Architecture Portfolio 2023

Léa Gonnard

architecte de

06.48.56.62.83

leagonnard06@gmail.com

43 Boulevard Gorbella 06100 Nice

parcours

Diplôme

Léa Gonnard

architecte dipLômée d’état

2018-2019

2022 : Stage de 9 semaines à l’agence d’architecture de Linda Fabian, à Golfe Juan

2021 : Stage de 4 semaines à l’agence d’architecture Wilmotte & Associés, à Nice

2019 : Stage de 4 semaines à l’agence d’architecture de Linda Fabian, à Golfe Juan

2018 :

Stage de 9 semaines à l’agence d’architecture Griesmar Architectes & Associés, à Nice

Chef de projet en groupe pour la réalisation de la scénographie du défilé de mode de l’Ecole de Condé à la galerie Le Dojo

2017 :

Workshop en partenariat avec le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice, projet exposé durant une semaine

Participation au défilé de mode (créatrice) des Nocturnes d’Art de Biot

compétences & LanGues

Revit ArchiCAD

Insertion paysagère

01

Symbiose, refuge de fraîcheur

notre-dame-de-vauLx, 38 280

Ce projet de refuge « de fraîcheur » situé à NotreDame-de-Vaulx en Isère vise à être un lieu de vacances ou de travail en cas de fortes chaleurs dans la métropole grenobloise. Il s’inspire des mousses et champignons caractérisitiques des espaces frais et humides : en effet le bâti vient s’accrocher au relief montagneux dans un espace boisé, et se développe en verticalité, suivant la pente.

Lorsque l’usager pénètre dans le refuge, le hall d’accueil en double hauteur permet la vision sur la majoritié des espaces qui lui sont disponibles, comme l’espace de restauration, de travail, et même la terrasse à l’étage qui l’invite à découvrir son lieu de résidence temporaire.

D’ici, les fonctionnalités se répartissent dans le volume bâti suivant deux principes : une progression du public vers l’intime et le cadrage des vues, la volonté de ce que l’on donne à voir dans les différents espaces et des ambiances que cela génère.

Niveau RDC Niveau R+1

Coupe transversale

Maquette du jardin du centre-ville

Les Quais du Domeynon

domène, 38 420

Dans ce projet, situé dans la Vallée du Grésivaudan et non loin de Grenoble, l’objectif est de restructurer le centrebourg de Domène. Le village est traversé par deux grands tracés principaux qui divisent le village en quatre parties. Premièrement un tracé naturel, le ruisseau du Domeynon qui prend sa source dans la chaine de montagne de Belledonne et se jette dans l’Isère. Le second axe est façonné par l’homme : une voie ferrée encaissée. Le Domeynon la traverse lui-même grâce à un système de petit acqueduc.

ensaG semestre 6 - 2021

projet en coLLaboration avec maëLLe eyherabide

enseiGnant référent : jean-pierre vettoreLLo

Le projet consiste en la remise en valeur des deux axes qui actuellement fractionnent plus le village qu’ils ne le rassemblent. Ainsi la création d’un parcours piéton aménagé sur les rives du Domeynon serait le moyen de retrouver une harmonie entre paysage, village, montagne et eau.

Trois espaces clés ponctuent la promenade : un jardin de centre-ville (1), une gare à la rencontre de la voie ferrée et du ruisseau (2), et une halle de marché de l ’autre côté de l’Isère (3).

Ces différentes interventions permettent de faire se succéder différentes séquences pendant la promenade. Les berges du ruisseau sont retravaillées pour redonner de l’importance au Domeynon, qui avait à l’origine donné son nom à la commune.

Coupe transversale du jardin du centre-ville

Coupe transversale de la gare de Domène

03

La promenade de Chambaran

viriviLLe, 38 980

Ce projet a été mené en collaboration avec la municipalité de Viriville, nous avons eu l’occasion de travailler sur le camp militaire de Chambaran. Ce site se situe à mi-chemin entre les communes de Viriville et de Roybon.

Lieu d’exercice de tir, c’est un lieu dangereux mais qui pourtant accueille une grande part de biodiversité préservée grâce son périmètre de sécurité. C’était d’ailleurs l’un des premiers enjeux de ce projet : proposer des dispositifs pour marquer les frontières tout en laissant à la faune la possibilité d’entrer et sortir librement.

