L'Hebdo du Vendredi Épernay 546

du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

É P E R N AY n ° 5 4 6 d u 2 a u 8 o c t o b r e 2 0 2 0

Carrefour change de main

Toute l’actu

p. 12 à 21

CITOYENNETÉ

Un conseil citoyen pour sauver l’environnement p. 6

CORONAVIRUS

Fermeture de classe, masques…

Le point à Épernay p. 8 et 9

FOOTBALL

Mal en point, le Stade de Reims défie le leader p. 13 INTERVIEW

Michel Hazanavicius, invité de War on Screen p. 22

L'hypermarché Carrefour d'Épernay est passé en location gérance depuis jeudi matin. Un système qui donne plus d'autonomie à son nouveau franchisé, dont l'objectif est de redresser le magasin. p. 4

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ÉDITO L'agonie de l'Oncle Sam « Chaos », « honte nationale », « merdier »… Non, il ne s’agit pas des critiques du premier album du youtubeur Squeezie, mais bien des réactions des médias étasuniens à ce qui devait être le point culminant de cette 59e campagne présidentielle : le débat entre Donald Trump et Joe Biden. Si j’étais citoyen américain, la vue de telles chicaneries me donnerait envie d’aller à la pêche le 3 novembre prochain… Certes, les observateurs ne s’attendaient pas à un échange de haute volée entre un président sortant qui cultive sciemment son action autodestructrice pour le pays à grands coups de sorties semblables à ses tweets enragés, et un ancien vice-président désigné par défaut qui n’a jamais brillé par son charisme ou sa capacité à proposer un avenir exaltant aux Américains. Mais ils ont tout de même été surpris par la médiocrité de cette soirée de 90 minutes. Trump a fait du Trump et même un peu plus que cela en refusant de condamner le suprémacisme blanc. À ses plus ardents supporters, les Proud Boys, il a lancé « Stand by and stand back » (« Reculez et tenez-vous prêts »). Un inquiétant message adressé à une organisation violente, néofasciste et armée jusqu’aux dents quand, dans le même temps, le 45e président des États-Unis ne fait que rabâcher que les élections seront truquées par ses opposants… Joe Biden, lui, est aussi entré dans l’arène pour casser cette image de candidat valétudinaire et âgé (il aura bientôt 78 ans) et se débarrasser du sobriquet peu flatteur que lui attribue son opposant, « Sleepy Joe » (« Joe l’endormi »). Pour autant, lui non plus n'a pas brillé, traitant le plus haut personnage de l’État de « clown », lui intimant même de « la fermer, mec ! ». Comme le disait Confucius, l’invective ne déshonore que son auteur. On ne vaticinera pas ici sur le résultat de l’élection. La précédente a montré que le système électoral américain était tel que tout était possible. Et même le pire. En cas de défaite, il y a fort à parier que Donald Trump criera à la fraude, engagera moult procédures judiciaires et lancera à ses partisans chauffés à blanc des messages frénétiques. Dangereux dans un pays où 43 % des foyers ont au moins une arme à feu chez eux... La première démocratie moderne a du plomb dans l'aile.

Simon Ksiazenicki

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édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Jean-Pierre Caillot, patron des patrons

© l'Hebdo du Vendredi

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Président du Stade de Reims depuis 2004, Jean-Pierre Caillot a été élu, mardi, par ses pairs, président du Collège de Ligue 1, pour un mandat de 4 ans. Cette instance, intégrée à la Ligue de football professionnel, sert notamment à faire des propositions concernant la répartition des très lucratifs droits audiovisuels ou en cas de situation de crise majeure. Le Rémois succède ainsi au Lyonnais Jean-Michel Aulas. À noter que Jean-Pierre Caillot est également membre du conseil d’administration et du bureau de la LFP.

France 2 cherche 100 figurants à Reims et Épernay

© l'Hebdo du Vendredi

Une centaine de figurants originaires de Reims ou d’Épernay sont recherchés pour le tournage de la série « Le Code », qui sera diffusée sur France 2. Des hommes et des femmes, de 16 à 80 ans, de toutes origines et de tous profils, participeront à ce tournage rémunéré qui doit avoir lieu à l'automne. Ils endosseront des rôles de figurants ou de silhouettes (tout petit rôle, parlant ou non) et incarneront de nombreux personnages issus notamment du milieu policier et judiciaire. En effet, « Le Code », réalisé par Jean-Christophe Delpias (« Falco », « Alice Nevers », « Cherif »…), mettra en scène un avocat (Daniel Lobé) qui décide de se mettre au service des plus faibles après avoir échappé à une tentative de meurtre.

Les candidatures (nom, prénom, âge, taille, poids, coordonnées, photos) sont à envoyer à casting.lecode@gmail.com.

Le Royal Champagne à portée d'hélico

© Royal Champagne

Le Royal Champagne hôtel & spa de Champillon vient d’inaugurer sa toute nouvelle hélisurface, ou zone d'atterrissage pour hélicoptères, en contrebas de l’établissement et au cœur du vignoble champenois. Les premiers vols, assurés par la compagnie parisienne HéliFirst, relient le XVe arrondissement à Champillon en 45 minutes, moyennant quelque 3 700 €. Pas très Unesco, ni écolo, nous direz-vous ? Heureusement, l’hôtel de luxe précise que des balades en vélo électrique sont proposées après l’atterrissage. Ouf !

L'Appart Café a baissé le rideau Ouvert depuis 2005, l'Appart Café était un lieu à part à Reims, proposant concerts, expositions et soirées à thèmes. Prisé par les trentenaires, il était devenu au fil des années une véritable référence en matière de musique et plus globalement de culture, donnant la part belle à des groupes internationaux comme aux artistes du cru. C'est cette scène qui a vu débuter Yuksek, Brodinski ou encore The Shoes. Bar atypique où la convivialité était la règle, l'Appart Café, a donc, le 26 septembre, coupé le son et définitivement fermé ses portes.

© Richard Carlier

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À la une

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Commerce

Le Carrefour d'Épernay passe en location gérance Fermé mercredi dernier, l'hypermarché situé le long du quai de la Marne était en inventaire.

Depuis jeudi matin, il a changé de statut et de directeur.

Quelles conséquences cela aura-t-il pour les clients et les travailleurs ?

Ça bouge dans la grande distribution L'actualité chaude du Carrefour d’Épernay rappelle qu'il y a 18 mois, non loin de là, c’est le supermarché Leader Price qui fermait ses portes, dans l’avenue Alfred-Anatole-Thévenet de Magenta. En février dernier, le supermarché Lidl, situé à l'entrée de la zone des Forges, quittait son local vétuste de 800 m2 pour emménager dans un magasin neuf et deux fois plus grand, sur un terrain voisin. En centre-ville d’Épernay, la supérette Monop’ a fermé ses portes, en décembre dernier, après neuf ans d’existence, mais huit mois plus tard, c’est un E. Leclerc qui prenait sa place, avec un Relais (drive piéton) et un Express (supérette). Cette dernière enseigne concurrence fortement Carrefour dans la région puisqu’elle est bien représentée avec deux hypermarchés à Pierry et Dizy et un supermarché à Aÿ.

N

on, le Carrefour d'Épernay ne va pas fermer. Les habituels clients qui se sont retrouvés devant des portes closes et un panneau laconique, mercredi matin, ont peut-être pensé que cette vieille rumeur de fermeture était devenue une réalité. Il n'en est rien. Si l'hypermarché situé le long du quai de Marne était clos cette semaine, c'était pour un inventaire Mercredi, les clients ont trouvé porte close. L'hypermarché complet avant un changement de direction. était simplement en inventaire. © l'Hebdo du Vendredi En effet, le Carrefour d'Épernay va passer en location-gérance. Son nouveau directeur, chisé investisseur. Un mouvement de d’autonomie à son gérant. Celui d’Épernay substitution doit être trouvé et c’est ce qui inquiète potentiellement les syndicats.

Cédric Lecerf, est devenu un franchisé qui grande ampleur lancé en 2018 par le PDG était bel et bien dans le viseur de l’enseigne va louer et gérer un fonds de commerce du groupe, Alexandre Bompard. Officielle- puisqu’en mai 2019, le maire d’Épernay Plusieurs dénoncent la multiplication des ment, « la location-gé- Franck Leroy avait fait part de ses inquié- locations-gérances depuis 3 ans. En 2020, appartenant au groupe aux magasins (34 supermarchés et 12 hyper12 225 magasins répartis Plus d'autonomie rance résulte de la volonté tudes à Marie Cheval, la directrice exécu- 46 du Groupe Carrefour de tive du groupe Carrefour, quant à la marchés, dont celui d’Épernay) seraient dans plus de 30 pays. Dans pour le gérant rendre l’entrepreneuriat situation de l’hyper. Celle-ci avait répondu ainsi concernés à travers la France. Les synce système, le franchisé loaccessible au plus grand qu’il n’y avait « pas de projet de fermeture, dicats craignent une perte d’avantages pour cataire gérant démarre avec un petit apport de 7 500 €. Son objectif nombre », explique le distributeur. Mais en mais bel et bien une ambition de transfor- les salariés, voire des suppressions de poste pour permettre d’augmenter la rentabilité sera de constituer les fonds nécessaires réalité, il s’agit pour la plupart du temps de mation de ce magasin ». de ces établissements en difficulté. En face, Qu’est-ce que la location-gérance peut points de vente en difficulté que le groupe (80 000 à 250 000 €) afin d’acquérir le fonds de commerce et ainsi devenir un fran- espère voir se redresser en confiant plus changer pour l’établissement d’Épernay ? le groupe Carrefour assure que ce système Pour les clients, pas grand-chose. Le repre- doit permettre d’insuffler un esprit entrepreneurial etpermettre neur bénéficiera touplus d'agilité sur la jours des produits du Les syndicats prudents gestion. « Pour le mogéant de la grande ment, il n’y a pas de distribution, ainsi que raison de s’inquiéter, de sa communication et son accompagnement. L’enseigne met nous confie un délégué syndical de l’hypermême en avant que la liberté offerte au nou- marché d'Épernay, qui emploie environ veau directeur lui permettra de tisser des 130 personnes. Nous avons un peu plus partenariats avec les producteurs locaux d’un an pour négocier les nouveaux acafin de privilégier l'origine France et locale. cords. Mais si l’objectif du nouveau gérant est de faire de la rentabilité au détriment Pour les travailleurs, les choses devraient rester en l’état… pour le moment. L’ensem- des salariés, on s’opposera de façon fronble des contrats de travail ont été transférés tale. Nous voulons conserver le magasin en en l’état vers la société du nouvel em- l’état, ses salariés et leurs acquis. » C'est ployeur et les salariés conservent leur sa- en tout cas ce qu'assurent aussi le groupe et laire, leur ancienneté, leur mutuelle et tous le nouveau gérant. les avantages issus des accords collectifs d’origine, pendant une durée maximum de Simon Ksiazenicki 15 mois. À l’issue de celle-ci, un accord de

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Société

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Commerce

Seconde vague de Sparnachèques Au sortir du confinement, la ville a soutenu financièrement l’opération de bons d’achat « Sparnachèques de relance ». Devant le succès modeste, une deuxième édition verra le jour avec des conditions plus favorables pour commerçants et consommateurs.

C

’était l’une des mesures fortes de la ville d’Épernay pour relancer le commerce et le pouvoir d’achat après le confinement. Financer une partie des Sparnachèques, ces bons d’achat édités depuis plusieurs années par les Vitrines d’Épernay qui peuvent être dépensés dans les quelque 70 commerces partenaires de l'opération.

