Et le travail ? À Malmaison

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Éditions Dumerchez

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ns par o s i a m al Aux M Lallement l Miche ue g sociolo

D’ombre et de lumière Leurs yeux happent la lumière. Tranquillement, tristement… Mais elles ne baissent pas la tête. Des kilomètres de paysages défilent dans le regard de ces dames d’Emmaüs au destin froissé. Points de départ : loin d’ici, un ailleurs où elles ont laissé enfants, proches et amis. Nigéria, Algérie, Cap-Vert... Point d’arrivée : un foyer de la rue des Malmaisons à Paris. Entre deux : mille vies faites de séparations douloureuses et de rencontres magiques, de misères quotidiennes et de résistances acharnées, de rêves sacrifiés et d’espoirs secrets. Elles auraient aimé être hôtesses de l’air, footballeuses ou pharmaciennes. En dépit des diplômes qu’elles peuvent parfois afficher, les voilà à la trime. De chômage en petits boulots sans avenir, elles enchaînent les galères. Mais com-

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ment vivre avec un salaire de misère ? Comment supporter la désespérance qui fait si mal au corps, à l’âme et à la tête ? Comment faire pour n’être plus ballotées au gré des vents de la duperie et du mensonge ? Comment, comment ? Les grands messieurs des ministères n’en ont cure. Ils ne jurent que par les statistiques et les charters. Pire encore, certains sont tombés amoureux de cette folle à lier que l’on nomme identité nationale. Qu’importe, il faut vivre. Se battre pour exister. Sans papiers, impossible de travailler, de bouger, de vivre, d’être libre. Anne-Gabrielle, Naomi, Abir, Céline, Suzanne, Anne-Laure et les autres, toutes le savent : la sueur ne suffit pas, la précarité n’est pas un laisser-passer, les coups et les tromperies n’y font pas plus. Sans papiers, tu n’es rien. Voilà pourtant un sacré Sésame. Grâce à lui, fini la peur, et bonjour la reconnaissance. Oh, pas forcément une reconnaissance en grandes pompes comme celle dont raffolent les grands messieurs. Non, non… Juste la possibilité de travailler à peu près sereinement pour sortir de la misère, pour veiller à sa santé, pour vivre bien quoi ! Et puis aussi pour pouvoir parler de soi, de ce que l’on fait… Ne plus être invisible en somme. Aux Malmaisons, c’est aussi par la culture que l’on a décidé de reconstruire des identités blessées, celles de ces migrantes pour lesquelles la mondialisation n’est pas un mot savant pour économiste de ministère. Pas simple. Les soixante dames d’Emmaüs ne sont pas épargnées par la souffrance psychique, la moitié d’entre elles sont sanspapiers, certaines bredouillent à peine le français... Quant

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à l’équipe d’encadrement, elle peine à faire face aux multiples tâches d’un quotidien saturé par la surcharge et trop fréquemment abîmé par la violence. Et pourtant, pas de désespérance à outrance. Préparer ensemble un repas, se concentrer sur des travaux de couture, surfer sur la toile… voilà de petits gestes et de grands engagements qui poussent les dames d’Emmaüs hors de l’ombre et des marges. La lumière n’est pas qu’un point fixe qu’elles captent comme elles le peuvent. Elle brille aussi dans leurs yeux.

Michel Lallement est sociologue, professeur au Conservatoire national des arts et métiers et membre du Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (CNRS). Il a publié plusieurs articles et ouvrages sur le travail d’hier et d’aujourd’hui.

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? l i a v a r t Et le à l s e t ê s Vou ? r e d i a s u pour no

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POURQUOI FAISONS-NOUS POURQUOI Venons-no ça ? us VOUS

ÉCOUTER ?

Parce que vos PA ROLE S nous conc ernent. Parce que votre hi stoire dans notre pa ys c’est l’histoire de notre pays. Parce que votre hi stoire c’est notre H ISTOIR E. Parce que nous av ons besoin de vous entendre, d’entendre ce qu e vous avez à dire . Nous croyons en la parole. Nous croyons que la parole fait EXIS T E R. Vous avez des chos es à dire. Vous les dites et no us les écoutons. Ensemble nous fa isons exister votr e parole. Nous souhaitons la placer au cœur de notre travail. Nous considérons que notre travail d’ ar tiste tire sa richesse de l’é change. L’ÉC HAN G E en tre vous et nous. À partir de cet écha nge nous travaillo ns . Nous ne savons pa s à quoi ça sert. Pas précisément. Nous ne pouvons pas dire précisém ent à quoi ça sert. Nous croyons que ce travail sert. ÇA S E RT.

