

















Ces personnalités qui changent les mentalités
ENTREVUES EXCLUSIVES AVEC
Sonia Vachon, Éric Bruneau, Naadei, Virginie Fortin, Frédéric Pierre, Lise Roy et plus encore!
Cet hiver, vivez l’expérience de ski tout-inclus dans nos Villages du Québec et des Alpes : cours de ski, passes de remontées mécaniques, activités après-ski… tout est inclus, à vous d’ajouter vos souvenirs !
Automne 2022
Véro porte des vêtements de la Collection VÉRO, une veste et un t-shirt (San Francisco), un jean (Marie-Claire) et des chaussures (Browns). AnneÉlisabeth porte des boucles d’oreilles (Simons), une veste et un pantalon (Stella McCartney), un gilet (Simons) et des chaussures (Ganni). Tranna porte un collier, un haut, un pantacourt (Simons) et des chaussures (Michael Kors). Guylaine porte un pull (InWear), une veste et un pantalon (YaYa), des chaussures (New Balance) et des bijoux (collection personnelle). Tous ses vêtements viennent de la boutique Le basement, à Mirabel. Boucar porte un pull (Boss), un pantalon (Brax) de la Boutique M/2 et des chaussures (collection personnelle). Nicolas porte un pull (Club Monaco), une veste (Wooyoungmi), un pantalon (Simons), des chaussures (Dr. Martens) et des bagues (collection personnelle).
MAQUILLAGE Bruno Rhéaume, avec les produits NARS (Véro, Tranna, Guylaine et Boucar).
COIFFURE Marcus Villeneuve, avec les produits Redken (Véro et Guylaine).
MISE EN BEAUTÉ Alper Sisters (AnneÉlisabeth Bossé et Nicolas Ouellet).
STYLISME Chanelle Riopel (Véro)
Vanessa Giroux (Anne-Élisabeth Bossé) Craig Major (Tranna Wintour, Guylaine Tanguay et Boucar Diouf) Farah Benosman (Nicolas Ouellet).
PHOTOS Andréanne Gauthier.
ASSISTANTS-PHOTOGRAPHES
Vanessa Brossard et Keven Poisson.
14CHÈRES LECTRICES Véro explique comment sont choisies les formidables personnalités du numéro de la rentrée.
16CHÈRE VÉRO Vos réactions, commentaires, suggestions…
17TOP V Les cinq nouveaux musts de Véro, à découvrir sans tarder.
18CULTURE et autres petits plaisirs.
23OSER ÊTRE SOI Ces personnalités marquantes ouvrent le chemin avec leurs paroles engagées et leurs actions bienveillantes.
37 RENCONTRE avec Sonia Vachon, une comédienne aussi attachante que les personnages qu’elle incarne.
43 JUSTE DU BEAU Avec la sagesse et l’humour qu’on lui connaît, Guylaine Guay nous raconte son nouveau départ.
45KIM LÉVESQUE-LIZOTTE déplore la misogynie intériorisée qui nous habite, et nous incite à une plus grande solidarité entre femmes.
47 FEMME DE TÊTE Avec sa marque V Kosmetik, l’entrepreneure Vickie Joseph vise à rehausser l’estime personnelle des femmes à travers le monde.
48CES FEMMES QUI NOUS INSPIRENT Entretien avec Lise Roy, actrice sexagénaire à la beauté solaire qu’on ne se lasse jamais de voir jouer.
53 MANNEQUINS VEDETTES
Les sœurs Boulay endossent des tenues de mi-saison misant sur les tons doux mariés aux neutres, les contrastes de textures et les superpositions.
64
64TENDANCES Des pièces clés et des idées d’agencement pour faciliter la transition vers l’automne.
69 DANS LA GARDE-ROBE DE… Michelle Houde, une jeune médecin au style coloré.
71 INFOS EXPRESS
Nouveautés et astuces mode.
FORMULÉ AVEC
15% DE COMPLEXE VITAL C
EXCLUSIF
73 QUIZ Petit questionnaire pour (re)découvrir nos marques locales.
78 CHEVEUX 10 conseils pour obtenir le meilleur de notre coi eur.
82INNOVATION Retour sur un voyage instructif en Bretagne avec Clarins.
83À PETITS PRIX 10 produits ludiques à moins de 25 $.
84INFOS EXPRESS
Nouveautés et astuces beauté.
87 SECRET DE PRO
Les conseils de Bruno Rhéaume, le maquilleur de Véro.
89 SI ROSE-MARIE LE DIT…
Comment les divers styles d’attachement influencent-ils nos relations à l’âge adulte?
95 LES PÂMOISONS DE SIMON
Pour être proprement nous-même, mieux vaut couper les étiquettes qu’on s’impose.
97 RELATIONS FAMILIALES
On se penche sur la formidable influence que les enfants exercent sur leurs parents.
101 INFOS EXPRESS Trucs et conseils pour petits et grands.
103 CONTRACEPTION
Le point sur les options de contraception masculine en 2022.
107 ZONE ZEN
Des suggestions pour s’accorder une pause bien-être.
109LA CUISINE DE FOLKS & FORKS Traditionnelles saveurs automnales, rehaussées avec brio par notre che e Frédérike.
118RECETTE VÉGANE
Loounie présente un plat rassasiant, à base de chou vert et de haricots blancs.
129LE MEC PLUS ULTRA Tête-à-tête avec Éric Bruneau, l’homme de tous les défis.
136SOUPER DE GARS Échange révélateur sur le métier de chef et ses enjeux avec Danny St Pierre, Hakim Chajar et Frédéric Dufort.
140LEURS BUZZ Tout ce qui va leur plaire.
146LE DERNIER MOT Louis Morissette s’inquiète pour l’avenir de notre culture.
145ADRESSES 129
140
120K POUR KATRINE propose une casserole de poulet qui plaira aux amateurs de sucré-salé!
123CUISINE Inspirations et nouveautés pratiques pour nos repas quotidiens.
124 VINS Suggestions de la sommelière Michelle Bou ard.
125REPORTAGE Les meilleures adresses gourmandes de Tucson, en Arizona.
127 ÉVASION Astuces et bonnes adresses.
MUSE EN CHEF Véronique Cloutier
ÉDITRICE Sophie Banford
RÉDACTRICE EN CHEF Joanie Pietracupa
DIRECTRICE ARTISTIQUE Marie-Michèle Leduc
CHEF DES SECTIONS ART DE VIVRE, PSYCHO, FAMILLE ET SANTÉ Élodie Parthenay
CHEF DE CONTENU MODE ET BEAUTÉ Sophie St-Laurent
CHEF DE CONTENU CULTURE Laurie Dupont
COORDONNATRICE À LA RÉDACTION Claudia Guy
DIRECTRICE DES CONTENUS NUMÉRIQUES Cynthia Quellet
CHEF DE CONTENU NUMÉRIQUE VÉRO Julie Mathieu
ADJOINTE AUX CONTENUS NUMÉRIQUES Alex Gonthier
ADJOINTE ET RELATIONNISTE DE VÉRO Roseline Leclair
ADJOINTE EXÉCUTIVE Nathalie Bourassa
NOS COLLABORATEURS
Laïma A. Gérald, Alper Sisters, Farah Benosman, Michelle Bouffard, Simon Boulerice, Marianne Caron, Jean-François CD, Rose-Marie Charest, Maude Chauvin, Valérie Chevalier, Alexandre Deslauriers, Florence Dujoux, Lynne Faubert, Andréanne Gauthier, Fred Gervais, Vanessa Giroux, Maude Goyer, Guylaine Guay, Marjorie Guindon, Véronique Harvey, Caroline Huard, Frédérike Lachance-Brulotte, Claudia Larochelle, Kim Lévesque-Lizotte, Craig Major, Patrick Marsolais, Louis Morissette, Katrine Paradis, Carolyne Parent, Daniel Raiche, Bruno Rhéaume, Louise Richer, Chanelle Riopel, Geneviève Sauvé, Valérie Schiltz, Nataly Simard, Andréa Sirhan-Daneau, Annie St-Amour, Chantal Tellier, Marcus Villeneuve.
VENTES PUBLICITAIRES
PRÉSIDENT
Louis Morissette
DIRECTRICE GÉNÉRALE
Sophie Banford
DIRECTEUR DES OPÉRATIONS
Charles-David Côté
DIRECTRICE DU MARKETING ET DE LA DIFFUSION
Marie-Andrée Picotte
CHARGÉE DE PROJET
MARKETING ET DIFFUSION
Gaby Beaudoin
COORDONNATRICE MARKETING ET DIFFUSION
Alexandra Tobon
CHARGÉE DES PROJETS SPÉCIAUX
Chantal Durand
COMMIS COMPTABLE
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FACTURATION
Herbert Ntwari
DIRECTRICE PRINCIPALE, STRATÉGIE ET DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES Emmanuelle Giasson, egiasson@ko-media.ca
DIRECTRICE, CONTENU ET STRATÉGIE CLIENT Alexandra Papineau, apapineau@ko-media.ca
MONTRÉAL
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TORONTO
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SUPERVISEURE GESTIONNAIRE DES PROJETS MULTIPLATEFORMES
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GESTIONNAIRE DES PROJETS MULTIPLATEFORMES
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COORDONNATRICE DE PRODUCTION
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POUR JOINDRE LA RÉDACTION: 514 933-2462 ou redaction@vero.ca
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Le magazine VÉRO est publié 5 fois l’an par KO Média inc., 651, rue Notre-Dame Ouest, Montréal (Québec) H3C 1H9. Téléphone: 514 933-2462. Internet: veroniquecloutier.com. VÉRO est imprimé par TC Imprimeries Transcontinental, 1603, boul. de Montarville, Boucherville (Québec) J4B 5Y2, et distribué par Messageries Dynamiques. Dépôt légal, Bibliothèques nationales du Québec et du Canada, ISSN 2291-9708.
Le magazine VÉRO en version papier est vendu en kiosque et par abonnement. L’abonnement par la poste coûte 29,95 $ plus TPS et TVQ pour 5 numéros (des frais de port sont applicables à l’extérieur du Québec). La version numérique est actuellement offerte sur l’application Apple News+. Convention de la poste-publication N°43144516.
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Imprimé sur du papier certifié FSC® (Forest Stewardship Council®) provenant de forêts bien gérées et d’autres sources responsables.
Extrait d’harungana bio + extrait d’ajonc bio
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JOUR &
C’EST LE DUO JOUR & NUIT IDÉAL POUR RÉGÉNÉRER LA PEAU**
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Peau fragilisée par les changements hormonaux ? Voici la nouvelle génération
Multi-Intensive, avec son extrait d’harungana bio aussi e cace que le rétinol*.
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Étude clinique comparative menée sur l’e cacité anti-ride et lissante sur 46 femmes appliquant une base contenant soit de l’extrait d’harungana bio, soit du rétinol avec un % d’ingrédient identique à celui du produit fini, pendant 56 jours.
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C«omment choisissez-vous les personnalités qui figurent dans le dossier OSER ÊTRE SOI?» On nous pose cette question chaque année. J’aime bien penser que le numéro annuel OSER ÊTRE SOI est devenu une tradition pour nos lecteurs et lectrices, et qu’ils ressentent une pointe de curiosité à l’approche de la parution du magazine de la rentrée. J’espère aussi, humblement, que les personnes que nous approchons sont touchées et flattées, car elles sont sélectionnées avec affection par toute notre équipe.
Nous réfléchissons aux gens qui se sont démarqués publiquement durant la dernière année. Qui nous a fait réfléchir? Qui nous a touchées? Qui nous a fait évoluer? Qui ose être lui-même ou elle-même, brassant ainsi nos certitudes et notre confort? En qui me suis-je reconnue?
Encore une fois, on vous présente cette année des gens réputés pour leur talent, que ce soit comme interprète, communicateur ou auteur. Mais ces artistes font beaucoup plus que nous émouvoir ou nous informer: ils utilisent leur tribune pour changer les choses.
Ces 10 personnalités que nous avons choisies brillent dans leurs sphères respectives, mais elles réussissent aussi à faire évoluer tout doucement les mentalités, chacune à sa manière.
Anne-Élisabeth est nouvellement porte-parole de la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer. Tranna nous éduque sur la transidentité, Guylaine fait rayonner la scène country. Nicolas nous parle de racisme, Boucar s’exprime sur les grands enjeux de société et Marie-Louise prend position. Jessica aide les nouvelles mamans à briser leur isolement, Virginie dénonce les inégalités, Naadei milite pour une plus grande diversité de modèles féminins et Fred gravit les échelons afi n de faire briller ses collègues.
À la base, la ligne éditoriale du numéro d’automne est toujours notre devise OSER ÊTRE SOI. Depuis la première édition, on ajoute une petite twist pour orienter nos choix, parce que plusieurs personnes pourraient y figurer à chaque année (un constat réjouissant, sachant à quel point le milieu artistique nous déçoit parfois). En sélectionnant nos candidats cette année, nous recherchions des gens qui ouvrent le chemin et qui rendent le monde meilleur. En plus de ce groupe de VIP, vous trouverez un peu partout dans nos pages des êtres humains qui ont de belles valeurs et qui rendent la société plus ouverte.
Je tiens à leur dire que je les remercie et que je les admire, eux et tous ceux qui ne figurent pas dans ce numéro, mais qui partagent un peu de leur lumière pour donner une voix aux gens qui n’en ont pas.
Et vous, lecteurs et lectrices, merci pour votre ouverture d’esprit, pour vos beaux commentaires, pour vos réflexions. On vous lit et on vous sent!
Je vous souhaite une belle et douce rentrée... et un tête-à-tête de qualité avec votre magazine préféré!
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Chère Véro
Courriels, gazouillis, messages Facebook… On aime vous lire!
Chère Véro, aujourd’hui, j’ai acheté le numéro
Enfin l’été pour enfin, justement, prendre le temps de vivre l’été à mon tour. J’apprécie tout ce qu’il y a dans ton magazine: les articles, la mise en page, les messages véhiculés. J’aime retrouver toute la sincérité et l’authenticité qu’on te connaît, même sans t’avoir rencontrée. Comme toi, je suis maman de trois enfants (de 10, 15 et 20 ans!) et une femme d’affaires accomplie. J’admire ton parcours et tous les projets avec lesquels tu réussis à jongler et que tu mènes à terme. Je te trouve exceptionnelle!
— Sophie Marino, de Dunham, gagne le livre Mes carnets de saison – Printemps-été, de Josée di Stasio (KO Éditions), d’une valeur de 40 $.
Je ne m’abonnais plus à aucun magazine, car je trouvais que les sujets revenaient toujours au même, mais avec VÉRO, j’ai l’impression d’avoir toujours du nouveau! Tout est intéressant. On sent les belles valeurs, la qualité, le sens du projet et tout l’amour qui s’en dégage. Je suis contente d’encourager une équipe de feu! Ne lâchez pas votre beau travail: vous êtes si inspirantes... comme un bon vent de fraîcheur!
Chantal Gauthier, Blainville
Après trois ans sans voyages dans le Sud – qui nous ont énormément manqué –, nous voici enfin, mon conjoint et moi, en Jamaïque, pour notre très grand bonheur! Mon chum ayant oublié sa lecture à la maison, je lui ai prêté mon magazine VÉRO. Il a beaucoup aimé les recettes et les articles, principalement l’entrevue avec la psychologue Rose-Marie Charest. Merci pour la diversité des sujets et les belles découvertes locales! Marie Fortin
VÉRO, c’est plus qu’un nom, c’est un magazine inspirant à ton image, Véro, et à celle des gens qui y collaborent. Au moment où je le lis, je sais que d’autres personnes font de même. C’est un moment de partage et de plaisir dans l’instant présent! Merci à vous tous de contribuer au bonheur des lectrices et des lecteurs! Marie Picard, Québec
J’aime tellement mon magazine VÉRO que j’en garde la lecture pour un moment spécial, afin de le savourer lentement, comme un bon cappuccino! Julie Leduc
@Manon Baillargeon Je viens de finir ma lecture avec «Le dernier mot» de Louis, toujours aussi inspirant et excellent!
@Taz Bénard Bravo pour les billets La beauté qui retrousse, de Simon Boulerice, et Le neuf de retour, prise 2, de Louis Morissette!
@magazineco La couverture est tout simplement à couper le souffle. L’orangé doux de la robe et du titre nous rappellent l’été!
Écrivez-nous et courez la chance de gagner le livre L’art du tarot – Lire les cartes pour prendre soin de soi, de Vanessa DL (KO Éditions), d’une valeur de 30 $. Nous nous réservons le droit d’abréger ou d’adapter les textes. Chère Véro, 651, rue Notre-Dame Ouest, bureau 100, Montréal (Québec), H3C 1H9. Courriel: cherevero@vero.ca.
Les cinq nouveaux musts de Véro... à découvrir sans tarder!
3 1
RÉSEAU SOCIABLE
Cute!, c’est une application mobile pensée et conçue au Québec, qui prend la forme d’un réseau social positif, sans jugement ni critique. L’appli permet de créer et d’imprimer facilement des albums photos directement de notre téléphone intelligent, en deux temps, trois clics. On peut aussi imprimer des textes et créer une mise en page personnalisée! cute-app.com
2
ANIMAUX CHÉRIS
Sur le site de Paw & Bark, une entreprise ontarienne, on peut se procurer un pull, un t-shirt, une tasse, un verre ou un sac réutilisable à l’e gie et au nom de notre animal de compagnie chéri. Il su t d’envoyer une photo de Pitou ou de Minou au moment de passer la commande en ligne, puis d’attendre la livraison en 3 à 10 jours partout au pays… et le tour est joué! pawandbark.com
Vous n’avez jamais entendu parler d’Onibi? Cette entreprise d’AbitibiTémiscamingue commercialise de l’eau de source pure dans le total respect de l’environnement, tant par le choix des contenants utilisés que dans l’exploitation de l’esker. Elle est o erte en bidons de 11 ou de 18 litres, et en canettes individuelles. Coup de cœur pour l’eau naturellement gazéifiée à l’orange sanguine! Dans les dépanneurs et épiceries. onibi.ca
L’ART EN HÉRITAGE
4
Conçus par les sœurs jumelles Edie et Jacquelyn Assinewe, membres de la Première Nation Sagamok Anishnawbek, qui sont nées et ont grandi à Toronto, les bijoux Assinewe Jewelry sont fabriqués à la main, sur demande. Mariant le savoir-faire en sculpture, en modelage et en techniques de perlage ancestrales des créatrices, les accessoires font briller l’avant-gardisme, les traditions et la richesse artistique de la culture anichinabée. simons.ca
SAVEUR SYRIENNE
5
L’ingrédient secret d’une salade fattouche digne des plus grands restaurants moyen-orientaux? La mélasse de grenade! Une restauratrice syrienne m’a confié cette astuce il y a quelques années et, depuis, j’en ai toujours sous la main. Je suis très heureuse d’enfin pouvoir me procurer une version québécoise de ce produit unique, au goût à la fois sucré et délicatement acidulé! lesfillesfattoush.com
par laurie dupont, élodie parthenay et sophie st-laurent
Si vous êtes de celles qui sou rent de troubles anxieux ou qui souhaitent mieux comprendre cette maladie sournoise, vous devez absolument mettre la main sur Stresse pas, minou! Brillamment dirigé par notre rédactrice en chef Joanie Pietracupa, cet ouvrage collectif regorge de plumes féminines touchantes et pertinentes (Florence K, Juliette Bélanger-Charpentier et Gabrielle Boulianne-Tremblay, pour ne nommer que celles-là). Et que dire de la page couverture illustrée de façon si poétique par Safia Nolin? Un ouvrage à conserver tout près de soi. En librairie dès le 7 septembre. KO Éditions, 25 $. (LD)
Amatrice de nouveautés, de vins orange, d’arts visuels et d’achat local? On a trouvé LE produit qui vous plaira à coup sûr! Issu d’une toute nouvelle gamme de vins canadiens, joliment nommés Pas Sages, ce vin orange non fi ltré est composé des cépages vidal et chardonnay. Délicieusement sec, il se boit seul pour étirer l’été sur la terrasse ou il accompagne à merveille les poissons et fruits de mer. Le petit plus qui nous a séduites? Son étiquette peinte par l’artiste expressionniste abstraite Miville. 19,75 $ à la SAQ, dès le 13 septembre. saq.com (LD)
Ma peau, la chanson hit de l’été 2019 de Sarahmée, trouve un nouveau sou le sous la forme d’un album illustré du même titre: on y retrouve le même texte vecteur d’amour-propre et d’acceptation de soi, décliné en illustrations par l’artiste Niti Marcelle Mueth. Nécessaire et précieux, cet hymne imprimé aidera les enfants (comme les moins jeunes) à se rappeler qu’ils «brillent, que leur peau soit claire, foncée ou noire d’ébène». Kata Éditeur, 23 $. (ÉP)
Envie d’ajouter du groove et des rythmes suaves à ce début d’automne? On jette alors notre dévolu sur l’album homonyme de la multitalentueuse Naomi! C’est avec les encouragements de la présidente de Bravo Musique, Béatrice Martin, que cette danseuse professionnelle a décidé de tenter sa chance dans le merveilleux monde de la chanson. Le résultat? Une pop assumée, sensuelle et dansante, qui ne laissera personne de glace. Dès le 9 septembre, sur toutes les plateformes d’écoute en continu. (LD)
La «bienveillance», un mot très tendance, est utilisé à toutes les sauces et circule sur toutes les lèvres. Est-il devenu un terme galvaudé? «Pourquoi et pour qui existe cette injonction à la bienveillance?»: voici la prémisse de l’essai Douces Amères, de la journaliste et éditrice Véronique Alarie. Celle qui se surnomme elle-même «licorne optimiste» souhaite se «libé rer d’une certaine pression à la bienveillance». Sommesnous toutes conditionnées à la reproduction de ces comportements altruistes? La question mérite une nécessaire introspection. En librairie dès le 7 septembre. Les Éditions Québec Amérique, 20 $. (LD)
La téléréalité à succès Making the Cut de la top-modèle et animatrice Heidi Klum revient pour une troisième saison sur la plateforme Amazon Prime Video. Dès le 19 août, on aura une raison de plus de la regarder, car le designer québécois Markantoine Lynch-Boisvert, directeur créatif de la marque MRKNTN, est l’un des concurrents. Premier créateur d’ici à faire partie de la compétition, il se mesurera à neuf autres aspirants dans une série d’épreuves de design et de couture. Le but? Gagner un million de dollars et la chance de cocréer une collection avec Amazon Fashion. Parions que son style éclectique se fera remarquer, qu’il l’emporte ou non! (SST-L)
Notre jardin tire peut-être à sa fin, mais on continuera à cultiver l’odeur des fleurs avec cette nouvelle eau de parfum qui sent bon le jasmin et le gardénia. À l’instar de ce jus floral et gourmand – aux accords de fruits et de sucre brun –, on a un faible pour le flacon turquoise dessiné par Alessandro Michele, directeur de création de la grande maison de mode italienne.
Eau de parfum Flora Gorgeous Jasmine (Gucci, à partir de 41 $). sephora.ca (SST-L)
L’animateur Nicolas Ouellet a voulu trouver la réponse à cette question qui le turlupinait depuis un bail, en tant que personne noire adoptée à la naissance par un couple de Québec et maintenant Montréalais de cœur. Pour cette quête, il a passé un test d’ADN, piqué une jasette avec ses parents et il est allé à la rencontre d’autres afrodescendants, dont Bruny Surin, Pierre-Yves Lord, Corneille et Boucar Diouf. Résultat? Il a obtenu quelques réponses à ses questions, mais aussi une nomination dans la catégorie Meilleure émission documentaire produite pour les médias numériques.
À Véro.tv.
présenté par et
Les émissions produites par KOTV se sont taillé une place de choix parmi toutes celles en nomination au prochain gala des prix Gémeaux. Qui repartira avec une statuette lors de cette soirée animée par nulle autre que notre muse en chef Véro? Réponse le dimanche 18 septembre. par valérie schiltz
Avec les a res de la pandémie et la pénurie de main-d’œuvre, le domaine de la restauration fait pas mal parler de lui ces temps-ci. Et c’est avec beaucoup de bienveillance que le chef et animateur
Louis-François Marcotte vient prêter main-forte à quelques restaurateurs au bord du gou re, qui ne demandent pas mieux qu’une oreille attentive, des conseils de pro et une bonne dose de réseautage. Un docuréalité éclairant, qui pourrait bien se voir décerner le prix de la Meilleure émission magazine produite pour les médias numériques.
À Véro.tv.
DANS
Le monde change et évolue à la vitesse grand V. Si bien qu’on oublie parfois d’où on vient et tout le chemin parcouru par nos aïeuls. D’un autre côté, certaines choses ne changent pas vraiment, comme ces papillons dans le ventre propres au premier amour... C’est ce qui ressort de ces savoureux échanges entre petits-enfants et papis ou mamies, incluant Janette Bertrand, Béatrice Picard, Gilles Renaud et Jemmy Echaquan Dubé. Un doux rendez-vous en nomination dans la catégorie Meilleure émission de variétés produite pour les médias numériques.
À Véro.tv.
GAZEBO
Bienvenue dans l’univers déjanté des comédiens MarieSoleil Dion et Louis-Olivier Mau ette, où la réalité et la fi ction s’entremêlent pour le meilleur et pour le pire, alors que le couple (à la télé comme dans la vie) décide de quitter l’urbanité trépidante de Montréal pour tâter le vert gazon de l’autre bord du pont. La banlieue et la vie de famille prennent des allures de comédie absurde dans ce Gazebo qui leur vaut deux belles nominations: Meilleur rôle de soutien comédie pour une émission produite pour les médias numériques et Meilleur texte comédie pour une émission produite pour les médias numériques.
À Véro.tv.
Ce ne sont pas toujours ceux et celles qui crient le plus fort qui ont le plus de retentissement. Chacune à sa façon, ces 11 personnalités nous ont marqués avec leurs paroles engagées et leurs actions bienveillantes. Porteuses de lumière, elles ouvrent le chemin pour beaucoup d’autres, comme des phares dans la nuit. À vous de les (re)découvrir. par véronique harvey photos andréanne gauthier
SES ACTUS
Tranna travaille actuellement à l’écriture de son premier spectacle solo.
SES ACTUS
Dès le 22 août, Véro sera de retour à la barre de Véronique et les Fantastiques, du lundi au jeudi, à Rouge FM. Elle animera aussi le gala des Prix Gémeaux le 18 septembre prochain
Alors que sa féminité a fait d’elle une cible d’intimidation durant sa jeunesse, aujourd’hui, c’est cette même féminité que Tranna Wintour met de l’avant... sur la couverture d’un magazine!
Tranna, pensais-tu un jour être une cover girl ? J’ai une énorme appréciation, voire une fascination pour les magazines, alors pour moi, me retrouver sur la page couverture du plus grand magazine au Québec, c’est irréel. C’est vraiment un rêve! D’ailleurs, quand j’ai fait mon gala Juste pour rire, l’an dernier, j’ai élaboré un plan sur scène pour devenir une vedette québécoise, et ça incluait de faire partie de Big Brother Célébrités, de devenir amie avec Véro et d’être sur la couverture du 7 Jours... mais je préfère de loin le magazine VÉRO! C’est tellement étrange, mon plan a fonctionné!
Toi qui as longtemps essayé de cacher ta féminité, quelle est ta relation avec cet aspect de toi-même aujourd’hui? Ce n’est pas que j’avais un problème avec ma féminité, je l’ai toujours acceptée, même adorée. Mais, comme ça m’a fait devenir une cible pour l’intimidation, j’ai dû la cacher... pour ma survie. Mais ma féminité est liée à ma créativité. Je trouve beaucoup de force et de joie en exprimant ma féminité.
Qu’est-ce que ça te fait de savoir que tu es un modèle, une inspiration pour plusieurs? Je le prends comme un grand honneur, mais c’est difficile à accepter, parce que ce titre-là est lourd à porter. Ça implique beaucoup de responsabilités. Ce que je dis tout le temps, c’est que oui, j’ai eu la chance d’avoir de la visibilité à la télé grand public du Québec, mais c’est grâce au travail énorme des activistes des 10, 20, 30 dernières années. L’idée de prendre le spotlight juste pour moi n’est pas quelque chose qui m’intéresse. Ce que j’espère, en fait, c’est de pouvoir garder la porte ouverte pour plein d’autres personnes après moi.
Mettre son nom au service des autres. Voilà l’objectif que poursuit Véronique Cloutier en marge de sa carrière d’animatrice, dans l’espoir que l’attention qu’elle reçoit serve à accomplir de grandes choses. De la Fondation Véro & Louis jusqu’au documentaire Loto-Méno
Véro, quel effet ça produit d’aider les autres concrètement, au point de changer leur vie? C’est gratifiant. Depuis la di usion de Loto-Méno, je reçois des centaines de messages par semaine de femmes qui partagent leur expérience avec moi, qui me remercient. C’est dur de décrire ce que je ressens; probablement qu’on peut résumer ça par un «syndrome de l’imposteur». J’ai l’impression d’être félicitée et remerciée pour quelque chose que je n’ai pas fait. Oui, j’ai été une sorte d’accélérateur, mais ce n’est pas mon combat ni mes compétences qui nous ont menées là. C’est le projet que la Dre Sylvie Demers défendait depuis une quinzaine d’années, mais personne ne l’écoutait. Je trouve ça dommage qu’il ait fallu une vedette pour faire bouger les choses.
Ressens-tu la même chose pour la Fondation Véro & Louis? J’éprouve le même sentiment avec les projets de la Fondation parce que oui, on porte le message et on est très impliqués là-dedans. Mais il y a plein de gens derrière nous qui font de grandes choses: les employés, les donateurs, le gouvernement. Je ne peux pas prendre le mérite qui revient à tout ce monde-là! Mais bon, j’apprends à gérer cette émotion-là depuis trois ans en me disant que c’est tant mieux si le fait qu’on soit connus puisse accélérer les choses.
