ACTU'ELLE 23

ACTU’ELLE ISSN:2337-1501

Société

Abécédaire de la détente

Mode

Dakar Fashion Week 2015

Rencontre

Evasion

Fatou Marana Noba Style change Africa !

Balade sur la côte Est du Canada

Coup de cœur Abdoul Aziz Cissé

Documentariste pour mémoire

N°23 Juillet/Août 2015

DISTRIBUTION GRATUITE

Tapis Rouge

Sarah Ayoub

ienne

Chanteuse & Coméd

LE MUSÉE DE L’HISTOIRE DES

SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE L’ISLAM

Horaires des tours : 09h00 - 15h00 / 09h00 - 18h00 / 12h00 – 18h00

édito

sommaire

Nous voilà aux “grandes vacances” !! Prenons le temps de nous reposer pendant ces quelques semaines et profiter du farniente. L’année a été éprouvante sur beaucoup de points, surtout pour le moral avec tous ces sujets d’actualité graves qui ont eu lieu au cours des derniers mois. Alors, faisons le vide et prenons de bonnes résolutions en lisant et relisant notre abécédaire de la détente…

Mais aussi du glamour… Oui… Avec Sarah Ayoub, jeune chanteuse marocaine qui a eu un énorme coup de cœur pour notre pays de la Teranga… Avec Fatou Marana Noba, animatrice de l’émission Style Challenge Africa, qui revient sur sa terre natale après un beau parcours de mannequin.

Du glamour… Oui… Mais n’oublions pas notre beau pays, avec la mythique Saint-Louis qui ne demande qu’à revivre ses belles années de gloire. Amadou Diaw et Abdoul Aziz Cissé l’ont bien compris. Ce sont de fervents défenseurs du patrimoine national qu’est cette ville. Leur combat, chacun à sa façon, est respectable ! Nous nous devons tous de préserver notre richesse archéologique et écologique !

Dans notre héritage culturel, la mode tient une bonne place ! Le mois de juin a été riche en événements ! Entre autres, Adama Paris a présenté sa légendaire Dakar Fashion Week ! Un défilé de créateurs aussi formidables les uns que les autres !

Nous vous offrons un échantillon de leurs modèles qui, nous l’espérons, vous ravira.

Conseils beauté, évasion, culture… autant de sujets à découvrir pour vous apporter un vent de fraîcheur durant cette saison d’hivernage qui s’annonce déjà très chaude !

Bonnes vacances, bonne Korité et bonne lecture !!!

Sonia Elamri

Photo de couverture : © Sonia Bela Graphiste Couverture : Julien Fayal

Juillet/Août 2015

n°23

Société 16 Biram Dah Abeid : Prix ONU pour la cause des droits de l'homme 2014 18 Abécédaire de la détente 22 Fatou Marana Noba : Style change Africa 26 Coup de cœur : Abdoul Aziz Cissé Edito 04 Santé & bien-être 30 Le Quinoa Brèves 06 31 Astuces de grand-mère 32 Les poignées d'amour Initiatives citoyennes Amadou Diaw 8 La solution, c'est nous 10 Beauté 34 Dissimuler les tâches 36 Make-up flashy

Légendes du Monde Shéhérazade 14

Mode 38 Comment choisir son maillot 40 Tapis rouge : Sarah Ayoub 44 Défilé Dakar Fashion Week 56 Dakar Fashion Week 58 Brèves mode Évasion 68 Balade sur la côte Est du Canada 73 Brèves du monde 74 Roman Cruelle jalousie

Divers Déco d'Elise 60

Psycho-déco test

64 Coin du chef 66

Gardez la ligne durant l'Eté

Culture Les livres du mois 76 Agenda 77 Horoscope 81 Carnet d’adresses

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© Afp/ ROBERT MICHAEL

brèves ÉLÈVES ENCEINTES AU SÉNÉGAL

© Afp/ martin bernetti

Un rapport fait état d’une recrudescence des grossesses chez les collégiennes et lycéennes au Sénégal. En effet, il semblerait que certains profitent de l’ignorance et du manque d’éducation sexuelle des jeunes. On n’en dénombrerait pas moins de 1.900, âgées de 13 à 19 ans. L’étude indique que c’est l’œuvre souvent d’autres élèves, d’étudiants et parfois d’enseignants. Le sud du pays serait le plus touché par ce fléau. Triste réalité…

TOP 100 DES FEMMES LES PLUS INFLUENTES, L’AFRIQUE À L’HONNEUR D’après un classement du magazine Forbes, les cent femmes les plus puissantes du monde sont pour plus de la moitié américaines, même si Angela Merkel, la chancelière allemande conserve sa première place depuis dix ans. L’Afrique n’est pas en reste puisque figurent trois femmes dans ce classement. La ministre des Finances nigériane, une femme d’affaires nigériane et la présidente du Libéria, prix Nobel de la paix 2011.

SANTIAGO DU CHILI ASPHYXIÉE La capitale chilienne a connu un pic de pollution tel que l’état d’urgence environnemental a été décrété. Cela n’était pas arrivé depuis 16 ans et une restriction de circulation des véhicules a été instaurée. Située dans une cuvette naturelle dans la Cordillère des Andes, Santiago se trouve confrontée à une situation compliquée en matière de pollution, sachant que le parc automobile a énormément augmenté, les industries sont peu régulées et la population qui ne cesse de grossir ne bénéficie que d’un très mauvais système de transport en commun. Les autorités préfèrent mettre la faute sur le climat sec et éluder les questions de régulation de la pollution industrielle et automobile.

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UN RIVAL DE GOOGLE EN AFRIQUE Deux nigérians, Anesi et Osine Ikhiaosime, âgés de 13 et 15 ans ont créé un moteur de recherche mobile qui rivalise avec Google. Ces deux frères autodidactes ont appris le codage en utilisant des sites internet. Gérants de leur propre entreprise, ils souhaitent suivre l’exemple Microsoft et également rejoindre le célèbre Institut de Technologies du Massachusetts (MIT) pour parfaire leur savoir. Aujourd’hui, leur application commence à prendre de l’ampleur. Crocodile Browser Lite est une application disponible sur le Play Store de Google.

INONDATIONS MEURTRIÈRES EN CÔTE D’IVOIRE

© Afp / don emmert

Depuis de nombreux mois, les autorités ivoiriennes ont lancé des opérations sur divers quartiers d’Abidjan pour déguerpir les populations qui vivent souvent dans des situations précaires. Les habitations construites anarchiquement sur des zones à risque ont été rasées et les habitants déplacés.

Malgré toutes ces mesures, le mois dernier, des glissements de terrain et effondrements de maisons ont provoqué la mort de seize personnes qui refusaient de quitter leurs quartiers.

MISTY COPELAND, DANSEUSE ÉTOILE L’American Ballet Theater a promu Misty Copeland danseuse étoile. C’est la première femme noire américaine qui accède à ce titre. Issue d’un milieu défavorisé, rien ne la promettait à une telle destinée. Elle a débuté la danse classique à l’âge de 13 ans seulement, et à force de persévérance et d’acharnement, elle a réalisé son rêve, celui d’intégrer l’American Ballet Theater, le monde de la danse classique étant très fermé et majoritairement blanc. Elle répète sans cesse, très émue, qu’elle a atteint son but et désirerait être un exemple pour les jeunes de couleur, et espère plus de diversité sur scène.

Avant de céder sa place à son successeur, l’ancien président Goodluck Jonathan a mis en place une loi fédérale abolissant définitivement l’excision au Nigéria. C’est une avancée énorme qui pourrait ouvrir la voie à d’autres pays africains afin de mettre définitivement fin aux mutilations génitales faites aux femmes.

© jerko mrmondialisation.org

© issouf sanogo

LE NIGÉRIA MET FIN À L’EXCISION

JERKO, MAISON AUTOSUFFISANTE ET FLOTTANTE Adam Katzman, jeune New Yorkais de 29 ans, a créé un concept d’habitation surprenant. Une maison flottante, autonome et autosuffisante. Grâce à une culture hydroponique, c’est-à-dire sans terre, les racines directement immergées dans l’eau, il produit ses propres légumes. Des panneaux solaires lui assurent l’énergie et un système de récupération des eaux de pluie lui procure l’eau nécessaire à sa survie.

Un système de compostage et de filtrage des eaux usées lui permet de ne déverser aucun déchet dans le fleuve. Le compostage apporte également les engrais naturels nécessaires à la culture. L’idée est très bonne et Adam Katzman circule à sa guise sur le canal Gowanus dans le quartier de Brooklyn à New York. À sa guise… ? Pas tant que ça, puisque les autorités tentent par tous les moyens d’entraver sa liberté.

Serait-ce le fait qu’il ne paie ni loyer, ni impôts, ni eau, ni électricité et pas même d’achats alimentaires qui les dérangeraient ? Pourtant, nous devrions prendre exemple sur ce concept et multiplier les maisons (sur l’eau ou pas) autosuffisantes et écologiques.

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Initiatives citoyennes R. Solange NDIR

La bataille du Made In Sénégal Le Sénégal, appelé aussi le Pays de la Téranga (Pays de l’Hospitalité) est une terre de partage, de richesses. Le pays possède non seulement une culture riche et raffinée, mais également un patrimoine remarquable dont la ville de Saint-Louis est l’archétype.

La cité de Saint-Louis est une création du XVIIe siècle, bâtie hors des eaux pour des raisons commerciales. L'île de Ndar prend le nom de Saint-Louis en hommage au roi de France.

Ancienne capitale de l’Afrique-Occidentale Française, l'île de Saint-Louis présente aujourd’hui un patrimoine architectural, historique et culturel parmi les plus remarquables d'Afrique de l'Ouest. C'est une des villes coloniales où les anciens comptoirs commerciaux sont bien conservés en Afrique.

Classée comme Patrimoine Mondial par l'UNESCO en 2000, la ville couronne une suite d’initiatives et d'actions dans une démarche de conservation et de rénovation d’une envergure nouvelle.

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Saint-Louis perpétue son art de vivre dont les racines puisent profondément dans l’héritage de sa tradition multiculturelle, vieille de plus de trois siècles. Carrefour de cultures par ses influences sénégalaises, maures, marocaines, françaises, la ville reste une référence pour l’Afrique. La ville de Saint-Louis dont l’âge d'or s'étend sur le dernier quart du XIXe siècle demeure un lieu mythique pour ses habitants à l’orée de ce XXIe siècle.

Saint-Louis ou encore Ndar, appellation d’origine du terroir, marque les esprits par son raffinement, son bon goût, son art de vivre sans oublier le flegme Ndar-Ndar*.

Ce mois-ci Made In Sénégal vous emmène à la rencontre d’un domou ndar : Amadou DIAW, Président du Groupe ISM.

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Amadou Diaw Président du Groupe ISM ////////////////////////////////////////////////////

Bonjour Amadou Diaw, pouvez-vous vous présenter ?

Africain d’abord, Sénégalais de nationalité ensuite, SaintLouisien par mon éducation, conscient des défis qui interpellent notre continent, je me définis plus comme « changemaker », acteur du changement, de ces changements qui s’imposent à l’Afrique : des hommes fiers d’appartenir à ce continent qui attire aujourd’hui tant d’investisseurs d’Asie, d’Afrique du Nord ou d’Europe, fiers d’apporter leur contribution à la civilisation de l’universel et au rendez-vous du « Donner et du Recevoir » pour parler comme Senghor.

On sent chez vous une réelle passion pour Saint-Louis, d’où vous vient-elle ?

J’ai toujours vécu à Dakar, un Dakar dont je connais les coins et recoins, je parle du Vrai Dakar, celui qui s’arrête au Front de Terre, ma frontière psychologique, mais je suis Saint-Louisien d’éducation. D’abord, il a fallu aller à Saint-Louis, un peu sous la contrainte pour parfaire notre culture religieuse, puis pour y vivre véritablement notre culture, dans les rues et ruelles des quartiers sud et nord de la vieille ville, de se frotter à des personnages tous exceptionnels, tous des pans de l’histoire de cette cité magique.

Pouvez-vous nous parler du forum de l’hôtellerie que vous y avez organisé ?

Hostelya est un espace de partage. Il s’agissait pour nous, avec l’appui du Cabinet CLIENTIS, de réunir cent acteurs directs ou indirects de l’hôtellerie. Nous avons reçu des experts du Mali, de la Mauritanie, du Maroc et de la Côte d’Ivoire, dans une simplicité impressionnante, sans protocole aucun, mais tout en respectant les règles de l’Art de Recevoir à la saint-louisienne. De l’avis de tous, un succès véritable.

Vous y êtes également très actifs dans l’art, la culture, l’enseignement…

Art, culture et enseignement sont indissociables à mon avis. L’Ecole du Futur, l’Ecole Africaine reposent sur la

richesse du continent, notre culture, notre art, notre histoire. Il nous faut nous imprégner plus et partager le fruit de nos recherches. Et puis nous devons vulgariser l’art contemporain africain. Saint-Louis est à mon avis la capitale africaine de la culture, par ses femmes et ses hommes, par ses lettres, par ses festivals, par son université.

Saint-Louis est une ville touristique, culturelle, religieuse, dotée d’une histoire incroyable. Que faut-il faire selon vous pour que cette ville retrouve la place qui est la sienne et redevienne cette ville lumière qu’elle a été ?

Saint-Louis est le symbole du métissage sous toutes ses formes. Métissage religieux, métissage des cultures.

Saint-Louis symbolise le rendez-vous du donner et du recevoir. Il faut certes un retour des Saint-Louisiens, ces derniers ont investi dans tous les pays du monde sauf dans leur ville. Aujourd’hui nous sommes moins d’une dizaine d’investisseurs saint-louisiens dans la ville. Mais il faut que la ville s’ouvre aux autres. Il faut accepter que d’autres apportent leur touche à notre culture. C’est cela qui a fait Saint-Louis, c’est une succession de passages, les Français certes, mais aussi, les Portugais, les Anglais, les Marocains, les Maliens, les Libanais… C’est cela SaintLouis, une ville métisse.

Quels sont les leviers à utiliser selon vous pour développer le tourisme local ?

Promouvoir, Saint-Louis, capitale culturelle du continent.

Il faut un engagement fort des autorités pour cela. Une réelle volonté.

Que conseillez-vous aux jeunes qui souhaitent s’investir dans ce domaine ?

De s’intéresser plus à la stratégie développée par le Maroc, pays voisin et ami en la matière. Puis de s’intéresser à la culture, à notre culture, à la culture des autres.

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© V. Turp

Initiatives citoyennes

La solution, c’est nous !

Nous sommes heureux de vous présenter ce moi-ci une sélection d’actions citoyennes qui se sont déroulées le mois dernier, dans divers domaines, et quelques idées pour agrémenter les grandes vacances : pourquoi pas un stage pour apprendre à produire sa propre électricité ? Ou voter pour une solution au réchauffement climatique ? Le futur se construit chaque instant, et vu le chantier qui nous attend, autant tous donner un coup de main !

ECOBRIQUE Prenez une bouteille de plastique de 1,5 ou de 10 l et munissez-vous d’un bâton. Compressez-y des déchets non biodégradables : vous obtenez une écobrique !

Ecobrique Africa est un programme d’éducation au développement durable porté par le Groupe Senghor et soutenu par le Groupe Kirène. Tout au long de l’année scolaire 2013/2014, le projet pilote est allé à la rencontre de près d’un millier d’élèves dans 10 écoles de la ville de Dakar.

Des bouteilles remplies par les enfants ont été utilisées pour réaliser de magnifiques constructions pour embellir et égayer leurs cours d’école. Le Groupe Kirène aime et

soutient cette initiative éco-citoyenne. En juin, Ecobrique est intervenu à l'École Ndiagne Samb de Rufisque. Les élèves ont bien compris le message : faire partie de la solution. Nous vous encourageons à faire de même, les bouteilles une fois remplies peuvent servir de briques pour toutes sortes de constructions ou ornements, pourquoi pas le nouveau pot de votre plante d’appartement qui aurait besoin de s’épanouir de toutes ses racines ? Plus de limite à la créativité, tout est permis ! Vous pouvez aussi contacter Ecobrique pour que vos bouteilles plastiques ainsi pleines soient recyclées. www.ecobriqueafrica.com

ecobrique

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NEBEDAY C’est une association sénégalaise de gestion participative des ressources naturelles, du nom de cet arbre dont les feuilles sont d’une grande qualité nutritive. Elle a été créée en 2011 et est vouée à la protection et à la valorisation des ressources naturelles. La mise en place de différentes filières de valorisation des ressources naturelles (poudre de feuilles de moringa, poudre de pain de singe, bissap, miel, ressources halieutiques…) permet de sensibiliser les populations à la nécessité d’une gestion durable des ressources et de développer l'économie locale.

L’association a également pour objectif de développer l’écotourisme. L’objectif principal de l’association Nébéday est la gestion participative des ressources naturelles par et pour les populations locales.

Du lundi 1er juin au vendredi 5 juin 2015, les villageois de la commune de Toubacouta se sont mobilisés et activés pour la semaine de l'environnement avec

Nébéday :

Bureau de Dakar BP 25 400 - Ouakam Corniche N°11 Tél. : +221 77 939 70 70 - Email : info@nebeday.org Bureau de Toubacouta En face de la Pharmacie Tél. : +221 33 945 87 57 - Email : info@nebeday.org www.nebeday.org

© Kaoutar Azaglou

© Kaoutar Azaglou

© Kaoutar Azaglou

• Plantation de 1800 arbres (Moringa Oleifera) dans les périmètres des femmes de Diaglé et de Sandicoly • Plantation de 200 arbres d’ombrage dans les rues des villages de Toubacouta et Soucouta par les jeunes, enfants et villageois

• Inauguration de la coopérative des femmes pour la transformation des produits forestiers non ligneux.

• Exposition vente des produits transformés par les femmes • Célébration du lancement de la journée mondiale de l’environnement par le maire de Toubacouta dans les locaux de Nébéday • Set Setal (campagne de ramassage des ordures) dans les quartiers de Toubacouta

Fatima Zahra, présidente de SOS handicapés et Mariama Sarr, Ministre de la Femme et de la Famille

Citerne d’eau - Aliou Demba Sow (au centre), discutant avec des notables locaux

SOS HANDICAPES et SERVIR LE SENEGAL, main dans la main pour agir en région L’association SOS handicapés existe depuis 2006. Elle a distribué des vêtements, médicaments, et d’autres dons pour les enfants, et installé des citernes d’eau dans 50 villages, ainsi que des moulins à mil, et fait don d’une ambulance, dans la région de Ranierou, et la région de Matam, au nord de Gewel et dans la région de Louga, du 2 au 4 juin. La présidente le l’association, Madame Fatima Zahra était accompagnée dans cette mission par l’association Servir le Sénégal (présidée par la Première dame Madame Maryème Fall Sall, sa vice-présidente Fatou Diome, la Ministre de la Femme et de la Famille, Madame Mariama Sarr, et Monsieur le Député Aliou Demba Sow. 11

La solution, c’est nous !