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ain , écriv trice d u a h c ina nis La glio, dess e D r pa Bo rène et Lau

Le jour de ma communion j’étais très belle. On m’avait rasé la tête parce que j’avais des poux. J‘ai mangé les gâteaux. Je ne voulais pas partager. C’était ma fête. Pendant une ou deux semaines j’étais la chouchou à la maison. Je ne faisais pas la vaisselle. Je n’allais pas au puits chercher de l’eau. Autre rêve.

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Je voulais être goal. Gardien de but. Mon frère avait un ballon.

Anne-Gabrielle J’ai d’abord rêvé d’être hôtesse de l’air. Je sais pas pourquoi. Belles tenues. Voyages. Bons gâteaux. J’étais gourmande quand j’étais petite. J’ai rêvé de ça. J’ai rêvé. J’ai rêvé. Bon. C’est jamais arrivé.

Mon frère m’a dit : “Si tu n’attrapes pas le ballon je vais te rosser“. C’est lui qui a tiré. Le ballon est passé entre mes pieds. J’ai couru vers ma mère. J’avais peur. Après je les emmerdais tout le temps pour être goal. Encore un rêve d’enfant. On était dix-sept. Mon père avait deux femmes.

Au lieu de parler de la grossesse.

Le fiancé d’une de mes sœurs était chauffeur de bus.

je veux parler des autres rêves.

Il amenait des boîtes de sardines.

J’étais catholique.

J’allais acheter du pain pour avoir un morceau de sardine.

J’allais au catéchisme.

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(On avait une vie aisée mon père était maire-député.)


Et quand je revenais avec le pain il ne me donnait rien.

regarder ses pieds.

Un jour j’ai réussi à avoir un morceau de sardine.

J’ai travaillé dans le bar de mon père pour nourrir mon bébé.

J’ai pensé qu’il me fallait un fiancé chauffeur de bus pour qu’il me ramène des choses.

Puis je suis retournée à l’école.

J’ai mis ça dans ma tête. Les sardines. Le chauffeur. À l’âge de quatorze ans je suis entrée au collège. J’ai essayé d’oublier le football mais pas la sardine. J’étais vraiment accro à la sardine. Cinquième quatrième troisième. Je suis tombée enceinte.

Je n’osais plus la regarder du tout.

L’hôtesse était toujours là dans ma tête. Finalement c’est ma mère qui a gardé le bébé. J’ai eu un fiancé. Il fallait le bac pour être hôtesse de l’air. Je n’ai pas pu. Parfois quand je regarde ma fille je lui en veux de m’avoir privée de mon rêve. Sinon dans la vie j’ai été caissière au supermarché. C’est ce que j’ai fait réellement dans ma vie.

C’était l’époque où je voulais être hôtesse de l’air. Je ne savais pas que j’étais enceinte. Je vomissais à l’internat. Je m’attendais à tout sauf à un bébé. Aux grandes vacances j’ai dit à ma mère : “j’ai mal au ventre”. Il y avait des eaux qui coulaient. Elle m’a emmenée à l’hôpital. À peine on est arrivé on lui a dit : “Il y a la tête du bébé”. Elle s’est roulée par terre. Ce n’était pas possible. Être enceinte l’internat les sœurs. Je n’osais plus la regarder. Chez nous quand une mère parle il faut

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Je l’ai fait au Cameroun puis au Gabon puis on est venu ici avec mon fiancé. Si vous avez quelque chose dites-moi. Ça fait sept-huit ans que je suis venue en France. Avec tout ce que vous savez ce n’est pas facile. En tant qu’émigrée ce n’est pas facile. En tant que noire c’est difficile. Des fois je regrette. J’ai trop fait confiance. On a bouffé mon argent. Mes économies. À partir de là ma vie a basculé complètement. J’ai toujours travaillé dans ma vie. J’aime pas qu’on me donne. J’aime travailler moi-même.

