Saint-Gilles Village Mondial | n°52 - Made in Saint-Gilles by juniors

ViLLAGE MONDiAL n°52

LE JOURNAL PAR LES SAINT-GILLOIS, POUR LES SAINT-GILLOIS

PRINTEMPS 2017

SOMMAIRE QUEF à la Une ! _______________ 2-3 (Des)faire nos devoirs ensemble_____ 4 Les adultes de l’école Ulenspiegel répondent aux questions des enfants___ 5 Les Saint-Gillois vous expliquent le tag !__________ 6-7 En route vers le compostage dans notre école ! ______________ 8 On a enquêté : tout sur le GSM ! ____ 10 Regard sur la toile _____________ 11 Qui l’eut cru ? ________________ 11 Nouvelles acquisitions de la bibliothèque_____________ 11 Les rédacteurs _______________ 12 ▲ Apothéose du Carnaval Édition 2017 ! Encore une autre manière de faire ensemble à Saint-Gilles © Bernard De Keyzer

Made in Saint-Gilles

by Juniors Nous nous étions engagés dans notre précédent nu-

Après un petit tour par l’école de devoir de « Saint-

méro à faire du « Village Mondial » un journal pour…

Gilles Sport », le « street art » et le « graff », d’autres

et par les Saint-Gillois !

enfants de 3e et 4e primaire de l’école communale

« Faire ensemble le Village mondial » est donc la traduction et la concrétisation de ce processus participatif, consistant à amener nos publics – tous les publics – à s’approprier leur journal.

Ainsi, les enfants du stage d’automne du Quef sont partis à la découverte du journalisme et des médias et vous proposent dans ce numéro 52 un pho­ toreportage dont ils ont conçu et réalisé les textes et la mise en page.

Dans l’article intitulé « On a enquêté : Tout sur le Gsm ! », les enfants du Quef ont cette fois choisi une thématique qui les intéresse tout particulièrement, questionné les Saint-Gillois sur leur addiction au téléphone portable et réalisé collectivement un article qui vous est livré page 10 !

© Bernard De Keyzer

Ulenspiegel auront tour-à-tour « cuisiné » leurs enseignants et le personnel encadrant sur leur propre vision de l’école, avant de se pencher sur le compostage en compagnie de l’ASBL Worms et réaliser leur propre compost dans leur cour !

C’est donc un journal spécial « made in Saint-Gilles by Juniors » que vous tenez dans les mains, enrichi par les apports de chacun et résultat d’un travail collectif !

Il ne nous reste donc plus qu’à remercier tous les enfants, leurs animateurs et les adultes s’étant joyeusement livrés à l’exercice et à vous donner rendez-vous à la Fête Bethléem ce 20 mai pour cet autre grand moment de l’action collective et du « Faire-ensemble»! n Christine Nerenhausen – QUEF ASBL, Emmanuelle Poznanski – Le Bazar, Julie Robeet – Ensemble pour 1060 ! et Thierry Van Campenhout – Éditeur responsable

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Quef à la Une Les enfants en vacances d’automne au QUEF ont découvert le métier de journaliste. Dans le cadre du stage de Toussaint, dont le thème était Le QUEF à la Une, les enfants ont pu découvrir différents aspects du métier de journaliste... Quelques-unes de leurs découvertes et ce qu’ils en disent… © QUEF ASBL -- J’ai bien aimé découper mon initiale dans une pomme de terre et ensuite l’imprimer. Il faut faire attention car certaines lettres doivent être dessinées à l’envers.

Découverte du vocabulaire de la presse écrite

-- Moi, mon journal s’appelle « Ralchic » et c’est un journal sur la mode.

-- Le mien, c’est « Mafoot ». Il parle de foot évidemment.

-- Nous sommes allés visiter la RTBF, nous avons vu une émission en direct qui s’appelle « C’est vous qui le dites ». C’était bien mais c’était long et on ne pouvait pas s’asseoir.

-- La Une, c’est la première page du journal et une lettrine, c’est la première lettre bien décorée dans un article.

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-- Le papier a été inventé en Chine mais le premier journal est Belge !

-- Pour imprimer un journal, il faut 4 couleurs : le jaune, le rouge, le bleu et le noir.

-- On a vu des vieilles machines et ça sentait une odeur très mauvaise...

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(DES)FAIRE NOS DEVOIRS ENSEMBLE Nous avons choisi de travailler sur le thème des devoirs que l’école nous donne, car c’est ce qui nous rassemble dans notre école de devoirs. Pendant nos ateliers nous avons eu l’occasion de traiter de différents sujets en lien avec la scolarité et la réussite ou l’échec. Et nous allons tenter ici de vous donner un aperçu du chemin parcouru.

En discutant entre jeunes nous sommes d’accord, « on est contre les devoirs » mais ça serait trop facile de s’arrêter là. En réfléchissant objectivement, avec l’aide de notre animatrice, nous arrivons à comprendre que les profs donnent des devoirs pour que nous nous entraînions en dehors de la classe et pour voir si nous avons bien compris les leçons vues. Nos parents demandent que nous en ayons pour réussir notre scolarité et donc notre vie. Les jeunes n’ont pas tous besoin de la même façon d’avoir du travail à la maison, certains comprennent tout en classe et arrivent à finir les exercices pendant que d’autres ont besoin de plus de temps pour comprendre et faire ce qui est demandé par le professeur.