Y’A DE L’ELECTRICITE DANS L’AIR Association qui a pour objet de contribuer à l’émergence de projets énergétiques africains, locaux et durables en proposant des formations et en accompagnant les porteurs de projets, en favorisant les échanges entre les acteurs du développement. Il s’agit d’informer, sensibiliser et agir en faveur de la préservation de l’environnement sur les thématiques : énergies renouvelables, bonnes pratiques énergétiques, efficacité énergétique, réponses et impacts de nos modes de vie dans le changement climatique, et de promouvoir les initiatives locales de développement durable. Pour ce faire, l’association aide à la réalisation et à la mise en place de microcentrales électriques éoliennes et photovoltaïques, et œuvre au transfert de technologie.

Par exemple, le projet de réalisation d’une microcentrale d’énergie électrique (éolienne et photovoltaïque) destinée à une école d’un hameau du Sine Saloum, permet de donner la possibilité à des enfants sénégalais scolarisés à l’école primaire, mais aussi au collège et au lycée d’étudier le soir après le coucher de soleil. Grâce à cela, les habitants du

village disposent aussi d’un lieu éclairé pour emprunter des livres et se rencontrer. Des jeunes collégiens français vivent une expérience éducative enrichissante et alternative aux côtés d’une structure associative locale qui œuvre dans le secteur de la solidarité internationale. Ce projet, mené tout au long de l’année, utilise des matériaux de récupération et des méthodes de fabrication élémentaires. Une formation de plusieurs jours sur la fabrication et le fonctionnement de la microcentrale sera mise en place dans le village.

Un nouveau Stage de fabrication à Ro et Dioffior Sénégal du 11 au 18 juillet 2015 est proposé en collaboration avec l’association Sénégalaise « ESPOIR ENFANTS DIOFIOR », il est ouvert à tous. Pendant ce stage, une centrale éolienne et photovoltaïque destinée à électrifier un campement solidaire du Sine Saloum sera fabriquée et l’installation de la microcentrale électrique de l’école de NGUESSINE sera finalisée. http://larmont25.fr/WordPress3

RMi La campagne My Postive Impact met en lumière des entreprises, associations ou collectivités qui innovent sur le territoire français ou développent des projets à l’étranger.

Chacun, où qu’il soit, peut soutenir les solutions pour le climat, car l’objectif est que les solutions présentées sur le site inspirent partout dans le monde. Les votes sont ouverts à tous. www.mypositiveimpact.org 12

info

RADIO MAURITANIE INTERNATIONALE La diaspora Mauritanienne a créé une web radio, Radio Mauritanie Internationale qui propose une multitude de découvertes d’artistes et sujets de société. À voir, à écouter. http://rmi-info.com/

Légendes du Monde

Shéhérazade La conteuse qui charma le tyran

“L’amour est une douceur dont le jus est savoureux et la pâte amère.”

In les Contes des Mille et Une Nuits : Histoire de Douce Amie et d’Ali-Nau

Shéhérazade est plus qu’un personnage de fiction, c’est un mythe, un symbole. Celle dont le nom signifie « enfant de la ville », en persan, est décrite comme réussissant à échapper à la mort, et à faire cesser un massacre, en tenant en haleine le Sultan de Perse, grâce aux histoires qu’elle lui raconte, pendant mille et une nuits, l’équivalent de trois ans. Shéhérazade, c’est l’apologie du courage, de la solidarité, et la démonstration du pouvoir de la parole, du récit, qui éduque, charme et calme les plus terribles intentions. Les contes qu’elle égrène au fil des nuits sont un hommage à la sagesse populaire. Ils se sont transmis au fil des siècles, d’un continent à l’autre, et font maintenant partie de la mémoire, de la culture, collective, mondiale.

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Shéhérazade Par Leila Jamm Les Contes des Mille et une nuits Les Contes des Mille et une nuits ont été écrits pour la première fois au XIIIe siècle, dans une péninsule arabique prospère, alors que l’Islam s’étend de l’Afrique du Nord à l’Andalousie, jusqu’à l’Asie. À Bagdad, alors capitale de l’Empire musulman, le développement des sciences et des arts était encouragé par la dynastie régnante, les Abbassides, deuxième dynastie de l'Islam. Avec le Coran, ce livre fait partie des bases de la culture arabo-persane. Il comprend 1205 poèmes, où se retrouvent de nombreux contes repris depuis sous diverses formes, comme « Aladin et la lampe merveilleuse », « Ali Baba et les quarante voleurs », « Simbad le marin »... L'origine de ces contes remonte bien avant l’écrit. Ils se seraient propagés de l'Inde à l'Iran, puis au monde arabe, oralement, sous forme de récits populaires, de légendes ou de fables. Dans un texte arabe de 987 est mentionnée l'existence d'un livre persan intitulé Les Mille Contes. Certains historiens pensent même que l'origine des Mille et Une Nuits remonterait à l'Inde du IIIe siècle, et certains contes sont proprement arabes. L'ouvrage original en persan, le Hazār-afsāna, a pu être destiné à l'éducation des gouvernants. Traduits en français au XVIIIe siècle par Antoine Galland, ces contes furent ensuite diffusés en Europe. Dès cette époque, ils deviennent une source d’inspiration pour des générations d’artistes, particulièrement au XIXe siècle, en pleine mode de l’orientalisme. Dans sa technique narrative, ce recueil établit les bases même de « suspens », et de récit à épisode. La grande tradition des conteurs arabes prolonge la mise en abîme du système narratif de cette œuvre majeure de l’Histoire de la littérature. Ils introduisent leur conte en disant qu’ils « racontent l’histoire de Shéhérazade qui raconte l’histoire de Sinbad le marin qui raconte aussi une histoire »… La première adaptation cinématographique a été réalisée en 1926, en film d’animation, et depuis, de nombreux réalisateurs ont par la suite utilisé des parties du recueil comme trame scénariste, comme le légendaire cinéaste italien Pierre Paolo Pasolini, le français Philippe de Broca, les studios Disney… Une version série a été diffusée au Maroc en 2014 par Medi21TV. Les Contes des mille et une nuits, et particulièrement le personnage de Shéhérazade, inspirent aussi les auteurs de mangas au Japon, les metteurs en scène de théâtre, la danse, la musique dont Maurice Ravel, la bande dessinée, et même les jeux de société, les jeux vidéos. Ces récits universels, anciens, mais intemporels, ont aussi rencontré, au cours de l’histoire de leur diffusion, des oppositions. En Égypte, en 1980, une version du livre a été interdite. En 2010, un groupe d’avocats islamiste égyptien a attaqué en justice une version, pourtant éditée par le gouvernement, pour obscénité.

La stratégie de Shéhérazade Le récit s’ouvre sur un calife persan, Shahryar, régnant sur l’Empire perse qui s’étend jusqu’à l’Inde, la Chine, et son jeune frère Shah Zaman. Ce dernier, surprenant sa femme le trompant avec son cuisiner, les massacre tous les deux.

En visite chez son frère Sharyar, il découvre que sa femme lui est aussi infidèle. Convaincu dès lors qu’aucune femme n’est digne de confiance, il convainc Sharyar de prendre une nouvelle épouse chaque jour et de l’exécuter au matin.

Sharyar applique le conseil de son jeune frère. Jafar, grand vizir de Sharyar, est chargé de l’exécution journalière des jeunes femmes. Un beau jour, alors que le massacre dure depuis trois ans, toutes les femmes non mariées encore vivantes ayant fui le royaume, sa fille aînée, Shéhérazade, lui propose d’épouser le calife. Jafar, pour l’en dissuader, lui raconte le conte du Taureau et de l’âne. Shéhérazade persiste dans sa décision de se marier au Sultan, et élabore avec sa sœur cadette Dynaad une stratégie savante.

Après la cérémonie des vœux, Shéhérazade commence à raconter une passionnante histoire à son époux, qu’elle laisse en suspens au matin. Le calife, subjugué par le conte, repousse son exécution pour entendre la suite, et cela chaque nuit pendant trois ans.

Raconter pour éduquer, séduire, consoler et soigner Shéhérazade, décrite comme remarquablement belle, cultivée, intelligente, raffinée et séduisante, est une conteuse enjôleuse, magnétique. Elle délivre au Sultan aigri des contes qui abordent la liberté sexuelle, les plaisirs, la joie de vivre, pose des énigmes. Au fil des histoires, elle l’éduque sur plusieurs aspects, dont son rôle en tant que roi, le respect des femmes, l’art d’aimer. Au bout de la mille et unième, le Sultan reconnait l’intelligence et la bonté de Shéhérazade, renonce définitivement à sa vengeance misogyne meurtrière, et décide de la garder auprès de lui. Son frère cadet, le sultan Shah Zurman, tombe irrésistiblement amoureux de Dunyaad, la petite sœur de Shéhérazade, et l’épouse. À la fin des contes des Mille et une nuits, Jafar, le père de Shéhérazade, devient sultan de Samarcande à la place de Shah Zurman.

Ainsi la parole de Shéhérazade éduque un dictateur sanguinaire (et le lecteur), le charme lui donne la possibilité de changer. Son histoire est celle d’un don de soi et d’un sacrifice qui va au-delà du jugement, porté par l’espoir solide que l’humain, même le plus méchant, peut changer. Ce personnage emblématique en dit beaucoup sur le rôle des femmes dans la société, et souligne aussi la force, et le rôle, du conte, du récit, de la poésie : éducateurs, pacificateurs, libérateurs.

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Société

© AFP / Seyllou

Biram Dah Abeid Prix de l’ONU pour la cause des droits de l’homme 2014, emprisonné en Mauritanie Juste de l’autre côté du fleuve, en Mauritanie, les Négro-Mauritaniens sont malmenés, et victimes de l’esclavage pourtant interdit par la loi, et emprisonnés quand ils luttent pour leurs droits. Pourtant majoritaires en terme démographique, ils sont sous-représentés dans les institutions. En 1989, des Négro-Mauritaniens de la vallée du fleuve, poussés à la déportation par les autorités de leur pays, sont venus se réfugier au Sénégal. Relevons le fait que 27 500 d’entre eux, revenus en Mauritanie entre 2007 et 2009, se sont vus refuser des papiers, et vivent dans l’illégalité dans leur propre pays (ce qui induit par exemple qu’ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école).

Actuellement on ne sait pas exactement combien il y a de réfugiés mauritaniens au Sénégal (qui peinent euxmêmes à se faire régulariser). Le HCR a fait une mission dans la vallée du fleuve pour évaluer, mais aucun résultat n’a été divulgué à ce jour (on avance le chiffre de 100 000 personnes). Parmi les groupements qui luttent pour les droits des Négro-Mauritaniens, on peut citer l’historique FLAM, SOS Esclaves, et l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), fondée par Birham Dah Abeid, en 2008.

Ce militant des Droits de l’homme, et plus particulièrement du combat pour l’éradication de l’esclavage en Mauritanie, a été Membre du Bureau exécutif de l’Organisation Arabe des Droits de l’Homme (2006), chargé de mission auprès du Président de SOS Esclaves (2002 à 2008) et membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (2007 à 2010). Il a été emprisonné en Mauritanie en janvier 2010, et en 2012.

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Nominé pour le prix Nobel de la Paix en 2014, il a reçu cette même année le prix Echos Of Africa (États-Unis), après avoir été distingué en 2013 du Prix de l’ONU pour la cause des Droits de l’Homme, et du Prix Front Line Defenders (pour les droits de l’Homme en danger), nominé pour le Prix Sakharov de l’Union Européenne, et en 2011, du prix de la ville de Weimar pour les Droits de l’Homme. Candidat aux élections présidentielles mauritaniennes de 2014, Biram Dah Abeid est arrivé second. Depuis novembre 2014, toujours président de l’IRA, il est à nouveau emprisonné avec le vice-président de l’association, pour deux ans, dans le sud de la Mauritanie.

Il a été incarcéré cette fois pour avoir voulu sensibiliser sur l’accaparement par l’état mauritanien de la plupart des terres situées le long de la vallée du fleuve Sénégal.

Malgré le fait qu’il ait été distingué par de nombreuses instances internationales pour son combat en faveur des droits de l’Homme, Biram Dah Abeid est emprisonné sans qu’aucune de ces instances ne protestent.

Denis Mukwege

par Laure Malécot

« Congo, un médecin pour sauver les femmes » Le film que la réalisatrice sénégalaise Angèle Diabang à présenté en avant-première au Théâtre Sorano de Dakar le 12 juin 2015, « Congo, un médecin pour sauver des vies », a fait frémir d’horreur, d’effroi, un public venu nombreux. On ne peut qu’être admiratif du personnage central de ce documentaire, Docteur Mukwege, qui s’est voué depuis quinze ans à soigner les femmes victimes de violences sexuelles au nord Congo, récompensé par le prix Sakharov 2014. Les témoignages creusent tout au long du film les méandres du mécanisme qui pousse des jeunes filles, des femmes, dans un abîme de désespérance vertigineux. Ce fléau qui fait des femmes un territoire de guerre, où le viol est devenu une arme, existe au nord Congo depuis vingt ans dans une indifférence internationale effarante. Puisse ce film saisir les consciences, interpeller l’opinion internationale, et au final, protéger ces femmes, qui ne veulent pas capituler.

© AFP / mukwege FREDERICK FLORIN

Car non, d’après Angele Diabang, leurs vies ne sont pas détruites, demain est possible. C’est sur ce message d’espoir qu’elle conclut son film, dont le tournage qui a duré six semaines, dans l’hôpital du Docteur Mukwege, a été, de son propre aveu, psychologiquement très éprouvant. Les émotions fortes qu’elle a dû y traverser transparaissent à l’image, sa caméra sensible s’attarde sur des mains fébriles, sait se faire pudique, mais la plupart du temps, obtient la confiance de ces femmes bafouées et rejetées par leurs familles, qui ont trouvé dans cet hôpital un foyer, provisoirement.

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Société

Abécédaire de la détente

C’est une dure épreuve de prendre connaissance des actualités.

L’état pitoyable de ce monde ajoute à nos soucis quotidiens. À tous les niveaux, nos capacités sont sollicitées en permanence, et quand arrive le moment des grandes vacances, tout l’enjeu est de parvenir à vraiment se reposer, à sortir du stress mondial. Le Ramadan, moment de jeûne et de prière, à la période où nous changeons de saison pour l’hivernage, et des grosses chaleurs, est aussi une épreuve difficile, après laquelle il faut se ménager. Il s’agit à la rentrée de redoubler d’efficacité, sans se laisser troubler, la matière grise reposée prête faire des étincelles, et l’organisme remis à neuf.

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S’accorder des moments de détente absolue, « décrocher », c’est facile à dire, et moins à faire… En adoptant un certain état d’esprit, on devrait pouvoir y arriver pleinement. Même quelques jours, quelques instants ! L’absolue détente est si précieuse ! Grâce à elle, on est naturellement plus optimiste, et quand la chance passe, on sait la saisir. On vit mieux. On aime mieux. Serait-ce la clé du bonheur ?

Voir la vie sous l’angle le plus agréable quelque temps ne nous fera, de toute manière, pas de mal. Allez, tentons un jeu : à chaque lettre sa pensée positive. Essayez pour voir, c’est déjà un grand pas !

Allons vers les autres…

Gérons

Baladons-nous !

Harmonie…

Imaginons Jouissons

Aplanissons les problèmes, les quiproquos, assimilons les critiques. Les vacances sont l’occasion de donner à ceux que l’on aime plus de temps, plus d’écoute, et de rencontrer de nouvelles personnes. Profitons-en !

Il y a bien une région du pays, un quartier, que nous ne connaissons pas encore, un joli bord de côte devant lequel on passe souvent sans s’arrêter, et pour lequel on va prendre enfin le temps.

Célébrons

la vie à chaque instant.

Mettre un peu de côté les troubles de ce monde et voir le versant positif. Il existe.

Donnons

notre temps, notre attention, notre énergie, aux autres. P.S. : Ne pas oublier d’en garder pour soi-même !

Éliminons

les toxines.

Pour celles qui ont fait le jeûne, un grand nettoyage est déjà fait, si la « coupure » n’a pas été l’occasion d’excès en sucre et en gras. Autant profiter de cette période calme pour faire plus de sport, ou s’y initier, maîtriser son équilibre alimentaire, afin d’être en pleine forme à la rentrée. On peut aussi dans la foulée éliminer les pensées négatives !

Façonnons

le futur pour qu’il soit meilleur.

Décidons des priorités de l’année à venir : mettre en avant un projet personnel, y consacrer plus de temps ?

Créer son entreprise ? En « booster » la communication ? Suivre une formation ? En tout cas, suivre la voie de son cœur.

notre temps de manière rationnelle. C’est le moment de s’organiser, peut-être changer certaines habitudes, y penser avec un peu de recul. Apprendre à savoir dire non, pour ne pas se surmener. On dit non au « burn-out » !

Sous toutes ses formes, de toutes nos forces !

un monde juste, une humanité heureuse.

Projeter une vision, c’est déjà un peu la faire exister !

de chaque instant comme un cadeau inestimable. La vie est un trésor à choyer et apprécier pleinement.

K.O Lâcher prise !

Mangeons

nous serons si nous ne donnons pas à notre cerveau et à notre corps un VRAI temps de pause.

C’est vital de temps en temps pour tenir la longueur…

fruits.

Prendre soin de soi !

sain, surtout des légumes et des

Nourrissons

aussi l’esprit.

Profiter de ce moment tranquille pour se cultiver, lire… Écouter, voir…

Ouvrons

notre cœur.

Repousser loin les aigreurs et les mauvais souvenirs pour reprendre le cours de la vie de la manière la plus positive possible.

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Abécédaire de la détente

Poussons

toujours plus loin les limites de l’imaginable et du possible. Tenter de nouvelles expériences, mettre au point un projet délaissé, expérimenter une idée…

Questionnons

le passé pour en retenir les leçons, et ne pas recommencer les erreurs. Quelques bonnes résolutions à prendre, sûrement !

Relions,

réunissons, tout ce qui nous semble devoir l’être. Des idées qui se complètent, des gens qui devraient s’apprécier, pour que se forgent de nouvelles perspectives.

