Kinorama by Jean Luc Gay

Du 13 au 19 avril 2011

Univerciné 2010/2011 – Clap de fin Cinéma allemand en novembre, britannique en décembre, italien en février… Cette année encore, c’est au Festival du cinéma russe que devait échoir la tâche, sympathique et festive, de clôturer la saison d’Univerciné. Mais pour cette saison #04, faute d’organisateur côté département russe de l’Université de Nantes, l’association Univerciné s’est résolue à toutefois maintenir le cap via une proposition hybride : solliciter Macha Millard (qui participe depuis des années au festival de façon amicale et bénévole) pour un programme de trois films russes, regroupés ce dimanche 17 avril au Katorza. En guise de lapin sorti de la chapka, on dégustera dans l’ordre : Le vilain petit canard, premier long du génie de l’animation russe Garri Bardine (La Nounou) à 14h15, suivi, à 16h,

d’un road-movie silencieux et intime d’Aleksei Fedorchenko, Le dernier voyage de Tanya, Prix de la critique à Venise. Enfin, l’avant-première de Sibérie, Monamour de Slava Ross (en salle le 20 avril), drame tendu et sans complaisance dans un hameau abandonné de Sibérie (sans blague…). Une journée chargée, doublée de l’occasion de voir ou revoir, à 20h10, Tous mes pères, le film autobiographique de l’Allemand Jan Rhaiber, qui a remporté le Prix Univerciné inter-Festivals 2011. Une vision peu commune de la famille qui, de l’aveu du Jury, constitue « une œuvre ovni, personnelle et intimiste, qui a su enchanter par sa sobriété, sa maladresse touchante et sa façon singulière de dépoussiérer un genre bien connu et mille fois exploité. (…) Avec peu de moyens, il est possible de briller et de renouveler le cinéma ! ». Tentant, du coup, en effet…

JmV

Ils sont en salle et nous avons aimé !

Gaumont, Pathé Atlantis UGC Ciné-Cité Cinéville, Ciné Pôle Sud

Gaumont

Gaumont, Pathé Atlantis UGC Ciné-Cité Cinéville, Ciné Pôle Sud

Katorza

MSCLUB - 17 rue de la Noë - 44 830 Bouaye Directrice de la publication : Isabelle Gay / Articles : H. Leforestier, G. Mainguet, N. Rézeau, JM Vigouroux. Dépôt légal à parution. Photogravure et impression : ALLAIS S.A.

Tél. 02 53 35 39 02 / www.lekinorama.com / info@lekinorama.com

Yann Tiersen + Nestor Is Bianca Concerts Jeudi 14 avril à 20h30 Olympic - Nantes. T. 02 40 43 20 43 Yann Tiersen : Dust lane, le sixième album du Breton marque un tournant dans sa carrière, il est un peu l’accident heureux qui donne vie à un nouveau projet, éloignant définitivement le boulet Amélie Poulain. Ambitieux, ces nouveaux morceaux alternent parties électriques denses et parties minima© Nicolas Hidiroglou les plus calmes : synthés vintages, textures analogiques et guitares électriques se mêlent aux envolées de violons et aux voix unies en choeur. Des symphonies grandioses aux tremblements dissonants, complexes dans leur structure (des glissades, des montées et des descentes) mais majestueuses et instinctives dans leur rendu . Un virage sonique qui le rapproche plus de Mogwaï que de Comelade, la révolution d’un homme neuf, compositeur hors-pair. Nestor Is Bianca : Quatre garçons et une fille pour ce groupe français formé en 1998, Nestor Is Bianca joue une musique intimiste fabriquée à la maison et en plein air. Ici, toutes les musiques, tous les instruments, toutes les pratiques et toutes les cultures ont droit de parole. En chef de file discret, Lionel Laquerrière emmène sa troupe sur des territoires flirtant avec le trip hop, l’electro, la pop, le rock garage, le folk, la micro ou le post rock. Leur musique est mélancolique, transversale, légère, tendue et toujours mélodique. Aux douces brises d’accalmie succèdent des bourrasques électriques toujours enveloppées par une voix et des chœurs distancieux quelque peu ténébreux.

BULCINE - 10 ans de Ciné-Concerts Du 13 au 17 avril - Cinématographe Le 15 mai 2001, Bulciné organisait son premier ciné-concert. Dix ans et 26 créations plus tard, Man, Brome, Angil et ADS(R) (les quatre premiers groupes à s’être aventurés dans cet exercice de style, à une époque où le ciné-concert était loin d’être à la mode), reviennent confronter leurs univers sonores à de nouveaux films. Gosses de Tokyo Japon - 1h30 - 1932. De Yasujiro Ozu. Mercredi 13 avril à 15 heures (Ciné-concert de Wilfried Thierry) Vers 1930, un modeste employé vient s’installer dans la banlieue de Tokyo avec sa femme et ses deux fils, de 10 et 8 ans. Ces derniers s’imposent comme meneurs devant la bande du quartier... Une chronique sociale à la fois drôle et grinçante, un conte pour adulte accessible aux plus jeunes, pour lequel Wilfried Thierry crée une musique expressive qui va suivre les états d’âme de Ryoichi, cet enfant de 10 ans en pleine découverte du monde des adultes. L’homme d’Aran GB - 1h20 - 1932. De Robert J. Flaherty. Jeudi 14 avril à 20h30 (Ciné-concert de Brome) Une famille de pêcheurs vit dans des conditions extrêmement pénibles sur une île aride, au large des côtes d’Irlande. OEuvre essentielle du cinéaste américain Robert Flaherty, ce film est un hymne au courage des habitants des îles d’Aran. Brome est le projet solo de Timothée Demoury qui pour ce film écrit une musique issue de son univers, entre folk moderne, rock déviant et une certaine musique minimaliste contemporaine.