Lorsqu’elle est incarnée, une quête personnelle peut parvenir à toucher l’universel. C’est du moins ce qu’a constaté Nicolas Ouellet après la di usion de la websérie documentaire Tu viens d’où?, dans laquelle l’animateur québécois afrodescendant tente de retracer ses origines.
Nicolas, es-tu surpris de la réaction des gens depuis la sortie de la websérie? J’ai été sou é par la réaction des gens, par la façon dont ça les a amenés à se questionner, à se confier, à réfléchir. C’est la preuve que quand on est capable d’incarner un principe plus grand, celui de la diversité dans ce cas-ci, ça fonctionne.
Une autre quête que tu poursuis vise à donner une voix aux artistes musicaux d’ici. Pourquoi? Parce que j’aime les artistes autant, sinon plus, que la musique qu’ils font. Et je trouve qu’on tient parfois leur musique pour acquise. C’est un grand don d’eux-mêmes que les artistes nous o rent. Leur musique devient littéralement la trame sonore de notre vie quand on va bien et aussi quand on va mal. Mais on oublie souvent de se plonger dans ce que l’artiste a à nous dire ou ce qu’il a dû faire pour nous o rir sa musique. Alors pour moi, il s’agit de valoriser le travail de l’artiste dans tous ses aspects.
Cet automne, Anne-Élisabeth Bossé portera à bout de bras deux rôles importants. D’abord, celui de Me Marie-Anne Desjardins dans la nouvelle télésérie Indéfendable, à TVA. Et aussi celui de porte-parole de la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer, une association toute légitime pour la comédienne, dont le père est atteint de cette maladie neurodégénérative depuis bientôt trois ans.
En quoi la maladie de ton père a-t-elle changé ta vision de la vie? C’est sûr qu’il y a un sentiment d’urgence de vivre... et de grosses remises en question. On n’aime pas ça penser à la mort, ce n’est pas naturel. Mais là, tu es forcée de te rendre compte qu’il va y avoir une fin pour les gens que tu aimes – et pour toi. Ça vient avec beaucoup de colère aussi, parce que je trouve ça injuste. On travaille toute notre vie et on mérite tous d’avoir une belle retraite, de voyager. Bref, ça fait pratiquer la résilience et le lâcher-prise quand on se rend compte qu’on ne contrôle absolument rien dans la vie.
Cet automne, Nicolas reprend l’animation de ses émissions de radio: Jusqu’au bout, à ICI Première, et Nouveaux sons, qui sera désormais diffusée cinq jours par semaine à ICI Musique.
Était-ce un devoir pour toi de mettre ta popularité au service d’une cause? Vraiment pas. Je sais que « with great power comes great responsibility », mais pas à tout prix. C’est la première fois que je m’implique dans une cause. D’une part parce que je me sentais prête, d’autre part parce que je sentais le besoin de faire quelque chose de concret pour cette cause-là. Ce n’est pas comme si on allait trouver une cure à la maladie du jour au lendemain. C’est une route embrumée, un peu intangible en ce moment. Mais je sais au fond de moi que ça va donner quelque chose de beau, alors je suis mon cœur là-dedans.
Es-tu satisfaite que ta notoriété permette qu’on parle davantage de cette cause pas très «sexy»? Oui. Il faut dire qu’être connue, ça vient avec un paquet d’affaires absurdes, comme le fait d’exposer ta vie privée. Mais c’est le fun de détourner des détails de ma vie privée en mission sociale. Oui, je dévoile des informations que j’aurais préféré garder pour moi, mais là, c’est dans le but d’aider les autres, alors c’est donnant-donnant.
SES ACTUS
Anne-Élisabeth jouera cet automne dans la télésérie
Indéfendable, du lundi au jeudi, à TVA.
Boucles d’oreilles et bottes (Simons). Robe ( Isabel Marant Étoile, chez Holt Renfrew).
SES ACTUS
Naadei fait partie de la distribution de la télésérie
Avant le crash, qui sera diffusée dès le 12 septembre à ICI Radio-Canada Télé.
Boucles d’oreilles ( Liars & Lovers, à La Baie). T-shirt Mushroom (Acne Studios, chez Simons). Bague (Simons). Pantalon ( Twik, chez Simons). Baskets ( New Balance, chez Holt Renfrew).
Après deux saisons à la barre de la téléréalité L’île de l’amour, Naadei Lyonnais se lance maintenant dans la fiction, déterminée à ajouter ses mille et une couleurs au paysage télévisuel québécois.
La diversité est une cause qui te tient à cœur, Naadei, mais tu souhaites par-dessus tout qu’on présente «différents types de personnes noires à l’écran». Pourquoi? Parce que les personnes noires mises de l’avant sont souvent des sportifs ou des rappeurs. Mais moi, quand j’étais jeune, je faisais du skateboard et j’avais les cheveux verts. Je n’étais pas du genre Destiny’s Child; je tripais plutôt sur Avril Lavigne et P!nk, mais elles ne sont pas Noires. Bref, il n’y avait personne qui me ressemblait. Et psychologiquement, je pense que ça peut produire un effet négatif de ne pas avoir de modèle. Donc, c’est important de présenter différents types de personnes noires pour que tout le monde – surtout les jeunes –puisse s’identifier à elles.
As-tu constaté des améliorations sur ce plan-là? Oui, beaucoup. Il y a de moins en moins de cadres, d’étiquettes, mais il reste du travail à faire. En ce moment, le poids qu’on met sur les épaules des rares personnes noires qui arrivent à percer au Québec est énorme. Je ressens moi-même une certaine pression par les messages que je reçois de gens qui me remercient de représenter les Noirs. C’est tellement gros! Je ne peux pas et ne veux pas représenter l’ensemble d’une communauté, car qu’est-ce qui va arriver si je me plante? C’est donc important que ce poids-là soit réparti sur différents modèles. Plus il y en a, plus on a de chances de s’y identifier.
Quel genre de modèle aimerais-tu être? Avec le temps, j’ai développé une personnalité très chummy pour être certaine que mon apparence ne nuise pas à ma crédibilité. J’ai souvent peur qu’on me perçoive comme la belle fille qui n’a rien d’autre à apporter, alors que j’ai tellement une belle palette de couleurs à offrir! Pourtant, quand tu es comptable, personne ne se dit que tu es juste bon pour additionner des chiffres...
SES ACTUS
Jessica collabore à l’émission de radio Culture club, à ICI Première, en plus d’être chroniqueuse à Rouge FM. Elle coanime aussi le balado Bain libre, offert sur la plateforme OHdio.
Camisole et cardigan (Club Monaco). Jupe ( H&M). Baskets ( L’intervalle). Boucles d’oreilles ( Bizou).
La mère parfaite, elle n’existe que dans les contes de fées... et sur les réseaux sociaux, derrière des filtres qui embellissent la réalité. C’est dans le but d’alléger les femmes du poids de cet idéal impossible à atteindre que Jessica Barker s’est lancée dans une campagne de valorisation de la maman «parfaitement imparfaite»!
En début d’année, Jessica, tu as fait paraître le documentaire Maman, pourquoi tu pleures?, qui traite des problèmes de santé mentale postpartum. Quelles ont été les réactions du public? J’ai reçu une déferlante de courriels très touchants. Il y avait beaucoup d’incompréhension sur le sujet et je sens que le documentaire a soulagé bien des femmes. Et ça, ça me touche. Plus on va en parler, plus on va normaliser cet état. Si personne ne lui a parlé de la dépression postpartum, comment une femme qui vient d’accoucher peut-elle avoir l’énergie d’aller voir son médecin? Quand ça nous arrive, on a l’impression d’être incompétente ou, pire, de ne pas être faite pour être mère, alors que ce n’est pas du tout ça, c’est une maladie.
T’attendais-tu à de telles retombées? Je savais que le besoin était criant et que les femmes avaient besoin que cette parole-là existe. Aujourd’hui, je confirme que les choses n’avancent pas assez vite. Il n’y a pas assez de recherche sur le sujet et on a encore des préjugés entourant la prise de médication pendant la grossesse et l’allaitement. «Il y a tant à faire», comme le chante Daniel Bélanger, mais j’ai l’énergie pour ça.
Quand elle avait cinq ans, Virginie Fortin a questionné son père sur le but de l’existence, mais la réponse ne semble pas avoir été satisfaisante, car elle se pose encore la même question... 30 ans plus tard. Et c’est ce genre de questionnement qui nourrit l’humoriste «socialement alerte», autant sur scène qu’en dehors des projecteurs.
Pourquoi est-ce important pour toi de pointer du doigt les inégalités? Ce n’est même pas quelque chose de calculé. Par exemple, je ne voyais pas les inégalités entre les hommes et les femmes jusqu’à ce qu’on me dise que je suis drôle «pour une femme» ou que je joue «comme un gars». Mais ce n’est pas pour avoir l’air militante ou engagée que j’en parle, c’est juste pour souligner le double standard dans notre monde binaire. Je fais de l’humour d’observation.
Lorsqu’on te tend un micro, as-tu l’impression d’avoir une certaine responsabilité sociale? Oui et non. Le but de la vie, que tu sois connue ou pas, c’est d’être une bonne personne. Je ne me fais donc pas un devoir d’être porte-parole de plein de causes, j’essaie juste de rester conséquente avec moi-même. C’est pour ça que j’aborde des sujets qui m’importent réellement, parce que si je mettais de l’avant des choses que je trouve profondément futiles, je me sentirais trop comme un imposteur. J’essaie de mettre en lumière des choses qui m’empêchent quasiment de dormir le soir tellement je trouve ça absurde!
Après 11belles années à la barre de l’émission de radio Plus on est de fous, plus on lit, Marie-Louise Arsenault a ressenti le besoin de se réinventer. Cet automne, elle poursuit son aventure radiophonique dans un tout nouveau format, mais toujours habitée par cette soif d’apprendre et de faire grandir son auditoire. Car l’amour des mots, pour l’animatrice, n’a d’égal que sa bienveillance à l’égard des autres.
Tu es un visage marquant pour la littérature au Québec, Marie-Louise, mais es-tu à même de réaliser l’influence concrète que tu as eue dans ce milieu? Je ne suis pas du genre à me vanter, alors je préfère dire que ç’a été un privilège que d’avoir pu occuper la belle grosse plateforme de Plus on est de fous, plus on lit. Comme on était en ondes deux heures par jour, c’est certain qu’on a ouvert la porte à un paquet de monde. Simon Boulerice, par exemple, n’était pas connu quand on a commencé à travailler avec lui, alors qu’aujourd’hui...
SES ACTUS
Virginie poursuit la tournée de son spectacle solo Mes sentiments cet automne. On pourra aussi la voir dans la série Pour toi, Flora, diffusée en septembre à ICI Radio-Canada Télé; dans Club Soly, dès septembre, à Noovo; et dans le film 23décembre, à l’affiche en novembre prochain.
Boucles d’oreilles (Simons). Combinaison ( ba&sh). Bracelets ( H&M ).
Dernièrement, on t’a accolé le qualificatif de woke. Comment l’interprètes-tu? C’est un terme très réducteur et utilisé à toutes les sauces, à tort et à travers. Quand on prend un seul mot pour dénoncer n’importe quoi, on vide les mots de leur sens. Je me considère plutôt comme quelqu’un de progressiste. C’està-dire que je suis à l’écoute des nouvelles idées, que je regarde comment la société évolue. Plus on avance dans ce terrible siècle – où nous sommes menacés de toutes parts –, plus il faut pratiquer l’ouverture d’esprit. Je ne suis plus la même femme que j’étais il y a 20 ans, mes idées ont changé. J’essaie de vieillir en m’ouvrant, car je ne veux pas être dans la résistance et le conservatisme.
Comment décrirais-tu l’époque dans laquelle on évolue? On est dans une période où on discute de moins en moins et on identifie les gens qui ne pensent pas comme nous comme des ennemis. Pourtant, quand on s’arrête pour les écouter un tant soit peu, qu’on pratique l’empathie, on comprend bien des choses. Le problème de notre époque, c’est qu’on porte des jugements très rapides, mais la réalité est souvent beaucoup plus nuancée.
Cet automne, Marie-Louise sera à la barre de sa toute nouvelle émission de radio, Tout peut arriver, le samedi de 16 h à 19 h, à ICI Première, en plus d’animer l’émission Dans les médias, à Télé-Québec.
SES ACTUS
En plus de son livre jeunesse Le bourlingueur de Matungoua, offert depuis peu en librairie, un autre bouquin, Ce que la vie doit à la mort, paraîtra le 15 septembre prochain. Son spectacle d’humour Nomo Sapiens est toujours en tournée à travers le Québec.
Veston ( Tiger of Sweden, dans les Boutiques M/2). T-shirt ( Robert Barakett, dans les Boutiques M/2).
Virtuose des mots et conteur éloquent, Boucar Diouf a pris d’assaut le Québec en entier avec ses propos rassembleurs. Toujours prêt à défendre les causes qui lui tiennent à cœur, il est le premier à se lancer dans des dialogues que plusieurs redoutent, convaincu que c’est ainsi que jaillira la lumière.
Selon toi, Boucar, quelle est l’importance du dialogue en société? C’est primordial, mais on le perd tranquillement avec les médias sociaux. C’est notre Facebook, notre Instagram, notre vérité. On s’enferme alors dans une chambre d’écho avec des gens qui partagent notre opinion et on s’autocongratule, on s’autocrinque. Il faut ramener la discussion et accepter de confronter les idées, même quand il s’agit de sujets difficiles. On ne peut pas tuer une idéologie en la bannissant de notre vue, car même si on ne la voit pas, elle existe encore. Il y a des gens qui sont campés aux extrémités, à gauche et à droite. Et ils se crient des bêtises. Parce que quand on est aux extrémités, on ne peut pas se parler, on ne peut que crier. Pour se parler, il faut se rapprocher du centre. On doit faire des compromis pour le dialogue et la démocratie.
Pourquoi crois-tu que tes mots résonnent aussi fort chez les Québécois? Parce que je préfère la parole qui rassemble. Je préfère être l’aiguille qui coud plutôt que le couteau qui tranche, comme disait mon grand-père. On est un tissu social et, des fois, il y a des déchirures. Alors ça prend des gens pour raccommoder, rapiécer, recoudre.
Qu’aimerais-tu que les gens retiennent de toi, ultimement? Ma mère répétait souvent: «L’humain est le meilleur remède pour son prochain.» Peu importe ce qui t’arrive, si tu as des gens autour de toi, c’est moins difficile. Tends la main, ouvre ton cœur. Je voudrais donc qu’on se souvienne de moi comme de celui qui aimait son prochain et qui ouvrait son cœur aux autres.
Portée par la mission de démocratiser la musique country pour le grand public depuis le début de sa carrière, Guylaine Tanguay a réussi – à force d’acharnement – à moderniser ce style musical trop longtemps ostracisé. Aujourd’hui, elle profite de sa popularité grandissante pour faire connaître son art et avancer des causes qui lui tiennent à cœur.
Comment es-tu arrivée à faire changer les mentalités à l’égard de la musique country? Le vent a tourné quand j’ai réalisé que c’était peut-être à nous de s’adapter et d’être moins «typiquement country» pour plaire à la masse. On se devait de présenter une version plus actuelle de notre art. À partir de là, la musique country s’est modernisée et elle est davantage acceptée par tous.
Même les sujets de tes chansons se sont modernisés, par exemple dans la pièce J’ai chaud , qui parle de ménopause... Exactement! Avant, on n’abordait pas de genre de sujets dans la musique country. Mais c’est important d’en parler, parce que ça fait partie de la vie! Avec une pointe d’humour dans ses paroles, J’ai chaud fait du bien, ça libère. Les madames sont contentes que j’en parle et que Véro en parle [dans Loto-Méno]. C’est bien beau que les gens me reconnaissent dans la rue, mais après, ça sert à quoi? Ça sert à dénoncer des choses et à m’impliquer dans des causes. C’est pour cette raison que je suis aussi porte-parole de la Fondation québécoise du cancer depuis deux ans.
SES ACTUS
Frédéric reprend son rôle de Renaud Magloire dans la deuxième saison d’Alertes, cet automne à TVA, en plus de développer une nouvelle télésérie.
Après 32 ans de carrière devant la caméra, Frédéric Pierre est passé derrière pour la toute première fois en réalisant son documentaire Une fois c’t’un Noir. L’homme se dit d’ailleurs à un moment de sa vie où il souhaite essayer di érents chapeaux, toujours dans le but de changer le paysage télévisuel.
Frédéric, pourquoi est-ce important pour toi de faire des projets en lien avec les communautés noires? En lien avec toutes les formes de diversité, en fait. Je pense qu’on est rendu là, qu’on doit élargir notre définition de la diversité, pour que ce soit encore plus inclusif. Je veux donc poursuivre ce combat pour m’assurer qu’on ne s’endorme pas, parce que ça va bien en ce moment. Par exemple, il y a une énorme ouverture envers les peuples des Premières Nations… et il était temps.
Réalises-tu que tu es un modèle pour plusieurs?
Certains se plaisent dans ce rôle de modèle social, mais pas moi. Je veux juste que ma carrière se poursuive pour démontrer qu’on peut réussir, peu importe sa couleur. Et le faire de façon éthique et professionnelle. Bref, ma simple présence à l’écran, le fait d’obtenir un rôle principal à TVA, c’est déjà énorme. Je ne pense pas plus loin que ça.
Considères-tu que la popularité vient automatiquement avec un devoir de prendre la parole?
Non. Et je trouve qu’on demande trop aux artistes de donner leur opinion sur toutes sortes de sujets. Quand les médias m’appellent pour réagir à une nouvelle, j’ai envie de leur dire de contacter des sociologues, des anthropologues ou des ethnologues noirs au lieu d’un comédien noir. Je ne suis pas la bonne personne-ressource. Et si je donne mon opinion, je deviens aussitôt la voix des communautés noires. Mais les Noirs ne font pas tous partie de la même communauté. Ce n’est pas LA communauté noire, ce sont LES communautés noires. Il y a une diversité au sein même des communautés noires. Le prochain combat? Il faut arrêter de penser qu’il n’y a qu’une seule voix à entendre.
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Connaissant la passion de l’autrice et animatrice Valérie Chevalier pour les rencontres signifiantes, on l’a mandatée pour mener cet entretien à cœur ouvert avec la comédienne Sonia Vachon. Une femme aussi attachante et émouvante que les personnages qu’elle incarne. par valérie chevalier photos andréanne gauthier stylisme indianna bourassa-petit mise en beauté marianne caron
Elle me rejoint avec un peu de retard au café où nous avions rendez-vous. Elle est déjà toute pardonnée, car circuler en ville en voiture – avec tous les travaux en cours – ET arriver à l’heure tient du miracle. La comédienne se confond néanmoins en excuses, tout en me racontant ses mésaventures de stationnement: «Je ne suis pas une urbaine, mais vraiment pas!» Originaire de Magog, Sonia caresse d’ailleurs le rêve de retourner y vivre à la retraite. Elle précise que, même dans sa banlieue, le trafic a beaucoup augmenté ces dernières années; s’ensuit alors une savoureuse montée de lait sur l’étalement urbain. Ça m’incite à lui demander si on pourrait la voir se présenter en politique un jour. Sa réponse fuse aussitôt: «Oh non! Parce que je ne sais pas mentir... à ce point-là. Ce n’est pas nécessairement mentir, mais cette façon de ne pas dire la vérité non plus, je n’en suis pas capable!»
Je ne peux m’empêcher de tracer un parallèle entre cette affirmation spontanée et son métier. Le mandat d’une actrice ne consiste-t-il pas justement à nous faire croire à des choses qui n’existent pas? «Quand je joue, je suis avec un autre comédien ou comédienne, et on joue ensemble au même jeu. Dans la vie, si je fais semblant de quelque chose, ce n’est plus un jeu, c’est un mensonge. Ce n’est pas pareil!»
Pas besoin de jaser longtemps avec Sonia pour comprendre que la transparence et le respect de l’autre, c’est primordial à ses yeux. Avec elle, pas de faux-semblants.
Je reviens sur son parcours impressionnant, jalonné de rôles marquants à la télévision et au cinéma, souvent dans des comédies. Est-ce que l’humour l’a choisie ou si c’est elle qui a choisi l’humour? «Ah, l’humour m’a choisie! dit-elle en s’illuminant. Et c’est là où je me sens le mieux. C’est là où j’ai le plus de plaisir. Le rire, c’est essentiel, pour moi.» En contrepartie, elle mentionne à quel point les rôles dramatiques peuvent parfois être drainants: «Quand je joue une scène plus dramatique, il faut que je me prépare, que je répète, que je cherche... Je suis obligée de me plonger là-dedans. Et moi, je suis comme une éponge, alors des fois, ça devient difficile.» Est-ce que ça déteint sur sa vie? «Un petit peu, concèdet-elle. Mais dans l’humour, il n’y a rien de tel! Ce n’est pas le même jeu pantoute!»
La comédienne pense notamment à son rôle de Solange dans Destinées, marquant pour beaucoup de gens, à commencer par elle-même. Après la descente aux enfers de son personnage [NDLR: en profonde dépression, Solange a voulu mettre fin à ses jours], elle se rappelle le souhait qu’elle a fait à la fin du téléroman, soit de voir la légèreté revenir dans sa vie professionnelle. Vœu exaucé avec la télésérie Complexe G. À cette évocation, Sonia s’anime, portée par les souvenirs heureux: «On a l’habitude d’associer l’humour très corrosif aux hommes. Mais là, c’étaient des filles et tout était permis! J’ai donné des coups de poing sur la gueule, j’ai fait des doigts d’honneur, c’était un défouloir extraordinaire! Et c’est beaucoup ce que les gens nous disaient, que ça leur faisait du bien.»
Sonia retrouve son sérieux en soulignant l’importance de la télé dans notre société: «Je fais ce métier-là pour rendre la vie des gens agréable. Pour qu’ils passent un bon moment. Pour qu’ils oublient leurs soucis. Je vais être fatigante avec ça, parce que je l’ai dit souvent, mais la télévision, c’est le psychologue que bien des gens ne peuvent pas se payer. Parce que ça coûte cher, parce que ce n’est pas tout le monde qui y a accès... En revanche, la plupart des gens ont une télé.»
L’actrice aborde aussi l’importance de se reconnaître dans ce qu’on regarde, avouant ne s’être jamais reconnue dans les magazines féminins. Même pas ces dernières années? J’avais pourtant l’impression que les mentalités évoluaient, que des magazines comme VÉRO ou ELLE Québec prônent la diversité, tant au sein de leurs équipes que dans leurs pages...
À ce propos, Sonia me fait un aveu: «Quand vous m’avez appelée pour cette entrevue, je te le dis, là, ça m’a fait énormément de bien. Énormément.» Elle essuie ses larmes. Qu’un grand magazine la contacte et veuille la mettre en valeur, en balayant du même coup ses aprioris, ça représentait beaucoup pour elle. «Une revue comme ça qui... parce que je le sais qu’on y fait de super belles photos... Excuse-moi», dit-elle en s’interrompant à nouveau, submergée par l’émotion.
Je la prie d’arrêter de s’excuser. Au contraire, c’est moi qui me sens privilégiée qu’elle me raconte tout ça. Mais qu’est-ce qui la touche autant là-dedans? «C’est pas mal en lien avec Loto-Méno, je pense!» dit-elle autant pour me faire rire que pour justifier ses larmes. «C’est un beau gros cadeau que vous me faites, c’est comme ça que je le prends. C’est tellement un beau magazine! C’est comme si... j’avais envie d’être une princesse.»
« JE FAIS CE MÉTIER-LÀ POUR RENDRE
LA VIE DES GENS AGRÉABLE.POUR
QU’ILS PASSENT UN BON MOMENT. POUR QU’ILS
OUBLIENT LEURS SOUCIS. »
Pourquoi Sonia associe-t-elle ses larmes au documentaire Loto-Méno ? «J’en parle parce que je l’ai regardé récemment. En fait, je n’ai pas vu le troisième épisode, parce que j’ai pleuré pendant les deux premiers. Et je me suis rendu compte à quel point la ménopause peut affecter quelqu’un. Ça te change complètement.»
Elle mentionne ici la cinquantaine, moins évidente à traverser qu’il n’y paraît: «Quand je vois des couvertures de magazines avec des titres comme La cinquantaine m’a amené la maturité et la sagesse, je déprime parce que je suis loin de ça, moi! Je ne ressemble pas à ces femmes-là qui, à l’approche de la soixantaine, se sentent “libérées”!» Elle espère d’ailleurs que ses propos vont trouver écho chez beaucoup de femmes, qui ne vivent pas toutes cette période de leur vie avec l’insouciante légèreté présentée dans les publicités. «Je ne
me reconnais pas là-dedans, moi, et je ne dois pas être la seule!» dit-elle, plaidant pour le droit à ne pas être au top du bonheur à l’approche lente, mais certaine, de ses 60 printemps. On ne peut évidemment pas passer sous silence l’hypersensibilité de Sonia qui a toujours été présente, tout comme les périodes où le soleil et la pluie cohabitent, parfois durant la même minute. N’est-ce pas une richesse dans le métier qu’elle exerce? «C’est sûr que ça m’a toujours servie. Et pas juste en ce qui concerne les pleurs, mais tous les sentiments qu’on peut éprouver. C’est un outil.» Et lorsque Sonia s’inquiète pour son fils Gédéon, maintenant inscrit à l’université, et pour sa fille Joséphine, étudiante au cégep, sans que ni l’un ni l’autre ne sache encore précisément ce qu’ils veulent faire plus tard, son conjoint Jean-Claude l’aide à relativiser. «Mon chum me dit: “Sonia, tu fais partie d’un faible pourcentage de personnes qui, à 9ans et demi, savaient ce qu’elles voulaient faire dans la vie! C’est une chance, mais ce n’est pas normal!”»
La comédienne raconte ces anecdotes de façon tellement sincère, tellement savoureuse, qu’on ne peut qu’être aussitôt conquis. «Jean-Claude a beaucoup contribué à l’autonomie de mes enfants. Il m’a appris à leur enseigner l’autonomie. Heureusement! Parce qu’aujourd’hui, ils sont capables de se débrouiller. Je suis chanceuse.» Dans leur relation amoureuse qui dure depuis 25 ans, les conjoints semblent se compléter à merveille: «On se balance, on s’équilibre!»
Par les fenêtres ouvertes du café, le bruit d’un petit véhicule qui nettoie les trottoirs interrompt notre discussion. Sonia s’exclame: «J’aimerais ça, faire ça! Tu te promènes, tranquillement. Pas obligée d’aller vite! Parfois, je me fais klaxonner en voiture parce que j’aime me promener, regarder les maisons... Avec une bébelle de même, tu as le temps de faire ça!» J’adore la candeur et la spontanéité de Sonia. On ne s’ennuie pas avec elle. On s’émerveille.
Dans cet élan de sincérité, elle y va d’une autre confidence: «Je ne crois pas faire partie des comédiennes auxquelles on pense quand on écrit une télésérie.» Je lui lance un regard interrogateur. «Probablement parce que je n’ai pas le casting de l’héroïne ou du personnage principal. Mais c’est peut-être juste moi qui pense ça.»
Est-ce qu’on pourrait la faire mentir? (Je l’espère secrètement.) «Peut-être. Cela dit, si je peux arrêter d’être bretteuse, pis remettre ma médaille olympique – toutes disciplines confondues – de bretteuse dans un tiroir, je vais peut-être être celle qui me fera mentir.» J’aime ce que j’entends. «Ben oui, parce que j’ai une idée de série... et le personnage principal, c’est moi!» J’espère bien! «Non, mais attends, souvent, je pense à des affaires où je ne suis pas le personnage principal.» Même dans sa tête? Je suis médusée et elle en rit. «Je suis en admiration devant les comédiennes qui portent une télésérie. Très admirative de Maude Guérin, par exemple, qui porte 5e rang. Alors que pour moi, c’est de l’ouvrage. Tu sais, l’image du paresseux qui sourit un peu et qui regarde autour? Ben c’est un peu moi, ça!» plaisante-t-elle.
Il y a chez Sonia cette dichotomie: une envie de grands défis et ce désir de lenteur, de douceur, d’observation. De prendre son temps. Je pense que nous sommes nombreuses, comme elle, à chercher ce fragile équilibre entre l’ambition de tout accomplir et le désir de se reposer tranquillement à l’ombre d’un arbre. «C’est ça, c’est exactement ça!» s’exclame-t-elle.
Jonglant avec les tournages de trois téléséries au cours des derniers mois, force est d’admettre que Sonia est bien loin de l’oisiveté. Qu’est-ce qu’on lui souhaite pour la suite? «Mon principal souhait, ce serait...» Elle hésite, retenant ses mots et ses larmes. «Tu vois, c’est dur à sortir, maudit... Mais ce serait de réaliser mes propres affaires! De me faire confiance. De retrouver l’audace de ma jeunesse. Quoique je ne sais pas trop si c’est de l’audace ou de la naïveté... Bref, je ne veux plus être malheureuse parce que je ne réalise pas mes projets. Pas parce que je n’en suis pas capable, corrige-t-elle, mais parce que je ne m’en donne pas la permission. Je veux enlever les bâtons que je me mets moi-même dans les roues.» Comme c’est bien dit.
Le simple fait de formuler ce souhait semble donner du souffle à Sonia. Combiné au vent qu’elle a dans les voiles, je suis persuadée que ce n’est pas demain la veille qu’elle va s’arrêter. Pour notre plus grand bonheur.
En plus de reprendre son rôle de Diane Ricard dans la deuxième saison de Cerebrum, actuellement offerte à Tou.tv Extra et cet automne à ICI Radio-Canada Télé, Sonia sera de la distribution de la télésérie Ma mère, qui sera aussi diffusée cet automne à TVA.
Pour les adresses, voir p. 145.
par guylaine guay
on mari et moi célébrons notre 10e anniversaire de mariage cet automne. Quand je l’ai rencontré, mon Steve avec-un-E habitait la belle ville de Saint-Jovite. J’ai rapidement dû «péter sa balloune laurentienne» pour le faire déménager avec moi à Montréal, puisque mes fils y fréquentaient des écoles publiques spécialisées.
