Horizons Verts 65

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Solidarité avec Israël –où la vie renait enfin !

Nous avons immédiatement ouvert nos cœurs »

Nouveau départ pour les habitants de Kfar Aza à Ruhama Page 4

Projets de reforestation dans les forêts de Biriya et de Be’eri

Chères amies et chers amis du KKL-JNF

Depuis le 7 octobre 2023 le KKL-JNF est sans relâche, en première ligne pour apporter, en plus de ses projets réguliers en Israël, un soutien aux régions du pays, particulièrement touchées. Le KKLJNF a joué un rôle décisif auprès des milliers de familles à proximité des frontières de la bande de Gaza et du Liban : aide aux déplacés et sécurisation de leurs lieux de résidence, accompagnement des personnes traumatisées, réhabilitation des forêts et des terres agricoles endommagées. Grâce à votre soutien, nous avons pu répondre à l’urgence absolue et commencer à reconstruire ce qui avait été détruit.

Le 7 octobre, le kibboutz Kfar Aza, a été particulièrement touché. Le KKLJNF a rapidement entrepris de créer des solutions de logements pérennes pour ses résidents dans le Kibboutz voisin de Ruhama, leur offrant ainsi sécurité et retour à une vie plus normale. Nous vous invitons à consulter nos articles détaillés dans ce numéro de « Horizons Verts »

La nature a, elle aussi, beaucoup souffert en particulier dans le nord d’Israël. Les attaques du Hezbollah ont détruit plus de 23 km² de zones forestières et d’habitats pour la faune sauvage. La vallée de Houla, importante réserve naturelle, a été particulièrement touchée. Le parc national de Houla a même dû fermer temporairement, tout comme la clinique de réhabilitation des animaux sauvages que nous soutenons depuis la Suisse – un véritable préjudice pour les hommes et les animaux.

Tournés vers l’avenir, nous sommes engagés à servir et prendre soin de la terre d’Israël et de son peuple, à reconstruire un avenir durable et à faire en sorte que chacune de nos actions contribue à ramener la prospérité à cette nation.

« Never again is now », aussi 80 ans après la Shoah, notre responsabilité est plus grande que jamais. Les horreurs du passé nous invitent à la vigilance et à œuvrer pour garantir un avenir où la vie juive sera sûre et protégée.

Autre sujet d’importance : « Qu’advient-il réellement de mon don ? » Nous détaillerons cette question dans une prochaine newsletter. La transparence est pour nous une priorité absolue - de l’utilisation des fonds, aux différentes phases du projet, en passant par la communication à nos donatrices et donateurs concernant les avancements et les réalisations de nos projets.

Nous vous remercions de tout cœur pour votre fidèle et précieux soutien. Puissent des temps meilleurs et plus paisibles advenir pour Israël et pour nous tous ! Besorot tovot !

Principes fondamentaux du KKL-JNF Suisse

• Le KKL-JNF Suisse, fondé en 1905, est une organisation indépendante, inscrite au Registre du Commerce suisse sous le nom complet de «Verein Jüdischer Nationalfonds (Schweiz) / Keren Kayemeth Leisrael (Schweiz)».

• Tous nos projets se déroulent exclusivement sur le sol d’Israël, et notamment dans ses zones périphériques en vue de soutenir des couches de population socio-économiquement défavorisées et d’améliorer leurs conditions de vie.

• Nos activités en Israël portent sur le boisement, l’aménagement hydraulique, la détente et les loisirs, l’éducation ainsi que la recherche et le développement (R&D). Nous sommes particulièrement fiers d’avoir planté, jusqu’ici, 240 millions d’arbres et d’avoir construit 230 réservoirs d’eau.

• Nos projets sont réalisés pour le bien de toute la population, indépendamment de la religion et de l’origine. Les parcs, les forêts et les centres de loisirs exploités par le KKL-JNF sont ouverts à tous.

• Outre nos travaux d’envergure en Israël, et grâce à des coopérations internationales, nous nous impliquons aussi à l’étranger en termes de sensibilisation, de durabilité et d’écologie. Les projets du KKL-JNF Suisse concernent donc également le climat, la protection de l’environnement, les technologies de l’eau, la lutte contre l’érosion, les sources d’énergie alternatives et bien plus encore.

• Vous trouverez aussi une liste actuelle de nos projets sur notre site Internet : www.kklsuisse.ch

Avec notre chaleureux Shalom et Toda Raba

Arthur Plotke

Président du KKL-JNF Suisse

• Le KKL-JNF Israel est l’un des plus grands employeurs du pays et ses collaborateurs sont un véritable reflet de la société israélienne dans son ensemble. Tous les groupes et toutes les couches de la population travaillent côte à côte dans un seul but: créer un Israël plus beau pour tous ceux qui y vivent.

• Nous nous engageons en toute âme et conscience dans la totalité de nos projets en Israël.

«Nous avons immédiatement
ouvert notre maison et nos cœurs».

détermination à défendre sa sécurité et son espace vital. La société civile a resserré ses liens, a fait preuve de solidarité et les israéliens se sont mutuellement soutenus dans cette période difficile.

en Israël.

« Rien n’est plus comme avant » écrivait la rédaction de «Horizons Verts», il y a un an, en évoquant les événements qui se sont déroulés autour du 7 octobre 2023,

Un an plus tard, alors qu’en ce « Yom HaAtzmaout » nous fêtons le 77e anniversaire de l’état d’Israël, cela reste toujours vrai. Toutefois, comme cela s’est déjà vu dans l’histoire de ce pays si particulier, le regard figé vers le passé de ses habitants se tourne petit à petit vers l’avenir – la douleur, la colère et le chagrin – laissent place à un sentiment empreint de plus d’optimisme.

Le 7 octobre 2023, Israël a été surpris par une attaque, d’une brutalité sans précédent de la part du Hamas, plongeant le pays dans un profond bouleversement. Ce jour a marqué un tournant qui a durablement modifié non seulement la situation sécuritaire, mais aussi la conscience collective de la société israélienne.

Au cours des mois qui ont suivi l’attaque, la population israélienne a vécu des émotions en montagnes russes, passant d’une profonde tristesse et d’une grande colère face aux pertes subies, à une forte

Le peuple d’Israël a fait montre d’une remarquable résilience. Les efforts collectifs déployés pour reconstruire les communautés détruites par les attaques et la guerre, pour reboiser les forêts et les terres agricoles brûlées témoignent d’une volonté inébranlable de restaurer la vie dans les zones touchées mais aussi de l’améliorer.

« De la résilience au nouveau départ », telle est la devise. Elle s’applique notamment à l’histoire des habitants du kibboutz de Kfar Aza, avant et après le 7 octobre 2023 :

La fin d’un

monde idyllique

Avant le 7 octobre 2023, Kfar Aza était un kibboutz florissant où les résidents débordaient de joie de vivre : les enfants jouaient sur les pelouses, les mamans promenaient leurs bébés et des tracteurs travaillaient dans les champs verdoyants aux alentours. Des jeunes se promenaient à vélo sur les sentiers bien entretenus et pouvaient croiser une personne âgée faisant une balade sur son scooter pour seniors. Conscients de la proximité avec la bande de Gaza (moins de deux kilomètres), cela ne les a pas empéché de poursuivre inexorablement le développement du kibboutz.

Le 7 octobre 2023, le monde idyllique des habitants de Kfar Aza s’est (lui aussi) effondré. Des centaines de terroristes du Hamas ont pénétré dans le kibboutz depuis la proche bande de Gaza et se sont livrés à un massacre d’hommes, de femmes et même de jeunes enfants. 64 habitants ont été assassinés et 19 autres enlevés. De nombreuses maisons sont parties en fumée et ceux qui ont survécu à cet enfer sont devenus des réfugiés dans leur propre pays.

Nombre de rescapés du kibboutz ont pu être évacués vers l’hôtel du kibboutz Shefayim ; mais à la longue, l’hôtel, ce n’est pas « chez soi ». C’est ainsi qu’est née l’idée de créer une résidence temporaire, pour les évacués de Kfar Aza, dans le kibboutz de Ruhama situé à seulement 15 kilomètres de là ; un lieu qui permette une vie communautaire où tous les membres à nouveau réunis pourront se soutenir mutuellement et reconstruire une vie, jusqu’à ce que leur véritable maison soit à nouveau habitable. Les premières estimations indiquent au moins trois années de patience.

Dans le cadre d’un plan de reconstruction national, le KKL-JNF a créé, de toutes pièces, un nouveau lotissement, dans le Kibboutz de Ruhama, destiné aux habitants de Kfar Aza. Fondé en 1912, le kibboutz de Ruhama est, de fait, la plus ancienne communauté du Néguev. Au nombre de 1000 résidents, cette communauté s’est immédiatement proposée d‘accueillir les personnes déracinées du Kibboutz voisin. Sous la responsabilité du KKL-JNF et en un temps record, toute une colline a été aplanie dans la partie est du village,

122 logements ont été construits et 64 autres maisons ont vu le jour dans la partie ouest. Sur 186 familles, 150 vivent désormais à Ruhama. Cela représente environ 400 personnes - seules une minorité d‘évacués de Kfar Aza ont préféré rester à Shefayim (près de Herzliyya) ou trouver d’autres solutions.

Parmi ceux qui résident désormais à Ruhama, il y a d’anciens otages libérés des mains du Hamas. Au moment de la rédaction de ce numéro de « Horizons verts », des otages de Kfar Aza sont encore à Gaza ; en Israël et dans le monde on prie pour leur retour, sains et saufs. A Ruhama, ils auront un toit, à l’abri duquel, ils pourront tenter de reconstruire leur vie.

La petite communauté très soudée de Kfar Aza, a subi un coup terrible. En dépit de l’incommensurable douleur, ses membres demeurent déterminés et forts. C’est ce que révèlent les entretiens qu’à conduit la rédaction du magazine « Horizons verts » avec certains d’entre eux.

« Le 7 octobre 2023, nous avons vécu une horreur qui dépasse toute imagination ; les mots nous manquent aujourd’hui encore pour décrire ce que nous avons vécu ce jour-là », déclare Gon Soussana, un membre du kibboutz de Kfar Aza qui dirige le projet d’hébergement à Ruhama. Gon, 32 ans, appartient à la deuxième génération de Kfar Aza. Il est marié et père de deux enfants, l’un âgé de deux ans et l’autre de sept mois. En ce jour fatidique d’octobre 2023, il saisit son arme et quitte la maison pour combattre les terroristes qui ont envahi le kibboutz, tandis que sa femme et ses enfants s’étaient enfermés dans l’abri.

Après ces expériences traumatisantes, Gon Soussana souhaite désormais se tourner vers l’avenir et contemple Ruhama : « Grâce à l’intense engagement du KKL-JNF, nous avons réussi à construire, ici, un lieu qui donne une impression de chez-soi. Il s’agit d’un projet de sauvetage qui permet à la communauté de commencer un processus de réhabilitation. Plus ce processus sera réussi, plus nous pourrons ramener des gens à Kfar Aza ». Il dit avoir trouvé à Ruhama la sérénité nécessaire, « une sérénité dont nous avions tant besoin et qui constitue un élément important de notre processus de réhabilitation, tant sur le plan famillial que communautaire».

Le KKL-JNF s’est investi cœur et âme dans ce projet

Le KKL-JNF a joué un rôle important dans ce contexte : au-delà de l’aménagement de ce lotissement temporaire, l’organisation a en effet également aidé à améliorer et à développer les infrastructures de Ruhama afin d’intégrer, au mieux, les centaines de nouveaux

Gon Soussana dirige le projet d’hébergement pour Kfar Aza à Ruhama.

résidents. Des établissements scolaires, des bâtiments publics, des parcs, des terrains de sport et des sentiers ont notamment été créés. En somme, tout ce qui est nécessaire pour offrir aux deux communautés une vie convenable.

L’étape suivante consistait à rendre le nouveau quartier un peu plus vert et agréable. Avec le soutien des amies et amis du KKLJNF en Suisse, des pergolas ont été installées afin que les familles puissent s’asseoir confortablement dans leur jardin même lors des grosses chaleurs (voir l’article à ce sujet en p. 7).

Selon Gon, « le KKL-JNF s’est investi cœur et âme dans ce projet pour nous offrir une vie confortable. Après avoir été réfugiés, nous avons désormais un chez-nous, même temporaire où recréer une vie de famille. Nous avons aménagé des jardins et profitons de ces belles pergolas grâce aux dons du KKL-JNF Suisse. Ces petites choses sont incroyablement importantes et créent un sentiment d’appartenance ».

Parmi toutes les communautés du district de Sha’ar Ha’negev, Ruhama est la seule à ne pas avoir été évacuée pendant la guerre. Située à une dizaine de kilomètres de la ville de Sderot – très fortement impactée dès le 7 octobre 2023, c’est le kibboutz le plus à l’est du district. En accueillant les membres du kibboutz de Kfar Aza, la communauté a doublé d’un coup sa population, ce qui représente évidemment un défi conséquent.