Entre juin et septembre, des Sparnachèques, d’une valeur faciale de 25 €, ont été mis en vente pour la somme de 20 €. Les 5 € d’écart étaient pris en charge par la ville qui s’engageait à verser jusqu’à 100 000 € et offrait ainsi la possibilité de générer jusqu’à 500 000 € de chiffre d'affaires.

Lors du dernier conseil municipal des élus d’Épernay, l’adjoint au maire en charge du commerce, Moustapha Karim, a fait le point sur ces premiers « Sparnachèques de relance ». « L’opération s’est achevée le 19 septembre dernier et la subvention munici-

Ces bons d’achat imaginés par les Vitrines d’Épernay reviendront en novembre, à temps pour les achats de Noël. © l'Hebdo du Vendredi

pale a été mobilisée à hauteur de 20 000 €, des Sparnachèques, disponibles du 9 novema expliqué l’élu, soit un cinquième du mon- bre au 31 décembre, la ville mobilisera tant que la ville pouvait jusqu’à 70 000 €. Les 10 000 € restants servipotentiellement accor4 000 Sparnachèques ront à financer une parder. Les Vitrines d’Épertie du village des nay font état d’une édités sur les 20 000 lumières, dans le cadre dynamique intéressante espérés qu'elles proposent de des Féeries de Noël. maintenir, en l’adossant Devant le bilan un brin à la période précédant Noël, propice aux décevant de la première mouture, les Viactes d’achat. » Pour cette deuxième version trines d’Épernay ont pris deux nouveaux en-

gagements pour les Sparnachèques de deuxième génération. L’association de commerçants s’engage à accroître le nombre de points de vente pour les consommateurs et surtout, elle prendra en charge les frais de commission des transactions, qui s’élevaient à 3 % pour les adhérents et à 5 % pour les non adhérents. « Les frais de gestion, c’est ce qui a freiné certains commerçants à adhérer à l’opération, reconnaît Moustapha Karim. On a tiré des leçons, il n’y aura pas de frais de gestion ce qui permettra à l’ensemble des commerçants sparnaciens d’adhérer au dispositif. » Par conséquent, ces Sparnachèques deviendront des moyens de paiement comme les autres et pourraient être acceptés par tous les commerçants, adhérents ou non. Pour encourager ces derniers à les accepter, l’adjoint au commerce, par ailleurs gérant du salon de thé Essences & Rituels, a assuré le service après-vente du produit. « Les Vitrines d’Épernay ont mis en place un système extrêmement efficace qui permet aux commerçants d'être payés dans les deux jours qui suivent le dépôt des Sparnachèques auprès du bureau des Vitrines d’Épernay. » Cela suffira-t-il à convaincre l'ensemble des commerçants de la capitale du champagne d'accepter ces bons d'achat ?

Simon Ksiazenicki

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Environnement

Moult débats autour du conseil citoyen Incluse dans le programme du candidat-maire Franck Leroy, la création d'un conseil citoyen de l'environnement a été entérinée par les élus d'Épernay. Un projet qui suscite l'enthousiasme de la majorité et le scepticisme de l'opposition.

L

es élus de la ville d’Épernay ne s’étaient pas écharpés depuis longtemps et cela s’est vu, lundi soir, lors du premier conseil municipal depuis trois mois. 50 minutes, c’est le temps qu’a duré le débat sur la mise en place d’un conseil citoyen de l’environnement, une idée inscrite dans le programme du candidat élu en mars dernier, Franck Leroy. « L’objet de ce conseil sera d'accompagner la collectivité dans sa réflexion et son action en faveur de la transition écologique et contribuer à la sensibilisation des Sparnaciens à ces enjeux. Il n’aura pas vocation à se substituer au conseil municipal, mais il pourra lui soumettre des propositions qui seront suivies ou non », a expliqué le maire, en préambule. Dans le détail, cette assemblée sera composée de trois collèges : un premier rassemblant le maire, l’adjoint en charge de l’environnement et huit membres de la commission municipale transition énergétique ; un deuxième formé de dix Sparnaciens tirés au sort parmi les citoyens inscrits sur la liste électorale ; un troisième collège regroupant dix personnalités qualifiées, nommées par le maire, lequel présidera

Le conseil citoyen de l'environnement réunira des élus, des Sparnaciens tirés au sort et des personnes désignées par le maire. © DR

par ailleurs ce conseil. La majorité municipale conseil, d’autant plus avec les contraintes sanitaires actuelles. » sera donc bien représentée.

C’est en effet la composition de cette instance Puis, le jeune élu de gauche a de nouveau évoqué, avec malice, un thème cher à son camp : qui a fait réagir l’opposition. « Dix personnes ti« Si le conseil citoyen proporées au sort, c’est très bien, mais c’est très peu, a estimé Dix Sparnaciens sait la gratuité des transports Antoine Humbert, le conseiller elle n’aurait aucune tirés au sort... et publics, municipal socialiste. Ne pourchance d’aboutir ? ». Le maire beaucoup d'élus a alors pu dérouler son argurait-on pas les choisir parmi mentaire, un brin amusé : « Je l'ensemble des 18 bureaux de vote ? » Réponse de Franck Leroy : « On va se sais que c’est votre dada, mais cela ne suscite retrouver avec 50 ou 60 membres et on va avoir pas l’adhésion de toutes les agglomérations de beaucoup de mal à assurer l’animation de ce France puisque 90 % ne l’ont pas choisie. On

sait que l’impact sur l’utilisation de la voiture n’est pas aussi important qu’imaginé. Et sans flux de véhicule, il n’y a pas d'activité commerciale et je ne prendrais pas ce risque-là. » L’occasion pour les élus de gauche de fustiger à nouveau la politique environnementale de la majorité, que l’élue communiste Sarah Deplanque qualifie d'« opérations de communication ». « Vous continuez la politique du tout-voiture en construisant un parking sous le Jard, en ne rendant pas le transport public gratuit et en ne piétonnisant pas le centre-ville. » « Je ne peux pas vous laisser dire ça, a rétorqué Jonathan Rodrigues, l'adjoint en charge de l'environnement.

Nous avons eu l’Agenda 21, les labels Territoire à énergie positive pour la croissance verte et Villes respirables, et aujourd’hui, nous avons élaboré un plan climat jugé très ambitieux et participatif par la Mission régionale d’autorité environnementale. On n'est peut-être pas les meilleurs en France, mais on est loin d'être les derniers. » Pour recentrer et clore le débat, Franck Leroy a conclu : « L’intérêt du conseil citoyen, c’est que les Sparnaciens nous décrivent leur vision de l’écologie. J’espère que sur des sujets comme ceux-ci, on arrivera à capter toutes les bonnes pratiques et les généraliser au plus grand nombre. Je suis persuadé que chacun apportera sa pierre à l'édifice, en mettant son drapeau politique dans sa poche. » Coup de sifflet final.

Simon Ksiazenicki

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Société

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EN BREF

Citoyenneté

Un nouveau droit d’interpeller les élus

Tout savoir sur les aides pour la rénovation de l'habitat à Épernay

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e conseil municipal d’Épernay vient de créer le droit d’interpellation citoyenne. Inscrit dans le programme du candidat Franck Leroy, ce nouveau droit permettra à chaque électeur d’Épernay, y résidant depuis plus d'un an, de solliciter l’inscription d’un sujet d’intérêt général, relevant des compétences municipales, à l’ordre du jour du conseil. Le conseil municipal se tient désormais Une idée de démocratie parti- au Palais des fêtes. © Ville d’Épernay cipative intéressante sur le papier, mais qui se retrouve finalement fortement limitée, comme l’ont soulevé les élus d’opposition, lundi dernier. « L’interpellation citoyenne doit recueillir les signatures d’au moins 1 000 électeurs, elle ne concerne ni les jeunes de moins de 18 ans, ni les non inscrits sur les listes électorales et les citoyens ne pourront le faire qu’une fois par an, sur des sujets qui n’auraient pas été évoqués par le conseil lors des 6 années précédentes, a listé Hélène Perrein, l’élue communiste. C’est encore une parodie de démocratie. » Après plusieurs minutes de débats intenses, le maire a fini par avouer : « On s’inspire des villes qui ont déjà expérimenté cette formule. Je pensais que ce serait plus simple, mais c’est finalement très encadré par la loi pour éviter que nos institutions soient remises en cause ou qu’une tierce personne impose un débat à une assemblée délibérante. » « À quoi ça sert alors ? Vous refusez la confrontation », a lancé Mme Perrein. Ce à quoi Franck Leroy a répondu : « Je m’expose constamment au débat, dans les réunions de quartier, sur le terrain, sur les réseaux sociaux et je ne m’en suis jamais plaint. Les citoyens peuvent nous interpeller, mais ils n’ont pas à nous imposer l’ordre du jour du conseil municipal. » Aux habitants, désormais, de s'approprier ce nouveau droit.

S.K

Retenue en 2018 au sein du programme national Action cœur de ville, qui ambitionne de redynamiser les centres des villes moyennes, Épernay va prochainement lancer une opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain. Un terme barbare qui doit se concrétiser par 3,5 M€ d’aides financières qui seront distribuées d’ici 2025 aux propriétaires et bailleurs du centre-ville qui souhaiteraient rénover un bien. Pour en savoir plus sur cette opération, une réunion publique aura lieu ce lundi 5 octobre, à 18 h 30, au Palais des fêtes d’Épernay. Entrée libre.

Job dating pour six services civiques à Épernay La ville d’Épernay organise une réunion d’information, ce mardi 6 octobre, à 18 h, au Palais de fêtes, afin de présenter les six postes en service civique qu'elle recherche. Suite à cette rencontre, un entretien de recrutement pourra être programmé. Le servie civique s’adresse à tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans, sans condition de diplôme, et prend la forme d’une mission de 7 mois dans différents services de la ville, à raison de 28 heures de travail par semaine, payées 580,71 € par mois.

Infos : 03 26 53 54 62 et epernay.fr

Une Semaine bleue pour occuper les seniors À l’occasion de la Semaine bleue, ou semaine nationale des retraités et personnes âgées, le pôle animation seniors de la ville d’Épernay organisera, du lundi 5 au vendredi 9 octobre, des animations à la résidence Gallice, à l’Ehpad du Hameau champenois et à la résidence La Girandière, sur le thème « Ensemble, bien dans son âge, bien dans son territoire - un enjeu pour l’après Covid ».

Réservations auprès du pôle animation seniors, 1, allée Gallice, Épernay.

Infos : 03 26 54 54 19 et epernay.fr.

Franck Leroy réélu à la tête de l’Association des maires de la Marne Élu président de l’Association des maires et présidents d’intercommunalités de la Marne le 2 décembre 2017, Franck Leroy a été réélu, samedi dernier, lors du conseil d’administration réuni à Saint-Memmie. Le maire d’Épernay, également président d’Épernay agglo Champagne, a été élu pour un mandat de 6 ans. L’association, qui regroupe 613 communes, délivre des renseignements et des conseils sur les aspects juridiques, administratifs et financiers liés à la gestion des collectivités territoriales.

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Société

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Coronavirus

Transports

Bientôt une deuxième piste Le lycée Stéphane-Hessel ferme une classe temporaire à Épernay

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es pistes cyclables se multiplient à Épernay.

