L'Hebdo du Vendredi Épernay 549

du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

É P E R N AY n ° 5 4 9 d u 2 3 a u 2 9 o c t o b r e 2 0 2 0

Épernay et la Marne sous couvre-feu

HOMMAGE

La mémoire de Samuel Paty honorée dans la Marne p. 4 ÉCONOMIE

Le commerce sparnacien fait face à la crise p. 6 FAIT

DIVERS

Accident tragique en gare d’Épernay p. 7

TENNIS

Le meilleur du tennis féminin à Reims p. 10 Alors que la circulation de la Covid-19 s'intensifie partout en France, de nombreux départements, dont la Marne, seront soumis, comme Paris et les huit autres métropoles déjà visées il y a une semaine, à un couvre-feu, dès ce week-end. p. 4

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ÉDITO

Le recueillement, les fleurs, les bougies, les minutes de silence, les Marseillaises spontanées. Encore. À l’effroyable attentat qui a couté la vie à Samuel Paty, de nombreux anonymes ont à nouveau répondu par des rassemblements spontanés, calmes et dignes. Mais après la tristesse, c’est la colère qui a pris le pas chez beaucoup. Les citoyens n’ont légitimement plus de patience devant la répétition des attentats qui les frappent à chaque fois en plein cœur, bien encouragés par les vociférations et éructations désordonnées, irrationnelles et nauséabondes d'hommes et de femmes politiques, journalistes et intellectuels, dont le statut imposerait pourtant de la hauteur et du recul. S'il est difficile de répondre à la barbarie par des bougies, du silence et du vivre-ensemble, c’est pourtant bien notre devoir d’hommes et de femmes civilisés et républicains de continuer à le faire et de ne pas céder à nos plus vils instincts.

Car c’est de la division et des fractures de notre société que se nourrissent les islamistes radicaux. Deux jours après l’assassinat de Samuel Paty par un islamiste, deux femmes ont été agressées au couteau à Paris, après s’être vues asséner des insultes racistes. Ceux qui recrutent des terroristes se repaissent de ce genre d’épisodes. Mercredi soir, lors du vibrant hommage qu’il a rendu à Samuel Paty, Emmanuel Macron a souhaité avant tout honorer la mémoire d’un homme plutôt que livrer un discours politique. Celui-là, il l’avait déjà prononcé le 2 octobre, aux Mureaux, en exhortant à lutter contre « le séparatisme islamiste », dans un discours salué en France et à l’étranger. Dans la cour de la Sorbonne, il a été question de littérature, d’Albert Camus, d'école républicaine, de Jean Jaurès, de laïcité, des Lumières, bref, de tout ce qui fait encore la grandeur de la France. Loin des polémiques sur les rayons halals dans les supermarchés, sur la communauté tchétchène et sur les soidisant « islamo-gauchistes » accusés d’être les complices des terroristes parce qu'ils défendent les musulmans victimes de racisme. Entre le silence et l’outrance, il y avait sans doute un juste milieu à trouver et c’est peut-être le président de la République qui s’en est le plus approché.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

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Ça tourne à Reims !

La société de production audiovisuelle Making Prod a posé ses valises, cette semaine, dans la cité des sacres, pour le tournage de la série « Le Code ». Ses équipes ont investi le palais de justice de Reims, l’hôtel de luxe adjacent et La Caserne Chanzy, pour le tournage de plusieurs scènes de cette série qui sera diffusée sur France 2 l’an prochain. Auparavant, le centre des congrès, l’ancienne base aérienne 112 ou encore le palais de justice d’Épernay avaient également été mis à contribution. À travers six épisodes de 52 minutes, « Le Code » mettra en scène un avocat (Daniel Lobé) qui décide de se mettre au service des plus faibles après avoir échappé à une tentative de meurtre. © l'Hebdo du Vendredi

Le Der célèbre le retour des grues

Le Charabia Festival vous donne rendez-vous

Le 18 octobre, d'après les comptages méticuleux des bénévoles de la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), plus de 53 000 grues cendrées faisaient escale au lac du Der, haut lieu des es© Christine Tomasson pèces migratrices. Dans le cadre de la Fête de la grue et de la migration, la Ligue propose plusieurs rendez-vous ludiques et thématiques jusqu'au 22 novembre, notamment cinq expositions de photographies et de dessins, et des séances d'observation sur le site de Chantecoq. L'association invite également les témoins du passage des grues à partager leurs découvertes sur le site faune-champagne-ardenne.org.

Infos et réservations : 03 26 72 54 47, champagne-ardenne.lpo.fr.

Pour Halloween, donnez votre sang !

© Charabia Festival

Jusqu'au samedi 31 octobre, l'EFS Grand Est invite la population à se rendre dans les dix maisons du don de la région, décorées aux couleurs d’Halloween. Avec la Covid-19, les réserves de sang sont fragiles.

L’EFS est en effet confronté à d’importantes difficultés en raison du développement du télétravail et des annulations des collectes en entreprise ou dans les universités.

Alors, direction la maison du don de Reims, site de l'hôpital MaisonBlanche, avec ou sans rendez-vous.

Crise sanitaire oblige, le festival Charabia, qui se déroulera du 25 novembre au 5 décembre à Reims (Cartonnerie, Comédie, Opéra et Maison commune du Chemin Vert), a dû revoir sa programmation. Si les concerts de Dionysos et Gaël Faye ont été reportés, en raison des limitations de jauge de la grande salle de la Carto, ceux des Têtes Raides (complet) et de Pomme (complet) ont été confirmés et d'autres ont été ajoutés, offrant au final une très belle affiche : Izia, Thomas Dutronc, Vincent Delerm, Alain Damasio & Yan Péchin, mais aussi Gustine, Laura Cahen (complet), Lombre, Terrenoire, George Ka et le spectacle pour enfants de Flying Orkestar. Une pléiade d'artistes qui devrait satisfaire une fois encore les amoureux des mots et les oreilles curieuses.

Infos : charabiafestival.com

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Coronavirus

La Marne placée sous couvre-feu dès ce week-end Face à la dégradation de la situation sanitaire et la forte circulation du virus, la Marne va être placée en alerte maximale et se voir imposer un couvre-feu, à partir de ce week-end.

L'ensemble du département est concerné.

M

ercredi 14 octobre au soir, le président de la République annonçait aux Français la mise en place d’un couvre-feu, entre 21 h et 6 h, en Île-de-France et dans huit métropoles : Aix-Marseille, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Rouen, SaintÉtienne et Toulouse. Deux jours plus tard, l’état d'urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national était déclaré, pour la seconde fois après son instauration du 23 mars au 10 juillet. Dès lors, face à une nouvelle progression dangereuse de l’épidémie et la barre des 2 000 personnes en réanimation franchie, l’extension du couvre-feu aux départements les plus touchés semblait inéluctable.

Ce sera le cas de la Marne, dès ce samedi soir, contrairement à ce qu'avait annoncé dans un premier temps le préfet, Pierre N’Gahane, lors d’une conférence de presse mercredi matin.

Celui-ci n'avait néanmoins pas caché son pessimisme. « Sachant qu'on gagne entre cinq et dix points par jour sur le taux d'incidence, c'est presque mathématique. On basculera bientôt vers un couvre-feu, peut-être à la fin

Peu optimiste mercredi, le préfet de la Marne Pierre N’Gahane va devoir mettre en place le couvre‐feu imposé par l'État, dès ce week‐end. © l'Hebdo du Vendredi

de la semaine prochaine », avait-il pronostiqué. Le préfet étant le bras armé de l’État dans les collectivités territoriales de la République, celui-ci a dû se résoudre à exécuter les ordres venant de tout en haut. « Notre département était dans le viseur depuis plusieurs jours », nous a confirmé la députée Aina Kuric qui a été convoquée, en même temps que d’autres élus du territoire, par le préfet, ce vendredi matin, à 8 h, afin de détailler les modalités de ce couvre-feu.

Franck Leroy écrit au Premier ministre Au lendemain du conseil de défense consacré à la situation sanitaire, mercredi, le maire d’Épernay Franck Leroy a écrit au Premier ministre Jean Castex pour contester le couvre-feu imposé à tout le territoire de la Marne. « Je ne conteste pas, bien évidemment, la progression de l’épidémie mais il me semble que les mesures prises doivent être proportionnées à la réalité sanitaire, à l'échelle de chaque territoire, explique le maire. Il me paraît fondamental que le taux d’incidence soit mesuré à l’échelle de chacun des principaux bassins de vie du département afin que, par exemple, une commune rurale ne se retrouve pas soumise aux même restrictions qu’une agglomération regroupant plusieurs centaines de milliers d’habitants. Il me semble indispensable de laisser à chaque préfet la possibilité d’adapter les directives nationales au plus près de la réalité de la circulation du virus. Seules des données examinées au niveau des principaux bassins de vie permettront, tout d’abord, d’objectiver cette progression, mais également de faire accepter par la population, en toute connaissance de cause, les restrictions lorsqu’elles sont nécessaires. »

Le marché de Noël de Reims annulé La décision était attendue depuis plusieurs jours. Le couvre-feu instauré dans la Marne a cette fois validé l'annulation de la plus grande manifestation festive rémoise de l'année.

