Joanna Pyk -
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Candidature pour le 61e Salon de Montrouge
CoordonĂŠes : +33 (0)6 37 72 96 33 joannapyk@gmail.com 3 place de la RĂŠpublique, 44 200 Nantes
CV : Joanna Pyk Née le 18.08.1984 (30 ans) Nationalité polonaise 2015 fèvrier
FID PRIZE 7 : Concours international pour les jeunes artistes en dessin contemporain. Pré-sélectionne sur la liste de 100 artistes dans la première étape.
2007 – 2011 2003 – 2007 2001 – 2003
Études à l’École Supérieure d’Architecture de Nantes, diplômée en 2011. Études à la Faculté d’Architecture de Polytechnique de Wroclaw, Pologne Cours préparatoire en dessin académique, orienté vers la représentation d’architecture et du paysage (préparation pour l’examen d’entrée pour les études en architecture), Kielce, Pologne
BIO Je suis née et j’ai grandi à Kielce, une ville du sud-est de la Pologne. Architecte de formation, j’ai fait une partie de mon cursus à la Polytechnique de Wroclaw, puis j’ai obtenu un diplômé d’architecte d’état à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes. Restée en France depuis, je vis et travaille à Nantes. Ma pratique en dessin contemporain est très récente. Elle s’est commencée par une révélation personnelle en février 2014.
DÉMARCHE
que l’essentiel que je cherche dans mon travail ne peut s’exprimer que par le biais des abstractions. Cet essentiel, je le ressens intuitivement, mais n’arriverai pas à le définir clairement avec les mots. Je peux le comparer à l’état de méditation, quand on fait le vide. Et lorsque ce vide se remplit avec une substance éphémère.
Depuis petite, je suis amoureuse du noir et blanc. Dans ma jeunesse, j’ai été intéressée par la virtuosité de certains mangas japonais; à l’âge adulte, je suis devenue architecte. Ces deux arts m’ont permis de développer ma sensibilité en ce qui concerne le jeu des traits, la composition, la précision, et la structure. Dans le dessin, je cherche surtout à désapprendre; à sortir des codes de représentation très ancrés en moi par l’enseignement du dessin académique, le seul que j’ai connu; à réinventer mes propres règles du jeu, en accord avec mon intuition. Les images que je dessine cherchent à montrer les concepts de la manière la plus directe, la plus pure que je puisse imaginer. Sans superflu. Sans chercher à devenir plus narratif ou à devenir figuratif. Justement, j’ai la conviction
Ayant la passion pour la pureté et le minimalisme architecturaux, je cherche à exprimer cet éphémère de manière subtile, mais construite. La structure est très importante dans mes dessins. À partir de cette base, je cherche un équilibre entre l’ordre et le chaos. L’inspiration pour mes travaux provient surtout des histoires de ma vie émotionnelle, mais tout ce qui est très personnel peut aussi être universel.
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TRAVAUX
Est-ce que c’est possible de mesurer son degré de patience dans un moment donné ?
Lignes de la Patience, 2015 Carnet de voyage en diagrammes / en cours Genèse : Ce projet a commencé dans une café à Nantes. En dessinant, j’ai découvert que mon stylo à bille faisait des lignes à deux épaisseurs. Le résultat dépend en partie du hasard (blocage de la bille), des conditions externes (position du corps, stabilité du support, ...) mais aussi de ma propre concentration. Pendant un mois, j’ai réalisé une trentaine des dessins. Chacun dans un endroit différent, car une semaine apres avoir commencé, je suis partie en voyage en Allemagne et en Pologne : café Chien Stupide à Nantes, avion Nantes-Berlin, appartement à Neukölln, jardins partagés dans le parc de Tempelhof, kindergarden à Rudolfplatz, train Poznan-Kutno (Pologne) , gare ferroviaire à Kutno, appartement de la famille à Varsovie, café sur la place de Zbawiciel à Varsovie, appartement dans le centre de Varsovie, bateau à voiles sur les lacs de Mazury, brasserie à Kielce, jardin de mes parents, pour finir dans un endroit le plus cher à mon âme : forêt à Slowik-Kielce (partie de la réserve naturelle de Bialogon-Biesak).