Nous ne sommes donc pas égaux devant ce que les professeurs nous donnent et pourtant dans une classe on a tous le même travail à faire. Pourquoi ? Et qu’est-ce qui fait que nous ne sommes pas égaux ?

Pendant nos ateliers et nos discussions nous avons appris grâce à certains indicateurs statistiques1 1 Disparités socioéconomiques dans l’enseignement fondamental et secondaire (http://www.enseignement.be/download.php?do_ id=12898&do_check=) Retard scolaire dans l’enseignement ordinaire de plein exercice (http://

que différents facteurs influ­en­ cent la scolarité d’un jeune, son milieu d’origine, si ses parents ont fait des études ou pas, dans quelle école il a fait ses primaires, s’il peut avoir de l’aide à la maison ou pas, et de quel quartier il vient.

Nous venons à l’EDD parce que nos parents ne peuvent pas nous aider à la maison, là nous sommes égaux ! Nous avons fait nos primaires dans les écoles du quartier et maintenant nous sommes pour moitié dans des écoles secondaires dites « bonnes » parce que nos parents veulent que nous réussissions notre vie. Et ce n’est pas facile tous les jours, le niveau est souvent très élevé et nous avons l’impression de ne pas avoir été correctement préparés.

Afin de comparer ce que nous vivons dans notre école de devoirs nous avons aussi interrogé une

www.enseignement.be/download. php?do_id=12900&do_check=) Redoublement généré dans l’enseignement secondaire ordinaire de plein exercice (http://www. enseignement.be/download. php?do_id=12902&do_check=) Sorties prématurées de l’enseignement secondaire ordinaire de plein exercice (http://www.enseignement. be/download.php?do_id=12907&do_ check=) Taux d’accès à l’enseignement supérieur (http://www.enseignement.be/download.php?do_ id=12908&do_check=)

▼ Au travail © Photo par Enfants de l’EDD Saint-Gilles Sport

▲ Traces de nos ateliers © Photo par Enfants de l’EDD Saint-Gilles Sport

animatrice du CIFA, retraitée de l’enseignement, Madame Madeleine Courtoy.

Lorsque nous lui avons posé la question : est-ce que vous constatez que l’origine socio-économique a une influence sur la réussite scolaire des jeunes ?

Voilà ce qu’elle nous répond : « la question m’étonne, parce que je pense que c’est quelque chose qui est admis de tout le monde ».

Ce qui peut sembler être une évidence pour cette animatrice ne l’était pas pour nous. Bien sûr nous constatons que nous n’avons pas fait nos primaires dans les meilleures écoles, nous voyons aussi bien la différence entre nous et certains enfants dans nos écoles secondaires. Mais les chiffres nous montrent un phénomène d’une ampleur que nous ignorions jusque-là.

Néanmoins l’origine sociale ne peut pas tout expliquer, M. Courtoy ajoute « qu’elle a enseigné dans une école privilégiée avec des élèves qui n’ont aucun souci et là aussi il y a des élèves qui n’en sortent pas ».

Alors comment le fait de venir dans une école de devoirs peut-il nous aider à réussir à l’école et plus largement à réussir dans la vie ?

Dans le groupe certaines veulent devenir médecin, avocat, scientifique, technicien ou encore pilote dans l’armée, ce sont des métiers qui nous font rêver. Mais autour de nous les plus grands ont du mal à faire des études ou à trouver du travail, alors on a peur de ne pas y arriver. Parfois en arrivant à l’école de devoirs nous avons l’impression que ce que l’école nous demande est trop compliqué pour nous, mais avec de l’aide on y arrive. C’est ce que constate aussi l’animatrice du CIFA quand elle nous dit « si tu rentres chez toi le soir et que tu ne comprends même pas ce que le professeur demande. Puis que tu as quelqu’un qui t’aide, tu imagines facilement qu’au lieu de te désespérer devant le truc qui ne va pas marcher, petit à petit tu peux le faire et donc reprendre confiance ».

Reprend re con f i a nce, avoi r confiance en nous voilà une belle idée que l’école ne nous apprend pas ou très peu, mais ici ensemble on y arrive, on fait des choses que nous ne pensions pas possibles et au final nous croyons en nous. n Ali A., Salma Ch., Batouly D., Hayat D., Najlae E-B., Mohamed H., Ilias L., Hnia Y.

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Les adultes de l’école Ulenspiegel répondent aux questions des enfants On est des élèves de 3e et 4e primaire. On a posé des questions à des adultes qui travaillent dans notre école, sur leur métier.

C’était à la fin de l’année 2016, à l’école Ulenspiegel, à côté de la gare du midi. On voulait mieux connaître les adultes qu’on voit tous les jours et l’école où on travaille…

Pour nous, l’école, c’est « dur et beaucoup trop dur, et même beaucoup trop de travail », mais « ça se respecte parce que c’est un bâtiment fragile et si on le détruit, on ne sera rien. » Parfois, « l’école, c’est trop fantastique, on s’amuse avec nos copains et on travaille bien », mais l’école, « ça oblige à faire les devoirs, pendant une heure sans arrêt, à travailler en classe et à la maison et ça nous embête. » Mais les adultes, qu’estce qu’ils en pensent, de l’école ?

