TSL#11 My London by Louise Ekland

SAISON

2012-2013

# 11

uLondres

les yeux olympiques de londres

uInside

Allons Ă london en chansons

uBusiness

Le cahier sports/eco/business de londres

#11

8 42 28

Sommaire

SAISON

05 l..... Edito 06 l..... Radio Londres 08 l..... My London by… g Louise Ekland 26 l..... Inside : 28 l g Les Yeux Olympiques de Londres 38 l g Football : Tintin chez les Bretons 42 l..... Next : Londres en chansons

2011-2012 GRA TUIT

Partenaire de

46 l..... Le cahier business by TSL 47 l g 42 pays ont communiqué à Londres cet été 50 l g Relations publiques : donnez le coup d’envoi d’un match de Premier League à Fulham!

Dépôt légal à parution Tirage : 10 000 ex.

Directeur de la publication | g Jean-Charles Berton | Rédacteurs | g Erik Bielderman • Elie André • Samuel Raynaud | Contributeurs | gBarbara Jamison (London & Partners) Direction artistique | g TSL | Impression | Neuville Impressions (www.neuvilleimpressions.fr) | Relations Presse | g Agence Black Board - Raphaël Ostré & Bastien Hug-Fouché | Crédits photos | g Agence Black Board Basiten Hug-Fouché • TSL REMERCIEMENTS A tous ceux qui nous font confiance en s’associant au projet et plus particulièrement nos : annonceurs, qui font vivre le magazine et permettent sa gratuité pour nos lecteurs distributeurs, en mettant à disposition un réseau gratuit à Paris, région parisienne et Lille.

Un grand merci au St James Club et à son équipe, pour l’accueil toujours très chaleureux réservé à TSL et ses invités lors des interviews. Sans oublier pour leur contribution, Virginie, Darren, Erik, Benoît, Nicolas, Raphaël & Bastien et bien évidemment notre webmaster Yann!

@TSL_leMag une édition as&m | 40, rue Saint-Ferdinand | 75017 Paris T +33 (0)1 45 72 34 72 | F +33 (0)1 45 72 33 64 Contact | contact@totallysportsinlondon.com

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Londres de choc !

réagissez @TSL_leMag

Quel bel été nous venons de vivre! Les yeux encore emplis des exploits de nos dieux du stade. L’explosion du stade olympique aux départs des finales d’Usain la foudre. L’humilité et le courage d’Oscar Pistorius. Les exploits tricolores, qui furent pour certains de justes confirmations et de divines surprises pour d’autres.

De belles histoires aussi, à l’image du clan Manaudou réuni dans la joie, comme il le fut dans la tourmente. Mais que dire de la démonstration britannique? Les plus rétiçants doivent abdiquer face à tant d’arguments. Les cérémonies officielles, la royale surprise de Sa Majesté en personne (les chiens n’étant pas non plus doublés)! James Bond associé à la crème de la musique mondiale. L’humour et l’autodérision omniprésents. L’art de faire sérieusement semblant de ne pas être sérieux. Le tout servi par un extraordinaire élan patriotique, porté notamment par cette armée de volontaires. Enfin, le triomphe des médaillés britanniques, qui ont répondu présents dans tous les domaines! Ces Jeux ont été la plus belle manière pour Londres d’affirmer au monde entier qu’elle se positionnait comme LA capitale du vieux continent et au-delà même. Privilégiés, nous avons pu vivre sur place cet événement planétaire. Le sentiment de fierté est immense. Nos rencontres sont autant de témoignages de la ferveur qui a accompagné les Jeux olympiques et paralympiques. De retour à Paris, nous avons retrouvé quelques amis, eux-aussi présents à Londres durant ces épreuves. L’unanimité est de mise. Bluffés, conquis, amoureux de Londres, nous rentrons tous un peu transformés de ce séjour si particulier.

Bien évidemment, les anglais sont encore plus profondément marqués par l’expérience. Chez Louise - en couverture de ce numéro 11 - comme Darren, nous avons pu voir la petite étincelle dans leur regard, au moment de reparler de ce qu’ils ont vécu “chez eux”. Le plus étonnant reste sans doute le côté très personnel de cette satisfaction. Chacun a vécu ses propres JO. Et chacun en gardera un souvenir unique. Le paradoxe est là. D’un événement aussi universel, naissent ou renaissent des sentiments parfois intimes. Le choc n’est pas violent, mais il est fort! Longtemps nous avons attendu l’organisation des Jeux de Londres. Ils sont naturellement passés très vite. Mais il est évident que dans plusieurs générations encore, il résidera dans la mémoire collective, des flashs de cette organisation millimétrée. Nous aimions Londres bien avant cet été. Nous sommes a priori contaminés par le virus pour de très nombreuses années encore. Notre objectif reste donc inchangé : convertir le plus grand nombre d’entre vous à découvrir et savourer Londres. Pour à votre tour, ressentir Londres de choc!

Jean-Charles Berton x Directeur de la publication

Radio Londres

▶ Echos, news, insolites... retrouvez ici, le meilleur de l’actu sport & lifestyle, en direct de Londres.

SHOPPING

adopte un (léger) accent...

anglais !

Ce n’est plus un scoop, mais l’information reste une excellente nouvelle pour tous les amateurs de jeux vidéo, Darren Tulett rejoint la grande famille des consultants de PES (édité par Konami), pour commenter aux côtés de Grégoire Margotton. Ce duo inédit en télé, est l’occasion de découvrir leurs une-deux mythiques et quelques petits tacles amicaux, entre ces deux grands journalistes sportifs. Nous avons eu le plaisir d’assister à des séances d’enregistrements et croyez-nous, ces deux potes ont pris un immense plaisir à donner le meilleur d’eux-mêmes dans les commentaires de PES 2013.

www.konami-pes2013.com # facebook.com/PES

OUI OUI SI SI JA JA DA DA...

Pour notre plus grand plaisir, ils sont de retour ! Et nul besoin de se précipiter sur le toit de Buckingham pour retrouver les mélodies et l’esprit du groupe mythique anglais. Le dernier album de Madness sortira le 29 octobre en Angleterre et en version digitale en France (le CD arrivant mi-Novembre)!

Les Blues de Chelsea FC n’avaient plus remporté de derby londonien à l’extérieur depuis septembre 2010 (victoire 1-3 à West Ham

United). Signe fort envoyé de l’Emirates par le leader de Premier League et Champion d’Europe en titre! Rappelons qu’avec 6 clubs londoniens cette saison, ces derbies prennent une importance encore plus grande, dans le classement général de Barlcays Premier League.

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La

Très

EVENT

Private Party de

& Darren

Le 18 Octobre 2012 à 18h18, soyez présents à So Ouest, // LE NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL URBAIN CHIC DE L’OUEST PARISIEN // pour fêter l’arrivée de JD Sports.

Darren Tulett vous recevra en personne, pour vous conseiller dans vos achats, emballer votre nouvelle paire de trainers ou partager avec vous une playlist très personnelle... Bref, pas mal de suprises et de bonne humeur aussi. Pour les plus chanceux, la soirée se pousuivra avec les amis de Darren & JD, lors d’une Très Private Party. DJ, guests & more sont annoncés!

Restez connectés sur les réseaux sociaux pour découvrir les au moins 18 bonnes raisons d’être là...

le 18 à 18h18 !

Let’s again...

Les réseaux sociaux sont entrés dans la vie - parfois très privée - des différents acteurs sportifs et des media britanniques.

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La saison passée, le total de followers pour la Barclays Premier League était de 4,719,403, avec une augmentation durant la saison 2011- 2012 de +2,802,392 (+142% ) et une moyenne de 175,361 followers par club.

Des stats qui vont exploser puisque le classement actualisé est le suivant : - Arsenal 1,846,622 - Chelsea 1,413,074 - Liverpool 1,225,270 - Manchester City 527,960 - Tottenham Hotspur 266,407 - Newcastle 115,397 ...

- WestHamUtd 84,742 - Fulham 67,508 - Queens Park R’s 58,847 A noter l’absence de Manchester United qui n’est pas présent sur Twitter, mais domine facebook avec ses...

25 millions de fans !

Et peut-être de figurer sur la Guest List de la Très Private Par t y q ui suivra... www.jdsports.fr

@JDSportsFrance

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Pour nous c’est donc un grand OUI, SI, JA ou DA! Les amateurs retrouveront certainement le jus des anciens succès du groupe, tout en découvrant un esprit plus actuel.

Notre coup de coeur va plus particulièrement au morceau n°2 de l’album : “Never knew your name”. Mais c’est à vous de juger maintenant...

Le blog de Madness à découvrir ici http://blog.madness.co.uk/

London Orient? Leyton Orient, par l’intermédiaire de son CEO Barry Hearn, a fait savoir qu’en cas de partage du stade olympique avec l’ambitieux voisin de West Ham United, le club changerait de nom. Ainsi Leyton ferait place à London, pour devenir un club communautaire, notamment auprès des plus jeunes et défavorisés.

Dernier coup de poker? Boris devra trancher. Source The Telegraph |#11

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C’est au volant d’une magnifique MINI Cooper S que Louise est arrivée au Saint-James-Paris

Louise Ekland

L

a météo de ce vendredi parisien est à elle seule un hommage à notre invitée, originaire de Liverpool. Une atmosphère qui donne tout son sens aux deux autres surprises qui l’attendent dans les allées du Saint-James-Paris. En un claquement de doigts, nous passons du coeur d’une capitale à l’autre. De Paris, au centre de Londres.

