L'Hebdo du Vendredi Châlons 572

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Ce que veulent les Châlonnais(es)

ECONOMIE

De nouvelles entreprises s’installent p. 5 et 7

VISITE

PRÉSIDENTIELLE

Emmanuel Macron au chevet du CHU de Reims p. 8

SOCIAL

Trois représentants de la CGT mis en examen p. 12

CULTURE

Bords 2 scènes fait son printemps sur le web p. 15 La mairie de Châlons livre les résultats de l'enquête lancée auprès des habitants pour mieux cerner leurs attentes en matière de démocratie participative. D'autres acteurs locaux, comme l'UCIA-Les Vitrines, la Mission locale et l'Office des seniors souhaitent également connaître l'avis des jeunes et des aînés. p.4

Immobilier : les offres des notaires p. 13 et 14

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Humeurs ÉDITO

Les raisons de la colère Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements du coronavirus vous rendront blanc ou noir, aurait pu composer Jean de La Fontaine s’il avait écrit « Les Animaux malades de la Covid-19 ».

Cela aurait, certes, moins bien sonné… L’effet de la crise sanitaire sur les populations les plus précaires est de plus en plus pesant et plusieurs centaines de milliers de personnes ont basculé sous le seuil de pauvreté, expliquait récemment l’Observatoire des inégalités. Mais tout le monde n’est pas à plaindre. Le tentaculaire groupe LVMH par exemple, a annoncé des ventes de près de 14 milliards d’euros au premier trimestre 2021, soit 32 % de mieux qu'en 2020, et surtout 12 % de plus qu’en 2019, une année déjà exceptionnelle pour le numéro 1 de l’industrie du luxe. Voilà qui devrait faire le bonheur de son dirigeant, Bernard Arnault, troisième fortune mondiale, et de ses actionnaires. Malgré la pandémie, en 2020, s’est créé plus d’un nouveau milliardaire par jour dans le monde, selon le magazine « Forbes ». Un petit nouveau est venu rejoindre ce club, le Français Stéphane Bancel, PDG de Moderna Therapeutics. Une société qui produit actuellement des vaccins à la chaîne, mais qui est réticente à la levée temporaire des droits de propriété intellectuelle. Tant mieux pour messieurs Arnault et Bancel, mais tant d’argent, est-il bien décent ?

Ces derniers jours, le scandale soulevé par ces repas clandestins organisés pour une classe dominante audessus des lois a trouvé un écho particulier en France, que certaines personnalités médiatiques et politiques expliquent par une prétendue haine des riches et jalousie de la réussite, cultivées par nos Gaulois réfractaires. Si haine il y a, c’est contre un système qui creuse les inégalités et offre un avenir à deux vitesses, toujours aussi radieux pour les uns et pour leur descendance et sans perspective pour les autres et leurs enfants. Comment les Français sortiront-ils de cette pandémie et se présenteront-ils à la prochaine présidentielle ? Le pays était déjà au bord de l’implosion sociale il y a deux ans et ce ne sont pas les quelques concessions faites par le président de la République qui ont calmé les ardeurs.

Pire, des couacs sont venus s’ajouter pendant la crise sanitaire et le bilan des 100 000 morts sera sans doute, à tort ou à raison, imputé à la doctrine Macron. Si la sortie de crise intervient bien avec la vaccination intégrale de la population, qu’on peut espérer à la rentrée, la France devra panser d’autres plaies. Et les effets de la colère sont souvent plus graves que les causes.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde.

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Reims et Châlons dans les 500 villes où il fait bon vivre « Le Journal du dimanche » a publié, dans son dernier numéro, son second classement des villes et villages où l'on vit le mieux en France. L’hebdomadaire explique que ce palmarès a été réalisé par l’association éponyme, qui a passé au crible 34 837 communes de France métropolitaine « selon 183 critères officiels, dont les données ont été publiées tout au long de l'année 2020 par l'Insee ou par des organismes étatiques. » Ils concernent la qualité de vie, la sécurité, les commerces et services, les transports, la santé, l'éducation, la solidarité et les sports et loisirs. Un classement dominé par Annecy (Haute-Savoie), Bayonne (Pays basque) et Angers (Maine-et-Loire).

Dans la Marne, on ne retrouve que Reims (118e) et Châlons (181e), tandis que du côté des villages de moins de 2 000 habitants, figurent Saint-Martin-sur-le-Pré (199e), dans la banlieue châlonnaise, et Pierry (289e), dans l’arrondissement d’Épernay.

Voyage sur les hauteurs de Saint-Etienne avec Arte

©l’Hebd du Vendredi

Artisans d'art, faites-vous connaître !

©l’Hebd du Vendredi

©#l’Hebd du Vendredi Du lundi au vendredi, l'émission « Invitation au voyage » diffusée sur Arte Magazine lève le voile sur des pépites du patrimoine artistique, culturel et naturel. Et pour son prochain numéro, elle a nommé la cathédrale Saint-Etienne de Châlons, qu'elle rebaptise « la femme nature ». « Au XVIIIe siècle, un être va presque y tomber du ciel », indique le teaser. Rendez-vous ce lundi 19 avril à 16 h 30 pour en savoir plus.

Infos : arte-magazine.arte.tv/programme/47694.

Le Parc naturel régional de la montagne de Reims lance un recensement des artisans et créateurs d'art actifs sur son territoire et plus largement sur le triangle marnais, délimité par les villes de Reims, Épernay et Châlons. Ce recensement permettra de mieux connaitre ce tissu professionnel, de proposer des évènements adaptés et de réaliser un annuaire. Les artisans et créateurs d'art professionnels sont invités à se faire connaître par mail (e.renoir-sibler@parc-montagnedereims.fr et remi.lefevre@ccgvm.com) ou par téléphone (03 26 59 44 44 et 03 26 56 95 24).

Une chanson en clin d'oeil à Napoléon enregistrée à Châlons Ce lundi à Fagnières, près de Châlons, l'ingénieur du son Fred Rochette accueillait dans ses studios la chanteuse corse Graziella Santucci. Après plusieurs collaborations dans l'univers du lyrique, du polyphonique ou encore du jazz, notamment aux côtés du groupe I Muvrini, elle s'apprête à dévoiler son premier album solo et le signera sous un nouveau nom d'artiste : Grace Thunderbird. « On enregistre aujourd'hui le titre « Joséphine » qui sortira 5 mai à l'occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, explique-t-elle. Il a été composé à Londres, lors d'une session de travail avec le guitariste Peter James. J'avais envie d'évoquer l'histoire d'amour qu'il a vécue avec Joséphine de Beauharnais, même s'il y a eu d'autres femmes ensuite. Comme ©#l’Hebd du Vendredi une dernière île. J'intègre à mes textes des mots entrecoupés pour apporter du rythme, la mélodie alterne entre pop et électro. » Et parce que cela ne s'invente pas, les studios en question sont situés route de Montmirail, haut-lieu des batailles napoléoniennes.

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A la une

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Démocratie participative

Comment associer davantage les Châlonnais ?

L'enquête menée par la mairie de Châlons auprès des habitants pour cerner leurs attentes en matière de démocratie participative s'avère riche d'enseignements. Elle donne aussi des pistes d'amélioration aux élus pour mieux les associer.

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ancée fin 2020, la commission extra-municipale dédiée au centre-ville ne fédère pour l'heure que six commerçants châlonnais.

Les derniers conseils de quartiers organisés en présentiel, eux, n'ont réuni que 172 personnes. Face à cet intérêt relatif des habitants pour les affaires locales, la municipalité a donc décidé, avec cette nouvelle mandature, de créer une délégation consacrée à la démocratie participative. « Le contexte sanitaire nous prouve toutefois que les conseils municipaux et les réunions d'information retransmis en live sur Facebook, souvent après 19 h, touchent davantage de citoyens, précise Clémence Brémont, l'adjointe ad hoc. Mais il n'est pas question de passer au tout numérique. La proximité avec les gens reste primordiale. » Depuis septembre, vingt élus volontaires – de la majorité comme de l'opposition – réfléchissent aux axes qui permettraient de mieux impliquer la population. Et en février, une enquête publique s'ouvrait pour connaître les attentes des premiers concernés en la matière. Verdict : 625 réponses, dont 80 % sur la version longue du questionnaire soumis. Peu, comparé à la démographie du territoire. « Ce panel nous semble représentatif, même si nous n'avons

La mairie de Châlons souhaite améliorer l'information des habitants sur les dossiers municipaux et leur implication dans la vie locale. © l'Hebdo du Vendredi

pas réussi à capter les moins de 15 ans et les jets de la ville. En amont, idéalement. Parmi les suggestions de la mairie pour resserrer le lien, les 15-25 ans, reconnaît l'adjointe. Pourtant, l’initiative a été relayée dans les médias et sondages en ligne restent les plus prisés (cochés le magazine municipal, en ligne et sur les réseaux par 90 % des votants), suivis des boîtes à idées (un peu plus de 60 %) ou encore sociaux, via des QR-Code affichés dans les lieux recedes balades urbaines en L'environnement compagnie des élus et des vant le public, etc. » Les asavant le budget techniciens (45 %). Des crisociations, en revanche, sont bien présentes puisque municipal et la santé tères comme les horaires, le manque de temps et le sen56 % des sondés font partie d'une ou de plusieurs structures, tous domaines timent de ne pas voir son opinion assez prise en considération sont évoqués comme des freins à confondus. Plus globalement, ils ont majoritairement entre 25 et 45 ans et expriment un besoin l'implication citoyenne. Quant aux thématiques qui d'être mieux informés. 72 % d'entre eux disent ne intéressent le plus les répondants, l'environnement jamais participer aux conseils de quartiers et 49 % arrive en pole position (cité par 53 % des voix), devant l'urbanisme et les travaux (51 %) puis les anisouhaitent être consultés plus souvent sur les pro-

mations et les festivités (42 %). Le budget municipal, la solidarité et la santé n'obtiennent respectivement l'attention que de 11 %, 20 % et 25 % des sondés. Reste à savoir comment ces enseignements pourront aiguiller la ville dans l'élaboration d'une stratégie pour booster la démocratie participative. « Plusieurs pistes émergent déjà, comme le soutien à l'engagement citoyen, le développement des rencontres avec les habitants, ou encore l'intelligence collective, détaille Clémence Brémont. L'idée, à moyen terme, étant d'imaginer une nouvelle façon d'informer. Mais ça demande d'associer l'ensemble des services pour créer une dynamique et des synergies. » D'ici trois semaines, des propositions concrètes seront présentées. La mairie envisage de co-construire avec les habitants sa feuille de route finale.

