TSL #13 - My London by Hugo lloris

TSL

# 13 #TSL_leMag

uLondres

WEST END THEATRES,12 MILLIONS DE SPECTATEURS par an

uInside

LONDRES, CAPITALE (CONTESTEE) DU FOOT ANGLAIS

uBusiness

COUP DE COEUR A MOUNT STREET

#13

10 53 28

Sommaire 05 l..... Edito 06 l..... Radio Londres 08 l..... Made In Ekland g ’The Woman in black’ 10 l..... My London by… g Hugo Lloris 28 l..... NEXT : du crunch aux terres rouges d’Afrique 34 l..... Inside : 36 l g Londres, capitale (contestée) du foot anglais 46l g Quizz London Foot TSL 45l g le 11 Type 100% London 2012 by TSL 42 l g Les maîtres du temps s‘invitent au stade 48 l..... Le cahier business by TSL

g Parmigiani Fleurier s’installe à Londres

g Lancement : première réunion du clubTSL

TSL #TSL_leMag

GRA TUIT

Partenaire de

Dépôt légal à parution Tirage : 10 000 ex.

Directeur de la publication | g Jean-Charles Berton | Rédacteur en chef | g Darren Tulett Rédacteurs | g Erik Bielderman • Elie André • Samuel Raynaud | Contributeurs | gBarbara Jamison (London & Partners) Direction artistique | g TSL | Impression | Neuville Impressions (www.neuvilleimpressions.fr) | Relations Presse | g Agence Black Board - Raphaël Ostré & Bastien Hug-Fouché | Crédits photos | g Agence Black Board Basiten Hug-Fouché • Mathieu Boucherat pour TSL • Service Presse Parmigiani Fleurier REMERCIEMENTS A tous ceux qui nous font confiance en s’associant au projet et plus particulièrement nos : annonceurs, qui font vivre le magazine et permettent sa gratuité pour nos lecteurs distributeurs, en mettant à disposition un réseau gratuit à Paris, région parisienne et Lille.

Un grand merci au St James Club et à son équipe, pour l’accueil toujours très chaleureux réservé à TSL et ses invités lors des interviews. Sans oublier pour leur contribution, Virginie, Louise, Darren, Erik, Benoît, Nicolas, Raphaël & Bastien et bien évidemment notre webmaster Yann! Special thanks to Cédric / ComBack...

@TSL_leMag une édition as&m | 40, rue Saint-Ferdinand | 75017 Paris T +33 (0)1 45 72 34 72 | F +33 (0)1 45 72 33 64 Contact | contact@totallysportsinlondon.com

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Marche à Londres!

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Le printemps est là et les oiseaux vont bientôt nous accompagner de leurs gais gazouillis. Enfin nous le dit-on! Parce que je ne sais pas si vous avez déjà fait le test, mais les beaux jours arrivant à Paris, même dans un parc, ça ne fonctionne pas! Point de gazouillis où le gaz partout nous envahit! Point de gazouillis non plus, là où le bruit nous défonce les tympans! Il faut vraiment être blindé pour se concentrer sur les pages du meilleur bouquin afin de profiter d’une pause méritée. Le bruit permanent de circulation alentour ou l’ambiance qui règne même dans nos parcs publics devient pesant. Non, croyez-moi, combiner vie citadine et zen attitude n’est vraiment pas si simple à Paris. Ne parlons pas de ce qui fâche davantage. Le manque de civisme et l’insalubrité des rues par exemple? Ils vont de paire et empirent. Chaque année un peu plus encore. Scooters sur l’étroit trottoir, slalomant les étrons trônant ici. Piétons sur la chaussée, chassés par des taxis pressés. Voiture devenue armure. Rien ne va plus! C’est la guerre à chaque intersection. Le défi du trafic, où chaque feu devient un duel! A l’heure où le printemps a sonné à nos portes et où la lumière manque cruellement aux zombies zonards, nous pensons aux milliers de petits oiseaux qui vont donner leur maximum pour égayer nos journées d’aliénés. Peine perdue et gosiers irrités pour nos futiles volatiles. “C’est normal” entend-t-on ici ou là. “C’est ça la vie dans une grande ville, une capitale comme paname !” Et là, face à ce serveur plus gris de teint que sa chemise froissée sous son gilet noir tâché, je n’ai qu’une envie.

Avaler mon café à près de trois euros et fuir ces fous. M’éloigner de ces gens qui pensent encore que vie civilisée et métropole ne peuvent être conjuguées.

Je ne vois qu’un seul moyen, qu’une seule destination, pour savourer ma vie urbaine avec un certain bien-être.

Bien-être avec les autres, bien-être avec soi. Bien-être en week-end, bien-être en vacances, ou bien-être en voyage d’affaires! Urbain parmi les urbains. “Il est cinq heures, Paris s’éveille” chantait le père, tandis que le fiston des années plus tard entonne “prépare une arche / delanoë / tu vois bien, qu’on veut se barrer / même plaqué or, paris est mort / il est 5 hors, paris s’endort”...

Et de conclure “pourtant paris, c’est toute ma vie / c’est la plus belle j’en fais le pari / il n’y a qu’elle...” Mais non Thomas, il n’y a pas qu’elle!

Pour le soleil, le climat et le rosé, il y a la Corse évidemment. Sinon, pour bosser et bien vivre, il y a Londres!

A deux heures et des poussières mon vieux. Je te le dis comme à un pote, Thomas suis mon conseil : “Casse-toi tu peux et marche à Londres !” Et prends ta guitare pour de belles soirées animées, loin de toute cette morosité...

Paroles de Thomas Dutronc extraites de “J’aime plus Paris”

Jean-Charles Berton x Directeur de la publication

Radio Londres

▶ Echos, news, insolites... retrouvez ici, le meilleur de l’actu sport & lifestyle, en direct de Londres.

TSL,

ACTU BUZZ

Vive la Lutte !

Londres !

s’héliporte à

Ringard Eurostar? Ne nous faites pas dire ce que nous ne pensons pas, mais la classe, la vraie, c’est quand-même Paris>London en hélico! Déjà distribué à l’héliport de Paris, TSL est désormais disponible à Londres. De quoi agrémenter le temps d’une lecture, votre traversée de la Manche en version vraiment très originale...

Félicitations à notre ami Alain Bertholom qui retrouve son fauteuil à la tête de la Fédération Française de Lutte. Mérité, ce retour permettra sans doute d’insufler l’élan dont ce sport ancestral a besoin en France.

Quant à l’avenir international de la discipline, il faudra attendre encore quelques mois pour savoir si la (ridicule) décision de retrait des Jeux olympiques se confirme. Côté tapis, Mélonin Noumonvi et Artak Margaryan reviennent de Tbilissi avec une médaille de bronze obtenue aux championnats d’Europe.

Chapeau bas Messieurs!

@FFLUTTE @Bertholom1 @NoumonviMelo BLOGS

Louise & Darren

lancent leurs blogs sur TSL!

