ANNÉE VII

Page 1

2

ANNÉE VII

DÉCEMBRE 2007

Le journal du spécialiste de la récolte

Voici la nouvelle AL Quattro Applaudissements pour l’autonivellante dernière génération aux conventions des réseaux de vente d’Italie et de France ENTENTE INDUSTRIELLE ESPAGNE, UN REGARD GRANDE ALLIANCE AVEC AGCO POUR LE SUR LE 2008 AU AVEC LA FILIÈRE DEVELOPPEMENT ET MEETING DES DES FOURNISSEURS L’INNOVATION CONCESSIONNAIRES

page 2

page 8

page 11

MAINTENANCE LES CONSEILS DE L’EXPERT

page 13

L’ÉPOPÉE LAVERDA PREND SON ENVOL DE L’ÉGRENEUSE A MAÏS

page 14-15

Gruppo Industriale ARGO


Le point par Mario Scapin

Une nouvelle croissance sur les marchés grâce à l’entente industrielle entre Laverda et Agco Le développement des produits s’accélère à Breganze: la AL Quattro flambant neuf est côtoyée par des projets d’une version inédite de la LS et des équipements électroniques innovants C’est avec un immense plaisir que je m’adresse aux lecteurs pour leur confirmer les importants changements au cœur de Laverda de ces derniers mois. Depuis le mois d’octobre 2004 l’établissement de Breganze fournit en OEM des moissonneuses-batteuses à Agco, c’est-à-dire en produisant ses machines avec les couleurs et les marques Fendt, Massey Ferguson et Challenger. A la suite de l’accord de 2004, Laverda a pu augmenter ses volumes de production. De son côté Agco a pu consolider sa présence sur les marchés EAME (Europe, Afrique et Moyen Orient) dans le segment des machines de récolte, grâce aux atouts de qualité et de fiabilité des moissonneuses-batteuses produites à Breganze. C’est en tenant compte des volumes, non négligeables, et de la satisfaction des deux parties pour les résultats obtenus, que l’on a voulu donner une stabilité supplémentaire au rapport déjà consolidé. Voici alors la constitution de la joint venture entre fra Laverda et Agco, étape indispensable et grâce à laquelle se présentent des scénarios encore meilleurs et de satisfaction réciproque. Agco dispose en effet d’une force considérable sur les marchés grâce à la réputation de Fendt, Massey Ferguson et Challenger et de ses réseaux de distribution. Ceci portera sans aucun doute à une augmentation des moissonneusesbatteuses produites par Laverda et distribuées avec ces marques. Le retour sera positif même pour Laverda qui pourra bénéficier des économies d’échelle agrandies et d’un développement de son organisation après vente de service au client. L’accord passé avec Agco est exclusivement industriel et concerne Laverda, Fella société contrôlée ainsi que 50% de Gallignani. En termes de stratégie de distribution et de politique commerciale il n’ira en aucun cas modifier l’organisation actuelle de Laverda. Laverda continue à distribuer à travers

son réseau et son organisation, et il en est de même pour Agco. Il n’y aura par conséquent aucune intervention sur les structures actuelles avec lesquelles nous travaillons sur les marchés. Le marché en Italie, qui affiche une reprise, restera probablement sous les 500 moissonneuses-batteuses et c’est un marché sur lequel la compétitivité entre les acteurs en présence est très forte. Sur ce marché Laverda détient une part importante de 25% et jouit d’une bonne réputation et d’une image construite en beaucoup d’année de sérieux labeur. Malgré cela, Laverda concentrera sur le marché national un effort particulier pour gagner des positions grâce surtout à la gamme renouvelée de moissonneuses-batteuses à nivellement automatique. Le marché français est en train de montrer des signaux de croissance et Laverda en train de consolider sa présence. La restructuration du réseau de distribution mise en oeuvre il y a deux ans a permis au marché français de devenir le premier marché pour Laverda. Il est certain que les bénéfices de cet accord dérivent aussi de la capacité de trouver des synergies pour permettre non seulement de limiter les coûts au niveau industriel mais aussi donner la possibilité d’accélérer notre plan de développement du produit, de manière à rivaliser au mieux avec la concurrence la

plus qualifiée. Parmi les objectifs stratégiques de Laverda celui de compter, dans le futur, sur des offres en alternative des machines à secoueurs de paille est confirmé. Nous sommes cependant conscients que même les machines conventionnelles maintiendront une importance fondamentale sur le marché et, pour ces raisons, nous sommes en train de travailler dans le sens de l’innovation. La dernière version à nivellement automatique, la AL Quattro, nouvelle dans le design et capable de performances encore meilleures en est un exemple récent. Mais dans le même temps nous sommes en train de développer une « Levelling System », dotée d’un système déjà breveté par Laverda qui permette de réduire les dimensions du hors gabarit en rendant les déplacements sur route plus aisés et plus sûrs, sans avoir besoin d’une « escorte ». Et puis, pour ce qui est de la gamme haute, nous sommes en train de travailler sur l’équipement électronique de la machine et de son interface opérateur-machine, pour simplifier encore plus les réglages et les configurations de la moissonneuse-batteuse. Nous terminons donc l’année 2007 par des résultats positifs, avec de nouveaux projets pour l’année à venir et en formulant le souhait d’une bonne saison future pour tous.

Mario Scapin directeur général

Le journal du spécialiste de la récolte VIIe Année, n° 2, décembre 2007 Périodique trimestriel Enregistrement au Tribunal de Vicence n° 1017 du 5 mars 2002

direction éditoriale Mario Scapin Angelo Benedetti Simonetta Lambrocco directeur responsable Claudio Strati projet graphique Andrea Rosset Piergiorgio Laverda ont collaboré : Albino Bertacco responsable SAV

Pietro Dal Santo

responsable pièces détachées et assistance

Elena Facci

commercial export

Fabrice Rondeau

directeur commercial France

Andrea Ugatti

responsable export

Piergiorgio Laverda

responsable du Fonds Historique « Pietro Laverda »

photographies Archivio Laverda spa © by Laverda spa 36042 Breganze (VI) Italie via F. Laverda, 15/17 tel. +39.0445.385311 fax +39.0445.873355 www.laverdaworld.com info@laverdaworld.com Imprimé par G.N.G.

Via Galvani, 58 - 36066 Sandrigo (VI) Propriété littéraire réservée. La reproduction d’articles et d’images n’est autorisée que si leur source est citée.

Aux destinataires de la revue INFORMATIONS EN APPLICATION DE L’ART. 13 D. LGS. 30.6.2003, n° 196 Vos coordonnées ont été acquises par Laverda S.p.A. auprès des personnes directement concernées ou dans des listes et des registres publics, et donc des documents à la disposition du public pour développer dans le futur notre activité marketing. Elles seront traitées par Laverda S.p.A. sous forme papier et/ou informatique et seront utilisées exclusivement au sein de notre société ou par des entités auxiliaires collaborant à l’expédition postale en fonction de nos exigences, y compris futures, d’acquisition de nouveaux clients par envoi de propositions commerciales. Laverda S.p.A. assure la plus grande confidentialité dans le traitement des données ainsi que la possibilité de demander gratuitement la suppression (ou la rectification) des données vous concernant figurant dans nos archives. Vous pouvez par conséquent exercer tous les droits prévus par l’article 7 du décret législatif n° 196/2003 et, notamment, vous opposer en tout ou en partie au traitement des données.