« Nous avons immédiatement ouvert nos maisons et nos cœurs et accueilli la communauté de Kfar Aza à bras ouverts », déclare Ori Levy, le chef de projet de l’intégration de Kfar Aza à Ruhama.

« Nous nous considérons comme un foyer temporaire qui permettra à cette communauté de se ressourcer. Le chemin vers Kfar Aza passe par Ruhama ».

Vous nous donnez le sentiment d’être chez nous Ori, 67 ans, est né à Ruhama y est installé avec sa femme et ses quatre enfants. Le 7 octobre 2023, il prend la direction de l’équipe d’urgence de la communauté. Le lendemain, il est immédiatement enrôlé dans le service de réserve et participe aux activités de Tsahal à Gaza.

« Nous avons achevé la phase de construction et sommes désormais proche de la fin de l’installation », explique Ori au sujet de l‘avancement du projet « Nous entamons, maintenant, la troisième phase - la construction d’une vie communautaire. Nous avons déjà initié un certain nombre d’activités et de rencontres entre les deux communautés. Les membres du kibboutz de Ruhama se sont engagés de manière admirable dans cette entreprise si importante.

L’un de mes anciens amis de Kfar Aza m’a dit : « Ce n’est peut-être pas notre maison, mais grâce à vous nous nous sentons comme chez nous ».

« Pour nous, accueillir les membres du kibboutz de Kfar Aza c’est à la fois un signe de solidarité vis-à-vis d‘une communauté voisine et une mission sioniste », explique Meirav Gordon, la responsable de la communauté de Ruhama. « Si une telle chose nous était arrivée, nous aurions nous aussi souhaité que nos voisins nous adoptent. Nous avons créé, ici, un modèle de coexistence de deux communautés. Cela signifie que chaque communauté conserve sa singularité en termes d’éducation et d’équipements tout en créant de nombreuses rencontres et projets communs ».

Meirav, 55 ans, est membre du kibboutz Gal-On, situé dans le sud du pays. Elle a commencé à travailler à Ruhama trois semaines avant le 7 octobre 2023. « Je cherchais un kibboutz calme et tranquille », sourit-elle tristement. Ses quatre enfants, deux fils et deux filles, servent dans des unités de combat de Tsahal et ont, tous les quatre, été déployés dans la bande de Gaza, au Liban et en Syrie au cours des derniers mois.

Meirav Gordon s’engage en tant que responsable communautaire pour l’intégration des évacués.

Meirav et Ori expliquent comment chaque famille de Kfar Aza est accompagnée par une famille de la communauté de Ruhama afin de faciliter son adaptation et l’aider dans son quotidien, y compris dans l’accompagnement social et émotionnel. Dans le cadre du projet « Témoignages au salon », les habitants de Kfar Aza ont la possibilité de raconter ce qu’ils ont vécu. Pour beaucoup d’entre eux, c’était la première occasion de s’ouvrir et de partager, avec d’autres leur ressenti dans une atmosphère de soutien et de compréhension.

« Sans le KKL-JNF, nous n’aurions pas pu faire tout cela », souligne Meirav. « De toute évidence, non seulement nous n’aurions pas pu construire les nouveaux logements mais de plus, le KKL-JNF a été à nos côtés tout au long de cette période et nous a donné le sentiment rassurant que nous pouvions accomplir cette mission ensemble ».

Et Gon Soussana d’ajouter : « Cela est réconfortant de voir que des personnes dans le monde entier et bien sûr nos amis de Suisse se tiennent à nos côtés. Ils nous ont apporté leur soutien et nous aident à reconstruire notre communauté après ces terribles événements, cette catastrophe ».

Ori Levy coordonne l’intégration de la communauté de Kfar Aza.

De l’ombre, une protection et une nouvelle maison

Quelques aménagements supplémentaires à Ruhama permettront aux hôtes de Kfar Aza de vivre plus confortablement. Le KKL-JNF Suisse s’engage à rendre ce lieu non seulement fonctionnel mais également accueillant et agréable à vivre.

Esti Komarev remercie Judith PerlStrasser et le KKL-JNF Suisse pour son généreux soutien.

Les habitants du kibboutz Kfar Aza ont donc trouvé un nouveau foyer à Ruhama, le temps que Kfar Aza soit reconstruit – La phase suivante commence dès à présent : il s’agit de rendre ce séjour aussi agréable que possible. Aussi pour leur permettre, sinon d’oublier, du moins de laisser temporairement derrière eux l’horreur qu’ils ont vécue – nous œuvrons dans l’esprit de la devise : « De la résilience au renouveau ».

Le KKL-JNF Suisse souhaite contribuer activement à cette nouvelle phase - avec un élément simple et efficace : des espaces extérieurs couverts pour chacune des 124 maisons nouvellement construites. Les pergolas aérées et joliment aménagées ne serviront pas seulement de protection contre le soleil mais seront un espace de transition agréable entre l’intérieur et l’extérieur, devenant ainsi un élément d’habitation à part entière. Un endroit ombragé pour se rencontrer, un lieu où l’on peut s’attarder, comme un prolongement de son intérieur. Outre la protection et l’intimité que ces treillis végétalisés offriront, ils permettront de mieux supporter les températures estivales extrêmes du sud d’Israël dans un environnement ombragé.

Le KKL-JNF souhaite au travers de ce projet contribuer activement à la qualité de vie des habitants de Kfar Aza qui ont tant enduré et leur témoigner, ainsi, sa solidarité et son soutien.

Soutenez cet important projet. Votre don contribuera à la qualité de vie, à Ruhama, des habitants de Kfar Aza.

Nouveau lotissement à Ruhama - un lieu sécurisé pour la communauté de Kfar Aza.

N’HÉSITEZ PAS À FAIRE UN DON DÈS À PRÉSENT !

Grâce à votre don, vous aidez le KKL-JNF à réaliser cet important projet.

- F onds National Juif (Suisse)

- IBAN CH14 0900 0000 1200 3244 7

- Mot-clé : 21731 Ruhama House Terrace Shading

Le

Un pays meurtri, un peuple dans l’espoir

Longtemps nous sommes restés dans l’attente de savoir si ce voyage aurait lieu. La situation sécuritaire était tendue, beaucoup hésitaient. Une chose était sûre : il fallait, plus que jamais, afficher notre solidarité. Aussi, le cœur ouvert, nous nous sommes envolés, convaincus que notre présence aurait plus de poids que les mots.

Ce furent neuf jours de voyage au cœur d’un pays traversé par des épreuves inimaginables où la vie de tant de personnes a brutalement été arrachée. Nous avons, sur place, constaté le soutien que le KKL-JNF a apporté au cours de cette tragédie et combien de projets,

En écoutant les témoins, nous avons réalisé : ils ne sont pas brisés. Ils se relèvent et voient notre solidarité - comme un signe :

« Ce que nous voulions, c’était leur faire sentir par notre présence : Vous n’êtes pas seuls, nous sommes avec vous, nous voulons qu’Israël vive ! »

Françoise Rossel

« C’est plus qu’un espoir, c’est vraiment –Israël est vivant - Le message que je retiens est un peuple et un pays tournés vers l’avenir, vers la vie, dont les ressources intérieures semblent illimitées.»

Dès le premier matin, nous avons rencontré, au kibboutz Bet, des réfugiés du nord d’Israël qui avaient dû quitter leur maison parce qu’ils n’y étaient plus en sécurité. Dans leurs yeux se lisaient la fatigue, la douleur - mais aussi l’espoir. Après ces moments émouvants, nous nous sommes rendus au musée Hatzar Kinneret puis au Cimetière du Kinneret, où reposent des personnalités importantes du mouvement sioniste.

Quittant l’histoire pour nous projeter dans le futur, le « Tzemach Kinneret Innovation Center (KIC) », nous a offert un aperçu impressionnant des technologies révolutionnaires qui y sont développées. La visite du centre, construit avec le soutien du KKL-JNF Suisse, selon les standards écologiques les plus modernes, nous a impressionnée.

L’après-midi, dans la Forêt Suisse de Tibériade, chacun d’entre nous a eu le privilège de planter un arbre - en symbole de notre attachement à Israël.

Le vendredi matin alors que nous étions en route vers le centre d’Israël, nous avons fait halte au point d’observation du KKL-JNF sur le « Mount du Précipice », près de Nazareth, qui nous a offert une vue imprenable sur la plaine de Jezreel. Pendant Shabbat nous avons flâné dans la vieille ville restaurée de Jérusalem, la ville sainte. Là nous nous sommes laissés imprégner par son atmosphère mystique. Notre journée de détente s’est conclue par un impressionnant spectacle de son et lumière à la Tour David.

A l’aube d’une nouvelle journée nous avons visité le site biblique de Sataf, un lieu historique qui abrite de merveilleuses sources et des bassins d’eau souterrains. Notre randonnée nous a menée à deux sources restaurées par le KKL-JNF, Ein Sataf et Ein Bikura. L’inauguration du Centre d’accueil des visiteurs de Sataf érigé avec le soutien du KKL-JNF Suisse, fut également un moment marquant de notre périple.

Nous nous sommes ensuite rendus au centre forestier de Nes Harim : Là, tout au long de l’année, des jeunes en rupture sociale suivent des programmes d’insertion professionnelle. Grâce au soutien du KKL-JNF Suisse le terrain de sport du centre a été rénové. Après une visite interactive, nous avons dégusté sur place une magnifique shakshuka et une pita druze.

L’un des temps forts de ce voyage approchait à présent : la Soirée de Gala du KKL-JNF au Centre International des Congrès (ICC) de Jérusalem. Le président de l’Etat d’Israël, S.E. Yitzhak Herzog, et la présidente mondiale du KKL-JNF, Mme Ifat Ovadia-Luski, ont adressé des paroles émouvantes aux 300 invités, parmi lesquels figu-

raient des représentants et des donateurs du KKL-JNF du monde entier. Placée sous le signe de « l’Unité pour l’Avenir », la soi rée a exprimé notre profonde solidarité aux victimes du 7 octobre. Discours, vidéos et témoignages personnels ont illustré l’engage ment du KKL-JNF, dès le début, auprès des communautés touchées. Nous étions parcourus de frissons lorsque l’assemblée a entonné l’Hatikvah, en clôture de l’événement.

« Notre solidarité,

est naturelle, car Israël fait partie de notre vie depuis longtemps ».

Claudia & Jean-Pierre Rouiller

Au lendemain de cette soirée inoubliable, nous partions pour l’ancien Parc Britannia et son point de vue, au pied d’une tour de guet d’incendies du KKL-JNF. Nous avons ensuite cheminé sur une petite partie du fameux « Israel National Trail » - Nous sommes arrivés au bout de ce chemin escarpé grâce à une jolie entraide – là aussi une démonstration de solidarité au sein de notre groupe. Arrivés au Camping de Massua, nous avons découvert un site de camping,

cheminé

ainsi que le parc commémoratif de l’espoir et de la bravoure à Magen (tous des projets du KKL-JNF Suisse).

« Des réalisations d’importance »

Nous avons ensuite visité le Centre de Résilience et son établissement de Thérapie Assistée par Animal (TAA) à Sderot où d’innombrables personnes traumatisées ont pu, depuis des années, être traitées.

À bord de jeeps, nous sommes partis à la découverte de Dudaim près de Be’er Sheva - un projet en expansion de plantation d’arbres de MIDBAR Suisse, réalisé par le KKL-JNF. La visite de la pépinière du KKL-JNF de Gilat a également marqué les esprits. L’enthousiasme du directeur Pablo Chercasky pour toutes ces plantes nous a véritablement impressionné et accompagné alors que nous étions en route vers Tel Aviv la « ville blanche ».

la Forêt de

Nelly Schwed

Au petit matin nous avons roulé vers le sud pour nous retrouver au cœur de l’Enveloppe de Gaza, où les attaques du Hamas le 7 octobre, se sont abattues. Nous avons vécu une déferlante d’émotions successives lors des visites des kibboutzim de Nir Yitzchak et Magen que le KKL-JNF Suisse soutient activement dans le cadre du projet « Adopt a Community ».

« Leurs témoignages m’ont frappée par leur authenticité. Sans pathos, sans haine ni plainte, mais l’importance de témoigner ».

Françoise Rossel

Malgré la tristesse et la désolation, nous avons décelé partout des signes de renouveau : le jardin d’enfants Iris House désormais restauré, les plans fin prêts pour le Jardin de la résilience à Nir Yitzchak

Le lendemain, à Netiv Ha-Asara, l’horreur était encore palpabledes maisons incendiées, des abris transformés en pièges mortels.

Même le célèbre mur « Path-to-Peace », prônant la paix à renfort de petits galets de céramique peints, avait l’air d’une mauvaise blague ; l’artiste Tsameret Zamir, à l’origine du projet, se refuse, aujourd’hui, à le poursuivre.

La visite à Re’eim, où s’est déroulé le festival Nova et où des centaines de jeunes gens ont été assassinés de manière barbare, a été particulièrement éprouvante. Ce lieu de mémoire, érigé notamment grâce au soutien du KKL-JNF, témoigne d’une souffrance incommensurable mais aussi d’une dignité silencieuse.