Sonia Legendre L'esplanade du Verbeau baptisée... l'esplanade du Verbeau Le sondage lancé en ligne pour baptiser la nouvelle esplanade du quartier du Verbeau rassemble 384 votes, dont 39 % en faveur de « l'esplanade du Verbeau ». Tout simplement. La mairie proposait également trois autres noms, en clin d'oeil au cirque (esplanade des acrobates), à l'environnement (esplanade Wangari Maathai) et à une Châlonnaise engagée (esplanade Blanche-Marthe Ulmann). Les suggestions libres n'étaient pas possibles. Dommage, on aurait pu avoir de belles surprises. Neuf mois de réflexion ont été nécessaires pour élaborer cette consultation et définir les choix en lice.

L'UCIA veut connaître les attentes des jeunes

Les plus de 60 ans donnent aussi leur avis

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vec l'aide de l'Office des seniors et des lycéens de Talon et d'Ozanam, l'enquête initiée par l'UCIALes Vitrines auprès des plus de 60 ans dévoile ses résultats. Campagne de phoning et questionnaire papier confondus, 683 personnes y ont répondu. Soit 6,53 % de la population ciblée initialement. 65 % des sondés sont des femmes, 56 % ont entre 60 et 75 ans, 67 % résident à Châlons et 55 % se déplacent grâce à leur véhicule personnel. Voilà pour le profil type. La majorité se rend au centreville pour les achats alimentaires et non ali- 51 % des seniors indiquent réaliser des achats en mentaires, ainsi que les promenades, les ligne. © l'Hebdo du Vendredi rendez-vous médicaux et les démarches administratives. Ils sont près de la moitié à fréquenter les zones périphériques, au moins une fois par semaine, principalement pour l'alimentation. Et lorsqu'on leur demande quel type de commerce manque en centre-ville, ils évoquent d'abord les vêtements, suivis de la déco et du multimédia. Car l'étude révèle également que 51 % du panel réalise des achats sur internet. Cette habitude de consommation reste ponctuelle, une fois par mois généralement. Au chapitre des réponses libres, plusieurs suggestions apparaissent. Certains aimeraient voir une crêperie s'installer au centre-ville par exemple, d'autres déplorent des boutiques dont les gammes de produits sont trop chères ou même l'attitude désagréable de plusieurs commerçants. Des seniors pointent également du doigt les pavés dangereux pour les piétons ou l'aspect minéral des places du centre-ville et préféreraient y voir moins de voitures. Avec un zéro pointé pour la rue de Marne, considérée comme une rue « morte et non attractive ». La gratuité du stationnement, tout comme le manque de pistes cyclables et le sentiment d'insécurité dans les transports en commun sont évoqués à plusieurs reprises.

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près les seniors en février (lire par ailleurs), l'UCIA de Châlons et ses partenaires proposent une nouvelle enquête qui cible cette fois les 15-35 ans. Objectif : cerner leurs attentes et les difficultés qu'ils peuvent rencontrer, notamment dans ce contexte de crise. Mieux, ce questionnaire pour les jeunes a été réalisé par des jeunes, suivis à la Mission locale. « Seule règle : soyez sincères », conseillent-ils en introduction. Certaines thématiques s'avèrent plutôt personnelles (« Avez-vous confiance en vous ? » ou « Pour vous, le bonheur, c'est ? ») et d'autres, clairement orientées vers l'économie, l'emploi voire la politique. Les répondants doivent par exemple détailler leurs Les 15‐35 ans sont invités à partager leur avis sur habitudes d'achat, désigner ce qu'ils n'appré- la crise et leur vision de l'entreprise. cient pas dans le monde du travail, et même © l'Hebdo du Vendredi s'exprimer sur ce qu'ils feraient en tant que maire de Châlons ou chef d'entreprise. « Nous ferons remonter ces données en toute transparence, s'engagent Bruno Forget et Ludovic Vachet, respectivement directeur et président de l'UCIA-Les Vitrines. Ce sont les consommateurs de demain et beaucoup entreront bientôt sur le marché du travail. Si on leur demande leur avis, c'est pour en tenir compte et faire bouger les choses. On voit souvent des jeunes et des entreprises qui ont du mal à recruter ou à trouver un stage. » Pour y remédier, les instigateurs se lanceront prochainement dans la constitution d'un fichier recensant ces offres. Les collèges et lycées, mais aussi des structures comme Alméa formations et Pôle emploi, sont associés à la diffusion du questionnaire en ligne, également accessible depuis les réseaux sociaux et l'application municipale « Jeunes Châlons ». Résultats espérés fin mai.

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Commerce

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Le cannabidiol s'implante en cœur de ville hâlons compte désormais deux boutiques spécialisées dans le CBD (comme cannabidiol) : CBD'eau rue LéonBourgeois, et depuis fin mars Nativus, place de la République. Dans cet écrin d'environ 40 m2, se mêle toute une gamme de produits à base de chanvre, des huiles aux infusions, en passant par les liquides pour cigarette électronique, les biscuits, les miels ou même les spaghettis. Et puisque ces produits sont classés dans la catégorie des « essentiels », le magasin Déjà commercialisé rue Léon‐Bourgeois, le CBD fait désormais son fonctionne normalement entrée place de la République. © l'Hebdo du Vendredi pendant le confinement. Né en 2018, Nativus ne compte pour l'heure que cinq points de vente en France, dont deux franchises à Epernay et Châlons. « Le CBD n'est pas encore toujours hyper démocratisé, reconnaît le vendeur, Bastien Dubois. Mais nos produits sont naturels, bio à 95 % et ils viennent de la France pour la plupart, hormis les fleurs. On essaie aussi de travailler avec le local. Ces sucettes, par exemple, sont faites à Verzenay. » Aux plus sceptiques, il rappelle que la molécule en question, issue de la plante de cannabis, n'est pas psychotrope et qu'elle procure une sensation de bien-être. Sa commercialisation est autorisée et elle pourrait faire l'objet d'une législation allégée en France, comme le suggèrent des députés.

Starbucks va débarquer à Châlons tarbucks, la chaîne américaine spécialisée dans les cafés, va s’installer prochainement dans la Marne.

C’est le groupe de restauration et d'hôtellerie Holding RD Finance, qui compte déjà des établissements de la marque étasunienne dans le quart nord-est mais aussi des fastfoods Burger King, des restaurants L’Édito ou encore des bars The Sherlock Pub, qui l’a annoncé dimanche dernier.

Reims, Châlons, Épernay, La firme étasunienne compte près de 200 établissements dans Troyes (Aube) et Charleville- l'Hexagone. © Oberaichwald Mézières (Ardennes) ont été validées par Starbucks, charge désormais à la holding de s’y implanter. « La priorité est donnée à Reims et Épernay, où rien n’est finalisé mais où des emplacements sont déjà en vue, explique Éric Dujourd’hui, entrepreneur marnais et cofondateur du groupe. Selon les opportunités et les emplacements, ces ouvertures pourraient avoir lieu dans les prochains mois ou dans les prochaines années. » À Reims, les trois « formats » devraient voir le jour : un salon de café, de plusieurs centaines de mètres carrés avec terrasse, un kiosque, d’une surface réduite dans un lieu où le flux est important, et un drive, à la manière d’un fast food, plutôt adapté à une zone commerciale.

Lancé en 1971, Starbucks est devenu l’un des symboles de la mondialisation avec aujourd’hui plus de 15 000 établissements à travers 50 pays. Avec de nombreux adeptes, donc, mais aussi des détracteurs qui reprochent à la firme son empreinte écologique, la qualité de ses produits ou encore sa pratique de l’optimisation fiscale.

Sonia Legendre S.K

EN BREF

La rencontre avec Ian Caulfield reportée

Une heure silencieuse à Carrefour pour l'autisme

Prévue le 21 avril, la troisième rencontre entre l'artiste Ian Caulfield et les percussionnistes du conservatoire de Châlons, organisée dans le cadre du festival des Musiques d'ici et d'ailleurs, est reportée au mercredi 19 mai à 19 h, à la bibliothèque Pompidou. Elle sera également retransmise sur les comptes Facebook, YouTube et Twitch de Musiques sur la ville. Infos : musiques-ici-ailleurs.com.

