du soin des plaies, de la prévention des risques d'infection, de la désinfection et de l'autodiagnostic. C'est un véritable partenaire des professionnels de santé et un acteur clé de la chaîne de soins à domicile ou en institution, qui ne regrette pas le choix qu'il a fait en regroupant tous ses dépôts sur ce site.

"A Villefranche, notre développement était bloqué car nous ne pouvions pas nous agrandir. S'installer ici permettait de pouvoir évoluer sur dix à quinze ans. C'était aussi une solution pour rapatrier certains dépôts extérieurs, ceux de Paris, Toulouse, d'Alsace… Même si nous en conservons un près du site de production alsacien", explique Olivier Jacquemin, responsable d'exploitation.

Desservi par des infrastructures routières très accessibles, situé au nord de Lyon, bien centré pour ses clients du Sud, de l'Ouest de la France et de la région parisienne, l'emplacement est idéal pour le stockage de ses produits et leur redistribution sur tout le territoire.

Au-delà de ce bâtiment flambant neuf, Hartmann a embauché une trentaine de personnes lors de son installation à Belleville et a modernisé les façons de travailler des préparateurs. "Je pense que les conditions de travail ont été améliorées avec un entrepôt très propre, des aides à la décision que les opérateurs n'avaient pas auparavant, leur permettant, avec des outils informatiques, de réduire d'éventuelles erreurs."

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

L'arrivée d'autres entreprises va dynamiser la zone Un peu plus au sud du bâtiment Hartmann, un grand chantier a commencé depuis environ trois mois, la construction par le groupe immobilier Barjane d'une autre plate-forme logistique. "En s'installant ici, nous savions que ce serait une zone potentiellement énorme qui allait être constituée et vouée à se développer de façon importante", souligne M. Jacquemin.

Plus précisément, c'est le groupe hollandais Action (plus de 6 000 références de produits variés à bas prix) qui installera un dépôt logistique vraisemblablement à l'automne 2018.

"Que la zone se développe, c'est plutôt bon signe et cela va la dynamiser. Nous pouvons imaginer plein de choses qui viendront se greffer ici, peut-être des cantines dont tout le monde bénéficiera, notre personnel et celui des autres entreprises. Par ailleurs, si nous rencontrons certains problèmes, par exemple des coupures d'électricité, plus on sera nombreux plus nous aurons de poids pour les régler. Tout ça est plutôt positif", concède le responsable d'exploitation.

Pour lui, le seul petit inconvénient qui pourrait exister concerne la difficulté à embaucher certains types de personnel, notamment en été au moment des congés.

"Action va embaucher beaucoup de monde, trouveronsnous assez de caristes par exemple pour remplacer nos salariés en congés ? On va attendre et voir…"

" Jacqueline Fabre

Au

cœur des territoires

CNSE affirme sa stratégie de développement Avec un chiffre d'affaires doublé en cinq ans, l'entreprise est leader sur le marché des abris de chantier et unités mobiles de désamiantage.

BASÉE à l'origine au port de Belleville, en 1972 l'entreprise Chantiers nouveaux du Sud-Est fabriquait de petites remorques à bateaux, puis des porte-engins et remorques utiles au secteur du bâtiment. Son activité s'est étendue à la fabrication de remorques tôlées non isolées, premières bases vie économiques et roulantes pour les petits chantiers de courte durée. Ces remorques ont été le produit phare de l'entreprise dans les années 80-90. Ensuite, pour répondre aux exigences réglementaires dans le monde du BTP, CNSE, son nouveau nom depuis 2002, s'est adaptée en proposant des abris isolés du froid, de l'eau, équipés d'un chauffage, d'un point d'eau, de sanitaires… Les abris sont réalisés à la demande du client, en terme d'équipements, dimensions et aménagements.

"Avant que je ne rachète l'entreprise en 2012, CNSE avait développé une clientèle de loueurs, notamment Loxam ou Kiloutou, qui sont encore aujourd'hui parmi nos clients principaux", explique le PDG Bernard Louvet, dont l'ambition était de racheter une PME et de la développer.

Premier axe historique de développement, les bases vie, pour lesquelles CNSE est le leader en France, représentent entre 50 à 60 % de parts de marché : "Nous essayons d'améliorer ces produits tout en restant raisonnables, car il faut que ce soit un produit durable et bon marché, explique M. Louvet. Les petits entrepreneurs comme les grands groupes peuvent installer rapidement sur leurs chantiers ces bases vie obligatoires pour assurer le confort de leurs ouvriers".

CNSE développe une autre gamme de produits, les UMD (Unités mobiles de désamiantage), qui répondent aux exigences normatives décrites par l'INRS (Institut national de recherche scientifique). "Nous avons aidé l'institut à développer une directive qui décrit précisément comment doit être constituée une unité autonome de désamiantage car nous avions déjà des produits très innovants dans ce domaine", souligne le dirigeant. L'entre-

Les bases de vie sont créées suivant les demandes des clients.

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Bernard Louvet.

prise, leader également pour ces UMD qui représentent 25 à 30 % du chiffre d'affaires, a réussi à développer ses parts de marché en étant un représentant qualitatif et de référence dans ce domaine. "Nous ne sommes ni les moins chers, ni les plus chers, mais ceux qui répondent complètement aux exigences."

Suite à la crise du bâtiment, en 2014-2015, et pour chercher des relais de croissance qui ne soient pas liés à ce secteur, un troisième produit a été développé, des sanitaires haut de gamme pour répondre à des besoins d'événements, mariages, concerts, spectacles. "Au départ, c'était une demande identifiée en Allemagne, mais nos premiers clients ont été français. Commercialisés l'an dernier, ces sanitaires ont atteint 8 % de notre chiffre d'affaires."

15 personnes embauchées depuis 2012 L'entreprise a construit de nouveaux locaux dans la zone artisanale de Taponas en juillet 2013. "Nous avons sollicité la Communauté de communes Saône Beaujolais pour nous trouver un emplacement avec l'ambition d'embaucher. Cet investissement était nécessaire et j'avais besoin que les élus me fassent confiance et me donnent l'opportunité de trouver le terrain."

Electriciens, peintres carrossiers, plombiers chauffagistes, métalliers, soudeurs… la fabrication requiert des métiers très qualifiés. Par ailleurs, les abris sont contrôlés unitairement pour répondre à la certification CE. Bernard Louvet privilégie des partenaires locaux et l'intégralité des produits utilisés est européenne, dont 80 % français.

Au

cœur des territoires

L'entreprise a intégré ses nouveaux locaux à Taponas en 2015.

Forte d'un chiffre d'affaires en hausse de 45 % par rapport à 2016, la société affiche un développement type "startup", s'enthousiasme le dirigeant : "Il faut croire à ce que l'on fait, faire en sorte que nos équipes se sentent à l'aise dans leur travail. Depuis que j'ai repris la société, j'ai embauché une quinzaine de personnes. Je favorise à la fois la jeunesse et l'expérience, puisque j'embauche des jeunes et des seniors, en fonction des postes que je recherche".

" Jacqueline Fabre

Une volonté d'ouverture à l'export Dès le rachat de la société, Bernard Louvet a souhaité se développer à l'international, une stratégie lui permettant de pallier une éventuelle baisse d'activité dans le BTP en France.

Aujourd'hui, CNSE possède un service export constitué de trois personnes et la part du chiffre d'affaires réalisé à l'international représente entre 8 et 10 %. "Nous sommes présents en Suisse, en Allemagne, au Bénélux, depuis peu en Angleterre et en 2018 nous le serons en Espagne", souligne le dirigeant. Dotée d'une vraie volonté entrepreneuriale, CNSE envisage de créer des centres d'assemblage dans d'autres pays, notamment l'Amérique du Nord, le Canada…

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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cœur des territoires

Lancié : la zone artisanale prend forme Petit à petit, artisans et petites entreprises s'installent dans les locaux réhabilités de l'ex-Savour Club.

Jacky Menichon, maire de Lancié, devant des bâtiments réhabilités.

ACQUIS par la Communauté de communes SaôneBeaujolais (CCSB), à l'est du bourg de Lancié, les terrains et bâtiments du Savour Club, qui a cessé son activité, offrent progressivement un autre visage.

"Les bâtiments ont fait l'objet d'une réhabilitation, certains travaux étant réalisés par la CCSB, comme la toiture, l'accès. L'idée était que 9 000 m2 de cette surface d'environ 11 000 m2 soient réservés à des entreprises, explique le maire Jacky Menichon. Sachant qu'une partie des bâtiments a été extraite pour la construction d'un gymnase intercommunal de 2 300 m2 qui devrait être opérationnel fin mars 2018."

Une fois la réhabilitation effectuée, avec l'aménagement des parkings et la rénovation des façades, les locaux seront divisés en fonction des demandes des entreprises et pour chacune d'entre elles seront réalisés entrée, réseaux, etc.

A l'heure actuelle, douze lots sont réservés ou cédés, représentant un peu plus de 3 600 m2 bâtis. Certains sont déjà en activité, d'autres en cours d'installation : viendront un paysagiste, un atelier de mécanique générale et une salle de sports. 3 200 m2 sont encore disponibles et un projet de recyclerie est à l'étude, mise en place par la CCSB et gérée par une association.

Lors de la révision du PLU de 2008, une zone artisanale de 3 ha avait été déterminée : "Nous avons profité du fait d'avoir un outil industriel ici pour faire tout autour une

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extension de cette zone, l'objectif étant de conserver prioritairement des artisans du secteur et de favoriser l'installation de nouvelles petites entreprises", précise le maire.

Pour valoriser l'ensemble des bâtiments, la communauté de communes a aménagé une nouvelle route : "Les trois hectares de terrains, hors ex Savour Club, sont essentiellement des propriétés privées, souligne Nicolas Stachnick, directeur de l'aménagement et du développement à la CCSB. Ils sont desservis et viabilisés grâce à cette route. Une première entreprise s'est installée, Desigaud. Sur l'ensemble des particuliers propriétaires, un terrain est à vendre, les autres le seront certainement plus tard".

En phase provisoire d'aménagement, sont prévues l'installation d'un revêtement définitif, de candélabres, de mobilier urbain et la création d'espaces verts. Les façades seront reprises au fur et à mesure des ouvertures et des créations. "L'aspect paysager sera traité après et on peut imaginer quelque chose de sympa, avec des haies !", souligne le maire.

Pour Jacky Menichon, cette réhabilitation est largement engagée et plutôt une réussite : "En quelques années, nous avons réussi à faire une offre globale, toutes tailles d'entreprises confondues, mais avec surtout des terrains et des locaux à disposition de façon immédiate".

" Jacqueline Fabre

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Au

cœur des territoires

"La Saône ne doit pas être vue comme une barrière" La façade ouest de l'Ain est fortement connectée au Beaujolais. Patrice Fontenat, président de la CCI de l'Ain, évoque un territoire riche de sa diversité, à l'image du département.

PATRICE Fontenat, comment décririez-vous pour débuter le département de l'Ain et ses entreprises ?

"Je reprendrais l'image de la mosaïque, un ensemble de petits morceaux qui forment un dessin cohérent.

Plus on prend de la hauteur, plus on se rend compte de cette cohérence. A titre d'exemple, pour tout le monde la plasturgie est associée à la vallée d'Oyonnax, mais on en retrouve en réalité un peu partout dans le département. Il s'agit de la même chose avec le travail du métal, du bois, la carrosserie… Il faut également dépasser l'image un peu simpliste d'un territoire avant tout agricole. L'Ain est tout simplement le premier département français pour la part de l'emploi industriel dans l'emploi total. La particularité est que ce territoire industriel est diffus, ce qui est à relier à l'histoire et à l'existence initiale d'ateliers qui pour certains ont grossi, se sont transformés. Il existe des entreprises de taille importante dans des lieux en dehors des zones urbaines."

Quelles sont les grandes forces d'un département comme celui de l'Ain ?

"Nous avons la chance de nous appuyer sur un réseau routier très performant, avec 350 km d'autoroutes, mais aussi des gares partout sur le territoire. Cela évite une polarisation trop forte. Où qu'elles soient, les entreprises sont reliées très facilement au reste du pays.

Nous pouvons également mettre en avant un taux de chômage parmi les plus faibles de France, ainsi qu'un solde migratoire positif. Le département se trouve également en pointe dans le développement de la fibre pour le très haut débit internet, à travers une initiative publique. Cela a évidemment un coût financier mais permet à l'Ain d'avoir un coup d'avance sur la fibre, élément indispensable pour maintenir et attirer les plus grosses entreprises."

Quel regard jetez-vous sur le territoire proche du Val de Saône, de Thoissey à Massieux ?

"C'est un territoire très attractif sur le plan démographique. La typologie d'activités n'est pas différente du reste de l'Ain, un peu comme si ce territoire représentait une photographie de l'ensemble du département.

On retrouve la majorité des grandes filières. Nous avons la chance sur ce territoire d'avoir encore des surfaces disponibles pour les entreprises, avec un potentiel de développement important. Il existe d'ailleurs déjà des employeurs importants sur ce territoire, tels que Danfoss, Sofradim, Mylan, Fermob, Duqueine… Il s'agit également d'un territoire au carrefour de l'Europe.

Certes c'est facile à dire mais c'est vrai !"

On sait à quel point les deux côtés de la Saône "fonctionnent" ensemble, notamment sur le plan écono-

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

mique. Existe-t-il des passerelles avec la CCI du Beaujolais ?

"Bien sûr ! Nous nous voyons régulièrement avec JeanBaptiste Maisonneuve. Je peux citer une action très concrète. La zone d'influence de l'antenne de la BPI - la Banque publique d'investissement - qui s'est installée à Bourg-en-Bresse, couvre aussi le Beaujolais. Il y a peu nous avons ainsi réuni des start-up des deux côtés de la Saône lors d'une rencontre. C'est un très bel exemple de passerelle existant entre les deux territoires et les deux CCI. On peut également évoquer le programme européen entreprise europe network. La CCI de l'Ain couvre le territoire du Beaujolais sur ce dossier. On va ainsi dupliquer des ateliers "pratiques de l'innovation", ou encore "industrie du futur" dans le Beaujolais ou à proximité. Quand nous décentralisons une opération sur le territoire du Val de Saône, nous le faisons en collaboration depuis des années avec le Beaujolais. Si on propose un atelier "techniques commerciales", on peut avoir des entreprises issues des deux côtés de la Saône.

Les entreprises de l'Ain peuvent profiter de formations proposées par la CCI du Beaujolais."

Vous ne voyez pas de réelle frontière…

"Je ne vois en effet pas de barrière quand bien même chacun garde évidemment ses attributions. Quelque part, ces deux territoires se ressemblent beaucoup.

C'est aussi lié aux personnalités des uns et des autres.

Jean-Baptiste Maisonneuve est très ouvert sur le sujet.

Il n'existe aucune tendance hégémonique de notre part. La notion de bassin d'emplois est plus importante que les questions politiques. Chacun connaît l'expertise de l'autre et peut lui en faire profiter. C'est le besoin de l'entreprise qui prime."

" Propos recueillis par Julien Verchère

Au

cœur des territoires

Innovapeek en pince pour l'orthodontie Cette start-up basée à Montmerle débute la commercialisation de pinces médicales innovantes pour l'orthodontie. Un premier aboutissement.

L'équipe d'Innovapeek présentant son innovation à l'occasion d'un salon professionnel à Paris en 2017.

INNOVAPEEK, c'est une start-up créée à Montmerle avec l'ambition de se faire une place dans le monde très spécialisé du matériel médical pour l'orthodontie.

Rencontre avec Thomas Ondet, 32 ans, cofondateur de la société.

Comment est venue l'idée de créer des pinces innovantes pour l'orthodontie ?

"J'ai créé la société en 2015 avec un associé et ami d'enfance, Thomas Charrue, avec l'idée de développer des instruments et des services médicaux innovants. Nous sommes complémentaires puisque je dispose d'une formation en école de commerce et que lui est ingénieur plasturgiste. Nous avons fait le choix de débuter par une gamme de pinces pour les orthodontistes, un marché dont je connais les besoins et au sein duquel je dispose d'un réseau. Nous souhaitons apporter de l'innovation dans un domaine qui a connu assez peu d'évolutions depuis une trentaine d'années.

Il existe aujourd'hui des nouveaux matériaux, de nouvelles technologies qui doivent permettre d'améliorer ces outils ou en tout cas d'apporter des services supplémentaires. Nous avons mis deux années pour développer notre première gamme, que nous commencerons à commercialiser à la fin de ce premier trimestre 2018."

"Quelles sont les spécificités qui vont démarquer vos

pinces de celles de la concurrence ?"

"Ce produit de fabrication 100 % française recouvre trois innovations majeures. Il est écologique et économique pour le praticien puisque nous proposons le changement de la partie usée plutôt que de jeter la pince. Il existe un code couleur comprenant dix teintes

Un soutien local qui tombe à pic Initiative Dombes Val de Saône (VSDI) et Centre Ain initiative (CAI) se sont alliés afin d'accompagner financièrement le projet d'Innovapeek. Le 19 décembre 2017, ils ont respectivement remis deux chèques à Thomas Ondet : un prêt d'honneur de 10 000 euros au titre de l'accompagnement de la croissance des entreprises, un prêt d'honneur de 15 000 euros dans le cadre du dispositif départemental de revitalisation.

"Après avoir mis au point le processus de fabrication de ces pinces médicales, la société devait se recapitaliser pour pouvoir lancer la commercialisation de ses produits. Or les banques hésitaient à suivre. Les interventions conjointes de VSDI et CAI, auxquelles se sont ajoutées celle de BPI puis finalement celle de la banque, ont consolidé le plan de financement nécessaire au projet", expliquent VSDI et CAI dans un communiqué commun, les deux acteurs ayant joué un rôle de relais indispensable afin qu'Innovapeek mène l'aventure à terme.

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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cœur des territoires

pour retrouver facilement les outils. Enfin, il s'agit des premières pinces connectées au monde. Cela permettra d'améliorer la sécurité et la traçabilité, de pouvoir prévoir les renouvellements en fonction du taux d'usage, mais aussi de retrouver plus facilement chaque pince.

A terme, cette solution pourrait intéresser les hôpitaux, très souvent confrontés à la difficulté de retrouver les objets."

Cap sur l'international Le chemin a été long et ardu pour parvenir jusqu'à la commercialisation aujourd'hui ?

"Il a fallu lever 300 000 euros dans un premier temps pour développer le produit. Nous avons eu la chance de compter sur une banque qui nous suive dès le départ, tout comme BPI Ain qui s'avère extrêmement dynamique, des partenaires orthodontistes… On a tapé à toutes les portes. Nous avons aussi des sous-traitants qui font figure de véritables partenaires, ce qui apparaît indispensable pour une start-up comme la nôtre.

Mais ensuite, nous avons dû à nouveau réunir un tour de table d'environ 150 000 euros pour poursuivre le projet jusqu'au déploiement commercial (NDLR : lire notre encadré).

Beaucoup de gens croient en nous et au produit, ce qui s'avère essentiel dans la réussite du projet."

Vos ambitions dépassent le simple marché français…

"C'est une nécessité. Il s'agit d'un marché qui concerne

Des pinces innovantes… et colorées.

environ 2 000 praticiens en France. Notre produit a vocation à être distribué au niveau international, aux Etats-Unis, en Allemagne, au Japon, en Corée du Sud, en Inde… Nous avons déjà beaucoup de distributeurs spécialisés intéressés à l'étranger."

" Propos recueillis par Julien Verchère

Insectes comestibles : La Freca révolutionne la cuisine A la fois producteur et cuisinier d'insectes comestibles vendus sous la marque La Freca, la société Entomovia défriche un domaine prometteur où tout reste à construire.

