Le Durvillien n°2

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Le Durvillien Le journal du lycée Dumont d'Urville

N° 2

Un grand merci à toutes les personnes qui se sont investies dans la création du journal et l'élaboration de ce second numéro. Malgré les difficultés à lancer le journal et à nous faire connaître des lycéens, nous n'avons pas baissé les bras et avons rassemblé dans ce second numéro de nombreux articles sur des thèmes différents : hip hop, culture, question sur l'enseignement des langues anciennes au collège, les OGM, le festival de Cannes... Maintenant que le projet est lancé, nous souhaitons bien sûr le faire se prolonger à la rentrée prochaine. Donc, si vous êtes intéressés pour nous rejoindre en septembre 2015, vous pouvez nous contacter par mail à l'adresse suivante : ledurvillien@gmail.com. Bonne lecture ! Sébastien BALESTRIERI (TL1) Rédacteur en chef

Ne pas jeter sur la voie publique.

ledurvillien@gmail.com

Mai/Juin 2015

L'antisondage Par Elodie Roflo (1S1)

En me rappelant de certains livres comme Robinson Crusoé ou Vendredi et la vie sauvage, je me suis demandé comment j'aurai réagi à la place des héros et ce dont j'aurais eu envie. J’ai donc trouvé intéressant d’interroger des lycéens pour connaître leurs avis et ce qu’ils pourraient emporter avec eux sur une île déserte. J'ai ensuite donné la parole à 50 personnes du lycée. Merci à eux d'avoir bien voulu répondre à ce sondage !

Dans ce sondage, nous apprenons des choses intéressantes, comme l'existence d'un aéroport et d'avions sur une île dénuée de toute forme de civilisation, que l'être humain n'est pas fait pour vivre seul même si pour cela il doit supporter une personne assez... envahissante ou que dans le pire des cas il se contente de lutter contre l'ennui avec des appareils électroniques sans réseau ni prise électrique. Enfin dans la catégorie « autre », il y a des propositions assez inattendues comme un potager, un tardis (voir la série docteur who), un bateau ou rien ! Comme quoi, nous ne saurions pas tellement nous débrouiller seul avec la modernité dont nous sommes habitués mais certaines propositions montrent à quel point l'Homme sait se réinventer ! 1


Rubrique sciences Un OGM : kézako ?

Par Clémentine Ingrand (1S6)