Le cadre est dressé. Les MINI parfaitement lustrées et minutieusement stationnées. Il ne nous reste plus qu’à attraper un parapluie pour accompagner Louise Ekland dans cette séance photos. Avant, évidemment de nous réfugier dans le confort du palace parisien pour la suite de l’entretien.

Interview Jean-Charles Berton

x Photos Bastien Hug Fouché TSL : Quel chemin t’a conduite de Liverpool où tu es née, à Paris où tu vis à présent?

Louise Ekland : J’ai vécu à Liverpool jusqu’à l’âge de 16 ans, je suis fille unique et j’ai fait des études de danse toute ma vie. Ma mère est danseuse et mon père bien que mécanicien chante également dans un groupe. Disons que la danse et la comédie musicale c’est un peu génétique chez nous et à 16 ans j’ai décidé de partir à Londres, pour intégrer une école de comédie musicale qui s’appelle Laine Theatre Arts. J’ai suivi trois ans de formation intense, c’était assez dur, mais finalement tout s’est bien passé. J’ai fini mes études, puis intégré des comédies musicales comme Grease ou certaines adaptations de pièces de Shakespeare, ou Top of the pops... un peu dans tous les genres. C’est le métier d’artiste!

Et j’ai décroché un rôle dans Emilie Jolie en France. Je devais rester 6 mois qui se sont finalement transformés en 12 ans! Pour moi, la passerelle entre l’Angleterre et Paris a |#11

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donc été le spectacle.

TSL : Le public français te connaît davantage sous le visage de l’animatrice télé.

Quel a été le virage?

Louise : Après 3 années de tournée avec Emilie Jolie, on m’a proposé de présenter une émission télé produite en France mais diffusée en Angleterre sur TMF, du groupe MTV. J’ai dit non. Puis on m’a convaincue et j’ai dit oui! J’ai aimé écrire l’émission et la présenter. L’idée de devenir journaliste est née ainsi.

TSL : Un changement radical, qui laissait la comédie musicale de côté?

Louise : Au début j’ai fait cohabiter les deux activités.

Mais rapidement un choix s’impose à toi, car l’exigence est telle... J’avais envie de me former, de bien apprendre le métier de journaliste. Et comme rapidement j’ai eu des propositions de travail dans ce domaine. Je ne voyais plus comment combiner les deux.

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TSL : Pour l’artiste que tu es, ce choix a du être difficile?

Louise : Je suis avant tout une danseuse qui sait chanter, jouer la comédie. La différence de niveau entre l’Angleterre et la France fait qu’ici je peux avoir des rôles importants, alors que c’est moins évident à Londres par exemple. La concurrence est bien plus rude et mon avenir semblait promis à jouer des rôles secondaires de doublure ou choriste par exemple. Ma formation à triple casquettes en France est une vraie valeur ajoutée, tandis que pour les anglais c’est presque normal.

Nous sommes très nombreux à avoir été bien formés. Les débouchés étaient donc plus ouverts à Paris, avec des beaux rôles. La télé s’est présentée à un moment où je devais faire un choix.

TSL : Tu avais sans doute pris goût à ce nouveau métier?

Louise : Oui assez rapidement.

Je ne m’attendais pas du tout à ce que ça aille aussi vite!

Au début on me disait que je n’avais jamais fait ça et que ce serait difficile. Mais les deux métiers sont très différents.

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Singing in the rain Ă Paris, pour notre inconditionnelle des comĂŠdies musicales! |#11

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Louise une artiste complète, devenue journaliste (presque) par accident!

Paradoxalement je me sens plus à l’aise en étant moi-même qu’en jouant la comédie. Et pour le petit écran, c’est avant tout l’authenticité qui est appréciée.

Ensuite, le travail, l’écriture et la rigueur du métier de journaliste me correspondent.

Je suis curieuse, j’aime faire des recherches et maîtriser l’info.

Gérer aussi.

TSL : Et la télé reste également une forme de spectacle...

Louise : Je le vois comme ça, mais les français n’ont pas la 12 | #11|

même conception des choses.

Je suis régulièrement interpelée par des amis du monde de la danse qui me demandent pourquoi j’ai quitté le milieu de la danse, de la comédie.

Je suis prof de claquettes, de classique et moderne, tu vois...

Il y a des gens avec qui j’ai fait des spectacles qui trouvent ça dingue et ne comprennent pas.

Mais j’y trouve mon compte et je suis heureuse! Et en effet, je le vois comme une forme de spectacle.

TSL : Alors que pour eux, tu ne fais QUE de la télé?

Louise : C’est de la télé, c’est du journalisme... en aucun cas du spectacle! Alors que c’est de la mise en scène, des manières de présenter, de vendre... Je trouve que ça me va bien. Je suis heureuse. Si on venait me voir pour un rôle spécifique why not, mais bon...

TSL : Tu as d’ailleurs su concilier tes deux univers, puisque ton métier de journaliste reste très lié à l’univers artistique, même si tu as changé de côté de la barrière.

Louise : Exactement!

TSL : Avec une vision d’artiste que tu mets au service des autres, quitte à jouer la candide?

Louise : Mais je suis candide.

Sur certaines choses tout au moins. Quelque part je me sens bien aujourd’hui. Tu as toujours des interrogations. Ai-je fait le bon choix? Et si j’avais continué? Mais avec des si... je ne suis pas convaincue que tu avances mieux! En tout cas je n’ai aucun regret. Bien au contraire je suis pleinement épanouïe dans ce que je fais.

TSL : Heureuse! Tu l’as déjà répété plusieurs fois et ça se sent dans tes propos...

Louise : C’est vrai? Je l’ai dit plusieurs fois (rire)?

TSL : On peut écouter l’enregistrement si tu veux?

Cette spontanéité est la confirmation que ton bonheur est bien réel.

Louise : C’est vrai que je suis heureuse. On me demande souvent pourquoi je souris tout le temps, que je semble toujours contente... Parce que je le suis vraiment! Nous les anglais sommes réputés pour ne pas être très démonstratifs.

Pour cacher nos soucis. Une forme de pudeur qui t’empêche de débaler tes problèmes ou tes états d’âme en public.

TSL : Un respect et une pudeur typiquement anglais...

Louise : Parfois dans mon métier de journaliste cette forme de caractère ressort. Et je dois me faire un peu violence, car fondamentalement je n’aime pas déranger les gens.

Etre journaliste, c’est creuser, chercher plus loin. Et je n’aime pas toujours.

Je suis PROF DE

claquettes de Danse CLASSIQUE & moderne |#11

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TSL : Mais on le sent dans tes questions ou la façon d’aborder tes invités. Il n’y a jamais de critique pour la critique, ou d’angle négatif.

Louise : Non.Je sais que ça fait partie de ma nature. Parfois on m’a demandé d’être directe et sans ménagement de poser des questions dérangeantes. C’était mon job, je devais le faire. Mais vraiment c’est contre-nature.

Aujourd’hui

je suis très

heureuse

dans ma vie 14 | #11|

TSL : Un état d’esprit qui colle parfaitement avec ta nouvelle aventure : l’arrivée dans C A VOUS sur France 5 !

Louise : Yeah! C’est chouette.

J’ai eu la proposition avant les JO. J’étais à BFM depuis quatre ans. Une super école, où j’ai appris à poser des questions, à travailler des interviews. Il y a des super journalistes et vraiment j’ai tout appris là-bas.

On me faisait confiance aussi, me laissant carte blanche, y-compris pour tester des nouvelles formules. BFM, c’est une école de dingue!

Après, j’avais aussi fait le tour de la question... J’ai présenté la matinale en tant que chroniqueuse, une émission de 15 minutes, préparé des sujets, monté... Et la proposition de remplacer Jérémy Michalak trois jours par semaine est

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Derrière la danseuse, se cache une bosseuse réfléchie et ambitieuse.

arrivée. J’avais Côte et Match pour le foot et quelques jobs dans le secteur. Je me suis dit que le moment était venu, surtout pour une émission comme celle-ci qui marche bien, avec une équipe super sympa et hyper agréable à travailler.

TSL : Une équipe dirigée par Alessandra Sublet.

Louise : J’ai énormément de respect pour Alessandra et pour son travail. Son côté Girl next door est très agréable et elle est honnête. Et dans ce métier c’est extrêmement rare.

Donc j’apprécie pleinement.

TSL : Quel est ton rôle dans cette équipe?

Louise : Je suis arrivée il y a tout juste deux semaines, donc on cherche encore notre rythme de croisière, mais

disons que je suis chargée de couvrir les faits d’actualité.

Ce qui m’amène à travailler sur la rentrée des classes ou la journée du patrimoine, puis de couvrir un événement culturel comme l’inauguration des studios de Luc Besson. On essaie de trouver un angle qui corresponde à mon profil et qui remplisse le contrat pour l’émission aussi. Mais disons que ma mission est de couvrir les gros événements qui font l’actu, en organisant mes tournages sur place. Je dois également pouvoir parler de phénomènes qui se sont passés à l’étranger. C’est un peu «l’info de la semaine que tu as manquée» en fait. C’est sympa.

C’est un regard neuf, «l’oeil de Louise» que je dois apporter à une émission qui elle est déjà bien en place.

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La passion anime la carrière de Louise Ekland, qui sait aussi saisir les bonnes opportunités. p

TSL : Revenons à ton arrivée en France et le fait que tu sois restée vivre ici. Tu t’es accrochée à la France ou c’est elle qui t’a voulue?

Louise : Je pense que la France m’a choisie, parce qu’à la base je n’étais vraiment pas partie pour autre-chose que ce rôle dans Emilie Jolie. Encore moins l’idée que j’allais rester ici.

