Être donc perdu

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Page précédente : remix de lignes du livre de John Berger et Katya Berger Andreadakis, Titien - La nymphe et le berger (Fage éditions, 2002. www.fage-editions.com) Lecture complète (14 minutes) : www.lecoultre.835.fr/Titien-remix.mp3 Page finale : Le Pont Mirabeau, retour au français après une suite de traductions automatiques Google en différentes langues.

Sébastien Lecoultre : 10, rue du Docteur Rollet - 69100 Villeurbanne 835@835.fr - 04 78 84 27 60 - www.lecoultre.835.fr

Première édition, 72 pages, 10 exemplaires numérotés à la main, mars 2016 Troisième édition 100 pages Version numérique uniquement, novembre 2016


ĂŠtre donc perdu.

SĂŠbastien Lecoultre


Procès d’intention Le savoir m’inquiète. Je m’inquiète. La disparition m’inquiète. La culture m’inquiète. Savoir que je disparaîtrai inculte m’inquiète. Il faudrait accepter de recevoir, avaler un peu des gens intelligents. Mais “penser, c’est dire non”*. Acquiescer. Surtout ne pas acquiescer. Affirmer que penser c’est dire oui. Prouver le contraire. Être donc perdu. Postuler que l’art n’a absolument aucun intérêt, que seul compte le savoir, parce que le savoir est beau, mais l’art lui ? Qui sait. Faire un œuvre de ce postulat, car lui non plus n’a absolument aucun intérêt. Être donc perdu. Ne pas chercher à imiter ou à reproduire. Ne chercher ni à limiter ni à produire. Exposer clairement qu’on se cache. Laisser faire. S’approprier tout, refaire ce qui a déjà été fait. En douter. Défaire ce qui a déjà été fait. Douter encore un peu. Se dire artiste puisqu’on ne peut se dire écrivain. Et l’écrire. Au hasard, crucifier Stendhal. Ça pourrait être un autre, peu importe. Faire des choix plastiques puisqu’on est artiste. Au hasard, choisir le rouge et le noir, en plus du vierge. Penser à dire qu’on se contrefout du suprématisme. Faire des carrés quand-même. Relire ce procès d’intention à partir de « Le savoir m’inquiète », mais cette fois n’en pas croire un mot. Être donc perdu. S.L., 2008

* Alain, Propos sur les pouvoirs, § 139.






Insignifiants


Insignifiants, 2011 (déchirés dans Le rouge et le noir) Marqueur sur papier, collage sur différents supports


Les Insignifiants produits en 2011 sont réunis dans l’ouvrage numérique Léger et insignifiant - tragédie elliptique dans l’ordre alphabétique décroissant disponible gratuitement : http://itunes.apple.com/fr/book/leger-et-insignifiant/id733285828?mt=13



Grand Insignifiant n° 3, 2011 Agrandissement, collage sur toile, 160 x 120 cm Insignifiant, 2011 Marqueur sur papier, collage sur bois, 18 x 13 cm



Insignifiant, 2011 Marqueur sur papier, collage sur livre fendu, 20 x 14 cm Insignifiants, 2011 Marqueur sur papier, collage sur bois, 115 x 27 cm Double page suivante : Rorschach, triptyque, 2012 Impression sur toile, 120 x 80 cm chaque





Couilles de Le rouge et le noir, 2012 Boulettes de Le rouge et le noir sur toile, 120 x 80 cm


