Portfolio_Leïla Johnson_2023

Leïla Johnson Portfolio

Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville

Extension

Axonométrie de l’assemblage du plancher bois d’origine et du nouveau plancher mixte bois/béton

Surélévation

Axonométrie de la connexion entre la maçonnerie et la structure métallique

Ce portfolio regroupe des travaux réalisés entre 2017 et 2023.

Ces travaux ont été développé dans un cadre scolaire à l’École d’architecture de Paris Belleville, dans un cadre personnel ou encore, dans un cadre associatif.

Sommaire

Projet de fin d’étude

La parade du temps libre, pour retrouver des perspectives géographiques communes Béatrice JULLIEN, Émilien ROBIN, Françoise FROMONOT

PFE Héritage Prospectif, (Septembre 2022 - Janvier 2023)

Projet obtenu avec Félicitation du Jury composé de Armand NOUVET, Paul LANDAUER, Bernard LANDAU, Hélène BUISSON, Béatrice JULLIEN, Émilien ROBIN et Françoise FROMONOT.

Publication - Sur le passage de quelques architectures à travers une assez longue unité de temps

Projets

L’architecture des trois Écologies

Émilien ROBIN

Semestre 8, (2021)

Publication - Nature Urbaine n6 - Retour à Laon

Un quartier campagnard

Mirco TARDIO

Semestre 7, (2020)

Autre - Expériences

Stage de fin d’étude, PNG Architecture, (75013), Grichka MARTINETTI (Février-Juillet 2023)

Chantier bénévole, aménagement paysager, (26) Grimaldi Jardin Paysage (2020)

Cartographie du confinement. Béatrice JULLIEN

Semestre 6, (2019)

Projet de fin d’étude, Héritage prospectif,

Sous la direction de Béatrice JULLIEN, Émilien ROBIN et Françoise FROMONOT, (Septembre 2022 - Janvier 2023)

En

Lito Adda--Netter

Le bassin de vie de Seine-Amont, aux abords de la forêt de Fontainebleau a été et continue d’être un lieu de fort attrait pour le loisir et le tourisme. Son paysage est jalonné par des architectures d’accueil produites par des individu(s) aux besoins et envies propres. Les rives et les lisières semblent être des zones privilégiées pour ces architectures du temps libre, qui reflètent leur époque de construction et de nombreuses qualités architecturales.

De plus en plus, ces constructions tendent à s’uniformiser et renforcent, par leur implantation, la logique de sectorisation du territoire. Ce phénomène est amplifié par l’arrivée croissante de populations en quête d’un meilleur cadre de vie. L’urbanisation extensive des communes peine à prendre en compte les milieux environnants.

Comment ces espaces d’entre deux, rives et lisières, que nous appellerons écotones, peuvent-ils être le support d’un moment collectif d’existence? Comment penser une continuité géographique des échanges ? L’architecture du temps libre peut-elle constituer une ressource suffisante pour retrouver des perspectives communes ?

L’architecture du temps libre, qui a des implications fortes sur le développement de ce territoire, nous semble être un contrepoint pertinent pour rétablir la transversalité des milieux géographiques aujourd’hui morcelés.

A travers des propositions situées sur ces écotones nous supposerons qu’une autre valeur peut être conférée à ces espaces clés du territoire.

Les milieux Les liens Les lieux de loisir Les objets trouvés du loisir

Forêt domaniale de Fontainebleau (INPG)

Réserve Biologique

ZNIEFF II

Limite Natura 2000

Seine

Zone inondable (PPRI)

Bâtis

Bande 50m de protection des lisières des bois et des Forêts de plus de 100 ha (PLU)

Chemins de randonnées

Voies rapides

Voies ferrées

Euro vélo route, ancien chemin de hallage

Gares

Activités sportives extérieures

Sites touristiques portuaires

Sites d’activité aquatique

Lieux de divertissements, salle polyvalentes

Terrains de sport extérieurs

Bâtiments classés au patrimoine historique, musée

Châteaux remarquables

Blocs d’escalade

Cabanons villégiature

Affolantes

Campings

Anciennes baignades, plages

Ports de plaisances

Îles aux loisirs

Clubs nautiques

La parade du temps libre

collaboration avec Léa Carbonneau

Ci-dessus; Carte IGN amplifiée, 1/25 000ème

La scène fictive du temps libre, engager une parade

Si nous avons abordé le territoire et ses témoins architecturaux à travers leurs expressions physiques, graphiques et les imaginaires auxquels ils renvoient il s'agit maintenant d'engager une parade, dans son double sens.

Les représentations et les dessins qui vont suivre s'appuient sur notre capacité en tant qu'architecte, à proposer et produire d'autres représentations qui soutiennent la fabrication d'un territoire différent. Si nous avons décrit les témoins du loisirs et du tourisme jusqu'à maintenant, il nous paraissait important de se détourner de ces mots aux résonances marchandes et de les remplacer par l'expression temps libre1

Les activités matérielles et intellectuelles réalisées pendant ce temps libre varient en fonction de la personne, de son âge et de sa situation. Elles permettent alors à chacun de se construire et de mieux se situer en tant qu’individu au sein de notre société. Ainsi la scène fictive du temps libre est une carte qui introduit notre besoin d'augmenter la lecture que nous venons de faire de ce territoire.