J’ai toujours été très douée en français depuis l’école. Autant en maths ou en physique j’étais nulle, une brêle (sic) même, autant le français a toujours été une évidence pour moi... Si j’ai un don dans la vie, je crois que c’est le français. J’ai appris très vite et ça vient facilement. Tout le reste dans ma life, j’ai du travailler hyper dur pour réussir.

La danse vraiment dur! Le chant vraiment dur! La comédie dur, dur, dur! La télé peut-être un peu 16 | #11|

plus naturellement, mais pour le français j’ai eu un feeling. Peutêtre que j’ai été française dans une autre vie (rire)?

TSL : Oui, ou alors avec toutes les guerres qui ont opposé nos deux peuples, tu as peut-être un ancêtre français?

Louise : Je m’appelle Louise, ce n’est pas pour rien (rire)... I don’t know... Je me suis sentie bien avec cette langue, ce pays, sa culture... Je me sens moitié française moitié... enfin, je reste britannique mais je me sens française aussi. Je suis arrivée à 22 ans en France, j’ai grandi ici, je suis devenue une femme ici.

Mon esprit s’est ouvert ici et la vision d’un pays à un autre te fait voir les choses différemment. Il y a énormément de choses que j’aime en France.

TSL : Par exemple?

Louise : Le savoir-vivre, les échanges, les débats. On peut discuter de tout en France. Les dîners sont souvent passionnés.

Au début je pensais que tout le monde s’engueulait à table, tout simplement parce que je ne comprenais pas. Avec la compréhension de la langue, la perception est totalement différente! En plus, j’adore la bouffe, le vin...

TSL : A t’écouter, tu as vraiment bien choisi ta nouvelle émission.

La seule où tu puisses débattre tout en mangeant et buvant bien (avec modération évidemment)!

Louise : (Rire) oui c’est vrai! La France possède également de magnifiques paysages que j’ai pu découvrir grâce à mes tournées à l’époque des comédies musicales. C’est un pays très

riche. Evidemment, il y a aussi des choses que j’aime moins.

TSL : Mais encore...?

Louise : Le manque de rigueur dans le travail. Le fait de faire des réunions pendant des heures et des heures sans prendre de vraies décisions. Je généralise un peu, mais les français ne sont pas trop pragmatiques.

TSL : Mais «Pragmatique» n’est pas un mot anglais?

Louise : Si, si je crois (rire) ! Il y a quelque chose à faire, faisons-le point! Et ce que je n’aime pas... c’est le service! Au restaurant, dans les commerces. Les gens avec qui je m’entends vraiment, mes potes sont souvent des gens qui ont voyagé. et ont une ouverture d’esprit. Je sais bien que voyager n’est pas possible pour tout le monde, mais c’est |#11

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Un mélange de culture britannique et française qui explique cette panoplie complète.

tellement bénéfique sur la vision qu’on a ensuite des choses. J’aimerai bien un jour tout recommencer dans un troisième pays d’ailleurs.

TSL : Quel pays pourrait correspondre à cette envie?

Louise : Je ne sais pas exactement, comme ça... je dirais l’Italie. Mais mon mari n’acceptera jamais (rire)!

TSL : Parlons de Londres. Te souviens-tu de ton premier souvenir là-bas?

Louise : J’avais 12 ans et nous avions passé un week-end à Londres avec mon école; pour aller voir Starlight Express.

Le spectacle était incroyable, mais je me souviens du métro qui m’avait impressionnée, c’était hyper effrayant même.

Je trouvais ça énorme et même 18 | #11|

plus tard. quand je suis revenue à 16 ans, j’avais du mal à me rendre dans le centre. Londres c’est très grand. Je vivais en banlieue sud, à Epsom dans le Surrey. Londres c’est une énergie de dingue, une ville fantastique, mais pour en profiter pleinement il faut également avoir les moyens. Et pendant mes études je n’avais pas beaucoup d’argent. J’ai réellement découvert Londres plus tard, quand je commençais à gagner ma vie à Paris. D’autant qu’à la fin de mes études, j’avais plutôt sillonné tout le reste de l’Angleterre pour des tournées comme Grease ou Seven brides for seven brothers.

TSL : Tu n’as jamais vécu au centre de Londres?

Louise : Si à Islington quand j’avais 19 ans, à l’époque des

w La bio • Louis

EKLAND, née à Liverpool.

Dès son plus jeune âge, Louise Ekland est passionnée de musique, danse et comédie. Elle réunit ses passions en jouant dans des comédies musicales et en embrassant une carrière d’artiste professionnelle.

Louise fait ses premiers pas de présentatrice à la télévision française sur Game One, la chaîne consacrée aux jeux vidéo. Elle y anime, dans un premier temps, l’émission Le Big Show, pour se voir confier par la suite la présentation de Play hit entre 2006 et 2007.

Après Game One, l’animatrice anglaise passe ensuite chez M6 qui l’engage pour rallier l’équipe du rendez-vous matinal Le Morning aux côtés de Zuméo puis Pierre Mathieu. Connaissant son intérêt pour tous les genres de musique, le groupe la charge également de l’animation du Flash dans l’une de ses chaînes musicales, M6 Music Hits. Au même temps Louise rejoint la chaîne généraliste privée Direct 8, pour « On aura tout vu » présenté par Max. .

A la rentrée 2008, Louise Ekland atterrit chez BFM TV. Dans « Première édition», la tranche quotidienne matinale de la chaîne d’information en continue. Puis elle travaille sur France 2 dans l’hebdo «Cote & match» .

Pendant l’été 2009, France 4 demande à Louise de remplacer Ray Cokes à la présentation des Festival (Bourges, Solidays, Francolfolies...) dans une nouvelle émission : Louise Attaque...

En 2011, Louise Ekland présente sur : - France 4 : «Louise contre Attaque» - France 4 : «FA cup le mag» - France 2 : «Paris sportif» émission hebdo - BFMTV : Reporteur Showbiz En 2012, France TV lui confie une émission quotidienne durant les Jeux olympiques de Londres. Louise parcourt Londres à bord d’un bus londonien et reçoit chaque jour des invités, acteurs, chanteurs venus partagés ce moment avec elle. Le concept est un succès!

A la rentrée de septembre, Louise rejoint l’équipe de C A VOUS, émission dirigée par Alessandra Sublé qui cartonne depuis plusieurs saisons sur France 5.

Au moment où nous bouclons ce magazine, Louise est annoncée pour remplacer Wendy Bouchard et animer la nouvelle saison de « l’Art à tout prix » (avec Olivier Picasso) et de « la Danse à tout prix », deux feuilletons du réel sur l’univers de la culture!

Louise & Lolly the Bus |#11

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Louise rĂŠcolte les fruits de son travail avec de nouvelles ĂŠmissions sur France TV.

castings. Je n’étais pas non plus très riche, mais c’était plus facile quand même et je connaissais davantage Londres aussi. Cette ville est fabuleuse. Avec un état d’esprit qui l’incarne. C’est très speed, un peu «survival of the fittest»* C’est ce que je pense de Londres...

TSL : On dit de Londres qu’elle est vraiment une capitale atypique. Bourrée d’énergie justement. Tu partages ce sentiment?

Louise : Oui. C’est une capitale différente, une ville où tout est possible. On a eu une femme Premier Ministre et la place de la femme est complètement différente depuis. En France on a beaucoup de progrès à faire dans ce domaine. Idem s’agissant de l’intégration. On est passé par la discrimination positive à Londres et ça a marché par exemple.

TSL : Venons-en à la grosse actualité de l’été et les JO de Londres. Comment as-tu vécu TES Jeux?

Louise : C’était hyper bien organisé. Les british ne sont pas toujours très polis mais là rien à redire. C’était parfait. Le centre ville était vide et pour ceux qui devaient circuler c’était hyper tranquille. Boris Johnson a réussi son coup en nous bourrant la tête que ce serait l’enfer (rire)! Mais au final, c’est ma plus belle expérience professionnelle. J’ai

passé 18 jours en immersion totale. Le bus était un pari hyper complexe. A quelques jours de commencer, nous n’étions toujours pas assurés de pouvoir travailler en direct.

Techniquement c’était lourd, très lourd. Une véritable prouesse, avec des gens assis sur des toits d’immeubles visant les satellites avec des paraboles pour nous relayer.

C’est en arrivant sur place que j’ai mesuré l’ampleur du projet dont j’avais la charge. J’ai fait toute la prod avec le service sport de France TV. Tout ce qui était musique, cuisine, toutes nos rubriques culture.

Caler les invités, trouver les numéros de téléphone, appeler tout le monde. Le service sport nous aidait pour les invités, consultants ou sportifs. mais avec Louisa, mon assistante, nous avons géré tout le reste.

Expliquer le concept, faire le lien avec notre sondier et les gars pour la musique. Louisa tournait les images pour la cuisine et les envoyait à Paris pour le montage. Il fallait assurer le suivi par emails, etc. Un boulot monstre, mais une expérience absolument fantastique! On avait une heure tous les matins.

TSL : Tu avais carte blanche?

Louise : Totale oui! Et on a même pu s’adapter en temps réel. L’idée de la musique par exemple n’était pas prévue pour être reconduite tous

LONDON 2012 ?

MA PLUS BELLE

AVENTURE PROFESSIONNELLE

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les jours. Mais avec le succès rencontré on a décidé de le faire.

Il a fallu s’organiser pour ça quand le redac chef a dit «mais c’est top, faut continuer!». J’ai eu des chanteurs tyroliens parce que la maison de l’Autriche était juste à côté de notre hôtel et je suis allée les voir pour demander si ça les intéressait de venir chanter à... 7 heures du matin! Le bus devait changer de lieu tous

TSL : En te couchant à 22h00 pour te lever à 4 heures tous les matins, as-tu pu assister à quelques épreuves?

