ANNÉE VII

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ANNÉE VII

MAI 2008

Le journal du spécialiste de la récolte

La nouvelle alliance plait aux marchés L’entente Laverda-Agco lance d’excellents signaux Entre-temps le secteur des moissonneuses-batteuses repart en Italie et les “rouges” s’envolent à +36 pour cent 2007 SIGNE POSITIF POUR LA “FAMILLE” LAVERDA: UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE PLUS DE 150 MILLIONS

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FELLA ET LA FENAISON, UNE IDÉE QUI DATE DE 90 ANS

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COMPÉTITION DE MOISSONNEUSESBATTEUSES : EN RUSSIE L’HOMME DES “ROUGES” GAGNE

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LES CONSTRUCTEURS AUTOPRODUCTION ALLEMANDS SE D’ÉNERGIE, LAVERDA RETROUVENT A FUT PARMI LES BREGANZE PIONNIERS

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Gruppo Industriale ARG


Le point par Mario Scapin

Prêts à entrer sur le terrain pour recueillir de nouvelles satisfactions

Mario Scapin directeur général

En 2007 le Groupe Laverda dépasse le cap des 150 millions de chiffre d’affaires grâce aussi à l’accord stratégique signé avec Agco Chers lecteurs, les moissons vont bientôt commencer et nous regardons tous avec optimisme cette nouvelle récolte, car finalement elle devrait garantir à tous les agriculteurs le niveau de rémunération tant attendu et souhaité depuis longtemps. Les prix des produits agricoles, fruit de la croissance des consommations, du développement des biocombustibles et probablement aussi de stratégies financières, entraînent depuis un certain temps le développement du marché des moissonneuses-batteuses dans tous les principaux Pays. C’est grâce à ces facteurs positifs que Laverda a pu clôturer le bilan 2007, approuvé récemment par l’assemblée des actionnaires, avec une croissance flatteuse par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires progresse de 19%, en dépassant les 99 millions d’euros. C’est le résultat d’une croissance de 15% du nombre de machines vendues et à l’apport toujours plus important de l’activité pièces détachées dont le volume d’affaires est en hausse de 20%. Dans une année aussi importante pour l’entreprise et caractérisée par l’accord stratégique passé avec le groupe Agco, la marge opérationnelle, déduction faite des activités exceptionnelles, a affiché la croissance la plus significative avec une amélioration de 82%. La valeur des stocks a diminué tant pour les matières premières que pour le produit fini, en contribuant à renforcer encore plus la position économique de l’entreprise. Ces tendances ont caractérisé même l’exercice de Fella Werke, entreprise détenue entièrement par Laverda et qui a une gestion en commun, dont le chiffre d’affaires a progressé de 10% en dépassant 51 millions d’euros. En définitif, le chiffre d’affaires consolidé du groupe Laverda a dépassé 150 millions d’euros, confirmant pleinement le

chemin de croissance engagé par l’entreprise. Les résultats obtenus sont l’effet de la contribution de tous les collaborateurs, des concessionnaires, des distributeurs et des actionnaires. Je désire exprimer un remerciement sincère à tous, mais je voudrais manifester ma reconnaissance surtout à tous nos clients pour la confiance donnée aux produits et aux services offerts par Laverda. Dans cette première partie de 2008 les tendances positives des dernières périodes sont confirmées: la demande de machines de récolte est forte et Laverda a mis en oeuvre toutes les actions nécessaires pour satisfaire le marché en augmentant sa production journalière. On assiste, en Italie, à une reprise significative des volumes de vente grâce, surtout, à la demande du centresud et l’accueil excellent réservé aux nouvelles AL Quattro et AL Rev à nivellement automatique. Même la M304 LS Intégrale est en train d’atteindre des résultats qui dépassent les attentes, et se démontre être la machine idéale en moyenne colline. Le marché français a affiché une croissance de presque 50% et Laverda a su répondre en augmen-

tant non seulement les volumes de vente, mais aussi sa part dans le segment des machines conventionnelles à secoueurs. La collecte des commandes provenant des Pays de l’Europe de l’Est est fortement positive, avec une mention particulière à la Bulgarie et à la Roumanie, mais grâce aussi à la participation d’autres marchés comme la Grèce ou la Pologne en plein essor tant en volume qu’en parts de marché. Même les marques du groupe Agco affichent des résultats analogues: Massey Ferguson et Fendt sont dans une phase de croissance continue sur tous les marchés de référence, en assurant un apport supplémentaire au développement de l’entreprise de Breganze. Avec une très grande satisfaction, je retiens que tout ceci représente la meilleure confirmation de la validité stratégique de l’accord signé l’année dernière avec le groupe Agco. Désormais prêts à entrer sur le terrain, je termine avec le souhait que la prochaine campagne de récolte donne des satisfactions à tous et dans l’espoir de réserver à tous les clients Laverda quelques agréables surprises à l’occasion des salons d’automne.

Le journal du spécialiste de la récolte VIIIe Année, n° 1, mai 2008 Périodique trimestriel Enregistrement au Tribunal de Vicence n° 1017 du 5 mars 2002

direction éditoriale Mario Scapin Angelo Benedetti Simonetta Lambrocco directeur responsable Claudio Strati projet graphique Andrea Rosset Piergiorgio Laverda ont collaboré : Aneliya Kaneva

responsabile commercial Opticom Ltd Bulgaria

Andres Moradas Lopez

responsable des ventes Laverda Espagne

Elena Korovkina

assistante de direction Investa Argo

Thomas Beckert

product manager Fella

Piergiorgio Laverda

responsable du Fonds Historique « Pietro Laverda »

photographies Archivio Laverda spa © by Laverda spa 36042 Breganze (VI) Italie via F. Laverda, 15/17 tel. +39.0445.385311 fax +39.0445.873355 www.laverdaworld.com info@laverdaworld.com Imprimé par G.N.G.

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L’ Italie par Simonetta Lambrocco

Agriculture en bonne santé, les moissonneuses-batteuses remontent la pente

Simonetta Lambrocco responsable communication et relations publiques

Une progression sur le marché interne de + 36% par rapport à 2007 Le secteur agricole en grande reprise entraîne la croissance du marché des moissonneuses- batteuses. Le bond en avant par rapport à 2007 est très important au niveau national. L’augmentation de la demande alimentaire, déterminée par la présence de nouvelles économies fortes sur le marché, l’orientation différente des goûts, l’augmentation des revenus économiques de populations très nombreuses, chinoises et indiennes parmi toutes, et les investissements financiers ne sont pas les seuls facteurs décisifs pour la reprise générale du secteur agricole. Sur cette tendance de croissance se greffe en effet aussi le thème de la production d’énergie provenant des sources alternatives. Sur le front énergétique l’augmentation du prix du pétrole est de type structurel. Nous nous trouvons aujourd’hui dans le troisième choc pétrolier de l’histoire. Alors que la première (1973-74) et la deuxième crise pétrolière (1978-79) avaient été provoquées par le rationnement de la part de l’Opec (Organisation des Pays exportateurs de pétrole), la crise que nous devons affronter aujourd’hui est déterminée par la diminution de la matière première, qui est inévitablement destinée à s’épuiser. On n’a aucune certitude sur et quand les gisements de pétrole s’épuiseront, mais bon nombre de spécialistes pensent que cela se produira dans, environ soixante-dix ans. Il faut cependant tenir compte de nombreuses variables pouvant avoir une incidence positive. Prenons par exemple l’engagement au niveau de la planète d’une consommation durable et consciente pour obtenir une plus grande efficacité énergétique, une politique partagée pour la recherche et le développement de nouvelles technologies, la capacité et la possibilité d’exploiter de manière concrète les énergies renouvelables, le retour à un style de vie plus respectueux et l’environnement, la découverte de nouveaux gisements de pétrole… Si pour les thèmes liés à la recherche nous ne pouvons pas faire grand chose individuellement, il en est autrement de ce que chacun de nous peut offrir en rationalisant les consommations. Nous pouvons commencer par exemple en faisant plus attention à l’utilisation de la lumière électrique ou de la voi-

