Contexte Historique
La construction des grands ensembles en France s’inscrit dans le contexte historique et social de l’après-guerre, qui est caractérisé par une pénurie de logements due à l’exode rural, au baby-boom et à la vétusté des logements existants. En 1954, 42 % des logements n’ont pas l’eau courante, 73 % n’ont pas de WC intérieur, 90 % n’ont pas de douche ni de baignoire et 13 % des ménages sont considérés comme étant en surpeuplement critique. La crise aiguë du logement est ainsi la principale raison pour laquelle les grands ensembles ont été construits. Il y aussi eu un grand changement dans la 2ème partie du XXème siècle c’est la sédentarisation de la population. Il y avait assez de travail au même endroit tout le long de l’année pour que les gens restent au lieu de bouger selon les saisons.
Les grands ensembles sont des quartiers neufs souvent situés en périphérie des villes, formés d’immeubles collectifs édifiés rapidement selon les procédés de la préfabrication industrielle. Ils sont conçus comme un outil de rééquilibrage territorial, permettant de sortir la population des centres-villes surpeuplés et insalubres. La construction des grands ensembles est une opération de logements, mais des commerces et des équipements collectifs sont également compris. Les sociologues considèrent les grands ensembles comme un habitat collectif entièrement nouveau qui répond à une situation économique, technique et démographique nouvelle, impliquant une nouvelle manière d’habiter et de circuler.
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Carte des grands ensembles de province 1964 source: Population, 22é année, n°2, 1967. chapitre : Grands ensembles. Banlieues nouvelles (Présentation d’un cahier de l’I.N.E.D. avec C.R.U.)
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Carte des grands ensembles de l’agglomeration parisienne 1964
source:
Population, 22é année, n°2, 1967.
chapitre : Grands ensembles. Banlieues nouvelles (Présentation d’un cahier de l’I.N.E.D. avec C.R.U.)
La construction des grands ensembles est encouragée par l’État, qui mène une politique d’encouragement de l’industrialisation du bâtiment, avec notamment les chantiers expérimentaux et la mise en place de plans de construction de plusieurs milliers de logements par an. Les futurs grands ensembles doivent être construits vite, à moindre coût, en misant sur l’industrialisation de la construction, la préfabrication et les chantiers rationalisés.
L’État privilégie également une concentration géographique des chantiers pour réduire 7
les coûts et gagner du temps. Les grands ensembles sont donc une réponse à la crise du logement, mais également à la croissance urbaine et aux déséquilibres régionaux en France. Les sociologues et les géographes sont des figures majeures dans la conception architecturale dans les années 50-60, mais la notion de grand ensemble reste floue et évolue beaucoup au cours de cette période. Le terme de grand ensemble est employé pour la première fois par l’urbaniste Maurice Rotival dans un article de L’Architecture d’Aujourd’hui.
“Le
Source: https://www.lefigaro.fr/ histoire/2014/09/05/2600120140905ARTFIG00276-70-ans-apresle-havre-s-interroge-toujours-sur-sadestruction.php
source: vintage-photos-lithos-paris.com
Les grands ensembles étaient souvent situés loin des centres-villes, isolant leurs résidents de la vie urbaine et créant des problèmes de transport. Ils étaient également considérés comme des zones de relégation sociale, attirant une population pauvre et souvent stigmatisée. C’’est important de comprendre comment les grands ensembles urbains ont été conçus et construits en France, et comment l’architecture a évolué pour répondre aux besoins et aux exigences de la société française au fil du temps. Cette analyse permettra également de comprendre les changements sociaux, économiques et politiques qui ont influencé l’architecture des grands ensembles urbains en France. L’étude des grands ensembles urbains est également importante pour comprendre les problèmes sociaux et environnementaux associés à ces ensembles, ainsi que pour évaluer les politiques publiques et les choix architecturaux qui ont été faits dans le passé et leur impact sur la vie urbaine actuelle en France.
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4. Logement etudiant des anneés 50’
4. Les Nouvelles Galeries. Le Havre, 1944
5. Le Havre, 1944.
Havre possédait bien un enjeu stratégique aux yeux des Alliés: le port. Cependant, celui-ci étant régulièrement bombardé depuis le début de la guerre, il était devenu inutilisable.”