Aussi, nous avons eu l’opportunité d’entrer en contact avec les militaires et le capitaine du camp afin de discuter de leurs besoins. Nous avons alors appris qu’il serait nécessaire pour eux de disposer de logements d’accueil parentaux pour accueillir leurs enfants lors des permissions.

Enfin la commune de Roybon étant très touristique, de nombreux chemins de randonnée sillonnent le territoire. C’est par le moyen de la promenade que nous avons décidé d’intervenir en reliant les communes de Roybon et Vriville et en intervenant plus spécifiquement au niveau de deux pôles : le hameau Marcel Mariotte aux portes du camp (1) et le croisement du torrent de Fondon avec la route des Bajeaux (2).

ensaG semestre 8 - 2022

enseiGnant référent : frank Le baiL projet en coLLaboration avec maëLLe eyherabide & cLémence vidaL

roybon

Nos interventions visaient à valoriser les actions des militaires et à les faire découvrir aux habitants alentours et aux randonneurs. Pour cela nous avons mis en place au niveau du premier pôle le logement d’accueil parental ainsi qu’un musée de la résistance pour ponctuer la promenade, et au second pôle un musée sur la biodiversité expliquant la manière dont le camp de Chambaran s’investit dans sa protection. Enfin, en nous inspirant des bivouacs militaires que nous avons pu observer lors de nos visites, nous avons mis en place une offre de logement touristique basée sur le survivalisme, avec la possibilité de séjourner dans des cabanes au plus proche de la nature.

Pôle 1 : Le hameau Marcel Mariotte

Vue du musée de la résistance

Pôle 2 : Le croisement du torrent de Fondon avec la route des Bajeaux

Des dispositifs pour observer la biodiversité

Coupe transversale des huttes de bivouac Délimiter les frontières du camp de Chambaran

04

L’ancien asile de San Giovanni

trieste, itaLie

Pour ce projet de fin d’étude, nous nous sommes intéressées au Parc de San Giovanni à Trieste. Cet ancien asile psychiatrique à l’histoire saisissante, et aujourd’hui majoritairement vacant, était le lieu idéal pour démontrer que le patrimoine bâti et immatériel, l’humain et la biodiversité sont des ressources essentielles à la création architecturale.

trieste

ensaG pfe - 2023

projet en coLLaboration avec Laureen peiLLet

enseiGnants référents : fLorian GoLay, céciLe Léonardi, frédéric GuiLLaud & GabrieL sibiLLe

Plan masse synthétique du parc de San Giovanni

Notre arpentage à distance nous a permis de découvrir le site remarquable de San Giovanni, situé sur les hauteurs de la ville. Situé loin des activités du centre-ville, l’asile et ses 40 pavillons caractéristiques du stile floreale, la branche italienne de l’Art Nouveau, se construisent en 1903. Plus de 1000 patients y seront internés au cours de son histoire.

Aujourd’hui transformé en véritable parc urbain, quelques bâtiments ont été rénovés afin d’y accueillir des salles de classe pour l’université, des laboratoires ainsi que des locaux pour des associations. Malgré tout, un quart des bâtiments restent inutilsés et ce patrimoine se déteriore.

Ainsi, nous sommes intervenues sur 2 bâtiments : l’édifice qui accueillait les cuisines de l’asile psychiatrique (1), ainsi que le Pavillon des hommes tranquilles (2), lieu de résidence des patients internés.

Après avoir pris connaissance des aspects constructifs des deux bâtiments étudiés et les enjeux liés au site, nous avons opté pour deux types d’intervention.

Pour le bâtiment des cuisines, nous avons privilégié une intervention minimale afin de le préserver, tout en réparant et rénovant les éléments qui le nécessitent. Nous avons d’ailleurs procédé à un travail d’inventaire des menuiseries des deux bâtiments et à la quantification des briques issues de la déconstruction de certains murs, pour nous intéresser aux manières de les réemployer.

Pour le Pavillon des hommes tranquilles, on parlerait plus de rénovation avec une intervention plus importante sur l’ensemble de l’édifice. Ayant pour vocation d’accueillir de nouveau du logement, ce bâtiment est soumis à plus de contraintes thermiques que les halles couvertes.