Cette carte est fictive car elle accumule sur un même document les architectures du temps libre, qu'elles soient existantes, démolies, en ruine en ajoutant celles qui resteraient à imaginer. Parce qu’elle fait apparaître les environnements urbains par la juxtaposition d'architecture du temps libre. Puisqu'en déformant le territoire, nous souhaitions marquer le rapport de ce bâti et donc des villes avec les milieux géographiques (Seine et Forêt) qui rythment les activités du temps libre. Son caractère anachronique permet la coexistence de différentes époques de construction afin de lire l'évolution des formes et des implantations.

Le cadrage de la carte se fabrique par la tension entre le territoire et la métropole parisienne (symbolisée par la gare de Lyon), puis suivant la voie ferrée, on retrouve les villes de Melun, Bois-le-Roi, Fontainebleau dont les gares sont les plus empruntées pour se rendre sur le territoire. Selon notre relevé, ces segments comportent suffisamment d'architectures du temps libre pour fabriquer un échantillon représentatif des pratiques de l'ensemble du territoire.

En investissant des ruines et délaissés, nous considérons le temps libre comme une ressource2 , de la petite à la grande échelle, comme un contrepoint pertinent pour remettre en cause la perte de sens de ces lieux.

1- Il est communément admis que le temps libre se distingue du travailentendu comme activités productives et reproductives (emplois, éducation, travail domestique...) - Et plus encore, que le temps libre s’oppose à l’ensemble des contraintes et des obligations de la vie quotidienne.

2- Il faut entendre ressource, au sens développé par Elinor OSTROM, c’est-à dire des «Common Pool Ressources», (un système organisé de gestion dont les usagers sont les principaux décisionnaires).

Ci-contre, La scène fictive du temps libre; Engager une parade

De la lisière de la Forêt domaniale de Fontainebleau à la ville d’Avon

Afin de situer nos propositions, nous avons développé le médium d’une coupe territoriale recomposée. Cette coupe relève des situations symptomatiques du territoire en condensant les phénomènes, faisant alors la synthèse de ce que nous avons pu remarquer sur le territoire. Cela nous permet de faire émerger les zones de tensions et nous amène à nous interroger sur la réalité des relations transversales entre:

- Un milieu urbain enserré entre milieu forestier et milieu Seine,

- Des architectures du loisir qui sont relégué en périphérie du milieu urbain,

- Un séquençage territorial entre ces trois milieux, et donc entre les interactions humaines qui y seraient possibles (représenté ici par la division de la coupe en morceaux).

Cette coupe se développe donc partant de la gauche avec le milieu forestier de la forêt domaniale de fontainebleau, à la droite avec le milieu fluvial et passant par le milieu urbain. Elle relève alors nos deux sites de projets principaux situés en rive et en lisière. Si la forêt de Fontainebleau et le cours d’eau de la Seine sont deux entités domaniales, considérés comme naturelles, mais où l’implication humaine est beaucoup plus importante qu’il n’y paraît, ces deux milieux ne sont pas perçus de manière équivalente.

Ci-dessus, Coupe territoriale recomposée; De la lisière de la ville d’Avon avec la Forêt domaniale de Fontainebleau aux rives de Seine de Melun

De la ville d’Avon aux rives de Seine de Melun

En effet, si l’ONF assure la gestion domaniale de la forêt, une multiplicité d’associations lui est associée, investie dans la protection et la préservation de la faune et de la flore.

Ces associations font aujourd’hui partie du comité d’accueil de la Forêt de Fontainebleau (telles que celle des amis de la forêt de Fontainebleau), accompagné et suivi du service de l’État et des collectivités du territoire tels que la villes d’Avon et Fontainebleau, les communauté de communes et les communautés du Parc Naturel Régional PNR du Gâtinais français).

De ce fait, les cessions de parcelles entre la forêt de Fontainebleau et les villes sont extrêmement rares appuyées par l’ensemble des lois de protection qui lui sont appliquées. A l’inverse, les rives de la Seine, dont la gestion principale est assurée par VNF, sont beaucoup plus facilement marchandables. La prédominance de son utilisation pour le fret, et la démultiplication des ports de plaisance (privés ou associatifs) comme seules alternatives laissées aux communes pour profiter des berges et acquérir leur gestion appuient cette différence.

Le milieu urbain, lui, véhicule ses propres logiques de fabrication et de gestion de l’architecture du temps libre. Nous pouvons ici relevé un exemple typique des logiques retrouvées dans ce milieu sur lequel une pression foncière s’exerce (les communes étant seules réservoirs fonciers car bloqués par les entités géographiques de ce territoire).

