TSL#7 édité le 11/11/11

SAISON

2011-2012

# 07

uLondres

decouverte du quartier olympique : EPISODE 3.

uWeek-end

POUR VOUS MESDAMES, UN séjour de princesse a londres

uÉvénement

LES CLUBS DE LONDRES JOUENT AUX DOMINOS

LONDON: A wOrLD Of pOssibLe eveNts Choosing London for your next event is an easy decision.

We are London’s official convention bureau, here to help you capitalise on a revitalised London.

Next year is an exciting year, with the capital host to major events, including the London 2012 Olympic and Paralympic Games and the Queen’s Diamond Jubilee. We are the experts here to help you access this unique opportunity – a city renewed, and ready for business.

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London & Partners is home to London’s official convention bureau.

We offer a total event solution service for corporate clients, event organisers and associations coming to London. eventsolutions@londonandpartners.com

#07

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Sommaire

SAISON

05 l..... Edito 06 l..... Radio Londres 08 l..... My London by… g Kate Abdo Giles 16 l..... TSL les a croisés 18 l..... Next g On déménage chez les londoniens 22 l..... Inside : 24 l g Fulham vs Queens Park Rangers 30 l g Millwall 34 l..... Londres 2012

g Hongyan Pi : she’s bad’ 42 l g East London : Episode 3 50 l..... TSL l’agence g Ze royal week-end by TSL!

2011-2012 GRA TUIT

Partenaire de

Dépôt légal à parution Tirage : 10 000 ex.

Directeur de la publication | g Jean-Charles Berton | Direction artistique | g TSL • Neuville Impressions Rédacteurs | g Erik Bielderman • Elie André | Contributeurs | g Barbara Jamison (London & Partners) Impression | Neuville Impressions (www.neuvilleimpressions.fr) | Relations Presse | g ID Sport Crédits photos | g comback (« MyLondon by ») • Bastien Hug-Fouché ID Sport • London & Partners •TSL REMERCIEMENTS A tous ceux qui nous font confiance en s’associant au projet et plus particulièrement nos : annonceurs, qui font vivre le magazine et permettent sa gratuité pour nos lecteurs distributeurs, en mettant à disposition un réseau gratuit à Paris, région parisienne et Lille. ainsi qu’à toute l’équipe mobilisée autour du projet, pour vous permettre de lire gratuitement ce magazine.

Un grand merci au St James Club et à son équipe, pour l’accueil toujours très chaleureux réservé à TSL et ses invités lors des interviews. Sans oublier Virginie, Benoît, Nicolas, Raphaël et Bastien qui soutiennent également TSL!

TSL est une édition as&m | 40, rue Saint-Ferdinand | 75017 Paris T +33 (0)1 45 72 34 72 | F +33 (0)1 45 72 33 64 Contact | contact@totallysportsinlondon.com Distribué à Paris, Lille et Londres.

Version PDF disponible sur www.totallysportsinlondon.com

totallysportsinlondon/page officielle @TSL_leMag

Effet de Manche.

Un joueur de Ligue 1 nous confiait récemment (hors interview) son opinion sur le championnat anglais. Selon lui, une compétition bien vendue et hyper médiatisée, dont les rencontres ne sont finalement pas plus spectaculaires qu’en France. Pire, à l’écouter, nous étions même privilégiés de pouvoir nous régaler devant n’importe quel match de Ligue 1, en raison d’un niveau bien plus homogène que celui de l’élite anglaise. Il nous acheva, par un brillant “parce que subir Wigan contre Stoke City, c’est quand même pas mieux que Sochaux-Evian” (sic). Et d’ajouter “Comment pouvez-vous vous extasier devant le tacle d’un défenseur anglais, qui n’a aucune technique et est incapable de relancer propre?”. Il fallait bien nous résoudre, nous étions devant un cas désespéré. Ou presque. Car après une charge aussi virulente que totalement subjective, notre footeux hexagonal avoua ne jamais avoir assisté à la moindre rencontre anglaise. Ouf! Inutile d’entrer dans le débat technicotactico-“pilier of bistro”, rien ne vaut une immersion dans le berceau du ballon rond. Problème culturel récurrent, le foot n’est et ne sera évidemment jamais vécu avec la même intensité, ni passion des deux côtés de la Manche.

Et si nous n’avons plus été - depuis bien longtemps maintenant - scotchés par un match franco français - Ligue 1 ou coupes nationales confondues chaque escapade anglaise nous offre son lot d’émotions. Et nous ne parlons pas forcément des récents 1-6 à Old Trafford ou 3-5 à Stamford Bridge, mais bien de ces matches où l’engagement et la lutte pour l’honneur d’un maillot, d’un blason et d’un quartier valent bien plus que le score final. Dans ce TSL#7, nous avons délibérément choisi de parler des autres clubs de Londres. Alors que toutes les attentions se focalisaient sur le derby du nord de Londres (Arsenal vs Tottenham), TSL faisait chemin jusqu’à Craven Cottage.

Nez creux ou coup de chance monumental, nous avons bel et bien assisté au match du week-end. Un spectacle total, sur et en dehors de l’impeccable pelouse du cottage, disputé sous un soleil magnifique. Bref, un dimanche idéal, sur les bords de la Tamise, que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Une bonne claque également, quand nous entendons les supporters de QPR chanter sans une seconde de pause, alors que leur équipe se fait littéralement atomiser. C’est justement ces expériences que nous venons chercher ici, au pays du foot et de la bière tiède. Ces ambiances uniques et enivrantes qui ont sur chaque individu, jeune ou vieux, homme ou femme, l’effet bénéfique des instants de légéreté. Car, ne l’oublions pas tout ceci n’est finalement qu’un jeu. Avec un indiscutable effet de Manche.

Jean-Charles Berton x Directeur de la publication

Radio Londres

▶ Echos, news, insolites... retrouvez ici, le meilleur de l’actu sport & lifestyle, en direct de Londres.

Pas de galère à Noël !

SHOPPING

Plus de panique pour vos cadeaux de Noël 2011! Et nul besoin de traverser la Manche non plus pour profiter des offres des enseignes anglaises. Les sites de vente en ligne britanniques visent clairement le marché français.

Parmi eux, John Lewis -1ère coopérative britannique comptant une trentaine de magasins et 76 500 salariés au Royaume-Uni - propose désormais un sytème de livraison en France. Expatriés et amateurs de shopping anglais trouveront leur compte sur www.johnlewis.com

Carla en serait jalouse?

SHOPPING

A en croire Boris Johnson, le maire de Londres, dans son discours d’inauguration du nouveau centre commercial de Westfield Stratford, « Carla Bruni et les parisiennes seraient déjà envieuses de ce nouveau haut lieu du shopping international » ! De quoi carrément ringardiser le lèche-vitrines à Paris ? A noter toutefois, les références de Boris, « Montmartre, Montparnasse », voire « la rue de Rivoli » , qui prouvent quelques lacunes sur sa connaissance des bonnes adresses françaises. « Platine » Boris toujours prêt à vanter les mérites de sa capitale exagèrerait-il un peu? Et bien non, si l’on en croit les premiers visiteurs du centre commercial, situé près du Parc Olympique 2012. Westfield Stratford doit d’ores & déjà être noté sur votre feuille de route! www.westfieldstratfordcity2011.com

10.500 abonnés

C’est le plafond du nombre de réservations annuelles à Loftus Road, décidé par QPR cette saison. Un objectif largement atteint au début du championnat, qui laisse une petite marge de manoeuvre au club pour faire le plein lors des grosses affiches.

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Let’s tweet again...

RESEAUX

Les réseaux sociaux sont entrés dans la vie (privée) des différents acteurs sportifs et des media britanniques. @TSL_leMag arrivé discrètement en juin dernier, vous permet de suivre une sélection des tweets les plus pertinents, décalés, humoristiques ou réellement informatifs. Une rubrique verra même le jour dans la prochaine version de notre site, actuellement en cours de réalisation. www.totallysportsinlondon.com

Branle-bas de combats à ExCel Londres !

JO 2012

Répétitions générales cet automne à Londres, pour les épreuves indoor et majoritairement les sports de combats, qui se retrouveront à ExCel (cf carte p 48-49).

Au programme : - Tennis de Table (24/27 Nov.), - Escrime (26/27 Nov.), - Boxe (27 Nov.), - Judo, Taekwondo et Goalball (03/04 Déc.), - Haltérophilie et Lutte (10/11 Déc.). www.excel-london.co.uk

FM12

JEUX VIDEO

dans les bacs Le 20 octobre dernier à Paris, le « papa » de Football Manager, le très londonien Miles Jacobson, présentait à une cinquantaine de journalistes la version 2012 du meilleur jeu (c’est notre avis!) de management de foot. PC ou Mac, tout le monde trouve son bonheur ce qui explique sans doute le succès planétaire de FM, vendu à 1.000.000 d’exemplaires dans le monde, dont la moitié en Grande-Bretagne. www. footballmanager.com

TSL - 1 -Ludo, le classement du LOSC ne reflète pas la réalité de vos rencontres, mais bel et bien celui de l’exigeante UEFA Champions League. Ton avis avant la «finale» de Moscou?

Ludo : C’est vrai, le contenu de nos matchs est intéressant mais en football dominer n’est pas gagner.

Et cette théorie prend tout son sens en ligue des champions. L’exemple le plus flagrant reste le nul contre Moscou 2-2, alors que nous menions 2-0 à 10 minutes de la fin. C’est notre plus grand regret! Heureusement pour nous et je ne sais par quel miracle nous sommes encore en mesure de nous qualifier. Le match de Moscou est capital. Et je me dis que nous avons les capacités de nous imposer là bas. De toute façon nous n’avons plus rien à perdre alors nous allons prendre des risques. Nous y croyons!