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A Tekuma, nous sommes restés pétrifiés devant les carcasses des innombrables voitures calcinées - témoins éloquents de cette violence. C’était à peine supportable. Et pourtant, il fallait s’en imprégner, ne pas refouler pour l’inscrire dans notre mémoire et transmettre.

Le dernier jour, nous avons retrouvé les délégations de tous les pays qui participaient à ce voyage de solidarité lors de la Journée Evénement KKL-JNF à Ruhama. Un programme émouvant a repris les temps fort de ce voyage. De retour à Tel Aviv nous nous sommes rendu « Place des Otages » un lieu particulièrement poignant.

« Le voyage 2024 m’a permis de me rapprocher, ... en écoutant, en découvrant, en rencontrant des témoins du drame, ceux qui l’avaient vécu de près. Nous avons partagé des émotions, vives, profondes, existentielles - et de l’espoir... »

C’est à notre retour que nous avons vraiment pris conscience de l’importance de notre présence sur place. Qu’il s’agisse du directeur du musée du Kinneret Assaf, du scientifique en chef du KKL-JNF, Dr. Doron Markel ou de la présidente mondiale du KKL-JNF Ifat Ovadia-Luski - tous ont souligné combien le soutien du KKL-JNF Suisse était précieux et à quel point « notre présence dans ces moments précisément était si importante ». l’an

Enraciner l’espoir

Les forêts d’Israël sur le chemin de la guérison

Tou Bichvat est bien plus que le « Nouvel An des arbres » - c’est un symbole d’espoir, de renouveau et de lien profond entre l’Homme et la nature. C’est particulièrement vrai cette année. Tou Bichvat n’était pas seulement une journée de plantation d’arbres, mais aussi une journée pour semer l’espoir et la confiance.

Alors que la guerre de Gaza a anéanti de nombreuses vies, elle a également causé des dommages considérables à la nature en Israël. Aujourd’hui, l’accent est mis sur sa restauration : D’une part, dans la forêt de Biriya au nord, gravement touchée, et d’autre part, dans la forêt de Be’eri au sud, également dévastée par la guerre. Autrefois oasis de vie vibrantes, elles sont désormais les témoins silencieux de la perte et du deuil. Mais à chaque nouvel arbre planté, l’espoir d’un renouveau prend racine.

La forêt de Be’eri, célèbre pour ses époustouflants tapis pourpres d’anémones d’hiver, est depuis longtemps un centre social, culturel et économique du Néguev occidental. Elle non plus n’a pas été épargnée - les traces de la dévastation sont évidentes.

Toutefois, l’histoire de Be’eri montre aussi la résilience de la nature et des Hommes : Danny Ben-David, responsable KKL-JNF de la région du Néguev occidental, a souligné lors d’une cérémonie de reboisement en janvier de cette année que la restauration ne consistait pas seulement à replanter la forêt, mais également à créer des conditions optimales pour une régénération naturelle de l’homme et de la nature.

La forêt de BIRIYA

L’engagement pour le reboisement des forêts du nord d’Israël se poursuit également. Dans le cadre de la réhabilitation des forêts du nord d’Israël, le KKL-JNF a également organisé, cet hiver, une

cérémonie de plantation dans la forêt de Biriya, marquant ainsi une étape importante dans l’initiative « KKL-JNF pour demain ». Sous la direction de la présidente mondiale du KKL-JNF, Ifat Ovadia-Luski, des personnalités nationales et locales ainsi que de nombreux représentants des communautés se sont réunis dans une mission commune : renforcer le pays dans son ensemble et en l’occurence les communautés du nord.

« La plantation d’arbres dans la forêt de Biriya est bien plus qu’une cérémonie - c’est une déclaration de résilience, de foi et de sionisme », a déclaré la présidente du KKL-JNF, Ifat Ovadia-Luski, avant d’ajouter : «La forêt endommagée par le feu repoussera -tout comme les habitants du nord qui ne seront ni brisés ni déracinés de leurs terres».

Le reboisement de ces forêts est plus qu’un projet écologique -c’est un signe d’espoir. En participant à la restauration de la nature, nous contribuons également à la guérison des habitants d’Israël - dans la mesure où cela est possible.

Nous vous invitons donc à nous aider à redonner vie aux forêts de Be’eri et de Biriya. Soutenez ces deux projets spécifiques de Tou Bichvat. Ensemble, nous pouvons non seulement restaurer la nature mais aussi participer au retour des habitants dans le nord et le sud d’Israël.

N’HÉSITEZ PAS À FAIRE UN DON DÈS À PRÉSENT !

Grâce à votre don, vous aidez le KKL-JNF à réaliser cet important projet.

- F onds National Juif (Suisse)

- IBAN CH14 0900 0000 1200 3244 7

- Mot-clé : 21899 (Be‘eri), 22000 (Biriya)

La forêt de BE’ERI
La forêt de Be‘eri porte les cicatrices de la guerre – et l’espoir d’un nouveau départ.
Le reboisement comme symbole de résilience – la forêt de Biriya renaît.

Innovation et nature : une harmonie

Une révolution verte à Eshtaol

En Israël, Tou Bichvat est une période de croissance et de renouveau pour la nature - dans les forêts, sur les sites naturels ainsi que dans les pépinières du KKL-JNF. Depuis des années, la pépinière d’Eshtaol située à l’ouest de Jérusalem fournit le centre national des arbres et des arbustes, pour le renouvellement des forêts, la réhabilitation des zones endommagées par les incendies et l’embellissement des espaces publics -ce avec le soutien du KKL-JNF Suisse.

A l’occasion de Tou Bichvat, le KKL-JNF a ouvert ce lieu au public sous la bannière « Célébration à la pépinière », afin de lui faire découvrir la diversité des plantes cultivées par le KKL-JNF. Chaque jour, près de 200 enfants vivent une journée de découverte pédagogique à Eshtaol. En outre, une initiative commune avec le jardin botanique de l’antenne universitaire de Givat Ram est en cours pour sauver et multiplier quelque 500 espèces de plantes menacées, dont des espèces rares de Galilée et du mont Hermon.

La pépinière du KKL-JNF sensibilise les enfants à l’importance de la nature et du reboisement.

Grâce au soutien des Amis suisses du KKL - JNF, une serre intelligente de haute technologie a été réalisée à Eshtaol, augmentant la surface de culture à 6’000 m². Par an, le nombre de plants passe ainsi de 350’000 à 500’000 ! Cette serre intelligente dispose d’un système d’enroulement innovant qui permet d’ouvrir et de fermer rapidement les filets, en cinq minutes seulement. Ces filets protègent les semis d’une forte exposition au soleil et réduisent l’évaporation de l’eau. Ouverts en hiver, ils laissent passer les rayons du soleil.

De plus, grâce au soutien du KKL-JNF Suisse, une fondation en béton a été construite remplaçant les bâches en plastique, jusqu’ici utilisées. Les tuyaux d’irrigation passent désormais sous le béton le long des chemins, ce qui permet une liberté de mouvement

et réduit l’impact sur l’environnement. L’angle d’inclinaison de la surface garantit une parfaite évacuation du surplus d’eau, évite la formation de flaques et réduit la population de moustiques. L’eau s’écoule dans la forêt et favorise sa croissance.

Plus tard, il est prévu de construire un arboretum (jardin botanique arboré) qui sera irrigué avec le surplus d’eau collecté - une mesure qui permettra d’économiser des centaines de mètres cubes d’eau.

Le système d’irrigation assisté par ordinateur est l’un des plus modernes au monde. Il régule l’apport en nutriments, adapte le pH et surveille en permanence la composition de l’eau. Rotem Attias, le directeur de la pépinière, déclare fièrement : « Nous nous attendons à une croissance plus rapide et des plantes en bonne santé ».

Le progrès au service de la durabilité – à la pépinière d’Eshtaol, les technologies modernes optimisent la croissance des plantes.

« Le travail est désormais pratique et efficace », poursuit Attias. « Nous n’avons plus besoin de poser des filets manuellement ou de travailler dans la boue. Grâce au soutien de la Suisse, nous avons fait d’énormes progrès ».

Environ 150’000 plants ont été offerts à Tou Bichvat aux autorités locales, aux organisations sociales et aux projets environnementaux. « Nos amis de Suisse nous ont offert la serre intelligente - et nous offrons les plants aux gens en Israël », souligne Attias avec reconnaissance.

Nous avons la joie de vous faire part de la réalisation de ce projet innovant et remercions tous nos donateurs pour leur précieux soutien !

i24 News - Le Grand Debrief

Le 22 mai 2024, la chaine Israélienne i24 News venait à la rencontre de son public Suisse Romand en organisant une soirée intitulée «Grand Débrief». Ce fût une occasion pour le Président Directeur Général, Frank Melloul et une partie de son équipe de journalistes et spécialistes du Moyen Orient, de célébrer le 10ème anniversaire de la chaine d’information internationale diffusée en 4 langues (Français, Anglais, Arabe et Hébreu).

Le KKL-JNF Suisse a été chaleureusement invité à participer à l’évènement. La soirée, remarquablement organisée, a permis à quelques-uns des 200 prestigieux journalistes de la chaine et de ses plateformes numériques d’expliquer leur travail et de livrer leurs impressions alors qu’ils se sont retrouvés au cœur des tragiques évènements du 7 octobre 2023 et des opérations militaires consécutives sur fond de tensions sécuritaires élevées.

Judith Perl-Strasser et Réfaëla Trochery évoquent les projets de reconstruction sur i24 News.

Dans ce contexte, le KKL-JNF a pu mettre en avant, grâce à des clips et des vidéos diffusées en début de soirée et sur la chaine i24 news, l’aide d’urgence apportée immédiatement et sans retard administratif auprès de la population du Sud d’Israël (soutien logistique à l’évacuation et à l’accueil des réfugiés des zones attaquées, achat d’ambulances, thérapies et formation de thérapeutes spécialisés dans la gestion des traumatismes, etc.). Un travail exceptionnel réalisé grâce à la compétence des équipes de professionnels du KKL-JNF, engagés sur le terrain et qui sont en contact quotidien avec les municipalités et les conseils régionaux de tout le pays et notamment de l’enveloppe de Gaza, les Maires de Sdérot et d’Ofakim, les responsables de Kibboutzim et de Mochavim. Ces opérations d’urgence ont été soutenues par les nombreux et fidèles donateurs et amis du KKL-JNF.

Réfaëla Trochery, Frank Melloul, CEO d’i24 News, et Judith Perl-Strasser lors du gala le «Grand Debrief» à Genève.

En septembre, quelques mois après cette émouvante soirée, la chaine i24 news interviewait Madame Judith Perl-Strasser, alors Déléguée du KKL-JNF Israël pour la Suisse et Madame Réfaëla Trochery, Responsable du KKL-JNF pour la Suisse Romande, respectivement sur les canaux anglais et français, au sujet des projets de restauration des forêts saccagées, lors des massacres perpétrés dès le 7 octobre 2023 par le Hamas et durant les guerres qui s’en sont suivies, au sud d’Israël bien sûr mais aussi au nord du pays, sous les assauts répétés du Hezbollah.

Durant ces interviews, l’accent a été mis sur les travaux entrepris par le KKL-JNF Suisse, grâce à ses donateurs, dans les Kibboutzim de Nir Ytrak et Magen, dans le cadre du programme international du KKL-JNF « Adopt a Community » ainsi que sur le projet « Ruhama » dans le cadre du programme plus global en partenariat avec l’état d’Israël « Tkuma ». Ce projet, rappelons-le, d’agrandissement du Kibboutz de Ruhama permet d’accueillir pour une période de trois ans les réfugiés de Kfar Aza, le temps que leur Kibboutz lourdement et sauvagement attaqué par le Hamas, soit reconstruit et que les familles puissent envisager leur retour dans un environnement serein et agréable.

Nos projets actuels

Hurfeish

Une perspective pour les jeunes druzes à risque

Un projet innovant à Hurfeish offre un soutien thérapeutique et psychiatrique aux jeunes druzes à risque afin de leur permettre d’envisager un avenir meilleur. En allégeant le fardeau des ressources communautaires, il contribue en même temps à l’intégration sociale et au renforcement du lien historique entre juifs et druzes.

Plus d’informations en page 29

Forêt de Be’eri dans le Néguev occidental

« Faire refleurir la vie » dans le sud

La forêt de Be’eri, détruite par la guerre dans le Néguev occidental, doit être reboisée - en mettant l’accent sur la régénération naturelle de l’Homme et de la nature. Il ne s’agit pas seulement de planter de nouveaux arbres mais de créer des conditions optimales pour une croissance durable.

Plus d’informations en page 10

Méditerranée

Adopt a Community: Magen

Parc commémoratif de l’espoir et de la bravoure

Le projet mondial « Adopt a Community » soutient les kibboutzim qui ont particulièrement souffert des attaques du 7 octobre 2023. A kibboutz Magen, de nombreux habitants ont déjà pu rentrer chez eux. Il est désormais prévu un « Parc commémoratif de l’espoir et de la bravoure » - un symbole fort pour le souvenir et la foi en l’avenir.