Savourons

chaque instant.

Respirons à pleins poumons, émerveillons-nous des beautés de la vie, et faisons de chaque pas un envol.

Surmontons chaque difficulté avec dignité, et de ne faisons rien que l’on pourrait regretter…

Travaillons

à la beauté des choses (chaque jour est une vie)… Ce slogan emprunté à Laurent Sadoux (RFI) résume bien l’idée de cet abécédaire…

Unissons Voyager, nos forces.

-nous, c’est ainsi que nous renforcerons

vibrer, ailleurs, autrement, même pas longtemps et pas bien loin. Le dépaysement est une condition essentielle de la phase détente !

Web ?

Xoxo !

Yoga,

On peut décrocher un peu, sérieux ! Prendre l’air… à tous les niveaux !

Des bisous, des câlins, que de l’amour !

pourquoi pas ? Au moins, respirer doucement, méditer, avant de reprendre le rythme d’émergence effrénée ;) !

Zen

attitude ! En toutes circonstances. Ça économisera notre précieuse énergie !

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Fatou Marana Noba

Style change Africa !

Défilé Paco Rabanne

Fatou Marana Noba, animatrice et conceptrice de l’émission Style Challenge Africa, diffusé sur TFM depuis le 11 avril dernier, dont la deuxième saison sera programmée sur 2STV à partir de septembre prochain, fait partie de cette vague de jeunes nés en France, de parents sénégalais, qui ont décidé de participer activement au développement du Sénégal. Fatou Marana Noba et son équipe mettent en lumière et accompagnent des nouveaux talents, grâce à ce concours de stylistes télévisé. Cette jeune femme de 26 ans, passionnée, douce et souriante, qui mène avec dynamisme cette aventure, connaît bien le milieu de la mode. Mannequin depuis sept ans, elle est apparue régulièrement dans les défilés, à Paris et New York, de créateurs renommés comme Issey Miyake et Paco Rabane.

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A la rencontre de Fatou Marana Noba est née à Poissy dans les Yvelines, en région parisienne. Après le divorce de ses parents, sa mère s’installe à Paris, avec ses trois enfants, dont Fatou, sept ans, est l’aînée. La petite fille devra dès lors soutenir sa mère, qui ne sait ni lire ni écrire le français, pour laquelle elle est chargée de gérer toutes les démarches. Fatou Marana Noba, après avoir obtenu son baccalauréat en sciences médico-sociales, fait des stages dans les hôpitaux, des maisons de retraite ; puis, lors de ses études de langues à l’INALCO, elle approfondit pendant deux ans ses connaissances en anglais, wolof et bambara.

Parallèlement, elle pose pour des photographes, défile pour des créateurs, et se consacre finalement au mannequinat.

Aujourd’hui, installée à Dakar, elle met à profit cette expérience pour encourager les jeunes stylistes locaux grâce à l’émission Style Challenge Africa.

Actu’elle : Comment avez-vous vécu votre expérience dans le milieu médical ?

Fatou Marana Noba : Cela m’a vraiment endurcie. J’ai vu les réalités de la vie dont on ne se rend généralement pas compte. Il faut vraiment être solide pour faire ces métiers-là ! Vous êtes face à des gens en fin de vie, à la souffrance… Cela a été vraiment une riche expérience.

Vous n’aviez donc pas alors l’objectif de faire du mannequinat, comment est-ce arrivé dans votre vie ?

C’est Jolanta Bernard, qui est toujours mon agent personnel, qui m’a repérée dans la rue ! J’avais 18 ans. Puis un photographe, Mario Epagna, m’a encouragée. Il était persuadé que je pouvais faire une belle carrière. Avec mon agent, nous avons démarché les agences de mannequins, et j’ai commencé à y travailler de manière vraiment soutenue à partir de 19 ans. Je prenais cela avec un certain détachement, pour payer mes études sans avoir à travailler dans un fast-food.

Je ne me voyais pas faire cela toute ma vie ! Ce métier est une affaire de chance. Vous pouvez travailler pendant trois mois très bien, puis vous retrouver pendant trois mois à ne rien faire !

Quelles ont été vos expériences les plus enrichissantes, et les plus négatives, dans ce domaine ?

J’ai adoré voyager, rencontrer des gens fascinants, et j’ai très bien gagné ma vie (pour mon âge !). Après,

l’inconvénient c’est le fait d’être noire.

Il n’y a pas beaucoup de marchés pour les mannequins noirs en France. On y privilégie plus les Afro-Américaines, que les Françaises. Leur image est plus connue, elles circulent beaucoup entre New York, Paris, Londres, Milan, ce qui est plus difficile pour les Françaises.

J’ai quand même globalement eu de la chance, des créateurs ont « flashé » sur moi ! Mais j’ai vécu le racisme dans certains castings… Je me souviens d’un directeur de casting qui est venu me voir après des heures d’attente pour me dire « Mais, ton agence, ils ne sont pas au courant qu’on ne veut pas de « black » ? ». J’en avais les larmes aux yeux. Je voyais bien qu’on privilégiait les beautés caucasiennes, et, à la limite, métisses. Cela m’a endurcie. Je suis plus forte aujourd’hui. Je travaille toujours aujourd’hui avec une agence, WM Paris.

Vous avez vécu aux États-Unis quelque temps…

J’ai effectivement travaillé comme mannequin à New York. Là-bas je ne ressentais pas le racisme comme en France. Mais j’étais loin de ma famille, de mon mari. Je me sentais seule dans une ville que je ne connaissais quasiment pas. La directrice de mon agence voulait me garder à condition que je reste y vivre. J’ai refusé. Cela aurait pu être ma chance d’entrer sur le marché international, mais j’ai choisi de faire passer ma vie privée avant. Le mannequinat c’est bien, mais ça ne dure pas longtemps. J’ai vu des mannequins qui faisaient tous les défilés et qui se sont retrouvés, le lendemain, vendeuses !

Parmi les couturiers avec lesquels vous avez travaillé en tant que mannequin, lesquels vous ont le plus marquée ?

Celui qui m’a donné ma plus belle chance à Paris est Issey Miyake, un créateur japonais, pour qui je travaille jusqu’à présent. Ses pièces sont magnifiques. Chaque saison, je suis émerveillée par ses collections. Il y a aussi Paco Rabanne qui m’a donné ma chance. À quoi pensez-vous quand vous défilez ?

J’essaie de ne penser à rien d’autre qu’au fait que je porte la création d’une personne qui s’est donné corps et âme pour faire ce vêtement. Mon devoir est de la mettre en valeur au mieux quand je défile. C’est essentiel.

On parle souvent de la jalousie entre mannequins… L’avez-vous ressentie ? Énormément. On m’a fait les plus gros coups tordus de ma vie dans le mannequinat ! Des collègues qui inventent des calomnies sur vous, qui veulent vous briser, vous tirer vers le bas parce qu’elles voient que vous pouvez monter alors qu’elles stagnent.

Cela fait partie de mon passé. J’assume et j’avance, mais vraiment, c’est dans ce milieu que j’ai enduré les plus gros coups durs, humainement.

Comment avez-vous pris la décision de vous installer au Sénégal ?

Après New York, je suis revenue à Paris, où j’ai travaillé encore quelque 23

Fatou Marana Noba

On a l’impression que cela vous tient à cœur de soutenir des gens qui, comme votre mère, ne savent pas forcément lire et écrire…

(Très émue) Ma mère nous a tout donné, tout ce qu’elle avait de meilleur.

Il y a énormément de femmes comme elle, très courageuses, qui, comme elle, n’ont pas eu cette chance. Cela me fait très mal. L’illettrisme est difficile à vivre. C’est un combat important à mener pour moi, parce que je l’ai vécu. J’ai vu de près, avec ma mère, et des voisines, comme cela peut être handicapant. Même pour aller retirer un courrier à la poste c’est compliqué ! Écrire une adresse leur est impossible !

Avec le concours de Style Challenge Africa, quand notre gagnant en a besoin, on prévoit de lui donner des cours d’alphabétisation à l’Institut Français, pendant trois mois. C’est très important, on ne peut pas développer une activité sans cela.

Il est vrai qu’il y a une belle énergie au niveau de la mode, ici… À chaque rue il y a un couturier !

Pourquoi ne pas donner la chance à des jeunes motivés qui n’ont pas forcément fait des études, qui sont passionnés par la couture, et créatifs ? C’est cela qui m’a poussée à faire l’émission. Quand je vois des jeunes qui vont dans les pirogues pour aller en Europe parce qu’ils sont frustrés de vivre en Afrique, qui meurent sur le trajet, c’est désolant.

Il faut que cela cesse.

Défilé Issey Miyake

temps, et puis j’ai eu envie de venir vivre ici, pour y faire quelque chose qui me corresponde, l’émission Style Challenge Africa. J’en ai eu l’idée en novembre 2014. Mon mari m’a beaucoup encouragée. Nous nous sommes tous les deux investis financièrement, car nous n’avons pas eu de fond, à part la LONASE. Nous avons sélectionné des stylistes venus de toutes les régions du Sénégal.

L’émission a montré de très bons créateurs. Aujourd’hui, le concours a été gagné par Aminata Seck, qui vient de Rufisque. Cette créatrice de talent, qui ne parle pas français, et à qui on a donné sa chance, a remporté deux millions de francs CFA. Style Challenge Africa reste à ses côtés pour s’assurer que l’argent est judicieusement investi.

Aux mannequins en devenir Il faut de la personnalité, du charisme, avoir beaucoup d’endurance, et donner le meilleur de soi-même dans le travail.

Et toujours garder le sourire ! Le sourire c’est votre carte de visite. Même si vous avez des problèmes de couple, de famille, peu importe. Enterrez cela, souriez, soyez dynamique. Le client doit avoir envie de travailler avec vous.

Il m’est arrivé d’aller dans des castings où je ne correspondais pas tout à fait à ce qu’ils recherchaient, mais qu’ils me prennent pour mon sourire !

Aux jeunes stylistes Peu importe de quelle région vous venez, quel que soit votre niveau scolaire, ou votre condition, n’hésitez pas à vous inscrire au concours de Style Challenge Africa. Nous cherchons de nouveaux talents à mettre en avant.

Propos recueillis par Laure Malécot

Il y a des choses à faire en Afrique. Je suis revenue, même

z pas les Ne baisse 24

si je suis française, pour faire cette émission et dynamiser les jeunes pour dire : « Non. L’Afrique, ce n’est pas l’échec ».

Ce n’est pas parce qu’on vient d’Europe qu’on va forcément mieux.

En Europe, on pense que les gens vont bien, mais ils ne font pas forcément des métiers qui leur plaisent… Il y a des gens qui peuvent rester des années sans papier, sans situation, qui vont de petits boulots en petits boulots, qui ne peuvent pas rentrer voir leur famille.

Ce n’est pas possible de vivre dans une telle situation. Il faut faire évoluer l’Afrique pour que les gens puissent envisager d’y rester.

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Abdoul Aziz Cissé Documentariste pour mémoire r u e o c e d coup

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Abdoul Aziz Cissé, originaire de Saint-Louis, a été initié au cinéma au centre de Communication Daniel Brottier de cette même ville. Son premier film, Bët Gaal, réalisé en 2001, a été distingué par le prix du meilleur documentaire du Festival Image et Vie de Dakar. Depuis, il aborde des sujets de fond, comme dans son documentaire « La brèche ». Divers prix ont honoré ce film : Prix du meilleur documentaire et mention spéciale du jury aux Rencontres Cinématographiques de Cerbères (France, 2007), Ebène du meilleur film (Festival International du film de quartier, Sénégal, 2007), Grand Prix au Festival Ciné Sud de Cozes (2008), Prix du dialogue interculturel au Festival Panafrica International Vues d’Afrique (Canada, 2008), Prix spécial du jury au Festival international du film sur l’Environnement (Niger, 2008) et Grand Prix au Terra di Tutti film festival (Italie).

Comment vous est venue l’envie de faire du cinéma ?

Quand j’étais très jeune, le tournage du film « Coup de torchon » de Bertrand Tavernier se passait tout près de chez moi. Je trainais autour du plateau, regardais les techniciens, les acteurs. Mon regard d’enfant y voyait un jeu magnifique. Cela m’a beaucoup marqué. Puis, j’ai fréquenté les salles de cinéma, ce qui était très mal vu à l’époque, car j’étais dans un milieu où on considérait la salle de cinéma comme un lieu de perdition. Ce qui était faux ! C’était plutôt des espaces de rencontre et de sociabilité, où tous les gens qui avaient envie de rêver, de parler d’autre chose que du quotidien, se retrouvaient, tous genres et générations confondus. C’était un univers assez cosmopolite, où on voyait tellement de gens différents ! À un certain moment, la salle de cinéma a fermé. J’ai alors réalisé que c’était le cinéma que je voulais faire dans ma vie, et rien d'autre. Comme je ne voyais pas la possibilité de faire une formation en cinéma au Sénégal, il fallait que je trouve une bourse pour aller faire ces études ailleurs. Un de mes amis connaissait un vieux prêtre qui habitait sur l'île et adorait le cinéma.

Cet ami a proposé de m'accompagner pour voir s'il pouvait me donner les renseignements nécessaires pour trouver une école de formation en cinéma. Le prêtre en question, c'était le révérend père Jean Vast qui a joué un rôle important dans le développement de la culture cinématographique au Sénégal. Il était à la recherche de jeunes intéressés par le cinéma pour les former. Je suis resté près d'une dizaine d'années dans ce centre. Le centre Daniel Brottier, qui au départ était un ciné-club, s’est mué en école de formation à la culture cinématographique, avec son centre de documentation impressionnant. Beaucoup de personnes aujourd'hui reconnues dans le milieu

cinématographique et artistique sénégalais sont passées par là. Il faut également dire que le Père Vast tenait absolument à ce que ses poulains continuent les études académiques. Il disait : « La plupart des cinéastes ont tout sacrifié pour leur passion. Je tiens absolument à ce que vous n’abandonniez pas vos études. Ce sont elles qui vous permettront de devenir de bons cinéastes ». Après mon baccalauréat, j’ai donc intégré le département de philosophie à l’université Cheick Anta Diop de Dakar, puis l’École Nationale des Arts du Sénégal. Aujourd’hui, dans l’analyse des sujets, dans la manière de raconter des histoires, de comprendre aussi comment fonctionnent nos sociétés, je pense que c’était important de faire tout ce parcours-là. En 2001, j’ai réalisé mon premier film, grâce à un appel à projets du Media Centre de Dakar.

Depuis la réalisation du documentaire « La brèche » en 2007, il semble que rien n’ait été fait pour la protection de cette région du Delta ?

Effectivement. Il y a eu beaucoup d'agitation à un certain moment autour de cette histoire qui est une des plus grandes catastrophes écologiques que le Sénégal ait connues ces dernières décennies. Mais jusqu’à présent rien n’a été fait. La vie de ces communautés continue de se précariser. La ville de Saint-Louis est menacée par cette brèche qui déstabilise complètement l’équilibre de la bande de terre qui sépare l’Océan Atlantique du fleuve Sénégal, appelée "langue de Barbarie" et qui a toujours protégé la ville. À la racine de cette langue de terre, au niveau du quartier de Goxubaac, la mer détruit les habitations. Bientôt, l’île de Saint-Louis finira par se retrouver

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Abdoul Aziz Cissé

exposée. Le barrage a aussi fait sa part de dégâts dans l’écosystème du delta. Ceux qui ont placé ce barrage ont peut-être pensé bien faire en se fixant pour objectif le développement de l’agro-industrie dans la vallée.

Mais cela a changé le rythme de la remontée de l'eau douce. Les brutaux lâchers d'eau créaient très souvent des inondations. Depuis l'ouverture de la brèche, l’île de Doune Baba Dièye, qui se trouvait juste en face, a été détruite. La plupart de la population a été déplacée.

Du côté de l'État et des autorités, on est toujours dans les incantations, les vœux pieux… Rien n’est fait jusqu'à présent. Or, cette île a été plus anciennement habitée que celle de Saint-Louis par les populations autochtones comme étrangères. Les Européens se sont installés sur l'île de Saint-Louis. Jusqu’à la destruction de cette île, il était possible d’y trouver des vestiges archéologiques.

C’est donc une catastrophe écologique, archéologique et culturelle.

Est-ce que l’on peut parler de négligence de la part des autorités ?

Ce n’est pas une question de négligence, mais plutôt de manque de vision. Ces autorités politiques et administratives sont pourtant censées être les plus clairvoyantes pour gérer notre pays, nos vies, nos destins... Dans un contexte de réchauffement climatique, de montée du niveau de la mer, on ne peut pas se permettre de prendre une décision de manière aussi légère. Des recherches faites sur cette question de la nature de l’embouchure du fleuve Sénégal ont pour la plupart conclu qu'il ne fallait pas prendre de pareilles initiatives. Le sol est si instable, qu’une fois que l’on creuse une ouverture ou un canal, rien n‘est plus maîtrisable.

Cette situation est-elle irrémédiable ?

Je ne suis pas pessimiste. Il y a des choses encore faisables. La vie de centaines de milliers de personnes en dépend. Avec cette

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catastrophe qui est en train de détruire l’écosystème, la population autochtone est tombée dans la précarité la plus absolue, et le phénomène ne cesse de s'étendre.

C’est toute la population du delta qui est menacée.

Quelles réactions a provoquées la diffusion de ce film ?

Ce film n’a jamais été diffusé par les chaînes de télévision sénégalaises. J’ai été obligé de passer par TV5 pour que la population sénégalaise puisse le voir. Cependant, il a été diffusé dans des festivals et autres manifestations cinématographiques au Sénégal. Et cela a provoqué un choc, car les gens ne sont pas au courant. Depuis, des ministres de l’environnement et autres politiciens sont venus sur cette île pour faire des promesses qui n’ont duré que le temps de leur séjour.

Quels sont vos projets ?

Je travaille sur une collection de quatre films « Quatre saisons à Dakar » sur l’environnement. Le premier, « Les murs de Dakar » (2012), co-réalisé avec Wagane Guèye, traite de l’environnement urbain, et surtout des relations que la population dakaroise entretient avec ses murs.

La population interagit avec ces murs qui deviennent une sorte de miroir qui reflète l’état mental de la ville et de sa population. Ce film a été sélectionné au Festival International de Toronto. Pour le deuxième numéro de la collection, « Mémoire des villes », je cherche les moyens pour faire une post-production de qualité. La question fondamentale, posée par cette collection, est : comment vivons-nous l’environnement dakarois, notre urbanité ?