Louise : Non aucune. J’ai passé mes journées dans la chambre d’hôtel avec ma télé allumée sur les JO en permanence, tout en passant mes appels et autres emails pour préparer l’émission suivante. Je ne suis pas sortie un seul soir à Londres. J’ai «bouffé»

les jours aussi. Mais ça a collé tout de suite avec la rédaction des sports et avec les équipes techniques. Globalement sur ces Jeux, tout a été parfait. Notre couverture des exploits sportifs a été exceptionnelle, pour les français. Et pour les britanniques aussi (rire)!

JO pendant 18 jours, sans pouvoir faire autre-chose. Et j’avoue que le retour a été très difficile.

Après ça, retomber dans un quotidien plus tranquille c’est violent. J’ai fait des rencontres de dingue pendant ces Jeux : Oscar Pistorius, Laura Flessel, Yannick Agnel ou Camille Muffat, tous les judokas... Oscar Pistorius ça me marquera à vie. Il est humble,

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talentueux et a un courage fantastique! C’est vraiment quelque-chose qui va au-delà du sport. Rencontrer des anonymes qui se passionnent pour le tir ou d’autres qui ont pu avoir des billets pour des épreuves qui ne les auraient peut-être pas intéressés d’habitude. Mais là ils sont si contents d’assister aux JO...

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Vraiment! Hyper, hyper fière comme tous les britanniques je crois.

TSL : C’est exactement ce que nous avons ressenti lors de ces deux grosses semaines. Pour les passionnés, comme pour les personnes habituellement loin du sport.

Louise : Mon père n’est pas un acharné de sport et il m’a

Disponible et généreuse dans son échange, Louise se prête au jeu des questions

TSL : Comment as-tu vécu les cérémonies d’ouverture et de clôture? Et qu’as-tu pensé du rôle inattendu de Sa Majesté?

Louise : C’était dingue. on doit se poiler avec la reine. Elle est hyper drôle en fait. Nul besoin de répétition pour elle. L’humour, tous les symboles de notre pays... j’étais en larmes. Quelle fierté!

Je suis fière d’être britannique.

dit qu’il avait regardé les Jeux.

C’était dingue pour lui. Mes parents ne reçoivent pas la télé française et c’est dommage, ils ne pouvaient pas se rendre compte de ce que je faisais.

Mais tous les jours on s’appelait pour en parler. Chacun a son histoire avec les jeux.

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de Louise Ekland Soho The French House - Pub

49 Dean Street - London Chinatown W1D 5BG T. +4420 7437 2477

Balans - Restaurant

60- 62 Old Compton Street London, W1D 4UG T. +44 20 7439 2183 www.balans.co.uk

Covent Garden Jamie’s Italian,

11 Upper St Martin’s Lane London, WC2H 9FB T. +44 20 3326 6390 www.jamieoliver.com

Oxford Street Primark

499-517 Oxford Street - London, Mayfair London W1C 2QQ www.primark.co.uk

Topshop & Topman

216 Oxford Street - London, W1C 1DA www.topshop.com / www.topman.com

Islington Look Mum No Hands - Café Bar 49 Old Street - London EC1V 9HX T. +44 20 7253 1025 www.lookmumnohands.com

Victoria Billy Elliot - Comédie Musicale Victoria Palace Theatre,

Victoria Street, London, SW1E 5EA www.billyelliotthemusical.com 24 | #11|

TSL : Dans ta famille, quel sport occupe la première place?

Louise : Le foot. Le rugby ou le tennis c’est plutôt public school** et nous sommes une famille d’ouvriers donc le foot et Liverpool of course!

en temps. Sans oublier les marchés Camden ou Petticoat Lane, parce que j’aime bien chiner.

TSL : Et pour vivre à Londres?

Louise : Angel encore une fois.

Parce que j’y ai vécu et je m’y sens bien. Ou alors Crouch End et son esprit village. J’ai vécu aussi là-bas et j’ai adoré.

C’est un peu ce que je cherche à Paris d’ailleurs. Un esprit village, avec sa petite place, le boulanger où tu fais la queue, tu peux discuter avec tes voisins.

TSL : Quels sont tes quartiers préférés à Londres?

Louise : A Islington, j’aime bien Angel. Déjà pour le nom qui est très beau, mais pour l’atmosphère aussi ou les petits magasins autour. J’aime beaucoup Covent Garden, comme je viens de l’univers des comédies musicales très présentes ici. Neal’s street * la loi de la jungle pour le shopping et quelques ** école privée restaurants que j’aime bien aussi.

Il y a notamment un resto de Jamie Remerciements au Saint-James-Paris Oliver où je me rends de temps et à My MINI Révolution.

Suivez Louise Ekland

@louiseekland

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INSIDE ouvre les portes des clubs de Londres. Des coulisses des stades, en passant par l’environnement proche des clubs et leur histoire, découvrez les raisons pour lesquelles, le football n’est pas simplement un jeu pour les anglais.

Londres, capitale des capitales, se doit de tenir son rang au niveau des clubs de football. Une richesse culturelle et sociologique absolument unique, qui explique en partie, l’incroyable diversité de cette ville !

Le foot anglais prend l’accent ‘Belge’ u 26 | #11|

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Les Yeux Olympiques de Londres

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Les

Yeux

Olympiques De Londres

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es dres

I

nspire a generation! Telle était la devise, certainement moins désuette que notre célèbre ‘L’essentiel est de participer’ - des JO de Londres. Derrière l’accroche, nous avons voulu voir si l’objectif pouvait être tenu. Loin des polémiques de budgets dépassés ou de sièges de sponsors vides, durant cette quinzaine de jours, TSL s’est immergé au milieu des londoniens. Retour sur des regards sans concession.

Par Jean-Charles Berton

x Photos TSL

Avant les Jeux, pour Londres les objectifs étaient multiples, mais également très clairs. Assurer une promotion planétaire à la capitale britannique et générer un maximum de retombées économiques à moyen et long termes. Attirer des investisseurs grâce à cette merveilleuse image de dynamisme et osons même, de règne sur le vieux continent - qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Sortir, même ponctuellement la tête d’une crise mondiale, pour laquelle il faut de toute façon trouver une issue. La devise olympique « Citius, Altius, Fortius* » trouve ici tout son sens, avec une orientation très précise. Une mission même! Celle d’inspirer une génération. Loin du cadeau empoisonné d’une génération à une autre (expression déjà utilisée chez nous pour justifier le chantier pharaonique du TGV méditerranée par exemple), les londoniens ont décidé de faire de ces Jeux, un exemple pour le futur. Un souvenir de la fierté de celles et ceux qui auront fait ces Jeux. Mais également des autres. Ceux qui, volontaires bénévoles, militaires et policiers, commerçants ou simples habitants de londres, se sont totalement impliqués dans la réussite de cette fête mondiale. De ce point de vue, le bilan est ultra positif. Personne ne peut prétendre le contraire, tant les commentaires sont unanimement élogieux! Nous avons eu la chance de pouvoir vivre de l’intérieur une quinzaine de

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pq

Entre amis ou en famille, l’Union Jack est porté avec fierté... avec un brin d’autodérision!.

jours dans ce Londres olympique.

Comme de vrais londoniens, tantôt loin de l’événement, tantôt en son coeur. De Kilburn à Stratford, pourtant situées sur la Jubilee line, notre itinéraire a permis de croiser ces personnes venues spécialement à Londres pour vivre un « truc à part ».

Kilburn : de Bradley Wiggins à Trinidad & Tobago Logés durant presque toute la première semaine des Jeux à Shoot-up Hill, au bout de Kilburn High Road, nous avons rapidement pris nos marques dans ce quartier populaire du nord-est de Londres.

Un quartier Irlandais à l’origine, resté poplulaire et remis au goût du jour par un certain Bradley Wiggins qui a grandi ici et dont la mère vit

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encore près de Kilburn Station. Un tour du quartier, une visite de son ancienne école primaire et nous saisissons vite que tout le monde est devenu fan de vélo, depuis que le môme a remporté « le Tour de France » en français dans le texte!

Et Bradley n’a encore pas réalisé son nouvel exploit olympique. Ironie de l’histoire, le long de Kilburn High Road, se trouve une perpendiculaire du nom de Cavendish Road. La seconde surprise marquante de notre séjour reste incontestablement la découverte de la maison de Trinidad & Tobago. La chaleur des caraïbes, au coeur d’un londres déprimant de grisaille et de pluie en ces premiers jours olympiques. Nous sommes très bien accueillis, avec possibilité de prendre nos photos, non sans avoir préalablement accepté de partager

Des volontaires aux policiers, en passant par p les militaires ces Jeux resteront ceux de tous les londoniens. Passants, commerรงants et anonymes ont accueilli le monde entier avec bonne humeur... |#11

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un verre au bar central du Tricycle.

Les journées sont rythmées autour des concerts proposés chaque soir dans la salle principale de ce cinéma historique de Londres. Au gré de nos aller-retour vers le centreville, nous découvrons un parcours jalonné de points d’intérêts variés.