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NAOMI

Gagner mon argent.

Je suis quelqu’un qui a eu beaucoup de rêves.

Le foyer je ne savais pas ce que c’était.

Je voulais faire beaucoup d’études.

J’ai fait confiance je me suis trompée je n’avais que mes yeux pour pleurer.

Je voulais faire un doctorat.

Je pleure encore.

J’ai travaillé dans une banque.

100.000 francs français ça ne se ramasse pas au coin de la rue.

Il y avait en moi quelque chose.

Je n’ai pas envie d’habiter chez mes enfants.

Les femmes battues.

J’ai fait ma vie. J’ai raté ma vie. Mes enfants sont bien dans la vie. Ça me fait plaisir. Je ne veux pas demander plus. Ici ce n’est pas une vie.

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Mais je ne sais pas encore ce que je vais faire.

Je suis allée jusqu’à la maîtrise.

Je voulais aider les femmes. Les veuves. Dans mon État au Nigéria. J’ai gagné beaucoup d’argent. J’ai travaillé quelques années en vendant des habits. J’ai décidé de créer une association pour


aider les femmes veuves qui souffrent dans mon État.

Ça a commencé par une camarade de collège à qui c’est arrivé aussi.

J’ai embauché deux personnes.

Quand je suis arrivée en France, j’ai raconté à un Nigérien ce que je faisais.

On aidait les femmes veuves à obtenir un micro-crédit (quand le mari meurt la famille les chasse et elles se retrouvent avec les enfants et rien pour les nourrir).

Il m’a parlé d’une association qui aide à monter les associations. Il m’y a emmenée. Une dame nous a reçu.

J’ai travaillé à rassembler des fonds.

Elle s’est occupée des statuts.

Je me suis dit que je devais voyager en Europe pour trouver des sponsors.

Elle m’a demandé de constituer le bureau.

Ça fait partie des raisons pour lesquelles je suis venue en France.

Finalement ils ont dit que je devais avoir des papiers pour que les statuts soient déposés à la préfecture.

En 2003. Ici je ne peux rien faire. Sans les papiers. Je me demande ce que je fais ici. La première année l’association a continué mais là je ne peux rien faire. Je n’ai pas réussi à trouver des sponsors. C’est un rêve qui est ancré dans mon cœur. Le problème majeur c’est les papiers. Je ne peux pas bouger. Je ne peux pas aller en Angleterre. Aux États-Unis. Je ne peux pas bouger. Je rencontre beaucoup de femmes veuves ici aussi. Des femmes veuves en difficulté. Peut-être que Dieu veut que je m’occupe des femmes veuves. C’est quelque chose de naturel. C’est ce que Dieu a mis dans ma nature.

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DU TRAVAIL

ées éberg h s e femm rlons. ar les pa p r e ns et un o e j e é g d n sà ma invité ble, nous s e m som nsem Nous tre. E n e C le dans

C’EST

J’ai souffert ici. Je suis restée dix mois sans travail. Je marchais dans Paris, je déposais mon CV. C’est comme ça que j’ai trouvé le travail chez Quick. C’est dur pour trouver un travail, c’est dur.

Sujet travail, on ne peut pas tellement aller dans ce sens. Parce que c’est difficile pour nous. Les gens disent qu’ils sont surveillés, contrôlés. Ils ont peur. On n’est pas toutes venues pour le travail, certaines sont venues pour se soigner.

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Je travaille au Quick, je fais les sandwiches, je mets de l’argent de côté, l’année prochaine je vais reprendre mes études. Je suis algérienne. J’ai bac + 2 en Algérie. Ici ça ne vaut rien. J’aimerais faire des études en finances. Travailler dans un bureau. En Algérie, il n’y a plus de travail. C’est dur, la vie là-bas. Il y a la misère. Ce qui me fait mal, c’est que je dois refaire toutes mes études ici.


