Le mot de l’éditeur :
Dans sa préface à l’ouvrage, Jean-Michel Maulpoix nous informe : « Mais si la poésie, en son aridité, est une solitude où dominent la rupture et la déliaison, le poète s’y montre entouré : ce livre, S’amuïr , est tout bruissant de noms chers : José Angel Valente, Roberto Juarroz, Marina Tsvetaieva, Martine Broda, Éric Celan, Thierry Metz, Bernard Noël, Roger Laporte, Ingeborg Bachmann… C’est là comme une famille d’êtres proches, présents ou disparus, dont la relecture accompagne et semble même motiver l’écriture. »
Tout est presque dit ici, en quelques phrases. S’amuïr est le livre des rencontres, le livre des poètes et des artistes amis. Un grand livre simple, dans sa nudité, son dépouillement. Un livre, donc, comme l’affirme encore l’auteur de la préface, À la croisée des voix. Et, pareillement, à la croisée des langues…