L’avis des adultes sur leur métier Nous avons interrogé des professeurs mais aussi des encadrants et une secrétaire. Pourquoi ont-ils tous décidé de travailler dans une école ? Nous avons découvert plein de raisons : certains disent qu’ils aiment les enfants et être proches des gens leur fait se sentir utiles. Une personne aime bien parce que le métier est varié et qu’on ne fait pas toujours la même chose. Si on est curieux, c’est aussi un bon endroit pour travailler. Et d’autres disent : « J’aime apprendre et faire apprendre. » Tous

▲ Rencontre des enfants avec Madame Karine, la secrétaire © Ensemble pour 1060 !

les adultes à qui nous avons posé la question aiment leur travail… et notre école !

Une école chouette Pourquoi ? Parce que les parents font confiance à l’équipe, qu’elle est agréable, il y a une bibliothèque, une grande cour de récré, des ordinateurs dans presque toutes les classes, et que les professeurs sont dynamiques. Une

▼ Nos rédacteurs et des élèves dans la cour de l’école Ulenspiegel

© Ensemble pour 1060 !

personne dit qu’elle adore la multic u lt u ra l ité de l’école. Pa r exemple, dans notre groupe, on trouve les cultures : syrienne, congolaise, italienne et portugaise, guinéenne, marocaine, belge, berbère, espagnole… Selon les adultes, il y a seulement deux petits points négatifs : l’école est un peu trop grande, et il y a un peu trop de violence.

Le stress des adultes Nous demandons aux adultes si c’est stressant de travailler dans cette école. Au total, nous avons interrogé 8 personnes. Cinq personnes disent qu’elles ont de la pression et trois disent que non. Il y a beaucoup de choses à faire à l’école mais les adultes essaient de tout faire pour que les élèves se sentent bien et apprennent en classe. Pour résister à la pression, ils conseillent de sortir de l’école et de profiter de l’air frais le weekend. Nous, les enfants, on a aussi parfois la pression à cause du travail et des devoirs. Pour relâcher la pression, on joue, on bricole, on réfléchit…

L’école d’avant Nous apprenons qu’en trente ans, notre école a beaucoup changé. La secrétaire, Madame Karine, nous explique : « Avant, il y avait 17 classes et maintenant, il y en a 27, il y avait 300 élèves et maintenant, il y en a plus de 500 ! » Avant, on devait écrire les comptes de la cantine à la main et on utilisait une machine à écrire. Maintenant, tout le monde utilise les ordinateurs…

Mais l’école, comment c’était encore avant ? Les enfants riches allaient à l’école, apprenaient à écrire, lire, et calculer. Mais les enfants pauvres, à l’époque, n’allaient pas à l’école. Maintenant, en Belgique, l’école est obligatoire et gratuite pour tous les enfants.

On remercie les adultes de l’école de nous avoir répondu et merci d’avoir lu notre article et bonne journée ! n Basma Abdelouhabi, Holy Abakristu, Amin Nasseri, Adriano Amato, Sara Hammouchi, Hanae Ahlaloum, Khadija Cheriet, Divine Omba Ndjoni, Mohamed Tajar, Amara Cheriet, Hamza Touil, Gabriel Rocha

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Les Saint-Gillois vous expliquent le tag !

Le street art a fait couler beaucoup d’encre à Saint-Gilles, des jeunes sont partis à la découverte des arts urbains et du tag, et ont pratiqué le graffiti en réalisant une grande fresque qui a été affichée sur un camion pour le défilé du Carnaval. Ils vous racontent tout ce qu’ils ont appris pendant cette expérience, entre théorie et pratique…

Et puis, on est passés à la pratique.

On a effectué des tests. On a appris à se servir des bonbonnes, on a découvert qu’elles étaient modulables : on peut les changer par rapport à notre utilisation. On met des caps sur les bonbonnes, et ça change la précision du coloriage, on peut faire des couleurs plus ou moins larges, comme un crayon HB ou B en dessin ! C’était bien parce qu’on découvrait ce qu’on allait faire. Après avoir tout rangé, on s’est entraînés sur une feuille pour être bien prêts.

▲ Un exemple de tag fait en 10 ou 15 secondes et en un seul trait © Mohamed Skt

L’origine du tag Le graff est une des quatre disciplines de la culture hip-hop, avec le break dance (une danse pleine d’acrobaties), le rap, et le deejaying (le mixage de disques). Le tag est né entre 1970 et 1980 à New-York, aux États-Unis. Au début, ça a commencé comme un « délire » et après, des gens s’y sont de plus en plus intéressé. Les gens utilisaient des bonbonnes de voiture ou des gros pots de

peinture avec une éponge au bout. En 1977, grâce à une coupure de courant pendant une journée à New-York, les graffeurs sans moyens ont pu voler du matériel dans les magasins, ce qui a permis au mouvement de se développer. Après ces cambriolages, les graffeurs se sont lancés dans le subway tag : faire des tags sur les métros, qui vont partout, pour que tout le monde reconnaisse leur surnom et leur travail.

