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Lakers : D’Antoni clash Gasol… qui souffre des genoux

très serein, tout ça… • Ça brasse entre Mike D’Antoni, le coach des Lakers et Pau Gasol (à gauche de Kobe Bryant).

rôle de shooteur en position. Quant à D’Antoni, interrogé sur le pourquoi de cette mise en retrait de son intérieur, il répondait ceci : « Je voulais gagner le match. » Ambiance.

« Showtime ? Muppet Show »

A

insi va la vie, mouvementée, des Lakers. Le mardi 20 novembre, contre Brooklyn, le coach italo-américain Mike D’Antoni faisait ses grands débuts « à plein temps » sur le banc des Lakers… en béquilles, car récemment opéré au genou. Ses joueurs n’ont pas boitillé face aux Nets en arrachant la victoire grâce à un grand Kobe Bryant (25 points dont 6 lors des deux dernières minutes). Sur sa chaise, un D’Antoni diminué mais toujours aussi théâtral dans ses réactions au bord du terrain. Huit mois après avoir été remercié par les Knicks, le coach de l’année 2004-05 a eu droit à une standing ovation du Staples Center, avant de se laisser porter par son enthousiasme, étalant avec optimisme ses ambitions dans la Cité des Anges. « Avec

cette équipe, il n’y a aucune raison de ne pas gagner tous les matches », lançait-il. « C’est notre but. On ne se dit pas qu’il faut remporter deux matchs sur trois. Nous pouvons tous les gagner. À mes yeux, nous sommes la meilleure équipe de la ligue. La plus talentueuse. Il s’agit maintenant de nous perfectionner. » Sauf que, derrière, ils se prenaient les pieds dans le tapis contre Sacramento (97-113) puis Memphis (98-106) avant de… dérouiller Dallas (115-89). Après Brooklyn, Pau Gasol a souligné le regain de « confiance » et la « meilleure circulation de balle » de l’équipe mais, après Memphis, le ton avait radicalement changé du côté de l’Espagnol. Envoyé sur le banc définitivement dans le troisième quart-temps, Pau se plaignait de son utilisation, regrettant d’être confiné à un

Le spectacle désolant contre Sacramento (malgré 38 points de Kobe Bryant) pouvait s’expliquer par l’absence de Nash et le choc du changement de culture entre D’Antoni et ses prédécesseurs. Lequel D’Antoni avait d’ailleurs sulfaté : « Ce qu’on a proposé en deuxième mi-temps était sans doute le pire basket que j’ai vu ces dix dernières années. C’était choquant », se lamentait-il à la fin du match. « On voulait du showtime, on a eu le Muppet Show. » Mais après son choix de se priver de Gasol, on comprenait que l’affaire était plus grave. D’autant que, pour couronner le tout, Pau s’est plaint de ses genoux douloureux. Alors que, dans le même temps, des rumeurs de trade refleurissaient. C’est assez régulier dans le cas de Gasol, souvent critiqué depuis son arrivée à L.A. On n’en est pas au stade du bras de fer mais D’Antoni, signé pour quatre ans, a quand même les cartes en main. Relativement. Néanmoins, ce qui pourrait calmer tout le monde serait un retour de Nash, attendu comme le dépositaire du nouveau jeu des « Lacustres », mais éloigné « indéfiniment » des terrains par une légère fracture à la jambe gauche. « Qu’il revienne demain ou dans un mois », promet D’Antoni, « donnez-lui une heure et demie, et vous verrez qu’il réglera l’attaque comme une horloge. » Alors on attend. l


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