L’ Italie par Simonetta Lambrocco

Un lancement très spécial pour la AL Quattro Au manoir Traverso Pedrina les concessionnaires italiens font connaissance de la nouvelle moissonneuse à nivellement automatique La AL Quattro, la nouvelle moissonneuse-batteuse à nivellement automatique Laverda, méritait un évènement spécial : un lancement particulier pour la présenter à tout le réseau de vente d’Italie. L’évènement a eu lieu le 9 octobre à “Villa Traverso Pedrina”, ancienne maison de maîtres en plein cœur de la campagne de Vicence. La présentation de la nouvelle machine aux concessionnaires italiens a été l’occasion de fournir des indications sur la future campagne de ventes, tant en termes d’objectifs que de produit et de faire les comptes d’une saison désormais conclue. La grande participation des concessionnaires italiens témoigne leur intérêt pour la nouvelle moissonneusebatteuse à nivellement automatique et la confiance sur la reprise du marché. La journée s’est ouverte par la visite des établissements de production à Breganze, où les hôtes ont été accueillis par Grazia Stefani, du service commercial Italie et par Gianni Salin, responsable qualité. Le tour bien détaillé a mis en évidence les profonds changements de ces dernières années en termes d’organisation de l’usine. Au terme de la visite les invités ont été transférés en autobus à la « Villa », où des mimes les ont accueillis au son d’une harpe et d’une flûte traversière, en leur offrant le café de bienvenue dans le grand parc à l’anglaise avec piscine. La journée ensoleillée, même si un peu ventilée, a complété l’atmosphère agréable. Dans l’ancienne grange aménagée en plateau, j’ai eu l’honneur de donner le coup d’envoi des travaux par la bienvenue institutionnelle et les remerciements à tous les invités. Après le rituel des salutations, dans mon exposé j’ai mis l’accent sur le thème de la communication et de l’image en faisant tout particulièrement référence à l’importance de la marque. A travers la métaphore d’un orchestre, organisme vivant composé d’un grand nombre d’éléments, comparable à la structure entreprise - réseau de vente, j’ai souligné combien il était indispensable de travailler ensemble, pour que chacun, avec sa

propre activité et en utilisant avec cohérence les outils disponibles, puisse contribuer avec efficacité à atteindre les objectifs visés. Notre vision doit plus que jamais être client-centrique et doit tenir compte du fait que la motivation du choix au moment de l’achat (un acte encore très émotionnel et pas toujours rationnel) est principalement déterminée par un facteur : la marque. La marque de l’entreprise, du produit, de l’organisation entreprise - réseau de vente. Et plus la réputation et la notoriété de ces éléments sont grands, plus l’attraction que ceux-ci exercent sur le client en termes d’appréciation et de propension à l’achat sera grande. Mais il est évident que notoriété, réputation et renommée doivent s’appuyer sur des valeurs concrètes et tangibles. C’est sur cela que s’appuie la force de la marque, le symbole qui porte en soi les valeurs de l’entreprise et qui la représente. Des valeurs qui doivent être partagées et appartenir

à tout le système entreprise - réseau de vente, et qui deviennent les fondements du travail de tous ceux qui en font partie. La condition fondamentale pour qu’une marque soit forte et donne de la valeur ajoutée au produit (la marque est l’un des avoirs principaux d’une entreprise) est qu’elle maintienne ses engagements, c’està-dire la promesse intrinsèque dont elle est porteuse et qui la différencie des autres marques. Et si la promesse de Laverda ou plus précisément l’élément de différenciation sont la qualité et la fiabilité du produit et la proximité en termes de service aux clients, il faut que tous ceux qui font partie de l’organisation entreprise - réseau de vente soient fortement orientés à produire de la fiabilité et de la qualité. Ils doivent offrir un service excellent, en passant par une politique de marketing élargie à toute l’organisation entreprise - réseau de vente, et pas simplement délégué au secteur marketing. C’est Angelo Benedetti qui à

La nouvelle autonivelante traverse l’Italie Un programme vraiment intense attendait la toute dernière de Breganze. Après le lancement avec le réseau de vente Italie et France, la AL Quattro est en effet tout de suite partie pour le salon Agrilevante de Bari, où pour la première fois elle a été présentée au grand public. Ensuite une série d’étapes pour des rencontres plus rapprochées avec les clients du Sud et du centre de l’Italie, le 24 octobre avec le concessionnaire Buccione à Campobasso, le 26 octobre avec le concessionnaire Ciampi au Château L’Incanto, dans la province de Avellino, et encore le 21er novembre avec le concessionnaire Tecnomarche de Fermo, le 22 à San Leo de Pesaro avec le concessionnaire Rosati et la Nuova Officina Nucci e Grossi, le 25 avec le concessionnaire Agriubaldi à S. Giustina de Rimini et le 30 auprès du concessionnaire Rosati de Senigallia.


tre marque : la beauté de la ligne, le confort, la simplicité de construction et, non des moindres, les performances ont été déterminantes dans les succès récents des ventes. La partie rénovation des produits a sans aucun doute été la course la plus électrisante entre toutes, a continué le directeur général : une course qui ne finit jamais, c’est vrai, mais dans laquelle Laverda a été est particulièrement active et rapide à rénover sa gamme et à suivre son époque et les exigences des marchés. Il a été excitant de participer à la naissance des nouvelles idées et plus encore de les voir réalisées, appréciées et confirmées par le marché et le terrain. Une fois la session de travail terminée, Parise nous a tous invité à aller dans le parc pour un apéritif avant le repas et, surprise, au son des Carmina Burana de Carl Orff, la AL Quattro s’approchait majestueuse, « chevauchée » par deux anges blancs toutes ailes déployées qui, pendant 10 minutes, se sont exhibés en acrobaties et mouvements agiles, en suivant les inclinaisons parfois exaspérées de la plate-forme de coupe et du corps de la machine. S. L. pris ensuite la parole, en faisant un exposé très détaillé sur l’évolution des marchés entre défis et opportunités, en détaillant le segment de marché dans lequel Laverda est présent, celui des moissonneuses-batteuses conventionnelles, c’est-à-dire à secoueurs, qui représentent au moins 70% des marchés analysés. Les classes de moissonneuses-batteuses faisant partie de l’offre Laverda sont la Classe VII moteur 320 - 420 CH, réservoir à céréales de 9.000 - 10.500 litres, avec un nombre de secoueurs allant de 6 à 8; la Classe VI moteur 260 - 320 CH, réservoir à céréales de 7.500 - 9.000 litres, avec 5 à 6 secoueurs et pour terminer la Classe V moteur 200 - 260 CH, réservoir à céréales de 6.500 - 8.000 litres, avec 5 à 6 secoueurs. En prenant en considération les zones EU Occidentale, CIS, EU Centrale et Républiques Baltiques l’opportunité de pouvoir participer à un marché qui a augmenté de plus de 25% dans le secteur des moissonneuses-batteuses conventionnelles apparaît évident. Et il s’agit, a précisé Benedetti, d’une croissance “moyenne” des principaux marchés, sans oublier que les marchés émergents signalent une valeur de croissance des moissonneuses-batteuses conventionnelles encore plus marquée. Laverda est sur ce marché et voilà pourquoi, a lancé Benedetti en conclusion de l’intervention, nous pouvons et nous devons profiter de cette croissance, qui touche toute la gamme. Puis Luciano Parise, product manager, est intervenu en présentant dans les détails toutes les nouveautés de l’offre Laverda 2008, en donnant un relief particulier à la AL Quattro. Puis le moment est venu pour Pietro Dal Santo, responsable du service assistance et pièces détachées, qui a illustré le bilan est les perspectives un an après la réorganisation des deux secteurs. Le directeur général, Mario Scapin a pris la parole en dernier pour exposer avec précision quelles sont les perspectives et les avantages réciproques dérivant du nouvel accord de joint venture entre Agco et Laverda. Les perspectives prévoient une augmentation consistante des volumes. En ce qui concerne le marché intérieur, on estime pour Laverda une prise de participation à hauteur de 25%, a déclaré Scapin. Notamment, la série de moissonneusesbatteuses M Special Power représente le prestige de no-

La table des conférenciers : de gauche à droite, Mario Scapin, Pietro Dal Santo, Angelo Benedetti et Simonetta Lambrocco. Dessous, des moments de divertissements et d’approche technique à la nouvelle machine.