Si l'ensemble des communes de la Marne sont soumises au même régime que l’Île-de-France et les huit métropoles précitées, les déplacements seront interdits de 21 h à 6 h, à moins d’avoir en main une attestation dérogatoire.

Comme lors du confinement, celle-ci pourra être téléchargée sur le site du ministère de l'Intérieur et servira aux personnes qui auraient besoin de se déplacer pour aller ou revenir du

travail, pour des raisons de santé, pour visiter un proche en situation de dépendance ou pour sortir son animal de compagnie. Les quidams qui se baladeraient sans raison valable, pendant la période de couvre-feu, s’exposeront à une amende de 135 €. Les établissements recevant du public, tels que les restaurants, les théâtres, les cinémas ou encore les enceintes sportives devraient donc fermer leurs portes avant 21 h, afin de permettre à chacun de regagner son domicile avant l'heure fatidique.

Les bars et les salles de sport devraient être fermées toute la journée. Le couvre-feu durera au minimum quatre semaines.

Les chiffres consolidés par l'Agence régionale de santé (ARS) ces dernières semaines le confirment : la situation ne cesse de se dégrader au niveau départemental. « Notre taux de positivité, qui correspond au nombre de contaminations rapporté au nombre de personnes testées sur sept jours glissants s'élevait à 10,8 % hier (mardi), a détaillé le délégué territorial, Thierry Alibert. Alors que le seuil critique se situe à 5 %. » La courbe du taux d'incidence (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants) illustre elle aussi une circulation très active du virus : elle est passée de 76 cas, fin septembre, à 123 sur la période du 4 au 10 octobre. Les chiffres les plus récents, publiés ce mercredi par l'ARS, font état de 178 nouveaux cas pour 100 000 habitants.

Simon Ksiazenicki et Sonia Legendre

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Hommage

La mémoire de Samuel Paty honorée dans la Marne À Châlons dimanche, à Épernay mardi et à Reims mercredi, des centaines d'anonymes ont rendu hommage à l'enseignant assassiné dans les Yvelines, vendredi dernier, par un terroriste islamiste.

Mardi soir, devant l'hôtel de ville d'Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

À Châlons, la foule s'est réunie dimanche, devant la préfecture. © Christophe Manquillet

À Reims, mercredi soir, devant l’hôtel de ville. © l'Hebdo du Vendredi

« Nous continuerons à former des républicains » Thibaut Poirot est professeur agrégé d'histoire au lycée Stéphane-Hessel d’Épernay, diplômé de l’École normale supérieure de Lyon et chroniqueur pour le journal « Le Monde ». Il réagit à l'assassinat de Samuel Paty et réaffirme l'importance du rôle de l'école.

En tant qu’enseignant, comment avez-vous réagi à l’assassinat de Samuel Paty ?

Dans l’Éducation nationale, on a beau ne pas tous se connaître, on partage une réalité quotidienne commune qui nous fait nous interroger sur ce que Samuel Paty a pu vivre et a pu faire pour éduquer ses élèves. Sa fin tragique nous renvoie à notre quotidien et notre mission d’éducation. Quand un professeur est visé, il y a logiquement un phénomène de confraternité pour les enseignants.

Comment l’école peut-elle lutter contre la radicalisation ?

L’école, par définition, est là pour expliquer le

monde qui nous entoure. L’école est là pour apprendre les principes fondamentaux de la République. L’école ne met jamais en difficulté les élèves par rapport à leurs croyances religieuses.

Comme l’a si bien dit Samuel Paty lors de son audition par la police (quatre jours avant son assassinat), il faut apprendre à nos élèves que la vie en société suppose d’accepter un certain nombre de règles et que l’école n’est pas là pour juger en fonction de ce qu’ils croient ou ce qu’ils ne croient pas.

Sur certains cas, l’école peut aussi se mettre en relation avec les forces de police ou les services sociaux pour prévenir certaines dérives sectaires ou certains comportements dangereux, mais c’est un processus individuel.

Avez-vous déjà été confronté à ces phénomènes ?

Personnellement, je n’ai jamais été confronté à une remise en cause de la laïcité au lycée StéphaneHessel (d’Épernay). Mais il est certain, à travers ce qu’on peut lire sur internet notamment, que la laïcité est mal comprise. Souvent, nos élèves ont une meilleure conscience de la laïcité que la société elle-même. Nos élèves savent ce qu’elle est et d’où elle vient parce que son enseignement est au programme. Ils en ont une compréhension fine et contribuent à la diffuser dans notre société.

L’école, a-t-elle les moyens de ses ambitions ?

L’école pourra avoir les moyens de ses ambitions si la lutte est menée par l’ensemble des services de l’État et de la société. L’école seule ne peut pas traiter le phénomène de radicalisation, car elle n’a aucun moyen d’entrer dans la vie des familles. Elle peut exclure de son cadre un adolescent qui serait prosélyte ou menaçant, mais elle doit également trouver un équilibre entre la sanction et l’éducation. C’est toute la difficulté.

Comment expliquez-vous qu’une certaine partie de la classe politique, à droite comme à gauche, fustige presque autant les terroristes que ceux qui luttent contre l’islamophobie ?

Je ne m’explique pas la manière dont le débat s’effondre et échappe à une forme de rationalité en France. On ne peut que s’en lamenter. À l’extrême gauche comme à l’extrême droite, on a entendu des propos d’une bêtise consternante.

La France mérite beaucoup mieux en matière de débat de la part de nos élites intellectuelles. Quelles que soient nos divergences, le débat ne doit pas être la guerre civile. Sinon, les terroristes islamistes ont déjà gagné.

Thibaut Poirot, professeur agrégé d'histoire au lycée Stéphane‐Hessel d’Épernay. © DR

Vous êtes au contact de jeunes adultes au quotidien. Êtes-vous optimiste pour l’avenir ?

Nous savons dans quels territoires sont les problèmes liés à l’intégrisme religieux et la radicalisation. Des enquêtes permettent de connaître là où il est difficile d’enseigner la laïcité ou la Shoah.

Cela représente 10 % des établissements scolaires.

Dans 90 % des cas, nous avons des conditions d’enseignement qui nous permettent d’aborder ces sujets avec des élèves intéressés, qui en font quelque chose. Comme l’a dit le président de la République, nous continuerons à former des républicains et j’ai bon espoir que nous y arriverons.

Propos recueillis par Simon Ksiazenicki

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Commerce

Le centre-ville d'Épernay résiste à la crise Depuis le déconfinement, très peu de fermetures sont à déplorer dans le centre sparnacien et plusieurs ouvertures sont même prévues prochainement.

Pour autant, le tableau n'est ni idyllique, ni homogène.

L

e constat heurtera peut-être les commerçants qui ont du mal à boucler leurs fins de mois, mais le tableau général de la santé des commerces d’Épernay est plutôt bon. Malgré la crise sanitaire, le confinement de deux mois et la reprise molle du printemps, l’activité dans le centre-ville d’Épernay n’a pas été mise KO par le coronavirus. « Il est évident que la situation est disparate selon les commerces, débute Moustapha Karim, l’adjoint au maire en charge du commerce, mais on constate que les grands noms du commerce sparnacien ont moins de difficulté et que ceux qui sont récemment installés connaissent une reprise mi-figue, mi-raisin, mais qui reste acceptable. » « Certains s’en sortent pas mal, comme les bijouteries, les métiers de bouche et dans l’ensemble, les segments moyen et haut de gamme », observe, de son côté, Laurent Barthélémy, le président des Vitrines d’Épernay.