▼ On commence à remplir les lettres… © Abdellah N

Notre découverte du tag Une après-midi, grâce à notre animateur, nous avons rencontré un tagueur. Il nous a tout expliqué…

Par exemple, on a appris que dans le monde du graffiti, il y a un respect entre les tagueurs. Il ne faut pas toyer, ça veut dire qu’il ne faut pas qu’un tag soit recouvert par un autre tag (par jalousie par exemple), sinon ça gâche tout. On a aussi appris que les graffeurs peuvent avoir des amendes très très chères, et que le prix de l’amende est par lettre.

La semaine d’après, on a effectué le graffiti au net. On a fait ça en plein air pour voir exactement ce qu’on faisait. On s’est installés place Béthleem, et on a fait notre travail. Quand on avait des difficultés, le tagueur nous aidait. Par exemple, si ça coulait parce qu’on ne maîtrise pas encore la bonbonne, il venait « bloquer » la peinture avec une autre peinture.

Le graff a séché au fur et à mesure qu’on le faisait.

Notre ressenti « Sur la fresque, j’ai fait les lettres du Bazar. Les lettrages que j’ai faits me paraissent bien, j’ai compris qu’il fallait un peu de précision, et de la vitesse car si on s’arrête, ça coule. J’avais d’abord fait des tests sur une feuille blanche

▼ L’évolution de notre fresque © Abdellah N

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avec différents types de lettrages pour pouvoir choisir le mieux, il faut qu’on puisse lire et que ça ait du style en même temps, et puis j’ai fait un premier essai « en vrai » », explique Mohamed. « Avant, le graff, c’était quelque chose qui m’impressionnait. Je pensais qu’une bonbonne, ça coûtait une vingtaine ou une trentaine d’euros, que c’était réservé qu’au x personnes qui pratiquaient, dont c’était le métier, mais en fait, ça coûte environ 3 ou 4 €. Quand on a fait l’atelier tag, j’étais content, j’ai aimé ça. J’aime beaucoup l’odeur de la peinture,

même si ça peut paraître bizarre !

Comme j’étais avec quelqu’un qui est professionnel, je n’avais pas peur : je savais que même si je me trompais, il pourrait m’aider et me corriger. Sur la fresque, j’ai choisi de dessiner un bboy qui n’a pas un visage commun, qui n’a qu’un œil qui remplace sa tête : il me représente car avec un œil, il remarque plus de choses que les autres !

Après avoir fait la fresque, je me suis plus intéressé à ce qu’est le tag, à l’histoire, et aux Posca aussi (des feutres à peinture). » raconte Ayman. ▲ Un tag qui s’est fait toyer © Mohamed Skt

L’apprentissage du tag : nos points faibles (?) et nos points forts (!) « Ce que j’ai trouvé difficile, c’est quand la peinture coule parce que je suis encore un débutant et que je dois vite rattraper avec le contour. Quelque chose de facile à faire pour moi, c’était le croquis (c’est-à-dire le contour du tag), je pouvais presque le faire les yeux fermés parce que je fais toujours ce dessin, depuis longtemps : c’est le mien, c’est moi qui l’ai créé. Je l’avais même dessiné sur mon plâtre quand je m’étais cassé le bras ! » raconte Ayman.

▲ Notre premier essai avant d’entamer la version « au propre » ! © Abdellah N

Avec cette expérience, on a découvert qu’on était capables de faire des tags et ça nous rend fiers de nous ! On va se souvenir que le tag, c’est très cool : il ne faut pas juger avant d’essayer !

Faire du graff, c’est très amusant, et chaque fois qu’on en fait, on s’améliore ! On s’attendait à un résultat pas super, et finalement… c’est beau ! « Maintenant, j’ai l’envie de taguer et graffer toute la journée ! », dit Ayman. n Mohamed Sekkout, Ayman Essalihi, Raed.B

« Ce qui est difficile aussi, c’est de contrôler la bonbonne, surtout que ce jour-là, il faisait très froid !

Il faut être vraiment très rapide ! » explique Raed.

Le street quiz

À la verticale

Vous avez bien lu ? Essayez de répondre à nos questions !

1. À votre avis, combien coûte une bonbonne ?

A. 3-4 € B. 8-9 € C. 12-13 €

G R A F F I T

rand dessin…

BA sur la fresque, ça représente mon quartier : y’a deux tours et un grand terrain. skip*, les gens disent que le tag, c’est nul, alors que quand on le fait, c’est mieux que ce qu’on pense.

2. À quelle période est né le tag ?

A. Entre 70 et 80 B. Entre 80 et 90 C. Entre 90 et 2000.

3. Pourquoi les tagueurs font du « subway tag » (des tags sur le métro) ?

A. Car il y a un meilleur rendu.

B. Car les métros et les trains circulent partout et tout le monde les voit.

C. Car la STIB leur demande de faire ça.

4. Que signifie « toyer » ?

A. Dessiner un jouet.

B. Photographier un tag.

C. Recouvrir le tag de quelqu’un d’autre avec son propre tag.

5. Qu’est-ce qu’un caps ?

A. Une marque de bonbonnes.

B. Un petit capuchon qui fait sortir la peinture de la bonbonne.

C. Un mur plein de tags.

antaisie… il en faut dans le graff : avant de commencer, il faut avoir des idées… aut que vous ayez une bonbonne pour faire le graff !

nspiration, faut avoir de bonne idées avant de graffer car tu ne peux plus effacer mais… tu peux corriger !

ag, c’est une autre expérience, c’est différent du graff : le graff c’est un dessin, le tag, c’est tout ce qu’il y a à voir avec les lettrages.