Ce cher amour, en me passant la bague au doigt, accueillait bien des nouveautés... On va dire ça comme ça. Et tel un beau prince, il a laissé l’autisme, la métropole et les horaires atypiques occuper une grande partie de sa vie. Merci pour tout ça. Je lui avais toutefois fait la promesse que lorsque les garçons seraient grands, on retournerait vivre dans le Nord. Et comme je suis une fille de parole, nous venons d’emménager dans un petit duplex à SaintJérôme. Pourquoi Saint-Jérôme? Parce que c’est là où, dans le contexte immobilier actuel, on a pu trouver une demeure adaptée à notre budget. Pourquoi un duplex? Pour que mon plus vieux, Léo, puisse vivre dans son tout premier appartement... juste audessus du nôtre. Gros changement!
Pour celles et ceux qui connaissent un peu l’autisme, il faut savoir qu’un tel chambardement demande BEAUCOUP de préparation! Nous sommes sur le coup depuis plus d’un an. Faire des «tours de machine» pour aller montrer notre «nouvelle vieille maison» à Léo et à Clovis, pour mieux leur faire comprendre tout ce qui s’en vient.
Répéter tous les soirs ce qui arrivera à la fin de l’été. Visiter et prendre des photos de la nouvelle école de Clovis. Faire beaucoup de X sur le calendrier comme pour marquer le destin... Bref, nous y sommes.
À l’inverse des idées de grandeur, c’est dans tout petit que nous avons déménagé: 618pieds carrés pour Léo, 618pieds carrés pour Steve, Clovis et moi. Je vous laisse faire le calcul d’à quel point on va se marcher sur les pieds dans l’appartement du bas! ;-)
Nous laissons donc derrière une multitude de gros meubles, de cossins superflus et le passé.
Le présent est plus léger.
En faisant le ménage de mes papiers avant de quitter l’ancienne maison, j’ai retrouvé une boîte remplie à craquer de plans d’intervention, de bulletins, d’innombrables évaluations, de photos du primaire... et un livre de recettes de Léo datant de la maternelle. Un million de souvenirs, beaux et moins doux, sont alors remontés à mes yeux. La recette de Léo m’a fait sourire, une recette toute simple de son plat préféré. J’ai décidé de m’en inspirer pour la suite des choses. Un nouveau départ sans flafla. À notre image.
Je vous transmets sa recette ici, au cas où la simplicité vous ferait de l’œil, à vous aussi.
« Nous laissons donc derrière une multitude de gros meubles, de cossins superflus et le passé. Le présent est plus léger.»
Les projets Waltz par Groupe Sélection: un mode de vie inspiré des meilleurs hôtels, dans un complexe de condos locatifs de prestige.
Avec le prix des logements qui augmente, l’accès à la propriété devient de plus en plus difficile. Il est pourtant possible de profiter de tous les avantages d’un luxueux condo moderne sans devoir contracter une hypothèque. Car ce n’est pas tout le monde qui a l’option de le faire... ou la volonté de s’y engager pour les 20 prochaines années.
Le projet Waltz, conçu par le Groupe Sélection, offre des condos locatifs dignes des plus beaux projets de construction récents: design au look moderne, espaces à aire ouverte bien pensés et baignés de lumière naturelle...
À l’intérieur, l’expérience se rapproche d’un séjour à l’hôtel: en plus de combler les principaux besoins des locataires, on répond à leurs envies, notamment grâce à un service de conciergerie. Les vastes aires communes reflètent également ce standard: piscine intérieure au sel, sauna, spa... tout est là pour
rehausser le quotidien. On y trouve également une salle de sport toute équipée, une salle de yoga, un atelier culinaire, une terrasse avec des barbecues, un lounge et même un cellier pour entreposer les grands crus des amateurs de vins.
Dans ces conditions, on pourrait avoir du mal à trouver des raisons de sortir... Bonne nouvelle: la localisation du premier complexe Waltz, dans le quartier District Union à Terrebonne, rend toutes les commodités accessibles à pied.
Quant aux appartements proprement dits, le Waltz offre 172 condos haut de gamme (2 ½, 3½, 4 ½ et 5 ½), répartis sur 18 étages. Chaque unité est dotée d’un grand balcon privé et de plusieurs inclusions –dont les électroménagers, l’électricité, la climatisation et l’Internet –, ainsi que d’une insonorisation hors pair. Il n’y a plus qu’à déposer ses bagages pour s’y sentir chez soi!
Pour tout savoir sur les deux complexes Waltz par Groupe Sélection, on visite le site habiterwaltz.com
Ce texte est une création exclusive du magazine VÉRO pour Waltz par Groupe Sélection.
par kim lévesque-lizotte
est un sujet tabou que j’aborde régulièrement et qui choque, même entre amies. Mais ça me paraît important de le faire, pour qu’on puisse être solidaires. Je vais essayer ici de faire la part des choses et d’expliquer l’origine de ces petites phrases qui s’insèrent bien dans des conversations de brunch le dimanche, avec désinvolture...
«Je ne suis pas féministe, les femmes ont été tellement plus méchantes avec moi que les hommes!»
«Mon problème au bureau, c’est les filles: ça se bitche et ça se plante des couteaux dans le dos à longueur de journée!»
«Sur les réseaux sociaux, rien de pire qu’une femme pour en rabaisser une autre!»
Concernant ces affirmations, il y a trois aspects que je veux aborder. De un, les hommes n’ont pas le monopole de la misogynie, et force est de constater qu’on vit dans une société misogyne, point. Cette société inclut les femmes. Nous sommes dures à notre propre égard, les hommes le sont aussi.
Ensuite, peut-être que nous sommes plus sensibles à cette violence féminine parce qu’elle nous surprend, car on attend des femmes qu’elles soient douces, pleines d’empathie, à l’écoute, bienveillantes, maternelles. Et qu’on accepte en général plus facilement la violence des hommes; elle n’est ni surprenante ni inattendue, même qu’on peut la justifier par des propos infantilisants comme «les hommes ne sont pas bons avec les émotions, ils manquent de mots; ça explique leur violence intériorisée»...
Et nous, notre violence intériorisée, elle vient d’où?
Peut-être du fait qu’on est éduquées pour plaire, pour se démarquer les unes des autres, et qu’on se fait valoriser quand on sort du lot, quand on est choisie, quand on est celle qui rayonne ou qui performe?
Peut-être du fait qu’on encourage les garçons à pratiquer des sports d’équipe, mais qu’on met les femmes en compétition les unes contre les autres?
Peut-être parce qu’on doit atteindre des standards de beauté tellement inaccessibles qu’on a du mal à se réjouir de la beauté d’une autre, dans un monde qui priorise et applaudit la jeunesse, la minceur, la peau lisse et le popotin rebondi?
Peut-être parce que c’est difficile de s’affirmer alors qu’on est facilement pointée du doigt si on tape sur la table, qu’on exige, qu’on impose?
J’ai entendu beaucoup de grandes femmes –des personnalités publiques, qui ont accompli de grandes choses– affirmer qu’elles ne pouvaient pas se dire «féministes» parce qu’elles avaient été injustement traitées par des femmes. J’entends aussi souvent ces arguments de la part des hommes, comme si pour revendiquer l’égalité, la personne opprimée devait se montrer comme un être parfait et sans faille. Malheureusement pour vous qui abondez en ce sens, la femme –l’opprimée, l’indésirable– porte aussi en elle les failles, les défauts, la violence, le pire de l’humanité. Vous l’aurez lu ici, l’homme n’a pas le monopole de la laideur humaine.
Exiger la perfection et la vertu d’un groupe pour le considérer et lui accorder l’équité, c’est non seulement injuste, mais ça rend son émancipation et sa libération... impossible.
Malgré la violence de certaines femmes à mon égard, malgré tout le slut-shaming, le bashing, le rejet que j’ai pu subir des femmes dans ma vie, je retiens surtout qu’il y en a eu tellement d’autres qui m’ont aimée, soutenue, acceptée, sauvée. Je comprends d’où vient cette violence et je la pardonne parce que je connais la douleur de la misogynie intériorisée qui nous habite toutes. Des hommes aussi m’ont mal aimée, et je n’en aime pas moins les hommes. Je ne les généralise pas en les associant à un bloc monolithique de fous furieux qui ne méritent que du mépris et de la méfiance.
Et sachez que j’ai souvent vu des relations de travail toxiques, de la mesquinerie, des trahisons, des gestes violents, des menaces – en vrai, en mode virtuel, entendus ou de mes yeux vus– de la part des hommes. Mais ce sont des hommes.
On ne dira pas «on a des problèmes au travail à cause des hommes» ou «le climat est toxique parce qu’il y a trop d’hommes». Mais si une femme ose répliquer, frapper ou blesser, on nous rappellera à tous et à toutes, en gros caractères, que LES FEMMES sont capables d’une grande violence dont il faut se méfier.
Je nous implore de nous pardonner, d’apprendre à nous aimer nous-même pour mieux nous aimer entre nous. Quand les statistiques me varlopent le cœur à grands coups d’augmentation d’actes de violence conjugale et de féminicides, je nous supplie de nous rappeler que c’est ensemble, et non les unes contre les autres, qu’on fera des petits pas vers une société qui nous considère comme les égales de l’autre, aussi imparfaites que nous soyons.
Kim Lévesque-Lizotte est une autrice, scénariste et humoriste féministe québécoise. On lui doit entre autres les téléséries Les Simone et Virage
Au-delà du maquillage qu’elle crée pour toutes les couleurs de peau, le véritable objectif de Vickie Joseph, avec son entreprise V Kosmetik, est de rehausser l’estime personnelle des femmes à travers le monde. En d’autres mots, cette entrepreneure visionnaire souhaite déclencher une révolution... et le rouge à lèvres n’est qu’un début! propos recueillis par véronique harvey
Sur le site Web de VKosmetik, on parle beaucoup d’amour de soi et d’amour-propre: pourquoi est-ce si important pour vous? C’est dans les valeurs de V Kosmetik parce que, selon moi, c’est nécessaire pour être heureux. Le plus gros fléau chez les jeunes entrepreneurs, principalement chez les femmes, c’est le manque d’amour de soi, qui fait en sorte qu’on n’arrive pas à se propulser. Avant d’aspirer à quoi que ce soit, il faut travailler sur l’amourpropre. C’est ce que j’essaie d’inculquer à chaque personne qui achète mes produits.
Comment votre entreprise est-elle arrivée à son stade de développement actuel? En 2017, Varda Étienne et moi avons officiellement lancé V Kosmetik. Dès le départ, nos produits ont été distribués dans plusieurs pharmacies au Québec. Avec le temps, Varda et moi n’avions plus la même vision de l’entreprise, qu’elle a quittée en 2019. J’ai alors restructuré la compagnie pour la propulser à l’international. C’est à ce moment-là que la marque a commencé à être distribuée dans différents marchés... Puis, en 2020, la mort de George Floyd a crevé un abcès; ça a fait jaillir des discussions et des réflexions sur la diversité dans les entreprises. Pour notre marque – fondée et gérée par une femme noire et qui s’adresse principalement aux femmes de couleur –, cette prise de conscience a été très bénéfique. Elle a propulsé notre croissance, tant sur le plan
local qu’international. Aujourd’hui, V Kosmetik est distribuée partout au Canada, mais aussi aux États-Unis, au Maroc, au Bénin, au Sénégal, en Tunisie, au Ghana et à Dubaï.
Quelles sont vos ambitions quant à l’évolution de V Kosmetik? Je ne veux pas juste vendre des rouges à lèvres, je veux changer les choses, révolutionner les façons de penser. J’aimerais inciter les jeunes femmes partout dans le monde à trouver la motivation de se lancer en affaires et de réussir. Je veux aider les femmes des pays défavorisés à devenir autonomes financièrement pour qu’elles puissent s’accomplir personnellement et ainsi subvenir aux besoins de leur famille, de leur communauté.
Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui veulent se lancer en affaires?
De se trouver un mentor et un groupe de soutien. De s’entourer pour ne pas être seule, parce que l’entrepreneuriat est encore un monde très masculin. C’est ensemble qu’on va se propulser encore plus haut, ç’a été prouvé: les femmes en position de pouvoir transforment véritablement le monde. On crée et on donne la vie, alors on est outillées pour transformer la planète. Moi, je parle souvent de croissance horizontale, car investir dans la croissance des autres, c’est essentiel à notre succès personnel. Plus tu donnes, plus tu vas recevoir. C’est ma philosophie de vie.
Un nom court et commun pour une femme néanmoins unique, à commencer par sa beauté solaire qui capte la lumière du café montréalais où je lui ai donné rendez-vous. La sexagénaire Lise Roy a l’aura d’une sage qui a galéré et réfléchi. Pas étonnant qu’on ne se lasse jamais de la voir jouer! Pourtant, malgré sa cote de popularité, la comédienne ne s’est jamais hissée au rang des stars. Entretien. propos recueillis par claudia larochelle photos andréanne gauthier stylisme vanessa giroux mise en beauté alper sisters
Vous êtes depuis longtemps présente dans notre paysage culturel sans pour autant être devenue une «vedette». En avezvous déjà été amère? J’imagine que ce n’est pas si simple d’être une vedette, et que ça vient avec un lot d’attentes et d’obligations. Comme je n’ai jamais été là-dedans, j’ai peut-être eu plus de liberté à exister. Par contre, ce que j’aurais aimé de cette posture-là, c’est la possibilité d’avoir six scénarios de films sur ma table et trois appels de réalisateurs du Danemark... C’est cet accès à plus –aux artistes, aux projets incroyables– qui m’aurait plu. Parce qu’un nom connu attire des producteurs et des diffuseurs... J’ai donc pu être envieuse, mais pas amère ni jalouse.
J’imagine que cette acceptation vient aussi d’une philosophie que vous cultivez. J’oserais même parler de sagesse! Écoutez, on peut y croire ou pas, mais je pense que de transformer nos envies en désirs plutôt qu’en frustrations, de les nommer en gardant le cœur ouvert, ça aide à rester dans l’enthousiasme et à attirer les choses qu’on espère.
On a souvent dit, avec raison, qu’on offrait moins de rôles aux femmes dès le début de la quarantaine. À force de décrier ce phénomène ingrat, avez-vous l’impression que la situation s’est enfin améliorée? Effectivement, il y a un flou dans la quarantaine, une sorte de trou noir entre la jeunesse et la maturité. C’est comme si le milieu de la production télévisuelle et cinématographique ne savait pas quoi faire avec ça ou en avait peur. Parce que clairement, il y a quelque chose dans l’image de la vieillesse qui fait tiquer. Mais il faut admettre que cet entre deux âges dérange moins chez les hommes. Je vois de plus en plus de revendications du côté des actrices à ce sujet...
Comme si vous aviez collectivement décidé que ça avait assez duré? Ça se manifeste comment, dans votre cas? Il y a eu des années où je n’ai pas travaillé. C’est à ce moment-là que je me suis dit: «Regardez-moi bien, je vais y arriver, même avec mes rides et mes cheveux blancs!» C’était une boutade, mais ça s’est avéré. Parce que j’ai commencé à travailler beaucoup plus pour la télé et le cinéma à la fin de la quarantaine. C’est alors que j’ai décidé de parler de cette peur maladive de vieillir, donc de ne plus pouvoir travailler avec mes grandes amies du métier. Ce n’est pas possible qu’on en soit là! Des êtres humains âgés, il y en a plein! Si ce métier-là existe pour refléter l’humanité, je pense qu’on devrait nous aussi être à l’écran. Pour certaines actrices, il y a maintenant une responsabilité sociale à témoigner d’un corps qui vieillit.
De mon côté, je n’aime pas voir mon physique vieillir... Ce n’est quand même pas si facile pour nous toutes, non? Attendez, ce n’est pas si simple de s’accepter! Je pense aussi que c’est plus difficile d’accepter de prendre de l’âge à l’écran pour une femme qui a été révélée comme une beauté dans sa jeunesse. Quand j’arrive sur un nouveau plateau de tournage, je clame toujours la même blague –et ce n’est pas innocent– en me présentant aux directeurs photo: «L’actrice se prosterne devant les directeurs photo.» Ce sont eux qui nous éclairent. Avec la lumière, on sait que les visages, au cinéma particulièrement, sont sublimés... ou pas. D’ailleurs, ces dernières années, beaucoup d’actrices répètent que si elles étaient mieux éclairées, ce serait déjà ça de pris!
J’ai l’impression que vous êtes plus en demande que jamais comme comédienne. Ai-je raison? Je touche trois fois du bois parce que, oui, je joue désormais beaucoup et, enfin, je ne joue plus juste le même type de personnage. Il y a ça aussi, en tant que femme: on est souvent utilisée selon certains clichés concernant notre corps. Tenez, on pense souvent à moi pour jouer la juge à l’air bête. Tu me ramasses les cheveux et tu me mets un collier de perles, pis c’est ça! Je suis grande, j’ai la voix grave et les cheveux blancs, c’est sûr que je ne peux pas faire les rôles rock’n’roll de Céline Bonnier, même si c’est ça que je voudrais faire. Un moment donné, il faut faire la paix avec ça. On veut tous sortir des sentiers battus et des clichés, mais on est tous pareils: on voit quelqu’un et on l’identifie à quelque chose... Et le public a aussi besoin de croire tout de suite au personnage.
le milieu. Cela dit, ils m’apprennent aussi plein de choses. Dans le monde dans lequel on vit, je les trouve courageux de se lever le matin et d’embrasser large. Parce qu’on ne sait pas trop à quoi va ressembler le théâtre et les arts au sortir de la pandémie.
« DES ÊTRES HUMAINS ÂGÉS, IL
Y EN A PLEIN! SI CE MÉTIER-LÀ EXISTE
L’HUMANITÉ, JE PENSE
QU’ON DEVRAIT
NOUS AUSSI ÊTRE
À L’ÉCRAN. »
Puisque vous cultivez le détachement, qu’est-ce que vous apprenez à vos étudiants pour qu’ils ne s’en fassent pas trop quant à leur avenir? Je leur dis souvent de ne pas être inquiets, de faire confiance, que les affaires se placent au fil du temps. Et, surtout, je leur dis de nommer leurs désirs. Par exemple, quand j’ai connu un creux financier, plutôt que de me rouler en boule dans mon petit appartement, je me suis acheté un billet pour Paris. J’avais repéré un monastère en Bourgogne, en me disant que j’irais là-bas refaire ma vie. C’est à ce moment-là que j’ai reçu un appel à propos d’une audition que j’avais passée et à laquelle je ne pensais plus. Ça m’a ramenée à Montréal... et c’était reparti! Quand les choses n’arrivent pas, il faut changer le mouvement, faire tourner la roue de la vie. Il faut aussi se souvenir que les rôles – comme les succès– ne sont pas attribués au mérite. Il faut faire la paix avec ça, ça fait du bien. J’encourage aussi les jeunes actrices à participer à plusieurs projets en même temps, comme Sophie Cadieux et Catherine-Anne Toupin, qui ratissent large en jouant, en écrivant, en mettant en scène, etc. C’est tout un atout dans une carrière!
En plus d’embrasser une carrière d’actrice enviable, vous enseignez. Vous qui n’avez pas eu d’enfant, est-ce, d’une certaine façon, votre manière d’être dans la transmission? J’ai toujours vu l’enseignement comme un legs. En ce moment, on se trouve dans un contexte social où les rapports entre étudiants et profs ne sont pas si simples, surtout en théâtre, où les étudiants sont très revendicateurs. Ce n’est plus aussi facile que ça l’était, ça bouscule les interactions. Il y a une méfiance envers nous, les plus vieux, qui avons construit ce monde contesté. Je suis vieille, je suis blanche, je suis cisgenre, bref, je ne suis pas très «in» en 2022. En même temps, je pense que c’est enrichissant pour les étudiants d’avoir une prof qui est encore présente dans
Vos propres enseignements vous ont réussi, parce qu’on peut vous voir notamment dans les téléséries Une affaire criminelle et Bête noire, et qu’on vous verra au cinéma, d’ici quelques mois, dans La meute, un film pour lequel vous êtes en tournage... La salle de répétition et les plateaux de tournage sont deux lieux où j’exulte! Je ne m’en lasse pas. Il y a là quelque chose que je trouve beau, à voir tout le monde qui travaille en même temps pour trouver sa place, sa justesse. Pourtant, je n’avais pas prévu devenir comédienne. Je me voyais plus comme sociologue ou photographe, voire journaliste. Or, j’étais une suiveuse, donc je suis allée passer des auditions comme mes amies le faisaient... et j’ai été acceptée au Conservatoire d’art dramatique de Montréal! Comme vous pouvez le constater en voyant mon sourire, je ne regrette absolument pas d’avoir été suiveuse. (rires) Elle peut être surprenante, cette vie-là!
Leur nouvel album égaiera sous peu notre quotidien. En attendant, les sœurs Boulay ont accepté d’inspirer notre garde-robe en enfilant des tenues de mi-saison qui jouent avec les superpositions, les contrastes de textures et les agencements singuliers de neutres et de tons doux. par sophie st-laurent photos marjorie guindon stylisme farah benosman mise en beauté alper sisters
Boucles d’oreilles (Zara, 20 $).
Chemisier (Icône, 59 $).
Manteau (Harris Wharf London, 426 $).
Sac à main (Banana Republic, 300 $).
STÉPHANIE
Boucles d’oreilles (Zara, 20 $).
Manteau (COS, 390 $).
Robe (Ganni, 297 $).
Bottillons (Vagabond, 200 $).
MÉLANIE
Pendant d’oreille (Zara, 30 $ la paire).
Chemisier (Uniqlo, 39 $).
Pull (Remain Birger Christensen, 144 $).
Bermuda (Sisley, 60 $).
Bottes (Maguire, 365 $).
MÉLANIE
Bijoux (collection personnelle).
Veste et pantalon (Massimo Dutti, 329 $ et 130 $). Pull (Club Monaco, 190 $).
Sac (Bouquet, 285 $).
Baskets (New Balance, 130 $).
STÉPHANIE
Boucles d’oreilles (Mounser, 131 $).
Trench (Massimo Dutti, 279 $).
Veste et pantalon (East House, 190 $ et 130 $). Camisole (Banana Republic, 140 $). Sandales (Cult Gaia, 590 $).
MÉLANIE
Boucles d’oreilles et robe (Club Monaco, 40 $ et 198 $).
Veste turquoise (Endless Rose, 70 $).
Veste beige (Aritzia, 228 $).
Chaussettes (collection personnelle). Baskets (New Balance, 130 $).
STÉPHANIE
Lunettes solaires et flâneurs (Maguire, 95 $ et 240 $).
Boucles d’oreilles (Club Monaco, 40 $).
Pull (En Saison, 99 $). Pantalon (Twik, 70 $). Sac à main (Mango, 50 $).
STÉPHANIE
Boucles d’oreilles (Zara, 20 $). Chemisier et jupe (Icône, 59 $ et 40 $). Sandales (L’intervalle, 168 $).
MÉLANIE
Pendants d’oreilles, t-shirt et débardeur (COS, 59 $, 35 $ et 175 $). Jupe (Banana Republic, 220 $). Sandales (Club Monaco, 209 $).
LEURS ACTUS
Les sœurs Boulay, ce sont deux voix mélodieuses qui s’entrelacent pour nous révéler une poésie authentique et engagée.
Après 10 ans de carrière, le duo lancera à la fin octobre son quatrième album, Échapper à la nuit. Les deux premiers extraits laissent déjà présager un opus moderne aux sonorités plus pop. En plus de la musique, les sœurs s’accomplissent à travers les arts visuels et la littérature, d’autres médiums pour faire entendre leurs voix pertinentes. Stéphanie signe d’ailleurs un billet sur l’anxiété dans l’œuvre littéraire collective Stresse pas, minou!, dirigée par Joanie Pietracupa (notre rédactrice en chef!).
Pour les adresses, voir p. 145.
Pendants d’oreilles (Paloma Wool, 130 $).
Robe et veste (Theory, 500 $ et 590 $).
Sac à main (Ganni, 425 $).
PSITT!
Les différents articles de la collection automnale de VÉRO seront dans les boutiques San Francisco, Marie Claire, Grenier et Claire France, et sur leurs sites web respectifs dès le 8 septembre
La collection automnale VÉRO par Véronique Cloutier, offerte dans les bannières du groupe Marie Claire, réussit à capter l’essence même de cette animatrice adorée. Pleins feux sur nos articles coup de cœur, tout en élégance décontractée, de la saison. par elisabeth massicolli
Vous me qualifierez peut-être de cynique, mais je me pose souvent des questions lorsque je vois des célébrités lancer des produits associés à leur nom. Est-ce que telle influenceuse utilise vraiment la gamme de soins pour la peau dont elle parle et qui est vendue dans les pharmacies? Est-ce que telle chanteuse se parfume vraiment de l’eau sucrée qui porte son nom? Il y a parfois de quoi en douter. C’est pourquoi j’ai été plus qu’agréablement surprise de découvrir en primeur la collection d’automne VÉRO par Véronique Cloutier, qui sera offerte dès le 8 septembre dans les boutiques San Francisco, Marie Claire, Grenier et Claire France. Les morceaux de la collection exsudent l’essence même de la bien-aimée Véronique Cloutier, sa joie de vivre contagieuse, et on sait très bien qu’ils ont une place de choix dans la garde-robe de l’animatrice chouchou des Québécois. C’est écrit dans le ciel. C’est la designer Chloé Mérineau, collaboratrice de longue date de Véro, qui est derrière le concept et le design des vêtements de la collection, et on sent qu’elle connaît l’animatrice sous toutes ses coutures. Elle est capable de capter le chic sans effort, le simple élégant, le confort luxueux qui caractérisent les looks de sa collègue et amie. «Notre but est de créer des vêtements à l’image de Véro, mais qui sont accessibles à toutes les femmes et qui s’intègrent bien au quotidien de notre clientèle.» Le mot «accessibilité» reviendra plusieurs fois au cours de notre entretien, tout comme les termes «durabilité» et «responsabilité». C’est que les articles de la collection – de cette saison, comme des autres– sont conçus de façon intelligente afin qu’ils durent dans le temps, mais pas que. «Un morceau qui est bien confectionné et qui peut nous faire pendant plusieurs années, c’est super. Mais s’il n’est plus à la mode six mois après notre achat, on sera déçues», dit Chloé. C’est pourquoi la designer a opté pour des coupes classiques, qui résistent aux modes passagères, et a ajouté quelques légers détails tout à fait dans l’air du temps. «Je pense aux vestons, par exemple. Ces temps-ci sur Instagram, il y a beaucoup de vestons à très larges épaules (oversized ). Inutile de dire que c’est une mode qui s’effacera rapidement et qui n’avantage pas toutes les silhouettes. Pour la collection, on a fait une version plus facile à porter –et taillée avec soin, pour que la coupe tombe bien sur tous les corps», affirme Chloé, qui adhère au principe
du cost per wear en ce qui a trait aux choix des vêtements qui entreront dans notre garde-robe. «Ça vaut la peine de dépenser un tantinet plus pour un article qu’on aime, si on sait qu’on l’enfilera des centaines de fois, pendant plusieurs années, et que ça deviendra un essentiel pour plusieurs de nos looks. C’est avec ça en tête que les morceaux de la collection ont été créés.»
La designer me raconte d’ailleurs avoir rencontré des femmes qui lui disaient porter un jean des collections VÉRO précédentes depuis cinq, six, sept ou huit ans! «Dans ces moments-là, on se dit: “Mission accomplie!”»
«Un morceau qui est bien confectionné et qui peut nous faire pendant plusieurs années, c’est super. Mais s’il n’est plus à la mode six mois après notre achat, on sera déçues»
Plusieurs des morceaux de la collection actuelle sont offerts jusqu’à la taille 3XL chez Claire France. «On tente toujours de faire mieux, de bonifier notre offre taille plus, dit Chloé. Les morceaux vendus chez Claire France sont de véritables coups de cœur de l’équipe.» Pas facile de faire un choix parmi les magnifiques pièces de la collection, qui est répartie entre les différentes bannières du groupe Marie Claire – ainsi, les clientes ne trouveront pas les mêmes morceaux selon qu’elles magasinent chez San Francisco, Grenier, ou Marie Claire. «On avait envie que les consommatrices puissent faire du mix and match non seulement entre les articles des différentes bannières, mais aussi entre ceux des différentes collections VÉRO. Le but, c’est de les aider à se bâtir une garde-robe capsule VÉRO, qui soit polyvalente et durable. Un chemisier classique bien conçu peut être porté tout autant au printemps qu’à l’automne», explique la designer.
Chloé, quels articles essentiels et intemporels doit-on absolument avoir dans notre garde-robe d’automne, à ton avis?
« Un chemisier bien coupé est un incontournable, selon moi. Comme on l’a mentionné précédemment, si on le choisit bien, on peut le porter en toute saison et l’agencer à une tonne de nos vêtements. Cette version-ci est classique à souhait, mais le fait qu’elle soit ouverte sur les côtés jusqu’aux hanches ajoute du mouvement. Ce vêtement, d’une élégance simple, peut convenir à nos looks habillés ou décontractés.»
« Un jean qu’on aime, qui nous fait bien, qui est confortable et dont le look dure des années? Ça nous en prend absolument un. Les coupes droites sont parfaites si on cherche une pièce intemporelle, parce qu’elles ne se démodent tout simplement pas – on en voit chaque saison! On aime aussi les denims qui sont un peu délavés, à la acid wash, mais de façon subtile, délicate. Ce type de jean se porte et s’agence beaucoup mieux avec d’autres vêtements que les versions plus intenses, à mon humble avis.»
« Un veston, c’est un investissement. Ça vaut la peine de le payer un peu plus cher, afin qu’il nous fasse comme un gant et qu’il dure plusieurs années. On a tous déjà acheté un blazer dans un magasin de fast fashion dont les coutures ont cédé après deux ou trois utilisations! On en choisit donc un, comme celuici, au look tendance, mais classique, et dont on sent la robustesse. On pourra ainsi l’enfiler de nombreuses fois – et pas juste au bureau! Le veston sort de son cadre habituel maintenant. On peut le porter de façon très décontractée, sur une robe, avec un jean, etc.»