De Kilburn à Oxford-Circus le ‘one eight nine’ (comprenez le bus 189) nous emmène entre vélo et musique, entre Wiggo et les Beatles. On ne peut rester insensible à un passage par les studios d’Abbey-Road et encore moins à un petit cliché personnel sur le zebra le plus connu au monde! Paul, star vieillissante et parfois décriée par les anglais, triomphe encore sous les yeux du monde entier lors de la cérémonie d’ouverture, tandis que les grafittis démontrent l’amour inconditionnel des fans pour John. Non loin des murs graphés des studios se déroulent les épreuves des archers. Héritiers de Robin Wood qui se battent aujourd’hui pour des médailles, dans l’antre du cricket. Lord’s cricket où voici quelques années encore étaient décidées les règles du sport auquel tout cerveau non britannique reste hermétique. Notre premier circuit s’achève sur un tour à Primrose Hill, par une sieste bien méritée sur ce parc qui domine Londres et son zoo.

Le temps de revenir dans le centre est venu. Nous emportons avec nous les visages de fans néerlandais, norvégiens ou ivoiriens, croisés durant cet itinéraire et tous fiers de poser pour le magazine français qui parle de Londres.

De la mairie de Londres au stade olympique Le week-end charnière des Jeux est organisé autour de l’événement olympique majeur. L’épreuve la plus courte et la plus attendue de toutes.

Après la pluie battante des jours qui ont précédé, tout le monde espère désormais la foudre. Usain la foudre!

Ce dimanche 5 août démarre pourtant à l’opposé du stade olympique. Dans un hôtel de la très hype Sloane street nous attendent l’équipe de London & Partners et une trentaine d’agences (key agencies) qui assurent la promotion de Londres dans leur pays respectifs. Café et viennoiseries 32 | #11|

pour un réveil en douceur, avant de gagner le dernier joujou de Boris, le premier bus écolo de Londres, à moteur hybride, mais également ergonomie et design totalement repensés. Seule la couleur rouge a été conservée, renvoyant directement le célèbre et fumant modèle de bus à impérial diesel dans le musée du transport de Covent Garden! Bref, revenons à notre bus ultra moderne qui traverse un Londres décidément bien désert, par Sloane Square, puis Chelsea Bridge pour rejoindre l’autre rive de la Tamise. Nous arrivons en à peine vingt minutes aux pieds de la mairie de Londres, et le quartier rénové de More London. Accueil officiel dans la maison du blond Boris. Nouveau breakfast dans la salon principal, dont la terrasse offre une vue imprenable sur the river et London ou Tower Bridges selon votre humeur. Histoire de nous rappeler que nous sommes bien en Angleterre, un violent orage arrive, noircissant le ciel et inondant la terrasse. Nous sommes donc consignés à l’intérieur où la réunion de présentation de l’après JO et l’héritage des Jeux, va débuter.

Le Parc olympique deviendra l’une des prochaines attractions de Londres, notamment pour les IT et autres nouvelles technologies. Des espaces dédiés aux entreprises sont également imaginés pour garantir une prérennité aux investissements réalisés. Le meeting est rapide, les intervenants précis. La réunion à l’anglaise. Efficace! Nous sommes encore tous en train de nous interroger sur comment affronter les trombes d’eau qui s’abattent encore sur nous au moment de quitter le building, lorsque coupe-vent et parapluie nous sont tendus. Nous voici tout de rouge abrités, un logo ‘London & Partners’ sur le coeur.

Un nouveau point positif. Quelques centaines de mètres nous séparent de la Maison Suisse où nous sommes attendus pour une présentation du concept, doublée d’une viste des lieux. Le déjeuner est également prévu dans la brasserie éphémère de la maison rouge. L’accueil est, là encore très dynamique.

Nous assistons à l’élimination de Roger Federer sur l’écran géant placé dans le restaurant. Seule

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Les Jeux : un esprit bon enfant et la fiertÊ d’afficher les couleurs de son pays ! |#11

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fausse note bien involontaire d’une organisation sans faille. Le moment qui suit aurait du être l’instant de fierté des trois français présents dans la délégation, puisque nous allions traverser la Tamise par Tower Bridge, afin de rejoindre Old Bilsgate et le Club France. Durant le quart d’heure nécessaire au trajet, nous ne pouvons nous empêcher de penser qu’il sera difficile d’être à la hauteur des premières étapes de la journée. Connaissant le fameux esprit à la française et l’autosatisfaction dont nous pouvons parfois faire preuve. Il ne s’agit pas d’autoflagélation, mais d’un constat aussi sec que le pragmatisme britanniq ue. Cependant nous étions loin d’imaginer que la visite serait aussi... nulle? Inconsistante?

Dévalorisante? Chargés de cadeaux souvenirs offerts par la Mairie de Londres et la Maison Suisse, nous repartirons après une visite menée au pas de charge, sans pouvoir même entendre les commentaires marmonés par notre guide. Un verre d’eau et quelques cacahuètes nous serviront de pause avant de repartir, un tour de cou «esprit bleu» offert en guise de souvenir de la France (si, si!). Cette anecdote n’est évidemment pas flatteuse pour notre promotion, mais elle reflète une certaine réalité et surtout nous renvoie l’image que

nous pouvons avoir à l’étranger. Vous imaginerez aisément les regards en coin et autres moqueries subies par la suite, de nos camarades belges, hollandais, suédois, allemands ou... anglais. Mais passons, parce que le moment tant attendu approche.

Il est temps de rejoindre notre bus high tech, pour prendre la direction du Stade olympique. Le soleil est de retour et ne nous quittera plus jusqu’à la tombée du jour. Un jour où l’homme a couru la distance de 100 mètres comme nul autre auparavant dans une course olympique. Usain Bolt s’empare de l’or promis et d’un record désormais établi à 9,63.

L’ambiance autour du stade et lors des compétitions sur la piste ou sur les aires de lancers est spéciale.

Mais à l’instant où les stars du sprint entrent en piste, le temps s’arrête.

Le show commence. Chacun allant de sa mimique fétiche ou de sa tentative d’intimidation. Bolt est déconcertant tant il semble loin de l’enjeu. Détaché de la course et même presque trop décontracté.

Puis arrive le départ. Le stade se plonge dans un silence enivrant.

Les athlètes sont immobiles. Tout le monde retient son souffle. Jusqu’à l’explosion totale! Le léger décalage entre le départ effectif et l’arrivée à nos oreilles du «bang» du starter est déconcertante. Mais les 10 secondes

Le jour où Usain triomphe sur 100m, tout un peuple célèbre la Jamaïque...

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Le “L for London� en passe de devenir universel ! |#11

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q ui suivent sont a bsolument fantastiques! Une forme de frénésie s’empare de la foule. L’électricité est palpable. Les flashs crépitent, tandis que les adversaires d’Usain tentent de résister tout en assurant un podium. Un instant rare, qu’il faut absolument vivre pour ressentir une émotion pareille. Bolt est une star.

Un extra-terrestre. Une météorite qui assure le show avant, pendant et après la course. Les nombreux jamaïcains croisés sont en liesse.

Ils dansent, chantent et célèbrent le triomphe du peuple le plus rapide du monde. La vague humaine qui quitte le stade est accompagnée d’un bruissement. Tout le monde reparle de l’exploit. Il fallait être là, l’espace de 9,63 secondes au moins. Le stade se vide très rapidement. La nuit est tombée rendant plus belle encore la carte postale offerte à nos yeux.

Ereintés par une journée marathon et les images plein la tête, nous retournons à l’hôtel de Sloane street.

Tout le monde semble ravi de sa journée. Il faudrait vraiment faire le difficile pour ne pas l’être. Un autre bon point pour les organisateurs,

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qui répèteront chaque jour le même schéma avec différents opérateurs du tourisme ou d’autres activités identifiées comme prioritaires pour l’avenir de Londres. Un aspect des jeux bien souvent négligés, au profit de polémiques inutiles comme les sièges vides du début de compétition ou l’absence des touristes au centreville. Pékin avait été grande. Mais Londres a sans conteste élevé de plusieurs crans le niveau d’exigence des futurs organisateurs. Rio est prévenue! Et comme pour enfoncer le clou, la cérémonie de clôture a été fabuleuse. Le répertoire musical est tel, qu’aucun pays ne peut rivaliser.

L’art de mettre en scène frôle également la perfection.

L’armée des volontaires anonymes Le succès rencontré par les paralympiques quelques semaines plus tard, notamment par des records de fréquentation place Londres sur la toute première marche du podium selon nous. Certes, notre objectivité peut facilement être mise en doute. Mais croyez au moins en notre sincérité! Nous ne pouvons refermer la page olympique

Congratulés par Boris Johnson (Maire de Londres), unaniment célébrés par les organisateurs,

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sans rendre un vibrant hommage aux anonymes et parmi eux les volontaires. Interrogez vos amis ou connaissances venus à Londres et vous constaterez que tout le monde parlera de cette armée d’hommes et de femmes, reconnaissables grâce à leurs uniformes adidas aux couleurs de London 2012. Ces milliers de personnes, par leur sympathie, leur bonne humeur leur volonté de bien renseigner ont communiqué une énergie ultra positive. Même ces jeunes gens placés sur des quais de métro ou encore cachés dans des rond-points improbables au milieu d’immeubles ont tous été parfaits! Un élan de fierté nationale, au sens noble du terme, qui fait chaud au coeur.

Si l’esprit du baron de Coubertin devait être incarné, il ne pourrait pas trouver meilleur symbole que ces bénévoles. Pratiquement aucun d’eux n’aura même pu assister à une épreuve. Pire, bloqués sur leur secteur, ils n’avaient même pas accès à un écran pour vivre les épreuves. Nous avons eu l’occasion de discuter avec certains et même de prendre quelques photos. Le discours était toujours le même : « Nous sommes fiers de nos Jeux, fiers d’être britanniques et nos athlètes nous

ont rendus encore plus fiers d’être engagés dans cette formidable aventure ». Alors oui, les critiques peuvent exister et certains bilans négatifs seront toujours dressés.