Étude des principes constructifs et des matériaux existants

Une intervention légère pour les anciennes cuisines

Existant Nouveau

1.3 m

3.5 m

La transformation du Pavillon des hommes tranquilles

Inventaire des menuiseries sous la forme de maquettes à la manière de l’agence Flores i Prats

Inventaire des briques du bâtiment des anciennes cuisines :

- Briques pleines = 30 m³

- Briques perforées type 1 = 51 m³

- Briques perforées type 2 = 74 m³

Inventaire des briques du Pavillon des hommes tranquilles :

- Briques pleines = 24 m³

- Briques perforées type 1 = 67 m³

- Briques perforées type 2 = 20 m³

Inventaire de la quantité et du type de briques dans chacun des bâtiments selon les déconstructions envisagées

Brique pleine

512 briques par m³

Brique perforée « type 1 »

396 briques par m³

156 briques par m³

Brique perforée « type 2 »

Au travers de cette démonstration de projet nous avons voulu proposer une rénovation pour faire du parc de San Giovanni un espace de vie complet. C’est en effet le potentiel majeur que nous avons identifié sur ce site foisonnant d’initiatives sociales et solidaires.

Ainsi, nous avons la conviction qu’habiter de nouveau le parc serait le moyen d’en prendre davantage soin, car l’usage des bâtiments implique leur entretien.

Coupe perspective des cuisines reprogrammées en halle de marché et espaces de travail pour l’université

Finalement, ce projet où, plus d’un siècle plus tard, l’on revient habiter le jardin et nourrir ses habitants comme au temps de l’asile de San Giovanni, apparaît comme une impulsion.

Ce projet se manifeste comme la première graine qui permettra à d’autres programmes et équipements de venir s’implanter dans le parc habité, les rendant dorénavant concevables et légitimes.

Parvis et façade principale de la halle de marché

Coupe transversale du Pavillon des hommes tranquilles, reprogrammé en résidence étudiante et sociale

05 nice, 06 100

Ce projet scénographique a été réalisé pour le défilé de mode de l’Ecole de Condé sur le thème de l’effervescence, à la galerie d’art du Dojo à Nice. Terrain d’expérimentation, matière à réflexion, le Dojo se veut un soutien actif à la création contemporaine. Cet espace particulier est composé de quatre poteaux dans l’espace central. Son aspect industriel est sublimé par le verrière qui offre une lumière zénithale naturelle.

Plan de la galerie du Dojo

écoLe de condé bts - 2018

En jouant avec la superposition, le froissement et l’étirement de la matière maléable qu’est le cellophane, la scénographie expose différentes textures et jeux de transparence qui visent à guider l’oeil du spectateur vers le podium. En outre, la scénographie offre des reflets qui soulignent la singularité des tenues.

Ces tenues viennent répondre au matériau en sublimant l’espace par le rayonnement de couleurs. Enfin, les retroprojecteurs remplacent les lumières et projettent des couleurs afin de créer différentes ambiances suivant l’avancée du défilé.

Photographies d’expérimentation avec la matière cellophane

Agence Wilmotte & Associés

nice, 06 100

En juin 2021, j’ai pu concrétiser un stage que je devais faire à l’origine durant l’été 2020 à l’agence Wilmotte & Associés à Nice, mais qui avait été malheureusement annulé suite à la crise sanitaire.

Ce stage à l’Agence Sud, une « agence antenne » de la société de Jean-Michel Wilmotte, a été l’occasion de découvrir le fonctionnement d’une agence de plus grande capacité, avec des projets variés et de grande ampleur.

J’ai été amenée à travailler sur un projet unique, celui du magasin IKEA de Nice et de ses plots de logements attenants ; déjà en phase de chantier, j’ai pu suivre son évolution sur toute la durée du stage. J’ai réalisé diverses missions concernant ce projet et ainsi, en travaillant sur plusieurs de ses aspects, en avoir une vision globale.

J’avais donc pour objectif de mettre à jour les plans, coupes et surtout les élévations des façades parées de lames de verres ; celles-ci sous le contrôle d’un bureau d’étude étaient régulièrement amenées à se modifier, il fallait retranscrire ces tranformations sur les plans avant de pouvoir les transmettre aux entreprises qui allaient effectuer les travaux.

