Léa LOUIS-TARDIEU_Portfolio

PORTFOLIO Architecture 2015-2020 Léa LOUIS-TARDIEU

Léa LOUIS-TARDIEU llouistardieu@gmail.com 04 rue Guillaume Apollinaire 59000 LILLE

06.45.92.30.09

Architecte diplômée d’état de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lille.

C’est curieuse et motivée que je souhaite découvrir de nouvelles facettes du métier d’architecte. Mes expériences scolaires et professionnelles m’ont permis jusqu’alors de développer une sensibilité aux démarches participatives de l’échelle urbaine à celle du foyer. Je souhaite également développer mon intérêt pour les démarches constructives écologiques et raisonnées auxquelles tendent les dynamiques actuelles du métier.

cursus 2020

PFE Architecture, ENSAPL. Atelier v.patteuw et m.bertheloot.

Jurys. y.de vylder, c.grout, s.dars, n.dorval-bory, m.jacques. « La constellation des savoirs ». Mention B.

2018-2019

Master 2 Architecture, ENSAPL. Atelier v.patteuw et m.bertheloot.

2017-2018

Master 1 Architecture, Universita Degli Studi di Roma3. Echange international.

Jurys. p.louguet et studio rijsel Mémoire de recherche. « Les répercussions du tourisme de masse en centres anciens » Jurys. c.barrere, d.delbaere, c.rozenholc. Mention recherche.

Semestre 1. Atelier d’urbanisme et de restauration. c.chianci.

Semestre 2. Atelier de paysage. s.farina.

2014-2017

Licence Architecture ENSAPL. Atelier d.debarge.

Mémoire de Licence. « L’architecture par effets ». c.barrere.

2014

formations

Baccalauréat Scientifique, Science de l’ingénieur.

Lycée Eugène Woillez de Montreuil-Sur-Mer. Mention B.

Diplôme d’anglais cles b2.

Diplôme d’italien cles b1.

Permis b.

Permis bâteau côtier.

Diplômes de secourisme pse1 et pse2.

Diplômes de secourisme et sauvetage en mer bnssa.

Diplôme d’entraineur de natation synchronisée.

compétences PackOffice.

Photoshop.

AutoCad.

Indesign.

ArchiCad. Intermédiaire

Illustrator.

RhinoCéros. Intermédiaire

Lumion. Intermédaire

SketChup.

Maquettes.

centres d’intérêt Pratiques sportives. Nationale 2 de natation-synchronisée, Danseuse à Opale Danse en classique, jazz et claquettes. Thriathlon. Paddle. Planche à voile. Kite-surf.

Activités culturelles. Expositions et musées, cuisines locales, design graphique, illustrations.

Recherches et journalisme. Littérature, sciences sociales, revues de presse, actualités.

Volonté d’entreprendre un doctorat suite à l’obtention de la mention recherche à l’ensapl.

expériences professionnelles Stage de fin d’études, assistante architecte.

2019-2020 Agence BLAU (Blanckaert Architecture Urbanisme). 6 mois.

Concours de logements et bureaux, Rénovation de cités minières, Rénovation de façade en matériaux de réemploi, Ateliers participatifs, Observations chantiers.

2018-2019

Projet de médiation de jeunes élèves à l’architecture. « (Re)découvrir son quartier à travers l’art, la science et l’architecture » Partenariat avec la Rose des vents et le collège Simone de Beauvoir de Villeneuve d’Ascq.

2018

Concours d’idées de la Métropôle Lilloise. « Remise de la nature et de l’eau en ville » équipe lauréate.

2018

Workshop en partenariat : ville de Rome. Remise en question du plan directeur. « Lz saturation du contexte urbain au prisme des enjeux actuels de la capitale italienne ».

2014

Stage assistante architecte.

2014

Workshop Architecture et Paysage. d.debarge

Alain Demarquette. Le Touquet-Paris-Plage. 1 mois.