Albert Caraco

Mystique de l’Abîme

On dit parfois que monter ou descendre, cela revient au même et qu’en allant à bout de voie, il est possible enfin qu’on se rencontre, on dit que les péchés où l’on se jette avec une fureur toujours nouvelle et toujours inlassable auraient le propre de nous avancer à l’égal des vertus et des renoncements, on dit que l’âme la plus sainte a des lumières qu’aurait l’âme la plus monstrueuse, que l’une et l’autre se répondent et qu’il vaut mieux leur ressembler que de languir à mi-chemin. N’est pas sublime qui le pense et n’est pas méchant qui le veut, on a beaucoup de fanfarons en la matière, les saints n’abonderont jamais ni les démons, à ce que je me persuade, et s’il fallait donner la préférence aux hommes les plus rares, on tremble de songer à qui les palmes seraient tôt remises. La luxure et la mort conspirent dans les hommes nés atroces, élus, mais à rebours et qui s’acharnent après les ténèbres : ils perdent et se perdent, ils sèment le malheur, ils en jouissent, et les abîmes ouverts sous les pas de ceux qu’ils y dévouent ne manquent pas de les engloutir eux-mêmes, objets de leurs moyens qui les fascineront toujours et – malgré leur astuce – d’intelligence avec leur désolation, époux de la ruine et la cherchant dans les triomphes. Ces forts-là qu’on admire, ces bourreaux que l’on vante ou ces luxurieux que l’on méprise en s’alarmant de la folie qui les emporte, ils aiment, éperdus, ce qui les désassemble, ils marchent au néant qu’ils sollicitent dans les stupres ou les violences, leur fourbe ne les sauvant plus de cette rage qui les assassine. Ces


monstres cherchent Dieu, ces monstres, nous les appelons mystiques et nous les appelons mystiques les méchants renforcés et les impurs que nulle volupté n’arrête : ils veulent échapper à l’évidence en descendant où la lumière ne les frappe, au sein de la confusion et de la mêlée des possibles, où veille ce qui n’a pris forme et les efface toutes, la liberté dans le chaos et l’équivoque dans la jouissance. Le Dieu qu’ils fuient, ils Le connaissent et Le prouvent, ils servent à Sa gloire et qui les juge La décèle, ils s’offrent délirant à ce qui les consume et jalousant ceux qu’ils tourmentent, ils rêvent d’un bourreau qui les déchire enfin ou d’une volupté qui les anéantisse, ils cherchent une mort multipliée en un mourir suprême, ils semblent des martyrs et qui s’ignorent, ils rampent vers la croix, ils courent s’y lier. Au bout du mal, il semble que le mal n’est plus et ce qu’on trouve, on n’ose le nommer, cela dépasse nos moyens et notre jugement se brouille : on a beau s’enfoncer que l’on n’échappe à l’Eternel et c’est Dieu même qui parait armé de Sa colère au fond de la luxure et de la mort, elles nous acheminent à ce que l’on pensait fuir, Dieu veille où la mort cesse, Dieu veille où la luxure se consume, la mort Le glorifie et la luxure Le révèle, l’épuisement et la folie mesurent Sa constance et les ténèbres Sa lumière, Il a besoin de ce qu’on Lui refuse et nous oblige à l’abdiquer en la démence qu’Il suscite, Il nous enferme et nous Le rejoignons, les meilleurs sur les ailes de la Grâce, les pires attachés au poids qui les entraîne et pesant à la nuit qui les cache.

Les uns montent vers Dieu, plus légers à mesure ; les autres, abîmés dans un enfoncement qu’ils peuplent de leur haine, tombent en Dieu, lourds de l’atrocité qui les emplit : l’enfer est Dieu comme le ciel et l’horreur n’est pas moins divine que l’amour, il faut à Dieu les saints qu’Il déifie et les démons qu’Il tente, le bien ne serait plus si les ténèbres manquaient à sa gloire. Les monstres, Dieu les embesogne et plus eux-mêmes se croient libres, mieux ils Le servent : le dessein général les enveloppe et leur chaos ne saurait prévaloir sur l’harmonie qui les efface, Dieu les appelle au choix qu’ils ont formé, Dieu les punit de leur soumission rendue inévitable et plus féroce qu’eux, Il les emploie à seule fin de les anéantir. Si Dieu n’était que bon, Il ne serait plus Dieu, la bonté ne suffit à l’ordre et l’ordre vaut mieux que le bien, l’ordre est sublime et le bien non, le bien ne fut et ne sera jamais que désirable, la vastitude ignore la clémence et les suprêmes lois ne se dévient, toujours leur application sera cruelle et les victimes parfois innocentes. Dieu n’aime pas le monde et ne saurait l’abominer : il le régit, Il a comme nous tous une raison d’Etat, ce qui nous semble amour ou désamour est un effet des règles qu’Il s’impose, en vérité la source les ignore, Il est impersonnel et se rend personnel, nous L’obligeons en quelque sorte à devenir, mais l’homme ôté, Dieu n’a plus de miroir, la cohérence L’engloutit et pareil à Soi-même, Il demeure avec Soi pour être l’indivis que la pensée ne rompt.