J’ai aussi pu visiter ce chantier chaque semaine, c’était l’occasion de parcourir le projet en construction, de contrôler le bon déroulement de l’édification et le cas échéant de trouver des solutions en cas de problèmes ou de contre-temps. J’ai régulièrement échangé avec les artisants à propos des plans que j’avais modifié. ensaG staGe st2 - 2021

Agence L-H Fabian Architecte

GoLfe juan - vaLLauris, 06220

En juin et juillet 2022, j’ai réalisé un stage dans l’agence de l’architecte libérale Linda Fabian. La nature des projets et la diversité des programmes que Linda Fabian traite au travers de ses projets m’ont conforté dans le fait que ce stage allait me permettre d’aborder plusieurs thématiques architecturales, et d’appréhender tous les « à côtés » de la pure pratique de l’architecture, auxquels font face les architectes libéraux.

Au cours de ces 2 mois de stage aux côtés de Linda Fabian, j’ai pu mettre à profit les connaissances que j’avais déjà acquises, comme le travail en plan, en coupes et élévation, mais aussi de faire de nombreuses visites de chantier.

J’ai travaillé sur différents projets, et dans le même temps, j’ai pu observer que la méthodologie de travail différait des agences dans lesquelles j’avais pu faire des stages par le passé.

En effet, en tant qu’architecte libérale, Linda gère l’ensemble des projets et peut les suivre de la conception à la livraison, ce qui n’est parfois pas le cas quand on travaille dans une agence avec des collaborateurs, et où le travail est divisé selon les phases. En tant que gérante de son entreprise, elle doit également s’occuper de l’administratif et échelonner les projets dont elle a la charge.

C’est aussi la personne qui fait le lien entre tous les acteurs du projet, notamment sur les chantiers qui sont de véritables lieux de discussion. Elle m’a ainsi témoigné que l’on s’instruisait tout au long de sa carrière d’architecte, notamment sur les sites de projets, où on en apprend encore sur la mise en œuvre du chantier en discutant avec les experts, les entreprises, et les ouvriers.

08

Rapport d’étude Archéologie des traces en architecture

2020 - 2021

« Entre signe et non-signe, la trace est un signe ouvert, inachevé. Elle est un signe traversé d’absence, un signe qui demande à être réactivé » - Sonia

Keravel

Les traces se caractérisent par une série d’empreintes ; elles s’offrent à nous de manière plus ou moins évidente, et il n’en va que de notre propre volonté et curiosité de les suivre pour remonter à leur source, ou découvrir ce qui en est l’origine. Ainsi, elles impliquent un travail d’enquête pour leur donner du sens.

Représentation des natures intermédiaires de M. Desvigne

Ce rapport d’étude a pour objectif d’aborder le thème de « ce qui fait trace » en architecture, la posture que l’on peut adopter vis à vis de ces traces, et le sens qu’on peut leur donner. Il vise à réaliser une archéologie des traces en architecture pour créer du sens.

Il importe de définir ces traces. Selon moi, deux types de traces se démarquent ; les unes, tangibles, se caractérisent par des vestiges historiques, des ruines, voire l’héritage d’un paysage façonné au fil du temps. Les autres, plus relatives au sensible, ont un aspect plus mémoriel, de l’ordre du souvenir et sont plus ou moins perceptibles selon la sensibilité et l’approche sémantique de chacun. Chacune de ces traces, pouvant prendre des aspects variés, s’ancrent dans un contexte précis qu’il est donc nécessaire de rendre en compte pour prendre connaissance de toutes ces données en même temps.

Ainsi, en tant qu’architecte, il est possible d’adopter plusieurs attitudes face à ces diverses empreintes ; tout d’abord en passant outre, par leur destruction, leur hiérarchisation ou le fait de les ignorer, ou bien en révélant des constructions, des événements et des signes issus du passés, ou enfin en se positionnant comme médiateur entre le passé et l’actuel, par le réemploi de connaissances et techniques mais aussi par la réactualisation et la continuité des époques.

Parc de Lancy par Georges Descombes

Mémoire

2021 - 2022

Pour ce premier mémoire, j’ai fait le choix d’aborder le sujet des villages perchés sur les éperons rocheux des Alpes Maritimes.

Très tôt, dès les années 1860, l’ensemble des aménités présentes sur le territoire maralpin attire les visiteurs par ses qualités paysagères, son patrimoine bâti, ses traditions et ses savoir-faire locaux, il s’y développe alors une villégiature qui s’affirme dans le temps. Appréciée à la saison hivernale pour la douceur de son climat, elle a initié dans les années 1950 une mutation vers un tourisme balnéaire.