Plus d’informations en page 20

Forêt de Biriya près de Safed

« Faire refleurir la vie » dans le nord

Dans le nord d’Israël, le reboisement des forêts dévastées par le feu est également en cours. Cet engagement sert non seulement au renouveau écologique mais aussi à la résilience et à l’espoir pour les habitants de la région.

Plus d’informations en page 10

Adopt a Community: Nir Yitzchak

Le « Jardin de la résilience »

Ruhama

Des pergolas pour une nouvelle vie

Ce projet à Ruhama vise à offrir aux personnes réfugiées de Kfar Aza un environnement agréable et ombragé grâce à des espaces extérieurs couverts attenants à leurs nouvelles maisons ; ce, dans le but d’améliorer leur qualité de vie et les aider à laisser derrière eux les expériences traumatisantes qu’ils ont vécues.

Plus d’informations en page 7

Ruhama

Rénovation d’un terrain de sport

Au sein de Nir Yitzchak, le plus grand kibboutz du sud d’Israël, le « Jardin de la résilience » est un projet qui vise à permettre aux habitants de se sentir à nouveau chez eux. La reconstruction du jardin d’enfants « Iris House » a, elle, déjà été réalisée.

Plus d’informations en page 20

En collaboration avec le KKL-JNF Allemagne, nous rénoverons le terrain de sport vétuste et l’équiperons d’un toit solaire durable. Ce terrain de sport partagé par les deux communautés de Ruhama et Kfar Aza renforcera leur sentiment d’appartenance et créera un lieu de rencontre précieux pour les jeunes.

Plus d’informations en page 16

Enveloppe de Gaza

Enfants bédouins ayant des besoins particuliers

Le KKL-JNF a lancé un programme spécial pour les enfants bédouins ayant des besoins spécifiques et qui ont subi le stress de la guerre. Par groupes d’environ 30 enfants, des animateurs du KKL-JNF spécialement formés créent, dans le cadre des écoles et des parcs du KKL-JNF, un environnement sûr et favorable au sein desquels chaque enfant peut se sentir protégé et compris. Grâce à des ateliers créatifs, éducatifs et de découverte, les enfants font l’expérience du pouvoir de guérison de la nature.

Plus d’informations en page 29

«Une vie pour la compassion –Pourquoi je donne tout»

Maria Luisa De Donà donatrice du KKL-JNF a pris une décision importante : elle a fait du KKL-JNF Suisse son unique héritier. En outre, elle s’est récemment rendue en Israël avec le KKL-JNF pour apporter sur place une aide active et énergique. Elle nous livre ce qui l’a motivée à agir ainsi.

Madame De Donà, pourriez-vous nous parler de votre vie ?

J’ai grandi dans un foyer chrétien, où l’on m’a enseigné très tôt à faire preuve de compassion. Mes parents m’ont transmis ce sentiment : « heureux celui qui peut partager avec les autres ». Mon enfance a été marquée par des expériences de guerre, notre famille a même été contrainte de fuir notre pays.

Sur le plan professionnel, j’ai toujours été très active mais une chose dans ma vie me faisait défaut : un engagement utile.

Qu’est-ce qui a motivé votre engagement en faveur d’Israël ?

Il m’est difficile de supporter que tant de gens rejettent Israël et les Juifs sans raison.

Surtout quand on sait ce que ce peuple a dû endurer à maintes reprises au cours de son histoire. Israël est régulièrement attaqué, les gens là-bas n’ont tout simplement pas la paix. C’est pourquoi je souhaite agir en faveur d’Israël et soutenir ceux qui souffrent de cette situation. Cela signifie pour moi, d’une part un soutien financier et d’autre part un engagement personnel.

Qu’est-ce qui vous a conduite à devenir un soutien du KKL-JNF Suisse ?

Sur le marché de la Kreuzplatz à Zurich, j’ai vu un chariot portant l’inscription « Abraham’s Food & Drinks » avec de nombreux drapeaux israéliens. J’y ai découvert, parmi d’autres documents d’information, la carte de visite du KKL-JNF Suisse. J’ai alors contacté sa directrice, Madame Judith Perl-Strasser, et c’est ainsi qu’a commencé ma relation avec le KKL-JNF Suisse. Par la suite, j’ai eu de nombreux contacts chaleureux avec les collaborateurs.

Vous avez également fait du bénévolat pour le KKL-JNF en Israël, l’hiver dernier - quelles ont été vos impressions ? Comment vous êtes-vous sentie ?

Lorsque je me suis rendue en Israël l’année dernière, des familles de réfugiés du nord d’Israël étaient hébergées dans mon hôtel. Elles ne savaient pas si et quand elles pourraient rentrer chez elles. Cela m’a énormément touché. C’est pour cela que j’ai alors pris la décision de consacrer mon voyage suivant en Israël, non pas à des vacances mais à du travail bénévole. J’ai questionné le KKL-JNF à ce sujet. Le KKL-JNF m’a alors organisé un accueil

dans une ferme. C’est une ferme ouverte à tous et où des jeunes en proie à des problèmes sociaux se voient confier une tâche et retrouvent ainsi de la stabilité. J’ai apporté mon aide dans beaucoup de domaines et je me suis vraiment sentie soutenue. Mon sommeil là-bas était tellement excellent que même les sirènes nocturnes ne me réveillaient pas.

L’essence de mon action est de donner sans rien attendre en retour - c’est aussi l’esprit que j’ai trouvé dans cette ferme.

J’ai vécu une expérience particulière lorsque j’ai eu l’occasion de planter un arbre avec le KKL-JNF. Depuis, je me sens très enracinée en Israël.

Vous avez rédigé votre testament il y a un an. Dans quel état d’esprit étiez-vous lorsque vous avez décidé de désigner le KKL-JNF comme unique héritier ? Pouvez-vous nous parler d’un moment qui a été particulièrement significatif pour vous et qui a influencé votre décision ?

Mon père est décédé en 2017. Il n’a pas laissé de testament, ce qui a provoqué des désaccords dans la famille. Cela m’a incité à rédiger un testament. Le 7 octobre m’a énormément touché : Le peuple juif était à nouveau attaqué. Et je n’ai guère vu d’organisation soutenir Israël. Je ressens Israël dans mon cœur et c’est pourquoi j’ai décidé de favoriser le KKL-JNF et donc Israël avec mon legs.

Comment vous sentez-vous, aujourd’hui, par rapport à cette décision ?

Depuis que j’ai rédigé mon testament et que je l’ai déposé chez le notaire, je me sens libérée et absolument heureuse. Je sais que mon héritage est entre de bonnes mains et qu’il servira une cause bonne. Je n’ai pas d’enfants, mais mon ADN continuera d’exister sur la terre d’Israël. Mon héritage contribuera à la pérennité d’Israël. Je suis extrêmement heureuse de cette décision et je ne vois aucune raison d’y changer quoi que ce soit.

Quand vous pensez à l’avenir, qu’espérez-vous que votre héritage puisse apporter à Israël ?

Je suis convaincue que la philosophie du KKL-JNF continuera à être préservée telle quelle. C’est pourquoi je suis sûre que mon héritage sera bien utilisé. Pas pour une personne, mais pour une cause importante, pour une organisation et pour un pays que j’aime !

Comment avez-vous perçu l’organisation KKL-JNF Suisse dans ce processus très personnel ?

L’organisation du KKL-JNF est très professionnelle et chaleureuse à la fois. Il y règne au sein du bureau du KKL-JNF Suisse, une atmosphère positive, je m’y suis toujours sentie bienvenue et entre de bonnes mains. En Israël et lors de la fête de la forêt à Zurich, j’ai senti à quel point les personnes du KKL-JNF sont chaleureuses. Je me sens très à l’aise en leur compagnie, presque comme chez moi.

Que souhaiteriez-vous dire aux lecteurs qui pourraient hésiter à prendre une telle décision ?

J’aimerais encourager tous les lecteurs à faire ce pas, à transmettre leur héritage personnel à Israël. Je souhaite à tous les lecteurs de se sentir aussi heureux que je le suis depuis que j’ai pris cette décision.

« J’ai apporté mon aide dans tous les domaines et je me suis sentie véritablement à ma place. »

Testaments et legs

Un

héritage durable

Le KKL-JNF offre une opportunité unique de créer un héritage qui perdure au travers des générations. Votre legs permet de préserver et de développer la terre d’Israël, de planter des forêts, de sécuriser les ressources en eau et de soutenir l’éducation. Chaque don, aussi petit soit-il, contribue à la prospérité d’Israël. Par votre héritage, vous assurez non seulement l’avenir du pays et celui de ses habitants, mais vous favorisez également la paix et la cohésion.

Etablir votre testament en faveur du KKL-JNF, c’est vous assurer que votre engagement en faveur d’Israël vous survive. Vous enracinez ainsi le futur des générations à venir !

Nous avons conçu pour vous une brochure détaillée au sujet des testaments et des successions ainsi qu’un guide sur les dispositions à prendre. Nous les tenons à votre disposition. Ecrivez-nous à nachlass@kklschweiz.ch ou joignez-nous par téléphone au 044 225 88 00.

Je me tiens à votre disposition pour un entretien ou une entrevue, sans engagement. Contactez-moi pour convenir d’un rendez-vous. Je me réjouis de vous rencontrer !

Cordialement, Ronny Siev, Coordinateur testaments et successions - KKL-JNF Suisse

Si vous souhaitez mentionner le KKL-JNF (Suisse) dans votre testament, veuillez inscrire : Verein Jüdischer Nationalfonds (Schweiz), Keren Kayemeth LeIsrael (Schweiz), Schweizergasse 22, 8001 Zürich

Maria Luisa De Donà avec la Boîte Bleue du KKL-JNF, symbole de son engagement de longue date en faveur d’Israël.
© Miklós Klaus Rózsa

Là où le sport guérit les blessures et nourrit l’espoir

Dans le kibboutz Ruhama, un terrain de sport déjà existant sera rénové et modernisé – grâce à votre soutien !

Les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre 2023 ont durement touché le Kibboutz de Kfar Aza et ont eu, entre autres, pour conséquence le déplacement de ses habitants. Environ 400 de ses résidents ont trouvé un nouveau foyer - du moins temporaire - dans le kibboutz Ruhama. Ils y ont reçu tout le soutien possible afin de s’intégrer au mieux dans la nouvelle communauté.

L’activité sportive est un élément essentiel à cette intégration, en particulier pour les enfants et les jeunes. L’activité physique aide les jeunes – et les moins jeunes d’ailleurs - à se sentir mieux et à faire face à leur quotidien. Qu’il s’agisse de football, de basket-ball, de handball ou d’autres sports populaires, l’activité sportive est fondamentale pour les jeunes israéliens, notamment d’un point de vue psychologique ; elle leur permet de faire face aux conséquences des évènements liés au 7 octobre 2023. Il s’agit pour eux de reprendre pied en retrouvant, au sein de la communauté, un équilibre physique à la fois à titre individuel mais aussi collectivement. En outre, l’entrainement et le jeu entre les enfants des deux kibboutzim les aideront à faire connaissance, créer des liens et développer, peut-être même, une saine émulation.

Toutefois, pour atteindre ces objectifs et permettre aux jeunes de pratiquer différents sports, des installations adaptées sont nécessaires. Le kibboutz de Ruhama dispose, certes, d’un terrain de sport, mais celui-ci est vétuste et doit être modernisé de toute urgence pour répondre aux besoins actuels. Il est notamment

prévu de construire de nouveaux terrains de basket-ball, un sport particulièrement prisé des jeunes Israéliens. De plus, les terrains de sport doivent être équipés d’un toit protecteur afin de permettre l’entraînement et le jeu non seulement tôt le matin ou le soir, mais aussi pendant les heures chaudes de l’après-midi. Pour ce faire, il est prévu d’installer un toit solaire moderne qui offrira, en outre, des caractéristiques de durabilité.

Malheureusement, dans les circonstances actuelles, ni les deux kibboutzim, ni l’État israélien ne disposent des moyens financiers nécessaires pour réaliser, dans son intégralité, un tel projet . Les coûts s’élèvent à près de CHF 200 000 - une somme considérable. Afin de donner un signal fort et de soutenir ce projet important, le KKL-JNF Suisse et le JNF-KKL Allemagne ont décidé de lancer une campagne de collecte de fonds commune.

Aidez-nous à financer ce terrain de sport pour les jeunes des kibboutzim de Kfar Aza et de Ruhama – Vous contribuerez ainsi activement à la guérison morale et physique des blessures infligées lors de l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023

N’HÉSITEZ PAS À FAIRE UN DON DÈS À PRÉSENT !

Grâce à votre don, vous aidez le KKL-JNF à réaliser cet important projet.