TSL - Les londoniens, même moins bien sont encore là. Chelsea et Arsenal vont encore se qualifier.

Mais de Manchester ou de Londres, quelle sera la reine d’Angleterre cette saison?

Ludo : Chaque année, les équipes anglaises sont là sans problème.

L’expérience et maturité de ces grosses écuries leurs permettent de gérer leur phase de poule et de se qualifier tranquillement. Ce n’est donc pas une surprise! Pour ma part, je pense que Manchester est le mieux armé pour aller chercher la couronne.

TSL - Tu as fait la connaissance d’une star anglaise et d’un 100% londonien. Peux-tu présenter Joe Cole en quelques lignes?

Ludo : Avant toute chose, je tiens à rétablir une vérité. Son prénom n’est pas Joe mais Joseph! Manque de chance pour lui nous sommes tombés sur son passeport (rire) ! À ce niveau là ça ne pardonne pas! Blague à part, il a rapidement fait l’unanimité grâce à sa gentillesse et sa disponibilité.

Quelqu’un d’exemplaire par son professionnalisme. Un grand Monsieur sur et en dehors du terrain!

TSL - Si TSL vous donne rendezvous, à toi et Joe, pour une itw croisée prochainement, tu es partant?

Ludo : Of course!

500.000.000 de téléspectateurs pour le seul Manchester United vs Manchester City! Le record absolu pour une rencontre de championnat, qui laisse sans doute perplexes les clubs de L1 et les dirigeants du football français!

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Kate Abdo Giles

C

e visage vous est peut-être inconnu. Il ne l’est pas des téléspectateurs anglais de CNN, puisque Kate Giles, devenue Madame Abdo, a présenté deux saisons durant, les infos sports de la chaîne. Appelée par amour à quitter la capitale britannique, l’animatrice présentera cet hiver le même type de programmes, sur Sky Sport Germany. Sorte de Darren Tulett - version au féminin - ayant vécu en Allemagne, en France et en Espagne, cette brillante journaliste polyglotte, nous ouvre les portes de son Londres.

Interview Jean-Charles Berton

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x Photos ComeBack

le tourbillon de cette ville fabuleuse.

Tellement chargée d’energie, qu’elle finit par vous dévorer.

TSL : Kate, de nombreuses personnes vous ont découverte à l’occasion du tirage au sort de l’UEFA Europa League 2011 à Monaco. Tout comme l’an passé, vous animiez la cérémonie officielle aux côtés de Darren Tulett.

Comme lui, vous êtes anglaise et avouez un certain amour de Londres.

Que représente cette ville pour vous?

Kate Abdo : J’étais encore «chez moi» à Londres jusqu’à peu, Et pendant deux bonnes années j’ai été plongée dans

TSL : Comment avez-vous profité de cette énergie justement?

J’ai vécu pendant deux ans, sans l’impression d’avoir vraiment connu cette ville, Tellement nous sommes tous occupés. Tout le temps, pris par un rythme effréné! Cependant, qu’est-ce que j’ai aimé cette atmosphère! Je vivais près de Camden, dans ce quartier qu’on appelle Primrose Hill, au nord de Londres. C’est un secteur assez populaire, mais également «the place to be». Primrose Hill est très recherché et sans doute le genre d’endroit que les londoniens connaissent et aiment particulièrement. Un lieu où il est encore possible d’échapper un peu à la foule touristique. C’est le compromis idéal, grâce à la proximité du centre mais avec la distance suffisante pour donner l’impression d’être un petit village. Il y a grand parc, qui attire les foules tous les weekends, grâce à sa vue magnifique de Londres. On y trouve aussi beaucoup de petits cafés sympas et pas très touristiques, comme je disais. Vraiment un quartier très apprécié par ceux qui l’habitent!

Pour le touriste un peu plus averti, c’est vraiment une curiosité à découvrir!

TSL : Une tranquillité au coeur de Londres qui permet également un certain anonymat?

KA : Mes voisins s’appelaient Kate Moss ou Jude Law! Parmis les quelques

UNE CAPITALE

PLUS ELECTRIQUE

QUE LES AUTRES

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noms de stars qui vivent à Primrose Hill. J’étais plutôt bien entourée, non?

TSL : Vous n’êtes donc pas originaire de Londres. Dans quelle région êtes vous née?

KA : J’ai grandi dans le nord de l’Angleterre et je pense que la première fois que je suis venue à Londres, j’avais environ 11 ans. Je suis allée avec mon papa, voir la relève de la garde à Buckingham Palace, Nous avons également visité la Tour de Londres. Bref, les endroits que tout le monde veut visiter, quoi (rire).

TSL : Vous parlez plusieurs langues et avez vécu dans différents pays européens.

Comment considérez-vous Londres par rapport à ses rivales du continent?

KA : J’ai vécu à Paris, Berlin et en Espagne avant de venir m’installer à Londres. J’ai trouvé Londres plus électrique que n’importe quelle autre capitale. Peut-être en raison de mon emploi du temps très chargé, je ne sais pas. Mais Londres offre un rythme de vie bien plus chaotique. Tout y va plus vite je trouve, ce qui a ses avantages et quelques inconvénients lorsque l’on apprécie sa tranquillité comme moi (rire). Dès que tu arrives à Londres, tu sens l’énergie qui se diffuse dans les artères de cette ville. Il faut être prêt à suivre cette frénésie.

TSL : Comment faisiez vous pour justement vous offrir ces petites parenthèses de tranquilité? Preniez vous tout de même la peine de sortir profiter des bonnes adresses de Londres?

KA : Oui, fort heureusement la ville est tellement vaste et étendue que vous pouvez rapidement trouver ces espaces plus zen. Côté sorties et restaurants notamment, j’ai un vrai faible pour nobu, et notamment les sushis ou le black cod que j’adore! Même si j’ai conscience du peu d’originalité de mon choix, Zuma reste également un incontournable. Des valeurs sûres, qui vous garantissent service et tranquillité. Bref une soirée réussie en ce qui me concerne (rire).

TSL : C’est aussi parfois un vrai besoin, lorsque l’on mène une vie professionnelle aussi active.

KA (elle coupe) : ...et j’oubliais pour le dessert, 10 | #07|

▲ Kate Abdo pose ici aux côtés de Darren Tulett, avec lequel elle forme le duo de présentateurs de la cérémonie officielle du tirage de l’UEFA Europa League.

w La bio • Kate

ABDO GILES, 30 ans.

Présentatrice de CNN International’s ‘World Sport’ à Londres de juillet 2009 à août 2011, Kate réalise notamment les interviews de Clarence Seedorf, Shane Warne, Sir Jackie Stewart ou Lawrence Dallaglio.

A l’âge de 18 ans, elle décide de poursuivre ses études en Espagne, pour parfaire son apprentissage de la langue locale et obtenir son diplôme d’interprète à l’Université de Malaga. Kate parle couramment l’espagnol, l’allemand, le français et bien évidemment l’anglais sa langue natale.

Elle a tour à tour vécu en Espagne, en France et en Allemagne durant les 3 années de sa formation, avant de retourner achever ses études chez elle, en Grande-Bretagne.

Fraîchement diplômée, elle débute à Berlin au sein de DW-TV, sur un canal d’info continue, diffusé en espagnol, anglais, allemand et arabe. Passant le plus clair de son temps en salle de rédaction et notamment au bureau des sports, Kate se voit finalement proposer un poste de présentatrice du Journal des sports. Ce qui lui permettra ensuite de rejoindre CNN Londres en 2009. Deux années plus tard, elle participe actuellement au lancement de Sky Sports Germany (lancement prévu hiver 2011).

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il ne faut pas rater Galvin at Windows!

Ils servent une tarte tatin absolument exquise! Et la vue offerte par le restaurant est epoustouflante. C’est vraiment une expérience à réaliser quand on vient à Londres. Aucun autre lieu n’offre un aperçu équivalent de la ville. C’est un moyen de se rendre compte de son étendue et, par la même occasion, de la situation géographique des principaux monuments ou des quartiers. Sinon, je recommande de tester l’afternoon-tea, chez Fortnum & Mason. Notre « institution ». Divin!

TSL : D’un point du vue personnel, quel regard portez-vous sur le rôle du sport et surtout du football dans le quotidien des anglais ?

KA : Coté sport, je viens d’une famille typiquement britannique, c’est à dire, « folle de sport ». Le sport a joué un grand rôle dans notre vie. J’ai grandi à Manchester et mon père est fan de United.

Mais ma mère elle, vient de Liverpool et est fan des Reds! Ce qui fait désordre dans la famille, car ces deux clubs ne s’aiment pas, c’est le moins qu’on puisse dire (rire)!

Le jour des matches, ils se parlent à peine!

Mon père m’amenait à Old Trafford, mais sans ma mère qui refusait catégoriquement d’y mettre les pieds! Le football occupait une grande place à la maison. Une situation que l’on retrouve dans la plupart des foyers anglais. Mais avec deux parents professeurs de sport, le phénomène est encore plus fort chez nous!

TSL : Et c’est d’ailleurs dans le sport que vous exercez le métier de journaliste.

Après avoir présenté le journal des sports sur CNN Londres, vous allez découvrir un nouveau challenge. Pouvez-vous nous dire de quel défi il s’agit ?