LesvillagesperchésdesAlpesMaritimes:Enquêterleprésent et l’avenir d’un cadre de vie de plus en plus « recherché »

Ruelle à Peillon village

Les villages perchés, à l’origine installations du Moyen-Âge typiques de la région, sont aujourd’hui prisées des vacanciers de passage sur la Côte d’Azur. Il s’agit d’authentiques palimpsestes, révélateurs de l’histoire maralpine : leur insertion dans le paysage à visée défensive, leur mode de construction médiéval et profondément provençal, et la mise en oeuvre de techniques de culture et d’élevages ont donné naissance à des archétypes architecturaux et des modes de vie encore conservés aujourd’hui. Je me suis alors demandé : comment trouver l’équilibre entre le bien être des hommes et celui des pierres dans les communes perchées des Alpes Maritimes ? Pour répondre à cette question j’ai menée une enquête sur trois communes, Èze, Peillon et la Roquette-sur-Var.

Élévation de principe des types de maisons que l’on retrouve dans les villages perchés.

Mener cette enquête sur le contexte architectural des Alpes Maritimes, le département où j’ai grandi et que j’affectionne, m’en a davantage rapproché. Mes recherches m’ont permis de prendre du recul sur une situation socio-économique que je pensais connaître, de déconstruire certains préjugés que j’avais, et de confirmer d’autres stéréotypes que je pressentais.

J’ai pu véritablement prendre connaissance de la situation maralpine et de son contexte architectural, le lieu où j’espère exercer mon métier d’architecte à l’avenir. L’affinité avec la réutilisation et la transformation respectueuse du « déjà-là » que j’ai cultivé au cours de mon Master « Architecture, Ville et Ressource » s’est affirmée lorsque j’ai pu la mettre en relation avec mon département. J’ai pu entrevoir un domaine dans l’exercice architectural qui m’a intéressé et ému : la préservation d’un patrimoine local, rural qui tend à devoir s’adapter à des nouvelles pratiques du territoire.

Le village de La Roquette-sur-Var

Mémoire

L’ancien asile de san giovanni à Trieste : Régénérer et (ré)habiter le parc au profit d’un espace de vie complet

2022 - 2023

Ce mémoire accompagne le PFE réalisé avec Laureen Peillet, il résume notre démarche d’enquête à distance du parc de San Giovanni, nos analyses historiques, territoriales, constructives des bâtiments étudiés, ainsi que la réponse par le projet à la question que nous nous sommes posé : comment la transformation du bâti existant peut-elle s’ancrer dans un contexte culturel et universitaire ?

Les pavillons vacants de San Giovanni.

Notre découverte du site s’étant déroulée depuis l’ENSAG, nous avons procédé à un arpentage à distance au moyen de tous les outils mis à notre disposition : les sites de photographies aériennes et satellites, des écrits présents dans des documents d’archive, des ouvrages ainsi que des articles de journaux.

Il a été complexe pour nous de retracer l’histoire de l’asile alors devenu parc urbain. En effet le peu d’informations et les rares sources n’étant pas à jour, nous avons décidé de contacter l’association Franco Basaglia, dont les locaux sont situés dans l’enceinte du parc. Cet organisme veille à l’insertion sociale des personnes atteintes de pathologies mentales. Nous avons eu la chance de pouvoir réaliser une entrevue en visioconférence avec eux : c’est au cours de cet entretien qu’ils ont pu davantage nous expliquer « l’après » de l’asile San Giovanni.

Croquis du parc de San Giovanni, les anciennes cuisines au premier plan et le pavillon des hommes tranquilles au second

Ce projet nous a beaucoup appris. Nous avons travaillé le projet à deux échelles : celle du parc et de ses 22 hectares, et l’échelle plus petite des bâtiments. Nous faisions alors de constants aller-retours pour penser le projet afin qu’il soit en écho avec le parc mais aussi à l’échelle de la ville.

Enfin, nous avons appréhendé ce projet de fin d’études comme un exercice pédagogique qui nous a permis d’expérimenter deux stratégies et logiques différentes de réhabilitation. Une intervention minimale et frugale sur l’un des édifices nous a laissé plus de moyens pour réaliser une opération plus lourde sur le second.

L’évènement Horti Tergestini dans l’enceinte du parc San Giovanni

Plan schématique de la composition de l’asile de San Giovanni

Merci pour votre attention

Léa Gonnard Architecte DE leagonnard06@gmail.com