ELEVER des insectes, les cuisiner et les proposer à la vente à deux pas de la Bresse, dans l'un des bastions français de la gastronomie, l'idée ne manquait pas de culot.

Titulaire d'un master de finances et passionné de science depuis toujours, Quentin Bozonnet, 26 ans, s'est intéressé à l'élevage des insectes lorsque ses études l'ont mené au Mexique, l'un des nombreux pays dans le monde où manger des petites bêtes n'a rien d'extraordinaire.

De retour au pays, il a affiné son projet et créé la société Entomovia, basée à Saint-Etienne-sur-Chalaronne. Sa démarche d'entreprise a été couronnée du prix Artinov en 2016, décerné par la chambre des métiers et de l'artisanat.

Vers de farine, grillons et criquets sont élevés grâce à

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un circuit local et bio. Pour les nourrir, Quentin Bozonnet a recours à du son de céréales produit dans le village ainsi qu'à des carottes déclassées non commercialisées par les maraichers locaux. Quant aux déjections des insectes, elles donnent un excellent fertilisant à réutiliser. La boucle est bouclée.

Les insectes comestibles grandissent dans le son – leur habitat naturel - pendant un peu plus de deux mois au sein d'un bâtiment dédié, avant d'être envoyés en cuisine. Insectes apéritifs, cookies à la farine d'insectes, terrine gastronomique aux insectes, des produits originaux commercialisés sous la marque La Freca. Une abréviation de "frecacha", qui signifie fricassée en patois bressan, un clin d'œil à la région. Entomovia travaille également en marque blanche, pour d'autres distributeurs.

Au

cœur des territoires

Les vers de farine représentent un potentiel nutritif très important.

Innovation et terroir L'un des grands défis consiste à convaincre… de goûter. "Certaines personnes ne veulent absolument pas y toucher, et finissent par se laisser convaincre. Nous avons voulu mettre la barre assez haut en proposant des produits haut de gamme qui reprennent les codes de la gastronomie locale, en mélangeant innovation et terroir", défend Quentin Bozonnet.

Criquets enrobage à la framboise et aux éclats d'amandes torréfiées, vers de farine cuisinés au piment fumé mexicain, grillons marinés dans une purée d'olive noire et farine de pignons de pins, les produits vendus en ligne, dans un réseau d'épicerie fine et à la carte de restaurants avides de nouveautés, ne manquent pas d'aiguiser la curiosité.

"Il s'agit d'un marché nouveau. Ils sont un des moyens d'envisager le futur et l'alimentation de 9 milliards d'êtres humains d'ici à 2030. Ils sont riches en protéines et cette consommation limite en plus considérablement l'impact de l'élevage sur l'environnement. Mais je ne veux surtout pas opposer cela à la consommation de viande. Ce serait de toute façon un combat d'arrière-garde à un moment où diversifier les apports nutritifs va devenir une obligation", souligne Quentin Bozonnet.

Le jeune chef d'entreprise croit au futur de ce marché qui demeure pour l'instant dans le registre de la curiosité.

Reste à lever certains obstacles réglementaires pour disposer de davantage de visibilité. "C'est assez compli-

qué, car la loi française ne prévoit pas… que l'on mange des insectes. Il existe un flou juridique avec une absence de normes. Heureusement, un texte législatif devrait apporter une clarification en 2018", salue l'entrepreneur de Saint-Etienne-sur-Chalaronne.

" Julien Verchère

Les produits de La Freca, un concentré d'innovation et de gastronomie locale.

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cœur des territoires

Le Sud Beaujolais, une ouverture sur la Métropole La Communauté de communes Beaujolais Pierres dorées a fait de sa proximité avec Lyon une force. Sans pour autant renier ses racines.

Vue aérienne du pôle économique de Viadorée, à Anse.

COMMENT exister à quelques kilomètres de la troisième ville française, poumon économique d’une région en plein développement et dont la politique fait la part belle à la croissance du secteur économique ? C’est un peu le combat quotidien que doivent mener les instances beaujolaises. Au sein de la Communauté de communes Beaujolais Pierres dorées, on a choisi de faire de cette proximité une force.

Pour ça, le secteur mise d’abord sur des atouts naturels et infrastructurels. Doté d’un réseau routier dense avec l’A6 en tête de pont, le Sud Beaujolais profite à fond de son emplacement géographique. Proche de Lyon sans être dans la frénésie de la Métropole, il peut ainsi bénéficier d’une image "rurbaine" souvent prisée par les entrepreneurs.

Mais pour développer l’activité économique, la CCBPD n’hésite pas non plus à mener une politique attractive.

"Notre rôle majeur est d’être un facilitateur, d’être à l’écoute des acteurs économiques dans leur parcours résidentiel et les mettre en lien pour favoriser le dynamisme du territoire, explique Carole Moneuse, chargée de mission aux affaires économiques au sein de la collectivité. Une bourse des locaux a d’ailleurs été mise en place dans cette optique.

Pour répondre à la forte demande de foncier des entreprises qui se développent, la CCBPD étudie l’optimisation et la création de zones d’activités."

Plusieurs projets sont notamment en cours : la zone de Champ de Cruy à Porte des Pierres dorées, l’extension de la zone artisanale (ZA) du Maupas à Theizé, la ZA de la Babette aux Chères, l’extension de l’aérodrome de Ville-

franche-Tarare à Frontenas, le projet du Bordelan (port fluvial de 350 anneaux avec 15 hectares de ZA), Viadorée qui est en cours de finalisation de commercialisation...

La CCBPD joue également à fond sa carte ruralité en mettant en valeur l’agriculture. "C’est aussi un acteur économique important du territoire qui structure l’espace.

La viticulture domine le paysage mais la diversité du terroir c’est aussi l’élevage, l’arboriculture, l’horticulture, le maraîchage... Des filières de qualité qui sont à exploiter et à valoriser en mettant à profit la proximité de la Métropole lyonnaise."

Les élus communautaires ont également bien compris que l’attractivité touristique pouvait être un vrai plus.

"Pour ça, nous voulons favoriser les séjours de courte durée, les excursions... La CCBPD est aussi engagée dans la démarche Geopark, la marque trèsBeaujolais et Vignobles et découvertes pour la promotion du territoire et le développement d’une identité forte." Une identité "beaujolyonnaise" en somme.

" Tony Fonteneau

Le territoire en chiffres La CCBPD c’est 50 000 habitants environ et une population jeune répartie sur 32 communes. Selon les chiffres de l’Insee, c’est également 3 170 établissements (10 % des établissements du Nouveau Rhône), dont 2 446 issus des secteurs du commerce, de l’industrie, du service et de l’artisanat. La CCBPD c’est aussi 12 740 emplois (6 % des emplois du Nouveau Rhône).

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Graffity, un pont entre la technique et l’artistique La société d’événementiel de Lozanne s’est donnée pour mission de relier deux mondes que tout opposait.

FAIRE son trou dans l’événementiel, à quelques kilomètres seulement de certains des plus gros poids lourds de l’Hexagone comme GL Events, c’est le pari un peu fou que s’est lancé François Chambard il y a neuf ans.

"Jusque-là, je baignais dans ce milieu, sans vraiment en faire partie", avoue le chef d’entreprise désormais installé à Lozanne. Il faut dire que le quadragénaire à un profil atypique. "Je suis danseur de formation et j’ai aussi fait des études d’informatique." L’art et la technique, déjà.

C’est donc en 2009 qu’il décide de se lancer dans la grande aventure de l’entrepreneuriat. "Mais l’idée m’est venue deux ans avant." A l’époque, son employeur lui confie une mission jusque-là inédite : mettre en place une retransmission en direct et sur internet de l’annonce de candidature de Gérard Collomb à l’élection municipale. "Pour ça, j’ai dû monter une équipe composée de communicants et de techniciens, des gens qui habituellement ne travaillaient pas ensemble." L’idée de Graffity était née.

"Depuis longtemps, je cherchais le point de raccord entre l’artistique et la technique. L’événementiel m’a paru être la solution. Et ma force, c’était d’être capable de parler aussi bien de choses ultra-techniques avec un intermittent que de scénographie avec un spécialiste de la communication."

"Valoriser l'image du client" En 2009, il se lance finalement, bien décidé à réussir.

Pourtant, au début, la partie n’était pas gagnée pour François Chambard. "On me regardait un peu de travers.

Pour la plupart des gens, faire de l’événementiel c’était louer des enceintes, installer des lumières et des micros."

Si tout n’a pas toujours été facile, aujourd’hui, Graffity

François Chambard, fondateur et directeur artistique et technique de Graffity.

c’est 730 000 euros de chiffre d’affaires, deux salariés et demi et un carnet de commandes bien rempli. "Ça va du tout petit client, comme le garagiste de la commune, au très gros, comme la multinationale qui va réunir 800 ou 1000 personnes pour un séminaire." Mais peu importe, à chaque fois François Chambard a la même exigence : "valoriser l’image du client. Chez Graffity, les gens ne viennent pas louer du matériel. Ils viennent surtout chercher des idées".

Les activités de la société sont multiples : location, prestation, installation et digitalisation des événements. "Ce dernier point, c’est ce qu’on développe en ce moment. Et on est les seuls à le faire sur le secteur. On est notamment capables de mettre au point une application interactive pour un "event"."

Pour François Chambard, l’installation à Lozanne n’est, en tout cas, pas un frein pour son activité, même quand on veut rester au top de l’innovation. "Bien au contraire.

A Lyon, c’était bouché. Ici, la situation est idéale. Un peu moins de concurrence, des infrastructures routières, un cadre de vie. Vraiment, je ne regrette pas ce choix." Et surtout, il voit l’avenir en rose. "J’espère recruter très bientôt. Et pour la suite, j’aimerais devenir expert en digitalisation d’événement et en retransmission en direct."

L’innovation, encore et toujours.

" Tony Fonteneau Graffity, 587 rue Louis-Arnal, Lozanne, 09 54 59 31 09 ; www.graffity-spectacles.com.

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Herb's international, des plantes à la sauce éco-reponsable La société, spécialisée dans les produits à base de plantes, mise sur une stratégie de développement responsable.

LE bien-être par les plantes, le bio, le commerce équitable… Des concepts qui, depuis plusieurs années, ont le vent en poupe. A Lozanne, il y a une entreprise qui n’a pas attendu que tout ça devienne "mainstream" pour en faire son credo. Créée en 1999 par Philippe Grandjean, Herb’s international s’est donné pour spécialité la transformation de plantes en compléments alimentaires, spiritueux ou thés et tisanes. "On est surtout sur des produits naturels", explique Maxime Angelucci, ingénieur de for- Maxime Angelucci. mation devenu PDG de la société en 2016 après le départ en retraite du fondateur, Philippe Grandjean.

Avec aujourd’hui 13,5 millions d’euros de chiffre d’affaires et 25 employés, l’entreprise est en plein développement. Grâce notamment à une maîtrise totale de la chaîne de production. "On est là du début à la fin." Pour Herb’s international, tout commence bien loin de Lozanne, parfois aux confins de la Namibie, du Ghana ou du Vietnam. "On a créé des filières agricoles et de cueillettes dans plus de 50 pays. Et à chaque fois on a la même exigence. On va sur le terrain pour auditer, contrôler, encourager, éduquer. Chaque année, c’est une quinzaine de voyages partout dans le monde."

L’objectif d’Herb’s international, s’assurer de la qualité de la matière première et permettre aux producteurs de

Dans les entrepôts de Lozanne, chaque jour, plus de 800 tonnes de plantes sont stockées.

La filière thé vert d’Herb’s international en Indonésie.

se développer. "A chaque fois on a un cahier des charges.

On essaie aussi de favoriser de bonnes conditions de récolte, d’identifier les besoins pour vraiment faciliter leur travail et faire en sorte qu’en contrepartie ils s’améliorent sans cesse." Une politique d’aide au développement gagnant-gagnant qui vaut à la société le label Fair for life (NDLR : qui souligne la responsabilité de l’entreprise en matière de progrès social, de respect de l’environnement et de promotion de pratiques agricoles durables).

Côté plantes, là aussi Herb’s international aime faire dans la diversité. "On en a plus de 450." Parmi eux, certains produits "stars" comme l’harpagophytum, plus connu sous le nom de griffe du diable, "qui sert à traiter des problèmes d’articulations". Ou encore la gelée royale de Chine, "un produit très complexe, qui demande beaucoup d’audits".

Une fois la matière première importée à Lozanne, la partie transformation peut alors débuter. "Avant ça, on procède au contrôle qualité : vérification de l’identité botanique, de l’activité de la plante et des contaminants potentiels." Laver, trier, couper, pasteuriser… Les équipes d’Herb’s international transforment le produit selon les besoins du client. "Et ensuite ça part de chez nous pour être, en bout de chaîne, vendu en tant que compléments alimentaires, sachets de thé, spiritueux et bien-être."

En plein développement, Maxime Angelucci est plutôt optimiste quant à l’avenir d’Herb’s international.

"C’est un marché où les exigences sont de plus en plus importantes. Et on avait un peu anticipé ça. J’espère qu’on sera reconnus dans le futur comme une société capable d’apporter du plaisir et du bien-être aux consommateurs."

Tout en respectant les plantes et ceux qui les cultivent.

" Tony Fonteneau PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Semadrones, les pionniers des airs Installée à Quincieux depuis 2015, la société n’a rien d’un bureau d’études classique.

Son outil de travail ? Le drone.

Emmanuel Peyre de Fabrègues (à gauche) et les trois salariés de Semadrones.

EMMANUEL Peyre de Fabrègues est un homme qui aime regarder devant lui. Devant mais aussi en l’air. Normal pour un fou d’aviation. Une passion qui, pendant longtemps, n’a été qu’un loisir pour lui. "J’étais pilote à titre privé uniquement. Professionnellement, j’ai d’abord eu une formation d’architecte avant de monter ma boîte de communication." Mais en 2015, lassé par son activité, le roi des airs décide de partir à l’aventure. "On m’avait proposé un projet immobilier dans cette zone à Quincieux. Au départ je ne savais pas trop quoi mettre dans ces bâtiments.

Et finalement, j’ai réfléchi à une nouvelle forme de société."

L’entrepreneur se lance alors dans l’aventure Semadrones après avoir passé son brevet de pilote de drone.

"J’ai tout de suite embauché quelqu’un pour démarcher des clients mais sans vraiment savoir ce que l’on allait faire."

Pourtant, si il navigue à vue, le chef d’entreprise à une certitude, l’imagerie technique par drone a de l’avenir.

Pendant un an, ils inspectent le marché et finissent par avoir une touche avec le secteur des télécoms. "On a réussi à mettre au point avec eux des systèmes de validation de déploiement d’antennes relais." En clair, les petites machines d’Emmanuel Peyre de Fabrègues permettent de survoler des zones blanches pour définir au mieux les futures implantations des émetteurs. "Ça évite à des hommes d’effectuer des manœuvres périlleuses, de demander des autorisations toujours très longues à obtenir…" Très vite la société se fait connaître auprès des opérateurs. "Le plus que l’on a apporté c’est notre process industriel. On a réussi à adapter des machines pour ça,

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

avec de gros capteurs, des logiciels spéciaux…"

Pour répondre à la demande de tous ses clients nationaux, Emmanuel Peyre de Fabrègues décide alors de créer une deuxième société, Dronegroup. "C’est une structure où des associés, qui sont tous pilotes et basés à Rennes, à Strasbourg, à Toulouse mais aussi en Afrique depuis peu, peuvent intervenir sur nos différents chantiers."

Une recette qui, aujourd’hui, fonctionne puisqu’après des débuts chaotiques la société a multiplié par quinze son chiffre d’affaires en trois ans d’existence.

Mais Semadrones ce n’est pas que ça. "On fait également pas mal d’autres choses. De la prise de vues même si c’est une petite partie de notre activité. De la modélisation-mesure qui permet de créer une photo précise de bâtiment, de surfaces ou de volumes. Et de l’inspection puisqu’avec nos machines on peut aller voir de près des infrastructures qui ont par exemple des défauts de toitures ou des pertes de chaleurs, ou des zones à risques où l’humain ne peut pas intervenir."

Si aujourd’hui Semadrones tourne à plein régime, Emmanuel Peyre de Fabrègues a encore plein d’idées dans son sac. "On peut faire tellement de choses avec le drone. En tout cas, on a vraiment l’impression d’être des pionniers alors qu’on pensait que dans notre monde il n’y avait plus de place pour ça."

" Tony Fonteneau Semadrones, Parc d’activité du Chuel, 203 chemin en Graves, Quincieux, www.semadrones.com.

Au

cœur des territoires

La COR : un territoire en pleine mutation La Communauté d’agglomération de l’Ouest rhodanien déploie un panel de dispositifs pour booster l’économie locale et créer des emplois. Et ça marche.

LA COR est peuplée de plus de 50 000 habitants et comprend 34 communes sur un territoire hétérogène en termes de tailles de communes : Tarare (près de 11 000 habitants soit 20 % du territoire), Thizy-lesBourgs (6 400 habitants). Amplepuis et Cours font partie des plus grandes communes. "Il s’agit d’un territoire rural et très étendu. La superficie de la COR est supérieure à celle de la métropole de Lyon", indique la direction des grands projets économiques.

Selon l’observatoire socio-économique de la COR, il s’agit d’un territoire à forte tradition industrielle. Il a fortement souffert de la désindustrialisation, le chômage s’est creusé, la requalification de la population est apparue nécessaire. Depuis quelques années, de nombreuses actions volontaristes sont menées pour redresser la situation et accompagner la mutation de ce territoire. "Concernant le volet économique, la volonté politique est de répondre aux attentes de tous les habitants du territoire et de proposer une offre qui s’adapte à la demande, souligne la direction des grands projets économiques de la COR. On doit pouvoir répondre aussi bien aux attentes des habitants de Chénelette qu’à celles des habitants de Pontcharra-sur-Turdine. Nous avons

La Cordée a ouvert en 2016 à Lamure.

donc déployé une multitude d’outils et d’actions qui se développent sur l’ensemble du territoire."

Aujourd’hui les secteurs qui dominent dans le domaine industriel sont la métallurgie (1 000 emplois) et la mécanique. Le territoire est encore très industriel.

L’activité textile était très présente sur le territoire. Elle existe toujours à travers des TPE et PME (moins de dix).

Sur 12 000 salariés privés, entre 800 et 850 travaillent actuellement dans le secteur textile sur l’ensemble de la COR. Les employeurs privés les plus importants de la région en termes d’emploi sont Malerba à Thizy-les-Bourgs et Cours (menuiserie industrielle) avec plusieurs centaines d'emplois sur les deux communes et Gerflor à Tarare (revêtement de sols) avec également plusieurs centaines de salariés sur la commune. Du côté des PME : l’industrie, le BTP, les transports et la logistique sont les secteurs les plus représentés.

"La volonté des élus est de soutenir le développement d’entreprises industrielles, car la catégorie socioprofessionnelle des ouvriers et employés est surreprésentée sur le territoire. Un des objectifs de la COR est de proposer des emplois à cette population."

Un service d’aide à la création d’entreprises Ainsi, la Communauté d’agglomération de l’Ouest rhodanien intervient à tous les échelons de la création et du développement de l’entreprise.

Elle dispose d’un service qui accompagne tous les créateurs d’entreprise, quels que soient leur secteur d’activité, et leur projet tout au long de leur processus

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de création (étude de faisabilité, recherche de locaux adaptés, ateliers thématiques, mise en relation avec les experts et partenaires financiers).

Dans la continuité de ce service, la COR compte deux pépinières d’entreprises : une dédiée à des activités artisanales et industrielles, voire tertiaires, appelée PHARE (neufs ateliers et quatre bureaux) à Tarare, ainsi qu’une nommée PEPITA (huit entreprises) à Thizy-les-Bourgs.