Et si on a envie d’une petite touche de folie, de détails tendance pour bonifier nos articles clés de la saison, qu’est-ce que tu nous conseilles?
«Je capote sur ce duo jupe et cardigan à l’e et tweed! Je le trouve absolument élégant et original. Adopter un motif classique nous permet d’ajouter un peu de variété à notre garde-robe, tout en nous assurant de porter longtemps les morceaux avec lequel on l’agence. Cet ensemble fait très «Princesse Diana», et ça me comble!»
« Le surchemisier est vraiment présent cette saison. C’est un article qui reste intemporel – si on sait bien le choisir! On privilégie donc une coupe plutôt classique, équilibrée, même si on opte pour l’oversized. Pour varier, une teinte plus douce – comme ce lilas –égaiera aisément nos tenues. L’avantage avec le surchemisier, c’est qu’on peut le porter à l’automne comme au printemps, et même l’été comme petit manteau pour les soirées fraîches. Une pièce vraiment polyvalente et super stylée.»
«Ce chandail à manches longues est classique et élégant, mais certains détails le rendent résolument tendance. On pense, par exemple, aux rayures larges et au col style rugby. Tout se joue en subtilité; c’est pourquoi cette pièce est un véritable bijou. J’ai un faible pour celle-ci, qu’on coordonne à une jupe crayon, notamment celle qui est en laine beige, de la même collection. Que c’est chic!»
Ce texte est une création exclusive du magazine VÉRO pour Collection Véro.
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La nouvelle idée La boucle
Qui a dit qu’il fallait absolument porter nos anneaux, dormeuses et autres parures d’oreilles en paires identiques? Cette saison, on a che notre créativité en désassortissant nos boucles ou en n’en portant qu’une seule plus imposante – tel qu’aperçu aux défilés d’Ester Manas, d’Isabel Marant et de Sacai. Avec la mode des perçages multiples, il n’y a plus de règles concernant la symétrie ni les matériaux à juxtaposer. La tendance devient d’ailleurs si populaire que plusieurs marques proposent des boucles d’oreilles à l’unité, de manière à créer des looks sur mesure.
liste
Sur notre radar: huit pièces clés et idées d’agencement à adopter illico pour faciliter la transition vers les mois plus frais. par sophie st-laurent
L’ESSENTIEL QU’IL NOUS FAUT
Ouste le chemisier! On ose la camisole en coton côtelé. S’il y a belle lurette que ce sous-vêtement masculin a fait le grand saut dans notre garde-robe, le marcel est un must qui s’a che en masse cet automne. Quand les défilés de Bottega Veneta et de Prada s’ouvrent avec cet article tout simple, c’est signe qu’on le verra partout. À glisser sous une veste surdimensionnée ou pour actualiser une jupe chic ou un pantalon de cuir qu’on possède déjà.
Minimalistes, sertis de pierres ou en résine colorée, les bracelets rigides prennent le relais des chaînes à breloques qu’on a longtemps aimées. Pour donner du punch à une tenue épurée, on enfi le une manchette imposante qui fait jaser (ou une à chaque poignet comme chez Jil Sander, pourquoi pas?). À l’inverse, on peut accumuler des cerceaux aux textures variées à même la peau ou par-dessus la manche d’un tricot. Bracelets (Jenny Bird, 160 $ ch.).
Le nouveau fourretout Le sac oreiller
Gonflé, boursou é, rembourré, le sac à main de l’heure ressemble presque à un oreiller. En cuir ou en nylon, en version pochette volumineuse ou besace matelassée, il donne envie de le comprimer contre soi. Le petit plus? La bourre aérienne protège mieux son contenu contre les chocs.
L’idée à revisiter
Qu’on se le dise, le fameux «smoking canadien» n’est plus considéré comme un faux pas mode! On peut maintenant s’amuser à combiner deux (ou plusieurs!) articles en denim. On a d’ailleurs l’option de choisir des finis di érents (un chemisier vieilli avec un pantalon indigo saturé, par exemple) ou de jouer le total look dans la même matière. Ça confirme aussi le retour de la veste en jean, qu’on substitue volontiers au chemisier.
Quand le temps sera venu de couvrir nos orteils, on misera sur les mocassins – option de rechange sophistiquée aux baskets –qui se chaussent autant avec un tailleur qu’avec une robe. Si les flâneurs classiques à semelle de cuir ont toujours la cote, on a un faible pour la version modernisée à semelle de gomme robuste, façon toutterrain. On élèvera l’indice de style en glissant dans nos loafers des chaussettes à la cheville.
La plus pratique de nos tenues arbore un air de luxe lorsqu’elle est taillée ou tricotée dans une matière de qualité de couleur chamois. En plus, on s’assure en quelque sorte de sa pérennité, car elle ne prendra pas une ride d’ici 10 ans. Si on avait à élire des pièces ambrées passepartouts cette saison, on miserait sur le gros pull à col roulé, le pantalon large ou le paletot qu’on pourra ceinturer au besoin. Des investissements qu’on ne regrettera pas de sitôt!
Le manteau passepartout
Le blouson d’aviateur
Le bomber – cette veste mythique dont le col, la taille et les poignets sont finis en tricot à côtes – continue sur sa lancée. La nouveauté? On le porte deux tailles au-dessus de la nôtre pour afficher une allure encore plus nonchalante. On l’apprécie parce que c’est le manteau parfait pour faire le pont entre les saisons et parce qu’il remplace aisément la veste de tailleur. Si, d’emblée, on l’associe à un jean, il faut pousser l’audace jusqu’à l’agencer à des matières élégantes (Lurex, paillettes, dentelle).
La marque à succès JOELLE, de Trois-Rivières, s’impose dans le paysage de la mode québécoise et se spécialise dans le domaine du stylisme pour femme. Elle offre des collections de vêtements uniques et luxueux en ligne et à sa boutique.
Ses sympathiques capsules TikTok (@fashionparmichelle) où elle s’exprime avec des looks colorés ont attiré notre attention. On a ensuite découvert que cette jeune médecin, résidente en santé publique, avait une vision singulière de la mode... et de bien belles choses à partager. par sophie st-laurent • photos marjorie guindon • mise en beauté jean-françois cd
Comment décris-tu ton style, Michelle? Maximaliste et éclectique, avec une touche rétro. Je m’habille de manière professionnelle, mais toujours créative et colorée. J’aime m’inspirer du passé pour créer ma garde-robe. J’ai un faible pour les friperies (dont Cul-de-Sac, à Montréal): je trouve dans la mode vintage des vêtements de différentes époques avec de belles coupes et des imprimés qu’on ne voit nulle part ailleurs.
Ta signature mode a-t-elle évolué avec le temps? J’ai toujours porté ce qui me rendait heureuse, sans vouloir me conformer aux diktats établis. Mais c’est vraiment depuis la pandémie que mon style s’est affirmé. Pour garder le moral pendant le confinement, j’ai décidé de m’habiller tous les jours comme si j’allais sortir. J’ai expérimenté davantage avec la couleur et les imprimés, et ça m’a fait un bien fou! La mode est en quelque sorte devenue une forme d’expression créative: je conçois mes tenues comme un tableau. J’ai eu envie de documenter mes looks pour en inspirer d’autres à insuffler de la vie dans leur garde-robe.
Quel est l’article mode dont tu ne te lasses jamais? Le col roulé. Ce basique passe-partout donne du caractère et c’est la base parfaite pour les superpositions. Je le porte sous des chemisiers, des robes sans manches, des vestes ou des tricots, et ça en change toujours l’allure. Ce vêtement aide aussi à faire le pont entre les saisons. J’achète les miens chez Zara pour leur excellent rapport qualité-prix.
Et ton accessoire chouchou? Les lunettes ophtalmiques sont un élément important
Collection personnelle:
Béret (Ophelie Hats). Lunettes (Doyle). Manteau (Desigual). Chemisier et jupe (friperie Cul-de-Sac). Collant (We Love Colors). Bottillons (Browns).
« J’ai toujours porté mes bouclettes au naturel et j’ai récemment osé couper mes cheveux très court. Je trouve que ma nouvelle tête définit encore plus mon style. »
de mon look. J’ai une collection de sept montures de formes et de matériaux variés et je m’amuse parfois à composer ma tenue autour du modèle que j’ai envie de porter.
On commence par où pour infuser de la couleur dans notre look? Il faut suivre Trinny Woodall – ex-animatrice de l’émission What Not to Wear britannique –, qui
m’a beaucoup appris sur l’agencement des couleurs et des imprimés. Par habitude, on associe une nuance vitaminée à une base neutre. Mais pour bonifier notre tenue, il faut pousser plus loin la réflexion afi n d’obtenir des coordonnés intéressants, soit en déclinant des tons d’une même famille en camaïeu, soit en créant des contrastes chromatiques qui font de l’effet.
SA COQUETTERIE
J’aime colorer mes lèvres avec une teinte vive. Comme je travaille en santé et que le masque est toujours de rigueur, je me rabats sur l’encre à lèvres, qui o re une bonne tenue sans transfert. Encre joues et lèvres Tinted Love (Charlotte Tilbury, 39 $).
SON PARFUM
J’adore le concept Replica, qui met en bouteille la mémoire olfactive d’un moment heureux. La fragrance Co ee Break est ma préférée. Cette odeur gourmande me réconforte. Eau de toilette Replica Co ee Break (Maison Margiela, à partir de 40 $).
SON DADA
Je n’ai jamais assez de paires de lunettes. J’achète mes montures en ligne sur le site zeelool.com, qui o re des modèles uniques à prix abordable. Celui-ci me fait d’ailleurs de l’œil depuis un moment déjà! Monture Goodwin (Zeelool, 30 $).
SON INCONTOURNABLE
Je fais de l’acné hormonale et si je cherche à normaliser ma condition dans mes vidéos, j’aime me sentir en confiance quand je sors. Je me maquille donc avec ce produit génial, qui aide à équilibrer le sébum tout en unifiant ma peau. Sérum teinté BFF Rebalance (Trinny London, 65,50 $).
par sophie st-laurent
On était déjà fan de l’esthétique minimaliste de la créatrice de contenu et mannequin montréalaise Julie-Anne Ho. Pas étonnant qu’on ait illico aimé sa collection de sacs et d’accessoires signée Essaim. Voici trois raisons de la découvrir.
1. De la trousse polyvalente à la mégapochette, en passant par le fourretout, les six articles de la gamme sont épurés – pas de quincaillerie clinquante ici! – et suivent de près les tendances.
2. Les accessoires sont tous taillés dans un cuir végane de qualité dont la texture moelleuse évoque le luxe, mais à prix accessible.
3. La créatrice a pensé à des détails futés qui rendent ses modèles pratiques, notamment le porte-clés intégré qui se fixe à la paroi du sac à main ou encore la trousse de voyage à double fond pour y ranger nos bijoux.
( Essaim, à partir de 45 $). essaim.com
Des montures 100 % locales, ça se peut? Oui, et c’est grâce à l’opticienne Catherine Pelletier Lauzon, propriétaire de la lunetterie Ora. Avec son projet Atelier Ora, elle propose maintenant des montures en acétate de coton, créées et produites par son équipe dans le Mile End. En plus de soutenir l’économie locale, l’entreprise pose des gestes concrets pour l’environnement, puisque toutes ses retailles de production sont transformées en nouvel acétate. (Atelier Ora, à partir de 450 $). lunetterieora.com/atelier
On craque toujours pour les collaborations gri ées. Cet automne, on a un faible pour les baskets éthiques et écolos issus d’un partenariat entre les marques françaises Veja et ba&sh. O erts dans deux couleurs, ces sneakers sont faits de matériaux durables.
À partir du 15 septembre ( Veja X ba&sh, 275 $). ba-sh.com/ca
Envie d’acheter des vêtements faits ici sans que la virée shopping prenne des allures de rallye compliqué? Direction La vitrine québécoise par Les Effrontés, le projet de mise en valeur des griffes locales qui vient de voir le jour au magasin La Baie du centre-ville de Montréal. Marie-Claude Pelletier, fondatrice de l’agence de style et d’image Les Effrontés, en est l’instigatrice: «Mon but était de faire valoir la mode québécoise autrement, tout en facilitant la découverte. J’ai eu l’idée de réunir une quinzaine de collections de designers dans un espace dédié, dit-elle. En plus des marques réputées comme Nadya Toto, Iris Setlakwe, Mélissa Nepton et MyleneB, on peut s’y procurer les créations de labels émergents.» La belle idée, c’est que l’inventaire est évolutif, renouvelé chaque semaine, et qu’on y déniche même certaines exclusivités. Pour bonifier l’expérience, il faut absolument planifier une session de magasinage express de 45 minutes avec une styliste formée par Les Effrontés. C’est gratuit, ça nous assure d’être bien conseillée et de faire de jolies trouvailles en consommant local. La vitrine québécoise par Les Effrontés à l’Espace Blanc, La Baie centre-ville. leseffrontes.com/la-vitrine-quebecoise
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Toutes les occasions sont bonnes pour jouer… surtout quand il s’agit de mettre à l’épreuve nos connaissances beauté pour découvrir d’innovants petits pots faits au Québec. Parfumerie, soins, maquillage, vernis à ongles: c’est le temps de s’informer pour renflouer notre trousse en consommant local. par andréa sirhan daneau
À go, on tente de relier chacune des affirmations à la bonne marque pour (re)découvrir 12 entreprises cosmétiques bien de chez nous qui gagnent à être connues. C’est parti!
ALa marque mise sur de nombreuses plantes cultivées au Québec, dont la caméline, qui regorge de bienfaits pour les peaux sensibles.
BEn quelques clics de souris, le premier laboratoire canadien spécialisé en dermocosmétique sur mesure nous propose une routine personnalisée.
CSa nouvelle ambassadrice, l’animatrice et autrice Varda Étienne, attribue l’éclat de sa peau aux rituels et aux soins de la marque.
DGrâce à ses autobronzants produits au Québec avec des ingrédients d’origine naturelle, il n’a jamais été aussi facile d’a cher un teint hâlé sans les e ets néfastes du soleil.
ECette marque de cosmétique marine puise sa richesse dans les profondeurs salées du Saint-Laurent.
FCette entreprise de la Mauricie propose des laques conçues ici et exemptes des nombreux ingrédients toxiques qu’on trouve dans les vernis à ongles traditionnels.
GLes soins de cette marque québécoise d’adoption dorlotent la peau des vedettes d’Hollywood avant la remise des oscars depuis presque 20 ans.
HLa fragrance Eau de céleri de cette maison de parfums a été primée au prestigieux concours international The Art and Olfaction Awards.
IPSITT! Les réponses se trouvent dans le pli central.
Inspirée du mouvement slow living, la marque dont le nom signifie «soi» en danois fabrique tous ses produits pour le bain à Montréal.
JCette entreprise de fards emballe ses produits dans du carton ensemencé, qu’on plante ensuite à la maison pour faire pousser des fines herbes et des fleurs.
KSes soins pour le corps et le visage tirent parti des nombreux bienfaits que procure le bleuet sauvage du Lac-Saint-Jean.
Le tout premier produit de cette marque de soins capillaires, la poudre «volumisante» en pompe, est devenu un succès instantané avec plus de 40 millions de vues sur les réseaux sociaux.
ADN de la marque Les deux entrepreneures à la barre d’OMY Laboratoires proposent de personnaliser nos soins afin d’en maximiser l’e cacité. On veut travailler sur le manque d’éclat, corriger la rosacée et estomper les ridules? Nul besoin de faire des compromis: la marque permet de cibler jusqu’à trois problèmes cutanés dans chaque produit! La belle a aire? Tout se fait en ligne! Pour identifi er les meilleurs ingrédients pour nous, on fait analyser notre peau par SkinIA, un outil d’intelligence artificielle exclusif créé en collaboration avec des dermatologues. En moins de cinq minutes, quelques questions ou un égoportrait (selfi e), on obtient une recommandation de soins sur mesure.
Bon à savoir Outre les ingrédients actifs, on a aussi le choix entre trois textures (légère, soyeuse ou riche) et trois arômes (avec ou sans essence naturelle de rose et vanille) pour nos soins.
Le produit chouchou Des ingrédients customisés sont injectés dans cette formule à base d’acide hyaluronique, d’antioxydants de thé vert et de vitamine E, qui prévient la déshydratation, combat les radicaux libres et éclaircit le teint. Crème soyeuse sur mesure (OMY Laboratoires, 65 $).
ADN de la marque Dès son premier emploi dans l’usine familiale de production de bleuets, la Jeannoise Amélie Fortin a compris le potentiel prometteur de ce fruit pour l’épiderme. Parce que le bleuet sauvage est l’un des petits fruits ayant la plus haute concentration en antioxydants, dont la vitamine C, il possède des propriétés anti-inflammatoires, antiradicalaires et éclaircissantes; ses extraits sont donc très e caces pour atténuer les rougeurs, corriger l’hyperpigmentation et ra ermir la peau. Ces bienfaits se retrouvent tous dans les produits de la marque, formulés à partir du fruit, de sa feuille et de ses pépins.
Bon à savoir Pour contribuer à l’économie circulaire, l’entreprise utilise des bleuets et des feuilles de bleuets «déclassés» ou qui proviennent de champs inutilisés.
Le produit chouchou Grâce aux extraits de prune de Kakadu, 100 fois plus riche en vitamine C que l’orange, et de bleuets sauvages, ce soin est un véritable cocktail d’antioxydants qui font rayonner la peau. Soin hydratant Éclat ( Ta peau ton fruit, 42 $).
ADN de la marque Paris, 1957. Le Dr Lapinet, dermatologue, utilise pour la première fois des pellicules de collagène pour guérir la peau des grands brûlés. Une trentaine d’années plus tard, en 1990, G.M. Collin s’établit au Canada et adapte ses soins, produits dans son laboratoire de Montréal, aux besoins de la peau de sa clientèle vivant dans un climat «particulier». Près de 65 ans plus tard, le collagène est toujours au cœur de la gamme de soins à domicile et de soins cliniques destinés aux esthéticiennes. Le réputé traitement en cabine Collagen 90+ est aussi prisé qu’au premier jour pour son e cacité spectaculaire à estomper les rides et à ra ermir la peau.
Bon à savoir Depuis 2005, la marque est partenaire de la soirée des oscars et o re des soins aux participants à la prestigieuse cérémonie. Il paraît que Jessica Biel et Meghan Markle seraient fans de ces produits d’ici!
Le produit chouchou Grâce à un complexe à base de collagène natif pur, ce gel procure une hydratation prolongée qui apaise les sensations de tiraillement et lisse la peau. Il est notamment recommandé pour soulager l’inconfort cutané dû aux traitements contre le cancer. Gel Native Collagen (G.M. Collin, 102 $).
ADN de la marque Des soins 100 % naturels tirant profit d’ingrédients actifs ayant démontré leur e cacité: c’était le pari de Sorele Nzinguet, l’ingénieure passionnée de cosmétiques derrière la marque qui porte son nom. Élaborée à Lévis avec des ingrédients naturels comme des huiles végétales, des extraits de plantes, de fruits et de protéines, la gamme se spécialise dans la correction de l’hyperpigmentation. Si Sorele développait initialement des produits destinés aux peaux noires et métissées, elle est fière de proposer aujourd’hui des soins pour tous les types de carnation.
Bon à savoir Il faut bien cibler l’endroit où on range nos gommages corporels, car avec leur odeur d’érable du Québec et de vanille française, les autres membres de la famille pourraient les confondre avec des desserts!
Le produit chouchou Ses extraits de feuilles d’oseille, de lentilles, de collagène, d’acides de fl eurs et de fruits agissent en synergie pour atténuer les taches brunes, hydrater la peau et en lisser la surface. Crème de jour Éclat suprême (Sorele Cosmetics, 45 $).
ADN de la marque Il aura fallu quatre années d’essais et de recherche à Eric Beauséjour pour créer la formule de ses rêves: un vernis végétalien de qualité professionnelle, à la texture crémeuse, qui sèche rapidement et surtout… qui est exempt de 27 ingrédients susceptibles de causer des irritations ou des problèmes de santé. Les nuances de vernis de l’entreprise de Trois-Rivières rendent hommage aux villes d’ici (comme Bromont, un rose crémeux inspiré par l’amour du ski et la romance des vacances d’hiver) et d’ailleurs (dont Honolulu, un jaune évoquant le soleil et les ananas).
Bon à savoir Parce qu’Eric aime que tout soit bien rangé, il a conçu des bouteilles rectangulaires afi n qu’elles s’alignent parfaitement les unes à côté des autres, que ce soit dans un tiroir ou sur le comptoir de la salle de bain.
Le produit chouchou Ce vernis onctueux rouge écarlate, inspiré des cerises du Danemark, sèche en un rien de temps. On obtient une couleur opaque en une seule couche. Vernis à ongles végane, nuance Copenhagen (BZ Lady, 18 $).
ADN de la marque C’est l’histoire de quatre vétérans de l’industrie capillaire qui rêvaient d’une marque innovante et inclusive. Depuis son lancement en 2015, l’entreprise montréalaise a conquis les cœurs (et les têtes) avec ses formules véganes (affichant la certification PETA) et e caces, mais aussi avec ses jolis fl acons aux tons poudrés. Pour répondre aux besoins de tous les types de cheveux, les produits se déclinent en six collections dotées de leur propre identité.
Bon à savoir Trois produits sont o erts dans un fl acon vaporisateur à conserver et à recharger à l’infi ni. De plus, les cartons de recharge sont composés de 70 % de matériaux renouvelables et fabriqués en utilisant 50 % d’énergie renouvelable.
ADN de la marque Au cours d’un séjour en amoureux à Riviè re-du-Loup, deux entrepreneurs montréalais découvrent les pouvoirs antioxydants des algues du fleuve. C’est ainsi qu’est née Boréalie, une gamme de trois soins conçus à Rimouski et fabriqués sur la Rive-Sud de Montréal. Au cœur de la formule, on trouve la laminaire sucrée, une algue qui emmagasine les nutriments et minéraux de l’eau de mer tout en rejetant les polluants. Appliqués sur la peau, ces actifs protègent son intégrité en neutralisant les radicaux libres, en préservant son hydratation et en stimulant le renouvellement des fibres de collagène et d’élastine.
Bon à savoir Présentes massivement dans les eaux canadiennes, les algues sont récoltées à la main dans le respect des normes; elles sont coupées avec soin (et non arrachées) afin de leur permettre de repousser sainement.
Le produit chouchou Ses huiles végétales d’origine naturelle éliminent facilement le maquillage et les traces de pollution pour laisser la peau fraîche, souple et lisse. Huile démaquillante (Boréalie, 38 $).
ADN de la marque Isabelle Michaud a lancé sa propre maison de parfumerie en 2009 et son succès, tant commercial que critique, ne s’est pas fait attendre. Première Québécoise à être admise à l’Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l’aromatique alimentaire (ISIPCA) à Versailles, ses jus ont été tour à tour qualifiés de purs, complexes et étonnants. L’influence de son bagage culturel québécois se fait bien sentir dans ses créations qui racontent des histoires et transposent des souvenirs mémorables.
Le produit chouchou Avec son embout qui propulse un seul jet mesuré de poudre, on obtient un contrôle d’application inégalé; il su t de soulever les racines des cheveux et de presser la pompe pour bénéfi cier d’un volume instantané. Poudre volumisante Pu .ME ( DESIGN.ME, 26 $).
Bon à savoir Presque chaque fragrance est inspirée d’un voyage de la créatrice, dont on peut découvrir l’histoire sur son site Web. Route du Quai raconte le début des vacances d’été au chalet familial de Rivière-Ouelle; Vol 870 YUL-CDG, le départ d’Isabelle pour étudier la parfumerie outremer.
Le produit chouchou Se parfumer au céleri? Pourquoi pas! Cette composition surprenante aux notes de coriandre, de galbanum et d’herbe tondue a été récompensée aux Art and Olfaction Awards de Los Angeles. Eau de céleri (Monsillage, 105 $).
ADN de la marque Inspirée par la lenteur et l’importance de prendre soin de soi propres aux pays scandinaves, la photographe et styliste Sarah Laroche a fondé son entreprise de produits pour la douche et le bain avec une pensée particulière pour les peaux à problème. Alors qu’aucun soin Selv n’aggrave l’eczéma, les huiles Nordique, Quartz et Lune sont conçues pour apaiser les irritations et démangeaisons cutanées. En plus des sels, laits, huiles de bain o erts à la pièce, la marque propose des boîtes thématiques mensuelles o rant des échantillons et des produits complémentaires (comme un parfum solide ou un mini-porte-encens) pour créer un rituel détente dont chaque étape est détaillée sur son site Web.
Bon à savoir Les produits sont 100 % végétaliens, biodégradables et respectueux de l’environnement. Leurs emballages sont imprimés à Montréal pour diminuer l’empreinte écologique de la marque.
Le produit chouchou Ce mélange botanique aux arômes de lilas et de muguet transforme l’heure du bain en visite au spa. On verse le sachet dans l’eau, on allume les lampions de soya fl ottants et on profi te du moment présent. Trousse immersive Le Rituel Blomst (Selv, 38 $).
ADN de la marque Après avoir lancé une gamme de produits de spray tan destinés à l’usage professionnel, les cofondatrices de Nuda, Geneviève Beaulieu et Mahay Tremblay, ont constaté une forte demande pour des soins autobronzants et faciles d’utilisation à domicile, procurant un résultat naturel… tout sauf orangé! Leur réponse à ce besoin: la gamme Nuda, qui comprend des autobronzants, des soins et des cosmétiques (un illuminateur et une poudre bronzante). Les mousses autobronzantes pour le corps sont o ertes en trois nuances, alors que les produits pour le visage sont translucides, afin de permettre une application sans gâchis.
Bon à savoir Sur son site, la marque o re de judicieux conseils d’application pour chaque soin: comment préparer la peau, le temps d’attente à respecter, etc.
Le produit chouchou C’est l’autobronzant le plus facile à utiliser: on le vaporise sans risque de se tacher les mains et on savoure son odeur de melon frais dans l’attente du teint légèrement bronzé qu’on obtiendra en quelques heures. Eau autobronzante pour le visage (Nuda, 40 $).
ADN de la marque C’est la découverte des bienfaits cutanés de la caméline, une plante de notre terroir, qui a encouragé Annie Poudrette à créer ÖL (qui signifie «huile» en allemand) cosmétiques. Avec sa riche concentration en omégas3, des acides gras essentiels aux propriétés anti-inflammatoires qui préservent la barrière protectrice de l’épiderme, la caméline est un ingrédient de choix pour soulager les réactions inflammatoires de la peau comme la couperose, la rosacée et l’eczéma. Les formules de la marque misent aussi sur d’autres richesses de la fl ore québécoise, comme les baies de sureau, qui défendent la peau contre le stress oxydatif, les baies d’argousier, qui soutiennent la régénérescence cutanée et le safran, reconnu pour éclaircir le teint.
Bon à savoir Dans le but de contribuer à la protection de l’environnement, la marque utilise des plantes issues de cultures écoresponsables, biologiques et durables.
Le produit chouchou Sa combinaison de six plantes, dont la caméline, contient des acides gras essentiels, des vitamines, des minéraux et des antioxydants qui calment les irritations et protègent la peau des dommages environnementaux. Sérum absolu (ÖL cosmétiques, 66 $).
ADN de la marque La liste de critères de Johanne Lebeau, la fondatrice, était longue: ses cosmétiques devaient être bons pour la peau, formulés avec des ingrédients locaux performants et provenir de fournisseurs pouvant en assurer la traçabilité. Pari réussi! Sa gamme de pigments liquides multiusages (correcteur et fards crémeux en neuf nuances) nous garantit tout ça, et même plus! Faciles d’utilisation, on peut les superposer pour en moduler l’intensité et les mélanger pour créer de nouvelles teintes. Leurs ingrédients naturels issus de la biosphère québécoise et canadienne – comme l’huile de chanvre biologique et le carthame – sont riches en antioxydants et en acides gras, qui nourrissent aussi l’épiderme.
Bon à savoir Pour créer le bel e et «fl outant» de ses cosmétiques, la marque fait appel à la cellulose, fabriquée à partir de la pâte recyclée de notre industrie forestière.
Le produit chouchou Sa formule à la texture crémeuse s’applique facilement sur les paupières, les joues et les lèvres pour nous donner bonne mine! Pigment liquide multiusage MM Couleurs, nuance Sangria (S’aïmme, 38 $).
L’étiquette au salon et une bonne communication avec les experts capillaires permet non seulement d’avoir une belle tête, mais aussi de vivre une expérience agréable. Afin d’optimiser nos prochains rendez-vous, on a tiré les vers du nez à deux pros pour savoir ce qu’ils n’osent pas toujours nous dire... par andréa sirhan daneau
Un nouveau look, ça demande de l’entretien. Combien de temps et d’argent est-on prête à investir dans les prochains mois ou durant l’année? Il faut en discuter honnêtement au préalable. «Un balayage, c’est magnifique, mais pour rester beau, ça prend des retouches tous les deux mois, mentionne Martyne Léonard, cofondatrice de Lakademie SML. En revanche, si la cliente ne veut pas s’astreindre à une telle fréquence, on pourra lui suggérer une autre technique de coloration (un effet ombré, par exemple) qui se maintient facilement en trois séances par année.»
Pour être sur la même longueur d’onde que notre coiffeur, on s’assure d’utiliser le bon vocabulaire. Ainsi, une coupe Bob n’est pas une coupe Shag, dégrader n’est pas synonyme d’amincir, la couleur auburn n’est pas la même chose qu’un roux et “deux pouces” est une mesure floue quand on n’est pas celle qui manie les ciseaux! «Idéalement, on utilise des repères visuels et morphologiques, dit Olivier Miotto, copropriétaire du salon Suite 105 par GLAM. Des photos tirées de Pinterest ou d’un magazine pourraient nous aider à illustrer jusqu’où on est à l’aise de couper (clavicule, épaule, mâchoire, etc.) ou comment on veut pouvoir attacher ses cheveux.»