Les aventures du Prince Ahmed Allemagne - 1h05 - 1923. De Lotte Reiniger. Dim. 17 avril à 16h (Ciné-concert d’Angil) Inspiré des contes de Mille et une nuits, le film nous entraîne dans un univers de féeries orientales, inspiré de la technique traditionnelle du théâtre d’ombres. C’est dans l’optique de rendre une musique simple utilisant des cordes (contrebasse et violon) que Angil a choisit d’aborder ce projet, avec le souhait de parvenir au même pouvoir évocateur, rassurant et familier que les images du film. On the Bowery USA - 1h02 - 1956. De Lionel Rogosin. Ven. 15 avril à 21h (Ciné-concert de Man) L’errance de Ray, un cheminot à bout de ressources, dans le Bowery, quartier des clochards à New York. Lionel Rogosin entremêle réalité documentaire et fiction minimaliste et se plonge dans le monde des laissés pour compte. Man, l’artiste Rasim Ahmet Biyikli, s’imprègne de l’atmosphère douce-amère de ce film pour appuyer un regard sans concession tout en lui gardant une profonde humanité. THX 1138 USA - 1h28 - 1971. De George Lucas. Sam. 16 avril à 21h (Ciné-concert d’ADRS(R)) Univers concentrationnaire, THX 1138 reflète la colère des jeunes Américains des campus à la fin des années 60, luttant contre l’oppression, et le totalitarisme. ADS(R) , duo formé d’Antoine Monzonis-Calvet et de Wilfried Thierry, se nourrit des musiques électroniques les plus aventureuses. Dans la musique comme dans le film, si les machines semblent avoir pris le contrôle, ce sont bien les sentiments humains qui prévalent.

Petits et grands Festival Du mercredi 13 au dimanche 17 avril Nantes. T. 02 18 46 00 26

Du 13 au 17 avril se déroule la première édition du Festival Petits et grands : 50 spectacles différents, pour quelques 120 représentations, sont prévus dans une trentaine de lieux nantais. Il n’est jamais trop tôt pour faire aimer le spectacle, et le plaisir qu’il procure n’a pas d’âge. L’ambition du nouveau festival Petits et Grands est de rendre accessible aux enfants les meilleures créations jeune public, pour leur permettre de partager des émotions artistiques, de stimuler leur curiosité et de s’ouvrir encore plus au monde. Créé par Nicolas Marc et Cyrille Planson, le festival Petits et Grands place au cœur de sa démarche la rencontre entre la création artistique et un large public d’enfants et de parents, dans le cadre d’une programmation qui repose sur l’ouverture et l’exigence artistique. Durant cinq jours, le festival prend ses quartiers au château des ducs de Bretagne, transformant ce lieu somptueux, riche d’histoire, en véritable « châteauthéâtre ». Dans la liste des autres lieux, figurent Le Grand T, Le Lieu Unique, L’Olympic, Le Pannonica, Le Terrain Neutre Théâtre, le Jardin des Plantes, la Librairie Les Enfants Terribles... et des multi-accueils, crèches municipales et associatives…

Daniel Mille Jazz Vendredi 15 avril à 20h30 Piano’cktail - Bouguenais. T. 02 40 65 05 25 Plus qu’un musicien, Daniel Mille est un conteur d’histoires pleines de tendresse et à l’élégance hors du temps. Impressionniste de l’accordéon, il est un amoureux des mélodies. C’est l’émotion, la poésie, les paysages, le lyrisme, qui guident les doigts de ce baladin des notes. Plus qu’un voyage, il offre des paysages, des tableaux. L’attente est un sixième album éblouissant, qui confirme sa place dans le monde de l’accordéon, et dans celui de la musique tout simplement. Ses perles mélodiques sont autant de joyaux sonores qui donnent à la vie une saveur impalpable, persistante, essentielle.

Romain Didier Chanson Samedi 16 avril à 21h Salle Paul Fort - Nantes. T. 02 51 72 10 10 Voilà plus de 30 ans que cet artiste discret parcourt avec élégance les chemins de la chanson, que ce soit pour lui ou pour d’autres, tels Jean Guidoni, Enzo Enzo ou Kent. Emmitouflé dans son écharpe grise, ce remarquable pianiste, auteur-compositeur émouvant à la voix chaude, a su nous charmer avec un répertoire sobre, poétique, profondément humaniste. C’est en formule solo-piano, en toute intimité, que ce grand Monsieur vient nous offrir ses dernières créations.

Portrait de Pauline Le Floch Jamais deux fois le même projet...

Prénom : Pauline Nom : Le Floch Profession : Chargée du Bureau d’Accueil des Tournages des Pays de la Loire Parcours : Diplômée d’une école d’audiovisuel, elle a commencé par être intermittente du spectacle, avant d’arriver au Bureau des Tournages il y a 3 ans. Elle y avait fait un stage et n’avait jamais perdu de vue le poste : dès qu’il s’est libéré, elle a postulé. Car ce qui intéresse Pauline Le Floch, ce n’est pas vraiment de créer le spectacle, c’est surtout de faire en sorte que tout se passe bien, elle veut être « au service de la création ». Elle essaie d’aider les tournages d’un point de vue pratique. « Et ce n’est pas toujours facile de rendre réelle une idée parfois très floue au départ ».