Du côté de l’élu, la ville a joué son rôle en accompagnant les commerçants et restaurateurs

La rue Saint‐Thibaut, à Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

pendant le déconfinement, avec notamment l’État est aussi à féliciter : « On a été extrêmedes exonérations de ment bien soutenu, avec le partiel et les PGE charges et des autorisations Un bar à cocktails, chômage d’extension sur la voie pu(prêts garantis par l’État). un salon de café, On déplore très peu de ferblique. « L’extension des metures à Épernay. Ceux terrasses ne nous a valu un primeur... qui ont mis la clé sous la que des retours positifs », porte étaient déjà en diffise félicite M. Karim. Pour le président de la fédération de commerçants, culté avant le confinement. »

Commerce

Les Vitrines veulent dynamiser un Noël incertain

A

u sortir du confinement, les Vitrines d'Épernay et la ville s'étaient associées pour sortir le Sparnachèque de relance, un bon d'achat d’une valeur de 25 € qui ne coûtait que 20 € au consommateur. Après une première édition jugée « satisfaisante » par le président des Vitrines d’Épernay, une deuxième aura lieu du 9 novembre au 15 janvier. Cependant, des améliorations seront apportées à ce dispositif. Les points de vente seront plus nombreux Laurent Barthélémy et les Vitrines d'Épernay remettent en (huit) et les commerçants n’aujeu les Sparnachèques de relance. © l'Hebdo du Vendredi ront plus à payer de frais de gestion pour encaisser ces Sparnachèques. Potentiellement donc, tous pourront les accepter. « On lève tous les freins pour que les commerçants se joignent à cette opération », explique Laurent Barthélémy.

Sur l’enveloppe de départ de 100 000 € mise à disposition par la ville, il reste 80 000 €.

70 000 € serviront à abonder ces Sparnachèques deuxième génération (à raison de 5 € par bon d’achat, soit 350 000 € de retombées potentielles) et 10 000 € serviront à financer les Féeries de Noël, prochain grand rendez-vous des Vitrines d’Épernay. « On va prendre des risques : la patinoire sera maintenue », a annoncé le président de la fédération de commerçants. Le village de lumière aussi, mais le prestataire (et donc la prestation) sera différent de l’an passé, « pour des raisons budgétaires mais aussi pour avoir une entreprise basée à Épernay ». En revanche, la bulle gourmande ne sera pas reconduite et il paraît bien difficile d’envisager un atelier photo avec le père Noël...

S.K

C’était vraisemblablement le cas de l'opticien Atol, de la rue Porte-Lucas, et du salon de thé Le Darjeeling. « Il a fermé au moment du confinement et n’a pas rouvert. C’est la grande perte de la place Bernard-Stasi », regrette l’adjoint au commerce.

Ces deux issues malheureuses mises à part, le commerce pourrait presque être qualifié de dynamique, dans le centre d’Épernay. « Il y a beaucoup de projets, on nous sollicite pour des emplacements », explique M. Barthélémy.

Un bar à cocktails, un salon de café, un vendeur de fruits et légumes, un magasin de vêtements de sport… Voici quelques-uns des commerces qui devraient prochainement voir le jour. « On sent un changement dans les habitudes de consommation des clients qui recherchent des endroits plus intimistes, où la qualité prime sur la quantité. Épernay résiste plutôt bien à cette crise, même si on ne sait pas de quoi sera fait l’avenir », conclut M. Karim. « Les commerçants restent inquiets et ont du mal à se projeter, confirme M. Barthélémy. Mais c’est notre rôle d’être optimiste et de montrer qu’on a envie d’avancer pour que la ville soit dynamique. » C’est dans cette optique que les Vitrines d’Épernay et la ville préparent les fêtes de fin d’année (lire par ailleurs). Une période qui sera cruciale pour le commerce sparnacien.

Simon Ksiazenicki

Économie

Pep's in Champagne fait sa promo

C

’est déjà Noël chez Pep’s in Champagne !

Le centre d’affaires d’Épernay vient de lancer des offres promotionnelles afin de « relancer l’économie de l’agglomération touchée par la crise », explique Luc Sherrer, le vice-président en charge du développement économique d’Épernay agglo Champagne.

Trois formules sont proposées dès aujourd’hui et jusqu’au 31 décembre : un mois de gratuité pour l’accès à l’espace de coworking, deux mois de gra- Le centre d’affaires Pep’s in Champagne est situé place Bernard‐Stasi. © l'Hebdo du Vendredi tuité pour des jeunes entreprises (de 0 à 3 ans) qui loueraient un bureau partagé et la possibilité pour les entreprises de plus de 6 ans de louer un bureau partagé alors que ce n’était pas le cas auparavant. « Toutes ces offres sont sans engagement, afin de permettre aux entrepreneurs de tester l’offre complète que propose Pep’s in Champagne, explique M. Sherrer. Le but n’est pas commercial, car l’agglo ne cherche pas à gagner de l’argent, mais bien d’offrir des facilités aux entreprises de notre territoire. » Depuis son lancement en février 2019, le centre d’affaires d’Épernay a enregistré 130 utilisateurs, mais seule « une vingtaine » fréquente régulièrement l’espace de coworking de 45 m2. Quant aux entreprises installées dans les bureaux partagés, elles sont actuellement au nombre de trois sur les quinze espaces ouverts à la location. « La fréquentation est variable, c’est le principe même d’une pépinière d’entreprises », explique le vice-président. Les offres promotionnelles, permettront-elles de remplir Pep’s in Champagne ?

S.K 4 Infos : 03 26 32 24 30 et peps@epernay-agglo.fr

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Citoyenneté

Fait divers

20 000 € pour les projets des Agéens

Accident mortel en gare d'Épernay

P

remière commune du département à avoir mis en place le budget participatif, en 2017, Épernay a fait des émules puisque c'est désormais au tour d'Aÿ de mettre en place le sien. Inclus dans le programme du maire sortant réélu Dominique Lévêque, le budget participatif doit « permettre aux habitants de s’impliquer dans les choix budgétaires de la commune en proposant des Le budget participatif consacrera un ou plusieurs projets. projets pour améliorer le © l'Hebdo du Vendredi bien vivre dans la ville », précise la municipalité qui va lui allouer une enveloppe de 20 000 €, à répartir sur le ou les projets retenus.

Tous les habitants et toutes les personnes, associations et collectifs peuvent déposer leurs idées, jusqu'au vendredi 11 décembre, en mairie, accompagnées d'un exposé du projet et d'un budget prévisionnel. Ces idées peuvent concerner un bâtiment, un site, une rue, un quartier ou l'ensemble du territoire de la commune, dans tous les domaines de compétences de la ville (écoles, sports, espace public, culture, solidarité, développement durable...), et doivent être d'intérêt général et à visée collective. L’ensemble des dossiers recevables sera examiné par un jury composé d’élus, avant la fin du mois de décembre, et les résultats seront communiqués lors de la cérémonie des vœux du maire, au début du mois de janvier. Enfin, la réalisation du ou des projets aura lieu dans le courant de l'année 2021.

S.K 4 Infos : 03 26 56 92 10

EN BREF Le musée d'Épernay inauguré après le 20 novembre ?

L’ouverture du musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Épernay approche à grands pas ! Le maire de la capitale du champagne, Franck Leroy, avait récemment confié que l’inauguration devrait intervenir à la minovembre. Selon toute vraisemblance, celle-ci devrait avoir lieu soit le week-end des 21 et 22 novembre, soit pendant la semaine suivante. Des détails restent à régler, notamment sur la finition du chantier et sur les agendas des différentes personnes qui seront invitées. Il y a quelques semaines, le maire espérait la venue de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.

Deux semaines de travaux de voirie à Aÿ La commune d’Aÿ-Champagne va procéder à des travaux de réfection de la voirie et plus particulièrement des enrobés, autour de l’école maternelle de La Noue. Ainsi, du lundi 26 octobre au lundi 9 novembre, le stationnement des véhicules sera interdit des deux côtés des rues Besigheim, de la Pépinière, de l’Épargne et du Han. Une déviation sera mise en place, sauf pour les riverains qui pourront accéder à leur logement.

Coupures d'eau à prévoir sur le bassin d'Épernay La société Véolia réalise, sur le bassin d'Épernay, une campagne d’entretien des équipements de régulation du réseau d’eau potable, du vendredi 23 au mercredi 28 octobre. Des perturbations de la distribution d'eau potable, pouvant aller jusqu'à la coupure momentanée, pourraient ainsi se dérouler dans les communes d'Avize, de Brugny-Vaudancourt, Chouilly, Cuis, Épernay, Mardeuil et Pierry.

Infos : 09 69 32 35 54 et epernay-agglo.fr

Travaux sur la marquise de la gare d'Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

U

ne coupure d’alimentation électrique en gare d’Épernay, mercredi matin, a entraîné une interruption totale des circulations à l’arrivée ou au départ de la capitale du champagne. Selon les premiers éléments connus, un accident est survenu, aux alentours de 10 h 30, sur le chantier de rénovation de la marquise (auvent) du quai numéro 1. Un échafaudage aurait touché une caténaire, entraînant le décès d'un ouvrier. Deux autres personnes ont été transportées au CHU de Reims, une dans un état d'urgence, l'autre en état de choc. La cellule d’urgence médico-psychologique départementale renforcée a été déclenchée afin d’assurer une prise en charge immédiate de cinq autres travailleurs, redirigés vers le centre hospitalier Auban-Moët d'Épernay. Le parquet de Châlons a ouvert une enquête et doit auditionner plusieurs témoins. Cet événement tragique a entraîné des suppressions de trains jusque 16 h, puis des retards, notamment vers et au départ de Reims.