LA FICHE

Les quatre avantages de la AL Quattro Plus de performances, capacité, puissance et confort La dernière-née de Breganze, la AL Quattro, présentée au public à l’occasion du salon Agrilevante, se distingue par quatre avantages qui font la différence : plus de performances, plus de capacité, plus de puissance, plus grand confort. Fruit de la tradition et de la compétence spécialisée du constructeur de Breganze dans le segment des moissonneuses-batteuses de montagne, elle est destinée à devenir le point de référence pour tous les opérateurs qui exigent une augmentation significative des performances et de la productivité. La moissonneuse-batteuse AL quattro est équipée de série d’un système électronique exclusif GSAX (Ground Self Alignment Extra) qui maintient constante la hauteur de coupe et la pression de la plate-forme de coupe au sol, grâce à deux amples réglages automatiques, et assure ainsi une coupe uniforme même dans les conditions de récolte les plus difficiles. Les grands patins d’appui Easy Reverse au-dessous de la barre permettent des commandes précises et des manœuvre faciles, même en marche arrière. Sur le modèle AL quattro, comme sur toutes les moissonneuses-batteuses Laverda, les plates-formes de coupe montent de série le système exclusif Schumacher, dont le boîtier de commande de la lame à mouvement rotatif travaille à 1.220 coups par minute, sans aucune vibration. Les sections de lame universelles, polyvalentes et autonettoyantes peuvent travailler sur des produits humides et versés, sans se bourrer et, au besoin elles peuvent être remplacées facilement, même une à la fois, avec une réduction importante des coûts et des temps d’entretien. Parallèlement au PFR (Prepare and Feeding Roller) qui garantit un flux de produit constant et uniforme de la plate-forme de coupe aux organes de battage, AL quattro offre de série même le MCS Plus (Multi Crop Separator Plus). Ce système breveté Laverda permet de différencier la capacité de séparation en fonction des situations et des conditions des céréales. L’intégration du système MCS dans le module REV augmente la surface de séparation de 20% et l’angle d’enroulement à 120°, sans renoncer à l’utilisation de

la toute la longueur des secoueurs. Quant à la séparation et au nettoyage du produit, l’ample surface de séparation de AL quattro prépare de manière optimale le mélange “balle-paille courte-grain“ avant de le soumettre à l’action des cribles et du ventilateur. Les cribles réglables HCD High Capacity Design (à profil spécial et action opposée), montés d’origine, assurent un nettoyage parfait des graines et augmentent le rendement, grâce aussi à leurs lames au design exclusif. Le ventilateur puissant à débit différentiel de la machine AL quattro est équipé de deux prises d’air latérales et d’une prise supérieure. Cet ensemble garantit une qualité élevée, des performances supérieures, une réduction des consommations et un emploi polyvalent. La traction à 4 roues motrices, les transmissions robustes et le freinage sûr garantissent une stabilité maximale et un positionnement parfait de AL quattro par rapport au profil du terrain, en maintenant les organes d’alimentation, de battage et de séparation en position horizontale. De cette manière, la tenue de la machine au travail est excellente sur des inclinaisons très accentuées aussi bien dans le sens transversal (40%) que longitudinal (30% en montée, 10% en descente). De hautes performances exigent une trémie à céréale de grande capacité : c’est pourquoi l’équipement standard AL quattro propose de série une trémie de 6.500 litres. AL quattro est animée par le moteur Sisu Diesel Citius 74. Moteur Tier III en ligne, refroidi par eau, avec alimentation Common Rail, 4 soupapes, 6 cylindres, équipé de système de refroidissement intercooler air/air et suralimenté par turbocompresseur, le Citius 74 se différencie par sa longévité, les consommations réduites et un rendement excellent, sans perdre de vue le respect de l’environnement, grâce aux émissions inférieures aux limites fixées par les normes en vigueur. Même en termes de confort AL quattro offre le mieux avec sa Profi Cab. Le siège à suspension pneumatique, l’air conditionné et le chauffage sont prévus de série, tandis que le réfrigérateur portable, la radio et le lecteur CD sont en option. Sur demande, sont également disponibles la caméra avec écran couleurs et le système GPS. L’accès est facile et sûr par un marchepied robuste et une grande porte d’entrée. Le contrôle et la gestion du moyen sont assurés par l’ordinateur de bord Agritronic Plus, installé d’origine, et par le levier exclusif multifonction. Même la visibilité est optimale grâce aux grandes vitres de Profi Cab. Performances supérieures et grande rentabilité avec un confort haut de gamme : voici les caractéristiques remarquables de la moissonneusebatteuse AL quattro.

Barisciano, quarante ans dans le secteur agricole La longue expérience du concessionnaire agréé Laverda pour les provinces de Chieti et de Pescare La Société Barisciano snc est le concessionnaire agréé Laverda pour les provinces de Chieti et de Pescare. Il s’agit uniquement de matériaux originaux, car seul le produit contrôlé donne l’assurance d’un fonctionnement sans imprévus. L’entreprise est le point de référence des agriculteurs sur le territoire, auxquels elle offre un service ponctuel, tant par son ample disponibilité de pièces détachées que par son service après-vente. En effet, l’entreprise qui est à conduction familiale, donne une disponibilité totale : 365 jours par an, avec jours fériés et travail de nuit garantis. Dans son histoire passée et présente, et certainement aussi dans le futur, c’est un amour immense pour l’agriculture. L’entreprise naît en 1967 comme entreprise individuelle au nom de Umberto Barisciano. Elle se transforme en 1994 en Barisciano snc, avec l’entrée des fils Giuseppe et Antonio, déjà pleinement insérés dans l’activité. Barisciano (dont le siège est à Atessa, près de Chieti, via Madonna a Mare n. 7, tél. 087 850108) a fêté en 2007 quarante années d’expérience dans le secteur agricole, avec une forte spécialisation dans les machines de récolte Laverda, depuis les premières 100 AL jusqu’aux actuelles AL Quattro. Chaque année le personnel de Barisciano suit des cours d’actualisation pour connaître les nouveautés des machines

Laverda, et pouvoir ainsi gérer pour le mieux les activités après-vente autorisées en faveur des “laverdistes” de sa région. L’entreprise, active dans les tous domaines mécaniques avec une spécialisation en oléodynamique et composants, a augmenté au fil des ans son magasin pièces détachées avec, entre autres, les marques Landini et Gallignani. Le site internet de l’entreprise est www.bariscianosnc.it et son adresse électronique info@bariscianosnc.it


Les marchés par Simonetta Lambrocco

Une nouvelle saison de succès sur le marché français Le meeting du réseau commercial transalpin se réjouit des résultats obtenus et ambitionne des marges supplémentaires de croissance Le 10 octobre dernier, les concessionnaires français se sont donnés rendez-vous à la Villa Traverso Pedrina dans le Vicentin, prestigieuse résidence au Nord de l’Italie, pour assister à la convention sur le thème : « Laverda : entre compétition et opportunités du marché ». La première partie de la matinée a été consacrée à la visite de l’usine de Breganze, fierté du personnel Laverda. Les concessionnaires français ont ainsi pu constater les investissements réalisés durant l’année 2007, que Mario Scapin, le directeur général, avait annoncé lors du meeting de Moresville en 2006, pour rendre encore plus compétitif le cycle de production et garantir une qualité encore plus perceptible dans la fabrication des machines Laverda. Grande émotion à l’arrivée à la Villa : accompagnée de musique et de danseurs vénitiens, la toute nouvelle AL Quattro, présentée en avant-première, accueillit le réseau français dans un ballet somptueux et féerique où hommes et machine ne faisaient qu’un. Après avoir salué les invités, Mario Scapin, le directeur général de Laverda a présenté les résultats de la saison, la stratégie et les objectifs de Laverda pour les années à venir, les progrès du Groupe sur tous les nouveaux marchés. Il s’est longuement arrêté sur la joint venture réalisée avec le Groupe Agco, en expliquant les bénéfices d’un tel accord et les avantages de l’alliance synergique de cet énorme potentiel de développement pour notre entreprise. Simonetta Lambrocco, responsable de la communication et des relations publiques, focalisa toutes les attentions sur une profonde réflexion très motivante abordant le thème : « Un défi à gagner pour conquérir ensemble le marché ». A sont tour, Angelo Benedetti, directeur des ventes et marketing Laverda, nous a donné un aperçu très détaillé et très précis des marchés européens de la moissonneuse-batteuse partagés entre conventionnelles et non-conventionnelles puis

il projeta l’assemblée attentive sur les opportunités de marché et les projets des nouveaux produits Laverda en cours de développement et ceux prévus à moyen terme. Rémi Hugueny, responsable du service après vente, pièces détachées et marketing opérationnel pour la France, a tracé un panorama précis de la campagne à peine conclue. Il a souligné notamment l’efficacité et la rapidité d’intervention obtenue à travers l’unification des deux services, après-vente et pièces détachées, réalisée cette année pour améliorer significativement les temps de réponse au client final. Luciano Parise, product manager, a ensuite enrichi la convention en présentant la nouvelle AL Quattro et les innovations de la production prévues pour 2008. A l’issue de son intervention, le nouveau film sur la polyvalence des moissonneusesbatteuses Laverda a conquis le réseau français. Mais l’un des moments les plus attendu par les concessionnaires était certainement l’intervention de Fabrice Rondeau, directeur commercial France, pour connaître les tendances du marché et la position de Laverda sur le territoire français. “Dans un marché de moissonneuses-batteuses toutes marques et toutes catégories en augmentation de 6,4% (+ 20,5% en l’espace de trois campagnes), Laverda se positionne à plus de 10% du marché des conventionnelles ; une progression de la marque de 100 pour cent dans le marché français en deux campagnes seulement. Il s’agit de la juste récompense d’un réseau et d’une équipe Laverda motivés qui ont su se restructurer et qui peuvent se tourner vers un avenir plus serein. Mes compliments et un grand « bravo » à vous tous pour cette performance », a commenté Rondeau. Des applaudissements retentissants ont accueilli les paroles de Fabrice Rondeau, qui a continué son compte-rendu par une analyse du succès et des ventes dans les différentes catégories de machines sur le marché français.