Aujourd’hui la population dakaroise a de grandes difficultés avec son environnement, à tous les niveaux.

Il est important de faire ce travail d’immersion là, pour que la population se voie sous un autre jour, et améliore ses conditions d’existence.

Laure Malécot

mémoire r u o p a m é in Le C ériel comme patrimoine mat

r la mémoire, le cience. Dans travaille que su ne on e, en prendre cons tr d’ ti t ce an rt à po et , im re t C’es ension cultu un homme de ce de cette dim oire de demain. re en ci ém êt m ns ds la co en r la ét ni t pr ve en Je uv lé à de ur permettra e pas y avoir so travail est appe s. C’est ce qui le lais, il ne sembl re ga tu immatériel. Ce né fu s sé s on te ti as ra pas pu géné ration de ciné ponts avec les e nous n'avons s qu de r Ce te it. je fa la nouvelle géné s de on av us permettra faire avancer i. Ce que nous r, c’est ce qui no flambeau pour us avons réfléch le no e t dr en en m mémorielle. O pr m re co dre venir ? it-elle un meilleur de ? Comment do endre. Compren ur pr -là po m on co és ti ét ra us ci né no so gé de nos cette est la mission de faire. Et quelle

Flash KADDU Flash KADDU

édition édition spéciale spéciale

Le nouveau siège Sonatel est une véritable « Vitrine de la technologie » Le nouveau siège Sonatel est une véritable « Vitrine de la technologie »

Sonatel Sonatel grandit grandit encore encore et et inaugure inaugure son son nouveau nouveau siège siège

Ce jeudi 11 juin, Sonatel profitait de son 30ème anniversaire pour inaugurer ses nouveaux locaux sur la VDN. Une cérémonie Ce jeudi 11 juin, Sonatel profitait de son 30ème anniversaire pour inaugurer ses nouveaux locaux sur la VDN. Une cérémonie riche en surprises présidée par son excellence, Monsieur Macky Sall, Président de la République. Le Président a été convié riche en surprises présidée par son excellence, Monsieur Macky Sall, Président de la République. Le Président a été convié à vivre une plongée dans l’histoire des télécommunications sénégalaises. La matinée a continué avec la visite de ce joyau à vivre une plongée dans l’histoire des télécommunications sénégalaises. La matinée a continué avec la visite de ce joyau architectural. Une occasion pour le Président d’admirer ce bâtiment d’avant-garde qu’il a qualifié de « vitrine de la technologie » architectural. Une occasion pour le Président d’admirer ce bâtiment d’avant-garde qu’il a qualifié de « vitrine de la technologie » et surtout de tester la téléprésence mise au point par Sonatel. Le Président a ainsi pu dialoguer avec les filiales du Mali, de la et surtout de tester la téléprésence mise au point par Sonatel. Le Président a ainsi pu dialoguer avec les filiales du Mali, de la Guinée et de la Guinée Bissau.

Guinée et de la Guinée Bissau.

La visite s’est ensuite poursuivie avec la rencontre de travailleurs La visite s’est ensuite poursuivie avec la rencontre de travailleurs dynamiques et d’une équipe de Direction au service du développement dynamiques et d’une équipe de Direction au service du développement des télécommunications du Sénégal. Enfin, sous le regard d’illustres des télécommunications du Sénégal. Enfin, sous le regard d’illustres convives, le Directeur Général de Sonatel, Monsieur Alioune Ndiaye a convives, le Directeur Général de Sonatel, Monsieur Alioune Ndiaye a prononcé un discours en faveur d’un Sénégal émergent fort tout en prononcé un discours en faveur d’un Sénégal émergent fort tout en insistant sur le rôle que Sonatel compte tenir dans la mise en œuvre de insistant sur le rôle que Sonatel compte tenir dans la mise en œuvre de cette stratégie. cette stratégie. « Ce soutien des autorités du Sénégal et celui du partenaire stratégique « Ce soutien des autorités du Sénégal et celui du partenaire stratégique Orange dont le savoir-faire et la force de la marque Orange nous a permis Orange dont le savoir-faire et la force de la marque Orange nous a permis d’avoir une présence sous régionale, notamment par le lancement Droite : Coupure du ruban par Son Excellence M. Macky Sall, Président de la République. d’avoir une présence sous régionale, notamment par le lancement Gauche Monsieur le Président et l’équipe deSall, direction de Sonatel Droite : Coupure du :ruban par Son Excellence M. Macky Président de la République. d’opérations au Mali en 2002, en Guinée Bissau et en Guinée en 2007. » Gauche : Monsieur le Président et l’équipe de direction de Sonatel d’opérations au Mali en 2002, en Guinée Bissau et en Guinée en 2007. » Un discours suivi par celui de notre président Monsieur Macky Sall qui réaffirmait haut et fort son soutien à Sonatel : Un discours suivi par celui de notre président Monsieur Macky Sall qui réaffirmait haut et fort son soutien à Sonatel : « Je vous dis toute ma fierté et mes encouragements. Monsieur le Directeur Général, vous pouvez compter sur mon soutien « Je vous dis toute ma fierté et mes encouragements. Monsieur le Directeur Général, vous pouvez compter sur mon soutien personnel pour accompagner le groupe Sonatel dans sa croissance externe. personnel pour accompagner le groupe Sonatel dans sa croissance externe.

De même nous avons décidé de créer un conseil de l’économie numérique avec comme mission d’anticiper sur les tendances De même nous avons décidé de créer un conseil de l’économie numérique avec comme mission d’anticiper sur les tendances lourdes du secteur pour nous aider à orienter nos stratégies par des études et avis consultatifs. lourdes du secteur pour nous aider à orienter nos stratégies par des études et avis consultatifs.

En venant à votre rencontre dans vos nouveaux locaux, j’ai voulu magnifier vos performances et saluer vos acquis. Je vous En venant à votre rencontre dans vos nouveaux locaux, j’ai voulu magnifier vos performances et saluer vos acquis. Je vous exhorte, avec votre partenaire Orange et votre fondation, à persévérer dans l’effort qui vous a balisé la voie du succès. exhorte, avec votre partenaire Orange et votre fondation, à persévérer dans l’effort qui vous a balisé la voie du succès.

Cette même logique de développement solidaire cultivée en interne doit prévaloir dans vos relations avec le reste du tissu Cette même logique de développement solidaire cultivée en interne doit prévaloir dans vos relations avec le reste du tissu économique. Être la première entreprise nationale vous impose de tirer les PME et les PMI locales pour libérer leur potentiel de économique. Être la première entreprise nationale vous impose de tirer les PME et les PMI locales pour libérer leur potentiel de création de richesses et d’emplois. » création de richesses et d’emplois. » La cérémonie s’est achevée dans la joie et la bonne humeur, sur un cocktail et une prestation inédite de l’artiste international La cérémonie s’est achevée dans la joie et la bonne humeur, sur un cocktail et une prestation inédite de l’artiste international le Ministre Youssou Ndour qui clôturaient à merveille cet instant historique. le Ministre Youssou Ndour qui clôturaient à merveille cet instant historique.

juin 2015 juin 2015

Santé et bien-être

LE QUINOA

Le quinoa est une pseudo-céréale qui peut remplacer le riz et les pâtes, à la différence qu’il est plus digeste, sans gluten, pauvre en lipides et riche en fer alimentaire et en protéines. Il contient également tous les acides aminés essentiels à la vie humaine.

Histoire Autrefois réservé à un marché restreint, il est aujourd’hui beaucoup plus populaire et commercialisé en grandes surfaces. Le quinoa est originaire d’Amérique du Sud et consommé par les populations andines depuis 7000 ans.

Ses qualités nutritives l’ont fait connaître par la société moderne. L’Organisation des Nations Unies (ONU) l’a même mis à l’honneur en déclarant en 2013 « l’Année mondiale du Quinoa ».

Qualités nutritives Les protéines contenues dans la graine de quinoa représentent entre 12 et 20 % de son poids. Elles sont d’excellente qualité et conviennent aux végétariens ou aux personnes qui désirent limiter leur consommation de viande sans déséquilibrer leur alimentation. Les protéines y sont complètes et contiennent tous les acides aminés dont le corps a besoin alors que les autres végétaux manquent toujours d’un à trois d’entre eux.

La graine de quinoa est riche en vitamine B, antioxydants, minéraux et oligoéléments (fer, cuivre, potassium, phosphore, manganèse). Les fibres qu’elle contient sont très utiles pour modérer l’index glycémique du repas, augmentent la sensation de satiété et stimulent les transits paresseux. Plus grasse que les autres céréales, la graine de quinoa n’est pourtant pas nocive puisqu’il s’agit de bons acides gras parmi lesquels les fameux Oméga 3.

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Elle ne contient pas de gluten, qui est très présent dans les autres céréales et produits dérivés, et qui est souvent cause d’allergie ou d’intolérance.

Une autre caractéristique et pas des moindres : le quinoa est exclusivement bio et souvent équitable, car l’essentiel de la production répond aux critères de l’agriculture biologique.

Commercialisée en paquets comme des pâtes ou le riz, on trouve la graine de quinoa également sous forme de flocons, en farine ou soufflée. Elle n’est pas indispensable à l’alimentation, mais permet de diminuer sa consommation de viande, de profiter de ses qualités nutritionnelles et de varier ses menus.

Pour le consommer, il faut le rincer dans l’eau pour éliminer son goût amer. On le fait de préférence cuire dans trois fois son volume d’eau bouillante. On laisse mijoter jusqu’à l’apparition du germe (environ 20 minutes). Ensuite, on couvre pendant quelques minutes et laisse le quinoa absorber l’eau restante.

Le quinoa est déconseillé aux enfants de moins de deux ans, à cause de sa forte teneur en saponine, une molécule dont le rôle n’est pas encore clairement cerné.

Les recettes de grand-mère

COMMENT BLANCHIR LE LINGE ?

Au fil des jours et des lavages, le linge blanc a tendance à jaunir ou devenir gris. Cela lui donne un aspect terne et peu avenant.

Pour redonner à votre linge blanc son éclat, voici quelques recettes recommandées par grand-mère.

EN LAVE-LINGE

Citron

Rajoutez le jus d’un citron dans le bac à lessive.

Levure

Ajoutez un sachet de levure chimique dans le bac de lavage.

Eau oxygénée

Ajoutez de l’eau oxygénée dans le bac de lavage pour laver un linge blanc en coton à 95° en programme long.

Cristaux de soude

Pour un linge plus blanc et des couleurs ravivées, ajoutez 125 ml de cristaux de soude à chaque lessive.

Cela permet également de réduire le dépôt de calcaire dans la machine.

Pour le linge qui supporte une température élevée.

Eau bouillante et citron coupé

Faites bouillir un vêtement ou linge en coton blanc avec un citron jaune coupé en tranches.

Eau bouillante et lessive

Ajoutez une dose de lessive pour le lave-vaisselle dans de l’eau bouillante et laissez tremper au moins une heure le linge.

Eau bouillante et jus de citron

Trempez le vêtement dans de l’eau bouillante additionnée de jus de citron (1 citron/litre d’eau). Lavez, séchez.

Pour le linge qui NE supporte PAS une température élevée

Lessive lave-vaisselle

Lavez le linge ou le vêtement blanc qui grisaille avec une tasse de lessive de lave-vaisselle.

Eau oxygénée

Ajoutez un verre d’eau oxygénée à l’eau de rinçage du linge.

Bicarbonate de soude

Délayez 500 g de bicarbonate de soude dans la dernière eau de rinçage.

Du lait

Faites tremper le linge pendant une heure dans du lait.

Jus de citron

Ajoutez du jus de citron à l’eau de rinçage (1 citron/litre d’eau).

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Santé et bien-être

LES POIGNÉES D’AMOUR

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Les poignées d'amour

Les poignées d’amour sont ces petits bourrelets qui se forment autour des hanches. On parle même de bouée au-dessous de la ceinture. Poignée vient de la forme qu’elles prennent qui fait penser à de jolies anses, et amour parce qu’il est possible de se saisir de ces renflements lors de transports amoureux. Les beaux jours arrivant, on voudrait les faire disparaître. Mais elles sont réfractaires aux régimes… La seule solution est donc de pratiquer certains exercices faciles.

Le gainage C’est un exercice efficace et incontournable pour renforcer la ceinture abdominale et éliminer les poignées d’amour. Sur le sol, en appui sur les bras, le corps tendu, tenez la position 30 secondes au minimum, jusqu’à 3 minutes si vous le pouvez. Répétez l’exercice deux à trois fois, plusieurs fois par semaine. Vous pouvez varier en reprenant la même position, mais en appui sur les poings. Celle-ci est plus difficile à tenir, mais a l’avantage de muscler également les avant-bras.

Le gainage de côté Placez-vous en appui sur l’avant-bras et maintenez la position le plus longtemps possible pour faire travailler vos abdominaux. L’idéal serait de tenir une minute. Faites deux ou trois séries de chaque côté deux à trois fois par semaine.

Vous pouvez également faire l’exercice en vous tenant sur la main et en levant l’autre à la verticale.

Le travail des hanches Allongez-vous sur le sol, en appui sur un coude, levez la jambe opposée puis descendez-la en cadence. Répétez le mouvement une dizaine de fois puis changez de jambe.

Vous sentirez votre ventre se raffermir au bout de quelques séances.

La planche surélevée Équipez-vous d’un banc ou d’une chaise pour surélever vos jambes. Placez-vous en position de pompes. Ne descendez pas le bassin. Maintenez la position en contractant vos abdos. Tenez 30 secondes à 1 minute minimum. Renouvelez deux ou trois fois plusieurs fois dans la semaine.

Le punch croisé Allongez-vous sur le dos, mains derrière la tête et fléchissez une jambe. Croisez l’autre jambe et relevez le buste vers le côté de cette jambe. Maintenez la position quelques secondes en pensant à bien contracter les abdominaux et répétez le mouvement au moins 15 fois. Faites la même chose de l’autre côté.

Le gainage ventral Renforcer vos abdominaux mènera inévitablement à muscler votre ventre et donc à faire disparaître vos poignées d’amour. Positionnez-vous sur les fesses, relevez légèrement le buste, jambes tendues et tenez la position le plus longtemps possible.

Les jambes écartées Jambes écartées, allez chercher la pointe du pied avec votre bras en vous penchant du même côté que la jambe.

Vous allez solliciter les muscles de la cuisse, mais aussi faire travailler votre ventre.

Assouplissement Après des exercices de gainage, il est important de détendre ses muscles. Sur le dos, les bras le long du corps, repliez vos jambes et ramenez-les vers vous de manière à assouplir la colonne vertébrale. Ensuite, vous pouvez même, tout en gardant la position, poser vos jambes sur une chaise et relâcher vos muscles. Étirements Étirer les muscles qui ont travaillé permettra à votre corps d’enchaîner plusieurs séances pendant la semaine. Debout, une main en l’air, l’autre sur la hanche, penchez le buste sur le côté jusqu’à sentir vos muscles s’étirer. Maintenez la position quelques secondes et changez de côté. À NOTER Le mental joue sur le métabolisme. La fatigue, le stress, le manque de sommeil vous poussent à manger plus et à stocker. Moins de 6h30 de sommeil par nuit font produire plus 50% d’insuline en plus ! Cette hormone favorise le stockage des graisses. Imposez-vous une hygiène de vie stricte, un rituel pour vous détendre le soir, et dormez 8 heures par nuit.

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Beauté

Dissimuler les tâches

d'acnés et les tatouages de sourcils ratés Nombreuses sont celles pour qui les taches et acnés demeurent un complexe. Et pourtant, il est possible de les dissimuler par un maquillage simple et glamour. Découvrez la magie du maquillage à travers le visage d'une jeune working girl. Pour ce numéro, nous vous proposons un maquillage chic, tendance et applicable sur tous types de peau. Le maquillage est un art propre à la gent féminine et fait partie intégrante du quotidien de la femme.

Avant

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Après

Dissimuler les tâches

1ère étape : Préparation du visage pour le maquillage 1. La peau : Appliquer une base sur le visage avant le fond de teint est nécessaire pour un bon make-up. En effet, le film déposé par la base va protéger la peau des agressions extérieures et garantir la bonne tenue de votre maquillage dans la durée.

2. Les sourcils : Pour les dessiner parfaitement, peignez-les vers l’extérieur en respectant leur mouvement. À l’aide d’un crayon tenu à la verticale, corrigez et définissez une courbe parfaite. À l’aide d’un crayon de la bonne couleur, vous donnez l’illusion de garnir les sourcils.

3. Le regard : Il suffit d’appliquer une touche de lumière à l’extrémité des sourcils à l’aide d’un concealer, d’un enlumineur ou bien encore un fard à paupières clair.

2e étape : le maquillage des paupières 1. Appliquez la base sur les paupières. C’est un nouveau geste qui va changer votre routine beauté ! La base de fard à paupières fait durer le maquillage des yeux plus longtemps et rend plus intense la couleur des crayons et fards.

2. Le maquillage des yeux est tout un art, et le fard à paupières qui vous flattera le mieux dépend grandement de la couleur de votre iris, alors faites le bon choix.

3. Appliquez un eye-liner sur le contour des yeux afin de souligner le regard et ajoutez votre mascara pour des cils bien définis et allongés.

3e étape : l'habillage du visage 1. À l'aide d'un pinceau, appliquez un fond de teint en tenant compte de votre carnation.

2. Mettez du high light (fond de teint plus clair) afin de masquer les cernes et de faire ressortir les traits du visage. Estompez les parties saillantes du visage avec le high light.

3. Ajustez le tout avec un peu de poudre. Ajoutez au besoin une poudre bronzante.

4. Dessinez le contour des lèvres à l'aide d'un crayon d'un ton plus foncé que votre rouge à lèvres que vous mettrez en dernier.

Et c'est parti ! Vous voilà rayonnante avec un maquillage ultra-chic et glamour !

Jeune et ravissante de nationalité sénégalaise et d'origine cap-verdienne, Manina Dos Santos est une femme d'une trentaine d'années à la tête d'un salon de beauté "MANINA INSTITUT". Pleine d’initiatives, Manina est une battante hors pair. Sa débrouillardise et son sens de l’initiative lui permettent d'aller de l'avant et aujourd'hui en quelques étapes vous guide sur une routine de maquillage step by step facile a faire soit même.

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Beauté

UN MAKE-UP FLASHY

Le soleil, les terrasses, les lunchs et les verres en plein air. C’est le pied ! Sauf quand son make-up se met à briller et à dégouliner… Finis les soucis, voici des produits phares pour rester nickel même sous 30°.

