B – La densité départementale tous modes d’exercice En moyenne, la densité départementale des médecins spécialistes en activité régulière est de 138,3 pour 100 000 habitants. 48% des départements recensent une densité inférieure à la moyenne et 38% enregistrent une densité supérieure à la moyenne. À la lecture de la carte ci-dessous, on constate de très fortes densités entre les départements. Paris compte une densité de 484 médecins spécialistes pour 100 000 habitants tandis que le département de la Haute-Loire ne dénombre que 66,3 médecins pour 100 000 habitants. Les départements en densité forte ont la particularité de détenir une faculté de médecine ainsi qu’un maillage sanitaire divers et varié. À titre d’exemple, la région Bretagne qui est composée de quatre départements : les départements de l’Ille-et-Vilaine et du Finistère ont une densité supérieure à la moyenne et tous deux détiennent une faculté de médecine alors que les Côtes-d’Armor ont une densité faible et le Morbihan une densité équivalente à la moyenne. La région Centre, quant à elle, est composée de six départements. Seul le département de l’Indre-et-Loire recense une densité supérieure à la moyenne. Les cinq autres ont une densité faible. C’est également ce département qui possède une université de médecine. Carte n°11 : Densités départementales des médecins spécialistes inscrits au tableau de l’Ordre en activité régulière au 1er janvier 2013 Densités départementales des médecins spécialistes inscrits au tableau de l'Ordre en activité régulière au 1er janvier 2013
Nord-Pas de-Calais
Picardie Haute Normandie Basse-Normandie
Champagne Ardenne Lorraine
Ile-de-France
Alsace
Bretagne Pays-de-la-Loire Centre Bourgogne
Poitou Charentes
Franche Comte
Auvergne Limousin
Rhone-Alpes Aquitaine Midi-Pyrenees
Densité en activité régulière pour 100 000 habitants
PACA
Languedoc Roussillon
Corse
Densité faible (46) Densité moyenne (14) Densité forte (36)
Source : CNOM 2013, INSEE Auteur : CNOM, G. Le Breton-Lerouvillois, 2013
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