I

l faut souvent changer les caps !

*Askip : à ce qu’il paraît

Réponses : 1-A ; 2-A ; 3-B ; 4-C ; 5-B.

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EN ROUTE VERS LE COMPOSTAGE DANS NOTRE ÉCOLE !

Comment fabriquer de l’engrais naturel pour nos légumes et que ce soit chouette pour les insectes ? acheter de la terre et que nos déc hets orga n iques ser vent à quelque chose. Cette terre, nous la mettrons dans nos potagers pour cultiver des plantes. Grâce à ce compost, nous achèterons aussi moins de sacs poubelle puisque nous aurons moins de déchets.

Faire du compost à l’école, c’est chouette et c’est aussi faire des économies !

▲ Les élèves de la classe en train de retourner le compost pour l’aérer

Pour l’inauguration du mois de mai, les élèves ont préparé des panneaux pour expliquer aux autres enfants ainsi qu’à leurs parents le fonctionnement du compost. n Dounya, Malak, Sorelle, Cristian, Anass, Aziz, Sarah, Naomi, Tobiasz, Mohamed Amin, Abderrahmane, Maryam, Mouad, Redon, Redouane, Romina, Kawtar, Ayoub, Yulia et Bousina

▼ Pour l’inauguration du mois de mai, les élèves ont préparé des panneaux pour expliquer aux autres enfants ainsi qu’à leurs parents le fonctionnement du compost © École Ulenspiegel

© École Ulenspiegel

À l’école Ulenspiegel qui se trouve entre la Gare du Midi et la Porte de Hal, nous avons, depuis l’an passé, fait un projet de compost avec l’aide de l’asbl WORMS. Chaque jour, deux élèves font une récolte de déchets organiques pendant la récréation (fruits, légumes, épluchures de pommes, trognons de poires, etc). Il faut savoir que dans notre école, nos collations ne sont que des fruits et légumes (pommes, bananes, carottes, tomates, etc).

Nous mettons ensuite ces déchets « verts » dans des bacs à compostage. Ces bacs, nous les avons mis dans un espace vert qui n’était pas utilisé avant. Il est près de la porte de sortie de l’école.

Après, nous mettons des feuilles mortes ramassées dans la cour et des copeaux de bois appelés broyat dans le bac : c’est la matière « brune ». Ce sont les ouvriers de la commune qui nous ont fourni le broyat. Ils l’ont obtenu après

l’élagage d’arbres. En fait, il faut 50 % de matière verte (azote) et 50 % de matière brune (carbone) pour que le compost fonctionne.

On fait comme des lasagnes, une couche de matière verte puis une couche de matière brune et ainsi de suite.

Et puis, ce sont les animaux comme les vers de terre, les cloportes, les mille-pattes ou les bactéries qui prennent le relais. Les champignons sont eux aussi, tout comme ces petites bêtes, des aides utiles pour faire le compost. Ils décomposent nos déchets et les transforment en terreau sombre, en engrais naturel. Nous devons parfois arroser le compost pour qu’il ne soit pas trop sec.

Et puis, on le retourne deux fois par an. Les déchets que nous mettons dans les bacs prennent plus ou moins six mois à se décomposer.

Les avantages d’avoir un compost c’est qu’on n’a pas besoin d’aller

▼ Un enfant renverse les déchets organiques qu’on appelle « verts » dans le bac à compost © École Ulenspiegel

Le projet de « compost » à l’école a été soutenu financièrement par la région, ce soutien permet aux écoles d’intégrer des activités pédagogiques et pratiques au programme scolaire. L’innovation d’un tel projet se situe dans l’aspect éducatif et le passage à l’action, par les élèves. En résumé, les enfants sont sensibilisés et formés, dans le but de gérer un compost à l’école, ce qui offre une solution concrète pour l’établissement tout en impliquant les enfants, c’est une manière d’éduquer les plus jeunes à la citoyenneté.

En (ré)apprenant un savoir-faire oublié, les enfants se reconnectent avec la nature, les bestioles du sol, le cycle naturel de la vie. Le milieu urbain n’aide pas à comprendre le fonctionnement de la nature, au contraire, l’environnement est limité et ne laisse que peu de place pour la nature, du coup, on ne comprend pas toujours bien comment se nourrit un arbre, où vont les oiseaux, comment vit un ver de terre Avec un projet de compost, nous commençons par la base, le sol et son fonctionnement, ensuite nous questionnons notre mode de vie, à la maison, en classe. Nous intégrons des expériences scientifiques pour démontrer la réalité et surtout cela donne un cadre pour la bonne compréhension des concepts aux enfants. Les enfants se rendent vite compte que l’on peut agir autrement et que cela donne du sens, par exemple, de nourrir les vers de terre du sol de la cour de récréation de l’école avec nos déchets !

