Haiti-Observateur: 16 au 23 Avril 2014

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haiti observateur Lè manke gid, pèp la gaye !

Vol. XXXXIV, no. 17 New York : Tel : (718) 812-2820; •

Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc.

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RÉPERCUSSION À L’ÉTRANGER DE LA DILAPIDATION DE LA CAISSE PUBLIQUE

Des proches de Martelly dans les lunettes de juges fédéraux Par léo Joseph

Environ deux ans depuis que les agents américains enquêtent sur la lessive de l’argent sale longtemps suspectée au sein du régime Martelly-Lamothe, les premières inculpations sont sur le point d’être annoncées. En attendant que les « gros gibiers» soient mis dans le sac, des proches du Palais national et de la primature vont devoir, dans les prochaines semaines, sinon les jours, faire face à des inculpations ordonnées par des juges fédéraux, sous l’accusation d’avoir déposé dans des banques américaines des avoirs acquis dans de mauvaises conditions, plus précisément dans le cadre des activités illégales, dont certaines sont franchement illicites. En effet, des sources proches des enquêteurs fédéraux ont révélé qu’au moins une trentaine

de personnes en orbite autour du pouvoir, soit en tant que fonctionnaires ou amis de la premiè-

re famille ou considérés proches de l’exécutif, ont été et sont encore sous investigation fédé-

Le commissaire divisionnaire Will Dimanche.

EN MARGE D’UNE VASTE OPERATION DE PILLAGE DES FONDS PUBLICS

Martelly admet la mise à sac des caisses de l’État

Dix millions de dollars américains sont investis dans la réfection des cinémas Rex et Triomphe depuis plus de deux ans. raux, Michel Joseph Martelly vient de reconnaître officiellement (Collaboration que le pays qu’il dirige depuis le spéciale) Une semaine après avoir installé 14 mai 2011 est actuellement en un gouvernement de quarante- banqueroute. C’est en présence du trois membres, et autant d’admi- général américain John Kelly et nistrateurs et de directeurs géné- de l’ambassadrice des États-Unis

dans le pays, Mme Pamela Ann White, qu’il a fait cette déclaration qui n’a pas tardé à mettre le feu aux jambes des investisseurs potentiels ainsi que les secteurs d’affaires impliqués dans le négoce local et les activités transfrontalières. Passé pour maître dans la tromperie et la fourberie, le président haïtien a déclaré textuellement, au cours d’un périple dans le sud, que « nou telman travay ke paret lajan anko ». Cette affirmation du premier mandataire vient renforcer les appréhensions de ceux qui avançaient l’épongeage des finances publiques par l’équipe Martelly/Lamothe, troisième version. La plupart des nouveaux membres de l’actuel gouvernement (4e) nouvellement installés la semaine dernière (du 3 au 11 avril) serviraient de couverture à la faillite consacrée ou constatée par leurs prédécesseurs. Entre temps, lundi 14 avril, c’était la panique au niveau des principales banques. Un nombre considérable de moyens et gros épargnants s’affairaient à retirer de fortes sommes afin de mettre à Suite en page 9

rale. Au bout d’une enquête de plusieurs mois, les premières inculpations vont être annoncées. On laisse croire qu’une des propriétaires de l’hôtel Ibo Lélé (à Pétion-Ville) et deux beauxfrères de celle-ci se trouvent sur la liste des premiers accusés. Elsa Beaussan et Will Dimanche, celle-là originellement pressentie pour être secrétaire d’État à la Culture, mais qui fait figure de « conseillère » du président de la République, ainsi que le directeur général du Service de Circulation des véhicules sont en passe d’être arrêtés. On laisse croire que Mme Baussan et M. Dimanche sont sous le coup d’inculpations séparées « pour blanchiment d’argent ». Selon des sources proches des enquêteurs fédéraux, bien que les deux accusés aient des liens de parenté, ils ne sont nullement liés par les activités pour lesquelles ils sont accusés. On affirme que tous les deux ont déclenché le système de surveillance des activités bancaires mises en place par les autorités américaines afin d’identifier les déposants dont les ressources financières sont jugées incompatibles avec leurs activités professionnelles et/ou commerciales. Dans les deux cas, les autorités fédérales

auraient constaté des activités bancaires intenses portant sur des sommes faramineuses que ces possédants n’avaient pas auparavant, mais qu’ils ont injectées dans le système bancaire américain au cours d’une période de temps record. Selon toute probabilité, les actes d’accusation, qui n’ont pas été rendus publics jusqu’ici, mais qui auraient été communiqués aux intéressés, feront état des montants relevés.

Des marshals U.S. bientôt en Haïti pour faire des arrestations?

Les mêmes sources ont indiqué que des marshals fédéraux seront bientôt expédiés en Haïti afin de procéder à l’arrestation des accusés qui, apprend-on, seront transférés aux États-Unis, probablement à Miami, pour répondre de l’« accusation criminelle » portée contre eux. Selon le protocole établi en pareils cas, les accusés ne seront pas autorisés à se présenter euxmêmes au tribunal accompagné de leurs avocats, dans le cadre du processus de leur mise en accusation officielle. Histoire, dit-on, d’éviter toute tentative de « fuite ». Ce serait surtout le cas pour Mme Baussan, qui est Suite en page 15

SUITE À LA BANQUEROUTE DE L’ÉTAT ANNONCÉE PAR MARTELLY

Des centaines de fonctionnaires ne toucheront pas En Haïti, lorsque l’État tombe en panne d’argent et que le cabinet tombe, les fonctionnaires qui n’avaient pu retirer leurs chèques sont forcés de partir la queue basse, sans aucune possibilité de se faire payer. À moins que le ministre pour lequel ils travaillaient parvienne à survivre au renvoi du Cabinet ministériel. C’est le cas de plusieurs centaines de hauts cadres qui étaient engagés à titre de contractuels. Les hommes et femmes qui

travaillaient au cabinet des ministres mis à pied, à l’occasion du replâtrage qui vient d’être effectué la semaine dernière, ne verront pas un sou. Car la déclaration de banqueroute faite par le président haïtien, Michel Martelly, ipso facto met l’État haïtien à l’abri de réclamations qu’auraient pu faire ces personnes qui sont abandonnées à elles-mêmes, sans aucun recours. On apprend qu’une Suite en page 2


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RÉPERCUSSION À L’ÉTRANGER DE LA DILAPIDATION DE LA CAISSE PUBLIQUE

Des proches de Martelly dans les lunettes de juges fédéraux américains l’envoi d’un e-mail à Mme Baussan pour avoir ses coorcitoyenne espagnole. Les motifs généraux de données téléphoniques, en l’inculpation de ces deux per- vue d’une interview, elle sonnes seront annoncés ulté- avait, dans un premier temps, rieurement, une fois l’acte fourni un numéro de téléphod’accusation est rendu public. ne incorrect. Informée de Dans le cadre de ces mê- cette méprise, un second numes enquêtes, un homme méro a été communiqué. d’affaires ayant des liens de L’auteur a eu soin de former parenté avec Elsa Baussan se ce numéro, qui était, cette trouve confronté à la même fois, exact expliquant à l’intésituation. Il s’agit de Frédéric ressée que, vue ce qui s’était Madsen, propriétaire de Bras- passé avec le premier il vouserie nationale (BRANA). On lait s’assure qu’elle était joiaffirme que son dossier serait gnable via ce dernier. Il devait déjà bien ficelé et que, à l’ins- informer Mme Baussan qu’il tar de Baussan et de Diman- serait prêt dans une heure de che, les jours de son inculpa- temps pour l’interview. Sur ces entre-faits, les aption sont comptés. pels subséquents adressés au Il n’a pas été possible de même numéro de téléphone contacter les accusés pour d’Elsa Baussan n’ont jamais avoir leurs réactions. Suite à pu avoir de réponse de sa

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part. Pas moins de quatre appels dirigés à ce même numéro n’ont pas trouvé la correspondante au bout du fil. Quant à M. Dimanche, il n’a pas été possible de trouver ses coordonnées. Pour Frédéric Madsen, un e-mail envoyé à la relationniste de BRAMA, Mme Labrousse, n’a pas aidé à trouver son numéro de téléphone. En réponse, Mme Labrousse a indiqué qu’elle ne connaissait pas le numéro de téléphone de M. Madsen D’autres personnes sur la liste des inculpés, y compris des hommes d’affaires L’enquête tous azimuts que mènent les agents fédéraux en Haïti concerne également

d’autres proches de Martelly, raux en mesure d’épingler les de la première famille et du « gros gibiers » en se servant Premier ministre, tous sus- des « témoignages fournis pectés de faire la lessive de par les menus fretins ». l’argent sale, aux États-Unis. Mais cette stratégie se Parmi ces personnes figurent révèle payante seulement des hommes d’affaires qui après la mise en accusation réalisent des millions en ai- des personnes inculpées, qui dant des trafiquants de drogue opteront, bien sûr, pour donou d’autres denrées illicites à ner des informations pertiblanchir leurs avoirs. Ce se- nentes et précises sur des gros rait surtout le cas de certains bonnets engagés dans le vol parlementaires qui n’ont pas des deniers publics ou qui accès aux banques améri- participent à des activités caines, ou qui ne veulent pas commerciales illégales. prendre de chances de prêter De toute évidence, les proleurs flancs au contrôle fédé- chains jours seront riches en ral. événements qui ne manqueSelon des juristes améri- ront pas d’exposer les homcains bien imbus de la maniè- mes et femmes qui utilisent re dont fonctionne la justice, les mécanismes du pouvoir aux États-Unis, l’objectif des pour s’enrichir et enrichir enquêteurs fédéraux consiste leurs parents, amis et colà mettre les procureurs fédé- lègues.

SUITE À LA BANQUEROUTE DE L’ÉTAT ANNONCÉE PAR MARTELLY

Des centaines de fonctionnaires ne toucheront pas

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bonne partie du personnel engagé par les ministres travaillent comme « contractuels» dont les émoluments ne figurent pas dans le budget. C’est le cas, par exemple, des chefs de cabinet et d’autres fonctionnaires embauchés individuellement et personnellement par les ministres. Selon des informations confirmées par des membres du personnel du Cabinet ministériel, plusieurs centaines de personnes, qui attendaient jusqu’à quatre mois pour toucher leurs chèques, ont été mises à pied une fois leurs patrons révoqués. Même si ces derniers sont mutés à une autre position, ils ne pourront plus aider leurs anciens collaborateurs à toucher leur dû de l’État. De tels fonctionnaires vont certainement se débrouiller pour se faire embaucher par un autre ministre, mais sans aucune garantie que leurs chèques restés impayés pendant qu’ils travaillaient pour le patron qui vient de perdre son portefeuille ministériel auront la chance de se faire

payer. À moins qu’ils aient des amis au niveau de l’administration publique, au ministère des Finances, par exemple, pour demander à faire prendre leur cas en considération. Des policiers impayés pendant six mois ? Les fonctionnaires ministériels ne sont pas les seuls à se voir tenir la dragée haute par l’État. La grande majorité des policiers n’ont pas touché pendant six mois. Et rien n’autorise à croire que cette situation va se résoudre dans l’immédiat ou bien dans quelques semaines. Car « la caisse publique est vide », dixit le président de la République, et « gouvènman pa ka fè san sot nan wòch ». Même situation pour les enseignants. Au moment où le président Martelly et le Premier ministre Lamothe ramassent des millions de dollars U.S. sous forme de taxes sur les appels téléphoniques venant de la diaspora et les transferts d’argent faits sur Haïti pour, disentils, financer l’éducation, ceux qui donnent le pain de l’instruction aux élèves passent jusqu’à six mois sans toucher. La banqueroute de l’État affecte ainsi des milliers d’employés et fonctionnaires du gouvernement, qui ne savent à quel saint se vouer pour payer les loyers et nourrir leurs familles. Qu’il soit dit également que, non seulement les deux chefs de l’exécutif (Martelly et Lamothe) touchent régulièrement leurs chèques, ils passent des instructions pour que leurs amis, certains ministres et fonctionnaires, ne subissent pas les effets de cette banqueroute.


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Haïti-observateur HEALTH NUGGETS FOR SMART PEOPLE

Did You Know? Volume 2, Issue 31

By Garry Emmanuel

Prevention is the best medicine ever. As goes the saying: “Prevention is better than cure.” A healthy, balanced vegan diet full of fresh fruits, vegetables, whole grains, nuts, beans, and organic soy products provides many health benefits as well as prevention of some of the major diseases. According to nutritional and medical scientists, the following are some of the major benefits: Reduced saturated fats: Dairy products and meats contain a large amount of saturated fats. By reducing the amount of saturated fats from your diet, you will improve your health tremendously, especially when it comes to cardiovascular health. Carbohydrates: Carbohydrates provide energy for your body. When you don’t have enough carbohydrates, your body will burn muscle tissue. Fiber: A diet high in fiber leads to healthier bowel movements. High fiber diets help fight against colon cancer. Magnesium: Aiding in the absorption of calcium, magnesium is an often overlooked vitamin in importance to a healthy diet. Nuts, seeds, and dark leafy greens are an excellent source of magnesium. Potassium: Potassium balances water and acidity in your body while stimulating the kidneys to eliminate toxins. Diets high in potassium have shown to reduce the risk of cardiovascular diseases and cancer. Folate: This B vitamin is an important part of a healthy diet.

Folate helps with cell repair, generating red and white blood cells, and metabolizing amino acids. Antioxidants: For protection against cell damage, antioxidants are one of the best ways to help your body. Many researchers believe that antioxidants help protect your body against forming some types of cancer. Vitamin C: Besides boosting your immune system, vitamin C also helps keep your gums healthy and your bruises heal faster. Vitamin C is also an antioxidant. Vitamin E: This powerful vitamin has benefits for your heart, skin, eyes, brain, and may even help prevent Alzheimer’s disease. A diet high in grains, nuts, and dark leafy greens is full of vitamin E. Phytochemicals: Plant-based foods provide phytochemicals, which help to prevent and heal the body from cancer, boost protective enzymes, and work with antioxidants in the body. Protein: Protein is good for your body, but too much of it is harmful. Many people eat too much protein, especially red meats that are not healthy ways of getting protein. Beans, nuts, peas, lentils, and organic soy products are all great ways to get the right amount of protein in a vegetarian diet. Cardiovascular disease: Eating nuts and whole grains while eliminating dairy products and meat will improve your cardiovascular health. A British study indicates that a vegan diet reduces the risk for heart disease and type 2 diabetes. Vegan diets go far in preventing heart attack and stroke.

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Cholesterol: By eliminating any food that comes from animals, you will eliminate all dietary cholesterol from your diet. Your heart will become healthier. Blood pressure: Dr. Yoko Yokoyama of the National Cerebral and Cardiovascular Center in Osaka, Japan found that meat eaters with hypertension or high blood pressure could gain the most by switching to a diet with greater emphasis on fresh vegetables, beans and whole grains. Type 2 diabetes: Not only is a vegan diet a weapon against Type 2 diabetes, it is also “easier to follow than the standard diet recommended by the American Diabetic Association.” Prostate cancer: A major study showed that men in the early stages of prostate cancer who switched to a vegan diet either stopped the progress of the cancer or may have even reversed the illness. Colon cancer: Eating a diet consisting of whole grains along with fresh fruits and vegetables can greatly reduce your chances of colon cancer. Breast cancer: Countries where women eat very little meat and animal products have a much lower rate of breast cancer than those in countries where there is a heavy consumption of animal products. Macular degeneration: Diets with lots of fresh fruits and vegetables, especially leafy greens, carrots, pumpkins, and sweet potatoes, can help prevent the onset of age-related macular degeneration. Cataracts: Cataracts are thought to be prevented through the intake of fruits and vegetables. Plant-based foods high in antioxidants are also believed to help prevent cataracts. Arthritis: Eliminating dairy consumption has long been connected with alleviating arthritis symptoms. However, a new study indicates that a combination of a gluten-free and vegan diet is very promising for improving the health of those suffering from rheumatoid arthritis. osteoporosis: Bone health depends on a balance of neither too much nor too little protein, adequate calcium intake, high potassium, and low sodium. With a healthy vegan diet, all four of these points set a perfect scenario for preventing osteoporosis. The challenge: If you want to be on the safe side, perhaps it is time to consider cutting down on your consumption of meat and animal products. So in the end, as with everything else, what you do with this information is as always up to you. But do remember that your health is the most precious asset you have. It is up to you to choose how to preserve it. Let us start today a vegan diet awareness campaign for a happier, healthier, stronger, and richer 2014! Food for Thought: “Your

daily choices determine the quality of your health. Your lifestyle reveals your choices.”