KA : En effet, un nouveau défi se présente à moi, avec un sacré challenge professionnel qui m’attend en Allemagne. Il s’agit du lancement par Sky Sport, de son nouveau programme en Allemagne. C’est une vraie aventure, avec l’objectif en quelque sorte de devoir conquérir un nouveau pays. Après 12 | #07|

MAMAN S LIVERPOO

MANCHESTE

SUPPORTE OL ET PAPA

ER UNITED !

mes années londoniennes et quelques habitudes avec les téléspectateurs, j’ai à présent l’obligation de séduire un nouveau public. C’est vraiment un projet très excitant pour moi!

de Kate Abdo Giles Zuma Restaurant 5 Raphael Street London SW7 1DL, T +44 20 7584 1010 Métro : Knightsbridge www.zumarestaurant.com

Galvin at Windows Hotel Hilton on Park Lane 22 Park Lane, London W1K 1BE www.galvinatwindows.com

Nobu 19, Old Park Lane Street London W1K 1LB T. +44.207.447.4747 www.noburestaurants.com/london

Fortnum & Mason 181 Piccadilly, Westminster, London W1A 1ER T. +44 845 300 1707 www.fortnumandmason.com

ainsi qu’une petite visite du «village» de Primrose Hill, que l’on retrouve notamment dans Les Poupées Russes, film de Cédric Klapish.

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The Maestro : Johnny Haynes, fut milieu offensif de l’équipe d’Angleterre et de Fulham entre 1952 et 1970, totalisant 658 rencontres pour 158 buts! Tragiquement disparu en 2005, il possède désormais sa statue qui accueille les supporters à l’entrée de Craven Cottage. Aujourd’hui, une place ainsi que le café du stade portent son nom. t

▲ Mohamed Al Fayed, en tribune présidentielle à Craven Cottage le jour de la victoire face au voisin Queens Park Rangers. Tony Fernandes (nouveau propriétaire de QPR) qui pose ici avec de jeunes supporters de Loftus Road, devant Philip Beard, CEO du club. Gaël Givet, ex international français qui évolue désormais à Blackburn et l’immense Sir Robert Charlton, quelques jours avant qu’il ne souffle ses 74 bougies. Happy birthday Sir Bobby! | |#07 #07

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NEXT

Londres : clubs puissants, grands stades et

JEU DE DOMINOS !

Par Erik Bielderman x Photos TSL

Londres possède 14 équipes professionnelles de football et autant de stades réservés aux clubs.

Pour répondre aux impératifs économiques de la concurrence européenne et des deux Manchester, les plus ambitieux ont besoin de générer de nouveaux revenus, avec des stades plus grands et plus accueillants. Bienvenue dans le nouveau jeu de dominos des clubs londoniens.

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L

’Emirates, le modèle envié.

Arsenal a été le premier à quitter Highbury son stade historique pour L’Emirates.

Chelsea, Tottenham, les QPR, et West Ham rêvent d’imiter les “ Gunners ”. Arsène Wenger est un visionnaire. Grâce à lui Arsenal a pris une décennie d’avance à minima sur ses concurrents londoniens en terme d’infrastructures. Dès son arrivée en septembre 1996, c’est lui qui a impulsé la création d’un centre d’entraînement à la hauteur de ses ambitions (London Colney). C’est lui ensuite qui a poussé le club a abandonner Highbury (38.400 places) devenu trop exigu, pour un stade plus moderne. Presque deux fois plus grand.“ The Emirates ” (60.355 places).

Dotés en outre de loges et autres accès VIP qui ont permis à Arsenal de développer sa surface financière. A raison de 45 M d’Euros de bonus par an par rapport à Highbury… En terme de revenus Arsenal est désormais le 5e club européen le plus riche derrière le Real Madrid, Barcelone, Manchester Utd et le Bayern Munich (Rapport financier cabinet d’expertise Deloitte 2011). Avec sur la saison 20092010 un chiffre d’affaires estimé, à 274,1 M d’Euros. Logique dans ce contexte de voir les autres clubs londoniens envisager eux aussi de déménager. A commencer par Chelsea 6e puissance financière européenne (255,9 M d’Euros) et Tottenham 12e (146,3 M d’Euros).

CHELSEA Stamford Bridge en sursis Une capacité limitée à 41.800 spectateurs. Le club n’est propriétaire ni du terrain ni de son stade. Il ne peut donc envisager un développement de Stamford Bridge sans l’accord des propriétaires du terrain “ Chelsea Pitch Owners plc ”. Récemment seuls 61,6% des 12.000 actionnaires de ce consortium, tous fans de Chelsea, ont voté en faveur d’une offre de rachat par le club. Or il faut 75% des votes pour que celle-ci soit actée. A défaut donc de pouvoir agrandir Stamford Bridge dans un univers urbain dense, les dirigeants du club londonien envisagent de déménager. Objectif édifier un stade de 60.000 places. Ron Gourlay le Directeur

En quittant stamford bridge, chelsea declenche un veritable jeu de dominos des clubs londoniens

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NEXT

exécutif de Chelsea expliquait au “ Guardian ” début octobre : “ Nous avons le 8e plus grand stade de Premier League. Et environ le 60e d’Europe.

C’est insuffisant. ” Plusieurs sites ont été envisagés. Earls Court, White City, et Battersea Nine Elms qui semble être le plus intéressant. Situé de l’autre côté de la Tamise, il se heurte toutefois à de fortes résistances des autorités

donc sur des terrains disponibles. Juste à côté de Loftus Road dans le quartier de White City. Une friche industrielle a moins d’un kilomètre des QPR, voit Chelsea et les Rangers se poser comme de potentiels rivaux pour acquérir le terrain. Tony Fernandes le nouveau propriétaire des QPR est bien décidé à quitter Loftus Road. Certaines rumeurs laissent même envisager si le projet

▲ En quittant Stamford Bridge, les Blues de Chelsea pourraient notamment évoluer dans un nouveau st pochette d’un célèbre album de Pink Floyd Animals en 1976/77). Un déménagement qui pourrait faire

locales de Lambeth et Wandsworth.

Mais le dossier est complexe et ce bien au delà du simple problème de localisation. Le nom de Chelsea Football Club appartient en effet aux 12.000 actionnaires de “ Chelsea Pitch Owners plc ”. Donc un déménagement pourrait impliquer un changement d’identité sociale du club de Roman Abramovich…

QUEEN’S PARK RANGERS Loftus Road est trop petit Le stade des Queen’s Park Rangers est trop exigu pour un club qui compte bien s’installer durablement en Premier League. Une capacité de 18.500 places.

Loftus Road plus petit stade de Premier League. Du côté des QPR on lorgne 18 | #07|

d’édifier un stade à White City échouait, que les QPR puissent proposer aux propriétaires de Stamford Bridge de migrer vers cette enceinte si Roman Abramovich trouvait son bonheur à White City ou ailleurs. Utopique quand même…

FULHAM FC Craven Cottage le petit bijou Entre 2002 et 2004 l’équipe de Fulham a dû déménager à Loftus Road le temps de moderniser le stade historique de Craven Cottage dont l’une des tribunes (Riverside Stand) lèche les bords de la tamise. Une modernisation qui n’a en rien fait perdre le caractère ancien d’un vrai stade anglais traditionnel. Sans doute le plus charmant de Londres.

Entre 2002 et 2004 Craven Cottage a donc vu sa capacité passer de 22.000 à 25.700 places. Un projet, voilà quelques années, a laissé un temps supposer que les QPR et Fulham se partageraient un stade de 40.000 places sur White City, mais les résistances des fans des deux côtés ont rendu le projet caduque.

Régulièrement Craven Cottage gagne quelques centaines de places à force

nouveau stade de 56.000 places, soit enfin de construire un nouveau stade non loin sur le district d’Haringey dont dépend Tottenham. Mais avec la construction du stade Olympique de Londres à Stratford (10km plus au nord de Londres) Tottenham s’est porté candidat pour devenir le club hôte du stade avec une capacité fixée à 80.000 places. Mais pas question pour les

tade, construit dans la zone de Battersea (ici au centre, l’ancienne usine électrique qui a été en e le bonheur des voisins de QPR, désormais limités dans leur stade de Loftus Road.

de travaux. 4.000 nouvelles places pourraient être ajoutées dans les années à venir sur la Riverside Stand qui serait surélevée d’un étage et serait ainsi pourvue de loges entre le futur premier et second niveau.

TOTTENHAM White Hart Lane à l’étroit Tottenham n’a eu de cesse depuis 1899 de moderniser White Hart Lane. Mais sa capacité actuelle (36.230 places) limite l’expansion du club du nord de Londres. Dommage car le stade est magnifique et est sans conteste le plus chaud de Londres. Trois projets avaient été envisagés ces dernières années. Soit d’agrandir White Hart Lane, soit de le raser et d’édifier un

Spurs de garder la piste d’athlétisme.

West Ham et Leyton Orient club de League 1 (D3 anglaise), ont eu aussi déposé un dossier. C’est celui de West Ham qui a été retenu car le club de Championship (D2 anglaise) a lui accepté de garder la piste d’athlétisme et d’opter pour une capacité de 60.000 places. Mais la décision a été annulée et plusieurs recours juridiques sont en cours. S’ils n’aboutissaient pas en faveur des “ Spurs ” il est probable que serait remis au goût du jour le projet de construction d’un nouveau stade sur les terrains acquis en 2009 sur le district de Haringey. Les dirigeants de Tottenham ont d’ailleurs entamé en parallèle à leur candidature pour le stade Olympique des négociations avec la Mairie de Londres pour bénéficier d’un soutien pour édifier un nouveau stade. |#07

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INSIDE

INSIDE ouvre les portes des clubs de Londres. De l’ombre même, si l’on se réfère au manque de notoriété de certains, auprès du public français. Mais voilà, TSL c’est « Tout Simplement Londonien » nous confiait récemment un ami présent à Craven Cottage. Un slogan improvisé, que nous prenons pour un compliment et qui résume les articles qui suivent.