Son métier : Ce métier, qui passionne Pauline Le Floch, fait partie des « petits métiers ». Il concerne à peine une centaine de personnes en France. Elle « rencontre beaucoup de gens, voit beaucoup de choses. Il n’y a pas deux scénarios identiques, il n’y a pas deux demandes qui sont les mêmes, c’est vraiment très intéressant ». Le Bureau d’Accueil des Tournages a deux missions. La première : accueillir dans les Pays de la Loire les tournages, en éditant par exemple un « Guide Pratique des tournages », véritable répertoire de tout ce dont une équipe a besoin pour venir tourner dans la région. Le travail de Pauline Le Floch est ici non seulement d’éditer le guide, mais aussi de le faire vivre, en entretenant un véritable réseau et des contacts avec tout les acteurs régionaux. Elle tisse également un lien privilégié avec Pôle Emploi, afin de dresser une liste, toujours d’actualité et la plus exhaustive possible, des techniciens et comédiens ligériens. L’autre mission que la région a confié au Bureau d’Accueil des Tournages est d’aider les créations régionales, par un fonds de soutien. Plus qu’une aide financière, le bureau d’accueil des tournages fournit un véritable accompagnement aux réalisateurs et les soutient pas à pas dans l’élaboration de leur projet. Dans ce cadre, les aides sont bien sûr données en priorité aux projets implantés dans la région. Propos recueillis par Hélène Leforestier

NANTES - PLACE DU COMMERCE - TP : 9,90€ TR : 7,30€/7,60€ -12 ans : 4,60€ The Company Men (VO) 11h (sauf mer, sam, dim), Winnie l’ourson 13h25 (sauf mer, sam, dim), mer, sam, dim : 15h40 (sauf mer, sam, dim), 10h30, 11h50, 13h10, 14h30, 15h50, 17h10 La proie (Int -12) 18h (sauf mer, sam, dim : 18h30), Morning Glory 11h, 13h35, 15h45, 17h55, 20h20 (sauf mer, sam, dim : 20h30), 11h, 13h30, 15h45, 18h, 20h20, 22h40 20h10, 22h30 22h35 (sauf mer, sam, dim : 22h40) Titeuf, le film Mon père est femme de ménage Tous les soleils 3D : 11h, 14h, 16h, 20h 11h, 14h, 16h, 18h, 19h50, 22h30 11h, 13h25, 15h40, 17h55, 20h20, 22h35 2D : 18h, 22h35 Rio (3D) L’agence Je n’ai rien oublié 11h, 13h50, 15h55, 18h, 11h, 13h25, 15h45, 18h, 20h20, 22h35 11h, 15h50, 18h 20h10, 22h30 Rango 11h, 13h30, 15h45, 18h Sucker Punch Scream 4 (Int -12) Les femmes du 6e étage 13h40, 20h, 22h30 11h, 13h20, 15h35, 17h55, 11h, 13h25, 15h45, 18h, 20h20, 22h35 Le discours d’un roi (VO) 20h15, 22h35 20h15, 22h30 SAINT-HERBLAIN - ZAC ATLANTIS - TP : 9,90€ TR : 7,30€/7,70€ -26 ans : 4,10€ La proie (Int -12) 13h30, 15h45, Big Mamma : De père en fils 18h, 20h15, 22h30 + mer, sam, dim : 11h 15h40, 17h55, 20h10 (sauf lun), 22h30 Winnie l’ourson + jeu, ven, lun, mar : 13h30 mer, sam, dim : 11h, 13h15, 14h45, 16h15, 17h45 Chez Gino 14h, 22h30 + mer, sam, dim : 11h Le flingueur (Int -12) Je n’ai rien oublié jeu : 20h15, 22h20 AVANT-PREMIERES 22h20 + mer, sam, dim : 11h mer, sam, dim : 19h20, 21h30 + ven : 22h30 LA FILLE DU PUISATIER Ven. 20h15 + jeu, ven, lun, mar : 13h40, 15h50, 17h50, 20h15 Sucker Punch 14h, 16h45, SOURCE CODE Lundi 18 à 20h15 + mer, sam, dim : 13h15, 15h20, 17h20, 19h30 19h50, 22h20 + mer, sam, dim : 11h LES NUITS ROUGES DU BOURREAU Numéro quatre 22h30 + mer, sam, dim : 11h Tous les soleils 16h30, 19h45 + jeu, ven, lun, mar : 13h30, 15h45, 18h, 20h15 L’agence mer, sam, dim : 11h DE JADE (Int -16) Mardi 19 à 20h + mer, sam, dim : 13h10, 15h30, 17h45, 20h05 + jeu, ven, lun, mar : 14h, 16h45, 19h45, 22h20 Rio (3D) 13h30, Philibert 14h + mer, sam, dim : 11h + mer, sam, dim : 13h15, 15h30, 18h, 20h10, 22h20 15h30 (sauf lun, mar), 18h (sauf lun, mar), Morning Glory 16h15, 19h30, 22h Rango 13h30 (sauf mer, sam, dim : 13h15), 20h, 22h + mer, sam, dim : 11h, Titeuf, le film (3D) 15h45 (sauf mer, sam, dim : 15h30), Rio (2D) lun, mar : 16h, 18h mer, sam, dim : 11h, 15h45, 20h, 22h + mer, sam, dim : 11h, 17h45, 20h + mer, sam, dim : 13h15, 15h20, 17h20 + jeu, ven, lun : 15h30, 19h30, 21h30 + jeu, ven, lun : 18h, 20h15 + jeu, ven : 13h45, 16h, 18h10 Titeuf (2D) mer, sam, dim : 13h15, 18h Ma part du gâteau 19h45, 22h Scream 4 (Int -12) 18h, 20h15, 22h30 + jeu, ven, lun, mar : 13h30, 17h30 + jeu, ven, lun, mar : 14h, 16h30 + mer, sam, dim : 11h, 13h20, 15h40 + mar : 15h30, 19h30, 21h30 Le rite (Int -12) 22h30 (sauf mar) + jeu, ven, lun, mar : 13h30, 15h45 Winx Club... mer, sam, dim : 11h Gnoméo et Juliette mer, sam, dim : 11h, 13h45 SAINT-HERBLAIN - ZAC ATLANTIS - Tarif plein : 9,90€ Étudiants et - 26 ans : 3,90€ Rio