Les OGM se retrouvent aujourd'hui au cœur d'un débat. La plus grande raison de ce phénomène est que la catégorie "OGM" n'a pas grand sens. En effet, un OGM est le résultat d'une technique qui vise à faire réagir une certaine séquence d'ADN d'une espèce dans une autre, tout ça de manière contrôlée. A partir de cette définition, on se rend compte que le terme OGM est vraiment général. Pour donner un exemple, un OGM peut être aussi bien conçu pour exprimer une vitamine spéciale, que pour exprimer un herbicide ou un insecticide. Le facteur "risque" qui enflamme le débat est donc très variable d'un OGM à un autre, ce qui le rend encore plus difficile à évaluer. Ainsi, pour tenter d'apporter une réponse à cette question complexe, je me suis appuyée sur le discours du professeur en bio-informatique nommé Marc Robinson-Rechavi qui classe les participants au débat en trois catégories : les anti-OGM, les industriels et les scientifiques de ce domaine. Afin de rendre cet article original, je vais aborder le point de vue de ce scientifique et ainsi des scientifiques en général. Je définis ce point de vue comme étant le plus neutre, mais aussi le plus discret. En effet, les scientifiques ne bénéficient pas assez de médiation pour se faire comprendre du grand public. Ils ont rarement plus de cinq minutes pour expliquer le problème et ce n'est absolument pas suffisant. A ce jour, le débat stagne car le terme "OGM", mais surtout "gène", fait peur. On n'y retrouve toute la notion du "non-naturel". Dans le discours public, le "naturel" semble être ce qui est traditionnel, donc maîtrisé depuis des générations. Ainsi, le facteur "risque" s’établit sur les critères "contrôle" et "habitude". La biologie est la science qui innove le plus depuis le milieu du XIXème siècle, donc il parait légitime que les OGM fassent peur, car aucun individu lambda n'est assez renseigné sur les énormes avancées qu'a faites la biologie génétique. L'inconnu fait peur. Ce risque est tellement pris au sérieux que les OGM sont soumis à une batterie de tests très coûteux. Tellement coûteux que les seuls à pouvoirs les délivrer sont les firmes qui ont le monopole sur la vente d'OGM à travers le monde. De ce fait, les résultats apportés à ces tests sur la question du risque nous semblent peu crédibles. Ce qui est encore plus bizarre, c'est qu'organisme hybridé, importé et même irradié pour créer des mutations peut être commercialisé sans aucun test au préalable et aussi dans la catégorie bio, tout cela car on ne le fait pas de manière contrôlée. Avec les OGM, c'est la question du risque pour la diversité qui est aussi posée. Les OGM sont plus souvent des clones, non parce que la science n'est pas capable de produire des organismes avec de la diversité, mais parce que les industriels qui produisent et cultivent ces organismes préfèrent prévoir le "comportement" de la plante pour faciliter son travail et faire de plus gros bénéfices au risque de voir leurs plantes plus sensibles à certaines maladies, ou encore rendre les insectes plus rapidement résistant à leurs insecticides. La quête de bénéfice est la principale motivation à la production d'OGM car ils permettent obtenir de plus grandes récoltes, des plantes plus résistantes à certains facteurs et même l'économie de pesticide qui est déjà présente dans la plante. Ainsi, pour cette course au profit, des risques sont pris car la santé du consommateur n'a aucune importance par rapport aux bénéfices. Pour conclure, la culture et la consommation d'OGM ne représentent autant de risque que la monoculture intensive actuelle. De même qu'il existe des OGM plus toxiques que d'autres, et que le terme "OGM" n'est pas une catégorie en soit car il désigne des organismes tenant des rôles différents. Pourrait-on par ailleurs mieux accepter les OGM s'ils sont une solution dans certains cas ? 2 millions d'enfants meurent suite à une carence en vitamines à travers le monde. La science serait capable de produire un OMG appelé "riz doré" qui est un riz riche en vitamine A dont pourrait bénéficier ces enfants qui se nourrissent que de riz non-modifié. Pouvons-nous d'autre part encourager la monoculture intensive qui est la source de tous ces risques ? Le débat reste ouvert. 2


Zoom culture M U S E E D E LA P H O T O G RAP H I E Vous pourrez y trouver du samedi 11 avril au samedi 20 juin 2015 une exposition de Jean-Phillipe Chardonnier intitulée “La mode”. Clémentine Ingrand de 1S6 nous donnes ses impressions postvisite : « Ce qui m'a plu dans cette exposition, c'est l'ambiance du Paris après guerre que l'on ressent dans les photographies, presque de manière clichée. Chaque fois que l'on s’arrête devant une œuvre, on perçoit les clins d’œil du photographe dans le cadrage, le jeu des reflets ou encore l'expression des mannequins. On est plongé dans l'univers de la mode, sans prendre en compte sa dimension commerciale grâce à l'originalité et les touches d'humour dont regorgent les photos. Pourquoi ne pas y faire un tour entre 2 révisions ? ».

M U S E E D E S AR T S AS IAT I Q U E S Du samedi 18 avril au samedi 21 novembre 2015 s'y trouveront des peintures de Chen Yiching. Voilà la description de l'exposition : “Yiching utilise la technique de la peinture traditionnelle japonaise « Nihon-ga » et fait partie des rares artistes contemporains asiatiques vivant en France, à en maîtriser toutes les richesses.”