Les secteurs de ces entreprises sont variés : imprimerie, communication mécanique, impression 3D, etc. "Ces équipements sont destinés à accueillir les entreprises de moins de deux ans d’existence et de leur offrir des services adaptés", indique la direction des grands projets économiques. Ces entreprises hébergées vont bénéficier d’un accompagnement de la COR (marketing, comptabilité, commercial, ressources humaines). La COR engage un prestataire qui fait ce travail d’accompagnement et de conseil auprès des entreprises. Celles-ci sont hébergées pendant trois ans et bénéficient d’un système progressif de loyer. Des services mutualisés ont été mis en place ainsi que des formations prises en charge par la COR. Pour rentrer en pépinière, les entreprises doivent avoir moins de deux ans d’existence et défendre leur candidature devant un comité d’agrément qui valide ou non l’entrée en pépinière. "Après ces trois années, nous les aidons à trouver des solutions sur le territoire pour qu’elles puissent continuer à se développer."

La pépinière d'entreprises à Thizy-les-Bourgs.

Les hôtels d’entreprises : pour de nouvelles activités "Pour les autres entreprises qui nous sollicitent pour de l’hébergement, la COR a construit sur les mêmes sites que les pépinières des bâtiments (ateliers et bureaux) pour accueillir des entreprises. Elles sont soit en dernière année de pépinière et à la recherche de foncier, soit elles cherchent à s’implanter sur le territoire. Et ceci pour une durée de deux à quatre ans. C’est ce que nous appelons les hôtels d’entreprises. A Tarare, les huit ateliers sont complets."

Coworking à Lamure à la demande des entreprises

Crédit : Observatoire économique de la Cor

Un certain nombre de chefs d’entreprises de la Haute vallée d’Azergues, notamment à Grandris, étaient en

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

demande de bureaux partagés. Ainsi, la COR via la Cordée donne la possibilité de louer des espaces de bureaux (partagés ou individuels). La Cordée (dispositif national) est prestataire pour développer un espace de coworking.

"Cela permet aux entreprises de travailler en réseau et dans des locaux adaptés avec des commodités nécessaires au développement d’une entreprise (accès internet) économique. Aujourd’hui douze entreprises occupent les lieux."

Enfin la COR, qui a vocation à aménager des zones d’activité, en dispose de plus d’une vingtaine. Elle procède à l’acquisition de foncier dans l’objectif d’accueillir des entreprises. Aux Olmes, Actival est prévu pour Boiron (voir page 39).

Parmi les aides qui participent à l’essor économique de ce territoire, la collectivité finance l’investissement immobilier des entreprises. Celles-ci doivent être éligibles au dispositif de la COR. Les projets aidés concernent l’acquisition d’un terrain pour la construction d’un local professionnel, la construction, l’acquisition ou l’extension d’un bâtiment ou encore des travaux de rénovation.

On accorde jusqu’à 10 % du montant des travaux et un bonus pour chaque création d’emploi. Pour chaque emploi que l’entreprise s’engage à créer, la collectivité octroie une subvention de 10 000 euros par emploi créé, indique la direction des grands projets économiques.

Cette mesure a été mise en place en juin dernier. Pour l’instant, il fonctionne très bien. Six entreprises en ont déjà bénéficié.

Avec tous ces projets, ce territoire est doté d’outils qui constituent de véritables leviers pour booster le développement économique.

" Laurence Chopart * Source : Observatoire socio-économique de la COR (Maison de l’emploi et de la formation, Direccte Auvergne–Rhône-Alpes, COR).

Les effets de l’A89* Facteur d’espoir et de désenclavement pour l’ancien Pays de Tarare, l’A89 commence à produire ses effets : la ville de Tarare, longtemps en décroissance, a connu un bond de 6 % de sa population en cinq ans, notamment grâce à l’arrivée de nouvelles populations. Ce dynamisme retrouvé s’exprime également sur les communes alentour.

Au

cœur des territoires

Boiron s’installe aux Olmes près de Tarare

Photo : Boiron

Le laboratoire pharmaceutique Boiron spécialisé dans l’homéopathie, et dont le siège est à Messimy, va s’installer dans la nouvelle zone d’activités Actival.

Vue de la façade sud du futur site Boiron aux Olmes.

QUESTIONS à Jean-Christophe Gaymard, directeur industriel chez Boiron.

Pourquoi ce choix du site des Olmes ?

"Nous voulions trouver un site de stockage dédié à nos préparations de commandes pour la France et l’international. Nous avons étudié différentes solutions et rencontré des développeurs et des aménageurs. Puis nous avons sollicité la Communauté d’agglomération de l’Ouest rhodanien. Elle disposait d’un terrain qui pouvait correspondre à nos attentes."

Quels sont les avantages pour votre entreprise ?

"Il s’agit d’un site qui nous permettra de nous développer. Force est de constater que les professionnels et les particuliers ont de plus en plus recours à nos médica-

Jean-Christophe Gaymard, directeur industriel chez Boiron.

ments homéopathiques. Donc il fallait que l’on trouve un terrain suffisamment grand qui réponde aux évolutions potentielles. Il est situé à proximité de l’A89, un axe autoroutier qui va nous permettre de rejoindre facilement l’A6 et l’A7, l’ouest et le centre de la France."

Comment votre site est-il agencé ?

"Nous construisons sur ce site une plate-forme de distribution où l’on pourra développer petit à petit d’autres cellules.

Un bâtiment de 24 000 m2 sera donc aménagé en plusieurs cellules dédiées à une fonction de logistique et administrative. Les travaux ont débuté fin octobre 2017, ils devraient être terminés en novembre 2018. L’activité de logistique débutera fin d’année 2018."

Des emplois seront-ils créés ?

"Dans un premier temps, ce sera le personnel de Messimy et de Sainte-Foy-lès-Lyon qui sera amené à se déplacer sur le site des Olmes. Il n’y aura pas de création d’emplois directs. Par contre, les travaux engagés créent de la richesse sur le territoire, car beaucoup d’entreprises, qui ne sont pas toutes de Rhône-Alpes, créent de l’activité quand même. Ensuite la maintenance de ces bâtiments (le gardiennage, le nettoyage) va de fait générer de l’activité sur le territoire."

" Laurence Chopart

Boiron est la première entreprise qui s’implante sur cette zone d’activité.

Boiron est un groupe pharmaceutique familial et indépendant, fondé en 1932 par deux pharmaciens, Jean et Henri Boiron. Expert de l’homéopathie depuis 80 ans, le laboratoire est présent dans 50 pays.

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Au

cœur des territoires

Le Ninkasi un lieu de brassage unique L’entreprise est connue pour développer trois piliers forts : la bière, la restauration et la musique. A Tarare, ce sont les anciennes teintureries qui abritent ces trois entités.

IMPRESSIONNANT : il n’y a pas d’autre mot pour qualifier l’immense brasserie lovée dans cette vallée tararienne et bercée par les eaux de la Turdine. Ce lieu de 2 200 m2 inauguré en 2012 est réparti sur trois activités : la fabrication de bières (1 600 m2), d’alcool et le bar/restaurant où sont organisés des concerts tous les vendredis (chanson, rock et musiques voisines). La première fabrique de bière se trouvait à Lyon. Elle a ensuite été rapatriée à Tarare en 2012.

C’est une équipe de collaborateurs passionnés et dynamiques qui nous accueille et où règne une ambiance "d’jeunes", à l’image que l’on a du Ninkasi. Ils sont heureux de montrer leurs productions et leurs nombreuses récompenses. "Depuis 2003, nous en avons 53 à notre actif", précise David Hubert, directeur industriel du Ninkasi, maître brasseur et responsable du pôle boisson au niveau de la production. En 2015, la Ninkasi Noire a été élue meilleure bière de style Porter du monde par le Word beer award. Il s’agit d’une bière noire fabriquée à base d’orge caramélisée et torréfiée.

L’entreprise dispose en permanence d’une gamme classique (six bières), trois grands crus, des bières en découverte (quatre actuellement). "Nous en développons deux autres." Parmi elles, on en compte une qui est fabriquée à partir d’orge fumée à la tourbe comme les Ecossais le pratique pour le whisky.

Le Ninkasi développe également une gamme de bières saisonnières. La bière de printemps 2018 sera au seigle avec une levure spécifique et donnera des notes épicées.

"La bière du mois a toute sa place aussi, expose David Hubert. Il s’agit d’une bière qui aura bien marché ou élaborée à partir d’une nouvelle recette. Le public est le premier testeur ! Pour résumer, nous proposons toute une gamme de bières variées sur tout un univers de couleurs, d’arômes et de saveurs", souligne le maître brasseur.

David Hubert avec la Ninkasi Noire, élue meilleure bière de style Porter du monde par le Word beer award.

porte les arômes et l’amertume. Actuellement, on essaie de trouver des variétés qui proviennent de Nouvelle-Zélande."

Du whisky aussi

Le jus sucré est obtenu à partir du malt d’orge, le produit de base de la composition de la bière. "Les levures créent des arômes fruités, poursuit David Hubert. Le houblon ap-

"Si le Ninkasi a décidé de fabriquer du whisky, c’est parce que c’est la suite logique de la bière, nous a confié Alban Perret, distillateur. Il s’agit d’orge maltée que l’on fait fermenter avec des levures, puis que l’on distille." Contrairement à la bière, le houblon ne rentre pas dans la composition du whisky. Il faut compter sur deux distillations comme en Ecosse (trois en Irlande). "Plus on distille, plus on a des sorties légères." Il faudra trois années de fût pour l’appeler whisky. Le distillat d’orge baigne dans les barriques pendant trois ans. Dans les barriques, il atteint 63 °, ensuite il faut le faire redescendre avec de l’eau jusqu’à 40 à 44 °. "J’aimerais bien les faire vieillir pendant seize ans.

En Ecosse, il y a des whiskies de 100 ans d’âge ! Dans un an, on sortira les premières bouteilles", précise Alban Perret. Le Ninkasi dispose de deux sortes de vodka, dont une bio. Quant au Gin il est en cours de développement.

Côté restauration, il s’agit de burger affiné. "On essaie de travailler avec des produits frais locaux." La carte inclut des burgers végétariens.

Alban Perret, distillateur avec un whisky en cours de fabrication.

Une partie de l’équipe du Ninkasi.

150 variétés de houblon dans le monde

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Au

cœur des territoires

La musique bien sûr !

Promouvoir et développer la scène musicale locale en accordant une place importante à la pratique amateur et à l’émergence de nouveaux talents, c’est le projet culturel du Ninkasi. Cependant une place est faite à la nouvelle scène nationale et internationale.

Au Ninkasi Tarare, les concerts ont lieu tous les vendredis soir. Des scènes ouvertes sont organisées et dédiées aux artistes amateurs et locaux. Le Ninkasi a également son concours appelé Musik Lab. Il est dédié aux artistes en

Le Ninkasi est ouvert à Tarare depuis 2012.

voie de professionnalisation, ayant une expérience de la scène.

Le Ninkasi, dont Christophe Fargier est le fondateur, semble avoir réussi son pari, car "il aime les moments entre amis autour d’une bière, d’un burger et au son d’un concert". Au-delà de la brasserie de bières, il pense aussi brassage de métiers, de publics, de talents, de styles, de cultures et de goûts.

" Laurence Chopart

Le Ninkasi en chiffres 16 000 hl/an : c’est la production annuelle de la fabrique Ninkasi. L’entreprise affiche une progression annuelle de 20 %. "On va se rapprocher des 19 000 hectolitres en septembre 2018", indique David Hubert. Les bars/restaurants Ninkasi représentent 40 % du marché, la grande distribution 30 %, le milieu associatif culturel et étudiant 10 %. Le Ninkasi travaille avec les distributeurs en région Rhône-Alpes et les caves spécialisées.

Vente à l’export : Italie, Corée. Perspectives : Brésil, Angleterre, Espagne.

Sur le site de Tarare, dix salariés travaillent à temps plein.

Créé en 1997 dans le septième arrondissement de Lyon, dans les locaux d’une ancienne entreprise de transport, le Ninkasi Gerland accueille dans un même lieu un bar, deux restaurants, une scène, un café/concert et une salle de spectacles. C’est aujourd’hui un lieu incontournable à Lyon.

Ninkasi Fabriques est une SARL, filiale de Ninkasi entreprise.

Le Ninkasi dispose de treize bars/restaurants implantés principalement à Lyon.

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Au

cœur des territoires

Kit forêt et Maison Eau & Soleil : naturellement bois Aménagements des extérieurs en bois et maison à ossature bois sont les principales activités de ces deux entreprises implantées à Cublize.

LA SARL Kit forêt créée en 1987 et implantée dans la zone industrielle Les Cloches à Cublize depuis 1991 est spécialisée dans la fabrication d’agencement sur mesure et d’aménagements des extérieurs en bois : abri et mobilier de jardin, terrasse surélevée, barrière, parevue, pergola, rondins, carport, passerelle, etc. "Nous travaillons essentiellement avec du douglas local réputé pour sa solidité et du pin de Haute-Loire", précise Martine Dulac, responsable administrative. Elle dispose également d’une gamme de produits pour les collectivités et les entreprises : cache container, abris techniques, etc.

L’entreprise a à son actif un atelier comprenant un centre d’usinage par commande numérique, un atelier de profilage, une station de traitement par autoclave, un accueil commercial et un bureau d’études.

"Le pare-vue et les abris de jardin constituent le plus gros des commandes, précise Martine Dulac. Ces derniers peuvent être destinés à une chambre d’ami, un bureau, une bibliothèque ou une pièce réservée à la musique." Il est vrai que le concept fait penser à une seconde petite maison. Enfin, l’activité granulés de bois vient compléter la gamme de produits de l’entreprise.

Ancien scieur, Alain Dulac, gérant, a souhaité développer une gamme de produits finis. Pari réussi, puisque l’entreprise se porte plutôt bien et honore des commandes des départements du Rhône de l’Ain, de Saône-et-Loire pour les particuliers et les collectivités, les professionnels du bois et les paysagistes.

L’entreprise privilégie les ressources locales

ressources locales. On retrouve donc le douglas pour ses résistances naturelles à la pourriture et aux insectes spécifiques au bois.

Le gérant a créé un mur en ossature alternée pour limiter les ponts thermiques. Les murs sont préfabriqués dans les ateliers avec l’isolation, la pose des menuiseries, des occultations et du bardage. La préfabrication complète des murs en atelier permet une mise hors d’eau et hors d’air en deux ou trois semaines. "Nous n’utilisons pas de colle et le contreventement est en volige", expose Martine Dulac. Charpente avec chevronnage alterné, ossature alternée, douglas du Beaujolais, ouate de cellulose, triple vitrage, brise-soleil orientables, étanchéité à l’air : tel est le principe constructif de Maison Eau & Soleil. "L’idée est de proposer des maisons les plus saines possibles."

La société rayonne dans toute la région Rhône-Alpes Auvergne.

" Laurence Chopart

Photo : Maison Eau & Soleil

Alain Dulac est aussi à la tête d’une autre société : Maison Eau & Soleil, créée en 2005 et spécialisée dans la fabrication de maison en ossature bois à basse consommation énergétique. L’entreprise privilégie les

Alain et Martine Dulac.

L’entreprise à Cublize.

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Une des maisons réalisées par l’entreprise à Chasselay.

Côté

formation

Le CPF : une formation qualifiante pour tous les salariés La formation professionnelle se décline à travers différents dispositifs.

Le Compte personnel de formation (CPF) est utilisable tout au long de la vie active.

CHAQUE salarié développe ses compétences tout au long de sa carrière. En effet, mise en place dans les années 70, la formation professionnelle qui a été largement réformée depuis constitue l’une des opportunités pour se perfectionner. Dans sa forme actuelle, il s’agit d’un droit.

Pour rappel, la loi du 5 mars 2014 a profondément modifié les règles régissant la formation professionnelle. Parmi les principales mesures : la mise en œuvre du Compte personnel de formation (CPF) qui s’est substitué au Droit individuel à la formation (DIF).

"Le Compte personnel de formation, après un démarrage timide, est monté progressivement en puissance", souligne Luc Guillorit, directeur du Pôle formation et apprentissage à la Chambre de commerce et d’industrie du Beaujolais.

Ce dispositif a été mis en place dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle entrée en vigueur en janvier 2015. "Cependant, il va évoluer dans le cadre d’une nouvelle réforme souhaitée par le Président Macron", prévient Luc Guillorit. Elle devrait être votée avant l’été.

Avec seulement deux ans d’ancienneté, il est encore trop tôt pour faire un bilan, "mais une chose est certaine, il contribue aujourd’hui à une part importante de l’activité du Centre de formation de la CCI", commente le directeur.

Le CPF est destiné à tout salarié ou demandeur d’emploi qui souhaite suivre une formation. Il accompagne aussi toute personne dès l’entrée dans sa vie professionnelle, et ce tout au long de sa carrière. Les salariés disposent d’une durée de six ans pour mobiliser leurs heures de formation. En pratique et généralement, un salarié à temps plein accumulera 120 heures en cinq ans, puis les 30 heures restantes en deux ans et demi.

Le CPF permet d’acquérir des compétences reconnues (qualification, certification ou diplôme) ou un "socle de connaissances et de compétences".

Les modalités pratiques Les formations dispensées sont en lien avec le poste de l’intéressé ou viennent apporter des compétences supplémentaires (langue, bureautique, etc.). "Pour mobiliser une formation CPF il faut s’inscrire sur le site : wwwmoncompteformation.gouv.fr. Le bénéficiaire s’enregistre, il indique également le nombre d’heures auquel il a droit, explique Luc Guillorit. Puis il recherche la formation correspondante à son projet dans une liste "inventaire" préa-

lablement établie."

La formation est prise en charge par un OPCA (Organisme paritaire collecteur agréé). Le CPF ne permet pas d’obtenir tout type de formation, il faut que celleci soit éligible à ce dispositif.

Le Centre CCI Beaujolais formation accompagne les bénéficiaires du CPF dans leur démarche d’inscription et d’enregistrement pour les aider à identifier le projet de formation adéquat. Ce centre, situé boulevard Gambetta à Villefranche, dispose d’un Centre d’études de langues. "Nous avons accompagné près de 270 demandes individuelles en 2017 qui ont permis aux bénéficiaires d’obtenir notamment une certification TOEIC (Test of english for international commercial), qui valide un niveau de compétences en langues, ou la certification BULATS (Business language testing service)."

Jeunes et adultes concernés Ces sessions ont accueilli aussi bien des jeunes que des adultes du territoire beaujolais de tout niveau de qualification. Le centre de formation dispose également d’un deuxième pôle appelé Ecole de l’entreprise. "Toujours dans le cadre du CPF, nous avons permis à une quarantaine de candidats le PCIE (Passeport de compétence informatique européen)", précise Luc Guillorit. Cela donne la possibilité aux stagiaires qui obtiennent ce passeport de valoriser leurs compétences auprès de leur employeur quant à l’utilisation des outils informatiques.

"Nous avons donc accompagné en 2017 plus de 300 personnes dans le cadre du Compte personnel de formation dont la plupart des salariés d’entreprises ont apprécié nos services", rapporte Luc Guillorit.

" Laurence Chopart

Quid du CIF (Congé individuel de formation) ?

Il permet à tout salarié de suivre une formation pour se qualifier, évoluer ou se reconvertir. Il a pour vocation de permettre une formation longue, soit une durée maximale d’un an pour une formation à temps plein et 1 200 heures pour une formation à temps partiel. Sa durée minimum est de 30 heures.

Le CIF est ouvert sous condition et accordé sur demande de l’employeur. Le salarié est rémunéré pendant sa formation.

Ce dispositif devrait lui aussi évoluer dans le cadre de la prochaine réforme.

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Côté

formation

ARFA : une école des métiers performante L'ARFA forme chaque année ouvriers et techniciens qualifiés pour répondre au mieux aux besoins des entreprises.