Mais là encore, le plus objectivement possible, nous pouvons affirmer que cette gestion de l’événement a rempli son rôle : INSPIRE A GENERATION! Bravo à tous, pour ces moments de magie. Et quelle source d’inspiration pour toutes les capitales désireuses d’organiser de futurs Jeux olympiques! Nous pensons évidemment à Paris. Il faudra sans doute pour celà songer à remplacer les cacachuètes et le verre d’eau par des prestations plus adaptées à ce type d’événement.

Mais il s’agit aussi de repenser tout le modèle économique du sport français, voire de mettre le sport à une place centrale de l’éducation nationale. Tout n’est pas que question de business. L’esprit du sport ne s’impose à personne, il se cultive dès le plus jeune âge...

* la devise olympique : « plus vite, plus haut, plus fort »

des milliers de volontaires auront joué un rôle primordial dans la réussite de ces JO. Thank you all! |#11

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Tintin chez les

Bret ns

L

es Belges ont débarqué! Ils ont presque envahi la Grande-Bretagne et sont en passe de conquérir l’Angleterre du football. Fellaini, Hazard, Vermaelen, Kompany, Dembele… Ils éclaboussent la Premier League de leur talent. Après, le 22 v’la les bleus post 98, v’la le 11 Belge de TSL !

Par Erik Bielderman

Au coeur du mois d’août lors du Community Shield entre Chelsea et Manchester City les fans du club londonien avaient entamé ce chant cruel à destination d’Eden Hazard “ What a waste of money. ” Quel gâchis d’argent : Le Belge pour ses débuts en Angleterre avait été il est vrai transparent. Aujourd’hui l’ancien meneur de jeu de Lille acheté 40 M d’Euros est un héros à Stamford Bridge. Il est l’homme qui éclabousse le début de saison anglais. Tête de gondole d’une armada belge en pleine résurrection. Les Belges de la Premier League héros ordinaires d’un championnat, tombé saison après saison sous le charme des Diables Rouges. Le surnom de l’équipe belge.

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x Illustrations TSL Autre héros belge, Marouane Fellaini qui a lui seul après avoir fait perdre le titre à Manchester United en 2012 en étant l’homme clef du 4-4 arraché à Old Trafford par Everton au printemps dernier a remis ça dès la 1ere journée de la saison 2012-2013. Un but victorieux face à MU et une succession de coups de génie. Fellaini est un extraordinaire footballeur. Encore méconnu.

Autre acteur, Simon Mignolet dans les buts de Sunderland a écoeuré les attaquants d’Arsenal (0-0) à l’Emirates lors de la 1ere journée de la saison. Moussa Dembele (Fulham) a fait trembler Manchester United à Old Trafford avec ses frappes lourdes. A tel point que Tottenham a aussitôt fait le forcing pour s’attacher

les services du puissant milieu de terrain belge. Et qui a marqué pour City de la tête face à United en championnat lors d’un duel décisif en fin de championnat 2011-2012 ?

Vincent Kompany “ of course ”…

Aussi comment ne pas avoir envie d’effectuer une revue de détails des forces belges en Premier League ?

CHRISTIAN BENTEKE >> Aston Villa Agé de 21 ans l’attaquant belge vient d’être acheté par le club de Birmingham contre un chèque de 8,5 M d’Euros. International (5 sel au moment de sa signature) il a inscrit son premier but face aux Pays-Bas en amical. Avec Genk, il a la saison passée disputé 29 matches pour 18 buts marqués (toutes compétitions confondues). Paul Lambert l’entraîneur de Villa dit de lui : “ Il est peut-être jeune, mais il est impressionnant physiquement. Il va vite et est grand. ”

MOUSSA DEMBELE >> Tottenham Le milieu belge s’est très vite imposé en Angleterre. A 18 ans il quitte la Belgique pour faire carrière aux Pays-Bas (Tilburg, AZ 67). Repéré par les dirigeants de Fulham il rejoint Londres en 2010 (6,5 M D’Euros). Son profil de milieu offensif polyvalent fait qu’on s’intéresse encore plus à cet international confirmé. A peine arrivé à Tottenham il marque face à Norwich pour son premier match.

Déjà devenu un des chouchous de White Hart Lane. Sa qualité de frappe et son jeu de tête en font un joueur parfaitement taillé pour l’Angleterre.

MAROUANE FELLAINI >> Everton Cet exceptionnel milieu de terrain relayeur est l’une des stars de la Premier League et c’est un miracle s’il est encore à Everton ; A 24 ans il éclabousse le football anglais de son talent. Son jeu de tête est fantastique son timing parfait sa vision du jeu, son abattage et sa technique en font un joueur rare. Il est arrivé à Liverpool en provenance du Standard Liège en 2008 et est vite devenu incontournable chez les Reds de Liverpool. Alors qu’il n’a que 20 ans, Everton débourse 14 M d’Euros plus 6 de bonus pour s’attacher les services de ce joueur perché à 1,94m.

Il aurait pu choisir d’évoluer pour le Maroc mais a en 2007 accepté de répondre à la sélection des Diables Rouges.

EDEN HAZARD >> Chelsea Arrivé à l’inter-saison en provenance de Lille contre 40 M d’Euros il s’est imposé rapidement dans le collectif d’une équipe de Chelsea rajeunie et au football porté à nouveau vers l’offensive. En France il a été élu deux fois “ meilleur espoir de Ligue 1 ” puis à deux reprises “ meilleur joueur de Ligue 1 ”. Il est le nouveau héros de Stamford bridge. Son talent explose bien plus vite que prévu. Il a ainsi été désigné à trois reprises “ Homme du match ” lors des trois premières journées de championnat des Blues (1 but, 4 passes décisives, 2 penalties provoqués). Fernando Torres dit de lui : “ Il fait la différence à lui seul et joue collectif. Il nous offre une variété de combinaisons offensives nouvelles. Avec lui le jeu de Chelsea bascule naturellement vers l’avant. ”

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VINCENT KOMPANY >> Manchester City Après avoir effectué ses débuts à Anderlecht le solide défenseur central belge a rejoint le Hambourg SV en 2006 où malgré une blessure au tendon d’achille il s’imposera.

En 2008 fâché avec son club il est transféré à Manchester City pour 8,5 M d’Euros. Il lui faudra attendre l’arrivée de Roberto Mancini pour véritablement s’imposer à City.

En 2011 il est élu joueur de l’année par les fans du club et est désigné capitaine. Champion d’Angleterre et désigné joueur de la saison 20112012 en Angleterre par ses pairs, Kompany est peut-être aujourd’hui le meilleur défenseur central au monde.

Il vient de signer un nouveau contrat de 6 ans avec City. Un record.

ROMELU LUKAKU >> Chelsea (prêté à WBA) On présente le jeune attaquant belge comme un prodige. Un futur Didier Drogba, son idole. Chelsea s’est montré plus convaincant que les deux Manchester, Barcelone et le Real Madrid en 2011 pour signer ce joueur athlétique (1,90m). Un transfert estimé à plus de 20 M d’Euros (bonus inclus). Peu utilisé pour sa première saison (8 m) il a accepté un prêt d’une saison à West Bromwich Albion “ J’ai envie de jouer. J’ai été frustré de ma saison l’an passé. On ne m’a pas fait suffisamment confiance. A moi de prouver que j’avais raison ”.

SIMON MIGNOLET >> Sunderland Arrivé de St-Trond en 2010, le gardien de but belge est vite devenu un titulaire indiscutable dans le but de Sunderland. Gardien très vif et exceptionnel sur sa ligne. C’est également en 2010 que Mignolet est titularisé pour la 1ere fois en équipe de Belgique. Le voilà aujourd’hui confronté à la concurrence d’un autre excellent et jeune gardien belge T hibaut Cour tois q ui appartient à Chelsea et est en prêt 40 | #11|

à l’Atletico Madrid. Marc Wilmots le sélectionneur belge va devoir trancher dans les mois à venir.

KEVIN MIRALLAS >> Everton Voilà un joueur qui bénéficie de l’imprimatur “ made in Belgium ”.

On achète aujourd’hui Belge les yeux fermés en Premier League aussi facilement qu’on achetait Français voilà une décennie.

Question de mode, de ratio efficacité/investissement. Joueur de complément dans l’effectif d’Everton il sera appelé à minima à jouer un rôle dans les matches de coupes, mais a une belle carte à jouer.

VADIS ODJIDJA OFOE >> Everton Ce milieu de terrain âgé de 23 ans et d’origine Ghanéenne appartient au Club de Bruges qui a accepté de le prêter à Everton avec option d’achat.

Après avoir débuté avec Anderlecht il a connu la Bundesliga (Hambourg) avant de revenir au pays (Bruges).

Pour ses débuts internationaux en novembre 2010 il remplace Eden Hazard en fin de match face à la Russie.

THOMAS VERMAELEN >> Arsenal Certes Vermaelen est un joueur belge mais il a effectué ses classes à l’Ajax Amsterdam club qu’il a rejoint alors qu’il n’avait que 15 ans. En 2009 Il rejoint Arsenal et marque pour son premier match avec les Gunners face à Everton. C’est en 2006 qu’il connaît sa 1ère sélection. Ce défenseur central rigoureux et prompt à placer ses coups de tête en attaque sur coups de pieds arrêtés en particulier est depuis le début de cette saison le capitaine d’Arsenal. Il a 26 ans.