Ne cherchez pas, ne cherchez plus! Les deux icônes 100% british du PAF, Louise & Darren lancent enfin leurs blogs officiels. Et quel autre website français aurait pu offrir asile aux deux sujets de Sa Majesté? TSL, plus que jamais sports and MUCH more, accentue ainsi son ouverture sur le monde du spectacle grâce à Louise (qui retrouve ainsi l’univers de sa première vie d’artiste de comédie musicale) qui proposera un blog vidéo, des posts ainsi qu’une rubrique dans le magazine, tandis que Darren, délivrera du... Darren! Billets d’humour, mélange subtile et inversion de «le» à la place de «la», voire distribution de bons mots dont seul le petit Tulett illustré peut fournir une définition précise! Bref, la bonne nouvelle est que dorénavant vous avez deux mega super très bonnes raisons de consulter www.totallysportsinlondon.com et/ou de nous suivre sur les réseaux sociaux.

309,60m! Plus haute tour

de l’Union Européenne, « l’éclat de verre crevant le coeur du Londres historique » inauguré en Juillet 2012, vient d’ouvrir ses portes au public en février. The Shard, immeuble de bureaux et d’appartements de luxe, accueillera bientôt hôtel & restaurants, mais consacre déjà deux étages aux visites touristiques (payantes), offrant les plus belles vues sur Londres. Près de 2 Milliards d’euros ont été investis pas un fonds qatari, afin de réaliser ce gratte-ciel, designé par l’architecte italien Renzo Piano qui vit... à Paris. Chi va piano, va sano e va lontano...

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Comme adoptez la

TSL

MINI attitude...

AUTOMOBILE

MINI lance son nouveau véhicule à destination des sociétés et autres professionnels ! Une véritable révolution pour la marque du groupe BMW, nommée ClubVan. Une opportunité pour TSL de joindre l’agréable à... l’utilitaire.

Et dès le prochain numéro, votre magazine préféré sera diffusé par nos équipes, au volant de ce

MINI ClubVan... TSL

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la gamme compte également un nouveau venu, le Cross Coupé by MINI

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MINI Paceman La Fiche Technique > Septième modèle de la famille MINI > Premier Sports Activity Coupé dans le segment des compacts haut de gamme > silhouette aux lignes tendues d’un coupé, gage de puissance et de dynamisme > comportement routier typé karting propre à la marque > ambiance exclusive dans l’habitacle modulable + en option système 4 roues motrices ALL4 > Fonctions innovantes de MINI Connected, telles que web radio, Facebook et Twitter, Dynamic Music, Driving Excitement, Mission Control et MINIMALISM Analyzer.

Enfin, pour les nostalgiques, les puristes comme Louise, la vraie bonne adresse est dans le XVIè arrondissement, avec l’ouverture d’un showroom et d’un atelier spécialiste de la rénovation du modèle MINI d’origine...

Disponible en 5 motorisations, 3 moteurs essence de 120 ch (Cooper), 184 ch (Cooper S) et 218 ch(John Cooper Works) et 2 moteurs diesel de 112 ch (Cooper D) et 143 ch (Cooper SD).

Infos sur www.minihorizon.com

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130, avenue de Versailles - Paris 16ème - Infos www.myminirevolution.com |#13

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n a m o W e h « T Black » n i bleue ! ur une vraie peur po

Par Louise Ekland

x Illustrations TSL

The woman in Black ou ‘la dame en noir’ ça vous dit quelque chose ? Le film est sorti en 2012 avec Daniel Radcliff (Harry Potter) dans le rôle principal.

C’était, pour être poli, comme un bœuf bourguignon préparé par un anglais pas très expérimenté : sans saveur. La pièce est tout le contraire !

Pour le pitch, l’avocat Arthur Kipps décide de se faire coacher par un acteur dans le but de raconter à sa famille une histoire qui le trouble depuis longue date.

Jeune avocat, il est envoyé dans un petit village perdu de la Grande-Bretagne pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir de très sombres secrets. Arthur va basculer dans le plus terrible des cauchemars…

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@Louise Ekland

Sur scène ils sont deux.

Arthur Kipps joue ‘l’acteur’ et Ken Drury est ‘Adam Best’. Un duo d’acteurs britanniques exceptionnels qui nous livre une sacrée performance.

C’est difficile à deux de captiver une salle entière, mais la pièce bénéficie d’une très belle écriture et d’une mise en scène étonnante avec nos personnages qui surgissent parfois... du public. Alors n’y allez pas si vous n’aimez pas perdre vos moyens, encore moins si vous êtes plutôt fleur bleue que peur bleue! J’ai hurlé à quelques reprises et ma petite maman avec qui je venais passer le weekend était en panique les dix dernières minutes de la pièce (ça va, on a tout de même survécu!). N’y allez pas non plus si vous n’avez pas un très bon niveau d’anglais, il y a du rythme et l’écriture est soutenue tout en restant accessible.

L’avis de Louise : «Une pièce sombre, plutôt noire et bleue qui règne sur le ‘West End’ depuis 24 ans.

A voir dans le premier théâtre construit après la première guerre mondiale ’The fortune theatre’.»

Fortune Theatre Russell Street Covent Garden London - WC2B 5HH www.thewomaninblack.com |#13 |

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N

Hugo Lloris

ous retrouvons Hugo Lloris dans le très discret salon du restaurant COYA, situé sur Picadilly Lane, face à Green Park. Souriant et décontracté au lendemain d’un match aller bien négocié par ses coéquipiers actuels disputé face à ces anciens «teammates», Hugo ne met pas longtemps à s’installer dans la conversation ni à nous confirmer que cette nouvelle vie londonienne lui convient parfaitement. Jamais dans l’euphorie - la nature posée du gardien n°1 français prédomine toujours - Mister Lloris s’ouvre néanmoins à quelques confidences sur une arrivée tardive et une acclimatation finalement assez rapide.

Le temps d’un déjeuner savouré en tête-à-tête avec TSL, découvrez Hugo the new londoner...

Interview Jean-Charles Berton

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x Photos Mathieu Boucherat

TSL : Bonjour Hugo. Parlons de la fin du mois d’août où tu reçois ce coup de fil : «C’est bon Hugo, tu pars c’est Londres, c’est Tottenham!». Tu étais prêt ou finalement ce fut aussi une surprise pour toi?

Hugo LLORIS : Non, j’étais déjà un peu préparé à l’idée de partir. Nous nous étions préparés à l’éventualité avec ma femme et notre petite fille. On en a discuté. On a regardé sur internet; le profil de Tottenham, une maison près du centre d’entraînement et du stade... Il n’y a pas que le côté sportif quand tu changes de championnat et de pays. C’est une décision personnelle sur le plan sportif, mais aussi un choix familial. Une nouvelle vie.

Choisir l’école de ma fille par exemple. C’était important d’être tous en phase avant de venir vivre ici.

TSL : Vous aviez eu le temps de réfléchir?

HL : Depuis quelques temps déjà, j’avais cette envie de changer d’air. Après l’Euro nous avions eu des contacts et je savais que Tottenham me voulait. Mais à ce moment-là, il n’y avait encore pas d’accord entre les clubs. Ce n’est qu’au retour de New York avec Lyon (Trophée des Champions) alors que j’avais en tête l’idée que je repartais pour une saison au club que la confirmation est tombée. Nous avions effectué la préparation, le championnat allait débuter... La nouvelle est arrivée très tard. Il a finalement fallu se décider rapidement.

TSL : Il fallait saisir l’opportunité. Ce n’était pas non plus la première fois que l’on parlait de toi à l’étranger et notamment à Londres...

HL : Oui, soit on le faisait là, soit on ne le faisait pas! Je me répète, mais c’est une nouvelle vie qui commence. Et c’est assez bizarre puisque quinze jours séparent le jour de ma signature et mon premier entraînement. Il y a eu un rassemblement de l’Equipe de France entretemps.