ASSOCIATION loi 1901 créée en 1973 par la Chambre de commerce et d'industrie de Villefranche et du Beaujolais, la Chambre de métiers du Rhône et la Chambre syndicale des industries métallurgiques, l'Association régionale pour la formation d'apprentis a changé de dénomination en 1986 pour devenir Association régionale pour la formation alternée (ARFA).

Aujourd'hui co-gérée par la CCIB et la Chambre de métiers du Rhône, elle a inauguré son nouveau centre de formation en juin 2006, 3 500 m2 de bâtiments, chemin du Martelet à Limas, comprenant des plateaux techniques et des salles de formation modernes.

Le Centre de formation d'apprentis de l'ARFA propose trois filières : automobile, coiffure et gestion.

Tous les élèves, parallèlement à l'enseignement professionnel, suivent un enseignement général (français, histoire-géo, mathématiques, sciences, etc.). Les périodes de formation en entreprise variant en fonction des filières. Dans les bâtiments, salles de cours théoriques et plateaux techniques se font face afin de mettre en pratique ce que les jeunes ont étudié. Dans les ateliers, les jeunes travaillent par groupes de douze et sont séparés des adultes en formation continue.

"Nous coopérons avec le monde de l'entreprise afin de répondre à ses demandes, à ses problématiques", souligne Fabrice Gontard, directeur de l'ARFA. Par exemple, pour la filière coiffure, et pour répondre à certaines exigences, les rythmes de l'alternance sont variables. Les apprentis sont amenés à être davantage présents au moment des fêtes de fin d'année, une période de forte activité.

Fabrice Gontard, directeur.

Des apprenants futurs chefs d'entreprises Concernant la filière automobile, sont proposés trois CAP (maintenance des véhicules automobiles, réparateur en carrosserie et peintre en carrosserie) et un Bac pro maintenance des véhicules automobiles. S'ajoutent deux CQP (Certificat de qualification professionnelle) : l'un de Technicien confirmé en maintenance automobile (TCMA) et l'autre de Technicien expert aprèsvente automobile "Peugeot" (TEAVA). "Les jeunes qui obtiennent le TEAVA sont pratiquement sûrs de trouver un emploi car ils interviennent sur des équipements de haute technologie, sont capables de comprendre, analyser et résoudre de nombreuses pannes. Cette formation très pointue leur permet par ailleurs d'être très bien rémunérés", assure Fabrice Gontard, directeur de l'ARFA. La filière coiffure, créée en 2006, propose d'obtenir un

Quelques chiffres

Dans le pôle coiffure, les apprenants travaillent en situation réelle.

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

A l'ARFA, les 300 apprenants se répartissent comme suit dans les différentes filières : 60 % automobile, 25 % coiffure et 15 % gestion. 22 personnes constituent le corps enseignant, dont certains à temps partiel.

Pour la filière automobile, plus de 80 % des jeunes obtenant un CQP sont recrutés à l'issue de leur formation.

Toutes sections confondues, le taux de réussite global est de 89 %. Les deux dernières années, l'établissement a affiché de très bons résultats : 100 % de réussite au Bac et aux CAP coiffure et carrosserie.

Côté

formation

CAP en un ou deux ans ou un BP en deux ans. Ce dernier permet au titulaire d'exercer son activité comme employeur ou salarié.

Le BTS assistant(e) gestion PME-PMI permet de former les futurs collaborateurs des dirigeants de petites et moyennes entreprises qui ont besoin de personnel aux compétences multiples et variées (droit, marketing, économie, comptabilité, ressources humaines, etc.).

L'ARFA accueille également des adultes en formation continue, certains en reconversion, parfois surprenante à l'image de cet avocat suivant une formation de carrossier.

Leur diplôme en poche, certains suivent une filière "gestion" avec l'idée de créer leur entreprise. Et beaucoup, après cinq ou six ans en tant que salariés, réalisent leur projet, faisant appel à leur tour à des apprentis qu'ils forment comme ils l'ont été.

Depuis 1973, sur les 5 500 personnes formées, 60 % sont devenues chefs d'entreprises.

Un pôle "métiers de bouche" à l'horizon 2019 L'ARFA a de nombreux projets pour 2018, notamment l'équipement des salles de cours en tableaux numériques interactifs, la mise aux normes de l'atelier de soudure, l'achat de tablettes, le rééquipement d'une salle informatique, etc. Ces projets sont en bonne partie réalisés grâce à la taxe d'apprentissage versée par les entreprises à l'OCTA (Organisme collecteur de la taxe d'apprentissage). Un prélèvement obligatoire permettant de développer l'apprentissage en finançant des équipements indispensables pour former des ouvriers, techniciens qualifiés et techniciens supérieurs, futurs employés des entreprises.

"Notre grand projet, certainement en 2019, c'est d'ouvrir un pôle "métiers de bouche", afin de former bouchers, charcutiers, cuisiniers, serveurs, etc.", confie M. Gontard.

" Jacqueline Fabre

Travaux pratiques dans l'atelier automobile.

L'apprentissage hors des frontières DEPUIS trois ans, l'ARFA a inscrit la mobilité dans son projet d'établissement afin de toujours mieux préparer les apprentis. C'est la raison pour laquelle des étudiants de deux filières, la coiffure et l'automobile, sont amenés à travailler à l'étranger.

En 2017, trois jeunes sont donc partis en Espagne, en immersion totale en entreprise pendant trois semaines.

"Deux sont revenus avec des promesses d'embauche, souligne Fabrice Gontard. Cette année, la section coiffure partira également en Espagne."

Cette mobilité européenne permet de découvrir d'autres pratiques, d'autres techniques, d'échanger, ce qui constitue un véritable atout pour les apprentis dans leur future vie professionnelle. "D'ailleurs, en 2019, nous envisageons de partir trois semaines avec tous les appre-

nants, le corps enseignant et administratif. Des contacts sont déjà pris avec l'Espagne, la Belgique et bientôt avec l'Italie."

Les élèves travaillent sur ordinateur, ici un logiciel testé et "importé" d'Espagne lors de la mobilité européenne.

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Des solutions RH pour trouver l'élément manquant

"Concentrez-vous sur votre métier, nous nous occupons du recrutement", dit le slogan de Invenio-rh, cabinet de recrutement installé au sud de Villefranche. Et dans un contexte où recruter demande de plus en plus de temps, de compétences et d’investissement, cette phrase prend tout son sens.

En effet, recruter un nouveau collaborateur peut devenir un véritable casse-tête. Définir le profil, savoir où chercher, comment écrire une annonce, analyser un CV ou faire passer un entretien avec l’assurance de poser les bonnes questions. Et quand l’ensemble des conditions est réunie, encore faut-il faire le bon choix et mettre en place l’intégration qui permettra de consolider le recrutement. Et le coût d’un échec est très élevé.

De plus, au sein des TPE ou PME, c’est généralement le gérant qui gère le recrutement sans forcément disposer de toutes les clés ou les outils pour réussir cette opération. Au sein des sociétés de taille intermédiaire ou des grandes entreprises le service RH peut également avoir besoin d’une vision externe et de la flexibilité et la réactivité d’un cabinet local.

C’est pour répondre à ces besoins multiples que Jérôme SADOURNY a créé en avril 2016 Invenio, un cabinet de recrutement généraliste. Il accompagne aussi bien les TPE que les grands groupes pour leurs recrutements en CDI et CDD et sur l’ensemble des profils.

"Nous pouvons travailler avec vous pour la recherche d’un fraiseur comme pour celle d’un technico-commercial ou d’un responsable marketing. Notre métier, c’est le recrutement", nous confirme le gérant de la SARL installée au sud de l’agglomération caladoise, au sein du Parc Millesime, à Limas.

Il est accompagné de Sandrine PERREON, chargée de recrutement. Invenio-rh n’oublie pas les candidats qui trouveront aussi une aide pour définir leur projet ou concevoir un plan de recherche d’emploi efficace.

"Invenio-rh accompagne toutes les sociétés sur l’ensemble du processus de recrutement ou sur une partie précise pour laquelle le client souhaite un soutien et ce quel que soit le profil", nous résume Jérôme SADOURNY.

Recrutement Conseil Formation RH Parc Millésime Bâtiment 4 - 119 rue Michel Aulas - 69400 Limas Sandrine PERREON, chargée de recrutement et Jérôme SADOURNY, consultant et gérant d'Invenio.

Tél. 04 74 02 66 80 contact@invenio-rh.fr - www.invenio-rh.fr

Ils ont fait l'actu en 2017

Alexandre Temporel récompensé par le prix Artinov La société ATS2i a reçu le prix Artinov 2016, catégorie "technologie", pour son projet "Resamod".

APRÈS des études en génie électrique, une spécialisation dans l'automatisme, les systèmes numériques et l'informatique, Alexandre Temporel, ingénieur conseil et consultant indépendant, a créé sa société ATS2i (Applications thermoplastiques et solutions industrielles innovantes) début 2015.

"Les "applications thermoplastiques", c'est mon terrain de jeu, et des "solutions industrielles innovantes", c'est ce que je m'efforce de proposer afin de faire évoluer les pratiques de mes clients. A une problématique donnée j'ai la capacité de voir les choses différemment en sortant du cadre, d'épauler un industriel et élargir son champ de vision afin de lui proposer des solutions optimales et le guider dans leur mise en place", explique Alexandre Temporel.

Le projet qui lui a valu le prix Artinov est né de sa rencontre avec l'inventeur Manuel Guillon. Celui-ci, responsable d'exploitation, achetait des mannequins* de coffrage béton en gros volumes et trouvait dommage de les jeter après utilisation. Son idée était de créer un système modulaire et réutilisable en plastique, mais il ne savait pas comment le réaliser. "C'est là que je suis intervenu avec le développement de ce système modulaire de coffrage en PVC qui permet de créer dans des murs coulés en béton armé des fenêtres, des portes, différentes réservations de différentes dimensions, c'est notre nou-

velle solution exclusive brevetée qui s'appelle Resamod", explique le jeune entrepreneur.

Après la réalisation d'un prototype, Alexandre Temporel a réfléchi à une méthode pour industrialiser ce produit. Adepte de "l'ingénierie frugale", un concept venu d'Inde, le "jugaad", qui peut être traduit par "l'art de concevoir des solutions ingénieuses" ou l'art de faire plus avec moins, il prend plaisir à imaginer des solutions répondant à un cahier des charges bien précis, notamment des machines.

Pour l'instant il fabrique seul ses "mannequins" sur une machine qu'il a imaginée et créée spécialement. "Peu coûteuse à construire, et en fonction des besoins grandissants de production, je pourrais la faire évoluer selon nos besoins et en mettre plusieurs en parallèle."

Le prix décerné par Artinov a été une belle surprise, avec l'espoir de lui apporter davantage de notoriété, une visibilité sur son activité et ainsi développer sa société.

" Jacqueline Fabre Contact Alexandre Temporel : contact2@ats2i.fr. * Des mannequins de coffrage sont des structures qui permettent de réaliser des ouvertures dans des parois en béton.

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Ils ont fait l'actu en 2017

CareServe : "L'autonomie n'est pas un luxe" Mettre au service du plus grand nombre une gamme de produits en ligne* qui permettent de faciliter le quotidien des personnes en situation de dépendance, tel est l’objet social de cette start-up implantée à Villefranche.

INSTALLÉE dans la pépinière d’entreprises Créacité, depuis octobre 2016, la SAS CareServe a pour objet la commercialisation par internet et de manière exclusive de produits pour aider des personnes en situation de dépendance. "Des membres de ma famille ont été confrontés à ce genre de problème, c’est l’une des raisons qui m’a poussé à créer mon entreprise", délivre Gilles Adam, directeur général. Il a fait le constat aussi que le marché de la dépendance propose aujourd’hui des solutions, mais celles-ci restent souvent insatisfaisantes.

"La palette des produits est trop restreinte. De plus, la dépendance ne touche pas que les personnes âgées. Les plus jeunes peuvent également être frappés par une maladie invalidante."

Et c’est entouré de quatre collaborateurs qu’il se lance dans l’aventure. "Le site expose une palette de solutions pour chaque moment de la vie qui transforme le quotidien des personnes en situation de dépendance", indique le directeur général.

Plus précisément, l’entreprise propose à la vente des déambulateurs, rampes d’accès, chaussures thérapeutiques, barres d’appui, réducteurs de baignoire, oreillers étanches, tabourets de douche, tapis antidérapants, téléphones dotés de grosses touches, des produits pour les incontinents d’une marque de référence, mais aussi des cartes à jouer grand format, etc.

Sophie Ait-Sidhoum, content-manager, Gilles Adam, directeur général, Rodolphe Chabert, chargé de relation client, et Anthony Guarino, e-commerce manager.

Les situations de dépendances ou de légers handicaps sont nombreuses. Ainsi, on trouve également en vente sur le site plusieurs supports de livres, des outils de jardinage pour les personnes qui n’ont pas beaucoup de force, etc. Côté prix, Gilles Adam revendique des produits accessibles. "Mon ambition pour CareServe est de faire en sorte que l'autonomie ne soit plus un luxe."

La société ambitionne d’être le leader, mais encore plus la référence de marché, qui permettra aux personnes en situation de dépendance de retrouver l'autonomie dont elles ont besoin. Et partir à la conquête de pays européens fait partie de ses projets de développement.

Fin 2017 l’entreprise compte 15 000 commandes. Elle a embauché du personnel supplémentaire et va occuper d’autres locaux toujours au sein de Créacité. * www.careserve.fr.

" Laurence Chopart

CareServe : plus qu’un site marchand

Un support de livre qui tourne les pages automatiquement, voilà qui peut être bien utile pour une personne immobilisée.

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

CareServe souhaite également offrir un service haut de gamme à ses clients et les accompagner. L’ensemble des collaborateurs de la société veut apporter une écoute attentive à ses clients. "Les seniors ont besoin d’être choyés et écoutés, souligne Gilles Adam C’est une valeur forte de notre entreprise." Une aide dans les démarches auprès de la Sécurité sociale pour les produits remboursables est également proposée.

Ils ont fait l'actu en 2017

Une nouvelle plate-forme logistique pour la filiale vins du groupe Carrefour A Saint-Jean-d'Ardières, ce nouveau site de 12 000 m2 répond à une logique de réorganisation et d'optimisation sur le plan national lancée par cet acteur majeur de la filière vins.

MAISON Johanès Boubée a pris possession à l'automne 2017 d'une nouvelle plate-forme logistique de 12 000 m2 à Saint-Jean-d'Ardières, route de Champanard, au cœur de la zone d'activités des Gouchoux.

Le site, qui emploie une cinquantaine de salariés, a été officiellement inauguré le jeudi 28 septembre en présence notamment de représentants du groupe, de la Chambre de commerce et d'industrie du Beaujolais (CCIB) et d'élus locaux. Filiale de Carrefour, Maison Johanès Boubée est en charge de la filière "vins" pour l'ensemble des enseignes du groupe. De l'identification des fournisseurs (sourcing) à la distribution en passant par le négoce et l'embouteillage, l'entreprise assure la totalité des opérations sans externalisation.

Points forts de cette implantation en Beaujolais Val de Saône, la proximité des vignobles beaujolais et bourguignons et la présence à moins de trois kilomètres du diffuseur autoroutier de Belleville sur l'A6. La plateforme de Saint-Jean-d'Ardières doit permettre l'expédition des bouteilles et bag-in-box vers l'ensemble des enseignes reliées au groupe Carrefour de l'Est de la France.

Le nouveau site logistique de Belleville bénéficie d’une plus grande capacité d’accueil et de livraison : environ 15 000 emplacements et 15 quais de chargement. Le site actuel assure la livraison des supermarchés Carrefour (Market) et magasins de proximité du groupe (Contact, City...) pour les régions Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans quelques jours, le 9 octobre, 43 magasins hypermarchés de Bourgogne et du Beaujolais seront livrés, et prochainement les réseaux drive et e-commerce.

L'activité s'articule autour d'une logistique d'approvi-

Le nouveau site logistique de Belleville (12 000 m2 au total) bénéficie d’une plus grande capacité d’accueil et de livraison : environ 15 000 emplacements et 15 quais de chargement.

sionnement en amont (collecte, réception et stockage des vins de fournisseurs de la région) et d'une logistique de distribution en aval (préparation de commandes pour les magasins de la zone de chalandise).

"Notre entreprise s'est engagée depuis quatre ans dans une stratégie de développement industriel sur plusieurs de ses sites. Maison Johanès Boubée a ouvert cette plateforme logistique en avril dernier afin d'accompagner les évolutions de l'entreprise et de consolider notre ancrage régional", déclare Didier Thibaud, directeur général. La responsabilité du site a été confiée à Fouzia El Mekaoui.

Maison Johanès Boubée se positionne comme un acteur majeur de l'univers du négoce des vins dans l'Hexagone et prévoit de quasiment doubler son chiffre d'affaires en six ans : 600 millions d'euros en 2012, 800 millions d'euros en 2016 et une perspective à 1,2 milliard d'euros pour 2018 selon ses dirigeants.

" Julien Verchère Daniel Motte (CCIB), Bernard Fialaire (président de la Communauté de communes Saône Beaujolais), Pierre Castoldi (sous-préfet), Fouzia El Mekaoui (Maison Johanès Boubée), Serges Fessy (maire de Saint-Jean-d’Ardières), Eric Pannetier et Didier Thibaud (Maison Johanès Boubée) lors de l'inauguration en septembre dernier.

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Ils ont fait l'actu en 2017

Bayer investit 4,5 millions d'euros dans un laboratoire haute technologie Aménagé au cœur de l'unité de production, cet équipement doit permettre d'optimiser le contrôle qualité. Un investissement qui confirme la position de Villefranche-Limas en tant que site-clé à l'échelle européenne pour le chimiste allemand.

IL faut marcher plusieurs minutes le long des immenses bâtiments avant d'atteindre le nouveau laboratoire dédié au contrôle qualité. Un équipement ultra-moderne de 810 m2 aménagé sur deux étages au cœur même de l'unité de production. 4,5 millions d'euros d'investissement pour améliorer une activité-clé pour le groupe Bayer. A l'intérieur, tubes à essai et machines ultra-modernes s'alignent dans un environnement lumineux.

La vingtaine de salariés du laboratoire réalisent environ 16 000 analyses chaque année, sur des matières premières, des matières actives, des produits finis, ou encore dans le champ de la prévention de la contamination et le contrôle des risques bactériens.

"Ce bijou de technologie va nous permettre d'optimiser le flux entre la production et la distribution des produits tout en améliorant le bien-être au travail de nos salariés et en favorisant la coopération inter-services", se félicite Michel Dhirson, directeur du site de Villefranche-Limas.

"Nous disposons désormais d'une structure analytique haute performance. L'ancien laboratoire se trouvait trop à l'écart de la production et les conditions de travail étaient moins bonnes pour les salariés, renchérit Larissa Merkl, responsable qualité au sein du site beaujolais. Cela va améliorer le contrôle qualité sur le site, avec davantage de sécurité, d'efficacité et de bien-être au travail."

Une salle blanche doit par exemple permettre de mieux détecter les ultra-traces dans les produits testés en éliminant les risques de "pollution" par l'environnement extérieur. Autre illustration, une tour ultra-moderne entièrement automatisée - haute de huit mètres - assurera le stockage de plusieurs dizaines de milliers d'échantillons dans des conditions de sécurité et de traçabilité revues à la hausse.

Le nouveau laboratoire contrôle qualité a été construit au cœur même de l'unité de production.

"Moderniser et développer le site" Brice Le Corre, directeur Europe de la production chez Bayer Crop Science, souligne à quel point cet investissement constitue un signe fort envoyé au territoire du Beaujolais Val de Saône : "Il s'agit d'une très belle réalisation, qui s'inscrit dans une volonté de moderniser et développer un site majeur au sein de notre réseau européen. Au-delà du nouveau laboratoire, nous consentons un investissement total de 11 millions d'euros à Villefranche-Limas".