En haut Fabrice Rondeau, directeur commercial France. Dessous, quelques moments du meeting. Dans la page suivante une douce surprise : la fontaine de chocolat en honneur des invités français.


« Nous pouvons encore mieux faire, nous devons travailler et changer notre approche, analyser nos marchés locaux. La marge de croissance potentielle demeure énorme si l’on pense que 50 pour cent de nos concessionnaires représentent à eux seuls 10 pour cent du marché toutes marques, toutes catégories. Et parmi eux, une dizaine d’entre-vous se distinguent en faisant plus de 20 pour cent de ce marché» a expliqué Rondeau « Pour l’année 2008, dans une conjoncture agricole très favorable et un marché des moissonneusesbatteuses qui s’annonce de nouveau en croissance, grâce aux nouveaux concessionnaires entrés récemment dans notre réseau ou qui sont sur le point de le faire, grâce à une équipe Laverda et à un réseau commercial dynamique et plus que jamais motivé,

grâce à une clientèle qui n’a jamais cessé de nous faire confiance, grâce à un produit fiable, performant et en continuelle évolution, Laverda doit de nouveau progresser et retrouver les positions qui furent déjà les siennes en France jadis». a conclu le directeur commercial pour la France. La convention s’est terminée, pour les concessionnaires transalpins et l’équipe Italo-française de Laverda, autour du verre de l’amitié pour fêter dignement les succès obtenus. La soirée s’est prolongée dans les anciennes écuries de la Villa, aujourd’hui réaménagées en un magnifique restaurant d’antan, décorées pour les circonstances aux couleurs Laverda. Dans une atmosphère rendue magique par les danseurs, un repas de gala a été servi dans la pure tradition italienne. Pour conclure l’équipe italienne a dé-

voilé un très beau cadeau pour leurs invités français, qu’elle avait précieusement dissimulé derrière un grand rideau : « Une splendide fontaine d’un excellent chocolat vénitien, qui a délecté le palais des gourmets et des plus gourmands. »

Des records au salon Agritechnica avec deux trésors Laverda Le salon Agritechnica du mois de novembre à Hanovre a été celui des records. La grande manifestation allemande a vu augmenter les visiteurs, professionnels agricoles et spécialistes du secteur, de presque 40%, en touchant le record de 340.000, dont 71.000 de l’étranger. A total 2 247 entreprises, provenant de 36 pays ont mis en vitrine l’offre complète de machines, équipements, pièces détachées et accessoires. L’augmentation des visiteurs du salon Agritechnica 2007 est surtout due à la Suisse, Autriche, Hollande, Irlande, France, Italie, Danemark et Grande Bretagne. Les chiffres de l’Italie ont triplé, tandis que ceux de la France et de l’Irlande ont doublé. Avec près de 14 000 décideurs et d’investisseurs, Agritechnica se confirme comme le point d’attraction le plus important du Vieux Continent. A ce grand salon allemand, Laverda a présenté deux de ses moissonneuses-batteuses haut de gamme, la M 306 Special Power Levelling System 4WD à plate-forme de coupe de 7,60 m et la 296 LCS à plate-forme de coupe de 6,60 m. La M 306 SP LS 4 WD, avec moteur écologique, homologué Tier III, Citius 8.4 CTA 4V, SISU Diesel, de 246/335 kW/CH, alimentation Common Rail, transmission hydrostatique 4WD et réservoir de 600 litres, est une machine au « top niveau » de l’offre Laverda, destinée

à travailler avec des performances optimales mêmes sur des terrains en déclivités, et qui se distingue par ses atouts de productivité, stabilité et sécurité avec un nivellement de l’ordre de 20% sur les pentes transversales et de 8% sur les pentes longitudinales. Dotée du dispositif électronique Option-Four, pour gérer de manière indépendante le nivellement transervale et longitudinal, elle monte de série le système exclusif “Laverda Special Power” avec GSAX, Ground Self Alignment Extra (qui permet de travailler en maintenant uniforme la coupe même dans les conditions de récolte les plus difficiles), PFR, Prepare and Feeding Roller (doigts renforcés, pour une alimentation encore plus fluide et efficace du produit vers le canal élévateur, garantissant un battage régulier avec un rendement constant de la machine), MCS Plus, Multi Crop Separator Plus (action de séparation forcée de la paille avant qu’elle n’arrive aux secoueurs, avec possibilité de la désactiver en cas de produits délicats). Grâce à l’intégration du module REV la surface de séparation est augmentée de 20%. La 296 LCS, Laverda Crop System, est propulsée par un moteur écologique Citius 7.4 CTA 4V SISU Diesel, homologué Tier III, à alimentation Common Rail, puissance 202 / 275 kW/CH, avec réservoir de 450 litres, se place dans le segment moyen-haut du marché. Ses

caractéristiques distinctives sont la productivité, la qualité du produit récolté, la rationalisation des coûts et des temps de gestion et de maintenance. Equipée de série de GSAX, PFR, MCS Plus, la 256 LCS dispose d’une trémie à grains de 8.800 litres, avec une capacité de vidange de 85 litres par seconde. Même en termes de confort la 296 LCS offre beaucoup, grâce à la cabine exclusive PROFI Cab. Le contrôle et la gestion totale de la machine sont assurés par l’ordinateur de bord Agritronic, et par le levier exclusif multifonction. Une batterie imposante de phares permet de travailler même la nuit avec une visibilité optimale.


Rencontre sur le chemin de Santiago de Compostela Le réseau commercial espagnol s’est retrouvé dans le Monastère magique de San Zoilo La rencontre avec le réseau de vente espagnol s’est déroulée dans un cadre vraiment original. En effet le site choisi a été le Monastère de San Zoilo di Carrion de los Condes, centre géographique du Chemin de Saint-Jacques dans la province de Palencia. Le site choisi pour la convention est unique par intérêt historique, artistique et religieux. Le premier document qui fait mention de l’existence d’un monastère consacré à Saint Jean Baptiste et ensuite à Saint Zoilo date de 946 après JésusChrist. Les moines bénédictins firent du monastère le refuge pour les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle et les Jésuites, vers la moitié du XIe siècle, créèrent le premier collège d’études destiné à devenir en 1980 le Séminaire Mineur de la diocèse de Palencia. Aujourd’hui le monastère, avec son atmosphère mystique et religieuse, a apporté à la convention de Laverda un scénario d’exception et il a contribué à enrichir avec son art et sa culture la rencontre, organisée avec grand soin par Antonio Esteve, directeur général de Agriargo Iberica, Andres Moradas, responsable du marché des moissonneusesbatteuses et par tous les collaborateurs de la filiale espagnole. Plongés dans l’atmosphère magique de l’ancienne bibliothèque du monastère, tous les vendeurs espagnols de Laverda ont participé à la rencontre ; ils étaient enthousiastes de l’initiative et nous avons tous ensemble porté un toast, avec un bon verre de « vino tinto », au succès des bons résultats obtenus. C’est Antonio Esteve qui a souhaité la bienvenue et qui a ouvert les travaux en illustrant les bons résultats des ventes de tracteurs du groupe Argo ; par rapport à l’année 2006 elles ont augmenté de 20% en atteignant le chiffre de 1.160 tracteurs vendus. C’est Angelo Benedetti, directeur marketing et ventes Laverda, qui a ensuite pris la parole en transmettant les salutations de la direction et en exposant les avantages apportés par l’accord Laverda - Agco, qui permettra à Laverda l’étude et le développement de nouveaux produits par l’introduction d’autres opportunités de pénétration dans le marché. Mais les nouvelles positives pour Laverda ne s’arrêtent pas là. L’augmentation du prix des céréales, le changement des habitudes des populations indiennes et chinoises, le besoin en bio-énergie et la demande d’augmentation du stock