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L’architecture moderne des années 1950 et 1960,est caractérisée par un style minimaliste, fonctionnel et rationnel et présentent des formes géométriques simples et épurées. Les qualités de l’architecture moderne sont la fonctionnalité, la simplicité, la durabilité et l’efficacité énergétique. Les architectes modernes étaient souvent préoccupés par la création d’espaces de vie sains et efficaces pour les gens, et ils ont cherché à créer des bâtiments qui répondent aux besoins de la vie moderne.
L’architecture moderne a eu un impact significatif sur l’urbanisme et l’aménagement du territoire. Les architectes modernes ont cherché à créer des bâtiments et des espaces publics qui reflètent les besoins et les aspirations de la société moderne. L’architecture moderne a également influencé la conception de meubles et d’objets fonctionnels pour la vie quotidienne.
L’architecture moderne des années 1950 et 1960 a été fortement influencée par l’industrialisation. Les architectes ont commencé à utiliser des matériaux industriels tels que le béton, l’acier et le verre pour construire des bâtiments plus efficaces et économiques. Ils ont également adopté des techniques de production de masse pour la construction de bâtiments, ce qui a permis de construire rapidement et à moindre coût. L’industrialisation a eu un impact significatif sur la conception et la construction de bâtiments modernes. Elle a permis aux architectes de concevoir des bâtiments plus audacieux et innovants, et de les construire à grande échelle. Les bâtiments modernes étaient souvent des symboles de la modernité et de la puissance économique, reflétant la croissance rapide de l’industrie et de la technologie.
10 Logique constructive “styles
Brutalisme Post-modernisme 1
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7. Plan de l’unité d’habitation de marseille niveau 7 niveau 8 niveau 17 8. Axonometrie 9. Facade sud 10. Facade nord
architecturaux”Modernisme
Cours d’histoire Semestre
professeur:Mme.Koering
11. photo , vue de sud-est source :
https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/paroles-depro/chroniques/les-chroniques-de-didier-heintz/17-oeuvres-delarchitecte-le-corbusier-ont-ete-inscrites-au-patrimoine-de-lunescopar-didier-heintz
Un exemple célèbre d’architecture moderne est l’Unité d’habitation de Marseille conçue par Le Corbusier. Ce bâtiment est une barre de logements, inédite à l’époque, qui mesure 137 mètres de long, 56 mètres de haut et 24 mètres de profondeur, avec 18 niveaux et 7 rues intérieures. Elle peut accueillir 1600 habitants dans 337 appartements de 23 types différents, avec des services communs intégrés. Le bâtiment est en retrait d’alignement de la rue et en oblique par rapport à la trame urbaine, illustrant les principes de la charte d’Athènes. Les appartements sont orientés est-ouest pour maximiser l’ensoleillement et la ventilation naturelle, avec une vue sur la mer ou les montagnes. Le bâtiment repose sur des pilotis creux qui permettent de libérer le sol et de faciliter la circulation piétonne, 11
conformément aux principes de la ville radieuse. Le toit-terrasse de l’Unité d’habitation de Marseille est également remarquable, avec une école maternelle et un bassin pour les enfants, ainsi que des cheminées transformées en objets puristes inspirés de la sculpture. Enfin, l’Unité d’habitation de Marseille est considérée comme un prototype à reproduire pour l’architecture moderne, et elle illustre les cinq points de l’architecture moderne que Le Corbusier avait théorisés en 1927, ainsi que le modulor : un système normatif, système de proportions, qui doit permettre à l’architecte et aux industriels de déterminer sur la base des proportions humaines (de la morphologie humaine) et sur celle du nombre d’or de déterminer les dimensions harmonieuses.