TSL : Tu as même fait un aller/retour exprès pour signer chez les spurs?

HL : C’est toujours le problème des transferts tardifs.

Si tout s’était fait en juillet, j’aurais pu prendre mes marques plus tôt avec l’équipe. Mais en football, on ne maîtrise pas tout. Il a fallu s’adapter (sourire).

TSL : Et te voici londonien! Comment s’est déroulée ton intégration?

HL : Pour être sincère, j’ai toujours eu un peu peur des grandes villes. C’était le cas pour quitter Nice pour aller à Lyon. A posteriori je m’aperçois que ce n’est finalement pas une si grande ville. Et nous avons adoré y vivre. J’ai appris à découvrir Lyon et c’est une ville géniale. Paris, je l’ai souvent traversée pour les rassemblements des Bleus. Et maintenant je découvre Londres. Et finalement je suis agéablement surpris. Nous vivons un peu en retrait, tout en profitant de cette ville. |#13

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tout ce que J’AIME

DU FOOT je le trouve dans le contenU d’un

MATCH ICI TSL : Pour un personnage public, L ondres offre tous les avantages d’une capitale cosmopolite tout en préservant une relative tranquillité.

HL : C’est vrai! Déjà en quittant Nice pour Lyon, on m’avait dit «tu vas voir c’est une ville grise.

Tu vas avoir du mal à te faire à la mentalité». Et c’est tout le contraire qui s’est produit. J’ai découvert cette ville et nous avons adoré. La gastronomie, le vin. Une expérience géniale.

Et là, à propos de Londres, j’ai eu le même type de remarques autour de moi. «Mais comment tu vas faire? Pour bien manger etc.» Et Londres, c’est fabuleux!

Souvent, en France nous restons un peu sur nos certitudes. Pour reprendre l’exemple du vin, chez nous dans le commerce 12 | #13|

on trouve essentiellement du vin français. Ici, même dans un supermarché tu trouves des vins du monde entier. Il y a une telle ouverture d’esprit Même dans la rue. Londres est tellement cosmopolite. Parfois je n’ai pas l’impression d’avoir quitté la France. Je me retrouve dans les valeurs que j’aime.

TSL : Souvent, nos invités nous disent aussi que Londres te donne de l’énergie. Cette capitale te porte, elle te rend positif.

HL : C’est vrai. Le mentalité est vraiment différente. Les gens ne se plaignent jamais. Ils avancent.

TSL : Comment as-tu vécu tes premières semaines ici?

HL : J’ai eu du temps puisque je suis resté un mois et demi

tout seul. Même si j’étais logé à l’hôtel dans le nord de Londres, j’ai pu en profiter pour découvrir. La maison se libérait un mois après, j’étais donc seul en attendant la famille.

En dehors des entraînements et des matches, je mettais à profit mon temps libre. J’ai pris la voiture, j’ai découvert la région, je me suis perdu dans la campagne environnante.

C’était le meilleur moyen de découvrir et de prendre nos repères. Ma femme est venue un week-end avec la petite.

Nous avons choisi une école anglaise pour elle. Et comme à Lyon à l’époque, peu à peu nous avons trouvé notre équilibre ici.

On se sent vraiment bien. Nous profitons de plus en plus de Londres et de sa qualité de vie.

TSL : Vous sortez un peu?

Vous découvrez de nouveaux quartiers?

HL : Oui, nous avons déjà eu l’occasion de découvrir quelques restaurants. Mais pas encore de spectacles par exemple, ou vraiment la culture locale. Il ne suffit pas de dire ok je parle un peu anglais, je me débrouille pour être véritablement intégré...

TSL : Tu avais déjà fait l’effort de faire ta première conférence de presse en anglais d’ailleurs.

HL : Oui mais bon... (rire).

TSL : Mais je suis certain que les anglais ont été sensibles à cet effort. Ils ont apprécié que dès ta première apparition tu t’exprimes en anglais. |#13

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PARLER ANGLAIS C’EST AUSSI MONTRER TON INVESTISSEMENT

DANS LE CLUB

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“ La double culture, c’est important pour nous et l’éducation de notre fille.”

HL : C’est vrai. D’ailleurs depuis, j’ai répondu à d’autres interviews en anglais, notamment pour Sky. Par manque de confiance je n’osais pas trop, mais les attachés de presse m’ont encouragé. Ils m’ont dit que je pouvais le faire. Je manque de vocabulaire encore, mais l’expérience est positive. Je me débrouille et je gagne en confiance. Et surtout, je ne veux pas me retrouver dans ce qu’on reprochait aux joueurs étrangers quand je jouais en France.

Même si les performances sur le terrain restent le plus important

et qu’elles te permettent de gagner le respect, au final c’est mieux de t’exprimer aussi dans la langue du pays où tu vis. Un bon moyen de montrer à quel point tu t’investis dans le club aussi.

TSL : Ta petite fille parle anglais?

HL : Elle a deux ans et demi.

Mais elle comprend déjà très bien à l’école. Elle progresse vite. A la maison on parle français, on regarde des programmes français à la télé.

Nous avons cette chance de |#13

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découvrir une nouvelle façon de vivre, mais nous tenons aussi qu’elle conserve notre culture et qu’elle apprenne le français en parallèle.

TSL : Pour le papa que tu es, offrir cette double culture à votre fille c’est important non?

Pour son avenir?

HL : C’est exceptionnel oui. Une 16 | #13|

chance pour elle et pour nous.

Pouvoir vivre cette expérience et découvrir un autre monde côté football, c’est fantastique.

TSL : On dit de la Barclays Premier League qu’elle est le plus gros championnat du monde. Tu confirmes?

HL : On ne s’en rend pas forcément compte à la télé. Il

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”Il faut venir ici pour se rendre compte de ce qu’est le championnat anglais”.

faut venir voir, pouvoir jouer, découvrir l’ambiance. J’ai toujours eu cette envie de découvrir autre-chose que le football français. Je n’avais pas d’idée précise, mais une expérience à l’étranger était vraiment dans mes plans. On joue plus ou moins quinze ans, alors autant en profiter un maximum! Le but est de

ressortir grandi de ta carrière et pas seulement en raison de tel ou tel palmarès. L’Italie m’intéressait également, mais c’est vrai que pour le foot je pense qu’il n’y a rien de mieux que l’Angleterre.

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TSL : Tu découvres une autre approche de ce sport ici?

HL : La passion qu’il y a autour est incroyable. Le respect. La connaissance.

TSL : Globalement, le public est effectivement connaisseur.

Ici on applaudit autant un geste défensif qu’un but.

On ne siffle pas son équipe tant que le match n’est pas terminé. Perdre contre plus fort, mais en ayant tout donné est également accepté. Une vision du jeu qui te convient?

HL : C’est vrai. J’ai toujours été éduqué avec ces valeurs. Ma conception du sport est donc très proche de cette culture.

Je m’y retrouve totalement. Le respect du supporter. Le respect de l’adversaire. Le respect du maillot et le fait de tout donner sur le terrain pour sortir du match avec le sentiment du devoir accompli. Avoir le moins de regret possible. Quel que soit l’adversaire en face, toujours jouer pour gagner. Tout ça tu le retrouves ici. Chacun s’investit à fond. Après, chacun est différent et tout le monde l’accepte. Tu vis comme tu veux en dehors du club, ce n’est pas important. Mais sur le terrain, on tire tous dans le même sens.