Pour finir, que faire du compost ? C’est une autre histoire, qui donnera lieu à des nouvelles activités scolaires comme installer des plantes en classe, un potager, nourrir les haies ou arbres de la cour. Bref, le compost est un super outil d’éducation ! n Bertrand Vanbelle, Chargé de mission - Animation compost à l’école pour l’asbl WORMS qui a participé au projet de compostage à l’école Ulenspiegel

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On a enquêté : tout sur le GSM ! © QUEF ASBL

© QUEF ASBL

Non, le GSM n’est pas un Garçon Sans Maison, une Grenouille Sans Mains, un Gâteau qui Se Mange ou un Grand Sauveur Mondial… Non non non ! C’est un « Global System for Mobile Communications », un téléphone quoi ! Nous avons réfléchi à cet objet que tout le monde veut avoir… Et nous vous racontons !

Nous avons commencé par des recherches sur Internet. Nous avons découvert que les jeunes entre 13 et 16 ans utilisent surtout leur téléphone pour les réseaux sociaux comme Facebook (où l’on fait beaucoup de selfies), Snapchat (pour de petites vidéos) et Instagram (pour des photos et du chat). Mais aussi pour la musique… Et pour téléphoner, quand même ! Internet dit que 67 % des gens ont un smartphone et 80 % des jeunes !

Nous avons fait des interviews ici, à Saint-Gilles, pour en savoir plus…

Nous avons écrit nos questions, puis nous les avons posées à des habitants en février 2017 : nous avons interrogé des passants en faisant attention à ce qu’ils ne soient pas occupés. Ils étaient gentils et souriants. Sur toutes les personnes interviewées, 8 hommes sur 14 et 10 femmes sur 11 nous ont dit qu’ils ne pensaient pas pouvoir vivre sans GSM ! 4 femmes sur 6 femmes et 4 hommes sur 5 utilisent leur GSM un nombre de fois incalculable par jour. Les hommes utilisent plus le GSM pour téléphoner que pour envoyer des messages. Les femmes, elles, utilisent le GSM autant pour téléphoner que pour envoyer des messages. La seule personne qui dit utiliser son téléphone moins de 5 fois par jour est une fille de 15 ans…

Conclusion ? Nos interviews ont montré que les adultes aussi sont accros au téléphone ! La personne qui nous a dit qu’elle utilisait le moins son téléphone est une fille de 15 ans ! Certains d’entre nous qui ne l’ont pas vue disent que c’est sûrement parce qu’elle a « un téléphone pourri », mais non, c’était un Iphone !

La fabrication du téléphone Qui fait nos téléphones ?

Et comment ?

Savez-vous que dans tous les pays du monde, il y a des usines pour fabriquer des GSM, sauf en Europe ? Sur les autres continents, il y a des enfants qui cherchent les matières premières : c’est très dangereux pour eux. Il faut 30kg de matière première pour faire un GSM, le même poids qu’un enfant de huit ans ! Pour nous, c’est impressionnant et bizarre, parce qu’au début, c’est un poids important et ensuite, ça devient léger. © QUEF ASBL

Les Saint-Gillois accros à leur téléphone

Pour fabriquer un GSM, on prend des matières premières, puis on produit dans les usines, il y a l’utilisation puis si on ne veut plus l’utiliser, on l’emmène dans un lieu de collecte, et après on le réutilise sauf s’il est complètement cassé, alors on le recycle.

Dans un GSM, il y a du métal doré et du métal argenté, du plastique, des circuits imprimés, une batterie au lithium et du caoutchouc pour les touches.

Les points positifs du GSM… Le GSM, c’est utile dans des situations très différentes : quand on est seul et qu’on est perdu, ou s’il y a le feu, on peut appeler les pompiers. Pour toutes ces situations, un GSM de base, c’est aussi utile qu’un smartphone ! Le smartphone, c’est utile pour chercher quelque chose sur internet. C’est utile aussi parce que ça aide à ne pas s’ennuyer en parlant avec des amis, en faisant des selfies, en écoutant des chansons ou en jouant. Et c’est pratique : on peut commander des choses !

… et les points négatifs !

Mais souvent, avec son GSM, on s’ennuie quand même. On s’ennuie plus, même… Parfois, on regarde des vidéos qui nous intéressent et donc on ne s’ennuie pas, mais parfois, on n’a rien à faire, et on se retrouve à regarder des vidéos qui ne nous intéressent même pas : il y a tellement de choix qu’on ne sait plus quoi

choisir… Comment trouver ce qui est intéressant pour nous ?

Le téléphone, parfois, ça ressemble à une drogue (une dame interviewée nous a dit ça !), on n’arrive pas à le lâcher parce qu’on est vraiment concentré sur ce qu’on fait, et on n’écoute plus personne. Ça prend toute la place dans notre vie !

Le téléphone peut être dangereux pour la santé : les bébés peuvent se faire mal avec les câbles. Ça fait aussi mal aux yeux si on regarde trop l’écran, et à cause de l’écran, on oublie si c’est le jour ou la nuit, si on devrait être en train de dormir. On peut oublier le temps et même oublier qu’il y a école !

Le GSM peut provoquer des disputes entre les parents et les enfants, et peut faire perdre de l’argent : si on a oublié son code par exemple, pour le débloquer, il faut payer ! Il y a aussi des risques : il faut faire attention aux images qu’on envoie et à qui on les envoie, pour garder le contrôle sur nos informations.

Bref, le téléphone peut être bien mais il faut faire attention à comment on l’utilise. n Ali-Reda, Elif-Eda, Erik, Fatima, Ferdaous, Khadiga, Nassim et Yasmine.