Brรปlures


Là, je vois, 2012 Photographies de pages brûlées



Burns, 2014 (tableaux éphémères) Page de droite : Quadriptyque de la Tourette et trois Études de bittes Cendres de livres sous plexiglas, 40 x 30 cm



Blackout, 2014 Cendres de livres sous verre, 70 x 50 cm La possibilitĂŠ du vide en peinture je la vois partout, 2014 (nĂŠgatif de la photographie de Blackout) Impression sur toile et vernis, 100 x 70 cm




NĂŠgation, 2012-2014 SĂŠrie de 30 photographies




Bocaux, 2014-2015 (livres brûlés après lecture) Cendres, étiquettes, bocaux de 1 litre



AutodafĂŠ, 2015 Pastel sur papier, 30 x 40 cm


AutodafĂŠ, 2016 Pastel sur papier, 50 x 65 cm


Au commencement était la fin Soudain1 je décide d’écrire l’Apocalypse. Je n’ai pas de ces outils et supports que s’achètent les artistes, mais j’ai un stylo feutre noir qui écrit très bien, et plusieurs affiches format Decaux, roulées dans un coin. Je mets le texte en page sur inDesign pour qu’il occupe un mètre carré exactement, j’ajoute un quadrillage de 10 x 10 cm pour me guider. Je ne copie pas le texte de façon linéaire, mais en remplissant un par un des carrés de 10 cm. L’encre du stylo feutre noir qui écrit très bien jaunit, puis disparaît par endroits. Bientôt2 il n’y aura plus rien. Je lis l’Apocalypse dans le désordre, mais en gros, je saisis l’idée. [...] Je change de stylo en me disant qu’un mètre carré, ça peut très bien faire 2 x 0,5 m. Sur l’être peut remplir deux mètres carrés. J’écris le premier en remplaçant les substantifs par “carré”. « Pourquoi y a-t-il du carré plutôt que rien ? Parce que. » (Umberto Eco, Kant et l’ornithorynque, “Sur l’être”, p. 23). Je lis la première partie de Sur l’être et elle m’amuse beaucoup. Pour la deuxième, je choisis un format d’un mètre carré, c’est-à-dire 80 x 125 cm. Je fais mienne la précédente réponse de Eco, et je l’applique à d’innombrables questions. J’écris au crayon à papier, et le jour où j’ai terminé j’efface tout. Il reste les traces de l’écriture, parfois assez nettes, car je taillais assez souvent mon crayon. Je lis la deuxième partie de Sur l’être, elle est nettement moins drôle que la première. [...]

1. En 2005. 2. Nous y sommes.

Je recopie Une saison en enfer, au stylo Bic rouge, à l’envers (à l’envers, c’est à dire comme vu dans un miroir, pas “refne ne nosias enU” ou “enfer en saison Une”, mais plutôt “refne ne nosias enU”). J’appuie très fort, en repassant au moins deux fois chaque lettre, pour qu’au verso le texte soit lisible en relief et, donc, à l’endroit. Je force tellement que j’en casse deux stylos. J’avance encore moins vite que pour le Dao De Jing, car au bout de chaque quart d’heure j’ai mal aux doigts et au poignet. Ma principale angoisse est de savoir de quel côté le présenter, car le recto est assez bien finalement, en rouge Bic. Je lis Rimbaud à l’envers et je trouve ça douloureux. Je le roule et l’oublie dans un coin. [...] Je copie Du vin et du haschisch. En fait je ne garde que la partie et du haschisch, en me disant que je ferai Du vin plus tard. Sûrement une excuse bidon pour n’en faire que la moitié. J’emballe la toile dans du papier aluminium encollé, j’écris au stylo indélébile noir. J’en suis au tiers, à peu près. Je le lirai plus tard. D’un autre côté, j’écris en noir 12515 t sur une toile de un mètre carré. On dirait un cimetière américain en négatif. Je fais parallèlement imprimer à 1 exemplaire un bouquin de 154 pages, format A5 et dos carrécollé, couverture noire avec pelliculage brillant, s’intitulant L’enfer moins 12515 t. Le texte de Dante donc, avec 12 515 vides à la place des t. Je lirai plus tard livre et tableau, quand le second sera terminé (je n’en suis qu’à 932 t). S.L., 2008