En écho à la Journée internationale de sensibilisation à l'autisme, l'hypermarché Carrefour Croix-Dampierre de Châlons met en place, chaque lundi de 14 h à 15 h, une « heure silencieuse pour tous ». Pendant ce créneau, tous les éléments sonores et visuels pouvant heurter les personnes atteintes de troubles de l'autisme seront bannis du magasin : lumières fortes, annonces au micro, musique ou radio et appareils de nettoyage.

Le président promet des renforts pour la police de Châlons En visite au CHU de Reims, mercredi 14 avril, le président de la République a annoncé une mesure d’urgence pour aider les jeunes en détresse psychologique. Emmanuel Macron en a également profité pour annoncer aux élus locaux des renforts supplémentaires pour la police nationale. Ainsi, le chef de l’État a promis douze fonctionnaires supplémentaires pour le commissariat d’Épernay et onze pour Châlons. C’est le député de la Marne Éric Girardin qui l’a annoncé.

Un jardin communal vendu « au plus offrant » La ville de Châlons met en vente une parcelle de jardin potager de 547 m2 située à la Croix-Jean-Robert. Particularité : elle fera l'objet d'une « cession amiable au plus offrant ». Les intéressés ont jusqu'au 28 mai pour déposer leurs propositions en mairie.

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Trois débats sur le harcèlement scolaire Après un cycle dédié aux troubles DYS, la Fédération châlonnaise des conseils de parents d'élèves (FCPE) propose trois soirées d'échanges, en visioconférence, autour des violences et du harcèlement en milieu scolaire. Les familles pourront poser leurs questions à Gory Diop, chargée de prévention à la Maison des parents d'élèves. Rendez-vous les mardis 20 avril, 11 mai et 1er juin à 18 h.

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Le cross des pompiers en version connectée Faute de pouvoir l'organiser en présentiel à Connantre, au regard du contexte sanitaire, le cross départemental des sapeurs-pompiers de la Marne se tiendra de façon dématérialisée, jusqu'au 3 mai. Et cette année, la course n°6 et la marche n°2 de ce challenge sont ouvertes au grand public, gratuitement.

Infos et inscriptions : protiming.fr.

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Société

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Tourisme

Le futur Barn Hotel de Commétreuil se dévoile Le domaine situé à 15 kilomètres au sud-est de Reims sera prochainement vendu à un hôtelier qui espère ouvrir en 2023.

Le porteur de ce projet orienté vers la nature insiste, ce ne sera pas un hôtel de luxe.

Lequel restera propriétaire de plusieurs dizaines d’hectares de forêts, ce qui permettra au grand public de profiter de ce formidable site naturel, clos depuis près de 10 ans, faut-il le rappeler.

Simon Ksiazenicki Les Verts réclament une consultation publique

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eux semaines après avoir appris que le comité syndical du Parc naturel régional de la montagne de Reims avait retenu son projet pour la vente du site de Commétreuil, Édouard Daehn s'est rendu sur place pour faire le tour du propriétaire et apprécier le domaine de 57 hectares sur lequel il s'apprête à mettre la main.

Cet hôtelier a ouvert, il y a quelques années, dans les Yvelines, un hôtel au concept novateur, au cœur de la forêt de Rambouillet. Baptisé Le Barn, littéralement « la grange », son établissement est présenté comme « un lieu pluriel », « un lieu de vie » ou encore « un refuge de haute campagne ». Et surtout pas un hôtel de luxe, qualificatif employé çà et là. C'est encore Édouard Daehn qui en parle le mieux : « Le Barn est une grande auberge orientée vers la nature. C’est un hôtel très convivial, où il n’y a pas de dorure, et qui propose des chambres entre 150 et 250 €, mais aussi un dortoir à un tarif moins élevé. C'est aussi un lieu pour les locaux. » Après un lancement couronné de succès en région parisienne, l’hôtelier et son associé William

Le domaine de Commétreuil et son manoir devrait prochainement accueillir Le Barn Hotel. © l'Hebdo du Vendredi

Kriegel entendent désormais décliner le concept. Courmas et de Bouilly, qu’il a conviés sur le site lundi dernier. « Je pense que la raison pour laquelle Celui qui verra le jour sur le domaine de Comméle Parc a retenu notre projet, c’est parce qu’on tient treuil, d'ici 2023, sera doté d’un hôtel de 80 chambres au sein du manoir – « Il à créer des passerelles avec les Un site en partie communes et à garder le don’est aucunement question de le détruire » – mais aussi d’un resmaine ouvert au plus grand ouvert au public nombre. On pourra s’y balader, taurant, d’un potager, d’un verassure l’entrepreneur qui vante également 50 à 60 ger, d’une boutique de produits locaux et d'activités de pleine nature. emplois créés. On veut offrir un poumon vert pour La clientèle étrangère sera évidemment ciblée, le territoire, tout en assurant la pérennité économais Édouard Daehn assure également que mique du site. Il n’y aura que des fonds privés, nous Le Barn s'adressera aux locaux. Il a tenu à le faire prenons tous les risques et je pense que c’était égasavoir aux maires des communes voisines de lement important pour le Parc. »

Les écologistes de la Marne ont dénoncé le choix du Parc naturel régional de la montagne de Reims de retenir le projet d’installation d’un Barn Hotel sur le domaine de Commétreuil. Europe écologie - Les Verts (EELV) demande « que le bon sens reprenne le dessus et qu’un nouvel examen soit effectué par le conseil syndical du Parc avec une consultation publique digne de ce nom, en direction d’un véritable projet d’intérêt général destiné au plus grand nombre et notamment en direction des enfants et de la jeunesse. » Il y a peu de chance que le conseil syndical du Parc naturel revienne sur son choix après avoir voté massivement (98 voix contre 13) pour ce projet établi uniquement sur des fonds privés. L'autre projet, porté notamment par Pierre-Emmanuel Taittinger, envisageait la création d'un parc naturel ouvert à tous, s'appuyant sur des fonds privés et publics, mais les élus y ont été réticents. Pour rappel, le site est fermé depuis 2013 et coûte, chaque année, 100 000 € en entretien à la région et au département.

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Entreprise

Equitation

Un spécialiste du pare-brise Prévu en mai, le Jumping recrute à Châlons de Reims encore annulé

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ébut mars, après avoir réhabilité un dépôt désaffecté rue Léopold Frison, le spécialiste du vitrage automobile Vitro Service France installait son cinquième site à la limite de Fagnières et Châlons. Une équipe de douze personnes travaille dans cet espace de 6 000 m2 et d'autres recrutements sont en cours. « Ce qui n'est pas forcément évident dans le contexte qu'on connaît, concède Franck Martin, le L'équipe de VSF contrôle et conditionne environ 300 pièces chaque PDG. On a un potentiel de jour sur le site de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi 30 créations d'emplois au total. On transfère progressivement ici l'activité de notre siège pour proposer de meilleurs délais de livraison à nos clients du quart nord-est. » Chaque jour, 300 pare-brise représentant un millier de références, principalement fabriqués en Espagne et en Chine, sont contrôlés, conditionnés puis expédiés dans onze départements. VSF espère doubler cette capacité d'ici quelques semaines, sous réserve de pouvoir renforcer ses effectifs – magasiniers, préparateurs de commandes, caristes – rapidement.

Quant à son choix d'implantation, il s'est fait naturellement. « Les transporteurs Geodis et Régional express, avec lesquels nous travaillons déjà depuis longtemps, étaient basés à Châlons. La recherche d'entrepôt n'a pas été simple. Celui-ci est adapté à notre activité, même s'il a nécessité d'importants travaux. L'Agglomération et les partenaires locaux nous ont bien épaulés. » Et à hauteur de 5 000 euros par nouvel emploi généré, les aides du Contrat de redynamisation de site de défense (CRSD) ont elles aussi joué leur rôle.

omme l'année dernière à la même époque, la Société hippique de Reims se voit contrainte d'annuler le Jumping international de Reims (CSI 3*), initialement programmé du 27 au 30 mai, de même que les concours nationaux et régionaux prévus dans la foulée. Chaque année, cette compétition rassemble près de 300 cavaliers et montures, issus d'une vingtaine de nations, dans le cadre majestueux du parc de Champagne. Dans Déjà annulé l'année dernière, le Jumping de Reims donne rendez‐ un communiqué, les orga- vous aux amateurs d'équitation en 2022. © l'Hebdo du Vendredi nisateurs indiquent : « Le double contexte sanitaire actuel explique cette difficile décision prise en concertation avec les autorités compétentes. La prolongation des mesures sanitaires, autorisant les compétitions ouvertes aux seuls professionnels et à huis clos, signifiait la fermeture du parc de Champagne au public pendant une dizaine de jours. Les récentes mesures prises par la Fédération équestre internationale pour enrayer l'épidémie de rhinopneumonie virulente qui touche les équidés ne permettent pas d'organiser sereinement un tel événement cette année ». Le Comité d'organisation donne rendez-vous à tous, cavaliers, éleveurs, partenaires et spectateurs, en mai 2022.

Sonia Legendre

J.D

4 Contact : reims-jumping@wanadoo.fr

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Société

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Santé

Le président au chevet des pédopsychiatres Emmanuel Macron a rendu visite, mercredi 14 avril, au service de pédopsychiatrie de l'hôpital de Reims. Il a annoncé la mise en place d'un forfait pour les jeunes de 3 à 17 ans, permettant le remboursement de dix consultations de psychologue.

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ne prise en charge à 100 % de dix séances de psychologue, pour tous les enfants de 3 à 17 ans, voilà ce qu'est venu annoncer le président de la République au CHU de Reims, mercredi dernier, pour répondre à la dégradation de la santé mentale des jeunes.