Lignes de la Patience, 2015 dessins n°1-8, 14.8 x 21 cm
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Résultat : Une trentaine de dessins-souvenirs d’un moment, plus au moins droites, plus au moins „patientes”. Contenant plus de lignes en gras, quand j’étais pressée ou fatiguée, ou dans une position inconfortable. Contenant plus de lignes fines, quand j’étais dans des endroits plus calmes, ou je pouvais me poser sans limite de temps, et quand je ressentais le calme en moi tout simplement. C’est donc une description d’un voyage physique et intérieur, qui n’est pas le fruit d’un seul hasard, mais qui devient une empreinte très personnelle. En cours : Je voudrais enrichir le projet en ajoutant une dimension auditive par une installation sonore, pour transmettre le rythme ressenti au moment du dessin. J’y réfléchis actuellement en lien avec une compositrice-vidéaste.
Cet exercice est devenu pour moi une bonne leçon de persévérance. Trouver du temps, même dans un moment compliqué, pour réaliser le dessin. Tenir le cadre de l’exercice. Accepter le résultat insatisfaisant qui fait partie du processus et rester concentrer sur la ligne en cours pour qu’elle corresponde le plus à mes attentes. Ce dernier point est particulièrement riche pour moi car il est universel.
Lignes de la Patience, 2015 dessin n°1, fait à mon domicile le 23 juillet 2015, stylo noir sur papier, 14,8 x 21 cm 05
Lignes de la Patience, 2015 selection de 12 photos in situ
Géométrie Émotionelle, 2014 Journal intime expérimental. Sur une période de 3 mois, l’illustration d’une émotion ou d’un sentiment dominant par semaine. Ayant une sensibilité visuelle plus développée que mon expression orale ou écrite, j’ai crée mon propre langage graphique. Les formes géométriques perdent leur intégrité, car elles subissent les émotions. Elles s’évadent, explosent, se condensent. Le code, personnel au départ, s’est revelé universel. Il peut se comprendre à un autre niveau que celui de la parole.
Géométrie émotionelle I - XII, semaines n° 8 - 19 stylo noir sur papier, 27,9 x 21 cm
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„Les émotions se tassent. À partir d’une base, elles vont jusqu’à la pointe, et puis éclatent, mais en douceur. Librement.”
Géométrie émotionelle II, semaine n° 10 stylo noir sur papier, 27,9 x 21 cm (scan)
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„Repliée sur elle-même, la surface extérieure est parfaitement lisse et aveugle à autrui. Toute attention est tournée vers l’intérieur. Comment on se fait parfois du mal à nous-mêmes.”
Géométrie émotionelle X, semaine n° 17 stylo noir sur papier, 27,9 x 21 cm (scan)
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OOO Paysage intérieur. Serie en grand format, une sorte de „long-métrage” pour la série Géométrie Émotionnelle. L’illustration des tendances dans ma vie sentimentale à l’echelle de l’année.
1 x O , 2014 Ce cercle représente une accumulation de mes pensées sur une personne, qui m’a intrigué très longtemps, que je n’ai pas pu connaitre, mais avec laquelle je ressentais toujours une certaine connexion. Comme tout vide a besoin d’être rempli, cette forêt graphique d’images, de pensées, de fantasmes , a grandi en moi, en créant au fil du temps son propre microclimat. Un grand fantasme, riche, beau, mais aussi à la fois très fragile. stylo noir sur papier, 84,1 × 118,9 cm (scan)
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2 x O , 2015 La forêt abstraite après une incendie ravageante. Au milieu se trouve un cristal qui contient toute son essence. C’est un vrai trésor, qu’on trouve après avoir vécu des moments durs dans nos vies. Dessin entier et son détail, stylo noir sur papier, 84,1 × 118,9 cm (scan)
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Sans titre, 2014 ReprĂŠsentation abstraite de la mer. Dessin entier et son dĂŠtail, stylo noir sur papier, 40 x 60 cm (scan)
Paysages, étude, 2015 Étude sur le rythme et le paysage. Recherches inspirées par la représentation architecturale des plans, ainsi que l’observation de la nature et de ses systèmes. Je me questionne : où s’arrête le figuratif et où commence l’abstraction ? Et inversement. Dessin n°1, stylo noir sur papier, 27,9 × 42 cm (scan)
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Negative space, 2015 Plan de la cathĂŠdrale de Nantes. stylo noir sur calque 28 x 35 cm (scan)
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