Imaginé à la sortie du confinement pour encourager la pratique du vélo et la distanciation physique, un premier aménagement temporaire a vu le jour au mois d’août, sur l’avenue Paul-Chandon, où la circulation a été coupée dans le sens centre-ville - église Saint-Pierre Saint-Paul, afin de réserver cette voie aux cyclistes. Deux mois plus tard, une deuxième piste temporaire va voir le jour au départ de la place de la République et vers la rue Eugène-Mercier, et celle-ci devrait faire le bonheur La première piste temporaire, avenue Paul‐Chandon. des utilisateurs puisque cet axe © l'Hebdo du Vendredi du centre-ville est très passant.

La ville a démarré, mercredi dernier, ces travaux qui devraient se terminer le vendredi 16 octobre.

Ils consisteront à matérialiser la bande cyclable sur la place de la République et sur le côté impair de la rue Eugène-Mercier. Celle-ci sera bidirectionnelle et devrait donc mesurer au moins 3 mètres de large. Ainsi, entre la place de la République et la rue Simone-Caillet, il n’y aura plus qu’un couloir de circulation pour les autos. Une fois cet aménagement mis en œuvre, ce sera au tour d’une troisième piste de voir le jour, d’ici la fin de l’année, entre le pont de la Marne et la rue Marx-Dormoy, le long du quai de la Villa. La ville précise que ces aménagements, dont le coût d’ensemble s’élève à 60 000 €, seront soumis à une période d’expérimentation de plusieurs mois avant d’être, éventuellement, pérennisés.

e lycée Stéphane-Hessel est à nouveau touché par le coronavirus. Déjà contraint de placer deux élèves à l’isolement au tout début du mois de septembre, l’établissement d'Épernay a de nouveau enregistré trois cas positifs parmi ses étudiants (aucun lycéen), lors de la semaine du 21 au 25 septembre. Parmi ces trois jeunes, un seul était présent dans l’établissement pendant les trois premiers jours de la semaine, les autres étant restés chez eux en attendant les résultats de leur test. Lundi dernier, quatre nouveaux cas positifs d’étudiants en BTS étaient recensés, obligeant l’établissement à fermer cette classe et de mettre en place la continuité pédagogique, conformément au protocole sanitaire de l’ARS et de l’académie de Reims.

Dans un courrier adressé aux parents d’élèves, le proviseur du lycée StéphaneHessel explique être « allé rencontrer (lundi) matin les étudiants de BTS pour leur rappeler le caractère primordial du respect des gestes barrières dans et hors de l’établissement. » Après quoi, les élèves ont été Six cas ont été détectés dans cette classe de BTS. renvoyés chez eux. Il est également indiqué © l'Hebdo du Vendredi aux parents que pour remettre leur enfant dans l’établissement après une absence liée à une positivité, un cas contact ou un test négatif, une attestation sur l’honneur doit être retournée à l’administration du lycée.

S.K

S.K

Course

Le 25e Sparnatrail annulé

Coronavirus

Masque obligatoire dans les zones de Dizy de Pierry

L'épreuve aurait dû réunir environ 1 800 coureurs. © Jogging club Épernay

C

e n’est une surprise pour quasiment personne, la 25e édition du Sparnatrail, qui devait se tenir le dimanche 8 novembre, n’aura pas lieu. Pour la première fois, le Jogging club Épernay Champagne, son organisateur, a pris la décision d’annuler cette compétition sportive qui rassemble environ 1 800 participants sur trois parcours.

Jeudi dernier, le bureau du club s’est prononcé pour l’annulation, sans en avoir été contraint par la préfecture. « Cette décision, avant même de déposer le dossier des mesures sanitaires à la sous-préfecture, et ce 40 jours avant l’épreuve, nous a semblé raisonnable compte tenu de la menace d’une annulation de dernière minute », ont expliqué les organisateurs sur leur site officiel.

Les inscrits, qui étaient déjà 450, vont prochainement recevoir un mail leur indiquant la procédure de remboursement, tandis que le Jogging club Épernay Champagne donne déjà rendez-vous en 2021 pour célébrer cette 25e édition du Sparnatrail.

S.K

Le port du masque est obligatoire les mercredis, vendredis et samedis. © l'Hebdo du Vendredi

L

e port du masque s’étend un peu plus. Obligatoire depuis le mois de mars sur les marchés d’Épernay, il l’est également depuis le 18 septembre aux abords des établissements scolaires sparnaciens. Afin de ralentir encore un peu plus la circulation du virus dans les endroits les plus fréquentés, le préfet de la Marne a signé un arrêté imposant le port du masque pour les personnes âgées de 11 ans et plus, les mercredis, vendredis et samedis, de 9 h à 20 h 30, sur l’ensemble des périmètres des zones commerciales de Dizy et Pierry.

Dans le détail, cela concerne les zones des Bas Jardins et du Petit Bois à Dizy et le pôle d’activité Saint-Julien et Les Forges II à Pierry.

Concernant la situation à Épernay, l’arrêté préfectoral précise « qu’au regard du contexte local, il n’est pas nécessaire à ce stade de prendre d’autres mesures imposant le port du masque sur le territoire de la commune d’Épernay. »

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Société

Coronavirus

Du mieux dans la Marne

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elon le dernier tableau de bord de l'Agence régionale de santé du Grand Est (ARS), communiqué dans la soirée du mercredi 30 septembre, le département de la Marne, placé en zone rouge, comme la moitié des départements français, reste le territoire le plus touché du Grand Est par la Covid-19. Cependant, après avoir atteint un pic jeudi 24 septembre, l'épidé- La situation s'améliore dans la Marne. mie semble depuis reculer © l'Hebdo du Vendredi dans le département.

Un taux d'incidence en baisse de 23,9 point en six jours Le taux d'incidence (nombre total de nouveaux cas sur 7 jours glissants pour 100 000 habitants) était alors de 91,7 et le taux de positivité (part de tests positifs obtenus sur le nombre total de tests réalisés) de 5,9 %. Six jours plus tard, soit le 30 septembre, le taux d'incidence dans la Marne est de 67,8. Quant au taux de positivité, il s'établit à 5,3 %. Une tendance nettement en baisse, certes encourageante, mais qui demande confirmation à moyen terme. A noter que depuis quelques jours, l'ARS fournit le taux d'incidence des plus de 65 ans, population la plus à risque face à la Covid-19. Il est de 35,4 dans la Marne, soit le plus élevé des départements du Grand Est. Plus globalement, à l'échelle de la région, la propagation semble stagner, avec un taux d'incidence de 45,6 (-0,3 point entre le 23 et le 30 septembre) et un taux de positivité de 3 % (+0,3). En revanche, au niveau national, l'épidémie continue de progresser avec un taux d'incidence de 105 (+5,7) et un taux de positivité de 7,6 % (6,1 %).

Actuellement dans le Grand Est, 274 personnes sont hospitalisées en raison de la Covid-19 et 35 sont placées en réanimation. L’impact de l’épidémie sur le système de santé est considéré comme significatif, dès lors que plus de 30 % des lits de réanimation disponibles sont occupés par des patients atteints de la Covid-19 et que le taux d’incidence général est supérieur à 250 et celui pour les personnes âgées supérieur à 100. Ce qui n'est donc pas le cas dans le Grand Est.

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Coronavirus

Rassemblements limités à 30 personnes

Les fêtes organisées dans un établissement recevant du public, comme les mariages, sont limitées à 30 personnes. © DR

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omme dans de nombreux départements classés en zone rouge, le préfet de la Marne Pierre N'Gahane a pris, lundi 28 septembre, un arrêté interdisant les événements festifs ou familiaux réunissant plus de 30 personnes. Cela concerne les rassemblements dans des établissements recevant du public (ERP), dans les salles des fêtes, salles polyvalentes, chapiteaux, tentes et structures.

La préfecture précise qu'un rassemblement festif peut se définir comme un événement susceptible de se transformer en soirée dansante ou de conduire à un non-respect des protocoles sanitaires. Les cérémonies civiles et religieuses de mariage ne sont pas soumises à cette jauge de 30 personnes, mais les festivités qui les suivraient le sont. Concernant les événements associatifs ou professionnels, la jauge n'est pas limitée à 30 personnes, mais il convient de prévoir un protocole sanitaire strict. Cette mesure est applicable jusqu'au 15 octobre inclus. En revanche, les événements privés organisés à son domicile ne sont pas soumis à restriction.

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Société

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Tourisme

Une saison estivale meilleure que prévu Selon l’agence régionale du tourisme Grand Est, les premières tendances montrent des indicateurs plus favorables que ce qui était attendu à la sortie du confinement.

servations d’ultra dernière minute, bien plus encore que les années précédentes, et d’une réduction de la durée des séjours, entre trois et cinq jours, contre une à deux semaines habituellement », précise l’agence régionale du tourisme.

Si la saison a donc été moins catastrophique que prévu, c'est maintenant l'arrière-saison qui inquiète les professionnels. Une crainte qualifiée de « générale » et alimentée par l'absence de tourisme de groupes due à la recrudescence de la Covid-19.

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l’échelle nationale, Atout France, l’agence de développement touristique du pays, constate un meilleur bilan en France qu’en Italie et en Espagne, même si seulement 53 % des Français sont partis en juillet et août contre 71 % l'été 2019.

Première destination touristique mondiale, la France demeure ainsi le marché touristique le plus résilient d’Europe. 95 % des Français qui sont partis en vacances cet été ont en effet choisi comme destination leur pays. Un atout que peuvent nous envier nos voisins européens (Belgique, Allemagne, Pays-Bas...), où les habitants ont majoritairement décidé de voyager hors de leur pays d'origine et notamment en France.

Fort de ce constat national, le Grand Est a su tirer son épingle du jeu. « Les professionnels du secteur ont démontré un très bon état d’esprit général et ont fait preuve d’une grande résilience pour adapter leur offre estivale, et par conséquent mieux rebondir », se félicite l’agence régionale du tourisme Grand Est. En effet, si le tourisme de groupe a été absent, il a été compensé par un tourisme individuel et

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La saison a été marquée par la présence de visiteurs en quête de nature, à l'image ici de la véloroute de la Marne. © l'Hebdo du Vendredi

familial, « plus responsable et plus sélectif et plébiscité les attractions et sites en lien avec qualitatif, car en quête de nature, d’authenti- la nature, tels que les parcs animaliers, parcs cité et d’expériences exclusives ». naturels et lacs qui ont même enregistré une hausse de Dans le Grand Est, la fréquentation de part des touristes franSuccès pour les attractions çais atteint 70 %, dont l'ordre 30 % par et sites en lien avec la nature rapport à l’été les trois-quarts vivent dans la région. Le quart 2019. Si les hôterestant venant d'Île-de-France, de Bourgogne liers situés en zone urbaine ont accusé une et de Franche-Comté. Concernant les 30 % de forte baisse de leur taux d'occupation, de l'orvisiteurs étrangers, ils arrivent des pays les dre de 40 %, les hébergements de qualité implus proches, principalement de Belgique, des plantés à la campagne présentent un taux de Pays-Bas, d'Allemagne et des États scandi- remplissage de 70 à 90 %. « Globalement, les naves. Ces touristes, français et étrangers, ont professionnels de l'hôtellerie font état de ré-

« Bonne saison » pour la Champagne Tel est le terme choisi par l’agence régionale du tourisme Grand Est pour qualifier l'été touristique dans notre territoire, malgré une fréquentation globale en recul par rapport à l'an dernier. Autre enseignement, la Champagne serait dorénavant envisagée comme une destination finale et non plus comme une simple étape. Si la saison est réussie au vue des circonstances, c'est grâce aux clientèles de proximité : les Français issus du Grand Est et des régions limitrophes, les Belges et les Néerlandais. Comme ailleurs, les réservations de dernière minute se sont généralisées et les demandes de lieux d’activités peu fréquentés et d’activités de pleine nature ont explosé. Mention spéciale pour les locations de vélos et de camping-cars en lien avec le développement du « slow tourisme ».