ture, en nous limitant au besoin effectif, en évitant de laisser la lumière allumée inutilement à la maison, en remplaçant les ampoules par des ampoules à basse consommation et en nous déplaçant en voiture seulement quand cela est strictement indispensable. Nous pouvons choisir une consommation alimentaire locale, en orientant notre choix sur des produits provenant des zones limitrophes à notre lieu de résidence. Le paradoxe que nous constatons parfois au moment de l’achat, par lequel un produit provenant de l’autre côté du monde est proposé à un prix plus compétitif que le produit local, peut être renversé par notre effort conjoint afin de remettre les choses dans un ordre plus logique, avec une économie non seulement en termes de consommations d’énergie, mais aussi de pollution. En effet, si nous limitons la demande de produits provenant de terres lointaines, nous limitons les transports et en conséquence nous réduisons la pollution. Il est impressionnant de penser que chaque kilo d’essence produit 3 kilos d’anhydride carbonique, un des principaux facteurs à la base du réchauffement terrestre. Selon des études récentes, comme l’a expliqué le chercheur Ernesto Hofmann, expert en technologies, au forum “Domani energia” organisé à Venise par Coldiretti et The European House Ambrosetti, aux EtatsUnis, 22 millions de barils sont consommés chaque jour, tandis qu’un ressortissant de l’Union européenne, suivant le rapport de Legambiente 2008, consomme environ la moitié par rapport à un américain, mais trois fois plus qu’un chinois et presque neuf fois plus qu’un africain. Entre-temps la Chine a

projeté de construire d’ici peu 60 autres centrales électriques au charbon. Et nous savons tous que le charbon, en plus de l’anhydride carbonique, produit une grande pollution par la poussière. Pour conclure, c’est un scénario très diversifié et, pour cette raison, le monde scientifique invite à une attitude holistique, c’est-à-dire tenant compte de chaque aspect comme partie d’un tout et pas comme élément individuel. A notre échelle, nous pouvons vérifier comment à chaque action correspond une série d’effets qu’il nous appartient de rendre positifs ou négatifs. En revenant sur le sujet qui nous touche de plus près, l’augmentation des prix des céréales et les stocks qui commencent à manquer ont poussé ceux qui travaillent dans l’agriculture à ne pas laisser de terrains incultes. Par ailleurs, le front des énergies alternatives absorbe une grande partie du produit et contribue de manière marquée à l’optimisme retrouvé du secteur. Un optimisme que nous constatons aussi en Italie, où le marché des moissonneuses-batteuses est en reprise, progressant de 36% par rapport à 2007. L’augmentation du marché national est surtout due à la croissance du segment des machines à mise à niveau automatique qui a actuellement doublé son volume en arrivant à 31% du marché total. Grâce à ses nouveaux modèles AL Quattro et AL Rev à nivellement automatique, Laverda est au premier rang. La moissonneuse-batteuse AL Quattro a atteint un niveau élevé d’appréciation auprès de la clientèle italienne, mais aussi en Espagne où les terrains à fortes pentes ne manquent pas.


Castellacci, le défi des ventes Le responsable commercial Italie est chez Laverda depuis l’an 2000: “Ramener cette marque historique à ces antiques splendeurs est une tâche stimulante” Giampietro Castellacci est chez Laverda depuis l’an 2000, et depuis le mois de septembre 2007 il occupe le poste de responsable commercial pour l’italie. Il a commencé son activité à Breganze avec la fonction de directeur de zone. Une certaine cohérence entre sa façon de penser et la culture industrielle de l’entreprise de Breganze s’est tout de suite avérée évidente. Ceci explique l’enthousiasme avec lequel Castellacci se consacre aux ventes des moissonneuses-batteuses. Cinquante-trois ans, né à Rovigo, marié, une fille de dix-huit ans, Giampietro Castellacci, à la fin de ses études entre très vite dans le monde de l’agriculture et de la mécanique en travaillant au sein de la structure du Consortium Agricole de la Province de Rovigo, où il sera en service jusqu’en 1990 en qualité de producteur de machines. En 1991, Castellacci commence son rapport professionnel avec la Société Sovema de Modène, dans laquelle il recouvre la fonction de directeur de zone jusqu’à l’an 2000. “Chez Sovema, - se souvient Casellacci - il s’agissait d’une l’approche avec un système basé sur la croissance personnelle à l’intérieur d’une structure organisée dans le plein respect des objectifs et des échéances de l’entreprise”. Giampietro, qu’est-ce qui t’a attiré chez Laverda ? “La force, la charge humaine qui émanait du nouveau management et la volonté de réaffirmer sur le marché une marque prestigieuse qui avait tant donné à l’agriculture pas seule-

ment en Italie, mais dans le monde entier”. Naturellement, avant de venir travailler à Breganze, tu connaissais l’entreprise. “Bien sûr, je connaissais très bien Laverda, son histoire, ses produits. Déjà à partir des années soixante, quand je travaillais au consortium, je vendais en moyenne sept à huit machines Laverda par an. Donc, si on fait quelques calculs, j’en ai vendu pas mal…”. Comment tu percevais les produits et la marque Laverda à l’époque et dans quel rapport était Laverda avec ses concurrents ? “Dans ma région, Laverda détenait une part de marché d’environ 80%. Nos concurrents étaient en crise avec leurs produits ou ils étaient en train de mettre sur pied leur propre réseau de vente au milieu d’énormes difficultés. C’était la grande crise des consortiums agraires à permettre une forte intrusion dans le marché Italien de la part de nos concurrents. Ce qui m’a principalement poussé a accepter le poste chez Laverda, en plus de l’enthousiasme que je percevais dans le nouveau directoire, c’était le défi personnel. L’objectif de ramener à la splendeur et au prestige des années passées, une marque qui avait eu une répercussion telle dans le développement agricole de l’Italie et dans le monde était alléchant”. Un homme aux grandes passions et qui aime toujours le défi…

« En effet, c’est exactement ça. » Peux-tu tracer un bilan de ton expérience chez Laverda ? “Je dirais, très positif. Les résultats sur le terrain démontrent que la qualité de nos produits est largement appréciée et reconnue. Laverda est en train de reconquérir les positions qui lui reviennent”. Et du point de vue personnel ? “Vraiment satisfaisant. Je suis très fier des résultats que j’ai obtenu, même en termes de carrière personnelle, mais cela ne fera certes pas baisser ma motivation et mon engagement pour le progrès constant des ventes”. Merci Giampietro et bonne chance ! “Merci…..!”. Simonetta Lambrocco

Même le “totem” de l’entreprise synthétise la nouvelle alliance industrielle Les nouveautés qui ont impliqué l’organisation sociétaire Laverda trouvent leur évidence même dans les symboles de l’entreprise. Voici que le “totem” institutionnel de l’entreprise s’est enrichi du logo Agco. Sur le grand totem blanc qui trône à l’entrée de l’usine de Breganze, où le logo Laverda est bien mis en évidence au centre, a récemment été appliqué le logo Agco, du côté opposé à la marque Argo, en témoignage des groupes d’appartenance. De même, deux des six drapeaux à l’entrée ont été destinées aux drapeaux de Fendt et de Massey Ferguson, puisque dans l’établissement Laverda sont aussi produites les moissonneuses-batteuses portant les marques Fendt et Massey Ferguson. Voici donc que, aux côtés des drapeaux Laverda, flottent au vent un drapeau Massey Ferguson et un drapeau Fendt, pour rappeler la nouvelle alliance industrielle. S. L.


Volatile, plus d’un demi-siècle d’histoire Dans l’Est de la Sicile, un concessionnaire Laverda de longue expérience L’histoire et l’expérience de Volatile Bernardo snc, concessionnaire Laverda des provinces de Catane, Syracuse, Messine, Raguse, Enna, Agrigente et Caltanisetta, a presque soixante ans. Volatile Bernardo a été fondée en 1951 à Palagonia, un petit village dans la province de Catane. Son fondateur, Bernardo Volatile, était un grand entrepreneur. Déjà quelques années avant d’ouvrir la nouvelle entreprise, il avait commencé son activité commerciale en vendant des motos et des cyclomoteurs dans toute la partie Est de la Sicile. La première approche avec les tracteurs remonte à 1952 avec la concession de vente de produits portant la marque Pasquali; quelques années plus tard, Volatile devient concessionnaire Lamborghini, et par la suite il représente aussi les marques Landini en 1967, Agrifull en 1970 et Goldoni en 1979. L’entreprise de Bernardo Volatile n’a pas été simple du tout, car dans les années cinquante, l’utilisation d’équipements mécaniques pour l’agriculture n’était pas encore concevable pour le paysan; en effet l’agriculteur était celui qui, avec son propre travail purement manuel, fournissait les produits dont il se nourrissait. Dans ce sens l’activité menée à cette époque là par Volatile peut être considérée “révolutionnaire”, mais l’élément qui lui a sans aucun doute donné un avantage compétitif incontestable a été de considérer le client comme un ami. Le fait d’avoir été lui même un agriculteur bien avant qu’entrepre-