JAN VERTHONGEN >> Tottenham En p ro v e n a n c e de l’Ajax d’Amsterdam, l’ex capitaine des rouge et blanc, peut jouer aussi bien dans l’axe défensif que côté gauche, voire en milieu récupérateur. L’an passé il fut désigné capitaine de l’Ajax et a été élu “ Meilleur joueur de la saison 2011-2012 ” aux Pays-Bas. Gaucher doté d’une belle frappe de balle il aurait pu rejoindre Arsenal, mais avait depuis plus d’un an expliqué qu’il privilégiait un transfert avec Tottenham. International belge depuis 2007.

D’autres joueurs belges sont présents en Premier League mais ils n’ont pas encore le statut d’international reconnu en Belgique ou n’ont pas encore réussi à s’imposer en Angleterre. On pense ici à Dedryck Boyata (Manchester City) défenseur qui vient d’être prêté à Twente. On attend de voir ce que va donner l’ailier belge Steve De Ridder qui monte de Championship avec Southampton. Florent Cuvelier qui appartient à Stoke City a lui vu son prêt avec Walsall prolongé de six mois. Autres noms peu présents sur les feuilles de match : Yassine El Ghanassy (22 ans, WBA) et Marnick Vermijl (20 ans, Manchester United).

Chez les jeunes on recrute également beaucoup en Belgique. On trouve ainsi à Manchester City le défenseur Mathias Bossaerts qu’on surnomme en Belgique le Kompany blanc.

Alessio Allessandro (16 ans) joueur prometteur en provenance de Genk a également rejoint les Citizen. A United, Andreas Pereira (16 ans) et Adnan Januzaj (17 ans) ont rejoint l’académie. Chelsea enfin non content de signer Eden Hazard a enrôlé son jeune frère Thorgan (19 ans) mais également trois frères Musonda !

Charles Junior (15 ans), Tika (18 ans) et Lamisha 20 ans. Thorgan vient d’être prêté à Zulte-Waregem par le club champion d’Europe On doit également noter que Chelsea a signé deux très bons joueurs belges qui ont été prêté hors Angleterre afin de densifier leur potentiel et obtenir du temps de jeu. A savoir le très prometteur gardien Thibaut Courtois (Atletico Madrid) et Kevin de Bruyne (W. Brême).

A l’étage inférieur on trouve de nombreux joueurs belges également.

R itchie de Laet (L eicester), Florent Cuvelier (prêté par Stoke City à Watford), Farin Haroun (Middlesbrough), Brice Ntambwe (Birmingham City) ou Geoffrey Mujangia (Watford). réagissez @TSL_leMag

Voici le onze de départ - plus que compétitif - que TSL sélectionne parmi les joueurs belges évoluant en Premier League (3-5-2) : Mignolet // Kompany, Vermaelen, Verthongen // Odijdja-Ofoe, Fellaini, Hazard, Dembele, Mirallas // Lukaku, Benteke. |#11

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NEXT

ALLONS à

A

llons donc à London en chansons… Les organisateurs des récents Jeux Olympiques de Londres ont montré au public du monde entier, lors des Cérémonies d’Ouverture et de Clôture, le formidable puits sans fonds qu’est leur culture populaire et notamment la musique !

Par Samuel-Raynaud

x Photos & illustrations TSL

Et il est vrai qu’en France, les médias ont beaucoup joué des connections entre Londres et la pop ; menant même à des situations ironiques lorsque London Calling de The Clash fut passé presqu’en boucle pendant la quinzaine. Imaginez, c’est comme si la BBC avait fait de « Et qu’est-ce qu’on attend … ? » par Suprême NTM la bande-son des JO de Paris !

Alors oui, le sujet est vaste. Oui, les morceaux de musique populaire (Rock, Pop, Rap …) sur Londres ne manquent pas et oui, on entend toujours les mêmes ! Mais si la musique est un voyage, alors à quoi bon prendre à chaque fois la routinière Piccadilly Line ? Pourquoi ne pas sortir des sentiers battus ? Partons à la découverte de ces titres qui, bien que leurs interprètes soient de Liverpool, Manchester, Glasgow ou de la proche banlieue londonienne, lèvent le voile sur « The Big Smoke » …

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Ma première expérience de Londres se fit avec une bande-son assez désabusée dans mon walkman de l’époque. En effet, sac à dos sur les épaules, chaussé de mes adidas Gazelle fraichement achetées dans une boutique de Covent Garden, j’avais dans les oreilles l’album In The City de The Jam. Sur ce premier album du groupe de Woking (37 kilomètres sud-ouest de Londres), les titres sont joués à une allure faisant écho à la vie urbaine moderne. En cette fin des années 1970 (l’album fut sorti en 1977), la scène musicale est dominée par le punk et les textes des Jam font place à la frustration de la jeunesse banlieusarde entre le Londres vu à travers le prisme de la télévision et la dure réalité de la Capitale.

Paul Weller, sorte de Rastignac anglais armé d’une Rickenbacker, plaque accords et rimes sur le vinyle et exprime ses peurs quant au monde qui

lui est présenté et se sert de l’ironie et du sarcasme comme d’un bouclier.

Il est le miroir d’une génération qui aspire à « monter » à la ville mais sans vouloir se laisser happer par le train-train. Quelques années plus tard, Weller écrira ‘A’ Bomb on Wardour Street en hommage au fameux Marquee Club dans cette rue de Soho.

Avec son deuxième groupe après The Jam, nommé The Style Council, Paul Weller nous gratifiera de nombreuses chansons inspirées par Londres ; dont The Piccadilly Trail, qui traite de la vie nocturne et sentimentale de demoiselles autour du quartier de Soho. Elles se perdent dans la nuit et la foule de leurs amants, redoutant le qu’en-dira-t’on. La justesse et la retenue avec lesquelles le sujet fut traité font de Weller un des plus grands auteurs pop modernes. Il partage avec Morrissey un amour pour les sujets considérés trop banals par leurs contemporains.

Morrissey, justement, avec The Smiths, exprima dans London les ambitions et les peurs d’un jeune mancunien laissant tout, sa famille, sa petite amie, pour recommencer une nouvelle vie à Londres. Il prend le train de Manchester pour Euston – gare qui dessert le Nord/Nord-Ouest de l’Angleterre – et se demande s’il

a finalement fait le bon choix. Sujet universel. Ce jeune du nord a bien du finalement débarquer dans sa nouvelle vie, car dans une autre chanson Half a Person, Morrissey chante les mésaventures d’un jeune perdu, errant dans la Capitale et cherchant une place au YMCA …

Morrissey entre dans l’imagerie londonienne avec Vauxhall & I Originaire de Manchester, Stephen Patrick Morrissey pour lui donner son nom complet, est devenu un chantre moderne d’un style de vie autrefois incarné par Oscar Wilde, le poète Dandy, et qui prend toute son expression dans ce Londres qu’il l’accueillera pendant quelques années.

On pourra citer Piccadilly Palare ou Dagenham Dave issu de Southpaw Grammar (double référence !) ou même la quatrième de couverte de Bona Drag avec Battersea pour toile de fond. Mais c’est véritablement l’album Vauxhall and I qui fixera Morrissey dans l’imagerie londonienne. Triple clin d’œil à Londres dans le titre de l’album – Une première référence au film de 1987 Withnail and I; dont l’action se passe dans le quartier de Camden Town. Ensuite, il y a une

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allusion au quartier de Vauxhall, qui était le centre de la culture gay londonienne; Morrissey ayant toujours aimé laisser planer l’ambigüité sur ce sujet précis de sa vie privée. Enfin, auteur aimant les symboles forts de la puissance britannique, Morrissey utilise Vauxhall comme rappel à l’industrie automobile – la marque Vauxhall, sorte de Volkswagen anglais tombé en désuétude puis rachetée par GM, fut fondée dans ce quartier, lui donnant son nom.

Un conseil, après un samedi soir de fête dans les clubs de Camden Town, au petit matin, alors que chacun cherche son chemin et que le soleil naissant vous guette, marchez au milieu de Camden High Street avec Everyday is Like Sunday de Morrissey – une mélancolie toute feutrée vous embrasse, la musique devient votre compagne de fortune et vous êtes saisis par le charme nu de cette ville qui devient, le temps de quelques mesures, un village. Et si, tout comme moi, vous vous retrouvez au pied de la station de métro Mornington Crescent, alors, vous esquissez un sourire et vous pensez au rythme lent du titre de Belle and Sebastian du même nom. Il est temps de rentrer.

Un peu plus tard, un lundi de janvier je repassais par Londres pour des raisons professionnelles. Dans l’Eurostar qui me menait vers Waterloo Station, mon iPod jouait le single du feu-groupe londonien The Rakes : 22-Grand Job (Un boulot a vingt-deux mille par an).

Chanson symbole des jeunes diplômés employés dans la City, elle narre les états d’âmes d’une nouvelle recrue du secteur tertiaire. Il se demande si, avec vingt-deux mille à l’année il va pouvoir s’en sortir à Londres. Est-ce qu’il va pouvoir séduire cette fille du boulot qui lui plait tant, alors que « le gars des ventes » lui, gagne 28 mille … finira t’elle avec lui ? Et comme quoi dans la vie, on doit toujours dire merci à son employeur, c’est également lors d’un autre déplacement professionnel que je me retrouva à quelques encablures du Columbia Hotel dans le West End … Hotel qui donna son nom au premier titre d’Oasis à passer sur Radio One (joué 19 fois par inadvertance).

Hommage fut ainsi rendu par Noel Gallagher au directeur du Columbia après que celui-ci interdit indéfiniment au groupe de revenir dans son établissement après une séance de saccage des chambres réservées pour les membres d’Oasis.