de céréales sont des atouts fondamentaux pour une croissance commune. La convention s’est poursuivie par un compte-rendu d’une étude réalisée par l’équipe marketing Laverda, concernant le développement des différentes typologies de machines dans les principaux marchés européens, de la CEI et des Républiques Baltiques. Le message pour le réseau de vente est unique : Laverda a une gamme complète avec laquelle satisfaire toutes les demandes des marchés émergents. Luciano Parise, product manager, a ensuite présenté la nouvelle gamme 2008 en focalisant l’attention sur la nouvelle 200 REV, sur les AL Quattro et les AL Rev ; il a illustré la polyvalence de la machine Laverda à travers la projection du nouveau film sur les notes de Vivaldi. Une étude a aussi été présentée sur la segmentation des moissonneuses-batteuses avec un aperçu sur la concurrence et les nouveautés Laverda à l’étude pour les années 2009-2010. Andrea Ugatti, export manager, a analysé l’évolution de Laverda de 2000 à 2007 avec une projection du chiffre d’affaires pour l’année 2008. L’analyse a été faite en tenant compte des données du chiffre d’affaires et des volumes de vente dans la période indiquée et avec un accent sur les attentes du marché espagnol. Andres Moradas a mis en évidence les bons résultats de vente 2007 en Espagne et il a présenté les objectifs pour l’année 2008, en mettant l’emphase sur les outils pour saisir les

opportunités d’un marché en croissance. Le tout a été amplement illustré par une analyse attentive du marché, par une recherche de nouvelles opportunités et une synthèse des actions à entreprendre pour garantir le succès de la prochaine campagne commerciale. Pour conclure Manuel Tavira, responsable du service technique après-vente Espagne, a expliqué le nouveau système de garanties en ligne, en présentant tous les avantages pour les concessionnaires et les clients. L’évènement s’est terminé par la visite guidée au splendide monastère avec ses mystères et ses curiosités dont nous nous souviendrons longtemps. Elena Facci

Dessous : photo du groupe des participants. Dessus : la table des intervenants, de gauche à droite Manuel Tavira, Angelo Benedetti, Elena Facci et Antonio Esteve.


Au Danemark les “rouges” font du chemin Le cap des 5% du marché des conventionnelles de gamme moyenne-haute a été dépassé. La croissance continue Dans le vert Danemark, petit Pays scandinave mais aux vastes étendues cultivées, Laverda se renforce avec le nouveau distributeur Hvidevejs Tractor Aps, siégeant à Karup (à la limite entre le Nordjylland et le Midtjylland). Hvidevejs Tractor Aps est une entreprise dirigée par le propriétaire, Jorgen Futtrup Andersen, et par sa femme Janette. Née en 1995, l’entreprise est formée d’une équipe technique de six mécaniciens, un responsable pièces détachées, un responsable administratif et un responsable des ventes. En une année seulement d’activité ils ont été en mesure de construire un réseau de sept concesionnaires qui opèrent dans les régions suivantes : Græsted / Nord Zealand; Hårby/ Sud Funen; Sindal / Nord Jytland; Ringkøbing / Ouest Jytland; Egtved / CentreSud Jytland; Fredericia / Sud-Est Jytland; Skærbæk / Ouest Jytland. Le professionnalisme démontré dans les ventes de Laverda et le haut niveau de service offert aux clients finaux, soutenus en permanence par l’équipe technique de l’entreprise de Breganze pendant la saison de la récolte, ont permis à Laverda d’atteindre et dépasser l’ambitieuse part de 5% du marché des machines conventionnelles de gamme moyenne et haute. Les résultats obtenus dans la

saison passée relancent la marque glorieuse des « rouges » à des niveaux correspondant à une machine qui depuis toujours détient un rôle important dans les Pays scandinaves grâce à ses caractéristiques et à ses performances. Le Danemark est un Pays où l’agriculture compte beaucoup. Il est composé d’une vaste presqu’île, le Jutland, qui confine avec le Nord de l’Allemagne, à laquelle s’ajoutent de nombreuses îles, parmi lesquelles Sjælland, Fyn, Falster, Lolland, Vendsyssel-Thy et Bornholm, en plus d’une centaines d’îles mineures parfois appelées « l’archipel danois ». Le Pays compte une population qui frôle les 5,5 millions d’habitants (plus d’un million à Copenhagen), sur une surface d’un peu plus de 43.000 kilomètres carrés, dont 60 pour cent est cultivé et divisé en 5 régions : Hovedstaden, Sjælland, Syddanmark, Midtjylland, Nordjylland. Et l’agriculture danoise compte près de 2.700.000 hectares de terres agricoles, 57.831 exploitations agricoles (dont 10,6 pour cent possèdent plus de 100 hectares), avec une superficie moyenne de 47 hectares, bien supérieure à la moyenne de l’Union Européenne de 18,5 hectares. Le 25,2% des terres agricoles est en location.

Grâce entre autre à ses exportations de céréales, le Danemark est l’un des premiers Pays agricoles au monde. L’agriculture danoise produit 3% de la richesse du pays (Pib) et donne du travail à 6% des travailleurs (c’est-à-dire 80.000 personnes dont 40% formé de salariés). Voici les cultures principales et leur “poids” dans le secteur : les céréales occupent 54,7% de la surface agricole, l’herbe (prés temporaires et naturels) 28,4%, le colza et les petits pois 2,4%, les semences de graminacées pour les près et l’industrie 8,7%, les tubercules (pommes de terre et betteraves à sucre) 4,7%. En particulier l’agriculture danoise reste orientée sur l’élevage des animaux de lait et de porcins. Andrea Ugatti

GVS Agrar est l’importateur Laverda en Suisse A la suite de l’accord de partenariat signé en juin de cette année pour la constitution d’une joint venture à 50% entre Agco et Laverda, GVS Agrar devient à compter du 29 octobre 2007 l’importateur général des moissonneuses-batteuses Laverda pour la Suisse. Dans le cadre de son orientation stratégique, GVS Agrar est rattaché à la société Fried-Maschinen SA de Coblence, spécialiste reconnu dans le secteur des moissonneuses-batteuses. La societé Fried dispose d’une grande compétence dans la vente des moissonneuses-batteuses et son équipe offre un service de premier ordre. La nouvelle unité commerciale GVS-Fried SA, située à Coblence, se consacrera à la vente des moissonneuses-batteuses des trois marques Laverda, Fendt et Massey Ferguson. GVS-

Fried SA est donc responsable de la vente, du service après-vente et des pièces détachées. L’objectif est celui d’augmenter la part de marché des machines de récolte. La possibilité de choisir entre les trois marques de moissonneuses-batteuses est idéale pour satisfaire la demande de la clientèle suisse. L’offre n’est ainsi plus seulement orientée vers les grandes moissonneuses-batteuses à très haute productivité, mais aussi vers des machines plus compactes autonivellantes, très demandées dans beaucoup de régions de Suisse. A l’occasion du salon de Coblence, du 30 novembre au 2 décembre, la nouvelle société GVS-Fried SA s’est présentée avec sans nouvelle gamme de produits destinés aux entrepreneurs et aux agriculteurs.

De droite : Alexander Fried, Werner Müller et Ugo Tosoni.


10

Les évènements Visiteurs et clients Agco de toute l’Europe en visite à Breganze Les occasions de rencontre entre Agco et Laverda se sont multipliées ces derniers temps. A la suite des nouveaux accords industriels, l’afflux de clients et de visiteurs Agco, provenants de nombreux Pays européens pour visiter les établissements de production de Breganze, aussi bien pour la marque Fendt que Massey Ferguson, a considérablement augmenté. En particulier les groupes arrivant d’Allemagne ont été nombreux, mais aussi les français, les suédois, les belges. Nous nous internationalisons de plus en plus, et comme le veut notre tradition, nous souhaitons que tous se sentent chez eux, ici à Breganze, justement comme tout visiteur et client Laverda.

Argo informe

Gruppo Industriale ARGO

Bufalo se confirme champion Il a gagné encore une fois. Le Bufalo 3000 est le vrai roi du Tractor Pulling. Pour la quatrième fois consécutive, le géant de la maison de Fabbrico est monté sur la marche la plus haute du podium, vainqueur du championnat 2007 de la catégorie Pro Stock. Le Bufalo 3000 a conduit le championnat de façon glorieuse, en partant avec un profil bas pour ensuite mener le classement grâce à une continuité tout à fait enviable des résultats. La partie finale du championnat a été plus mouvementée : le Bufalo est arrivé la veille du dernier rendez-vous avec un seul point d’avance sur le Blue Leader Jr. Un peu de suspense donc à San Pancrazio de Parme où “le bleu de Fabbrico” a lutté et rivalisé jusqu’au dernier centimètre. Et le binôme Elvio Moretti - Bufalo 3000 a été couronné “premier puller” 2007 de la catégorie Pro Stock.