neur, lui a permis une meilleure connaissance des clients et de leurs exigences : c’étaient des amis et des personnes qu’il connaissait très bien. Dés le début Bernardo Volatile a appris et appliqué à son entreprise les principes du marketing : le client avant tout. Le succès obtenu est la démonstration de son engagement constant envers la clientèle. En 1999 l’entreprise individuelle Volatile Bernardo est transformée en société de personnes, Volatile Bernardo snc, dirigée par le chef de famille Bernardo, par sa femme Anna et par les fils Francesco et Salvatore, qui ont continué et développé le travail de leurs parents. La société est aujourd’hui concessionnaire, entre autres, des marques Laverda, Landini, McCormick, Valpadana, et, depuis peu elle commercialise les produits Neuson, entreprise du secteur des machines de terrassements et notamment des excavateurs et des mini pelles. La Volatile Bernardo snc maintient son caractère novateur et attentif aux changements du marché. Actuellement dans l’entreprise la troisième génération est en train de faire ses premiers pas. En effet l’entrée de Bernardo Andrea Volatile, commence à donner une nouvelle vitalité à l’entreprise. Grâce à ses études en économie de l’entreprise, le jeune Bernardo Andrea est en train de commencer à adapter l’entreprise à un environnement et un secteur aujourd’hui en grande évolution.

La plus grande île de la Méditerranée où l’agriculture est une ressource vitale La Sicile est la plus grande île de la Méditerranée et c’est la région la plus étendue et la plus au sud de l’Italie. Le détroit de Messine, d’une largeur de moins de 3 kilomètres, la sépare de l’Italie péninsulaire et le Canal de Sicile de l’Afrique, qui est à 140 kilomètres. Le territoire occupe une surface de 25 710 kilomètres carrés et, fin 2006, elle comptait une population de 5 020 000 habitants, 195 par kilomètre carré. L’agriculture est l’une des grandes ressources de la région. Près de 650 000 hectares sont consacrés à l’agriculture de semis et 400 000 aux cultures permanentes. La culture des céréales est considérable – parmi lesquelles le blé, surtout de la meilleure variété, le blé dur, destiné principalement aux meilleures qualités de pâtes - qui rendait la Sicile importante déjà à l’époque romaine (l’île était appelée le grenier de Rome). La culture des olives est abondante, et garantit une production excellente d’huile. L’un des fruits les plus typiques est le kaki, et la culture des agrumes est bien connue : oranges, citrons et mandarines, avec les clémentines, bergamotes, cèdres et pamplemousses de grande qualité. Sans oublier les figues de barbarie et les caroubes. La culture maraîchère est elle-aussi importante, car depuis les années Soixante, elle a su conquérir toujours plus de marché grâce aux cultures sous serres, répandues surtout dans la partie sud est. Les célèbres tomates cerise de Pachino sont aujourd’hui très appréciées et connues de partout, tout comme les artichauts. Mais la Sicile est réputée aussi pour ses fruits secs très savoureux : amandes, noisettes et pistaches d’excellente qualité. Une contribution importante est aussi donnée par la culture intensive d’espèces, comme le kiwi et les mangues ou encore les bananes, grâce à la douceur du climat sicilien. La culture traditionnelle de la vigne donne une production de vins liquoreux et à forte gradation alcoolique. Le secteur de la floriculture sous serres est en train de se développer rapidement vers les marchés européens.


Les produits par Simonetta Lambrocco

Le salon Fieragricola réserve plus des visites aux moissonneuses-batteuses Grand intérêt au salon de Vérone pour la M 306 Sp avec une barre de 7,60 ainsi que pour la nouvelle AL Quattro et pour la Lcs 255, qui vient de terminer son tour européen Au cours du salon Fieragricola de Vérone, du 7 au 10 février, Laverda a exposé sur le stand Argo une M 306 Special Power avec barre de coupe de 7,60 mètres et la nouvelle AL Quattro à mise à niveau automatique. Dans un espace consacré aux exposants qui avaient pris part au salon Fieragricola Europe Tour (un salon itinérant à travers la Slovénie, Hongrie, Slovaquie, Pologne, Rép. Tchèque, Autriche et Italie, avec la participation de Laverda et de ses importateurs) au mois de septembre dernier, a été exposée une Lcs 255 avec une barre de 6,00 mètres. Le salon a attiré un nombre de visiteurs supérieur aux attentes, avec 140 000 présences (+ 4% sur 2006), même si les principaux constructeurs mondiaux avaient déjà présenté leurs nouveautés à l’occasion du salon Agritechnica, à Hanovre en novembre. 1 230 exposants (+ 5,6% sur 2006) dont 210 étrangers provenant de 24 Pays. Même Laverda a accueilli sur son stand un nombre important de visiteurs, italiens et étrangers. Le prochain rendez-vous international auquel participera Laverda est le salon International Eima qui se déroulera du 12 au 16 novembre 2008. Dans le haut de gamme de l’offre Laverda, la M 306 Sp Ls 4wd se distingue par ses capacités de production, le confort et la fiabilité. Le système exclusif “Laverda Special Power” Gsax, Ground Self Alignment Extra monté de série, permet de travailler en maintenant la coupe uniforme même dans les conditions les plus difficiles de récolte. Grâce à la gestion électronique, la sensibilité et la réactivité du système augmentent et permettent, de manière entièrement automatique, l’adaptation longitudinale et transversale de la plate-forme de coupe par rapport au sol, tout en maintenant constante tant la hauteur de coupe que la pression de la plate-forme de coupe au sol. Il y a deux réglages automatiques : de 50 à 200 mm pour les produits à tige courte, en alternative, de 100 à 500 mm. Les grands patins d’appui Easy Reverse placés sous la barre, garantissent la fiabilité maximale et permettent des commandes précises et des manœuvres faciles, même en marche arrière. Un connecteur électrique normalisé augmente la fiabilité des commandes et facilite l’attelage de la plateforme de coupe à la machine. PFR, Prepare and Feeding Roller. Avec ses doigts renforcés, il assure une alimentation encore plus fluide et efficace du produit vers le canal élévateur ; le système garantit un battage régulier avec un rendement constant de la moissonneuse-batteuse, une absorption moins élevée de puissance, la réduction des consommations et une plus longue durée des transmissions. Mcs Plus, Multi Crop Separator Plus. Le dispositif soumet le produit à une action de séparation forcée de la paille avant qu’elle n’arrive aux secoueurs, avec possibilité de le désactiver en cas de produits délicats à paille friable, simplement par interrupteur électrique. Grâce à l’intégration du module Rev, la surface de séparation est augmentée de 20%, avec une augmentation de l’angle d’enroulement à 120°. Tout ceci, avec l’utilisation des secoueurs dans toute leur longueur, permet des performances toujours plus élevées. Le batteur Laverda doté de huit battes de battage et de huit battes d’alourdissement, est la garantie d’une excellente séparation du produit dans le respect total de la qualité de la paille et du grain. Le système électrique de réglage indépendant de la partie avant et

arrière du contre-batteur permet une adaptation rapide et optimale de la moissonneuse-batteuse aux différents types de produit dans toute condition. La M 306 Special Power monte le moteur écologique, homologué Tier III, CITIUS 8.4 CTA 4V, SISU Diesel, de 246/335 kW/CH, à système d’alimentation Common Rail. La moissonneuse-batteuse Laverda 255 Lcs se place dans le segment moyen haut du marché. Ses caractéristiques distinctives sont la productivité, la qualité du produit récolté, la rationalisation des coûts et des temps de gestion. La machine garantit des consommations réduites, des interventions de maintenance simplifiées et la délicatesse maximale de traitement du produit dans toutes les phases de la récolte et du battage. Equipée de série de GSAX, Pfr, Mcs Plus, la 255 Lcs dispose d’une trémie à grains de 7 000 litres. La 255 Lcs monte un moteur Iveco homologué Tier III à alimentation Common Rail et puissance de 180/ 245 kW/CH. Le réservoir à carburant a une capacité de 450 litres. La simplicité des opérations de maintenance, permet de réduire les temps d’intervention, grâce aux amples portes latérales facilitant l’accès aux transmissions, aux organes internes et au filtre rotatif à décrochage rapide donnant accès aux radiateurs et aux autres composants comme l’installation de conditionnement. Même en termes de confort la 255 Lcs offre beaucoup, grâce à la cabine Profi Cab exclusive, projetée pour satisfaire au mieux les exigences de l’opérateur en termes de rationalité des commandes et d’ergonomie. L’accès à la cabine est facile et sûr grâce au marchepied robuste et à la grande porte d’entrée. Le contrôle et la gestion totale de la machine sont assurés par l’ordinateur de bord Agritronic Plus, et par le levier exclusif multifonction. Les amples vitrages donnent une vision panoramique. En plus de la climatisation automatique, la cabine Profi Cab offre de série un siège confortable à suspension pneumatique et elle peut être équipée de réfrigérateur portatif, installation radio et lecteur CD, caméra avec écrans couleurs et système par satellite Gps. La batterie imposante de phares permet de travailler même la nuit avec une visibilité optimale, tant que les conditions de récolte le permettent.