Vous aussi, adoptez la TSL attitude et partez découvrir un autre football!

lo e du foot g a is v e tr l’au The Den, 20 | #07|

.u ondonien

Derby or not derby sur la Tamise ? u

p. 24

p. 30 ▲ A l’image de cette opposition entre John Arne Riise et Shaun Wright-Phillips, les duels ne paraissent pas toujours équilibrés.

Mais gare aux apparences trompeuses... |#07

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INSIDE

DERBY OR NOT

DERBY?

T

elle est la question! Alors que ce même week-end, Spurs et Gunners s’affrontaient pour consacrer le « maître » du nord londonien, se déroulait sur les bords de la Tamise, « l’autre » derby.

Celui du promu, Queens Park Rangers venu défier Fulham FC. Et c’est bien au Cottage qu’il fallait être pour vivre LE match du week-end. Le score fleuve parle à lui seul. Retour sur un après midi chaud, très chaud!.

Par Jean-Charles Berton 22 | #07|

x Photos TSL

▲ Il est environ 21h00 lorsque nous quittons Craven Cottage. Les vieilles tribunes du stade vibrent encore, après le formidable match vécu quelques heures auparavant.

DIMANCHE 3 OTOBRE 2011 Craven Cottage. Incroyable, plus de 30° au thermomètre!

Pelouse évidemment impeccable, que nous avons le bonheur de longer pour rejoindre la tribune côté Tamise. L’excitation de passer derrière le but et de quasiment toucher ce merveilleux gazon, nous envahit progressivement. L’arrivée aux abords du stade avait donné le ton. Celui de la décontraction. Un bus des QPR qui arrive moins d’une heure trente avant le coup d’envoi. Des supporters des deux équipes, tout juste séparés des joueurs par de simples barrières métalliques amovibles. Des footballeurs décontractés. Disponibles. Séance d’autographes. Photos. Sourires affichés. Des airs de match amical de pré-saison pour tout Français ignorant des rites insulaires. Nous comprenons vite que le match pour les Anglais se dispute |#07

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INSIDE

Zone résidentielle et murs de briques au coeur de SW6. Bienvenue à Craven Cottage ▲

sur la pelouse. Ni avant, ni après. Plus frappant encore, les cottagers arrivent un à un, sac en bandoulière et tenue officielle de rigueur. C’est ainsi que nous pouvons les distinguer de la foule parmi laquelle ils se fraient un chemin pour accéder à l’entrée des joueurs et le petit portail qui conduit au Cottage.

Stevenage Road est livrée à cette marée humaine, où maillots rayés bleu et blanc, cohabitent sans le moindre problème avec les couleurs locales.

Incroyable scène qui reconcilierait sans doute bon nombre de détracteurs du football. Certains joueurs prennent même le temps de bavarder avec leurs fans. De poser pour la photo et signer quelques autographes. Le match est dans un peu plus d’une heure. Pas de casque vissé sur le crâne à écouter je ne sais quelle musique solitaire. Mais respect du supporter et sourire affiché.

Un vent de fraîcheur souffle sur nos visages. Qu’ils semblent loin nos a priori sur le footballeur moderne. Mais revenons à notre traversée du stade. Le fameux Craven Cottage, dont nous ne nous lasserons jamais de vous parler dans TSL. Ce petit écrin, niché dans une boucle de la Tamise et faisant face à l’un des quartiers résidentiels les plus upés de Londres. Les grands spécialistes vous déconseilleront d’aller voir Fulham en raison de l’absence d’ambiance. Ils ont tort. Ambiance oui, mais familiale. On se rend ici au stade en tribu. L’atmosphère qui règne aux 24 | #07|

abords de Craven Cottage est des plus conviviales. L’architecture surannée du stade de Fulham participe à ce bien être. So London! Les supporters de QPR, historiques rivaux son également venus en famille et très nombreux.

Mais aucun incident de sera à déplorer ce Dimanche, dans S.W.6! La tribune mixte, où se mélangent les supporters des deux clubs derrière le même but, est pleine comme le reste du stade. Le soleil n’est pas la seule explication à la chaleur qui règne ici. Les ingrédients

▲ Réputé (trop) calme, le public f

sont réunis pour assurer un magnifique spectacle. Nous avons enfin pu accéder à la Suite réservée à FxPro, notre hôte et sponsor principal des Cottagers.

Son représentant, James, néo-zélandais pur jus, 1m90 largement dépassés est à l’entrée. Rapidement armés d’une coupe de champagne, nous sommes emportés par le rythme d’un après-midi qui ne fait que commencer. Le PSG, la coupe du Monde rugby et la déception dans les commentaires autour des prestations de notre XV de France ne nous tiennent que peu de temps éloignés du sujet du jour! Le derby va débuter dans quelques minutes et il est largement temps de nous rendre à nos places. Nous longeons l’arrière de la tribune pour rejoindre la partie centrale du gradin. Les Directors Seats.

Nous saluons rapidement Philip Bread, CEO (Président Exécutif) de QPR et constatons que notre voisin, un rang derrière n’est autre que Mohamed Al Fayed - himself. A sa gauche, le CEO de Fulham Alistair Mc Intosh. Bref, tout le monde est présent, à l’heure et c’est tant mieux. Puisqu’après moins de deux minutes, les Whites ouvrent le score, dans une rencontre qui s’annonce être à sens unique. Après-

midi de feu…d’artifice. Tiré par les attaquants de Fulham. Six explosions.

Trois par mi-temps. Et toujours le duel par chants interposés des supporters des deux camps. QPR cet après-midi là a pu mesurer que si ses joueurs lâchent les fans eux restent fiers et à la hauteur de l’exigence de la Premier League. Un grand… Un grand coup de chapeau aux supporters qui n’ont jamais cessé de chanter et ont encouragé leur équipe 90 minutes durant. Pas le moindre sifflet au moment où l’arbitre usa du sien pour signifier que la fête s’achevait. Score de tennis et ambiance de fête. Mohamed Al Fayed pouvait quitter tranquillement sa tribune, avec un sourire qui ne pouvait contenir sa satisfaction. Une autre petite leçon pour les blazés du sport. La passion n’a pas d’âge. Elle n’a pas de sexe non plus à en juger par le nombre

aucun incident a

deplorer dans

s.w.6

familial de Fulham sait pourtant communiquer avec son équipe. En ce dimanche, la fête est totale! |#07

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INSIDE

w

Focus

• FxPro

London, avec James MARSHALL.

TSL - Pouvez-vous nous présenter FxPro, ainsi que votre rôle au sein de cette jeune société spécialisée en forex*?

JM : Fxpro est un broker, leader dans le secteur du forex. En proposant de nombreux services et outils courants, à nos clients, nous leur permettons de réaliser leurs opérations de trading en ligne, dans plus de 150 pays à ce jour. Nous disposons de bureaux à Londres, Nice, Vienne, Madrid, Moscou, Sydney et Limassol.

Nous nous efforçons de toujours proposer les coûts de service les plus bas, ainsi que les meilleurs services du marché. Le forex est une alternative offerte aux investisseurs, de diversifier leur portefeuille, dans la période où les marchés sont extrêmement volatiles. Personnellement, je suis chargé des relations presse et de la communication de FxPro. Mon rôle est d’élever l’image de notre groupe à un rang international, en terme de notoriété et de positionnement. Je m’assure également que nous communiquons du mieux possible avec l’ensemble des acteurs clés du marché, incluant nos clients, investisseurs et les media financiers.

TSL : FxPro est devenu sponsor princpal de Fulham l’an passé. Comment cette idée est-elle venue?

JM - La Barclays Premier League est le championnat le plus suivi au monde. Ce partenariat avec FFC représente un moyen idéal de donner une exposition mondiale à notre activité. C’est également la rencontre parfaite entre une entreprise en pleine croissance et ses clients en Europe, Asie, Afrique et Afrique du Sud, qui apprécient tous le football.

TSL - Vous étiez également sponsor d’Aston Villa l’an passé, mais n’avez renouvelé votre engagement qu’avec FFC. Un meilleur investissement selon vous?

JM - Oui, notre partenariat avec FFC a très bien fonctionné dès cette première année. Fulham est une équipe qui donne tout et qui est régulièrement performante face aux grosses cylindrées - comme l’a prouvé son excellent parcours jusqu’en finale d’UEFA Europa League en 2009. Le club s’est de nouveau qualifié cette année pour l’Europa League et devrait logiquement accéder aux 32èmes de finale. Craven Cottage est également un stade pittoresque, situé en pleine zone résidentielle, aux bords de la Tamise, très proche du centre de Londres.

C’est un lieu extrêment plaisant et accessible pour nos visiteurs internationaux. Et si vous jetez un oeil par votre hublot lors d’un prochain vol par Heathrow, vous apercevrez clairement le logo FxPro sur les toits des tribunes!

TSL - La plupart des français ont une fausse idée de Fulham. Arsenal, Chelsea, voire Tottenham sont plus connus chez nous. Quel message pourriez vous leur adresser pour changer cette vision?