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Économie

Vers une crise durable en Champagne ?

Les derniers chiffres communiqués par le Comité Champagne confirment les premières projections et la baisse drastique des ventes.

Face à l'augmentation des coûts de production, les acteurs vont devoir s'adapter.

O

n connaissait déjà les conséquences directes de la crise sanitaire sur les ventes de champagne, mais pas forcément les solutions pour y faire face. C'est dans cette optique que le département conseil de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de la Marne) a livré récemment une présentation des résultats provisoires des exploitations viticoles en 2020 et les projections pour l'année suivante.

Comme prévu, l'état de la vendange 2020 est de grande qualité et l'impact de la crise sanitaire mondiale est très fort. Selon les données collectées sur 12 mois glissants (septembre 2019 à août 2020), les expéditions de champagne s’établissent à 258 millions de bouteilles, soit une baisse de 13,4 % par rapport à 2019. En valeur, le chiffre d’affaires passerait de 5,1 milliards d’euros en 2019 à 4,4 milliards d’euros (-13,7 %) et retomberait ainsi au niveau de 2013. Une chute qui pourrait avoir des conséquences pour les vendeurs de bouteilles, même si les situations sont forcément disparates selon les vendeurs. Le risque de faillites, existe-t-il ? « L’économie en général est fragilisée par la crise, analyse Olivier Josselin, responsable des relations extérieures, des filières et des références chez FDSEA conseil et auteur de l’étude. Le champagne est certes un produit qui est bien valo-

Cette année, les ventes devraient chuter de plus de 13 % par rapport à 2019. © l'Hebdo du Vendredi

risé, mais c’est aussi le produit qu’on arrête bouteilles aussi verraient leur coût de producde consommer quand on a des problèmes. tion flamber, de 10,20 € à 11,48 € le col Comme dans chaque entreprise, un exploitant (+12,5 %). Les prêts garantis par l'État pourqui débute et qui a contracté des emprunts raient offrir une bouée de sauvetage à certains, aura moins de marge de mais d'autres ressources manœuvre et sera plus fradevront être mobilisées. +25 % pour le coût « Pour faire face à l’auggilisé par la crise qu’une de revient du raisin mentation des coûts de entreprise qui a déjà une vitesse de croisière et qui production, on peut auga besoin de moins d’investissements. » menter le prix de vente, mais on prend le Pour faire face à la crise et éviter une surpro- risque de voir les clients partir. On peut aussi duction de cols, le rendement pour la ven- décider de baisser sa marge, auquel cas, on dange 2020 a été ramené à 8 000 kilos de différera des investissements, comme le renouraisin à l’hectare, soit 2 200 de moins qu'en vellement ou la modernisation de son maté2019. Cela aura mécaniquement des consé- riel, explique Olivier Josselin qui ne croit pas quences sur les coûts de production. Selon la à un afflux massif de bouteilles soldées au moFDSEA conseil, le coût de revient du raisin ment des fêtes, comme la rumeur le laisse endevrait passer de 4,39 € du kilo en 2019 à tendre. Il y a un risque de voir certaines 5,50 €, soit une augmentation de 25 % ! Les maisons brader des stocks pour faire entrer de

la trésorerie, mais ce seront sans doute des actes isolés. À long terme, ça n’en vaut pas la peine. » Des solutions court-termistes qui pourraient trotter dans la tête de certains acteurs alors que la conjoncture reste très incertaine. La reprise de la consommation de bulles, reprendra-t-elle sitôt la pandémie dissipée ? Rien n’est moins sûr. « Récemment, le consommateur n’a pas pu acheter pour différentes raisons : export à l’arrêt, fermeture des restaurants, annulation des événements festifs… On peut espérer que ça reprendra dans un an, mais tout le monde ne reprendra pas au même rythme. Les incertitudes qui planent sur la reprise de toutes ces activités rendent la situation à court terme peu lisible. »

Simon Ksiazenicki

EN BREF

Champagne

Les étudiants de Reims et d'Avize préparent leur vente aux enchères

C

omme chaque année depuis maintenant 9 ans, les étudiants de la licence commercialisation à l’international des vins et spiritueux de l’Université de Reims et d’Avize Viti Campus organisent une vente aux enchères de beaux flacons, le vendredi 27 novembre, à la maison des ventes de Reims. L’an passé, 113 lots avaient été proposés et au total, près de 10 000 € avaient été récoltés par les étudiants pour financer leur voyage d’études au Canada, qui s'est déroulé en mars dernier. Parmi les bouteilles qui seront mises en vente cette année, les participants retrouveront du champagne, évidemment, mais aussi des vins d’Alsace, de Bordeaux, de Bourgogne, de la Loire, du Chili ou encore des États-Unis. Seront particulièrement La vente est organisée et animée par les étudiants de l’Université de Reims et d’Avize Viti Campus. mises à l’honneur cette année, des cuvées © DR rapportées d'Ontario, dont des vins de glace (icewines) qui présentent la particularité d’être élaborés à partir de raisins vendangés gelés.

Ce rendez-vous annuel a acquis une belle notoriété en s’adressant à la fois aux connaisseurs en quête de rareté et aux amateurs à la recherche de vins et spiritueux de qualité à bon prix. L’an dernier, les lots vendus affichaient des tarifs compris entre 16 et 650 €. Pour ceux qui ne pourraient pas participer physiquement à cette vente, il sera possible d’enchérir via le site Interencheres ou par téléphone.

S.K

Ventes aux enchères de champagne au profit de France Lyme Le champagne Castelnau organise vendredi 23 octobre, à partir de 15 h, une vente aux enchères de vieux millésimes au profit de France Lyme. Cette association a pour mission d’informer, de mettre en œuvre des actions de prévention de cette maladie transmise par les tiques et de faciliter les contacts entre les malades et les différentes institutions médicales, sanitaires et sociales. Au total, plus de 50 lots sélectionnés par Elisabeth Sarcelet, cheffe de caves et Fabrice Sommier, directeur général du groupe Georges Blanc, seront mis en vente. A noter que la totalité des gains sera reversée à France Lyme.

Infos et inscription : www.interencheres.com

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Société

Du 23 au 29 octobre 2020 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

EN BREF Le parc Léo équipé de lampadaires intelligents

Énergie

Qui veut financer la future centrale photovoltaïque de Bétheny ?

D

epuis le mercredi 14 octobre, les sociétés Total Quadran et Enerfip invitent les habitants du territoire Champenois à participer au financement de la construction d'un parc photovoltaïque qui doit voir le jour aux portes de Reims, sur le site de l'ancienne base aérienne 112. « Toutes les autorisations administratives pour commencer la construction ont été obtenues », précisent les deux entreprises porteuses du projet.

Implantée sur des parcelles non cultivables du site Terralab, principalement constituées des anciennes pistes de l'aérodrome et de zones bitumées, la future centrale aura une puissance de 16 GWh par an, ce qui représente environ 85 % de la consommation totale de la commune de Bétheny. « Cette production d'électricité verte évitera le rejet dans l'atmosphère de plus de 800 tonnes de CO2 chaque année, préservant ainsi l'environnement », précise le groupement formé par Total Quadran et Enerfip. Autant d’arguments qui doivent séduire le grand public, les entreprises et les collectivités amenés à participer financièrement. L'objectif est de collecter 790 000 euros, une somme pouvant être portée, en cas de grand succès, à 1,2 million d'euros. L'investissement minimal requis, « pour œuvrer en faveur de la transition énergétique du territoire », est de 50 euros, avec à la clef, « une rémunération

Les énergies renouvelables ont la côte. Cette fois, c'est le soleil qui est sollicité avec l'installation de deux lampadaires solaires dans le parc Léo-Lagrange de Reims. Pour sécuriser une partie de cet espace vert, la ville a souhaité ajouter de l’éclairage notamment à proximité des toilettes publiques. Chaque lampadaire possède une autonomie de plus de 10 nuits, sans apport d’énergie solaire, mais aussi de détecteurs de présence. Le lampadaire est ainsi en veille tout au long de la nuit, à hauteur de 10 % de ses capacités, avec un éclairage porté à100 % lors du passage d’un usager. Enfin côté lumière, le niveau d’éclairement moyen est de 10 lux.