« ROLLING TOWN » Un rando à roller, vous ne pensiez pas ça possible ? Pour les amateurs de glisse, il est temps de sortir vos engins à roulettes ! Rendez-vous le vendredi 5 juin à 21h00, parking palais des sports de Toulon, pour partager avec plein d'autres ce merveilleux moment. Des « Rolling-Town » sont organisées tout au long de l'année, pour plus d'information rendezvous sur : www.rollingtown.com

LE PHARE TPM Jusqu'au 19 juin se tient au phare une expo initiée par le CVL du lycée Dumont d'Urville. Le site de TPM nous la décrit ainsi :”L'exposition des photos des lycéens montre Toulon et son dynamisme culturel sous un nouvel angle : la nuit !”

J O U R N E E S NATI O NALE S DE L'ARCHEOLOGIE Les Journées nationales de l'Archéologie, qui se dérouleront du 19 au 21 juin 2015, sont l'occasion de découvrir et re-découvrir l'archéologie nationale à travers différents ateliers, conférences, et visites. Elles sont organisées par le ministère de la Culture et de la Communication et l'INRAP (L'Institut national de recherches en archéologies préventives) depuis 2010. Cette année, de nombreux ateliers sont proposés dans l'agglomération toulonnaise : ●

Toulon : Le Centre archéologique du Var qui se situe à proximité du lycée, présentera une exposition intitulée « Archéo Lab » sur l'archéologie et le patrimoine toulonnais, proposera des ateliers découvertes et une conférence « Découverte de l'archéologie » Ollioules : De nombreuses visites prévues : visite du château médiéval, de l'oppidum de la courtine, de l'espace Bottin-Layet, local du groupement de recherches sur le patrimoine ollioulais. Hyères : Visite du site archéologique d'Olbia, accompagnée de conférences, d'ateliers et spectacles ! Seyne-sur-Mer : Visite du fort Napoléon

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Billet d'humeur L’importance des langues mortes

Par Hortense Naas (TS1)