JM : Premièrement « Come on you Whites** » (rires) puis j’ajouterai que Fulham est le club le plus convivial de Barlays’s Premier League. Vous êtes certain de toujours être chaleureusement accueilli, même si vous êtes un supporter adverse! Le Cottage est un charmant petit stade ancien, avec une capacité légèrement supérieure à 25 000 places, qui vous garantit d’avoir une bonne place, très près du jeu. Le plus important reste que les « blancs », tentent de pratiquer un jeu spectaculaire, grâce à des joueurs talentueux comme Zamora, Dembele, Etuhu, Duff et Dempsey – que prouve le 6 - 0 infligé à QPR le jour où TSL était présent!

TSL - Vous qui êtes né en Nouvelle-Zélande, pays du rugby et récent champion du monde, que représente le football à vos yeux?

JM - Je suis un immense fan de sport en général et je ne pouvais pas échapper à la passion du football - le sport le plus populaire au monde. Pour moi, FFC représente tout ce qu’il y a de bon dans le football : la passion, l’engagement, une grande habileté ainsi que le fair-play.

Et le très fier supporter All Blacks que je suis, souhaite adresser ses félicitations aux fans français. Nous étions particulièrement heureux de vous affronter (vous et aucune autre équipe) en finale, d’autant que votre match a été exceptionnel. Nous avons admiré le style et la passion qui ont animé le XV de France. Et je serai votre premier supporter durant le prochain tournoi des 6 nations.

▲ Ouverture du score dès la 3ème minute avec un but par 1/4 d’heure (3 unités par mi-temps).

Fulham assure le spectacle!

* FOReign EXchange – marché des changes ou encore marché des devises. ** ou COYW que l’on peut lire sur banderoles des supporters de Fulham et qui signie Allez les Blancs!

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de femmes présentes en tribunes.

De retour en loge, nous savourons la magnifique victoire de Fulham avec le staff de FxPro. Maguy, responsable du catering nous confie alors qu’elle vient au match depuis 50 ans! Enfant, elle accompagnait son père au stade et n’a jamais arrêté de supporter Fulham.

Nous pourrions penser qu’elle exagère ou cherche à nous épater. Mais le doute n’est plus permis à l’instant où les écrans du salon affichent les résultats

au match de Chelsea, d’Arsenal ou des Spurs? Mais notre coeur battra toujours pour les whites de Fulham.

Ne cherchez pas à découvrir le foot anglais par ses clichés, ou l’image que l’on a en France. QPR, Fulham, West Ham United véhiculent une histoire qui fait la fierté des londoniens. Chaque fois que l’occasion nous sera donnée, nous rappellerons ici combien il est important d’associer le rôle social et culturel d’un club pour les habitants

▲ Grand coup de chapeau aux fans de QPR qui ont chanté durant plus de 90 minutes

du jour ainsi que le classement de Premier League. La défaite des gunners est saluée, tandis que les commentaires fusent sur les performances de Stoke et des rivaux directs. De longues minutes s’écouleront à écouter le récit passionné de cette sexagénère, incontestablement vaccinée dès son plus jeune âge, avec l’aiguille d’un gonfleur de ballons de foot. La nuit est tombée sur la Tamise.

Seuls quelques cols-verts et nous restons à profiter de la douceur de cette soirée. Le sentiment d’avoir partagé un délicieux moment. Une tranche de vie même. Nous retraversons le stade, comme pour mieux boucler la boucle, par l’arrière du but opposé à notre arrivée. L’occasion d’immortaliser le stade. Glorieux et chaleureux stade que nous aurons plaisir à visiter et revisiter de longues années encore. Nous ne boudons jamais le plaisir d’assister

de son quartier. Tout le monde ne peut pas viser la Ligue des champions! Et pourtant nous avons encore une fois croisé tellement de visages heureux.

Chez les vainqueurs évidemment. Mais chez les vaincus aussi, parce qu’ils regoûtent enfin à la Premier League et mesurent le prix qu’il faut parfois payer à côtoyer ce qui se fait de bien parmi l’élite…Comme quoi le bonheur peutêtre accessible à tous. Et à chacun son championnat après tout.

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INSIDE

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La rue du souffle froid…

Millwall au sud-est de Londres est un club de durs. Mal aimé et pourtant si attachant. Découverte d’un pensionnaire de Championship. La D2 anglaise.

Par Erik Bielderman

C

old Blow Lane ”.

La rue du souffle froid…. Tout un programme.

Millwall FC. Et cette r ue qu’empruntent les fans de Millwall. L’un des quatorze clubs professionnels du grand Londres. Où l’on est heureux et fier de vivre dans le ventre mou du Championship. La deuxième Division anglaise. Remonté en 2010, Millwall est un habitué de l’ascenseur entre le deuxième et le troisième niveau professionnel anglais. Millwall c’est avant tout un stade. “ The Den ”. A demi mangé par des semi-détached-house, ces maisons jumelles faites de briques rouges ou parfois d’un mauvais béton gris pisseux. A demi-mangé aussi par des friches industrielles à l’abandon, cerclées de grillages métalliques acérés et dissuasifs. “ No Trepassing ”. On ne vient jamais par hasard du côté du “ Den ”. On ne vient jamais par hasard du côté de New Cross ou South Bermondsey dans ce sud londonien ouvrier. Ce n’est qu’un samedi sur deux, après-

x Photos TSL

midi de match, que le peuple bleu et blanc entame sa transhumance vers le rectangle vert du “ Den ”. Il suffit alors au profane de suivre les grappes humaines en bleu et blanc.

Et emprunter “ Cold Blow Lane ”.

Depuis 1993 “ The Den ” le stade historique de Mlillwall a été rasé pour qu’une version plus moderne sans tribune debout (“ terraces ”) soit édifiée à moins de 400 mètres.

Baptisée originellement “ The New Den ”, le stade a vite retrouvé le nom de son illustre ancêtre. “ The Den ” On peut aujourd’hui accéder au “ New Den ” sans passer par “ Cold Blow Lane ”. Une hérésie pour les fans de Millwall qui continuent à préférer descendre à la station à “ New Cross Gate Station ” plutôt qu’à “ South Bermondsey ”. Et emprunter “ Cold Blow lane ” avant pour les plus chauds d’entre eux d’aller chanter dans la tribune sud baptisée “ Cold Blow Lane Stand ”… Lee, jeune fan au teint rose et aux cheveux blonds mal coupés explique : “ je n’ai pas de souvenir du Den original, je suis trop jeune et j’étais dans les bras de mon père quand j’y allais, Mais avec |#07

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INSIDE lui c’est une tradition de passer par le pâté de maisons édifié là ou s’élevait le “ Den historique ”. Entre eux, depuis, les fans de Millwall ont baptisé ce lotissement “ Little Milwall ”.

Du mauvais côté de la Tamise.

C’est en 1910 que Milwall est devenu un club du sud de Londres. Du mauvais côté de la Tamise. Là ou Londres oublie sa culture branchée, sa dévotion pour le clinquant, le respect du classicisme tergal d’une bourgeoisie assumée et sa course effrénée à la modernité sans jamais renier le passé. Londres la schizophrène. Plein sud donc.

Milwall club ouvrier assumé. Fier d’être né sur l’île aux Chiens. “ Isle of Dogs ” friche industrielle tout au bout

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de l’ East End londonien. Là ou la vie respire la sueur et les larmes. Là où s’est fondée la classe ouvrière londonienne.

Là où l’on parle avec cet accent pointu “ cockney ”. Millwall n’est plus un club de l’East End, laissant à West Ham le droit de revendiquer cet héritage.

Mais Millwall n’a pas oublié d’où il vient. Millwall l’ouvrière c’est l’histoire d’un club né en 1885 au lendemain de l’implantation d’une conserverie sur cette friche industrielle. J.T. Morton’s en 1872. Quatre déménagements en un quart de siècle. Les stades occupés par Millwall étant à chaque fois recyclés en terrain constructibles pour accompagner le puissant souffle du développement industriel d’un Empire britannique triomphant. “ Rule Britannia. ” En1910 donc, Millwall se résout à quitter ses terres et s’enracine

▲ Accès à la tribune de “ Cold Blow Lane End ”

“Let’em come”, repris par plus de 20 000 fans de milwall FC.”

pour de bon sur une autre terre, sa terre promise. “ The Den ” est né. Au cœur du monde ouvrier. Du mauvais côté de la Tamise…

“ Qu’ils viennent...”

Le “ Den ” d’aujourd’hui offre une capacité de 20.146 places toutes assises pour une affluence moyenne la saison passée de 12.438 match pour ce club de Championship qui lutte aujourd’hui pour ne pas redescendre au troisième échelon du football anglais. Le “ New Den ” a trouvé des terres à moins de quatre cent mètres de l’ancien stade.

Sur Senegal Fields. Les après-midi de match il est de tradition comme au vieux “ Den ”de saluer l’entrée sur le terrain des adversaires par le chant officiel du Millwall FC : “ Let’em come ”. “ Qu’ils viennent... ” Chant repris par les 20.000 fans de Millwall.

Qu’ils viennent… Millwall traîne la réputation d’être l’un des coupegorges de l’Angleterre du foot. Une réputation née au détour des années soixante et renforcée pendant les années de plomb (1970-1990) où c’est tout le football anglais qui allait sombrer dans la violence. Les durs de Millwall regroupés sous le nom de “ Bushwackers ” figurent d’ailleurs a une très “ belle ” place dans le livre d’histoire du hooliganisme, comme l’une des “ firmes ” (bande) les plus redoutées d’Angleterre. Même si tout a changé et si un après-midi au “ Den ” respire le meilleur du football anglais de base, il reste quelques matches chauds, principalement face à West Ham ou la police londonienne renforce alors sérieusement la sécurité. Mais |#07

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INSIDE c’est lors d’un match à l’extérieur que l’on a vraiment parlé pour la dernière fois de gars de Millwall. Août 2009 rencontre de Coupe de la League entre West Ham et Millwall (3-1 a.p.).