Ci-dessus, Coupe territoriale recomposée; De la lisière de la ville d’Avon avec la Forêt domaniale de Fontainebleau aux rives de Seine de Melun

La première proposition cherche alors à redonner un droit à la rive. Plus qu’un droit de propriété, l’ambition est de lutter contre l’amincissement des espaces de vie en bord de rives. Si on a vu précédemment que les communes établissaient une relation à la Seine, aujourd’hui, son aspect de système infra-structurel prime, et l’usage de la Seine se réduit au fret de matériaux, ou à des loisirs privilégiés. Pour autant, les berges étaient auparavant support de lieux qui y donnaient accès: pontons, bateaux bains, bateaux lavoir, ports comme lieux de vie, ainsi que des plages et lieux de baignade jusque 1950.

Les Duc-d’Albes, structures fichées au fond du cours d’eau pour l’amarrage des bateaux, sont trouvés en grand nombre dans notre secteur. Ils n’en font néanmoins ressortir que l’usage infra-structurel de la Seine. Également victime de l’ingénierie territoriale, nous en trouvons aujourd’hui des formes techniques, de pylônes en aciers, aux pieux profondément forés. Auparavant, et comme on le trouve encore en Hollande ou en Italie, les Ducs-d’Albes sont fait de poteaux de bois, ceux-ci sont liés par trois, quatre ou cinq et sont enfoncés dans le sol pour en délimiter la voie fluviale. À Venise par exemple, chaque «bricola»porte un numéro ou une lettre qui indique, en cas de brume, où l’on se trouve. En regardant plus largement historiquement et géographiquement, la structure du Ducd’Albes comporte de nombreuses qualités qui lui permettraient d’être le support d’un

Couverture tôle ondulée assure la mise hors d’eau des espaces de vie, prolongeant la durée de vie des Un complément acoustique et thermique peut être ajouté dans certaines configurations.

Des murs indépendants Lorsque la structure héberge une pièce de vie, Le complexe mural initial sert à protéger des conditions extérieures. peut se complexifier Des panneaux pré-séchés de chaux-chanvre sont alors mis en œuvre dans l’épaisseur du moisement.

La composition du sol varie en fonction de Un parquet extérieur ou un caillebotis peuvent être mis en place pour les planchers les plus exposés. Un complexe plus étanche sera mis en œuvre pour des unités intérieure.

Les poteaux dont le contact avec l’eau est essence dont le comportement est parfaitement connu l’acacia. Des essences adaptées une exposition exUne coupe à sifflet désabouté permet alors de deux pièces de bois.

UNE STRUCTURE CAPABLE Réinterpréter le Duc-d’Albe

250x250mm

40x40mm

Parquet extérieur en cèdre 140x20mm

Chevrons 80x60mm

Tôle ondulée en fibre et résine végétale

Ci-contre, le Duc-d’Albe sommaire; Représentation d’un Duc-d’Albe tel qu’on le retrouve sur le territoire de Seine Amont.

Ci-contre, le Duc-d’Albe, une structure capable;

La transposition de la structure du Ducd’Albes pose la question de l’adaptation de nos modes de construction aux contraintes imposées par le milieu des rives. Loin d’une ingénieure territoriale qui s’impose au site comme avec les Ducs-d’Albes d’acier, ce tableau transposé montre comment s’adapter au rythme de la Seine.

Ci-dessus, Fabriqué la récurrence, un système amphibie; Les lieux de rives ponctuent ce territoire à l’image de cette carte des récurrences des architecture de loisir en rive. Nous proposons trois déclinaisons de cette structure cherchant alors à redonner droit aux rives. Cette récurrence plus que d’être une accumulation de sites indépendants, tente de mettre en application, des principes de non rivalité, c’est-à-dire que l’existence d’un site ne diminue pas l’importance de celle des autres.

Le cès, comprenant rains 14 Septembre 2022 - Janvier 2023 Héritage prospectif La Parade du temps libre

Une pratique ludique, Prendre part à la Seine

Le stade de foot en terre-battue et libre d’accès, borde un complexe sportif plus important comprenant des stades synthétiques, des terrains de tennis jusqu’à la piscine municipale.

Rives boisées de quelques Aulnes noirs et de nombreux taillis buissonnants.

Locaux de stockage pour le club de joutes nautiques de Melun.

Locaux tion

PRATIQUE LUDIQUE

1/33

Enfin, une halle située à l’extrémité, proche de la route adjacente permettant de regrouper les différents usagers existant mais aussi celui que l’on vient adjoindre. En effet, nous avons pensé ici construire cet ensemble autour de la pratique ludique du jeu. De ce fait, nous avons pu remarquer la présence de jeux pour enfants à Melun uniquement en centre urbain. De plus, pratiquement tous ces lieux de jeux sont enclos dans un établissement scolaire. Il nous a alors paru intéressant ici de re-questionner le caractère ludique et la mixité d’usages et d’usagers que l’on pouvait auparavant retrouver sur les lieux de baignade avec la pratique des jeux d’eau. Se développant à partir de modules, les structures de jeu forment un terrain d’expérimentation pour les enfants afin qu’ils se saisissent des particularités propres aux rives (inondabilité, dégâts possibles, faune et flore particulière).