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Société

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Environnement

Champagne

Une journée pour nettoyer la Champagne

La cuvée des dix ans pour le « Guide Véron »

Depuis 2014, la Mission Unesco organise l'opération de nettoyage Villages et Coteaux propres, aux quatre coins de l'appellation Champagne. La 7e édition se tiendra ce samedi 3 octobre.

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epuis l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, la Mission du même nom s’active pour faire vivre cette reconnaissance. Préserver les paysages et améliorer le cadre de vie, en impliquant les habitants, les collectivités locales et les acteurs de la viticulture, voilà la mission qu’elle s’est fixée depuis maintenant six ans. C’est dans cette optique qu’a été imaginée l’opération Villages et Coteaux propres qui invite chaque année les Champenois à se mobiliser bénévolement le temps d’une journée pour une vaste opération de nettoyage et de collecte des déchets dans les villages, les chemins, les bords de route, les lisières forestières et le vignoble. Pour cette 7e édition, organisée ce samedi 3 octobre, une soixantaine de communes de toute l’appellation Champagne répondront présentes à l’appel de la Mission Unesco, dont 41 pour le département de la Marne. Les bonnes âmes intéressées par cette opération de nettoyage peuvent prendre contact avec les mairies concernées ou avec le Comité Champagne et le Parc na-

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Opération de nettoyage l'an passé, à Villers‐Allerand. © DR

turel régional de la Montagne de Reims, partenaires de l'événement. Sacs poubelles et gants seront fournis aux participants. L’an der-

nier, 765 bénévoles avaient œuvré au nettoyage des communes de la Champagne.

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Les communes participantes Ambonnay, Aÿ, Beaumont-sur-Vesle, Belval-sous-Chatillon, Bezannes, Bisseuil, Brouillet, Chambrecy, Champillon, Chavot-Courcourt, Chenay, Chigny-les-Roses, Congy, Cormoyeux, Cuchery, Cuis, Cumières, Dizy, Etoges, Festigny, Hautvillers, La Neuville-aux-Larris, Leuvrigny, Mareuil-sur-Aÿ, Montbré, Monthelon, Mutigny, Pouillon, Rilly-la-Montagne, Passy-Grigny, Sermiers, Serzy-et-Prin, Trépail, Trigny, Val-de-Livre, Vandières, Vaudemange, Verzenay, Villers-Allerand, Villers-Marmery, Vincelles.

e « Guide Véron des champagnes 2021 » est disponible. La dixième édition de cet almanach de 140 pages, élaborée par l’œnologue et professeur Michel Véron et sa jeune équipe, réunit 99 cuvées de champagne, répertoriées par gamme de prix (de 13 à plus de 80 €) et décortiquées selon quatre critères : vue, nez, bouche et historique de la maison ou du vigneron.

Un guide qui s'adresse aussi bien aux passionnés qu'aux néophytes qui veulent découvrir la richesse de la Champagne. Pour la première fois, le « Guide Véron des champagnes » sera commercialisé exclusivement en ligne et imprimé sur commande pour plus de 100 pays, afin d’éviter les stocks et les transports lointains.

4 Tarifs : 34,55 €, 9,31 € en version numérique.

Infos : guide-veron-champagne.blogspot.com.

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Société

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Événementiel

Reims Events annule tous ses salons grand public !

En raison de la crise sanitaire, tous les grands salons programmés d'ici à la fin de l'année à Reims sont annulés.

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epuis la première vague de l'épidémie de coronavirus, Reims Events, gestionnaire du Centre des congrès et du Parc des expositions de Reims, fait le dos rond. Mais six mois après le début de la crise sanitaire, la société est obligée de se rendre à l'évidence, se voyant contrainte d’annuler tous les salons programmés d'ici à la fin de l'année au Parc des expositions.

Cinq grands événements sont notamment concernés : Habitat & Jardin (16 au 18 octobre), salon des Véhicules de collection (24 et 25 octobre), Reims Beer Days, (30 et 31 octobre et 1er novembre), salon des Vins des Vignerons Indépendants (6 au 9 novembre) et Game’in Reims (21 et 22 novembre).

Cinq grands rendez-vous qui auraient dû rassembler plusieurs centaines d'exposants et plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. « A ce stade, nous ne sommes plus en mesure d’exercer notre métier, explique Laurent Baya, directeur de Reims Events. Ces incertitudes et la menace d’une annulation de dernière minute sont intenables pour notre profession. Les autorités demandent à notre secteur d’activité, déjà fragilisé, de prendre

Reims Events annonce une baisse d’activité de 95 % sur le Parc des expositions et le Centre des congrès pour le dernier trimestre. © l'Hebdo du Vendredi

tous les risques et d’assumer les consé- congrès, et même de 95 % pour le dernier quences d’une annulation de dernière mi- trimestre. nute. Cette situation inextricable nous oblige Ce triste constat dressé, le groupe GL Events, maison mère de vis-à-vis de nos exposants, partenaires et pres« Incompréhension » Reims Events, clame son tataires à anticiper les incompréhension et pose et « injustice » mois à venir, pour la cette question : « Poursanté publique et d'éviter quoi sommes-nous à nouun bilan économique négatif avant tout. » veau frappés par des limitations toujours Ainsi, à ce jour, Reims Events annonce pour plus contraignantes, alors que d’autres sec2020 une baisse d’activité de 65 % sur le teurs d’activité, comme les centres commerParc des expositions et le Centre des ciaux et la grande distribution dans son

ensemble, peuvent accueillir pour certains plus de 5 000 visiteurs sans restriction de jauge ou protocole spécial ? » Et à cette incompréhension succède un sentiment d'injustice par rapport au dispositif sanitaire drastique, à l'image de celui mis en place miseptembre lors de la Foire européenne de Strasbourg, « pendant laquelle aucun cluster n’a été détecté ». Avec toutes ces annulations, c'est en effet tout un écosystème qui est touché. « On est en train de faire mourir toute une industrie, déclare pour sa part Christophe Cizeron, directeur général de l’ensemble des sites du groupe GL Events.

Nous ne pouvons pas continuer à accepter l’effondrement de l’activité de toute une filière et en appelons à une prise de responsabilité de l’Etat. Depuis des mois, avec l’ensemble des acteurs de la filière, nous prenons des risques et payons le prix fort, mais nous ne pourrons pas porter seuls le poids de la crise ». Il demande ainsi la création d’un fonds de solidarité pour l’ensemble des foires et salons annulés.

Aujourd'hui, la très grande majorité des 45 salariés de Reims Events sont en chômage partiel et environ 250 entreprises du territoire travaillant sur l’organisation des salons rémois sont directement impactées.

La société, qui se dit « résiliente », espère un redémarrage de ces activités en 2021.

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Sport

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Football L1 (6e j.) : Rennes (1er) - Reims (19e)

Le choc des extrêmes En grande difficulté en championnat, le Stade de Reims se déplace sur la pelouse du leader rennais, dimanche. Il pourra s'appuyer sur son match sérieux, mais perdu face au Paris SG, le week-end dernier.

O

n se demandait si le Stade de Reims aurait les épaules pour gérer son nouveau statut de club européen, les premiers éléments de réponse émergent en ce début de saison. Les deux matches de Ligue Europa, disputés loin de la Champagne, ont pompé l’énergie de Rémois qui n’ont toujours pas gagné en championnat après 5 journées. Cloués à la 19e place avec un seul petit point glané lors de la première journée à Monaco (2-2), les Champenois ne parviennent plus à se montrer aussi solides Boulaye Dia a failli égaliser face au Paris SG. © l'Hebdo du Vendredi derrière et incisifs devant que lors des saisons précédentes. Les premières secousses depuis la rencontre disputée face au Paris SG, à Reims, dibien répondu à ce que les Parisiens ont proposé. prise de fonction de David Guion. « C’est la péLe regret, c'est ce poteau », a analysé David manche dernier (0-2). Dépassés sur la seconde riode la plus difficile que nous traversons depuis offensive des Parisiens dès la 9e minute de jeu, Guion, à l’issue de la rencontre. Même si la dif3 ans, a reconnu récemment les Rémois ont néanmoins férence de niveau était grande, le Stade de Reims l’entraîneur rémois, en confémontré un bien meilleur visage pourra s’appuyer sur l’état d’esprit et l’allant af« Se réfugier rence de presse. Mais c’est que lors de leurs dernières sorfichés face au champion en titre pour préparer dans le travail » dans l’adversité que peut se réties et auraient même pu égalil’autre défi qui se présente à lui, ce dimanche. véler un groupe. Il nous faut de ser à l’heure de jeu lorsque Les Marnais se déplacent en effet sur la pelouse la stabilité et se réfugier dans le travail. » Boulaye Dia a trouvé le poteau. « Je souhaitais à de l’équipe la plus séduisante de ce début de Les efforts déployés depuis le début de la saison travers ce match qu'on joue avec nos valeurs, que saison, le Stade rennais. Leaders du classement, n’ont pas encore payé, à l’image de la dernière mes joueurs aient du panache. Je trouve qu'on a les Bretons capitalisent sur leur bonne saison

dernière, bouclée à la 3e place, et peuvent déjà compter sur leur recrue phare, l’attaquant Serhou Guirassy, auteur de trois buts. Ils n’aligneront en revanche plus l’ancien gardien rémois Édouard Mendy, transféré à Chelsea (D1 anglaise) la semaine passée contre 25 M€ (le Stade de Reims devrait récupérer plus de 3 M€ grâce à cette transaction). C’est vraisemblablement l’ancien Dijonnais Alfred Gomis, acheté cette semaine, qui gardera la cage rennaise. Malgré seulement trois buts marqués depuis le début du championnat, les Rémois tenteront de perturber les débuts du portier sénégalais.

Simon Ksiazenicki 4 Rennes - Reims, dimanche 4 octobre, à 17 h, au Roazhon Park et sur Canal+.

Les Rémoises visent la victoire Une semaine après avoir subi la loi des Parisiennes (4-0), les Rémoises disputent leur 4e journée de championnat de Division 1 ce samedi 3 octobre, à 14 h 30, au stade Louis-Blériot. Un adversaire plus abordable se présentera sur la pelouse des joueuses du Stade de Reims puisqu’il s’agit du promu des Hauts-de-Seine, le GPSO 92 Issy, qui n’a pas encore décroché le moindre point cette saison. Les Rouge et Blanche auront là une belle occasion de lancer leur saison.

Basket-ball - Jeep Elite

Ce Champagne Basket a de l'avenir Diminué par l'absence de deux joueurs, Châlons-Reims a mené la vie dure à l'armada de Lyon-Villeurbanne.

A confirmer mardi prochain sur le parquet d'un autre gros bras : Dijon.