Disclaimer: The information contained in Health Nuggets for Smart People is for general information or entertainment purposes only and does not constitute professional health advice. Please contact your personal physician or an independent health professional for advice regarding your specific situation. April 16, 2014

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la zone métropolitaine livrée aux bandits silencieux Par larrieux Junior ABDon Coordonateur général de l’Association Yeux Ouverts pour une Sécurité Durable (ASYOSED) Depuis l’extermination des indiens par des hommes soit disant civilisés cette terre est au centre de la violence mondiale. Des milliers d’Indiens et des Nègres sont tombés pour la cause de la paix. Malgré les différentes réformes à l’époque coloniale, la criminalité et la violence restent et demeurent. L’Organisation des Nations Unies (ONU) essaie de maintenir la paix entre les États du monde. Malgré tout, les criminels restent un défi pour la sécurité mondiale. On ne peut résoudre les problèmes de la violence par la violence. Il faut unir toutes les forces vives contre la violence silencieuse. L’ASYOSED ne cesse de réfléchir sur la problématique et l’augmentation de l’insécurité en Haïti. Un problème préoccupant qui ne fait qu’aggraver le taux du chômage, soit un taux de soixante-dix pour cent (70%). Elles sont une source de misères, qui apportent seulement la souffrance dans la société. Après la guerre de 1803. C’est la division totale qui a entrainé la mort de Jean-Jacques Dessalines. Le peuple n’a pas eu la chance de goûter le sucre de l’indépendance. Le pays fut un champ de douleur. Il a une vie d’amertume, pétrifié par l’insécurité, par la violence qui provoque la déchirure totale du tissu social. Les élites restent les bras croisés pendant que le peuple se baigne dans la peur de l’insécurité et le banditisme. Maintenant, plusieurs policiers et citoyens ont été victimes et criblés de balles. En date du 12 février 2014, à visage découvert, les malfrats ont abattu les époux Girldy Larèche et Daniel Dorsinvil au cœur de Port-au-Prince. Ce jour-là, la police n’a pas retrouvé les cambrioleurs. Quelques jours plus tard, ils ont repris les boulots contre la sécurité. Malheureusement monsieur Manuel Filin Prato a été victime par les escadrons de la mort, le 23 février 2014 à l’âge de soixante ans, (60 ans). La vie comme valeur collective n’avait aucun sens à leurs yeux. Les bandits nous tuent pour rien. Les commerçants et les passants ont peur à cause de l’évolution de l’insécurité dans le département de l’ouest. Les citoyens ferment la bouche par crainte de parler pour ne pas être victimes. Ils nagent dans le mensonge. Qu’il s’agisse de la délinquance juvénile, du banditisme économique, ils constituent une plaie béante. Qu’il réclame impérativement une solution radicale. C’est pourquoi, l’ASYOSED estime nécessaire de publier des articles relatifs à la sécurité pour le bien-être de notre pays. Malgré les efforts de la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti (DGPNH) les problèmes de l’insécurité silencieuse galopent à Port-au-Prince. L’association est animée par sa volonté de faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui est faux. Quel est notre but pour ce pays? Quel est objectif poursuivi ? Comment peuton expliquer que le pays soit incapable de trouver la paix durable? L’Association Yeux Ouverts Pour Une Sécurité Durable, l’ASYOSED, craint le pire. La société est accaparée par l’insécurité qui per-

siste dans les villes de provinces. La peur pénètre dans tous les foyers. L’ASYOSED n’a pas exagéré de dire que beaucoup d’armes dans nos sociétés deviennent un cauchemar. Les armes clandestines ou sans contrôle de l’État qui alimentent la violence dans le pays, produisent plus de morts et plus de conflits armés dans les quartiers pauvres. Depuis des années, des dizaines de personnes sont mortes, dans le cadre de conflits armés, entre les groupes rivaux qui ont coûté la vie à plusieurs personnes dans les secteurs populaires, commerciaux et la police. C’est la méfiance qui règne dans les dix départements. Les civils sont livrés à eux-mêmes, pendant ce temps, les bandits accroîtront dans tous les quartiers. Le taux de criminalité et d’insécurité continue d’être un défi pour la sécurité publique, économique et sociale en Haïti. Il faut que le peuple prenne conscience dans cette lutte contre la violation des droits de la personne. La justice doit prendre des mesures décisives pour combattre la violence et l’abus judiciaire fait dans les quartiers populaires. L’ASYOSED sensibilise les lecteurs, encourage les débats sur la violence et la persistance de l’insécurité. Les citoyens sont abattus partout, dans les rues, pénètrent les foyers, tuent et détruisent les familles. Ils agissent en toute impunité en plein centre-ville, de jour comme de nuit, sans n’être inquiétés de personne. Les réformes sécuritaires entreprises par les gouvernements n’ont pas permis d’améliorer la sécurité en Haïti. L’aide portée par les autorités pour combattre la violence et l’insécurité n’a pas du tout abouti à des résultats percutants et les objectifs fixés sont loin d’être atteints. Il faut savoir que faire aujourd’hui, on ne peut résoudre les problèmes de l’insécurité ni par la pression, ni par la diffamation, ni en donnant des données erronées qui ne reflètent pas la réalité, ni aussi par des solutions inadaptées qui ne répondent pas à la matrice de notre société. IL est temps de remédier à la situation. L’enquêteur doit identifier la mauvaise personne, non pas dans la calomnie, mais par des faits réels, pour ne pas reproduire une autre violence contre la vérité, pour ne pas mettre en péril la sécurité publique,fait des recherches le noyau de l’insécurité en Haïti. La police doit coudre le voile de l’insécurité avec l’aiguille de paix et de discernement. Il faut converger toute notre force, vers un sauvetage collectif avec les autorités, pour la bonne marche de notre société. L‘Association Yeux Ouverts pour une Sécurité Durable (l’ASYOSED) c’est de chercher les auteurs qui sèment la mort. Il faut que la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), la Direction Générale de la Police Nationale D’Haïti (DGPNH), le secrétaire à la sécurité publique, travaillent sur un point clé, combattre l’insécurité, le banditisme, en vue de permettre à la population de reprendre confiance dans tous les quartiers. Il faut mettre fin avec le narco-criminel en Haïti et redonner à Haïti son intégrité, sa dignité sur le plan international. L’ASYOSED demande, aux organisations des droits humains, la société civile, la presse parlée et écrite de ne pas rester indifférentes devant la tournure que prennent la violence et l’insécurité. Les conséquences de la violence silencieuse sont en train de détruire le pays. Elle retarde le bien-être du citoyen et le progrès social. L’insécurité ruine la société économique, affaiblit les commerçants, met à genoux la population haïtienne dans la misère, perturbe la paix publique et le développement, décourage les investisseurs. Il faut lutter pour le rétablissement de la sécurité et la paix en Haïti. larrieux Junior ABDon Coordonnateur Général de l’ASYOSED E-mail : asyosed38.@yahoo.com

Avis important Si vous voulez avoir une copie de photos et video de souvenir de la soirée grandiose, organisée en l’honneur de l’éminent Professeur Me Gérard J. Gourgue, le samedi 29 mars 2014 écoulé à Brooklyn, new York. SVP. Placez vos commsndes dès aujourd hui. les premières 100 commandes auront une photo gratuite de Me Gourgue. Meuileur moyen de payer, utilisez PayPal: nom de compte : cbseafbk@yahoo.com Prix $30.00 copie Personne à contacter : Cham Salomon : ( 347 ) 779-3550

AVIS DE DIVoRCE PAR CES MoTIFS : le Tribunal après examen, et sur les conclusions du ministère public, maintient le défaut octroyé contre le défendeur à l’audience précitée pour le profit, déclare fondée la dite action. Admet en conséquence le divorce de la dame Mélanie EXAnTUS d’avec son époux, né Aristide FIlS pour injures graves et publiques. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux ayant existé entre les dits époux. Ordonne à l’officier de l’Etat civil de la section sud de Port-au-Prince de transcrire dans les registres à ce destinés le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Clerbrun FAURE pour la signification de ce jugement ; compense les dépens. AINSI JUGÉ ET PRONONCÉ PAR NOUS, Gerty léon AlEXIS, juge en audience civile, ordinaire et publique, du jeudi six mars deux mille quatorze en présence de Me. Shella MoSSAnTo, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort avec l’assistance du greffier en siège Jean Serge DUVERT. IL EST ORDONNÉ…ETC EN FOI DE QUOI....ETC Me Sadrac D. DElVA, Avocat

AVIS DE DIVoRCE PAR CES MoTIFS : le Tribunal après examen, et sur les conclusions du ministère public, maintient le défaut octroyé contre la défenderesse à l’audience précitée pour le profit, déclare fondée la dite action. Admet en conséquence le divorce du sieur Colbert CHARlES d’avec son épouse, née Mimose MICHEl, pour injures graves et publiques. Prononce la dissolution des liens matrimoniaux ayant existé entre les dits époux. Ordonne à l’officier de l’Etat cvil de la section sud de Port-au-Prince de transcrire dans les registres à ce destinés, le dispositif du présent jugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale, sous peine de dommages-intérêts envers les tiers, s’il y échet. Commet l’huissier Clerbrun FAURE pour la signification de ce jugement ; compense les dépens. AINSI JUÉ ET PRONONCÉPAR NOUS, Gerty léon AlEXIS, juge en audience civile, ordinaire et publique du jeudi six mars deux mille quatorze en présence de Me. Shella MoSSAnTo, substitut du commissaire du gouvernement de ce ressort avec l’assistance du greffier Jean Serge DUVERT. IL EST ORDONNÉ…ETC EN FOI DE QUOI....ETC Me Pierre Marie MICHEl, Avocat

Remerciements pour Vve Marc Solis, née Félicie Féquière Les familles Solis, Depestre, Bernard, Guillaume, Noailles, Johnson, Myers, Mathon, Pierre, très sensibles à la chaleur de votre sympathie et au réconfort de votre amitié lors du décès de leur mère, grand-mère et arrière grand-mère, Mme. Félicie F. Solis, survenu le 28 février 2014 à New York, remercient très sincèrement les parents et amis qui ont témoigné des marques de sympathie, soit par offrandes de messes, fleurs, cartes, courriels, dons, visites ou assistance aux funérailles. Elles les prient d’agréer leur profonde reconnaissance.


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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

lGBT : Un acronyme à disséquer lettre par lettre Par Rosie Bourget Tout le monde a une orientation sexuelle (j’aime les filles, les gars ou les deux) et une identité de genre (je suis une fille, un gars). Vous connaissez peut-être quelqu’un qui a dévoilé son orientation sexuelle ou son identité de genre. Cela pourrait être un membre de votre famille, quelqu’un à l’école ou dans votre quartier, par exemple. Aujourd’hui, les termes utilisés dans l’espace public pour discuter de ces personnes sont « homosexuel(le) », d’une part, et

Rosie Bourget « gay » et « lesbienne », d’autre part. Ces termes sont assez difficiles à distinguer, à tel point que ceux-ci sont utilisés de façon quasi interchangeable; on parle ainsi indifféremment de mariage « homosexuel » ou de mariage « gay », par exemple. Tout au plus pouvons-nous dire qu’aujourd’hui, pour équivaloir en terme de généralité au terme homosexuel, le mot gay doit nécessairement être accompagné de « et lesbienne ». D’une culture à l’autre, les termes spécifiques par lesquels les gens s’identifient en matière de sexualité et d’identité de genre varient fortement L’orientation sexuelle ne peut se confondre avec l’identité sexuelle ou identité de genre, c’est-à-dire la perception qu’a une personne ou la société de son genre (homme, femme ou identité plus complexe, tel que l’identité transgenre). L’identité de genre concerne l’individu lui-même. Son orientation sexuelle est relative au genre des personnes pour lesquelles l’individu éprouve de l’attirance. On utilise l’acronyme LGBT pour designer des personnes étant Lesbiennes, Gay, Bisexuels, Transsexuels ou Transgenres. Différentes personnes, communauté et organismes utilisent différents termes qui leurs conviennent le mieux. Il n’y a pas une seule définition correcte pour définir LGBT. Ainsi, « gay » correspondrait à l’homosexualité masculine, et « lesbienne » à l’homosexualité féminine. Bien que l’homosexualité féminine soit apparue dans de nombreuses cultures, ce n’est que depuis très récemment que « lesbiennes » désigne un groupe de personnes. On trouve trois éléments servant à l’identification des lesbiennes : le désir sexuel, le comportement sexuel et l’identité ressentie. L’expression LGBT peut être nouvelle pour certains, mais d’autres l’ont peut-être entendu pour décrire l’orientation sexuelle d’une personne. Voici quelques définitions pour vous donner une idée du sens de ces mots. lesbiennes se réfère à des femmes affectueusement et sexuellement attirées par d’autres femmes. Gay se réfère aux hommes attirés affectueusement et sexuel-

lement par d’autres hommes. Bisexuel se réfère aux personnes qui sont attirées affectueusement et sexuellement par les femmes aussi bien que par les hommes le terme Transsexuel est souvent utilisé pour identifier les « gens qui estiment que le genre auquel ils ou elles ont été assignés est une description fausse ou inachevé d’elles-mêmes ou d’euxmêmes ». Donc le préfix « trans » inclut les transgenres et les transexuelles. Ou bien les hermaphrodites, des individus ayant le sentiment de ne pas appartenir à leur sexe biologique et dotés des caractéristiques des deux sexes à la fois (homme/femme). Certains mots comme : eif, tapette, pédale, gouine, boutche et beaucoup d’autres peuvent être considérés comme péjoratifs, c’est-à-dire qu’ils peuvent blesser autrui ou porter atteinte à l’amour-propre ou à la susceptibilité des autres. D’après des recherches effectuées dans ce domaine, la population homosexuelle, lesbienne et bisexuelle (lesbigay) représente entre 5 et 10 % de la population mondiale. Si l’on se rapporte à cette fourchette, les personnes homosexuelles, lesbiennes ou bisexuelles seraient entre 500 000 et 1 000 000 en Belgique. Dans les années 50, Alfred Kinsey a fait étude sur les comportements affectifs et sexuels de plusieurs milliers d’Américains. Il a été amené à conclure que l’orientation sexuelle constitue un continuum, qu’il représente sur une échelle de 0 (exclusivement hétérosexuel) à 6 (exclusivement homosexuel). Dans cette perspective, chaque individu éprouve une attirance plus ou moins prononcée pour les personnes du même genre ou de l’autre et les frontières entre homosexualité et hétérosexualité deviennent perméables. Quelle est l’origine de ces termes ? On peut retracer l’apparition du terme homosexualité à la fin du XIXe siècle. Florence Tamagne, historienne des représentations de l’homosexualité, énonce ainsi que : Il semble que le terme « homosexuel » ait été employé pour la première fois en 1869 par un écrivain hongrois, Karoly Maria Kertbeny. Si les pratiques homosexuelles et même la mise en place d’une subculture homosexuelle sont, comme nous l’avons vu, bien antérieures au XIXe siècle, il est possible d’établir une rupture nette, tant du point de vue de la construction identitaire que de celui des représentations, à partir des années 1870-1890. Le sodomite, « criminel devant Dieu », coupable d’un acte infamant méritant un châtiment suprême, laissait la place à l’homosexuel criminel contre la société, mais aussi, «malade », « pervers », « dégénéré», relevant autant du cabinet du médecin que du tribunal…(à suivre). r_bourget@yahoo.com MSW(Masters of Social Work) CSW/therapist (clinical Social Worker)

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COIN MONDAIN

Hommage à Ma Mère

Par Réginald Barthélemy

J’ai eu le privilège d’avoir été mis au monde et d’être élevé en Haïti par Marguerite L. A. Barthélemy, une inflexible, adorable, généreuse et fervente catholique romaine, qui ne mesure que 5 pieds 2 pouces de hauteur. Pourtant, je n’ai jamais rencontré une femme d’une stature aussi élevée qu’elle, en termes d’intégrité, de force de caractère et de verticalité morale. Ma mère fut la personne qui a eu le plus d’influence dans ma vie quand je grandissais. Sa force de caractère et son intégrité ont influencé toute la structure de ma vie; elles ont laissé leurs empreintes indélébiles sur mon caractère et ont fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Ma mère a établi la fondation de sa famille sur Dix lois simples pourtant fondamentales. Ces lois ont façonné ma vie et celle de mes frères et sœurs. FoI : Maman, tu as inculqué en moi et en mes frères et sœurs de fortes valeurs morales, le respect de la vie humaine, le respect de la propriété privée et l’amour du Dieu Créateur et de l’Église catholique romaine comme notre religion de naissance. InTÉGRITÉ: Maman, tu as établi et appliqué une politique de tolérance zéro dans notre maison. Tu n’entendais pas élever de petits larcins ou menteurs. L’honnêteté était requise de tout un chacun. HUMIlITÉ : Maman, tu nous as enseignés beaucoup de leçons dans la vie. Cependant, les plus importantes de toutes étaient des leçons d’humilité. De toi, nous avons appris à traiter tous les êtres humains avec le même respect et la même dignité, indépendamment de leur race, de leur niveau académique, ou de leurs origines sociales. Tu prenais soin de souligner que nous avons tous été créés égaux par le même Dieu. GÉnÉRoSITÉ: Maman, tu nous as enseignés l’esprit de support mutuel. Le collectivisme était une autre valeur cardinale que tu nous as transmise. Tu disais souvent : « Nous devons assister ceux-là qui sont moins aisés que nous. Nous avons pour devoir de vivre comme une communauté solidaire ». Par conséquent, ma définition de la famille va au-delà de la frontière traditionnelle de la famille. Elle inclut tous ceux-là qui sont dans le besoin.