On observe avec ce Duc-d’Albe centrale un premier type de jeu. Ce jeu évolue au fil des envies des enfants et cherche à transmettre l’idée d’une gestion des terrains de jeux collective. Des locaux de rangement de matériaux s’y adjoignent et permettent à l’association, gestionnaire du terrain de jeux, de stocker le matériel nécessaire. Un second type de jeux est développé ensuite, celui du «pont des rêves». Ce jeu pré-construits répondent aux trois phases des jeux développés par ROMAGNY Vincent, dans «l’Anthologie aires des jeux au japon», (1964) :

- Phase fonctionnelle : Expérience rudimentaire des fonctions assumées par l’équipement.

- Phase technique : Imaginer d’autres façons de faire.

- Phase sociale : Inaugurer d’autres types de jeux.

Ci-dessus, Coupe perspective d’une pratique ludique des rives de Seine; Première des trois interventions proposées répondant aux trois déclinaisons de la structure.

Locaux de rangement pour l’Associa«JEUX D’EAUX». Matériel de construction Matériaux récupérés Toiles à tendre (...)

Halle polyvalente couverte. Participe de la vie du lieu mais aussi de celle des passants de l’EuroVélo Route. Elle assure son utilisation même lors des variations du climat : - Abri ventilé - Abri couvert face à la pluie

Observatoire (2025) Cabines de plages pour la baignade en Seine (2050)

Route départementale (D326) EuroVélo Route

Des ducs-d’Albes indépendant pouvant servir de support aux constructions du parc de jeux pour les enfants au fil des saisons.

«Le pont des rêves» - Développement du jeux à partir de modules Quelques jeux pré-construits qui répondent aux trois phases des jeux à partir de modules : - Phase fonctionnelle : Expérience rudimentaire des fonctions assumées par l’équipement. - Phase technique : Imaginer d’autres façons de faire. - Phase sociale : Inaugurer d’autres types de jeux.

de foot en terre-battue et libre d’accès, borde un complexe

En parallèle nous nous sommes intéressés à la question de l’hébergement que les pratiques du temps libre peuvent susciter et au manque de rapport que la plupart entretiennent avec leur contexte proche. En séjournant plusieurs fois sur le territoire il était criant que l’offre d’hébergement suit les rythmes imposés par les vacances et la saison estivale. Ainsi, à la mi-septembre, les campings ferment, les centres de séjours tels que le YMCA à La Rochette ou l’UCPA de la Base de Plein Air et de Loisirs de Bois-le-Roi, réduisent la voilure et restent isolés et contraignant en terme d’accessibilité et d’indépendance des voyageurs. La seule alternative reste alors les hôtels, plutôt de haut standing à Fontainebleau ou les AIRBNB.

Encore une fois ces solutions ne permettent pas, ni par leur forme, ni par leur modèle d’être des lieux de vie et d’échanges du territoire. Le programme d’une auberge, comme établissement multistandard, nous paraît être une réponse à cette dissociation entre hébergements, pratiques du territoire et une multiplicité d’usages.

L’ancienne piscine de la forêt, sur laquelle l’auberge s’implante, est un lieu qui représente bien le déclin d’une activité de loisir en lisière de forêt.

L’auberge de la forêt, Une tourelle pour la ville

Cédé par l’État en 1850 afin d’y construire un réservoir d’eau pour les villes d’Avon et Fontainebleau, la parcelle devient désuet au début du 20e après la construction de nouveaux réservoirs à peine au-dessus. Le terrain est alors réinvesti à l’initiative d’un représentant communal en piscine. Si l’activité perdure jusqu’au début des années 2000, avec quelques modifications dans la programmation, le lieu ferme en 2006. Entre 2006 et 2021, le bassin abandonné est investi par des jeunes et le pavillon sert d’habitat à des personnes démunies. Ces évènements récents conduisent à la destruction du pavillon et au remplissage du bassin après arrêté municipal. La parcelle se situe alors entre le chemin de la Reine Amélie allant en direction de la forêt, la gare de Fontainebleau-Avon et les premières habitations le long de l’avenue F. Roosevelt.

Le terrassement de la piscine offre une vue surplombante sur la ville et concentre les premiers départs de chemins de randonnée. Le programme d’auberge tel que nous l’avons réfléchi répond donc à une double ambition: être une halte pour les voyageurs et un havre pour les habitants du quartier et possiblement des communes alentour. L’auberge s’agrémente alors d’un lieu de vie marqué par une scène. Celle-ci permet de rythmer l’usage du lieu et de croiser ses usagers.

Ci-contre, Coupe constructive de l’auberge de la Forêt; Coupe montrant à la fois les différentes typologies de chambres, la scène musicale et enfin l’ancien bassin de la piscine transformé en gradin.