Match interrompu, le terrain d’Upton Park étant envahi par des supporters des “ Hammers ” venus provoquer les fans de Millwall une fois le score acquis. Des bagarres éclatent alors, mais l’enquête diligentée fera porter la responsabilité des incidents sur le fans de West Ham. La légende

d’une frange de supporters radicaux.

Ce qu’un ancien président de Millwall, Reg Burr, résume de ce trait empli d’amertume : “ Milwall est un coupable idéal dès qu’il est question de dépeindre les travers violents d’une société en crise. Le nom de Millwall est associé à chaque fois qu’il y a des incidents entre supporters même si cela ne concerne pas notre club. Une référence à Millwall est sourcée à chaque reprise. ” Millwall c’est aussi un style de jeu.

veut que c’est en 1906 alors que les deux équipes évoluaient en division régionale que cristallisèrent les premiers ressentiments entre les deux clubs ouvriers alors voisin dans l’Est londonien.

Une équipe engagée, agressive, fidèle à la tradition d’un football anglais imperméable à la modernité continentale. Les héros ont le profil d’un Dennis Wise le petit milieu de terrain anglais qui fit les beaux jours du club à l’aube des années 2000 (2002-2005). Un vrai fox-terrier au caractère de pitbull. Et franchement où est le problème ?… Aller voir un match de Millwall en Championship (D2) c’est s’assurer de respirer l’odeur sucrée et acre d’oignons grillés imbibés de mauvais vinaigre.

C’est sentir la bière vous coller sous les semelles dans les pubs alentours.

C’est aussi s’enivrer de quelques effluves d’épices indiennes et de

Un fox-terrier au caractère de pitbull… “ The Den ” a beau être redevenu depuis une longue décennie un lieu éminemment fréquentable, la réputation accolée au club de Millwall à la vie dure. Conter l’histoire de Millwall revient systématiquement à centrer les faits sur les violences

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four tandoori dans ces zones à forte immigration. Malgré ces saveurs venus d’ailleurs, Milwall respire le football anglais tel qu’il était pratiqué dans les années où les cheveux longs rejoignaient les idées courtes.

(3-0). Un accident de l’histoire pour ce club né pour affronter ses voisins du grand Londres plutôt que d’aller défier le grand Manchester sur les terres du Prince de Galles… God Save Millwall.

Un accident de l’histoire.

Millwall c’est un rappel à l’histoire parce que si l’on y joue en bleu et blanc c’est pour rendre hommage à l’origine

les employés de Morton’s qui étaient essentiellement Ecossais. Même si depuis 1936 le Bleu marine a laissé place au Bleu royal. Aimer Millwall c’est aussi admettre que l’on peut exister sur la carte d’Angleterre sans avoir connu au delà des années 1988-1990 la vie en Premier League.

Millwall qui traditionnellement fait l’ascenseur entre le Championship (D2) et la “ League 1 ” (D3). visite toutefois de temps à autre Wembley pour un match d’accession via les Play-Offs. Autre fait unique en guise d’épitaphe pour ce club sans titre majeur, une finale de FA Cup en 2004 disputée et perdue au Millenium de Cardiff face à Manchester United

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De Gauche à droite :

1- L’une des boutiques du stade, placée près des guichets visiteurs, face au Milwall Café.

2 - Le rouge traditionnel des bus à impériale de Londres, a laissé place sur le “bus-musée” de Millwall au bleu marine historique du club, remplacé par le bleu roi en 1936!

3 - Millwall FC, classé parmi les “petits” clubs de Londres, évolue dans un stade qui ferait pourtant le bonheur de bon nombre de clubs français de Ligue 1 ou Ligue 2.

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Londres2012

Hongyan Pi « ATTENTION, JEUNE FEMME AUX VOLANTS ! »

E

lle relèvera son dernier défi international lors des Jeux de Londres, avant de tirer définitivement sa révérence devant « son » public à Paris, fin 2012.

Hongyan Pi, ambassadrice malgré elle d’un sport devenu le plus pratiqué de France, forte d’un parcours atypique, nous livre ici un regard sur sa discipline sportive et ses propres performances. A l’orée d’une carrière de 24 années de bad’ à haut niveau, elle parle de ses envies et de l’après carrière. Découverte d’une enfant de la patrie.

Par Jean-Charles Berton

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x Photos Bastien Hug-Fouché

TSL : Bonjour Hongyan. Peut-on tout d’abord prendre de tes nouvelles après la récente blessure qui t’a privée du dernier Yonex IFB de Paris?

Hongyan Pi : Oui ça va mieux merci et je pense même pouvoir reprendre l’entraînement normalement très prochainement.

TSL : Ta carrière a été marquée par plusieurs blessures et autant de périodes d’absence. Comment vis-tu ces moments à l’écart de la compétition?

HP : C’est très dur. Surtout que depuis deux ans j’accumule un peu les blessures. Physiquement et mentalement aussi c’est très dur. En début d’année j’ai pris la décision de me faire opérer pour être à 100% dans la préparation aux JO de Londres. Je ne souhaitais pas me trouver à 50% dans cette période très importante.

L’intervention s’est parfaitement déroulée, mais j’ai encore quelques q

petits bobos qui m’empêchent de réaliser des entraînements pleins.

J’ai d’ailleurs fait un rêve bizarre dernièrement. Je me trouvais en compétition, face à une adversaire. qui évoluait sur un terrain normal, alors que moi je devais jouer sur une partie de terrain avec des escaliers! J’ai signalé à l’arbitre qui me répond que c’est comme ça. Que je dois jouer le match avec cette difficulté, et pas mon adversaire (rire). Au final j’ai refusé de disputer le match, n’étant pas à égalité avec ma concurrente. Bizarre comme rêve! Mais il illustre un peu mon état d’esprit du moment. J’en ai parlé à mon préparateur mental, qui a vu le côté positif de la situation. Selon elle, j’ai pris conscience de mes difficultés actuelles et refuse de les subir. Je vais donc passer par-dessus ces petits soucis de blessures récurrentes, car l’envie de jouer est très forte. Ces absences sont difficiles à vivre, mais il en ressort du positif. Je travaille dur pour cela, tout

«L» comme London et Leader, 100% engagée dans les qualifs aux JO 2012 !

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Londres2012 en m’appuyant sur ces expériences et mon vécu.

TSL : Ce vécu justement, te confère le statut d’ambassadrice du badminton français. Une charge agréable à porter ou une pression supplémentaire?

HP : (elle hésite)... hum. Je ne sais pas. Un peu des deux sans doute.

Je suis ravie d’être l’ambassadrice du badminton. Mais c’est vrai aussi que pour répondre à l’attente des journalistes, mes résultats prennent une importance plus forte que si j’étais une autre joueuse sans doute.

Je suis toujours disponible pour la presse et les interviews, mais je fais également en sorte de ne pas lire ou

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Dans la course

aux qualifs je ne peux pas

reculer

regarder le résultat dans la presse. Je sais que les regards sont portés sur mes performances, surtout depuis que je me suis lancée dans la préparation olympique. Je sais aussi qu’à ce stade je suis engagée et ne peux pas reculer.

Avec certaines difficultés et galères.

Mais je dois avancer. On verra le résultat au bout du compte. L’important reste de faire de mon mieux et, le temps venu, de dresser le bilan.

TSL : Un discours très sage, qui prouve également le recul que tu as sur ton parcours. A quel âge as-tu débuté ce sport?

HP : A 8 ans. J’ai commencé à l’école, sur les conseils de mon professeur. Il est allé voir mes parents, parce qu’il me trouvait trop calme en classe. Et pour mes parents cette suggestion était la bienvenue. C’était bénéfique pour ma santé et surtout, ils savaient où me trouver après l’école (rire). Il faut dire qu’avant ça, j’avais pour habitude de me promener en forêt pour observer la nature, sans toujours prévenir mes parents (rire). Là au moins, ils savaient où me trouver. C’est comme ça que j’ai commencé. Et tout de suite j’ai aimé le badminton. C’était un bon moyen de côtoyer les autres enfants, puisque je suis fille unique.

TSL : Tu as ensuite poursuivi ta carrière jusqu’aux équipes nationales. Mais à 19 ans l’aventure s’achève assez brutalement...

HP : Parmi les filles présentes en équipes nationales, je n’étais pas la plus grande. Or, nous avions un entraîneur qui lui, croyait plus aux chances des grandes que des joueuses de plus petite taille. Il ne l’a jamais dit, mais nous sentions clairement la différence dans les relations et son discours.

Après un match, quel que soit le résultat, il s’adressait toujours aux plus grandes, pour lesquelles nous étions une sorte de sparring partners. C’est à cette époque qu’une opportunité s’est présentée à moi, par un promotteur chinois qui cherchait des joueuses pour disputer l’US Open. Malgré ma victoire, de retour en Chine l’entraîneur m’a fait

comprendre qu’à mon âge, ne pouvant plus rester en catégorie «espoirs» l’avenir était bouché. Je suis rentrée dans ma province, persuadée que le badminton était fini pour moi. C’était très difficile à accepter. J’étais triste et même désespérée. En Chine il n’y a que 2 ou 3 compétitions par an. J’ai alors songé à reprendre mes études, mises de côté durant toutes ces années sportives. Et c’est à ce moment là, que le même promoteur m’a contactée. Un club danois cherchait des joueuses et visait les meilleures chinoises. Mais c’est impossible. Ils ont donc pensé à moi. C’est comme ça que j’ai donné un nouvel élan à ma carrière en Europe.