Fella et la fenaison, une idée qui dure depuis 90 ans L’entreprise bavaroise, aujourd’hui contrôlée par Laverda, a fait ses premiers pas en 1917 Fella, l’entreprise allemande du Groupe Laverda spécialisée dans la production de machines pour la fenaison fête ses quatre-vingt-dix ans. Le 26 juillet prochain, à Feucht, en Bavière, Fella fêtera le jubilé et ouvrira les portes de l’établissement au public pour des visites guidées, démonstrations de machines au travail et quelques moments de convivialité. Fella Werke est détenue depuis 2004 par la famille Morra, propriétaire du groupe Argo. La famille, désormais à la troisième génération entrepreneuriale, s’est spécialisée dans la production de machines pour l’agriculture et a constitué avec Argo, un groupe industriel qui réunit des marques historiques et prestigieuses parmi lesquelles on rappellera Laverda, leader dans les moissonneuses-batteuses, Landini et McCormick, leaders dans les tracteurs. Dans le groupe, Fella est aujourd’hui totalement contrôlée par Laverda. L’entreprise allemande tire ses origines dans le lointain 1917, quand le directeur général de l’usine de compteurs Isaria de Munich donne l’impulsion à l’ouverture d’un établissement destiné à la production de herses. C’est à cet instant précis que commence l’histoire de Fella Werke à Feucht. La naissance officielle a lieu en février 1918, sous le nom de Bayerische Eggenfabrik AG, Feucht. Le nom Fella arrive seulement plus tard, probablement tiré du mot égyptien « Fellache » qui signifie paysan, agriculteur. Sous la conduite du premier directeur Albert Löffler, l’usine de herses agrandit sa production et en 1924 la gamme inclut aussi des charrues. En 1931 a lieu le rachat des installations de la Epple & Buxmann de Augusta, un pas décisif dans le secteur des machines de récolte. Et l’année suivante commence la production de moissonneuses-lieuses pour la récolte de céréales, pierre milliaire du développement de Fella. En 1953 Fella lance le conditionneur à commande par arbre à cardans, précurseur de l’actuel « Fella-effective-Conditioner », nouveauté récompensée par la médaille de bronze de la DLG, la Société allemande pour l’agriculture. La moissonneuse-batteuse automotrice Jupiter est présentée l’année suivante, pour battre et récolter les céréales. A partir de 1980 Fella se spécialise dans le secteur des machines de fenaison. En 1997 un autre passage important. Fella s’organise suivant un principe complètement nouveau, celui des quatre usines autonomes dans l’usine : chacune responsable de soi même et de ses collaborateurs, produit en fonction des lignes guide de la direction Ceci lui vaut, en 1999, le prix Best Factory Award. La même année a lieu la surprenante vente de Fella Werke au groupe hollandais Netagco de la part du propriétaire de l’époque Peter K. Timmermann. Des investissements sont alors réalisés dans les établissements : construction d’une nouvelle grande structure de 3 200 mètres carrés pour le montage et d’un immeuble moderne avec bureaux et salles pour la formation. En 2003 naît le nouveau centre de service après vente et pièces détachées. Et l’année suivante commence la nouvelle ère de Fella dans le Groupe Argo. Thomas Beckert

Argo informe

Gruppo Industriale ARGO

Etablissements Argo Tractors à plein régime Le Groupe Argo a récemment atteint un premier objectif important d’optimisation de l’efficacité de production. La réorganisation des établissements a concentré la production des tracteurs Landini et McCormick en Italie. Ceci à fait démarrer une activité à plein régime dans les lignes de production de tous les établissements italiens, ayant comme objectif de proposer au marché les machines des deux marques à des prix encore plus compétitifs. Après l’agrandissement de 2 000 mètres carrés pour le magasin de stockage des composants et les bureaux de contrôle qualité, les deux lignes de Fabbrico produisent aujourd’hui les tracteurs de plein champ dans les catégories de 60 à 220 CH. Pour les tracteurs à 6 cylindres il a été créé par contre une nouvelle ligne, où la production des nouvelles séries de tracteurs McCormick XTX et TTX a déjà commencé. L’installation de peinture qui travaille avec un programme de peinture à l’eau est elle aussi neuve. Les tracteurs vigneron et verger sont produits à Luzzara, les tracteurs à chenilles et à roues dans les catégories jusqu’à 80 CH à San Martino in Rio.

Hanovre, le Landini Rex 85 S sur le podium Le Landini Rex 85 S gagne la course entre les rangs. En effet, c’est le 82 chevaux de verger étroit du constructeur de Fabbrico qui a remporté le titre de “Best of Specialized » au Tractor of the Year 2008, concours qui récompense chaque fin d’année les meilleurs tracteurs de l’année de la part d’un jury de journalistes de la presse spécialisée de toute l’Europe. Le Rex 85 S premier choisi dans le défi entre les quatre finalistes spécialisés, a été évalué le tracteur qui répond le mieux aux exigences de l’agriculture spécialisée. Outre ses caractéristiques techniques performantes, il a démontré aussi une agilité excellente dans les vergers étroits, due à la largeur limitée, de 1 213 à 1 313 millimètres en fonction des pneus adoptés, à l’angle de braquage élevé et aux profils arrondis du capot, qui permettent à l’engin de se déplacer entre les branchages sans aucune difficulté.


Les marchés

par Simonetta Lambrocco

Croissance de l’agriculture mécanisée en Bulgarie Laverda, 15% du marché avec pour fleuron la Série M Si on la compare aux autres Pays, la mécanisation agricole en Bulgarie se trouve nettement en retard tant par les chiffres que par la qualité. En 2001, on arrivait à 70 chevaux pour 100 hectares de terre cultivée contre les 200 à 300 de moyenne de l’Union Européenne. Seul 20% environ des moissonneuses-batteuses avaient moins de 10 ans et 15 à 18% de celles-ci étaient désormais usées et se dépréciaient chaque année. Malgré l’incitation importante promue par le programme Sapard pour la modernisation de la mécanisation agricole, d’autres investissements sont nécessaires dans le secteur de la récolte. Le marché de la mécanisation agricole en Bulgarie a été très instable ces dernières années et il n’est pas facile de faire des prévisions à cause des subventions que l’Union Européenne a garantie pour les investissements en agriculture (le programme Sapard, notamment) et de l’insolvabilité de beaucoup d’exploitations agricoles. Dans l‘ensemble, les ventes de machines ont augmenté, mais avec des oscillations, en fonction des aides accordées chaque année. Depuis 2007, la Bulgarie est devenue membre de l’Union Européenne et elle bénéficie des procédures de la politique agricole communautaire. La grande agriculture de ce Pays aspire à sortir de son rôle de niche et Laverda est en train d’accroître son activité, en couvrant désormais 15% du marché à travers son importateur bulgare Opticom Ltd, siégeant à Stara Zagora, dans le cœur du Pays, et avec neuf revendeurs sur le territoire national. La Bulgarie dans la région sud est de l’Europe représente un marché limité, par territoire (110 910 km carrés) et par population (7,56 millions d’habitants). Environ trente pourcent de la surface totale ( 3 296 800 hectares) est labourable (source 2004). Mais de grandes parties du territoire national sont éloignées des centres urbains. Les zones rurales ont subi un déclin démographique plus important, elles disposent d’une population active moins instruite et souffrent de taux de chômage plus élevés que les zones urbaines. La redistribution de la terre a crée une fragmentation importante de la propriété. La dimension moyenne des parcelles est de 0,6 hectares. En 2007 la loi sur la propriété a été amendée pour permettre une utilisation plus rationnelle des terres. Le développement du marché de location de la terre, par le biais de propriété et superficies unifiées, aide à surmonter le fractionnement de la propriété terrienne. Des sociétés financières agricoles ont pris en location, en 2003, 79% du total de la superficie agricole. Près de 50% des terres de propriété de personnes physiques ont été cédées en location, les coopératives et les sociétés agricoles et d’élevage sont arrivés à céder même 93%.