Comme d'habitude lors de ce genre d'événement, ceux qui espéraient voir Emmanuel Macron de près ont été déçus. Ils ont dû se contenter de plisser les yeux pour apercevoir, à quelque 200 mètres, le chef de l’État arriver au CHU de Reims, mercredi 14 avril, à 15 heures précises. « Tout ça pour un seul gars », s'amuse un interne à la vue du balai incessant de véhicules et de membres des forces de l'ordre mobilisés pour l’occasion. Pourtant, ils étaient nombreux, smartphone à la main, à tenter de capturer on ne sait trop quoi lorsqu’une silhouette, qu'on devinait être celle du chef de l’État, a franchi les portes du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital de Reims.

Si Emmanuel Macron a décidé de se rendre dans ce service en particulier, c’est qu’il a été constaté, fin 2020, une hausse moyenne de 40 % des recours aux urgences face à la dégradation de la santé men-

Des annonces aussi pour le CHU de Reims

Emmanuel Macron a rencontré des professionnels et des patients du service de pédopsychiatrie du CHU de Reims. © Aurélien Laudy

tale des enfants et des adolescents. Dans ce cueille neuf spécialistes. Des difficultés rencontrées à la fois par les soignés, comme cette jeune contexte de crise sanitaire, l’enfermement, la diminution des relations sociales et la fermeture des fille de 16 ans, hospitalisée pendant deux mois écoles semblent peser lourdement sur les plus après une tentative de suicide, et par les soignants. jeunes… mais pas seulement. « On assiste à une Un médecin a ainsi expliqué : « Il faut un an d’attente pour avoir un renexplosion des consulta« Il faudrait doubler, voire dez-vous tions en psychiatrie, en pédopsychiatrie. » Puis, chez les jeunes et les tripler, les effectifs » la cheffe du service a moins jeunes, confirme formulé un vœu : « Il faudrait doubler, voire tripler, cette psychiatre au CHU de Reims, qui a pu apercevoir le chef de l’État, au loin. Le président fait les effectifs, a réclamé Anne-Catherine Rolland, ce qu’il peut, le pauvre, la situation est tellement soulignant que Reims ne comptait que deux pédifficile à gérer. Mais le confinement doit dopsychiatres de ville. On est très sollicité en pers’arrêter. » manence, on est fatigué et ça n’est jamais fini. On Emmanuel Macron, accompagné du ministre de la manque de spécialistes et la grille salariale, par Santé Olivier Véran et du secrétaire d’État en rapport à leur haut niveau de compétence, fait que charge de l’enfance Adrien Taquet, a pu entendre cette souffrance lors de sa visite de plus de Coronavirus 3 h 30 dans ce service de pédopsychiatrie qui ac-

Violences faites aux femmes

Aider les victimes grâce au bien-être et à l'autodéfense

Cette venue a également été l’occasion pour le président de la République d'évoquer l'avenir du CHU de Reims, en pleine reconstruction, avec le maire de Reims, Arnaud Robinet. Emmanuel Macron a ainsi annoncé 50 M€ supplémentaires pour la phase 2, programmée de 2023 à 2026, qui prévoit la construction d'un bâtiment d’une capacité de 334 lits et places. Le président est également revenu sur la suppression de lits initialement prévue et s’est engagé à augmenter le nombre de places en réanimation et à préserver les postes.

les effectifs tournent beaucoup. » Après avoir entendu de nombreux intervenants, Emmanuel Macron a conclu ce déplacement en annonçant une mesure d'urgence.

Un forfait « 100 % psy-enfant » va être mis en place pour les enfants et les adolescents dont la santé psychique a été durablement affectée par la crise sanitaire. Ce forfait permettra la prise en charge à 100 % de dix séances de psychologue, pour tous les enfants de 3 à 17 ans, et sera activable pendant toute la durée de la crise, sur prescription médicale, auprès de psychologues identifiés sur une plateforme dédiée. D'autres mesures seront prises lors des Assises de la santé mentale, prévues en juin.

Simon Ksiazenicki

Moins de malades, plus d'entrées en réa

C

semblerait que la vitesse de la circulation de la Covid-19 ralentisse un peu. En effet, selon le bilan fourni par l'agence de Santé Grand Est (données du mercredi 14 avril), le taux d'incidence dans la Marne est en baisse. Il s'établit à 312 contre 382,9 sept jours plus tôt. Cette tendance s'observe également au niveau du Grand Reims (361 contre 454) et du Grand Est (296,6 contre 318,4), mais aussi à l'échelle nationale (343,8 contre 404,1). Même constat pour le nombre de personnes hospitalisées. Dans le département, 281 malades de la Covid-19 étaient soignés dans un établissement de santé, contre 299 une semaine plus tôt. En revanche, le nombre de personnes en réanimation ne baisse pas et reste supérieur à 40 (44 le 6 avril). La situation est similaire dans l'ensemble de la région. Elle compte 2 688 personnes hospitalisées (2 722 le 6 avril), mais 520 sont en réanimation, soit 37 de plus qu'il y a sept jours. D'ailleurs, l'indice de saturation hospitalière continue de progresser et atteint 110 % (+5 points). Concernant le bilan humain, alors que la barre symbolique des 100 000 morts en France vient d'être franchie, l'épidémie est responsable du décès de 9 211 personnes dans le Grand Est (+196), dont 840 dans la Marne (+15).

Sonia Legendre

J.D

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© ARS

haque année dans la Marne, entre 300 et 500 victimes de violences sont accompagnées par le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). « Mais elles sont plutôt 900 si l'on tient compte des personnes que l'on accueille simplement pour un conseil ou une information, analysent Karine Bonne et Frédérique Schulthess, respectivement directrice et présidente du CIDFF. Le plus souvent, elles sont sous l'emprise de l'auteur des violences, comme dépersonDes ateliers autour de l'autodéfense sont proposés par nalisées. Elles ont besoin de s'en libérer le CIDFF et ses partenaires aux femmes victimes de pour retrouver une vie normale, apai- violences. © DR sée. » Ce qui passe, entre autres, par l'estime de soi et l'indépendance. D'où les dispositifs expérimentés cette année au niveau départemental.

Le premier, déjà activé quatre fois depuis janvier, propose de financer les déplacements – en bus, en taxi ou en train – des victimes, qu'il s'agisse d'une démarche administrative ou judiciaire, d'une visite familiale, d'une consultation chez les professionnels de santé, etc. « Une enveloppe de 5 000 euros est allouée par la Délégation départementale aux droits des femmes. Ces transports peuvent s'organiser le week-end, à condition qu'ils soient anticipés. » Le second, intitulé « Protection et reconstruction de soi », s'articulera autour de douze ateliers consacrés à la sophrologie et à l'autodéfense. « Ils sont encadrés par l'équipe du CIDFF et des intervenants extérieurs. Un groupe de dix femmes débute cette semaine à Châlons, un autre s'ouvrira à Reims en septembre. » Evidemment, l'association espère développer et pérenniser ces initiatives, avec un leitmotiv : aider les victimes à se sentir mieux dans leur corps, mais aussi leur esprit, pour se relever.

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Société

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Politique

Maintien des élections : qu'en pensent les élus ?

Consultation des élus locaux à l'appui, les élections régionales et départementales seront finalement maintenues en juin, mais décalées d'une semaine, les 20 et 27.

Les maires de Reims, Châlons et Epernay partagent leurs avis sur la question.

A

la demande de l'Etat, les préfets ont interrogé les élus locaux le week-end passé pour connaître leur position sur un éventuel report des élections régionales et départementales 2021. Verdict : environ 70 % des maires consultés se sont prononcés et 56 % d'entre eux sont pour le maintien du scrutin en juin. Le gouvernement a néanmoins proposé de le décaler d'une semaine, ce que les sénateurs et les députés ont largement approuvé. Le président de la Région Grand Est, Jean Rottner, s'est dit favorable à ce maintien dans plusieurs médias, mais il n'a pas souhaité co-signer la tribune allant dans ce sens et publiée par Le Figaro à l'initiative de dix de ses homologues. Arnaud Robinet, le maire de Reims, aurait plutôt misé sur septembre. Interviewé par Franceinfo et Libération, il met en avant les difficultés techniques d'une telle organisation d'ici à juin, dans le contexte qu'on connaît. Notam-

Les élections régionales et départementales auront bien lieu en juin cette année, les 20 et 27. © l'Hebdo du Vendredi

ment pour le recrutement - et idéalement la Franck Leroy, compte sur la montée en puisvaccination - des assesseurs et des agents ad- sance de la vaccination. « Si on vaccine auministratifs.

L'élu tant que le Campagne vaccinale vs gouvernement l'inévoque également dique, on aura plus de « une élection sans campagne électorale campagne » et « une personnes vaccinées fin démocratie remise en question ». D'un point juin, indique-t-il. A Epernay, on a la chance de vue sanitaire, le premier édile d'Epernay, d'avoir uniquement des machines pour le

vote électronique, ce qui diminue les risques de contamination pendant le vote, mais aussi au moment du dépouillement des bulletins, qui n'a pas lieu. » Il reste cependant sceptique quant à la participation des électeurs. « Je n'ai pas le sentiment que ce soit le centre d'intérêt numéro 1 des Français. Quand on leur parle campagne, ils pensent davantage à la campagne de vaccination qu'à la campagne électorale. » Là où certains élus ont déploré le côté « express » de la consultation menée sur cette décision importante, Benoist Apparu, le maire de Châlons, tempère : « 48 h pour répondre oui ou non à une question précise, ça me semble suffisant. Ce scrutin peut paraître compliqué à organiser, mais il ne le sera pas plus que celui des municipales. Et cette élection s'était plutôt bien déroulée de mon point de vue, malgré le décalage temporel entre le premier et le second tour. » Avec, toutefois, un taux d'abstention record. « Difficile d'anticiper l'état d'esprit des gens en juin alors que nous ne sommes qu'en avril. On devra faire œuvre de pédagogie pour réexpliquer que le risque de contamination dans les bureaux de vote est faible. Des études le démontrent. » La campagne électorale aura aussi son rôle à jouer. Il reste deux mois.