pas de place pour des justifications ou des excuses. Maman, tu as eu une main de fer. Tu ne transigeais jamais avec les règles et les normes établies, quelques soient les circonstances. Chaque infraction commise entraînait toujours des conséquences. ATTITUDE PoSITIVE: Maman, je ne t’ai jamais vue – pas même un jour – avec le visage triste ou allongé; je ne t’ai jamais vu courber l’échine sous le poids du désespoir ou complaindre de l’injustice de la vie. Dès notre tendre enfance, tu nous as appris à projeter des regards positifs sur la vie. Tu nous as toujours rappelés, à moi et à mes frères et sœurs, que les choses iraient mieux le lendemain. Par conséquent, je suis un optimiste convaincu à cause de ton enseignement, Maman. HARMonIE : Maman, tu nous as élevés dans un environnement où l’harmonie était de rigueur. Tu n’as jamais encouragé quelqu’un dans notre maison ou à l’extérieur du cercle familial à construire des murs de séparation ou à créer la discorde et la zizanie. Tu voulais bâtir une civilisation d’amour. SÉnIoRITÉ: Maman, tu as mis beaucoup d’emphase sur la séniorité et le respect. Nous devrions faire preuve de respect mutuel, en particulier envers nos frères et sœurs aînés. La différence d’âge ne faisait aucune différence. Cette règle s’étendait également aux membres de la communauté. L’irrespect était inadmissible, à l’école, à l’église, à la maison ou dans l’espace public. Chaque adulte était notre tante, oncle, grand-père ou grand-mère. Tu as fait tien l’adage : « Il faut tout un village pour élever un enfant ». IMPARTIAlITÉ : Maman, tu étais très impartiale. Tu n’as jamais eu de préjugé envers aucun de tes enfants. Tu nous as tous aimés d’un amour égal. Tu n’avais pas de favoris. Nous avons tous été traités de la même manière. Même aujourd’hui, aucun de nous ne peut prétendre avoir jamais été l’objet de traitement préférentiel de ta part. Les Dix Lois susmention-

nées sont les principes cardinaux qui inspirent nos démarches de chaque jour et que nous lèguerons à nos enfants et à leurs enfants. Dans la société permissive d’aujourd’hui où tout est admis au nom de l’auto-développement de l’enfant et du respect de soi, Maman, tu aurais été, à coup sûr, perçue comme étant une mère beaucoup trop rigide. Cependant, pour nous, tes enfants, tu as été et tu demeures encore la mère la plus affectueuse et la plus protectrice qui ait jamais existé. La société ne peut pas avoir la permissivité et l’amour en même temps. Les deux ne vont pas de paire. La permissivité ou la licence n’est pas l’amour. La licence mène à l’autodestruction, à l’anarchie et à une société violente. L’amour et la discipline, au contraire, sont les deux piliers pouvant contribuer à une société plus forte et plus saine. Cela est incontournable! Élever des citoyens responsables l’exige. C’est l’impératif du bien-être de la société. Maman, comme tu viens à peine de boucler ton 90e prinemps, je voulais prendre une pause pour Te rendre hommage – un hommage longuement tardif, bien sûr – pour ton sacrifice désintéressé, ton amour constant et ton dévouement acharné à élever mes huit frères et sœurs, à savoir, Hugue, Rosane, Alphonse, Yanique, Garry (décédé), Solanges, Huberman, Marc-André et moi. Nous sommes tous fiers de toi et nous sommes très heureux d’avoir été élevés par toi. Et tu dois être fière aussi d’avoir fait de nous des citoyens responsables, respectueux et productifs. Bien Chère Maman, nous avons envers toi une grande dette de gratitude pour tout ce que tu as fait et as enduré pour nous. Personnellement, je dirais plutôt avec mes faibles mots qui expriment de loin mes profonds sentiments de gratitude et de reconnaissance envers toi, pour répéter Thomas Carlyle, « Qui est celui qui m’aime et qui m’aimera toujours avec une affection que ni la chance, ni la misère, ni mes crimes ne pourront jamais compromettre? C’est Toi, Ma Mère ». Joyeux Anniversaire, Maman! 16 avril 2014

Èske w gen yon timoun nan lekòl leta?

lEVER DU SolEIl : Maman, tu nous as toujours rappelsé que la grasse matinée était bannie de la famille. Nous devrions tous nous Depatman Edikasyon Vil Nouyòk Pale Lang ou Pale a réveiller tôt avant le lever du soleil afin de réviser nos leçons et d’accomplir les tâches domestiques Kontakte lekòl ou Gen enfòmasyon qui nous étaient assignées avant a epi sonje pou disponb an Kreyòl de nous rendre à l’école. Tu nous as appris l’amour du travail et le mande dokiman ak Ayisyen tou lè sens de l’autonomie. w rele 311 oswa R E S P o n S A B I l I T É : sèvis entèpretasyon Maman, tu as établi la répartition nan lang ou, lè w ale nan des tâches à la maison. Les garschools.nyc.gov/ çons aussi bien que les filles pou ka gen bon avaient des tâches respectives qui enfòmasyon sou HaitianCreole leur étaient confiées. Les garçons edikasyon pitit ou. étaient responsables des travaux lourds à l’extérieur de la maison, tandis que les filles s’étaient vues assigner des activités plus légères à l‘intérieur. Tout devait être accompli à la lettre. Si quelque chose n’allait pas, nous devrions en rendre compte à toi. Il n’y avait Information in [Insert Language] is also available by calling 311 or visiting schools.nyc.gov. Carmen Fariña, Chancellor


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Haïti-observateur

Kreyòl

mesaj yo tou, paske tout moun gen dwa pou pale avèk respè, disiplin e san manke moun dega.

Koze kredi nan peyi a dwe sispann pou respè toujou rete règ jwèt la TOUT MOUN KI GEN KONPRANN KALKILE BYEN AVAN YO FÈ YON BAGAY, MEN, MOUN SAN KONPRANN AP FÈ W WÈ JAN YO SÒT

Pòt Chalòt, Florid – Yo reyèlman nan wout pou yon bon direksyon lè yo vin avèk prensip sila a k ap penmèt respè youn pou lòt retounen pran wòl li kòm sa dwa nan 4 kwen peyi a, ke tout moun konsyan e ki gen lanmou nan kè yo t ap tann tankou tè sèk ki t ap tann lapli. Nou toujou ensiste pou chak nan nou manifeste lanmou youn pou lòt ki se yon bon sewòm pou kenbe sosyete a. Li se yon zouti oubyen yon enstriman efikas pou sove yon nasyon. Anpil moun konstate ke deriv layite l nan peyi a akòz mouvman san fon politisyen awogan e san karaktè ki pa gen lòt bagay nan konsyans yo osnon plonje peyi a nan dlo pou l neye. Pandan tan sa a, ya parèt pou gonfle lestomak yo kòm si se yo ki gen bagèt majik la pou fè bagay yo mache. Yon bann fo lidè gaye nan peyi a pou kreye kriz ki definitivman pa janm pran yon dimansyon reyèl e nòmal pou yo vin pran pouvwa kòm yo toujou swete. Depi 7 fevriye 1986, peyi Dayiti te debarase de yon diktati, men li te plonje nan boulvèsman paske okenn preparasyon pat fèt pou te reponn apèl sila a. E se menm penppenp sa a na p viv jodi a kote pa gen okenn preparasyon ki fèt pou ranplase gouvènman sa a ke yo tout swete rache manyòk li nan bouch oubyen aprè 5 an li gen pou l travay. Malgre yo boule nan dlo cho, yo toujou kontinye ap jwe avèk dlo a pou yo kankannen. Politisyen nou yo gen tèt di tankou asye e yo refize pran leson pou yo prepare avni yo. Ayiti pèdi tout sans reyèl li paske politisyen egri yo nan 4 kwen peyi a pa gen lòt objektif ke bay yon panzou pou batay pou pouvwa a rekòmanse ankò. Y ap pwofite lage peyi a nan tenèb pou yo tout kapab manifeste enterè pèsonèl yo. Poutan yo gen yon liy pou yo swiv ki kapab byen ede yo pèse olye yo lage kò yo nan avanti san fiti. Si yo refize swiv liy kondwit la pou yo pèse, yo refize akselere, sa pwouve ke lespri dechouke ak retire kò w pou m mete pa m nan p ap janm soti nan san yo. Reyaksyon moun sa yo fè tout moun kwè yo reyèlman pa konnen

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tout bon sa yon peyi ye e sa yon prensip pote nan sosyete a. Nou pase gouvènman sou gouvènman ki reyèlman pa fouti rete pou fè tèm yo paske nou gen yon pakèt souflantchou ki anpeche peyi a fonksyone nòmalman. Yo tounen sancho pou yo fè dezòd, bay manti e fè fo temwayaj ki pa janm pwouve ke yo gen yon objektif tout bon. Yo pwomennen toupatou pou kalonnen wòch pou fè lobo. Yo toujou ap mande leve kanpe pou mete latwoublay nan peyi a. Peyi Dayiti, pou yo, se yon savann kote tout vagabon ap kouri-monte san yon direksyon pou pwouve yo gen yon kote yo vle rive. Gen moun ki rele sovaj pou jan yo aji a. Poutan gen lòt k ap swiv tout dewoulman bagay yo, fè konnen ke moun sa yo pèdi yon fèy. Si yo te fonksyonab, se pa konsa yo ta konpòte yo e menm aji tou. Yo tankou yon bann sovaj ki aji san reflechi e menm pou yo ta pran konsyans pou ta penmèt peyi a pran wout developman ke l bezwen an. Tout moun ki bezwen yon alemye nan peyi a mande pou otorite konsène yo pran men yo, paske nou pa fouti kite peyi a plonje nan iregilarite e ke respè nan peyi a dwe san limit. Pèp la li menm konsyan ke tout demon yo gen pou yo ale san bri, san kont. Li te lè e tan pou gouvènman nan peyi a te pran tout dispozisyon li pou eta-de-dwa a retabli e ke respè nan tout sans mo a refè sifas pou Ayiti pran kap li kòm yon peyi kote gen moun ki rezone e konprann tou ke respè a se yon pyès enpòtan pou penmèt tout vye derapaj depi plis ke 25 an dwe sispann nan peyi a. Nou nan Pòt Chalòt, nan Florid, pou n kontinye pelerinaj nou an san fatig e san plenyen. Se yon bèl ti lokalite ki chaje avèk Ayisyen. San nou pa t pèdi tan, nou te pran anpil enfòmasyon ak opinyon ke nou pral pataje ak ou. Gen anpil Ayisyen konsekan e konsène ki nòmalman pa apresye taktik bann politisyen-aktivis rate yo ki pèdi nan dlo kowonpi ki debòde e k al lage yo nan fon lanmè. Prensip yo adopte se toujou a rekòmanse pou peyi a pa bouje. Nou pa vle al pi lwen, nou oblije kanpe la pou n sa penmèt lòt yo pase

Tout moun jwenn san manke Jan-Ba : Mezanmi, moun yo bay lòt yo ki konsyan degou ak repiyans. Bondye, Papa nou, se ou menm ki voye sèvitè a lakay nou pou l fè ti pale ak nou. Sa fè nou gran plezi pou wè nou gen privilèj sa a. Mwen konnen ou se Papa nou e n se pitit ou ki respekte w e fè volonte w sou tè a. M ap mande w pou akonpaye m nan ti koze ke m pral pataje ak frè a ki soti Nouyòk pou tande opinyon nou sou koze lakay. Kòm nou pa janm pran aksyon pou kont nou, wa va voye lanj gadyen an avèk nou pou kenbe nou konpayi. Nou pa di sa selon nou menm, men nan non pitit ou, Jezi Kris, frè nou, amen. Sòm 35: « Seyè,

atake moun ki reyèlman pa vle wè m yo, goumen ak moun k ap fè m lagè yo. Pran zam ou sèvi pou pare kou a, leve non, vin pote m sekou. Pran fwenn, pran rach ou. Atake moun k ap pousib mwen yo. Fè m konnen se ou menm k ap delivre m. Se pou moun k ap chache touye m yo sezi, se pou yo wont ! Se pou moun k ap fè konplo sou mwen yo rale kò yo dèyè. Se pou yo pa ka leve tèt yo! Se pou yo tankou pay van ap pote ale, lè zanj Bondye a ap kouri dèyè yo. Se pou fènwa bare wout yo pou chemen an glise anba pye yo, lè zanj Bondye a ap talonnnen yo. San m pa fè yo anyen, y ap tann pèlen pou mwen. San m pa fè yo anyen y ap fouye yon twou fon pou m ka tonbe ladan l. Men, y ap rete konsa, malè tonbe sou yo, y ap pran nan pèlen yo te tann nan, y ap tonbe nan twou yo te fouye a. Se konsa Seyè a pral fè kè m kontan, m ap kontan anpil, paske l delivre m. Seyè pa gen tankou w ! Ou delivre fèb yo anba moun ki gen fòs pase yo. Ou delivre pòv yo ak malere yo anba moun k ap piye yo. Gen moun k ap kanpe bay manti sou mwen. Yo di mwen fè yon pakèt bagay mwen pa janm konnen mwen fè. Moun mwen fè byen, se yo k ap fè m mal. Mwen fin dekouraje. Lè yo te malad, mwen te pran gwo lapenn pou yo, mwen rete san manje. Mwen bese tèt mwen pou m lapriyè pou yo, menm jan mwen ta lapriyè pou yon zanmi, osnon pou yon frè. M ap mache do ba ak gwo lapenn nan kè m, tankou yon moun ki pèdi manman l ! Men, lè mwen menm nan tray, yo tout yo kontan, yo mete tèt yo ansanm. Y ap fè pil dèyè do m pou bay manti sou mwen. Y ap kale do m san pran souf. Yo atake m, yo pase m nan betiz, y ap gade m, y ap griyen dan sou mwen. Seyè, pou konbyen tan ankò w ap penmèt sa ? Pwoteje m anba bèt sovaj sa yo. Sove m anba lyon yo. Ma di w mèsi nan mitan tout moun lè yo reyini, ma fè louwanj ou devan yon gwo foul moun. Pa kite lennmi m yo, bann mantè sa yo fè fèt sou tèt mwen. Pa kite moun sa yo, ki rayi m san m pa fè yo anyen, fè siy sou mwen. Yo pale tankou moun k ap chache kont. Y ap kalkile tout kalite manti pou yo fè sou yon moun ki pa nan kont ak pèsonn nan peyi a. Yo louvri bouch yo byen laj pou yo bay manti sou mwen. Y ap di wi, nou te wè w ! Men ou menm, Seyè, ou wè tout bagay. Pa rete san ou pa di anyen nan

sa, Seyè. Pa rete lwen m konsa ! Leve, Seyè, vin pran defans mwen ! Leve, Bondye mwen, vin plede kòz mwen ! Ou pa nan patipri, Seyè, fè m jistis ! Pa kite lennmi yo fè fèt sou tèt mwen ! Pa kite yo di nan kè yo : Wi, se sa menm nou te vle rive l. Pa kite yo di : Nou fini avèk li. Tout moun ki kontan wè jan m ap soufri a. Se pou yo wont jous yo pa konn sa pou yo fè. Se pou moun k ap gonfle lestomak yo sou mwen pèdi fil, se pou yo kouri al kache ! Se pou moun ki kontan wè janm inosan an ap pran rele byen fò san rete, se pou yo di : Seyè a gen gwo pouvwa ! Li vle pou sèvitè l viv ak kè poze. Lè sa a, ma fè konnen jistis ou, ma fè louwanj ou tout lajounen ». Se Sòm sa a mwen li pou tout moun ki konsyan e k ap fè bon travay pou ede peyi a ki bezwen konkou nou tout san demagoji. Nan yon peyi kote vagabondaj rete, pa fouti gen alemye

e travay ansanm nan a p enposib. Nou kwè ke mesaj la byen pase pou tout foli pouvwa ak chef nan ki konprann se konsa yo kapab vin pran daso. Peyi Dayiti soufri kont li depi 1503 pou rive nan jounen jodi a. Lontan-lontan se te kolon blan an ki t ap kraze-brize. Depi zansèt nou yo fin mete yo deyò avèk fòs kouraj yo, bann vagabon abiye k ap sikile nan peyi a konprann se yo menm ki gen dwa pou yo fè tout sa anpil nan yo vle. Se pou bagay sa a sispann nan peyi a pou peyi a retounen sou ray la pou devlopman an kapab tounen yon reyalite. Nou gen yon peyi ki definitivman pa fouti kontinye nan jan bann degoutan yo ta vle a. Pèp la deja boude yo tout nan mannèv malonnèt pou rekòmanse a zewo. Nou menm kòm kretyen, ki gen yon zam nan men nou pou n konbat yo, n ap lage Sòm nan nan fiftiwann yo pou yo pa chape. Si sosyete a te koute bann aladen yo, anndan kou deyò, nou t ap nan tout sa k pa bon. Nou dwe ba yo yon bwa byen long e cho pou yo kenbe defason pou yo kankannen. Nou fatige ak yo nan tout sans. Si yo pa fè wòl yo, sa p ap bon pou yo. Non, peyi Dayiti pa fouti rete ap pran tout sekous sa yo nan men yon opozisyon tèt chat ki rete ap grennen jilbrèt. Jina : Mwen pa gen pwoblèm ak degoutan yo ki konprann peyi a se pou yo. Anvan anyen yo mete pèp la devan kòm si yo se patriyòt. Yo se yon bann ipokrit, Jida Iskaryòt k ap regle zafè yo. Pa gen yon moun nan Pòt Chalòt ki pa konn Jina ki deja mouri e ki pa pè santi. Opozan ayisyen yo, nan bon lojik, se yon bann denmèplè, djèdjè, tenmerè, san karaktè, e menm rechiya tou. Lè a rive pou mesye-dam yo konnen byen se yon peyi nou genyen ki seryezman pa nan tiraj yo gen nan men yo tankou lotri. Fòk mesye yo ta wont pou nou wè yo pa gen anyen serye y ap regle pou yon chanjman total-kapital. Yo prefere menm penppenp la, ki tounen yon sikatris pou nou. Yo refize fè abnegasyon pou itilize tout bon mwayen ki kapab mennen yo tout nan bon direksyon. Peyi Dayiti, ki gen endepandans li depi 18 novanm 1803 e ki fete viktwa sa a premye janvye 1804, pa t dwe nan pozisyon sa a si opozan maladwa yo te pran konsyans tout bon vre e ranje koze yo nòmalman san ipokrizi e san mechanste tou. Yo tout prefere lage kò yon nan ilegalite