TSL : Tu évolues à un poste très exposé, surtout dans le championnat anglais où le gardien n’est pas autant protégé qu’ailleurs. Un facteur que tu as pris en compte avant de venir jouer en Premier League?

HL : Je crois qu’il y a une part de légende entretenue dans tout ça. C’est vrai que par le passé, les gardiens ont souvent été malmenés et pas toujours protégés. Mais c’était aussi une autre façon de jouer au football. Depuis quelques années, on peut constater que 18 | #13|

le championnat anglais a subi les influences d’autres ligues européennes notamment. Il y a une certaine harmonisation du jeu, tout en conservant quelques spécificités dont l’arbitrage peut faire partie.

Le jeu au sol s’est généralisé, à l’exception de deux ou trois clubs anglais, qui jouent encore un peu plus directement avec des duels aériens répétés. Il faut simplement s’adapter et ne pas chercher à prendre des risques inutiles? Ici la moindre erreur se paye cash!

TSL : Pas même une petite appréhension en découvrant le championnat?

HL : Si un peu d’appréhension forcément. Mais je crois que j’aurais eu la même en découvrant n’importe quel autre championnat étranger en fait. Tu es nouveau, sans le moindre repère. J’ai eu la chance de débuter en Europa League. La compétition européenne je connais, donc il n’y a pas de problème. Mes débuts en Premier League correspondaient à ce que je cherche dans ce challenge.

Une remise en question totale.

Tout ce que j’ai pu construire ailleurs, ou le statut que j’ai en France, ne me donnent aucun privilège ici. Je dois tout reconstruire et c’est justement ce qui est motivant dans ce défi! C’est ce qui permet de gagner en fraîcheur mentale dans une carrière. Tu remets les compteurs à zéro.

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“Le statut que j’ai un France ne me donne aucun privilège ici“. |#13

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A l’aise dans ses baskets, Hugo a trouvé ici un équilibre entre passion et vie de famille.

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pointe

JE SUIS arrivé sur la

des pieds en respectant TOUT LE MONDE TSL : Expliqué ainsi, six mois plus tard au restaurant et avec ton enthousiasme, ça semble facile. Mais si l’on veut bien rappeler le contexte, il t’aura fallu être costaud! Tu signes en toute fin de mercato, avec un gardien titulaire en place.

Juste avant un match hyper important avec les Bleus en Espagne. Tu pouvais aussi perdre très gros dans cette affaire...

HL : J’ai toujours eu cette ambition, cette force de vouloir provoquer les choses et ne pas subir ou attendre qu’elles arrivent. Dans ce genre de contexte, il faut avoir du recul.

Sur soi, sur l’entourage. Chacun a sa propre personnalité.

J’essaie d’être lucide. J’ai évité la polémique. Je suis arrivé sur la pointe des pieds en essayant de respecter tout le monde.

L’équipe en place. le gardien en place. Et après, c’est le terrain qui parle. Inutile de crier fort si tu n’es pas capable de faire tes preuves. Il faut du caractère, en vouloir plus, travailler plus à l’entraînement. Tout ça dans un contexte nouveau. C’est pas évident. mais je ne sais pas comment dire ça... rien ne m’a surpris dans cette adaptation.

J’ai agi comme je le sentais, en suivant mes convictions et ça m’a plutôt donné raison. Je reste

quelqu’un de tranquille, réservé même.

TSL : On sent bien cette sérénité que tu dégages.

Mais intérieurement on peut aussi aisément imaginer que les remises en question sont fortes. C’est d’autant plus respectable d’avoir patienté et gagné ainsi ta place de titulaire.

HL : Très tôt, j’ai eu conscience que chaque détail est important dans une carrière. Le jour où j’ai eu la chance de pouvoir trancher entre les études et le football je me suis dit que je mènerai toujours mon parcours de footballeur à fond. Sans place pour les regrets. Le haut niveau ne le permet pas. Je ne vais pas dire que je suis perfectionniste, mais j’essaie de m’en rapprocher.Forcément, il y a des passages plus délicats.

Tout ne peut pas réussir. Mais si je me sens bien en Angleterre, c’est finalement parce que je retrouve tout ce que j’aime dans le football ici. Et cette recherche de performance, de valeurs, de professionnalisme, je les retrouve dans le contenu d’un match. C’est marrant, mais c’est sans doute aussi pour cette raison que je me suis senti si rapidement à l’aise. |#13

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TSL : Tu sembles très bien dans tes baskets. Heureux même. As-tu trouvé un vrai équilibre ici?

HL : Dès ton arrivée au club, on te prend en charge, bien au-delà du rapport joueur / salarié du club. J’ai le plus grand respect pour ces personnes qui ont été là au moment où j’en avais besoin. Je ne les considère pas

pas pour le foot. Mais pour ma famille un peu plus. Quand tu joues, c’est moins grave d’autant que le matin en arrivant au centre d’entraînement, si tu n’as pas la banane avec de pareilles conditions de travail, c’est que tu t’es trompé de métier! Non, c’est vrai que venant de Nice... le soleil peut un peu nous manquer parfois.

comme des salariés. Ces gens ont été adorables et ils font tout pour toi et ta famille. Du bonheur.

Heureusement, nous avons vécu à Lyon entretemps et c’est une bonne transition (rire)!

TSL : Bilan ultra positif! Il y a bien une ou deux petites choses moins agréables non?

HL : Le seul bémol c’est peutêtre le temps (rire)! Et encore, 22 | #13|

TSL : Ah c’est une particularité ici. Même à la télé, la météo est donnée heure par heure!

HL : Ah oui (rire) ? Mais c’est vrai qu’on ne peut pas vraiment prévoir une activité extérieure à

l’avance. Disons que dès qu’il y a un rayon de soleil, hop on sort pour en profiter! Et puis avec l’avion, nous sommes à deux heures de Nice. Donc ça va.

TSL : En préparant notre entrevue, nous faisions le constat que peu de gardiens français ont réussi ici. Le dernier gardien à avoir réussi,

c’est Fabien Barthez. Un exemple pour toi?

HL : je ne pourrais pas te dire à qui je ressemble... Ou dire de qui je me suis inspiré...

HL : Il y a des gardiens qui m’ont inspiré évidemment et Fabien en fait partie, parce qu’il restera une légende à ce poste là... mais dans le jeu, sur ce poste spécifique le premier gardien qui m’a fait découvrir ce métier c’est Peter Schmeichel. Ensuite, il y a eu Barthez, Buffon, Casillas, qui ont démarré très jeunes. Ou Oliver Kahn aussi.

Mais, généralement tous les grands gardiens ont quelque chose qui fascine.

(le coupant) non, pas de ressembler à un modèle, mais vraiment un gardien qui t’a donné envie, cette vocation? |#13

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TSL : Venir ici, c’est faire un choix très ambitieux.

Et s’imposer dans le plus gros championnat est un véritable exploit! Une forme de reconnaissance aussi?

HL : Oui, mais là rien n’est gagné encore! Le but est d’être au top. Je suis peut-être ici pour deux ans ou pour dix. Je n’en sais rien. Mais pendant cette période, comme durant le reste de ma carrière, je veux jouer au foot pour ce qui me paraît le plus important : l’image de ce que ton passage laisse au club. C’est tout ce qui compte, avant même les titres ou le palmarès. De mes quatre années à Lyon, c’est ce qui m’a touché. Les témoignages que j’ai pu recevoir.