Complexe de toiture

-Couverture en zinc

-Liteaux et bardage bois - 60mm

-Isolant sous-rampant - 20cm

-Complément d’isolation : chape

chaux chanvre - 10cm

-Fibralith - 25mm

-Solives en douglas - 24x12cm

Encadré par Béatrice Jullien Projet de fin d’étude

Mur type 2 : revêt les façades extérieures

-Maintien des tôle par des tasseau de mélèze brut

80x40 mm

-Tôle ondulée en fibres et résine vé-

gétale

-Tasseaux - 40x30mm

-Agepan - 16mm

-Isolation chaux-chanvre - 20cm

-Enduit de finition

Plancher mixte bois-béton

-Parquet - 18mm

-Chape isolante chaux/chanvre10cm

-Dalle de compression béton - 12cm

-Connecteur métallique

-Fibralith - 25mm

Escalier d’accès à la fosse -Poutrelle IPN -Marches en caillebotis

Déblai partiel du remplissage du bassin datant de 2021

Scène surélevée -Poutrelle IPN acier -caillebotis acier galvanisé

Typologie 1

Typologie 2

Alors, en s’appuyant sur les histoires du territoire notamment au travers des multiples témoins architecturaux et des pratiques du temps libre, il nous a semblé que l’un des rôles de l’architecte devrait être de proposer des représentations et de contribuer par le projet à une lecture plus imagée et à la fois plus complexe de ce territoire désiré, et il faut le dire désirable.

Le temps libre, s’il est associé à un système de gestion qui s’extrait des logiques d’accaparement, pourrait alors soutenir la fabrication d’un territoire aux multiples visages bâtis.

Ci-contre, Plans perspectifs, l’auberge multistandard;

1- Plan d’une unité dortoire

2- Plan d’une unité familiale

Ci-dessus, Schéma typologiques des chambres;

Schéma montrant les transitions entre espaces communs et espaces plus intimes des chambres.

En miroir de la carte «scène fictive» présentée en amont, nous avons constitué un livret qui regroupe l'ensemble des architectures relevées et qui présentent leur état initial puis évolué.

Nous avons alors séquencé ce livret en 4 chapitres qui reprennent quatre critères de lecture, posé sous forme de questions, associés à l'architecture du temps libre, que nous interrogerons par la suite dans nos projets :

- Comment s'annoncer ?

-Comment dépasser la logique des limites parcellaires ?

-Comment anticiper l'évolution programmatique d'un lieu ?

-Comment susciter une démarche d'éducation populaire ?

En investissant des ruines et délaissés, nous considérons le temps libre comme une ressource1, de la petite à la grande échelle, comme un contrepoint pertinent pour remettre en cause la perte de sens de ces lieux.

1- Il faut entendre ressource, au sens développé par Elinor OSTROM, c’est-àdire des «Common Pool Ressources», (un système organisé de gestion dont les usagers sont les principaux décisionnaires).

Sur le passage de quelques architectures à travers une assez longue unité de temps

« Les ressources mobilisables pendant le temps libre sont nombreuses et diversifiées. Elles reflètent une occupation partagée du territoire, sur lequel de nombreux témoins architecturaux peuvent être relevés.

L’analyse de la société par ses restes, comme projet typiquement archéologique, permet de saisir et de questionner les ambitions architecturales dont de tels édifices se font la trace, ainsi que leur actualité, leur abandon, les nouveaux usages en cours pour mieux cibler ceux qui nous resteraient à imaginer.»

L’architecture des trois Écologies

Sous la direction de Émilien ROBIN, Semestre 8, (2021)

Vacance résidentielle de la ville de Laon En collaboration avec Léa Carbonneau, Lito Adda--Netter

L’étude du plateau de Laon laisse apparaître un ensemble d’enjeux caractéristiques des centres-bourgs de ville moyenne. Ville fortifiée aux formes urbaines et au bâti hérités du Moyen-Âge, le plateau est, à partir de la seconde moitié du 20ème siècle jugé de moins en moins adapté aux modes de vie contemporains. La ville haute est alors progressivement délaissée au profit de logements individuels et collectifs standardisés dispersés en limite de bourg. Les commerces et les services de proximité accompagnent ce mouvement centrifuge accéléré par des disparités de fiscalité entre la ville de Laon et les petites communes environnantes.

Le principal défi pour la ville de Laon est de faire revenir des habitants et des activités en centre bourg. Ce défi impose une nouvelle approche du développement urbain ou l’habitat redevient le lieu de rencontre de la vie quotidienne avec le logement, la culture, la production et la consommation.

En s’appuyant sur l’importante réserve foncière équipée et viabilisée présente sur le plateau, l’émergence de nouveaux projets d’habitat pourrait être imaginée. En répétant les bâtiments abandonnés, vacants ou dégradés, des projets de rénovation et de transformation peuvent être réalisés.