Dans ces dernières années l’arrivée de fonds d’investissements différents dans le secteur des propriétés agricoles a augmenté les synergies. En 2003, les sociétés financières agricoles actives en Bulgarie étaient 665 500. L’agriculture bulgare a produit 7% du PIB en 2006, pourcentage retombé à 5,1% en 2007. Les céréales (froment, blé, maïs, orge) ont atteint 58% de la terre labourable, les graines oléagineuses (tournesol et colza) 20%, les légumes 5%. La culture permanente plus importante est la vigne, qui occupe près de 62% du total de la surface cultivable. Opticom Ltd, importateur de Laverda, a été fondé en 1991 par huit associés dont l’activité était principalement l’importation et la distribution de pièces détachées de tracteurs, moissonneuses-batteuses et outillages. Il y a dix ans Opticom a commencé une collaboration qui a eu beaucoup de succès avec Landini pour importer ses tracteurs. La marque Landini était totalement inconnue dans le Pays et aujourd’hui elle occupe une part de marché de 19%. La famille de marques importées et vendues par Opticom en Bulgarie comprend entre autres Fella et Sigma4. Laverda a nommé Opticom son distributeur officiel en 2002 et beaucoup de chemin a été fait ensemble pour atteindre la part actuelle de marché de 15%, en grande partie due à la vente dans le segment haut de gamme, de la Série M. Les propriétaires de la société sont aujourd’hui actifs dans l’entreprises avec 34 salariés, tous engagés dans un contact direct et constant avec les clients et à offrir aux agriculteurs bulgares un ensemble de solutions mécaniques adaptées à leurs exigences. La société propose aussi ses conseillers, des services financiers, de livraisons, l’après-vente et la fourniture de pièces détachées.

Dans la plupart des cas Opticom fournit au client final un ensemble complet de machines et services. En travaillant avec un seul fournisseur garantissant la fiabilité du service et qui leur donne confiance, les exploitants peuvent plus facilement s’y retrouver dans les mécanismes compliqués des différents programmes d’aide financière grâce par les fonds Sapard ou les fonds structurels de l’Union Européenne. Pour être plus près de ses clients, Opticom a mis sur pied une flotte de huit groupes mobiles d’assistance, qui effectuent régulièrement les visites techniques, la livraison de pièces détachées, de lubrifiants et qui réparent les pièces. Pour Opticom le travail de l’équipe Service Après-vente est fondamental pour conquérir de nouveaux clients, raison pour laquelle elle organise régulièrement des cours de formation pour la croissance professionnelle de son personnel qualifié. Aneliya Kaneva A. Kaneva, responsable commerciale d’Opticom, et l’équipe Service Après Vente.


Les M 306, grandes “reines” d’Espagne En terre ibérique c’est surtout la M 306 Sp Ls 4wd qui plaît, leader dans sa catégorie En observant l’évolution de la campagne 2007-2008, nous pouvons confirmer cette année aussi la croissance constante de Laverda sur le marché espagnol, grâce au renforcement graduel de sa position de marché et à l’augmentation de son prestige dans un secteur aussi professionnel et compétitif que celui des moissonneuses-batteuses. Il me semble hier encore quand la direction de l’entreprise m’a confié l’important mandat de donner une nouvelle image au nom et à la marque Laverda en Espagne. D’un côté elle représentait la bonne tradition avec les modèles Laverda de la Série M 132 et 152 mais de l’autre, au cours des dix dernières années, elle s’est trouvée sur le marché sous des couleurs différentes que pas tout le monde savait interpréter. Certes le fait d’avoir récupéré l’image autonome de Laverda quand l’entreprise de Breganze a décidé de refaire son parcours toute seule pour récupérer le retard, a représenté l’un de ses facteurs compétitifs les plus importants. Cela fait déjà plus de neuf campagnes que nous travaillons jour après jour avec l’entreprise Laverda. Quand nous analysons notre travail, je prends beaucoup de plaisir à partager avec les clients, les concessionnaires et surtout les collègues de mon équipe, tant en Espagne qu’à la maison mère, des résultats aussi satisfaisants et prometteurs pour tous. L’une des protagonistes principales de notre évolution et pour laquelle je veux

exprimer une appréciation très spéciale est notre étoile du marché : la Série M et en particulier le modèle M 306 Sp Ls 4wd, l’idole de nos clients et la reine de nos résultats. Les unités de la Série M vendues sont plus de 70, déclinées en versions et modèles différents, mais notre modèle de pointe dans la dernière campagne atteint 80% des résultats en se positionnant comme leader de sa propre catégorie. Après avoir parlé avec les utilisateurs et avoir vérifié sur le terrain comment tous les arguments commerciaux déclamés au moment de formaliser la vente se confirment dans la réalité, je comprend bien la grande appréciation et la satisfaction de tous nos clients. Je crois que c’est un terrain vraiment fertile pour continuer à progresser et obtenir de bons résultats dans les futures campagnes. L’autre pilier sur le quel s’appuie notre croissance est le niveau d’excellence atteint dans l’après-vente qui représente un élément très efficace. Sans aucun doute, je suis sûr que notre succès n’aurait pas été possible sans le travail « caché », derrière la scène, réalisé par l’assistance aux clients de manière aussi professionnelle. Nombreux sont les clients qui me font les compliments pour cette raison, quand je les rencontre à l’occasion ou lors des salons. Andrés Moradas López

Grèce, Laverda en vitrine à Salonique avec Giannakoulas Bros Au mois de février dernier Laverda, représentée par l’entreprise Giannakoulas Bros, a exposé ses produits à Salonique à l’occasion de la 22e exposition biennale Agrotica, un grand salon consacré à la promotion du développement de l’agriculture et au développement de technologies, machines et équipements du secteur. Le rapport avec l’entreprise des frères Giannakoulas est désormais consolidé depuis des années, précisément depuis 2001, quand elle est devenue le principal importateur Laverda en Grèce. Giannakoulas Bros est née en 1978 par volonté des deux frères Kostantinos et George Giannakoulas.

Dès ses débuts l’entreprise s’est occupée de commerce de tracteurs et de moissonneuses-batteuses importées d’Europe. Dix ans après, propriétaires d’une entreprise devenue désormais le nom de référence pour le commerce du matériel d’occasion, les frères Giannakoulas ont construit le siège actuel (4000 mètres carrés) dans la ville de Thessaloniki, Salonique, dans le nord de la Grèce. Aujourd’hui l’entreprise est composée de quinze personnes dont des vendeurs, ingénieurs, magasiniers, employés administratifs. En tant que principal importateur Laverda en Grèce, l’entreprise compte sur un réseau complet

de vendeurs et d’hommes du service Après-Vente dans chaque ville du Pays. En outre, une « force de frappe » formée de dix ingénieurs expérimentés assure le suivi des moissonneuses-batteuses pendant la saison de la récolte. Giannakoulas Bros participe à une activité promotionnelle et commerciale intense : il est toujours présent aux salons du secteur, et organise des séminaires et des cours de formation ayant pour thème la mécanisation agricole. L’entreprise représente aussi en exclusivité d’autres marques de machines destinées à la mécanisation agricole et elle est aujourd’hui leader du secteur en Grèce.


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Russie, Investa Agro, Investa Finance et Laverda protagonistes au Salon Krasnodar Expo La Russie offre les plus grandes opportunités de développement pour les machines de récolte Du 20 au 23 novembre 2007, au Centre des Expositions de Krasnodar Expo, a eu lieu le XIVe forum international consacré au secteur agro-industriel YugAgro. En qualité de principaux sponsors, pour la troisième année, les sociétés Investa Agro, Investa Finance et l’entreprise italienne Laverda, producteur de moissonneuses-batteuses, ont accueilli et informé les visiteurs. Ils ont pu ainsi se familiariser avec l’italienne Laverda, l’argentine Crucianelli, la brésilienne Montana et l’allemande Fella. Mais l’intérêt le plus marqué des exploitants et des agriculteurs a été suscité par la moissoneuse-batteuse Laverda 296 Lcs. Les visiteurs ont pris vision à fond du modèle, en analysant ses caractéristiques et les différences qualitatives par rapport aux produits des concurrents ; les conseillers de l’entreprise ont répondu à un grand nombre de questions du public. Beaucoup sont entrés dans la cabine pour vérifier personnellement le niveau de confort que les machines Laverda offrent à l’opérateur pendant le travail sur le terrain. Andrea Ugatti, responsable export Laverda, a participé à la manifestation. “La Russie - a déclaré Ugatti – représente l’une des perspectives les plus importantes pour notre secteur”.