TSL : Tu as donc doublement fait le bon choix en rejoignant l’Angleterre. De Serge Betsen à Robert Pirès ou tous ceux que nous avons rencontrés, il ressort ici une profonde culture du sport et une reconnaissance de ses légendes.

HL : C’est vrai que parfois en France, la reconnaissance des sportifs n’est pas ce qu’elle pourrait être. Ces carrières de haut niveau demandent pas mal de sacrifices. Les apprécier, les reconnaitre, c’est quelque chose que je retrouve ici chez les fans par exemple. Je suis quelqu’un de discret. J’aime pas trop faire parler de moi, surtout en dehors du foot. Mais c’est toujours agréable de croiser des gens qui aiment, ce que nous sportifs, faisons.

TSL : Vous avez pu profiter de la ville, visiter Londres en famille?

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HL : Avant l’arrivée de ma famille, j’ai pas mal bougé cet été. J’ai découvert les quartiers du Mayfair, la City, près de Tower Bridge. Plus près d’ici, Picadilly, le quartier des théâtres aussi... les rues commerçantes autour d’Oxford Circus. Le plus surprenant dans une ville aussi grande, c’est de tomber sur des petites rues, des quartiers hyper calmes. L’esprit village. Tu es tranquille, tu peux te ballader en famille, entre amis. C’est tellement grand et il y a tant à voir.

TSL : Pour conclure sur ton arrivée dans ce championnat, nous tenions à te dire qu’en France nous sentons aussi que les supporters sont fiers de ce que tu es en train d’accomplir. Un peu à l’image des «invincibles» d’Arsenal

de HUGO LLORIS

Mayfair Novikov Restaurant Berkeley Street Mayfair, London W1J 8HA T. +44 20 7399 4330 www.novikovrestaurant.co.uk

Coya Restaurant

118 Piccadilly London W1J 7NW T. +44 20 7042 7118

www.coyarestaurant.com

La Petite Maison

Un peu de Nice au coeur de Londres, et un certain état d’esprit aussi ... puisque nous sommes

« Tous célèbres ici » !

53-54 Brook’s Mew, London W1K 4EG T. +44 7495 47740 www.lpmlondon.co.uk

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Remerciements à COYA bar & restaurant (London) www.coyarestaurant.com

qui ont fait la fierté française en s’imposant ici avec Arsène Wenger. Depuis, il manquait quelques références du genre.

HL : C’est vrai que lorsqu’on évolue en France, il y a forcément des rivalités entre clubs. En évoluant à l’étranger, tu n’es plus lyonnais ou niçois mais tu deviens plus simplement joueur français pour les supporters. D’un point de vue personnel, je ne m’en rends pas totalement compte, puique je vis un peu dans ma bulle. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve ici, mais réussir est un objectif de carrière. Je sais bien que 26 | #13|

souvent ce type de choix est assimilé à l’argent. Les gens pensent que le choix de partir à l’étranger est motivé par des gains supérieurs. Et même si l’économie des clubs anglais compte effectivement, c’est bien le challenge sportif qui m’a attiré ici. Et je ne pensais alors pas trouver de telles conditions de travail! Tout est fait pour que tu évolues au meilleur de ton niveau. Il y a une vraie tranquillité pour le footballeur. En France, nous avons un certain nombre d’obligations à remplir, avec les media notamment. Ici, on te laisse gérer. Tu n’es donc pas

et Cédric MESSINA / ComBack

obligé de répondre à toutes les sollicitations. Il faut juste faire les bons choix.

TSL : Comment as-tu été accueilli par tes collègues?

HL : La facilité est de se regrouper entre francophones, mais je suis assez attentif à ça et je me dis que faire l’effort de parler anglais est important dès lors qu’il s’agit de la vie de groupe. Je ne veux pas être perçu comme le français dans son coin, qui ne s’ouvre pas. j’ai connu ça avec des joueurs qui n’apprenaient pas le français.

On ne me demande pas de devenir anglais, mais je me

sens plus à l’aise de faire au minimum cet effort.

TSL : La conclusion qui s’impose n’est-elle pas que Londres était finalement la destination idéale pour toi?

HL : C’est vrai (rire). J’ai toujours voulu être quelqu’un de normal qui pratique un métier un peu moins normal.

Donc ici, je peux prendre le métro, vivre sereinement avec ma famille et nos amis, tout en vivant ma passion dans le plus beau championnat au monde. Il y a pire quand même... réagissez @TSL_leMag |#13

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Du CRUNCH AUX TERRES ROUGES

D’AFRIQUE

U

n an après, TSL retrouve Serge Betsen à Londres pour évoquer son travail à la tête de Serge Betsen Academy Du crunch aux terres rouges de son Afrique natale, Serge Betsen poursuit son action grâce au rugby. Là où le football a semble-t-il su s’imposer naturellement, le jeu au ballon capricieux fédère à son tour - et c’est plus surprenant - garçons et filles, autour de valeurs d’éducation, de partage et de générosité. Les mêmes qu’incarnaient le « découpeur » du BO et du XV de France Celles que le néo-retraité s’efforce désormais de transmettre, dans un souci de perpétuer certaines traditions dans un pays qui l’a vu naître. Bienvenue en Afrique, berceau de la civilisation qui pourrait devenir la nouvelle terre promise de futures champions de rugby. Même si le réel objectif reste avant tout de donner une véritable chance à des gosses, de devenir des hommes et des femmes accomplis.

Par Jean-Charles-Berton

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x Photos Serge Besten Academy

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Les conseils de Serge aux jeunes apprentis pour travailler la touche ou la mêlée.

En cette fin de matinée, le vent froid transpercerait la plus imperméable des doudounes au moment où apparaît le visage de Serge Besten. Nous sommes à la sortie de la station Green Park. Le temps de parcourir à pas rapides les quelques hectomètres qui nous séparent de l’hôtel situé à l’angle de Stratton

& Berkeley streets et nous voici installés autour de deux boissons chaudes.

Toujours aussi athlètique, nous retrouvons Serge Betsen, pratiquement un an après le numéro que nous lui consacrions (cf TSL#8 “My London by Serge Betsen”). Une époque où l’international français n’avait pas tout à fait

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décidé de prendre sa retraite, mais préparait déjà son jubilé.

Une période charnière, où il faut décider de raccrocher.

De refermer le sac de sport et de ranger les crampons au placard. Enfin, pas totalement non plus. Entretemps, il y a eu cette tournée d’adieu. Ce jubilé à rendez-vous multiples, avec les copains, les adversaires d’autrefois, et le public. Aucune nostalgie dans le discours du jeune retiré des affaires. Au contraire même. La positive

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ainsi bénéficier d’un soutien scolaire et d’un suivi médical” nous confie-t’il, ajoutant “une salle informatique arrivera prochainement, avec un accès au web qui permettra de relier le village au reste du monde”.