TSL : Qui a ensuite rebondi en France, ton pays d’adoption depuis 8 ans maintenant. Tu sembles très heureuse ici.

HP : Oui, je me sens très bien en France Les gens autour de moi sont tous très gentils et me rendent la vie agréable. J’apprécie beaucoup. Les conditions d’entraînement à l’INSEP sont excellentes et je peux mener des études en parallèle à mes séances de travail. J’ai ainsi passé le BE1 et BE2*.

TSL : L’occasion d’étudier l’histoire, la culture de France et la sociologie?

HP : Oui j’ai eu la chance de bénéficier d’un programme personnalisé et surtout d’un professeur qui est un puits de savoir! Tu as besoin de connaître un sujet, tu ouvres la bonne case et il te l’enseigne. J’ai beaucoup appris grâce à lui. Et j’en suis très reconnaissante.

TSL : Revenons au sport. Le badminton est devenu la discipline la plus pratiquée de France. Mais un paradoxe existe néanmoins avec l’absence de performances au plus haut niveau. Quel est ton avis sur cette situation?

HP : C’est exact. Ce paradoxe existe bel et bien. Mais je crois qu’il s’explique notamment par un frein pour les meilleurs, au moment de faire un choix entre les études et un avenir sportif. Notre discipline n’offre pas de débouchés sur le plan pécuniaire. En |#07

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Londres2012

France, il est difficile de vraiment vivre du bad, alors que l’exigence sportive est très importante. Hormis les « top top niveau », c’est donc beaucoup de sacrifices pour peu de retombées. Les plus doués finissent généralement par abandonner le badminton, au profit de leurs études, pour s’assurer une carrière professionnelle plus sûre. Il est quasiment impossible de combiner grandes études et pratique du bad à haut niveau. La fédération a réussi le développement de notre discipline à l’école, mais dans les clubs nous manquons encore des créneaux d’entraînement nécessaires à la préparation au haut niveau. A 18 ans en Chine, tu peux prétendre être champion du monde. Pour cela, tu disposes des infrastructures nécessaires, 25 heures ou plus par semaine. En France, les clubs ont des créneaux qui répondent à une pratique de loisir, soit 2 ou 3 heures hebdomadaires. L’écart est trop grand.

Il faudrait peut-être trouver des accords avec d’autres sports pour favoriser cette évolution vers le haut niveau et combler notre retard.

TSL : Le haut niveau a effectivement ses exigences. Il nécessite notamment d’avoir un caractère de compétiteur.

On dit parfois de toi que tu es « trop gentille » ou « pas assez égoïste» en référence aux meilleures mondiales.

Qu’en penses-tu?

HP : Tout dépend ce qu’on entend par « trop gentille » ou « égoïste ». Je me trouve au contraire tout à fait égoïste (rire) puisque tout dans ma vie est prévu ou réfléchi autour du badminton et de mon confort personnel. Maintenant, si l’on parle d’agressivité ou d’un esprit de tueuse, alors oui je suis certainement plus gentille que les autres. Je ne crie pas beaucoup, ou n’ai pas forcément un regard de tueuse... Je suis pourtant une battante! J’en parle avec mon entraîneur, parce que ça m’interpelle aussi de voir les autres crier à chaque point... Mais bon je suis comme ça... Il faut peut-être que je travaille cet aspect de ma personnalité (sourire). Peut-être quelque chose qui me manque. Même 38 | #07|

si ce n’est pas dans ma nature (rire)...

Mais oui, en réfléchissant ce n’est pas faux. D’ailleurs récemment j’ai changé mon jeu pour devenir plus offensive, plus agressive!

TSL : Sans doute pas assez égoïste donc, mais incontestablement généreuse si l’on se réfère à tes engagements. Peux-tu nous parler de Solibad?

▲ D’un naturel calme, Hongyan Pi mène sa carriè

HP : Je tiens beacoup à mon engagement et pas simplement parce que je suis marraine de Solibad. J’admire le travail réalisé par son fondateur Raphaël Sachetat, qui est journaliste de son état.

Comme de nombreuses personnes j’ai fait des dons à certaines associations.

Mais dans le cas de Solibad, c’est

une rencontre avec une envie de m’investir dans l’humanitaire et l’idée de développer des actions caritatives autour du badminton. J’aime l’idée de pouvoir suivre l’évolution des projets sur le terrain et ne pas seulement faire un don. On reçoit des demandes, qui sont attentivement étudiées. Nous avons ainsi offert des ordinateurs à un orphelinat de Bali, soutenu une action au Brésil qui permet aux jeunes de s’offrir un avenir grâce au sport plutôt que de

événements pour récolter des fonds, comme « one night with a star » récemment à Genève. D’autres actions sont développées pour faire connaître l’association, comme le flash mob réalisé en Thaïlande. Tout ce qui peut mettre l’accent sur Solibad et ses actions est de toute façon positif.

TSL : Le badminton sera parmi les sports exposés à Londres. Comment se déroulent les qualifs aux JO 2012?

ère avec réflexion. La jeune femme s’appuie sur près de 24 années de badminton.

participer au trafic de drogue. En Haïti, nous avons aussi permis de former des jeunes éducateurs, qui à leur tour ont pu initier les plus jeunes à la pratique du badminton. Nous fournissons alors le matériel nécessaire. Il y a un réel suivi des différentes actions entreprises.

Parallèlement, nous organisons des

HP : Elles ont démarré le 1er mai 2011 et s’achèveront le 30 avril 2012. Il s’agit d’un cumul des points pris durant toutes les compétitions, et d’un classement mondial. Les 10 meilleurs résultats sont pris en compte et du coup, les compétiteurs s’arrachent davantage à chaque compétition. C’est nettement |#07

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plus usant. un peu à l’image du tennis, où tu passes ton temps à courir de tournoi en tournoi. C’est évidemment plus rémunérateur, mais aussi plus fatiguant.

TSL : Tu as récemment atteint les 1/4 de finale aux championnats du monde 2011 de Londres. Quels enseignements tires-tu de cette répétition des jeux?

HP : Même si je m’arrête encore en 1/4, en m’inclinant devant la fille qui remporte le tournoi... (sourire), j’ai ressenti d’excellentes sensations. Une très bonne nouvelle car il y a longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. Sur ce point c’est une excellente nouvelle. J’étais heureuse de retrouver un niveau correct.

TSL : Et d’un point de vue de l’organisation, Londres sera au rendez-vous l’été prochain?

HP : C’est bien de pouvoir prendre ses repères, un an avant les Jeux. Cette salle est très belle et éclairée à la façon d’un théâtre. L’environnement est sombre autour, avec des spots de lumière plongeante sur les terrains. Il y avait également un décor et une ambiance différents chaque jour, au moment de l’entrée des joueurs. C’était vraiment très sympa. En 2012, j’ai l’impression que nous serons un peu à l’écart du reste des événements. Mais c’est difficile de se faire une idée, sans le village olympique, son ambiance et la réalité des JO. Nous verrons bien (rire).

TSL : Pour mémoire, les compétitions de badminton se tiendront à la Wembley Arena, à côté du célèbre stade et donc non loin du Parc Olympique. Comment imagines-tu ces Jeux olympiques ?

HP : J’ai déjà participé à deux olympiades. Donc j’imagine que ce sera un peu pareil. La vie au village, un mélange de fête et de stress. Mais comme nous débutons tout de suite, je ne sais même pas si je pourrai assister à la cérémonie d’ouverture. Enorme avantage, nous n’aurons pas de décalage horaire et je pense que nous pourrons également bénéficier du soutien de 40 | #07|

▲ Hongyan Pi, lancée dans la dernière épreuve majeure de sa carrière, avec Londres en ligne de mire!

w La fiche nombreux supporters français. C’était plus difficile à Pékin (rire) !

TSL : S’agissant de tes derniers Jeux olympiques, on peut lire que tu envisages de mettre un terme à ta carrière juste après. Tu confirmes?

HP : Oui, je crois qu’à 33, voire 34 ans c’est aussi le moment d’arrêter (rire). Et je dois penser à mon avenir professionnel. Sur un plan sportif, selon mes résultats aux Jeux, je pense me retirer aux internationaux de France, devant mon public à Paris. Et il sera alors le temps de tourner la page...

TSL : Quelle reconversion envisages-tu?

HP : J’ai mes diplômes pour entraîner et ça ne me déplairait pas d’encadrer les jeunes. Mais d’après mes premières démarches, il semble qu’il n’y ait pas beaucoup d’opportunités en clubs ou à la fédération.

TSL : Personne ne veut laisser sa place?

HP : Oui c’est un peu ça (rire)! J’ai pensé aussi à créer mon club, dans le sud de la France. Trouver des finances est un peu difficile... J’ai le projet, des idées.

Je verrai. Et poursuivre les études, vers le management du sport, tout en continuant de travailler fait partie de mes envies.

TSL : On lit sur ton site internet que tu voudrais tenir ton propre magasin ou un bar...

HP : Oui, mais pas pour gagner de l’argent. J’imagine un univers entre une bibliothèque et un bar, où l’on pourrait venir lire et partager avec les autres.