L’architecture brutaliste est un style architectural qui a émergé dans les années 1960. Ce style est caractérisé par l’utilisation de formes géométriques simples et la mise en évidence des matériaux bruts tels que le béton brut, la brique et l’acier. Les bâtiments brutalistes sont souvent massifs et imposants, avec une esthétique qui peut sembler austère et brutale Le terme “brutalisme” a été inventé par l’architecte suisse Le Corbusier, qui a utilisé l’expression “béton brut” pour décrire le matériau non fini qu’il a employé dans ses constructions. Cependant, le terme a été popularisé par l’architecte britannique Alison et Peter Smithson, qui ont conçu plusieurs bâtiments emblématiques dans ce style. Les bâtiments brutalistes sont souvent caractérisés par des formes géométriques simples, des façades brutes et des textures rugueuses. Ils sont souvent conçus pour exprimer leur fonction structurelle et leur matérialité,
ils mettent en valeur les qualités des matériaux de construction plutôt que de les camoufler. Ils sont souvent associés à des institutions gouvernementales, des universités et des complexes résidentiels. Un aspect clé de l’architecture brutaliste est l’importance accordée à la fonctionnalité et à la rationalité. Les bâtiments sont souvent conçus pour être efficaces sur le plan énergétique et pour répondre aux besoins pratiques des utilisateurs. L’impact de l’architecture brutaliste a été complexe. D’une part, elle a été critiquée pour son apparence austère et inhospitalière, et pour sa réputation d’incarner la froideur du modernisme. D’autre part, elle a été appréciée pour son audace et son utilisation innovante de matériaux bruts, ainsi que pour sa capacité à créer des bâtiments qui communiquent une certaine grandeur et un sens de la puissance.
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Les appartements sont spacieux et lumineux, avec des équipements modernes pour l’époque, tels que des cuisines équipées et des salles de bain individuelles.Le plan d’ensemble de la Cité de 4000 est organisé de manière à créer un environnement urbain cohérent et intégré, avec des espaces publics, des espaces verts et des aires de jeux pour les enfants. Les tours sont disposées en groupes de trois ou quatre, créant des places et des rues piétonnes qui relient les différents bâtiments. Les tours sont également orientées de manière à optimiser l’exposition au soleil et les vues sur le paysage environnant.
La Cité de 4000 est un projet de logements sociaux situé dans la banlieue de La Courneuve, en région parisienne, conçu par les architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix. Le complexe résidentiel est composé de 18 tours de béton brut, chacune d’une hauteur différente allant de 6 à 23 étages, et d’un ensemble de bâtiments bas qui abritent des équipements communautaires tels que des écoles, des centres de loisirs et des commerces. Au total, la Cité de 4000 comprend 3 276 logements, dont la plupart sont des appartements de deux ou trois pièces destinés aux familles. haque bâtiment est conçu avec une ossature en béton armé et une façade en pierre de taille, avec des balcons offrant des vues panoramiques sur les environs.
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La cité des 4000
photographe: yvon (un éditeur de cartes postales)
cela signifie que déjà à l'époque l'ensemble était considéré comme une fierté architecturale locale, un lieu à mettre en avant dans la communication touristique.
source: https://britishphotohistory.ning.com/profiles/ blogs/yvon-frances-bestknown-unknown
https://www.lesamisdegeneriques.org/ark:/ naan/a0114424079089CP2LV
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La cité des 4000 logements de La Courneuve Est
source: https://www.tourisme93.com/document. php?pagendx=918
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Source: https://png. archi/storage/1116/2021_ les-olympiades_recherche.pdf
L’architecture postmoderne est un mouvement architectural qui est apparu dans les années 1960-1970. Il se caractérise par une réinterprétation et une remise en question des principes modernistes qui avaient dominé l’architecture pendant la majeure partie du 20ème siècle. Le mouvement postmoderne s’inspire de l’histoire et des styles architecturaux du passé.
Le style postmoderne se définit par une esthétique ornementale, parfois excessive, qui se distingue par l’utilisation de couleurs vives, de motifs décoratifs, de matériaux éclectiques, et de références culturelles variées. Les bâtiments postmodernes sont souvent conçus pour être provocateurs et théâtraux, cherchant à surprendre et à étonner leur public.