AVANT-PREMIERES

3D : 10h50, 13h35, 15h40, 17h45, 19h50, 21h55 2D : 11h05, 14h, 16h05, 18h10, 20h15, 22h20 Scream 4 (Int -12)

La proie (Int -12) 10h50, 13h50, 16h, 18h10, 20h20, 22h30 Mon père est femme de ménage 11h, 13h15, 15h, 16h45, 18h30, 20h15, 22h05

10h50, 13h30, 15h45, 18h, 20h15, 22h30 Winnie l’ourson mer, sam, dim : 10h55, 13h30, 15h05, 16h40, 18h15 Le flingueur (Int -12) 22h25 Morning Glory (VO) 11h05, 15h30, 20h05 Numéro quatre 10h45, 13h25, 15h40, 17h55, 20h10, 22h25 Sucker Punch 13h20, 17h50, 22h20

Come back, Africa (VO) jeu 18h30 Prick up your ears (VO) mer, mar : 18h30 L’armée des 12 singes (VO) sam 18h, dim 21h, lun 20h30

Un été suédois (VO) mer 20h30, ven 18h30 L’art vidéo dans tous ses états ven 20h30 (+ réalisateurs) (entrée libre) On the Bowery (VO) ven 21h (ciné-concert), lun 18h30, mar 20h30 Gosses de Tokyo mer 15h (ciné-concert)

COUP D’ECLAT Lundi 18 à 20h15

En présence de l’équipe du film LA FILLE DU PUISATIER Mardi 20h

Titeuf, le film

3D : 11h, 14h05, 16h10, 18h05, 20h05, 22h 2D : 10h45, 13h40, 15h35

Tous les soleils 11h10, 13h45, 15h55, 18h05, 20h20, 22h30 L’agence 17h40, 20h (sauf mar), 22h15 Rango 10h55, 13h25, 15h50, 18h, 20h10 Ma part du gâteau 11h10 (sauf mer, sam, dim), 13h55 (sauf mer, sam, dim), 16h30 (sauf mer, sam, dim), 19h55 (sauf lun), 22h10 (sauf lun)

NANTES - RUE DES CARMÉLITES - Tarif plein : 5€ Tarif réduit : 3.50€/3€ L’homme d’Aran jeu 20h30 (ciné-concert) THX 1138 (VO) sam 21h (ciné-concert) Les aventures du prince Ahmed dim 16h (ciné-concert)

NANTES - 3, RUE CORNEILLE - Tarif plein : 7,80€ Tarif réduit : 5,80€ Rabbit Hole (VO) La nostra vita (VO) (Séance précédée de Les barbares) 13h50 (sauf dim : 15h35), 18h05 (sauf dim) 14h10, 16h10, 18h10, 20h10, 22h10 (sauf dim) Pina (3D) (VO) Road to Nowhere (VO) 13h45, 15h50, 17h55, 20h, 22h05 (sauf dim) AVANT-PREMIERES 13h45, 16h05 (sauf dim), 20h50 (sauf dim, lun) Nous Princesses de Clèves 14h (sauf mer : 16h05) TOMBOY Vendredi 15 avril à 20h10 + dim : 20h10 + lun : 21h20 Robert Mitchum est mort We want Sex Equality (VO) SIBERIE, MONAMOUR (VO) 14h15, 16h15, 20h15 (sauf dim), 15h35 (sauf mer, dim), 19h45 (sauf ven) Dimanche 17 avril à 17h45 22h15 (sauf dim) + mer : 18h15 + mer : 13h50 Le vagabond (VO) 18h15 (sauf mer) Essential Killing (VO) 19h10 (sauf dim, lun), Le vilain petit canard (VO) dim : 14h15 Mr. Nice (VO) 15h50 (sauf dim : 16h), 22h (sauf dim) + dim : 18h25 Le dernier voyage de Tanya (VO) dim : 16h 20h (sauf dim : 20h15), 22h15 (sauf dim) Les rêves dansants (VO) 17h45 Les arrivants lun : 18h30 (+ réalisateurs) SAINT-SEBASTIEN/LOIRE - ZA GRIPÔTS - TP : 8,40€ Étudiants et - 26 ans : 4,50

AVANT-PREMIERE LA FILLE DU PUISATIER

Vendredi 15 avril à 20h15 La proie (Int -12) 14h, 16h05, 20h20, 22h30 + mer, dim : 11h Mon père est femme de ménage 13h40, 15h20, 19h, 20h40, 22h20 + mer, dim : 11h Rio (2D) 14h, 18h

Women without Men (VO) 14h (sauf jeu, sam, lun), 18h45 (sauf jeu, sam, lun) + jeu, sam, lun : 16h15, 20h45 Je n’ai rien oublié 18h45 (sauf jeu, sam, lun) + jeu, sam, lun : 20h45 + ven, sam, dim : 14h10 + jeu, lun : 16h15 Ma part du gâteau 16h15 (sauf jeu, sam, lun), 20h45 (sauf jeu, sam, lun) + jeu, sam, lun : 14h, 18h45