T

ous les éléments d'une soirée catastrophe étaient réunis. Pour son premier match de championnat, le Champagne Basket recevait, mardi 29 septembre à René-Tys, tout simplement ce qui se fait de mieux en France, l'ASVEL et son effectif pléthorique taillé pour l'Euroligue, qui plus est privé de deux joueurs majeurs (Travis Leslie et Ekene Ibekwe), positifs à la Covid-19, et avec un autre cadre hors de forme (Dominique Archie). En effet, ce dernier (0 points en 19 minutes de jeu face à l'ASVEL) affiche depuis la reprise un surpoids de 16 kilos ! Malgré cet effectif très amoindri, Châlons-Reims a tenu la dragée haute à LyonVilleurbanne (73-85), ne cédant finalement qu'à chaque fin de quart-temps. L'entraîneur champenois, Cédric Heitz, a ainsi vu « de belles choses tant en défense qu'en attaque ». On ne peut pas lui donner tort. Les deux jeunes meneurs, Mathieu Gauzin et Arnas Velicka ont particulièrement brillé. Meilleurs marqueurs de l'équipe, avec respectivement 14 et 13 points, ils avaient en face d'eux Norris Cole (20 pts),

A l'image ici d'Arnas Velicka, le Champagne Basket a bien résisté face à l'ASVEL. © l'Hebdo du Vendredi

double champion NBA avec LeBron James et confondre vitesse et précipitation. S'il termine avec 13 points, son évaluation est, elle, négative le Miami Heat en 2012 et 2013. Les autres sa(-2), la faute à un taux de réustisfactions de la soirée, ce sont site aux tirs plus que suspects les bonnes performances Des jeunes en (6 sur 26 dont 0 sur 10 à trois conjuguées de Jessie Begarin première ligne points). En revanche, s'il joue (11 pts), Junior Mbida (12 pts) et Jimmie Taylor (10 pts). En un peu plus collectif et sélecrevanche, le match de Jalen Adams laisse pertionne mieux ses shoots, il pourrait être une réplexe. Le bonhomme, qui débarque de vélation. Pour Cédric Heitz, son équipe « a de G-League, a du talent plein les mains et de la la marge ». Sans doute, mais pour le vérifier, dynamite dans les jambes, mais semble encore pas sûr que la prochaine rencontre face à Dijon

soit la plus appropriée. Pour ce match, le Champagne Basket pourra peut-être compter sur Travis Leslie et Ekene Ibekwe, mais les deux joueurs manqueront forcément de repères collectifs. Surtout, la JDA, première du classement au moment de l'arrêt du championnat en mars dernier, lauréate du seul trophée joué l'an passé, la Leaders Cup, semble repartie cette saison sur les mêmes bases. Vainqueur de l'ASVEL lors de la première journée (81-74), la formation de Laurent Legname gagne aussi sur le front européen. Après avoir battu les Russes de Nijni Novgorod (75-67), elle vient d'enchaîner contre les Turques d'Ankara (83-82). La voilà qualifiée pour le dernier carré de la Champions League. Ce sera vendredi 2 octobre face aux Espagnols de Burgos, avant une éventuelle finale programmée dimanche, soit seulement deux jours avant de recevoir le Champagne Basket.

J.D 4 Dijon - Châlons-Reims, mardi 6 octobre, à 20 h, à Dijon.

Réception de Saint-Quentin en Coupe de France Vainqueur de Kaysersberg (N1) au premier tour, le Champagne Basket affrontera en 32e de finale Saint-Quentin (Pro B), mercredi 14 octobre, sur le parquet de Châlons.

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Un plan de relance pour l'emploi des jeunes Pour favoriser la formation et l'embauche des jeunes, qui étaient 750 000 à faire leur entrée sur le marché du travail en septembre, le gouvernement a imaginé le plan « 1 jeune, 1 solution ».

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,5 milliards d’euros. Parmi les 100 milliards d’euros promis par le plan France Relance, c’est la somme que le gouvernement français a décidé d’allouer pour favoriser l’emploi des jeunes. Il prendra la forme du plan « 1 jeune, 1 solution », dont Elisabeth Borne, la ministre du Travail, est venue faire la promotion, le 10 septembre dernier, au centre de formation d’apprentis de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) de Reims. Le gouvernement a identifié trois axes : encourager l’embauche des jeunes par les entreprises, orienter et former vers des métiers d’avenir et accompagner les jeunes éloignés de l’emploi.

Des aides à l'embauche L’État aidera toutes les entreprises et associations qui embauchent un jeune de moins de 26 ans pour un CDI ou un CDD d’au moins 3 mois et une rémunération inférieure ou égale à deux fois le Smic. Valable jusqu’au 31 janvier 2021, cette aide peut s’élever jusqu’à 4 000 €. Impact espéré pour 2020 : 450 000 contrats signés.

Recruter un apprenti sera également récompensé, à hauteur de 5 000 € pour un

Avec son plan « 1 jeune, 1 solution », le gouvernement espère 330 000 contrats supplémentaires en alternance, dès 2020. © l'Hebdo du Vendredi alternant de moins de 18 ans et de 8 000 € pour un apprenti majeur. Grâce à ce coup de pouce, le gouvernement espère voir 330 000 alternants recrutés, en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Enfin, des crédits seront débloqués pour 100 000 missions de service civique supplémentaires, en plus des 140 000 programmées en 2020.

De nouvelles formations Deuxième volet du plan 1 jeune, 1 solution, la formation de 200 000 jeunes vers des métiers d’avenir. Dans le détail, le gouvernement promet 100 000 nouvelles

formations pour les jeunes sans qualification ou en échec dans l’enseignement supérieur, 35 000 formations numériques pour les jeunes non qualifiés, 35 000 parcours individualisés pour des décrocheurs entre 16 et 18 ans, 26 500 places supplémentaires en CAP et BTS, 16 000 formations dans le secteur du soin ou encore 10 000 places supplémentaires à l’université.

Accompagner les éloignés de l'emploi Enfin, troisième objectif du plan 1 jeune, 1 solution, l’accompagnement des jeunes éloignés de l’emploi. L’État mise sur la

construction de 300 000 parcours d’insertion sur-mesure grâce à un renforcement de différents dispositifs existants tels le parcours emploi compétences, le contrat initiative emploi, la garantie jeunes, le parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie, l’accompagnement intensif jeunes ou encore le sésame vers l’emploi dans le sport et l’animation pour les métiers de l’encadrement. Pour encourager et aider les jeunes qui s’engagent dans des formations, les rémunérations seront revalorisées : 200 € pour les 16-18 ans et 500 € pour les 19-25 ans.

Un coup de pouce pour les métiers de la santé L'État et la région Grand Est entendent mettre plus de moyens pour la formation aux métiers de soignants. Des places ont été ouvertes dans des instituts.

Une formation d'aide-soignant en janvier à Épernay

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a crise sanitaire a mis en lumière, s’il était nécessaire, l’importance des métiers de la santé. La grande consultation des acteurs du système de soin français, lancée par le gouvernement en mai dernier et baptisée le Ségur de la santé, prévoit que 6 milliards d’euros soient investis dans ce secteur. Une enveloppe qui doit servir à la transformation numérique des établissements médico-sociaux, la modernisation des outils numériques en santé et l’investissement dans des projets hospitaliers et de ville-hôpital.

En parallèle, les collectivités aussi s’engagent pour la santé. Le conseil régional du Grand Est a ainsi voté, lors de sa dernière commission du 18 septembre, une aide de plus de 1,3 M€ pour des instituts de formation sanitaire ou sociale. Ce soutien doit permettre d’acheter le matériel nécessaire au respect des règles de distanciation, d’acquérir des

Des places supplémentaires vont être ouvertes dans les instituts de formation d'aide-soignant et d'infirmier. © l'Hebdo du Vendredi outils numériques afin d’assurer la continuité pédagogique et de réaliser quelques travaux. De plus, de nouvelles places vont être ouvertes dans les instituts de formation des professions de santé, comme à Épernay par exemple (lire par ailleurs) Cela concerne, pour le territoire champardennais, 133 places supplémentaires d’aidesoignants, 40 places d’infirmiers, 5 places d’infirmiers puériculteurs et autant d’infir-

miers anesthésistes. En outre, 100 demandeurs d’emploi vont bénéficier du financement par la région d’une validation des acquis de l’expérience, qui leur permettra de décrocher un diplôme d’aide-soignant. Enfin, le Grand Est annonce avoir attribué, lors des quatre derniers mois, près de 10 M€ d’aides exceptionnelles Covid à 11 790 étudiants infirmiers et aide-soignants.

Conséquence directe de ce coup de pouce accordé par la région Grand Est, l’institut de formation d'aidesoignant, rattaché au centre hospitalier Auban-Moët d’Épernay, démarrera, le 4 janvier 2021, une seconde formation en alternance. La promotion de 40 élèves sera encadrée par deux formateurs, qui assureront les cours aux côtés d’intervenants extérieurs du monde médical. D’une durée de 41 semaines, réparties en 17 semaines de cours et de six stages de quatre semaines, cette formation est ouverte à toutes les personnes âgées de 17 ans et plus. Les dossiers d’inscription doivent être téléchargés, remplis et envoyés avant le jeudi 12 novembre.

Infos : ch-epernay.fr/ecole-ifsi-ifas/ devenir-aide-soignante/

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Une nouvelle licence pour les ingénieurs du bâtiment En lien avec les entreprises du territoire, l'IUT Reims-ChâlonsCharleville et le lycée François Arago proposent une nouvelle licence professionnelle en alternance intitulée « Ingénierie des enveloppes du bâtiment ».

Unique dans le Grand Est.

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'est un sacré challenge qu'ont relevé l'IUT, le lycée Arago et leurs partenaires : monter, en dix-huit mois seulement, une licence professionnelle pour former les ingénieurs qui interviennent sur les enveloppes des bâtiments. Preuve que ce cursus répond à une véritable attente territoriale, la première promotion affichait complet lors de sa rentrée en septembre. « Le constat que nous avons dressé en lien avec les fédérations des bâtiments et des travaux publics est double, explique Béatrice Rumiz, directrice pédagogique de ladite licence.

D'une part, il n'existait jusqu'ici pas de bac + 3 qui permette aux étudiants de poursuivre dans ce domaine après un DUT ou un BTS, sauf à Bayonne. D'autre part, les acteurs du bassin marnais

APPRENTISSAGEE école de la 2e chance digitale acad démie et formation continue

La Tour Elithis Danube, à Strasbourg, figure parmi les chantiers du groupe Soprema, partenaire de l'IUT et de la licence « Ingénierie des enveloppes du bâtiment ». © Soprema Entreprises et régional sont confrontés à un ments. » A tel point que les entreprises d'accueil ont été plus nommanque de main-d'oeuvre et peinent à recruter des breuses que les candidats CDD d'un an techniciens supérieurs calors des sélections. « Nous pables de travailler sur allons donc valoriser ce parl'étanchéité, les façades, la cours pour qu'il puisse couverture ou l'isolation des bâti- s'étoffer par la suite et satisfaire davan-

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tage les besoins du secteur. » Concrètement, la formation se partage entre 39 semaines d'immersion en entreprise et 13 semaines de cours théoriques, dispensées en alternance au lycée Arago et à l'IUT de Reims. Avec à la clé, un contrat d'apprentissage en CDD d'un an signé entre l'employeur et la personne formée. « Des entreprises comme Soprema, Gayet, Iso-Top ou encore Sionneau ont accepté d'être partenaires. » Certains dirigeants interviendront aussi dans les unités d'enseignement, sur des sujets phares comme la sécurité des chantiers, le droit des marchés ou le dimensionnement des évacuations. « L'objectif pour ces futurs ingénieurs, outre la pratique, étant de pouvoir imaginer les solutions qui régleront des problèmes techniques ou qui répondront à des contraintes spécifiques. » Ces partages d'expériences y contribuent clairement. Et de chef de production à conducteur de travaux, en passant par chargé d'affaires, les débouchés sont multiples, tout comme les postes à pourvoir. CQFD.