" Julien Verchère

46 000 tonnes de produits chimiques l'an dernier, un site très surveillé

4,5 millions d'euros ont été investis par le groupe Bayer dans cet équipement de haute-performance.

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Localisé à Limas sur une emprise de 28 hectares, le site emploie 350 personnes. Il formule et conditionne chaque année plusieurs dizaines de milliers de tonnes de produits phytosanitaires destinés à l'agriculture (46 000 t en 2016). Compte tenu des caractéristiques toxiques des produits stockés, le site est classé Seveso 2 seuil haut et fait l'objet de plusieurs plans et programmes de prévention des risques, en interne comme en externe.

Pierre Castoldi, sous-préfet de l'arrondissement de Villefranche, souligne que "l'activité industrielle est particulièrement contrôlée par l'Etat et ses services, via des inspections prévues ou inopinées", précisant "que le dialogue avec les dirigeants du site de Villefranche-Limas est bon et les exigences respectées".

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Ils ont fait l'actu en 2017

La Mission locale et huit agences d’emploi ensemble La Mission locale avenir jeunes de Villefranche-Beaujolais a signé en février une convention de partenariat avec des agences d’emploi*. L’objectif est de faciliter le rapprochement entre les jeunes et les entreprises.

Les partenaires.

CETTE action concertée a pour objectif de préparer les jeunes, notamment ceux qui bénéficient de la Garantie jeune afin d’accéder à l’emploi et de mobiliser les actions d’intérim comme première expérience professionnelle.

"Nous avons sur notre territoire des entreprises qui ont des besoins et en face des jeunes qui ont plein de compétences", a souligné Lionel Lacassagne, président de la Mission locale de Villefranche-Beaujolais. Celle-ci s’engage à associer l’agence d’emploi aux ateliers qu’elle met en place dans le cadre de son offre de services. Le but étant d’informer et de sensibiliser les jeunes sur les secteurs rencontrant des pénuries de candidats ainsi que sur les emplois intérimaires. La Mission locale devra orienter les jeunes en fonction de leur projet et disposant des prérequis conjointement avec les missions d’intérim proposées par l’agence d’emploi. Parmi ses engagements, la Mission locale devra organiser également des visites en entreprise.

"Le travail temporaire est l’une des solutions pour un jeune qui sort du système scolaire", a fait remarquer Anne Brusson, chargée de mission action territoriale de Prism'emploi.

L’agence d’emploi à travers cette convention s’engage, entre autres, à mettre en place en collaboration avec la Mission locale des actions d’adaptation à l’emploi ou de professionnalisation, permettant au public jeune d’acquérir des compétences attendues par les entreprises, en mobilisant l’ensemble des dispositifs de for-

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Annabelle Dupin : "Par le biais de missions courtes, les jeunes peuvent se faire une idée de la diversité des entreprises".

mation de droit commun et ceux de la branche du travail temporaire.

"Dénicher des talents" "Nous pouvons organiser des simulations d’entretien d’embauche et aider les jeunes à mettre en valeur leur CV, précise Annabelle Dupin, de l’agence Kelly services implantée à Limas. Nous proposerons du travail pour les jeunes âgés de plus de 18 ans. Des postes dans les secteurs de la logistique et de la production sont accessibles à celles et ceux qui n’ont pas de diplômes."

Pour Hélène Sorrel, responsable handicap, diversité, partenariat pour Crit : "La force de cette convention, c’est aussi une porte d’entrée pour le savoir-être et l’occasion de donner aux jeunes les codes de l’entreprise".

Ce partenariat a été mis en œuvre par le Fonds d’assurance formation du travail temporaire en faveur de l’emploi des jeunes inscrits dans le dispositif Garantie jeunes.

" Laurence Chopart * Nouvelle appellation pour agence intérim.

Les agences signataires Manpower, Crit, Kelly, Adecco, Synergie, Ergalis, Randstadt, Proman.

Ils ont fait l'actu en 2017

"Elise & Félicie" : une histoire de goût Des huiles fortes en goût, des vinaigres colorés dans des bouteilles très "classe", c'est ce que Lucie et Chloé vous proposent.

ISSUES d'une famille de maraîchers de Saint-Georgesde-Reneins, Lucie et Chloé Rollet ne se destinaient pas à créer leur entreprise. L'une voulait faire du droit, l'autre travailler dans l'événementiel et la communication.

Lucie, l'aînée, aimait beaucoup la cuisine : "J'ai de nombreux souvenirs de moments où je cuisinais avec ma grand-mère. Et c'est par hasard, lorsqu'elle m'a offert un vinaigrier, que j'ai fait mon premier vinaigre. J'ai fait goûter ma trouvaille et on a pensé que j'avais un potentiel à développer".

Chloé, sa sœur, s'est rapidement impliquée dans le projet. "Ça a commencé à me plaire lorsque j'ai vu les étiquettes, les bouteilles. J'avais envie de mettre en application ce que j'apprenais dans mon école de commerce", délivre-t-elle.

En 2012, aidées par leur père Gilles, naît la SARL Elise & Félicie, un nom trouvé en hommage à une tante qui produisait du vin et à leur grand-mère.

Le vinaigre, un produit vivant Début 2012, Lucie fait une formation avec un maître vinaigrier qui lui apprend tout l'art de la "mère" de vinaigre, un léger voile, comme une toile d'araignée, qui est posée sur le vinaigre. Des bactéries qui transforment le vin en vinaigre.

L'entreprise produit deux sortes de vinaigres : le vinaigre traditionnel, élaboré selon la méthode orléanaise, seule méthode permettant d'avoir l'appellation "vinaigre à l'ancienne", vieilli en fût de chêne, et des vinaigres à la pulpe de fruits qui, contrairement aux vinaigres traditionnels, ne nécessitent pas d'être vieillis.

Concernant les huiles, l'huile d'olive est une variété

AOP grecque, la Kalamata, très douce. Les différentes graines, provenant de Grenoble par exemple pour les noix et noisettes, sont pressées à froid et filtrées. "Les huiles vierges sont mises en bouteilles directement. Pour les huiles aromatisées, nous sommes partis du principe qu'il fallait saturer et concentrer au maximum l'huile en arôme pour en mettre peu." Afin de garder toutes leurs qualités aux produits, ceux-ci sont travaillés par décantation, manipulés le moins possible.

Huiles et vinaigres sont distribués en grandes et moyennes surfaces en région Rhône-Alpes et dans la région parisienne. "La progression du chiffre d'affaires est bluffante, s'enthousiasme leur père. 540 000 euros en 2015, 600 000 euros en 2016."

Par ailleurs, elles ont créé sous la marque Boistray des bouteilles PET incassables, réservées aux professionnels, qu'elles ont présenté en 2017 au SIRHA. Menant de front la gestion de l'entreprise et la fin de leurs études respectives, Lucie et Chloé sont impatientes de se lancer à fond dans la grande aventure !

" Jacqueline Fabre PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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Ils ont fait l'actu en 2017

La réalité virtuelle débarque dans le Beaujolais Depuis le 5 avril 2017, le monde est à portée de casque avec l’ouverture, à Anse, d’un des premiers centres de réalité virtuelle de France.

A peine le casque enfilé et vous voilà dans un autre monde. Fini la grisaille hivernale, place désormais aux fonds marins de l'océan Atlantique avec pour seuls voisins des dizaines de poissons et un silence presque angoissant. C’est cette expérience et pleins d’autres encore que propose de vivre Destination VR, le centre de réalité virtuelle qui a ouvert ses portes à Anse début avril 2017.

Le concept, lancé par la société Diabolo (NDLR : spécialisée dans les activités de séminaires pour entreprise), est simple. Il suffit de réserver l’un des huit espaces (une heure ou plus) pour avoir accès à la vingtaine de contenus proposés. "Ce sont des jeux d’arcade avec une vraie interactivité, ou des expériences virtuelles, plus contemplatives, tout ça en libre accès." C’est d’ailleurs l’un des gros points forts de Destination VR selon Charles Haros, chef de projet : ne pas s’adresser qu’aux geeks ou experts en jeux vidéos. "C’est vraiment ouvert à tout le monde. Les spécialistes, qui eux connaissent déjà la réalité virtuelle, mais aussi les familles, les enfants, les curieux…"

Sur les 250 mètres carrés du centre, six boxs standards ont été aménagés. "Ils font environ 10 m2 chacun, pour trois à quatre personnes maximum, et sont équipés d’un

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

casque." Deux espaces loundges peuvent, eux, accueillir plus de monde. "Avec deux casques et un plus grand espace de jeu, pour plus de liberté de mouvement." Coût de l’expérience, environ 35 euros l’heure pour le box classique.

Côté matériel, Destination VR a misé sur la qualité. "Le casque et l’ordinateur coûtent environ 3 000 euros." Rien à voir avec ce que l’on peut trouver dans le commerce.

Mais le réel plus du centre, c’est son côté novateur. Car si la réalité virtuelle fait de plus en plus parler d’elle au quotidien, il y a peu de salle d’arcade de ce type en France. Si la France semble en retard par rapport aux Etats-Unis ou à l’Asie, ça n’a rien à voir avec un manque d’intérêt. "Au contraire. Dès qu’il y a une démonstration de réalité virtuelle, il y a toujours du monde pour essayer. Il y a une vraie appétence pour cette technologie." Ne manquait plus qu’à offrir au public un lieu pour satisfaire cet intérêt grandissant. C'est déjà chose faite.

" Tony Fonteneau Destination VR, 1050 avenue de Lossburg, Anse. Renseignement : contactdestination-vr.fr.

Des entreprises du Beaujolais Val de Saône se présentent

Photo : ©Vege - stock.adobe.com

Services 58 59 60 62 64 66 68

CRMN Cofagest Val de Saône ACRT CGED Autocars Vallée d'Azergues Assur MA...

Le Faisan Doré

70 Minigo 72 Emeelo 74 Artéo'Graph 76 Roc-Eclerc 78 Ultil Marbre - PF Sanchez 80 Rouge Vert Communication

Commerce - Distribution 82 Cosmediet 84 Tondeur Audition 86 L'Univers du Jetable

88 Bricomarché 90 Richardson 92 Meubles & Déco by Faure

Immobilier - Habitat - Bâtiment 94 Maisons Punch 96 Century 21

98 Espaces Atypiques 100 Les Ateliers Ragot

Automobile 102 104 106 108

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Mercedes-Benz FJA Motors Groupe Thivolle Roady

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Viticulture 110 112 114 116

Vinescence Richy Viticulture Louis Loron et fils Minjard Emballages

CRMN

L'humain, la force de l'entreprise L’ENTREPRISE CRMN est une entreprise de services : de l’entretien de bureaux au traitement spécifique de sol, nettoyage de vitrerie, service 3D, nettoyage de panneaux photovoltaïques et au Facility management. L’entreprise est centrée sur les attentes de ses clients. Toute notre organisation a été pensée, et se remet en cause régulièrement, dans l’unique but de répondre aux besoins de nos clients. En plus de poursuivre notre travail en RSE, nous allons également travailler sur la mise en place d’un processus DtC (Design to Cost).

Notre métier évolue ; nous testons l’utilisation de robot, de nouveau produits, de nouvelles méthodes de travail.

Notre rayon d’action couvre plusieurs départements : l’Ain, la Haute-Savoie, Savoie, l’Isère, un petit bout de la Drôme, la Loire et le Rhône.

"Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès." Nelson Mandela

Ma force : mes équipes Le dernier audit mené auprès de l’ensemble du personnel de l’entreprise me renforce dans mes choix stratégiques : nous exerçons un métier qui demande de très nombreuses compétences techniques et comportementales et j’aime lire ce qu’elles ont noté sur leur métier, sur l’entreprise et sur ce qui nous différencie de nos concurrents. Je suis vraiment très fière des femmes et des hommes de l’entreprise : nous sommes des passionnés et c’est ce qui fait notre force.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1980 ➛ Statut : SAS ➛ Chiffre d'affaires : 3,5 M € ➛ Effectif : 220 personnes ➛ Siège social : 45 rue Pasteur, 69220 Belleville ➛ Tél. 04 74 66 44 28 ➛ Agence : parc du Jubin, 69570 Dardilly ➛ www.crmn.fr ➛ crmn@crmn.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

COFAGEST VAL

DE

SAÔNE

Des experts proches de leurs clients INSTALLÉE depuis dix ans à SaintGeorges-de-Reneins, Cofagest Val de Saône fait partie du groupe Cofagest composé d'une dizaine de sociétés indépendantes. "Notre principe est d'être indépendants sans être seuls. C'est un groupement de moyens avec, par exemple, l'achat en commun de matériel informatique, de fournitures comme le papier. Mais également de compétences : par exemple je ne fais pas de commissariat aux comptes, j'envoie les dossiers à mon associé à Limas", explique le dirigeant Franck Joly.

La société assure toutes les missions proposées par un cabinet d'expertise comptable, à destination des TPE et PME, commerçants, artisans, etc. "Nous souhaitons être proches de nos clients, nous nous déplaçons chez eux et les accompagnons dans leurs démarches administratives. Nous faisons tous partie d'un réseau : ils nous font travailler et vice-versa."

Cofagest fait également partie d'un réseau national d'experts-comptables, Cabex, qui lui apporte une aide au développement commercial, stratégique et communication.

Spécialiste de la comptabilité agricole Chez Cofagest Val de Saône, un tiers de l'activité concerne la comptabilité agricole, un secteur où la comptabilité est particulière, avec des règles fiscales différentes. "D'ailleurs, lorsqu'on passe le diplôme d'expertise comptable, il n'y a pas de comptabilité agricole. On doit donc suivre une formation spécifique en plus", souligne M. Joly. La clientèle agricole de Cofagest est composée à 80 % de vignerons, le reste étant des éleveurs, maraîchers, céréaliers.

Carte d'identité ➛ Date de création : 2007 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 611 K€ HT ➛ Effectif : 7 équivalents temps plein ➛ Zone d'influence : région caladoise et lyonnaise. ➛ Le Clos vignoble, 431 rue du Beaujolais, ➛ ➛ ➛

69830 Saint-Georges-de-Reneins Tél. 04 37 55 11 85 www.cofagest-valdesaone.com franck.joly@cabex-online.fr

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ACRT

Avec ACRT, priorité à la sécurité L’ENTREPRISE caladoise, qui fête ses 20 ans cette année, est spécialisée dans l’installation et la maintenance des systèmes de vidéoprotection, d’alarme, de téléphonie d’entreprise et de visioconférence. "L’arrivée de la fibre optique et du très haut débit nous permet d’apporter à nos clients des services de téléphonie hébergés dans notre data center, explique Rémy Gardette, directeur commercial et co-fondateur d’ACRT. Nous mettons beaucoup de moyens dans le développement du marché cloud avec une priorité sur la sécurité des liens internet et de la téléphonie. Que vous souhaitiez sécuriser vos connexions, augmenter votre débit ou apporter de la souplesse à votre téléphonie, contactez notre équipe commerciale pour une étude personnalisée."

Cette PME en pleine croissance déménagera en 2018 dans son nouveau siège social à Villefranche. Un changement qui permettra aux 34 salariés d’évoluer dans un environnement moderne et agréable.

Totem télécom : fiabilité, qualité et service Totem télécom a été créée dans le but "d’offrir une offre opérateur qui porte les valeurs qui nous sont chères : fiabilité, qualité et service, indique Denis Peney, gérant de Totem Télécom. Nous amenons chez nos clients les liens vers internet depuis l’ADSL jusqu’à la fibre optique. Nous assurons la sécurité des connexions contre les abus d’utilisation et les piratages. Faites appel à notre équipe commerciale au 04 74 03 78 78 ou consultez nos conseillers ACRT pour une étude gratuite."

Carte d'identité ➛ Date de création : août 1998 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 4,1 M€ ➛ Effectif : 34 ➛ Zone d'influence : Rhône, Ain, Saône-et-Loire, Isère, Loire. ➛ 159 rue Georges-Mangin, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 03 98 98 ➛ www.acrt.org ➛ villefranche@acrt.org

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

FIXE • INTERNET • MOBILE Une entreprise spécialisée • Intrusion • Télésurveillance • Vidéo • Téléphonie • Fibre optique • Wi-fi • Câblages • VILLEFRANCHE : Tél. 04 74 03 98 98 - villefranche@acrt.org • MACON : Tél. 03 45 16 40 40 - macon@acrt.org • BOURG-EN-BRESSE : Tél. 04 74 14 00 10 - bourg@acrt.org • LYON : Tél. 04 37 57 57 58 - lyon@acrt.org • CHALON : Tél. 03 45 16 40 45 - chalon@acrt.org

• www.acrt.org •

CGED

Une grande enseigne proche de ses clients CGED fait partie d'un réseau national qui distribue du matériel électrique aux professionnels et compte 180 points de vente en France. A Villefranche, le magasin ouvert depuis 2009 propose cinq grandes familles de produits : l'éclairage, la sécurité courant faible (alarme, informatique…), le génie climatique (climatisation, pompe à chaleur, chauffage), l'appareillage mural (interrupteurs, etc.), la puissance modulaire (tableaux électriques, câbles…).

Grâce à une grosse plate-forme dans la plaine de l'Ain, CGED est capable de livrer en 24 heures : si le client passe sa commande avant 21 h, il sera livré le lendemain dès 7 h. "Nous avons la puissance de frappe d'un grand groupe et la proximité d'un petit commerce car nous connaissons bien nos clients", délivre Alexandre Astier, directeur d'agence.

L'équipe, constituée de six salariés, possède de vraies compétences techniques, chacun d'entre eux étant spécialisé dans un domaine : génie éclairage, tertiaire industrie, domotique, ventilation. Ce qui leur permet d'aider au mieux les clients.

Le web, le point fort de CGED Aujourd'hui, grâce à un site internet performant (cge-distribution.com), CGED permet à ses clients, via une application, d'avoir accès à toutes les références de produits, avec leurs fiches techniques et leurs prix, et connaître leur disponibilité dans tous les points de vente. "Aujourd'hui, notre agence est l'une des premières en France à obtenir un taux de 40 % de commandes web et nous espérons atteindre les 50 % très bientôt", souligne Alexandre Astier.

Carte d'identité ➛ Date de création : mai 2009 ➛ Statut : SAS ➛ Chiffre d'affaires : 2,5 M€ ➛ Effectif : 5 plus 1 personne en alternance ➛ Zone d'influence : de Limonest à Mâcon et de l’Ain aux limites de Tarare.

➛ 615 rue de la Farnière, ZAC d’Epinay, 69400 Gleizé ➛ Tél. 04 37 55 39 25 ➛ www.cge-distribution.com ➛ villefranche.cged@sonepar.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

CGED Villefranche - 615 rue de la Farnière - 69400 Gleizé - Tél. 04 37 55 39 25

AUTOCARS VALLÉE D'AZERGUES Des services de transport de qualité

C'EST en 1946 que Paul Desmure crée les Cars de la Montagne à Saint-Just-d'Avray, proposant des services de marché et de messagerie. Vers 1950 le transport touristique démarre, puis Paul Desmure rachète de petits autocaristes et les Cars Perrin avec l'exploitation de la ligne régulière entre Grandris et Lyon. En 1983, la société est rachetée par les familles Martin et Millet et rebaptisée Autocars de la Vallée d'Azergues. Puis en 2013 elle intègre de nouveaux locaux à Chambost-Allières.

29 véhicules composent le parc, dont quatre mini-cars et un véhicule léger, d'une moyenne d'âge de 6 ans. Le personnel est constitué de 31 salariés et l'équipe administrative est apte à effectuer tout remplacement le cas échéant.