Même McCormick entre en piste A l’occasion de la dernière épreuve du championnat de Tractor Pulling Italie, McCormick a présenté officiellement Red Fox, qui prendra part à la saison 2008 dans la catégorie Italian Pulling. La décision de s’incrire au championnat avec son propre engin, a expliqué Mario Danieli, directeur des ventes Italie, a été prise en fonction de la popularité croissante de la manifestation, avec un public qui va de 5.000 à 10.000 personnes dans les étapes les plus importantes. Et Franco Paterlini, team manager de l’écurie du Groupe Argo, a révélé que Red Fox monte un moteur de dérivation Cummins de 8,3 l de 1.000 CH ; la ligne mise en évidence par le nouveau profil du capot reflète le futur « family feeling McCormick ». Red Fox est né grâce à la collaboration de « Officina Moretti » de Squarzanella dont l’un des titulaires, Gianni Moretti, est le pilote officiel pour la saison 2008.

Benedetti est confirmé à la direction de VDMA Angelo Benedetti, directeur marketing et ventes Laverda, a été confirmé aux sommets de VDMA, Verband Deutscher Maschinen- und Anlagenbau, l’association des constructeurs allemands de machines agricoles. En effet, pour trois autres années, de 2008 à 2011, Benedetti continuera à occuper un rôle de premier ordre dans cette importante association de catégorie. La charge dans le groupe de présidence de l’association a récemment été renouvelée à Benedetti, dont la présence en VDMA est le fruit du partenariat de Laverda avec l’entreprise allemande Fella GmbH. Un grand nombre de secteurs de l’industrie allemande sont régi par l’association et l’un des plus significatifs est bien celui des machines agricoles qui compte plus de 150 entreprises associées. Toutes nos félicitations à Angelo Benedetti, avec la certitude que, comme dans les trois années passées, il continuera à promouvoir les instances des entreprises italiennes au sein de l’organisation de catégorie allemande.


11

Renouvellement de l’alliance avec la chaîne des fournisseurs En vue du grand engagement de production de 2008, une convention les a réunis à Breganze Plus de sept ans après juin 2000, année de relance de la marque historique, Laverda a retenu important de rencontrer les acteurs ayant permis d’atteindre les résultats obtenus. Le renforcement de ce rapport est fondamental, et il est nécessaire de fixer le positionnement précis de Laverda sur un marché qui, toujours plus exigeant et compétitif, demande le maximum de flexibilité et d’efficacité de la part de tous pour donner des réponses immédiates et efficaces. La compréhension et l’accord sur les objectifs sont un point de départ indispensable pour les entreprises qui ont l’intention de se proposer sur le marché en professionnels, novateurs et avec une mentalité de gagnants. Fabio Dalla Valle est le responsable de l’organisation de la filière des fournisseurs Laverda, et de la relation avec eux. Fabio, peux-tu nous raconter comment est née l’idée de réunir tous les fournisseurs en organisant une convention chez Laverda ? “En 2008 nous nous sommes engagés du point de vue de la production à satisfaire une demande croissante de moissonneuses-batteuses avec un mix diversifié sur différents modèles. Nous nous sommes interrogés sur les stratégies les plus efficaces à appliquer non seulement en interne, mais aussi auprès de nos fournisseurs et, surtout, de concert avec eux. Voilà pourquoi nous avons décidé de les impliquer et de leur faire prendre part à nos programmes de croissance ». Comment pensez-vous agir ? “Parmi les différentes actions à entreprendre nous considérons important de divulguer l’information sur les volumes, mettre en évidence nos projets d’amélioration, faire connaître notre structure au niveau de la chaîne d’approvisionnement des fournitures et insister sur les informations de la qualité attendue. Réunir plusieurs fournisseurs en même temps à notre siège central par une convention consacrée à cela, a permis d’amplifier le message ». Quel retour avez-vous obtenu ? « Nous avons invité à la convention les

fournisseurs les plus importants et obtenu une adhésion de 95% avec la participation de près de 95 personnes. Nous avons ensuite adressé l’invitation au personnel interne de Laverda, confirmant à nos fournisseurs l’importance de ce moment de rencontre pour l’entreprise. La participation des collègues a contribué à offrir aux participants la réalité d’une entreprise qui travaille en équipe, groupée autour d’importants objectifs ». Comment s’est déroulée la convention ? « Avant le véritable début des travaux, après le salut et la bienvenue officielle de Roberto Zuech, responsable du processus de réalisation du produit, Simonetta Lambrocco, responsable de la communication et des relations publiques, a présenté un film institutionnel sur l’histoire de Laverda de la première moissonneuse-batteuse automotrice, la M 60, jusqu’à nos jours. La parole est ensuite passée à Angelo Benedetti, directeur du marketing et des ventes, qui a exposé un compte-rendu sur le marché des moissonneuses-batteuses et sur la tendance actuelle de croissance du marché sur lequel Laverda est en compétition. Le directeur général, Mario Scapin, a ensuite illustré les raisons de la croissance des marchés, parmi lesquelles la forte demande de céréales des Pays émergents et la demande provenant du secteur des énergies propres, en soulignant que le client attend de Laverda des réponses rapides et efficaces. En vue des importants objectifs de Laverda, Zuech a

souligné le besoin d’entreprendre, avec nos fournisseurs, un parcours d’amélioration et il a illustré les lignes directrices appliquées par Laverda au niveau de la chaîne d’approvisionnement ». Et Toi, Fabio, comment as-tu affronté un sujet aussi important avec les fournisseurs ? « En partant de l’introduction de Zuech j’ai approfondi et illustré le parcours d’amélioration entrepris au sein de notre organisation, nécessaire pour permettre à Laverda de donner des réponses rapides aux exigences du marché. Un marché nouveau et beaucoup plus dynamique, auquel l’agilité de réponse est la condition essentielle pour y participer, mais pas au détriment de l’efficacité, de la compétitivité et de la qualité ». Peux-Tu nous expliquer qu’est-ce que le « model mix » et ce qui change ou ce qui a déjà changé à l’inté-

En haut : le groupe de fournisseurs visite la ligne de production. La table des conférenciers : de gauche, Fabio Dalla Valle, Mario Scapin, Angelo Benedetti et Roberto Zuech.


12 rieur de l’établissement avec cette nouvelle approche de production ? « La production en model mix nous permet de faire sortir de la ligne de montage des machines différentes par lots de quatre, ce qui était impensable il y a quelques années. Nous sommes intervenus et nous le faisons encore aujourd’hui sur la planification. Par exemple, le jour de la convention il y avait trois modèles différents au même moment sur la ligne ». De quelle manière les fournisseurs sont impliqués dans ce processus ? « Intégrer l’ensemble du processus d’approvisionnement est essentiel pour faire passer les informations de manière structurée et trouver ainsi une coordination au niveau de toute la filière. Suivant les logiques « lean », c’est-à-dire de production souple, il ne suffit pas de planifier, mais il faut aussi du rendement et de l’efficacité dans la gestion des matériels. Nous avons démarré par un projet de reconfiguration qui implique toute l’usine. L’esprit était celui d’un processus d’innovation qui se réalise du bas vers le haut, partagé par les ouvriers et développé avec eux à travers des équipes inter-fonctionnelles. Même l’intégration informatique doit être implémentée pour réduire l’utilisation de ressources dans des activités sans valeur ajoutée ». Et ensuite ? « Ensuite nous avons partagé avec les fournisseurs les performances actuelles de la chaîne d’approvisionnement, en exposant les problèmes qui peuvent se vérifier en cas de retards et, en conséquence quelles ressources et combien d’entre-elles Laverda doit mettre en jeu pour faire face à ces situations. Enfin, très important, nous avons partagé un plan d’objectifs pour 2008 avec la promesse de nous réunir de nouveau l’année prochaine pour vérifier les résultats atteints ». Et en termes de qualité ? « Gianni Salin, responsable qualité, a transmis aux fournisseurs l’importance de la qualité à tous les niveaux. Il a beaucoup insisté sur la nécessité de recevoir des produits conformes aux spécifications demandées et il a précisé les objectifs pour 2008 du point de vue de la qualité. Nous avons ensuite visité l’installation de production : la visite s’est révélée fondamentale pour montrer et faire toucher du doigt les choses dites, en rendant plus concret notre message. Enfin le repas de travail au restaurant de l’entreprise nous a donner l’occasion de socialiser avec nos fournisseurs, en trouvant une syntonie humaine outre que professionnelle ». En somme un parcours qui donne naissance un autre processus : celui de la transformation de fournisseur en partenaire ? « C’est exactement ça. » Merci Fabio et bon travail. L.W.