Philibert 17h Rio (3D) Sucker Punch 18h10, 22h10 16h, 20h, 22h + mer, dim : 11h Tous les soleils Scream 4 (Int -12) 13h50, 16h, 18h10, 20h20, 22h30 + mer, dim : 11h 16h05, 18h10 (sauf lun, mar), 20h15 Winnie l’ourson mer, dim : 10h50 L’agence 14h, 22h20 + mer, sam, dim : 13h40, 15h10, 16h40, 18h10 Rango 14h05 (sauf lun, mar), 16h10, 18h15, 20h20, 22h25 + mer, dim : 11h Numéro quatre Ma part du gâteau 14h, 16h10 (sauf mer), 18h20 (sauf ven, sam), 20h20 (sauf lun, mar), 20h30 (sauf ven), 22h40 22h30 (sauf lun, mar) + jeu, ven : 16h + ven : 18h10 + mer, dim : 11h + jeu, ven, lun, mar : 13h50, 18h10 Titeuf, le film 3D : 16h05, 20h15 Une vie de chat mer : 11h, 16h05 2D : 14h, 18h10 + mer, dim : 11h + sam : 18h15 + dim : 11h, 12h15 NANTES - 79 BD DE L’ÉGALITÉ - Tarif plein : 5,50€ - Tarif abonnement : 4,70€ Philibert Le discours d’un roi (VO) mer, ven, lun : 16h15 20h45 (sauf jeu, sam, lun) + jeu, dim, mar : 20h45 + sam : 14h + jeu, lun : 13h55 + sam : 16h15 Gasland (VO) Si tu meurs, je te tue (VO) jeu, mar : 16h15 + ven, lun : 18h45 mer, mar : 16h10 + jeu, sam, lun : 18h50 Les yeux de sa mère Waste Land (VO) mer, jeu, mar : 14h10 + jeu, sam, lun : 18h45 mer, sam : 18h50 + ven, dim : 16h15 + ven, dim : 16h10 + lun : 14h10 e Les femmes du 6 étage Black Swan (VO) mer, ven, dim : 20h45 14h (sauf jeu, sam, lun), + sam : 16h15 + mar : 14h 18h45 (sauf jeu, sam, lun) Arrietty mer, sam, dim : 14h10 + jeu, sam, lun : 16h15, 20h45 Incendies (VO) True Grit (VO) mer, ven, lun : 20h45 + jeu : 13h55 mer : 16h10 + jeu, dim : 18h40 + dim, mar : 16h10 + ven, lun : 14h + sam, mar : 20h45 Elvira mar : 18h (+ débat) BASSE-GOULAINE - ZI PÔLE SUD - Tarif plein : 7,80€ Étudiants et - 26 ans : 3,90€

AVANT-PREMIERES LA FILLE DU PUISATIER

Vendredi 15 avril à 20h05 SOURCE CODE Lundi 18 à 20h20 ET SOUDAIN TOUT LE MONDE ME MANQUE Mardi 19 à 20h20

La proie (Int -12) 11h, 14h05, 16h10, 18h15, 20h20, 22h25 Rio (3D) 14h, 20h05 Rio (2D) 11h, 16h05, 18h, 22h10 Scream 4 (Int -12) 11h10, 13h40, 15h50, 18h, 20h10, 22h20 Winnie l’ourson 11h10, 13h50, 15h15, 16h40 Numéro quatre 13h50, 16h, 18h10, 20h15 (sauf lun), 22h25 Philibert 18h10 Winx Club, l’aventure magique 11h

Titeuf, le film

3D : 17h55 2D : 11h05, 14h05, 16h, 20h

Big Mamma : De père en fils 11h, 13h55 Sucker Punch 20h10, 22h20 Hell Driver (3D) (Int -12) 22h15 L’agence 20h15 (sauf mar), 22h20 Rango 16h, 18h10, 20h10 (sauf ven) Ma part du gâteau 11h Le rite (Int -12) 22h Les femmes du 6e étage 15h55, 18h05 Rien à déclarer 13h50

Rabbit Hole

Morning Glory

La deuxième chambre du fils

Breakfast in America

n 2001, John Cameron Mitchell inscrit son nom au Panthéon des cinéastes indépendants américains. Avec Hedwig and the angry Inch, musical électrique fait de rock indé et de sexualité transgenre, le réalisateur texan affiche figures libres et inspiration torturée et remporte le Grand Prix à Cannes. Il confirme en 2006 avec l’anticonformiste Shortbus, au sexe joyeux et inventif. Depuis, plus rien, si ce n’est une collaboration encore secrète et prometteuse avec Jonathan Caouette (Tarnation). Insaisissable, il revient avec Rabbit Hole. Autre époque, autres mœurs. Becca et Howie pleurent leur enfant disparu huit mois plus tôt. Leur consolation est impossible et leur couple part à la dérive, jusqu’au jour où Becca retrouve l’ado responsable de la mort de leur enfant… La sensibilité du réalisateur, habile pour sonder l’intimité et la solitude de ses personnages, explose une nouvelle fois à l’écran, incarnée avec intensité par le tandem Eckhart/Kidman. Malheureusement, Mitchell transpose les extravagances de ses précédents films en une colère trop contenue et des silences trop fabriqués. Sa mise en scène étouffe et ne livre que le minimum syndical, dont l’élégance et la lumière, sans aucune perspective à son intrigue frontale, statique et déjà vue. Décevant. Guillaume Mainguet

ecky Fuller poursuit un rêve de princesse un peu orginal depuis ses huit ans : devenir la productrice exécutive de la meilleure matinale télé. En passe de gagner des gallons sur sa chaîne, elle est virée du jour au lendemain faute de CV qui tienne la route face aux Rolls Royce d’Harvard. Qu’à cela ne tienne, elle relève le défi de se coltiner à la pire émission qui soit : une matinale en déconfiture totale. Et pour relancer la machine, elle ne trouve rien de mieux que de s’adjoindre les services d’une gloire du journalisme (Harrisson Ford, toujours impeccable), qui s’avère être un véritable fléau en termes de relations humaines. A moins d’un petit miracle, l’aiguille de l’audimat risque bien de plonger une nouvelle fois… Au-delà de la bluette entre Becky et Adam, certes mignonnette mais bien trop classique pour présenter le moindre intérêt, c’est le monde de la télé, et plus particulièrement le traitement de l’information, qui est épinglé ici. Pur divertissement ou véritable transmission de savoirs, deux écoles et donc deux visions du petit écran s’affrontent gentiment, à grands renforts de comique de situation pour Rachel McAdams qui n’en peut plus de paraître maladroite, à l’excès. Une comédie pas franchement désagréable, mais complètement anecdotique. Nathalie Rézeau