« Lieux de méditations rue de Bel Air ». Collaboration entre architectes et paysagistes. Maquettes.

2017

Workshop d’initiation à la morphologie. r.zarcone « Initiation aux outils de fabrication du projet architectural ». RhinoCéros et GrassHoper

2016

Concours ATK.

2015

Stagiaire en entreprise de couverture.

2014

Stage d’observation en agence d’architecture.

2011

Stage d’observation en agence d’architecture.

Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier.

3e prix.

SARL Sénard. Montreuil Sur Mer. 2 semaines.

MAES Architectes. Lille. 3 semaines.

Agence Louis Quételard. Le Touquet-Paris-Plage. 3 semaines.

expériences bénévoles et associatives Collectif pour lutter contre la bétonisation du front de mer de Stella-plage.

2020 Propositions de projets d’urbanisme et d’architecture alternatifs. Schéma directeur pour la station balnéaire.

En collaboration avec le Triangle Citoyen et Avançons ensemble.

2019

Rédaction au sein de la Charrue. Journal étudiant de l’ENSAPL

2016

Secrétaire du Bureau des Sports. BDS de l’ENSAPL

2014-2015

Vice trésorière du Bureau des Etudiants. BDE de l’ENSAPL

01

02

03

04

La Constellation des Savoirs

Médiolanéum

Il Trullo

Struttura della città

Stockholm 2020

Milan 2019

Rome 2018

Rome 2017

p8

p18

p30

p34

05

06

08

07

Collaborations

ExpĂŠrimentations

Ateliers et concours

Recherches

Lille 2019-2020

Rome-BrĂŠsil 2017-2020

Lille 2018-2020

Rome-Lille 2018-2020

p38

p42

p44

p46

01#atelier La Constellation des Savoirs Stockholm 2020

Au sein de la constellation des figures urbaines, l’île du Cimetière des Bois est une figure de la résilience. A la fois parc et cimetière, elle cohabite dorénavant avec la constellation des savoirs, qui s’intègre à la constellation d’artefacts existante.

La constellation des savoirs propose aux individus de devenir résiliant par le commun de la connaissance.

Cette constellation est composée de trois lieux de la connaissance : le savoir, le savoir-être et le savoir-faire.

L’axe principal qui traverse le site devient le point d’accroche des savoirs. A l’entrée nord du cimetière, le lieu du savoir se signale face à la colline de la consolation, en se positionnant sur le second point haut du site, en symétrie à celle-ci. A l’ouest de l’axe, le lieu du savoir-être s’ancre dans le cimetière en trouvant sa place dans une clairière enclavée.

Une entrée est créée au sud de l’axe, marquée par le lieu du savoir-faire.

Nina Levêque-Marchiso Léa Louis-tardieu (PFE)

#fondamentaux La structure des Savoirs Les savoirs évoluent, les crises que nous traversons le soulignent. Les lieux du savoirs doivent s’adapter, se renouveler et évoluer selon les besoins de son époque.

Pour répondre à cette mouvance de la connaissance, l’architecture de la Constellation des Savoirs est résiliente, et nous nous sommes donc questionnées sur la forme que pourrait prendre une architecture résiliente ancrée dans le cimetière des bois.

#fondamentaux Le détail structurel Le projet est dessiné selon une trame de 3.5 sur 3.5, basé sur la cellule individuelle.

La mise en œuvre d’une structure primaire de brique en poteaux-poutres organise le socle des bâti et leur rapport au sol.

La mise en œuvre d’une structure secondaire de bois, favorise une intervention plus légère et flexible, et s’articule avec la structure primaire.

Les poutres bois s’encastrent dans la maçonnerie du poteau, pensées de telle sorte à ce que les briques ne soient pas coupées. Cet assemblage permet d’accueillir différentes possibilités de charpentes, ici recouvertes d’un bac acier.

#résilience Remplissage de la structure primaire.