Le spécialiste de l’après-vente Albino Bertacco raconte son expérience avec les « Laverdistes » du monde entier Depuis que le service après-vente et le service pièces détachées ont été unifiés, à la fin de 2006, même les fonctions de l’équipe ont changé. Et c’est ainsi que Albino Bertacco, à Laverda depuis 33 ans, connu dans de nombreuses régions du monde, s’occupe maintenant non seulement de l’assistance et de la formation technique sur le produit mais aussi des pièces détachées avec la responsabilité de « after sales service area manager ». Les Pays qu’il suit sont nombreux, à partir du Centre et du Sud d’Italie, avec les îles, jusqu’à l’Afrique du Sud en passant par l’Angleterre, la Scandinavie, l’Allemagne, la Pologne, la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie et l’Estonie. Qu’est-ce qu’il faut Albino pour réussir à s’occuper d’autant de clients dans des Pays aussi différents entre-eux ? « La première chose que je me sens de dire est : une grande passion. En travaillant avec ces machines depuis tant d’années, je me suis rendu compte personnellement que les meilleurs résultats s’obtiennent seulement avec un engagement profond. Du reste je crois qu’il en est ainsi pour toutes les activités et pour toutes les professions. » Qu’est-ce qui te stimules le plus dans ton travail ? « J’éprouve ma plus grande satisfaction certainement quand je résous un problème sur le terrain même lors des moments les plus difficiles. Voir le client content et soulagé, en pleine activité sur sa machine, et réussir à le conseiller pour trouver la bonne solution, me stimule à continuer avec enthousiasme ». Parmi les Pays où tu as travaillé, quels sont ceux qui t’ont le plus frappé et pourquoi ? « La Suède et la Nouvelle Zélande. La Suède, où je suis allé plusieurs fois, me plaît dans tous les sens, par la nature avec ses espaces si grands, la production agricole, les perspectives de travail, l’ouverture et la disponibilité à l’écoute de la part des personnes. Oui, parce qu’une fois qu’ils ont pu apprécier le professionnalisme et le sérieux de l’interlocuteur, les suédois savent démontrer leur estime. En Nouvelle Zélande j’y suis allé une seule fois, et je suis resté littéralement impressionné par la nature. La végétation luxuriante, le climat idéal, la variété des paysages, les panoramas

d’une beauté à vous couper le souffle... Mais en vérité dans tous les Pays où j’ai travaillé et où je travaille, je trouve toujours des aspects intéressants : l’échange avec les personnes, connaître, même si ce n’est qu’en passant, de nouvelles cultures et traditions, partager des expériences. Je pense que tout ceci est un enrichissement personnel et professionnel, un autre motif qui me fait apprécier mon travail ». Peux-tu nous dire une anecdote ou une phrase d’un client qui t’as marqué ? “Récemment, au Danemark, un client Laverda m’a dit : toutes les moissonneuses-batteuses, même vieilles, peuvent être réparées, mais il n’y a qu’avec une Laverda, même si d’un certain nombre d’années, on est certains d’avoir une campagne sûre ! Y-a-t-il de meilleur témoignage sur la fiabilité et sur la qualité de nos moissonneuses-batteuses ? Qualité et fiabilité qui continuent encore à caractériser les machines qui sortent de nos établissements ». Est-ce que tu as un souhait à adresser à Laverda et à tous ceux qui travaillent avec Laverda ? « De continuer à travailler avec passion sous le signe de la qualité et du service, comme cela a toujours été ». Merci Albino. Simonetta Lambrocco

Albino Bertacco.


13

La maintenance ordinaire et préventive Les conseils de l’expert pour travailler tranquille La maintenance est un chapitre important qui concerne tout équipement mécanique, simple ou compliqué, et qui sert à garantir la fiabilité et moins d’usure, transformant le tout en une valeur ajoutée toujours fort appréciée et une plus grande longévité. Pour les machines de récolte ceci devient encore plus important, sachant que les temps utiles de récolte sont très restreints et que les conditions atmosphériques ont une influence déterminante. C’est pourquoi on ne peut pas risquer d’ajouter d’autres variables pénalisantes, comme les arrêts machine à cause d’un manque ou d’un mauvais entretien. La maintenance des moissonneuses-batteuses Laverda est, entre autres, très simple et limitée : quelques minutes suffisent aux échéances indiquées de manière claire et simple dans la Notice d’Utilisation et d’Entretien dont chaque moissonneuse-batteuse Laverda est dotée. On remarquera que récemment, grâce à une technologie toujours plus avancée, la lubrification automatique est devenue disponible comme un accessoire en option. Elle réduit encore plus les durées de la maintenance ordinaire sans courir le risque d’oublier des points de graissage. Même les produits ou les pièces détachées à utiliser sont importants. En d’autres termes il est primordial qu’ils soient d’origine. L’utilisation de Pièces détachées d’Origine est vraiment important car chaque pièce détachée fait partie intégrante de la moissonneuse-batteuse, conçue spécialement par le Bureau Technique Laverda pour garantir la qualité et la durée des moissonneuses-bat-

teuses produites à Breganze. Le service aprèsvente est une valeur fondamentale, raison pour laquelle Laverda utilise des techniciens hautement spécialisés qui côtoient les experts des concessionnaires, avec pour objectif d’offrir au client final l’assistance maximale. Le service après vente, dans lequel je travaille depuis le lointain 1979, est une aide concrète et immédiate pour tout type de problématique et toujours en contact direct avec le client. Ce service a grandi au fils des ans jusqu’à devenir un patrimoine d’expérience pratiquement unique. L’attention consacrée aux clients, à leurs exigences et à leurs attentes, est très utile, si on est prêt à y puiser pour créer un complément d’expérience. L’importance de ce service. Parfois sous-estimé, est apprécié quand on en a besoin. Simplifier et gérer au mieux les situations d’urgence : voici quelle est notre mission, à assurer avec dévouement et professionnalisme. Le service pièces détachées est l’autre composante essentielle pour compléter une activité irremplaçable et garantir la fiabilité des moissonneuses-batteuses Laverda, reconnue au niveau mondial. Les Pièces détachées d’Origine Laverda peuvent aujourd’hui être demandées et commandées par voie informatique sur Internet et les envois sont effectués dans le monde entier en utilisant les meilleurs moyens de transport pour rejoindre tous les clients le plus rapidement possible. La révision de fin de campagne et l’arrêt d’hiver offrent la possibilité d’entretenir la moissonneuse-batteuse en parfait état, en effectuant simplement la maintenance préventive préconisée, en utili-

sant des filtres, lubrifiants et consommables absolument d’origine. Des précautions simples qui permettent d’affronter une autre campagne en toute sécurité. Albino Bertacco

Dvd : grandes moissonneuses-batteuses Les “rouges” en style pop art au rythme de la grande musique dans le calendrier 2008 Vous voulez en savoir plus sur la polyvalence des moissonneuses-batteuses Laverda ? Quelles sont les possibilités de travail ? Quels produits peuvent-elles récolter ? Et vous aimez la bonne musique ? Avec le nouveau DVD Laverda présenté à l’occasion du lancement de la AL Quattro aux réseaux de vente d’Italie et de France, et d’ici peu disponible pour le public, vous pourrez satisfaire votre curiosité au son de musiques splendides, du Matin, tiré du Peer Gynt de Grieg, à l’hiver, tiré des Quatre Saisons de Vivaldi.

Dynamique et innovant, le calendrier Laverda 2008 propose, dans un style “pop-art” original, la gamme des moissonneuses-batteuses de Breganze en action sur plusieurs types de récolte. Un objet beau et utile qui accompagne chaque jour de l’année les clients, les amateurs d’agriculture et de mécanisation et les « aficionados » de la marque historique Laverda.