Les éléments architecturaux typiques du mouvement postmoderne incluent :
• L’utilisation de motifs décoratifs, de couleurs vives et de matériaux contrastants
• L’accent mis sur les éléments ornementaux et les détails, souvent à l’excès
• Le jeu avec les formes géométriques et les proportions, souvent en utilisant des éléments déformés ou irréguliers
• L’utilisation de références culturelles variées
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14. plan masse du projet du quartier des Olympiades, 1969
15. maquette du secteur Italie, 1967
Le projet de quartier des Olympiades à Paris, conçu par l’architecte Michel Holley en 1970, était un projet ambitieux de réaménagement urbain visant à créer un nouveau quartier résidentiel et commercial dans le 13ème arrondissement de Paris. Le projet était centré autour de trois grandes tours d’habitation, chacune atteignant une hauteur de 120 mètres, ainsi que de nombreux bâtiments de taille plus modeste, offrant une variété de logements, de bureaux, de commerces et d’équipements publics.
Le projet de quartier des Olympiades de Michel Holley présentait plusieurs qualités architecturales. Tout d’abord, les trois tours d’habitation, qui constituaient les bâtiments l²es plus hauts du projet, étaient conçues de manière innovante avec des façades en verre réfléchissant. Cela créait des effets de lumière intéressants, reflétant les bâtiments environnants et ajoutant de la profondeur et de la texture à l’ensemble.
L’architecture des bâtiments était également caractérisée par une approche moderne de la construction, avec l’utilisation de matériaux tels que le béton et le verre, ainsi que des lignes épurées et des formes géométriques simples. Cela créait une esthétique élégante.
Le projet des Olympiades était également remarquable pour son approche innovante de la planification urbaine, qui cherchait à créer un quartier auto-suffisant et intégré, avec des logements, des bureaux, des commerces et des équipements publics tous à distance de marche les uns des autres. Les rues piétonnes et les espaces publics ouverts étaient également conçus pour encourager la vie communautaire et la participation des résidents.
Aspect Social
les grandes ensembles sont souvent critiqués pour leur impact négatif sur les communautés qu’ils abritent, notamment en termes de qualité de vie et d’esthétique urbaine. J’ai la conviction que les stéréotypes associés aux grands ensembles ne sont pas seulement liés à leur architecture, mais qu’ils découlent également de facteurs sociaux et de la distribution de l’information. La première impression peut souvent bloquer la vision envers des éléments que l’on pourrait pourtant apprécier. C’est pourquoi les habitants et les visiteurs ont souvent des perceptions différentes.
C’est pourquoi les habitants et les visiteurs ont souvent des perceptions différentes. Du point de vue architectural, je crois qu’il existe des limites à ne pas dépasser en termes de taille, car une fois qu’un ensemble devient trop grand, il perd sa convivialité et la vie communautaire entre les résidents. De plus, le choix des matériaux est crucial, car l’utilisation de matériaux légers et écologiques, tels que le bois et la pierre, peut créer un espace plus libre et agréable. Enfin, la présence d’espaces verts est essentielle pour créer une atmosphère agréable et une qualité de vie pour les résidents.
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Le sujet de l’architecture des grands ensembles est souvent considéré comme un sujet sensible dans notre société. Pour ma part, j’ai souvent entendu dire que les grands ensembles sont laids et peu attractifs, et j’ai été intrigué par les raisons derrière cette perception. Pourquoi cette opinion est-elle si courante, et est-elle justifiée ?
Je crois que cette opinion selon laquelle les grands ensembles ne sont attirants et peu attrayants du point de vue architectural s’est installée dans l’imaginaire collectif pour plusieurs raisons.
rd, la construction massive des grands ensembles dans les années 1950 et 1960 a entraîné des conceptions uniformes, peu coûteuses et rapides qui n’ont pas toujours donné des résultats esthétiques réussis. En outre, les médias ont souvent représenté les grands ensembles comme des lieux de pauvreté, de criminalité et de violence, ce qui a renforcé l’idée qu’ils étaient peu attrayants.
Cette perception négative s’est également propagée dans la culture populaire, avec des représentations de grands ensembles sombres, délabrés et mal entretenus dans des films et des émissions de télévision.
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source: https://www.rfi.fr/fr/ france/20131219-france-banlieuespauvres-toujours-plus-pauvres
17.
scene de serie "the wire" , HBO
source: https://www.dailymail.co.uk/news/ article-2889305/Not-changed-Twelveyears-era-defining-HBO-Wire-innercity-Baltimore-looks-did.html
16. Une place de Clichy-sous-Bois, en banlieue parisienne, le 30 janvier 2008
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Divers
Le sujet des grands ensembles dans mon rapport de licence m’a conduit à me poser une question centrale : Comment concevoir une architecture adaptée aux ensembles (logements collectives) en France pour répondre à leur perception négative tout en prenant en compte leur contexte historique, ainsi que les besoins actuels en matière de durabilité, d’esthétique et de fonctionnalité ?