Blu-ray

Essential Killing

Blue Steel

Enfermé dehors

Quand y’a de l’Eugene, y’a pas de plaisir

e film s’ouvre sur une stupéfiante scène de traque. Dans un canyon sec et minéral, propre à toutes nos représentations de « la » guerre d’Afghanistan, Jerzy Skolimowski avance toute la substance de son film. Il résume simplement la guerre à la chasse à l’homme et aux réflexes de survie. Plus que de le résumer, il lui confère sa matière brute et sa déraison perpétuelle, principaux arguments du film ; il peint une guerre sans mobile ni objet et offre au spectateur éprouvé la violence de la solitude, la cruauté par le sang, l’inhumanité d’automates en mission. Essential Killing. Un titre en forme d’avertissement qui ramène l’homme à l’animal qu’il est. Vincent Gallo, une nouvelle fois saisissant, est ce « primate » halluciné, en proie à une transcendance latente et à l’instinct primitif de survie. Le décor change, la neige recouvre ensuite le sable mais l’ennemi de guerre reste le même pour Mohammed : aucun visage ni sommation, juste l’implacable principe de guerre : rattraper et tuer. La mise en scène est aussi sèche que son propos. L’expérience sensorielle est spectaculaire et désarmante. Le film s’avère être une étrange rencontre en permanent équilibre entre le film d’auteur engagé et le film d’action survolté. Sobre et lumineux. Guillaume Mainguet

989. En dépit des clichés sexistes, c’est bien par choix que la jeune et belle Megan Turner intègre la police de New York. Pas seulement dans l’espoir « d’abattre un jour quelqu’un »… Une boutade prémonitoire car, le soir de sa « première », Megan descend avec aplomb le braqueur d’une épicerie de nuit. Petit souci : on ne retrouve pas l’arme du malfrat. Gros souci : un malade ensanglante la ville avec des douilles gravées au nom de Megan… Froid comme l’acier… C’est ici la météo de ce troisième long-métrage de la jeune et belle (tiens, tiens) Kathryn Bigelow, elle aussi victime du machisme crasse de la profession, puisqu’il aura fallu attendre 2010, et les six Oscar de Démineurs (dont meilleure réalisatrice), pour que l’ex-madame James Cameron soit reconnue à sa juste valeur. Ecrit au scalpel par Eric Red (Hitcher, Near Dark) et coproduit par Oliver Stone, Blue Steel est un objet politiquement incorrect attachant : contexte familial sordide, discrimination sexuelle, harcèlement moral, viol… aucun outrage n’est épargné à Jamie Lee Curtis (son meilleur rôle) dans sa descente aux enfers. Quant au boyfriend idéal, Eugene (Ron Silver), trader impuissant jouant du canon comme substitut du pénis, c’est un bad guy carrément visionnaire en ces temps de crise des subprimes… Jean-Marc Vigouroux

Avant premières Coup d’éclat France - 1h32 - 2011. De José Alcala avec Catherine Frot, Karim Seghair, Marie Raynal...

A Sète, Fabienne Bourrier, capitaine de police, passe la majeure partie de son temps à traquer les sans-papiers et clandestins de tous horizons. Sa routine policière est perturbée par la mort d’Olga, une jeune prostituée. Un suicide, apparemment. Mais Olga était traquée et avait un fils, Ilan. Animée par un sentiment de compassion qui la surprend elle-même, Fabienne part sur les traces de l’enfant disparu.

Et soudain, tout le monde me manque France - 1h38 - 2011. De Jennifer Devoldere avec Mélanie Laurent, Michel Blanc, Géraldine Nakache...

La famille, c’est compliqué… Surtout quand Eli, le père, bientôt 60 ans, attend un enfant de sa nouvelle femme. A l’annonce de la nouvelle, ses deux grandes filles, Dom, qui cherche a adopter, et Justine, qui passe d’un petit ami à un autre sans trop d’état d’âme, sont ébranlées. Pour se rapprocher de Justine avec qui il n’a jamais pu s’entendre, Eli a la bonne idée de se lier d’amitié avec tous ses ex, à son insu. Mais lorsque Justine tombe de nouveau amoureuse et qu’Eli s’apprête à tout gâcher, la famille est sur le point d’imploser. Est-ce que tout ce petit monde va parvenir à se réconcilier avant qu’il ne soit trop tard ?

La fille du puisatier France - 1h47 - 2011. De Daniel Auteuil avec Daniel Auteuil, Kad Merad, Sabine Azéma...

En coupant à travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia rencontre Jacques. Elle a

dix-huit ans, il en a vingt-six. Elle est jolie, avec des manières fines de demoiselle, il est pilote de chasse et beau garçon. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde rencontre. Il n’y aura pas de troisième rendez-vous : Jacques est envoyé au front. Patricia attendra un enfant de cette rencontre. Les riches parents du garçon crieront au chantage, Patricia et son père, le puisatier, auront seuls la joie d’accueillir l’enfant. Une joie que les Mazel leur envieront bientôt et chercheront à partager, car Jacques est porté disparu...