- F onds National Juif (Suisse)

- IBAN CH14 0900 0000 1200 3244 7

- Mot-clé :21680 Ruhama Sportsfield

Interview

Entretien avec Paul Fitoussi, directeur de l’École Beit Yossef Girsa

Pour Horizons Verts Réfaëla Trochery rencontre Paul Fitoussi, Directeur de l’École Beit Yossef Girsa et l’invite à s’exprimer sur son parcours, son engagement éducatif et son lien avec le KKL-JNF.

Quelles sont les raisons qui vous ont motivé à quitter Marseille et prendre la Direction de l’Ecole Beit Yossef Girsa, en mai 2022 ?

Je souhaitais donner une dimension internationale à ma carrière dans l’enseignement, découvrir une nouvelle communauté, relever de nouveaux défis.

L’Ecole Beit Yossef Girsa étant la plus ancienne école juive de Genève, nous avons pour ambition de poursuivre son développement en l’inscrivant notamment dans un projet bilingue – Anglais-Français et Hébreu en lui conservant son caractère d’excellence. Avec des résultats remarquables au bac nos élèves sont acceptés dans toutes les universités en Suisse et aux Etats-Unis. En outre, le bien-être des jeunes est au cœur de nos préoccupations et nous accordons un soin particulier à leur environnement scolaire.

Quels sont les grandes lignes de votre parcours personnel et professionnel ?

us et coutumes de chacun. J’ai sollicité la nationalité israélienne car je suis attaché à ce pays - mes enfants et petits-enfants y vivent et je me rends auprès d’eux le plus souvent possible.

Comment avez-vous abordé le 7.10.23 avec vos élèves ?

Le choc et la sidération passés, nous avons réuni les élèves par tranches d’âges ; nous les avons encouragés à s’exprimer au travers de dessins et d’ateliers d’art et nous avons ponctué l’année de réunions d’échanges et de témoignages en prise avec la réalité en Israël.

Né en Tunisie, j’ai grandi à Marseille, j’ai travaillé à Paris et Marseille me voici à Genève. Diplômé de la faculté de droit d’Aix-enProvence, j’ai commencé à enseigner et rapidement des responsabilités de plus en plus importantes et exaltantes m’ont été confiées dans le domaine de l’éducation.

Comment vivez-vous le choc culturel entre Marseille et la Suisse-Romande ?

Je m’adapte vite en général, peut-être grâce au fait que j’ai grandi et résidé dans plusieurs lieux géographiques, sociologiques et culturels. Marseillais de cœur, je me définis comme international. Je souhaite apporter ce que la France a de bon, en matière d’éducation, tout en m’adaptant à la mentalité de cette ville qui m’accueille. En fait le choc résiderait plutôt au niveau du climat ! (rire) Quel juif êtes-vous ?

Je suis un juif opposé aux catégorisations qui existent en Europe : Je viens de Tunisie où l’on vivait un judaïsme équilibré que je souhaite perpétuer. Respecter la tradition tout en respectant les

Vos élèves ont-ils vécu des situations d’antisémitisme ?

Je n’ai pas eu connaissance d’actes d’antisémitisme dirigés contre nos élèves, en revanche nous avons accueilli des élèves confrontés à l’antisémitisme dans leurs précédents établissements.

Vous êtes proche du KKL-JNF - expliquez-nous ?

Le KKL-JNF c’est l’histoire d’une rencontre avec une grande dame, Nicole Zemour, alors Présidente du KKL-JNF Marseille et vice-présidente du KKL-JNF France (une rue de Marseille porte son nom).

A 17 ans, à ses côtés, j’apprends l’engagement et l’art de militer pour le KKL-JNF. Inspiré par des femmes et des hommes engagés comme Maud Sportes, Fino Edery, Philippe Sarfati, de vrais professionnels militants, je reste aujourd’hui impliqué auprès du KKL-JNF France. Tous les ans, au sein de l’Ecole Beit Yossef Girsa, nous recevons les traditionnelles « Caravanes éducatives » du KKL-JNF Suisse. Dans mon enfance, la petite Boîte bleue du KKL-JNF trônait à la maison ; je souhaite moi aussi perpétuer cette tradition emblématique.

La philosophie, la vie et ce qui les relie

En 2024, le KKL-JNF a de nouveau attribué des bourses en collaboration avec la Fondation Suisse de Philosophie - visant à renforcer la génération future d’Israël.

Cette année, des bourses de philosophie d’une valeur totale de NIS 300.000 (environ CHF 77.000, -) ont été attribuées à 30 étudiants israéliens dont une grande partie aux étudiants des universités de Tel Aviv et de Jérusalem. Un peu plus de la moitié sont originaires du centre du pays.

Parmi les bénéficiaires figure Ofir Idisis, 29 ans qui termine cette année une maîtrise en philosophie à l’université de Tel-Aviv. Elle explique pourquoi elle a été attirée par la philosophie : « J’ai étudié la médecine chinoise mais j‘avais le sentiment que cela ne me suffisait pas. La philosophie donne une vision plus profonde qui peut nous aider à comprendre à la fois le monde, nous-mêmes et la réalité ».

Cela vaut notamment pour la situation politique actuelle en Israël. Ofir précise : « Sur le plan personnel, j’essaie de transformer les turbulences que je vis, en interrogations et cela m’aide à y faire face. Parmi les questions qui me préoccupent aujourd’hui : Qu’est-ce que le mal ? Qu’est-ce que la justice ? La recherche de réponses à de telles questions peut être la voie de notre guérison en tant que société et pas seulement en tant qu’individus ».

La philosophie a eu un impact tangible dans la vie d’Ofir : C’est lors d’un séminaire de philosophie, pendant ses études de premier cycle qu’elle a rencontré son compagnon actuel ; leur mariage devrait bientôt être célébré. Lorsqu’on lui demande si deux philosophes dans une maison, ce n’est pas un peu trop, elle sourit et répond : « Ça ira, mon partenaire travaille dans l’industrie high-tech. Mais il dit que les concepts acquis pendant ses études de philosophie l’accompagnent encore aujourd’hui ».

Alon Cohen aux côtés de Socrate – en quête de responsabilité morale et de principes éthiques.

Alon Cohen, 30 ans, originaire de Haïfa, a lui aussi bénéficié d’une bourse de la Fondation Suisse de Philosophie. Il a obtenu sa licence en psychologie et en philosophie et son master en philosophie à l’Université Ben Gourion : « J’ai choisi la philosophie parce qu’elle m’a toujours semblé être un domaine intéressant. Mais ce n’est que lorsque j’ai commencé à étudier et à me plonger plus profondément dans le sujet que j’ai réalisé que ce serait mon futur métier », explique-t-il.

Il a récemment posé sa candidature auprès d’universités du monde entier et attend maintenant des réponses. Dans le cadre de ses recherches, il s’intéresse à l’éthique appliquée et à la responsabilité morale.

« Ces questions sont particulièrement pertinentes pour notre vie », souligne-t-il. « Quelle est notre responsabilité dans la compréhension du bien et du mal, comment le contexte culturel influence-t-il nos actions ? Ce sont des problématiques complexes et elles le sont d’autant plus aujourd’hui au regard de la situation en Israël. »

Pendant ses études, Alon a travaillé en tant qu‘assistant d’enseignement en philosophie à l’université. « Je tenais à transmettre ce savoir à d’autres étudiants. Certains ont suivi un parcours similaire au mien et ont découvert la magie de la philosophie. Si j’ai pu leur donner des outils pour penser leur vie et devenir des individus plus réfléchis, j’y vois une immense valeur. »

A la question de savoir si la philosophie a un impact sur la vie réelle ou si elle reste une affaire purement académique, il répond : « La philosophie peut influencer notre vie, mais dans la pratique, il ne me semble pas certain que cela s’applique suffisamment. Dans un monde idéal, les gens réfléchiraient davantage aux principes qu’ils défendent et à la manière dont ils alignent leur vie avec ces valeurs ».

Peut-être ce domaine de recherche en philosophie est-il particulièrement important dans la période complexe que traverse Israël, précisément parce qu’il peut nous aider à mieux comprendre la réalité à laquelle nous sommes confrontés d’un point de vue moral, éthique et social, et à espérer un avenir meilleur.

Ofir Idisis en chemin – la philosophie comme boussole pour la vie et la société.

Témoigner - dire l’indicible

À l’invitation du KKL-JNF Suisse et interviewée par Réfaëla Trochery, l’auteure Valérie Abécassis a présenté en Suisse romande son nouvel ouvrage « Place des Otages ».

Valérie Abécassis lit des extraits de « Place des Otages » et partage ses expériences bouleversantes.

Le 2 et le 3 décembre 2024, le KKLJNF recevait Valérie Abecassis à l’occasion de la parution de son livre « Place des Otages » aux « Editions du Cerf » à Genève au GIL et grâce à Madame Isabelle Ehrlich, à Lausanne au Habad « Hazak » puis à la CILV.

Par l’entremise de Madame Julie Bugnone, Valérie Abecassis a accepté de venir rencontrer les amis et donateurs du KKL-JNF ainsi que les étudiants chaleureusement accueillis par le Rabbin Menachem Mendel Naparstek et son épouse Mushky, pour le déjeuner.

Ces rencontres, dédiées à la présentation du dernier ouvrage de Valérie Abécassis étaient en lien avec le projet « Ruhama » du KKL-JNF. Ce projet fait partie intégrante du programme « Tkuma » en collaboration avec l’état d’Israël. Il prévoit l’accueil des réfugiés de Kfar Aza dans le Kibboutz de Ruhama, le temps de la reconstruction de leur kibboutz. Cette situation d’accueil provisoire devrait durer 3 ans et ce sont 600 personnes qui vont s’installer à Ruhama qui en compte 800. Ce projet gigantesque, consiste à construire des logements, créer des écoles, des jardins d’enfants, des aires de jeux, des centres de thérapies traumatiques, des dispensaires médicaux, des réfectoires, des petits marchés enfin tout ce qu’il faut à la vie communautaire et naturellement des routes pour relier le nouvel ouest, à l’aile est existante du Kibboutz distants d’environ 1 km.

et solidaire et que face à une souffrance incommensurable et la situation indicible des familles d’otages, elle fait preuve d’une résilience inouïe.

Lors des cocktails et des séances de dédicaces qui ont prolongé ces échanges, Valérie Abecassis dans un grande simplicité, a partagé avec nous ses doutes et ses espoirs et nous a fait vivre des moments d’exception.

Valérie Abécassis auteure et journaliste a travaillé, en autres, pour le magazine «Elle» et crée le programme « Culture » sur la chaine i24 ; elle vit à Tel Aviv et Paris.

De chroniqueuse, elle devient par la force des choses, reporter de guerre et décrit, sous une très belle plume, le tragique 7 octobre 2023 ; le sien, personnel et familial mais aussi celui de la société Israélienne. Elle aborde toutes les déchirures vécues par Israël. Lors de ces entretiens Valérie Abécassis a accepté de répondre avec sincérité et beaucoup de sensibilité à mes questions et celles du public. Avec elle, nous avons compris que la société Israélienne, bien que divisée sur de nombreux points, reste unie

Photo
Alain Benaroch

«Adopt a community» : la construction se poursuit

Les kibboutzim Magen et Nir Yitzchak requièrent encore notre soutien.

Nos lecteurs s’en souviendront certainement : le projet « Adopt a community » a été présenté dans le dernier « Horizons verts » de 2024. Le concept du projet prévoit que des donatrices et donateurs de Suisse soutiennent financièrement deux kibboutzim : Magen (fondé en 1949) et Nir Yitzchak (un peu plus récent que Magen), tous deux situés à proximité immédiate de la bande de Gaza. Les habitants de cette région ont particulièrement souffert des attaques du 7 octobre 2023 et de la guerre qui s’en est suivie. Les deux kibboutzim ont subi de lourdes pertes en vies humaines, sans parler des dommages psychologiques.

En dépit de tout cela, les résidents de Magen ont progressivement commencé à revenir dans leur kibboutz, dès le mois d’avril 2024. Situé à l’ouest de l’autoroute 232 dans le conseil régional d’Eshkol, le kibboutz Magen a ainsi été le premier, à voir le retour de ses membres, malgré la poursuite ininterrompue de la guerre à Gaza. Aujourd’hui, 95 % de la communauté d’origine vit à nouveau dans le kibboutz. On espère désormais que les 5 % restants seront rentrés à Magen, d’ici le milieu de l’année. Ce retour est en effet un pilier central de la revitalisation et de la reconstruction de l’ensemble du conseil régional. En se tournant vers l’avenir et en se montrant déterminée à se reconstruire, la communauté sort du cercle vicieux de la tristesse et du désespoir et se tourne vers un avenir que l’on espère bien meilleur.

Le Parc commémoratif de l’Espoir et de la Bravoure, d’une superficie de 2 000 mètres carrés, prendra vie sur une colline chargée d’histoire. Il accueillera une grande esplanade pour les rassemblements et événements, ainsi qu’un belvédère offrant une vue panoramique sur la région.