Dans cette optique, je souhaite également expliquer comment l’ENSA La Villette m’a aidé à acquérir les compétences nécessaires pour aborder cette question de manière efficace. A mon avis Les ensembles de petite taille semblent souvent mieux
adaptés à leur environnement immédiat, ce qui peut améliorer leur intégration et leur esthétique. En outre, la taille réduite permet souvent avoir une meilleure qualité architecturale et de l'amenagement exterieur, ce qui peut rendre l’ensemble plus attrayant pour les résidents et les visiteurs. Ils sont généralement plus faciles à construire et à gérer que ceux avec une grande surface. Les coûts de construction et de maintenance peuvent être moins élevés, car il y a moins de bâtiments à construire et à entretenir. En outre, la gestion et la surveillance de la sécurité peuvent être plus faciles dans des ensembles plus petits.
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echelles
Les ensembles de petite taille peuvent favoriser un sentiment de communauté et de voisinage plus fort parmi les résidents. Les résidents ont souvent plus d’opportunités pour se connaître et interagir, ce qui peut conduire à un environnement social plus solidaire et convivial. En outre, la taille réduite peut permettre une plus grande implication des résidents dans la gestion de leur communauté, ce qui peut renforcer leur sentiment d’appartenance et de responsabilité.
Les grands ensembles avec une grande surface peuvent également présenter des avantages, tels que la possibilité d’accueillir un plus grand nombre de résidents ou d’offrir des équipements de grande envergure, tels que des parcs ou des centres commerciaux. aussi plus la surface est grand, plus il y a la place de découper en parties qui peuvent être différentes.
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"L’écoquartier Ginko représente un territoire de 32.30 hectares, délimité par les Berges du Lac de Bordeaux et l’Avenue Dassault, l’avenue des Quarante journaux, et les immeubles de logements du Lazun. Le premier écoquartier de Bordeaux a été conçu par les urbanistes Christian Devilliers et Olivier Brochet. Situé dans le secteur que l’on appelle Bordeaux Maritime, ce territoire fait partie des secteurs stratégiques du projet d’agglomération."
Source: https://jacquesteller.files.wordpress. com/2018/11/delvenne-florenceecoquartier-ginko-bordeaux-bouyghes. pdf
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"L’éco-quartier la Courrouze se développe sur 115ha, au sud-ouest du centre-ville de Rennes. En 2020, il sera desservi par deux stations de métro, dont la station terminus de la ligne b, accueillie au sein d’un pôle d’échanges (métro, parking-relais, stations, vélo star, taxis, bus…)"
source : https://www.rennes-business.com/fr/ implanter-business/tertiaire/la-courrouze/
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Par exemple, le projet de la Cité des 4000 à La Courneuve en France, construit dans les années 1960, a été critiqué pour son aspect uniforme et monotone, qui ne reflétait pas les besoins et les goûts des résidents. Cependant, il est important de souligner qu’il existe des exemples de grands ensembles qui ont été conçus avec soin et sont considérés comme de bons exemples d’architecture moderne. Un exemple de projet réussi est le projet de l’Eco-Quartier de La Courrouze à Rennes en France est un excellent exemple de projet réussi. Ce projet consiste en une série de bâtiments de forme organique, dotés de jardins suspendus et de toits végétalisés, créant ainsi un véritable écosystème urbain.
Le Quartier Ginko à Bordeaux, Il s’agit d’un quartier écologique et durable construit sur le site d’une ancienne base aérienne militaire. Le quartier abrite environ 6 000 habitants dans des bâtiments de faible hauteur et de densité modérée, et comprend de nombreux espaces verts, des pistes cyclables, une école et des équipements sportifs. Le Quartier Ginko est considéré comme un exemple de développement urbain durable et de construction à faible impact environnemental. Ce projet a été conçu en prenant en compte l’histoire du site, les besoins environnementaux, sociaux et économiques des résidents, ainsi que l’intégration dans le contexte urbain existant de Bordeaux. Il dispose également d’espaces verts, d’une grande variété d’équipements publics et de technologies avancées pour la durabilité.