(En anglais) Moi je viens des États-Unis. J’ai quitté la Nouvelle-Orléans après Katrina. Je suis allée dans l’Oregon. Maintenant, j’ai quitté les États-Unis parce que c’est devenu insupportable, après huit ans de Bush. La société est hyper violente, les SDF se font tirer dessus dans la rue, c’est terrible. J’ai décidé de venir vivre quelque part en Europe. J’ai commencé par l’Espagne. Je pensais faire le tour de plusieurs pays, pour voir.

Puis je suis venue en France et peu à peu, j’ai dépensé tout mon argent en chambre d’hôtel. Je voulais aller en Angleterre mais je ne peux plus. Je suis aide-soignante. On m’a dit que mon diplôme est reconnu ici mais qu’il faut que j’apprenne le français. Je commence lundi. Ce que j’espère, c’est que je pourrai obtenir un visa de travail en fournissant une offre d’embauche. On m’a dit qu’il y avait des besoins dans le domaine de la santé.

C’est le commerce qui m’intéresse. J’ai beaucoup voyagé en Afrique. Ghana, Togo, Côte d’Ivoire... Je faisais du commerce. Dans ma famille, on fait du commerce. Pour ça il faut que j’aie des papiers. On travaille pour construire l’avenir. Pour être occupé, aussi.

La première chose, c’est les papiers.

Le travail, on peut en parler quand on a des papiers. Là on peut en parler facilement. Sinon il faut travailler au black. Et encore, il faut trouver. Tout le monde a peur.

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LE RÊVE N’EST PAS DE TRAVAILLER MAIS DE GAGNER SUFFISAMMENT POUR VIVRE. Même quand on a sa petite famille à soi, on doit aider la famille. Le grand frère ou la grande sœur continue à aider. Ils peuvent prendre chez eux un ou deux petits frères ou petites sœurs si nécessaire. Pour les élever. Pour les envoyer à l’école. Quand les parents sont morts par exemple.

Le temps de travail dépend des familles. Des fois c’est 2 heures, 3 heures... Ou alors ça peut être de 9h à 19h...

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Il faut à tout prix travailler pour assurer la survie de la famille. Qu’on soit l’ainée ou la cadette. Une petite cousine doit aller à l’école, un frère doit se soigner... En Afrique, on travaille pour la famille. Quand on travaille, c’est pour tout le monde. C’est la coutume.

On commence à travailler à peu près au même âge qu’ici, mais avant ça, les enfants aident. Le week-end et pendant les vacances. Les petites filles vont au champ pour aider leur maman. Les petits garçons aussi, aident.


Il y a beaucoup de gens qui travaillent, qui cotisent, qui payent des impôts et on ne leur donne pas de papiers. Je ne comprends pas.

J’ai des heures de ménage de temps en temps. Ou de repassage. Chez moi, je travaillais dans la couture. Ici, je n’ai jamais fait une demande pour travailler dans un atelier. Je trouve par les annonces, tu peux en trouver dans les cabines téléphoniques. Je suis payée 6 ou 7 euros de l’heure.

Ce qu’on peut trouver, c’est des heures de ménage par ci par là. Normalement, c’est payé 10 euros de l’heure. En fait on est payé 5 ou 6 euros de l’heure. On n’a pas le choix. Ils profitent de nous.

L’Afrique, c’est pareil. Tu ramènes un diplôme mais c’est pas valable.

Moi il m’arrive de garder des enfants. Mais pas tout le temps. Je trouve des remplacements, je trouve par les copines. Des fois, c’est des tout-petits, des fois je dois aller chercher les enfants à l’école. Je travaillais chez une dame. Tout se passait bien. J’ai donné des papiers qui ne sont pas les miens, la dame me faisait confiance, je ne me voyais pas lui dire que ce n’était pas mes papiers. Après j’ai arrêté. C’est très dur pour nous. Très très dur.

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Comment imaginiez-vous nir ? le travail, ici, avant de ve Moi je n’ai pas de travail.

C’est dur. Le ménage, ça transpire. Ça donne mal aux reins, aux bras. Il y a des gens qui insistent pour qu’on fasse le ménage à quatre pattes, les genoux par terre. Moi je refuse. Je ne peux plus me redresser quand je me relève. Pour gagner dix euros, c’est dur. Parfois ils restent derrière nous, ils nous surveillent. Ça me gêne.