Un monument sera érigé en hommage aux disparus et en témoignage du courage des gardes de sécurité qui ont héroïquement repoussé les attaques terroristes. Conçu pour être accessible à tous, y compris aux personnes en fauteuil roulant, le parc sera situé près de la piscine du kibboutz, un lieu de rencontre essentiel pour la communauté. Plus qu’un lieu de Mémoire, il symbolisera aussi l’espoir et l’avenir.

Le parc permettra aux responsables de transmettre, aux générations futures, non seulement les valeurs de Magen à petite échelle, mais aussi l’histoire d’une nation à plus grande échelle, qui a réussi à se relever et combattre l’adversité.

Le « Parc du souvenir à Magen » prend forme grâce à de nombreux et généreux soutiens. Nous sommes maintenant dans la dernière ligne droite, nous devons, cependant, continuer à nous mobiliser pour que cet important projet soit mené à bien. Chaque don compte ! Contribuez à ce que ce lieu de mémoire et de rencontre devienne réalité.

A Nir Yitzchak également - le plus grand kibboutz du sud d’Israël qui compte quelque 600 habitants, - on planifie désormais l’avenir en gardant à l’esprit le passé : Le « jardin de la résilience » au cœur du village doit aider les enfants et les jeunes, mais aussi les adultes, à se sentir bientôt à nouveau chez eux à Nir Yitzchak (voir aussi Horizons Verts 64). Le jardin d’enfants « Iris House », a pu être reconstruit grâce aux fonds collectés en Suisse, avec succès.

Les enfants sont notre avenir - c’est pourquoi il était urgent de reconstruire le jardin d’enfants de Nir Yitzchak « Iris House » ; grâce à votre générosité, c’est chose faite. Le « jardin de la résilience » prévu de longue date pour toute la communauté du kibboutz, est sur le point de voir le jour. Pour que ce projet d’importance puisse être finalisé, un dernier effort est nécessaire. Chaque contribution compte !

N’HÉSITEZ PAS À FAIRE UN DON DÈS À PRÉSENT !

Grâce à votre don, vous aidez le KKL-JNF à réaliser cet important projet.

- F onds National Juif (Suisse)

- IBAN CH14 0900 0000 1200 3244 7

- Mot-clé : 20892 - Magen & 20965 - Nir Yitzhak

« Iris House » sous un nouveau jour – les enfants se réjouissent des espaces aménagés avec soin.
C’est en ce lieu chargé d’histoire que le parc commémoratif verra le jour.

THE POWER OF NATURE Invitation

La nature a ce pouvoir de transcender l'indicible ; le KKL-JNF l'accompagne en soutenant, à Magen, le « Parc commémoratif de la bravoure et de l’espoir »

Agenda

Accueil : 18h30

Soirée : 19h00

Tarifs Place : CHF 75

Étudiant : CHF 45

Place de Soutien : CHF 140

Venez, le temps d’une soirée, vivre des moments forts aux cœurs des forêts d’Israël !

Lieu

Auditorium J. Safra Sarasin Rue de la Corraterie 4 1204 Genève

Cocktail dînatoire cacher

Sataf, site historique et véritable pôle d‘attraction

Avec ses paysages vallonnés, ses magnifiques forêts de pins et de cyprès, Sataf situé près de Jérusalem, fascine également de nombreux randonneurs par ses fouilles archéologiques. Un nouveau centre d’accueil de visiteurs récemment construit sur le site vous invite à vous y attarder et à profiter des lieux.

Les participants du Voyage de Solidarité suisse ont visité Sataf et ont eu l’honneur de dévoiler la stèle

Le site de Sataf, alors mentionné dans la Bible, est situé au sudouest de Jérusalem, sur les pentes des montagnes de Judée. Le site était déjà utilisé pour l’agriculture il y a environ 4 500 ans. Deux sources coulent de la montagne vers la vallée et irriguent les terrasses agricoles – un autre hommage à cette technique d’irrigation millénaire, quasi oubliée. Ici, dans ce lieu fertile, poussent des raisins, des figues et des grenadiers.

Les habitants de la capitale de Jérusalem et de ses environs ont la possibilité de cultiver des potagers familiaux à Sataf – une particularité pour Israël dont la pratique est peu répandue. Sataf est également un point de départ important pour les itinéraires de randonnées dans les collines de Jérusalem ; le site accueille, chaque année, un demi-million de visiteurs.

Grâce à ses fidèles donatrices et donateurs, le KKL-JNF Suisse a participé de manière significative au financement du centre agricole du parc, depuis sa création.

Un centre attrayant pour les visiteurs a été créé à l’entrée du site. Ils y trouveront des informations, de quoi se restaurer et pourront bénéficier d’autres services intéressants. Les deux bâtiments, construits en pierre et en bois locaux, s’intègrent parfaitement dans la nature.

Le grand toit offre à tous les hôtes un ombrage, tandis qu’un charmant café invite à la détente et à profiter des lieux. La construction écologique, économe en énergie, est munie de capteurs solaires pour alimenter le bâtiment en électricité et le toit végé -

commémorative correspondante.
Crédit

Le nouveau centre des visiteurs de Sataf offre un espace de découverte et de détente. Construit de manière écologique et parfaitement intégré à la nature, il incarne un tourisme durable dans la région.

Sataf est non seulement un site historique, mais aussi un point de départ privilégié pour les randonnées dans les montagnes de Jérusalem.

talisé constitue une alternative écologique à la protection conventionnelle des surfaces comme le gravier ; Ils confèrent, tous deux, un intérêt tout particulier à cet édifice.

Malgré la situation sécuritaire complexe en Israël, les bâtiments ont été inaugurés l’année dernière.

Ainsi, les participants du voyage de solidarité suisse ont pu découvrir par eux-mêmes ce joyau, réalisé grâce au soutien de nos donatrices et donateurs.

Parc fluvial Haschofet : Soutien suisse pour les enfants handicapés

Grâce au soutien de la Fondation Germaine et Pierre Blum de Bâle, un impressionnant projet naturel a été réalisé.

Le parc fluvial KKL-JNF-Hashofet, au nord d’Israël, attire près d’un million de visiteurs par an. Ce parc dit de « biosphère », comprend des forêts, des réserves naturelles et des terres agricoles. Après des travaux de rénovation consécutifs à une inondation en 2019, le parc a retrouvé sa splendeur. Des sentiers balisés et accessibles aux personnes à mobilité réduite permettent aux amoureux de la nature de profiter des lieux grâce à des passerelles en bois et de découvrir une faune fascinante et le silence de la nature.

Le KKL-JNF a également aménagé une salle de classe en plein air qui permet un enseignement pratique dans la nature. L’accessibilité pour les enfants et les adolescents handicapés étant au centre des préoccupations.

Le parc, offre une végétation luxuriante, des eaux cristallines et des cascades impressionnantes. Des points de vue à couper le souffle et des aires de repos idylliques invitent à la détente, le sentier serpente entre barrage et grottes.

Dans tous ses projets, le KKL-JNF accorde une place prépondérante à l’inclusion. Le parc a été conçu de manière à être accessible à tous, notamment aux enfants et aux jeunes malvoyants ou en fauteuil roulant. Ainsi une aire de repos équipée de sièges adaptés a été réaménagée au bord du ruisseau.

La Fondation Germaine et Pierre Blum, gérée par le KKL-JNF Suisse, a été un acteur décisif dans la mise en œuvre. Son soutien a été déterminant dans la réalisation de ce magnifique projet qui répond précisément aux besoins spécifiques des enfants handicapés.

Un grand merci pour ton engagement Meilleurs vœux, chère Judith PerlStrasser

La déléguée du KKL-JNF Israël en Suisse fait ses adieux après cinq ans d’engagement auprès du KKL-JNF Suisse. Rentrée en Israël depuis le mois d’août 2024, Judith Perl-Strasser s’est rendue, depuis lors, pour la première fois en février dans les bureaux de Zurich.

Lorsque l’équipe lui demande ce que cela lui fait de revenir en Suisse, elle évoque ce sentiment de nostalgie qui l’a étreinte alors que le taxi la déposait devant son hôtel au lieu de la conduire à son appartement : « J’avais les larmes aux yeux » leur confie-telle, avec une certaine tristesse et d’ajouter « Zurich, ou plutôt la Suisse, est vraiment devenue, durant ces années, très chère à mon cœur. »

De nationalité Israélienne et Autrichienne elle a grandi à Vienne avec, notamment, un certain nombre d’idées reçues sur ce joli pays lové entre le lac de Constance et le lac Léman. « Les Suisses sont distants et inaccessibles, l’humour n’est pas leur point fort », ou encore : « Culturellement, la Suisse ne tient pas une place prépondérante » Aujourd’hui, elle déclare : « Il y avait certainement une pointe d’arrogance autrichienne dans tout cela. » Au cours de ces cinq années helvétiques, elle s’est faite de nombreux amis, a été invitée à maintes reprises au sein de familles juives et non-juives – invalidant ainsi ces aprioris de distance ou d’inaccessibilité ; elle a eu maintes occasions de savourer l’humour suisse et a pu découvrir des perles dans les domaines de l’art et de la culture.

Dès le début, les relations professionnelles avec les équipes des bureaux de Zurich et de Genève, avec Arthur Plotke, le Président et l’ensemble du conseil d’administration, ont été fluides et très agréables : « Sans cette équipe et le soutien du Conseil d’administration, nous n’aurions pas pu atteindre autant d’objectifs au cours de mes cinq années d’exercices. » Sept à neuf projets par an ont été menés à bien, Ils sont d’ailleurs illustrés sur « les cartes d’Israël » dans les différentes éditions d’Horizons Verts. Parmi ces projets se distinguent « Le centre d’accueil des visiteurs de Sataf dans les collines de Jérusalem » ; « Le Belvédère »dans la forêt de Tibériade, surplombant un site dont la beauté est à couper le souffle ; Le KIC-Kinneret - Centre d’Innovation climatique du Kinneret - sur la mer de Galilée. Il faut également rappeler les multiples projets menés, depuis le 7 octobre 2023, pour faire face à l’urgence absolue, réhabiliter et reconstruire les zones dévastées.

Notons également que d’importants projets de développement au Turkana/Kenya et pour les minorités en Israël, Druzes, Bédouines et Arabes israéliennes, ont également vu le jour. La liste de tout ce qui a été accompli durant ces 5 années nécessiterait bien des pages encore…

Nous tenons à remercier tout particulièrement les nombreux amis et donateurs du KKL-JNF Suisse, grâce à qui, tout ceci a pu être réalisé – et qui plus est dans des conditions difficiles : « À l’exception des premiers mois, rien, ici, n’était normal », se souvient Judith Perl-Strasser. Dès février 2020, l’apparition du coronavirus a paralysé toutes les activités planifiées : « Nous avons dû complètement repenser les choses et réaménager les agendas »

Et puis ce fut l’agression de l’Ukraine par la Russie. Et enfin l’attaque brutale et sanguinaire du Hamas le 7 octobre « Une catastrophe qui a touché Israël et l’ensemble du peuple juif »

Judith Perl-Strasser a alors rapidement compris que son retour en Israël où vit sa famille – son mari, ses quatre enfants adultes et son chat – était inéluctable. Pourtant, elle se devait de parachever sa mission en Suisse : « En tant que personne religieuse, je suis constamment et profondément à mon écoute, et j’aligne mes prochaines étapes et mes objectifs sur ce que j’entends et crois comprendre de ce dialogue entre moi-même et «Le Plus Grand». Chaque personne a une tâche, un destin. Il suffit d’écouter attentivement et de rester vigilant. A certains moments, c’est devenu insupportable, comme lors de l’attaque de l’Iran contre Israël au printemps 2024, c’était insoutenable : « Comment je pouvais supporter de ne pas être avec ma famille ? »

Judith Perl-Strasser est dorénavant auprès des siens. De retour au siège du KKL-JNF à Jérusalem, elle est responsable de l’ensemble de l’hémisphère occidental pour la formation des délégués de l’organisation. Elle réalise aujourd’hui que ses fonctions en Suisse n’ont fait que renforcer son lien avec le KKL-JNF. Les activités et les projets essentiels, menés à bien, lui ont fait réaliser à quel point cette organisation est indispensable pour Israël mais aussi pour tous ceux qui, hors d’Israël, veulent soutenir ce pays et son peuple.

Parmi les conseils à son successeur en Suisse, le plus important serait : « Viens ici avec un esprit et un cœur ouvert. Va à la rencontre des gens – sois patient, écoute attentivement, apprends d’eux. Alors tu accompliras de grandes choses dans ce pays fantastique ».

Merci pour tout ce que tu as accompli !

Après presque 5 années et demie de travail ex ceptionnel en tant que « Schlicha » (Déléguée) et Directrice générale du KKL-JNF, c’est avec le cœur lourd que nous avons dû te dire au revoir, en août dernier, alors que tu t’en retournais en Israël. Heureusement, tu restes encore CEO du KKL-JNF Suisse jusqu’à l’arrivée de ton successeur.

meilleur de nous-mêmes. Grâce à une implication sans limite dans les missions et les projets les plus di-

Ton engagement hors du commun, ton enthou siasme et ta passion pour Israël et pour le KKL-JNF, nous ont tous inspirés et motivés à donner le meil leur de nous-mêmes. Grâce à une implication sans limite dans les missions et les projets les plus di vers, toi et ton équipe à Zurich et à Genève avez ob tenu des résultats exceptionnels au bénéfice de la population en Israël – et notamment depuis la tragédie du 7 octobre 2023 – tout ceci, sans discontinuer d’œuvrer pour la nature et l’environnement en Israël.