Source:
https://ecoquartier-ginko.fr/ ginko-bordeaux/
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Eco-quartier Ginko Bordeau
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la perception selon laquelle les grands ensembles ne sont pas esthetiquement attirants et peu attrayants du point de vue architectural a des racines historiques, culturelles et médiatiques. Cependant, il est important de ne pas généraliser cette perception à tous les grands ensembles, car certains ont été conçus avec soin et peuvent être beaux et attrayants. Il est possible de construire des immeubles de grande hauteur esthétiques et beaux en utilisant des matériaux de qualité, une conception intelligente et des espaces verts bien entretenus. En fin de compte, l’architecture des grands ensembles peut être un sujet de débat, mais cela ne devrait pas nous empêcher de reconnaître les exemples réussis et les possibilités de développement futur.
En rédigeant ce rapport de licence, j'ai exploré le sujet des logements collectifs sous différents points de vue. J'ai étudié l'histoire et l'évolution au fil du temps, ainsi que les différentes perspectives des architectes de différentes époques. J'ai également analysé la manière dont la société a adopté ce mode de vie, etc. Maintenant, j'aimerais aborder comment mon parcours à la Villette et la connaissance que j'ai acquise pendant ma licence ont influencé ma perception de ce sujet. Depuis le début de mes études en architecture, j’ai adopté une approche sensible envers cette discipline. Dès ma première année, j’ai commencé par des petits exercices pour apprendre à aimer l’architecture, à dessiner et à transmettre mes idées sur papier. Au semestre 2, j’ai progressivement appris à utiliser l’espace, à le tramer et à l’aménager en fonction de ces plans, ainsi que les techniques d’intercalation et de demi-niveaux. Cela m’a permis d’explorer l’espace de manière créative, sans avoir une grande connaissance en architecture. Cependant, c’est en troisième année que le vrai cours a commencé avec le projet d’immeuble en groupe de projet avec Yves Rouby. J’ai eu l’occasion d’apprendre une approche rigoureuse en prenant en compte plusieurs aspects avant de créer le projet. Tout d’abord, l’insertion urbaine, qui m’a appris à toujours analyser et comprendre l’environnement, les gabarits des bâtiments, les espaces libres, la circulation et l’orientation. Ensuite, le dimensionnement, où j’ai appris les normes et les dimensions sur toutes les échelles. Mon professeur m’a demandé d’imaginer les activités quotidiennes pour adapter les dimensions aux espaces et aux passages. Le tramage et la partie structure ont été pris en compte en troisième année. J’ai ainsi compris les cas où
cela fonctionne ou ne fonctionne pas, les normes et les dimensions de portée, ainsi que les différents systèmes constructifs tels que les poteauxpoutres ou les murs porteurs. La question d’ambiance a également été enseignée. On m’a appris à prendre en compte la lumière, la vue, le vis-à-vis et tout ce qui crée l’ambiance. J’ai été invité à penser à l’ambiance de chaque appartement individuellement, en tenant compte de l’aménagement intérieur, de la division de l’espace en privé et public, ainsi que de l’aménagement des espaces verts et de circulation. Enfin, j’ai été encouragé par presque tous mes professeurs à chercher des références pour trouver des solutions modernes et à observer les constructions actuelles. On m’a également enseigné à traiter les façades différemment, en distinguant le rez-de-chaussée, l’attique et le reste pour créer une façade bien traitée, légère.