Transports conventionnés, voyages en autocars, agence de voyage, location de car avec conducteur… la société s'est tournée vers des activités de qualité et est certifiée Iso 9001 depuis 2004.

"Nous essayons de nous distinguer par ce type de démarche et sommes d'ailleurs chartés "Objectif CO2" depuis 2012, avec l'engagement de réduire nos émissions de CO2", explique le PDG Stéphane Martin.

Une agence de voyages en plein développement Les Autocars de la Vallée d'Azergues, c'est aussi une agence de voyages créée en 2009. "Nous proposons tout ce que l'on peut trouver ailleurs, avec Nationaltours, un tour opérateur de qualité avec lequel on peut aller partout dans le monde, souligne Stéphane Martin. Le petit plus, mais souvent un gros avantage pour nos clients, le concept de pré et post-acheminement de leur domicile à l'aéroport ou à la gare."

Carte d'identité ➛ Date de création : 1984 par reprise du fonds de commerce ➛ Statut : SA ➛ Chiffre d'affaires : 3 300 000 € ➛ Effectif : 32 salariés ➛ Zone d'influence : rayon de 50 km autour de notre site ➛ Longeval, RD 385, 69870 Chambost-Allières ➛ Tél. 04 74 03 00 20 ➛ www.valleedazergues.com ➛ contact@valleedazergues.com

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LOCATION DE CARS

SORTIES

SPECTACLES

EXCURSIONS DÉPLACEMENTS SÉMINAIRES

VOYAGES EN AUTOCARS

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ASSUR MA ...

Le partenaire assurance des entreprises de la région ASSUR MA … est une société indépendante d’intermédiaire en assurance avec à la fois une qualité d’agent général MMA et de courtier. Avec une présence sur trois départements au travers de six agences situées entre Lyon et Mâcon, c’est une équipe de 36 personnes qui assure le développement, l’accompagnement et la gestion des sinistres de plus de 18 000 clients professionnels, entreprises et particuliers. Des spécialistes répondent à l’ensemble de vos besoins avec deux grands domaines d’activité : l'assurance des biens et responsabilités (multirisque pros, grêle sur récolte, flotte, décennale, dommages-ouvrages, responsabilité civile, RC dirigeants, cyber risques, transports) et l’assurance des personnes (santé, prévoyance, retraite Madelin et collectives).

Les gérants, Denis Guyard et Thomas Perrier.

Partant du principe que pour bien assurer il faut bien connaître les domaines d'activité, une personne est plus particulièrement dédiée à chacun de ces domaines : commerce, monde viticole, artisanat, industrie, profession libérale, etc. Et depuis quelque temps, des contrats contre les cyber attaques, auparavant réservés aux grandes entreprises, plus particulièrement visées, ont été mis en place pour les petites entreprises.

Contrats et approche adaptés pour tous types d'entreprises "De l’auto-entrepreneur à la PME de plus de 300 salariés en passant par la TPE de dix salariés, nous nous adaptons en fonction des besoins de nos clients", souligne Thomas Perrier, associé gérant. Une équipe compétente est présente pour accompagner et conseiller dans la maîtrise et la gestion des risques assurables tous types de sociétés, quelle que soit leur taille et leur secteur d'activité. Assur MA ... est le partenaire assurance de référence des entreprises de la région.

Carte d'identité ➛ Date de création : 2004 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 3 M€ ➛ Effectif : 36 ➛ Zone d'influence : Rhône, Ain, Saône-et-Loire. ➛ 606 boulevard Albert-Camus, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 09 41 79 ➛ https://agence.mma.fr/villefranche-sur-saone ➛ agence.villefranche@mma.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

LE FAISAN

DORÉ

Une seconde vie pour le Faisan doré APRÈS un mois de travaux, le Faisan doré rouvrait ses portes le 12 décembre 2017 avec, à sa tête, Didier Chastan.

Un nom bien connu dans le milieu de la restauration et qui préside désormais aux destinées de la célèbre enseigne du port de Beauregard. "Mais nous travaillons dans la continuité de Michel Cruz, annonce Didier Chastan, nous avons conservé les fournisseurs et nous proposons toujours des produits de qualité avec, le midi, une formule à 21 euros avec une suggestion et, bien sûr, la carte".

Mais les murs ont été entièrement repensés par leur nouvel occupant : "Nous voulions faire de la petite et moyenne réception d'entreprise", explique-t-il. Deux salles de séminaire ont ainsi été créées, un salon privé ; des espaces qui viennent renforcer la salle de restaurant de 45 personnes, elle aussi rénovée. Mais l'endroit a conservé toute sa convivialité et son charme ; les habitués des lieux sont ainsi restés fidèles au célèbre Faisan doré, Didier Chastan a également drainé une nouvelle clientèle.

Une équipe rodée en cuisine Didier Chastan a souhaité conserver l'équipe de Michel Cruz. A Marjolaine Garcia et à Morgane Garcia, la pâtissière, il a rajouté comme chef Yann Blanc. Ce dernier a fait son apprentissage à la maison Chapel à Mionnay et est ensuite passé par le Saint-Romain. "Je connais sa cuisine", ajoute Didier Chastan. Une équipe qui a conservé les recettes qui ont fait la réputation des lieux : le homard, les poissons entiers, les ris de veau aux morilles, le poulet de Bresse…

Carte d'identité ➛ Date de création : 1970 repris en 2017 ➛ Statut : SAS ➛ Effectif : 10 ➛ Zone d'influence : Villefranche et ses alentours. ➛ 686 route de Beauregard, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 65 01 66 ➛ www.faisan-dore.fr ➛ contact@faisan-dore.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

MINIGO

Réinventer le transport de voyageurs MINIGO dispose d'une expérience de dixsept ans en matière de transport de voyageurs en véhicules neuf places. 27 collaborateurs mettent chaque jour leur professionnalisme et leur dynamisme au service des clients. Au cœur d'un marché en forte évolution, Minigo a su se développer et se réinventer pour répondre à l'ensemble des besoins autour de services nombreux et variés. Le transport médical constitue une activité importante. Conventionnée par les organismes d'assurance maladie, la société assure le transport de malades assis, sur prescription médicale, pour consultations, entrée/sortie d'hospitalisation… Minigo dispose de véhicules adaptés pour l'accueil de personnes à mobilité réduite.

PHOTO A VENIR

L'entreprise répond à toutes les demandes – urgentes ou planifiées – de transport en direction des gares (Lyon, Mâcon, Villefranche...) et aéroports (Saint-Exupéry, Genève, Roissy…).

MINIGO assure également le transport de colis, documents et plis urgents. Elle est adhérente à la marque territoriale trèsBeaujolais.

Un moyen de découvrir la région L'offre élargie de Minigo comprend également des circuits touristiques, au cœur d'une région qui ne manque pas d'atouts en la matière. "Nous proposons de faire découvrir le Beaujolais et ses crus, les Pierres dorées, Lyon et ses alentours en créant des circuits touristiques personnalisés", souligne Minigo. En famille, entre amis, pour une journée et un week-end, une manière de voyager sans contrainte, en se laissant guider et en profitant d'un vrai moment de détente.

Carte d'identité ➛ Date de création : septembre 2001 ➛ Statut : SAS ➛ Chiffre d'affaires : 987 000 € ➛ Effectif : 27 ➛ Zone d'influence : Rhône, Ain, Saône-et-Loire. ➛ 40 rue du Parc Saint-Jean, 69220 Saint-Jean-d'Ardières ➛ Tél. 04 74 69 63 11 ➛ www.minigo.travel ➛ commercial@minigo.travel

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

EMEELO

Un soutien commercial et administratif aux entreprises CRÉÉE en 2014, la société Emeelo, spécialisée dans les services de communications numériques, a été reprise par Sonia Larras en septembre 2017. Si au départ l'activité concernait des actions web-marketing pour les entreprises (e-mailing, gestion et animation des réseaux sociaux…), la jeune dirigeante propose aujourd'hui un pôle commercial et administratif pour tous types de structures et dans tous domaines d'activité, afin de les accompagner dans leur développement. "Chaque client a ses particularités et nous travaillons en amont pour bien connaître et comprendre son activité", souligne Sonia Larras.

Pour étoffer encore ses prestations, elle a intégré la prospection téléphonique auprès des entreprises pouvant aller jusqu'à la prise de rendez-vous.

Pour cette prospection téléphonique, des objectifs de campagne sont déterminés avec le client, ainsi que le ciblage, puis un travail est fait sur le fichier des prospects : "Lors de l'appel, nous sommes la vitrine de leur société. Nous proposons de la prospection qualitative, en prenant le temps d'échanger avec notre interlocuteur au téléphone pour un travail de qualité".

Une aide précieuse pour l'administratif Sonia Larras et son assistante commerciale Véronique Gineyts proposent également de la sous-traitance administrative pour les petites ou moyennes entreprises et artisans. Chez le client ou à distance, elles assurent la gestion des tâches courantes tels que traitement du courrier, secrétariat, saisie, facturation, lettrage de comptes… "Pour une structure qui n'a besoin d'une secrétaire que quelques heures par semaine, notre service d'externalisation de secrétariat est tout à fait adapté", indique Sonia Larras.

Carte d'identité ➛ Statut : SASU ➛ Effectif : 3 ➛ Zone d'influence : principalement Rhône-Alpes-Auvergne ➛ 93 impasse des Gouttes, 69830 Saint-Georges-de-Reneins ➛ Tél. 04 74 68 85 03 ➛ www.emeelo.com ➛ contact@emeelo.com

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Collabor'acteur de votre entreprise SECRÉTARIAT Gestion courriers/emails Saisie et relance de devis/factures Divers administratifs

COMMERCIAL Prospection téléphonique auprès de professionnels Prise de RDV

COMMUNICATION Emailing/Publipostage Réseaux sociaux

www.emeelo.com 93 impasse des Gouttes • 69830 Saint-Georges-de-Reneins

04 74 68 85 03 • contact@emeelo.com

ARTÉO'GRAPH

"Valoriser l'image de nos clients" DEPUIS 15 ans, Artéo'Graph, composé d'une équipe de graphistes décorateurs, réalise des marquages publicitaires sur tous types de véhicules, des enseignes en tous genres, des impressions numériques en grand format, banderoles, totems, panneaux, affiches, caissons lumineux, lettres reliefs, éclairages leds... Cartes de visite, flyers et affiches sont réalisés en respectant les chartes graphiques du client. "Nous sommes capables de réaliser des impressions numériques de très grands formats, souligne Clémentine Thibert, gérante. Artisans, industriels, commerçants, administrations, nous touchons un large panel de clients. Nous les accompagnons dans leur communication, de la conception jusqu'à la pose. Nous sommes partenaires de beaucoup d'associations et clubs sportifs de la région et nous investissons lors de leurs manifestations." Chez Artéo'Graph, les quatre personnes qui travaillent sont polyvalentes, ce qui permet d'être réactifs et de satisfaire les demandes des clients au plus vite.

Les infographistes étudient le projet du client avec lui, de la création à la réalisation, afin de représenter au mieux son activité et valoriser son image.

Des lettres reliefs pour répondre aux normes Pour répondre aux normes obligatoires définies par les services urbanisme des villes, Artéo'Graph propose des enseignes en lettres reliefs, dans différentes matières (PVC, alu...), lumineuses ou non. "A Villefranche par exemple, les lettres doivent avoir une hauteur de 40 cm maximum en centre-ville." Ces lettres reliefs amovibles peuvent être réutilisées, un vrai avantage pour les clients.

Cette nouveauté, à des coûts tout à fait raisonnables et au rendu "très classieux", est un atout pour mettre en valeur les entreprises.

Carte d'identité ➛ Date de création : avril 2002 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 450 000 € ➛ Effectif : 4 ➛ Zone d'influence : Rhône-Alpes ➛ 309 boulevard Henri-Barbusse, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 68 23 46 ➛ www.arteograph.com ➛ contact@arteograph.com

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

ROC-ECLERC

Un service complet pour les familles L'HUMAIN d'abord pourrait être le credo de l'entreprise Roc-Eclerc. Depuis 1992, Olivier Corolleur défend l'importance de la relation humaine dans l'organisation de funérailles et son entreprise est aujourd'hui devenue incontournable dans la région. L'esprit familial de Roc-Eclerc, sa volonté de rester raisonnable sur les prix, la polyvalence des employés sur différents postes, la boutique rue PhilippeHéron sur laquelle un important choix - aussi bien traditionnel que moderne est proposé, les horaires d'ouverture pour être toujours davantage disponible pour les familles sont des atouts sur lesquels Olivier Corolleur s'appuie et qui lui permettent de se positionner en leader dans le domaine funéraire sur la région. Roc-Eclerc reste à l'écoute des familles également après les obsèques par le biais d'un questionnaire de satisfaction, avec des résultats qui démontrent l'importance d'un service humain. "Il faut toujours se mettre à la place des familles, note Olivier Corolleur, et leur proposer ce qu'elles désirent au meilleur prix." Un leitmotiv qui continue à faire avancer l'entreprise.

Une chambre funéraire appréciée Depuis la fin de l'été 2016, Roc-Eclerc a ouvert à Arnas sa propre chambre funéraire, accessible à tout opérateur funéraire. Un équipement qui lui permet ainsi de proposer un service entier aux familles sans passer par un prestataire extérieur. Le bâtiment dispose de quatre salons privés, accessibles 24 heures/24 et de manière autonome par digicode. Un important investissement (500 000 euros) mais sur lequel Olivier Corolleur a pu enregistrer de bons retours et qui est devenu un service appréciable et apprécié.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1992 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 1 100 000 € ➛ Effectif : 10 salariés ➛ Zone d'influence : 20 km autour de Villefranche ➛ ➛ ➛

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

(certains grands trajets : Lyon, Paris…, étranger).

90 rue Philippe-Héron, 69400 Villefranche-sur-Saône Tél. 04 74 03 93 05 www.pompes-funebres-villefranche.com

Notre engagement, Vous servir dans la dignité, le respect et la discrétion.

• Pompes funèbres • Marbrerie • Contrat obsèques • Grand choix d'articles funéraires

Société indépendante membre du réseau ROC-ECLERC - Rhône Funéraire SARL - 90 rue Philippe HERON - 69400 VILLEFRANCHE-sur-SAÔNE RCS VILLEFRANCHE S/S : 383960010 - APE : 9603Z - ORIAS N° 07033123 - Habilitation : N° 14 69 02 038 - Photo : Masterfile

ULTILMARBRE - PF SANCHEZ Toujours à l’écoute des familles

IL y a un an, la société Ultil marbre Pompes funèbres Sanchez, créée en 2007 à Frans, s’est agrandie. "Nous avons désormais une chambre funéraire de 120 m2, ultra-moderne, explique Guy Sanchez, fondateur de l’entreprise qui travaille également avec ses deux fils. Ça permet aux familles d’avoir un accès libre, de se recueillir dans le calme… Et pour notre activité, c’était la suite logique."

Car au départ, Ultil marbre c’est avant tout une société de marbrerie. "Nous proposons des monuments funéraires, classiques ou contemporains, en marbre, granit ou pierre de toutes provenances (France et Europe). Nous sommes vraiment capables de répondre à des demandes sur-mesure." Ultil marbre propose aussi des gravures et peut également gérer l’entretien des sépultures.

Depuis 2011, l’entreprise a ouvert un service pompes funèbres et propose la vente de cercueils, le transport du corps et une chambre funéraire. "Nous sommes vraiment des artisans à l’écoute du client. Chaque commande, chaque devis est étudié au cas par cas."

Des particuliers aux collectivités Si la majeure partie des clients d’Ultil marbre – Pompes funèbres Sanchez est composée de particuliers, l’entreprise installée à Frans travaille également avec des collectivités. "Nous faisons de l’entretien de cimetière. Ça peut aussi être de la reprise de concessions, la construction de caveaux ou de columbarium…"

Plusieurs municipalités du secteur, notamment Villefranche, ont déjà travaillé avec Guy Sanchez et ses fils.

MARBRERIE ULTILMARBRE POMPES FUNEBRES SANCHEZ 78

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Carte d'identité ➛ Date de création : 2007 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 380 000 € HT pour les deux sociétés ➛ Effectif : 3 ➛ Zone d'influence : Rhône, Ain. ➛ Zac de Pardy, 01480 Frans ➛ Tél. 09 62 35 70 26 ➛ www.marbrerie-pompes-funebres-sanchez.com ➛ ultilmarbre01@gmail.com

POMPES FUNEBRES SANCHEZ • Démarches administratives • Cercueil chêne équipé Modèle lyonnais • Porteurs et corbillard

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09 62 35 70 26

www.marbrerie-pompes-funebres-ultilmarbre.com

ROUGEVERT COMMUNICATION

"Très créatif, très proche et très complet" CRÉÉE il y a dix ans, Rougevert Communication revendique une très forte appartenance à la Calade, puisque son nom porte les couleurs de la ville de Villefranche. Son cœur de métier est la création au pur sens du terme, la création d'identité visuelle (logo), création de stratégie de communication qu'elle pourra ensuite décliner sur différents supports papiers et digitaux. Cartes de visite, catalogues/bulletins, plaquettes commerciales, sites internet vitrine ou e-commerce, e-mailing et animation vidéo peuvent être proposés aux clients, ainsi que la gestion de réseaux sociaux ou le référencement de sites internet.

Qu'ils soient artisans, commerçants, industriels, Rougevert Communication répond à leurs besoins. Avec une zone de rayonnement allant de Neuville-sur-Saône à Belleville, la proximité est une valeur défendue par l'agence afin de garder un contact direct avec ses clients.

Appartenant au réseau trèsBeaujolais, l'agence revendique trois valeurs : la créativité, la proximité et la complémentarité.

La force de l'équipe : sa complémentarité L'équipe est divisée en trois pôles : un pôle gestion de projet, en contact au quotidien avec le client pour l'accompagner et le conseiller, dans le délai et le budget définis. Un pôle "print" qui prend en charge les réalisations sur support papier en respectant les contraintes visuelles, typographiques ou de mise en page. Et le pôle web qui lui concerne le digital, soucieux des normes d'internet et à l'affût de nouvelles technologies. La force de l'équipe, c'est réellement la complémentarité de chacun qui permet la concrétisation du projet du client.

Carte d'identité ➛ Date de création : 2007 ➛ Statut : SARL ➛ Effectif : 7 ➛ Zone d'influence : Beaujolais rouge et Beaujolais vert. ➛ 211 avenue Thédore-Braun 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 60 36 38 ➛ www.rougevert.fr ➛ contact@rougevert.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

COSMEDIET

Des produits naturels pour le bien-être CRÉÉS en 1986 à Gleizé, les Laboratoires Saint-Benoît ont tout d'abord commercialisé l'Elixir du Suédois, puis suite à plusieurs acquisitions la société devient Cosmédiet en 2006. "Notre métier, c'est la fabrication de compléments alimentaires, d'huiles essentielles, de cosmétiques (shampooing bio, gel douche, crème de beauté…), d'Hydroxydase, une eau minérale gazeuse issue d'une source près d'Issoire", explique Olivier Mandon, directeur général. Leader en France sur le silicium organique, un élément intéressant pour les troubles articulaires, Cosmédiet est également distributeur exclusif du Baume du tigre et développe une gamme de cosmétiques à base de sels de la Mer Morte. Les produits, le plus souvent labélisés AB, viennent en grande partie de France et de Belgique. Cosmédiet, ce sont environ 1 000 références, 8 000 clients en France (pharmacies, para-pharmacies, magasins bio, magasins de sport, etc.). L'entreprise a reçu la Marianne d'or du développement durable en 2014 pour ses actions en faveur de l'environnement.