Ces interventions se déclinent en fonction du type de bâtiment, de sa parcelle et de son îlot car certains types d’habitations sont récurent dans la ville et donc en intervenant sur l’un d’entre eux, sa reproductibilité à l’échelle du plateau peut être envisagée.

un centre historique dense, altere par le temps, deserte par les habitants et les commercants

Ci-contre, Au-delà des façades; Cours et Jardins, tranche du plateau de la ville de Laon en Axonométrie coupée et plan.

Ci-dessus, Cartographie; Repérage du bâti insalubre, document réalisé à partir des recherches de Action cœur de ville.

: Gradation de l’état du bâti

Le type « entre cour et jardin » caractéristique des maisons de maître est récurrent sur le plateau de Laon. Composée de différents corps bâtis entourant les cours, le type a l’avantage de posséder ses espaces extérieurs privatifs au cœur de la ville dense. Mais souvent très grandes et difficiles à entretenir, ces maisons ne correspondent pas aux modes d’habiter actuels (dimension du logement, prix de location, accessibilité, confort thermique...). Ces différentes conditions entraînent aujourd’hui la vacance de certaines de ces maisons et par effet de répétition, un taux de vacance important en ville haute. Hors ce type possède des qualités architecturales intrinsèques qui justifient sa réhabilitation. Les bâtiments en tant qu’ensemble offrent plusieurs niveaux de partage, des accès différenciés ainsi que des cours plantées. En tant qu’unité, chaque bâtiment possède des orientations multiples, sa superficie est capable d’accueillir plusieurs logements et sa compacité lui confère un haut potentiel thermique.

A travers l’exemple de réhabilitation du 6 rue Saint-Cyr, aujourd’hui inhabité et dégradé, on se propose de subdiviser l’ensemble en plusieurs logements et de modifier certaines propriétés architecturales afin que ces nouveaux logements correspondent à la demande actuelle.

Le projet commence par un montage opérationnel spécifique. Pour ce faire, le système du SCIC est utilisé. Ce montage permet de mettre en avant les volontés économiques et sociales communes des habitants, tout en étant financé jusqu’à 50% par les collectivités territoriales.

De ce fait, un logement vacant car impossible à entretenir, peut se faire habiter par différents propriétaires, y trouvant tous leur intérêt d’usage et se partageant les tâches d’entretien. Alors, une personne n’ayant pas pu avoir accès à un logement en ville haute le peut, tout en bénéficiant des qualités d’une maison de maître.

Ci-contre, Carte de récurrence; Type entre cours et jardins dans la ville haute.

Ci-contre, Élévation; L’état actuel du 6 rue Saint Cyr à Laon.

Autour des cours, Réhabilitation d’une maison au type récurrent

L’architecture des trois Écologies

Cours rue Saint Cyr

Surface : 135m2

Surface utile : 120m2

Nature du sol : Pavé

Usage actuel : Séjour extérieur

6rueSaintCyr

Surface : 130m2

Surface utile : 32m2

Nature du sol : Planté

Usage actuel : Friche

Ci-dessus, Plans d’interventions; En noir, l’existant, En jaune, le démoli, En rouge, l’intervention, En bleu, les gaines de ventilation et d’eau, En vert, les dispositifs de lumière zénithale

Ci-contre, Plan de toitures; Document en perspective du 6 rue Saint-Cyr à Laon montrant le rapport entre cours et bâtis.

Jardin rue Saint Cyr

6 rue Saint Cyr

Coupe perspective depuis la cours principale du bâtiment

Ci-dessus, Une réhabilitation, trois attitudes; Coupe perspective depuis la cour principale du bâtiment.

Intervention 1 : Creusement

Axonométrie montrant l’ajout d’une lucarne associée au système de ventilation naturel de l’habitat sur une charpente d’origine.

Intervention 2 : Extension

Axonométrie de l’assemblage du plancher bois d’origine et du nouveau plancher mixte bois/ béton.

Intervention 3 : Surélévation

Axonométrie de la connexion entre la maçonnerie et la structure métallique.

Ci-dessus, Une réhabilitation, trois attitudes

Trois attitudes en axonométrie pour réhabiliter un bâtiment ancien.

Nature Urbaine n6 s’inscrit dans une série de publications réalisées chaque années à la fin du studio de travail « les trois écologies » proposé par le professeur encadrant Émilien Robin. Cette publication est entièrement réalisée par la collaboration entre les étudiants du studio d’architecture. Elle permet de faire une synthèse

des travaux produits durant le semestre autour d’une ville moyenne française. Durant lequel nous avons réfléchi à comment aborder la question écologique en architecture et urbanisme ?

Partant de l’hypothèse que la seule approche environnementale, par les normes ou le naturalisme, est insuffisante ; ou tout du moins inopérante face aux défis que représentent l’épuisement des ressources naturelles, la menace d’un changement climatique irréversible et le déficit chronique d’opportunités de travail décent.