Mais sans que je sois tenue à rester sur place toute la journée. Je ne sais pas si c’est envisageable ou viable même, mais dans l’idéal créer un lieu comme ça me plairait énormément. Les français pourraient venir apprendre le chinois par exemple (rire) !

TSL : Une sorte de passerelle entre ton pays d’origine et celui qui t’a adoptée.

Comment vis-tu l’éloignement avec ta famille?

• Hongyan

Pi, 32 ans.

Palmarès : Championnats d’Europe Médaille d’argent en 2004 Médaille de bronze en 2008 Championnats du Monde Médaille de bronze en 2009 1/4 de finale en 2005, 2006, 2007 et 2011.

Jeux olympiques 1/4 de finale en 2008 (Pékin) Championne de France simple Dames de 2005 à 2010 double mixte (2006) pour plus d’info ou adresser vos messages d’encouragements : www.pihongyan.com Et pour soutenir son association : www.solibad.net

HP : C’est dur... Surtout quand les parents commencent à vieillir. Je pense souvent à eux, même si je suis malheureusement un peu habituée.

Depuis l’âge de 10 ans, je ne les vois qu’une fois par an.

TSL : Ils seront peut-être présents à Londres pour te soutenir?

HP : Je ne sais pas. A Pékin, ils n’étaient pas venus non plus. Mon papa stresse énormément quand il assiste à mes compétitions en live. C’est moins vrai devant sa télé Mais il m’a promis de venir si j’atteignais les 1/2 finales.

TSL : Une raison de plus pour nous de te souhaiter d’aller au bout de ce rêve olympique! Ce serait une belle histoire. Veux-tu ajouter un dernier mot pour tes supporters?

HP : Je suis très sensible aux messages que je reçois sur mon site internet et c’est important pour moi. C’est donc l’occasion de les remercier ici. J’espère qu’ils seront nombreux à me soutenir à Londres! * Brevet d’Educateur niveau 1 et niveau 2, diplômes d’Etat |#07

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Londres2012

Le soleil se lève sur

East London

Visite du quartier olympique Épisode 3

Un verre, une expo, une balade ?

Oui, mais à East London alors !

A chaque médaille, chaque exploit tricolore, il deviendra le centre du monde pour la communauté française. « Ze place to be! » Le Club France a élu domicile sur les bords de la Tamise, à quelques dizaines de mètres de la Tour de Londres et face à l’imposant City Hall, la « maison » ultra design de Boris Johnson, Maire de Londres.

Idéalement situé, le futur QG de la délégation française offre également la posibilité d’accéder attractions des quartiers avoisinants.

Voici quelques tips* de TSL et adresses de ces hauts lieux londoniens, 100% approuvés. Sans oublier quelques pages de Pubs... authentiques.

Suivez le guide ! *tips = conseils

Textes & Photos TSL 42 | #07|

▲ Le futur Club France, retenu par le CNOSF pour son emplacement idéal..

docks de SaintE katherine Petit fils de l’écrivain Charles Dickens, Cédric Charles Dickens déclara au moment de la réouverture du Dickens Inn : « Mon illustre grand père aurait adoré ce Inn». Une déclaration qui s’appuie sur la parfaite connaissance du quartier par l’auteur anglais, trouvant en ces lieux peu fréquentables, une source d’inspiration extraordinaire pour nourrir ses écrits. La modernisation du quartier à l’aube des seventies aurait pu signifier la disparition du pub. Mais découvrant la qualité du batîment et notamment sa magnifique charpente; les propriétaires ont décidé de le déplacer. Démonté puis reconstruit à environ 70 mètres, l’établissement a été mondernisé afin de répondre aux besoins de la clientèle, tout en conservant charme et authenticité.

Ajoutez enfin à cette magnifique légende, une situation au coeur du port des Docks de St Katherine et le dépaysement est total.

The Dickens Inn Marble Quay St Katharines Way London E1W 1UH T. +44 (0)207 488 2208

▲ Le Dickens Inn, Pub du 18ème siècle, entièrement reconstruit dans les 70’s. |#07

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Londres2012

balade sur thames path A deux pas du futur Club France, sur la même rive en remontant en direction de Big Ben, Thames Path vous propose une balade 100% piétonne, offrant un aperçu de Londres très souvent ignoré.

Buildings modernes cotoyent bâtiments anciens et édifices religieux (la Cathédrale St Paul tout près). Les plus courageux pourront même longer la Tamise jusqu’au parlement, en une petite demie heure à peine. L’occasion de réaliser de nombreux clichés de Londres, notamment des curiosités situées sur l’autre rive: le théâtre de Shakspeare (voir par ailleurs) le musée du Tate Modern ou London Eye en toute fin de parcours. Pour visiter ensuite ces différents lieux, il suffit de faire le chemin retour jusqu’à Tower Bridge en traversant la Tamise à Westminster Bridge par exemple. Dernière astuce : il est également possible d’emprunter les bateaux-bus pour effectuer ces parcours!

44 | #07|

TOUJOURS PLUS DE LONDRES More London, comme son nom l’indique offre toujours plus de Londres.

Situé entre Tower Bridge et la Gallerie Hays sur les bords de la Tamise, More London un nouveau quartier, orné de batîments ultra modernes, come The City Hall (la mairie de Londres) et de nombreux sièges sociaux d’entreprises.Mais l’emplacement, ainsi que les monuments alentours, offrent souvent des spectacles gratuits en plein air. Les londoniens posent également leur panier de pic nic sur les immenses pelouses, à chaque week-end ensoleillé! L’occasion de faire une pause sans dépenser un centime, tout en obeservant Tower Bridge, la Tour de Londres, ou l’une des très nombreuses attractions.

▲ Architecture minérale et monuments historiques cohabitent à more london

« Totus mundus agit histrionem* » Le théâtre d’origine fut construit en 1599 dans le quartier de Southwark, au sud de la Tamise. De nombreuses pièces de William Shakespeare y furent créées par la troupe du célèbre dramaturge. En juin 1613, le Globe fût ravagé par incendie, déclenché par un canon à effets spéciaux, en plaine représentation d’Henry VIII de Shakespeare. le toit de chaume ayant aggravé l’incendie, il fut remplacé par un toit carrelé sur le nouveau Globe ouvert l’année suivante. Démoli en 1642 pour permettre la construction de logements. La réplique actuelle ouvre ses portes en 1997, grâce à l’acteur américain Sam Wanamaker qui fut l’instigateur de cette renaissance. Le nouveau théâtre est situé à 200 mètres de l’emplacement historique.

The Shakespeare’s Globe Bankside - 21 New Globe Walk, London SE1 9DT T. +44 (0) 20 928 9444 ▲ Le théâtre The Shakespeare’s Globe *Le monde entier fait l’acteur. |#07

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dans L’HISTOIRE de tower hamletS Le Dickens Inn datant des années 1700, a été construit près de 200 ans après le Prospect of Whitby. Plus vieil établissement de l’est de Londres, le pub possède encore sur sa terrasse, la potence qui servait à pendre les pirates! Le zinc et le cadre sont particulièrement chaleureux, pour débuter une soirée, avant par exemple, de dîner juste en face dans l’ancienne usine hydraulique de Wapping Project (Cf. TSL#5).

The Prospect of Whitby 57 Wapping Wall City of London E1W 3SH, Royaume-Uni T. +44(0)20 7481 1095 Horaires d’ouverture: du lundi au jeudi de12h à 23h vendredi & samedi 12h à minuit et le dimanche de 12h à 22h30

▲ The Prospect of Whitby 46 | #07|

arbore fièrement sa date de construction (1520), faisant du pub la doyenne des tavernes d’East London. |#07

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East london : carte des princIpaux sites des jeux

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x 2012 & environs : 1

Dickens Inn

2 Thames Path

3 More London

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Shakspeare’s Globe

5 Prospect of Whitby

6 The Royal Exchange

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Parc Olympique

8 Centre Commercial Westfield Stratford City

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Canary Wharf

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Observatoire de Greenwich

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Tour de Londres

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Victoria Park

Thames Barrier

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INSIDE

Mesdames, offrez vous « Ze Royal Week-end ! »

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maginez votre week-end à Londres... tout en douceur... programme à la carte... détente au SPA... afternoontea(1)... personal shopper(2)... séjour dans votre hôtel confortable, en plein centre de Londres... hummmmm, vous vous sentez déjà bien? Le moment est venu de prendre contact avec TSL et de profiter d’un réseau de partenaires londoniens sélectionnés et approuvés par nos soins : - un choix d’hôtels 4 ou 5*, - votre table dans les meilleurs restaurants, - un accès aux plus beaux SPAS de Londres, - vos services totalement personnalisés (guide personnel, taxi privé ou voiture avec chauffeur), ... et tout ce que vous pourrez imaginer ou souhaiter pour agrémenter votre séjour!

Encore un doute, un problème...? Ah oui, que faire de votre conjoint durant cette petite escapade?

Solution n°1, le laisser à la maison et venir avec une copine... sympa, mais risqué!

Solution n°2, partir avec lui et faire appel à TSL. Nous trouverons bien le match de foot ou l’événement auquel il ne pourra pas dire non! Et à vous non plus!!!

TSL, votre complice pour un week-end...

Tout Simplement Londonien! contact@totallysportsinlondon.com

retrouvez TSL sur > facebook : totallysportsinlondon page officielle > twitter : TSL_leMag

(1) pause thé l’après-midi (2) styliste/conseil personnel, pour vos achats en boutique

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18 ALBERT EMBANKMENT LONDON SE1 7TJ UNITED KINGDOM TEL: +44 (0)20 7769 2525

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