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Le lycée Talon de Châlons ouvre Les métiers dopés un master en compta-gestion par le commerce en ligne

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pécialisé dans les formations et les métiers du tertiaire, le lycée polyvalent Jean Talon, à Châlons, propose déjà depuis plusieurs années, en lien avec différents partenaires, le Diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) en formation initiale et en alternance.

Ce cursus universitaire s'inscrit dans le schéma LMD (comme Licence Master Doctorat) et présente un taux de réussite En partenariat avec le Greta, le lycée Jean Talon proposera dès proche de 90 %. novembre le Diplôme supérieur de comptabilité et gestion en Jusqu'ici, seules les trois alternance. © l'Hebdo du Vendredi premières années (niveau licence) étaient accessibles via l'établissement châlonnais. Mais à partir de novembre et en partenariat avec le Greta, le lycée Talon accueillera l'équivalent Master de ce parcours en alternance : le Diplôme supérieur de comptabilité et gestion (DSCG). Objectif : professionnaliser les étudiants et enrichir leurs compétences dans le domaine de l'expertise comptable grâce à des unités d'enseignement variées, telles que la gestion juridique, fiscale et sociale, le diagnostic financier approfondi ou encore le management des systèmes d'information. Ils devront également réaliser un exposé en français et en anglais sur un débat d'actualité. Une première dans l'académie, qui s'accompagne de réels débouchés vers les métiers de responsable administratif et financier, contrôleur de gestion, responsable de services d'audit, etc.

C

’est déjà Noël pour le commerce en ligne ! Précédemment renforcé par le confinement et la crise sanitaire, le e-commerce est aussi stimulé par la préparation des achats liée aux fêtes de fin d’année. De fait, de nombreux secteurs recrutent déjà pour faire face aux afflux de commandes à venir.

QAPA, plateforme de recrutement par intérim, a dévoilé les chiffres des besoins en Le domaine de la logistique est logiquement boosté par recrutement pour ce mois d’octobre 2020. L’agence, qui revendique 5 000 in- le e-commerce. © l'Hebdo du Vendredi térimaires salariés en 2019, annonce que seulement 20 % des intérimaires sont recrutés en CDI après 3 mois de mission.

1 - La logistique : 37 800 emplois Le secteur qui a le plus de besoins liés à l’essor du commerce en ligne est, sans surprise, selon l’agence QAPA, la logistique. Celle-ci propose ainsi 25 000 emplois pour des métiers d’agent de tri et de préparateur de commandes, 8 000 emplois de cariste et 4 800 postes de chauffeur poids lourd.

2 - Le numérique : 19 000 emplois Le deuxième secteur qui recrute le plus grâce au commerce en ligne est le numérique. Là aussi, la logique est respectée ! La plateforme d’intérim recense 16 000 postes de développeur informatique, 2 000 offres d’analystes de données et 1 500 emplois de community manager.

3 - Commerce et marketing : 14 100 Enfin, parmi les autres métiers en demande de travailleurs, la vente, le commerce, le marketing et la relation client. 7 000 postes sont ainsi proposés par QAPA dans ce dernier domaine.

Des télévendeurs et téléprospecteurs sont également recherchés en nombre (3 000), comme des acheteurs (3 500). Enfin, on retrouve, dans le domaine du marketing, 600 offres de chef de produit.

SAMEDI

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Neoma ouvre son campus virtuel Avec la crise sanitaire, l'école de commerce rémoise a accéléré sa transformation digitale en ouvrant son campus 100 % numérique.

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epuis la rentrée, Neoma Business School compte un quatrième campus. Après ceux implantés à Reims, Rouen et Paris, l'école de commerce vient d'en ouvrir un sur la toile.

Développé en partenariat avec Laval Virtual, association spécialisée en technologies immersives, ce type de campus 100 % numérique est, selon Neoma, une première en Europe. « Nous avons décidé d’accélérer la mise en œuvre de ce projet qui s’avère particulièrement utile dans le contexte sanitaire actuel, explique Delphine Manceau, directrice générale de Neoma. Le distanciel via Zoom et la visioconférence ne peuvent se substituer au présentiel, dont les apports sont inestimables. Ce nouveau campus virtuel est à mi-chemin entre ces deux modalités et combine les avantages des approches pédagogiques numériques et physiques en les articulant étroitement ».

Bien plus qu'un site internet où figurent par exemple les cours des étudiants, ce campus a été conçu pour ressembler à une véritable école, en rassemblant les espaces et les usages traditionnels d’un

Le campus virtuel de Neoma entend offrir une expérience humaine aussi proche que possible de celle d'un vrai campus. © Neoma campus physique. Pour Neoma, l'objectif 60 % auprès de ses étudiants. » Les étudiants, via un avatar est « de permettre peuvent perl’interaction et l’amUn campus numérique qu’ils sonnaliser, disposent biance d’un vrai camimaginé comme pus pour garantir une d'un nouvel espace où évoluer comme expérience acadéune véritable école mique la plus riche s’ils étaient dans un véritable campus. possible, même à distance, et ce, en complément des cours « Cette technologie immersive préfigure en présentiel que Neoma maintient à un nouveau mode de collaboration pos-

sible, car tout y est réalisable comme dans la vraie vie, mais à distance », assure Alain Goudey, directeur de la transformation digitale de Neoma. Une fois connectés, les élèves accèdent au bâtiment virtuel pour suivre un cours, rejoindre un groupe de travail ou assister à une conférence. De leur côté, les professeurs, eux aussi sous forme d’avatars et spécialement formés pour l’exercice, peuvent accéder aux outils de présentation pour afficher leurs cours et interagir avec tout ou partie de leur classe. En plus des programmes, plusieurs services de l'école ont été intégrés comme le Talent & Carrière, le Wellness Center, la bibliothèque et les incubateurs. Selon Neoma, chaque étudiant peut « vivre son expérience étudiante comme s’il était sur le campus ».

Accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ce nouveau campus numérique accueille aussi des séminaires et des réunions et sert d’espace de travail collaboratif pour faciliter les échanges entre les membres de la communauté de Neoma.

Pour l'instant, ce campus numérique s’adresse seulement aux étudiants internationaux qui n'ont pas été en mesure de rejoindre à la rentrée l’un des trois campus physiques de Neoma, avant d’être élargi à tous.

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Les métiers de la vigne et du vin à découvrir en ligne

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ous les deux ans depuis maintenant 22 années, Épernay accueille le Viti Vini, un salon régional dédié aux professionnels du monde du champagne.

2020 fera exception. La 11e édition qui devait se dérouler au Millesium, du 13 au 16 octobre, a été victime de la situation sanitaire et devant le nombre important d'annulations d’exposants, le Club des entrepreneurs champenois, organisaLa 11e édition du Viti Vini n’aura pas lieu mais des rendez-vous en ligne teur du salon, a préféré seront maintenus. © l'Hebdo du Vendredi jeter l’éponge.

Pour autant, la Maison de l’emploi et des métiers d’Épernay et sa région, partenaire de très longue date du Viti Vini, a décidé de maintenir une version en ligne de ses rendezvous. Sur Facebook, la passerelle des métiers à l'emploi, cette plateforme qui réunit de nombreux acteurs de l'orientation, de la formation et de l'emploi proposera des rendez-vous virtuels pour informer sur tous les métiers, « du pied de vigne jusqu'à la bouteille de champagne », selon la formule usitée par la Maison de l’emploi et des métiers d’Épernay. Avis aux futurs techniciens de cave, ouvriers viticoles, communicants ou encore professionnels de l’œnotourisme, toutes les informations nécessaires se trouvent à la passerelle des métiers à l’emploi. Et ce malgré la crise sanitaire.

4 Infos : 03 26 54 85 85 et facebook.com/Passerellemetiersemploi.

Time to move, un forum virtuel pour bouger à l'international

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ans le cadre de la campagne européenne Time to move, le centre régional information jeunesse Champagne-Ardenne met à nouveau en place un forum sur la mobilité internationale, mercredi 14 octobre. Mais cette année, épidémie de coronavirus oblige, ce forum sera 100 % virtuel. Ainsi, c'est par ordinateur interposé que ce rendez-vous, ouvert à tous les jeunes (lycéens, étudiants, apprentis, demandeurs d’emploi et salariés), fera le point sur la mo- Ce forum virtuel permettra d'échanger avec bilité internationale. En effet, malgré la Covid-19, 27 professionnels de la mobilité par tchat ou les programmes européens sont toujours d’actualité et des opportunités se présentent pour visio. © DR vivre une mobilité à court terme. Ce forum virtuel permettra ainsi d'échanger avec 27 professionnels de la mobilité par tchat ou visio. L'occasion de leur poser toutes les questions sur les études, stages et volontariat à l’étranger. Des ateliers et des séances d'info en direct seront aussi proposés, permettant de pratiquer l’anglais, l’espagnol, l’italien ou l’allemand dans une ambiance détendue et sans pression, de s’inspirer de témoignages de jeunes voyageurs ou encore de découvrir les dernières offres en matière de volontariat européen.

4 Forum Time to move, mercredi 14 octobre de 13 h à 18 h en ligne sur timetomove-grandest.fr

EN BREF

Focus sur les métiers de l'uniforme L'Onisep organise son premier « Mercredi avenir » de la saison sur le thème des métiers de l'uniforme.

Il se déroulera le mercredi 14 octobre, de 16 h à 18 h, à l'atelier Canopé 51, situé au 17, boulevard de la Paix à Reims. L’objectif de ces forums animés par des professionnels est de permettre aux collégiens, lycéens et étudiants, ainsi qu’à toute personne désireuse d’entamer un nouveau parcours, de découvrir des métiers en échangeant avec des professionnels. Lors de ce rendez-vous sur les métiers de l'uniforme seront représentés : la gendarmerie, la marine nationale, l'armée de l'air, l'armée de terre, le service militaire volontaire, l'école nationale de police et la police municipale de Reims. Réservation conseillée au 03 26 40 32 63. Infos : www.onisep.fr

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Parcours d'un Châlonnais plein de ressources À 44 ans, JP Casimirius a déjà connu plusieurs vies professionnelles dans la formation, le commerce et le coaching d'entreprise. Il a aussi multiplié les projets socio-culturels dans sa ville natale, Châlons, pour valoriser ce en quoi il croit le plus : les valeurs humaines.

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asseur d'idées et entrepreneur dans l'âme, JP Casimirius a toujours eu la fibre de la transmission. Son bac littéraire en poche, il s'est d'abord orienté vers un BTS dans le tourisme puis vers l'éducation. « J'ai commencé avec un emploi-jeune au lycée Jean Talon de 1999 à 2004 », se souvient-il. Il décroche en parallèle une licence Sciences de l'éducation et devient formateur en anglais à l'Association de formation professionnelle de l'industrie (Afpi). Un métier qui le suivra tout au long de son parcours. « J'ai passé une validation des acquis de l'expérience et j'ai fait plusieurs remplacements dans l'Education nationale avant de rejoindre le Greta et d'intégrer, en 2017, le CFAI. J'y travaille toujours. » Marié et papa de deux enfants, ce Châlonnais s'est également beaucoup engagé pour sa ville natale. Et les personnes rencontrées en chemin ont souvent été de précieux soutiens.