pou yo pran pouvwa a nan magouy. Moun ou pa ta kwè, se yo menm ki tounen majò jon pou mete bann nan deyò ki gen yon mizik kakofonik. Yo bliye tout sakrifis zansèt nou yo te fè pou n te ka lib jodi a e pou n te goute ti libète sa a ke nou refize konsolide. Se chak jou yon kouto tire ki pa janm regle anyen pou nou. Sa k pi mal lan se moun ki gen konsyans ke gen bagay serye k ap regle nan peyi pou yon amelyorasyon nasyonal, men yo refize kwè vizibilite a paske yo prefere tenèb. Gen yon kategori moun ki egri paske yo wè se yon mizisyen ki malmennen yo. Pou yo, mizisyen pa konpetan pou dirije peyi a. Ekip yo a ki pase i pa remèt anyen, men yo pa konsyan de sa. Zansèt nou yo pa t nan eta bann ti kriye pou pouvwa yo. Si yo te tankou yo, peyi a pa t ka delivre nan malsite li te ye a. Malgre zansèt nou yo te soufri anpil, yo pat dekouraje pou yo te rive nan kafou delivrans lan ke bann gate pati yo vle mete peyi a nan yon sitiyasyon katastwòf. Nou pa bezwen pè di verite, paske nou pa nan manti. Al dousman pou evite tèt chaje Kalo : Nou rive nan kafou kote rekonstriksyon peyi a ye la a. Bann denmèplè yo vle gate atmosfè a. Yo mèt sote ponpe tout bagay negativf yo vle a p ap rive nan peyi a, paske nou gen yon pèp ki refize pran nan blòf ankò. Se pou n priye Bondye chak jou pou l libere peyi a anba grif denmon yo. Peyi a gen pou l libere kanmenm, paske denmon yo pa la pou touttan. Si yo konpran se menm bagay tankou yo te konn fè lontan an, yo nan tout sa k pa bon. N ap viv nan yon tan modèn, kote lasyans ap bouje pou yon avansman nan tout domèn pou devlopman an kapab yon reyalite nan tout sans. Nou tout ki konsyan mande yon chanjman lakay tout denmèplè ki refize pran pasyans, paske yo kwè pouvwa a ap fini. Nan lavi, yon moun rekòlte sa w plante. Si w konpran w ap tounen ravèt pou gate tout bagay k ap fèt yo, men ou plati anba plan pye. Pa fouti gen eksepsyon si w fè pati deblozay nan peyi a. Nou kapab wè klèman ke tout opozan yo pa t gen okenn respè pou prezidan an e pou manm gouvènman an. Bagay sa a dwe fini nan peyi a pou respè youn pou lòt retounen nan peyi a. Se pou eta-de-dwa reprann plas li e fè tout rekalsitran yo pran men yo. Anpil prezantatè ki lwe lè pou yo emete nan ond nan rele tèt jounalis. Ala kote w tande detay malatchong nan yon peyi kote moun yo aji san fwa, ni lwa. Moun sa yo ki rele tèt yo jounalis pa jounalis men machann lòbèy nan radyo pou derespekte moun. Se pou biwo KONATEL pran men l pou l fè respè a pran pye nan peyi a. Se pou yo pa betize avèk bann machann lòbèy yo. Opozisyon nan peyi Dayiti se yon pikan raje kon solèy pran yo pou yon bout tan, yo pèdi koulè pou jete yo nan fatra. Pa gen anyen serye. Mwen konpare tout opozan yo tankou Chaloska. Gen yon bann avoka ki pèdi sans lojik yo ki definitivman pran pòz aktivis yo pou regle zafè yo. Tout pral rete nan wòl yo. Si M’sye Sen-Jis konprann li nan wòl li, sa k fè l cho a ap fè l frèt. Menm metòd la ap aplike pou palmantè yo ki reyèlman pèdi wòl yo pou kreye dezòd nan peyi a. Si Jan-Chal pa vle rete nan wòl li pito l konnen wòl li se vote lwa kòm palmantè e non pa aktivis. Se swa li aktivis oubyen li palmantè nan tout sikonstans. Jan-Chal gen lè bliye ke misyon li fini e ke li sou woulib. Si l konnen byen li se palmantè sou woulib, li dwe konpòte l tankou moun ki gen obligasyon moral e non pa tankou vagabon abiye tout kote l pase nan peyi a e aletranje. Izidò : Nou nan ka avèk bann lidè san jesyon

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Haïti-observateur

LA VRAIE AFRIQUE QUE JE CONNAIS/ THE REAL AFRICA I KNOW

Glimpses of Somalia (Part 8) Topic: Somali piracy By Réginald Barthélemy Piracy has been a very attractive and lucrative industry for many Somalis. A recent study found that piracy off Somalia and in the Indian Ocean has cost the global community somewhere near $10 billion. It stated that average ransoms for ships ranged from $150,000 to $5.4 million between 2005 and 2010. According to the report, there have been a record 98 attacks between January and March in 2012 alone. The lack of a strong central government has created a safe haven where pirates can plan and support operations with little fear of interference from authorities. The long coastline of Somalia and its largely unguarded ports create ample opportunities for pirates to operate in the Arabian Sea, while the country’s unpatrolled territorial waters provide pirates space to hold hostages and hijacked ships. This week, we will look into the measures and limitations in addressing the phenomenon of Somali piracy and will conclude with our closing remarks. Military measures In a June 2012 exclusive article on

the phenomenon of Somali piracy, Rick Nelson wrote that recognizing the threat posed by piracy in the Arabian Sea, a number of international coalitions have moved to address the issue. The United Nations established the Contact Group on Piracy off the Coast of Somalia in 2009 under UN Security Council Resolution 1851, which includes more than 66 state participants. In addition, the United Nations Development Program – Somalia and the UN Political Office for Somalia collaborate on counterpiracy measures. Furthermore, there are three maritime forces that patrol the waters off Somalia: the European Union Naval Force’s Operation Atlanta; NATO’s Operation Ocean Shield; and the Combined Task Force 151. Many states also have unilaterally or multilaterally worked on counter-piracy efforts in this area. A number of other counter-piracy initiatives, including the use of unmanned aerial vehicles (UAVs), financial tracking and analysis, and the detention and punishment of convicted pirates, have been put forward as potential supplements to naval action. UAVs deployed from naval vessels have allowed pilots to remotely examine potential pirate

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skiffs while simultaneously expanding the area that can be patrolled. Some have suggested that the tracking of financial transactions related to piracy, as well as the prosecution of those investing in pirate operations, could serve to undermine piracy’s financial foundation. In addition, a number of states are working to facilitate the prosecution, detention, and punishment of pirates in the hopes that such actions will serve as a deterrent. Yet while each of these initiatives holds the potential to hinder pirate operations, none represents a comprehensive solution to Somali piracy. limitations Nelson further wrote that most of these counter-piracy efforts have come in the form of maritime operations in the Gulf of Aden and Arabian Sea. Throughout the course of 2011, more than 30 countries have deployed naval vessels in this area, performing routine patrols for pirates and responding to distress calls. While these naval operations have so far been the primary means of combating piracy in the Arabian Sea, there has long been a consensus that these operations alone are not enough to fully address the threat. Somali pirates now

operate in an area that is too large for naval vessels to effectively patrol; the high-risk area includes more than 1.1 million square nautical miles of ocean. Given that this vast area is patrolled by approximately 25 naval vessels, each vessel is faced with the daunting task of patrolling, on average, 44,000 square nautical miles. And when naval forces are present in an area, pirates frequently shift their operations to unpatrolled waters. Given the limited number of naval vessels and vast distances involved, a maritime-focused effort will likely be insufficient to fully eradicate piracy in the region. Closing Remarks As of this writing, there have been hundreds of pirates serving time in prisons in northern Somalia, including the Western world. But for every one arrested, there are several people willing to fill the gap. Despite life-threatening risks, many Somalis are still being drawn to the sea by dreams of ransom, retribution, and social status. Rick Nelson, in his article, said that while the yearly income for the average Somali is just over $200, the average ransom gained from a success-

ful hijacking is $4 million, and, in 2011, the total amount of ransoms paid was $135 million. With few other opportunities or sources of income for Somalis besides selling the drug khat, piracy has become embedded in Somali society to the point that it is a significant driver of local economies. Additionally, there is little chance of those engaged in piracy being caught and punished, creating few disincentives. Without any fear of contradiction, law enforcement alone is not a sufficient deterrent in solving the phenomenon of Somali piracy. There must be a comprehensive approach to the piracy problem. When considering the chronic high unemployment rate in the country, many Somalis will not hesitate to risk their lives on the high seas to make a living. As goes the popular saying: “Those who risk nothing reap nothing.” What the international community needs to keep in mind is that a lack of economic opportunity and development – incoming generating activity - has fueled the temptation of piracy for many Somalis. reggiescornergcs@gmail.com Published: April 16, 2014

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Sur la route du cinema

AF-P : laferriere-finkielkraut ou 1804 contre 1789 Par Dan Albertini

Un scénario qui nous dit : à chacun un monde. Son monde d’après Finkielkraut. Le monde d’après Laferrière. Un monde si différent d’écriture. Un bazar à venir

Mode de Paris. Le Monde, 10 avril 2014 : « Le philosophe Alain Finkielkraut a été élu jeudi à l’Académie française, en dépit de

Dan Albertini la polémique précédant le scrutin. Taxé de réactionnaire par certains académiciens, habitué des plateaux de télévision, il a agité le petit monde feutré du Quai de Conti ». Libération, 10 avril…, cite son ombre du 29 décembre 2005 : « Finkielkraut, bile en tête ». « Pour lui, la Shoah doit ouvrir sur le monde, pas se transformer en culte jaloux et exclusif ». Phrase magique qui le rapproche sans doute de Laferrière. Un flair accordé au crédit de ceux qui l’on voté au Quai de Conti. J’engage malgré tout la polémique, non à la phrase morte à la manière de Pivot. Car, la caméra reste ON, l’action se passera, là. Pour une fois le cirque se meut en plateau de tournage. Prédiction.

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Paris infortune dans le contexte de la chute d’une étoile de grand magazine. Surtout qu’elle se cherche désespérément mais inopportunément un prix de consola-

kraut à l’Académie nous oblige à un rappel puisque je parlais de prédiction. Prophétiser sur la nouvelle dictée Laferrière comme dans le rêve, il aurait fallu un ad-

che, ni propose malheureusement pas le cinéma de Finkielkraut. Le monde doit tourner autrement, la caméra aussi. Entendons-nous, Trierwiller risque fort de n’être

tion dans la défense d’une autre femme, arguant un enlèvement, sans être juge. Adresse à la présidence. Bien que j’aie fini par com-

versaire. Ce n’est plus imaginaire sur la route du cinéma où l’on peut voir pareil scénario. Bordée de coups de théâtre, de drames, d’in-

aucunement invitée, même envoyée par le grand magazine qui se verrait imposer officiellement l’autre dictée. Laferrière-Finkiel-

prendre depuis, que le président a dû lire « Comment tombent les femmes »>, ce qui le rend de plus en plus sympathique aux yeux de la clientèle, et des terribles adversaires jaloux, désormais admirateurs. Je m’avoue même de ceuxlà, car cet ouvrage a longtemps été mon livre de chevet pour séduire la femme du premier lit. Résultat, ce sont d’autres femmes qui ont été sur le plateau de tournage. Je comprends donc le président, beau joueur que l’on ne soupçonna, sur un scooteur, sous les yeux de Trierwiller journaliste du grand magazine, allant vers Paris merveille. Je ne voudrais non plus associer sans fondement l’acteur de « …les diamants sont éternels », mais l’arrivée de Finkiel-

trigues, de scènes de ménage. En fait, comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer ; dictée. Trierwiller m’excusera de cette littérature qui propose «Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer »>, dans les dentelles comme sous le drap. Ce qui risque fort bien d’intéresser un président grand adepte de «Comment tombent les femmes». Ce que ne soutien la démar-

kraut à l’Académie, c’est carrément 1804 qui récupère ses standards, rectifiant 1789. Laferrière n’aurait eu à affronter Finkielkraut s’il le désire, si ce n’est le goût de la polémique. « Un plus », dira-til. Car, Paris sur Seine optera pour la voix officielle. Dictée.

La prédiction

Quand au passé je titre « Paris la chute d’une étoile ou les Diamants sont éternels », qui n’a pensé ainsi : oh, une culture amicale favorable à Dany. Sachez que le père Gustave Miracle y a vu autre chose, même une homélie. Mais je savais que l’avenir immédiat allait m’accorder plus, je signais « les Épaulettes de Vertières », expliquant le rêve d’une autre dictée. Celle qui remplace Pivot. Rappelez-vous d’un autre titre. « Je regrette d’avoir Raison », parlant du film « 12 years a slave », soulignant un creuset raciste caché à l’ombre des arts. Je me répète cette fois-ci, Je regrette d’avoir raison, pour parler de ce qui se fera à l’AF-P. Finkielkraut n’est pas un tendre, je dirais même plus, c’est un grossier paysan des terres étrangères qui n’a su que Paris est de la 5e République. Sa France légendaire est morte avant mai 68. L’accent dont il parle est un plus, certes, mais pas plus. Qu’est ce que c’est Français français quand on consomme pétrole arabe, cacao ivoirien. Tiens, comment dire dous makos ti Goâve à Paris ? En effet, le débat sera incisif, d’où la dictée qui replace. Je ne suis inquiet, Laferrière aura beau vouloir jouer tendre, sembler conformiste, qu’il est l’antithèse de l’autre, dans la même institution. Une question se pose désormais, d’accord, se nourrit tout au moins, dans l’esprit de chaque polémiste, écrivain, ou cinéaste haïtien. L’Académie française va-t-elle exclure ou limiter la caméra haïtienne, pour une histoire qui lui appartient désormais ? Quand Laferrière est en soi une caméra vivante dorénavant avec droit d’auteur. Regardez bien les regards admirateurs autour de Dany sur la photo qui accompagne la chronique et vous m’en direz. Restez dans la prédiction. Je ne voudrais revenir sur un passé douloureux, Trierwiller. Lui imposant la douche froide de

Merci d’y croire ! dan@danalbertini.com

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EN MARGE D’UNE VASTE OPERATION DE PILLAGE DES FONDS PUBLICS

Martelly admet la mise à sac des caisses de l’État Suite de la page 1 l’abri leurs économies, malgré l’intervention tardive de la ministre des Finances, Marie Carmelle Jean-Marie, qui faisait valoir qu’ « il restait encore quelques gourdes » dans les caisses de l’État. Même son prédécesseur, le ministre des Finances et des Affaires économiques par intérim, le professeur Wilson Lalau, qui avait accepté de servir de marchepieds pour la mise à sac des fonds publics, intervenait pour tenter de se laver des

Premier ministre Lamothe n’était parti au secours de la ministre démissionnaire. D’où la thèse d’un complot ouvert, fomenté pour la lâcher et orchestrer une vaste opération de pillage des caisses de l’État. D’après certaines personnalités proches de Mme la ministre, le secteur louche des « affaires », réputé proche de la première dame, Sophia Saint-Rémy Martelly, aurait orchestré cette campagne d’intimidation pour accaparer toutes les sources d’approvisionnement de l’État haïtien. Ce qui

Le viaduc Nazon-Aéroport tarde à venir. Prévu pour 18 mois, le Premier ministre Lamothe a annoncé la fin des travaux pour mai 2015, soit plus d’un an de retard. soupçons d’avoir failli à sa tache de grand argentier. Une vaste opération de pillage des caisses de l’État orchestrée au départ de Mme Jean-Marie A des fins bassement machiavéliques, des nageurs en eaux troubles avaient acculé Marie Carmelle Jean- Marie à démissionner, le 9 avril 2013. Ils se sont servis du ministre du Commerce d’alors, l’économiste Wilson Lalau, pour accomplir leurs basses besognes. Celui-ci s’était évertué, manipulé par la présidence et la primature, à mettre des bâtons dans les roues de Mme Jean-Marie dont l’activité se réduisait de jours en jours. En plein conseil des ministres, elle était com-

s’est effectivement passé dès la réception de la lettre de démission de Mme Jean-Marie par le Premier ministre Laurent Lamothe, le 9 avril 2013. Les nominations encourues à partir de cette date sont empreintes de copinage, les nouveaux favoris de la première dame étant surtout des individus louches, sans aucune expérience des pratiques administratives, mais pourvus d’un doigté largement large pour assécher les fonds publics en l’espace d’une année. Une année, jour pour jour pour assécher les réserves de l’État Du 9 avril 2013 (date de la démission de la ministre Jean-Marie) au 2 avril 2014 (date de son retour au gouverne-