Le remplissage en verre entre les poteaux peut se faire de différentes manières. Le principe des vitrages s’inspire des assemblages de Lewerentz, en venant fixer le verre de manière brute sur la brique avec des pinces métalliques.

Pour les ouvrants ou les portes, un cadre bois s’insère entre les poteaux avec des portes pleines sur pivot, donnant un effet de masse en bois dans l’ensemble vitré.

#résilience Remplissage de la structure secondaire.

Pour clore la couverture, la charpente bois vient encadrer la poutre en utilisant un assemblage moisé, ce qui permet d’y positionner un remplissage verre ou bois afin de pouvoir fermer si nécessaire. Concernant les ouvertures latérales, les pinces sont à nouveau utilisées, fixées sur les poutres, que ce soit du vitrage ou des panneaux pleins.

#Savoir

Un lieu du Savoir en 2020.

Le lieu du savoir questionne le savoir académique traditionnel, qui nous enseigne à réécrire, recopier, retenir des connaissance ; qui sont pourtant aujourd’hui accessibles en un seul clic avec le numérique.

L’Homme résilient de la constellation des savoirs ne peut pas être dépendant du numérique. Le lieu du savoir est celui du retour au temps de la réflexion par le livre. L’initié expérimente, est libre de choisir son propre parcours afin de développer son esprit critique.

Savoir Atelier

Savoir

Subordination au Tallum

#savoir-être

De l’individu au groupe.

Le modèle d’apprentissage actuel privilégie le rapport de masse en négligeant la singularité et les besoins de l’individu. Il faut d’abord considérer l’individu avant de faire société. Pour cela, l’individu doit se recentrer sur ses besoins, se connaitre pour ensuite reconnaitre les autres, le groupe.

Dans une société d’image, d’accélération, le confinement offre le temps pour un retour à l’ennui, temps de pause qu’on ne s’accorde plus.

Savoir-Etre Atelier

Savoir-Etre

Subordination au Tallum

#savoir-faire

Faire, reconnecter la main, le cerveau.

La société a créée une scission entre l’élite académique et l’ouvrier, comme si l’un était condamné à n’utiliser que sa tête, tandis que l’autre ne serait apte qu’à utiliser ses mains.

Dans une logique de décroissance, le lieu du savoirfaire propose un retour à la manipulation de la matière, un retour aux savoirs faires locaux, mis en périls dans ce monde globalisé.

Savoir-Faire

L’espace du Commun

Savoir-Faire

Subordination au Tallum

02#atelier Médiolaneum milan 2019

Le Giardini Publicci Indro Montanelli s’inscrit dans une constellation d’espaces ouverts à l’échelle de Milan.

Sa proximité avec le Lazaretto, ancien espace d’enfermement destiné aux personnes malades, lui attache un caractère particulier. Sa forme carré, déplacée à l’origine en dehors de la ville, a guidé les tracés actuels du quartier. Cet environnement chargé d’histoire conditionne les futures couches du territoire, structure résiliente qui répond aujourd’hui au besoin d’enfermement mais offre des potentiels capables de répondre à d’autres nécessités futures.

En interrogeant le périmètre du jardin, aujourd’hui imperméable, ce projet propose de s’ancrer dans le tissu urbain. Médiolanéum explore de nouvelles dimensions aux espaces d’enfermement : celle de la rééducation, celle du soin, celle du commun, du collectif et de l’échange.

Clara Leverd Sophie Mandl (PFE) Nina Levêque-Marchisio Léa Louis-tardieu (M2)

#Le BareSpace Espace de soin passif.

C’est ici que les patients découvrent de manière autonome le retour au soin du corps et de l’esprit.

Le travail du sol, du toit et des jardins intérieurs créent une atmosphère propice à l’apaisement, la contemplation.

Sa structure est fermée sur l’extérieur. Son plan est symétrique. C’est un ilôt à part entière, délimité par une épaisseur de bâti en maçonnerie.

L’horizontalité de la structure et son ancrage dans la topographie lui valent un caractère reposant.