"Le latin et le grec ancien, ce sont des futilités ! Ils feraient mieux de renforcer les mathématiques et le français! "; "de toute façon, personne ne fait du latin et du grec !", voilà les arguments, enfin, les affirmations que l'on peut couramment lire de la part de tous les satisfaits par la nouvelle réforme promise généreusement par notre ministre de l’Éducation Nationale. Que dire de plus ?" Le latin et le grec sont des options pour bons élèves, il ne faut pas se mentir". C’est probablement pour cela que le latin est ouvert à tous... Et, quoi qu'il en soit, est-ce interdit d'être un bon élève ? Est-ce un crime de vouloir se cultiver, d'apprendre d'où l'on vient, à défaut de savoir où l'on va ?" Le latin et le grec créent des classes élitistes". Pour information, rappelons quand même le cursus d’études supérieures de la majorité des politiciens travaillant au sommet de l’État : beaucoup d'entre eux viennent d'écoles d'excellence telles que l 'ENA ou Sciences Politiques. Cependant ces écoles font leur choix d'élèves sur une compétence principale : celle de la maîtrise de la langue française. Or, les langues anciennes sont, en plus d'un apport de culture certain, un moyen ludique et efficace de mieux comprendre la langue française. Ainsi, avec cette réforme, le gouvernement va donc restreindre l'accès à ces écoles d'excellence car les langues anciennes constituent un ascenseur social non-négligeable dans notre pays où la culture tient une place prépondérante. Avec cette réforme le gouvernement semble donc entrer en contradiction avec la remise en route de l'ascension sociale qu'il prônait. Alors parce que "personne ne fait du latin de nos jours" (ce qui est, ceci dit, totalement faux, il est clair que le latin n'est pas enseigné à 35 élèves à la fois, mais, à des élèves motivés et volontaires, et, à moins que je ne m'abuse, le latin, en outre de la culture que cela apporte, à des élèves intéressés, méritants, investis, avec l'envie d'apprendre, ça fournit des points en plus au baccalauréat, non ? Coefficient 3 pour tous les points supérieurs à la moyenne ? Mais c'est né-gli-gea-ble ! Il est, dit-on, normal qu'on le supprime des programmes du collège (alors que c’est lors de ces années que l’on apprend les bases les plus importantes du latin) ? Qu'on ne permette pas à tous les élèves intéressés de se cultiver ? Et, surtout, qu'on tolère cette suppression qui, il ne faut pas l'oublier, supprime une partie des origines de la langue française ? Je vois d'ici les moues dubitatives : "Ses origines ? À quoi ça te sert sérieux de connaître d'où viennent les mots ?". Je vais poser une question un peu plus subtile : à quoi ça sert de rester bête lorsqu’on peut s'instruire ? Pour finir, j'aimerais conclure sur l'idée de liberté, valeur présente au sein de notre devise, vous vous souvenez ? "Liberté, égalité, fraternité", qui nous garantit des libertés, comme la liberté de s'exprimer et d'apprendre, et qui nous octroie aussi une démocratie, qui, rappelons-le, pour nos amis nonhellénistes, vient du grec : dêmos, qui signifie "peuple" et kratos, qui signifie "souveraineté ", autrement dit, le pouvoir par le peuple. Et le peuple, aujourd'hui (ou du moins une partie), demande à être écouté, c'est toujours possible ? Avons-nous l'autorisation de continuer à enrichir notre culture personnelle, qui est, cela dit, une culture commune, à l'origine des racines de notre langue ? Qu'on se le dise, si vous m'avez suivie jusqu'au bout, il est important que ces apprentissages se poursuivent, que ce soit pour les élèves volontaires (qui, il me semble, ne déméritent pas de vouloir s'enrichir culturellement. Après tout, rappelons-le, l'enseignement du latin est ouvert à tous !), comme les professeurs qui ont suivi des études assez poussées pour pouvoir communiquer leurs savoirs. Mais bon, c'est une minorité qui demande cet enseignement, voyons, ce n'est pas comme si 2 pétitions de 35 000 signatures circulaient ! Bref, pour tous les réfractaires à cette réforme, je vous convie à signer dès lors cette pétition : http://www.avenirlatingrec.fr/la-petition Je vous remercie de votre attention et remercie d'avance tous les professeurs et élèves concernés, ainsi que tous les lucides anonymes, pour votre soutien ! 4


Évènements Le festival de Cannes en (très) bref Par Clotilde Le Quilliec (1S6)

Personne n’est dupe : le festival de Cannes n’a pas uniquement pour but de récompenser le meilleur film, le meilleur réalisateur ou la meilleure actrice. C’est aussi le moyen pour les stars d’exhiber leurs robes (crées pour l’occasion, of course) afin de faire pâlir d’envie toutes les filles de plus de cinq ans ! Ainsi, on retient la robe dos-nu de Diane Krüger (signée Prada), le décolleté de Lily Donaldson (Saint-Laurent Paris) ou encore les paillettes de Sienna Miller (Ralph Lauren les paillettes, pas Fêter et Recevoir). La liste des robes qui en ont mis « plein la vue » est longue. Cependant, les robes de créateurs ne sont pas les seules à avoir surpris : Sophie Marceau a encore fait parler d’elle… L’actrice découverte dans La Boum regrette peut-être d’avoir tenté la robe fendue ! En effet, cette dernière s’est ouverte lors de la montée des marches, laissant à tous le loisir d’apercevoir la petite culotte de sa propriétaire. Avis aux fans de Sophie Marceau : Vous n’êtes pas obligées de tout faire comme elle. Non, vous n’êtes pas obligées d’exhiber votre lingerie au bal de promo, non non, promis, on ne vous en voudra pas !