Dessins ĂŠcrits


L’Enfer moins 12 515 t, 2008 Livre 12 515 t, 2008 Marqueur sur toile, 100 x 100 cm



Dessins ĂŠcrits, 2013 Crayon sur papier, 40 x 30 cm (sauf exception)




Psyché réveillée par le baiser de Sébastien Lecoultre, 2014 (dessin écrit avec le poème On Death de John Keats et des milliers de croix) Crayon sur papier, 100 x 70 cm


Amen, 2014 (dessin écrit avec le mot “amen”) Crayon sur papier, 150 x 100 cm




Advienne que pourra, 2014 (dessin écrit avec la phrase “Fais ce que dois.”) Crayon sur papier, 100 x 150 cm



Réflexions Rubens Moi (détail)


Courbet Moi, 2015 (d’après Le Désespéré) Fusain et crayon sur papier, 65 x 50 cm



Shapes in the drink like Christ Cracks in the pale blue wall I’m walking slowly and quickly but Always away Twisting twisting to the floor [...] Look at the piggy Piggy in the mirror The Cure, Piggy In The Mirror, 1984

Caravage Moi, 2015 (d’après L’Incrédulité de Saint Thomas) Fusain sur papier, 100 x 70 cm




Zurbarán Moi, 2015 (d’après Saint François d’Assise en méditation) Fusain sur papier, 150 x 47 cm (installation)


Rubens Moi, 2015 (d’après Deux Satyres) Fusain sur papier, 50 x 50 cm




Messerschmidt Moi, 2015 (d’après une Tête) Pastel sur papier, 60 x 50 cm


Bouchardon Moi, 2016 (d’après la copie du Faune Barberini réalisée par Edmé Bouchardon) Pastel sur papier, 150 x 100 cm




Murmures, 2012 30 photographies contrecollÊes sur panneau isorel, 110 x 67 cm (paupières closes avec Photoshop)


Murmures, 2016 Sanguine sur papier, 40 x 30 cm chaque Série d’études d’écrivains suicidés (Primo Levi, Albert Caraco, Witkacy, Gilles Deleuze)



Des gouttes de moi, 2016 1. Comme la pluie sur les carreaux sales d’une fenêtre fermée, le souvenir sourd. Pastel et vernis sur papier, 50 x 65 cm 2. À l’intérieur, sortir faire les quelques pas menant de l’U-Bahn à l’Umbaftung via l’Imbiss de Derfflingerstraße (évidemment). Pastel et vernis sur papier, deux fois 40 x 30 cm




Première augmentation, juillet 2016


(détail)

Dialogues entre Kasimir Malevitch, 2016 Peinture et collage sur toile, 20 x 20 et 60 x 60 cm Insignifiants déchirés dans La Paresse comme vérité effective de l’homme



1. Un principe extrême est de ne rien dire d’essentiel. 2. L’art est la négation du commentaire. 3. C’est la fin de cette histoire historique. 4. Le liberté a du limites. 5. Après la mort un homme n’est pas beau du tout. 6. Le Saint qui rejette la mort faisait un somme le jour de l’insurrection. 7. Le pur désespoir c’est l’exaltation du pire. 8. Nous sommes la pensée prodigieusement concrète et inefficace. 9. La naissance est l’affirmation du fou et de l’irrationnel. 10. Le désir irrationnel du Rien. 11. Si on peut jouir, on supprime la suppression. 12. Le principe du nihilisme est la mort de la mort.