Les nuits rouges du bourreau de Jade Hong-Kong / France - 1h38 - 2011. De Julien Carbon et Laurent Courtiaud avec Frédérique Bel, Carrie Ng, Carole Brana...

Hong Kong, de nos jours. Carrie est obsédée par les châtiments du Bourreau de Jade. Exécuteur du premier Empereur de Chine, il torturait ses victimes à l’aide de redoutables griffes et d’un poison provoquant un plaisir extatique mortel. Avec la complicité de son amant, elle explore des perversions sadiques inouïes et rêve de redonner vie à la légende en mettant la main sur la potion maudite. Surgit alors Catherine, une Française recherchée par Interpol et détentrice à son insu du précieux élixir, caché dans une antiquité qu’elle entend bien écouler. Le destin les réunit par l’entremise de Sandrine, trafiquante d’art, tandis que l’objet brûlant suscite aussi la convoitise d’un mafieux taïwanais, Monsieur Ko…

Sibérie, Monamour 1h41 - 2011. De Slava Ross avec Piotr Zaitchenko, Sergei Puskepalis, Maxim Yemelyanov...

Monamour, hameau abandonné dans les étendues infinies de la Sibérie. En compagnie de son dévot grand-père et d’un chien pour seul ami, le jeune Lyochka attend le retour de son père. Mais les vivres

viennent à manquer quand son oncle, venant régulièrement les ravitailler d’un lointain village, ne donne plus signe de vie. Affaiblis et de plus en plus isolés par la neige, le vieil homme et son petit fils doivent bientôt faire face aux pilleurs et aux chiens sauvages...

Source Code France / US - 1h33 - 2011. De Duncan Jones avec Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farmiga...

Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Pire encore, les passagers du train se comportent avec lui avec familiarité alors qu’il ne les a jamais vus. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose, tuant tout le monde à bord. Colter se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental permettant de se projeter dans le corps d’une personne et de revivre les 8 dernières minutes de sa vie. Sa mission : revivre sans cesse les quelques minutes précédant l’explosion afin d’identifier et d’arrêter les auteurs de l’attentat. A chaque échec, les chances de pouvoir revenir dans le passé s’amenuisent…

Tomboy France - 1h22 - 2011. De Céline Sciamma avec Zoé Héran, Malonn Levana, Jeanne Disson...

Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret.

Nouveautés La proie France - 1h42 - 2011. De Eric Valette avec Albert Dupontel, Alice Taglioni, Sergi López...

Un braqueur s’évade de prison pour traquer son ancien codétenu, un tueur en série qui a entrepris de lui coller ses crimes sur le dos. Une policière de la Brigade des Fugitifs se lance à la poursuite du braqueur, devenu bien malgré lui l’ennemi public numéro 1. Quand chacun des protagonistes aura été au bout de lui-même, qui sera le chasseur, et qui sera la proie ?

Le vagabond Israël - 1h26 - 2011. De Avishai Sivan avec Omri Fuhrer, Ali Nassar, Ronit Peled...

Jeune étudiant en Yeshiva, Isaac est fils unique de parents juifs orthodoxes. Pris en étau entre une famille névrotique et son corps qui le trahit, il trouve refuge dans l’errance. Perturbé par la découverte de sa stérilité, Isaac voudrait trouver des explications dans le passé obscur de son père.

Pour rendre service, il s’improvise passeur de marijuana. Il y prend goût. S’appuyant sur ses amitiés dans les services secrets et avec un chef de l’IRA, il développe un réseau de transport de cannabis entre le Pakistan et Londres. Il se retrouve bientôt à la tête du plus grand trafic de marijuana d’Europe. Howard Marks se fait alors appeler Mr. Nice : un contrebandier non violent et plein d’humour, qui deviendra une figure de la contreculture britannique.

Road to Nowhere

Rio

Franky est un acteur de seconde zone en pleine dépression. Arsène, son manager, croit en son potentiel de star, et l’embarque sur les routes d’une Europe improbable, à la recherche d’un cinéaste mythique, et direction le cercle polaire. Une odyssée « mélancomique » entre vitamines et somnifères, rock’n roll et femmes fatales.

Canada / Brésil / US - 1h30 - 2011. Dessin animé de Carlos Saldanha.

Blu, un perroquet bleu d’une espèce très rare, quitte sa petite ville sous la neige et le confort de sa cage pour s’aventurer au cœur des merveilles exotiques de Rio de Janeiro. Sachant qu’il n’a jamais appris à voler, l’aventure grandiose qui l’attend au Brésil va lui faire perdre quelques plumes ! Heureusement, ses nouveaux amis hauts en couleurs sont prêts à tout réveiller le héros qui est en lui, et lui faire découvrir tout le sens de l’expression « prendre son envol ».

US - 2h01 - 2011. De Monte Hellman avec Shannyn Sossamon, Tygh Runyan, Dominique Swain...

Un jeune réalisateur sombre dans une affaire criminelle pendant le tournage de son nouveau film...

Robert Mitchum est mort France / Belgique / Pologne / Norvège - 1h31 - 2011. De Olivier Babinet et Fred Kihn avec Olivier Gourmet, Pablo Nicomedes, Bakary Sangare...

Mon père est femme de ménage France - 1h20 - 2011. De Saphia Azzeddine avec François Cluzet, Jérémie Duvall, Nanou Garcia...

Polo a 16 ans et les complexes d’un adolescent de son âge. Entre une mère alitée et une soeur qui rêve d’être Miss, le seul qui s’en sorte à ses yeux , c’est son père. Hélas, il est femme de ménage...

Mr. Nice GB - 2h01 - 2011. De Bernard Rose avec Rhys Ifans, Chloë Sevigny, David Thewlis...