Sonia Legendre

COMMUNIQUÉ

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Société

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Pollution de l'air

Ils ont testé l'air qu'ils respirent Durant 15 jours, une vingtaine d'habitants munis de microcapteurs ont pu mesurer eux-mêmes la qualité de l'air au sein de leur domicile et lors de leurs déplacements.

à la problématique de la qualité de l'air est, pour nous, un sujet très important. » 4 Infos : atmo-grandest.eu

Environ 2 300 décès évités lors du premier confinement

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ébut mars, Atmo, l'agence de surveillance de la qualité de l'air en Grand Est, a mené une expérience avec une vingtaine d'habitants du Grand Reims. Pendant deux semaines, elle leur a confié à chacun un microcapteur de mesure de la qualité de l'air pour tester euxmêmes l'air qu'ils respirent. Ces petits appareils, des modèles AirBeam2, sont capables de mesurer les concentrations en particules fines et de permettre de visualiser les résultats en direct. « L'objectif de ce type d'action est d'avancer sur la sensibilisation et la compréhension des citoyens sur la qualité de l'air, explique, Emmanuelle Drab-Sommesous, directrice déléguée d'Atmo Grand Est. Cela répond aussi à un besoin d'informations pour qu'ils puissent ensuite faire évoluer leur pratique individuelle. » Ces volontaires ont pendant cette période pu se balader avec leur microcapteur à la main et ainsi tester la qualité de l'air dans leur domicile, sur le lieu de travail ou encore lors de leur temps de loisirs. « Trois éléments ont particulièrement marqué les citoyens, indique la directrice d'Atmo. La première fut la surprise pour eux de constater le niveau élevé des particules dans leur

Julien Debant

Durant 15 jours, une vingtaine de citoyens ont pu mesurer, en temps réel, la qualité de l'air respiré. © Atmo Grand Est

maison quand ils ont cuisiné. Ce qui fut l'occasion de réaffirmer la nécessité de bien ventiler sa cuisine et l'importance de bien aérer régulièrement sa maison. » Deuxième source d'étonnement pour les testeurs, la qualité de l'air en milieu naturel. « Lors de pics de pollution, certains ont mesuré des hauts niveaux de particules en forêt. C'est la preuve que la pollution de l'air a un champ d'action très large.

Elle ne se limite pas aux villes et ne vient pas seulement du trafic routier. » Et à l'inverse, la troisième surprise fut de constater que ce n'est pas forcément toujours au milieu des voitures que la qualité de

l'air était la plus détériorée. « Cela dépend vraiment des lieux où les mesures ont été prises. Surtout, cela réaffirme le fait que la pollution ne trouve pas sa source seulement dans le trafic routier, mais provient aussi du chauffage ou encore des activités agricoles. » Ce test avec les habitants n'était pas une première pour Atmo à l'échelle du Grand Est, si bien que de nouvelles actions de même nature pourraient se répéter à l'avenir. « Les citoyens sont très demandeur. On souhaiterait mettre en place quelque chose de plus grande ampleur, toujours en interaction avec les habitants, car les sensibiliser

Dans une étude publiée mardi 13 avril, Santé publique France évalue le nombre de décès liés à l’exposition aux particules fines à environ 40 000 par an en France, ce qui représente 7 % de la mortalité totale. Un bilan qui aurait pu être plus lourd encore en 2020 sans le confinement strict mis en œuvre il y a un an pour lutter contre la première vague de Covid-19. Entraînant un ralentissement brutal de l’activité, cette période a été marquée par une chute des niveaux de concentration dioxyde d’azote (NO2), jusqu’à 50 % dans les grandes agglomérations, et une baisse plus modérée, de l’ordre de 10 à 15 %, pour les particules. Ainsi, selon Santé publique France, environ 2 300 décès ont été évités grâce à une diminution de l’exposition aux particules, dont les sources sont multiples (trafic, industrie, chauffage et épandages agricoles). 1 200 décès ont aussi été évités grâce à la baisse de l’exposition au NO2, liée principalement au trafic routier. Cependant, ces deux chiffres ne peuvent être additionnés car les polluants interagissent ensemble.

Alimentation

Pas de gâchis à La Table Lutonaise

Désireux de vouloir agir contre le gaspillage alimentaire, un Rémois glane, sur le marché Luton, les produits comestibles mais destinés à la poubelle pour les redistribuer à ceux qui n'ont pas les moyens de se nourrir correctement.

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ix millions de tonnes. C'est le poids du gaspillage alimentaire estimé chaque année en France. Face à ce constat, de plus en plus de citoyens remontent leurs manches pour faire évoluer les choses. A Reims, dans le quartier de l'avenue de Laon, Stéphane Gasmann se rend ainsi chaque jeudi matin, jour de marché sur la place Luton, pour ramasser les fruits et légumes laissés par les marchands et destinés habituellement à la poubelle, mélangés avec les cartons, filets, plastiques et autres détritus non recyclés. « Les premières fois, je glanais simplement ceux qui traînaient par terre une fois le marché terminé, mais désormais, certains vendeurs m'interpellent pour me donner leurs produits invendables, et tout à fait comestibles. » Une fois récupérés les fruits et légumes, Stéphane s'installe derrière sa petite table pliante, qu'il revêt d'une nappe, pour préparer sa cueillette du jour. « Je trie et j'épluche les parties trop abîmées avant de les redistri-

Stéphane Gasmann, ici accompagné par une bénévole, prépare les produits invendus du marché avant de les redistribuer gratuitement à ceux qui en ont besoin. © DR

buer dans la foulée à ceux qui n'ont pas les moyens de se nourrir correctement. » Cela fait maintenant un peu plus de deux mois que cette action citoyenne, répondant au nom de LaTable Lutonaise, a débuté, le temps nécessaire pour Stéphane de prendre ses marques et surtout d'être rejoint par d'autres bénévoles séduits par sa démarche et désireux de l'aider, mais aussi de prendre contact avec des associations bien installées, telles que la Ferme Rémoise, qui valorise ce qui ne peut pas être mangé, mais qui est compostable, ou encore Les Bons Restes, dont l'anti-gaspi est

la spécialité. « Au départ, je suis juste venu observer, puis j'ai agi avec mon petit sac et un peu de bonne volonté. Aujourd'hui, sur le marché, on travaille main dans la main pour ceux qui sont en détresse, notamment à cause de la crise actuelle, mais aussi pour l'intérêt général. » Une réussite qui ne demande qu'à être copiée sur tous les marchés.

Julien Debant

La Table Lutonaise va fêter le Jour de la Terre Jeudi prochain, le marché de la place Luton tombera un 22 avril. Une date pas comme les autres, puisque c'est celle du Jour de la Terre : une célébration née en 1970 qui a pour objectif de sensibiliser à la protection de l'environnement. Pour l'occasion, La Table Lutonaise participera à l'événement, à sa manière, bien sûr, mais aussi en conviant d'autres associations sensibles à la préservation de la biodiversité et de la planête.

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Société

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Biodiversité

Dominique Brochet, botaniste et philosophe Incollable sur les espèces qui font la beauté et la richesse de nos jardins, le pépiniériste marnais Dominique Brochet partage sa passion dans un troisième ouvrage consacré aux plantes indigènes. Il milite également pour leur protection raisonnée et la réintroduction de certaines souches disparues.

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l se serait bien vu berger ou agent forestier, mais son appétence pour la botanique l'a amené à devenir pépiniériste. Minot, Dominique Brochet connaissait déjà les noms de tous les arbres, et en latin, s'il vous plaît. « Ma grand-mère a jardiné jusqu'à 95 ans, raconte-t-il. Je la revois en sueur, cueillir ses cerises ou faire son thym. Je suis issu d'une famille de vignerons à Ecueil. Je préférais la nature et la biodiversité au vin. » Une passion qu'il partage avec son épouse Edith, rencontrée pendant leurs études en horticulture, à Lille. « On est revenu en Champagne en 1983, avec l'envie de créer nos pépinières. Je suis féru de montagne. Ici,

on a lancé une association et embauché des emplois-jeunes pour nous aider à entretenir le jardin, à accueillir le public, etc. » Après deux ouvrages sur les saules et les plantes de terrain calcaire, primés par la presse horticole, Dominique reprend sa plume pour valoriser les plantes indigènes. « Celles qui sont du cru et qu'on retrouve dans nos jardins, voire nos assiettes, comme l'ail des ours, qui sublime les mayonnaises ou les fromages. L'idée, sans pour autant les opposer aux plantes exotiques, c'est de rappeler toutes ces belles choses qui existent autour de nous depuis des milliers d'années. » Ce livre référence et vulgarise environ 2 000 espèces, parmi lesquelles l'Astrance, une plante de Amoureux de la nature, le pépiniériste Dominique Brochet met à l'honneur montagne réintroduite dans nos jardins, les plantes indigènes dans un nouvel ouvrage. © Snezana Gerbault ou la Salicaire, qui fleurit partout l'été. « J'aime aussi beaucoup l'Ancolie, très on a celle de Reims. » Il a d'ailleurs prélabel national pour sa collection de spisidé la Société des amateurs de jardins rées, des arbustes reconnaissables à connue des cueilleurs de champignons.