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22. Coupe perspective de barre RD+6 , secteur Nord License 3 Semestre 5
professeur: Marc Botineau
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21. Perspective frontale interieur, Logement Plot (T3)Semestre 5
professeur: Marc Botineau
En S5, j’ai intégré le groupe de projet de Marc Botineau et j’ai commencé à appréhender la complexité des projets à grande échelle. Nous avons été chargés de construire un quartier résidentiel comprenant 200 logements et des espaces commerciaux. Contrairement à S3, nous avons dû travailler sur la transition des espaces publics aux espaces privés et prendre en compte l’aménagement extérieur. Nous avons également appris à créer des espaces communs pour différentes activités, à mélanger différents types de bâtiments et de matériaux, et à utiliser différents systèmes constructifs. Notre objectif était de créer un quartier agréable à vivre. Pendant ce semestre, nous avons également étudié différents projets à Rotterdam lors d’un voyage, notamment le Justus van Effen-complex
J’ai eu l’occasion de mettre en pratique ces idées lors d’un projet urbain que j’ai réalisé en binôme au semestre 5. Nous avions pour objectif de construire des ensembles sur une parcelle qui était bordée d’une avenue d’un côté et d’une rue de l’autre. Nous voulions créer un environnement agréable à vivre tout en respectant les exigences du programme de logements. Nous avons donc décidé de construire deux barres en béton avec une trame régulière, l’une sur l’avenue et l’autre sur la rue. Pour masquer cette structure lourde, nous avons utilisé des coursives en bois rapporté sur la façade. Entre les deux barres, nous avons créé un espace commun fermé, vert et agréable en utilisant des plots en pierre et un peigne en bois pour relier les deux bâtiments.
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Ce projet m’a permis de prendre conscience de l’importance de la construction à grande échelle, rapide et de qualité, qui répond aux besoins des habitants en constante évolution. Les grands ensembles peuvent être esthétiquement réussis s’ils sont construits en respectant certains principes et en utilisant des matériaux adaptés. En plus de mes projets, j’ai également acquis beaucoup de connaissances dans les cours magistraux. En construction, j’ai appris à calculer les descentes de charges et à comprendre les différents types de structures ainsi que leur mise en place. En ambiance, nous avons étudié les questions de lumière et d’acoustique qui sont essentielles dans notre vie quotidienne. En histoire, nous avons examiné l’évolution de l’architecture après la guerre, les différents styles et les grands acteurs.
En général, l’histoire est un excellent moyen d’apprendre sur des erreurs des générations passées. Actuellement en S6, nous avons augmenté notre échelle de réflexion en abordant des questions d’urbanisme à grande échelle. Nous avons commencé à penser à l’échelle de la ville et à considérer l’environnement.Dans le PA de Laetitia Lesage, avec mon binôme ,nous sommes en train de concevoir des propositions de grands ensembles sur des parcelles théoriques qui seront appliquées sur le terrain lors du prochain sequence. Nous avons cherché à créer une continuité verte entre les parcelles tout en aménageant l’extérieur en différentes zones pour différentes activités en fonction de leur orientation. Nous avons veillé à respecter tous les critères que j’ai mentionnés précédemment dans mon rapport
25 23.
License
Semestre
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Plan de Rez de Chauseé de parcelle théorique
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6 Professeur: Laetitia Lesage
License
Semestre
Coupe perspective de : Plot RD+3 , Batiment en peigne
3
5 professeur: Marc Botineau
Conclusion
L’architecture est un domaine étendu qui englobe diverses disciplines et concepts. Au cours de la licence, il peut être ardu de se focaliser sur des domaines d’intérêt spécifiques, car les trois premières années sont principalement consacrées à des notions générales, ce qui revêt une grande importance car c’est là que nous construisons les “fondations” de nos connaissances dans ce domaine. C’est l’une des premières professions connues de l’homme, la présence de l’architecte est essentielle dans l’histoire car l’architecture est à la frontière de la science et de l’art. Un architecte doit se renseigner en continu, il doit évoluer dans les domaines artistique, scientifique et technologique en lien avec le monde qui l’entoure. L’architecture est responsable du bien-être et du confort quotidien, un architecte doit toujours écouter les besoins des autres en fonction de la période dans laquelle il se situe.
J’ai décidé de traiter le sujet des logements collectifs dans mon rapport car, à mon avis, c’est quelque chose d’essentiel et d’obligatoire. Nous devons loger les gens, leur offrir un confort thermique, acoustique et lumineux, avec les équipements et les normes adaptés. Les logements collectifs sont prioritaires par rapport à un habitat individuel car l’échelle est beaucoup plus grande et ils ont un impact social et politique sur les villes. Cependant, comme je l’ai dit précédemment, il faut évoluer avec le monde et donc changer l’approche de ce domaine.