JP Casimirius a réalisé un parcours professionnel riche et rebondissements et en belles rencontres. © l'Hebdo du Vendredi Après quelques années de maturation, il motiv : fédérer et valoriser les talents locaux. ouvre en 2009 la boutique de vêtements et « J'avais à cœur de m'investir pour ma ville d'accessoires Wizywear et crée ainsi un lieu et pour la jeunesse, en tant que citoyen. » Très vite, il multiplie les dédié à la culture urbaine.

Tout en continuant ses événements avec plu« Il y a un phénix en sieurs complices (open missions de formateur. bike, sessions de slam ou « J'ai suivi une formation chacun de nous ! » de hip-hop, street barbeavec la CCI, j'ai aussi apcues, etc.) et insuffle une pris plein de choses sur le tas. Le commerce, c'est avant tout de la véritable alchimie en centre-ville. Comme connexion avec les gens. » Dans le même d'autres avant lui et dans un contexte écotemps, il fonde l'association Térébinthe, renomique morose, il doit se résoudre à baisser le rideau en 2016. « J'y ai cru jusqu'au bout. baptisée ensuite La Parenthèse, avec un leit-

Mon épouse a joué un rôle essentiel. Elle m'a ramené à la réalité avec délicatesse. » D'un naturel résilient, il se remet en question et dépasse cette déception. « Mais ça n'a pas été simple, concède-t-il. J'ai eu le déclic grâce à ma famille. On m'a conseillé une conférence sur la programmation neuro-linguistique. J'ai toujours été intéressé par le développement personnel, l'intériorité. J'ai compris que j'avais les ressources pour avancer et j'ai réussi à me projeter en tant que coach. Pour accompagner les gens qui ont connu un échec et leur permettre, comme moi, de retrouver l'espoir. » Trois ans durant, pendant les vacances scolaires, il se forme au management humaniste, notamment auprès d'un cabinet spécialisé à Bar-le-Duc. En novembre 2019, il lance son auto-entreprise One step coaching. « Je suis désormais certifié par l'équipe de John Maxwell (ndlr : un auteur et pasteur américain). J'aide les entreprises à développer leurs richesses humaines.

Je peux aussi proposer des formations et des suivis individuels. » Et si c'était à refaire ? « Je ferais exactement les mêmes choix. Tout le monde peut se relever, il y a un phénix en chacun de nous ! » Puis de citer le médecin psychiatre Carl Gustav Jung : « Tant que vous n'aurez pas rendu l'inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin. » A méditer...

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En octobre, rendez-vous au salon de l'Etudiant Événement dédié à l'enseignement supérieur, le salon de l'Etudiant se déroulera samedi 17 octobre au Centre des congrès de Reims.

Crise sanitaire oblige, l'accès, toujours gratuit, est soumis à une préinscription obligatoire.

tion, communication, art, ingénieurs sciences et techniques, international, santé, social, sport...). Cette journée est complétée par cinq conférences thématiques, réunissant des responsables pédagogiques d'établissements et des experts de l'enseignement supérieur. Elles ont pour thème cette année : « Enseignement supérieur mode d'emploi » (9 h 30), « Suivre des études scientifiques et technologiques » (10 h 30), « BTS, DUT, licence pro, bachelor : pour quel diplôme opter ? » (11 h 30), « Université mode d'emploi » (14 h) et « Economie, gestion, management : quelles études pour quels profils ? » (15 h).

M

agazine et site de référence sur l'orientation et les métiers, l'Etudiant, en partenariat avec la ville de Reims et le Grand Reims et avec le soutien du ministère de l'Enseignement supérieur, organise la troisième édition de son salon dans la cité des sacres. Il se tiendra samedi 17 octobre, de 9 h à 17 h, au Centre des congrès de Reims. Habituellement organisé au Parc des expositions et surtout ouvert à tous, le rendez-vous, pour survivre, a dû s'adapter à la crise sanitaire. Pour accéder au salon, les étudiants doivent au préalable s'inscrire obligatoirement via le site letudiant.fr. De plus, afin de limiter l'affluence aux seuls étudiants concernés, les organisateurs demandent aux visiteurs « de limiter, dans la mesure du possible, le nombre d'accompagnants à une seule personne. » A ces règles d'entrée s'ajoutent évidemment d'autres mesures plus classiques pour ce type d'événement : port du masque obligatoire pour tous (visiteurs, exposants, organisateurs et prestataires), désinfection des mains obligatoire (solution hydroalcoolique à disposition)

4 Salon de l'Etudiant, samedi 17 octobre, de 9 h

Lieu de rencontres et d'échanges, le salon de l'Etudiant de Reims entend proposer une édition compatible avec la crise sanitaire. © L'Etudiant et respect de la distanciation physique (au les formations possibles, et ce, quel que soit moins un mètre entre chaque personne leur niveau d'études. Un objectif d'autant plus important pour les devra être respecté). élèves en classe de terVoilà pour l'organisation.

Des rencontres, qui doivent forSur le contenu en luimais dans le respect minale même, le salon de l'Etumuler des choix pour des règles sanitaires leur avenir via la platediant ne change pas une formule qui fonctionne. Il forme Parcoursup, à parse veut toujours un moment privilégié basé tir de janvier 2021. Cursus supérieurs courts sur les rencontres et le recueil d'informations. ou longs, formation initiale ou en alternance, Ce rendez-vous doit en effet permettre aux toutes les possibilités offertes à Reims sont présentées lors de ce salon (commerce, geslycéens et étudiants d'y voir plus clair dans

à 17 h, au Centre des congrès de Reims. Entrée gratuite, mais inscription obligatoire sur letudiant.fr.

Le forum Avenir étudiant en approche Au salon de l'Etudiant succèdera le forum Avenir étudiant de Reims, organisé par Studyrama et qui fêtera sa 28e édition, vendredi 27 et samedi 28 novembre. Si le lieu reste encore à confirmer, l'entrée, qui demeure gratuite, sera soumise à une préinscription en ligne.

Infos : studyrama.com

Journées Portes Ouvertes Vendredi 15 janvier 2021 Samedi 20 mars 2021 Vendredi 19 mars 2021 Samedi 29 mai 2021

Lycée : 13 route d'Oger CFA/CFPPA : 61 Av. Mazagran 51190 AVIZE

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Sorties

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Cinéma - Châlons

Michel Hazanavicius : « Je fais des films pour les gens » Invité d'honneur du 8e festival de cinéma War on Screen, le réalisateur, scénariste et acteur Michel Hazanavicius, à qui l'on doit entre autres « OSS 117 » et « The Artist », partagera avec le public « The Search ». Un long-métrage qui croise les parcours de plusieurs personnages pendant la seconde guerre de Tchétchénie.

Vous étiez attendu depuis longtemps au festival War on Screen... Quel regard portez-vous sur le cinéma et la façon dont il permet d'aborder la guerre ?

Effectivement, Philippe Bachman (directeur général et artistique du festival) m'avait déjà invité plusieurs fois, mais je ne pouvais pas me libérer. L'occasion se présente cette année, je suis content de venir. « The Search » est un film qui se déroule en temps de guerre, mais le cinéma de guerre n'est pas mon genre de prédilection en tant que réalisateur. J'interviens plus facilement sur la comédie. Même si

les représentations des conflits, de la mort ou de la souffrance des peuples sont des questions assez passionnantes de cinéma.

parle souvent aux journalistes, mais ils se placent entre le public et les équipes des films. Je fais des films pour les gens qui les regardent en salle. Ce rapport direct, très simple, qu'on peut avoir avec eux, ça nous permet de mieux comprendre ce qu'ils ont vécu et quel film ils ont vu.

Quels films vous ont particulièrement marqué en tant que cinéphile ?

Les films de Kubrick comme « Docteur Folamour », « Full Metal Jacket » ou « Les Sentiers de la gloire » mettent en scène une sorte de folie et abordent ce qui pousse les êtres humains à agir de manière monstrueuse. On retrouve aussi une folie profonde et extrêmement impressionnante, dans « Requiem pour un massacre » de Klimov.

C'est un film totalement halluciné, mais également une représentation très crédible de ce que peut être la déambulation des enfants dans une zone de conflit. « Voyage au bout de l'enfer », de Cimino, est d'une extrême finesse. Avec très peu de scènes de guerre, il évoque l'impact de la guerre sur les gens qui n'ont pas demandé à être en conflit.

C'est aussi ce que vous abordez, entre autres, dans le film « The Search » ?

Ce film montre des choses à travers plusieurs personnages emblématiques pendant la guerre de Tchét-

Cinéma LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du 29 septembre au 6 septembre ANTOINETTE DANS LES CEVENNES Mer 14H30 - 17H30 20H30 Jeu 20H30 Ven

14H30 - 20H30 Sam 14H30 - 17H30 20H30 Dim 10H30 - 14H30 17H30 Lun 14H30 - 20H15 Mar 14H30 - 18H 20H45 BLACKBIRD Mer 17H30 Ven 20H30 Sam 14H30 - 17H30 Dim 10H30 Lun 14H30 Mar 18H - 20H30 BOUTCHOU Mer 20H30 Jeu 20H30 Ven 14H30 - 20H30 Sam 20H30 Dim 17H30 Lun 14H30 - 20H30 Mar 14H30 - 18H 20H30 CALAMITY Dim AVANT-PREMIÈRE 14H30 DES HOMMES Jeu AVANT-PREMIÈRE 20H30 JOSEP Mer 14H30 - 17H30 20H30 Jeu 20H30 Ven 14H30 -20H30 Sam 14H30 17H30 20H30 Dim 10H30 - 14H30 17H30 Lun 14H30 - 20H30 Mar 14H30 - 18H 20H30 LES APPARENCES Mer 14H30 - 17H30 20H30 Jeu 20H30 Ven 14H30 - 20H30 Sam 14H30 - 17H30 20H30 Dim 10H30 - 14H30 17H30 Lun 14H30 - 20H30 Mar 14H30 - 18H 20H30 LES BLAGUES DE TOTO Mer 14H30 Sam 14H30 - 17H30 Dim 10H30 - 14H30 Mar 18H MON COUSIN Mer 14H30 - 17H30 20H15 Jeu 20H30 Ven 14H30 - 20H15 Sam 14H30 - 17H30 20H15 Dim 10H45 - 14H45 17H15 Lun 14H30 - 20H30 Mar 14H30 - 18H 20H45 ONDINE Mer 20H30 Jeu 20H30 Ven 14H30 Sam 20H30 Dim 17H30 Lun 14H30 20H30 Mar 14H30 PARENTS D’ÉLÈVES Mar AVANT-PREMIÈRE 20H30 SCOOBY Mer 14H30 - 17H30 Sam 14H30 - 17H30 Dim 10H45 - 14H45 TENET Mer 17H15 - 20H15 Ven 14H30 - 20H15 Sam 20H15 Dim 17H15 Lun 20H15 Mar 14H30

Le cinéaste Michel Hazanavicius, invité d'honneur du festival War on Screen. © La Comète / DR

chénie. Le personnage principal est un enfant. Il représente ce que sont les civils dans ce genre de conflit, des innocents qui n'ont rien demandé face à une guerre qui leur tombe dessus et qui leur arrache leur maison, leurs proches, leur vie. De l'autre côté, on a un soldat russe, lui aussi victime de l'armée de l'époque. Le film met également en scène un personnage européen qui illustre l'indignation un peu impuissante de la communauté internationale face à ce conflit.