La ville de Miragoane réclame de l’eau et de l’électricité. Deux manifestants ont été tués par les brigades antiémeutes qui ont investi les lieux. battue ouvertement par le professeur Laleau (encore sous l’influence des deux larrons en foire, sur des questions relevant de la compétence du titulaire des Finances. C’est justement à M. Laleau que s’adressait cette phrase lâchée intentionnellement dans la lettre de démission de Mme Jean-Marie : « je ne peux que constater que je n’ai plus le soutien attendu sur l’ensemble de ces points. Je peux me battre contre l’adversité ou contre les aléas externes qui frappent avec régularité notre pays, mais pas contre le manque de solidarité de mes propres pairs ». Il faut surtout retenir que ni le président Martelly, ni le

ment), les caisses de l’État ont été vidées par le gouvernement Martelly/ Lamothe, sans que l’action des sénateurs n’arrive à freiner la gabegie administrative qui sévissait au vu et au su de tout le monde. Des fonctionnaires de premier rang, qu’ils soient ministres, secrétaires d’État ou directeurs généraux appelés à rendre compte de leur gestion ont été incapables de justifier le moindre sous investi sous leur gouverne. Le président de la commission des finances du Grand Corps, le sénateur Jocelerme Privert, parlait en langue de bois face aux corrompus de tous crins. À l’unanimité, les sénateurs avaient réclamé du président Martelly la

démission de grands fonctionnaires tels les directeurs de l’ONA et du CONATEL, respectivement Bernard Degraff et Jean-Marie Guillaume. Ceux-ci sont restés en poste malgré les faits incriminés et les protestations venant de diverses couches de la population. Quant au Premier ministre Laurent Salvador Lamothe, ses deux ou trois convocations sur les fonds alloués aux supposés travaux entamés après le passage du cyclone Sandy n’ont eu aucun effet de dissuasion. Le Sénat et la population attendent encore des explications. Les grands travaux d’infrastructure restent l’apanage du gouvernement Martelly/Lamothe pour dilapider les fonds publics, fait-on remarquer dans les milieux spécialisés en la matière. Partout, que ce soit à la capitale ou dans les principales villes de province, des panneaux avertissent toujours des travaux en cours. Pourtant, ces chantiers demeurent fermés depuis belle lurette. Débloqués, les fonds budgétisés dans l’exercice 2012-2013 et 2013-2014 ont abouti dans le trou sans fonds du pouvoir et de ses acolytes. Si le dernier budget (2013-2014) est bloqué au Sénat, le précédent est reconduit automatiquement, selon les règlements en cours. Dans tous les cas cités, il s’agit de déblocages de plusieurs centaines de millions de dollars américains sur un total frisant deux milliards de dollars, s’il faut tenir compte des décaissements du fonds Petrocaribe, véritable moteur de la corruption gouvernementale. Un pouvoir consommé par le crétinise, mais qui excelle dans la corruption Le crétinisme consommé du pouvoir Martelly/Lamothe va jusqu’à investir des centaines de millions de dollars dans des programmes populistes tels Ede Pèp et Ti manman cheri amorcés par la première dame Sophia SaintRémy Martelly. Le président est allé personnellement jusqu’à informer d’une allocation de deux millions de dollars à son jeune rejeton, Olivier Martelly, pour l’aménagement de quelques terrains de football. Des projets controversés qui charrient des critiques tout en alimentant des suspicions. Coté politique : personne ne sait combien coûtent les députés du bloc présidentiel dit Parlementaires pour la stabilité et le progrès (PSP) et d’autres élus du peuple. Ceux-ci seraient alimentés régulièrement à coups de plusieurs dizaines de milliers de dollars américains sous la rubrique de « travaux d’assainissement » qui n’atterrissent jamais dans leurs arrondissements. Le cas le plus célèbre reste celui du sénateur Wencesclas Lambert qui avait fracturé la mâchoire d’un jeune étudiant qui contestait ses affirmations sur la construction d’une route qu’il prétendait avoir à son actif. Quant aux fréquents voyages à l’étranger du président et de son Premier ministre, il s’agit d’une source d’enrichissement pour eux-mêmes et leurs suites parmi lesquelles on inclut des favoris ou des comparses qui n’occupent aucune fonction dans l’administration publique. Par ailleurs, la flotte automobile du Palais national et de la primature dépasse tout entendement. Martelly et Lamothe ont changé d’écurie de grosses cylindrées en trois occasions. Haïti n’est donc pas sorti du bois avec le recours à l’endettement pour régler les factures courantes d’un gouvernement prédateur des fonds publics, mangeur de devises fortes, et

Pour insuffisance de fonds, l’État haïtien étant en banqueroute, les exutoires ne sont pas curés. La saison pluvieuse pourrait être catastrophique. qui fait atterrir des projets-bidon pour dilapider les fonds publics. Madame la ministre des Finances devrait préciser les moyens qu’elle utilisera pour convaincre le président Martelly que le pays ne peut pas supporter deux carnavals par an et un gouvernement

gouvernementaux ? En attendant que monte la grogne parmi les employés de la fonction publique qui n’ont pas reçu leurs émoluments, les professeurs dont l’ex-ministre de l’Éducation nationale, Vanneur Pierre, avait promis le

,Le président Martelly est actuellement au plus bas de sa popularité comme le prouve ce graffiti sur un mur de la capitale. élargi à quarante trois membres; que le président Martelly devra freiner l’appétit glouton de la première dame et surtout son insouciance à accaparer tout ce qui lui passe sous la babine. Il est de notoriété publique à la capitale que Mme Martelly fait ramasser journellement, par ses acolytes, les recettes des charriots de l’Aéroport international Toussaint Louverture. Il s’agit tout de même d’une moyenne

paiement de quatre à six mois de salaires au mois d’avril en cours, à certains corps policiers qui accusent des arriérés de quatre mois, l’insatisfaction est à son plus haut niveau à travers le pays entier. La ville de Miragoâne est à sa troisième semaine de manifestations enveniméee par deux décès par balles. Petit-Goâve était debout hier et la capitale emboitait le pas mardi 15 avril. Il ne fait

Partout à la capitale, ce sont des panneaux en tôle galvanisées qui avertissent des travaux de constructions qui n’atterrissent pas encore (toutes photos Mirabel). de 50 mille dollars par jour (en green back), alors qu’actuellement, la Banque centrale monte un mat suiffé pour secourir la gourde. Il faut actuellement quarante-cinq gourdes pour avoir un dollar américain dans un pays où les exportations baissent vertigineusement tout et restant incapables d’attirer des investisseurs. Quid des taxes prélevées sur les appels téléphoniques et les transferts d’argent qui ne seraient pas encore inclues dans les différents budgets

aucun doute que les déclarations du président Martelly sur l’absence totale de fonds dans les coffres de l’État traduisent un état de fait que vivait déjà la majorité de la population dont la masse des démunis et des besogneux de toutes les régions du pays. Il ne manque qu’un catalyseur pour qu’Haïti replonge dans le cycle infernal des revendications auxquelles la présidence de Michel Joseph Martelly et ses acolytes n’ont pas su satisfaire.


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ÉDITORIAL

« les caisses de l’État son vides » : Questions aux chefs de l’État et du gouvernement

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l’occasion d’une tournée dans le sud, en compagnie du général américain John Kelly, chef du Commandement sud de l’Armée américaine, en présence de l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Pamela White, Michel Martelly a tiré la sonnette d’alarme. « Les caisses de l’État sont vides », a lâché tout de go le chef d’État. Ces propos du président haïtien ont pris tout le monde de court puisque rien ne laissait présager un tel déballage public au moment où, par le truchement de leurs organes officiels, la présidence et la primature se félicitent de la bonne santé de l’économie. S’il s’agit d’un geste du pied en direction du grand voisin, en vue d’attirer son attention sur la condition grabataire des finances du pays, les chances d’une action généreuse de sa part sont au mieux extrêmement faibles. Car, tant à Washington que dans les capitales des pays désignés sous le label bailleurs de fonds traditionnels d’Haïti, cette situation révélée par le président du régime tèt kale est considérée comme une blessure autoinfligée. Préalablement à toute décision d’accueillir la candidature d’Haïti pour l’obtention d’une éventuelle «aide spéciale d’urgence » afin de renflouer la caisse publique haïtienne, il faut établir les responsabilités des uns et des autres par rapport à la crise que M. Martelly semble vouloir exposer à l’international, avant d’en souffler mot au peuple haïtien, que les tenants actuels du pouvoir s’acharnent à traiter en enfants mineurs. Si dans leur fourberie Martelly et Lamothe pensent bercer d’illusion ceux qui ont l’habitude de voler au secours du pays le plus pauvre de l’hémisphère américain, ils ne font que se fourrer le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Puisque rien n’échappe à la sagacité des soi-disant amis d’Haïti, qui ont suivi de prêt les dépenses extrabudgétaires effectuées par l’équipe au pouvoir commencées immédiatement après la prestation de serment de Michel Martelly comme président de la République à ce jour. Cette pratique correspond au style de gestion dans l’opacité de l’équipe Martelly-Lamothe à tous les niveaux. Au moment de faire cette déclaration, on ne peut plus inquiétante, M. Martelly aurait dû indiquer son intention de changer de pratique. Car il incombe à ceux qui ont la responsabilité de gérer les fonds publics de montrer où sont passés les milliards dépensés de mai 2011 à la date de la déclaration sensationnelle du président Martelly aux Cayes. De toute évidence, Martelly et Lamothe, qui s’entendent comme larrons en foire pour détrousser le pays, n’ont ni le courage ni la probité nécessaires pour présenter la réalité socio-économique du pays sous son vrai jour. Mais cette sordide révélation sur l’état des lieux faite par le numéro un de l’exécutif lui-même pourrait cacher un plus grand mal-

heur. Car rien que la dette du gouvernement envers les employés et fonctionnaires publics est de nature à déclencher un autre scandale majeur qui est prêt à éclater. En attendant, rafraîchissons la mémoire à MM. Martelly et Lamothe concernant le brigandage qu’ils ont orchestré aux dépens de la caisse publique. En effet, tout au long de l’administration Martelly-Lamothe, des voies les plus autorisées, tant au niveau de la presse, des partis politiques et de la société civile, au pays aussi bien qu’en diaspora, n’ont cessé d’attirer l’attention des citoyens sur la catastrophe socioéconomique dans laquelle le pays s’apprête à s’effondrer, si rien n’est fait pour porter les dirigeants à répondre de leurs actes. Surtout à promouvoir plus de transparence dans la gestion des fonds publics. Nonobstant les clameurs et les mises en garde, l’équipe au pouvoir n’a jamais apporté les rectifications nécessaires. Michel Martelly s’est plu à diriger le pays comme son entreprise musicale; et Laurent Lamothe traite les caisses de l’État comme la Global Voice, sa compagnie privée de télécommunications. Cette manière d’administrer les ressources du pays explique le cri de détresse lancé par le chef de l’État concernant les caisses publiques. Ce qui traduit la volatilisation pure et simple des recettes du pays par la faute des responsables, voire par leur politique délibérée de détournement de fonds. Rappelons que des centaines de millions ont été ramassés sous forme de taxes sur les appels téléphoniques entrants provenant de la diaspora; ainsi que des transferts de fonds effectués par les migrants haïtiens à l’intention de leurs familles restées en Haïti. Après plus de trois ans depuis que cette politique a été mise en place, les 5 centimes prélevés sur chaque appel téléphonique et le 1,50 $ retenu sur les transferts de fonds individuels effectués sur Haïti par des parents et amis vivant à l’étranger s’élèvent à des centaines de millions de dollars. Au rythme que se font de telles transactions, en principe destinées à financer l’éducation universelle, il y a fort à parier que le régime rose a collecté la bagatelle d’USD 400 millions $, et même plus. Si l’administration MartellyLamothe a eu un nombre infini de sources pour s’approvisionner en millions en catimini, comme, par exemple, les USD 3, 4 millions $ concédés au peuple haïtien par l’Uruguay, qu’elle a dépensés sans crier gare, le Fonds Petrocaribe reste une différente histoire. Converti littéralement en son compte de dépannage en permanence, ces ressources alimentées par la livraison du pétrole vénézuélien et placés en résidence à la Banque de la république d’Haïti (BRH) et à la Banque nationale de crédit (BNC) sont dévalisées à la discrétion du tandem Martelly-Lamothe. Au point que, depuis l’intronisation de Michel Martelly à ce jour, la

dette d’Haïti envers la République bolivarienne approche les US 1, 3 milliards $. Tout compte fait, les réponses aux questions suscitées par la proclamation de Michel Martelly sur l’état des caisses de l’État se trouvent, principalement, dans les dépenses somptueuses, notamment voyages avec des délégations pléthores, une masse salariale immense destinée à rémunérer des milliers de potes et partisans des dirigeants récemment introduits dans l’administration publique. Sans oublier les détournements de fonds réalisés au détriment des ministères, pour le compte de la présidence et de la première famille. Pour ne citer que ceux-là.

Le président Martelly et le Premier ministre Lamothe ont des comptes à rendre au sujet de la caisse publique. Car lorsque le chef de l’exécutif déclare que celle-ci est vide et que le chef du gouvernement et ministre du Plan affirme qu’il dispose de suffisamment de fonds pour exécuter les projets envisagés, il y a certainement anguille sous roche. Dans de telles conditions, un Parlement qui se respecte devrait avoir du pain sur la planche. Le peuple haïtien l’exige, car ses représentants, qui ont la responsabilité de contrôler la gestion de l’exécutif, ont pour devoir de donner une réponse satisfaisante à leurs mandants. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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EDITORIAL

“The state coffers are empty:’’ Questions posed to the Heads of State and Government

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ouring the south along with U.S. General John Kelly, head of the Southern Command of the U.S. Army, in the presence of the Ambassador of the United States in Haiti, Pamela White, Michel Martelly sounded the alarm. “The state coffers are empty,“ said straight out the Head of state. These words by the Haitian President took everyone by surprise since there was .no indication of such a public revelation when, through their official organs, the presidency and the Prime Minister’s Office are boasting about the health of the economy. If this is considered playing footsy with the big neighbor, to draw its attention to the bedridden status of the country’s finances, the chances of a generous action on its part is, at best, extremely remote. For both Washington and the capitals of Haiti’s traditional donors, the situation revealed by the bald-headed president is considered to be a self-inflicted wound. Prior to any decision to consider Haiti’s eligibility to obtain a possible replenishment grant to the Haitian public treasury with “special emergency aid,“ everyone’s responsibilities in relation to the crisis must be clearly established. The imminent crisis Mr. Martelly seems to have revealed to the international community before saying a word to the Haitian people shores up the current power-holders position as they are endeavoring to deal with Haitians as minors. If in their deceit Martelly and Lamothe think they are giving fine words to those who always come to the rescue of the poorest country in the Western Hemisphere, they are barking up the wrong tree. Especially so since nothing escapes the wisdom of the so-called friends of Haiti, who have closely followed the extra-budgetary expenditures made by those in power beginning immediately after the swearing in of Michel Martelly as president up till today’s date. This practice is consistent with the management style in total opacity of the Martelly-Lamothe team at all levels. In making this most disturbing statement, Mr. Martelly should have indicated his intention to change his practices. As it’s those who have the responsibility to manage public funds who must show where billions spent from May 2011 up till the date President Martelly made his sensational statement in the city of Les Cayes went. Obviously, Martelly and Lamothe, as thick as thieves to rob the country, have neither the courage nor the integrity necessary to present the socio-economic reality of the country in its true light. But this sordid revelation on the state of government affairs made by the chief executive himself could hide a greater misfortune. For no more than the government debt to employees and public officials is likely to trigger another major scandal that’s ready to burst. Meanwhile, let’s refresh the memory

of Messieurs Martelly and Lamothe regarding the robbery they’ve orchestrated at the expense of the treasury. Indeed, throughout the MartellyLamothe administration, the most authoritative voices, both in the press, among political parties and members of the civil society, in the country as well as in the Diaspora, have never ceased to call the citizens’ attention on the socio-economic catastrophe in which the country is about to collapse, if nothing is done to bring the leaders to answer for their actions; especially to promote greater transparency in the management of public funds. Notwithstanding the clamor and warnings, the government in power has never made even the most necessary corrections. Michel Martelly was pleased to lead the country as his music business; and Laurent Lamothe to treat state coffers as Global Voice, his private telecommunications company. This manner of administering the resources of the country explains the distress call issued by the Head of State regarding public coffers. This reflects purely and simply the volatilization of the country’s revenue through the fault of the leaders or by their deliberate policy of embezzlement. It should be remembered that hundreds of millions have been collected as taxes on incoming phone calls from the Diaspora; as well as on all remittances by Haitian migrants to their families remained in Haiti. After more than three years since the policy was implemented, the 5 cents collected from each phone call and the $1.50 deducted from individual fund transfers to Haiti by relatives and friends living abroad amount to hundreds of millions of dollars. At the rate that such transactions are taking place, in principle destined to fund universal education, it’s a safe bet that the pink “Rose” regime has collected a whopping USD $ 400 million or more. If the Martelly-Lamothe administration had an infinite number of sources to obtain millions in secret, as, for example, the $3. 4 million granted to the Haitian people by Uruguay, it then spent it in total secrecy; the Petrocaribe Fund remains a different story. Converted literally into a type of petty cash account it uses to continuously dips into when it feels necessary, it’s fed by the delivery of Venezuelan oil; these accounts are kept at the Bank of the Republic of Haiti (BRH) and the National Credit Bank (BNC); and the funds they hold are withdrawn at the sole discretion of the Martelly-Lamothe team. At this point, since the inauguration of Michel Martelly to date, Haiti’s debt to the Bolivarian Republic is approaching $1.3 billion U.S. Ultimately, the answers to the questions raised by the proclamation of Michel Martelly on the status of state coffers are found mainly in extravagant and lavish spending by

the leaders, including trips with excessive delegations, a huge payroll for remunerating thousands of friends and followers the leaders have introduced in public administration. All this, not to mention the embezzlement made at the expense of Cabinet Ministries on behalf of the president and the first family, to mention only a few. President Martelly and Prime Minister Lamothe are accountable for the public treasury. Because when the chief executive says that the State coffers are empty while the