POUDRE LIBRE GOLDEN CARAMEL BY FACET La poudre libre Facet a été élaborée à partir d’une poudre talc broyée sur trois niveaux pour une finition parfaite. La poudre libre s’utilise de pair avec le fond de teint permettant ainsi de prolonger la tenue du maquillage.

CC CREAM BY BLACK|UP Black|Up développe la 1re CC Cream qui cible en un seul geste les problématiques des peaux noires et métisses : excès de sébum, grain de peau irrégulier, peau déséquilibrée, manque d’éclat, taches pigmentaires, zones plus ou moins pigmentées… Ce fond de teint soin hydrate, cible les irrégularités pigmentaires tout en matifiant, en unifiant et en illuminant le teint. Sa texture fluide et légère offre un résultat naturel effet peau nue.

Autre option, moins orthodoxe va-t-on dire, « laquez » littéralement votre visage. Veillez à bien protéger vos yeux et à extrêmement bien vous démaquiller le soir. Une astuce à utiliser occasionnellement, mais vraiment, ça marche. Votre maquillage ne bougera pas pendant au moins 8h.

ALL NIGHTER BY URBAN DECAY

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LAQUE INFINIUM STRONG BY L’OREAL PROFESSIONNEL

Fixer le make-up, pour rester nickel le plus longtemps possible, investissez dans un spray fixateur. Une fois maquillée, vaporisez généreusement votre visage et laissez bien sécher, sans toucher.

Un make-Up flashy

Et les fards ne sont pas en reste en matière de couleurs Avec 12 nouvelles teintes à la lueur chatoyante ultra tendance : fuchsia, corail, mandarine, rouge… Mais aussi des must-have pour sculpter le visage : chocolat, marron glacé… la nouvelle gamme OH So Special permet de créer des effets d’ombres et de lumières qui vont ravir les dames.

Cette Acid Palette de SLEEK est vraiment très chouette avec ses jolies couleurs !

Parfaite pour les beaux jours !

Si le blush avait presque disparu durant le froid, il revient en force avec les premiers rayons de soleil Les blushs Black|Up n’ont pas froid aux yeux et osent avec brio des teintes flashy pour redonner éclat et relief à vos pommettes !

Laissons-nous séduire par le mascara double embout au nom prometteur : Big Eyes version waterproof, je vais pouvoir me baigner tout l’été sans faire de vagues.

Toutefois, c’est l’été, vous pouvez aussi être belle au naturel. Ni fard ni poudre de teint. Seule exception, le mascara sans lequel je me sens toute nue.

Par contre les rouges à lèvres deviennent plus sombres pour laisser l’exclusivité de la lumière au soleil. Avec les incontournables de Mac

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Mode

Comment choisir son maillot idéal Vous sentez cette chaleur ? Vous voyez ce soleil qui donne l’impression de rester au zénith toute la journée ? L’été est définitivement là, sans compter que les plages accueillent maintenant tous les amoureux du grand bain bleu… Ah, qu’est-ce qu’on aime se dorer au soleil allongée sur un transat, les pieds en éventail, les yeux plongés dans notre magazine préféré Actu’elle, charité bien ordonnée commence par soi-même et un mojito bien frappé à portée de main…

Dans le jargon des mots liés à la plage, il y a un mot ou des mots sans lesquels on ne pourrait profiter de cet instant de bonheur à partager volontiers entre copines. Une pièce, deux pièces, bikini ou trikini, voici quelques astuces qui vont permettront de choisir votre maillot idéal ! Mais avant tout, commençons par :

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Julien

Julien

La petite leçon de mode morpho Nous n’avons pas toutes la même morphologie. Encore heureux ! Car, que cela ne vous déplaise, le monde serait bien triste sans ces différences ! Alors, bannissons nos complexes. Nous sommes toutes belles avec nos épaules carrées, nos poignées d’amour ou nos petits nénés (rire).

De surcroît, nous pouvons à souhait mettre en valeur l’une ou l’autre partie de notre corps. Il convient donc de trouver la bonne coupe de maillot qui sublimera notre silhouette.

La morpho ovale Grande ou petite, vous avez des rondeurs et une poitrine généreuse ? Optez pour un maillot une pièce. Choisissez du blanc par exemple pour affiner votre silhouette. Si vous préférez les deux pièces, un haut avec armatures viendra soutenir votre poitrine et une culotte taille haute dissimulera les rondeurs du ventre.

Le triangle Cette silhouette est caractérisée par des épaules étroites, des hanches larges et une taille fine très marquée. Vous aurez donc le choix entre les maillots une pièce, deux pièces ou un trikini. Votre poitrine sera mise en valeur avec un bandeau, ou un soutien push-up. Pour ce qui est du bas, ne détournez pas vos yeux des culottes échancrées avec nœuds sur les côtés.

Le sablier Vos épaules sont parfaitement proportionnelles à la largeur de vos hanches ? Votre avez une taille de guêpe ?

Vous êtes veinarde ! Tous les choix s’offrent à vous ! Faitesvous plaisir avec des imprimés ethniques tendance, ou des coupes peu asymétriques.

de sportif à bretelles droites. Optez pour un maillot deux pièces triangle à motifs et avec des ficelles à nouer à l’arrière du cou pour ce qui est du soutien. Par contre les culottes tailles basses sont à éviter !

La pyramide inversée C’est tout moi ça ! Si vous avez des épaules larges, une petite poitrine et des hanches étroites, bienvenues au club !

Il nous faudra donc rééquilibrer un peu le tout et mettre en avant nos atouts : notre poitrine et nos gambettes ! Dans ce cas le shorty sera notre meilleur allié pour arrondir les hanches et un haut triangle sublimera notre décolleté.

Le huit Pas besoin de description, cette silhouette correspond au corps de Monica… Soyez-en sûres ! Vous ferez monter la température, quel que soit le type de maillot que vous porterez. Laissez-vous emporter par des imprimés tendance et des couleurs chatoyantes !

Enfin, si vous cherchez quelque chose de plus original, le wax s’invite aussi sur les maillots ! On pense bien sûr à la magnifique collection « Afrobikini » d’Adama Paris, sortie il y a maintenant deux ans, qui a sublimé les candidates du concours Miss Black France 2012. Voilà, vous savez maintenant comment devenir « ze queen of ze beach ».

Faites un petit tour sur Kaymu.sn et sachez que le plus important c’est que vous vous sentiez à l’aise avec vousmême, quel que soit le maillot que vous porterez ! Prête pour quelques brassées ? À bientôt !

Hilda Latzoo

Le rectangle ou silhouette en H Cette silhouette se rapproche beaucoup du sablier, à la seule différence que votre taille est moins marquée.

Cependant, avec votre forme longiligne, évitez les maillots 39

Tapis Rouge Rose Samb

Sarah Ayoub

Chanteuse & Comédienne

Une porte s’ouvre sur un éclatant sourire, amical, contagieux, qui vous laisse aussitôt séduit. D’un pas vif, agréablement dansant comme stimulé par ses talons aiguilles, Sarah vous précède dans un grand salon qui ouvre ses baies sur une vue imprenable de Dakar. Sa jolie petite robe particulièrement tendance ajoute à son charme autant que sa longue chevelure qu’elle rejette sur son épaule nue, d’un geste brusque, mais si élégant.

L’intérieur du pied-à-terre ressemble à notre hôtesse. Ouvert, moderne et raffiné, mais sans luxe ostentatoire, chaleureux avec une sensualité toute orientale. En fond sonore, Sarah Ayoub de sa voix mélodieuse et envoûtante chante Ya Touyour ! Lovée dans un divan, elle semble toute disposée à se confier. La passion que l’on sent dans sa musique, elle en a hérité dit-elle. Par son sang et la force de ses origines.

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© Alexandra Babonneau

« Actuelle, chaque mois, déroule son Tapis Rouge pour une personnalité, un métier, un cursus, un art de vivre… par les mots et par l’image! ».

© Lila Hafa Pilar

Au nom du père Connaissez-vous l’Oud? Cet instrument à cordes très répandu dans le Moyen-Orient. Il berça son enfance à Casablanca, entre les mains de son père, tailleur de métier, qui adorait en jouer au creux d’une famille unie et bienveillante. Très tôt, la fibre artistique vibre en elle, la danse comme le théâtre l’attirent, mais aussi le chant et une grande soif d’apprendre, de découvrir qu’elle ne se lasse à aucun moment d’étancher.

Papa, ouvert et sensible au talent qu’il sent naître chez sa fille, joue bien sa partition. Sarah, avide de connaissances et très réceptive à ce qui l’entoure, consomme tout : Brel, Piaf, Luther Vandross…

Ses goûts éclectiques en matière de musique ne l’empêchent pourtant pas de s’inspirer de ses racines : Oum Kalthoum, Asmahan, El Atrache…

La merveilleuse chanson d’amour Ahwak, son premier single sorti en 2014,repris du

célèbre chanteur égyptien Abdel Halim Hafez, sera pour elle un merveilleux prétexte pour se lancer pour de bon dans la chanson quelques années plus tard. Cet air, dont son père la nourrissait, est resté gravé dans son subconscient.

Naturellement, il réveille toute sa sensibilité et lui donne envie… de se surpasser.

Ainsi va Sarah, à la conquête du monde, avec ses propres armes. De la douceur et de l’amour face à toute cette violence qui semble vouloir tout conquérir et submerger.

Pourquoi faire autre chose quand, dans ses veines, la flûte et le luth, le piano, le violon et l’oud résonnent avec tendresse ? Ahwak, ce grand classique oriental des années 50, pétri d’amour et de volupté est une excellente entrée en la matière. Sa musique, elle la souhaite noble, magique, charismatique, délicate, envoûtante. Comme Ya Touyour, l’autre single du moment, extrait de la comédie musicale Asmahan, dans laquelle elle campe le rôle principal.

Asmahan La sublime Ya Touyour est une « une perle oubliée », une très belle mélodie posée sur une tumultueuse histoire qui lui a ravi le cœur. En faisant des recherches approfondies, Sarah découvre l’histoire réelle d’Asmahan La sublime. « C’est une chanteuse et actrice syrienne, aux origines princières, sœur de Farid El Attrach, mariée de force au Prince et chef de guerre druze Hassan Al Atrash. À la naissance de sa fille, elle demande le divorce pour retrouver sa liberté perdue dans ce mariage de raison et auquel elle aura sacrifié mondanités, chants, nuits blanches festives…

En échange, Amélia, née de cette union restera en Syrie alors que la Diva reprendra au Caire sa vie tumultueuse.

Amal El Atrach (Asmahan) aura gravé les mémoires de sa voix magnifique et joué un rôle décisif au Moyen-Orient et aux côtés de l’axe franco-britannique en guerre contre l’Allemagne nazie. Rayonnante, objet de convoitise de plusieurs hommes très influents, d’Asmahan voit son succès qui tambourine, à l’époque, aux portes d’Hollywood et attise les envies. Jalousée entre autres par la reine-mère d’Égypte qui la menace d'expulsion, Asmahan accepte la protection des services britanniques en devenant leur espionne. La belle meurt dans un accident de voiture dans des conditions assez mystérieuses en juillet 1944 ».

Comment résister quand on possède les arguments nécessaires pour faire renaître une telle histoire ? C’est comme si la vie vous offrait un merveilleux cadeau sur un plateau d’argent. Sarah a tout pour se fondre dans le rôle.

La voix, l’allure, l’esthétique...

Plusieurs cordes à son art !

En plus de sa voix unanimement appréciée, de ses talents de comédienne, notre hôtesse, glamour jusqu’au bout des ongles, a toujours apporté un soin particulier à son apparence. Profitant des faveurs de Dame Nature et d’une naturelle élégance, elle possède certainement des atouts non négligeables pour une carrière qui s’annonce étincelante. Sarah Ayoub a brillé de mille feux lors de sa prestation à l’Oriental Fashion Show de Paris. Un rendezvous incontournable de la haute couture et de la culture arabe qui s’est tenu le mois dernier à Paris, sa ville 41

© Alexandra Babonneau

Sarah Ayoub, Chanteuse et comédienne

d’adoption. Une ouverture en beauté et en chanson avec ses titres Ahwak et Ya Touyour dans une robe féerique du couturier égyptien Harry Elbehairy. Sarah sera accueillie comme une véritable princesse dans cet univers de stars et de paillettes qui n’est pas ouvert à n’importe qui. Êtes-vous venue avec le roi ?

C’est la question légitime que l’on se pose quand suivant l’actualité, on se rend compte que son séjour au Sénégal coïncide avec celui du roi du Maroc, Son Altesse Mohammed VI. La « diva d’Asmahan » répond sans détour. « Je suis en pleine promotion de mon nouveau single Ya Touyour et je voulais absolument commencer au Sénégal, mais ceci n’est pas la seule raison de ma présence. Je suis effectivement venue avec la délégation du souverain. J’ai été reçue par son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur, du Maroc à Dakar qui m’a témoigné tout son soutien.

Tout le monde sait les liens qui unissent nos deux pays.

Il me tient à cœur de m’investir dans le social et j’ai été nommée marraine entre autres pour la construction d’un centre de santé. Ceci est une initiative concrète du genre de celles qui œuvrent vraiment pour le développement de nos états. Et ça, je veux absolument y participer. Ce n’est pas mon premier voyage au Sénégal et je compte y revenir régulièrement pour défendre des intérêts qui me tiennent à cœur et pourquoi pas… faire vibrer par ma voix, un jour peut-être, le Grand Théâtre de Dakar !

Extrait interview « Femmes du Maroc » Que représente le Sénégal pour vous ?

Le Sénégal a été pour moi un véritable coup de coeur, c'est le premier pays africain que j'ai choisi pour commencer ma promotion en Afrique Subsaharienne, c'est un pays ami et frère du Maroc. Les relations qui existent entre nos deux pays sont historiques, culturelles et religieuses.

La fameuse TERANGA n'est pas une légende. Le peuple sénégalais est d'une gentillesse et d'une hospitalité qui me rappellent mon Maroc natal.

Nous savons accueillir et recevoir et j'ai retrouvé ces valeurs, nos valeurs auprès du peuple Sénégalais.

Les hommes et les femmes qui ont contribué à ma promotion au Sénégal sont devenus mes amis et ma phrase préférée que les Sénégalais prononcent tout le temps c'est On est "ensemble". Elle n'est pas magnifique cette phrase ?!

Elle exprime à elle seule cette complicité et l'accueil que j'ai eus des médias et du public Sénégalais.

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2015

L'equipe de Platinum qui s’est occupé de la coiffure

Adama Paris qui vit entre Los Angeles, Paris et Dakar est très influencée par la mode urbaine !

Enzo Itzaki en bonne compagnie

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Sophie Zinga : son talent naturel s’est développé lors de sa formation à la prestigieuse école de design PARSON. Elle nous revient avec un tissu totalement africain pour sa nouvelle collection.

Nadoura Creation

Selly Raby Kane : pour sa première participation à la DFW, SRK a montré son originalité et son talent.

KS Creative : Le Bountou avec Khadija Sy qui, après des annÊes dans le mannequinat, nous montre son savoir-faire depuis 2007.

Borthini ou la noblesse en Sonrhai par Fadi Maiga

Angélique Diedhiou avec "le toolah" et le clin d’œil à l’Afrique.

"Versailles" : Moussa Dia est devenu incontournable avec sa marque.

"Pelebe" avec Zak KonĂŠ

Sakia Lek : originaire de Brazza, elle fait partie des références en matière de mode cosmopolite et sophistiquée.

Valentin Quaresma exprime sa créativité à travers la mode et l'art. Il a travaillé avec Ana Salazar, pionnière de la mode portugaise.

Collé Ardo n’est plus à présenter dans le monde de la mode; avec le pagne tissé, elle fera toujours des merveilles.

Mode

Cette année encore, la DAKAR FASHION WEEK a été l’événement phare de la mode au Sénégal. Alors qui sont celles ou ceux qui sans lesquels on ne pourrait parler de grande réussite ? ACTU’ELLE fait un focus sur la TEAM DFW et plus particulièrement sur la coordinatrice générale, le chargé logistique et l’attachée de presse.

Awa GAYE, coordinatrice générale

Awa Gaye est une Américaine d'origine sénégalaise qui vit entre Dakar et New York. Lors de ses études en mathématiques à New York, elle tombe amoureuse de la mode. Dès lors, à travers la photographie et l'événementiel au sein de son université, de sa ville, elle a beaucoup œuvré pour vivre sa passion. Lors de son premier retour au pays natal, dans le cadre d'un voyage d'études académique, elle découvre la Dakar Fashion Week à travers une grande médiatisation dans la capitale. Sous le charme et surprise par tant d’engouement pour cette fête de la mode africaine, elle décide de tenter l'aventure au Sénégal, son pays, en intégrant la team d'Adama Paris. Après deux ans de dur labeur, elle a gravi tous les échelons et pour la 13e édition, Adama lui confie la coordination générale. Par ailleurs, pour la chaine de télévision Fashion Africa Tv, elle est aussi chargée de production. Pour elle, c'est un honneur et une fierté de travailler aux côtés d’Adama Paris qui n'est plus à présenter. Elle estime avoir beaucoup appris et beaucoup à apporter à la mode africaine.

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Franck BOUCHER, chargé de logistique

Comme le dit l’adage, la valeur n’attend point le nombre des années. Ce jeune sénégalais issue d’un parcours scolaire scientifique, est entre autres ingénieur en informatique. À 18 ans, il est déjà responsable informatique d’une société de la place où il restera deux ans (Newcom). Il est à l’aise aussi bien dans le monde informatique que dans la communication, l’audiovisuel et l’événementiel.

Il commence à 20 ans, comme infographe pour les Trophées de la mode africaine d’Adama Paris, puis l’assiste dans bon nombre de domaines. Avec 6 ans d’expérience derrière lui, il est aujourd’hui chargé de la logistique de la Dakar Fashion Week.

Loin de s’y atteler, il crée il y a deux ans sa propre entreprise de prestation de services et d’événementiel (PREST’EVENT), et sillonne toute la sous-région en terme de consultance et de collaboration dans différents secteurs. Sa rigueur, son dynamisme et son ouverture lui valent d’être le chouchou de bon nombre de personnes dans ce milieu. Son maître mot : « Ayez toujours le sourire ».

Dakar Fashion Week

Océane HARATI, attachée de presse

C’est en 2012 qu’Océane Harati rencontre Adama Paris et rejoint son équipe pour les 10 ans de la Dakar Fashion Week.

Elle y tient le poste de responsable presse et accompagne Adama Paris sur d’autres projets tels que Fashion Africa TV (FA TV), sa chaîne télévisée lancée en 2014.