#Laboratory of conflicts Espace de soin actif.

C’est à la fois un laboratoire d’étude sur les peurs, les psychoses et les addictions des patiens. Un espace de soin actif qui a pour objectif de rééduquer les patiens et donner goût aux actions collectives.

La structure en voiles porteurs établit une alternance d’espaces de démonstrations, et d’espaces plongés dans la pénombres.

Les failles offrent aux résidents la possibilité de se mettre en lumière lors de combats, d’entrainement, ou de thérapies.

#Asylum area Lieu d’enfermement.

Premier lieu d’enfermement du patient, il y est effectué un «nettoyage» des images véhiculées par les médias, réseaux sociaux. L’identité virtuelle de chacun est supprimée.

Décomposé en trois phases, de l’enfermement individuel au collectif, l’asylum area adapte sa structure par la mise en place de portiques : offrant une grande liberté d’appropriation, d’affectation et de cloisonnement dans le temps.

#Tower of Quarantine Alerte et exhibition.

La tour alerte les milanais sur les conséquences et les effets secondaires de leurs comportements. La durée d’admission y est de 40 jours, lors desquels s’effectue une ascension collective jusqu’au dernier étage, lieu du tribunal.

Sa structure est pensée autour de noyaux porteurs accueillant les circulations verticales.

L’enveloppe est généreusement ouverte sur la ville. Les plateaux permettent un cloisonnement intérieur libre.

03#atelier Il Trullo rome 2018

Au croisement des échelles architecturales et urbaines, l’enjeu du studio d’urbanisme de master de l’université Roma3 se concentre sur la ré-intérogation du «Trullo».

Le Trullo est un quartier, une ancienne «Borgatha» dans une banlieue au sud de Rome. C’est dans cette Borgatha qu’ont été relogés les citoyens romains n’ayant plus les moyens de se loger au centre de la ville.

Au coeur de ce quartier sont implantées des anciennes casernes, alors abandonnées. Celles-ci se révèlent comme un point d’ancrage ayant un potentiel de ré-activation des lieux.

La trame du projet né d’une analyse urbaine se basant sur trois faits observés : la trame verte, le système d’infrastructures et la nature des édifices.

#il trullo Réhabilitation d’une «borghata romaine», quelles gestions urbaines?

La «trame verte» se révèle à partir du Monte Cuoco, réserve naturelle, et du Tibre, fleuve de Rome. Le site des anciennes casernes se trouve à l’articulation entre ces entités, jusqu’alors indépendantes l’une de l’autre.

A ce sujet, il semble important de questionner les barrières actuelles, physiques et d’usages, pouvant être repensées de manière à ré-activer les lieux, pour les habitants du quartier, de la ville et même de futurs visiteurs.

Le «système des infratructures» né de l’observation du trafic routier conséquent face à un réseau de transport en commun faible. Il faut donc reconnecter le Trullo au centre de Rome. Celle-ci peut se faire aussi bien par les bords du Tibre, par la réactivation du chemin de fer que par les circulations douces.

La «nature des édifices», le type de propriétés, d’accession publique ou privée met en exergue le phénomène de marginalisation de la borghata. Les lieux de loisirs, culturels sont largements inexistants. La réhabilitation des anciennes casernes doit permettre de rééquilibrer les lieux publics et privés dans le quartier du Trullo.

Le site des anciennes casernes est un tremplin, un levier pour redynamiser le quartier.

04#atelier Struttura della Città rome 2019

C’est avant tout un atelier d’apprentissage des outils d’analyses à la croisée des différentes échelles urbaines et architecturales.

L’objectif a été de réunir les informations utiles à l’analyse de la capitale Italienne.

Le studio a évolué en deux phases, la première à l’échelle du territoire, demandant une synthèse des données viaires, foncières, environnementales.

La seconde phase s’est concentrée sur l’analyse approfondie d’un quartier du centre historique romain. Demandant un relevé précis, des recherches aux archives, des modélisations par le biais du logiciel RhinoCéros.