«La tignasse de sirène de JLo est fort probablement constituée d’une multitude d’extensions, une coloration blond miel ne convient pas aussi bien aux teints clairs qu’aux basanés, et passer du noir au platine, ça ne se fait pas en cinq minutes», souligne Martyne. Bref, on a le droit de rêver, mais il faut aussi accepter ce que la nature nous a donné, respecter les limites de notre texture capillaire et envisager d’abord ce qui nous fera bien.
Teinture commerciale en boîte, permanente, traitement lissant: tout ce qui a déjà altéré notre fibre capillaire a une incidence sur le résultat du service qu’on obtient en salon. Et ça doit être signalé à l’expert! «En réalité, on se pénalise soi-même en dissimulant des choses, affirme Martyne. Il faut savoir que certains soins capillaires peuvent empêcher la coloration de bien pénétrer, notamment pour couvrir les cheveux blancs, et que les vestiges d’une mauvaise teinture peuvent faire virer la nouvelle teinte choisie au orange citrouille.»
Notre look quotidien (style de vêtements, mise en plis et maquillage) offre à notre coiffeur une première lecture de nos préférences. Inutile, donc, de trafiquer notre allure lors d’une première consultation. Et à quel point nos cheveux doivent-ils être propres? «La colo qui adhère mieux aux cheveux sales, c’est un mythe! s’exclame Martyne. On recommande d’avoir les cheveux lavés de la veille ou de l’avant-veille, et de limiter les produits coiffants.» Par exemple, un cache-repousse peut créer une barrière difficile à traverser.
Le peignoir du salon n’est pas un bouclier et les éclaboussures de coloration peuvent bousiller notre chemisier préféré. Au-delà des taches qui surviennent parfois – même si on prend des précautions –, certains vêtements ou accessoires sont à bannir, dit Olivier: «Tout ce qui est autour du cou ou volumineux, comme les cols roulés et les capuchons, gêne le travail. Même chose pour les chaînes et pendants d’oreilles, qui peuvent interférer avec les ciseaux ou le peigne.»
Est-il impoli de ne pas jaser avec notre coiffeur? Selon Olivier, l’important est de profiter du moment présent: «Il ne faut pas se sentir mal de ne pas parler. C’est une question d’affinités et ça se développe au fil du temps. Le styliste a aussi besoin de concentration; il en profitera pour porter toute son attention sur son travail.»
Une urgence à régler? La lecture du numéro de VÉRO nous appelle? Idéalement, on patiente jusqu’au séchage des cheveux ou après l’application de la coloration pour travailler, appeler quelqu’un ou se plonger dans notre magazine. «Une partie du service se fait à deux, fait remarquer Olivier. On a besoin de pivoter autour de la cliente qui incline la tête, garde une posture droite avec les épaules parallèles ou reste immobile durant la coupe et la teinture des mèches.»
En coiffure, il n’y pas de barèmes comme en restauration; le pourboire n’est pas obligatoire et reflète plutôt notre satisfaction. «On se base généralement sur la durée du service, peu importe le nombre de personnes y ayant participé, note Martyne. Au moment de payer, on indique le montant, en mentionnant s’il doit être partagé avec l’équipe.»
Que faire si on n’aime pas le résultat? «Je le vois immédiatement quand une cliente n’aime pas son nouveau look, avoue Olivier en riant. L’important, c’est d’être franche. On en parle et on trouve une façon de corriger ce qui cloche. Si la retouche ne peut être faite immédiatement, on prend rendez-vous dans les jours suivants. Il n’y a aucun problème, zéro souci.»
Après un été rempli de journées piscine, d’escapades dans la nature et d’apéros en terrasse, la rentrée marque le retour de nos petites habitudes. C’est donc le moment idéal pour rafraîchir sa routine beauté avec de tout nouveaux produits coups de cœur.
Pour faire de belles découvertes, direction Jean Coutu, où les allées beauté regorgent de produits cosmétiques pour tous les types de peaux et tous les budgets.
Et à l’heure où la devise «acheter local» prend tout son sens, pourquoi ne pas choisir des produits 100 % québécois? En voici quelques-uns qui deviendront assurément vos favoris.
Ce texte est une création exclusive du magazine VÉRO pour Jean Coutu.
Soin fortifiant cils et sourcils Restructiv LashFX, Jouviance (75 $/2 x 5,2 ml) Stimulez, renforcez et régénérez vos cils et vos sourcils en un clin d’œil, grâce à ce soin fortifiant 2 en 1, composé d’une base teintée pour le jour et d’un sérum pour la nuit. Les gens n’auront d’yeux que pour vous!
Fond de teint et cache-cernes apaisant 2 en 1 Skincaring, Marcelle (22,99 $/30 ml) Avec son fini semi-mat, ce produit hybride est un essentiel pour afficher un teint sans faille. En plus d’être longue tenue, hypoallergénique, sans parfum et sans huile, sa formule est enrichie d’acide hyaluronique pour une peau hydratée toute la journée. On aime!
Mascara 24hrs Glam, Watier (29 $/8 ml)
En plus d’être végane, ce tout nouveau mascara à la tenue extrême amplifie à la fois le volume et la longueur de vos cils. Le secret? Sa formule polymère, enrichie d’huile d’argan, qui enrobe chaque cil dans un film 3D résistant à l’eau. Fini les faux cils!
Patch correction Dermo-Lift visage, Karine Joncas (8,99 $) Un lifting express: voici l’effet instantané procuré par ce patch à effet lissant. Cette thérapie hydratante offre un véritable éclat de jeunesse en réduisant significativement les signes de l’âge grâce au concentré de phyto-collagène, de vitamine E et d’hamamélis.
Sérum Lissant Repulpant
Lèvres & Contour PeptiCollagène 3D, Karine Joncas (35,99 $/15 ml)
Ce sérum procure volume, définition et hydratation aux lèvres, en plus de traiter les rides et les ridules autour de la bouche. Pour un effet repulpant et lissant instantané… et durable!
Masque exfoliant triple action Pure, IDC Dermo (31,99 $/40 ml)
La triple action dont il est question consiste en une exfoliation mécanique, enzymatique et aux acides de fruits en une seule étape. Ce masque exfoliant élimine les cellules mortes, resserre les pores et améliore la texture et l’éclat de la peau, tout en même temps!
L’essayer, c’est l’adopter.
Baumes à lèvres fondants hautement hydratants
Offerts chez
À l’invitation de Clarins, on a traversé l’Atlantique pour découvrir l’ajonc, un arbrisseau qui pousse le long du littoral breton. Un extrait de cette plante a récemment changé la donne en matière de formulation de crèmes pour les peaux ménopausées. On en a jasé avec Marie-Hélène Lair, directrice de l’innovation responsable de la marque. par sophie st-laurent
En bref, que se passe-t-il avec la peau à la ménopause? Parmi les grands changements physiologiques chez la femme, la ménopause remporte la palme! Ce dérèglement fait sournoisement chuter le taux d’hormones féminines, ce qui a un gros impact sur les fibroblastes, qui sont en quelque sorte notre manufacture de collagène et d’élastine. En gros, ça se traduit par une perte de volume, d’élasticité et de fermeté; la peau se regénère moins vite, les rides se creusent, etc.
Peut-on quand même agir pour ralentir ce processus? C’est ça, la bonne nouvelle! On a reformulé notre gamme Multi-Intensive pour favoriser la synthèse du collagène, mais aussi pour stimuler le tonus de la peau. Après de longues recherches scientifiques, on a élu l’ajonc, un arbrisseau dont on a extrait un nouvel actif d’une composition rare qui agit spécifiquement sur le relâchement cutané. On a découvert que l’ajonc seul était performant sur les fibroblastes, mais la grande surprise est venue du fait qu’en l’associant à l’harungana bio, qu’on appelle notre rétinol végétal (déjà présent dans l’ancienne formulation), son efficacité était décuplée. On a prouvé que les molécules combinées de ces ingrédients naturels préservent la jeunesse et l’éclat de l’épiderme malgré les modifications hormonales liées à l’âge.
Quels résultats concrets peut-on obtenir grâce à ces crèmes? Après trois semaines d’utilisation du combo des crèmes de jour et de nuit, on constate de réels effets biologiques sur la densité de la peau: le visage est plus rebondi, ses contours sont moins relâchés. Jour après jour, on voit une amélioration sur les rides aussi.
La Bretagne, région située sur la péninsule ouest de la France, o re des paysages pittoresques comme celui-ci, entre mer et granit.
L’ajonc est une plante vivace emblématique de la Bretagne et on en voit partout le long de la côte. Les extraits cosmétiques les plus puissants sont nichés dans la partie fleurie jaune.
On aime la texture cocon de ces soins qui hydratent illico – en plus de sentir divinement bon! Au fil du temps, leurs ingrédients travaillent en catimini de l’intérieur pour révéler une peau plus vitalisée. On remarque qu’elle est plus ferme, que le teint est plus lumineux. Bon à savoir: l’harungana est un actif qualifi é par Clarins de rétinol en version végétale. Il nous fait donc profiter des mêmes bénéfi ces antiâges, mais sans l’infl ammation souvent associée aux crèmes qui contiennent un dérivé de vitamine A. La gamme Multi-Intensive a été très bien tolérée par notre peau sensible. Crème Multi-Intensive jour et nuit (Clarins, 134 $ et 142 $).
Expérimenter avec des fards inusités, jouer avec les textures, collectionner de mignons petits pots: plus que jamais, les produits ludiques ont la cote. Voici 10 suggestions le fun à 25 $ et moins. par claudia guy
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1 On peut dire adieu aux frisottis grâce à ce produit capillaire à base d’huiles, de vitamines et de protéines. Il procure en plus brillance et force à la chevelure. Sérum pour cheveux GLOSS.ME en format voyage ( DESIGNME, 14 $). 2 Les mascaras végétaliens dépourvus d’ingrédients toxiques sont rarement satisfaisants. Celui-ci nous a épatée par sa formule qui définit bien les cils et leur donne du volume sans créer de grumeaux. Mascara Lash Blast Clean (Covergirl, 13 $). 3 On fait d’une pierre deux coups avec cette crème irisée qui rehausse les pommettes, les paupières et les lèvres, tout en finançant des campagnes pour soutenir les jeunes de la communauté 2SLGBTQ+. Embellisseur Out For Love, nuance Space, en série limitée ( The Body Shop, 22 $). 4 On craque pour cette laque pailletée qui égaie n’importe quelle manucure. Vernis à ongles EFFET XTRÊME, nuance Opal (Quo Beauty, 12 $). 5 Ce gel aqueux offert en quelques nuances neutres contient des hydratants. Il pare les paupières d’une couleur chatoyante sans jamais s’agglutiner dans les ridules! Fard à paupières en gel 10 secondes aquarelle, nuance Blaze ( Kosas, 19 $). 6 Cette bougie faite de cire de soya sent bon nos souvenirs d’enfance avec son parfum sucré rappelant étrangement celui des céréales Froot Loops. Bougie Good Morning ( Moonday, 25 $). 7 Inimitable, cette base de teint légère est super populaire! On l’utilise seule, sous le fond de teint ou encore en touche d’éclat pour obtenir un maquillage minimaliste et lumineux. Hollywood Flawless Filter en miniformat (Charlotte Tilbury, 20 $). 8 Cet hydratant frais nous séduit par sa formule sans huile qui mise sur les bienfaits de l’acide hyaluronique et qui nourrit la peau pendant 12 heures. Gelée hydratante quotidienne Sorbet Skin (Skin Proud, 17 $). 9 Cet apprêt à maquillage – sans huile ni silicone – gagne des points bonis parce qu’il lisse et hydrate la peau du même coup. Ça crée un canevas parfait pour bonifier les fards qu’on y superpose. Base de maquillage hydratante Hydro Grip en miniformat ( Milk Makeup, 24 $). 10 Des patchs hydratants biodégradables? On les utilise autant pour décongestionner le dessous de l’œil que pour «repulper» les sillons nasogéniens. Et pour obtenir un réel coup de fouet, on les garde préalablement au frigo. Patchs véganes Ceramide ( Pacifica, 11 $).
par sophie st-laurent
Les sourcils étoffés et naturels ont la cote depuis un bon moment. À tel point que les services de lamination gagnent en popularité. On a testé ce nouveau soin du bar à sourcils Benefit chez Sephora.
C’est quoi? Un traitement rapide (45 minutes) qui permet de redresser les poils et de les fixer dans une position verticale comme si on les avait brossés vers le haut, sans avoir besoin d’un gel ou d’une cire pour leur donner un aspect hérissé et densifié.
Pour qui? Toutes celles qui veulent une ligne de sourcils plus fournie, au look moderne. Le fait de relever les poils donne illico l’impression d’un arc épaissi.
La procédure La technicienne applique un revitalisant qu’elle laisse agir quelques minutes. Ensuite, elle étale une solution semblable à celle de la permanente pour cheveux en brossant les poils dans la position désirée.
Une fois le temps de pause écoulé, elle épile le superflu pour peaufi ner l’architecture des sourcils.
Bon à savoir Il est important de respecter les consignes post-traitement (il ne faut pas mouiller ses poils ni suer durant 24 heures). L’effet de la lamination dure environ six semaines. (Benefit, à partir de 100 $).
Première classe
L’o re montréalaise en matière d’adresses beauté et mieux-être vient de prendre du galon avec l’ouverture du premier Spa Guerlain . Niché dans le chic hôtel Four Seasons Montréal, l’espace épuré incite à la relaxation avec des rituels originaux qui font du bien au corps et à l’âme. Le soin visage Énergie & Éclat, exclusif à ce spa dans la métropole, s’avère un voyage multisensoriel dans l’univers Guerlain, incluant aussi la parfumerie. En plus de favoriser la détente avec un massage signature, il donne un coup d’éclat au teint. En complément après le soin, on quitte la confortable cabine pour profiter d’un rituel d’hydrothérapie pour les jambes, d’une tisane et d’une mignardise concoctée par le chef du resto Marcus. Une expérience qui en vaut vraiment la peine! À partir de 200 $. fourseasons.com
Il y a du neuf sur les tablettes des Pharmaprix: la marque française SVR vient de débarquer chez nous! Lancée par une pharmacienne en 1962, cette marque de soins dermocosmétiques pour les peaux fragiles propose des formules concentrées en actifs qui donnent des résultats rapides. On apprécie le fait que les crèmes, sérums, baumes et gels contiennent peu d’ingrédients et que la plupart de ceux-ci sont sûrs et testés pour éviter les e ets des perturbateurs endocriniens. Le baume démaquillant Sensifine (22,50 $), très doux pour les yeux, est un vrai must. Et la crème apaisante Cicavit+ (25 $), un onguent à tout faire qui répare les écorchures, les gerçures et qui soulage les coups de soleil, les piqûres et autres petits bobos, devrait faire partie de toutes les pharmacies.
IDC Dermo s’associe au Y des femmes de Montréal et à la YWCA Québec pour aider les femmes en difficulté à reprendre en main leur destin.
IDC Dermo, une entreprise québécoise de soins dermocosmétiques antiâges et haut de gamme, lance un coffret spécial en série limitée afi n de recueillir des fonds pour le Y des femmes de Montréal et la YWCA Québec, deux organismes qui favorisent le bien-être, la sécurité et le développement du plein potentiel de toutes les femmes et de toutes les fi lles.
La brillante comédienne, animatrice et autrice Ingrid Falaise, qu’on connaît notamment pour ses livres Le monstre, s’est jointe à cette initiative et appuie la mission de ces deux organismes. Par son soutien, elle souhaite démontrer que les femmes peuvent retrouver leur autonomie, regagner du pouvoir et de la confiance – surtout lorsqu’elles ont accès à de l’aide, nécessaire et précieuse. «Il n’y a pas si longtemps, la violence envers les femmes était un sujet banalisé, dont on parlait à huis clos dans les maisons. Pourtant, ce fléau nous concerne tous et toutes. Comme je crois fortement au pouvoir de la collectivité, j’ai espoir qu’en unissant nos voix à celles des organismes qui luttent pour protéger les femmes et les enfants, une différence concrète dans notre société sera possible. Mettre la lumière sur des organismes comme les YWCA de Montréal et de Québec, c’est aussi amener la population à se sensibiliser à la problématique de la violence et l’inciter à se mobiliser, elle aussi», dit cette femme engagée.
Le coffret Brillez de mille feux contient des produits de soins savamment conçus afin de sublimer la peau des utilisatrices, mais aussi de soutenir leur empowerment. IDC Dermo appuie les femmes qui, par ce moment de self-care qu’est le soin du visage, souhaitent augmenter leur bien-être, leur confi ance en elles-mêmes et favoriser leur développement personnel. S’occuper de son épiderme fait partie des gestes et des rituels qui aident.
Ce trio illuminateur de teint, d’une valeur réelle de 85 $, est offert dans près de 1000 points de vente (pharmacies) ou encore en ligne à idcdermo.com, au prix de 59 $. Tout le profit des ventes servira à soutenir le Y des femmes de Montréal et la YWCA Québec dans leur importante mission auprès des femmes en difficulté et de leurs enfants, et dans leur objectif d’une société plus juste, plus égalitaire, plus inclusive et non violente.
Ces deux organismes offrent un gîte sécuritaire aux femmes qui en ont besoin, mais également des services pour les appuyer dans leurs différentes démarches: s’installer dans un logement autonome et, se trouver un nouvel emploi, changer de carrière, se refaire une santé physique, mentale ou fi nancière, se sortir d’une situation judiciaire complexe, etc... Les intervenantes du Y des femmes de Montréal et de la YWCA Québec accompagnent les femmes et leurs enfants de façon personnalisée, tout en aidant à reprendre du pouvoir sur leur vie.
Participez à cette importante mission en vous procurant le coffret Brillez de mille feux en série limitée, dès le 11 août, dans les pharmacies ou en ligne à idcdermo.com
Ce texte est une création exclusive du magazine VÉRO pour IDC Dermo.
S’il a jadis eu mauvaise réputation à cause de sa formule épaisse et de ses nuanciers limités, le fond de teint nouvelle génération est aujourd’hui un allié précieux pour améliorer et protéger la peau. par bruno rhéaume, maquilleur de Véro
D’abord, un petit rappel: le fond de teint sert à unifi er la peau en camoufl ant les imperfections. Il doit par conséquent calquer la couleur exacte de la carnation pour être imperceptible. Pas question, donc, de choisir une teinte plus foncée dans le but de simuler un bronzage (ça, c’est le travail de la poudre solaire!). Alors, comment trouver la parfaite nuance seconde peau? Le plus simple est de se faire conseiller par une cosméticienne ou de tester des échantillons sur le visage à la lumière du jour... et non pas sur les poignets ou le dessus de la main, comme le veut la coutume! Personnellement, je recommande un fond de teint en poudre compacte pour les peaux mixtes ou grasses, car cette formule matifie le visage. À l’inverse, les peaux sèches bénéficient d’une formule plus hydratante, liquide ou en crème. Pour une application sans faille, j’aime bien utiliser mes doigts, qui réchau ent le fard et lui permettent de bien se fondre dans la peau, mais l’éponge et le pinceau fonctionnent aussi, c’est une question de goût.
Pour les adresses, voir p. 145.
J’aime avoir l’option d’appliquer ce fard à sec ou une fois humidifié. Malgré son fini mat et longue tenue, il procure un e et naturel. Fond de teint poudre flouteur Matte Velvet Skin (Make Up For Ever, 50 $).
L’application d’un apprêt avant le fond de teint permet à celui-ci de mieux adhérer, en plus de prolonger sa tenue.
Base visage Poreless (e.l.f., 14 $).
Ce fond de teint liquide convient à tous les types de peau. Il lisse les traits et camoufle toutes les imperfections. Fond de teint magique (Charlotte Tilbury, 55 $).
Les fibres denses de ce pinceau procurent une application uniforme. Sa tête plate et sa forme ovale permettent d’étaler le fard en épousant les reliefs du visage. Pinceau anticerne uniforme ( Tarte, 32 $).
Mes trucs en rafale
1 En appliquant la base de teint, on n’oublie pas les oreilles! Il su t de les balayer doucement au pinceau avec le reste du fard.
2 On peut très bien utiliser la même nuance de fond de teint hiver comme été. Le truc, c’est d’ajouter un soupçon de crème hydratante au fond de teint liquide pour le diluer.
3 Findation.com est une plateforme utile pour trouver des équivalences de couleurs de fond de teint d’une marque à l’autre... à condition d’avoir déjà sous la main un produit de référence.
4 Pour faciliter le choix de la bonne nuance de fond de teint, on n’a qu’à observer les veines perceptibles sous l’épiderme: si elles sont verdâtres, le sous-ton de la carnation est chaud; si elles sont plutôt violacées, le souston est froid.
PLUSIEURS INCLUSIONS :
Fini ons haut de gamme 5 électroménagers
Internet
_ Électricité et eau chaude
_ Air clima sée
_ Câble et téléphonie
_ Environnement sans fumée
On s’en doute: les liens clés qu’on noue dans notre enfance contribuent à façonner ceux qu’on entretient avec les autres une fois adulte. Pourquoi certaines personnes ont confiance en elles et sont à l’aise dans leurs relations, alors que d’autres évitent de s’engager par peur d’être rejetées?
On en discute avec Rose-Marie Charest, psychologue et conférencière. propos recueillis par chantal tellier
rose-marie charest psychologue et conférencière
« L’estime de soi se construit tout au long de l’existence, à condition de se donnerl’occasion de vivre desexpériences de succès. »
Qu ’est-ce que l’attachement? Comment pourrait-on le définir? C’est ce qui nous lie aux autres. Différents styles d’attachement déterminent notre façon d’établir, de maintenir et de rompre des relations. On se limitera ici à parler des styles d’attachement qui teintent les relations adultes et non des troubles d’attachement durant l’enfance. Le point de départ de l’attachement se trouve évidemment dans l’enfance. En effet, la façon dont les principales figures d’attachement (généralement les parents) vivent leur relation avec l’enfant influencera son propre style d’attachement. Si leur attitude envers lui est suffisamment prévisible et respectueuse, s’il peut compter sur leur disponibilité, leur capacité de répondre à ses besoins, de le protéger, de le rassurer, il pourra acquérir un style d’attachement sécurisant. Ça signifie qu’il aura assez confiance aux autres et en luimême pour se permettre de vivre de l’intimité et ne pas être dominé par la peur de l’abandon. Il sera donc capable d’entretenir des rapports de proximité et de soutien mutuels avec les autres.
Il existe donc différents types d’attachement? Oui. On reconnaît généralement quatre grands styles d’attachement – sécurisant, craintif, détaché et préoccupé – qui varient principalement autour de quatre dimensions: la confiance en soi, la confiance aux autres, l’angoisse d’abandon et l’évitement de l’intimité.
Comment se dé veloppent les styles d’attachement? À cet égard, les premières relations sont fondamentales. On peut avoir vécu des drames d’abandon, comme la perte d’un parent ou même d’un frère ou d’une sœur, des traumatismes ayant généré une crainte constante d’être à nouveau abandonnée. Mais il peut aussi s’agir de petits abandons fréquents, d’instabilité de la part de la figure d’attachement qui fait en sorte qu’on ne sait jamais si elle va nous aimer, nous rejeter ou, à l’inverse, être trop intrusive. Ça influencera notre façon de percevoir les autres, de leur faire confiance. Ça affecte aussi l’image qu’on a de nousmême comme étant une personne aimable, qui peut susciter et retenir l’amour d’autrui.
Ça aura un impact sur la façon dont on approchera les autres et sur notre tolérance plus ou moins grande à leur façon de réagir et de nous traiter. Si on s’attend à ce que les autres nous répondent positivement, on tolérera moins les manques de respect. Et si on doute de notre valeur à leurs yeux, on réagira au moindre signe d’éloignement. Cette influence se manifeste dans nos différentes relations, en particulier dans nos rapports intimes. Les relations avec nos premiers amis, nos professeurs et nos premiers amours jouent aussi un rôle dans le développement du style d’attachement.
Comment ces styles d’attachement qui remontent à l’enfance influencent-ils notre vie amoureuse à l’âge adulte? Si on bénéficie de l’attachement sécurisant, on pourra faire confiance à notre partenaire et nous faire confiance quant à notre propre capacité de détecter ce qui ne va pas dans la relation et d’y faire face. La sensibilité aux besoins de l’autre n’entraînera pas une insensibilité envers nos propres besoins. Si notre style d’attachement est plutôt craintif, on aura tendance à être inquiète à l’idée de déplaire à notre partenaire. Ça peut entraîner des difficultés de communication, alors que la moindre remarque de la part de l’autre est vécue comme un drame. Les attentes envers la relation peuvent être exagérées, car l’estime de soi dépend trop largement de ce que l’autre pense de nous ou ressent à notre égard. Or, aucune relation ne suffit à compenser notre propre estime de soi. La relation peut contribuer à entretenir une image solide de nous-même, mais elle ne peut la construire à elle seule. Si notre style d’attachement est plutôt détaché, on sera portée à éviter les relations intimes ou même à tenir à distance toute nouvelle personne rencontrée. Notre faible confiance que l’autre puisse répondre à nos besoins de manière adéquate nous incite à cacher nos vulnérabilités et, à la limite, à fuir le moindre signe de dépendance à l’autre. La distance peut se manifester de différentes manières, même à l’intérieur d’une relation qui semble intime, par exemple en fuyant la sexualité ou, au contraire, en limitant l’intimité aux rapports sexuels.
Si notre style d’attachement est de type préoccupé, on pourra avoir besoin d’être rassurée, de recevoir sans cesse l’attention et l’approbation de l’autre, au risque d’être étouffante, voire de le faire fuir. Ça peut entraîner une jalousie excessive, non fondée, et diverses formes d’intrusion dans l’intimité de l’autre –par exemple en surveillant son cellulaire, de manière à s’assurer d’être présente de manière absolue dans la vie de l’autre.
Cette influence s’exerce-t-elle seulement dans nos relations amoureuses ou également dans nos rapports amicaux et professionnels? L’impact est davantage significatif dans les relations amoureuses, car les enjeux d’intimité et d’abandon y sont plus cruciaux. Toutefois, les enjeux de confiance en soi et aux autres sont présents dans toutes les relations. Et pour maintenir des relations satisfaisantes dans toutes les sphères de notre vie, on ne peut ni se consacrer entièrement aux besoins des autres ni s’attendre à ce que les autres le fassent à notre égard. La confiance en l’autre est toujours relative. La principale confiance qui permet d’établir et de maintenir une relation est celle qu’on se porte à soi-même, qui fait en sorte qu’on tienne compte du malaise qu’on ressent, qu’on cherche une solution dans la relation ou, dans certains cas, qu’on quitte la relation parce que c’est la seule façon de respecter notre intégrité et notre valeur. Le degré d’intimité avec lequel on se sent à l’aise, même en amitié, varie d’une personne à l’autre. Là aussi, on devra parfois s’affirmer pour faire respecter notre zone de confort –notre bulle, comme on dit couramment. Les peines d’amitié existent et certaines personnes s’en protègent parfois au détriment de relations qui auraient pu leur être favorables.
Notre type d’attachement est-il le même dans toutes les situations? Les racines mêmes du style d’attachement, soit le degré de confiance en soi et aux autres, nous suivent d’une situation à l’autre, mais elles sont largement influencées par les expériences vécues dans un domaine donné. Ce sur quoi repose notre image de nous-même peut avoir un impact fort
différent sur notre mode relationnel au travail, en amitié ou en amour. Si on a toujours valorisé notre intelligence au détriment de notre amabilité, on pourra être très sûre de soi au travail et très anxieuse dans un party. La confiance dans notre propre capacité de survivre à une perte peut nous permettre de prendre davantage de risques, tant sur le plan relationnel que professionnel.
« L’affirmation de soi est la base d’une relation saine, où chacun exprime ses besoins, ses limites, ses peurs et ses attentes. »
Là où les enjeux sont les plus cruciaux, c’est dans les relations parentales, et ce, parfois bien malgré nous. Nos propres enfants nous font bien sûr revivre d’intenses relations d’attachement, avec tout ce que ça peut entraîner pour eux comme pour nous, notamment la peur du rejet, de l’abandon, les exigences de disponibilité, les atteintes à l’intimité. On pourrait, sans s’en rendre compte, reproduire avec eux ce qu’on a vécu ou, au contraire, avoir tellement peur de le reproduire qu’on en perd notre spontanéité et notre joie de vivre cette nouvelle relation.
Peut-on changer notre façon d’être en relation avec les autres si notre type d’attachement est insécurisant? Oui, on peut changer, mais il faut alors se donner l’occasion de vivre des relations différentes, de ne pas tout exiger de la relation, mais de travailler à se construire soi-même. Il faut d’abord «se voir aller», prendre conscience de nos attentes envers les autres, de notre façon de gérer nos relations, de celles qu’on fuit et de comprendre pourquoi. Surtout, il faut apprendre à se faire confiance, car c’est en grande partie l’image qu’on a de nousmême qui incite les autres à nous approcher, à nous traiter de telle ou telle façon. C’est aussi notre confiance en soi qui nous permet d’entrer en relation en sachant qu’on pourra résoudre les problèmes qui se présenteront. Dans certains cas, il est difficile de le faire seule, car on peut avoir besoin de quelqu’un d’autre qui nous permette de nous voir différemment, de bâtir un lien de confiance réciproque sur lequel on pourra s’appuyer dans nos prochaines relations. La psychothérapie est un outil de choix pour modifier notre mode relationnel, mais certaines relations de confiance peuvent aussi y arriver.
Dans ce domaine comme ailleurs, la connaissance de soi est le point de départ pour identifier nos besoins et trouver la meilleure façon d’y répondre. L’estime de soi se construit tout au long de l’existence, à condition de se donner l’occasion de vivre des expériences de succès. L’affirmation de soi est la base d’une relation saine, où chacun exprime ses besoins, ses limites, ses peurs et ses attentes.