Cette franco-sénégalo-libano-vietnamienne poursuit ses études en France avec des formations exclusivement tournées vers les domaines artistiques et leur gestion, à savoir, une licence en « Médiation Culturelle » à la Sorbonne Nouvelle, de « Manager de Projets Culturels » à l’École des Arts et de la Culture à Paris qui lui confèrent le statut d’ingénieur culturel. Pour autant, elle n’en oublie pas les richesses culturelles du continent africain auquel elle veut entièrement se consacrer. En effet, en 2012 elle est initiée et formée à l’Art Africain par feu M. Claude Everlé, Fondateur et Directeur de la Galerie Antenna, où elle reprend du service aujourd'hui.

Grâce à cette palette de connaissances, de savoir-faire et son réseau, Océane Harati maîtrise les spécificités relatives aux secteurs parallèles des Arts et de la Culture.

Aujourd’hui, elle est également à la tête de sa propre société de consulting, créations et gestion d’événementiels culturels : OH. On lui doit notamment le Festival Nio Far qu’elle produit, l’implantation de l’association Cinewax à Dakar ou encore la médiatisation de la résidence artistique « Dansez les Arts » lors du Sommet de la Francophonie.

Une réussite qui s’est construite au fil des Dakar Fashion Week et qui est intimement liée à Adama Paris qui a, dès le début, soutenu Océane Harati.

Coumba Suzanne Ndao

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brèves modes

LA MODE « AFRICAINE » EN EFFERVESCENCE !

De mémoire d’élégante, Dakar aura rarement connu autant d’effervescence. Entre les mois de mai et de juin dernier, plusieurs créateurs et stylistes ont choisi de faire leur « show », quelques jours avant le Ramadan et bien avant l’Aïd Al Fitr et l’Aid Al Kabîr. Autrement dit, la Korité et la Tabaski, ces moments de l’année durant lesquels les créateurs « spécialisés » en tenues dites traditionnelles ou africaines se frottent les mains et croulent sous les commandes.

Avec un peu d’effort et la participation de tous, le Sénégal pourrait connaître et tenir là sa première vraie saison de mode.

En effet, si chaque année à la même époque, les énergies étaient concentrées autour de plusieurs événements réunissant la crème des créateurs et couturiers ce serait une première et un… premier pas tardif, mais non négligeable. Ne serait-ce que pour créer une certaine cohésion dans un secteur auquel il manque pas mal de choses pour accéder à un vrai dynamisme ? Une synergie pouvant conduire à l’industrialisation alors que les compétences sont réelles, mais ignorées, pas du tout soutenues, défavorisées et mal organisées.

Une affaire de marketing Tout le monde sait l’engouement d’une bonne majorité des Sénégalais pour ces tenues surtout au moment des deux plus grandes fêtes du calendrier musulman. « Tenue traditionnelle », une définition fourretout qui concerne tout ce qui est d’ « origine africaine » et parfois orientale, assaisonnée à la mode sénégalaise. Étant entendu qu’aucune tendance de nos jours ne peut vraiment se réclamer de telle ou de telle autre origine tant les créateurs du siècle dernier se sont évertués à gommer toutes les frontières terrestres et vestimentaires. Ainsi, la tenue « traditionnelle » ou africaine, tendance sénégalaise oscille entre boubou, caftan, taille-basse et même sari, tous particulièrement appréciés et portés surtout pendant les grandes fêtes musulmanes. Ce n’est donc pas un hasard si la plupart des exhibitions qui ont eu lieu ces derniers jours ont été « stratégiquement » organisées par des couturiers qui ont assis leurs noms et leur réputation sur cette tendance-là. C’est le meilleur moment pour eux de montrer leur talent à un public sensible et averti. Le client régulier, comme le potentiel dispose ainsi de plusieurs semaines pour choisir et commander la tenue de son choix.

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À vos marques …

Déjà au début du mois de mai, Marième Chalar, avec son concept Solimode propose une soirée de gala sous le thème « la mode au service de la solidarité et du partage ».

Un événement de plus à son actif qui perpétue son concept assez spécial qui allie la mode à des actions sociales.

Toujours durant ce fameux mois, les Oscars de la Mode, organisé par Lifa Magazine réunit le temps d’une soirée tout ce que Dakar compte de couturiers, de stylistes, de belles dames distinguées et d’élégants messieurs. Nabou Diagne inaugure quelques jours plus tard au mois de juin, son premier show « fashion » qui, en plus d’exhiber de magnifiques toilettes pour hommes et femmes, est évidemment un véritable rendez-vous de « people ». Alors que, dans la discrétion la plus totale, en privé s'il vous plaît, Bintou Khouma « Saphir » offre à sa clientèle huppée un aperçu de ses dernières créations dans un chic palace de la capitale.

Le fric, c’est chic !

Le point commun de ces divers événements ? C’est le chic. En effet, la plupart des tissus utilisés sont en soie, dans du Bazin riche, sans oublier le taffetas, la guipure de qualité, la dentelle - peut-être pas de Calais - mais de bonne qualité. Et puis, sur certains modèles, comme le veut mère tendance, ce sont des « perlages » faits à la main, des broderies qui demandent des heures de travail, une main sûre et un dos solide. Il faut aussi saluer le grand talent et la patience des tailleurs et des « petites » mains de fée qui se cachent derrière toutes ces maisons et boutiques de couturiers et de stylistes. Certaines tenues demandent parfois l’intervention et le savoir-faire de plusieurs personnes. Il n’est donc pas donné à tout le monde d’avoir les moyens de s’en offrir une. C’est cela aussi la mode, du rêve et des envies parfois inassouvies. Alors, on ouvre grand les yeux, on admire tant que l’on peut et on prie Dieu que l’année prochaine peut-être, les finances iront bien mieux et que l’on pourra s’il plaît à Dieu, rentrer chez soi avec une ou deux de ces merveilleuses tenues.

Bonne fête à vous.

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Déco d'Elise PSYCHO-DECO TEST Quelle déco ethnique vous correspond ?

Vous avez : ♥ Un bon sens de l’humour ■ Un bon sens de l’organisation ★ Un bon sens de l’accueil ▲ Un bon sens pratique ● Un bon sens artistique Votre homme, vous le préférez : ▲ Aventurier ■ Intelligent ♥ Festif ● Fantasque ★ Solide Quel vêtement êtes-vous : ♥ Coloré et excentrique ● Cool et pratique ▲ Lin et chic ★ N’importe lequel du moment que je porte des bijoux ■ Tailleur pantalon, on garde les robes pour le soir Votre moment préféré au restaurant c’est : ♥ Le moment où le serveur apporte l’apéro ★ Le dessert ● Quand je vois leur choix de salades ■ Aucun, je demande juste la qualité ▲ Quand on partage les plats Pour les vacances, vous choisissez plutôt : ▲ Chez l’habitant sac au dos ■ Le Citytrip culturel

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♥ Le farniente et la plage ● Une cabane dans les arbres ★ Un bel hôtel de charme Pour vous détendre, vous : ● Organisez une soirée entre copines ♥ Faites du sport ▲ Appelez votre homme pour un tête-à-tête ★ Faites du shopping ■ Prenez un bain en lisant un livre Vos enfants doivent : ● Être curieux ▲ Être polis ★ Bien manger à table ■ Bien travailler à l’école ♥ S’amuser Si vous étiez un film, vous seriez : ▲ Out of Africa ● L’Auberge Espagnole ■ Lost in Translation ♥ Point Break ★ Mamamia Si vous deviez avoir un animal domestique : ▲ Un chat ★ Un chien ♥ Un oiseau ■ Un poisson rouge ● Un chinchilla

Vous avez un maximum de ★ Style Oriental Généreuse avec un grand sens de la famille et de l’amitié.

Vous aimez recevoir, cuisiner. Vous êtes gourmande, pétillante et très coquette. Vous savez aussi prendre du temps pour vous. Votre style est Oriental.

Couleurs : Elles doivent être profondes et lumineuses. On retrouve toutes les déclinaisons des ocres : jaune, rouge, brun ou rosé. À ces ocres on utilise des couleurs franches, symbole de nature : vert émeraude, bleu majorelle ou Klein et turquoise.

Matériaux : De tous les pays méditerranéens, le Maroc est le pays qui offre l’artisanat le plus diversifié : Tadelakt (revêtement à la chaux), bois sculpté, ferronnerie d’art, poteries, terracota. Textiles en tous genres : tapis, tissages. Éclairage : De toutes les formes et de toutes les tailles – La lanterne est reine et le photophore est roi.

Mobiliers : l’ambiance doit inviter au repos : poufs, coussins, banquettes, table basse. N’oubliez pas que l’extérieur est tout aussi important que l’intérieur.

Vous avez un maximum de ▲ Afrique ethnique Aventurière et mystérieuse avec un petit côté sauvage et indomptable. Pas de doute, le style ethnique africain est fait pour vous. Assumée et sûre de vous, débrouillarde et les pieds sur terre, vous êtes tournée vers l’essentiel.

Couleurs : La terre, symbole de récolte est omniprésente.

Les bruns se déclinent dans toute leur profondeur : sépia, ébène, taupe, mordoré ou chocolat. Une ambiance sauvage pleine de mystère. Pour relever toutes ces nuances de marron, n’hésitez pas à y mettre une petite touche de luminosité : jaune soleil, orange, turquoise ou rouge Massaï.

Matériaux : les matières naturelles ont la part belle : lin, rotin, bois, tapis de cordes ou de coco. Le mélange des textures est l’une des plus belles cartes d’un décor africain.

C’est un foisonnement de textiles : lin, wax, batik, bogolan accrochés au mur, en nappes ou en coussin. La richesse des textiles est incontournable. Éclairage : dans cet univers sobre et profond, l’éclairage va jouer un rôle primordial. Dispersez la lumière en mettant plusieurs points lumineux et en variant l’intensité lumineuse pour accentuer l’intimité et l’effet de mystère.

Mobilier : simple, allant à l’essentiel, on ne s’encombre pas de fioritures. C’est un retour aux sources. On accessoirise avec des petites assises partout (tabourets, bancs, etc.) : nous sommes au pays des palabres. Statues, masques : les arts premiers n’ont jamais été autant à la mode.

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Vous avez un maximum de ● Style indo-balinais Vous êtes la femme positive et amicale par excellence.

Toujours de bonne humeur (du moins la plupart du temps hein ?) vous êtes altruiste et serviable. Vous êtes à la recherche perpétuelle du bonheur. En amitié et en amour, vous avez besoin d’être entourée. Le style d’Asie du SudEst vous ira comme un gant : de New Delhi à Bali, vous trouverez sans doute votre bonheur.

Couleurs : une touche de gaieté, de vie, de nature, presque de folie. Mélange de couleurs à outrance : rose (du fuchsia au poudré), rouge flamboyant et orange vitaminé. La base est chaleureuse et conviviale. On l’équilibre avec des touches de couleurs froides : vert émeraude, turquoise.

Même le noir est autorisé !

Matériaux : le bois est omniprésent. On le préfère sombre et verni. L’ambiance doit être feutrée, les textiles vont y jouer tout leur rôle : cotons (ikat, batik), soieries et cachemires. Unis, floraux ou graphiques ils se mélangent pour créer une atmosphère gaie et chaleureuse. Éclairage : Quitte ou double : un éclairage vif, s’il est naturel ou tamisé. On n’est pas dans la demi-mesure.

Mobilier : Le mobilier ne tient qu’une petite place : tables basses, coffres à rangement, buffet à multitiroirs ou étagères à escaliers. N’oubliez pas l’art des statuaires : dieux et déesses hindous, buddhas, petites poupées chinoises. Si vous êtes la reine de l’accumulation : réjouissez-vous !

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Vous avez un maximum de ♥ Style Mexique Ethnique Sportive et festive vous êtes la copine parfaite pour faire la fête. Mais aussi celle qui rassure et dédramatise. Sensuelle et rieuse vous avez ce caractère piquant. Vous avez besoin de vie et de rythme et ça se ressent dans votre intérieur. Le style « Brésil-Mexique ethnique » est celui qu’il vous faut.

Couleurs : Bienvenue aux couleurs chaudes : orange, jaune citron ou jaune ocre s’opposent de manière parfaite avec des tons plus agressifs et improbables. Fait rare en déco : le fluo est autorisé ! On est dans une véritable explosion de couleurs. Pour éviter les fautes de goût et garder tout de même une certaine harmonie, ressortez la théorie de l’harmonie des couleurs « couleurs et matériaux ».

Matériaux : L’Amérique latine est un continent de métissage et ça se ressent dans le choix des matériaux : on retrouve le bois brut et le rotin de l’Afrique, l’argile et les terracottas du bassin méditerranéen, les textiles d’Asie du Sud-Est. L’essentiel tient à créer une ambiance festive, vitaminée et conviviale. Éclairage : Comme tout le reste, on mixe les éclairages : lanternes, lampions, on les préfère colorés comme le reste.

Mobilier : Le mobilier est riche il invite à la réunion, à la fête : longue table, bancs, fauteuils, banquettes. Prenez tous les styles ethniques et mélangez-les.

Quelle déco ethnique vous correspond ?

Vous avez un maximum de ■ Style ZEN-Japonisant Vous faites partie de ces femmes qui s’approchent de la perfection : organisée et efficace tout autant qu’élégante et délicate. Vous cachez un côté obscur d’éternel enfant et de grande fêtarde. Chez vous, vous ne supportez que l’essentiel et avez un besoin irrépressible de calme. Votre intérieur doit être zen et équilibré : bienvenue au Japon !

Couleurs : Saviez-vous que le mot décoration n’existe pas en japonais ? On parle d’harmonie. Les lignes sont simples et épurées, l’art du minimalisme prend tout son sens. Le nuancier est lui aussi très succinct : Noir et blanc - gris et beige relevé par quelques déclinaisons de bleus grisés.

Matériaux : L’art de vivre minimaliste et l’ultra raffinement impliquent que l’on porte une grande attention à la qualité des matériaux. Entre nous, ce n’est pas le style ethnique le moins cher à réaliser ! Le bois et encore le bois : poli et chaud au toucher. Faites-y entrer la nature et investissez

dans des plantes vertes, mais encore une fois pas n’importe lesquelles : les plus délicates : bambous, bonsaï, etc. La petite touche fantaisiste se retrouve dans les textiles, toujours de très bonne qualité, mais plus colorés. Éclairage : c’est un jeu de transparence et de lumière naturelle. Le papier de riz est omniprésent ainsi que les abat-jours en matières naturelles comme le lin.

Mobilier : tatamis, futons, tapis, poufs et paravents pour cloisonner l’espace. On ne collectionne pas les bibelots. Et attention, règle d’or : veillez à ne rien disposer de manière symétrique : l’art de vivre au Japon enseigne la culture de l’asymétrie. La symétrie est artificielle et l’asymétrie est le symbole de l’ordre du monde, de la nature.

Je n’ai évidemment pas résisté à faire le test et je dois dire que mon résultat… Et bien me correspondait tout à fait.

Pour votre info : j’ai eu « Afrique ethnique »…

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www.hellofood.sn

Gardez la ligne durant l’été Durant cette période estivale, cuisiner est quasi mission impossible pour vous. Soleil, farniente, plage sont synonymes de vacances. Il est donc impensable de s’enfermer devant ses marmites même si l’été rime avec soirées entre amis, repas familiaux, dîners festifs. Cela dit, il faut faire attention pour conserver la ligne. Nous allons donc vous aider à ne pas reprendre les kilos perdus avant l’été.

Conservez vos bonnes habitudes Maintenez vos trois repas quotidiens (petit déjeuner, déjeuner, dîner) sur la même base que ceux qui vous ont aidée à perdre du poids. Vous avez cependant la possibilité de manger plus de féculents et rester constant sur les apports en corps gras.

Faites vos courses Le week-end et les vacances sont d’excellentes occasions pour faire son marché, se promener dans les étals afin de trouver des idées de repas. Profitez des salades fraîches et craquantes, des petits légumes de saison, des fruits parfumés et mûrs à point... L'idéal pour des repas équilibrés !

Des fruits, mais pas dans l’excès !

Cinq fruits et légumes par jour ! Oui, mais il ne faut pas oublier que les fruits sont sucrés : si vous en croquez entre les repas, tenez-les en compte dans votre total quotidien (pas plus de 3 par jour pour maintenir votre ligne).

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Buvez !

Désaltérez-vous ! Rusez avec les boissons et pensez à toujours avoir des bouteilles d’eau fraîche dans votre réfrigérateur (plate ou gazeuse selon vos goûts). Évitez les sodas trop riches en sucre. Pour un peu plus de goût, pensez à aromatiser votre eau avec des agrumes : citron, pamplemousse, orange.

Calmez vos fringales Le grignotage, votre meilleur compagnon ! Évitez de manger entre les repas. Si la faim persiste, prenez des tomates, des carottes crues, un yaourt nature à 0% bien sûr !

Votre plateforme de commande et de livraison de repas Hellofood vous a offert vos astuces pour conserver votre ligne.

Par Moustapha SOW moustapha.sow@africainternetholding.com

Maison PANCAKES POMME / CANNELLE Ingrédients 2 œufs bien battus 375 ml de yaourt nature 250 g de farine 1,5 c. à café de levure chimique ½ c. à café de sel 50 g de sucre vanillé 3 grosses pommes pelées, épépinées et râpées 1,5 c. à café de cannelle moulue Beurre pour la cuisson Sirop d'érable pour servir

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Préparation Mélangez les œufs avec le yaourt. Dans un autre récipient, mélangez au fouet la farine, la levure chimique, le sel et le sucre. Combinez le tout, puis ajoutez les pommes râpées et la cannelle moulue.

Mélangez bien.

Faites fondre à feu doux un peu de beurre dans une poêle. Versez-y une petite louche de pâte et aplatissez-la un peu en faisant des ronds avec le dos de la louche. Veillez à ce que le centre du pancake ne soit pas plus épais que les bords, sinon, ce ne sera pas assez cuit. Laissez cuire jusqu'à coloration dorée en dessous. Retournez les pancakes et faites-les cuire pendant deux ou trois minutes supplémentaires.

Servez, arrosés de sirop d'érable.

LES RECETTES Du CHEF

QUINOA POULET ET LÉGUMES Ingrédients 250 g de quinoa 1 oignon moyen 1 ou 2 échalotes 1 petit poivron rouge 1 courgette

1 aubergine 200 g de tomates pelées 4 blancs de poulet 1 gousse d'ail ½ c. à café de paprika ½ c. à café de poivre

Préparation Faites cuire le quinoa, 10 à 15 minutes dans un bouillon de légumes (1 tasse d'eau salée pour 1/2 tasse de quinoa). Émincez les oignons, l'échalote, coupez le poivron en lanières, les tomates en cubes, la courgette et l'aubergine en cube ou en bâtonnets, hachez l'ail.