Andrea Ugatti, export manager de Laverda, avec Gianni Fontana au Salon de Krasnodar.

Yugagro, le premier salon des régions du Sud Le Centre d’Exposition Krasnodar Expo est actif dans le segment des salons d’affaires depuis décembre 1995. Au cours de ces 11 dernières années, la société a acquis une expérience considérable dans la réalisation de salons spécialisés d’envergure régionale, nationale et internationale, de congrès et séminaires. Il s’agit du plus grand centre de congrès et d’exposition en Russie, avec une superficie de 37 300 mètres carrés, qui organise des événements très importants pour l’économie de la région. Parmi ces salons Yugagro, la manifestation la plus appréciée du secteur agricole de Russie du Sud. « La plupart des visiteurs de Yugagro sont nos clients - explique Evgeniy Chercasov, directeur commercial de «Investa Finance», revendeur Laverda pour la région de Krasnodar et pour la République de Adygheya -. Pour nous c’est la principale valeur du salon. Je sais en outre que beaucoup des plus importantes sociétés agricoles donnent leur préférence à YugAgro en considérant cette manifestation un excellent outil pour rencontrer et connaître de nouveaux clients ».


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Aleksandrovich gagne au volant d’une Laverda Des compétitions entre moissonneuses-batteuses très combattues dans la région de Krasnodar Des compétitions interdistricts entre moissonneuses-batteuses se déroulent traditionnellement dans la région de Krasnodar. Dans ces compétitions, l’opérateur des moissonneuses-batteuses qui arrive à récolter la plus grande quantité de produit en moins de temps est proclamé vainqueur. Les performances de chaque zone sont largement évoquées par la presse locale, donc les participants ont la possibilité de connaître les résultats de leurs adversaires et les spectateurs peuvent évaluer attentivement les performances fournies par les machines en compétition. Le vainqueur de cette année dans la zone de Kurganinsk c’est Borschev Gennady Aleksandrovich, qui a voulu partager avec nous les secrets de son succès. Gennady Aleksandrovich, où travaillezvous ? « Je travaille chez JSC Kavkaz, une exploitation agricole moderne, née en 1992 sur la base d’une entreprise agricole collective. Elle s’étend sur huit mille hectares avec des cultures de blé et des arbres à fruits, dont 55% cultivé en blé d’hiver et 45% consacré à des cultures de légumes ». D’après vous, quels ont été les facteurs qui vous ont permis d’atteindre ces excellents résultats ? « Avant tout, une pratique de longue haleine, une utilisation correcte des heures de travail et des solutions techniques hautement efficaces. Par exemple, la vidange de la trémie à céréale a été faite en marche, sans devoir arrêter la mois-

sonneuse-batteuse, en économisant ainsi pas mal de temps ». Quelles moissonneuses-batteuses sont utilisées chez JSC Kavkaz pour la récolte ? « Nous travaillons avec les moissonneuses-batteuses de l’entreprise italienne Laverda. Les solutions techniques Laverda sont plus économiques, performantes et confortables si elles sont comparées à celles des machines produites en Russie. Grâce à l’utilisation des moissonneusesbatteuses Laverda, 15 personnes suffisent pour réaliser une récolte de huit mille hectares. Les machines Laverda garantissent un battage rapide et, principal atout, de qualité. Ceci signifie qu’il n’y a pas de pertes. En outre, avec ces machines un hectare de récolte exige en moyenne 5 à 6 litres de carburant, ce qui est nettement inférieur à la consommation des autres moissonneuses-batteuses ». Vous avez parlé de solutions techniques confortables, à quoi pensez-vous ? « Les moissonneuses-batteuses Laverda ne sont pas seulement efficaces dans la phase de travail, mais elles sont aussi faciles à manoeuvrer et à gestion simplifiée. A l’intérieur de la cabine, bien isolée des bruits extérieurs et dotée de climatisation, l’environnement de travail est idéal. A vrai dire, cet été j’ai vraiment souffert de la chaleur, mais seulement quand j’avais fini le travail de récolte ».

celles des machines produites pour le marché local. Avez-vous perçu cette différence de prix ? « Non parce que tout d’abord les moissonneuses-batteuses Laverda ont une garantie d’un an et ensuite parce durant tout le temps de l’activité avec ces moissonneuses-batteuses il n’y a pas eu de ruptures ». Combien de moissonneuses-batteuses possède votre entreprise en tout ? « Atuellement elle a cinq Laverda 2860 Lxe, et nous envisageons de remplacer totalement les machines russes par d’autres Laverda ». Gennady Aleksandrovich, merci de votre disponibilité et de votre amour pour la terre. Elena Korovkina Le champion après la performance victorieuse.

On sait que les pièces détachées des moissonneuses-batteuses sont plus chères que

Terrains de très haute qualité et un climat bienveillant font de Krasnodar un bijou des cultures La région de Krasnodar est la plus au sud de la Russie et elle s’étend sur près de 76 mille kilomètres carrés, équivalant à 0,4% de l’ensemble du territoire russe. Les dimensions de cette région sont comparables à celles de Pays d’Europe comme la République Tchèque et l’Irlande et elles dépassent la Suisse et la Belgique ou le Danemark et la Hollande ensemble. La région de Krasnodar est située à la latitude du Nord de l’Italie et du Sud de la France. Grâce à ses sols de très haute qualité, bénis par un climat favorable, la région de Krasnodar est depuis toujours le plus important grenier de la

Fédération Russe, avec 3% de toutes les terres cultivées de Russie. Il y a aussi le siège de la seule université russe spécialisée en agriculture. La région produit approximativement 6% de la viande et des produits laitiers, 10% de tout le blé russe, elle fournit 30% de la production de fruits, 60% des graines oléagineuses, 90% de la production du riz et 97% de la production vinicole. Pour chaque indicateur agricole elle se trouve toujours parmi les principaux producteurs, bien souvent en tête du classement. L’importance de la région du point de vue agricole n’est véritablement apparue qu’après la dissolution de l’Union Soviétique et «

l’expatriation » des régions à forte vocation agricole, notamment de l’Ukraine et du Kazakhstan. Toutefois elle n’a pas connu durant ces années un développement agricole rapide. Aujourd’hui dans la région de Krasnodar travaillent 300 moissonneuses-batteuses Laverda. Effectivement, comparées aux moissonneusesbatteuses des autres marques, elles sont en train de se démontrent bien plus rentables et les agriculteurs russes sont extrêmement satisfaits de la technologie, des performances et de la productivité offertes par les machines Laverda.


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Les évènements

Les constructeurs allemands invités à Breganze Le VDMA a réuni le conseil de direction dans l’établissement des « rouges » Récemment Laverda a accueilli à Breganze la séance du conseil de direction du VDMA Landtechnik, Verband Deutscher Maschinenund Anlagenbau Landtechnik, (Association des Constructeurs Allemands de Machines et Equipements, Technique Agricole). Pour mieux comprendre il s’agit de l’organisation qui en Allemagne correspond à notre UNACOMA (Union des Constructeurs de Machines Agricoles). L’événement a été organisé par Hermann Merschroth, président de l’association et managing director Fendt, président de Agco GmhbH et membre du conseil d’administration Laverda. Connaissant bien notre entreprise, Merschroth, en accord avec la direction générale et avec Angelo Benedetti, lui aussi dans le groupe de présidence VDMA, a suggéré au conseil de direction de faire la séance auprès de Laverda. La proposition a reçu l’approbation et voici que le 11 et le 12 mars Laverda est devenue le cadre, mais aussi en partie la protagoniste de la rencontre au sommet, dont elle a pris en charge toute l’organisation, de la logistique à l’hospitalité. La délégation, après avoir assisté à la présentation institutionnelle de Laverda, du passé à l’actualité, a été guidée dans la visite de l’établissement de production, où les délégués ont pu constater l’efficacité et l’organi-

sation parfaite du travail. L’action aura un retour important en termes de visibilité auprès des principaux acteurs du secteur en Allemagne, puisque les délégués ont exprimé une appréciation unanime pour une réalité italienne de grande valeur comme Laverda. Dans le sillage de ce succès, même l’allemande H.A.G., Hauptarbeitsgemeinschaft des Landmaschinen- Handels und –Handwerks