Le baume du tigre, un remède ancestral Le baume du tigre, inventé il y a 120 ans à Singapour, est une formule très forte en huiles essentielles comme la menthe ou la cannelle... "C'est le partenaire pour les douleurs et tensions", délivre Olivier Mandon. Distribué par Cosmédiet depuis 2004, le baume a été mis en conformité et 1,1 million de pots ont été vendus en France en 2017. L'entreprise est partenaire avec le monde du sport local (Marathon du Beaujolais, FCVB, CSV, handballeuses de Gleizé), mais aussi avec l'ASSE, le Marathon de Paris, etc.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1986 ➛ Statut : 2 SAS, groupe Cosmediet ➛ Chiffre d'affaires : 20 M€ ➛ Effectif : 67 ➛ Zone d'influence : France - Espagne - Belgique - Italie, Portugal. ➛ 470 avenue de Lossburg, 69480 Anse ➛ Tél. 04 74 09 97 00 ➛ www.cosmediet.fr ➛ info@cosmediet.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

TONDEUR

AUDITION

Confort et efficacité DES APPAREILS AUDITIFS sans cesse plus discrets, plus performants, c’est ce que propose Charlotte Lefebvre, audioprothésiste DE, chez Tondeur Audition.

©BlocNotes

Appareils auditifs mais aussi casques TV, téléphones amplifiés, protections d’oreille sur mesure filtrant les sons selon l’usage… Mais c’est bien l’appareil auditif qui est au cœur du métier de l’enseigne. "On se fait appareiller de plus en plus tôt, note Charlotte Lefebvre, la question est de moins en moins taboue et une démarche personnelle est une des clefs d’un bon résultat."

C’est sur l’humain, le ressenti, que travaille Charlotte Lefebvre. Seul le médecin prescrit un appareil auditif mais un premier dépistage peut être effectué au centre gratuitement. Le service et la satisfaction sont au cœur du travail de Tondeur Audition. "Afin de garantir de bons résultats il est important d’avoir confiance en son audioprothésiste et de venir le voir régulièrement pour un contrôle gratuit des appareils." Proposer les meilleures technologies, le conseil et le service, ce sont les maîtres mots partagés par la Maison Tondeur.

Audéo B-Direct : une aide auditive connectée Là où, il y a encore peu de temps, il fallait des accessoires pour entendre directement dans son appareil auditif le son du téléviseur ou du téléphone, l'Audéo B-Direct de Phonak se suffit à lui-même. Pour le téléviseur, un simple émetteur à brancher et pour le téléphone le Bluetooth à activer. Les appels téléphoniques conservent la priorité, avec une lecture auditive du nom de l'appelant. Un confort en lien avec un mode de vie toujours plus connecté !

Carte d'identité ➛ Date de création : département audio : 1959 ➛ Statut : SAS ➛ Effectif : magasin audio : 2 ➛ Zone d'influence : zone de chalandise de Villefranche. ➛ 953 rue Nationale, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 02 62 62 ➛ www.optiquetondeur.com ➛ labo.audio@optiquetondeur.com

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Bloc Notes

BILAN AUDITIF GRATUIT

NOUVEL ESPACE AUDITION

Il y a des secrets que l'on ne manquerait pour rien au monde !

L'UNIVERS

DU JETABLE

Du jetable durable pour la table EN 1986, Xavier Fédry prend la tête de l'entreprise familiale fondée au début du XXe siècle. Dans son magasin, un premier point commun à l'ensemble des produits : la table ! On y trouve en effet tout ce qui a un rapport avec la fête et la table comme les nappes, serviettes, napperons, mais aussi toute la vaisselle comme des assiettes, verres…

Un autre point commun : ce sont des produits jetables, d'où le nom du magasin ! Mais Xavier Fédry met un point d'honneur à sélectionner des produits de qualité, dont la plupart sont fabriqués en France. "Les clients veulent des produits de qualité, qui se tiennent, sur lesquels ils peuvent compter." Qui dit jetable dit recyclable, et même bio : après un fort développement puis une stagnation ces derniers temps, les assiettes en feuille de palme et en fibre de canne font un bon retour. "Le public fait la chasse au plastique." Ce qui est sûr, c'est que pour chaque occasion l'Univers du jetable propose de quoi organiser une belle fête.

Du jetable réutilisable !

Un nouveau type de produit prend de plus en plus d'ampleur : la vaisselle en plastique rigide. Fini le temps où votre assiette va se tordre toute seule dans votre main, où votre verre va se plier entre vos doigts. "Les clients veulent du solide qui ne se déforme pas, explique Xavier Fédry, cette vaisselle est en plastique très épais, rigide et très solide. Elle se réutilise." On trouve dans cette gamme des assiettes, mais aussi des verres, des flûtes à champagne…

Carte d'identité

François

FÉDRY 86

sarl

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

➛ Date de création : 1914 ➛ Statut : SARL ➛ Effectif : 1 ➛ Zone d'influence : Beaujolais, Val de Saône. ➛ 190 rue de Thizy, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 68 22 83 ➛ ets.francois-fedry@orange.fr

François

FÉDRY

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LE B A T E J E L L E S IS A V E D NOUVELLE GAMME A DÉCOUVRIR

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BRICOMARCHÉ

Accompagner les clients dans tous leurs projets "ADHÉRENT du groupement des Mousquetaires depuis 2017, la reprise de l'entreprise a été un vrai challenge", explique le PDG Cyril Deronza. Fort d'une expérience de 25 ans dans la distribution de produits non alimentaires, M. Deronza, associé à sa compagne Isabelle Farges, DG, souhaite apporter un élan dynamique à Bricomarché Belleville.

L'enseigne est spécialisée dans les produits d'équipement de la maison : le bricolage, la décoration, un espace "cadeaux", des univers dédiés au bâtiment et aux produits du jardin. "Nous sommes entourés d'une équipe de 35 professionnels, certifiés et formés dans tous les domaines, qui sont la force de notre commerce", indique Cyril Deronza.

Le point de vente propose des services de qualité de plus en plus nombreux : coupe de bois et de verre, peinture sur mesure, location de matériel, de véhicules, réparation de motoculture de plaisance, aménagement de placards sur mesure, cuisines et salles de bains sur mesure…

"Servir et accompagner nos clients dans tous leurs projets est une priorité", souligne Cyril Deronza.

Satisfaire le client avant tout !

Bricomarché veut avoir un regard pertinent sur les besoins de ses clients et leur offrir une vraie proximité. C'est la raison pour laquelle le magasin ouvre ses portes dès 8 h 30 et que le "click and collect", mis en place l'an dernier et qui connaît un beau succès, leur permet d'être servis dans les deux heures.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1989 ➛ Statut : SAS SUCYBRI ➛ Chiffre d'affaires : 8 300 K€ ➛ Effectif : 35 ➛ Zone d'influence : Nord Villefranche - Sud Maconnais Beaujolais - Plaine de l'Ain.

➛ Les Prés de la Cloche, 69220 Belleville ➛ Tél. 04 74 69 61 77 ➛ www.bricomarche.com

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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RICHARDSON

Tout pour les professionnels et les particuliers EN 1855, la famille Richardson, importateurs d’acier d’origine écossaise, ouvrait un comptoir commercial dans le port de Marseille.

L’entreprise familiale s’est développée et propose aujourd’hui plus de 150 000 références dans les domaines du chauffage, climatisation, salle de bains, plomberie mais aussi carrelage et outillage.

Bien implantés dans le quart sud-est de la France, Richardson dispose d’une centaine de points de vente et ouvre une agence à Villefranche en 2000, puis déménage sur son site actuel de Limas en 2008.

Composée de 14 collaborateurs, l’agence caladoise couvre une zone d’environ 25 kilomètres autour de Villefranche.

"Le fait que notre entreprise soit toujours familiale est une notion importante pour nos clients, note Bertrand Domenach, responsable de l'agence de Villefranche-Limas, et nous savons servir aussi bien l'entrepreneur local que les grands groupes nationaux."

Un show-room pour bien choisir L'agence de Richardson dispose d'un show-room de 240 mètres carrés, avec une amplitude d'ouverture comparable à un commerce de centre-ville : 6 jours sur 7 de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30 (18 h le samedi). Un espace carrelage, un grand choix de mobilier, de robinetterie… "Nous travaillons sur mesure pour nos clients, commente Bertrand Domenach, c'est un peu de la haute couture pour la salle de bain." Le client peut ainsi se laisser guider dans ses choix par l'équipe Richardson. De quoi donner de bonnes idées pour tous les projets et tous les budgets !

Carte d'identité ➛ Date de création : en France : 1855 - A Villefranche : 2000 ➛ Statut : SAS ➛ Chiffre d'affaires : en progression ➛ Effectif : 14 collaborateurs à Limas. 1 750 dans l’entreprise ➛ Zone d'influence : 25-30 km autour de Villefranche-sur-Saône. ➛ 360 rue de l’Ecossais, 69400 Limas ➛ Tél. 04 74 60 02 42 ➛ www.richardson.fr ➛ courrier.villefranche@richardson.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

MEUBLES & DÉCO BY FAURE La nouvelle signature des Meubles Emmanuel Faure & Fils

Alain, Géraldine, Arnaud et Emmanuel.

CETTE entreprise familiale, réputée dans la région pour son savoir-faire et plus connue sous le nom Faure et fils ébéniste, a été créée en 1981 par Emmanuel Faure aujourd’hui à la retraite.

Trois générations de Faure travaillent dans cette ébénisterie. L’entreprise, dont un des magasins est situé 405 rue de Bourgogne à Crêches-sur-Saône, travaille tous styles de meubles et aménagements intérieurs, des dressings et cuisines à la hauteur de vos attentes et sur mesure également !

Le panel de l'offre est large. Les commandes émanent principalement des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne.

Le magasin atelier Faure & Fils, situé 405 rue de Bourgogne, reste ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Un nouveau magasin est né !

Un concept innovant dans le secteur vient d'être créé par cette famille. 950 m2 d'espace meubles et décoration intérieure où l'on se sent chez soi ! Un magasin où des ambiances sont créées pour toutes vos envies ! Une conceptrice et décoratrice d'intérieur, Magnoury, ainsi que Patricia, vous accompagneront dans vos choix. Une large gamme de canapés de relaxation Himolla, Fama ou encore Burov-Leleu vous est proposée.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1981 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 1,07 M€ HT ➛ Effectif : 9 ➛ Zone d'influence : rayonnement 100 km. ➛ Magasin atelier : 405 rue de Bourgogne, 71680 Crêches-sur-Saône - Tél. 03 85 37 19 59

➛ Meubles et Déco by Faure : Parc des Bouchardes, 71680 Crêches-sur-Saône - Tél. 03 85 31 15 00

➛ www.ebenisterie-faure@com ➛ ebenisterie.faure@wanadoo.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

DÉCOUVREZ VOTRE NOUVEL ESPACE DÉCORATION ET AMEUBLEMENT À CRÊCHES-SUR-SAÔNE

MEUBLES DE QUALITÉ TOUS STYLES Salle à manger, tables, salons, literie

L'atelier

Du lundi au samedi 9 h 30 à 19 h non-stop

www.ebenisterie-faure.com Parc des Bouchardes 300 rue du Beaujolais, 71680 Crêches-sur-Saône

MAISONS PUNCH

Un premier achat au meilleur rapport qualité-prix LES primo-accédants ont souvent du mal à trouver un produit qui remplisse à la fois leurs exigences, mais surtout rentre dans leur budget. En créant, il y a maintenant 31 ans, la marque Maisons Punch, le Groupe Demeures Caladoises Participations peut ainsi leur proposer des maisons individuelles de style traditionnel ou moderne, au meilleur rapport qualité-prix possible. "Il fallait répondre à une nouvelle clientèle, explique Sylvain Polosse. En outre, aujourd'hui, le prix des terrains est en hausse, faire un premier achat veut donc dire réduire sur le coût de la maison et faire des concessions." En faisant l'acquisition d'une Maisons Punch, les futurs propriétaires ont ainsi le choix, sur différents modèles de plans, de faire varier les matériaux, le style. L'importance également pour le Groupe et sa marque Maisons Punch, le service et la satisfaction client qui se concrétisent aussi par un suivi tout au long de la construction et une fois la réalisation livrée.

Un accompagnement du début du projet à la fin de la construction Au sein du Groupe, plusieurs entités viennent aider les futurs propriétaires dans leur projet. Ainsi, une idée d'achat peut prendre forme grâce à DCP Courtage, conseil expert en financements immobiliers aussi bien au niveau crédit qu'assurance.

Pour trouver une opportunité de terrain à bâtir, c'est Cerfii, promoteur lotisseur, qui pourra intervenir en proposant des solutions les plus adaptées au projet et au budget.

"Programme Cerfii, lotissement à Saint-Georges-de-Reneins"

Carte d'identité ➛ Date de création : 1987 ➛ Statut : SAS ➛ Effectif : 170 salariés ➛ Zone d'influence : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne, Franche-Comté, Provence-Alpes-Côte d'Azur.

➛ 377 avenue de l’Europe, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 09 45 50 ➛ www.maisons-punch.com ➛ contact@maisons-punch.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

CENTURY 21

Century 21, là pour répondre à tous les besoins L’AGENCE Century 21 Coquillat immobilier a été créée en août 1988 et s’est donné un objectif : répondre aux besoins de logement. "Que vous souhaitiez vendre, acheter, louer ou faire gérer un logement, l’agence est à votre service", explique Xavier Coquillat, directeur. Tout d’abord spécialisée dans la vente de maisons, appartements et terrains, elle a ouvert un service gestion locative en 1999 puis un syndic de copropriété en 2005.

Xavier Coquillat et Hervé Paillasson, directeurs, se sont entourés de 35 professionnels pour les accompagner dans ces missions. Cette entreprise caladoise fête ses 30 ans en 2018. Il y a deux ans, l’agence National immobilier de Belleville a rejoint l’équipe Century 21 Coquillat immobilier pour faire profiter aux clients du secteur de l’expertise et des compétences reconnues de l’entreprise. Cette nouvelle agence propose également tous les services de l’immobilier. "Le secteur couvert est essentiellement le Beaujolais et le Val de Saône, indique Xavier Coquillat. Grâce à ses performances, notre agence se place régulièrement parmi les meilleures agences Century 21 de France. La formation et la qualité de services forment les valeurs principales de l’entreprise."

La gestion immobilière, une activité de plus en plus technique Depuis 1999, l’agence Century 21 a ouvert un service de gestion locative qui demande des compétences professionnelles de plus en plus performantes. Chaque gestionnaire est responsable de 500 logements et est appuyé par une comptable et une assistante. Cela permet de garder un niveau de service optimum et de répondre aux demandes dans les meilleures conditions. Grâce à quoi Century 21 a obtenu une note de satisfaction de 9,2/10.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1988 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 1 500 000 € ➛ Effectif : 35 ➛ Zone d'influence : Beaujolais et Val de Saône. ➛ 48 rue Nationale, 69400 Villefranche-sur-Saône et 7 rue de la République, 69220 Belleville

➛ Tél. 04 74 65 20 00 et 04 74 66 33 74 ➛ www.century21coquillatimmobilier.com ➛ cim@century21.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

CENTURY 21 Coquillat Immobilier 48 rue Nationale - 69400 VILLEFRANCHE - Tél. 04 74 65 20 00 7 rue de la République - 69220 BELLEVILLE - Tél. 04 74 66 33 74 www.century21coquillatimmobilier.com

ESPACES ATYPIQUES

Des biens comme nulle part ailleurs ON trouve de tout dans l'immobilier : biens traditionnels, modernes, originaux voire inédits, uniques. L'acquisition est bien souvent le fruit d'un coup de cœur. Espaces atypiques s'est fait pour objectif de recenser et proposer de véritables trésors, qu'on ne pourrait trouver nulle part ailleurs, dont la rareté les rend tout simplement… atypiques ! Lofts, ateliers, maisons d'architecte, appartements terrasses… avec tous un point commun : le caractère contemporain du traitement de la matière, de l'espace. Un réseau monté en 2008 par Julien Haussy, très sensibilisé à l'art et à l'architecture, et qui compte aujourd'hui une trentaine d'agences à travers la France. A Lyon, c'est Jérémy Jehan qui officie en proposant les perles que sait dénicher son équipe. L'agence lyonnaise est elle-même atypique : elle s'est établie dans un ancien garage. S'il travaille déjà dans la région caladoise et beaujolaise, rien ne presse pour installer une agence physique. "Nous voulons trouver un espace qui nous ressemble", précise Jérémy Jehan.

Une implication déjà marquée à Villefranche Avec la prochaine implantation d'une agence à Villefranche qui rayonnera également sur tout le Beaujolais, Espaces atypiques entend se rapprocher du territoire, dont il est déjà l'un des acteurs. C'est ainsi que le réseau est devenu récemment partenaire officiel du Vélo Club Villefranche Beaujolais. Un partenariat qui permet de créer un lien fort avec la région et ses différents protagonistes.

Carte d'identité ➛ Date de création : 2008 ➛ Statut : SARL ➛ Chiffre d'affaires : 9,7 M€ ➛ Effectif : 150 ➛ Zone d'influence : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Annecy, -

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Nantes, Biarritz, Val d’Oise, Grenoble, Deauville, Montpellier, Avignon, Saint-Tropez, Nice-Toulouse, Bourgogne, Strasbourg, Nîmes, Ile de France.

➛ 64 rue des Tournelles, 75003 Paris ➛ Tél. 01 42 71 03 84 ➛ www.espaces-atypiques.com ➛ contact@espaces-atypiques.com

LES ATELIERS RAGOT

L'authenticité alliée aux matériaux textiles techniques les plus innovants EXPERT de la transformation des matériaux souples, les Ateliers Ragot reproduisent depuis 1981 les gestes du sellier-bâchiste. Equipés des technologies les plus pointues, permettant de travailler une grande variété de toiles, nous confectionnons sur mesure des projets ambitieux et les plus spécifiques : structures textiles aériennes, voiles d’ombrage, solutions acoustiques, aménagement intérieur, banquettes, production en série d’accessoires toilés... A l’image du fondateur Claude Ragot, nous comptons plusieurs Compagnons du devoir formés au métier de sellier garnisseur et bâchiste. Grâce à l’apprentissage du métier, nos équipes disposent de compétences techniques pour la réalisation de sellerie sur-mesure tout comme l’aménagement de toiles intérieures et extérieures ou encore d’applications textiles techniques pour l’industrie. De la conception à l’installation, en passant par la confection, nous mettons tout en œuvre pour répondre aux besoins les plus personnalisés des particuliers comme des professionnels.

Acteur majeur de son métier en France Depuis 2017, Brigitte Ragot assure la présidence du groupement Expert Serge Ferrari® qui réunit les spécialistes nationaux de la transformation de matériaux techniques souples. Les sociétés partagent des valeurs communes, axées sur l’échange, la synergie des procédés et la mutualisation des compétences. Un travail à échelle humaine qui s’appuie sur une écoute attentive assortie de conseils adaptés.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1981 ➛ Statut : SAS ➛ Chiffre d'affaires : 2 200 000 € en 2017 ➛ Effectif : 20 ➛ Zone d'influence : Rhône. ➛ 234 rue de Chavanne, 69400 Arnas ➛ Tél. 04 74 68 73 22 ➛ Showroom Lyon : 1 rue Cuvier, 69006 Lyon, 09 53 40 75 53 ➛ www.ateliers-ragot.com ➛ contact@ateliers-ragot.com

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

MERCEDES-BENZ

Des voitures de grande classe accessibles à tous !

C'EST en septembre 1997 que la concession Mercedes-Benz, qui s'est depuis adjointe la marque Smart, s'installe à Villefranche. Elle a changé depuis de propriétaire à deux reprises et fait aujourd'hui partie du groupe Chopard sous le nom d'Etoile 69. Un nom bien choisi pour la marque à la célèbre étoile de calandre ! Jean-Michel Druère est à la tête du site, qui dispose au total d'une équipe de 24 personnes, avec quatre vendeurs pour les véhicules neufs, deux pour les véhicules d'occasion et quatorze personnes au service après-vente.