A la fin des années 60, Howard Marks quitte son Pays de Galles natal pour la prestigieuse université d’Oxford, où il découvre les plaisirs des soirées psychédéliques.

Scream 4 Rabbit Hole US - 1h32 - 2011. De John Cameron Mitchell avec Nicole Kidman, Aaron Eckhart, Dianne Wiest...

Huit mois après la disparition de leur fils, Becca et Howie redonnent peu à peu un sens à leur vie. Howie tente de nouvelles expériences. Contre toute attente, Becca se rapproche du jeune homme responsable de la mort de leur enfant. Cette relation étrange va permettre à Becca d’être enfin en paix avec elle-même.

US - 1h50 - 2011. De Wes Craven avec David Arquette, Neve Campbell, Courteney Cox...

10 années se sont écoulées depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sidney Prescott est parvenue à tourner la page, mais c’est tout de même avec une certaine appréhension qu’elle retourne à Woodsboro, pour le lancement de son premier roman. Ses joyeuses retrouvailles avec sa cousine Jill, ainsi qu’avec le duo de choc Dewey et Gale, seront de courte durée : Ghostface est de retour.

Winnie l’ourson US - 1h03 - 2011. Dessin animé de Stephen J. Anderson et Don Hall.

Un nouveau jour se lève dans la Forêt des rêves bleus. Comme à l’habitude, Winnie l’ourson se réveille avec une faim de loup et s’aperçoit qu’il n’a plus de miel. Il part en chercher, mais cela va s’avérer plus compliqué que prévu. Il commence par être interrompu en cours de route par un concours pour trouver une nouvelle queue à Bourriquet. Poursuivant son chemin, Winnie trouve ensuite un mot de Jean-Christophe où il est écrit : « Je suis sorti. Des choses à faire. Je reviens bientôt ». Mais Maître Hibou interprète mal le message et raconte à tous que le jeune garçon a été enlevé par une créature mystérieuse. Winnie et ses amis se lancent alors dans une folle équipée pour le sortir des griffes d’un ravisseur imaginaire. Pour le petit ours qui ne rêvait que d’un peu de miel, cette journée va se révéler pleine de surprises.

Women without Men Iran - 1h35 - 2011. De Shirin Neshat avec Shabnam Tolouei, Arita Shahrzad, Pegah Ferydoni...

1953, sur fond de coup d’état iranien orchestré par la CIA, le destin de 4 femmes converge vers un magnifique verger synonyme pour elles d’indépendance, de réconfort et d’amitié.

Places offertes

Avant-Première

Coup d’éclat En présence de l’équipe

Les nuits rouges du bourreau de Jade (Int -16)

Lundi 18 avril à 20h15 à UGC Ciné-Cité Atlantis

Mardi 19 avril à 20h au Pathé Atlantis

Places à gagner sur : www.lekinorama.com mercredi 13 avril à 19h

Places à gagner sur : www.lekinorama.com vendredi 19 avril à 15h

Au Cinématographe

Numéro quatre

On the Bowery

Twilight sans dentier

Au fond du verre

ouvenez-vous les années 80 : les séries B de genre s’imposent dans les soirées VHS, et préfigurent une culture cinématographique assumée dix ans plus tard, avec l’avènement du DVD. New Line Cinema, Village Roadshow, et avant eux la Hammer ont fait des films fauchés et kitsh, du carton-pâte et des éternels acteurs-dont-on-ne-connaît-pasle-nom les ingrédients de films inoubliables, attachants pour ne pas dire cultes. Horreur, SF ou Musical, le terrain de jeu de la série B est vaste. Il ne vient alors pas à l’idée de fustiger Numéro quatre, qui nous rappelle ces soirées vidéo-sans-cinéma. Outre ses relants nostalgiques, Numéro quatre est avant tout un film fauché, et vraiment mauvais. Servi avec pyrotechnie mais sans scénario, il est aussi surjoué, mal éclairé, et est le creuset de poncifes du genre, de la bluette estudiantine mièvre aux seconds rôles caricaturaux de faire-valoir. Pourtant, une tendresse liée aux super-pouvoirs du jeune héros-malgré-lui emporte l’adhésion. Avec son absence totale de second degré, son niveau zéro de prétention et l’approximation éhontée du mélange de SF et de Campus Movie, le spectacle reste à la hauteur de son potentiel et des attentes du spectateur : celles de la série B. Un Twilight sans dentier, tout simplement.

Guillaume Mainguet

orsque Ray débarque « sur le Bowery » (qui n’est qu’une rue de New York), il se fait rapidement des amis de boisson grâce aux quelques sous qu’il a réussi à sauvegarder de plusieurs mois de travail sur les chemins de fer. Port d’attache de tous les pauvres, désoeuvrés et alcooliques de la ville, ce lieu n’est que transitoire pour Ray : c’est sûr, il va rebondir et retrouver un nouveau travail, ailleurs, pour pouvoir se poser enfin, et sortir de sa dépendance à l’alcool, qui constitue sa seule occupation ou celle de ses compagnons de route. Mais une fois l’engrenage enclenché, il est bien difficile de faire machine arrière… Entre documentaire et fiction réaliste, le premier film de Lionel Rogosin (Come Back Africa, également à l’affiche au Cinématographe) offre un témoignage profondément touchant sur les laissés pour compte de la « Big Apple ». Harcelés par les policiers mais incapables de sortir des habitudes de leur quartier, ces hommes (et quelques femmes pareillement amarrées à leur survie au quotidien) nourrissent à grandes rasades de mauvais vin des espoirs de voyage, de stabilité, ou tout simplement de lit douillet. Tourné en 1956, ce magnifique portrait rappelle que, contrairement à l’adage, rien n’était exactement « mieux avant », mais simplement différent. Nathalie Rézeau