CHEZ LOWE’S CANADA, NOUS CROYONS EN LA MISSION DE LA FONDATION
C’est pourquoi nous leur avons remis 1,5 MILLION DE DOLLARS pour aider à la construction de maisons adaptées aux besoins de jeunes adultes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme.
LE PAVILLON LOWE’S CANADA, inauguré au printemps 2021 à Varennes, fait déjà une différence concrète dans la vie de ses résidents et de leurs familles.
Sous la direction de Joanie Pietracupa, rédactrice en chef des magazines VÉRO, ELLE Québec et ELLE Canada.
EN LIBRAIRIE ET À KO-EDITIONS.CA
DÈS LE 7 SEPTEMBRE
Rassemblant des textes drôles, cinglants, poignants et lumineux, cet ouvrage expose les différents visages de l’anxiété, ce mal qui touche de plus en plus de personnes chaque année.
par simon boulerice
Cette semaine, au terme d’une conférence que je donnais dans une classe du secondaire, un élève de 15ans m’a dit: «Vous semblez tellement être vous-même!»
J’ai souri et je me suis revu à son âge, bancal et incertain, suivant religieusement le troupeau et apeuré à l’idée de m’en éloigner. Attardons-nous un moment à ma pelure: j’aimais les vêtements uniques et colorés, ceux de seconde main, et pourtant je dévalisais les boutiques tacitement indiquées par mon époque. Mes vêtements –beiges, terre cuite, bleu marin, Point Zero – semblaient être une loi à respecter. Le matin, je m’habillais en preppy comme on enfile un uniforme inapproprié. Un costume. Dès que je rentrais, je me changeais –je retirais l’armure qui achetait la paix– et me réconfortais dans mes cotons ouatés à motifs de chats.
Mais c’était une armure de pacotille. Toute mon adolescence, j’ai été un authentique faux. Dès mon entrée au secondaire, j’ai respecté la chaussure en vogue. D’aucuns portaient des Docs, ces souliers en cuir bordés d’une mince corde jaune en pointillé. Moi, je me procurais la réplique, moins coûteuse. Les faux Docs aubergine, en similicuir, avec une corde jaune en caoutchouc. Je me répétais alors: «Tout va bien du moment qu’on ne touche pas la corde. Si on la touche, je suis dévoilé au grand jour. Je suis un fraudeur.»
Puis, en 4e secondaire, c’étaient les chandails Tommy Hilfiger la nouvelle loi. Gars ou filles, tout le monde en portait. Souvenir prégnant: dans un marché aux puces, le Super Marcado de Greenfield Park, j’en trouve un horriblement faux, jaune et indigo, très bon marché. Je l’achète. C’est une copie rugueuse, au tissu à la texture gaufrée. Je dois porter un t-shirt neutre en dessous pour éviter de me détruire la peau du torse. Cette parodie de Hilfiger est nettement moins crédible que celle de mes Docs, mais je crois que mes camarades de classe n’y verront que du feu. Faux: je suis finalement démasqué en plein cours d’arts plastiques. Manon faufile sa main dans mon col et décrète: «Ce n’est pas un vrai. Regarde l’étiquette!»
Mon étiquette trahissait peut-être alors mon imposture, mais aujourd’hui, les étiquettes, dès qu’elles m’agacent –la peau ou la liberté d’être–, je les coupe. J’irradie mille fois plus dans mon chandail au hibou scintillant que je surexploite sur les plateaux
de tournage. Je porte ce qui me chante. Et sous cette pelure, par osmose, j’ai l’impression d’être au plus vrai de mon authenticité.
Le soir de cette conférence où un ado m’avait complimenté sur ma transparence, je me suis retrouvé à participer au lancement de Trait d’union, un recueil de lettres manuscrites chapeauté par Interligne (auparavant Gai Écoute), dont je suis un des trois co-porte-paroles. Il s’agissait d’un projet de correspondance intergénérationnelle LGBTQ+: la mémoire de toute une communauté assoiffée de partage. Je lisais des lettres de deux jeunes queers en compagnie d’Yves Jacques, qui se chargeait de lire les mots des correspondants plus âgés. Et au milieu de cet échange, les larmes me sont montées aux yeux. J’écoutais Yves lire les motsd’un homme qui cachait son homosexualité, de peur de perdre son emploi et l’amour de sa famille. Un homme qui mentait sur son étiquette. Et plus loin, après avoir avoué qu’il avait esquissé plusieurs brouillons avant de livrer sa lettre finale, il disait faire enfin la paix, 52ans plus tard, avec les blessures de sa jeunesse voilée de honte et de culpabilité. Puis le jeune queer vingtenaire, venu plus rapidement à sa version la plus à jour de sa nature (peut-être grâce à l’époque dans laquelle il s’inscrit), concluait ainsi sa lettre: «N’oublie jamais que tout peut s’écrire.»
Tout peut s’écrire, oui. Et tout peut se révéler, peu importe le temps que ça exige et le nombre de brouillons avant d’arriver à notre version «propre». Pour être proprement nous-mêmes.
Tout peut se porter aussi. Et si l’étiquette t’agace le bas de la nuque, coupe-la. Tes mouvements n’en seront que plus libres. Appréciez mon aisance quand je joue la poule.
Simon Boulerice est romancier, dramaturge, poète, scénariste, chroniqueur, comédien et metteur en scène. Il est également co-porte-parole d’Interligne (auparavant Gai Écoute) et de la Fondation Maison Théâtre.
Pour en finir avec l’obsession de la minceur, un guide bienveillant et débordant d’informations, de recettes, de trucs pour bouger et de pistes de réflexion pour écouter et faire confiance à son corps. Dès aujourd’hui, on le laisse enfin être, tout simplement !
En vente partout
Après le succès de l’extraordinaire
Boîtes à lunch antiroutine, refaites le plein d’idées avec 100 nouvelles recettes délicieuses, faciles à préparer, originales et inspirantes. Miam !
Hantée par un drame familial, Camille Aubry complète un doctorat en psychologie afin de soulager les autres, tout en espérant réparer son propre traumatisme. Qui aurait cru que Léo, le petit voisin, changerait tout? Un roman magnifiquement humain.
Riches et célèbres, les enfants
Alors que les troupes d’Hitler envahissent l’Europe, l’ambiance se fait lugubre à Londres où la jeune Grace Bennett est libraire. Un roman bouleversant inspiré de l’histoire des librairies londoniennes restées ouvertes pendant le Blitz.
Riva sont admirés de tous et leur fête annuelle est l’événement le plus couru de la côte ouest. En cet été 1983, cependant, la soirée connaîtra un dénouement des plus inattendus. Bienvenue dans le jet-set de Hollywood et… dans le côté sombre de la gloire.
Après la quincaillerie Picard, le casse-croûte Chez Rita, la pharmacie de Valentin Lamoureux et le salon d’Agathe Langevin, rendez-vous au magasin de variétés de monsieur Méthot pour la suite de cette captivante série.
Ils deviennent notre priorité dès leur naissance. Et en tant que parent, tout au long de leur vie, on tente de les guider, de les accompagner, de les soutenir. Et si c’était surtout eux qui nous influençaient? par maude goyer
Depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne, Sarah voulait être mère. Petite, elle jouait avec des poupées pendant des heures et elle pensait déjà à des prénoms pour ses futurs enfants. «Devenir maman, c’était mon rêve, raconte cette Montréalaise de 40 ans, chef de projet dans l’industrie pharmaceutique. J’avais une image bien nette de la mère que je voulais être... et je jugeais celles dont les comportements ne correspondaient pas à mes standards.»
La réalité a frappé fort: entre la théorie et la pratique –c’est-à-dire la maternité idéalisée et la «vraie vie» –, Sarah est tombée de haut. Elle a en effet constaté, au fil des années, qu’elle n’était pas du tout la mère qu’elle avait imaginée. «Ma fille a un tempérament difficile. Elle est colérique, imprévisible, plutôt indécise, extrêmement créative et extravertie... bref, tout le contraire de moi! s’exclame la maman. La communication entre nous deux n’est pas facile et nos relations sont en dents-de-scie.» À l’origine calme, posée et détendue, Sarah est tranquillement devenue la mère qu’elle ne voulait pas être. «Tous mes principes et mes bonnes intentions ont pris le bord, dit-elle. Je me suis mise à crier, à m’impatienter, à multiplier les occasions pour ne pas être avec elle... J’étais déboussolée, amère et assurément frustrée.»
Des rencontres avec une psychologue ont amené Sarah à faire un constat: sa fille, avec tout son bagage émotionnel, comportemental, son tempérament et sa personnalité, avait modulé sa façon d’être parent. L’autorité qu’elle voulait incarner et l’éducation qu’elle souhaitait lui donner étaient à mille lieues de sa réalité, avec tout ce que ça comporte d’aspects tant négatifs que positifs. «Je suis plus lousse que je pensais l’être, raconte Sarah, mais j’ai aussi appris que j’étais trop exigeante, trop rigide. Je me suis adoucie... et j’essaie d’être plus bienveillante envers ma fille, maintenant adolescente, et envers moimême.»
Pour Stéphanie Giardetti, intervenante psychosociale et propriétaire de Karenuf, un service d’accompagnement pour adolescents, il est tout à fait normal que les enfants influencent leurs parents, que ce soit dans les choix qu’ils font au quotidien... et leur propre rôle parental. «Il y a des moments où on est plus permissive et d’autres où on est plus autoritaire, dit cette mère de deux ados. Tout ça est organique! On essaie d’être démocratique et bienveillante... mais personne ne naît avec un guide parental entre les mains!»
Le plus important? Donner de l’amour et de l’encadrement à son enfant en tout temps, souligne cette experte des relations parent-adolescent, tout en étant consciente que chaque enfant est différent. «Ça veut dire que les défis à relever seront eux aussi différents, précise-t-elle. C’est pour ça que c’est déstabilisant: une chose peut très bien fonctionner avec notre premier enfant... et pas du tout avec le second!»
Marie-Jeanne, mère de deux garçons de 12 et 11 ans, l’a elle-même expérimenté: alors que son aîné s’intègre bien dans un horaire précis pour les devoirs, l’heure des repas et les périodes de loisirs, son plus jeune aime évoluer dans un certain chaos. «Colin est moins conventionnel, plus rebelle, bordélique et spontané dans sa façon d’être et de vivre, raconte sa mère en riant. Mon conjoint et moi avons dû ajuster nos interventions en devenant plus souples avec lui.» Cette Lavalloise de 45 ans ajoute qu’au contact de son cadet, elle est devenue plus empathique et plus ouverte: «Il nous pousse à nous remettre en question et à élargir nos horizons.»
Selon une vaste étude menée en 2018 par le Centre américain pour les informations biotechnologiques1, les enfants ont une influence significative sur leurs parents; celle-ci pourrait même être plus grande que celle exercée par les parents sur leurs enfants! Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont analysé le com-
portement de 1000parents et de leur enfant alors âgé de 8ans. Ils les ont ensuite rencontrés cinq ans plus tard. Ils ont alors découvert que ce n’est pas le contrôle parental qui change l’attitude d’un enfant, mais bien le comportement de l’enfant qui va entraîner un contrôle parental plus ou moins autoritaire. Plus l’enfant vieillit, plus l’influence qu’il exerce sur son parent est grande –et cette influence atteint un sommet lorsque l’enfant atteint l’adolescence.
C’est en devenant mère que Valérie, 43 ans, a appris à imposer ses limites. Elle avoue d’emblée que ses garçons, âgés de 18 et 13 ans, ont une plus grande intelligence émotionnelle qu’elle. «Dans leurs loisirs, leurs études, leur travail et avec leurs amis, ils sont très bons pour établir leurs limites et les respecter, mentionne cette résidente de Drummondville. Et c’est à leur contact
que j’ai moi aussi appris à le faire. Ils m’inspirent beaucoup!»
Tout comme Valérie, Josiane a l’impression de mieux se connaître et se respecter depuis la naissance de ses jumeaux, aujourd’hui âgés de 15 ans. «Quand ils ont commencé à me parler de course à pied, j’étais loin de me douter que ça allait m’affecter au-delà des lifts à leur donner!» lance-t-elle en riant. Mais la quadragénaire s’est laissé prendre au jeu: elle est d’abord allée encourager ses garçons lorsqu’ils participaient à des événements sportifs, puis elle est devenue bénévole sur place, avant de s’inscrire à un premier défi de cinq kilomètres. «Leur passion a été contagieuse, affirme-t-elle. Contrairement à moi, mes fils sont intenses et très actifs. Dans la course à pied, on se rejoint!»
Voir son mode de vie transformé par la parentalité n’est pas rare, rappelle la psychologue Nadia Gagnier. Après tout, on dit souvent aux futurs parents que leur
vie va changer après la naissance de leur premier bébé. «L’enfant, ce n’est pas un vase qu’on remplit, précise la psychologue. Il arrive avec sa petite personnalité composée de son tempérament, de son niveau d’adaptabilité, de son énergie et de son amplitude émotionnelle. L’adulte va lui inculquer des valeurs et incarner un modèle, mais l’enfant a sa propre réalité. Il va surprendre son parent et celui-ci devra s’ajuster.»
Influencé par sa progéniture, le parent doit donc s’ajuster au fur et à mesure que l’enfant grandit, note M me Gagnier. Évoluer avec lui est la clé du succès pour garder une bonne relation et une saine communication. «On n’a pas d’autre choix que de s’adapter constamment aux différentes phases de développement de l’enfant en fonction de nos expériences de vie. Au fond, c’est un peu ça, la parentalité: être en mesure de prendre du recul, de se remettre en question et de s’ajuster.»
Selon l’intervenante Stéphanie Giardetti, le rôle du parent est d’être le filet de sécurité de son enfant. Pour y parvenir, l’attachement doit être fort et constant. «C’est tout un défi! s’exclamet-elle. Je pense que chaque parent doit se questionner sur ses propres peurs, son propre bagage, et essayer de modifier ses interactions en fonction de ses réflexions.»
L’introspection fait justement partie de la vie de Sarah, mère d’une enfant unique, alors qu’elle espérait, toute petite, en avoir au moins trois. «Je fais de la méditation tous les matins et je suis un cours de yoga avec ma fille une fois par semaine, confiet-elle. Ça nous fait du bien à toutes les deux et, surtout, ça nous rapproche. Notre relation ne sera jamais un long fleuve tranquille... mais maintenant, on le sait!»
Est-ce que la fille de Sarah a influencé son parcours et sa vision des choses? Assurément, répond-elle. «Ma fille m’a appris à être plus honnête, plus authentique et plus vraie. Peut-être que moi, je l’éduque, mais je pense que c’est elle qui m’élève... Et pour ça, je lui suis reconnaissante.»
1 pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31320789.
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Taylor doit enquêter sur son chef et shérif de Notchbridge, Douglas Warwick, qui est accusé de viol. Accompagné de l’ancien shérif Blansky et d’un auteur de romans policiers réputé, le jeune adjoint s’enlise progressivement dans un engrenage diabolique. Le Cas Chakkamuk, de Roy Braverman (Hugo & Cie, 29,95 $).
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Dans ce livre jeunesse signé Boucar Diouf, Le Bourlingueur de Matungoua, alias Zinalé, se promène chaque jour sur les berges du fleuve Rigaloua, où habitent ses amis hippopotames. Un jour, deux d’entre eux quittent la quiétude du fleuve et se retrouvent en plein centre-ville. C’est la panique sur la place publique! (Les éditions La Presse, 26,95 $).
Le texte ci-dessus est une création exclusive du magazine VÉRO pour Renaud-Bray.
par florence dujoux
LE ROSE, LE BLEU ET TOI!
Est-ce que les garçons ont le droit de pleurer? Estce que les filles peuvent être des patronnes? Avec son humour caractéristique, Élise Gravel invite petits et grands à se questionner sur les stéréotypes de genre.
Dès 4 ans, La courte échelle, 19 $.
VAS-Y!
Juste avant son spectacle, une fillette est assaillie par le trac, transmis avec réalisme par des textes courts et des illustrations colorées. Un livre lumineux pour apprivoiser l’angoisse du regard des autres et développer la confiance en soi!
Dès 5 ans, Éditions Les 400 coups, 17 $.
MOI, CALVIN
Même s’il a été assigné fille à sa naissance, Calvin a toujours su qu’il était un garçon. Sa famille le soutient dans son affirmation de genre, mais comment se passera son retour en classe? Un des rares albums jeunesse à aborder la transidentité.
Dès 4 ans, Éditions Scholastic, 15 $.
L’ourson musical Moka a un nouveau compagnon, appelé Latte . Son nom, son format et sa couleur ont été choisis en collaboration avec les internautes. Au creux de son ventre vibrent les trois mêmes berceuses composées à Montréal pour Moka et mettant en vedette de vrais instruments, comme le piano, le violon et le violoncelle. Une belle idée de cadeau de naissance pour le deuxième coco de la famille! 45 $. mokatoutoumusical.ca
Histoire vraie
Inspiré de la vie de l’autrice Margaret Pokiak-Fenton, l’album Où est ma fille? constitue un émouvant témoignage sur les pensionnats autochtones et leurs répercussions destructrices. Après deux années passées loin des siens, Margaret est excitée de retourner dans l’Arctique. «Pas ma fi lle!» va toutefois s’écrier sa mère en l’apercevant à la sortie du bateau. Margaret a changé, oublié sa langue maternelle, perdu l’art de chasser et de pêcher... Retrouvera-t-elle sa place au sein de sa famille? Dès 6 ans, Éditions Scholastic, 13 $.
Lire sans livre ou écrire sans crayon, ça nous semble di icilement concevable? Pourtant, c’est ce que propose l’entreprise québécoise Amélio pour préparer les petits à la lecture et à l’écriture. Et ce n’est qu’un exemple parmi les nombreux autres jeux o erts! Basée sur les dernières découvertes en enseignement, en neurosciences et en psychologie, cette méthode d’apprentissage s’adresse à tous les enfants de 3 à 12 ans, quelle que soit leur façon d’apprendre et la matière concernée. Vive la rentrée! À partir de 30 $. amelio.tv
Alors qu’aux États-Unis le droit à l’avortement n’est plus garanti depuis l’invalidation de l’arrêt Roe v.Wade, on fait le point sur les options de contraception masculine o ertes ici. par élodie parthenay
Si une personne dotée d’un utérus peut mener à terme une grossesse par année, celles qui possèdent un appareil reproducteur masculin peuvent en générer plusieurs centaines. Il peut donc paraître surprenant que ces dernières se sentent moins souvent responsables de la contraception que leur partenaire au sein du couple, lui laissant ainsi la charge mentale et financière qui y est associée... sans parler des effets secondaires fréquents qui viennent avec l’utilisation de la pilule contraceptive.
Dans certains couples, une solution évidente s’impose: la vasectomie. «La principale raison pour laquelle j’ai choisi de subir une vasectomie, témoigne Simon – 38 ans, vasectomisé il y a deux ans–, c’est que j’ai vu que la prise d’hormones affectait beaucoup ma conjointe. Je n’ai jamais voulu d’enfant et Catherine non plus, alors c’était simple comme un plus un. Je me suis dit que si moi, j’avais la possibilité d’avoir une opération qui ne prend que quelques minutes, j’allais le faire.» Sa conjointe, âgée de 34 ans, renchérit avec enthousiasme: «[Pendant son opération,] je l’attendais dans l’auto! Ça n’a vraiment pas pris de temps, 15 minutes in and out.»
Si franchir le pas peut paraître impressionnant, Simon affirme avoir déjà été sensibilisé à la question avant même d’être en couple. «Dans mon entourage, c’est quelque chose de très commun. Mon père est vasectomisé, j’ai quelques amis qui le sont également; un qui n’a pas d’enfant et les autres qui en ont deux ou trois. Pour moi, c’est très naturel.»
Âgé de 43ans et vasectomisé depuis 15ans pour des raisons similaires, Jay fait écho à l’importance de l’entourage dans le choix de cette option. «J’ai quelques amis qui ont subi une vasectomie avant moi et avec qui j’en ai parlé. Si peu de gens y pensent, c’est partiellement dû au fait qu’en tant que personnes qui n’ont pas d’utérus, on est socialisées à ne pas se soucier des risques de grossesse. On devrait en discuter davantage. Maintenant, j’en parle avec tous mes amis qui ont un pénis.»
Est-ce que la vasectomie –rapide, sans douleur et couverte par la RAMQ – serait la solution idéale au casse-tête de la contraception? Pas si vite! Si Jay et Simon se montrent tous les deux enthousiastes et satisfaits de leur choix, il y a toutefois des aspects importants à considérer. «Il y a certains mythes à briser, précise Simon. Déjà, l’effet de la vasectomie n’est pas immédiat. Et le médecin m’a dit qu’après cinq ans, c’est quasiment impossible de renverser la procédure. Ce n’est pas un moyen de contraception temporaire. Mon plus gros sujet de réflexion, ç’a été de valider cette décision de ne jamais avoir d’enfant, que je n’avais jamais vraiment remise en question. Parce qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.»
Or, le mythe selon lequel une vasectomie est facilement réversible a la peau dure. Maya Cholette-Tétrault, docteure en médecine familiale spécialisée en santé des femmes, y fait face régulièrement: «On entend dire que la vasectomie est une
chirurgie facile, alors on pense que de l’inverser est tout aussi simple. En réalité, c’est beaucoup plus compliqué.» Autrement dit, si notre projet familial n’est pas encore tout à fait certain, on peut barrer la vasectomie du champ des possibles.
«C’est une réalité di icile et qui crée beaucoup de tensions dans mon bureau, parce que la seule option pour les hommes est beaucoup
plus drastique,
alors que
les
femmes
ont une panoplie d’options qui sont plus légères…
ce qui ne veut pas dire qu’elles n’ont pas d’e ets secondaires ou d’autres implications sur la santé.»
— Dre Maya Cholette-Tétrault
DES OPTIONS RESTREINTES
«C’est une réalité difficile, souligne la Dre Cholette-Tétrault, et qui crée beaucoup de tensions dans mon bureau, parce que la seule option pour les hommes est beaucoup plus drastique, alors que les femmes ont une panoplie d’options qui sont plus légères... ce qui ne veut pas dire qu’elles n’ont pas d’effets secondaires ou d’autres implications sur la santé. C’est souvent une source d’inconfort et de sentiment d’injustice entre les deux partenaires.»
Si tout le monde est familier avec le condom, on a – à tort –tendance à le reléguer aux débuts d’une relation plutôt qu’à le considérer comme une option à long terme. Et c’est généralement dans ce contexte que la pilule contraceptive est envisagée. «Souvent, on va vouloir une option plus permanente pour les deux partenaires, mais peut-être un peu plus pour l’homme, précise la Dre CholetteTétrault. Car c’est souvent l’homme qui va se plaindre que le condom est inconfortable, que c’est compliqué, que la sensation n’est pas pareille –ce qui est vrai. Mais ce n’est pas non plus la fin du monde que de mettre un condom. Il y aurait peut-être place à faire de l’éducation là-dessus et à remettre cette responsabilité-là entre les mains des hommes.»
Personne ne l’a encore vue. Elle fait parler d’elle de temps en temps dans les journaux, puis elle disparaît à nouveau... On en est où, au juste, avec la pilule contraceptive masculine? Pour faire court: pas dans nos armoires à pharmacie, et ce, pour encore un bon moment.
Au printemps dernier, une étude présentée par l’Université du Minnesota à un colloque de l’American Chemical Society annonçait des résultats prometteurs: 99% d’efficacité sur les souris... et aucun effet secondaire, grâce au fait que cette pilule contraceptive masculine ne vise pas à inhiber la testostérone, contrairement à celles des autres recherches actuellement en cours. Le début des tests sur les humains étaient alors prévus à la fin de 2022.
«Parce qu’ils n’ont pas à subir les effets de la grossesse, les hommes sont moins enclins à prendre une pilule contraceptive qui aurait des effets secondaires», a souligné lors du colloque Abdullah Al Noman, l’un des chercheurs, avant de mentionner que lors de tests cliniques pour un autre produit, pas moins de 75% des participants ont pourtant mentionné qu’ils seraient prêts à prendre une pilule contraceptive masculine. Tant que ça, vraiment? Si ce fort pourcentage peut paraître surprenant, il semble s’inscrire dans une tendance plus globale.
«Durant la dernière année, j’ai eu beaucoup de demandes de vasectomie d’hommes dans la jeune vingtaine, qui sont plutôt féministes et qui trouvent ça vraiment inacceptable que ce soit chaque fois leur partenaire qui doive porter le fardeau de la contraception, mentionne la Dre Cholette-Tétrault. Je constate qu’il y a une sensibilité accrue, un souhait de plusieurs jeunes hommes de porter eux aussi cette responsabilité-là.»
On en revient au besoin d’information des personnes qui n’ont pas d’utérus. Lorsqu’on positionne la contraception comme n’étant pas juste «un problème de femmes», tout le monde en sort gagnant et à même de prendre de meilleures décisions. Aujourd’hui, Jay comme Simon font de la sensibilisation autour d’eux. «J’en parle avec tous mes amis, confie Jay. Dans les discussions qu’on peut avoir à propos de la contraception et de l’avortement, c’est important de se rappeler qu’il n’y a pas que les femmes qui ont un utérus et qu’il n’y a pas que les hommes qui ont un pénis.»
Simon, lui, a récemment pris part à une séance de questionsréponses au sujet de la vasectomie tenue sur le compte Instagram de sa blonde. «Faudrait juste qu’il y ait des primes de référencement», dit-il à la blague, pour souligner à quel point il en parle souvent. Entre l’avancée des recherches et celle des mentalités – et avec une bonne dose de communication–, il semblerait qu’on est sur la bonne voie: celle du choix et de l’égalité des responsabilités. À nous de s’assurer qu’ici, elle ne soit pas remise en question.
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Vous trouvez que la vie va trop vite? Voici quelques idées pour reprendre votre sou e. par chantal tellier et claudia guy
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1 Dans Inspirez avant d’expirer, l’animatrice Élyse Marquis nous propose de courts entretiens d’une quinzaine de minutes avec des personnes inspirantes. Elles nous livrent leurs trucs pour mieux vivre au quotidien, accueillir les changements avec grâce, créer des rituels signifiants, etc. De petites perles de sagesse à méditer! À écouter sur l’application OHdio de Radio-Canada.
2 Au fil de discussions de 30 à 60 minutes avec des spécialistes de divers horizons, Centré sur l’équilibre, le nouveau balado du Strøm spa nordique, approfondit des sujets qui nous touchent: la réalité du monde du travail actuel et l’importance de la déconnexion, la créativité comme façon de prendre soin de soi, les défis des proches aidants, etc. Des conversations qui stimulent et apaisent à la fois. À écouter sur Spotify, Apple Podcasts ou YouTube. (CT)
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CASSEROLE DE SAUCISSES AUX LARDONS, CHAMPIGNONS ET POMMES DE TERRE, p. 116
Donne 8 portions
INGRÉDIENTS
* 400 g (14 oz) de bœuf, coupé en petits cubes d’environ 1 cm (1/2 po)
* Sel et poivre du moulin
* 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
* 1 oignon, haché
* 4 gousses d’ail, hachées
* 5 carottes, coupées en cubes
* 1 bulbe de fenouil, ciselé
* 3 branches de céleri, ciselées
* 10 ml (2 c. à thé) d’herbes sal ées
* 250 ml (1 tasse) de vin rouge (facultatif)
* 2 L (8 tasses) de bouillon de légumes
* 1 conserve de 796 ml (28 oz) de tomates en dés
* 125 ml (1/2 tasse) de pesto
* 1 os à moelle
* 125 ml (1/2 tasse) de haricots jaunes ou verts, équeutés et coupés en 3
* 1 courgette, coupée en cubes
* 250 ml (1 tasse) de kale, ciselé
* 180 ml (3/4 tasse) de petites pâtes
* 30 ml (2 c. à soupe) de miel
1 Laisser tempérer les cubes de bœuf pendant au moins 30 min, puis les saler et poivrer.
2 Dans une marmite, à feu moyen-vif, saisir les cubes de bœuf avec l’huile d’olive 30 sec de chaque côté ou jusqu’à ce qu’ils soient bien colorés.
Retirer les cubes de bœuf de la marmite et les réserver.
3 Baisser le feu à moyen, puis ajouter l’oignon, l’ail, les carottes, le fenouil, le céleri et les herbes salées. Ajouter un peu d’huile d’olive, au besoin, et cuire environ 5 min ou jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.
4 Déglacer avec le vin, puis laisser réduire pendant 2 min.
5 Incorporer le bouillon, puis ajouter les tomates en dés, le pesto, l’os à moelle et les cubes de bœuf. Porter à ébullition et, dès que ça frétille, baisser le feu et laisser mijoter 40 min.
6 Ajouter les haricots, la courgette, le kale et les pâtes, et poursuivre la cuisson pendant 10 min ou jusqu’à ce que les pâtes soient cuites.
7 Incorporer le miel, goûter, puis rectifier l’assaisonnement.
Donne de 4 à 6 portions
INGRÉDIENTS
* 500 ml (2 tasses) de courge butternut, coupée en cubes
* 200 g (7 oz) de gouda fumé, coupé en cubes
* 100 g (3,5 oz) de chèvre, émietté
* 3 gousses d’ail, hachées
* 60 ml (1/4 tasse) d’origan frais, haché
* 60 ml (1/4 tasse) de ciboulette fraîche, hachée
* 5 branches de thym frais (seulement les feuilles)
* 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
* 5 ml (1 c. à thé) de miel
* 5 ml (1 c. à thé) de sel
* Poivre du moulin
* 2 feuilles de pâte feuilletée du commerce
* 1 jaune d ’œuf, battu
PRÉPARATION
1 Dans une marmite d’eau bouillante salée, blanchir les cubes de courge durant 3 min. Rincer à l’eau froide, égoutter, puis transférer dans un saladier.
2 Préchau er le four à 200 °C (400 °F).
3 Dans le saladier, ajouter le gouda fumé, le chèvre, l’ail, l’origan, la ciboulette, le thym, l’huile d’olive, le miel, le sel et le poivre, puis mélanger.
