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LE MESSAGER - Chablais
Agglo de Thonon
Jeudi 5 avril 2018
Les jeunes séduits par Nicomatic Jeudi 29 mars, une dizaine de jeunes de la mission locale ont visité les locaux de l’entreprise Nicomatic à Bons-en-Chablais. BONS-EN-CHABLAIS
E
n rangs serrés derrière Chloé Gardon, chargée de l’emploi et de la formation, et Nataliya Mayaki, responsable marque et communication de l’entreprise, la dizaine de jeunes qui se sont inscrits pour la visite de Nicomatic sont concentrés. Il faut dire qu’ils ont la chance de visiter une entreprise aussi atypique dans son organisation que réputée dans son domaine.
Un rayonnement mondial
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Des postes à pourvoir dans l’entreprise « C’est une super opportunité pour nous, confie Sophie Ducret de la mission locale du Chablais. Nous avons un partenariat avec Nicomatic depuis un long moment et quand ils nous ont contactés pour la “Semaine de l’industrie“ on a foncé car c’est une entreprise dynamique et cela change de l’image que l’on a des métiers de l’industrie. » Car contrairement à ce qu’il se passe d’habitude, c’est bien l’entreprise qui a contacté la mission locale afin d’organiser cette visite. « Chloé Gardon, qui est très proche de la mission locale, a eu l’idée de cette collaboration, confirme Nataliya Mayaki. Cela nous a permis de présenter les emplois qui sont à pourvoir dans l’entreprise, notamment un poste d’assistant commercial en
Une dizaine de jeunes de la mission locale ont pu visiter les locaux de Nicomatic.
CDI. Et puis pour nous, c’est toujours intéressant de pouvoir échanger avec des jeunes comme cela, on n’a pas l’habitude mais c’est très sympa. »
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Un mode de fonctionnement qui séduit Les principaux bénéficiaires de cette visite ce sont les jeunes qui ont pu voir de plus près le fonctionnement d’une entreprise qui tourne à plein régime. « Nous n’avons eu
que des super retours, confirme Sophie Ducret. Même certains jeunes qui ne sont pas du tout dans ce domaine-là sont ressortis heureux de Nicomatic. » Un point de vue partagé par Benoît, qui sort d’un CAP cuisine, mais qui souhaite se réorienter : « C’était très enrichissant, confie-til. Je me suis inscrit par curiosité, mais je ne regrette pas du tout. La visite était à l’image de l’entreprise, dynamique et agréable, et je pense
que c’est ce mode de fonctionnement-là qui représente l’avenir des grandes entreprises. » Plusieurs jeunes ont par ailleurs candidaté aux postes disponibles.
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Moment de partage avec le directeur artistique Après la visite des locaux, le directeur artistique de Nicomatic, Phiraum Leng, est venu livrer un témoignage per-
Jouer pour la bonne cause
sonnel poignant. « Par le passé j’ai travaillé avec quelqu’un qui m’a brisé, mais j’ai su me relever, et c’est la preuve que tout est possible. Ayez confiance en vous, car personne ne le fera pour vous ! » Des mots forts qui ont trouvé un écho important auprès des jeunes comme Benoît : « Je me suis reconnu dans ses propos. Il est la preuve vivante qu’il faut toujours croire en ses rêves malgré les obstacles. »
Fondée en 1976, l’entreprise haut-savoyarde, qui revendique son “100 % made in France“ ne cesse de se développer. Devenu l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la micro-connectique avec ses 42 millions d’euros de chiffre d’affaires, Nicomatic compte plus de 300 employés, repartis dans les 54 pays où est implantée l’entreprise. Un rayonnement mondial qui ne devrait pas cesser de croître puisque l’entreprise participe actuellement à de nouveaux projets comme une valise permettant de détecter les problèmes sur les avions ou bien encore des draps connectés pour les hôpitaux.
MEHDI ELAABOUDI
Du troc de haut vol MESSERY
La troupe en costume pour une ultime répétition.
VEIGY-FONCENEX Quand il a lancé sa troupe théâtrale en 1922, le Père Chevrier était probablement loin d’imaginer que, presque un siècle plus tard, des comédiens amateurs continueraient à fouler les planches pour amuser un public. Italo Gard, membre de la troupe de théâtre de l’association du Foyer Saint-Georges, se ré-
jouit de cette longévité. « Tout le monde participe, sur un même plan d’égalité et c’est cet esprit d’équipe qui nous permet d’être toujours là». Cette année, les comédiens ont choisi “Pilote de guigne”, de Patrick Stephan, une pièce amusante et vive, qu’ils répètent assidûment depuis janvier et qu’ils dévoileront au public le vendredi 6 avril. Dix autres représentations suivront jusqu’à la fin
du mois. Une partie des bénéfices sera redistribuée à l’ Association des familles de traumatisés crâniens et cérébrolésés de Haute-Savoie et à SEP’as fini, qui œuvre aux côtés de ceux qui luttent contre la sclérose en plaques. Pour plus de renseignements quant au programme consulter le site www.foyersaintgeorges.fr BRIGITTE ZISSET
C’est à Essert que se retrouvent régulièrement les membres de Red Corsair, le club d’aéromodélisme de Messery, pour faire voler leurs modèles réduits d’hélicoptères et d’avions, la plupart fabriqués de toutes pièces. « J’ai commencé il y a 60 ans, quand j’en avais 15. J’ai appris à découper le bois, travailler le métal et le polystyrène, assembler et peindre toutes sortes d’éléments pour donner vie, par le biais de systèmes électriques et électroniques, à des modèles réduits », explique Jacques Haeberli, président de l’association. Exacte copie de modèles réels, mais à une échelle donnée, les modèles réduits, qu’ils soient faits main ou achetés dans le commerce, sont de vrais petits bijoux où le moindre détail est reproduit avec un réalisme étonnant. Dimanche 8 avril, Red Corsair organise à la salle des fêtes de Messery la première
ME0117.
Red Corsair organise une bourse d’échange de modèles réduits.
bourse d’échange et d’exposition de modèles réduits du Léman, l’occasion pour les initiés de troquer du matériel. Tout au long de la journée, les membres du club seront présents pour dévoiler la fabrication des modèles réduits et rassurer ceux qui seraient tentés par l’aventure, en expliquant que cette discipline est ouverte à tous et à toutes les bourses, et que les débu-
tants sont plus que bienvenus. Le club met à leur disposition tous les moyens pour découvrir l’aéromodélisme, comme un avion-école, avec double commande. « Nous avons envie de transmettre notre passion pour cette activité qui mêle l’aspect ludique, l’intérêt pour les sciences et la camaraderie », assure Gilbert Chapel, le trésorier. B. Z.