Head of Government and Minister of Planning says he has sufficient funds to implement planned projects, there is certainly something fishy. Under such conditions, a self-respecting Parliament should be busy at work. The Haitian people require and demand it from their representatives who are responsible for overseeing the management of the executive. In a system of checks and balances, the Parliamentarians have a duty to give a satisfactory response to their constituents. HaïtiObservateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 8122820


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AFRIQUE ACTUALITÉS

NÉCROLOGIE

Wasilu Umar, une adolescente de 14 ans dans l’État nord de Kano, au Nigéria, a admis, le 10 avril, avoir tué son mari, qui était plus de deux fois son âge, en dissimulant le poison de rat dans sa nourriture. Trois autres personnes ont également trouvé la mort tandis que 10 ont été emmenées à l’hôpital après avoir apparemment mangé la même nourriture. Le mariage des enfants est courant au Nigéria, en particulier dans le nord musulman. Selon la police, le père de la jeune fille l’avait forcée à se marier contre sa volonté à un homme qui était âgé de 35 ans. Le mariage a eu lieu la semaine du 30 mars dernier. Le père pourrait être poursuivi en justice. Vu son âge, la jeune fille est susceptible d’être jugée dans un tribunal juvénile.

Nous sommes très peinés d’annoncer la mort de Marie-Thérèse Grégoire Noël survenue le 9 avril, à 8 h. 15 du soir, à l’hôpital de Queens, après une courte maladie. Elle était entourée de ses enfants et de ses petits enfants ; elle est partie dans le calme. Notre mère était une femme intelligente et courageuse. Fervente catholique, elle allait à la messe tous les dimanches et contribuait à la caisse de sa paroisse. Elle aimait la vie, mais elle acceptait la mort et l’attendait. Elle laisse dans le deuil une nombreuse descendance constituée de 7 enfants, 10 petits-enfants et de 13 arrière petits-enfants; de même que de nombreux parents et amis. L’exposition des restes de la défunte aura lieu à Central Funeral Home, située au 136-25 41e Avenue,

nigéria : Une adolescente de 14 ans empoisonne son mari de 35 ans

République centrafricaine : l‘onU vote pour envoyer des casques bleus Le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté une résolution en vue de déployer un contingent de 12 000 hommes dans la République centrafricaine (RCA). La résolution de l’ONU a également autorisé à 2 000 soldats français actuellement en RCA, de travailler conjointement avec les soldats de la paix de l’organisme mondial. Des milliers de personnes ont été tuées, tandis qu’environ 1,3 millions ont besoin de l’assistance humanitaire urgente. Les Musulmans sont la cible privilégiée des milices chrétiennes, qui se vengent de la prise du pouvoir par des rebelles, en majorité des Musulmans, l’année dernière. La résolution, qui a été adoptée à l’unanimité, autorise les soldats français à « utiliser tous les moyens nécessaires » en vue de supporter les forces de sécurité de l’Union africaine. Ban Ki-moon, secrétaire générale de l’ONU, a déclaré que, lors de sa récente visite dans le pays, il avait entendu « des récits poignants » de violences sexuelles, d’enlèvements et des menaces constantes de mort contre des citoyens paisibles. Aussi a-t-il a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour que la République centrafricaine ne devienne pas « un autre Rwanda en notre temps », se référant au génocide de 1994, au Rwanda, où plus de 800 000 Rwandais ont été exécutés. Le mercredi 9 avril, au moins 30 personnes ont trouvé la mort et 10 autres ont été blessées dans des affrontements entre des groupes rivaux dans le centre-ville de Dekoa. Le pays est riche en or, diamants et autres ressources naturelles, mais des décennies de troubles sociaux et de mauvaise gestion ont appauvri la majorité de ses citoyens. Faits Divers Saviez-vous qu’une dictature militaire féroce à la Hosni Mubarak s’est rétablie en Égypte sous les regards complaisants et complices de la communauté internationale ? Plus d’un millier de manifestants ont été exécutés par les forces de sécurité suite au coup d’État du 3

juillet 2013 contre le président constitutionnellement élu. Pourtant cela n’avait pas soulevé l’indignation générale de la communauté internationale, comme ce fut le cas lorsqu’environ une centaine d’Ukrainiens ont été tués par la police du pays, en novembre dernier. Cela signifierait-il qu’il y a différence entre le sang égyptien et le sang ukrainien ? Comment se fait-il qu’Amnesty International n’ait pas sollicité avec insistance l’intervention « rapido presto » du Conseil de sécurité de l’ONU en vue d’une enquête pour crimes de guerre et contre l’humanité ? Les généraux ont tout mis sous strict contrôle. Le gouvernement intérimaire n’est qu’une décoration civile. C’est l’armée qui gouverne. Les manifestations de rue sont bannies. La liberté de la presse est bâillonnée. Les Frères musulmans sont déclarés une organisation terroriste. La liberté d’expression est réduite au silence. Personne n’ose hausser la voix et contredire “l’ordre établi par l’institution militaire“. Le mois dernier au cours d’un procès-bidon de moins d’une heure d’horloge, 538 partisans du président déchu sont reconnus coupables et condamnés à la peine capitale par la Cour criminelle du Caire, sans assistance de jury et de défense. Le général Al-Sisi, le cerveau du coup d’état militaire, a récemment démissionné de son poste de cabinet ministériel et de l’armée pour se porter candidat à la présidence. Moins de deux semaines plus tôt, le président “pope twèl“ égyptien a annoncé que des élections présidentielles auraient lieu en juillet prochain. Coup de théâtre! La date a été avancée. Ce n’est plus juillet; c’est maintenant en mai, le mois prochain, qu’elles se tiendront? Pourquoi de telles elections “bouyi vide“? Pourquoi ce “mache prese”? Peut-être que le général démissionnaire ne veut plus attendre trop longtemps encore pour s’asseoir dans le fauteuil présidentiel. Devrait-on s’attendre encore à une autre trentaine d’années avant le prochain dechoukaj en Egypte? C’est la cacophonie générale. Pour répéter la fameuse satire du comédien haïtien de New York, Tonm Malè, où le verbe et le sujet ne s’accordent pas grammaticalement: “Où vontnous?” Est-ce là cette démocratiemalachwonj que mérite le tiersmonde? Réginald Barthélemy 16 avril 2014 Réginald Barthélemy

Mme Marie-Thérèse Grégoire noël est décédée à new York Flushing, New York 11355. (Parking disponible en face du

parloir funèbre pour les participants). Les funérailles seront chantées à 10 heures a. m., à l’Église Im-

maculée Conception, sise au 8645 Edgerton Boulevard (Jamaica Estates), NY 11432, le mardi 22 avril 2014 à 10 heures du matin. Pour des renseignements supplémentaires, veuillez appeler le (718) 461- 9295. L’inhumation aura lieu immédiatement après la messe funéraire au St Michael’s Cemetery, au 72-02 Astoria Boulevard, E. Elmhurst, NY 11370. La réception aura lieu à l’adresse suivante à Verdi’s, 14958 Cross Island Parkway, Whitestone, NY 11357 Nous présentons nos sincères condoléances aux familles : Noël, Grégoire, Douyon, Ledan, Latour, Blanchard, Guéry, Roumain, Sampson. Sympathies au Dr Mg NoëlLatour, et à ses enfants et petits enfants ; à Mme Gladys Noël et à ses enfants et petits enfants ; à Mme Rolande Noël Blanchard, Lionel Blanchard, et leurs enfants ; Alix Noël Guéry ; Dr J. H. Noël, à sa fille Marie Eve ; au Dr Maryse Noël Roumain, Claude Roumain et leurs enfants et petits enfants ; à Mme Gina Noël Sampson, James Sampson.


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TECHNIQUES DE CONVERSATION

Itilize règ 80-20 an nan aktivite sosyal le plan universel de santé Volume 2, Edition 23

Pa Doktè Loren Ekroth, Ph.D. [2]

Sa k pi enpòtan jodi a: Ou ap gen konvèsasyon ki pi satisfè w si ou chwazi pou w pale ak moun ki pami 20 % moun ki pi enteresan, ki gen plis cham, epi ki byen enfòme nan yon reyinyon biznis oswa rasanbleman sosyal. Prensip Pareto a (yo rele li tou règ 80-20, oswa lalwa sosyal fondamantal) deklare ke apeprè 80% nan efè yo soti nan 20% nan kòz yo. Kòm egzanp, daprè yon règ debaz nan biznis « 80% nan vant ou soti nan 20% nan kliyan ou yo». lè mwen ale nan evenman sosyal ak pwofesyonèl, mwen fè 2 obsèvasyon : 1. Gen kèk nan patisipan yo ki pase plis tan ak moun yo konnen deja, tankou zanmi ak kòlèg travay yo. 2. Anpil moun evite pran gwo chans, yo evite pale ak lòt moun yo pa konnen. Si moun ki òganize rasanbleman an mande yo pou chita ak yon moun, souvan yo chwazi yon « moun ki kanpe ou chita nan yon pozisyon jeyografikman konvnab», moun ki pi prè a. Gen yon bon pwovèb ki di : «Ou jwenn rekonpans lè w pran chans ». Se konsa mwn ye. Men egzanp yon eksperyans mwen te fè nan yon reyinyon pwofesyonèl mwen te ale. De semèn de sa, mwen te rive bonè nan yon pwogram Asosyasyon nasyonal pou oratè yo. Rive byen bonè te penmèt mwen wè ansyen zanmi e rankontre moun mwen pat konnen deja. Lè m rantre nan sal fòmasyon an te gen yon sèl moun la, se te yon dam ki soti nan peyi Jòdani. Li te vin nan reyinyon an pa erè. Mwen akeyi li e mwen prezante tèt mwen, epi mwen te aprann ke li se yon doktè ki etidye nan peyi Itali. Li te an misyon pou l bati kay « ekolojik » pou plizyè milye refijye ka p viv kounye a nan peyi Jòdani. Etonan! Mwen pale l de yon envansyon yon sistèm pou pirifye dlo ke zanmi mwen Stiv fè. Epi li te trè kontan pou l aprann ki jan yon aparèy konsa kapab mache nan kay ekolojik li yo. Kèk jou aprè mwen mennen l nan atelye Stiv la pou l wè yon demonstrasyon sistèm lan. Stiv ak Henna kounye a ap travay ansanm pou bati yon kay modèl ak sistèm Stiv la tou pre Las Vegas. Aksidan ? Mwen pa kwè sa. Men eksperyans pèsonèl mwen : Lè m mande moun ki sa ki pi enteresan ak pi enpòtan nan lavi yo, mwen aprann enfòmasyon rouloulouy. Kounye a, mwen espere ke nan yon lane yo pral bati plizyè santèn kay ekolojik ak elektrisite ak dlo pwòp nan dezè nan peyi Jòdani. Remak : Si w enterese, w ap wè yon deskripsyon sistèm Stiv la sou sit sa a : www.H2opesystem.org. Estrateji pratik pou aplike règ 80/20 an : 1. Pran kèk chans tou piti. Pale ak etranje nan evenman sosyal yo. 2. Pa pèdi anpil tan ak moun ou deja konnen (80 % an). Avèk diplomasi kite yo, al chache lòt moun ki ka pi enfòme epi ki pi enteresan. 3. Si w konnen davans gen yon moun enpòtan ki pral patisipe

nan yon reyinyon, oswa yon rasanbleman, fè kèk rechèch sou moun sa a sou entènèt. Moun ki popilè souvan gen yon paj detaye sou lavi yo sou www. Wikipedia.org. W ap gen plis konfyans lè w rankontre moun nan, paske ou kapak poze kesyon ki enpòtan sou lavi yo ak karyè pwofesyonèl yo. (E yap enpresyone anpil). 4. Si w ap òganize yon rasanbleman, de tan zan tan melanje patisipan yo youn ak lòt. Yon metòd fasil : Fè chak moun ekri non yo sou yon moso papye kòm yon ensiy epi tache li nan napon yo pral itilize lè y ap manje. Lè yo kanpe pou melanje youn ak lòt, òganizatè a deplase napkin yo e li mete yo sou lòt tab diferan. Konsa lè y ap chita ankò, yo pral chita ak moun ki diferan fwa sa a. 5. Evite zanmi ki pa kontribye anyen nan lavi w. Omwens, diminye tan ou pase avèk yo. Se sa mwen fè ak moun ki pa pwofite m nan anyen, oswa ki montre yo pa gen okenn enterè nan lavi mwen ak travay mwen. Moun ki fè espre pou yo inyoran ak rijid, oumenm ki enpasyan oswa negatif nan entèraksyon nou yo. Mwen jwenn anpil benefis nan « elimine» jan de moun sa yo nan lavi mwen. Lè m t ap grandi nan zòn nò Wisconsin, mwen te renmen

pakingtonVICTIMES

peche pwason. E mwen te aprann nan poze ekspè yo ki responsab rekreyasyon nan zòn lan anpil kesyon. Yo te di m ke li pi bon pou m ale kote pwason yo rasanble e lè pwason yo ka gen plis chans pran nan tantasyon zen yo. (Se lè solèy kouche tou pre kousen yon bèl ti flè ou lè y ap voltije pou yo benyen). Senp : « Ale kote pwason yo ye ». Finalman, konsidere kòmantè komik Matant Mame sou sèn nan wòl aktris Rosalind Russell : « Lavi se yon fèt, e plis vantouz pòv yo ap mouri grangou ». Zanmi mwen, pa mouri grangou. Chache lanouriti nan mitan moun ki entèresan e kaptivan. [1] Ki te pibliye ak pèmisyon Dr Loren Ekroth, editè magazin Pi bon konvèsasyon. Pou moun ki prefere vèsyon orijinal la nan lang angle, yo ka enskri pou abònman gratis magazin nan chak semèn nan: www.conversationmatters.com [2] Dr Loren Ekroth se yon espesyalis ameriken nan kominikasyon moun ak yon ekspè nasyonal nan convèsasyon biznis ak lavi sosyal Tradui soti nan angle pa Réginald Barthélemy, MBA reggiescornergcs@gmail.com

16 avril 2014 [1]

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Miss Progress Haiti 2014 The Delegate must meet the following requirements: Be natural born female. Be of Haitian citizenship. Must be between 18 and 26 years of age. Must have a minimum height of m. 1.65 (5’ 6”). Possess all the qualities of a beauty, i.e. poise, personality, charm, strong facial features and figures. Be ready to travel to Italy, Europe, representing Haiti in Miss Progress International 2014 from May 9th to May 18th. Delegate will be provided: Round trip tickets, hotel accommodations, standard meals, and all the local transportation in the host country from arrival to departure date. Have a valid passport. Interested candidates should send: 1 Headshot photo 1 full figure photo in jeans 1 bathing suit photo 1 photo in evening gown By: Friday April 4th, 2014 To: missprogresshaiti@gmail.com

d’obama aura fait histoire

Par Michel léandre La période d’inscriptions au programme d’Assurance Santé proposé par l’administration Obama communément appelé Obamacare, en signe de moquerie par les républicains, qui ont tout fait pour tuer le poussin dans l’œuf, vient de franchir une étape importante pour sa survie, le lundi 31 mars, comme prévu. Des millions d’Américains non assurés depuis leur naissance s’y sont devenus des abonnés, ce qui leur permet de bénéficier des avantages offerts par ce nouveau plan quand d’autres déjà protégés par assureurs retenus à leurs travaux en font de même pour à titre de comparaison de prix. En effet, dès l’annonce du plan par Obama, les têtes de pont du Parti républicain s’étaient mobilisés pour barrer la route à un pareil projet, sous prétexte que le trésor publique ne serait pas en mesure de supporter le coût du financement des assurances de tant de personnes qui n’n’avaient point de couverture en matière d’assurance de sante dans ce pays. Dans nombre de pays industrialisés on déplore la politique de santé en vigueur aux États Unis qui laisse trop de citoyens à la merci des services sociaux en ce qui a trait à leur soin de santé. Et il est aberrant de voir des centaines de milliers de patients perdant leur vie faute d’une assurance de santé adéquate pour payer les hôpitaux et les cliniques réclamant des sommes faramineuses en paiement du traitement sérieux qu’ils dispensent. Le plan d’Obama vient de réveiller un vieux démon qui fait qu’un patient, quoique assuré, ne soit pas couvert pour une maladie qu’il avait préalablement à son enrôlement. Le président Obama, lui-même une victime, suite à la mort de sa mère pour la simple raison qu’elle a été diagnostiquée du cancer, une maladie pout laquelle elle n’était pas habilitée à recevoir des soins bien, qu’assurée. Elle en mourut !