#struttura della città Analyse morphologique à travers les échelles : de la région de Rome à la typologie architecturale du quartier du Campidoglio.

L’analyse de la région de Rome est présentée sous forme de diverses cartographies relevant le réseau viaire, les corridors écologiques, les espaces bâtis. Ces éléments mettent en exergue la concentration du centre historique romain le long du Tibre.

La topographie de la ville est relevée en coupes successives du territoire, ces dernières mettent en exergue les collines romaines relatives aux différents quartiers de la capitale.

Le quartier du Campidoglio se situe sur l’une de ces collines, à proximité du forum romain. L’ilôt analysé présente des typologies architecturales de palazzos classiques. Ces derniers ont successivement été rénovés et surélevés au cours des siècles. Ce sont ces phases de restaurations et rénovations que nous avons identifiées.

05#

collaborations

Le Studio Stockholm a été le lieu d’expérimentations, notamment autour des références de l’Université libre de Berlin et du Friendship Center.

Nous avons joué de la représentation du plan de structure et du plan masse, une analyse qui a abouti à l’élaboration de notre propre plan et de son rendu graphique par la reprise de textures végétales.

05#

collaborations

Le Studio Stockholm nous a permis d’expérimenter différents styles graphiques. Le collage est un module que j’apprécie particulièrement tant il peut rendre compte des volumes et des ambiances. Le style graphique peut s’adapter à la volonté du discours, à l’image du projet que l’on souhaite transmettre. Les planches juxtaposés ici illustrent des lieux identiques, un espace du collectif, et des espaces de retrait, de temps individuels.

#05

collaborations

La première est volontairement construite dans un style graphique coloré, mettant en exergue la matérialité de la brique qui prédomine en rouge-rosé. La seconde en noir et blanc, saturée, rend compte de l’ambiance liée au paysage de la forêt et à la matérialité de la brique. Cette ambiance instaure un cadre mystique, mettant en scène les personnages de Hooper.

06#

expérimentations

Le Sudio Milan, en collaboration avec Clara Leverd, Sophie Mandl et Nina Levêque-Marchisio a été le lieu d’expérimentations autour du module de la maquette et du collage manuel. Le projet du studio demandait des réponses graphiques quant à la représentation du paysage. Celui-ci a été expérimenté à différentes échelles de maquettes, du 2000e au 500e. Les coupes collages, longues de 4 mètres sont entièrement réalisées à la main.

#06

expérimentations

Carnet de voyage tenu lors de mon année d’échange à Rome. J’ai cherché à y analyser des projets urbains et architecturaux de différentes époques au coeur de la capitale romaine. Par le travail du plan, de coupes, de croquis de places emblématiques et de panoramas de la ville, jusqu’aux détails architecturaux.

07#

ateliers participatifs

Ateliers maquettes avec les élèves du collège Simone de Beauvoir de Villeneuve d’Ascq.

Rose des vents 2019

Dans le cadre d’un partenariat avec l’ENSAPL, la rose des vents et le collège Simone de Beauvoir, j’ai été amenée à encadrer des ateliers autour de la re-découverte de la ville de Villeneuve d’Ascq par les sciences, l’art et l’architecture.

La mission a débuté par la découverte des partenaires du projet tels que les intermitants du spectacle de la Rose des Vents, encadrants des ateliers de cirque. Aussi, la rencontre des professeurs des écoles et collèges autour du projet pédagogique.

L’objectif du suivi en atelier a été d’amener les élèves à réfléchir sur les qualités de leur environnement et sur les espaces récréatifs de leur quotidien. Par le dessin, le collage, puis par la mise en volume des idées en maquettes, les ateliers ont mené à une exposition à la rose des vents en fin d’année scolaire.

07#

concours d’idées

Remise de l’eau et de la nature en ville.

