XPLIK OU K
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Le Défi Quotidien - Vendredi 18 octobre 2013
Chez une famille de Ste-Croix
Des débris post-travaux causent un remue-ménage
Elle cède une partie de son terrain à un entrepreneur qui a décroché un contrat de canalisation dans la région de SteCroix. Suite aux travaux, Rajeshwaree Chengadu peine à faire enlever tous les débris de son terrain. La police et la police de l’Environnement se sont invitées dans cette affaire. Et Le défi Quotidien y était également …
U
n bras de fer oppose actuellement Rajeshwaree Chengadu à Super Builders, un entrepreneur qui a décroché un contrat de canalisation à la rue SteGabriel à Ste-Croix. Le contentieux se porte autour des débris laissés sur place par l’entrepreneur. Et ce après les travaux. L’habitante de St-Gabriel reproche à l’entrepreneur d’avoir mis sa cour dans un état déplorable en divisant ses terres qui est d’une superficie de 544 mètres carrés d’un côté et de 515 mètres carrés de l’autre. Mais Dassoo Malay n’est pas de cet avis. Selon l’un des directeurs de Super Builders, des dispositions auraient été prises pour enlever tous les débris samedi. Et, selon lui. Mme Chengadu leur compliquerait la vie « en invitant la police et la Police de l’Environnement dans cette affaire ». Ce cas a été soulevé à l’antenne de Radio Plus jeudi lors de l’émission Xplik ou k. Peu après, une équipe du Défi Quotidien s’est rendue chez les Chengadu. A peine arrivée, un véhicule de la police de l’Environnement s’amène. Deux officiers sont à son bord. Ils réclamaient des explications sur les doléances de la plaignante à notre antenne. « Ki fine arrivé madame. Nou fine gagne l’ordre pou vine la », lâche l’un des officiers de police. Encore irritée, Rajeshwaree Chengadu a repris ses griefs contre l’entrepreneur. En juin dernier, racontet-elle, elle a cédé une partie de son terrain à Super Builders, l’entrepreneur qui a décroché ce contrat. Depuis le démarrage des travaux, tous les débris, fouillés pour élargir la canalisation, ont été balancés dans sa cour. Si bien qu’elle n’a pas eu l’occasion de nettoyer sa maison de fond en comble en marge du Venkateswara et Doorga Pooja. Du coup, les matériaux et autres équipements appartenant à l’entrepreneur se retrouveraient toujours dans sa cour. « Zot fine même garde zot JCB, Bobcat et autres véhicules lor mo terrain. Mo pane dire zot narien. C’est ene projet pou l’endroit même en cas d’innondation mo pane dire narien. Mais ester la, tou zot fine laisse la même. Mo pé bisin supplier zot pou enlève tou allé », s’indigne-t-elle. En effet, sur place nous constatons que la terre provenant d’une fouille tapisse le terrain de notre interlocutrice. Ces terres sont accompagnées des pierres et autres débris (voir photo). Sur le côté de la maison des Chengadu, nous distinguons qu’une couche de terre de couleur rouge recouvre l’herbe. Alors que la terre de cette partie de Ste-Croix est généralement noire. Après notre départ et celui de la police de l’Environnement, deux véhicules sont arrivés. L’entrepreneur accompagné de ses hommes sont venus faire un constat de la situation. « Mo encore pé pensé. Nou fine prend au dépourvu. Nou fine cause avec madame la. Nou fine dir li ki nou pou nettoyé samedi. Nou fine prend l’engagement ki nou pou enlève tou et nivelé so terrain. Mais li fine alle lor radio. Ester la, la police et la police de l’Environnement fine rentre ladan. Li pé rane nou travail plis difficile », réagit Dassoo Malay, un des directeurs de Super Builders au Défi Quotidien.
Emma Chelumbrum - emma@defimedia.info
Les travaux entrepris par Super Builders à Ste-Croix.
La Police de l’Environnement sur les lieux jeudi.
Rajeshwaree Chengadu montrant les dégats causés à son terrain.