Donner un sens à sa vie et offrir des possibilités aux autres de s’accomplir dans la leur est l’objectif. Car il faut “rester en phase entre ce que l’on dit et ce que l’on fait”. Ce n’est donc pas un hasard si Serge se déplace régulièrement en

Serge Betsen entourés des enfants des écoles de rugby, très attentifs et appliqués.

attitude caractéristique d’un garçon qui sait tirer les leçons de son parcours. La vie de Serge n’aura jamais été un long fleuve tranquille, mais plutôt un enchaînement de rapides qui trouvent leur source en Afrique et finissent par se révéler en région parisienne, puis sur tous les terrains de la planète ovale. L’envie de rendre au rugby tout ce que ce sport lui avait apporté est devenue la préoccupation quotidienne de Betsen. Notamment grâce aux actions concrètes qu’il pilote avec les équipes de son académie. Il suffit de voir son regard s’illuminer au moment d’évoquer un récent voyage au Cameroun et la visite de la salle de classe rénovée à Bafia. “Ce sont quinze enfants qui peuvent 30 | #13|

Afrique. Il aime constater de ses yeux la concrétisation des actions entreprises. Dans la lignée de Bafia, l’inauguration de deux salles de classes et du bureau du directeur de l’école de Banganté est une autre fierté. “Les enfants vont de nouveau pouvoir apprendre, sans risque et sur des bancs tout neufs!” annonce-t-il.

Et l’émotion devient même palpable au moment où la gueule cassée du rugby sort son smartphone pour faire dérouler les photos de l’école de rugby locale.

Déjà profondément marqué par “ses gosses qui n’ont rien mais sont si généreux”, il nous montre les terrains sur lesquels les enfants pratiquent le rugby. Ou cette salle de

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Les actions menées à Londres (match des légendes) financent le travail au Cameroun |#13

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muscultation bricolée, mais qui fait la fierté de tous. “J’ai eu le bonheur de retrouver les enfants dès six heures du matin, pour un entraînement. Les coachs retardés par des problèmes de circulation n’arrivant pas, j’ai mené la séance. Et c’est du pur bonheur.” Et de continuer : “Le but n’est pas de former des champions. Sur le terrain, on apprend les règles de la vie. La prise d’initiatives, à connaître l’autre, à le respecter. Notre mission est de faire grandir ces ados, les faire s’élever pour devenir des adultes accomplis”.

Et de ces premiers projets sont nées d’autres vocations. Un cinquième centre va recevoir

envisager de faire davantage.

Titulaire d’un diplôme reconnu par l’IRB, Abba est un exinternational camerounais qui s’implique totalement dans le développement du rugby.

“Ce qu’il fait sans moyen ou presque est impensable.

Je suis admiratif. Sur deux camps, ce sont plus de trois cents enfants dont il a la charge.” A l’image de Serge et son académie, dont le travail mérite incontestablement d’être reconnu et soutenu du plus grand nombre.

le soutien de Serge Betsen Academy. Situé à Zoatélé, le club recevait déjà de menues aides matérielles de la part de l’académie. Mais face au travail considérable de l’éducateur responsable du club “il n’était pas imaginable de ne pas Maison des Associations

2 rue Darritchon - 64200 BIARRITZ

Info, agenda & dons > www.sergebetsenacademy.org

contact@sergebetsenacademy.com

Suivez Serge Betsen

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@SBetsen

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INSIDE ouvre les portes des clubs de Londres. Des coulisses des stades, en passant par l’environnement proche des clubs et leur histoire, découvrez les raisons pour lesquelles, le football n’est pas simplement un jeu pour les anglais.

Londres, capitale des capitales, se doit de tenir son rang au niveau des clubs de football. Une richesse culturelle et sociologique absolument unique, qui explique en partie, l’incroyable diversité de cette ville !

Londres, capitale du foot anglais ?

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Les Maîtres du temps s’invit ent au stade ! u

p42

Résultat du sondage « le 11 Type 100% London » u

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+ Quizz foot by TSL u

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A LONDRE LE FOOTBALL EST-I

CAPITALE

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ES IL SI

E ?

L

e football est né dans les Midlands.

MU et Liverpool écrasent les clubs londoniens avec leur palmarès. Le musée du football est au nord-est de l’Angleterre. Londres ne serait donc pas la capitale du football en Angleterre alors que Chelsea est le tenant de la Ligue des Champions? Pas si simple… Explications.

Par Erik Bielderman

x Photos TSL

Ils sont quinze à évoluer dans l’une des quatre divisions professionnelles. 15 clubs londoniens sur 92 clubs pro. Le dernier ayant accédé à ce rang étant l’AFC Wimbledon promu voilà deux saisons de Conference (D5) en League 2 (D4).

Londres 15 clubs pro. Paris trois (PSG, Créteil, PFC). Et Londres ne serait donc pas la capitale du football anglais ? Voilà de quoi nourrir le débat.

Les historiens de la fédération anglaise, The FA, expliquent que le terme “ football ” est notifié pour la première fois à Londres en 1409 lorsque sur décision royale du roi Henry IV cette activité proche de la “ soule ” française est déclarée hors la loi étant facteur de troubles et de violences entre villages et communautés. C’est à Londres aussi qu’est née la plus ancienne organisation de football au monde. The FA. La fédération anglaise de football qui célèbre cette année ses 150 ans. C’est dans un pub “ the Freemasons ” sur Great Queen Street que sera organisée la première réunion de la FA. |#13

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Petits ou puissants, Londres hĂŠberge quinze clubs professionnels et le stade de Wembley p

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Des raisons de répondre... NON! Alors Londres capitale du football ? Pas si simple. Le plus ancien club au monde est et restera à jamais le Sheffield FC fondé en 1957.

Rien à voir avec Sheffield United et Wednesday. Un club qui jamais n’atteindra le niveau professionnel et qui il y a quelques années encore naviguait de stade en stade privé de lieu de vie et d’identité. Quant au plus ancien club professionnel existant on le trouve à Nottingham : Nott’s County actuellement en League 1 (D3). Club fondé en 1862.

Londres capitale du football ? Pas si simple.

Liverpool reste le club le plus titré en Europe avec 5 ligues des Champions (1977, 1978, 1981, 1984, 2005) devant Manchester United (3 C1).

Au niveau national MUFC est le club le plus titré puisque sacré à 19 reprises champion d’Angleterre devant Liverpool (18).

Londres capitale du football ? Pas si simple.

Manchester United reste l’équipe qui a remporté le plus de FA Cup (11), détrônant ainsi un club londonien au classement.

Londres capitale du football ? Pas si simple.

L ong temp s h é b erg é à Deepdale le stade de Preston North End (1er champion d’Angleterre) the National Football Museum vient d’être

inauguré à Manchester. Si vous passez par là ne manquez pas cette visite (http://www. nationalfootballmuseum.com/ visit/at-the-museum/) !

Et d’autres de répondre... OUI !

Alors Londres capitale du football ? Evidemment.

Wembley est plus q ue jamais le stade mythique du football anglais et de toute l’Europe par essence. Il est au vieux continent ce que le Maracana représente pour l’Amérique latine. Un temple.

Le plus beau et moderne stade européen qui accueillera en mai prochain la finale de la Ligue des Champions pour la seconde fois en trois ans.

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européennes. Le premier titre pour un club anglais en C1 datant de 1968 avec le triomphe de Manchester United face au Benfica (4-1 a.p.). Un an après le succès du Celtic Glasgow dans cette compétition.

Londres capitale du football ? Evidemment. Si les quinze clubs qui ont chacun leurs fans évoluaient le même week-end à domicile ce sont près de 298.000 spectateurs qui se déplaceraient (source moyenne spectateurs 20112012 Premier League et Football League). Soit une moyenne de 20.000 spectateurs par rencontre quatre divisions professionnelles confondues!