Elle est touchée, comme tout être humain, mais elle se heurte à une logique qui la dépasse et qui rend son action vaine. « The Search » est un projet qui a mis du temps à éclore. Il est sorti en 2014. Le sujet de cette guerre m'intéressait depuis longtemps et il n'existait pas ou peu de fictions qui le traitaient.

Après le succès inattendu de « The Artist » (une petite centaine de récompenses à travers le monde, dont cinq Oscar et six César), j'avais un peu plus de marge de manœuvre

pour faire des choses moins évidentes. Je me suis inspiré du film de Fred Zinnemann, « Les Anges marqués », réalisé en 1948. J'ai été touché par son approche, sa façon de mêler le documentaire, le mélodrame et la fiction. Je trouvais cela pertinent. Et je ne voulais pas faire un film de guerre au sens traditionnel du terme. J'avais envie d'un film de genre, en restant à l'échelle humaine, sans chercher une représentation spectaculaire ou fascinante de la violence ni des héros incarnés par des acteurs célèbres, ce qui se fait souvent dans les films occidentaux qui parlent des conflits lointains. Cette histoire appartient aux Tchétchènes et aux Russes.

Un échange est prévu avec les festivaliers après la projection de ce film. C'est important pour vous ? Ça l'est toujours, quels que soient les films, qu'ils soient appréciés ou pas. C'est très riche d'enseignements et il n'y a aucun filtre. On

Pourquoi avoir soutenu la pétition visant à protéger le réalisateur ukrainien Oleh Sentsov, emprisonné de 2014 à 2019 par la Russie ?

Il existe une véritable mainmise sur les voix dissidentes dans cette partie du monde, chez les Russes et dans les pays limitrophes. Oleh Sentsov a été condamné de manière aléatoire et arbitraire. Plus globalement, prendre la parole ou signer une pétition reste toujours délicat lorsqu'on est acteur ou réalisateur.

Ce sont des choses qui pouvaient être mieux comprises il y a quelques années, mais qui sont plus compliquées aujourd'hui parce qu'elles s'exposent très vite à la démagogie. En l'occurrence, défendre quelqu'un qui fait du cinéma en tant que réalisateur, c'était justifié.

C'est même la moindre des choses.

Dans beaucoup de pays, les écrivains, les cinéastes, les journalistes ou d'autres professions ne peuvent pas s'exprimer et créer librement.

Des projets dans les cartons ?

J'écris beaucoup en ce moment. Je travaille notamment sur un dessin animé qui se passe pendant la Seconde Guerre mondiale, inspiré du livre « La plus précieuse des marchandises » de Jean-Claude Grumberg. C'est un très beau projet, une sorte de conte qui s'adressera à tous.

Propos recueillis par Sonia Legendre 4 « The Search », projection suivie d'une heure avec Michel Hazanavicius, samedi 3 octobre à 20 h 30 à la Comète, à Châlons.

Infos et réservations : waronscreen.com.

En pensée avec Danièle Thompson Egalement invitée d'honneur de War on Screen, la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson (« La Grande Vadrouille », « Cézanne et Moi », « Fauteuils d'Orchestre », etc.) a été testée positive au coronavirus et ne pourra donc pas venir à Châlons. L'équipe du festival lui a adressé un message de soutien à l'occasion de la cérémonie d'ouverture et prévoit une séance spéciale pour lui rendre hommage, à distance.

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Sorties

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Festival War on Screen

Demandez le programme !

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ifficile d'évoquer de manière exhaustive le programme du festival de cinéma War on Screen tant il est varié et étoffé. « C'est une 8e édition très particulière, dixit Philippe Bachman, directeur général et artistique, lors de la cérémonie d'ouverture. Nous misons davantage sur la qualité des films présentés et des échanges avec les cinéastes que sur les objectifs de fréquentation. » Parmi les temps forts à noter ce week-end, hormis les films en compétition officielle projetés en avant-première : des ateliers autour du film muet et du bruitage (samedi à 14 h, biblio- L'équipe du festival War on Screen a présenté le programme thèque Pompidou), des séances concocté pour cette 8e édition lors de la cérémonie pour (re)découvrir de grands clas- d'ouverture. © l'Hebdo du Vendredi siques tels que « La Grande Vadrouille » (vendredi à 19 h, la Comète), « OSS 117 : Le Caire nid d'espions » (samedi à 14 h, lycée Bayen) ou encore « L'as des as » (samedi à 17 h, lycée Bayen), une table-ronde sur la thématique « l'enfant et la guerre » à l'issue du film « L'enfance d'Ivan » (dimanche à 14 h, bibliothèque Pompidou), etc. Sans oublier la programmation jeune public et les focus sur le climat ou la médecine de guerre, que viendront illustrer des chefs-d'oeuvre d'hier comme d'aujourd'hui. Covid-19 oblige, les festivaliers sont invités à voter pour leurs films en compétition préférés par SMS cette année. Et pour clore en beauté l'événement, l'équipe du festival a nommé « The Singing Club », une comédie signée Peter Cattaneo, dans l'esprit de « The Full Monty » (dimanche à 20 h 30, la Comète).

Sonia Legendre 4 Infos : waronscreen.com.

Exposition - Abbaye de Vinetz

Morceaux choisis du festival de la photo animalière

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i sa 24e édition se voit reportée en 2021 face au contexte sanitaire actuel, le festival international de la photo animalière de Montier-en-Der continue d'essaimer un peu partout en France grâce à des expositions itinérantes. Nouvelle escale : Châlons et son abbaye de Vinetz, où environ quarante clichés illustrent la diversité des talents et des approches artistiques que fédère le concours proposé en marge de l'événement. Autant de regards Les plus belles images animalières du concours « Photo Montier » 2015 se contemplent à l'abbaye de Vinetz. surprenants et de scènes insolites © l'Hebdo du Vendredi qui plongent les visiteurs dans des atmosphères tantôt graphiques, tantôt hyper réalistes.

Certains photographes ont immortalisé la laborieuse marche des manchots royaux vers les îles Falkland ou l'affrontement de deux ours se disputant la meilleure place pour pêcher le saumon. D'autres ont réussi à capturer à travers leur objectif un agrion en plein vol ou l'œil perçant d'une lionne bondissant sur une gazelle. Plus loin, la foudre s'abat sur une proie d'un autre genre : un champ d'éoliennes. Comme pour nous rappeler que la nature, tôt ou tard, peut reprendre ses droits sur les inventions humaines. Coups de cœur de l'Hebdo : une girafe scrutant de toute sa majesté celui qui la photographie et un castor lors de son escapade nocturne à Budapest, avec vue sur les lumières de la ville. Pour la petite histoire, cette image a pu être réalisée après 300 heures d'observation. C'est dire le travail, la patience et la précision que demande la photo animalière...

S.L 4 Exposition du concours 2015 « Photo Montier », jusqu'au 6 octobre à l'abbaye de Vinetz.

Visible tous les jours sauf le dimanche, de 14 h à 18 h. Entrée libre (port du masque obligatoire).

PORTES OUVERTES DU 9 AU 12 OCTOBRE*

LA VIE EST PLUS BELLE EN COULEURS REPRISE

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Vous émergez d’une période parfois assez trouble : il vous faut repartir du bon pied. Prenez le temps de bien faire les choses, ne soyez pas pressé(e) d’aboutir, mais ne vous endormez pas non plus.

Période plutôt sportive avec des contraintes domestiques qui deviendront particulièrement saillantes.

Votre vie affective profitera d’une influence largement favorable à votre épanouissement.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Une semaine moins intense que la précédente, mais intéressante pour vous permettre de consolider votre situation. Côté affectif, les célibataires auront des occasions de faire des rencontres.

Des choix importants se posent, affectifs ou professionnels : séparez le bon grain de l’ivraie… Les engagements à prendre sont lourds de conséquences : c’est pourquoi il faudra bien les peser.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Belle activité dès le début de la semaine. Au travail, vous serez sur la brèche, réactif(ve), présent(e) sur tous les fronts. Côté affectif, vous risquez de trouver vos proches bien pinailleurs et rabat-joies.

Aujourd’hui, vous devriez avoir de bonnes raisons de vous sentir rassuré(e), si ce n’est sur le plan affectif. La période s’annonce aussi riche qu’intense : de quoi faire éclore de nouvelles opportunités.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Un profond et intense travail est en cours : la route est longue, mais elle vous mènera loin ! Côté affectif, des décisions à prendre ne seront pas toujours aisées, mais elles sont pourtant nécessaires.

LION du 23.07 au 22.08 La période vous donnera envie de changer d'air. Côté professionnel, faites le tri dans vos priorités ou vos relations. Ne mettez pas la charrue avant les bœufs : tout vous y incitera, mais soyez patient(e) !

VIERGE du 23.08 au 22.09 La sphère relationnelle sera quelque peu rock'n'roll.

La semaine s’annonce chargée pour votre signe, au sens où il faudra vous atteler à la gestion d’affaires en suspens qui arrivent à leur aboutissement.

Une semaine riche où les opportunités de vous épanouir ne manqueront pas, saisissez-les et créez-en aussi ! C’est le moment de prendre des décisions claires : un nouveau monde s’ouvre à vous !

VERSEAU du 21.01 au 19.02 La grande affaire de la semaine pourrait bien être... vos amours ! Avec Vénus et Jupiter dans le signe opposé au vôtre, vous pourriez vous laisser aller à une grande passion sensuelle, dévorante presque.

POISSONS du 20.02 au 20.03 Sur le plan relationnel, la nécessité d’assumer les conséquences de certains actes risque de vous poser des soucis en la matière. Côté cœur, l’ambiance évoluera et pas toujours de façon agréable.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

11° 15°

11° 14°

Lundi

8° 13°

9° 11°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Bonne

Bonne

Bonne

La CLCV vous informe Travaux environnementaux : démarchage téléphonique interdit L’article L-223.1 du Code de la Consommation a été modifié par la loi n° 2020-901 du 24 juillet 2020.

Désormais, « toute prospection commerciale de consommateurs par des professionnels, par voie téléphonique, ayant pour objet la vente d'équipements ou la réalisation de travaux pour des logements en vue de la réalisation d'économies d'énergie ou de la production d'énergies renouvelables est interdite, à l'exception des sollicitations intervenant dans le cadre de l'exécution d'un contrat en cours au sens du deuxième alinéa du présent article...Tout contrat conclu avec un consommateur à la suite d'un démarchage téléphonique réalisé en violation des dispositions du présent article est nul ».

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

REDÉCOUVREZ VOTRE AGENCE GROUPAMA D’EPERNAY Notre équipe se tient à votre disposition afin de vous accompagner dans la réalisation de vos projets et de construire votre vie en toute confiance.

Mathieu FEIDT, Responsable d’Agence

« NOUS SOMMES LÀ POUR PERMETTRE AU PLUS GRAND NOMBRE DE CONSTRUIRE LEUR VIE EN CONFIANCE » Agence Groupama - 10 Place Léon Bourgeois - 51200 Épernay Groupama Nord-Est - Caisse Régionale d’Assurances Mutuelles Agricoles du Nord-Est - 2 rue Léon Patoux - 51686 Reims Cedex 2 - 383 987 625 RCS Reims - Entreprise régie par le code des assurances et soumise à l’ACPR, 4 place de Budapest - CS 92459 - 75436 Paris cedex 09 - Tél. 03 26 97 30 30 - www.groupama.fr. Document et visuel non contractuels - Septembre 2020