Tu as été particulièrement appréciée - tant par nos donatrices et donateurs que par le Comité directeur du KKL-JNF Suisse et toute ton équipe. Ton attitude positive et charmante ainsi que ton immense savoir-faire quant à l’organisation et la mission du KKL-JNF en Israël ont fait de toi une personnalité extrêmement appréciée de son entourage.

La recherche d’un successeur ne s’avère donc pas facile – ton empreinte est considérable !

Notre lien avec toi reste cependant étroit, grâce à tes nouvelles fonctions et responsabilités, qui s’annoncent passionnantes, au sein du KKL-JNF de Jérusalem. Tu y es désormais responsable de la formation des délégués de tout l’hémisphère occidental. Permets-nous de te féliciter pour ce nouveau défi !

Un grand Toda Raba pour tout ce que tu as fait pour nous et pour le KKL-JNF Suisse ! Nous te souhaitons beaucoup de succès dans tes nouvelles fonctions et nous nous réjouissons de pouvoir te recevoir et te revoir, de temps en temps, en Suisse.

Arthur Plotke

Président du KKL-JNF Suisse

77 ans d’Israël et un arbre porteur d’espoir

Le logo du KKL-JNF pour Yom HaAtzma’out 2025 nous vient du nord d’Israël et nous rappelle le 7 octobre 2023 et ses conséquences tout en étant porteur d’un message de grande confiance.

Depuis la création de l’Etat d’Israël, le KKL-JNF émet chaque année un insigne spécial pour la fête de l’indépendance. Il représente symboliquement quelque chose qui a fait bouger le pays ou l’a marqué. Pour le Fonds National Juif l’édition de cet emblème à l’occasion de Yom HaAtzma’out est un honneur.

Cette année, à l’occasion du 77ème anniversaire

Cette année, à l’occasion du 77ème anniversaire d’Israël, les regards se tournent vers Haïfa : c’est là qu’Ayala Mester, une élève de 9e année du collège Re’ut, a remporté le premier prix du concours de design de cette année. Son projet - sélectionné parmi plus de 80 propositions provenant de tout le pays - combine de manière impressionnante des thèmes nationaux et écologiques.

Il représente un arbre sur la branche duquel est accroché le ruban jaune - symbole de la solidarité avec les otages israéliens -, le chiffre « 77 » est inscrit à côté. L’arbre représenté commémore le festival Nova sur le site de Re’im où un massacre inimaginable, causé par des terroristes du Hamas, a été perpétré le 7 octobre 2023. « L’arbre a inspiré mon travail », explique Ayala Mester à ce sujet : “Je voulais capturer l’esprit israélien et le sentiment d’appartenance nationale”. Le projet doit en outre mettre en évidence la contribution du KKL-JNF à la reconstruction du pays depuis le 7 octobre 2023.

La participation des écoles au concours était loin d’être évidente cette année : l’automne dernier, les cours, surtout pour les classes du nord, ont souvent commencé loin des établissements scolaires. Mais cela n’a pas empêché les écoles de participer au concours comme à l’accoutumée - les 80 propositions et plus qui ont été soumises en sont la preuve irréfutable.

Le KKL-JNF Suisse honore ce travail en offrant, cette année, cet emblème à ses amies et amis – Naturellement, nos autocollants sont fabriqués à partir de matériaux recyclés modernes comme le papier de riz qui se décompose selon un processus respectueux de l’environnement.

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Les Caravanes du KKL-JNF

En route pour célébrer

Israël

et Tou Bichvat !

Et c’est reparti ! Les fameuses Caravanes du KKLJNF ont repris le chemin des écoles pour célébrer, en mai 2024, le 76ème anniversaire de la création de l’État d’Israël et en février 2025, Tou Bichvat - le nouvel an des arbres. Ces événements marquent des moments de partages éducatifs et festifs en Suisse romande.

Yom Hatzmaout 2024 à l’honneur

Tel un cortège itinérant, le KKL-JNF a sillonné la Suisse Romande afin d’aller à la rencontre des élèves et partager ses programmes éducatifs, accompagné de deux « Madrichot » venues de Jérusalem. Dynamiques, elles ont su instruire et transmettre tout en captant l’attention de plus de 430 enfants de 3 à 18 ans, au travers d’activités ludiques et pédagogiques en s’adaptant, avec brio, à chaque âge.

Première étape : l’École Beit Yossef Girsa

La caravane a marqué un premier arrêt au sein de l’Ecole Beit Yossef Girsa où M. Paul Fitoussi, Directeur, et Mme Alexandra Haccoun, Directrice adjointe, nous ont accueilli chaleureusement avec enthousiasme et bienveillance pour célébrer « Yom Hazikaron » : le jour du souvenir ; une célébration solennelle et respectueuse emprunte de sionisme.

A l’instar du peuple juif, notre Caravane éducative passera des larmes aux rires en fêtant dans la foulée « Yom Hatzmaout » : la journée de l’indépendance. Les plus jeunes ont participé activement à un « Tioul » virtuel en se promenant sur une carte géante de l’état d’Israël, se familiarisant ainsi avec les mers, les déserts et les villes tout en intégrant l’importance de la forestation du KKL-JNF dans de nombreuses régions.

Quant aux plus âgés, c’est en piochant chacun à leur tour une carte mettant en scène, dans différentes situations, l’étoile de David, qu’ils ont partagé avec nous leurs émotions, leurs ressentis et leur attachement à Israël ainsi qu’au judaïsme. Ce fut une surprise riche et émouvante pour nous, accompagnateurs, de voir cette jeune génération se confier et pour certains mettre parfois, des mots sur leur maux …

Deux nouvelles stations pour la caravane !

Nous remercions tout particulièrement Mme Carine Cohen, Directrice du Gan Shlomo à Lausanne qui nous a accueilli chaleureusement ainsi que Mme Caroline Guivante, Directrice du Gan Yeladim à Genève pour sa confiance. Elles ont permis au KKLJNF d’offrir une activité ludique autour du fameux parachute du KKL-JNF. Les petits tout en jouant se sont familiarisés avec les villes d’Israël. Pour finir leur activité, les tous jeunes voyageurs, sont montés dans un petit train imaginaire et ont profité du voyage chimérique, de Tibériade à Eilat.

Une halte au cœur de l’histoire avec le Talmud Torah du GIL

Le voyage de la Caravane ne s’est pas limité aux écoles, puisqu’elle a poursuivi sa route au Talmud Torah du GIL animé par Mme Emilie Sommer. Une pièce de théâtre interactive a été présentée aux enfants, retraçant la création de l’État d’Israël.

Les icônes du sionisme, Théodor Herzl et David Ben-Gourion, incarnées par les madrichot, ont invité les élèves à rédiger la Méguila de la création d’Israël d’une manière personnelle et originale, sollicitant la créativité les enfants dans un contexte historique riche de sens.

Dernier arrêt pour la Caravane

Enfin, le terminus de la caravane 2024 était au Talmud Torah de la CIG, animé par Mme Ilanit Tordjman. L’équipe du KKL-JNF a été accueilli avec impatience et enthousiasme pour des activités très ludiques.

Chaque étape du périple était marquée par des moments de partage et de joie, enrichissant le parcours éducatif et sioniste des élèves et tissant des liens interculturels précieux.

Tou Bichvat 2025 - la caravane fait l’école buissonnière

A l’occasion de la célébration de Tou Bichvat 5785, le KKL-JNF reprend le chemin des écoliers et marque les esprits en invitant Laurent Azuelos, botaniste et conteur, à partager son univers poétique et éducatif au sein de l’école Beit Yossef Girsa, du Gan Yeladim et du Talmud Torah du GIL à Genève, célébrant ainsi les valeurs de Tou Bichvat et l’importance de la nature en Israël et dans le monde et de sa préservation.

Des contes qui relient les enfants à la nature

Deux spectacles pour émerveiller les petits : Arbristoires, un voyage poétique dans l’univers des arbres, ainsi que Or Bleu, un conte autour de l’eau, ressource précieuse et essentielle, racontant avec simplicité et émotion pourquoi il est vital de protéger ce « trésor bleu ».

Laurent Azuelos a captivé son auditoire, mêlant contes, musique et poésie et a réussi son pari en transmettant son amour des arbres et de la nature.

Une approche pédagogique et ludique

Pour les plus grands, Laurent Azuelos a animé une enquête botanique inspirée de l’Escape Game Enigma Botanica. Les élèves ont participé à la résolution d’énigmes botaniques en découvrant la flore locale, les plantes médicinales, leurs propriétés et leur rôle écologique.

En harmonie avec les valeurs de Tou Bichvat, ce programme, du KKL-JNF, a sensibilisé les participants à l’importance de protéger la biodiversité et de cultiver un lien fort avec la nature et la terre d’Israël.

Planter des graines d’avenir

Le KKL-JNF a également proposé au Talmud Torah de la CIG à Genève et du GIL à Lausanne, un quizz sur la nature en Israël et une activité autour de la plantation du basilic, une plante étudiée par les chercheurs en Israël pour ses propriétés médicinales ; tous sont repartis, heureux et fiers, leur petit pot en main.

Les caravanes, un cheminement éducatif et inspirant

Entre les célébrations de Yom Hatzmaout et les activités de Tou Bichvat, le KKL-JNF a offert aux enfants en Suisse romande une expérience unique. Ces moments de joie et de partage ont enrichi leur parcours sioniste et renforcé leur lien avec la terre d’Israël et les valeurs de préservation et d’identité. Ce fut, pour le KKLJNF, l’occasion de rappeler aux jeunes générations, son rôle central dans la reforestation, la préservation de l’eau, la recherche en matière de lutte contre la désertification, la transmission et l’éducation en Israël et dans le monde.

Grand honneur pour la présidente mondiale du KKL-JNF, Ifat Ovadia-Luski

«Nous cultivons l’un de nos biens
les plus précieux, l’espérance».

Dans le monde du cinéma, ce sont les Oscars, sur la scène musicale, les Grammys - et dans la vie juive, c’est le classement annuel des 100 personnalités les plus influentes, publié par l’hebdomadaire, The Algemeiner, édité à New York. Depuis plus d’une décennie, cette liste rend hommage aux personnes qui ont joué un rôle exceptionnel dans la vie juive au cours de l’année écoulée.

Fondé en 1972 par Gerschom Jacobson, ancien reporter du New York Herald Tribune, le journal était à l’origine publié en yiddish ; depuis 2008, il l’est en anglais. Dans neuf catégories allant du gouvernement et de la science à l’innovation et à la charité, en passant par les arts, les médias et l’économie, The Algemeiner répertorie les personnalités qui ont exercé une influence positive sur la communauté juive. Outre des personnalités de premier plan comme le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président Yitzhak Herzog ou le gouverneur américain Josh Shapiro (longtemps considéré comme candidat à la vice-présidence avec Kamala Harris), on trouve également des partisans non juifs des causes juives. La liste se concentre toutefois sur les pays anglophones et sur des pays comme Israël, la France et l’Ukraine – le monde germanophone n’est pas pris en compte.

Ifat Ovadia-Luski reçoit l’une des plus hautes distinctions pour son engagement dans la vie juive.

déclenché une vague mondiale d’antisémitisme. Dans son discours prononcé en décembre 2024 à l’occasion d’un hommage rendu par le « Jerusalem Post », elle a décrit cette journée comme un « shabbat noir » - un jour de destruction et de douleur dont les effets resteront longtemps gravés dans la mémoire du peuple juif. Elle a souligné que la guerre entre Israël et le Hamas ne se déroulait pas seulement sur le champ de bataille mais affectait directement les communautés juives du monde entier.

Mais revenons au classement actuel : La présidente mondiale du KKL-JNF, Ifat Ovadia-Luski, 48 ans, mère de trois enfants et qui occupe ce poste à responsabilité depuis décembre 2022, figure pour notre plus grande fierté parmi ces 100 personnes dans la catégorie « Communauté ».

Le journal, qui tirait à plus de 100.000 exemplaires à son apogée, et qui en imprime aujourd’hui environ 25.000, justifie cette distinction par l’engagement sans faille d’Ifat Ovadia-Luski. Elle s’est particulièrement distinguée depuis le 7 octobre 2023, date qui a

Malgré les événements tragiques, Ifat Ovadia-Luski a trouvé des mots d’espoir. Elle a rappelé que l’histoire juive a été marquée par la résilience pendant des siècles – de l’Inquisition espagnole aux horreurs de la Shoah jusqu’aux récentes attaques terroristes. Elle a conclu son discours avec un message puissant : « Nous ne survivons pas seulement, non, nous nous relevons, nous reconstruisons ce qui a été détruit et nous cultivons l’un de nos atouts les plus importants, qui est l’espoir. » Des mots auxquels on ne peut, en réalité, rien ajouter. »

Construire des ponts

L’engagement du KKL-JNF en faveur des communautés bédouines et druzes en Israël

Le KKL-JNF s’engage à renforcer la société israélienne en construisant des ponts entre juifs et minorités non juives, notamment les communautés druze et bédouine. Pour créer des liens durables entre les générations, il développe des programmes ciblés offrant de nouvelles perspectives.