Dans ce travail, nous élaborerons des pistes de réponse, en s’intéressant aux choses qui existent réellement sur les territoires;

Nature Urbaine n6

Retour à Laon

En collaboration avec Sven Poinsennet, Pablo Castro, Lito Adda--Netter

En questionnant la condition propre de l’architecture, l’essence même des villes dans leurs dimensions économiques, sociales et techniques. Ce document à pu être présenté aux élus de la ville en question, Laon lors d’une restitution mêlant des habitants de la ville, les élus, les élèves d’architecture du studio, les enseignants et des invités architectes, urbanistes ou encore ingénieurs.

Ci-dessus, Photos; Photo réalisée lors du Jury de fin d’année. Le jury s’est déroulé à la Mairie de la ville de Laon en présence du Maire et des différents acteurs du semestre.

Un quartier campagnard

Sous la direction de Mirco TARDIO, Semestre 7, (2020)

L’atelier « Un quartier campagnard » propose de réfléchir au repeuplement des zones rurales en frange des métropoles. Et plus particulièrement celle du bourg de Fargues situé à 1h de Bordeaux. L’absorption des nouveaux habitants quittant les villes est souvent gérée dans l’improvisation. Les bourgs sont rarement préparés à faire face à cette demande. La réaction immédiate des élus est de céder à la pression immobilière exercée par les promoteurs.

L’objectif de l’étude est de réfléchir à une urbanité alternative, tenue par un programme cohérent de développement territorial rural et par l’introduction d’une synergie sociale, économique et énergétique.

Nous proposons ici l’extension d’une école primaire tournée autour de potagers ludiques permettant l’approvisionnement en fruits et légumes de la cantine scolaire. L’école se développerait autour de deux cours une nouvelle cour plantée au sol majoritairement végétal et l’ancienne cours en asphalte.

Un retravaille des circulations intérieures au bourg est aussi réfléchi. Le projet développe un parcours secondaire à mobilité douce permettant de relier l’école, le quartier de la mairie et l’ancien bourg par sa nouvelle extension. L’extension du bourg s’effectue le long de ce nouvel axe mais aussi autour de nouvelles places qualifiées d’une part par la présence de l’école et d’autre part par la réhabilitation de l’ancienne boulangerie du bourg.

Les nouveaux logements épousent la pente existante du projet. Des jardins partagés et privés sont réalisés à l’aide de faibles terrassements. Les murs en pierre de soutènement et les murs en pisé des logements sont réalisés en partie à l’aide de la terre et des pierres récupérées lors des terrassements.

Préparer le bourg de Fargues à une nouvelle demande de logement

A gauche, plan RDC, R+1 et R+2 d’une unité de logement; Logements T2

Logements T3 Logements T4

Ci-dessus, coupe des fluxs; Représentant les circulations d’air chauds et froids Les protections solaires et l’apport lumineux des logements.

A droite, coupe détail; Logements construits en pisé.

R+1 Un quartier campagnard (2020)

R+2

Gouttières nantaises

Tuiles en terre cuite

Linteau, Plaque d’acier boulonnée à un IPN

Tuile de terre cuite

Chaînage Béton

Appui en pierre Pisé

Béton de chanvre Solives 10x20cm

Isolant

Liège

Terre compactée Parquet

Stage de Fin d’étude, Atelier PNG

Sous la direction de Grichka MARTINETTI, (Février-Juillet 2022)

Atelier PNG

PNG est un atelier d’architecture créé en 2007 par trois architectes DPLG: Antoine Petit, Nicolas Debicki et Grichka Martinetti.

Ils travaillent entre deux sites : Paris (75) sous la direction de Grichka Martinetti et Voiron (38) sous la direction de Antoine Petit et Nicolas Debicki où ils ont installé un atelier aux portes du massif de la Chartreuse et où ils ont étendu leur atelier en zone rurale. Cette double implantation traduit leur vision : une continuité de l’ouvrage au paysage, une attention particulière à l’existant et toujours la valorisation des ressources locales.

Aujourd’hui et suite aux différents prix obtenus par l’agence tels que l’Équerre d’Argent en 2022, l’atelier comprend quatre architectes DE supplémentaires répartis entre ces deux ateliers.

Ce stage de fin d’étude a essentiellement été effectué dans l’atelier Parisien et a été encadré par Grichka Martinetti, architecte, photographe et professeur à l’école de Chaillot depuis 2019.

Les projets auxquels j’ai pu participer ont essentiellement été tournés autour de la pratique et de la démarche patrimoniale de cet associé consistant à travailler sur de l’existant en restauration et/ou réhabilitation.

Je me permet ici de reprendre les documents produits de trois projets en cours lors de mes six mois de stage :

- Dossier de concours, ZAC Python-Duvernois, Paris 20 (75), Réhabilitation, restructuration, extension, 70 logements réhabilités + 17 neufs du T1 au T5, commerces et activités, crèche, local Deve.

- Suivi de chantier, Le Grand Rex, Boulevard Poissonnière, Paris (75) Restauration des façades et toitures, mise en lumière. Monument Historique Inscrit le 05/10/1981.