Coupez les blancs de poulet en lanières, et faites-les revenir à la poêle 5 minutes dans 2 cuillères à soupe d'huile d'olive.

Ajoutez l'ail, le sel, le poivre et le paprika. Conservez au chaud.

Faites fondre 2 cuillères à soupe de beurre dans une poêle (ou un Wok, c'est encore mieux), et faites revenir à feu doux, les oignons et les poivrons 5 minutes. Ajoutez les dés d'aubergines et de courgettes. Quand les légumes sont un peu colorés, ajoutez le quinoa, les tomates, le sel et le poivre, les morceaux de poulet et laissez cuire à feu doux et à couvert, encore une bonne dizaine de minutes.

Garnir avec du persil, de la ciboulette, et servir chaud.

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Evasion

Balade sur la côte est du Canada De l’île du Prince à la Baie merveilleuse

Le Canada, immense territoire de 9 millions de km², ne peut se visiter en un seul voyage. Pour commencer, nous vous avons déniché quelques petits joyaux, sur la côte est, d’îles en baies fantastiques. À vous de flâner entre ces deux points aux rythmes de vos inspirations !

Actu’elle vous invite au voyage, pour quelques pages…

Arrivés par l’aéroport international de Montréal, deuxième plus grande ville francophone de la planète, vous profiterez d’abord de la chaleureuse ambiance de cette vieille ville très animée. Ne négligez pas d’y visiter les cinq quartiers principaux, le plateau Mont-Royal, le Vieux-Montréal, le Centre-Ville, le Quartier Latin et le parc du Mont Royal. De là, prenez l’avion pour l’île d’Anticosti. Là, vous serez stupéfaits par les cyons, cascades, grottes, rivières et faune, dont des cerfs, des renards, des castors. Au parc national du centre de l’île vous est proposée une activité de contes et légendes qui vous édifiera sur la force de la culture celtique et acadienne. De là, revenez sur Montréal pour prendre la direction de la Mauricie, via une route panoramique. Dans cette Région de plateaux et de lacs, vous pourrez faire des balades en canoë, à vélo, en kayak, camper dans un tipi chauffé…

Un arrêt s’impose au Lac-Saint-Jean, où les coutumes et traditions québécoises et inuits sont volontiers partagées avec les visiteurs. Les Amérindiens dits du Montagnais expliquent volontiers leurs connaissances en plantes médicinales, et proposent des journées d’immersion dans la nature aux rythmes de leurs contes et musiques. Logiquement, de là vous rejoindrez la route vers les Mille îles, « jardin du grand esprit » pour les Amérindiens, à proximité de Toronto et ses gratte-ciel (les plus hauts du pays), avant d’admirer les légendaires Chutes du Niagara, où vous pouvez déjeuner. Vous pouvez continuer vers le nord et les fjords, ou opter pour un séjour tranquille à consacrer à deux des merveilles du Canada, l’île du Prince Edward et la Baie de Fundy, où vous pourrez jouir d’un climat plus doux. N’ayez crainte, nous reviendrons pour d’autres aventures au pays des caribous !

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L’île du Prince Édouard L'Île-du-Prince-Édouard est accessible via le pont de la Confédération, par car-ferry depuis le Nouveau-Brunswick, par train, bus, ou par voiture et par voie aérienne.

Vous atterrirez à l'aéroport international de Charlottetown à partir de Halifax, Montréal, Ottawa et Toronto.

Charlottetown, capitale de la Confédération canadienne, a ses spécialités, comme un glacier célèbre qui propose 32 parfums de glaces (Cows Ice Cream) fabriquées sur place, et les 35 spectacles différents au Centre de Confédération des Arts, où des comédiens costumés vantent les mérites de la Confédération (première étape de l’Indépendance du Canada).

L’île est réputée pour son charme rustique, les eaux claires qui la bordent, et son climat doux. Elle est aussi connue pour être le décor d’un livre à succès, vendu à 50 millions d'exemplaires dans le monde, « Anne... la maison aux pignons verts » de Lucy Maud Montgomery, dont est tiré la plus célèbre comédie musicale canadienne, Anne of Green Gables. Pour les amateurs de randonnée, c’est un must ! Par la côte, en kayak ou en canoë, à pied ou à vélo sur les 357 km de pistes du sentier de la Confédération, puis à travers le Parc National, de collines verdoyantes, aux falaises rouges longeant les plages de sable blanc, la balade peut être ponctuée de pauses dans de délicieux restaurants, autre réputation de l’île...

Vous aurez sûrement la chance d’être invités, par les habitants réputés pour leur hospitalité, à une Celidh (mot gaélique signifiant fête dans la cuisine) traditionnelle. L’art culinaire tient une grande place dans la culture locale, et de nombreux restaurants récompensés vous régaleront de spécialités de fruits de mer, de poissons. Très fréquentée

par les touristes et les Canadiens, l’île est régulièrement animée par des festivals et les plages sont très populaires.

Météo : de 19 à 23 °C en été, l'eau est chaude. En automne, les paysages sont sublimés par les couleurs fauves des feuilles, sous une température comprise entre 12 et 18 °C.

La Baie de Fundy Toujours sur la côte est, entre la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, la Baie de Fundy s'étend sur 151 km.

Les principaux aéroports de la région sont l'aéroport international d'Halifax (YHZ), l'aéroport international de Grand Moncton (YQM), et l'aéroport de Saint John (YSJ), à environ six heures de route de Boston. C’est dans cette baie que l’on a enregistré les plus grandes marées du monde !

On peut y observer 12 espèces de baleines, de dauphins et des espèces d’oiseaux à larges ailes comme les albatros.

Ce lieu est classé dans la réserve de biosphère de l'UNESCO. Le groupe d'observation Fundy Tide Runners propose de vous permettre d’observer les baleines en Zodiac. Les formations rocheuses de Hopewell Rocks, à fleur de mer, surmontées d’arbres, sont considérées comme une des merveilles du Canada. Vous pourrez y longer la côte en kayak, entre deux marées, faire du rafting en eaux vives dans les vagues des rivières des environs (appelées « mascarets »), jouer à bord d'un hydrojet avec les eaux tourbillonnantes de la baie, au Cape, où elles vous étonneront. Logés dans un des petits chalets de Margaretsville, vous dégusterez le homard, le poisson fumé, spécialités de la région.

Le parc des rochers d'Hopewell propose des visites guidées en kayak. Pour les plus courageuses, tentez l’aventure de 71

Balade sur la côte est du Canada

la descente des rapides du parc Shubenacadie Tidal Bore Rafting Park and Cottages. Pour les amateurs d’alpinisme, et de sensations fortes, nous vous recommandons les descentes en rappel et en kayak de mer au Cap Enragé, considéré comme le plus beau panorama du Canada par le guide de voyages Frommer's, où se trouve le plus ancien phare encore en fonctionnement sur les terres du Nouveau-Brunswick (depuis 1840).

Après toutes ces émotions fortes, faites donc une pause au Musée Acadien de l'université de Moncton. Puis, d’un coup de Zodiac (ou sur les ailes d’un albatros), rejoignez l'île Grand Manan où vous pourrez admirer des coulées de lave datant de l'ère jurassique. Dans cette région pleine de surprise, on vous proposera aussi de faire une visite

géologique des fonds marins, à la recherche de fossiles, zéolites et pierres semi-précieuses.

Météo : Au printemps (mi-mars), les températures ne dépassent que rarement les 10°C. Entre mi-juin et miseptembre, les journées sont plus chaudes sur la Baie de Fundy. En juillet et août, les températures avoisinent les 18 °C, bien qu'il puisse faire plus frais, notamment au bord de l'eau. C'est la période idéale pour faire du rafting dans la Baie de Fundy.

Ambassade du Canada Rue Galliéni x Amadou Cissé Dia - Dakar, Sénégal Téléphone : +221 33 889 47 00 Par Laure Malécot

Brèves du monde UN CIEL PROPRE

Une initiative européenne qui prône le Clean Sky (Ciel Propre) a modifié un ATR afin d’apporter toutes les technologies modernes pour permettre aux avions du futur d’être plus écologiques et respectueux de l’environnement. Mais pas seulement, ces nouvelles mesures auront la capacité d’identifier d’éventuelles microfissures et simplifier la maintenance pour une plus grande sécurité des passagers.

PREMIER VOL ÉLECTRIQUE

L’E-Fan, un biplace électrique, a effectué sa première traversée de la Manche avec succès. Cent six ans après la première tentative par Berlioz, cet événement marque une nouvelle avancée en matière d’aéronautique. Effectivement, Berlioz avait réussi son pari en reliant la France à la Grande-Bretagne en avion. Cette fois-ci, c’est le trajet inverse qui a été effectué, mais grâce à un appareil entièrement électrique et donc non polluant. Ceci marque un nouveau virage dans le domaine. Airbus annonce que sa commercialisation est prévue entre fin 2017 et début 2018.

SWISS PRÉSENTE SON NOUVEAU BOEING 777

Les premiers Boeing 777 de Swiss seront réceptionnés en janvier 2016 pour inaugurer les premiers vols à l’été de la même année. Ils desserviront initialement Hong-Kong, Bangkok, Los Angeles, San Francisco, Sao Paulo et Tel-Aviv. La première classe comptera huit fauteuils pouvant se transformer en suite privée. La classe affaires accueillera 62 voyageurs, avec des fauteuils pouvant se transformer en lit horizontal de deux mètres de long, avec une option de réglage de la dureté de l’assise. La classe économique profitera d’une nouveauté : un self où les voyageurs pourront se servir en boissons et en snacks. Dans toutes les classes, une connexion à internet en WiFi sera disponible.

DU NOUVEAU CHEZ SAFAR FLYER

SALON PRIVÉ À ISTANBUL

Préparez-vous à vivre une expérience mémorable dans le salon dédié de Turkish Airlines à l’aéroport international Atatürk d’Istanbul. Tandis que vous apprécierez le meilleur de la cuisine turque et internationale, vos enfants pourront s’en donner à cœur joie dans une aire de jeux spécialement conçue pour eux. Vous pourrez également vous reposer dans l’une des chambres privatives avec douche, ou vous plonger dans l’un des nombreux ouvrages disponibles dans une vaste bibliothèque. Table de billard, espace cinéma, connexion WiFi sont quelques-uns des nombreux équipements mis à disposition pour rendre votre attente la plus agréable possible.

Safar Flyer est le programme de fidélité de la Royal Air Maroc. Il fait bénéficier à ses adhérents des avantages de surclassement, billets prime ou prime excédents bagages entre autres. Jusqu’à aujourd’hui, cette carte était individuelle, mais aujourd’hui la RAM a décidé d’élargir les avantages à toute la famille (enfants, parents, grandsparents) où qu’elle soit dans le monde. Le programme peut accueillir de 2 à 12 membres par compte famille qui vous fera donc profiter d’un gain de miles rapides.

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Cruelle jalousie

Partie 1

" Aujourd’hui est un grand jour pour Kane Telcom. Il marque cinquante ans de dur labeur, cinquante belles années de dévouement pour atteindre l’excellence, cinquante années passées auprès de vous qui êtes devenus pour moi une deuxième famille. Pourtant, nous pouvons tous attester que tout ce qui a un début connait un jour une fin. Alors, permettez-moi de vous dire qu’aujourd’hui est la fin d’une ère et le début d’une autre pour Kane Telcom… Je vous annonce à grande peine mes chers collègues, amis et famille que ma course à Kane Telcom s’arrête ici, mais, c’est avec joie je m’en vais laisser les rênes à mon cher fils Christian… Christian, peux-tu venir s’il te plaît ? " Ce fut sans grande surprise que la salle, jusqu’alors baignée dans le silence, se leva et acclama Christian Kane, le fils prodige de la famille Kane. C’était bien évident qu’il allait être le successeur de son père qui, d’ailleurs, prenait de l’âge et méritait une retraite bienheureuse. Cette succession pourtant, et tout le monde le savait, n’était pas ce qui était des plus normales car, c’était le fils ainé qui devait prendre les rênes après le père. Mais ce dernier, Raphaël, avait eu un tragique accident de voiture deux ans plus tôt, le rendant tétraplégique, incapable de bouger ni de parler et de plus, à cause de la violence du choc, il avait perdu une partie de sa mémoire, il n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé le jour de l’accident. Ses journées se résumaient à être enfermé dans sa grande chambre dans leur demeure familiale à Rufisque… Christian, donc, s’avança vers l’estrade, le sourire aux lèvres, ce qui le rendait encore plus charismatique, et embrassa son père chaleureusement. Ce dernier avait les larmes aux yeux, des larmes de joie d’un côté pour Christian et au goût de tristesse de l’autre, pour Raphaël à qui il avait promis ce poste depuis bien longtemps. Mais il devait se résigner et après tout, Christian était bien capable aussi de gérer la grande entreprise familiale. Christian se lança dans un vif discours, prouvant une fois de plus ses compétences déjà connues et appréciées de tous. Quelque part dans la salle, une jeune femme le regardait d’un air nostalgique et avec un regard empli de tristesse. Cet homme si beau qui était son mari, était trop parfait aux yeux de tous, mais à ses yeux à elle, il n’en était plus rien. Et son amour pour lui, qui était pourtant tel un feu sauvage, capable d’embraser n’importe quoi, tarissait petit à petit, jour après jour. Une larme jaillit dans ses yeux et elle la refoula immédiatement au moment où la salle se levait une deuxième fois à la fin du discours de Christian. Les musiciens reprirent leur slow et Christian descendit de l’estrade pour se diriger vers la 74

table où toute sa famille l’attendait. Sa femme ne le quittait pas des yeux, l’observant tel un animal en cage. Lorsqu’il fut arrivé à son niveau, il lui embrassa les cheveux tout en caressant son épaule dénudée. Elle ne réagit pas.

- Félicitations mon chéri, fit Mme Kane toute souriante, de l’autre côté de la table - tandis que Christian prenait place à côté de sa femme qui regardait la scène comme une spectatrice - aujourd’hui mon chéri, tu es un homme accompli, tu as une belle femme, une entreprise en main… il ne te reste plus qu’à me donner des petits enfants.

Toute la table éclata de rire sur cette remarque. Christian se contenta de sourire timidement, mais Leïla ne bronchait toujours pas. Christian l’observa un moment puis fronça le visage brièvement sans laisser rien paraître des sentiments qui l’animaient.

- Bon, je pense que ma femme est assez fatiguée, nous allons rentrer chez nous, lança-t-il tout en se levant, geste imité par sa femme.

- D’accord mon ange… Leïla, repose-toi mon enfant, il me semble que tu es vraiment pâle ce soir, fit la mère de Christian.

- Oui maman, merci, répondit-elle avec un faible sourire.

Christian prit sa main malgré l’envie qu’elle avait de la retirer, mais elle ne le pouvait pas. Elle était à cet homme, pour toujours. Dehors, l’air était un peu frisquet et elle frissonna tout en saluant de temps à autre les gens à qui Christian la présentait, alors qu’ils attendaient le voiturier.

Il la tenait par la hanche, un geste si tendre et pourtant qui ne signifiait rien à ce stade de leur relation. À un moment, il retira sa veste et la passa sur ses épaules et comme pour jouer le même film que lui, elle lui sourit. Pour les gens qui ne connaissaient rien de ce qui se passait réellement entre eux, et d’ailleurs personne ne savait, ils étaient un couple

roman parfaitement amoureux, marié depuis un an et demi. Mais leur mariage n’était qu’un jeu auquel ils jouaient chaque fois qu’ils étaient en présence d’autres personnes : Christian, le mari attentionné et amoureux et Leïla, l’épouse dévouée et exemplaire. Une fois dans la voiture pourtant, les masques retombèrent.

- Pourrais-tu arrêter de faire ta mine de chien battu ? Tu m’agaces encore plus, dit Christian avec tant de haine dans sa voix.

Et ce fut le dernier échange qu’ils eurent de la soirée. Leïla tourna son regard vers le décor extérieur et plongea dans ses souvenirs.

Il y a un an et demi, juste après l’obtention de son Master, sa famille, assez traditionnelle, décida qu’il était temps pour elle de se marier. Et ce n’était pas avec moins que le futur successeur de la plus grande entreprise de télécommunication du pays. Cela va sans dire que ce fut un mariage arrangé et que Leïla s’y était opposée avec une grève de la faim de deux jours. Mais lorsqu’elle apprit de ses copines qui Christian était en réalité, elle finit par changer d’avis et se laissa aller sous son charme durant leurs sorties au restaurant, à la plage, les petits cadeaux qui pleuvaient à longueur de journée, etc. L’argent n’était pas sa cible, puisqu’elle était née dans une famille aisée, c’était le « beau mec convoité par toutes les filles de la ville de Dakar », comme le disait sa meilleure amie, qu'il attirait. En ce temps-là, il était un prince, un preux chevalier sorti tout droit d’un conte de fées. Elle ne croyait pas qu’un tel homme existait en vrai. Il était galant, attentionné, charmant, drôle, aimant, bref, le parfait fiancé qu’il était. Après trois mois de fiançailles, ils se marièrent, trop « amoureux » pour attendre encore. Mais, elle se désillusionna de sa rêverie pas plus tard qu’à la nuit de noces, quand Christian lui présenta Nora, une femme avec qui il avait une relation amoureuse depuis cinq ans, mais désapprouvée par ses parents. Le preux chevalier se transforma en chevalier ténébreux. Il ne l’avait jamais alors touchée, surtout que dans sa grande villa aux Almadies, elle dormait dans une des chambres d’amis et Christian et Nora avaient leur propre chambre. Aux yeux de tous, elle était la femme de Christian, mais quand les portes de leur maison se fermaient, il ne la calculait même pas. Elle avait tout, mais elle n’avait rien en même temps. Son compte en banque n’allait jamais en deçà d’une certaine somme, elle pouvait tout s’offrir, mais pas ce qu’elle voulait le plus : l’homme que jadis elle aimait et le seul qu’elle ait jamais aimé revienne. Mais il ne le fit jamais, et l’écart entre eux se creusa encore plus à la grossesse de Nora.