Les habitués des hôpitaux, les patients non-assurés en particulier, peuvent témoigner de la véracité des faits quand un malade cherche à se faire soigner dans un hôpital sans être muni d’une carte d’assurance santé garantissant une couverture adéquate. Certains centres hospitaliers renvoient purement et simplement les patients non munis de carte d’assurances et font tout pour décourager ces derniers par des procédés inappropriés. De ce fait, le patient se trouvant dans une telle situation se fait languir sur le banc d’admission et se voit forcer d’attendre des heures avant de passer au centre de triage. Certains abandonnent tout simplement depuis l’admission parce que ne voyant pas arriver l’ange guérisseur pour le tirer de l’embarras. L’étape de triage passée, le patient a la chance d’être admis sans lit, même au besoin. Puis attend de nouveau son tour pour être appelé par l’unique médecin de service. Là, le patient est traité suivant la police d’assurance qu’il possède et effecteur un paiement partiel avant de regagner sa maison sans une procédure légale de guérison. L’administration Obama arguait que les soins de santé doivent être dispensés à des prix abordables pour tous dans ce pays. Les plus fortunés auront toujours le choix de se faire soigner dans des cliniques spécialisées suivant leur cas, mais les citoyens américains les moins fortunés doivent au moins avoir accès à ce droit humain, comme c’est le cas chez les voisins du Canada et en Europe. Pourquoi les États Unis, à tort ou à raison, pays est considéré le plus riche du monde, ne peuvent-ils pas aider ceux qui payent régulièrement leurs taxes à accéder aux soins de sante dont ils ont besoin ? Mettons de côté les combats négatifs suscités par les républicains au Congrès, les problèmes logistiques et de logiciels qui ont surgi dès le début de la mise en œuvre du processus des inscriptions. Oublions les campagnes méchantes visant anéantir le plan de sante d’Obama, car seuls les résultats comptent. D’ores et déjà, les compagnies d’assurances les plus avides emboitent le pas sans doute pour ne pas rater le train de l’histoire ou pour gagner leur part du gâteau.

En réalité, l’absence d’assurance-santé à un prix abordable pour tous représente une honte pour ce pays que se plaît à appeler le grand boulevard de la liberté. M.L.


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Kreyòl Soti nan paj 6

e menm san vizyon sa yo. Mesyedam yo p ap vin regle anyen pou pèp la, paske yo pa gen mwayen e yo pa fouti wè pi lwen ke pwent nen yo nan pozisyon yo twouve yo. Pa gen youn nan yo ki gen yon plan, menm si yo rele tèt yo politològ. Tout sa se payas ak blòf. Se yon bann blòfè ki lage nan savann Pòtoprens pou yo fè dezòd, paske pozisyon yo se kritike san fè koreksyon. Se yon bann ensanse ki pa gen anyen serye y ap regle. Olye pou yo ta ede gouvènman an pou l ale vè lavan, yo prefere ap kritike e mande pou l rale kò l kòm si se yon bagay ki fasil pou l fè. Mwen konsidere yo tout kòm moun ki manke fèy. Se yon pakèt pèdi ki lage kò yo nan fè dezòd e ki definitivman pa gen anyen y ap pote pou nou pou ede peyi a. Yo tout sou blòf e nan manti tou. Objektif yo se « bay panzou » pou yo anpeche peyi a fonsyone nòmalman e ke solisyon pou pwoblèm yo pa janm vini pou aplike. Nèg ak Nègès nan peyi Dayiti mechan anpil. Se pa yo menm sèlman. Gen yon bann lòt lawon ki rele tèt yo opozan nan yon pozisyon kritik ki p ap regle anyen serye. Nou deja wè ke pèp la boude yo e li fatige avèk ajisman yo ki endezirab nan tout sans. Lè nou tande y ap pale pou denigre advèsè yo, se tout vye langaj yo itilize. Yo pa vle aprann ke se nan antant ke kapab gen bon rezilta. Yo fèk kare pran kou, paske yo refize òganize yo. Kòm jenès la gen pou l ranplase bann dinozò yo, peyi a pral gen yon souf, paske tout pral absan avèk bon Sòm 34 ak 35. Yo tout gen pou yo echwe nan tout sans, paske yo pa janm travay pou yo reyalize. Yo se yon bann avèg ki konprann ke nou tout se moun sòt, nou pa wè klè nan mannèv y ap fè pou jete gouvènman an. Nou pa pran nan lojik sa a, paske nou te chwazi gouvènman an pou 5 an. Si Konstitisyon an te aksepte pou l reeli pou yon lòt 5 an, nou t ap al revote l pou 5 kan. Jilyo : Tout vye lidè enkonpetan ki konprann y ap pran woulib sou Lavalas, nou mande yo pou yo fè yon ti kanpe, paske pa gen plas pou yo. Alyans la vin twò ta, paske yo tout se ipokrit ak panzouyis. Nou pa bezwen moun ki vrèman te patisipe nan premye kou Deta ak kidnaping la nan 1991 a 2004. Nou pa bezwen youn nan yo, paske nou p ap janm konprann tout bon mannèv y ap fè a. Pati fanmi Lavalas gen ase de yo e nou mande yo yon ti ola. Prezidan Aristid toujou vivan pou yon moun pa konprann l ap vin pran woulib. N ap siveye yo tout pou n kenbe yo. Remon : Politik nan peyi Dayiti bay anpil moun degoutans paske bann politisyen yo san avni e san plan pou yo rive kote yo gen pou y ale a san tèt chaje. Yo pa gen tan pou yo regle anyen k ap bon pou yo ladmen. Yo pa janm prepare pou ranplase moun kit e la anvan yo. Sètadi pou yo pran plas prezisdan ki te sou pouvwa a. Se yon pakèt mazèt ki pa gen okenn avni pou yo sa okipe pozisyon valab la. Tandans yo pa lòt bagay ke pran pouvwa a daso pou yo vin fè kont piyay yo. Nou kapab byen remake ke moun sa yo se yon bann blofè ki gaye toupatou nan peyi a e menm nan peyi lòt bò dlo. Kidonk, kite yo fè sa yo tout vle, je nou la ap gade yo pou n rankontre yo tout nan chimen jennen an pou yo jwenn sa yo tout merite. Se manti sèlman yo tout ap kontinye bay kòmanse sou Tinèb Dèlpe, yon radòtè fini, pou fini sou Moyiz Jan-Chal, yon lòt difamatè ki gen yon sèl litani : « Fòk Mateli rache manyòk li ». Ti Nèg bliye ke tout moun konnen li se yon grenn panzou. Gen yon pakèt delenkan ki konprann yo kapab vire lòlòj nou nan zak malonnèt ke yo tout ap komèt. M ap mande si se foli

Haïti-observateur

preyidan yo genyen. paske mesye ekip panzouyis yo pa gen dwa prezidan peyi Dayiti, men preyidan radòtè. Nou pa dwe kite yo pran nou nan kou pa konprann, paske yo kanpe ankwa pou yo anpeche devlopman peyi a. Nou deja wè tandans yo. Se gate-pati, moun ki opoze san yo pa gen yon altènatif valab pou kontrekare sa yo pa renmen. Mwen gade yo tout avèk lapenn, paske yo tout fouti. Mwen sezi anpil pou m wè se Tinèb Dèlpe, ki lage kò l nan demagoji kòm yon Nèg ke moun te fè l anpil kredi. Lè m reflechi byen, mwen fin pa reyalize ke Tinèb se yon panzouyis depi 1990, ki te bay pwofesè Viktò Benwa « Mèt Benn » pou te vin ak ti pè a Jan-Bètran Aristid, ki tounen yon kansè pou peyi a jouk jounen jodi a. Tinèb pou bokou tou nan malè peyi a e l kontinye ap komèt menm tenten pou kraze peyi a nèt ak akolit li yo. Nou pran nòt kòm pèp pou lè jijman an vini pou yo kapab pran vèdik yo. Tout moun ki anpeche evolisyon peyi a, yon fason ou yon lòt, ap reyèlman peye po kase a. Se bri y ap fè tankou Chaloska nan madigra pou kaponnen lòt yo. Nou pa pè youn nan yo. Epi tou, nou konn sa nou vle e si nou te pran nan vye koze kredi bann enkonsyan yo t ap klewonnen tout lajounen, peyi a t ap nan yon eta ke nou pa ka kontwole. Kòm pèp vanyan k ap swiv mannèv malonnèt bann denmèplè yo, nou pa gen dwa bay legen, paske nou konnen yo tout e n ap lage koukouwouj dèyè yo pou viktwa nou an se yon garanti nan tout sans. Viktwa : Nou nan 2014 e non pa nan 1990 kote dezòd te tounen ribanbèl nan lakou Pòtoprens. Pèp la pa bliye e Mèt Ben pa janm bliye kou Tinèb Dèlpe a. Li pran kou e li oblije rete lwen bann vagabon abiye yo. Panzouyis yo dwe al dousman, paske panzou pa alamòd ankò nan peyi a. Se kolaborasyon pou ede peyi a ki vin alamòd nan tout sikonstans. Si KPlim rete lwen Tinèb sa pwouve ke bagay yo pa bon menm, paske KPlim pa vle patisipe nan voksal konsa. Tinèb ap fè tout mannèv pou l fofile kò li pou l antre. Kominote entènasyonal la fatige avèk nou, paske nou pa konn valè nou e l ba yo tout yon bwa long kenbe. Gouvènman ameriken an fè yo tout konnen pou y al dousman nan fason y ap aji, paske l p ap apiye yon gouvènman defakto pou arefè yon lòt fwa. Li lè e li tan pou n pran konsyans defason pou n ale nan direksyon kote jefò ap fèt nan peyi a. Yo tout sou blòf kòm toujou pou rann nou nan menm sitiyasyon avan 14 me 2011 la. Nou menm ki kwè nan reyalite peyi a dwe rele chalbari dèyè tout mèsenè yo ki konprann yo kapab kenbe peyi a nan otaj. Se sa l ye menm, paske yo pa gen okenn kote y ap pase pou yo regle sa yo gen pou regle a. Yon bann vagabon, tapajè e mèsenè konprann yo kapab twonpe nou menm pèp la. Yo mèt bliye sa, paske nou p ap rive pran nan ti mannnèv tèt chat bann malpouwont yo vle fè nan peyi a. N ap pare pou yo tout. Bann denmèplè yo gen pou yo rete trankil pou yo pa tonbe nan tenten. Jodi a nou tout ki konsyan e konnen bon bagay dwe pran responsabilite nou. Men, sa tout pa konprann tou ke nou pa pran nan pwovokasyon. Yo tout sezi, paske yo pran nan pololo. Tout mantè yo pran gwo sezisman. N ap travay avèk tout moun konsyan, paske n konn valè nou. Nou antrave avèk bann devoran yo ki refize konprann se pa yo menm sèl ki Ayisyen e ki enterese nan peyi a tou. Epi tou! Fòk mesye-dam yo konprann tou ke yo pa fouti fè sa yo vle nan peyi zansèt nou an. Meritan : Mezanmi, nou gen pou n tande lòbèy ki gaye nan peyi a avèk bann tenmèrè yo ki konprann yo

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kapab vire lòlòj nou tankou nou se moun sòt ki nòmalman pa gen mwayen pou konprann. Nou dwe mete tèt nou anplas, paske gen yon bann konpatriyòt ki vle dezòd anvayi peyi a pou yo kapab benefisye yon bagay ki nòmalman pa nan enterè nou menm. Y ap fè yon bann jimnastik pou yo pran pouvwa nan pwofi lagòch sosyalist ki te gen pouvwa a nan men li pandan 20 an e li pa regle anyen avèk li, paske yo divize e chak koukou klere pou je l. Nou dwe veye yo nan tout pozisyon, paske yo se eleman danjre ki kapab fè tout move bagay pou lage n nan tèt chaje. Gouvènman ameriken ap siveye yo tout, paske l konnen ki sa yo vo nan fè dezòd. Se poutèt sa li voye yon jeneral pou fè tout moun konnen li toujou la pou kontwole bagay yo. Silvya : Yo toujou ap pale de enperyalis, poutan se enpeyalis la ki penmèt yo viv e se sou do l yo tout chita. Moun sa yo se yon bann mechan. Anpil nan yo renmen pouvwa e yo tojou vin avèk yon kesyon rache manyòk. Y ap pale de negosyasyon, poutan yo pa ofri anyen pou negosye. Mwen konprann e m dakò pou negosyasyon. Moun yo pa gen anyen serye ke mansonj sèlman y ap pwone nan peyi a e yo konprann se nan manti yo kapab vin avèk yon solisyon efikas. Mwen te toujou konnen moun sa yo nou wè la a pa nan dyalòg, paske se tout yo vle pou yo. Se yon bann moun ki anvi pouvwa ki ta renmen pou peyi a fouti e yo monte pou yo kite menm dezas la. Nou, kòm pèp, pa p okipe bann vagabon yo ki konprann ke peyi a dwe fè bak ankò. Mwen toujou kwè ke peyi Dayiti pa gen dwa peri paske nou gen moun vanan toujou e ki renmen peyi a anpil. Se pou otorite leta a retabli nan peyi a jan sa sipoze fèt pou youn respekte lòt. Nan zafè ap derespekte moun e menm prezidan an pa alabri de tout vye mo k ap sòti nan bouch moun nan radyo e non pa an sekrè jan sa te konn fè lontan, sa pwouve limit demokrasi a depase. Si n pa pran yon dispozisyon reyèl, pita ap pi tris. Otorite yo, peyi a dwe mache nan lojik e non pa mank respè. Jodi a nou wè se menm moun yo ki depi lontan ap rele aba e yo pa janm pote yon bagay serye pou moun ta aplodi yo. Yo konprann se konsa yo jete yon gouvènman nan koze dyare vèbal san okenn fondman. Se pa ti fèt y ap pare pou fèt kote entènasyonal la pap asepte yo fè dezòd. Nou remake gen yon ratman fèy vèvenn nan peyi a. Se toutalè p ap gen sa menm e ke se Sen Domeng y a va rekòmande l. Lè nou tande maskarad politisyen visye, odasye nan peyi a pou yo kontante yo ap vini avèk kesyon koulè a pou ranje zafè yo, nou tout oblije ri paske yo pa gen anyen serye yo vin fè nan peyi a. Se dezòd yo vin fè pou ranje zafè yo. Nèg yo pa gen anyen nan men yo kòm kreyativite ke vyolans pou yo pran pouvwa a san okenn motif. N ap siveye yo de prè e de lwen, paske yo tounen ti kriye pou yo bay manti tout lasennt jounen. Si yo t ap regle yon bagay serye nan peyi a pou yon amelyorasyon, yo ta ini yo. Yo se yon bann mechan ki gaye toupatou. Solanj : Fòk nou konnen ke gen anpil woulibè ki konprann ke yo kapab voye Mateli ale konsa. Nan tout lojik, se yon bagay ki fasil. Pou mwen, yo fèk kòmanse ap tann jiskaske yo tounen pwatann rabi. Yo tout ki gaye tankou etensèl se yon makòn panzouyis ki konpran li fasil pou yo pran pouvwa a konsa. Anpil prizon ap bati pou yo pou yo kapab aprann respekte moun e konprann tou ke opozisyon pa fèt konsa nan atake pèsonalite moun e bay manti. Se bann malonnèt sa yo ki te fè konplo pou yo te touye Desalin 17 oktòb 1806. Se nan menm kafou danje sa a yo vle peyi a rive. Mesye yo ki nan peyi a e ki gaye nan dyaspora ap fè tout jan yo konnen pou yo eseye tout mwayen