Ces plantes sont leurs fleurs coloalpins, avant de fonder l'association Jarpleines de séducdins et jardiniers de Champagne, il y a rées en forme de « On ne peut pas Je les surgrappes et dont une quinzaine d'années. fermer les frontières tion. nomme les « belles Les pépinières Brochet-Lanvin et le jarcertaines variétés de la nature » sauvageonnes ». din de La Presle, devenu centre botaexistaient déjà Elles sont counique, à Nanteuil-la-Forêt, abritent au Néolithique. « J'étais le spécialiste en France. Je me rantes, donc non protégées, mais elles plusieurs familles de saules, chèvrefeuilles, seringats et autres rosiers, qui suis dirigé vers le métier de botaniste restent sauvages. » s'épanouissent sur une dizaine d'hecconservateur, même si je suis davantage L'auteur milite également pour la réhabilitation des souches disparues, victares. En 1995, le couple décroche un un littéraire qu'un scientifique. En 2000,

times de la bêtise humaine. « A condition que leur réintroduction soit suivie scientifiquement. Souvent par le passé, des horticulteurs peu scrupuleux ont prélevé les espèces les plus jolies pour les commercialiser. Mais dès lors qu'elles sont protégées de façon absolue, il devient impossible d'en récupérer les graines. Le Sabot de Vénus, par exemple, fait l'objet d'une réglementation très rigoureuse. Entre arracher tout ce qui se trouve dans la nature comme en Amazonie, et ne plus pouvoir toucher à rien, il y a un juste milieu à trouver.

Je pense que les jardiniers peuvent aider les botanistes et les législatifs. En se parlant, dans l'intérêt des plantes. » Puis de faire le parallèle entre l'évolution des végétaux et des hommes : « Le jardinage, c'est aussi une philosophie.

On doit rester pragmatique et s'adapter au réchauffement de la planète. Les plantes de chez nous ne seront peut-être plus les mêmes dans cinquante ans.

C'est le climat qui décide, on ne peut pas fermer les frontières de la nature ! » Et c'est heureux.

Sonia Legendre 4 « Les plantes indigènes pour un jardin nature », de Dominique Brochet, paru aux éditions Terran (368 pages, 28 euros, disponible en librairie et sur internet).

Infos : pepiniere-brochetlanvin.com.

Champagne

Champagne

Une nouvelle cuverie pour Krug à Ambonnay en 2023

Feuillatte et Castelnau reportent leur mariage

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iscrète, mais très prestigieuse maison de champagne rémoise, Krug vient de dévoiler les contours de son futur site de production qui doit voir le jour en 2023, au cœur du Clos d’Ambonnay.

Parcelle fermée de 68 ares, située dans le village du même nom, à l’est de la montagne de Reims, elle a donné son nom à la cuvée la plus prestigieuse de la maison, vendue près de 3 000 €.

C’est sur ce site emblématique que la maison intégrée au groupe LVMH a débuté, Le projet « Joseph 2.0 » doit être terminé pour accueillir la cette année, des travaux de vendange 2023. © Krug construction de deux bâtiments jumeaux de 9 400 m² sur trois étages, qui intégreront huit celliers indépendants et cinq cuveries enterrées, composées de 330 cuves. Ce nouveau site, sur lequel travailleront douze salariés de la maison, regroupera toutes les activités de vinification, depuis la réception des moûts lors de la vendange jusqu’au tirage inclus. Ensuite, les cols rejoindront le site historique rémois pour la prise de mousse, le vieillissement, le dégorgement et l’habillage.

L’une des particularités de Krug est que la fabrication de sa Grande cuvée, qui constitue l'essentiel de sa production, nécessite un assemblage de plus de 120 vins différents. Le nouveau site de production permettra donc à sa chef de caves Julie Cavil et son comité de dégustation d'avoir à disposition les 250 vins de l’année et les 150 vins de réserve de 14 années différentes qu'ils dégustent chaque année pour élaborer le Krug Grande cuvée.

n cette période de crise sanitaire, il n’y a pas que les mariages d’amour qui sont repoussés, les mariages de raison le sont aussi. Le Centre vinicole champagne Nicolas Feuillatte et la Coopérative régionale des vins de Champagne - champagne Castelnau ont annoncé, lundi, dans un communiqué de presse conjoint, le report de leur projet de rapprochement.

Ce dernier avait été engagé Le siège de Nicolas Feuillatte à Chouilly. © l'Hebdo du Vendredi en décembre dernier par les conseils d’administration des deux structures, « à la recherche de nouvelles dynamiques et de développement de leurs marques, notamment à l’international ». Champagne le plus consommé en France et troisième à l’international, Nicolas Feuillatte s’appuie sur 2 100 hectares d’approvisionnements et près de 5 000 vignerons adhérents qui lui ont permis de vendre 11,2 millions de bouteilles en 2019, sans compter la marque Henri Abelé, acquise il y a 2 ans. De son côté, la Coopérative régionale des vins de Champagne, installée à Reims, peut compter sur un domaine d’approvisionnement de 800 hectares et sur 750 vignerons pour une production de plus de 3 millions de cols de la marque Castelnau.

Alors que ce rapprochement aurait dû être entériné lors d’assemblées générales extraordinaires fixées le 24 juin prochain, les deux acteurs ne seront pas prêts à temps. Le traité de fusion et les audits financiers, juridiques et sociaux « ne sont pas complètement terminés », précise le communiqué, mettant également en avant que « la visibilité sur la sortie de crise liée à la pandémie ne donne pas les clefs de lecture indispensables pour estimer la vitesse de reprise des activités du champagne en France et à l’international ». Le projet de fusion a ainsi été décalé à fin décembre 2021.

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Société

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Social

Trois mises en examen : le début d'un nouveau combat pour la CGT Trois représentants marnais de la CGT ont été mis en examen ce mercredi 14 avril suite à une plainte pour injure publique, déposée par la responsable départementale de la Direction du travail.

leurs conditions de travail et à l'augmentation des risques psychosociaux au sein de l'administration. « Le tribunal a requis une enquête sur ces problématiques, ce que notre responsable refusait jusqu'ici », précise-t-il. La CGT vient de constituer un nouveau comité de soutien dédié aux trois misen-cause et ne compte pas en rester là. « On appelle toutes les organisations syndicales à faire voter le maximum de motions pour défendre leurs droits, dixit Ludovic Têtevuide, figure emblématique du syndicat. La guerre est déclarée, nous ne sommes pas au bout des surprises. » La justice tranchera.

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n an plus tôt, ils se mobilisaient avec d'autres camarades pour soutenir Anthony Smith, inspecteur du travail basé à Châlons et membre du bureau national de la CGT, suspendu puis finalement réintégré dans ses fonctions, mais dans la Meuse. Ce mercredi 14 avril, trois responsables marnais du même syndicat se voyaient notifier leur mise en examen par le juge d'instruction : Vivian Tallone (secrétaire général de l'union des sections pour les retraités de Châlons), Benoît Augé (secrétaire général de l'union locale de Reims) et Sabine Duménil (secrétaire générale de l'union départementale de la Marne). « On porte plainte contre nous pour diffamation et injure publique, mais c'est d'abord une atteinte à la liberté syndicale et aux actions de la CGT, déplore cette dernière. Au-delà du combat individuel, c'est un combat collectif qu'on doit mener. » Et il semble avoir déjà commencé. Plus d'une centaine de mi-

Sonia Legendre Plus d'une centaine de militants syndicaux et politiques sont venus soutenir les trois responsables de la CGT mis en examen. © l'Hebdo du Vendredi

mation, du travail et de l'emploi) et cible présumée litants, syndicaux comme politiques, se sont rassemblés le jour-même devant le tribunal de Châd'attaques personnelles dans le cadre de ses fonclons pour demander le tions. A l'heure où nous retrait pur et simple des Enquête sur les risques rédigeons cet article et en tant que représentante du plaintes déposées et dépsychosociaux à ministère du Travail, elle noncer une oppression intolérable. « Notre avocat ne peut s'exprimer sur le la Direction du travail sujet. Mais elle n'envisage va désormais pouvoir accéder au dossier de la partie adverse. » En l'occupas de retirer ses plaintes. rence, Zdenka Avril, responsable de l'unité Présent lors de la manifestation, Anthony Smith a départementale de la Direccte (Direction régionale rappelé les signalements émanant de plusieurs agents de la Direccte quant à la détérioration de des entreprises, de la concurrence, de la consom-

Emploi

La fédération départementale du Parti communiste français (PCF) a relayé le soutien de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord, aux trois responsables CGT mis en examen. « Il faut mettre un terme à la criminalisation permanente de l'activité syndicale, écrit-il. Les inspecteurs du travail exercent leurs fonctions en s'assurant que les salariés travaillent dans de bonnes conditions. Cet acharnement et ces pressions doivent cesser. »

Publireportage

Forum Jobs pour tous les jeunes de la Marne

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nfo Jeunes Grand Est co-organise, avec la région, un Forum Jobs à destination des 16-30 ans du territoire, mercredi 21 avril, de 10 h à 17 h 30 en continu.