Comme à l’accoutumée, à chaque fête de Pâques, toute

leur famille se réunissait dans la maison familiale à Rufisque. Christian et Leïla étaient de la partie. Ce jourlà était un jour ensoleillé, et tout le monde était dans le jardin, mais Leïla avait préféré se terrer dans la cuisine et regarder par la fenêtre. Christian parlait joyeusement avec son père à elle. Quel hypocrite ! se disait-elle. Soudain, un bruit de verre cassé la fit sursauter. Le bruit venait de l’étage supérieur. Elle accourut pour voir, surprise, car elle pensait qu’il n’y avait qu’elle dans la maison.

- Eh bien crevez ! s’écria une voix féminine venant de la chambre au fond du couloir, la chambre de… Raphaël.

Elle l’avait complètement oublié, ce frère tétraplégique de Christian, elle ne l’avait jamais vu d’ailleurs. Elle s’approcha sans faire de bruit et se cacha quand une jeune femme, peut-être dans la vingtaine, sortit de la chambre en claquant la porte, avec une pelle à la main, furieuse. Prenant son courage à deux mains, elle ouvrit doucement la porte et entra dans la chambre sans faire de bruit. Raphaël était là, sur une chaise roulante tournée vers la fenêtre, il ne l’avait pas remarquée. Sur une commode étaient placés plusieurs médicaments, il y en avait tellement. Elle s’approcha de la commode. Sans savoir pourquoi, elle se saisit d’une petite boite de médicament et constata qu’elle était encore pleine, même jamais ouverte. Après avoir vérifié toutes les autres boites, elle vit qu’elles étaient toutes encore bien fermées. Toutes sauf une boite de vitamine C. Qu’est-ce que ça veut dire ? se demanda-t-elle. Toute sorte de pensées horribles lui passèrent par la tête et après quelques instants, l’évidence lui sauta aux yeux : c’était intentionnel. Elle heurta le verre de sa main et celui-ci se fracassa par terre. Un grognement provenant de la chaise lui fit savoir son erreur.

- C’est moi Raphaël, la femme de Christian, dit-elle doucement pour ne pas l’affoler.

Lorsqu’elle se mit en face de lui, elle vit son visage pour la toute première fois, un visage où elle ne vit aucune joie de vivre. Il grognait comme pour essayer de lui dire quelque chose, à un moment même son expression parut horrifiée, mais elle ne comprenait pas ce qu’il voulait dire. Elle lui prit la main pour l’apaiser. Il était tout aussi beau que son mari.

Peut-être même encore plus si le poids de son infirmité ne pesait sur lui.

- Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi vous vous agitez, je…

- Leïla, qu’est-ce que tu fais ici ? dit une voix douce qu’elle connaissait si bien.

Le cœur battant, elle fit volte-face et vit Christian, appuyé contre la porte avec un regard menaçant. L’atmosphère se chargea de tension et la peur l’envahit. A suivre C. R

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Culture

Un livre, un film, un disque Le chant des possibles

Marc Alexandre Oho Bambe Éditions La Cheminante LAURÉAT DU PRIX VERLAINE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE

Premier titre de la Collection Harlem Renaissance Le Chant des possibles est un Livre LIVE. Grâce à un flash code intégré dans le recueil, chaque lecteur est invité, à se perdre, et se retrouver aussi dans d’autres médias (musique, vidéo, graphisme, photo) illustrant le propos poétique de l’auteur, qui vit et respire au rythme de mots bleus, passerelles entre les îles du monde. Chaque lecteur est invité à découvrir et redécouvrir sans cesse le livre sous d’autres formes numériques, jusqu’au poème final, à vivre en live, lors des concerts littéraires donnés par Capitaine Alexandre et ses invités, recréant, le temps d’instants diamants, le mélange artistique qui fit la renommée du Mouvement de Harlem. Le Chant des possibles invite à lâcher prise, céder à l’amour, et rester à l’écoute des éclats de silence : échos du murmure du monde, bruits du cœur, tintamarre des rêves, brouhaha de la vie …

What happened Miss Simone ?

Réalisé par Liz Garbus, produit par Netflix Documentaire

Qui était vraiment Nina Simone ? Ce documentaire disponible depuis le 26 juin sur le NET en téléchargement légal a été remarqué au dernier Festival du film de Sundance.

Réunissant de toutes nouvelles images d'archives ainsi que des enregistrements encore jamais diffusés, le film propose de passer en revue l'incroyable parcours de Nina Simone.

Entre sa carrière de chanteuse, son combat en tant qu'activiste pour les droits des AfroAméricains durant les années 60 et sa vie personnelle tourmentée, c'est un portrait sans concessions que présente ce documentaire qui a mis plus de dix ans à se monter !

Réalisé en étroite collaboration avec la fille de l'artiste, Lisa Simone, le film n'hésite pas à revenir sur le comportement de la Prêtresse de la soul avec son entourage.

IBEYI

2015/ XL recording Album Lisa-Kaindé et Naomi Diaz, les deux sœurs jumelles du groupe Ibeyi se sont inspirées des rythmes yoruba déjà mis en valeur par leur père, Anga Diaz, percussionniste cubain mondialement reconnu, membre du Buena Vista Social Club. Elles chantent en anglais et en yoruba, une langue qui a traversé l’Atlantique et est parlée à Cuba. Leur premier album sorti cette année, IBEYI, est un vrai délice… Disponible sur les plateformes de téléchargement légal.

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Culture À un endroit du début

Dialogue indispensable

" Qu’on me permette de formuler un souhait : c’est que les hommes, tous les hommes, quelles que soient leurs origines et leurs conceptions religieuses et philosophiques, se sachent complémentaires les uns des autres et établissent le dialogue indispensable " Togun Servais Acogny, Introduction au spectacle, et conclusion de son autobiographie Germaine Acogny a présenté au public, au Grand Théâtre du Luxembourg, ces 2 et 3 juin, son nouveau solo, À un endroit du début. Cette création surprenante, très émouvante, est le fruit d’une étroite collaboration avec le metteur en scène de théâtre français Mikaël Serre.

A 71 ans, notre étoile nationale, qui représente la danse africaine contemporaine à travers le monde depuis des décennies, conjugue dans cette création son talent reconnu de danseuse et chorégraphe, avec celui, plus discret dans son parcours, de comédienne.

Des questionnements de son père, qui a laissé derrière lui ses traditions vaudous béninoises pour le catholicisme, à l’évocation de son arrière-grand-mère Aloopho, prêtresse vaudou, gardienne d’un pouvoir, d’une sagesse et d’un savoir mystique, Germaine Acogny et ses collaborateurs ont mêlé sa propre expérience, et celle de son père, à des références universelles, comme la tragédie de Médée, ou l’émigration évoquée par des images d’un bateau sur le point de chavirer. La musique élaborée par le compositeur Fabrice Bouillon-LaForest, qui collabore avec elle depuis 13 ans, emprunte par moments aux rythmes africains, sénégalais, peut les mêler à une ambiance techno, pour enchaîner avec une balade au piano bouleversante, tout en se conjuguant harmonieusement avec les sons des vidéos. Ponctué par des moments de silences délicats, pendant lesquels la danse prend une puissance d’évocation extraordinaire, A un endroit du début est une création hors-norme qui touche à des émotions très intimes, profondes et complexes. Germaine Acogny, seule en scène pendant une heure, joue avec les lumières, vidéos, paroles

et musiques, « complémentaires les unes des autres, dans un dialogue indispensable »… Cette harmonie collective est le fruit de plusieurs mois de résidence de création, à Toubab Dialaw et en France, réunissant Germaine Acogny, Mikaël Serre, le vidéaste Sébastien Dupouey et Fabrice Bouillon-LaForest.

Germaine Acogny évolue dans un sublime écrin de lumières et d’ombres qui se répondent et participent de la rythmique, sculptées par une scénographie sobre et efficace. La scène est divisée par un rideau d’une multitude de fils blancs sur lesquels sont projetées des images filmées, pour la plupart, à Toubab Dialaw, et des phrases extraites du livre écrit par Togun Servais Acogny, son père.

De part et d’autre de cette frontière, lumineuse, légère et franchissable, sur laquelle se reflètent tantôt la réalité, la mémoire, tantôt le fantasme et le rêve, Germaine Acogny danse, raconte, traverse furie et déceptions, espoirs et trahisons, retrouve ses racines, nos racines, et les sublime.

Empruntant à l’art du conte, puisant aux sources de la danse, tissant de fils de lumière le lien avec le contemporain, À un endroit du début prend sa source dans le passé, s’enracine dans le présent, traverse l’espace et le temps pour finalement, à l’image de Germaine Acogny s’extirpant d’un costume d’oiseau étrange, aborder le futur dans un esprit de pardon, et de dialogue, lucide. À un endroit du début se jouera en France en janvier 2016 (Théâtre de l’Atelier, Paris, et les 29 et 30 Ferme Du Buisson), et peut-être très bientôt à Dakar.

Mise en scène et conception : Mikaël Serre • Chorégraphie : Germaine Acogny • Scénographie : Maciej Fiszer Costumes : Johanna Diakhate-Rittmeyer • Musique : Composée et interprétée par Fabrice Bouillon-LaForest Vidéo : Sébastien Dupouey • Lumières : Sébastien Michaud Production : JANT-BI, Sénégal / Les Théâtres de la Ville du Luxembourg / Théâtre de la Ville, Paris / Institut Français, Paris / CNDC Angers

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Culture Les dix ans de la Galerie le Manège Jusqu’au 12 septembre

À ne manquer sous aucun prétexte, cette exposition rétrospective propose les œuvres de seize artistes, parmi ceux qui ont le plus marqué ce lieu consacré à l’art contemporain. Installations, peintures, tapisseries, vidéos, sculptures, de tous styles, donnent un aperçu de la vivacité et de la créativité que la Galerie du manège se consacre depuis dix ans à mettre en valeur.

Sur le web

Les œuvres du musée d’art contemporain de Ouidah au Bénin sont désormais visibles pour tous grâce à Wakpon, une application gratuite qui utilise le procédé de la réalité transformée. Cette innovation 100 % béninoise est une première mondiale, fruit de la rencontre entre Marie-Cécile Zinsou, présidente de la Fondation Zinsou à Cotonou, et un concepteur d’applications, Pierrick Chabi. www.wakponmuseumproject.org

LITTÉRATURE

Aminata Sow Fall Ecrivaine sénégalaise, a été honorée du Grand Prix de la Francophonie, décernée par l'Académie Française, en juin.

CINÉMA

Formation Cinéma d’animation

DANSE

Spectacle Danses Noires, entre engagement et résistance.

Spectacle de fin de stage international de l’École des sables Gratuit. 25 août à 16h, Toubab Diallaw.

du 27 au 31 juillet 2015, de 13h à 18h Aula Cervantes Dakar (Camp Jeremy, UCAD)

APPEL À CANDIDATURES / JUSQU'AU 15 JUILLET (via le site web d’Aula Cervantes Dakar) Dans le cadre du programme sur la formation du capital humain pour la gestion culturelle, le Programme ACERCA, rattaché à la Direction de la Coopération Culturelle et la Promotion de l’AECID (Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement) avec la collaboration de la FIIAPP (Fondation Internationale et Ibéro-Amérique d’Administration et de Politiques Publiques), l'Institut Cervantes et l’Ambassade d’Espagne au Sénégal organisent l’atelier de formation : Stop Motion sur « verre illuminé ». Avec Coke Riobóo

Ateliers

Danse libre

À partir du 7 juillet /19h15 Tous les 1ers et 3èmes mardis du mois. Hôtel Sokhamone Animé par Clément Bleu, formé par l’Open Floor International (USA). Cette activité s’adresse à tous, même à ceux qui n’ont jamais pratiqué la danse.

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EXPOSITIONS

Urban mystic

Piniang, Zinkpé et Kifouli Jusqu’au 15 septembre - Galerie Arte Dakar Immeuble Lahad Mbacké, avenue Abdoulaye Fadiga, BP 11400 Dakar - Tél. : +221 33 821 95 56 Cotonou, Dakar ou n’importe quelle ville : le jour offre à l’œil son spectacle quotidien, ses passants, ses déambulations, ses animaux errants, ses graffitis. Mais, lorsque la nuit tombe, la ville s’endort et tout devient sombre ; la perception des choses se transforme, le visible devient invisible, et vice versa. Les apparences tombent et l’être entre en introspection. Comme le disait Saint-Exupéry : “On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux.”

Une sensation indéfinissable plane : une odeur d’ « Urban Mystic » se répand sur la cité…

Joëlle le Bussy / Galerie Arte

AGENDA THÉÂTRE

11e festival sénégalais de Théâtre-Forum Dakar du 25 au 30 juillet - Yarakh, Dakar

Le festival sénégalais de Théâtre-Forum Dakar est ouvert à toutes les formations d’artistes du monde entier qui s’expriment à l’aide des techniques du théâtre de l’opprimé et/ou qui pratiquent le théâtre d’intervention sociale.

Festival Salam

Musiques sacrées Du 2 au 11 juillet - Dakar

À l’initiative du chanteur sénégalais Youssou N'Dour.

Parrainé par le Président Macky Sall et Mohamed VI, Roi du Maroc. Youssou N'Dour s'est inspiré du festival de Fès, « afin de permettre aux musulmans de toutes les confréries du Sénégal, de se retrouver, de fêter ensemble et de partager beaucoup de choses». Le lancement officiel est prévu le 2 juillet au Grand Théâtre. Des artistes marocains et égyptiens sont annoncés.

MUSIQUE

Festival des nuits du zikr et musiques spirituelles

24 et 25 juillet - Place de la nation ex Obélisque Cet événement célèbre les chansons religieuses. Au programme : une exposition, cinéma, conférence et concert.

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Publi-reportage prend ses quartiers à Dakar Nespresso est née il y a 29 ans d’une idée simple mais révolutionnaire : permettre à chacun, à l'instar des baristas* les plus expérimentés, de préparer un Espresso parfait. Depuis lors, le système Nespresso est sans cesse perfectionné et renouvelé.

C’est ainsi que Nespresso a transformé la manière dont les millions d’amateurs dégustent leur café et a façonné la culture du café à travers le monde. Dans son processus d’expansion, la célèbre marque inaugure sa première boutique à Dakar. Une ouverture de marché exceptionnelle marquée par un évènement mondain organisé au restaurant gastronomique de la place.

Selon Pierre Debayle, directeur régional de Nespresso pour le Moyen-Orient, l’Afrique et les Caraïbes, «L’expansion de Nespresso en Afrique continue avec

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l’ouverture du Sénégal. Fort de sa culture café et de son ouverture sur le monde, le Sénégal fait partie des pays que nous regardons depuis longtemps.»

Sur 60 m² de surface, la boutique Nespresso Dakar se propose de faire découvrir ses 23 Grands Crus de café exceptionnels, auxquels s’ajoutent des Editions Limitées, des machines et accessoires.

Cela pour « l’expérience unique d’un café parfait » ! *terme d’origine italienne, pour désigner une personne derrière un comptoir.

Horoscope Bélier

Taureau

Gémeaux

Juillet va s’avérer très constructifs pour vos projets d’avenir. Vous vous libérerez de vos contraintes. En août, vous ressentirez un apaisement qui sera bienvenu pour compenser l’agitation du mois dernier.

Vous bénéficierez d’une créativité mentale très propice.

Juillet sera synonyme d’harmonisations dans votre vie, dans tous les domaines. En août, vous vivrez un climat de changements qui vous touche directement. Les sollicitations seront nombreuses et parfois irritantes car l’impression que personne ne vous écoute en retour.

Les trois premières semaines de juillet vont vous donner des facilités relationnelles intéressantes pour consolider votre position sociale. En août, votre confiance en vous se renforcera. Vous entrerez volontiers encore dans les échanges, les communications.

Cancer

Lion

Vierge

En juillet, vous saurez extraire des enseignements très utiles pour un avenir meilleur. Vous franchissez un cap de maturité. En août, vous aurez besoin de plus de sécurité que d’ordinaire, ce qui va se traduire par une attitude plus protectrice par rapport à votre entourage.

En juillet, vous retrouverez toute votre latitude d’action, au plan relation, pour remanier certains de vos liens en profondeur, durablement. En août, la chance sera pleinement avec vous. Votre expression et votre force de conviction seront en haut de la vague annuelle.

En juillet, vous générerez des situations propices pour stabiliser votre vie, au plan affectif, mais aussi au plan socioprofessionnel. En août, vous entamerez un nouveau cycle de croissance intérieure pour vous parfaire, vous former, perfectionner les différents rouages de votre vie.

Balance

Scorpion

Sagittaire

En juillet, vous vivrez des situations dans lesquelles de nouvelles connaissances sont possibles, ce qui va enrichir votre vie.

En août, Vous serez inspirée positivement pour ce qui est de profiter de la vie et de tout ce qu’elle a de mieux à offrir.

Les trois premières semaines de juillet vont vous pousser à vous affirmer plus crûment.

Votre objectivité mentale sera pleinement au rendez-vous. En août, votre rage de vivre sera boostée. Vous aurez besoin de vivre plus pleinement vos acquis et d’aller au devant de conquêtes au sens large.

Une introspection de fond sera nécessaire en juillet pour tout ce qui touche à votre vie au quotidien. Ce mois d’août va vous donner des facilités à ouvrir des portes, tant dans le domaine privé que dans votre vie socio-professionnelle. Votre créativité s’annonce percutante. Vous aurez besoin d’agir dans ce sens sans perdre de temps.

Capricorne

Verseau

Poissons

Un mois de juillet qui s’annonce intense par rapport à vos activités. A partir du 8 vous passerez à une effervescence d’idées.

A partir de la deuxième semaine d’août, vous serez propulsée dans des situations qui vont mettre en relief vos ambitions, les éclairer, ce qui va vous pousser à agir de façon directe.

En juillet, vous vivrez des moments d’insouciance, des facilités pour vivre les plaisirs de l’amour. En août, bien des choses changeront dans votre entourage. Cela vous poussera à vous mettre davantage au service et à l’écoute des autres, de les conseiller, les soutenir.

En juillet, un vent de fantaisie soufflera en vous aérant agréablement de vos doutes intérieurs. En août, vos échanges se corseront. Les rouages cachés de vos relations vont se révéler. Ce qui vous expose à des émotions fortes et à des réflexions de fond, qui vont vous mener à davantage de bon sens et surtout de recherche active de simplication.

21 mars - 19 avril

20 avril - 20 mai

22 juin - 22 juillet

23 juillet - 22 août

23 sept. - 23 oct.

24 oct. - 22 nov.

22 déc. - 19 janv.

20 janv. - 18 fév.

21 mai - 21 juin

23 août - 22 sept.

23 nov. - 21 déc.

19 fév. - 20 mars

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