La centrale photovoltaïque doit voir le jour sur le site de l'ancienne base aérienne 112. © DR

attractive suite aux retombées économiques générées par le parc ». À noter que cette collecte de financement est réservée aux habitants de la Marne et des départements limitrophes.

Quelques jours après son lancement, la campagne de financement, qui doit s'achever

début décembre, affiche une cagnotte supérieure à 200 000 euros.

J.D 4 Infos et collecte sur https://enerfip.fr/ placer-son-argent/investissement-solaire/ base-aerienne-112/

Justice

Avec les félicitations du conseil d'État

S

'il est implanté depuis des années à Châlons, le tribunal administratif couvre les contentieux des quatre départements de l'ex-Champagne-Ardenne. Il recevait ce lundi la visite de Bruno Lasserre, vice-président du conseil d'État et garant de la bonne gestion de la justice administrative.

L'occasion d'aborder les perspectives de la juridiction, dans le contexte qu'on connaît. « Pas question de toucher aux compétences ou au ressort géographique du tribunal de Châlons, a-t-il tenu à préciser. D'autant qu'il présente l'un des bilans les plus positifs de France. » A commencer par le délai de jugement, évalué à cinq mois et neuf jours en moyenne l'an passé, contre sept mois et demi en 2015. L'instance a également su absorber l'envolée des affaires enregistrées en 2019 (+ 18,9 % en un an) tout en développant les médiations. « Dix dossiers sont actuellement gérés à l'amiable, détaille le président du tribunal administratif, Jean-Paul Wyss. Deux ont pu aboutir sur des questions d'urbanisme. » L'année 2020 s'accompagne de plusieurs particularités. D'abord, la baisse considérable des contentieux liés aux étrangers (- 30 %) qui s'explique notamment par la fermeture de plusieurs frontières. Ensuite, la diminution des litiges électoraux, avec 74 requêtes contre 166 en 2014. Et malgré une campagne inédite souvent remise en cause,

Le TEDx Reims 2020 reporté à l'année prochaine Dans un contexte marqué par la crise sanitaire, les organisateurs de TEDx Reims ont pris la décision d'annuler la manifestation. Prévue initialement début novembre, celle-ci est reportée au printemps 2021. Pour Nicolas Jarosz, président de TEDx Reims : « Nous avons tout tenté pour maintenir la date de l’édition 2020, mais cela n’aurait pas été raisonnable dans le contexte actuel. Je tiens à vraiment remercier les différents intervenants qui ont accepté de reporter leurs interventions ». Une prochaine édition que le président promet « exceptionnelle ».

La MSAP de Vertus obtient le label France Services

Jean‐Paul Wyss (à g.) et Bruno Lasserre (à d.) représentent respectivement le tribunal adminis‐ tratif de Châlons et le conseil d'État. © l'Hebdo du Vendredi

les contestations ont été moins nombreuses au premier tour de l'élection municipale qu'au second. Tout aussi inédite dans la Marne, la décision du tribunal quant à l'obligation généralisée du port du masque à Reims, obligeant le préfet à revoir sa copie. « Mais il n'y a pas eu d'appel devant le Conseil d'État, contrairement à d'autres

villes, rappelle Bruno Lasserre. Des décisions portant sur l'instauration des couvrefeux devraient intervenir prochainement. » Drôle d'époque pour les magistrats.

Sonia Legendre

Comme à Dormans plus tôt dans l’année, la maison de services au public (MSAP) de Vertus vient d’obtenir le label France Services. Annoncée en avril 2019, à l’issue du Grand débat national, par Emmanuel Macron, la création d’un réseau Maison France Services doit permettre d’améliorer l’accessibilité aux services publics, notamment dans les zones rurales et moins peuplées. La structure de Vertus, ouverte du lundi au vendredi, devient un guichet unique animé par deux agents, chargés d'aiguiller les usagers vers les services proposés par ses neuf partenaires nationaux (ministères des Finances, de la Justice et de l'Intérieur, Caf, Carsat, CPAM, MSA, Pôle emploi et La Poste) et ses dix-huit partenaires locaux.

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Société

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Projet Reims Grand Centre

Transport

Un déménagement « Monumentales »

Les bornes de recharge se multiplient à Reims

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rônant fièrement depuis dix ans dans le parc de la Patte d'Oie, face au Centre des congrès, les Monumentales de Reims, œuvres de l'artiste axonais Vincent Treu, ont été invitées à quitter les lieux. En effet, dans le cadre du réaménagement des Promenades, le parc de la Patte d'Oie sera, lui aussi, transformé à moyen terme. Des futurs travaux, dont le coup d'envoi n'est pas prévu avant au moins un an, mais qui nécessitent de Le déménagement des quatre sculptures géantes a débuté ce mardi matin. © l'Hebdo du Vendredi faire place nette. C'est donc cette semaine que les structures en inox de Vincent Treu ont plié bagage pour retourner dans les ateliers de l'artiste de la petite commune de Berlize dans l'Aisne. Un voyage exceptionnel d'une cinquantaine de kilomètres qui s'est conjugué, en amont, à une première étape ô combien minutieuse consistant à coucher les quatre sculptures monumentales tout en courbe sur des poids lourds. Pas compliquée en soi, l'opération, qui a duré trois jours, a été cependant rendue délicate par les mensurations de ces sculptures composées de tubes de métal soudés pouvant atteindre une dizaine de mètres et peser jusqu'à 2,5 tonnes. Quant à l'avenir des œuvres, rien n'est acté pour le moment. Propriétés de Vincent Treu, qui les avait prêtées à la ville, les Monumentales rémoises ne semblent pas avoir été intégrées au projet de réaménagement du parc de la Patte d'Oie. A suivre.

J.D

L

es voitures aux motorisations électrifiées, hybrides ou électriques, ont le vent en poupe, portées par les aides à l'achat gouvernementales. Elles représentent même sur les six premiers mois de l'année 18 % des véhicules neufs achetés en France. Pour accompagner cet essor, le développement d'un réseau de bornes de recharge est devenu capital. A Reims et dans le Grand Reims, un programme d'équipement inédit en la matière est en passe de s'achever.

Dans la cité des sacres, ce sont 16 sites de stationnement qui sont désormais équipés, offrant 34 points de charge, dont dix d'ores et déjà actifs. A Reims, 16 sites sont équipés, à l'image ici du A cela s'ajoute 21 autres bornes, soit 42 points parking René‐Tys. © l'Hebdo du Vendredi de charge, dans 20 autres communes du Grand Reims. Ces bornes, par ailleurs dotées d’un système de charge semi rapide, sont destinées à des voitures électriques standards. Elles sont utilisables de deux manières : paiement sur place au coup par coup ou via un abonnement souscrit auprès d’un opérateur de mobilité., tels que Charge Map, Charge point ou encore Mobily. Ces derniers fournissant à leurs abonnés des badges lisibles sur les bornes après chargement d’un compte.

J.D Où trouver une borne de recharge ?

• A Reims : dans les parcs de stationnements Romains, Charles de Gaulle, Clovis, Clovis 2, Jamot, Forum Pluche, Forum Elus, Saint-Thomas, Herduin, Chatelet, sur les places Brouette et Luton, les parkings René-Tys et du CHU, et aux abords de la Basilique Saint-Remi.

• Dans le Grand Reims : Bazancourt, Beine-Nauroy, Bétheny, Bezannes, Cernay-les-Reims, Cormicy, Cormontreuil, Fismes, Gueux, Jonchery-sur-Vesle, Pontfaverger-Moronvilliers, - Rilly-la-Montagne, Saint-Brice-Courcelles, Sillery, Taissy, Tinqueux, Val-de-Vesle, Verzy, Ville-en-Tardenois et Witry-les-Reims.

Enseignement supérieur

Développement durable

Mediaschool Reims dépasse ses objectifs

Et l'énergie verte n'aura plus de secret pour vous

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epuis le lundi 19 octobre et jusqu'au samedi 24, le bus Mission Énergie de la Fondation Good Planet, présidée par Yann Arthus-Bertrand, a déployé son barnum à Reims, sur l'espace événementiel des hautes Promenades. À bord cet engin au moteur évidemment hybride se trouve tout un arsenal d'outils pédagogiques visant à sensibiliser le grand public aux économies d’énergie. Si la meilleure énergie est celle qu'on ne consomme pas, Le bus Mission énergie est stationné jusqu'au samedi force est de constater que les 24 octobre sur l'esplanade événementielle des hautes usages d'aujourd'hui ne peu- Promenades. © l'Hebdo du Vendredi vent s'en passer. Le souci, c’est qu'elle est produite en grande partie grâce au pétrole, au charbon et au gaz naturel, des énergies fossiles stockées dans le sol depuis des millions d’années, qui seront bientôt épuisées et qui émettent du CO2. Néanmoins, des solutions existent grâce à la production d'énergies renouvelables. Mais comment sont-elles produites ? Quel est le lien entre énergie et climat ? Quels sont les gestes à adopter pour l'économiser ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans ce bus à travers des jeux et des expositions accessibles à tous, y compris aux enfants.