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Non loin du British Museum et ayant donné son nom à une station de métro sur la Northern Line, Goodge Street fut immortalisée par Donovan. Dans Sunny Goodge Street, le pape écossais du folk fait sa première escale de son escapade londonienne qui durera deux ans. Ballade jazzy, Sunny Goodge Street évoque la descente du voyageur dans la station de métro, découvrant ainsi des scènes de vies truculentes mais ne l’empêchant pas, à sa sortie, d’apprécier les parcs environnants.

En effet, non loin de là, se trouvent Bedford Square et Russell Square, que l’auteur semble vouloir contempler remplis de soleil et de joie.

sur toutes les ondes, l’accent cockney de Kate Nash Non loin de Goodge Street, une petite dizaine de minutes, se trouve Coram’s Fields, où j’eu le plaisir de résider le temps d’un weekend de match à Arsenal. Durant ces trois jours, l’accent cockney de Kate Nash était sur toutes les ondes de radios.

Impossible d’y échapper, comme une carte postale sonore d’un été

qui ne veut pas dire son dernier mot.

Nash et Lily Allen, les deux égéries Pop modernes représentent toujours encore la londonienne branchée dans les yeux des petits frenchies … qui se laisseraient séduire et resteraient à Londres peut-être plus longtemps qu’un weekend. Mais, il faut quitter Londres, à reculons certes, mais pour mieux revenir. Et sur les quais de la gare, ne pas retrouver comme l’icône française du kitsch, Claude François, qui en 1967 chanta Bench number 3 at Waterloo Station. Cette pépite, que je vous conseille chaudement de retrouver sur Youtube, est un trésor caché de symbolisme – pensez, un français s’endort à Waterloo, rêve de son amour perdu, se trouve réveillé par un Bobby et par la suite finit la nuit en cellule ! Les clichés ont la vie dure.

Cette chanson de 1967 a été élue par le magazine Time Out comme une des 100 meilleures chansons sur Londres de tous les temps, elle méritait donc une mention.

Heureusement, tout ceci ne se passe qu’en chanson et il est désormais temps, en montant dans notre train, de dire au revoir à Londres … ou plutôt, comme chantait en 1970 un certain David Bowie, London, Bye, Ta Ta.

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Bienvenue à Londres, plateforme mondiale du business.

L

a City est sans doute la partie la plus visible du monde des affaires qui se développent à Londres. Les activités à forte croissance sont nombreuses dans la capitale britannique.

L’esprit d’entreprendre y est omniprésent et les événements, récents ou futurs en sont la meilleure démonstration. Expositions mondiales, conventions planétaires. Rien ne semble pouvoir se passer ailleurs qu’à Londres. Le business du sport n’échappe pas à cette règle vertueuse. Bien avant les Jeux olympiques et pour encore de très nombreuses années, Londres s’est imposée comme la capitale européenne dans ce domaine également. Une domination qui pourrait même s’accroître, tant l’avance prise est grande et le savoir-faire supérieur. Dans cette nouvelle rubrique, TSL vous propose d’entrer dans les coulisses du sport business londonien, qui s’étend bien au-delà des rives de la Tamise.

Par Elie-André

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x Photos/Illustrations TSL

Pari gagné pour les équipes de Boris Johnson, comme ici London & Partners !

42 ‘HOUSES’ durant les JO En dehors des stades la compétition entre pays a également sévi durant les JO. Parmi les pays engagés, une quarantaine avait décidé de soigner leur promotion internationale, en imaginant des concepts plus ou moins audacieux de «Maisons» dont le but était de mettre en avant les atouts du pays concerné. Certaines «Houses», comme le club France, étaient même ouvertes au public pour des concerts privés et autres célébrations de médailles. TSL a eu l’occasion de visiter quelquesuns de ces lieux éphémères. De Trinidad & Tobago, à la Maison Suisse, bienvenue dans ce tour du monde virtuel, où chaque quartier avait son pays!

Islington Czech House

Située dans le quartier d’Islington, la Maison Tchèque proposait une zone VIP ainsi qu’un espace ouvert au public. Spectacles, concerts et stands d’exposants, répartis sur trois niveaux pour permettre aux visiteurs de profiter de l’espace. Grand bar central et espaces restaurations en mezzanine, tout a été imaginé pour le confort de tous. Y compris dans l’espace zen où il était possible de recevoir un massage relaxant. Partie d’échecs avec pièces géantes ou foot en mode baby, la déco design, très épurée du lieu contrastait largement avec l’ambiance décontractée qui se dégageait. Le temps fort restera sans doute la visite de Petr Cech, la star tchèque qui porte les couleurs de Chelsea FC et récent vainqueur de la Champions League.

Kilburn Trinidia & Tobago

Sans doute la plus belle surprise de notre tour des Houses. Basée dans un cinéma réputé de Kilburn (the Tricycle), quartier populaire du Nord-est londonien (rendu célèbre cet été par le cycliste Bradley Wiggins), la plus petite maison de promotion d’un pays avait tout misé sur le charme du lieu et la chaleur de l’accueil réservé! Concerts jazz et percussions chaque soir, Loin des

>> Event

surfaces affichées par les grandes nations, nulle arrogance ici. Mais plutôt bière caraïbéenne et rythmes endiablés au programme.

Glaziers Hall House of Swizerland

La Suisse a décidé de jouer sur ses clichés, tout en proposant un ensemble de lieux très proches ouverts au public, aux partenaires comme aux officiels. Brasserie, night-club et espace de séminaires, tout était pensé à l’intérieur, tandis que les animations grand public se tenaient à l’extérieur, sur les quais le long de la Tamise.

Old Bilingsgate Club France

Quasiment face à la maison Suisse, le CNOSF a très tôt opté pour un lieu ouvert à tous les publics. Bilan plus de 75.000 visiteurs ont ainsi pu profiter des soirées surchauffées de la plus française des boîtes de nuit londoniennes durant ces jeux. Médaillés, dirigeants et partenaires du mouvement olympique se donnaient rendezvous chaque soir pour faire la fête Quelques boeufs. improvisés avec Patrick Bruel ou Louis Bertignac ont mis le feu! Comme nos champions Teddy Riner ou Tony Estanguet pour citer les plus marquants! Le Club France c’était aussi le lieu de retrouvailles des tous les athlètes et leur famille. Médaillés ou non.

Les principales Maisons représentées : Africa House at Kensington Gardens # Austria House at Trinity House # Belgium House at Inner Temple # Brazil House at Somerset House # Canada House at Canada House # Croatia House at the Pelham Hotel # Czech Republic House at the Business Design Centre # Denmark House at St Katherine Docks # France House at Old Billingsgate Market Georgia House at 45 Millbank # Germany House (Deutsches Haus) at The Museum of London # Team GB House at One Stratford Place # Holland House at Alexandra Palace # Irish House at The Big Chill House # Italy House (Casa Italia) at Queen Elizabeth II Conference Centre # Jamaica House at The O2 # Japan House at No 4 Hamilton Place # Monaco House at 18-22 Haymarket # Korea House at Royal Thames Yacht Club # New Zealand Kiwi House at Central Saint Martins # Nigeria House at Theatre Royal Stratford East # Romania House at 30 Pavilion Road # Russia Park at Perks Field, Kensington Gardens # Serbia House at the Serbian Embassy # Slovak House at the Institute of Directors # Sochi Park at the Albert Memorial Lawns # House of Switzerland at Glaziers Hall # Trinidad & Tobago Village at Tricycle Theatre # USA House at the Royal College of Art # Kenya House at East Thames Community Centre # Qatar House at IET Savoy Place # etc.

>> Retrouvez les albums photos de nos visites sur la page facebook/totallysportsinlondon

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Next year is an exciting year, with the capital host to major events, including the London 2012 Olympic and Paralympic Games and the Queen’s Diamond Jubilee. We are the experts here to help you access this unique opportunity – a city renewed, and ready for business.

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>> Public Relations / Hospitality

Vous prendrez bien un peu de football anglais ?

Le foot anglais n’est plus à présenter. Son pouvoir d’attraction non plus. En revanche, l’idée qu’il est impossible d’assister à des rencontres de championnat dans de bonnes conditions persiste!

Depuis longtemps déjà, TSL et l’agence sports & marketing* prouvent régulièrement le contraire à leurs clients. Notre gros ‘coup de coeur’ est incontestablement Fulham FC. Nous affichons ici assez régulièrement cette préférence pour les Whites et le côté si londonien du club de S.W.6.

A Craven Cottage vous trouverez une atmosphère que nul autre stade au monde peut offrir!

En attendant la future grande tribune côté tamise et les nouvelles loges et salons VIP, le Cottage offre d’ores et déjà des prestations de qualité. Dîner au bord de la Tamise, avec vue sur le club d’aviron situé sur l’autre rive, puis glisser tranquillement vers les travées du stade, pour assister à un match que le monde entier suit sur son écran... Vous l’aurez compris, l’expérience laisse des souvenirs uniques.

D’autant plus uniques, que les possibilités de marquer les esprits de vos invités sont absolument fantastiques! Du package d’hospitalité basique à la croisière VIP, en passant par une découverte du stade juste avant le match, tout est prévu pour transformer une simple rencontre de football, en un souvenir inoubliable!

N’oublions justement pas de vous parler de ce qui représente l’énorme cerise sur le cake... Imaginez vous avec vos invités, devenant les acteurs principaux d’un match de Premier League. Vous donnez le coup d’envoi du match et posez pour la photo avec les arbitres et les capitaines des deux équipes!

Nous ne cesserons de vous le répéter : les rêves sont faits pour être vécus!

Même les plus fous... /////////////////////////////////////// Renseignements Hospitalité Fulham FC: contact@totallysportsinlondon.com * agence officielle de Fulham FC et Chelsea FC

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