A VENIR Le bal de fin d'année du lycée aura lieu le vendredi 5 juin 2015, à partir de 20h30 et jusqu'à 1h. Deux sessions de 30min chacunes seront dédiées aux élèves de la section musique et un buffet sera de la partie. Inscrivez-vous à la vie scolaire, venez nombreux et surtout : mettez-vous sur votre 31 !

Du hip-hop au lycée ! Par Mme Rimbault (professeure d'EPS)

Le 15 avril 2015, le lycée a participé à la rencontre académique UNSS de hip-hop pour la première fois. Cette rencontre n'existe que depuis l’an dernier. Une “Crew” de 4 garçons et 2 filles l'a représenté et comptait les danseurs suivants : Karimdjee Marina, Kalai Jihanne, Chapleau Damien, Samaké Mamoudou, Razafinandraina Fredio et Honnoré Felix. Voici les impressions récoltées : « Les battles de hip-hop à Nice furent une superbe expérience, cette journée autour de la danse a beaucoup rapproché notre crew. Nous avons réalisé quatre passages de quarante-cinq secondes devant chaque crew, mélangeant le plus de styles de hip-hop possibles et les formations : un duo filles, deux solos garçons, un trio garçon, puis tous ensemble. L'ambiance était au rendez-vous et cette journée restera dans la mémoire de tous les danseurs. » Marina Karimdjee (TS1) « Super ambiance, des bons danseurs, à refaire ! J'espère la même chose au printemps des lycéens ! » Damien Chapleau (1STMG2) « Les battles étaient intéressants mais le jury laisse à désirer » et pour le printemps : « J'espère passer un bon moment, danser et rigoler ». Mamoudou Samaké (1STMG2) La crew repart pour une nouvelle aventure au printemps des lycéens le 22 mai à Martigues, mais cette fois avec dix danseurs, cinq filles et cinq garçons, pour y présenter une chorégraphie de cinq minutes ! 5


AJCM et Printemps des lycéens Par Arthur Combal (217)

Le 20,21 et 22 mai ont eu lieu l'Assemblée des Jeunes Citoyens Méditerranéens (AJCM) ainsi que le Printemps Des Lycéens et des Apprentis (PDLA) en Arles et à Martigues. Les deux premiers jours ont été consacrés à l'AJCM pendant lequel de nombreuses délégations françaises ( Conseil Régional des Jeunes, lycées Dumont d'Urville et Janetti) et étrangères ( Tunisie, Maroc, Algérie, Espagne, Italie, Egypte, Liban... ) se sont rassemblés afin de formuler des propositions pour sensibiliser et pousser les jeunes lycéens à s'engager dans le cadre de la « Citoyenneté Méditerranéenne ». Ensuite lors du PDLA, les jeunes de l'AJCM ont eu l'occasion de présenter leurs projets à la viceprésidente de région et ont pu continué le travail de sensibilisation auprès des 2000 autres lycéens présents lors de cette immense manifestation. Plusieurs centaines de délégations étaient arrivées : sportives, arts du cirque, de rue, du théâtre, de la danse, des défilés de mode, des musiciens, représentants de différentes associations dans le but d'échanger et de partager avec de nouvelles personnes pendant cette journée qui a été mémorable et qui fut un grand succès ! P.S : Soyez nombreux à partager des photos et vidéos sur le thème de la méditerranée sur Instagram et Vine avec #ajcm2015 !!

REMERCIEMENTS À l'équipe pédagogique, à l'équipe administrative, au personnel du lycée, aux étudiants, aux lycéens et évidemment à l'équipe du journal : Rédacteur en chef : Sébastien Balestrieri Coordinatrice du projet : Emma Jurado Gestion administrative : Arthur Combal Rédacteurs : Mme Rimbaut, Elodie Rolfo, Clémentine Ingrand, Clotilde Le Quilliec, Arthur Combal, Célia Watine, Hortense Naas Correcteurs : Guillaume Amet, Sébastien Balestrieri, Emma Jurado Solution du Pi-Sudoku de l'article “Pi Day” de l'édition n°1 du journal.

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