Alors, Londres capitale du football ?

Evidemment...

Chelsea vient de remporter la Ligue des Champions (2012).

Il aura tout de même fallu attendre plus d’un demi-siècle (56 ans plus exactement) pour voir enfin un club londonien s’imposer dans la plus belle des compétitions 40 | #13|

Londres capitale du football ? Evidemment. Avec 6 équipes en Premier League les Londoniens forment près d’un tiers de l’élite (30%), alors que leur représentativité au niveau professionnel (15 sur 92) plafonne à 16%.

Logiquement il ne devrait donc y avoir que trois clubs londoniens en Premier League. Or ils sont déjà trois à figurer régulièrement dans le Top 5 depuis une paire de saison (Chelsea, Arsenal, Tottenham). De plus sur quatre qualifiés en Ligue des Champion chaque année pour les clubs anglais Chelsea et Arsenal sont qualifiés. Soit un contingent européen de 50% au sein de l’élite. La surreprésentation de Londres est de plus en plus prononcée à mesure que le niveau d’exigence et de performance est élevé. CQFD, isn’t it ?

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Chaque week-end, des milliers de fans se croisent ici, empruntant trains et mĂŠtro londoniens.

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L

es Maîtres du temps s’invitent au stade. Depuis quelques années, ce qui paraissait naturel en athlétisme, en ski ou en sports mécaniques, se généralise aux sports collectifs offrant une forte exposition médiatique sur des marchés internationaux. L’industrie horlogère investit de plus en plus dans le sport conventionnel. Le rugby, le foot ou le tennis pour ne citer que ces trois-là, n’échappent évidemment pas à cette stratégie de communication. Un moyen efficace, qui permet aux marques de s’adresser à un marché mondial, en segmentant le discours autour du rapport affectif qu’une certaine cible de fans entretient avec un sport, une équipe, voire un athlète. La montre de luxe était devenue depuis longtemps le «bijou de l’homme», elle occupe aujourd’hui le même rang que la voiture de sport ou la griffe d’un costume de haute couture. Signe extérieur de richesse intérieure ou simple support commercial, la montre n’est plus seulement un accessoire. Des arbitres sur le terrain, aux entraîneurs sur le banc et bien évidemment aux joueurs en conférence de presse, plus un poignet n’y échappe!

Par Elie André

x Photos & illustrations PF

Ebel, Jaeger-Lecoutre, GrahamLondon, Longines, IWC, Tag Heuer, Hublot, Audemars Piguet, Richard Mille, Panerai ou dans notre exemple Parmigiani Fleurier... si vous n’êtes pas un ‘time addict’, certains de ces noms ne vous auraient jamais interpelé sans leur investissement dans le sport de haut niveau! Aujourd’hui, les marques se battent pour associer leur nom aux icônes des temps modernes. Ce qui 42 | #13|

était logique dans des sports contre la montre - courses à pieds, en voiture, à vélo, sur les mers - le devient dans des diciplines où le temps n’avait a priori pas le même impact. Mais au final, le rapport aux minutes et secondes qui s’égrainent et bel et bien lié à la performance finale. Le money-time symbolise à lui seul l’importance du buzzer ou du coup de sifflet final! L’espace d’un tic-tac et la meilleure tactique s’effondre.

Demandez aux footballeurs Italiens à l’Euro 2000... Le ‘temps additionnel’, les ‘temps- morts’, les ‘mi-temps’, ‘quart-temps’, sont des règles qui ont été ajoutées pour rendre le spectacle plus intense et plus attractif. Créant ainsi un rapport addictif au temps, les règles placent le chronomètre au centre du jeu et de l’enjeu.

Chaque sportif court après le même but finalement, avec une seule alternative : produire la meilleure performance, dans un créneau horaire fixe, ou dans le laps de temps le plus court. Les commentaires des journalistes eux-mêmes sont toujours liés au temps. Conséquence, combien de fois dans un stade regardons-nous l’horloge du stade? Aujourd’hui, seul l’écran de notre smartphone semble pouvoir concurrencer le cadran de nos montres. Bien plus nombreux encore que les montres de prix, l’objet est dans toutes les poches.Paradoxe même de notre époque, il y aurait plus de téléphones portables que d’habitants dans les pays développés. Offrant des services annexes, tels que l’accès aux résultats en direct et surtout la communication instantanée entre amis, par texto ou via les réseaux sociaux, le mobile donne l’heure, fait chronomètre, calendrier, agenda etc. Les besoins basiques

Tonda Woodrock (UK)

150 ans de la FA, Parmigiani et le Brésil à Wembley !

A l’occasion du récent match England vs Brazil à Wembley, l’horloger Parmigiani Fleurier a pu réunir clients et journalistes lors d’une opération de relations publiques. Partenaire de l’équipe nationale du Brésil, l’horloger proposait à sa clientèle internationale une découverte du nouvel Atelier de Mount Street, une invitation au match à Wembley ainsi qu’un dîner de clôture dans un célèbre restaurant de la capitale.

réagissez @TSL_leMag

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de la montre sont largement remplacés par le téléphone portable et ses applications aujourd’hui! Une raison pour laquelle les véritables Maîtres du temps ont compris que leur positionnement - et donc le choix de leurs partenariats - devenait crucial pour l’image de leurs produits. Si les stars de cinéma ou les artistes restent des ambassadeurs de référence, il est devenu primordial de surfer sur l’image des sportifs charismatiques.

Une raison pour laquelle les plus grands noms sont courtisés pour porter à leur poignet le modèle phare de telle ou telle marque. Observez les tennismen au moment de recevoir leur trophée après une finale. Exit le poignet éponge de l’équipementier pour faire place à un modèle haut de gamme, souvent mis en avant dans une campagne presse sur la même période. Ebel l’a compris dès les années 80/90 en s’associant aux plus grands noms du tennis ainsi qu’aux tournois majeurs.

Depuis, la marque a pensé que le football, au travers des grands clubs étaient un support très efficace. La stratégie s’est alors orientée sur le sponsoring de clubs européens comme Arsenal, Bayern Münich ou Lyon en France. Si le fabricant indépendant Graham London mise d’abord sur la F1, grâce à une opportunité extraordinaire, le côté rationnel du sponsoring orientera vite ses dirigeants vers un support plus adapté aux moyens de la marque et à sa cible. Le rugby génère de fortes retombées d’image aujourd’hui. Les arbitres du tournoi des VI Nations portaient tous un chrono Graham, devenu «official timer» du tournoi international de rugby le plus mythique de l’hémisphère nord (remplacé depuis par Tissot).

Quel plan media classique aurait pu garantir de telles 44 | #13|

retombées? Léo Messi, plus grand footballeur de la planète et probablement ‘de tous les temps’ est l’ambassadeur de Audemars-Piguet. C’est à la suite d’un cadeau du Barça pour son premier titre de champion de Liga en 2005, que Léo est tombé amoureux du modèle* qu’il incarne et collectionne depuis comme les buts et les trophées d’ailleurs !

Nous sommes bien entrés dans une phase de conquéte, grâce au poids de l’image et des médias sportifs de plus en plus nombreux. Les enjeux - sportifs & business - sont tels, que miser sur un athlète, un club ou une sélection est devenu une quasi nécessité. Distributeurs et clients, tous ‘amateurs de belles choses’ peuvent se réunir pour partager leur passion.