Cet événement en ligne s’adresse aux lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi, jeunes actifs ou stagiaires de la formation professionnelle qui cherLes jeunes en recherche d'emploi ont rendez‐vous mercredi 21 avril chent un job d’été, saisonsur le site le site forumjobs‐grandest.fr © DR nier, étudiant, ou encore une alternance. Si la situation sanitaire impacte logiquement le marché de l’emploi, il existe tout de même de nombreuses opportunités à saisir pour les jeunes en recherche. Plus d’une centaine d’entreprises ayant des besoins de recrutement en job saisonnier, job étudiant, alternance, CDD ou CDI seront présentes. Tenant compte des disparités régionales, cette édition 2021 se décline localement avec pas moins de trois jobs dating en ligne distincts pour la Marne, pour les bassins de Reims, Epernay et Châlons. Ce Forum Job promet des offres en libre consultation, grâce à des partenariats avec Pôle Emploi, les Crous, le Crédit Agricole et la participation de plusieurs entreprises de tout le territoire, pour lesquelles, les participants pourront évidemment déposer directement leurs candidatures. Ces offres sont notamment à pourvoir dans les secteurs de la garde d’enfants, l’aide à domicile, l’animation, l’agriculture ou encore la grande distribution. Lors de cette journée, les jeunes pourront également participer à des ateliers pratiques (conseils CV et lettre de motivation, simulation d’entretien d’embauche...), suivre des conférences en live (présentation du dispositif Jeun’Est, du service civique...) et entrer en contact avec des professionnels, via du chat individuel, pour obtenir des conseils et des informations sur les jobs et l’insertion professionnelle.

J.D 4 Forum Job, mercredi 21 avril, de 10 h à 17 h 30, sur le site forumjobs-grandest.fr Gratuit et accessible à tous.

Soutien du secrétaire national du PCF

Jusqu’au 18 avril, avec la Ville de Reims et le soutien financier du Conseil régional Grand Est, la Chambre de Métiers de Région Grand Est organise une nouvelle édition du Marché des Artisans d'art virtuelle.

Celle-ci promet néanmoins de vrais moments d’échange.

L’artisanat d'art, formation d’excellence.

Le numérique a cette force de créer un lien entre les gens. Ainsi, via le site de La Chambre des Métiers de la Marne et les réseaux sociaux, les artisans d'art qui auraient dû être présents sur le Marché pourront faire Reims, le marché des artisans d'art qui se tient d’ordinaire sous la halle découvrir leurs métiers et leurs œuvres en pierre, en bois, en céramique... Des vidéos du Boulingrin est une institution.

Quatre fois par an, des artisans d'art du Grand de présentation dévoileront le travail de ces Est et de toute la France s’y retrouvent pour hommes et femmes aux talents indéniables. exposer le fruit de leur travail. Cette année, Par ailleurs, des live Facebook permettront au public d’entrer en contact pandémie oblige, c’est sur les réseaux que se

avec des centres de formarencontreront profession tion associés : Les Compagnons du Devoir, le GIP nels et passionnés.

En ce mois d’avril, même virtuellement, la « Formation tout au long de la vie » et le Pôle formation aux métiers d’art est le centre de Formations des Métiers d'Art de l’Académie ce rendez-vous printanier. La transmission est de Reims. Enfin, 2 jeux-concours perpétuent en effet une valeur importante du savoir-faire la tradition participative de ce rendez-vous. artisanal. C’est pourquoi cette édition virtuelle L’occasion de gagner des cartes cadeaux chez fait la part belle à la rencontre des futurs 2 associations-boutiques, Le Clos Gallice et jeunes apprentis et des personnes en reconver- La Louve Rémoise. Ce Marché des artisans sion avec les professionnels de la formation d'art est une édition virtuelle et vivante ! et des artisans d'art reconnus de cette filière Edition virtuelle du Marché des artisans d'art d'excellence. Trouver sa voie en cette période jusqu'au 18 avril sur Facebook @artisanat51 et d’incertitudes est plus que jamais essentiel. le site : www.cm-marne.fr/marche_accueil/

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Sport

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Basket-ball - Jeep Elite

Football L1 (33e j.) : Reims (12e) - Metz (10e)

Sortir par le haut de l'embouteillage

L'occasion ou jamais ?

E

n déplacement à Monaco, en début de semaine, le Champagne Basket n'a pas existé face au leader de Jeep Elite (94-76). Un résultat logique même si la Roca Team, fraîchement qualifiée en finale d'Eurocup, grâce à une seconde victoire aux dépens des Espagnols de Gran Canaria (76-74) trois jours plus tôt, aurait pu avoir la tête ailleurs.

La soirée a été d'autant plus heureuse pour la formation entraînée par Zvezdan Mitrovic qu'elle a appris, peu de temps après le succès face à Châlons-Reims, sa qualification pour la prochaine édition de la compétition reine du continent, l'Euroligue. Pour le Champagne Basket, ce déplacement est à vite oublier, car la lutte fait rage en bas de classement. Si Boulazac, avec 3 victoires au compteur, reste bon dernier, seuls deux succès séparent Orléans, 11e du classement (7 victoires et 11 défaites), et Nanterre, surprenant 17e (5 victoires et 11 dé- Le Champagne Basket reçoit Grave‐ faites) et premier relégable. L'équipe entraînée par Cédric lines, ce vendredi 16 avril à Reims.

Heitz se positionne, elle, actuellement à la 15e place, avec un © l'Hebdo du Vendredi seul succès de mieux que la formation francilienne. Dans ces conditions, les deux prochains matches de championnat seront capitaux pour le groupe champenois. Dominique Archie et ses coéquipiers ont d'abord rendez-vous avec Gravelines (9e), vendredi 16 avril, puis avec Roanne (10e), mardi 20 avril. Deux rencontres difficiles, mais abordables contre deux formations au bilan identique (8 victoires et 10 défaites) et qui toutes deux partagent l'espoir d'accrocher un strapontin pour les play-offs. Deux rencontres qu'il faudra bien négocier, car la suite du programme sera encore plus corsée. Châlons-Reims terminera en effet son mois d'avril par deux matches de gala, face à Dijon (2e) et Boulogne-Levallois (6e).

J.D

4 Châlons-Reims - Gravelines-Dunkerque, vendredi 16 avril, à 20 h, à Reims.

Roanne - Châlons-Reims, mardi 20 avril, à 19 h, à Roanne.

Ces deux matches sont à suivre gratuitement sur www.lnb.tv

L

e Stade de Reims, parviendra-t-il à se hisser dans le top 10 cette saison ? En tout cas, le club champenois a une nouvelle fois grillé une cartouche, dimanche dernier, lors d'un match soporifique face à l'OGC Nice (0-0), le seul de cette 32e journée à n’avoir connu aucun but. Sur la pelouse de l’Allianz Riviera, les coéquipiers de Boulaye Dia n’ont cadré qu’une seule frappe et l’international Sénégalais a même été contraint de sortir à la mi-temps pour une entorse à la cheville. « Elle a tourné et gonflé en fin de première période », expliquait le coach rémois, El Bilal Touré devrait suppléer Boulaye Dia, David Guion, à la fin de la partie. Le meilleur atta- blessé. © l'Hebdo du Vendredi quant rémois (14 buts) sera très vraisemblablement absent, ce week-end, pour la réception de Metz (10e). Le Stade de Reims, qui reste invaincu depuis huit matches, n’avait vraiment pas besoin de cette absence, mais elle pourrait permettre de relancer El Bilal Touré, quasiment porté disparu en 2021 (aucune titularisation, un but). Le jeune international malien (19 ans) sera attendu face à des Messins qui n’ont plus gagné depuis cinq matches et qui marquent le pas malgré une saison réussie. L’adversaire idéal pour relancer l’attaquant et ses partenaires ? D'autant qu'ensuite, les Rémois recevront Marseille, le vendredi suivant...

S.K 4 Reims - Metz, dimanche 18 avril, à 15 h, au stade Auguste-Delaune et sur Canal + Sport

D1F : les Rémoises inarrêtables On n’arrête plus les joueuses du Stade de Reims qui viennent de décrocher leur troisième succès consécutif, dont le dernier en date face à une équipe mieux classée, Montpellier (0-4). Cette septième victoire de la saison permet désormais aux Rémoises de ne plus avoir à se préoccuper de la course au maintien, mais bien de regarder plus haut que leur 7e place actuelle. Avec la réception de Dijon (8e), samedi 17 avril, à 14 h 30, les Marnaises pourraient, en cas de victoire, s’installer dans le top 5.

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Sorties

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Musique - Le Shed

Musique

La prophétie vinyle

Le « Showcase » des groupes rémois 100 % en ligne

J

ames The Prophet est franco-américain, entre l’Angleterre et Brooklyn, terres natales, et la France, terre de vie et de cœur. Le rap était dans ses veines, comme une éruption incontrôlable, comme une ordonnance médicale contre l’anxiété qui le prenait au corps. Il a rapidement commencé à écumer les plateaux télé, les radios. Il est même repéré par le Rémois Vladimir Cauchemar qui produit son premier single, « Nightmare I ». Son Ce vendredi, James The Prophet est attendu chez le disquaire premier album, « Unimaginable rémois My Little Sound Shop. © Laura Gilli Storms » est sorti en janvier 2021, chez Rupture : un label qui sonne comme une prédiction. Il a 20 ans et il se démarque. Il engloutit tout et recrache la puissance d’une frustration générationnelle exacerbée par la situation sanitaire : « Toujours mon anxiété, l’overthinking, savoir ce que j’allais faire dans l’avenir. Pendant le confinement, je me suis retrouvé assez isolé. Ça m’a plu, mais quand il a fallu sortir à nouveau, ça a été plus compliqué on va dire… » Les tempêtes intérieures ont l’énergie des éléments qui se déchaînent et la scène lui manque, comme à tous. Vendredi 16 avril, à 17 h, il a rendez-vous chez le disquaire indépendant My Little Sound Shop, installé dans les murs du Shed. Parce que les rencontres musicales sont encore possibles, et que c’est réjouissant, d’autant que James The Prophet fêtera la sortie de son album en vinyle. Un album paradoxal, viscéral, de l’amour à l’angoisse, de la mélancolie à la folle énergie.