14

L’ album

Tout à commencé par une égreneuse à maïs A la fin du Dix-neuvième siècle, la première invention de Pietro Laverda liée au produit local le plus typique Les conditions de vie dans la campagne vénitienne des dernières décennies du XIXe siècle étaient devenues très difficiles. La domination autrichienne prolongée jusqu’en 1866 avait réduit en très mauvais état une agriculture qui, au contraire, pendant les siècles de la République Vénitienne avait atteint un développement important grâce à la présence de grandes familles de propriétaires terriens. Beaucoup de vénitiens avaient ainsi été contraints, ces années-là, d’émigrer, notamment vers l’Amérique du nord et du sud. Dans la région au pied des montagnes entre les fleuves Brenta et Astico, au centre de laquelle se trouve Breganze, l’agriculture était souvent réduite à une pure subsistance. Sur des lopins de terre se mélangeait la vigne, le fourrage pour quelques têtes de bétail et surtout le maïs, appelé en dialecte « sorgo » qui constituait la base de l’alimentation humaine sous forme de « polenta ». L’utilisation presque exclusive de cet aliment avait même provoqué dans les couches les plus pauvres de la population une maladie endémique : la pellagre. C’est dans cette société paysanne en pleine crise que commence l’aventure entrepreneuriale de Pietro Laverda Sr. (1845-1930). Il apparaît tout à fait naturel que l’une de ses premières activités d’artisan forgeron se tourne vers la fabrication d’outils pour égrener les épis de maïs. Des machines de ce genre étaient déjà réalisées par de nombreux constructeurs italiens mais l’attention de Pietro La-

verda s’adresse au produit le plus présent dans la zone, que l’on appelait le maïs « marano », typique avec ses épis petits et par la qualité de la farine à usage alimentaire. Dès 1890 le catalogue présentait deux modèles d’égreneuse : le premier surnommé “chevreau”, petit outil pour égrener un épi à la fois avec peu d’effort, et “l’égreneuse

perfectionnée” à une bouche. Cette dernière est actionnée manuellement à l’aide d’un grand volant analogue à celui des fouloirs à raisin, et sur le côté opposé un volant lourd en fonte garantissant l’inertie nécessaire à affronter les efforts plus importants. Dans les années suivantes cette machine a aussi été produite dans les versions à deux et même à quatre bouches. Ces dernières avaient besoin de la force de deux hommes pour être actionnées avec continuité et par

conséquent, au début du XXe siècle, un grand nombre est équipé de moteur électrique, en arrivant à produire entre 15 à 20 hectolitres de grains par heure. Commercialisées avec succès dans les grandes plaines de la Vénétie du sud et du Frioul, elles étaient dénommée « Type Polesine ». Dans tous ces modèles l’égrenage est produit par rotation d’un disque denté vertical, réalisé en fonte par fusion. Mais dès la fin de XIXe siècle Pietro Laverda avait conçu un nouveau modèle d’égreneuse, brevetée par lui, qui utilisait un cylindre horizontal denté de forme évasée qui permettait d’égrener aisément des épis de différentes dimensions, même très petits, avec un rendement horaire de 3 hectolitres de maïs par heure. La production de toutes ces machines, avec une structure entièrement en bois, a été très intense surtout entre les deux guerres mondiales, en atteignant le millier d’unités par an. Dans les années 50 du XIXe le bois est remplacé par la tôle en métal et on introduit en complément un ventilateur pour obtenir un produit plus propre. Ces petits précurseurs des moissonneusesbatteuses modernes sont restés en production dans les établissements de Breganze jusqu’aux années 70, juste à temps pour voir grandir à leurs côtés les grandes machines de récolte. Et il est intéressant de remarquer que, dès la première moissonneuse-batteuse produite, la M 60, Laverda s’était déjà engagé à produire techniquement la récolte mécanique du maïs, en

Quelques variétés traditionnelles de maïs cultivés dans la plaine vénitienne parmi lesquelles le « marano » et le « biancoperla ».


15

suivant si l’on veut les enseignements de Pietro Laverda. Il s’agissait d’une machine à deux seuls rangs, qui aujourd’hui peut nous paraître amusante et disgracieuse, représentait le rêve devenu réalité de beaucoup d’agriculteurs qui avaient passé dans les champs les journées d’automne pour cueillir à la main les épis de maïs et l’hiver à les égrener sous les grands portiques des fermes padanes. Piergiorgio Laverda

En haut : publicité de l’égreneuse brevetée (1897) et pages du catalogue de Pietro Laverda de 1890. Dessous : égreneuse type DS en métal (1958) actionnée par une motofaucheuse Laverda MFC. La moissonneuse-batteuse Laverda M60 avec la première barre mais à 2 rangs.


16

L’ aventure, les aventures par Pietro Dal Santo

La récolte aux confins du désert La Lybie, de ex « grosse boîte de sable » à Pays fascinant où le battage a besoin de machines fiables dans des conditions difficiles L’Italie Giolittienne, dans les premières années du XXe siècle, l’avait défini “la grosse boîte à sable”. Mais la Libye d’aujourd’hui est quelque chose de bien différent. Un Pays en pleine croissance, où l’âge moyen est extrêmement jeune, qui tire grande partie de son revenu national du pétrole, mais qui à partir des années 90 a réservé une attention particulière au développement, non seulement de l’industrie et du tourisme mais aussi de l’agriculture. D’immenses plaines par exemple ont été destinées à la culture des fruits et du blé. La Libye a beaucoup investi dans la mise en valeur des sols et dans la recherche de l’eau. Le désert, en plus de l’or noir, a fourni une autre grande ressource : celle des immenses gisements d’eau fossile, convoyée par un système imposant de tuyaux géants. Les céréales représentent les principaux produits agricoles : le blé et l’orge, par exemple, sont cultivés dans la frange littorale et sur les massifs à proximité de la côte. Dans un paysage qui apparaît aride, parfois désertique, de grandes étendues parsemées d’installations d’irrigation apparaissent çà et là aux abords des villes. Et la Libye est aussi, historiquement, un Pays où le nom Laverda est très connu. Les moissonneuses-batteuses de couleur rouge ont une réputation formidable en termes de fiabilité et de performances dans les conditions de récolte particulièrement difficiles de la Libye. Notre collègue Valter Valente, notre “homme du désert” en sait quelque chose ; il connaît la Libye dans les moindres détails et dans les diverses typologies de récolte. Valente se rend depuis plus de 20 ans en Libye pendant la saison du battage pour fournir ses conseils et les indications nécessaires à de nombreux clients Laverda. “C’est une activité qui m’a enrichi à tel point – nous explique Valter, un technicien expert du service après vente clients – que chaque fois que l’on me propose une mission technique en Libye, je suis toujours disponible. La Libye est un marché à fortes particularités, les us et coutumes de la population sont très différents des nôtres et, quand je suis en mission, je m’adapte à leurs

coutumes. Aux cours des années j’ai vécu des expériences en tout genre ; quand on est sur les terrains déserts, il est très difficile de trouver un endroit où dormir et je me suis adapté à passer la nuit sur les remorques qui accompagnent les machines. Même l’alimentation est très particulière : on ne souffre pas la faim, mais il faut s’adapter à une cuisine très différente de la nôtre. Le couscous dans le désert est une expérience que je recommande à tous, car elle t’amène à créer un esprit d’amitié fort. Dans ma dernière visite je suis toujours resté avec Amin Arafa, notre agent sur place. Avec Amin je suis vraiment à mon aise parce qu’il m’introduit dans les différentes réalités locales. Je m’occupe de l’assistance technique depuis plus de 25 ans et je dois admettre que la mission en Libye a toujours un charme particulier, d’une part parce que les fonctions de récolte sont uniques, et de l’autre parce que le style de vie est moins stressant de celui de notre monde ». Et en Libye, Laverda est

Laverda S.p.A. via F. Laverda, 15/17 - 36042 Breganze [VI] Italie t. +39.0445.385311 f. +39.0445.873355 info@laverdaworld.com www.laverdaworld.com

synonyme de fiabilité. «Les clients libyens sont satisfaits des moissonneuses-batteuses de la série REV avec lesquelles ils travaillent ces dernières années - raconte Valente – et ils confirment que les Laverda sont particulièrement adaptées à leur Pays, car elles associent la simplicité opérationnelle maximale à de grandes performances ». Mais pour ceux qui s’occupent de machines de récolte, la Libye, avec les champs « créés » sur le sable, représente une spécificité pratiquement unique. « En effet l’expérience de beaucoup d’années passées dans ce Pays m’ont fait comprendre l’importance d’une culture qui, en plus des systèmes que nous connaissons déjà, est centrée sur le battage à l’arrêt. En effet la machine est alimentée à l’arrêt, notamment quand on se trouve dans des conditions de forte abrasivité due au sable. En conclusion je me sens de dire que la Libye est un Pays fascinant, dans lequel Laverda jouit d’une excellente image, un Pays qui a de fort potentiel”.

Dans le respect de l’environnement, ce journal est imprimé sur papier 100% recyclé


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.