D

nstallée depuis deux ans dans la cité des sacres, rue Buirette, Mediaschool vient tout juste d'inaugurer ses locaux définitifs donnant sur la rue de Talleyrand, qui furent longtemps occupés par la radio Champagne FM. Cette inauguration, qui s'est déroulée vendredi 16 octobre, a surtout été l'occasion pour l'école spécialisée dans la communication et le digital de faire le point sur son implantation rémoise.

Un cursus spécial luxe en 2021 Mediaschool est en effet présente dans une douzaine de villes, dont Paris, Marseille, Bruxelles, Londres, Lors de l'inauguration, Franck Papazian, président de Me‐ Barcelone ou encore Shanghai. A diaschool, a annoncé l'ouverture d'un 3e cursus à Reims.

Reims, l'école propose deux cursus : © l'Hebdo du Vendredi ECS (European communication school) et Supdeweb. Deux choix judicieux puisque les élèves sont plus nombreux qu'attendu. Environ 200 étudiants, dont 143 en alternance, ont ainsi fait leur rentrée sur le campus rémois alors que ce chiffre ne devait être au mieux atteint qu'en 2021. Un succès qui a conduit les dirigeants de Mediaschool a poursuivre leur développement à Reims avec l'ouverture, dès la rentrée de septembre 2021, d'une troisième filière : Paris school of luxuary. Formant aux métiers du marketing, de la communication et du management dans l'univers du luxe, cette branche existe déjà à Paris et Nice. Une trentaine d'élèves devraient constituer la première promotion rémoise.

J.D

J.D 4 Bus Mission Énergie, du 19 au 24 octobre à Reims (hautes Promenades). Entrée libre lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12 h 30 à 14 h et de 16 h à 18 h, et mercredi et samedi de 10 h à 18 h.

Infos : missionenergie.goodplanet.org

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Ce tarif s’applique à toutes les offres de locations faites par des notaires dans les pages suivantes. Pour la vente : les prix s’entendent émoluments négociation compris selon décret n° 93.1060 du 9/9/1993, barème fixé à 5% jusqu’à 45735€ et 2,5% HT au dessus de 45735€ (TVA 20%).

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Jeu, set et match pour les Internationaux de Reims Le nouveau tournoi de tennis féminin de Reims rendra son verdict ce week-end. À suivre jusqu'à dimanche, jour de finale, sur les courts du Creps.

tégré les règles et ils ne comptent pas leurs heures », remercie le directeur. Ils sont en effet une quarantaine de petites mains au service des joueuses, mais aussi du public.

Ce dernier répond lui aussi présent. « Il y a du monde, comme mercredi après-midi où on a dû bloquer l'accès afin de ne pas dépasser la jauge fixée en raison de la crise sanitaire. » Limitée à 200 spectateurs, les tribunes de la halle tennis du Creps devraient donc encore logiquement faire le plein, dans le respect des règles sanitaires, durant tout le week-end. À moins que les nouvelles mesures prises par les autorités pour lutter contre la pandémie de coronavirus ne viennent jouer les trouble-fêtes.

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'est un sacré pari qu'a initié le comité de tennis du département en organisant la première édition des Internationaux de Reims Champagne en pleine pandémie de Covid-19. Débuté dimanche dernier, le tournoi ITF doté de 25 000 $ a, en effet, été maintenu et a donc profité des nombreuses annulations constatées à travers le monde pour attirer des joueuses de très haut niveau. Un pari d'autant plus réussi que le spectacle attendu est bien au rendez-vous. « Ce n'est pas une surprise, mais ça fait vraiment plaisir, à l'image du match entre Kaia Kanepi et Ana Konjuh qui valait bien un duel du top 50 mondial », se félicite Anthony Petit, directeur des Internationaux de Reims. Une joie légèrement atténuée par la défaite de la tête de série numéro 1 du tournoi. Heureusement, sa dauphine, la Française Océane Dodin n'a pas failli. Jeudi, la 124e au classement WTA

J.D

Après l'élimination de Kaia Kanepi, Océane Dodin, 124e mondiale et tête de série n°2, est désormais la favorite du tournoi. © l'Hebdo du Vendredi

s'est qualifiée sans trembler en quart de finale, aux dépens d'une autre tricolore, Jessika Ponchet. Score final : 6/3, 6/1. Les quarts se jouent ce vendredi 23 octobre, avant les demis programmés samedi, précédés par la finale du double, et la finale prévue dimanche, en tout début d'après-midi.

Côté organisation et ambiance, les premiers retours sont satisfaisants. « Après deux jours de rodage, les bénévoles ont bien in-

4 Internationaux de Reims Champagne, jusqu'au dimanche 25 octobre au Creps de Reims.

Infos : comite.fft.fr et page Facebook.

Football L1 (7e j.) : Montpellier (7e) - Reims (19e)

Au Stade des désillusions Le Stade de Reims a encore laissé filer la victoire, le week-end dernier, face à Lorient, à l'issue d'un match au scénario catastrophe. Sa saison va-t-elle enfin démarrer ce dimanche, à Montpellier ?

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ù est passé le Stade de Reims qui a terminé la saison dernière à la 6e place et avec la meilleure défense du championnat ? Envolé, ou presque.

Alors que tout semblait lui sourire l'an passé, le sort s'acharne cette année : six matches sur neuf à l'extérieur, un capitaine touché par la Covid-19, des suspensions en pagaille et une infirmerie qui se remplit petit à petit.

Le match face à Lorient (1-3), dimanche dernier, a offert un Seul point positif de la rencontre face à Lorient, le retour de condensé de ce début de saison Moussa Doumbia. © l'Hebdo du Vendredi chaotique. Les nombreuses absences – Touré (possible cas contact), Berisha, Zeneli, Konan, Dia (forfait de dernière minute)…

– ont contraint l’entraîneur David Guion à emmener dans son groupe quatre minots de la réserve.

Malgré ces circonstances défavorables, ce sont bien les Rémois qui ont dominé le premier acte, ponctué d’un joli but de Cassama. Une réussite balayée en quelques minutes, en seconde période, par des Merlus qui n'ont eu besoin que de 20 minutes pour prendre l'avantage sur des Rémois totalement sortis de leur match. Finalement, Chavalerin et Kutesa se sont blessés, le Stade de Reims a terminé à neuf (exclusions de Cassama et Donis) et Rajkovic a encaissé trois buts.

Toujours à la recherche de sa première victoire, ce groupe sera encore décimé, dimanche prochain, à Montpellier (7e), un adversaire difficile à bouger et tranchant offensivement, même privé de son maître à jouer Téji Savanier, qui sera suspendu. Pas l’idéal pour aller chercher un premier succès. Selon les archives du journal « L’Équipe », depuis 2004, seules deux formations se sont sauvées après avoir compté deux points à l’issue des sept premiers matches. Mission impossible pour le Stade de Reims ?

S.K 4 Montpellier - Reims, dimanche 25 octobre, à 15 h, au stade de La Mosson et sur Téléfoot.

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Sport

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Basket-ball - Jeep Elite

Le Champagne Basket déjà sous pression BASILIQUE SAINT-REMI

É T R REPO NITAIRES

A S S N O UR RAIS

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Châlons-Reims enchaîne au Portel une 4e défaite de rang en Jeep Elite alors que se profilent encore deux voyages difficiles au Mans et à Dijon.

A

vec quatre défaites au compteur en autant de matches joués, le Champagne Basket occupe logiquement la dernière place du classement de Jeep Elite.

Une position peu enviable que l'équipe marnaise partage avec Boulazac, seule autre formation à ne pas avoir encore gagné cette saison. Sauf qu'en raison de la Covid-19, le club de Dordogne n'a participé qu'à deux rencontres de championnat. Mercredi soir, la 4e défaite marnaise sur le parquet du Portel (78-76) a débuté, comme celle concédée quelques jours plus tôt à Orléans (99-79), par une entame de partie catastrophique.

Jessie Begarin et ses coéquipiers étaient menés 46-26 à la mi-temps face aux Portelois et 56-32 contre les Orléanais. À l'extérieur, ce type de démarrage est souvent

fatal. L'entraîneur Cédric Heitz peut toujours se consoler de la réaction de ses hommes en seconde mi-temps dans le Nord.