Agathe Cèbe 4 Rencontre avec James The Prophet, vendredi 16 avril à partir de 17 h, à My Little Sound Shop, 49 rue Gosset à Reims. Infos : 06 63 89 27 23

J.D 4 Infos : page Instagram du Showcase festival ou lelieureims.com

Spectacles

Le printemps frais de Bords 2 scènes

Spectacles

S

’il y a des raisons sanitaires de ne pas nous rassembler, il n’y a pas de raison valable de nous priver de musique et de culture. Aussi, Bords 2 scènes a lancé, il y a quelques semaines, les Orangeades, une programmation 100 % découverte, en streaming et toutes les deux semaines, en direct du plateau de l’Orange Bleue. Et c’est déjà le huitième rendez-vous qui est programmé, le 29 avril prochain, avec le groupe « Who’s the Cuban ? », survitaminé, qui mêle avec allégresse la musique cu- Le 8e rendez‐vous des Orangeades promet de transmettre une pêche d’enfer, avec « Who’s the Cuban ? » baine et le rock psychédélique. Un © Frederic Arnould ‐ Cetrobo concert qui rappelle d’être vivant et fait danser dans son salon, à n’en pas douter.

Au-delà, la scène de Vitry-le-François propose aussi des moments nomades, « Parapl’ouïe », des promenades contées pour parapluies sonores. Le théâtre se fait miniature et se susurre, chaque mercredi, entre 14 h et 16 h.

Pour autant, en ligne de mire, c’est bien le désir de se retrouver, au gré d’une nouvelle forme de chaleur humaine, et pourquoi pas dès le mois de mai ? Sans contre-ordre gouvernemental, les concerts devraient reprendre avec un moment musical et narratif, « L’histoire de Clara », le 26 mai, un spectacle de magie, « Dans la peau d’un magicien », le 27 mai et enfin, un concert de Max Romeo, le 28 mai, fameux ténor, très attendu tant il incarne tout l’or du reggae. Pas question de se laisser abattre, donc, à Bords 2 scènes, puisqu’il s’agit, encore et toujours, de vibrer, ensemble, au gré de la curiosité culturelle et du plaisir de la musique.

A.C 4 Les Orangeades #8 : « Who’s the Cuban ? », jeu. 29 avril à 19 h 30, en streaming gratuit.

Renseignements : 03 26 41 00 10 / info@bords2scenes.fr.

L

ancé par la musicienne rémoise Gustine, en partenariat avec les structures du quartier Musique (Le Lieu, La Cartonnerie, Césaré, le Shed, Jazz’Us, Le Chalet) et financé par La Ville de Reims, le Showcase festival est un tout nouveau rendez-vous dont l'objectif est de donner de la visibilité aux musiciens émergents rémois. Si, au départ, l’idée était de proposer en avril un événement favorisant les rencontres entre les musiciens ré- Le Rémois Chester Remington fait partie de la dizaine mois et alentour, les profession- d'artistes à découvrir lors de ce rendez‐vous. © La Cartonnerie nels et évidemment le public, via plusieurs scènes dans toute la ville, la crise sanitaire en a décidé autrement. Ainsi, les concerts prévus se sont bien déroulés, au Lieu, établissement abritant une école de musique actuelle et une salle de concert situé dans le secteur des Docks Rémois, mais sans spectateur. Cependant, la dizaine de musiciens ou groupes conviés - Kiplan (rock hypnotique), Madeleine (pop), Flash Daddy (rock garage), Lucie Joy (folk), Chester Remington (psyche rock), Gs24 (rap), Jerem Bruger (piano Jazz), Shonen Bat (électro) et Sambre (pop) - ont vu leurs shows enregistrés et filmés en haute qualité. Le résultat est à découvrir sur les réseaux sociaux à partir du 18 avril. Créé pour offrir de la visibilité aux artistes, qu’ils soient amateurs émérites ou jeunes professionnels, ainsi que de bonnes conditions de prestation, tout en offrant au public rémois de découvrir gratuitement les talents musicaux locaux, le Showcase espère bien revenir, sans contrainte sanitaire cette fois, pour une seconde édition au printemps 2022.

Le Salmanazar poursuit ses captations

F

Fermé depuis de longues semaines comme toutes les autres salles de spectacles du pays, le théâtre Gabrielle-Dorziat tente tant bien que mal de continuer à proposer une actualité à ses adeptes. Une quatrième captation de spectacle vient d’être réalisée par les équipes du Salmanazar et de la pièce « La Vie et la mort de J. Chirac, roi des Français », mise en scène par Léo Cohen-Paperman, artiste associé à la scène de création et de diffusion d’Épernay. Une pièce qui est le quatrième épisode de la série « Huit rois (nos présidents) », dont l’objectif est de dresser, avec Le théâtre Gabrielle‐Dorziat ne devrait pas rouvrir le mois pro‐ humour, acuité et recul, le por- chain. © l'Hebdo du Vendredi trait des huit présidents de la Ve République, de Charles de Gaulle à Emmanuel Macron. La captation de cette pièce est d’ores et déjà visible sur la page YouTube du Salmanazar. Concernant les spectacles « en vrai », la scène sparnacienne a logiquement décidé de reporter ses spectacles d’avril et de début mai mais elle a néanmoins annoncé « Le Bal perdu » pour le 18 mai et « Derviche », onze jours plus tard. Dans un premier temps, Le Salmanazar se fiait ainsi aux déclarations du président de la République, qui avait en effet annoncé que dès la mi-mai, certains lieux de culture pourront commencer à rouvrir.

Finalement, Christian Dufour, le directeur du Salmanazar, se fait peu d'illusions. « Selon toutes vraisemblances les spectacles qui étaient maintenus en mai seront également annulés », nous a-til confié

S.K

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

C’est une semaine qui vous réserve beaucoup d’opportunités de faire valoir vos choix et vos décisions. Soyez à la fois souple, et déterminé(e) dans vos actions, notamment sur le plan affectif.

Le développement de vos réseaux relationnels sera l’un de vos fers de lance. Cela améliorera votre situation, car vous serez davantage dégagé(e). Côté affectif, votre ardeur sera communicative.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Votre signe a facilement tendance à se laisser aller à des débordements et cela risque d’être encore le cas… Quelles que soient les raisons invoquées, n’éludez pas les vraies questions.

Cette semaine sera moins chargée, mais pas moins gratifiante que la précédente. Ce qui signifie que certaines activités arriveront inévitablement à leur terme.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Il est possible que certaines questions financières soient considérées de votre part comme un obstacle, un frein à votre réalisation, ce n'est pas tout à fait juste. Changez votre façon de voir.

Cela devrait bouger pour vous côté professionnel.

Grâce à Vénus, vous saurez nouer des alliances prometteuses avec des personnes influentes. Toutefois, ne pêchez pas par excès de confiance.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Les nouveautés se bousculeront dans votre quotidien, ce qui exigera de votre part de nombreuses adaptations. N'accordez pas votre confiance à la légère et sans avoir pris de garanties.

Le renouveau frappe à votre porte, mais vous devez vous donner de bonnes assises. Vous repartirez de plus belle, mais ne vous aventurez pas pour autant en territoire inconnu !

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

La semaine sera dynamique sur le plan relationnel avec un éclairage orienté dans votre direction.

Vous serez en situation de pleine visibilité. Vos mérites seront reconnus…

Cela fait déjà un moment que vous vivez à toute allure et ce n’est pas encore près de s’arrêter… Il importe tout de même de vous octroyer des temps de détente, loin de toute agitation.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

En comparaison à la semaine précédente, le regain de forme sera net. C’est la reprise, vous feriez toutefois bien de ne pas vous livrer à trop d’excès, potentiellement préjudiciables.

Aujourd’hui, le temps jouera en votre faveur, vous parviendrez enfin à lever le voile de vos incertitudes, ce qui vous permettra de régler certaines affaires en suspens.

Vendredi

0° 11°

Lundi

Dimanche

Samedi

1° 13°

1° 13°

2° 15°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

Moyenne

Dégradée

La CLCV vous informe Un nouveau site sur le rappel des produits dangereux Le nouveau site https://rappel.conso.gouv.fr qui recense les rappels de produits dangereux ou défectueux est en ligne depuis le 1er avril 2021. Pour chaque rappel de produit, le consommateur a accès à des informations précises: la photo du produit, sa marque, son numéro de lot, le distributeur et la zone géographique concernés, le risque encouru et la démarche à suivre s’il possède chez lui le produit rappelé. Le site permet de rechercher les produits par catégorie: alimentation, hygiène beauté, maison-habitat, automobiles, etc. ou de rechercher directement le produit avec son nom dans la barre de recherche.

Benoît Melvhille

CLCV de la Marne - Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

J’ai du mal à remplir ma demande d’APL sur internet ... je vais vous aider à vous y retrouver Murielle, 38 ans Meaux

Sandra, agent France services

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