pou fè dezòd la pran jarèt nan pou fè kwè ke gouvènman an pa fouti delivre. Se la yo pral rive nan kafou tenten pou yo pèdi ni sak ni krab kòm depi touttan. Nou mande si se mal madichon ak malediksyon k ap fè yo aji konsa. Mache-prese ki pran yo jiskaske yo pa fouti rete tann tou pa yo ap mennen yo trè lwen. Politik nan peyi Dayiti tèlman santi tout bon vre, li bay moun repiyans, paske mesyedam yo pa konn sa y ap fè alevwa pou yo ta konnen sa yo vle pou yo dirije. Mwen pa wè youn nan yo ki kapab dirije peyi a tout bon, paske yo tout nan yon vire m 2 bò pou betize, detwi olye pou konstwi. Pèp la pa gen dwa okipe moun sa yo ki vle rann yo esklav ankò paske yo pa gen vizyon. Fòk nou denonse yo, paske yo se yon bann ipokrit ki vle lage peyi a nan tchouboum. Jodi a tout moun lisid, ki konprann reyalite n ap viv la, pa vle rantre nan lojik tèt chat sa a, paske opozan yo pa gen anyen serye y ap pote pou amelyore sitiyasyon peyi a. Pa gen youn nan yo ki prepare pou ofri yon veritab demare aprè Mateli. Se yon tradisyon pou yo tout pare pou yo foure pye yo san okenn preparasyon pou pran fotèy boure a. Nan tout zak malonnèt y ap kontinye fè nan peyi a, dirijan dirèk yo, ke pèp la chwazi pou travay pou li, pa okipe bann ti kriye ak vòlè pouvwa yo, paske yo te eli pou travay pou pèp la e non pa pou te nan kouto tire ke anpil swete a. Pou nou, yo tout se demagòg k ap fè bagay tè-a-tè e ki reyèlman pa jistifye e ki definitvman pa gen lojik. Mezanmi, si w tande kote moun sa yo ap pale kont gouvènman sa a swa nan radyo, nan entènèt ak nan jounal, se sa yo pa imajine yo rive pa di. Epi ! Si w tande lè y ap pale se kòm si yo se bon zanj lan Bondye voye sove peyi a e ke gouvènman an se demon-lisifè li ye. Jodi a tout moun konstate jefò k ap fèt pou soulaje sitiyasyon lakay la. Mesye yo gen kou yo byen plase sou zepòl yo, y ap fè tout sa ki bon pou peyi a. Tout moun fin pa konstate ke se jalouzi ki pran nanm mechann yo, paske yo tout sezi. Yon ti ponyen malonnèt ki pran plezi yo nan mete divizyon. Se yon bann moun ki deja pèdi tèt yo e ki dwe nan sant obsèvasyon pou trete yo tout kòm moun fou nan sosyete a. Nou konprann byen jwèt yo a. Nou kòmanse yon kanpay nan degon yo kote nou ye la a pou sa sispann an Ayiti. Mwen pa fouti konprann rezon ki pouse yo aji konsa.Tout moun gen yon zanno lakay òfèv. Travay la ap fèt pou kontrekare tout mannèv yo sou wout devlopman gen pou l pote bon rezilta. Si yo agòch, nou menm adwat nan plan daksyon nou pou nou kontrekare tout manti y ap fè. Deja, minis Kominikasyon an voye yon pinga ba yo nan sans respè. Si yo konprann se jwèt, yo nan tout sa k pa bon Yo fin pa remake ke yo se yon bann mantè. Se sa k fè gen anpil ki kòmanse pèdi tèt yo tankou ti Yan e yon pakèt ki pral kouri monte-desann poutèt yo fini nèt ale. Peyi Dayiti dwe gen estabilite l Dimèl : Peyi Dayiti pèdi tout prestij li depi 7 fevriye 1986, paske dezòd, touye moun ak pè Lebren te vin konvèti an plizyè ak malonnèt nan peyi a. Tout vòlè pouvwa yo toujou la pou kreye pwoblèm. Bagay yo pa fouti kontinye konsa nan kite bann vagabon yo pran lari konsa, paske yo pa gen anyen pou yo fè. Li preferab pou gouvvènman an pran bagay yo oserye pou l sa retabli Leta-de-dwa ak otorite Leta nan peyi a. Si yo kite bagay yo dejenere konsa, l ap difisil pou l kontwole sitiyasyon an. Se pa kite moun sa yo kontinye ap fè dezòd san bòne yo. Anpil bagay mal ap pase nan peyi a ki lakòz anpil panzouyis rete sou moun. Moun yo pa vle konprann ke travay nasyonal la gen pou l fèt san yo. Menm si yo tout pa vle

patisipe, nou p ap okipe yo, paske moun ki gen konsyans e vle ede peyi a pran bagay yo an men pou yo ede. Kouman ou ta vle wè yon pakèt sanzave ki pap leve ni lou ni lejè vle vin gouvènen peyi a pou yo soti millyonè. Yo tout pi fò nan di tenten e nan fè dezòd, e yo konprann se ajisman negatif sa a k ap mennen Mateli ale pou l fè sòt kite pouvwa a. Moun sa yo bay moun degoutans, paske se toujou yo menm ki depi sou Divalye ap pwomennen fè dezòd nan peyi a jous jounen jodi a. Jodi a nou mande pou yo sispann mouvman yo k ap fatal pou yo pita. Nou pa fouti konprann ke moun ki te kont Lavalas la gen mwayen ap mete kote bann denmon sa yo pou jete Mateli. Moun sa yo nou wè la a pa panse e yo aji tankou moun lòlòj yo vire. Sa y ap chache a, y ap jwenn li nan bon ti mamit, paske « twò prese pa janm fè jou louvri ». Bann temerè yo konn sa trè byen. Se jalouzi ki gaye nan lespri yo pou yo fè dezòd. Nou gen yon pakèt lawon ki konprann se nan pawòl kòde ak devègonde yo kapab jete yon gouvènman. Tout koze sa yo se koze kredi pou anfoudwaye yo tout. Nou konnen y ap anpeche envestisè yo rantre nan peyi a si y ap fè dezòd tout lasent jounen. Gen yon lòt mwayen ki pral itilize pou kontrekare yo. Se pou gouvènman an pran tout dispozisyon li pou l frennen tout dezòd sa yo. Nou pa fouti rete ap gade tout dezòd sa yo. Nou bezwen otorite Leta reprann nan peyi a pou epaye tout deriv ak aksyon malonnèt ke lenkondwit yo ap fè blayi nan peyi a. Se pou prezidan an demontre tout rekalsitran yo li gen pouvwa a nan men li e tout moun dwe obeyi konstitisyon an ki se yon sèl bousòl. Palmantè yo gen wòl yo, yo pa dwe ekzèse diktati palmantè nan peyi a. Se sèl palman ki syèj yo pou diskite e pou travay nan sans règ jwèt la. Se pou yo kite tout defo, paske majorite nan yo pa konpetan e yo pa menm konn definisyon yon palman alevwa pou yo ta fè lwa. Anpil nan yo konnen byen yo pa kalifye pou pozisyon sila a e ke se woulib ki voye yo la a. Nou gen yon chanm kote anpil vagabon anvayi l e ke tout vagabon, denmèplè sa yo te dwe nan prizon pou yo ka peye fòfe yo. Nou gen ase avèk bann selera yo ki sezi e ki te konprann yo t ap deranje gouvènman an. Ti Nèl Belizè benyen nan vomisman ak dyare jouk jounen jodi a, paske l te konnen fòs malè a t ap frape gouvènman an. Li kontinye ap destabilize yon chanm ki te gen prestij byen avan. Bann ensanse yo konprann yo te kapab chavire barik chaje sa a ak ti fòs yo a pa fouti chikin. Anpil jefò ap fèt nan 2 kan yo. Men fòs dirèk e reyèl la gen pou l triyonfe sou fòs mal k ap fè dezòd nan peyi a. Mwen kwè yo tout fou e menm sezi pou yo wè se konsa gouvènman aktyèl la ap travay pou soulaje pèp la. Tripotaj ak jalouzi pa janm renmen siksè. Nou fatige e menm bouke avèk bann ensanse yo ki sèlman la pou fè dezòd nan peyi a olye yo pote yon solisyon pou rezoud kèk pwoblèm nan peyi a. Pèp ayisyen pa pran nan kaponay ankò, paske matirite l fè l vin fò e konprann jwèt visye opozan yo ki vin nan yon sèl bi pou yo fè kabouya nètale nan peyi a. Toujou gen moun serye k ap swiv. N ap fè yo konnen tout bon vre ke maladi yo soufri a, se pa li yo di doktè a. Yo fèk kontinye ap fè jimnastik pou jete yon gouvènman ki de finitivman pa pran nan menas ak fo temwayaj. N ap pare tann yo tout nan kafou jennen ki se yon kafou danjere pou n twoke kòn nou ak yo, paske n ap sèlman sifle, yo tout ap brile. Jan Bèbè 16 avril 2014


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le System Band se réveille de son long sommeil Par Robert noël Les beaux souvenirs ne s’effacent jamais de la mémoire. Ils deviennent plutôt inaperçus en se cachant sous le voile du passé, mais refont surface quand la conscience de celui ou de celle à qui ils appartiennent les réveille. On ne peut de si tôt oublier les beaux souvenirs que le System Band nous avait laissés. Cet orchestre a marqué des générations et a même pavé la voie à d’autres formations musicales haïtiennes.

Le System Band a fait école

Les musiciens de ce groupe mythique sont conscients d’un tel fait. Ce n’est pas sans raison qu’ils nous avaient gratifiés d’une chanson titrée « Cumberlan », où ils

Cumberlan (2004), Nou Nan Building nan (2007), Chay fanmi (2008), Dadalicious (2009), Se nou k kon n fè l (2011). Certaines chansons ont contribué aux plus grands succès du System Band. Citons : Anita, Ou trompe mwen, Ti Anita, César, Viagra, Kote m ye la, JPP- Jan l Pase l Pase, Baton Moïse, Cumberlan, Nou Nan building nan, Katel, etc. Les slogans du maestro Isnard Douby identifient aussi le System Band. Ils le rendent unique en son genre. Les fans aiment bien quand il dit : zanmi, ansyen zanmi, ansyen zanmi e pou kipa, ou bien quand il crie fort « mezanmi men moun yo, A la w mwen men m sa, I love myself, ou encore quand il se prononce sur le fait suivant « Ti Jezi ta voye m vin n fè yon djaz sou tè a , nou konprann nou ka eface

autour de ce disque. Après avoir publié un article « Le groupe Nu look reprend sa couronne d’or», les musiciens du System Band, voulant réclamer leur droit d’aînesse, avaient jugé bon d’afficher la photo d’une couronne d’or sur la pochette de leur CD « Se nou k konn fè l ». Cela m’avait fait rire. J’avais bien lu leur esprit, mais j’ai su que le groupe allait mettre un terme à son existence à cause des problèmes internes qui surgissaient, s’amoncelaient et affectaient le bon fonctionnement de l’orchestre.

Il n’existe pas de mauvaises expériences dans la vie

Tout royaume divisé tend à disparaître. Le System Band entra en sommeil, non seulement à cause

mais il faut aussi modifier le menu, l’agrémenter en quelque sorte. Car le succès d’un artiste ou d’un groupe d’artistes dépend grandement de l’imagination fertile, donc de la créativité. Ces musiciens doivent aussi se mettre en tête qu’ils ont un grand défi à relever. Parlant de nouvelles compositions, le System Band en a deux : une à tempo modéré et une autre à caractère compas dur, « un dous, un cho », comme disent les enfants dans leur ronde enfantine. L’industrie musicale haïtienne a beaucoup changé depuis qu’ils étaient entres en sommeil. La HMI est piégée et la compétition devient plus féroce. Pour détrôner ceux qui occupent le devant de la scène, il faut consentir des sacrifices énormes et jouer une musique qui va établir la différence entre le System Band et les autres. Messieurs du System Band, si vous n’êtes pas sûrs de vousmêmes et si vous avez l’intention de présenter seulement quelques prestations puis entrez en hibernation, mieux vaut ne pas tenter de renaître de vos cendres. Le terrain n’est pas tapissé de fleurs en tous ses points. Il est aussi jonché d’épines.

Les jours se succèdent mais ne se ressemblent pas

Les fanatiques participaient en grande foule aux prestations de System. dénoncent, sans faire de personna- l », paroles en « daqui », il parle en de la situation nébuleuse qui delité, tous les orchestres qui ont langue. Il sait de quoi il parle, ce vint intolérable, mais aussi parce adopté imité son style rythmique langage m’est inconnu. que les priorités des musiciens et refusent de l’admettre. Ils se avaient changé. Certains d’entre connaissent et se reconnaissent les La popularité de la eux avaient laissé New York et uns les autres. À travers cette chanson Bâton entrepris d’autres activités. La chanson, le System Band pose la Moïse a marqué musique ne peut pas se faire dans question au grand public « kote yo les esprits la discorde, la haine et l’hypocribranche..sou System Band ». La chanson Bâton Moise a été sie. Comme je l’ai toujours dit, il Dans le langage moderne, on présentée en vidéo, où une Merce- n’existe pas de mauvaises expédirait qu’ils ont piraté «bootleg- des Benz frappait l’attention de riences dans la vie, pourvu qu’on ged » le style du System Band. tous ceux qui ont eu la chance de apprenne d’elles. Cette formation musicale a voir la clip-vidéo en question. Et Les membres originaux du produit des albums qui ont fait le depuis, ce modèle de Mercedes System Band ont appris de leurs plaisir des mélomanes. Son histoi- Benz est reconnu sous le nom de erreurs et tournent le dos à un re remonte à 1980, année de sa Bâton Moise en Haïti. C’était et ennemi commun. Ils décident de formation, où l’industrie musicale c’est encore le rêve de plus d’un se regrouper pour continuer la allait bon train. La compétition en Haïti de rouler un Bâton Moïse. mission que le public leur avait était de taille puisqu’il y avait des Voilà que System Band a popula- confiée, celle de faire plaisir aux orchestres dont les compositions risé ce véhicule en Haïti sans que mélomanes en produisant des étaient agrémentées de substance, les musiciens de cette formation chansons à essence qui ont touune essence qui semble se perdre musicale ne bénéficient d’aucun jours plu au grand public. Les muaux fils des ans. Il faut dire qu’à avantage de cette publicité. siciens dont les noms suivent font l’époque il n’existait pas tout une Comme on le sait, le System partie du System Band : Isnard multitude d’orchestres. C’était le Band a connu une rupture qui a Douby (Maestro 2 mèg pa fri), temps où l’on pouvait facilement brouillé les cartes. Cela avait aussi Ronald Smith (guitare), Reginald identifier chaque groupe. On peut causé la séparation, ou mieux Benjamin (guitare), Ernst Vincent dire qu’ils avaient leur identité encore, la fragmentation de cette « Tinès » (guitare-basse), Marcial propre. Cela voudrait dire qu’ils formation musicale qui faisait la Bigaud (tambour), Jean Mathurin ne se ressemblaient, comme c’est pluie et le beau temps dans l’in- (batterie), Lucien Céran (saxole cas aujourd’hui. dustrie musicale haïtienne. Cela a phone), David Rizza (tom-basse La discographie du System entraîné la création de Nu System « gong »), Dabenz Chéry (chanBand compte au moins 25 albums et la formation du System Band teur), Wins Delmas (claviériste), de qualité. Parmi les meilleurs, on original. Le premier n’a pas fait etc. peut citer : Vacances (1989), Cé- long feu et le second a mis fin à Il faut toutefois rappeler aux sar (1990), Fierté nationale ses activités en 2011, après la pro- musiciens du System Band que le (1992), Ou Trompe mwen (1997), duction du disque titré « Se nou k public devient plus exigeant. Les Kote m ye la (1998), Viagra konn fèl ». anciennes compositions seront (1999), Baton Moïse (2001), Il y a une histoire qui gravite toujours appréciées du public,

Jusqu’à preuve du contraire, tout le monde pense que ces musiciens sont animés de bonne foi et de bonne intention. Il faut qu’ils pèsent le pour et le contre pour voir si le rêve qu’ils caressent est réalisable dans les conditions difficiles du moment. Je dois leur dire ce qui suit : qui ne risque rien n’a rien, mais j’ajoute que celui qui n’a rien ne peut rien risquer. En gros cela veut dire : il ne faut pas avoir peur de tenter sa chance. Le System Band d’hier a eu tout ce qu’il lui fallait pour dominer la scène musicale. Personne n’ignore que le System Band possède une base solide de fanatiques à Miami, à New York, à Boston, à Washington, à New Jersey, à Philadelphie, à Connecticut, en Haïti, en France et dans les Antilles. On ose croire que les musiciens du System Band savent que

Miami représente le bastion des meilleurs groupes musicaux haïtiens d’aujourd’hui. Dans l’État de la Floride, on retrouve KLASS,

Isnard Douby.

Zenglen, Nu Look, T-Vice, Disip, etc. Puisqu’à travers la chanson « Cumberlan », le System Band se considère le générateur/la source d’inspiration par excellence du style qu’il joue et que certains groupes ont adopté, on attend beaucoup du « Machiavel caramel ». Le System Band peut-il prouver sa supériorité, puisque les groupes en vogue croient que le temps de l’ancienne génération n’est plus ? Le System Band sera-t-il capable de leur prouver que « granmoun se granmoun ». Peutil changer le visage de l’industrie musicale haïtienne ? L’avenir nous le dira. Si le System Band tient ses promesses, la compétition ne sera pas facile pour les groupes musicaux de Miami qui se disent « devan devan net ». Le groupe d’Isnard Douby donne une conférence de presse le mardi 15 avril, de 7 h à 11 h. p.m. au Liquid Bar & Lounge situé au 322 N Central Avenue, Valley Stream, (L.I) NY 11580. Il ne reste qu’à souhaiter bon retour et bonne chance au System Band. robertnoel22@yahoo.com


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