Plusieurs motifs d'espoir viennent tout de même éclairer un peu l'avenir du Champagne Basket. Au Portel, l'Américain Dominique Archie semble avoir enfin retrouvé son véritable niveau (19 points et 7 rebonds, 25 d'évaluation). Son compatriote Travis Leslie, enfin débarrassé de la Covid19 et d'une petite blessure, a pu jouer son premier match de la saison (16 pts et 8 rbs, 15 d'évaluation). Enfin, Jalen Adams a confirmé ses talents de scoreur (28 pts, 4 rbs et 5 passes, 25 d'évaluation). Le problème, c'est que dans le même temps, le reste de l'effectif n'a pas été au niveau.

Alors que le Champagne Basket doit encore se déplacer deux fois, le 23 octobre au Mans (deux matches, deux victoires) et le 27 à Dijon (trois matches, trois victoires), Cédric Heitz aura bien besoin que tous ses hommes jouent à l'unisson pour espérer décrocher une première victoire en championnat cette saison.

Ville de Reims - Direction de la communication - Moment Factory

En Jeep Elite, Cédric Heitz et ses joueurs totalisent quatre défaites en autant de matches joués. © l'Hebdo du Vendredi

J.D

EN BREF Basket-ball : Michel Gobillot réélu à la tête de l'UCPB Le président du Champagne Basket, Michel Gobillot reste le président de l'Union des clubs professionnels de basket (UCPB). Le syndicat, qui représente les clubs professionnels masculins de basketball, lui a en effet renouvelé sa confiance dans un contexte rendu particulièrement incertain en raison de la crise sanitaire.

NOUVEAU SPECTACLE MULTIMÉDIA La ville de Reims remercie ses mécènes

Basket-ball : les Pétillantes passent en Coupe Défaites samedi dernier par les Strasbourgeoises en championnat (64-59), les Rémoises ont pris leur revanche sur les Alsaciennes, mardi à domicile, en 16e de finale de la Coupe de France (88-56). Une belle réaction après leur premier échec de la saison qui leur faut confirmer, samedi à René-Tys, lors de la réception de Montbrison (6e), dans le cadre de la 5e journée de LF2.

CRÉÉ PAR

www.reims.fr

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Sorties

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Cinéma - Le Palace

Exposition - Médiathèques

Deux salles, deux ambiances Le dessin dans tous ses états pour Halloween

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Le personnage de BD « Petit Vampire », de Joann Sfar, prend vie au cinéma. © DR

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ette année, Le Palace fêtera Halloween avec une semaine d’avance. Pour les plus grands, le cinéma d’Épernay proposera, ce vendredi 23 octobre, une soirée spéciale avec deux films interdits aux moins de 12 ans. Les zombies feront leur retour au Palace dans les films sud-coréens « Dernier train pour Busan » et « Peninsula ». Le premier long-métrage, réalisé et scénarisé par Yeon Sang-ho, a fait sensation, en 2016, dans le milieu du film d’horreur. Original, nerveux et bien ficelé, aussi bien dans sa réalisation que dans son propos, « Dernier train pour Busan » raconte l’attaque d’un train par une horde de zombies véloces qui se multiplient aussi vite que le TGV des héros du film !

Même si ces derniers représentent des archétypes du film de survie, ils n’en restent pas moins attachants. Sorti 4 ans plus tard, « Peninsula » raconte le retour d’un soldat et de son équipe dans cette même Corée du Sud, totalement livrée aux morts-vivants. Le film aurait dû être projeté au Festival de Cannes, en juin dernier, mais en raison de l’annulation de l’événement, il est finalement sorti en juillet dernier en Corée.

Le Palace n’en oubliera pas les plus jeunes et diffusera, dimanche 25 octobre, « Petit Vampire ». Le film d’animation de Joann Sfar met en scène son célèbre personnage de BD éponyme et sa joyeuse bande de monstres qui rêvent d’aller à l’école pour se faire des copains. Les jeunes spectateurs qui viendront déguisés lors de cette séance se verront remettre des cadeaux par l’équipe du Palace.

S.K 4 Soirée zombie, vendredi 23 octobre, à 20 h 30, au Palace. Tarif : 12 € ; « Petit vampire », dimanche 25 octobre, à 10 h 30, au Palace.

Tarif habituel. Infos : le-palace.fr

’est une exposition bigarrée qui s’est installée dans les deux médiathèques d’Épernay. Jusqu’au samedi 19 décembre, le public est invité à découvrir, à travers « Du trait à l’image », le travail de quatre artistes professionnels talentueux, chacun dans son style singulier, appuyés par une technique bien particulière qu’il maîtrise à merveille. Catherine Stevenot, elle, fait dans la gravure et le dessin pour donner vie à des objets du quotidien, des souvenirs d’enfance. Dorothée Richard, de son côté, est dessinatrice et illustraLes dessins au feutre de Dorothée trice. L’artiste lyonnaise, adepte Richard.© l'Hebdo du Vendredi du feutre, donne des couleurs à des scènes de vie banales, une sortie à la page ou à la piscine, l’intérieur étriqué d’un appartement, une corbeille de fruits posée dans une cuisine… Un ton très bande dessinée que l’on retrouve aussi chez Benoît Blary, dans un style totalement différent. Dessinateur publié par les plus grands éditeurs belges et français, cet adepte de l’aquarelle est devenu un spécialiste de la BD historique. Enfin, le dessinateur rémois François Schmidt est, lui, un adepte du noir et blanc, du crayon et de l’encre de Chine. Un fou du détail, également, dont les dessins regorgent, tels des labyrinthes de poésie, d’humour, de finesse. Les samedis 31 octobre, 14, 21 et 28 novembre, des ateliers seront proposés par Catherine Stevenot (gravure), François Schmidt (dessin à l’encre) et Benoît Blary (aquarelle), dans les médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau. L’art, ça se partage !

S.K 4 « Du trait à l'image », jusqu'au samedi 19 décembre, dans les médiathèques Simone-Veil et Daniel-Rondeau, Épernay. Entrée libre. Infos : mediatheque.epernay.fr

Salon

Des minéraux par milliers au Palais des fêtes

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14H45 - 17H30 20H30 Dim 15H15 - 17H30 Lun 18H - 20H30 Mar 18H - 20H45

our la première fois, le Palais des fêtes d'Épernay accueillera La Magie des minéraux, une expovente de minéraux, les samedi 24 et dimanche 25 octobre, de 10 h à 19 h. Des roches, des bijoux, des fossiles et de l'artisanat du monde entier seront à découvrir et à acquérir, pour les collectionneurs et les amateurs de tous âges.

Les participants pourront également découvrir la lithothérapie, une pseudoscience controversée qui dit soigner par le biais des cristaux, des soins naturels, énergétiques et sonores ou encore de la cosmétique saine. Tarif : 3 €, gratuit pour les moins de 16 ans.

ADIEU LES CONS Mer 14H45 - 17H30 20H45 Jeu 14H45 - 18H 20H45 Ven 14H45 - 18H 20H45 Sam

4 Infos : 06 03 85 25 39 et libre.events68@gmail.com

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du mercredi 21 au mardi 27 octobre 2020 30 JOURS MAX Mer 14H45 - 17H30 20H30 Jeu 14H45 - 18H 20H30 Ven 14H45 - 18H 20H30 Sam

14H45 - 17H30 20H45 Dim 10H45 - 15H15 17H45 Lun 14H45 - 18H 20H45 Mar 14H45 - 18H 20H45 CALAMITY Mer 14H45 Jeu 14H45 Ven 14H45 Sam 14H45 Dim 10H45 - 15H15 Lun 14H45 Mar 14H45 CHIEN POURRI, LA VIE A PARIS ! Mer 14H45 Jeu 14H45 Ven 14H45 DRUNK Mer 17H30 - 20H30 Jeu 18H - 20H30 Ven 18H - 20H30 Sam 17H30 - 20H30 Dim 15H - 17H30

Lun 18H - 20H30 Mar 18H - 20H30 L’ENFANT REVE Mer 20H45 Jeu 20H45 Ven 20H45 Dim 20H45 Lun 20H30 Mar 14H30 - 20H30 LES TROLLS 2 Mer 14H30 - 17H30 Jeu 14H30 - 18H Ven 14H30 - 18H Sam 14H30 - 17H30 20H30

Dim 10H30 - 15H 17H45 Lun 14H30 - 18H Mar 14H30 - 18H PARENTS D’ÉLÈVES Mer 20H45 Jeu 18H Ven 20H30 Dim 17H45 Lun 14H45 - 20H45 Mar 20H45 PENINSULA Mer 17H30 - 20H30 Jeu 18H - 20H30 Ven 18H Sam 14H30 - 17H30 20H30 Dim 10H30 -