Soutien aux enfants bédouins : renforcer l’éducation et la résilience

Les attaques brutales du Hamas le 7 octobre 2023 ont également durement touché les familles bédouines du sud d’Israël. Les enfants - en particulier ceux ayant des besoins spécifiques - ont été particulièrement exposés aux pressions extrêmes de la guerre.

Pour leur apporter soutien et espoir, le KKL-JNF a mis en place un programme d’éducation et de découverte spécialement adapté.

Dans les espaces protégés des écoles ou dans les vastes parcs du KKL-JNF, ces enfants peuvent suivre des ateliers d’art-thérapie, stimuler leurs sens de manière ludique et vivre des moments de joie insouciante. L’école de soutien Neve Midbar, utilisée par de nombreuses familles bédouines, en est un exemple. Leurs élèves ont pu faire une excursion dans la forêt de Yatir en collaboration avec le KKL-JNF - une expérience qui les a profondément marqués.

L’enseignante Rima Abu Asheeba la décrit comme « une merveilleuse occasion de découvrir notre pays d’une nouvelle manière ». Peli Dvir, qui a accompagné le KKL-JNF lors de l’excursion, souligne, elle aussi : « De telles journées riches en expériences me remplissent toujours d’une joie particulière ».

Votre précieux soutien offre à ces enfants des moments d’insouciance et les aide à puiser de nouvelles forces pour l’avenir. Chaque don leur ouvre un monde plein d’espoir et de possibilités.

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- Mot-clé : 20936 Gaza Envelope (Beduinenkinder)

Aide aux jeunes druzes en difficulté : Thérapie et perspectives d’avenir

Depuis la création de l’État d’Israël en 1948, il existe un lien profond entre le peuple juif et la communauté druze. Cette alliance, qui se manifeste également par le recrutement volontaire de jeunes Druzes dans l’armée israélienne, est d’une valeur inestimable pour le tissu social et la sécurité du pays. Le KKL-JNF travaille intensément à la préservation et au renforcement de ce lien historique - notamment par le biais de programmes qui aident les jeunes de la communauté druze.

Un projet remarquable a été mis en place dans la ville de Hurfeish, dans le nord d’Israël. Il offre des soins thérapeutiques et psychiatriques aux jeunes à risque qui sont confrontés à de graves difficultés émotionnelles. Nombre de ces jeunes sont issus de familles socialement défavorisées, confrontées à la toxicomanie et à la criminalité. La prise en charge de ce programme par le KKL-JNF permet aux décideurs politiques de Hurfeish de consacrer leurs ressources budgétaires limitées à d’autres mesures sociales indispensablestout en façonnant une société inclusive à l’avenir prometteur.

Aidez-nous à donner aux jeunes druzes en difficulté une issue au désespoir. Votre don représente pour eux la chance d’un avenir meilleur.

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- Mot-clé : 20938 Hurfeish (Drusische Jugendliche)

Portrait Lior Pardo

«

En travaillant au KKL-JNF,

je rends quelque chose à Israël ».

Depuis plus de 12 ans, Lior Pardo travaille de manière passionnée avec le KKL-JNF Suisse à Zurich et peut s’enorgueillir d’une grande diversité d’expériences de vie et professionnelles.

La cinquantaine, doué de multiples talents, il est responsable de l’ensemble du secteur technologique et gère toutes les campagnes de dons par courrier et ainsi que la présence en ligne du KKL-JNF Suisse. Il supervise également toutes les questions administratives pour notre bureau de Genève et prend en charge de nombreuses activités opérationnelles. Il répond, aujourd’hui, avec plaisir à quelques questions de manière personnelle.

Qui est Lior Pardo ?

« Je suis un penseur analytique enthousiaste et un résolveur de problèmes. Né à Tel Aviv, j’ai grandi dans un foyer où l’empathie, le respect et l’optimisme figuraient parmi les valeurs fondamentales absolues. Mon père ayant travaillé partout dans le monde, j’ai eu le privilège de découvrir de nombreuses cultures, langues et modes de vie différents. »

Qu’est-ce qui t’a conduit d’Israël en Suisse ?

« Mon parcours professionnel m’a amené ici : Après l’armée et des études d’ingénieur, j’ai fondé ma propre entreprise à la fin des années 1990 et je me suis lancé sur le marché israélien de la haute technologie, alors florissant. Les choses se sont développées à une vitesse fulgurante et je me suis retrouvé, en peu de temps, responsable de projets et d’équipes dans différents secteurs. J’ai voyagé dans de nombreux pays et j’ai eu le privilège de travailler avec des personnes extraordinaires. Dans le cadre de l’un de ces projets, on m’a proposé d’occuper un poste à responsabilité à Genève. Comme j’avais un faible pour la Suisse depuis mon enfance, saisir cette opportunité motivante était comme une évidence. Le reste appartient à l’histoire... »

Que signifie pour toi de travailler pour le KKL-JNF ?

« Travailler au KKL-JNF m’a donné la possibilité de contribuer, de redonner quelque chose à mon pays et à mon peuple, tout en restant fidèle à mes principes de vie personnels, à mon identité et à mes objectifs. Constater l’impact positif des nombreux projets du KKL-JNF sur les habitants et la nature d’Israël est une merveilleuse récompense pour notre engagement ».

Qu’est-ce qui est le plus important, à tes yeux, dans le travail du KKL-JNF ?

« Le principal objectif à long terme du KKL-JNF est de poursuivre sa tradition qui consiste à agir positivement sur l’environnement et en faveur des habitants d’Israël. Notre organisation investit

des ressources ciblées et développe des projets en collaboration avec la recherche sur les nouvelles technologies dans les domaines de l’agriculture, de la lutte contre le changement climatique, de la durabilité, et des énergies renouvelables. Citons par exemple le parc scientifique et d’innovation, le KKL-JNF-Zemach-Kinneret (KIC) ou le projet Eilat-Eilot Renewable Energy Technologies pour la recherche sur le stockage des énergies renouvelables. Ce sont toutes des initiatives extrêmement intéressantes qui amélioreront la qualité de vie à long terme, en Israël et au-delà, grâce à des partenariats internationaux.

Divers projets dans le domaine des écosystèmes verts voient le jour - tels que des parcs avec des espaces de camping, des pistes cyclables, des aires de loisirs accessibles. Il y a aussi la restauration de trésors archéologiques naturels comme la charmante source d’Ein Bikura ou encore le projet phare du KKL-JNF Suisse, le centre de visiteurs à Sataf.

Depuis le 7.10.2023 et les événements qui ont suivi, une autre partie importante du travail du KKL-JNF consiste à restaurer les moyens de subsistance des personnes touchées de diverses manières ».

Ta vie personnelle a-t-elle changé depuis le 7 octobre 2023 et si oui, comment ?

Oui, cela a eu un impact majeur. Tant de choses se sont bousculées dans ma tête ce jour-là : Le Choc ! La solidarité !

Les événements horribles ont déclenché en moi un énorme sentiment de solidarité avec Israël - et un besoin irrépressible d’agir. Tout de suite ! Am Israël Chai ! Ce furent des émotions intenses, comme j’en ai rarement vécu.

Dans les jours qui ont suivi, une terrible nouvelle nous est parvenue : un ami de longue date de notre famille et sa femme ont été sauvagement assassinés, ce jour-là au kibboutz Be’eri. Cette tragédie m’a profondément et très personnellement touché. Rétrospectivement, elle est devenue un des moteurs les plus puissants de ma volonté d’aider de toutes les manières possibles - à la reconstruction, à la réhabilitation, à la guérison ».

Enfin, une question personnelle : comment Lior Pardo se détend-il ?

« J’ai de nombreux „hobbies“, pour la plupart techniques. Ces dernières années, j’ai également accordé une grande importance à une alimentation équilibrée et je me suis fixé comme priorité de passer beaucoup de temps à l’air libre et à faire de l’exercice physique - deux éléments qui favorisent la santé physique et renforcent le bien-être mental. Le paysage idyllique et les nombreuses possibilités de loisirs qu’offre cette si jolie Suisse sont un atout supplémentaire ».

Des plats qui racontent des destins

Depuis le 7 octobre 2023, le sort des 251 otages enlevés ce jour-là par le Hamas a profondément ému les habitants d’Israël et du monde entier. Le plus jeune n’avait que neuf mois, le plus âgé 85 ans. Il y avait toujours l’espoir angoissé de savoir s’ils étaient encore en vie ou s’ils avaient été assassinés par les barbaresun martyre pour tous leurs proches restés dans l’incertitude. Nous avons tremblé de tout notre être, espéré et prié avec euxnous avons salué avec soulagement chaque personne libérée et l’avons embrassée dans notre intimité et notre cœur s’est brisé un peu plus avec chacun des morts.

Quiconque se penche sur ce livre ne se borne pas à cuisiner un plat - il fait preuve de solidarité.

L’histoire de la recette du « Romi`s Cheesecake », le gâteau préféré de Romi Gonen, cette jeune femme de 24 ans, enlevée par le Hamas lors du festival de musique Nova près de la bordure de Gaza est emblématique du destin de toutes ces otages et de leur plat préféré. La talentueuse danseuse et chorégraphe qui s’engage avec passion pour les enfants ayant des besoins spécifiques, a enfin pu enfin retrouver sa famille après 471 jours interminables de prise d’otage.

Une des nombreuses recettes est celle de Gadi Moses, de Nir Oz, 80 ans, grand-père de 14 petits-enfants, également tombé entre les mains de ses ravisseurs alors qu’il tentait de négocier avec les terroristes du Hamas qui attaquaient sa communauté. Sa famille a dû attendre, dans la crainte, son retour pendant 482 jours avant de pouvoir enfin le serrer dans leurs bras. Ils croyaient tous fermement en son retour et l’évoquaient en mangeant son célèbre ceviche (salade de poisson). Cette recette, bien plus qu’un simple plat, symbolise la chaleur et la proximité d’un être cher, dont l’absence résonne à chaque bouchée.

Mais tous les otages n’ont pas pu revenir. Certains ont été assassinés, d’autres sont toujours portés disparus - et il n’existe à ce jour aucune certitude sur le sort de beaucoup d’entre eux. Au moment où nous rédigeons cet article et le mettons sous presse, nous ne savons pas comment les choses vont évoluer. Une chose est sûre : Chaque nom représente un destin qui ne doit pas être oublié ! Cuisiner contre l’oubli

Depuis quelques années, vous êtes habitués, chers lectrices et lecteurs, à ce que nous présentions ici, dans notre édition « Horizons Verts », une recette particulière - une recette qui inspire, qui apporte de la joie et qui, nous l’espérons, sera même réalisée. Mais l’année dernière déjà, tout était tragiquement différent ; nous vous avions présenté la recette de biscuits de la courageuse Rachel d’Ofakim, qui n’a pu survivre à une prise d’otages de plusieurs heures par les terroristes du Hamas que grâce à son courage, à sa présence d’esprit et justement à ses biscuits désormais mondialement célèbres.

Aujourd’hui encore, nous continuons à regarder Israël avec inquiétude et nous ne pouvons ni ne voulons simplement revenir à la normale. Aussi aimerions-nous attirer votre attention sur un livre de cuisine qui contient bien plus que de simples recettes - il raconte des histoires de personnes qui n’ont pas pu rentrer chez elles le 7 octobre 2023.

Cette année, nous renonçons donc à notre habituelle recette et vous invitons plutôt à feuilleter, lire et cuisiner ce livre si particulier - et à penser à ceux à qui il est dédié.

Le livre de cuisine « Shavouot of longing » peut être acheté physiquement https://solidarity.bringthemhomenow.net/product-page ou consulté gratuitement ici : https://online.fliphtml5.com/jypud/dqaw/#p=1

Le livre de cuisine « Shavouot de la nostalgie - Vos recettes sur notre table » a été composé en 2024 par des familles d’otages qui ont été ou sont encore détenus par le Hamas depuis le 7 octobre. Il contient les plats préférés de ces personnes - des plats simples, qui réchauffent le cœur, portés par l’amour et les souvenirs. Chaque recette représente une personne avec une histoire, une famille, une vie qui a été brutalement interrompue.

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Horizons Verts 65

Édition

Avril 2025

Rédaction/Textes

Peter Bollag, Arthur Plotke, Judith Perl-Strasser, Esther Goldberger, Lior Pardo, Réfaëla Trochery, Anouk Safdie

Ronny Siev, Michal Pluznik

Photos

Archives du KKL-JNF Israël et Suisse

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