Climathon 2018

Dans un contexte où la Métropole Lilloise, MEL, est en train d’élaborer son nouveau Plan Climat Energies Territorial, les solutions, actions et politiques se doivent d’être engagées et pour la majorité -inventées.

L’organisation du Climathon par la Métropole vise à relever le défit climathique par la réflexion de solutions innovantes.

Nous étions répartis en équipes (chercheurs, acteurs politiques, urbanistes, start-up et étudiants), afin de réfléchir, créer et présenter une stratégie à un jury local. La problématique étant, face aux aléas (canicules, innondations...), le développement de la nature en ville sera déterminant pour construire une ville « plus résiliente ». « MobiliVerte », proposition lauréate de notre équipe, se concentre sur la verdisation des réseaux de transports en commun tels que les voieries piétonnes et cyclables, trams et bus, par le biais d’une structure résiliente support.

08#

recherches

Mémoire Mention Recherche

Les problématiques et enjeux actuels de la ville contemporaine, m’ont constamment interpellés dans le cadre de mon cursus en école d’architecture.

Les dynamiques de notre société soumettent les villes d’aujourd’hui à des phénomènes de globalisation et d’uniformisation. Au sein de ces processus, l’économie touristique semble se décupler et ainsi engendrer des réactions sociospatiales auxquelles certaines zones urbaines sont plus sujettes que d’autres.

Au cours des dernières décennies, les capitales européennes semblent être mise à l’épreuve des répercussions du tourisme, intimement liées aux phénomènes de sur-mobilité et sur-consommation. Lors de mes premières investigations, j’ai été surprise de constater que les études liant le tourisme et l’urbanisation étaient très récentes, laissant des pistes de réflexions sur les positions à adopter largement inexistantes. S’emparer du sujet était donc la possibilité pour moi de m’ancrer dans une thématique actuelle et de prendre part à une réflexion dont les éléments de réponses restent à construire.

De plus, l’émergence du sujet sur la scène internationale au sein de multiples médias m’a permis de constater de nouveau l’actualité du sujet et ainsi, l’urgence de l’investiguer. Les revendications habitantes, les contestations face à des géants tels que Airbnb, les rassemblements et congrès en réaction à la « touristification » ou « mise en tourisme » des milieux urbains, s’accumulent, il est alors de notre devoir en tant que concepteurs de l’espace de ne pas les ignorer.

Le rôle du touriste a fait émerger de nouvelles pratiques ambiguës. Ce rôle nous l’avons presque tous porté, sans peut-être jamais se poser la question des répercussions qu’il pouvait engendrer sur les lieux visités. Touriste, je le suis et je l’ai été, de courtes et de longues durées, lorsque l’on considère mon échange en Erasmus dans la capitale italienne, Rome, lors de l’année scolaire 2017/2018.

C’est effectivement avec cette « double casquette », celle d’être une touriste, et, en même temps, de pratiquer suffisamment les lieux pour avoir l’impression de les connaitre et d’y appartenir, que je souhaite entreprendre ma démarche de recherche.

C’est par l’observation et le vécu des conditions de pratiques quotidiennes de la ville de Rome que je me suis interrogée sur les conditions de vie des habitants au travers de leurs cohabitations avec les touristes.

C’est ainsi que j’introduis une démarche de recherche ayant pour objectif de décrypter les rouages du tourisme et de ses répercussions dans les milieux urbains, plus particulièrement ceux qui m’ont paru sur-exposés au phénomène en vue de leur médiatisation sur la scène internationale, les villes du sud de l’Europe. S’insérant dans le contexte Sud-Européen, il me semble alors nécessaire d’investir mon expérience multiple de la ville de Rome. L’investigation se portera alors sur celle-ci, dans la mesure où elle m’a rendue curieuse de constater une position particulière face au phénomène touristique, au sein de son quartier ancien, le Trastevere.

Léa LOUIS-TARDIEU llouistardieu@gmail.com 04 rue Guillaume Apollinaire 59000 LILLE

06.45.92.30.09