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REGARD SUR LA TOILE Un jour une question http://education.francetv.fr/ matiere/actualite/ce1/hubs/1jour-1-question Les services éducation de France Télévision proposent des capsules vidéos didactiques qui traitent des sujets d’actualités en apportant des réponses pertinentes aux questions que les enfants peuvent se poser ou poser à leurs parents et professeurs.

Alors que nous sommes confrontés à de nombreuses actualités qu’il est parfois difficile d’expliquer aux enfants et qu’en tant qu’adulte, nous ne comprenons pas toujours, ces capsules vidéos clarifient les choses sans verser dans une simplification abusive ou caricaturale.

La société se construit sur des bases complexes, parfois chaotiques, parfois illogiques. Les enfants sont acteurs de cette société. Il est important de pouvoir les aider à comprendre le monde pour éviter qu’ils en aient peur.

Destinées aux enfants, ces vidéos sont également un précieux support pour les adultes. En synthétisant en 2 minutes des actualités complexes, elles permettent d’engager des débats dans un cadre rassurant.

J’ai découvert cette émission grâce à l’instituteur de mon fils. Ce dernier a diffusé et commenté la vidéo intitulée « Comment arrêter la guerre en Syrie ? ». Mon fils revenant à la maison a tenu à me montrer la vidéo. Nous avions déjà parlé de cette question mais j’étais incapable d’être clair, concis et compréhensible pour un enfant Poser une question ne résout pas tout. Malheureusement, la guerre continue en Syrie. Évidemment, les services éducation de France télévision ne sont pas d’une objectivité absolue, cependant leur travail semble bon et apportera aux adultes des pistes d’explications aux questions des enfants. n

Khaldoun Al Kourdi Al Allaf

QUI L’EUT CRU ? #ChoisirLe7mai – #présidentielles2017 – #NonAuFN Sans doute qu’une partie importante d’entre nous n’a pas imaginé, qu’aux USA, après les primaires dans le camp des Républicains et Démocrates, Donald Trump deviendrait président.

Nous assistons ces derniers temps à des votes d’opposition au(x) système(s) : Brexit, référendum sur le traité constitutionnel européen,… En 2017, il y aura des élections présidentielles en France. Parmi les candidats déclarés et présidentiables notons la présence de Marine Le Pen. Hors, toute considération idéologique, il est important de prendre conscience (et de le dire à nos voisins français), que les votes pour un ou une candidate dont le fond du projet se base sur la haine de l’autre sont dangereux pour la démocratie.

Concrètement si Marine Le Pen est qualifiée pour participer au second tour, les électeurs qui souhaitent continuer à vivre dans un pays qui a pour ambition de se

rapprocher le plus possible des modèles démocratiques seront contraints de voter pour l’adversaire du Front National. Ce qui fait que les citoyens français ne pourront pas choisir. Le président serait alors élu, non pas pour son programme mais contre celui du Front National. Cela a été le cas de Jacques Chirac, élu en 1995 avec 82 pourcents des voix. Les français s’étaient dressé contre le FN et n’avaient pas le choix : c’était Chirac ou rien.

Peut-être même que je suis optimiste et que la vague nationaliste va submerger la France et, qu’à l’instar de ce qui se passe aux USA la première femme présidente de la République Française éteindra les Lumières.

Pour avoir le choix le 7 mai, lors du deuxième tour des Présidentielles, au nom de la démocratie, électeurs français, dites non au FN dès le premier tour. À écouter : Bérurier Noir : « la jeunesse emmerde le Front National » n

Khaldoun Al Kourdi Al Allaf

N O U V E L L E S A C Q U I S I T I O N S D E L A B I B L I O D E S A I N T- G I L L E S

Code toi-même !

Alexandra Bernard, Nathan, 2016

Copain ? Charlotte Gastaut, Albin Michel jeunesse, 2016

Un ouvrage de programmation informatique pour enfants ? Mais ça ne sert à rien ! Et puis d’abord, c’est bien trop difficile, n’est-ce pas ?

Pas tant que ça, en fait L’apprentissage de la programmation permet notamment de développer le sens de la logique et la créativité, c’est pourquoi les initiatives pour ouvrir ce domaine aux enfants se multiplient ces dernières années. En particulier, Scratch, langage de programmation ludique créé par le MIT et disponible gratuitement en ligne,

permet de créer de toute pièce des jeux vidéos et des animations sans devoir rédiger des formules de code compliquées ni même parler anglais.

Ce livre bien réalisé, avec des graphismes attractifs et des instructions claires à difficulté progressive, guide les enfants dans la réalisation de quatre jeux avec Scratch. On saute tout de suite dans le bain pour réaliser un jeu complet dès le premier exercice ; théorie et vocabulaire sont expliqués en même temps que leur application. Une

méthode donc rapidement amusante et valorisante pour l’enfant.

Petit bonus, on peut télécharger gratuitement les ressources nécessaires à la réalisation des jeux. On dispose ainsi des sprites de personnages, objets et décors, mignons et colorés et déjà prêts à être animés et à être exploités pour d’autres créations, d’autant plus que le livre lui-même propose des pistes de variantes et des défis pour s’essayer à aller plus loin.n

La biblio propose la collection « histoires animées » sortie récemment chez Albin Michel.