17H30 Lun 14H30 - 18H 20H30 Mar 14H30 - 18H 20H30 PETIT VAMPIRE Mer 14H30 - 17H30 Jeu 14H30 Ven 14H30 Sam 14H45 - 17H30 Dim 10H30 - 15H15

Lun 14H45 - 18H Mar 14H45 - 18H POLY Mer 14H30 - 17H30 Jeu 14H30 - 20H30 Ven 14H30 - 18H Sam 14H30 - 17H30 Dim 10H30 - 15H

Lun 14H30 - 18H Mar 14H30 - 20H30 SOIREE ZOMBIE Ven 20H30 THE GOOD CRIMINAL Mer 20H30 Jeu 18H - 20H45 Ven 18H - 20H30 Sam 20H45 Dim 10H45 17H30 Lun 20H45 Mar 18H

Photo d'illustration. © GLady

Loisirs

Bulléo passe en horaires de vacances

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’espace aquatique et sportif d’Épernay est passé en horaires de vacances et donc élargis. L’établissement est ouvert le lundi, mercredi et jeudi de 10 h à 20 h, le mardi et vendredi de 10 h à 21 h, le samedi de 10 h à 18 h et le dimanche de 10 h à 13 h 30. Depuis le lundi 19 octobre, la réservation de créneaux n’est plus obligatoire, mais les mesures sanitaires demeurent : le port du masque à partir de 11 ans, la désinfection des mains, le respect de la distanciation physique et la prise de douche sont obligatoires. L'espace forme de Bulléo est fermé pour L'espace aquatique Bulléo. © l'Hebdo du cause de travaux. La réouverture est prévue au premier Vendredi semestre 2021.

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Sorties

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Festival - Le Manège

Born to be a Live : le credo 2020 Pour sa cinquième édition, le festival rémois Born to be a Live ne lésine pas sur la programmation.

Avec pas moins de douze propositions, du 3 au 14 novembre, le Manège de Reims et son directeur, Bruno Lobé, attendent leur public avec une impatience enthousiaste.

Cette cinquième édition du festival s’organise dans des circonstances très particulières. Pour autant, la ligne éditoriale en est-elle impactée ?

Non ! Le festival reste fidèle à sa raison d’être qui est de soutenir la création contemporaine. Nous accueillons quatre premières internationales et une première française : il s’agit pour nous de surprendre avec cette nouvelle création et de permettre à tous d’en tirer profit. Le public, en découvrant de nouvelles propositions, les artistes en lançant des projets et les programmateurs, qui se déplacent pour voir des spectacles inédits.

C’est un enjeu très fort, dans une énergie joyeuse.

Soutenir la création, c’est aussi votre adage tout au long de la saison…

C’est vrai, et d’ailleurs, trois spectacles présentés

pendant le festival ont bénéficié d’une résidence au Manège de Reims. Matthieu Barbarin, avec « Les cent mille derniers quarts d’heure », Nina Vallon, avec « The world was on fire » ou encore Jérôme Brabant, avec « Ecdysis », ont tous bénéficié de deux à trois semaines de résidence au Manège, avec une équipe technique. C’est un véritable aboutissement de les voir jouer enfin sur scène avec un public.

De saison en saison, le festival a multiplié les partenariats. Quels ont-ils cette année ?

Nous continuons en effet d’honorer notre partenariat fidèle avec le FRAC, qui s’est associé au Manège cette année pour proposer, en continu, des vidéos d’artistes, de chorégraphes, de danseurs. Avec « Arti-Dancing », les visiteurs et spectateurs auront la possibilité de découvrir l’art chorégraphique dans toute sa splendeur, dès le 3 novembre, dans le hall du Manège.

Et cette année, c’est une nouveauté, nous nous associons aussi à Danse Dense, un projet dédié aux jeunes chorégraphes qui souhaitent être découverts et mis en valeur dans des conditions privilégiées. Les propositions de quatre projets en création seront ainsi présentées au Laboratoire Chorégraphique de Reims, à la Chapelle St Marcoul, le 3 novembre à 15 h.

bénéficié d’une résidence de deux semaines au Studio du Manège pour créer ce spectacle chorégraphique et politique, avec le Congo en épicentre.

Le chorégraphe Jérôme Brabant ouvrira le fes‐ tival, le 3 novembre, avec son spectacle Ecdy‐ sis. © DR

Du soutien à la création, encore ! Et un appel à la diversité des publics, aussi ?

Avec des projets au Studio du Manège, à Orgeval ?

Oui ! Le Manège devait participer au programme Africa 2020… La programmation était dense, et tout a été décalé, à cause du contexte sanitaire.

Aussi, nous avons décidé de maintenir le spectacle d’Yves Mwamba, « Voix Intérieures (Manifeste) », le 10 novembre. Lui aussi a

Enfin, que serait Born to be a Live sans ses fameuses fêtes joyeuses ? Comment allez-vous vous organiser dans les contraintes sanitaires actuelles ?

Nous attendons deux temps festifs : celui de Thomas Lebrun, le 7 novembre, avec « Les Soirées What you Want ? », où le public participe en créant, sur commande, la fête de ses rêves, et le cabaret de Jérôme Marin, « Le Secret », le 14 novembre, un spectacle subversif et éminemment créatif. Ces deux fêtes auront lieu : c’est institutionnel désormais ! Et nous nous organisons au mieux pour que tous les gestes et distanciations convenues soient respectés à la lettre… Mais nous ne renoncerons pas au plaisir d’être ensemble.

Propos recueillis par Agathe Cèbe 4 Born to be a Live, du 3 au 14 novembre 2020 au Manège de Reims.

Infos : manege-reims.eu et 03 26 47 30 40

Loisirs L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Votre rythme quotidien reprendra de la vitesse.

Vous aurez une longueur d’avance. Côté cœur, si vous êtes seul(e), soyez attentif(ve). En couple, faites de votre partenaire votre allié(e).

Au niveau professionnel, ne fuyez pas vos responsabilités, elles vous rattraperaient. Sentimentalement, prenez le temps d’aimer, et soyez plus tendre avec votre partenaire.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Vous marquerez plus encore votre différence. Aujourd’hui, vous romprez avec la routine. Côté professionnel, il faudra vous donner les moyens de réaliser ce que vous voulez.

Au travail, votre audace s'avérera payante. Personnellement, vous devrez apprendre à glisser un soupçon de fantaisie dans votre quotidien pour rendre votre semaine plus légère.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Si ce n’est pas la vie en rose, la période vous donnera la possibilité d’améliorer votre caractère.

Alors, ne fuyez pas les remises en question nécessaires…

Le Soleil éclairera vos actions et vous mettra sur la bonne voie. Dépêchez-vous de profiter des nombreuses opportunités qui ne devraient pas manquer de passer à votre portée.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous récolterez le fruit de vos efforts. Au travail, mettez l’accent sur le relationnel et misez sur la qualité. Côté sentimental, votre quotidien affectif est plus que prometteur.

LION du 23.07 au 22.08 Faites le plein d'énergie et d'humour. Cela vous aidera à disperser les nuages qui obscurcissent votre horizon. Misez sur l’équilibre, bougez, exprimezvous pour évacuer le stress.

VIERGE du 23.08 au 22.09 Vous afficherez une réelle volonté de vous former pour acquérir de nouvelles connaissances. Porter de l’intérêt aux autres sera votre objectif du moment.

L'avenir vous sourit, mais le présent également.

Veillez à ne pas dilapider vos réserves de chance et à les utiliser à bon escient. Rien ne saurait à priori vous arrêter.

VERSEAU du 21.01 au 19.02 Vous hésitez sans doute sur l'orientation à privilégier pour vous sentir en harmonie avec vos attentes profondes ! Attendez-vous cette semaine à ce que le rythme s'accélère encore.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Si vous pensez que vous êtes invulnérable, vous vous apercevrez très vite que vous ne l'êtes pas !

Alors, veillez à assurer vos arrières et à ne pas trop braver la conjoncture.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

11° 17°

11° 16°

9° 15°

Lundi

6° 13°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Quelle est la définition d’une menue réparation?

Le locataire est tenu de prendre à sa charge l’entretien courant du logement, des équipements mentionnés au contrat et les menues réparations. Quelle est la définition d’une « menue réparation » ? La réponse se trouve dans le décret n° 87-713 du 16 août 1987 (article 2) qui fixe la liste des charges récupérables sur les locataires.

Une menue réparation est une réparation d’un coût modique qui ne dépasse pas le coût du remplacement de l’élément. Le remplacement d’éléments d’équipement non assimilable à une menue réparation est à la charge du bailleur.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com