Dix interviennent ainsi en atelier pour les révisions, réparations mécaniques et carrosserie : de quoi suivre sa voiture durant toute sa vie. La concession caladoise propose également toute sa gamme avec différents financements dont la location longue durée qui se positionne à des tarifs mensuels très compétitifs par rapport à la concurrence.

Une nouvelle gamme de véhicules est déjà déclinée avec la sortie en mai, très attendue, de la nouvelle Classe A.

Un service premium de A à Z La concession caladoise Mercedes-Benz Smart dispose d'un service client premium. "Ici le client est pris en charge dès qu'il franchit la porte d'entrée, note Jean-Michel Druère, jusqu'à la livraison de son véhicule." Tout est mis en œuvre pour l'aider à faire le choix du meilleur véhicule pour son usage et l'accompagner jusqu'à ce qu'il en ait les clés en main. Mais c'est aussi après, avec un service après-vente compétent, que la concession est présente, gérant aussi bien l'entretien que les réparations.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1997 ➛ Statut : SAS ➛ Effectif : 24 ➛ Zone d'influence : pour les véhicules neufs : Villefranche,

Ain et Rhône, pour les véhicules d’occasion : France entière.

➛ Avenue de l’Europe, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 74 60 49 49 ➛ www.groupechopard.mercedes.fr ➛ jeanmichel.druere@mercedes-villefranche.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

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FJA MOTORS

Un territoire pour chaque marque LE groupe FJA Motors a été créé en mars 2016, au moment de son entrée dans le groupe Nomblot. Il comprend deux sites : un à Mâcon et un à Villefranche, avenue de l'Europe. A sa tête, Stéphan Viallet en est le directeur général et supervise ainsi une équipe de 25 personnes, dont une quinzaine à Villefranche. Les marques du groupe FCA (Fiat Chrysler automobiles) sont ainsi représentées : Fiat (véhicules particuliers et utilitaires), Abarth, Alfa Roméo et Jeep. Neuf et occasion, mais aussi entretien, atelier mécanique et carrosserie, la concession de Villefranche couvre toute la vie du véhicule. Chaque marque dispose de son propre territoire : Fiat pour le rationnel avec les nouvelles Tipo et Panda, l'émotionnel avec la famille 500, Abarth pour le sport, Alfa Roméo pour les valeurs sportives et esthétiques et Jeep pour les SUV et les 4x4. Côté utilitaires, Fiat peut servir tous les clients professionnels. "On couvre tout le marché de la fourgonnette au véhicule de 3,5 tonnes, commente Stéphan Viallet, Fiat est le premier importateur de véhicules pour ce marché derrière les trois constructeurs français et leader sur les camping-cars."

Un nouvel espace pour mieux présenter les gammes Pour se mettre en accord avec les normes des marques du groupe FCA, une nouvelle concession va ainsi ouvrir ses portes en septembre 2018, à côté de la concession Peugeot avenue de l'Europe. 1 300 mètres carrés pour répondre aux impératifs esthétiques des constructeurs, mais aussi pour mieux accueillir et optimiser certains services mis en commun par le groupe Nomblot. Objectif final : mieux servir le client.

Carte d'identité ➛ Date de création : 2016 (reprise fonds de commerce créé en 1986)

➛ Statut : SAS ➛ Chiffre d'affaires prévisionnel : 20 M€ ➛ Effectif : 25 (2 sites : Villefranche et Mâcon) ➛ Zone d'influence : Calade, Beaujolais, Val de Saône, ➛ ➛ ➛ ➛

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Pays de Tarare, Vallée d’Azergues.

500 avenue de l’Europe, 69400 Villefranche-sur-Saône Tél. 04 74 65 69 80 www.fjamotors.fr contact@fjamotors.fr

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GROUPE THIVOLLE

La croissance pour horizon LE groupe Thivolle, c'est avant tout l'histoire d'une aventure familiale construite au fil de trois générations, avec pour point de départ Citroën, la marque historique. Au fil des décennies et de rachats successifs, le groupe s'est étoffé avec l'arrivée de Renault (ensuite associée à celles de Nissan puis Dacia), de Hyundai, de Ford, et enfin cette année d'Alpine et DS. Une croissance rapide mais maîtrisée, et avant tout un état d'esprit visionnaire qui a permis de créer un groupe automobile multimarques répondant aujourd'hui aux impératifs et aux enjeux des constructeurs.

Avec un peu moins de 600 salariés, une structure toujours 100 % familiale, un rayonnement s'étendant de Saint-Etienne (Loire) à Autun (Saône-et-Loire), le groupe Thivolle prépare l'avenir avec la certitude que la croissance demeurera un pilier de la réussite. "Le groupe est rentable et prêt à de nouveaux investissements", explique François-Xavier Thivolle, enclin avec l'ensemble des collaborateurs à relever les défis de demain.

Un investissement sur les marques premium françaises Le groupe Thivolle effectue en 2018 une entrée remarquée dans l'univers des marques premium, avec l'entrée dans le giron des marques Alpine et DS. Inaugurés début février à Villefranche, les deux show-rooms constituent l'illustration d'un investissement important. Ces premiers pas attendus sur le segment premium – via des marques françaises – sont complémentaires de l'activité développée sur le marché généraliste.

Carte d'identité ➛ Date de création : mai 1952 ➛ Zone d'influence : Rhône, Ain, Loire, Saône-et-Loire. ➛ www.autothivolle.com

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

ROADY

L'esprit mousquetaires au service de la voiture DEPUIS septembre 2016, l'enseigne Roady s'est installée à Villefranche, dans la zone industrielle. Une nouvelle aventure pour Philippe Heitzmann qui est à la tête de Roady Belleville depuis 2008.

Des pneus à tarifs attractifs, des prestations en mécanique de qualité du début à la fin de la vie de la voiture, la révision constructeur garantie un an, mais aussi la location de véhicules à prix bas font la force de Roady. Mais c'est aussi l'esprit qui anime son dirigeant qui en fait une enseigne particulière où l'on peut être sûr que la satisfaction client sera au cœur des préoccupations : l'esprit mousquetaires. "Il y a un fort sentiment d'appartenance dans le groupement, commente Philippe Heitzmann, chacun apporte son savoir-faire, c'est le même esprit que dans une coopérative. Quelque part on est tous pour un et un pour tous." Des valeurs de service et de proximité qui se ressentent chez Roady et qui font le succès de l'enseigne, et toujours au meilleur prix.

Un grand choix en magasin Chez Roady il y a certes l'atelier, mais aussi un important magasin qui propose une très grande diversité de produits, d'équipements et d'accessoires pour l'automobile, aussi bien pour réaliser soi-même ses niveaux, changer ses plaquettes de frein.

Sans compter les nombreux produits d'entretien, huiles spécifiques, les housses de protection et toutes les solutions en multimédia et téléphonie. Et pour bien choisir, un conseil toujours disponible : "C'est notre métier", conclut Philippe Heitzmann.

Carte d'identité ➛ Date de création : 2016 ➛ Statut : SAS ➛ Chiffre d'affaires : 1,5 M€ ➛ Effectif : 9 ➛ Zone d'influence : l'ensemble du Val de Saône des deux côtés.

➛ Avenue de l'Europe, 69400 Villefranche-sur-Saône ➛ Tél. 04 37 55 01 21 ➛ www.roady-villefranche.fr ➛ atelier@roady-villefranche.fr

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

VINESCENCE

L'addition des savoir-faire ISSU de la fusion en 2017 des caves coopératives de Bel-Air et de Saint-Etienne-desOullières, Vinescence s'impose aujourd'hui comme une entité incontournable au sein du vignoble beaujolais. Cette force de production et de commercialisation représente 350 adhérents, plus de 1 100 ha, 63 000 hl de potentiel de production, 86 000 hl en vinification, le tout réparti sur l’ensemble des appellations beaujolaises. Les dirigeants de Vinescence tiennent particulièrement à conserver la proximité et le service aux coopérateurs, qui restent les éléments clés de ce nouvel ensemble.

Vinescence appuie son développement sur une mutualisation des moyens techniques modernes de vinification déjà existants. Le négoce dispose d'un interlocuteur pouvant répondre favorablement et qualitativement à des volumes adaptés aux nouvelles configurations des marchés.

Quant aux magasins de vente directe, présents dans les deux structures, ils offrent aux clients plusieurs dizaines de références et l'assurance de découvrir toute la palette des vins de notre région.

Des projets d'avenir Les projets pour le futur ne manquent pas. Vinescence cultive notamment l'ambition de contribuer à la gestion et à la sauvegarde du foncier à travers la poursuite de la diversification des cépages.

Quant à la modernisation du vignoble, elle permettra entre autres avantages aux viticulteurs de travailler dans des conditions plus en adéquation avec une diminution de la contrainte physique. Les compétences et les infrastructures assemblées au sein de Vinescence doivent permettre aux deux caves de continuer à avancer sur nombre de problématiques communes.

Carte d'identité ➛ Date de création : création en 2017 issue de la fusion des ➛ ➛ ➛ ➛ ➛ ➛ ➛ ➛

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Vignerons de Bel-Air 1929 et du Cellier des Saint-Etienne 1957 Statut : Coopérative vinicole Chiffre d'affaires : 13 M€ Effectif : 17 Zone d'influence : national et international.

131 route Henri-Fessy, 69220 Saint-Jean-d’Ardières 1 rue du Beaujolais, 69460 Saint-Etienne-des-Oullières Tél. 04 74 06 16 05 www.vinescence.fr cvba@vinescence.fr

Dégustation vente toutes les appellations et crus du Beaujolais Accueil de groupes

Beaujolais blanc, rouge, rosé - Beaujolais-Village - Brouilly - Côte-de-Brouilly Régnié - Moulin-à-Vent - Chiroubles - Morgon - Juliénas - Saint-Amour Fleurie - Chénas - Crémant de Bourgogne - Coteaux Bourguignons

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1 rue du Beaujolais - 69460 Saint-Etienne-des-Oullières • Tél. 04 74 06 16 05

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RICHY VITICULTURE

Le spécialiste du matériel viticole L’ENTREPRISE créée en 1960 par Roland Richy, fils de viticulteur et ouvrier mécanicien agricole, a accru ses compétences et ses capacités au fil de plus d'un demisiècle d'existence dans les régions du Mâconnais, de la côte châlonnaise et du Beaujolais.

La société spécialisée dans les matériels viticoles dispose de trois succursales (Lugny, Davayé et Rully) afin d'accompagner au plus près les viticulteurs de chaque terroirs.

Richy viticulture s'appuie sur 35 salariés, dont une équipe de 22 techniciens expérimentés, répartis géographiquement sur les différents sites et permettant une forte réactivité sur le terrain. 12 véhicules de SAV (service après-vente) ainsi qu'un camion porte-char complètent la force de frappe. Une équipe commerciale à l’écoute, un service après-vente par site, autant d'atouts pour gérer plus de 10 000 références de pièces détachées.

Avec 58 années d’expérience et une réputation qui dépasse aujourd’hui les frontières de la France, Richy viticulture s'impose dans son domaine d'activités comme un spécialiste incontournable.

S'adapter à la diversité des exploitations "Nous réalisons des études de montages spécifiques liées à la diversité de chaque exploitation viticole." L'adaptation ou/et la réadaptation de tous les matériels dont les viticulteurs ont besoin s'avèrent très souvent personnalisées, car elles correspondent à des objectifs très ciblés. Les outils avec lesquels les viticulteurs mécanisent les travaux de la vigne doivent répondre à l'attente et surtout être en phase avec des normes sans cesse évolutives.

Carte d'identité ➛ Date de création : 28 janvier 1983 de la SARL Richy ➛ Statut : SAS (actuel) ➛ Effectif : 35 personnes ➛ Zone d'influence : 3 secteurs : Le Mâconnais, le Beaujolais ➛ ➛ ➛ ➛

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

et la Côte Chalonnaise.

385 route des Eaux Bleues, 71260 Lugny.

Succursales : Davayé et Rully Tél. 03 85 33 21 78 www.richy.fr richy@richy.fr

Spécialiste du matériel viticole Concessionnaire des plus grandes marques

Tracteur enjambeur Machine à vendanger Entretien, réparation, SAV

RICHY SAS • Tél. 03 85 33 21 78 richy@richy.fr - www.richy.fr

LOUIS LORON

ET FILS

Un savoir-faire qui pétille DEPUIS 1932, les générations se succèdent pour faire vivre cette entreprise familiale installée à Fleurie.

Après Charles, Louis et Fernand, Frédéric Loron se trouve aujourd'hui à la tête d'une société qui a fait de la qualité et de la rigueur deux mots-clés afin d'assurer son développement.

Spécialiste dans l'élaboration des crémants de bourgogne et méthodes traditionnelles, Louis Loron et fils s'appuie sur une expertise ancienne et reconnue. L'activité comprend deux volets, à commencer par la prestation de services. Un travail précis exigeant rigueur, savoir-faire et équipement à la pointe de la technologie. En complément des pupitres manuels, des gyropalettes permettent ainsi de manipuler les bouteilles de façon automatisée. Louis Loron et fils commercialise par ailleurs une gamme élargie de produits (voir ci-dessous) sous sa propre marque, en France comme à l'export (Japon, Belgique, Allemagne, Italie…). Sur un marché des vins effervescents en plein développement, l'entreprise beaujolaise semble armée pour affronter ce nouveau défi.

Ambition, le pari haut de gamme Il s'agit sans aucun doute du produit phare de nos crémants de Bourgogne mais aussi méthodes traditionnelles. En appellation crémant de Bourgogne, la cuvée Ambition proposée par Louis Loron et fils constitue une nouveauté attractive à plus d'un titre.

Elle se présente comme un produit haut de gamme, avec un temps d'élevage important, en foudre pendant neuf mois et dixhuit mois après la mise en bouteille, un dosage à zéro en sucre, le tout assorti d'une belle présentation. La cuvée Ambition porte donc fièrement son nom.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1932 ➛ Statut : SAS ➛ Effectif : 10 ➛ Zone d'influence : Rhône-Alpes, exportation. ➛ Le Vivier, 69820 Fleurie ➛ Tél. 04 74 04 10 22 ➛ www.loron-et-fils.com ➛ infos@loron-et-fils.com

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Notre établissement est ouvert toute l'année.

Horaires d'hiver, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h, le samedi de 9 h à 13 h Horaires d'été, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30, le samedi de 9 h à 13 h Fermeture annuelle la semaine du 15 août • • • • •

Crémants de Bourgogne Vins blancs Beaujolais et Mâconnais Beaujolais rosé Crus du Beaujolais et Bourgogne Côtes du Rhône

MINJARD

EMBALLAGES

Sublimer le talent des viticulteurs SITUÉE à Saint-Jean-d'Ardières, la société Minjard est un spécialiste reconnu de l'emballage vinicole et du packaging du vin. Clé de voûte de l'activité, la vente de bouteilles de production française - avec la marque Verallia pour partenaire privilégié – représente 76 % du chiffre d'affaires annuel (39 millions de bouteilles). Grâce à ses trois sites et à sa flotte de livraison, Minjard emballages rayonne en Beaujolais, Mâconnais, dans le nord des Côtes du Rhône, en Savoie et Haute-Savoie, dans le Bugey et le Cerdon. Un ancrage régional au service de clients issus du monde viticole, mais aussi de l'univers des brasseries et huileries.

Claudine Carrage, directrice.

Proposant un nombre élevé de références, la société a développé grâce à son service commercial une expertise en matière de conseil afin de sublimer les produits. La personnalisation du packaging est à l'honneur. Minjard emballages s'appuie sur sa propre imprimerie, permettant d'honorer des commandes y compris en petites séries. Une palette d'activités que complète parfaitement le magasin de Saint-Jean-d'Ardières, ouvert aux professionnels comme aux particuliers.

Une certification et des garanties Certifié ISO 9001 depuis 2009, Minjard emballages a démontré un esprit pionnier en s'engageant très tôt dans une démarche

qualité permettant d’apporter des garanties et répondant aux exigences des marchés nationaux et internationaux via leurs clients. L'audit annuel lié à la certification ISO 9001 permet de mesurer la satisfaction clients et oblige à une remise en question permanente sur la qualité de leurs services. Un outil désormais indispensable pour continuer à progresser et assurer le développement de l'entreprise.

Carte d'identité ➛ Date de création : 1971 ➛ Statut : SAS ➛ Chiffre d'affaires : 15 millions ➛ Effectif : 27 personnes sur 3 sites : Saint-Jean-d’Ardières 69220, Chavanay 42410, Les Marches 73800.

➛ Zone d'influence : Beaujolais, Mâconnais, Côtes -du➛ ➛ ➛

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Rhône Nord, Savoie, Haute-Savoie, Bugey, Cerdon, Auvergne, Saint-Pourcain, Côte Roannaise.

211 route de Champanard, 69220 Saint-Jean-d'Ardières Tél. 04 74 07 72 60 www.minjard.com ➛ minjard@minjard.com

Espace de vente dédié à l'univers du vin

www.minjard.com

REMERCIEMENTS

L'ÉQUIPE du Patriote tient à saluer l'ensemble des entreprises qui ont contribué à la réussite de ce supplément, la Chambre de commerce et d'industrie du Beaujolais (CCIB) pour son soutien et ses informations toujours précieuses, la CCI de l'Ain pour sa disponibilité et son regard pertinent de l'autre côté de la Saône, les intercommunalités de la région et leurs services pour leur expertise de terrain, leurs illustrations, leurs statistiques...

Faute de pouvoir citer tous ceux qui - de près ou de loin - ont apporté une pierre à l'édifice, nos remerciements se dirigent plus globalement vers l'ensemble du monde économique du Beaujolais Val de Saône, dont le dynamisme représente plus que jamais une évidence et la promesse de belles aventures en 2018 et audelà.

Fiches de présentation des entreprises (pp. 56 à 117) Commercialisation et coordination : Frédéric Bataille et Audrey Tum. Reportages et rédaction : Laurence Chopart, Jacqueline Fabre, Tony Fonteneau, Fabrice Petit, Julien Verchère.

Infographie : Maud Rognard.

HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS LOCALES

Société nouvelle Le Patriote Beaujolais - S.A.R.L. au capital de 23 250 € - Durée : 99 ans - Siège social : 126 rue de la Sous-Préfecture, CS 40135, 69655 VILLEFRANCHE-SUR-SAONE CEDEX - Tél. 04 74 60 69 97 - Fax 04 74 60 69 98 - Gérant - Directeur de la publication : Alain MILLIAT - Chef d'agence - Rédacteur en chef : Julien VERCHÈRE - Journalistes : Laurence CHOPART - Jacqueline FABRE - Tony FONTENEAU - PUBLICITÉ COMMERCIALE : Frédéric BATAILLE - CRÉATION GRAPHIQUE : Maud ROGNARD - ABONNEMENTS - DIFFUSION : Joëlle LAVAIVRE - Commission paritaire : N° 1017 C 82 682 - ISSN 1279-6352 - Dépôt légal à parution Diffusion : Socadip - Tirage : 8 000 exemplaires. IMPRIMERIE ICA, Tignieu

Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant aux termes de l'article L.122-5. 2e et 3e al., d'une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d'autre part, que les analyses et courtes citations dans un but d'exemple et d'illustrations, "toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite" (Art. 1.L.22-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

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PANORAMA DES ENTREPRISES 2018

Les formations ARFA résolument tournées vers l'avenir

Des chiffres clés 2017 • 500 entreprises partenaires • • 112 diplômés du CAP au BTS • • 28 enseignants • • 300 apprenants • • Plus de 5 500 diplômés • • Taux de réussite ensemble des sections 87,5 % •