Ce sont des livres magiques. On peut, en plus de raconter une histoire, accompagner la lecture avec l’application pour tablette et smartphone téléchargeable (gratuitement) sur le site de l’éditeur.

Cette appli permet de lire d’une autre façon.

Le récit est agrémenté d’animations interactives visuelles et sonores.

J’ai testé le titre « Copain ? », l’histoire d’un petit bonhomme solitaire qui cherche de la compagnie.

Sur son chemin, il croise un arbre, un oiseau et tout ce que l’appli apporte en plus d’illustrations et d’animations que je ne vous dévoilerai pas ici. »

C’est une histoire sur l’amitié pour les petits curieux à partir de 4 ans.

Autres titres dans la même collection : Chouette ! (Léna Mazil) Peur du noir moi ? (Magali Le Huche) n

Sophie Hupin

Ariane Poot

ViLLAGE MONDiAL n°52

SAINT-GILLES ViLLAGE MONDiAL n° 52 / PAGE 12

Devenez, vous aussi, rédacteur pour le Village Mondial Ateliers d’écriture, illustration ou photo, visite d’imprimerie, démarche journalistique,…

Editeur responsable Thierry Van Campenhout, président d’Ensemble pour 1060 ! ASBL 255 Chaussée de Waterloo à 1060 Bruxelles Directrice de publication Myriem Amrani Secrétariat de rédaction Abdellah Naciri et Julie Robeet Correctrices bénévoles Christel de Lutis et Ariane Poot Remerciements Jamil Abada, Khaldoun Al Kourdi Al Allaf, Catherine Beauthier, Salima Brahimi, Amélie Charcosset, Faouzi, Mehdi Jaber, Delphine Mendel, Christine Nerenhausen, Emmanuelle Poznanski, Coline Sauvan, Sophie et Thierry Van Campenhout Graphisme et mise en page Kaligram – www.kaligram.be

▲ Dans le cadre du stage de Toussaint, dont le thème était Le Quef à la Une, les enfants ont pu découvrir différents aspects du métier de journaliste © QUEF asbl

Le Village Mondial est un journal participatif qui propose des articles écrits par et pour les habitants de Saint-Gilles. Le Village Mondial se veut un réel outil de mise en valeur du vivre-ensemble.

Ensemble pour 1060 ! propose des ateliers d’écriture à destination de différents publics associatifs et aux citoyens. Les participants sont

sensibilisés à toutes les étapes de production du journal (choix des sujets, rédaction, production,…). Le projet se décline en un atelier de 2h00 par semaine tout au long d’un semestre, soit de septembre à décembre ou de janvier à juin.

Ces ateliers s’articulent autour d’une thématique liée à la Cohésion Sociale, et préalablement

discutée en Comité. Le programme des ateliers est adapté en fonction du groupe, du média et de la thématique choisie. n Pour toutes les infos et les inscriptions, contactez Abdellah NACIRI via info@villagemondial.be ou au 02 899 03 20.

Contact Ensemble pour 1060 !

Place Bethléem 9 1060 Saint-Gilles Tél. : 02/899.03.20 info@villagemondial.be www.villagemondial.be Ce numéro a été réalisé en partenariat avec : QUEF ASBL, Le Bazar, l’École Ulenspiegel et Saint-Gilles Sport Avec le soutien de :

LES RÉDACTEURS DU N°52

L’ÉQUIPE QUEF À LA UNE

Cassadra, Ilias, Seyma, Godwin, Rafaël, Marie-Louise, Déborah, Rajani, Sadman, Gloria, Nilay, Mamadou, Elif Eda, Enrico, Yelda, Raluca

L’ÉQUIPE DE SAINT-GILLES SPORT

La Biblio de Saint-Gilles 24-28 rue de Rome – 1060 Bruxelles Tél.: 02/543 12 33

Ali A., Salma Ch., Batouly D., Hayat D., Najlae E-B., Mohamed H., Ilias L., Hnia Y.

www.bibliosaintgilles.be

L’ÉQUIPE DES ENFANTS D’ULENSPIEGEL

Horaire :

Basma Abdelouhabi, Holy Abakristu, Amin Nasseri, Adriano Amato, Sara Hammouchi, Hanae Ahlaloum, Khadija Cheriet, Divine Omba Ndjoni, Mohamed Tajar, Amara Cheriet, Hamza Touil, Gabriel Rocha

L’ÉQUIPE DU BAZAR

mardi : 12h-17h mercredi : 9h-11h et 14h-19h jeudi et vendredi : 13h -18h section adultes

Mohamed Sekkout, Ayman Essalihi, Raed.B

15h-18h section jeunesse

L’ÉQUIPE DES COMPOSTEURS D’ULENSPIEGEL

Pendant les congés scolaires :

Dounya, Malak, Sorelle, Cristian, Anass, Aziz, Sarah, Naomi, Tobiasz, Mohamed Amin, Abderrahmane, Maryam, Mouad, Redon, Redouane, Romina, Kawtar, Ayoub, Yulia et Bousina.

L’ÉQUIPE DE QUEF ASBL

Ali-Reda, Elif-Eda, Erik, Fatima, Ferdaous, Khadiga, Nassim et Yasmine.

samedi : 9h-13h

mardi, jeudi et vendredi : 14h-17h mercredi : 14h-19h section adultes et 14h-17h section jeunesse samedi : 10h-13h