En rédigeant mon rapport de licence, j’ai compris que l’échelle est déterminée en fonction des besoins. Nous avons commencé à construire à grande échelle en appelant les logements collectifs “les grands ensembles”, car nous sortions de la guerre et avions donc un besoin plus élevé de logements, sans pour autant avoir un besoin crucial de confort, d’esthétique ou de convivialité, mais simplement d’être logé.
Au fil du temps, j’ai remarqué qu’une fois la question du logement résolue, les besoins ont pris une autre direction et le mot “grandes” a commencé à disparaître. Nous sommes sortis de ce mode de survie et avons commencé à penser à l’amélioration de notre niveau de vie, ce qui a conduit à l’émergence de différents styles architecturaux, d’approches différentes, d’un traitement des projets plus rigoureux. Nous avons commencé à identifier et à résoudre les problèmes sociaux. Avec le temps, la génération d’architectes a changé, tout comme le monde qui les entoure, ce qui a entraîné un changement d’approche et de problématiques. Nous avons commencé à prendre en compte les espace vegetalisé et les problèmes écologiques.
J’ai l’impression qu’avec le temps, la hauteur des immeubles diminuait tout en conservant la même surface, afin de mettre en valeur les espaces exterieur, ce qui a entraîné l’apparition de quartiers éco-responsables. Ces quartiers éco-responsables comprennent des espaces verts, des parcs et des espaces de jeux, ce qui crée une plus grande convivialité entre les voisins. Les bâtiments sont esthétiquement plus attrayants car il est plus simple d’entretenir les petits gabarits. En entrant en première année à l’ENSA La Villette, j’avais une image assez générale de l’architecture, mais cette école m’a permis d’apprendre les différentes nuances architecturales, m’a donné une connaissance théorique pour me permettre d’apprécier l’architecture plus en détail. Cela m’a appris à prendre en compte l’aspect social et l’ambiance dans les projets.
j’ai compris par ailleurs que l’architecture ne se resume pas seulement à la construction des bâtiments. Pendant ma licence, j’ai compris que l’architecte doit avoir un regard assez artistique, que les projets ne se résument pas seulement à des documents techniques, mais qu’ils sont comme des œuvres d’art, qu’il faut les créer avec sensibilité et adopter une approche individuelle pour chaque cas.
• Histoire S5
-“France et des grandes ensembles “
-“La reconstruction après guerre “
-“Le corbusier apres 1945,recherche patiente,concretisation et brutalisme”
-“L’architecture de XXéme siecle aprés 1945 : un histoire critique”
-“Modernité Critique”
• https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1967_num_22_2_10943 2 3
• PARIS - Années 50 - Etudiants dans un appartement - (vintage-photos-lithos-paris.com) 4
• 70 ans après, Le Havre s’interroge toujours sur sa destruction 5 6
(https://www.lefigaro.fr/histoire/2014/09/05/26001-20140905ARTFIG00276-70-ans-apres-lehavre-s-interroge-toujours-sur-sa-destruction.php)
• https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/paroles-de-pro/chroniques/leschroniques-de-didier-heintz/17-oeuvres-de-larchitecte-le-corbusier-ont-ete-inscrites-aupatrimoine-de-lunesco-par-didier-heintz 7
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1 Bibliographie
Plongez au cœur des ensembles, ces logements collectifs qui ont marqué l’histoire de la France. Ce rapport explore leur contexte historique, les styles architecturaux, les aspects sociaux et les défis actuels. Découvrez comment ces ensembles ont été construits pour répondre au manque de logements après la guerre. Apprenez-en plus sur les différents styles architecturaux qui leur ont donné une identité visuelle unique. Explorez la perception négative associée aux ensembles et la manière dont les médias ont contribué à leur stigmatisation. Réfléchissez aux avantages des petites et grandes surfaces dans la conception des logements collectifs. Enfin, découvrez comment concevoir une architecture adaptée aux ensembles en tenant compte de leur perception négative et des besoins contemporains en matière de durabilité, d’esthétique et de fonctionnalité. Ce rapport reflète un parcours de licence riche en connaissances et montre comment ENSA La Villette apprend une nouvelles génération de regarder l’architecture.