4 Déposer les feuilles de pâte feuilletée sur un plan de travail, puis les abaisser à l’aide d’un rouleau à pâte.
Former un rectangle d’environ 43 cm x 30 cm (17 po x 12 po), puis piquer la pâte à l’aide d’une fourchette et la transférer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.
5 Déposer le mélange de courge et de fromage au milieu de la pâte en laissant environ 2,5 cm (1 po) de pâte autour, puis rabattre le rebord de la pâte sur le mélange en appuyant légèrement dessus.
6 Badigeonner la pâte avec le jaune d’œuf battu, puis l’enfourner environ 25 min ou jusqu’à ce que la tarte soit bien cuite et dorée.
7 Laisser reposer environ 10 min avant de servir.
Donne 4 portions
INGRÉDIENTS
* 6 betteraves jaunes et rouges, épluchées et coupées en fines tranches
* 1 oignon, haché finement
* 2 gousses d’ail, hachées finement
* 30 ml (2 c. à soupe) de beurre
* Sel et poivre du moulin
* 80 ml (1/3 tasse) de vin blanc
* 250 ml (1 tasse) de crème à cuisson 35 %
* 150 g (1/3 lb) de fromage échalote et ciboulette
Boursin
* 60 ml (1/4 tasse) de ciboulette fraîche, hachée
* 60 ml (1/4 tasse) de parmesan, râpé
PRÉPARATION
1 Dans une casserole d’eau froide salée, blanchir les betteraves durant 3 min. Rincer à l’eau froide, égoutter, puis déposer sur du papier absorbant.
2 Essorer les betteraves avec le papier absorbant, puis réserver.
3 Préchau er le four à 180 °C (350 °F).
4 Dans une petite casserole, à feu moyen-doux, faire suer l’oignon et l’ail dans le beurre environ 5 min ou jusqu’à ce que l’oignon soit translucide. Saler et poivrer.
5 Déglacer avec le vin blanc, puis laisser réduire 2 min.
6 Incorporer la crème, le fromage Boursin et la ciboulette.
7 Mélanger et poursuivre la cuisson jusqu’à l’obtention d’une consistance homogène. Goûter, puis rectifier l’assaisonnement.
8 Déposer la moitié des tranches de betteraves dans un plat allant au four, puis ajouter la moitié de la sauce.
9 Déposer le restant des betteraves, puis le reste de la sauce. Saupoudrer le tout de parmesan.
10 Enfourner environ 1 h ou jusqu’à ce que les betteraves soient tendres.
11 Lorsque le gratin est cuit, laisser reposer au moins 15 min avant de servir.
AUX LARDONS, CHAMPIGNONS ET POMMES DE TERRE
Donne 4 portions
INGRÉDIENTS
* 8 pommes de terre jaunes, coupées en fines tranches
* 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
* Sel et poivre du moulin
* 4 grosses saucisses
Italiennes
* 225 g (1/2 lb) de lardons
* 30 ml (2 c. à soupe) de beurre
* 1 oignon espagnol, finement ciselé
* 3 gousses d’ail, hachées
* 15 ml (1 c. à soupe) de feuilles de thym frais
* 10 champignons bruns, coupés en tranches
* 60 ml (1/4 tasse) de farine
* 250 ml (1 tasse) de vin rouge
* 375 ml (1 1/2 tasse) de bouillon de bœuf
* 60 ml (1/4 tasse) de persil frais, haché
PRÉPARATION
1 Dans une casserole d’eau froide salée, déposer les pommes de terre et porter à ébullition. Blanchir durant 2 min, puis égoutter. Dans un plat, enrober les pommes de terre avec l’huile d’olive. Saler, poivrer, puis réserver.
2 Préchau er le four à 180 °C (350 °F).
3 Dans une poêle allant au four, colorer les saucisses italiennes durant 1 min de chaque côté, à feu moyen-vif, puis mettre les saucisses de côté.
4 Dans la même poêle, cuire les lardons durant 4 min ou jusqu’à ce qu’ils soient bien colorés.
5 Baisser le feu à moyen-doux, puis ajouter le beurre, l’oignon, l’ail et le thym. Saler et poivrer, puis poursuivre la cuisson environ 3 min ou jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.
6 Ajouter les champignons et les faire sauter durant 1 min.
7 Saupoudrer le contenu de la poêle de la farine, mélanger, puis déglacer avec le vin rouge.
8 Incorporer le bouillon de bœuf et mélanger jusqu’à l’obtention d’une sauce.
9 Porter à ébullition, ajouter le persil, puis remettre les saucisses dans la poêle.
10 Recouvrir avec les tranches de pommes de terre, puis enfourner le tout 45 min.
11 Laisser reposer environ 10 min avant de servir, afin que la sauce épaississe.
Donne de 8 à 10 portions
INGRÉDIENTS
* 2 pommes, pelées et coupées en cubes
* 5 ml (1 c. à thé) de jus de citron
* 10 ml (2 c. à thé) de fécule de maïs
* 10 ml (2 c. à thé) de cannelle moulue
* 1,25 ml (1/4 c. à thé) de clou de girofle moulu
* 1,25 ml (1/4 c. à thé) de muscade
* 125 ml (1/2 tasse) de cassonade
* 125 ml (1/2 tasse) de sucre blanc
* 250 ml (1 tasse) de farine
* 125 ml (1/2 tasse) de gruau à cuisson rapide
* 10 ml (2 c. à thé) de poudre à pâte
* 2,5 ml (1/2 c. à thé) de sel
* 125 ml (1/2 tasse) de yogourt nature
* 2 œufs
* 125 ml (1/2 tasse) de beurre non salé, fondu et tempéré
* 5 ml (1 c. à thé) de vanille
* 5 ml (1 c. à thé) de beurre (pour graisser le moule)
PRÉPARATION
1 Préchau er le four à 180 °C (350 °F).
2 Dans un petit bol, combiner les pommes, le jus de citron, la fécule de maïs, la cannelle, le clou de girofle et la muscade, jusqu’à ce que les pommes soient bien enrobées. Réserver.
3 Dans un grand bol, combiner la cassonade, le sucre, la farine, le gruau, la poudre à pâte et le sel, puis mélanger.
4 Dans le même grand bol, ajouter le yogourt, les œufs, le beurre et la vanille, puis mélanger jusqu’à homogénéité.
5 Incorporer les pommes au mélange, puis mélanger grossièrement.
6 Verser le mélange dans un moule à pain beurré, puis enfourner 40 min ou jusqu’à ce que le pain soit cuit.
Laisser reposer 15 min avant de le trancher.
500 grammes d’agneau haché du Québec
1/4tasse d’oignon blanc, haché finement
2 c. thé de cumin en poudre
2 c. thé de paprika
1/3 tasse de persil plat frais, ciselé
1/4 tasse de menthe fraiche, ciselée
2 grosses gousses d’ail, hachées finement
Une pincée de sel
Poivre du moulin
16 à 18 petites brochettes de bois
tasse de yogourt grec nature
3 c. soupe de tahini naturel Alfez jus d’un demi-citron ou plus au goût
1 c. soupe d’huile d’olive
1 grosse gousse d’ail, hachée finement
1 c. soupe de menthe fraiche, ciselée
3 c. soupe de persil plat frais, ciselé
Mélanger les ingrédients des keftas et former 16 à 18 petits cylindres. Insérer un cure-dent dans chaque cylindre.
Chau er un filet d’huile dans un poêlon.
Fairecuireleskeftas 2-3 minutesde chaque côté ou jusqu’à ce qu’ils soient bien cuits.
Pendant ce temps,bienmélangerles ingrédients de la sauce.
Servir les brochettes de keftas avec de la sauce,unepetitesaladederoquette, concombre, radis et des chips de pita.
Accompagnement : pointes de pita grillé, de la roquette, quartiers de citron, huile d’olive, des radis, des concombres.
À l’approche des jours frisquets, cette recette aux saveurs réconfortantes vient combler notre intérêt renouvelé pour des plats plus rassasiants… et raviver notre relation avec le chou vert et les haricots blancs!
Portions: 4 • Préparation: 15 minutes • Cuisson: de 35 à 40 minutes
INGRÉDIENTS
Chou et carottes
* 1 petit chou vert, coupé en 8 quartiers
* 60 ml (1/4 tasse) d’huile d’olive
* 30 ml (2 c. à soupe) de vinaigre balsamique
* 15 ml (1 c. à soupe) de pâte de miso
* 15 ml (1 c. à soupe) de moutarde de Dijon
* 15 ml (1 c. à soupe) de cassonade ou de sirop d’érable
* 15 ml (1 c. à soupe) de paprika doux
* 1 pincée de poivre de Cayenne
* 3 carottes, coupées en rondelles d’environ 0,5 cm (1/4 po) d’épaisseur
* Sel, au goût
Purée de haricots blancs
* 1 boîte (540 ml) de haricots blancs, égouttés et rincés
* 60 ml (1/4 tasse) d’eau
* 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
* 15 ml (1 c. à soupe) de vinaigre de xérès ou de vinaigre de vin
* 1 gousse d’ail, hachée grossièrement
* Sel, au goût
Assemblage et service
* 65 g (1/2 tasse) de noisettes, grillées et hachées grossièrement
* Huile d’olive ou huile épicée, au goût
* Quelques branches de thym frais
* Croûtons (facultatifs)
NOTE
Pour une version sans noix, remplacer les noisettes par des graines de citrouille ou de tournesol, écalées et grillées.
RECETTE VÉGANE
PRÉPARATION
Chou et carottes
1 Préchau er le four à 400 °F (200 °C). Recouvrir de papier parchemin une grande plaque de cuisson ou utiliser une surface de cuisson antiadhésive pour y déposer les 8 quartiers de chou.
2 Dans un bol, mettre l’huile d’olive, le vinaigre balsamique, la pâte de miso, la moutarde de Dijon, la cassonade ou le sirop d’érable, le paprika doux et le poivre de Cayenne. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une texture homogène. À l’aide d’un pinceau, badigeonner cette marinade sur chaque côté des quartiers de chou.
3 Mettre les rondelles de carottes dans le bol pour les enrober avec le reste de la marinade, en ajoutant un peu d’huile d’olive, au besoin. Déposer les rondelles de carottes sur la plaque avec le chou (s’il reste de la place) ou sur une autre petite plaque.
4 Enfourner les légumes de 35 à 40 min ou jusqu’à ce que les quartiers de chou et les rondelles de carottes soient bien grillés et caramélisés. Il est préférable de ne pas retourner les quartiers de chou durant la cuisson afin qu’ils restent intacts.
5 Pendant la cuisson, préparer la purée de haricots blancs.
Purée de haricots blancs
1 Réserver environ 85 ml (1/3 tasse) des haricots pour la garniture.
2 Dans le contenant d’un robot culinaire, mettre le reste des haricots blancs, l’eau, l’huile d’olive, le vinaigre, l’ail et une bonne pincée de sel. Broyer jusqu’à l’obtention d’une consistance homogène, en raclant les parois du contenant au besoin. Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Assemblage
1 Déposer le quart de la purée de haricots au fond de chaque assiette, puis l’étaler avec le dos d’une cuillère. En les manipulant délicatement, déposer deux quartiers de chou sur la purée. Ajouter le quart des rondelles de carottes, le quart des noisettes hachées, ainsi que quelques haricots blancs.
2 Ajouter un filet d’huile ou un peu du liquide restant sur la plaque de cuisson. Décorer de thym frais e euillé. Servir avec des croûtons, si désiré.
O ert en abondance durant l’automne, le chou vert peut se savourer autrement qu’en salade ou dans un bouilli. Cuit au four avec une marinade ultrasavoureuse, le chou devient alors bien grillé, avec des feuilles qui se défont à la fourchette et qui fondent carrément dans la bouche.
Loounie, c’est la créatrice du désormais mythique tofu magique. En mission pour démocratiser la cuisine végétalienne, elle est collaboratrice à l’émission Moi j’mange (Télé-Québec). Bonne nouvelle: pour le plus grand bonheur de nos papilles, de notre santé et de celle de la planète, elle nous propose depuis l’automne dernier un nouveau livre de recettes, Loounie cuisine 2: encore plus de saveurs 100 % végétales KO Éditions, 30 $.
Pour inaugurer la saison des mijotés, notre collaboratrice de K pour Katrine nous propose une casserole de poulet qui plaira aux amateurs de sucré-salé! Ce classique de la cuisine espagnole est aussi bon pour recevoir que pour se faire plaisir en semaine.
Lorsque l’automne frappe à la porte, j’aime renouer avec plein de petits plaisirs. Tout en haut de ma liste, il y a: porter un chandail de laine bien chaud et tout doux, me promener longuement parmi les arbres colorés et... faire un mijoté! Ce que j’aime d’un mijoté, c’est évidemment le goût, mais aussi le parfum qui embaume toute la maison et qui donne hâte au souper. L’une de mes recettes préférées, c’est celle du poulet Marbella.
C’est une recette toute simple: il suffit de mélanger, de mariner et de mettre le tout au four. Dans ce plat, on intègre beaucoup d’épices séchées, mais il n’y a rien de trop… pas même les cinq gousses d’ail. La cuisson lente, le mélange d’épices et les pruneaux rendent le poulet tendre et tellement savoureux! Bon automne!
Donne 6 portions • Préparation 15 minutes Marinage de 2 à 6 heures • Cuisson 1 heure
* 12 hauts de cuisses de poulet désossées, sans la peau
* 150 ml (2/3 tasse) de vin blanc
* 60 ml (1/4 tasse) d’huile d’olive
* 60 ml (1/4 tasse) de sirop d’érable
* 60 ml (1/4 tasse) de vinaigre de vin rouge
* 250 ml (1 tasse) de pruneaux, dénoyautés
* 125 ml (1/2 tasse) d’olives vertes dans l’huile
* 60 ml (1/4 tasse) de câpres
* 5 gousses d’ail, hachées
* 10 ml (2 c. à thé) d’herbes de Provence
* 15 ml (1 c. à soupe) d’origan séché
* 8 feuilles de laurier
* 1 ml (1/4 c. à thé) de flocons de piment fort
* 5 ml (1 c. à thé) de sel
* Poivre, au goût
* 250 ml (1 tasse) de persil frais, haché grossièrement
PRÉPARATION
1 Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients, sauf le persil. Laisser mariner au réfrigérateur pendant au moins 2 h.
2 Préchau er le four à 180 °C (350 °F) et placer la grille au centre.
3 Déposer le poulet avec sa marinade dans un plat allant au four et cuire durant 45 min.
4 Augmenter la température du four à 260 °C (500 °F) et cuire encore 15 min.
5 Parsemer de persil frais et servir avec du riz ou des pâtes.
On trouve plus de 100 recettes savoureuses, sans produits laitiers et sans gluten, dans le livre K pour Katrine, présentement offert en ligne et en librairie.
par lynne faubert
Quiconque a déjà visité l’île d’Orléans connaît bien l’ancien presbytère converti en boulangerie au cœur du village de Saint-Jean-de-l’Îled’Orléans. Les sœurs Catherine et Anne Monna – du célèbre domaine –viennent de le racheter pour y abriter La Midinette, leur nouvelle boulangerie de fantaisie et buvette. Ouverte jusqu’en décembre, la maison près du bord de l’eau y offre pains, viennoiseries et plats à partager, en plus des vins pour l’apéro. Un p’tit bonheur! cassismonna.com
En quête de déjeuners vite faits pour le retour en classe? Les nouveaux mélanges à crêpes Cora Déjeuner se cuisinent en quelques minutes et n’exigent que l’ajout de lait pour concocter un petit-déj digne du resto. La liste d’ingrédients est courte et chaque emballage donne 28 crêpes, soit assez pour un gros brunch du dimanche. En épicerie, version nature ou chocolat, 8 $. chezcora.com
Notre petit doigt nous dit que, lors de son récent passage dans la métropole, la chanteuse Lorde s’est régalée des douceurs de la nouvelle pâtisserie lu & i, dans le quartier Mile-End. Ouverte en début d’année par la chef pâtissière Emilia Jamieson et l’actrice Carmen Rose, cette nouvelle adresse – ainsi nommée d’après les deux fillettes des coproprios – se spécialise dans les pâtisseries véganes et sans gluten, à base de sucres naturels comme l’érable et l’agave. À découvrir: les cupcakes, les brownies et d’étonnantes tartes crues. Un vrai délice! patisserieluandi.com
Pour mieux nous réveiller quand les journées raccourcissent, la microbrasserie Siboire et les brûleries Faro de Sherbrooke proposent une collaboration inédite avec des grains de café vieillis en fût de chêne! Afi n de leur conférer des arômes de bière, de vin rouge, de cognac ou de whisky, des grains de café vert séjournent dans des fûts avant d’être torréfiés en petites quantités. Cette production ultraartisanale est modeste et l’achat se fait en ligne ou sur place. Stimulant! 18 $ les 250 g. siboire.ca
Pour transitionner vers le cocooning d’automne, on rêve d’habiller notre cuisine de tous les accessoires de La Ferme Hummingill, un nouveau collectif slow living de Bolton-Ouest, en Estrie. Nous avons craqué pour ces objets pratiques au look épuré, à la fois contemporain et rustique. Ce nouveau label regroupe 13 artisans d’ici qui créent de tout: pots de miel, tasses, bouteilles d’huile, plateau à olives et plus encore. Magnifique. De 20 $ à 850 $. fermehumminghill.com
Saviez-vous qu’il existe 6000 différents cépages, mais que seulement 13 d’entre eux constituent le tiers des vignobles plantés? Dans cet univers aux couleurs multiples, il est bon d’avoir des repères. Voici cinq de mes incontournables, qui me procurent un grand plaisir chaque fois que j’y retourne. par michelle bouffard, sommelière, autrice, journaliste et conférencière
Si cette région d’une beauté sans nom est plutôt connue pour la qualité de ses portos et ses rouges ensoleillés, le Douro mérite tout autant d’attention pour ses vins blancs! Charpenté, avec beaucoup de matière en bouche, présentant des notes d’agrumes et de fruits exotiques, de même qu’une acidité vive qui o re un joli contraste avec la générosité du vin, celui-ci est l’un des nombreux petits bijoux élaborés par le talentueux Dirk Niepoort. Niepoort Diálogo 2020, Douro, Portugal, 16,05 $.
L’ayant récemment dégusté à l’aveugle avec d’autres vins de la même appellation, j’étais heureuse de constater que cette vieille flamme me procure encore du plaisir. Les notes typées de cerise rouge et d’herbes séchées me transportent illico sur les collines bucoliques de la Toscane. L’acidité vive, les tannins fermes et son profil aromatique font de ce Chianti Classico un partenaire idéal pour un osso bucco ou un spaghetti à la bolognaise. Ruffino Riserva Ducale 2019, Chianti Classico Riserva, Italie, 27 $.
Non seulement la qualité de cette cave coopérative est toujours au rendezvous, mais elle s’améliore d’année en année. Ce vin coche beaucoup de cases appréciables: bio, élaboré avec peu de soufre, tout en étant droit et précis. Avec son profil généreux digne du soleil méridional et ses arômes de fruits noirs et de violette qui s’entremêlent aux notes d’épices et d’olives, il est parfait pour les mijotés de viande.
Cave d’Estézargues La Montagnette 2020, Côtes du Rhône Villages, France, 17,45 $.
Jasper Wickens a travaillé sous la tutelle d’Adi Badenhorst (un autre producteur sud-africain bien connu ici et apprécié au Québec) avant d’élaborer ses propres vins – sous l’étiquette The Drifter – qui exhibent tous autant de finesse et d’authenticité.
Issu des terres arides du Swartland, ce chaleureux cinsault aux accents de cerise compotée et de fraises sauvages est doté de tannins souples et soyeux. À servir légèrement frais.
The Drifter Cinsault 2021, Swartland, Afrique du Sud, 17,50 $.
Peut-être connaissez-vous le Madère comme un ingrédient associé à certaines recettes. Mais saviez-vous que ce bijou portugais est un des plus grands vins fortifiés du monde? Ce format de 375 ml, o ert à prix abordable, est propice à la découverte. Sucré, mais ô combien équilibré par une acidité mordante, ce vin doux se boit tout aussi bien seul qu’avec un fromage vieilli à pâte ferme accompagné de figues, ou encore avec un pouding chômeur.
Henriques & Henriques Fine Old Madeira Reserve 5ans, Madère, Portugal, 16,55 $.
Connaissez-vous Tucson, cette ville située en plein cœur du désert de Sonora, en Arizona? On s’y est rendue, le temps de quelques bonnes dégustations, afin d’y explorer les meilleures adresses gourmandes. On vous fait découvrir la ville... une bouchée à la fois! par alex gonthier
Connue pour ses paysages bucoliques, sa météo clémente et son riche patrimoine vinicole, la ville de Tucson – au sud-ouest de Phoenix, la capitale de l’Arizona – a également beaucoup à offrir sur le plan culinaire. La cuisine de la région puise ses inspirations à même un vaste héritage culturel aux influences espagnoles, mexicaines et western, de quoi faire saliver tous ceux qui s’y attardent. Au menu? Tacos, fruits de mer, quésadillas et bien plus encore!
Premier arrêt: The Cup Cafe. Situé dans un hôtel centenaire couronné de nombreux prix Best of Tucson, le Cup Cafe est reconnu pour l’ambiance festive qui y règne, notamment lors des spectacles extérieurs présentés en soirée, mais également pour son décor historique unique. 311 Congress Street East. hotelcongress.com
À l’heure du lunch, on opte pour Boca Tacos y Tequila. En plus d’afficher une variété de 24 tacos différents, le resto concocte de nouvelles recettes de salsa quotidiennement afin de surprendre ses clients. Il y a aussi des bières artisanales au menu! 533 4th Avenue. bocatacos.com
On cherche un endroit plutôt branché? C’est chez Tito & Pep qu’il faut aller. Ce bistrot du centre de Tucson propose un service hors pair, des plats gastronomiques et des boissons variées dans une atmosphère vraiment chaleureuse. Le chef et propriétaire John Martinez s’inspire de l’histoire multiculturelle de la région et de ses expériences personnelles pour créer une cuisine à la fois distincte et savoureuse. 4122 Speedway Boulevard East. titoandpep.com
Parcours vinicole 101
Pour le parfait combo pizza et vino, on se rend à Dos Cabezas WineWorks. Maintenant opéré par la famille Bostock, ce vignoble de la région de Sonoita, où on se croirait au milieu d’un film western, propose une vaste sélection de vins à déguster avec un bel accord de pizzas artisanales fraîchement préparées. doscabezas.com
Situé au pied du mont The Biscuit, à Elgin, le vignoble de Los Milics a de quoi épater la galerie avec ses installations grandioses et sa gigantesque aire de pressage. Les propriétaires – mari et femme – ne nous offrent pas seulement leurs délicieux produits, ils nous transmettent aussi leur réelle passion pour la viniculture. losmilicsvineyards.com
C’est un tête-à-tête avec la vinicultrice Brooke Lowry Ide qui nous attend à la Vino Stache Winery! Au cœur d’un paysage pittoresque (où se promènent quelques chevaux, à l’occasion), cet endroit est synonyme de liberté. On s’y sent accueillie comme chez une amie, en sirotant un bon verre de vin fait de raisins cultivés dans les vignobles familiaux avoisinants. vinostache.com
Merci à Visit Tucson pour l’invitation. visittucson.org
On s’arrête un instant à la distillerie Whiskey Del Bac – la toute première malterie d’Arizona –, pour faire la dégustation de leurs di érents produits. On en profite pour se renseigner sur la production de whiskey et l’histoire des fondateurs grâce à un tour guidé. Plaisir garanti! whiskeydelbac.com
Même les grands amateurs de spas nordiques se laisseront surprendre par l’offre diversifiée et exotique de Förena Cité thermale.
On connaît les bienfaits de la thermothérapie: elle contribue notamment à éliminer les toxines, à relaxer les muscles, à améliorer la qualité du sommeil et à fortifier le système immunitaire. À Förena Cité thermale, ce n’est pas qu’une expérience thermale qui nous attend, mais trois! L’endroit, situé à Saint-Bruno (à une vingtaine de minutes de Montréal), s’inspire des traditions de trois pays en matière de thermothérapie – soit l’Islande, l’Allemagne et la Russie. Chacune de ces contrées est connue pour son approche mythique de la thermothérapie et pour ses rituels, qui se sont forgés au fil des décennies, des siècles, voire des millénaires.
Dans un contexte de célébration de ces traditions bénéfiques, Förena Cité thermale propose une panoplie de rituels et de façons de faire qui sortent de l’ordinaire, et du cadre qui nous est habituellement offert par les spas nordiques. Par exemple,
l’aufguss, une expérience thermale guidée qui nous permet de renforcer les bienfaits de la thermothérapie et de la vivre pleinement; ou la méditation ASMR, qui nous procure un bienêtre profond; ou encore les étirements sensoriels, qui favorisent la détente et la pleine conscience.
L’inspiration de Förena Cité thermale ne s’arrête pas là; elle s’étend aussi à la bonne chère, grâce à l’offre de son restaurant gastronomique, ouvert tant aux clients du spa qu’au grand public. La cheffe créative, Karina Morel-Maltauro, se laisse porter par les saveurs d’ici et d’ailleurs pour concocter de délicieux plats fins, accompagnés de vins savamment choisis et de cocktails goûteux. Qui ne rêve pas d’un plateau d’huîtres fraîches et d’un tartare d’omble chevalier –surtout après une journée de détente complète?
On plonge sans plus attendre dans l’univers sensoriel, gourmand et bienfaisant de Förena Cité thermale. Bien-être à la clé!
Ce texte est une création exclusive du magazine VÉRO pour Förena Cité thermale.
par carolyne parent
C’est dans le sud de la Martinique que les participants de la populaire émission de téléréalité ont posé leurs pénates. Excellent choix: c’est là qu’on trouve les plus belles plages de l’île aux fleurs, dont celles de l’anse Dufour, de l’anse Noire et de la grande anse des Salines! Au fil de leurs flirts, les célibataires visiteront des sites naturels époustouflants, dont la montagne Pelée, et des lieux chargés d’histoire, comme la Savane des esclaves ou la distillerie de l’Habitation Clément, à la fois musée d’interprétation du rhum agricole, centre de dégustation et sublime galerie d’art contemporain. Et s’ils nous donnent au passage l’envie de les imiter, pourquoi pas? Comme on le dit si bien chez le poète Aimé Césaire, anba latè, pa ni plézi (six pieds sous terre, il n’y a pas de plaisir)! martinique.org
1 Chapeau à la nouvelle agence de voyages Club Med, située au centre-ville de Montréal, qui s’est dotée d’un espace conçu pour les petits! Elle offre de plus une expérience de réalité virtuelle afin de nous aider à mieux choisir notre village vacances, au soleil comme à la montagne. clubmed.ca
2 C’est un roman jeunesse captivant. C’est un guide de voyage pédagoludique. Et c’est... rudement bien fait! Premier tome d’une série qu’on espère longue, Roukie en cavale aux Îles de la Madeleine est signé Marie-Ève Blanchard, une bourlingueuse aussi curieuse que sa jeune héroïne! Boomerang, 18 $.
3 En Floride, Walt Disney World sou e ses 50 bougies. Pour l’occasion (et jusqu’en mars 2023), Mickey et ses amis décuplent les moments magiques. La Méchante Reine nous promet notamment un Halloween absolument e rayant… disneyworld.disney.go.com
Ils nous mettent sur un «piédestal» et se fondent dans la forêt. Ce sont les nouveaux cocons de Repère Boréal, aux Éboulements, en Charlevoix. «Ça part d’un trip de p’tit gars: construire l’ultime cabane dans les arbres», explique le cofondateur du domaine, Simon Galarneau. D’où ces minichalets baptisés Uhu, un mot innu qui signifie hibou, perchés à 10mètres dans les airs pour nous rapprocher du ciel, du fleuve et de nousmêmes. Parfait pour contempler un automne en rouge et or! repereboreal.com
Où voyager vert cet automne?
L’agence de voyage en ligne Tourlane a évalué des centaines de villes afin de déterminer lesquelles s’avèrent les plus vertes. Accès ferroviaire (pour mieux éviter les vols court-courriers), mobilité durable, couverture végétale et présence d’une infrastructure de recyclage ont fait partie des critères de sélection. Au sommet du podium: Oslo, Zurich, Reykjavik, Helsinki, Lisbonne, Copenhague, Dublin et Berlin. Montréal arrive en 9e place, et Munich complète ce top 10 très européen. Voilà de quoi nous inspirer de formidables escapades écolos, ici et ailleurs! tourlane.fr
DÈS LE 30 AOÛT, 18H
DÈS LE 31 AOÛT, 18H
Entretien express avec l’homme de tous les défis.
J’avais le projet d’arriver à l’avance pour mon entretien de midi avec Éric Bruneau. Vers 11 h, idéalement. Je prévoyais me poser tranquillement et savourer un latté glacé pour me rafraîchir avant son arrivée. Que nenni! Une panne sur la ligne verte du métro, pas de taxi, un pneu de vélo dégonflé, des travaux et des rues barrées en ont décidé autrement. Résultat: je suis arrivée sur place à 11 h 54, trempée et essoufflée. Pour le petit répit, on repassera!
Acteur chouchou du public et des plus grands scénaristes et réalisateurs, Éric Bruneau fait le grand saut en se lançant tête première dans l’écriture. Rencontre avec un artiste rigoureux et intuitif qui multiplie les cordes à son arc. par laïma a. gérald photos fred gervais stylisme farah benosman mise en beauté alexandre deslauriers
«Je tourne sur deux séries que j’ai coécrites, j’arrive d’une réunion de production dans le Vieux-Montréal, et cet après-midi, je vais dans un boot camp de tennis pour mon rôle dans Virage –Double faute», me confie Éric Bruneau, juste avant de commander une tasse de thé vert au comptoir du café où nous nous sommes donné rendez-vous à midi. En attendant nos sandwichs, on brise la glace en parlant des vies de fous qu’on mène au 21e siècle, plus ou moins malgré nous, de la course effrénée contre la montre, de nos agendas qui se remplissent à la vitesse de l’éclair.