C’est humiliant. Toi tu as fait les études et c’est parti. Comme ça. On pensait qu’il y avait du travail, mais ce n’est pas la réalité. Toi tu peux faire des études, ici tu es femme de ménage. Même les enfants c’est dur. Les personnes âgées.

Avez-vous un bon souvenir lié au travail ? Souvenir comment ? Le commerce, ça nous a aidés à payer le billet pour venir en France. Moi je n’ai pas de bon souvenir. Je n’ai pas de travail. J’étais à l’école. Je suis ici à cause d’un mariage forcé. Ça a interrompu l’école. 26

Garder les enfants. Tu ne fais pas grand chose. Les personnes âgées c’est pas facile. Une fois, j’ai emmené la dame chez qui je travaillais chez le médecin. Elle était handicapée, je l’ai portée pour la mettre dans le fauteuil. Le médecin m’a dit “faites attention à votre dos, jeune fille.”


Qu’est-ce que vous voudriez Aide soignante. C’est vite fait. Quand faire aujourd’hui ? on a une formation, on trouve vite. Moi je veux faire du commerce, mais je n’ai plus l’âge. Comme je n’ai pas été à l’école. Comme je ne peux pas lire. Si j’avais les moyens. Et les pieds (je suis infirme). Si j’avais l’argent, je serais à Château Rouge.

J’aimerais bien avoir un travail fixe. Je serais sur place. Je serais tranquille.

N’importe lequel ? Moi j’aimerais être infirmière. Mais ce n’est pas possible. Si tu n’as pas les papiers, tu ne peux pas travailler ici. Oui. J’aime bien travailler avec les personnes agées. Ça esquinte le dos mais j’aime bien. Ménage. Baby sitting.

il ? À quoi sert le trava À avoir des sous.

Ça aide à vivre.

Le problème c’est l’argent. L’argent et les papiers.

On n’a pas le choix. On est bien obligé de travailler.

Le travail, c’est une source de vie. Sans travail tu n’es rien.

À manger bien, à vivre bien.

Quand je vendais mes poissons, j’étais bien. Personne ne me demandait “où tu vas ? D’où tu viens ?”

Tu n’as rien. 27


s t i a r t por

s. femme re des ar Zoubida t n o c n e p s, à la r i, servi lmaison repas du mid icro-ondes. a M à u huit fois es au m ment d sept ou ’arriver au mo ure réchauffé ue faire. e é ll a en rrit tuste Je suis it conseillé d de nou e que j’étais v s le décor vé s e t t a du JT e v u n ’a c On m uant l’heure cé s barq rer da t q le à n li , o p e e x u m c e n n se trib me séa ntée en comme vie de qui dis is prése es n’avait en non. À la sixiè nt lequel j’ai u s , e e c m ell Je tait uren deva d’entre ien. C’é ur gris, uni, ciales, puis La sont levées Aucune e leur quotid m e o s e d é s use d nap s fond être. ravaille es dans le ca t et triste ai trouvé un à la fen rder, s e e c d fa e is , j’ n s r u s i, u , a e id a m nt e e r ga éli de m phier C mes qui étaie ant ce bout d é de ne pas m .  a r g o t o v à ph ment nt de mand es fem trice. L rofondé igneme juste de la direc nues poser d té. Je leur ai t de respirer p ve ux, e accep et sont es ont leurs ye tr c u e ’a v d a Et puis lumière cher la de cher

Olivia

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s ? ntes u o v z e l e 7 résid vie vou é aux 4 aire,

Quellbeoîtes à lettres, j’as (iépcrroitpso, sbribes dre eslalevso..ir.)-.f

7 le ou rt. Dans 4 eu d’el acile p f p s n a u p a plupa r l e e r s d u o n o p o p é de d vides ur le m ules, exion s étaient l f s é e r t mes, se î r o m u es, b e f le s s e l e précair rc u ure, s t o e r P s e . u v s e u l À l’o du sen travail vait vide a vail ou e a c r t s i s tion de i a n e. s a M o s p , o t r ’urgenc ep men t d t e s e g c n o l , o i s s t san ccupa papier rs préo nte de u e t e t l a à n e face La vid risoire éo su r le DV être dé non g i D du u Q e d u a l à l’ét livre C e i oile Mar

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