- Suivi de l’étude en cours pour la copropriété, Tour Sapporo, Quartier des Olympiades, Paris 13 (75) Restauration/restitution des façades historiques.

Ci-dessus photo réalisées lors des visites de sites;

1- Livraison du lettrage lumineux en toiture

2- Test colorimétrique des modénatures en façade

Maîtrise d’ouvrage (MOA): Le Grand Rex

Lieu: Boulevard Poissonnière, Paris (75)

Programme: Restauration des façades et toitures, mise en lumière Monument Historique Inscrit le 05/10/1981

Encadré par Grichka Martinetti

Suivi de chantier, Le Grand Rex

Dossier de concours, ZAC Python-Duvernois, Paris 20 (75)

MOE: atelierpng mandataire, atelier julien boidot associé

Lieu: ZAC Python-Duvernois, Paris 20 (75)

Programme: Réhabilitation, restructuration, extension, 70 logements réhabilités + 17 neufs du T1 au T5, commerces et activités, crèche, local Deve

Matières: Pierre massive, béton, bois, acier, verre

1- Ci-dessus, élévation projet de la Barre Crevel Python-Duvernois; Document de concours réalisé sur photoshop.

2- Ci-dessus, plan projet et plan de l’existant état 2022; Relevés sur site et recherches documentaires aux archives permettant de reconstituer l’ensemble des relevés en plan de la Barre sur Autocad.

3- Ci-dessus, plan typologie appartements; Document concours, aménagement des plans réalisés sur Autocad.

Encadré par Grichka Martinetti

Suivi de l’étude en cours pour la copropriété, Tour Sapporo,

MOA: Copropriété de la Tour Sapporo

Lieu: Quartier des Olympiades, Paris 13 (75)

Programme: Restauration/restitution des façades historiques

Surface: 10 000 m2 (façades)

Calendrier: Études toujours en cours

Matières: Béton brut sablé, inclusion de pierres Ci-contre, Relevé des façades et du contexte de la tour Sapporo; Réalisation des relevés du contexte et des façades de la tour Sapporo.

Création de documents de médiation servant initialement à la réalisation d’une exposition dans le hall de la tour. Réalisés sur Photoshop et Autocad

Encadré par Grichka Martinetti

Aménagement paysager

Grimaldi Jardin Paysage

Programme: Aménagement paysagé, élaboration d’un socle pour jacuzzi servant de jardinière et d’une terrasse dans le jardin d’un particulier.

Matériaux: pierres sèches, bois.

Effectif: 8 bénévoles, 2 chefs de chantier.

Lieu: Romans-Sur-Isère (26100)

Durée: 1 semaine

Grimaldi Jardin Paysage est une petite entreprise dirigée par Joseph Grimaldi et comprenant 4 employés. Elle est spécialisée dans le jardin japonais et dans le dallage, le pavement et les murs en pierre anciennes. Lors de ce chantier, ces différentes techniques ont été mises en œuvre. Les matériaux tels que les pierres et les dallages sont pour la plupart des matériaux de récupération trouvés sur place ou encore à proximité. Les différentes plantes choisies ici ont été utilisées car elles sont adaptées à l’environnement et au climat du jardin.

Ci-dessus, Photos prises lors du chantier;

1- Ambiance générale du chantier

2- Mise en place des marches d’accès et d’un premier mur en parpaing

3- Remplissage des jardinières et pose du parquet.

Cartographie du confinement, Ondes et Ombres

Confinée en Normandie, deux choses guidaient mes journées:

- L’apport lumineux à l’intérieur de la maison, les Ombres.

- Les connexions avec le monde extérieur qui s’effectuaient uniquement par internet, par les Ondes.

Voulant joindre ces deux notions sur une unique carte, je me suis rendue compte que les ondes suivaient les ombres. Les usages intérieurs de la maison sont en définitive liés aux rayons lumineux. On vient se déplacer pour prendre le soleil tout en travaillant ou déplacer les meubles comme la table de jardin en fonction de si on prend le petit déjeuner, le déjeuner ou le dîner.

Les ondes, représentées en couleur, sont plus ou moins importantes. Le lien avec le monde extérieur est plus ou moins fort en fonction de la quantité de personnes avec lesquelles la connexion se fait. Les ondes, comme celles propagées par les informations télévisées du soir, prennent beaucoup d’importance dans la pièce par le nombre de personnes qu’elles atteignent, qu’elles rassemblent.

Semestre

Encadré par Béatrice Jullien

Matinée: 8:30 -11

Ci-contre, Mise en contexte; Carte monde.

Ci-dessous, Degrés de liaisons; Degrés de sociabilité interne et externe au lieux de confinement.

Après-midi: 11:30 - 16:30

Soirée: 16:30 - 23:30

Creusement

Axonométrie montrant l’ajout d’une lucarne associée au système de ventilation naturel de l’habitat sur une charpente d’origine