Il faut dire que l’été qui s’achève a été particulièrement chargé pour l’acteur. Celui qui a eu la chance d’être dirigé par les réalisateurs et les metteurs en scène les plus prestigieux du Québec – de Xavier Dolan à Denys Arcand, en passant par René Richard Cyr et Podz– passe de l’autre côté de la caméra, sans pour autant délaisser sa place sous les projecteurs.
En effet, celui qu’on connaît avant tout comme interprète, depuis plus de 15 ans maintenant, se lance dans l’écriture et cosigne les séries Avant le crash et Virage – Double faute, qu’on verra respectivement sur nos écrans en 2022 et 2023.
«Je considère que mon parcours est fait de travail, de rencontres et de mentors», affirme Éric quand je l’interroge sur sa perception de sa carrière. «J’ai déjà entendu [l’actrice québécoise] Anne-Marie Cadieux dire que la qualité première d’un acteur, c’est l’acharnement. Et je ne peux qu’être d’accord avec elle.»
Si, à sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 2006, le comédien originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu se voyait offrir des rôles de jeune premier, le vent a fini par tourner... à son plus grand bonheur. «Des metteurs en scène et des auteurs comme Serge Denoncourt et Michel Marc Bouchard ont vu autre chose en moi et m’ont donné des rôles avec plus de substance, plus de profondeur. J’ai pu me prouver que je pouvais aller plus loin», fait valoir l’acteur.
C’est à 35ans, en devenant père de la petite Marguerite aux côtés de sa conjointe, la scénariste Kim Lévesque-Lizotte, qu’Éric Bruneau ressent une impulsion, celle de repousser ses limites en prenant la plume. «Mon ambition d’écrire me vient d’une envie profonde de ne pas exister seulement à travers le désir de l’autre», explique humblement le comédien, qui voit son grand saut comme une plongée tête première dans les profondeurs de la création,
renouvelant du même coup son amour pour son métier. «Si on souhaite aller plus loin comme artiste, je suis convaincu qu’il faut provoquer les occasions, ne pas simplement attendre que quelqu’un vienne nous chercher. Je sentais aussi que c’était le temps de me pousser, de prendre plus de risques pour moi-même.»
De la rigueur, de la discipline et du travail, c’est ce qu’Éric Bruneau a trouvé en concrétisant son ambition d’écrire, après un processus de réflexion qu’il avait entamé dès la fin des tournages de la télésérie Toute la vérité, en 2014. «Mais l’envie de créer à l’extérieur du regard de l’autre, ce n’est pas assez pour soutenir une simple envie d’écrire, constate le tout nouveau scénariste. C’est bien d’en rêver, mais il faut se lever tous les jours, écrire tous les jours. C’est énormément de travail.»
Une question me brûle les lèvres. Quand on est acteur et qu’on se lance dans l’écriture, est-ce qu’on se sent imposteur? «Bien sûr. Tous les jours, je me dis “Je suis une fraude”, il y a quelqu’un qui va se rendre compte que je ne suis pas si bon», révèle Éric, qui croit que beaucoup de ses pairs ressentent la même chose. «La chaleur fait partie de la vie du pompier, tout comme le doute est inhérent au processus de création.»
Avec leur nouvelle série dramatique Avant le crash, Éric Bruneau et Kim Lévesque-Lizotte nous plongent dans le monde de la finance, où la pression de performance et ses conséquences atteignent leur paroxysme. En plus de cosigner le scénario, Éric Bruneau se glisse dans la peau de Marc-André, un jeune trentenaire qui prône la simplicité volontaire depuis qu’il a quitté le milieu financier. La question centrale qui anime le duo de scénaristes: «Est-ce que c’est nous qui voulons toujours performer davantage ou est-ce la société qui souhaite qu’on soit ultraperformant?» Une interrogation qui promet de résonner chez la plupart d’entre nous. «Pourquoi, quand l’humain voit arriver le mur, continue-t-il à “peser sur le gaz”? se demande le créateur, qui profite de ce questionnement pour mettre en lumière les répercussions du capitalisme sur nos vies amoureuses, sexuelles, familiales et sociales, dans un monde qui avance toujours plus vite. «J’ai 39 ans et je fais partie d’une génération qui veut toujours plus: plus d’argent, plus de reconnaissance, plus de likes. Je pense que tout le monde pourra se reconnaître dans ce projet, puisque je m’intéresse avant tout à l’humain.»
Les réflexions d’Éric Bruneau me font penser au roman Au pays du désespoir tranquille, de Marie-Pierre Duval, une œuvre à propos d’une femme travaillant dans le milieu de la télévision qui finit par craquer et tout remettre en question à la suite d’un burnout. Un sujet bien dans l’ère du temps.
S’il considère avoir un rapport relativement sain à la culture de la performance, Éric se perçoit tout de même comme quelqu’un d’ambitieux. «J’ai le souhait profond que mes projets fonctionnent et j’ai l’ambition de me rendre au bout de mes propres désirs, dit-il. Le juge le plus sévère envers moi, c’est moi. Mais je ne veux jamais que ma propre ambition devienne maladive, au détriment des autres.»
«Éric, c’est un intense, un instinctif», nous révèle Kim LévesqueLizotte, à qui on a réussi à soutirer quelques informations au sujet de son conjoint et compagnon d’écriture. «C’est un autodidacte. La création de dialogues lui est venue assez naturellement, puis il a pogné la structure. C’est un auteur très intuitif qui construit bien les histoires. Et il tape vite», ajoute-t-elle en riant. Il faut dire que lors de mon entretien avec Éric, Kim brillait par son absence. Autrice et scénariste reconnue, elle a mis son expérience au service de son partenaire. «Quand j’ai commencé à écrire, j’ai demandé à Kim de me lire et elle est tombée en amour avec les personnages. Elle est venue me rejoindre dans la création et ç’a été un match naturel», raconte-t-il en ne tarissant pas d’éloges sur le talent de son amoureuse. «Pendant la pandémie, Kim écrivait de nuit, et moi je prenais le relai de 5h à 7h, avant de passer du temps avec notre fille, puis on parlait des textes à l’heure du midi. La création ensemble s’est inscrite dans notre vie de manière très organique. J’ai adoré ça.»
Si Éric décrit leur collaboration comme «formidable et inespérée», le couple s’est complété à merveille dans cette expérience. «Kim a été patiente avec moi. Elle me disait des trucs comme: “Applique-toi plus là-dessus”, mentionne-t-il en riant, dépourvu d’égo. Et moi comme acteur, je pouvais lui indiquer que certaines phrases étaient trop longues ou se disaient moins bien.»
Comme si l’écriture de la télésérie Avant le crash n’était pas suffisante, le créateur s’est également lancé dans la coscénarisation de Virage – Double faute, aux côtés de Louis Morissette et de MarieHélène Lebeau-Taschereau, une télésérie dans laquelle il joue et qu’il coproduit également.
«Ce deuxième volet de Virage s’intéresse à Charles, un joueur de tennis talentueux, mais qui n’a jamais réussi à véritablement tirer son épingle du jeu, raconte Éric, qui ajoute voir son métier d’acteur un peu comme une discipline sportive, un marathon. «Dans la Ligue nationale de hockey, quand tu es le 150e meilleur au monde, tu es multimillionnaire. Au tennis, si tu n’es pas dans le top 10, tu ne roules vraiment pas sur l’or. C’est fou, la pression qu’ont les joueurs. Mes questions de base étaient: “Jusqu’où doit-on s’acharner?” et “Quand est-ce que c’est correct d’abandonner?”»
Tiens tiens, encore une réflexion sur la performance et le désir de se distinguer. «J’étais dans une chambre d’hôtel à Toronto, je venais d’avoir ma fille et je me suis mis à réfléchir à la notion de transmission», se remémore le jeune papa, qui considère l’acte d’écrire comme profondément impudique. «J’ai appelé mon ami Louis [Morissette] et je lui ai dit que j’avais une idée pour la deuxième saison de Virage. Ce n’était pas prévu, mais tout a déboulé très vite.»
«Tous les jours, je me dis
“Je suis une fraude”, il y a quelqu’un qui va se rendre compte que je ne suis pas si bon.»
Récemment, Louis Morissette écrivait dans le magazine VÉRO, à propos de sa collaboration avec Éric, que «l’idée de transmission intergénérationnelle se situe au cœur du récit. Je vais camper le rôle d’un entraîneur de tennis. Coacher Éric à la télé comme dans la vie, lorsqu’il réfléchit à sa carrière d’acteur, d’auteur, de producteur, d’acheteur d’une maison, bref, une série aux allures de métaphore de nos propres vies.»
Pour Éric Bruneau, qui est entièrement d’accord avec les propos de son ami et collègue, Louis Morissette et Marie-Hélène LebeauTaschereau ont été de précieux alliés en l’aidant à progresser dans cette année charnière et particulièrement chargée.
Alors que les tournages de Double faute et Avant le crash battent leur plein, est-ce étourdissant de porter autant de chapeaux? «En tant qu’acteur et scénariste, je ne joue pas au réalisateur sur les plateaux de tournage, raconte le comédien, qui éprouve un grand respect pour le travail des créateurs avec lesquels il travaille. «Je participe activement, comme je l’ai toujours fait. Parfois, comme je suis sur place, on me consulte sur certaines intentions, mais je ne cherche pas à faire de l’ombre à qui que ce soit. Je suis juste heureux d’élargir ma vision de mon métier, d’apprendre et, surtout, de me plonger dans la création à 360degrés, de la page au plateau, en passant par les colonnes de chiffres.»
Visiblement passionné et galvanisé, Éric sort son cellulaire et me montre quelques photos exclusives d’Avant le crash. «Tu vois, être impliqué dès le départ et à toutes les étapes du projet, ça crée un sentiment de fierté tellement fort. Je capote!» Il fait alors défiler les images les unes après les autres, les yeux brillants. Pendant un bref instant, rien d’autre n’existe.
À l’orée de la quarantaine, avec des projets professionnels et personnels plein la tête, une famille précieuse et des réflexions à transmettre au public, après quoi court donc Éric Bruneau? «Après le temps, c’est le nerf de la guerre, répond-il sans équivoque. En dedans de moi, je cours après d’autres choses, mais je vais garder une part de mystère. Regarde mes shows et tu me diras si tu trouves après quoi je cours...»
SES ACTUS
On pourra voir Éric dans la télésérie Avant le crash dès le 12 septembre, à ICI Radio-Canada Télé, et dans Virage– Double faute en 2023, à Noovo.
On les qualifie de rebelles, d’enfants terribles ou de rock stars. Leur métier – grâce à la télé, aux réseaux sociaux ou à certains livres-choc – est devenu fascinant. Les chefs ont la cote, certes, mais deux ans de pandémie et de nouvelles mœurs sociales les ont forcés à revisiter leur métier. Danny St Pierre a gentiment accepté de recevoir Hakim Chajar, Frédéric Dufort et moi-même dans sa Drinkerie de la rue Notre-Dame, à Montréal. Discussion tranchante, portée par des réflexions éclairantes. par patrick marsolais photos marjorie guindon
À35 ans, je n’aurais jamais pu m’asseoir à table avec vous autres et être aussi content de vous voir, lance Danny St Pierre, le plus sérieusement du monde. Je voyais tous les chefs comme des rivaux. J’aurais voulu vous éliminer. Aujourd’hui, j’ai envie de vous écouter, de m’inspirer de vous.» Le ton de la conversation est donné.
Mes trois invités, tous pros de la restauration, ont en commun une carrière qui allie une expertise en cuisine à une présence médiatique importante. Danny a animé une quotidienne à ICI Radio-Canada Télé, alors que Frédéric et Hakim se sont fait connaître à l’émission Les Chefs!, ce dernier remportant la compétition en mode All-Star en 2014. Pas surprenant qu’on ait parfois l’impression que – tout comme un chanteur ou un acteur – les cuisiniers doivent être connus pour que les gens accourent à leur restaurant.
«À ma sortie de l’émission Les Chefs!, c’était fou, se souvient Frédéric, aujourd’hui chef exécutif et copropriétaire des restaurants Chez Lionel et Iru izakaya. Il y avait des enfants qui m’attendaient pour me donner des dessins, je signais des autographes aux madames, je donnais des entrevues dans les journaux. À ce momentlà, t’as un choix à faire: soit tu continues à mettre du gaz pour entretenir cette drôle de bibitte-là, soit tu te concentres sur les restos. J’ai choisi la deuxième option. Je savais que je ne serais pas une rock star toute ma vie et, de toute manière, ce n’était pas moi. Je m’étais inscrit aux Chefs! pour me prouver que j’étais capable de le faire. Je sortais de nulle part, je travaillais dans un resto italien le soir et dans un service de plats cuisinés chez Metro le jour.
–
J’ai tout de suite appelé un psychologue en sortant des Chefs!, confie Hakim, aujourd’hui consultant et chef propriétaire du restaurant Rubie’s, à Tremblant. Je voulais être bien préparé. Je venais de gagner la compétition et je me doutais que ça pouvait avoir une influence positive, mais que ça pouvait également me détruire. Il me fallait garder les deux pieds sur terre. Je me répétais souvent: «Tu épluches des pommes de terre, calme-toi...»
Le milieu de la cuisine me fait parfois penser à celui de la musique. On recherche la nouveauté, la sensation de l’heure, et la clientèle peut se révéler assez infidèle.
«On est un peu comme une boîte de conserve périssable, explique Hakim. On a une date de péremption et il y a toujours une jeune recrue qui arrive et qui nous pousse vers la sortie. Si tu ne te prépares pas un avenir dans ce milieu-là, tu vas avoir beaucoup de difficultés à évoluer.
– Je reviens à ton analogie avec la musique, Patrick, et je constate que ça m’a nui d’être à la télé, avoue Danny. Ç’a tué ma street credibility. J’étais rendu un vendu. J’ai fait deux ans d’émissions quotidiennes; je ramassais la pelle de cash partout où elle était. Une année, j’ai presque gagné un million de dollars! Tu fais des pubs de sauce pis d’autres bébelles le fun, mais ça t’éloigne toujours un peu
plus de ton fourneau. Après mes deux ans de télé, j’ai acheté un building pis j’ai recommencé à cuisiner, mais personne n’est venu. Les gens se disaient que je n’allais pas être à mes casseroles, mais plutôt occupé à frimer aux Gémeaux avec un habit à cinq mille piasses.»
Il y a peu de métiers aussi éloignés du traditionnel 9 à 5 que celui de chef. L’achat des produits au petit matin, la préparation durant le jour, puis le service jusqu’à tard le soir. Dans ces conditions, pas facile de superviser les devoirs du petit dernier ou d’assister au récital de piano de sa sœur aînée. Et quand on sait que notre concurrent s’offre peu de congés, histoire de prioriser sa clientèle, concilier la béchamel et les premiers pas de Junior devient un défi complexe.
«Rendu au point où j’en suis dans la business, je peux être plus présent à la maison, mentionne Frédéric. Cela dit, quand j’ouvre un restaurant, je disparais pendant trois mois, soirs et matins. C’est rough, mais je sais que le jeu en vaut la chandelle. Après cette période, j’essaie de rattraper le temps perdu. Lorsque mes enfants ont des événements spéciaux, des matchs importants, je m’arrange pour que quelqu’un me remplace en cuisine.
– J’aime beaucoup travailler, avoue pour sa part Danny. Mon resto est un endroit qui me sécurise. J’arrive tôt, je place mes choses, je prends un café, pis des fois, j’oublie de rentrer. Je suis tellement absorbé qu’il faut que je me force à trouver une manière d’être en congé. Être à la maison me rend anxieux. Et puis, on va se dire les vraies affaires: quand tu montes une équipe, une business, t’as un statut, t’as de l’autorité. Les employés te respectent et ils ont de l’admiration pour toi. Quand tu rentres à la maison pis que tu te fais engueuler parce que t’as pas sorti les vidanges, c’est pas mal moins valorisant. J’ai longtemps trouvé des raisons pour rester plus tard au travail à cause de ça. Il a fallu que ma blonde et moi, on consulte, d’autant plus qu’elle n’évolue pas dans le même milieu professionnel que moi. Elle a une christie de grosse job à Radio -Canada, ben plus importante que la mienne. Pendant un bon bout, j’ai eu du mal à l’admettre. Je suis un petit animal qui aime être gratifié rapidement et je pense que ça nous guette tous.»
Il y a beaucoup de croyances liées au métier de chef. Des rumeurs, des légendes si persistantes qu’elles en sont devenues des clichés. Parmi ceux-ci, le mode de vie malsain et les abus qui viennent avec. À ce propos, Anthony Bourdain avait sonné la charge avec son livre Kitchen Confidential, au tournant du siècle, et l’ancien chefproprio du restaurant Joe Beef, David McMillan, nous a rappelé dernièrement que même les plus grands ne sont pas à l’abri des excès de toutes sortes.
«Je pense que les trois quarts des cuisiniers ont un tempérament autodestructeur et vivent à 100 milles à l’heure, estime Frédéric.
– C’est un métier d’excès qui joue sur la santé physique et mentale, renchérit Hakim. Cela dit, la carotte et la patate ne m’ont jamais obligé à ouvrir une bouteille de vin. C’est un choix personnel et je suis le seul qui décide quand ça commence et quand ça arrête. Je n’ai jamais bu durant mes quarts de travail. Jamais bu un seul shooter. Quand j’enlève ma veste, par contre, faites gaffe! Je suis capable de rester avec vous toute la nuit. Mais il faut arrêter de donner le micro aux chefs connus qui disent que le travail les a rendus alcooliques. Parce que boire, ce n’est pas dans notre définition de tâches. On est tous d’accord là-dessus?
– Pas certain, réplique Danny. Je ne crois pas que ce soit aussi tout noir ou tout blanc, notre affaire. Quand on est chef propriétaire, on ouvre les bouteilles avec les clients pour être accueillant, comme on le fait à la maison pour la visite qu’on aime. Lorsque je suis devenu patron, c’était facile de boire des bouteilles de Meursault à partir de 10 heures du matin avec les clients qui débarquaient. Ce n’est pas un problème de cuisinier ou de métier, c’est un problème de gestion du plaisir, c’est une mauvaise habitude. Je viens d’un milieu très modeste et boire des bouteilles de vin chères le matin, c’était une sorte de vengeance sur la vie. Cela dit, je pense qu’il faut être prudent lorsqu’on nous tend le micro. C’est un énorme pouvoir, car même si on parle à titre personnel, notre opinion va déteindre sur toute l’industrie.
– Voilà! s’exclame Hakim. Quand de grands chefs vont se plaindre de leur job à Tout le monde en parle, ils donnent tous des arguments aux parents pour suggérer à leurs enfants de choisir un autre domaine. Comment veux-tu garantir une relève lorsqu’il y a toujours quelqu’un qui blaste le métier?»
La relève que vient d’évoquer Hakim n’obéit d’ailleurs plus aux mêmes diktats que les générations précédentes. Les jeunes
aspirent désormais à un équilibre entre le travail, les amis et la famille. Ils sont également réfractaires à une autorité hiérarchique brutale.
«Je viens d’un monde qui fonctionnait à coups de pieds dans le cul et j’ai vu une transformation complète, confirme Danny. À l’époque, on était une nouvelle génération de cuisiniers vedettes. Martin Juneau, moi... Les gens nous suivaient grâce à des pionniers comme Daniel Pinard et Josée di Stasio, qui se sont intéressés à notre travail. Dès qu’on parlait de nous à la télé, nos restos étaient “bookés” pendant des mois. C’était énorme, si bien que plusieurs cuisiniers rêvaient de venir travailler dans nos établissements, quitte à subir parfois certains abus. C’était le prix à payer pour apprendre. Disons que les profils des étudiants de la relève ont changé. Cela dit, il ne faut pas oublier qu’une partie de notre job, c’est aussi d’utiliser une brosse à dents pour nettoyer les coins de murs et une brosse à marde pour enlever les taches.
– Je veux bien être cool avec les employés et je comprends que les temps ont changé, dit Hakim. Mais il reste qu’en tant que cuisinier, je suis l’intermédiaire entre mes clients et des producteurs qui se lèvent à trois heures du matin pour s’assurer que leurs viandes ou leurs légumes sont offerts en parfaite condition. Il y a de l’énergie derrière tout ça. Si je vois dans mon resto des cuisiniers qui n’ont pas de respect pour les produits, qui les tripotent et qui s’en foutent, ça me fâche. Quand tu enfiles ton pantalon noir, ta chemise blanche et ton tablier, c’est comme un avocat qui met sa cravate. Tu dois respecter ton métier.»
Ce qui est fascinant quand on les écoute parler, c’est que malgré l’inflation, la pénurie de main d’œuvre et l’incertitude de maintenir leur restaurant à flot, malgré les dangers du métier concernant l’équilibre personnel et familial, ces trois gars-là sont encore enthousiastes et passionnés (oui, je sais que ce mot est galvaudé). Ils sont animés par l’envie de se réinventer, de
trouver de nouvelles solutions pour relever les défis de notre époque.
«J’étais une personne très introvertie, révèle Hakim. J’avais de la difficulté à dire ce que je ressentais et cuisiner était pour moi la seule façon de laisser savoir à quelqu’un que je l’aimais. Mon vocabulaire, c’était l’art de la table. Dans ce temps-là, j’étudiais en gestion à l’UQAM et je détestais ça. Dès que j’arrivais le soir au restaurant où je travaillais, je devenais une autre personne. J’y allais bénévolement, juste pour apprendre. Depuis, mon amour du métier est resté intact.
– On vient de passer deux années de marde, constate Frédéric, mais je ne suis pas prêt à lâcher. Je ne pourrais pas faire autre chose que de la restauration. Une bonne partie de mon travail concerne désormais la gestion, mais encore aujourd’hui, mes plus belles journées sont celles où je cuisine en première ligne.
– En fait, la COVID nous a permis de mettre notre égo de côté, souligne Hakim. Je me suis retrouvé à faire du fried chicken! Je me demandais ce que les gens allaient en penser et je me suis rendu compte que c’est ça qui était en train de me tuer: je ne vivais pas pour moi, mais en fonction de la perception des autres. C’est trop souvent l’égo qui parle.»
Danny, Hakim et Frédéric sont peutêtre des rock stars dans l’esprit de bien des gens, mais au quotidien, ces as de la cuisine ont les deux pieds bien sur terre et se rapprochent pas mal plus de la mission d’un artisan que d’un Axl Rose. Ce sont des amoureux de nos produits, soucieux de perdurer, certes, mais encore plus de nous recevoir comme on accueille des amis. Dans le bonheur!
LEURS ACTUS
Hakim Chajar est consultant et chef propriétaire du restaurant Rubie’s. rubiesmtl.com
Frédéric Dufort est chef exécutif et copropriétaire des restaurants Chez Lionel et Iru izakaya. chezlionel.ca et iruizakaya.ca
Danny St Pierre est chef propriétaire de la Drinkerie Ste-Cunégonde. drinkeriebar.com
par laurie dupont et sophie st-laurent
Si, tout comme nous, vous aviez été envoûté par le premier album de Gab Bouchard – comment ne pas succomber à la pièce Tu m’connais trop bien? –, on vous prévient: son deuxième opus provoque lui aussi une certaine forme d’addiction. Réalisé par son fidèle collaborateur Olivier Langevin, Grafignes écorche, égratigne, déchire. Essayez de ne pas écouter la chanson Dépotoir en boucle; vous verrez, c’est du domaine de l’impossible!
Dès le 26 août, sur toutes les plateformes d’écoute en continu. (LD)
Le cuir d’ananas, mieux connu sous le nom de Piñatex, est une matière éthique et végane, faite de fi bres extraites des feuilles du fruit mélangées à un plastique végétal à base de fécule de maïs. On l’a à l’œil depuis un moment et il commence à trouver des applications mode de plus en plus intéressantes. Saucony vient d’ailleurs de mettre en marché de beaux sneakers unisexes et rétros utilisant ce cuir végétal et d’autres matières écoresponsables. On aime particulièrement la version «verte» des légendaires modèles Jazz 81 et Shadow.
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PRÊT-À-BOIRE
Au cours des dernières années, on en a goûté des gin fi zz et on peut vous assurer que le petit dernier de Loop Mission répond à toutes nos attentes en matière de prêt-à-boire... et même plus! Concocté à base d’aliments rescapés (retailles de patates, morceaux de gingembre fatigués), ce nectar pétillant peu alcoolisé (4,5 %) o re un parfait équilibre entre le sucre et l’amertume.
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COLLABORATION
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NOUVEAUTÉS, ENVIES DU MOMENT ET PETITS PLAISIRS À DÉCOUVRIR.
Christian Bégin revient seul sur scène avec un nouveau spectacle d’humour!
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Y
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Z
Zara, zara.ca
par louis morissette
ans les années 80, à Drummondville, quelqu’un qui parlait couramment l’anglais était aussi rare qu’un bouchon de circulation sur le pont SaintCharles ou un végétarien au Jucep*. Trente ans plus tard, les trois se sont rendus à Drummond. Le pourcentage d’unilingues francophones fond d’année en année, mettant en péril ce qui protégeait notre culture: la barrière de la langue.
Ah oui, on pouvait regarder Bob Barker à The Price Is Right et crier des « higher... non, lower », mais on regardait surtout des films en français, des séries en français, et quand on chantait en anglais, on inventait des paroles. Je vous dis pas le nombre de tounes que j’ai redécouvertes une fois que j’ai eu appris l’anglais. Je m’excuse auprès de Tears For Fears et de Gowan d’avoir autant massacré leurs œuvres. Comme bien des gens de ma génération, j’ai continué de consommer la culture québécoise même en apprenant la langue de MTV parce que je connaissais et aimais la culture québécoise. J’avais grandi avec Yvon Deschamps, Claude Meunier, Ginette Reno, Jean-Pierre Ferland, Luc Plamondon, Denys Arcand. Ils étaient des figures importantes dans ma façon de voir le Québec. Grandir en français nous forçait à «acheter local».
Nous voilà dans les années 2020 et un nombre important de jeunes parlent couramment l’anglais. Mes propres enfants communiquent dans les deux langues avec pour résultat que, dans ma propre maison, je perds régulièrement la bataille contre les grandes plateformes comme Netflix ou Amazon. Plan B ne fait pas le poids contre Stranger Things. Si Véro a de la difficulté à maintenir l’intérêt de ses propres enfants pour une CHAÎNE QUI PORTE SON NOM, je suis bien inquiet de l’intérêt que portent à notre travail les jeunes de Laval, de Sainte-Julie ou de Beauport.
Dans quel état sera la culture populaire québécoise quand nous, la génération Petite Vie, ne deviendrons plus intéressants pour les annonceurs et que nos enfants ou petits-enfants seront la génération des citoyens du monde, branchés sur le Web et son offre infinie? Même la MLS (Major League Soccer, dont fait partie le FC Montréal) vient d’annoncer que ses matchs ne seront plus diffusés à TVA Sports, mais plutôt sur la plateforme Apple. Oui, le pouvoir infini du câble achève.
On peut s’inquiéter. On peut aussi faire des choix de société. Il faut revoir le financement de la culture, notamment en taxant les nouveaux joueurs et les fournisseurs d’Internet. Pour ma part, je propose de bâtir un programme de sauvetage de la
culture populaire québécoise en la plaçant au cœur du programme scolaire. Pour semer la graine de l’intérêt pour la culture chez les jeunes. Avant qu’il ne soit trop tard et qu’on devienne une sorte de Louisiane, on doit obliger les jeunes à étudier les œuvres des créateurs d’ici. Dès le secondaire 1, chaque année scolaire devrait provoquer la rencontre entre les jeunes et des œuvres littéraires ou cinématographiques d’ici. Et deux fois par année, les classes devraient obligatoirement sortir pour assister à un spectacle d’humour, de musique, de danse, de théâtre, etc.
De cette façon, nous pourrons garder vivante cette richesse qu’est notre culture. J’en entends dire: «C’est ben certain, tu prêches pour ta paroisse, mon Loulou.» C’est évident que je veux que notre industrie survive: je crois à sa force économique, mais surtout à son pouvoir identitaire. Bien franchement, dans 25 ans, je ne serai plus un artiste actif, alors ce n’est pas pour mon REER que ça m’angoisse. Ça m’angoisse parce que sans culture, sans langue française, le Québec deviendra, comme les autres provinces du Canada, une succursale culturelle des États-Unis. Nous perdrons ce qui nous définit, ce qui nous rend uniques. Je ne parle même pas de souveraineté, un sujet qui passionne autant les jeunes que de savoir si le but d’Alain Côté était bon («Alain qui, papa?»), je parle d’ADN, je parle d’histoire, je parle d’être distinct.
La culture rassemble, la culture porte à réflexion, la culture donne des voix à des gens plus marginaux, la culture donne une couleur à une société. Il était plus facile d’être dans le même autobus culturel quand il y avait seulement deux postes de télé et que 95% des gens de l’autre bord des ponts de la métropole étaient unilingues francophones. Mais les règles changent. L’immigration est en hausse, l’anglais est omniprésent dans nos vies et le candidat en tête des sondages dans la course à la chefferie du Parti conservateur est fier de promettre des coupures à la CBC/SRC. Si on ne bouge pas rapidement, «Qui est Véronique Cloutier?» ne sera plus qu’une question parmi tant d’autres dans un triste quiz commandité sur la chaîne d’une Tiktokeuse de Brossard.
Là où la poutine fut inventée*. Si vous voulez contester cette a rmation, je vous donne rendez-vous à 4 heures au rack à bécyk.
Musique par RICHARD RODGERS
Paroles par OSCAR HAMMERSTEIN II
Scénario par HOWARD LINDSAY et RUSSEL CROUSE
Inspiré de “ e Story of the Trapp Family Singers” de Maria Augusta Trapp
Mettant en vedette UNE TRENTAINE DE COMÉDIENS, DANSEURS, CHANTEURS ET MUSICIENS
Chorégraphies par STEVE BOLTON