(Association de Direction du Commerce et de l’Artisanat des Machines Agricoles), a demandé notre hospitalité pour la réunion de sa direction. Hospitalité qui n’a certes pas été refusée et la visite de la délégation auprès de Laverda a eu lieu le vendredi 4 avril. Même dans ce cas la confrontation a été très positive. Simonetta Lambrocco

Portes ouvertes, Laverda se présente Moissonneuses-batteuses rouges en tournée dans les salons d’Italie. Et au mois de novembre rendez-vous au salon Eima International Un printemps intense à Breganze à la veille de l’ouverture de la saison de la récolte. Portes ouvertes. La journée Portes Ouvertes aura lieu dimanche 8 juin 2008, elle impliquera cette année même quelques communes voisines et, comme à l’accoutumé, avec la participation de Laverda. La manifestation ouvre dimanche à 9h30, mais dès la soirée de vendredi 6 juin, un congrès consacré au thème de l’école/travail anticipera les activités. L’événement suscite toujours de l’intérêt à Breganze et alentours car il permet à tous de visiter les établissements de production les plus intéressants de la région. Ceci est fortement stimulant pour Laverda, qui veut se présenter au mieux et démontrer à ses concitoyens, en particulier aux jeunes, sa va-

leur sur le territoire. L’établissement Laverda représente l’excellence dans le domaine de la production de machines agricoles et un point de référence sûr, même en termes d’opportunités futures pour les jeunes. Les « rouges » en tournée en Italie. Les moissonneuses-batteuses de Breganze ont été exposées dans de nombreuses Foires locales et nationales. En avril, notamment, elles ont été les protagonistes dans plusieurs localités italiennes. Du 23 au 27 avril 2008, la Societé Caputo Macchine Agricole a présenté une Laverda 255 Lcs Levelling System Intégrale au Salon de Gravina di Puglia (Bari); du 24 au 27 avril 2008, la Societé Ciampi Macchine Agricole a exposé une Laverda AL Quattro au cours

du 47e Salon National de l’Agriculture de Lanciano (Chieti); du 24 au 27 avril 2008, la Societé Mozzetti Mario Macchine Agricole a mis en vedette une AL Quattro à l’occasion de la Foire « del Madonnino » dans la localité Braccagni, à Grosseto, dans l’espace de Maremma Fiere. Eima International. Pendant ce temps la perspective est déjà celle d’organiser au mieux la présence de Laverda à Eima International, le salon leader qui se déroule en automne. Cette année il se déroule du 12 au 16 novembre. Laverda, et tout le Groupe Argo, vous donnent dès à présent rendez-vous à Bologne: Ce sera l’occasion de faire un bilan de la campagne 2008 et présenter les lignes directrices de stratégies et produits 2009.


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Les services

“Warranty System”, des garanties en plus pour les clients à travers Internet En vigueur depuis 2006, il permet une gestion rapide des réclamations et le suivi en temps réel du comportement de chaque produit Dès le début de 2006, Laverda a mis à disposition de son réseau d’importateurs, concessionnaires et distributeurs un système de gestion des réclamations sous garantie à travers Internet. Le “Warranty System”, fruit d’une étude entreprise par le Groupe Argo, a été adapté aux exigences de Laverda et aux demandes des partenaires commerciaux, notamment pour le produit moissonneuse-batteuse. La gestion de la garantie à travers la « toile » permet de rendre plus rapide le processus, depuis la saisie de la réclamation, l’analyse, l’approbation éventuelle et, si c’est le cas, jusqu’au remboursement, en permettant l’échange immédiat d’informations et d’images entre revendeur et inspecteur technique. Et pas seulement. “Warranty System” s’interface aussi avec le système de gestion Laverda, grâce auquel il met à jour quotidiennement de manière automatique les informa-

tions sur les tarifs, sur les conditions contractuelles et évidemment sur les machines. Dans la phase initiale, le partenaire commercial Laverda a la possibilité de créer sa propre base de données clients qu’il pourra ensuite mettre à jour avec l’enregistrement de la mise en service des machines (sur le terrain), à partir de laquelle démarre la période de garantie. Le système est alors prêt à recevoir les réclamations en fournissant automatiquement, par simple saisie du numéro de châssis de la machine concernée, toutes les données relatives à celle-ci et au client final. Le concessionnaire Laverda réalise alors la saisie dans le système des pièces remplacées. Celles-ci sont comptabilisées automatiquement sur la base du tarif en vigueur à la date de la réparation. La main d’œuvre est comptabilisée de la même manière, d’après les opérations et les temps estimés sur la base de l’expérience Laverda et du modèle de moissonneuse-batteuse.

Une fois la saisie terminée, “Warranty System” contrôle toutes les données introduites concernant la machine et les pièces remplacées, en éliminant les erreurs de saisie ou les répétitions. Les cas fortuits d’anomalies sur les réclamations sont mis en évidence et communiqués au gérant de la garantie. Les réclamations écrites sont ensuite analysées par le responsable de zone et, si approuvées en garantie, envoyées automatiquement au service administratif pour l’émission de la facture d’avoir. Un autre avantage est offert avec la possibilité, pour le réseau de vente Laverda, de vérifier en temps réel l’état d’avancement des réclamations et des notes d’avoir, de manière simple, à travers l’interface web de « Warranty System ». Par ailleurs, “Warranty System” permet d’extraire les données à des fins statistiques et garanti un suivi constant sur le comportement du produit.

Flaviano Novello, l’expert qui assure le suivi des garanties: « Notre qualité est en progression constante » Flaviano Novello est un enfant de la balle: en effet il est entré chez Laverda en 1983 quand son père Andrea se trouvait encore dans l’entreprise, à l’atelier des presses. Les débuts de l’activité il les a passés pendant quelques années dans les ateliers de production, mais en 1994 Flaviano est entré dans l’équipe consacrée au service après-vente des machines. Principalement actif en Italie et dans les Pays européens jusqu’en l’an 2000, il a accumulé une expérience qui lui a permis de collaborer à la rédaction de publications techniques consacrées à la ma maintenance et à la réparation des machines. Depuis la fin de l’an 2000 il s’occupe de la gestion des garanties, en calculant des coûts et rédigeant des statistiques. En plus de cela il rédige les instructions de montage pour les kits qui doivent être appliqués aux machines et s’occupe de rédiger les temps barèmés. Ceci implique sa participation dans l’atelier, où il vérifie les temps nécessaires à

chaque opération relative aux activités de garantie. Ces tests aboutissent à un barème, sur lequel il exprime le calcul des temps et l’estimation des remboursements quand la réparation est effectivement reconnue sous garantie. « Je suis satisfait - déclare Flaviano – car je compare les statistiques et je vois que la qualité de nos produits ne cesse d’augmenter. Mon vœu pour le futur? Que Laverda continue dans cette voie ! »

La AL Rev, dernière née dans la gamme des machines à mise à niveau automatique.


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L’ album

De la vapeur à la nouvelle force électrique L’électrification de l’industrie de Breganze commence en 1902 Mai 1902: par une lettre à la société Belloni de Milan, Pietro Laverda décide l’achat d’un alternateur et de trois moteurs électriques. C’est ainsi que s’ouvre une nouvelle phase de croissance de l’atelier artisanal, destiné à devenir une industrie à échelon national. Certes les premières années d’activité du mécanicien avaient dû être dures : le petit atelier était installé dans la maison natale, sur les collines de San Giorgio di Perlena, où il n’y avait aucune forme de force motrice. Trépans, scies, rabots, tout était actionné à la main avec un grand effort et des limites énormes de production. Pour tout travail complexe il fallait faire appel aux ateliers mieux outillés de Vicence ou Vérone. Ce n’est qu’à la fin des années 80 du XIXe siècle, après avoir transféré et ouvert le nouvel atelier à Breganze que Pietro, vu la bonne réussite des affaires, décide de se doter d’une locomotive à vapeur pour animer les différentes machines outils. A l’époque c’était la source d’énergie la plus répandue là où n’était pas disponible l’énergie hydraulique des fleuves ou des canaux, qui depuis des siècles actionnait les moulins, les scieries et les marteaux-pilons. L’investissement à faire était considérable et il se mit ainsi en société avec deux autres artisans, Giovanni Tapparello et Girolamo Guerra, qui collaboraient déjà avec lui dans la fabrication des égreneuses et des batteuses. Deux machines furent achetées en septembre 1893, pour la somme considérable de 3390 lires, de l’usine Tobias Geisler de Vicence, qui s‘occupait aussi de la révision périodique. La machine à vapeur, fonctionnant au charbon, transmettait le mouvement aux machines outils situées dans les différents ateliers à travers un système de courroies et de poulies. Mais c’est à l’aube du nouveau siècle que même à Breganze on commence à penser à l’utilisation de l’énergie électrique pour animer les machines. C’est l’un des fils de Pietro, Francesco, qui oriente ses grands dons

