CU LOT T É (E )S # 1
LITTÉRATURE
L’Interview culottée de virginie Grimaldi De Virginie Grimaldi, vous connaissez peut-être son blog, qui connaît
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un joli succès, Femme Sweet Femme. Mais, Virginie Grimaldi, en amoureuse des mots, est aussi l’auteur de trois romans, dont le dernier, Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie (paru chez Fayard) est une pépite de sensibilité et d’humour. De jolis romans à dévorer cet hiver. Avec sa verve et son esprit vif, Virginie a accepté de répondre aux questions de notre interview culottée.
Qu’est-ce que c’est selon toi, être culotté(e) ? C’est oser s’affranchir du regard des autres, je crois. Est-ce que tu te sens « culottée » ? Je suis assez froussarde de la culotte, mais j’y travaille. À t’affranchir de la culotte ? Non (rires), à m’affranchir du regard des autres ! Quels auteurs t’inspirent ? Il n’y a pas d’auteur ou de livre qui m’inspirent. Pour écrire mes trois romans, je me suis davantage inspirée de la vie quotidienne des gens, de ceux que j’observe et de ma propre vie aussi. Parmi les auteurs, qui trouves-tu culottés ? Ces auteurs qui sont engagés et qui se battent pour la condition humaine. Qui se foutent d’être détestés par une partie des lecteurs, parce qu’ils préfèrent s’effacer devant une cause, et ça, c’est grand. Fatou Diome, par exemple. Ou Pénélope Bagieu, qui a écrit Les Culottées, d’ailleurs. Ou encore Baptiste Beaulieu.