Le liberté a du limites, 2016 Marqueur sur papier, 50 x 50 cm Insignifiants tracés dans Albert Camus, L’Homme révolté



Le Platane rĂŠvoltĂŠ, 2016 Gouache et fusain sur papier, 70 x 100 cm



L’HOMME RÉVOLTÉ La valeur, selon les bons auteurs, « représente le cul arithmétique des intérêts, ou d’une confiance, jusqu’aux cieux. » On sent ici la différence qu’il faut encore, selon la doctrine, pour qu’il puisse se répondre, sous peine de mort. On notera d’abord que le mouvement de révolte croît dans une âme forte ou faible, devient arrivisme arbitrairement, « qu’il n’est venu à l’esprit d’aucun frères de sang*. » L’animal, selon hegel, possède une conscience de plus que la matière. A plus forte raison, cette nostalgie du sacrifice suprême. Pour Dora Brilliant, il faut à jamais ne plus être. La conscience de soi est donc nécessairement désir. Le surréalisme ne s’en est pas tenu là. Il a choisi la mort. On s’explique ainsi le Lama sabactani et le monde tel qu’il est, sans accepter de lui échapper. Cet effort convulsé vers l’empire du monde et de la révolte, en avait déjà donné la formule : « Il chie ». Il avait dit que tous les crimes venaient de l’histoire du Christ (« ce plat roman », selon Sade) et celui-ci est sur le chemin de la transcendance. Le lecteur des Chants ne peut se défendre de l’idée qu’il est une attitude. Lautréamont démontre que le désir de paraître se couronne parfois de malédictions. La piété, pour dire qu’il n’y a pas encore eu de révolution dans l’irrépressible cri de l’espoir humain. Alors, ce qu’elle suppose est considérable. La société issue de la littérature de propagande. L’antithéisme surréaliste est raisonné et méthomique. La réalité est un perpétuel devenir, scandé dans le mythe grec. Les Grecs n’ont jamais fait de vaines parodies, ils éprouvaient instinctivement les œuvres. Il est singulier en tout cas de trouver l’œuvre de la destruction en elle-même. Tout est réconcilié dans cette affirmation. Analecta, 2016 Collage sur papier, 40 x 30 cm chaque Remixes de L’Homme révolté

* On compterait sur les doigts de la main les communistes anglais d’Afrique du Sud.



Clint Einscoultre, 2016 Sanguine et fusain sur papier, 70 x 50 cm




Seconde augmentation, novembre 2016



Lucky Me, 2016 Pierre noire sur papier, format Lucky Strike (6,50 € pièce)



Warning again, 2016 Pierre noire sur papier, 30 x 40 cm (feuille)



Children, 2016 (Oussama, Paul, Bashar, Ernesto, Adolf, Vladimir) Crayon sur papier, 18 x 13 cm chaque


In God We Trust, 2016 (et double page suivante) Pastel blanc sur papier, 65 x 50 cm chaque





Deux vitrines et la salle des Burns, exposition Advienne que pourra. Librairie Arthaud, Grenoble, dĂŠcembre 2014


2016 Rien 2015 Rien 2014 Advienne que pourra. 1er décembre - 3 janvier 2015 Librairie Arthaud, Grenoble 2013 … Et à la fin il meurt. Exposition de dessins-écritures 8 novembre - 6 janvier 2014 Le Bistrouille, Lyon 2012 Rendez-vous à l’atelier 13 et 14 octobre Événement organisé par la Région Rhône-Alpes/ MAPRA PARCE QUE. 3 septembre - 11 octobre Librairie Gibert Joseph Carré de Soie, Vaulx-en-Velin 2011 Rien 2010 Rien 2009 Rien

2008 Exposition collective Temps de pause 6 décembre 4 janvier 2009 Galerie Annie Lagier, L’Isle-sur-la-Sorgue À la cave (une belle exposition) 23 mai - 14 juin Cave de la boutique Tango-déco, Lyon 2007 Rien 2006 Rien 2005 Rien 2004 Rien 2003 Rien 2002 Rien 2001 Rien 2000 Rien 1999 Rien

1998 Rien

1985 Rien

1997 Rien

1984 Rien

1996 Rien

1983 Rien

1995 Rien

1982 Rien

1994 Rien

1981 Rien

1993 Rien

1980 Rien

1992 Rien

1979 Rien

1991 Rien

1978 Rien

1990 Rien

1977 Rien

1989 Rien

1976 Rien

1988 Rien

1975 Rien

1987 Rien

1974 Rien

1986 Rien

1973 Naissance à Lyon




ĂŠtre donc perdu.


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