intellectuels vers ce secteur. Il va à Milan et fréquente les établissements Edison en devenant un expert électromécanicien. Ainsi c’est en 1902 que commence l’aventure de l’électrification de l’usine Laverda. La source d’énergie la plus proche de Breganze est fournie par le canal Mordini, important ouvrage d’ingénierie hydraulique qui exploite les eaux du torrent Astico. Achevé en 1864, il accueille le long de son cours un grand nombre d’usines, principalement des entreprises textiles qui exploitent directement la force hydraulique. Pietro Laverda obtient une concession et installe une roue à pales qui anime un alternateur de 50 CH avec une tension à 2000 volts. L’emplacement se trouve à trois kilomètres de l’usine et il faut donc déployer une ligne électrique à moyenne tension et utiliser un transformateur pour obtenir les 200 volts pour alimenter moteurs et éclairage. Il passera presque une année pour que tous les appareillages soient installés et testés. En très peu de temps des moteurs électriques prennent la place des locomobiles pour faire tourner les lignes d’usinage. En bon entrepreneur, Pietro décide de vendre le surplus d’énergie produit et il forme une nouvelle société, la « Pietro Laverda e Figli » pour la production et la distribution de l’énergie électrique dans la commune de Breganze et celles voisines. Très vite beaucoup d’usines de la zone se raccordent au réseau tout comme des instituts religieux et des maisons de bourgeois. Même les communes se font installer un réseau d’éclairage public. La demande augmente tellement rapidement que la production de la petite centrale hydroélectrique ne suffit plus et quelques années plus tard il faut avoir recours à l’achat d’énergie de la société Guarnieri de Bassano, qui opère sur le fleuve Brenta avec des installations nettement plus puissantes. L’utilisation de la “nouvelle force

électrique”, comme elle est définie dans la correspondance, est un saut technologique et productif fondamental pour les ambitions industrielles des Laverda. Pour cela elle fait l’objet de publicité, comme le montrent les nombreuses lettres de Pietro à ses principaux clients et les mentions placées en toute évidence sur les documents commerciaux. C’est avec ces mots que Pietro s’adresse à un client important : « Sachez aussi que maintenant j’ai une production plus importante disposant de l‘énergie électrique et donc les objets sont fabriqués à l’avance plus commodément et avec une meilleure réussite ». Pendant ce temps le fil Francesco étudie l’application de l’électricité dans divers domaines: il conçoit

Francesco Laverda sr. (18801923), fils de Pietro Laverda et pionnier des applications électromécaniques dans la région de Vicence.


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un rochet électromagnétique à basse consommation qu’il applique au son des cloches en fabricant un carillon pour vingt cloches dans le clocher de Breganze ; il projette et applique des installations électriques à des filatures, laiteries, moulins. Même certaines machines agricoles de production Laverda, principalement les égreneuses à maïs, sont motorisées. Mais entre temps les graves problèmes de santé qui affligent le jeune Francesco privent la famille et le monde industriel de Vicence d’une contribution technique de grande valeur qui laissait entrevoir d’énormes possibilités de développement. La société de production électrique a un développement important dans les années de la Grande Guerre, quand Breganze devient l’un des centres névralgiques des arrières de l’armée italienne, avec un grand nombre d’ateliers de maintenance et même une usine d’appareils téléphoniques et télégraphiques. Une fois la période de guerre terminée, l’activité de gestion du réseau électrique, vu la grande diffusion qu’il est en train d’avoir dans les usages civils, se révèle trop lourde et les Laverda la donne d’abord en sous-traitance à deux techniciens locaux et enfin, en 1919 ils cèdent la société à Guarnieri de Bassano pour se consacrer définitivement à la production de machines agricoles. C’est la conclusion d’une expérience de pionniers dans laquelle un petit village de la campagne de Vicence était à l’avant-garde des choix technologiques et de production modernes. Piergiorgio Laverda

En haut: le canal Mordini avec les écluses de Sarcedo. La centrale électrique Laverda était installée dans le petit édifice à droite le long de la berge. En haut à droite: une image rare de l’atelier Laverda en 1910; le système de transmission à courroies et poulies qui animait les machines outils est bien visible. Ci contre: en-tête commercial de la “Società Elettrica Laverda” de l’Officina Macchine Agricole à force électrique. Enfin, tiré du catalogue de 1911, une égreneuse à maïs à haute production actionnée par un moteur électrique.


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L’ histoire, les histoires

La cerise, ambassadrice d’un territoire Comme d’autres produits de niche (asperges, huile, maïs rouge) elle fait connaître au monde entier la région des collines de Vénétie Le territoire en collines au pied des montagnes de Vénétie est le berceau d’une agriculture de grande qualité et histoire. Ici, où le talent ingénieux des Laverda a créé, à Breganze, les prémisses d’une mécanisation de la récolte, les cultures ont depuis toujours joué un rôle privilégié. Et pas seulement celles les plus répandues, les étendues céréalières ou la tradition de la vigne, qui aujourd’hui encore, comme il y a plusieurs siècles, touche chaque famille. La culture agricole de la région s’est toujours occupée aussi de produits prestigieux de niche. Par exemple les asperges blanches, en particulier dans le terroir de Bassano del Grappa et alentours, le maïs rouge de Marano ou l’huile d’olive, depuis toujours produite dans le territoire en collines qui entourent Bassano et s’étend vers Marostica, Braganze et le Haut Vicentin. Mais le produit que plus qu’aucun autre rappelle la suggestion de ce territoire, en parsemant toute la colline de délicates et candides « explosions » florales printanières, c’est la cerise. Elle constitue depuis toujours une forme de revenu des agriculteurs, dont la passion a su en faire un produit très attrayant. La cerise “règne” sur toutes les collines mais le centre qui a su le mieux soigner son image c’est sans l’ombre d’un doute Marostica, qui lui donne même le nom. La cerise de Marostica (citée même dans des documents du XVe siècle) en effet a conquis le label d’origine de l’Igp (Indication géographique protégée). Le référentiel de production la situe dans le territoire de quelques communes : Marostica, Breganze, Mason Vicentino, Molvena, Pianezze, Bassano del Grappa (seulement la partie à droite du Brenta), Salcedo, Fara Vicentino, une partie de Schiavon. Il y a un demi-siècle que la « bourse » de la cerise a été créée a Mason, regroupant presque toute la production de la zone des collines. Encore aujourd’hui le Consortium né en 1957 collecte et distribue les fruits

cultivés sur près de 460 hectares de terrains en colline, fertiles et riches, qui donnent un produit doux et en forme de cœur. Les principales fêtes de la cerise se déroulent entre le mois de mai et de juin. Parmi les fêtes plus importantes: à Pianezze pour la qualité “Sandra”; à Marostica la manifestation plus importante de la province (ici c’est la qualité “durone” et les rouges-blanches “marostegane” qui vont le plus); et Mason Vicentino qui termine le cycle avec la cerise “tardive”. Grâce à la cerise, Marostica a consolidé aussi son image dans le monde de bourg médiéval très convoité par les touristes pour l’autre spécialité, cette fois-ci folklorique, de la Partie d’échec avec des personnages vivants, tous les deux ans : la fastueuse représentation en costumes Renaissance, avec 550 figurants, répétée plusieurs fois devant des tribunes combles de plus de quatre mille spectateurs revient justement

Laverda S.p.A. via F. Laverda, 15/17 - 36042 Breganze [VI] Italie t. +39.0445.385311 f. +39.0445.873355 info@laverdaworld.com www.laverdaworld.com

cette année au mois de septembre (du 12 au 14). La Partie d’Echec et la cerise, poussées avec leurs évènements depuis plus de quatre-vingt ans par la passion et l’engagement des habitants de Marostica, ont fait de cette petite ville un bijou de l’image de la belle Italie à connaître.

Dans le respect de l’environnement, ce journal est imprimé sur papier 100% recyclé


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