Evénements spéciaux, relations presse ou sponsoring sont désormais intégrés au budget marketing des horlogers. L’idée reste de fédérer, de trouver le dénominateur commun qui rapproche l’acheteur de la marque et son univers. En jouant sur l’affect et les valeurs communes. Au même titre qu’une dégustation de grands crus ou une exposition d’art, les arènes modernes deviennent un écrin pour les plus beaux bijoux de précision. Et parfois les meilleures stratégies ne sont pas toujours déployées par les plus puissants.

Parmi les quelques marques indépendantes, certaines misent sur des partenariats qui catalysent les retombées et offrent rapidement une notoriété internationale - Hublot et Parmigiani en sont de bons exemples - là où d’autres devront dépenser bien plus pour un résultat équivalent. Car au final, tout reste question de mesure et de précision. * modèle ‘Royal Oak’

Sondage... Sondage... Sondage... Sondage... S

Le « 11type

» londonien des fans 2012 facebook/TSL

Voici le résultat de notre sondage - via facebook et le website TSL - réalisé auprès des fans de foot anglais et au sein de notre rédaction, désignant le ‘11 type 100% london de l’année 2012’ parmi les six clubs de Premier League concernés.

La composition d’équipe la plus proche du onze type 2012 désigné par la rédaction de TSL remporte le maillot du club de son choix*.

Tous les détails sur www.totallysportsinlondon.com *uniquement parmi les six clubs londoniens de Barclays Premier League

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1) Quel est le club londonien qui a remporté le plus de FA Cup

Alors comme ça vous pensez être incollables sur le foot à Londres?

Nous allons voir si vous êtes plutôt niveau Big Four en Premier League ou tout juste bons à jouer le maintien en Ligue Two...

En route pour London en 12 questions and...

God save the QUIZZZZ ! >>

rArsenal rTottenham rChelsea 2) Et combien ? r8 r10 r12 3) Deux clubs de Premier League londoniens n’ont pas remporté la Cup. Lesquels ? rFulham rWest Ham rQPR 4) Quel est le club Londonien a avoir été sacré le plus souvent champion d’Angleterre ? rArsenal rTottenham rChelsea 5) Et combien de fois ? r10 r13 r16

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6) Deux clubs londoniens ont remporté 4 Coupes de la League. Qui sont-ils ? rArsenal rTottenham rChelsea 7) Combien de clubs londoniens ont remporté une coupe d’Europe ?

10) Un seul club de Premier League actuel n’a pas remporté le moindre trophée national.

Lequel ? rFulham rQPR rWest Ham

r3 r4 r5

11) Quel est le premier club Londonien à avoir remporté une coupe d’Europe ?

8) Quel fut le premier club de Londres sacré champion d‘Angleterre ?

rChelsea rTottenham rWest Ham

rArsenal rCharlton rTottenham

12) Quel est le plus ancien club londonien?

9) Quel est le premier club londonien à avoir remporté une Coupe de la League ?

rCray Wanderers rFulham rCivil Service

rChelsea rQPR rTottenham

Réponses disponibles sur n o t re s i te www. totallysportsinlondon. com et la page facebook totallysportsinlondoncom |#13

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>> EVENT

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armigiani Fleurier, marque de prestige & tradition de la haute-horlogerie suisse installe son Atelier à Londres, au coeur du Mayfair. Un choix cohérent et un positionnement ciblé, dans la discrète mais très trendy Mount Street. Un certain esprit du ‘sur-mesure’ que partage TSL. Rencontre avec Jean-Marc Jacot, son CEO. Par Jean-Charles-Berton 48 | #13|

x Photos/Illustrations PF

OPENING 2013 TSL : Jean-Marc Jacot, pour quelle raison avez-vous souhaité implanter le nouvel Atelier Parmigiani Fleurier à Londres?

JMJ : Il faut d’abord savoir que la manufacture Parmigiani Fleurier dispose d’une forte présence en Europe, et y réalise environ la moitié de son chiffre d’affaires. Dans cette optique, Londres est aujourd’hui l’une des villes les plus attractives du Vieux Continent. Que ce soit pour tourisme ou affaires, c’est à notre sens l’un des principaux pôles d’attractivité en Europe.

TSL : Vous avez choisi d’être au cœur du cœur du Londres chic et raffiné. Mount Street en plein Mayfair, symbolise le choix d’un positionnement très différenciant de vos confrères. Quels ont été les arguments déclencheurs?

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Mount Street (Mayfair) coeur du ‘London chic & discre |#13

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>> EVENT

JMJ : Le choix de s’installer au cœur de Mayfair sur la prestigieuse Mount Street répond à différents besoins.

Tout d’abord nous souhaitions nous démarquer de nos confrères en portant notre choix sur cette rue sophistiquée, qui attire des connaisseurs de Haute Horlogerie à la recherche d’un raffinement particulier. Cette opportunité unique nous permet également de nous retrouver à un endroit stratégique, dans une autre zone d’activité différente de nos détaillants. Nous espérons ainsi mettre en valeur notre Atelier tout en préservant le travail de notre réseau de distribution actuel.

TSL : Parmigiani Fleurier est également présent en d’autres lieux londoniens prestigieux. Pouvez-vous nous les présenter?

JMJ : Notre implantation Londonienne intervient dans une logique de développement du marché anglo-saxon, débuté l’année dernière. Nous sommes également présents sur Sloane et New Bond Street chez le détaillant Arij. L’inauguration de notre espace Parmigiani au Montreux Jazz Café chez Harrod’s en décembre dernier est un partenariat unique chez une institution à la visibilité internationale. L’ouverture de notre Atelier Parmigiani renforce notre présence et offre une cohérence qui nous laisse envisager de belles perspectives sur ce marché exigeant.

TSL : En un mot, quel est l’atout majeur qui pourrait donner envie à nos lecteurs de pousser la porte de votre Atelier?

JMJ : Cet Atelier est une opportunité unique de découvrir la richesse de l’Univers Parmigiani Fleurier. En poussant ses portes, vous pénétrez au cœur de notre Maison, au savoirfaire et à la créativité sans commune mesure. La présence de nos experts horlogers sur un îlot central reflète bien cette idée de proximité, en mettant nos compétences horlogères au cœur du projet. Vous y serez accueilli comme chez vous, dans un univers feutré et élégant, à l’image de notre enseigne. Un personnel compétent et à votre service vous fera pleinement apprécier nos différentes collections ou pièces d’exception. Que vous soyez un simple curieux, connaisseur ou collectionneur de Haute-Horlogerie, notre porte vous est ouverte.

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Jean-Marc Jacot CEO Parmigiani Fleurier |#13

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>> EVENT

TSL : Enfin, quels sont vos projets pour l’année 2013 en termes d’animations ou d’opérations séduction à Londres?

JMJ : Maintenant que nous sommes solidement implantés sur la capitale, nous pouvons nous concentrer sur la mise en place d’évènements locaux, en ligne avec la stratégie globale de la marque. Vous pouvez déjà noter la date du 14 Mai, qui correspond à l’inauguration officielle de notre boutique. Durant ce même mois, la célèbre Maison des frères Mosimann nous ouvre ses portes en nous dédiant un de ses salons prestigieux. Nous prévoyons en Juin le lancement national d’une nouvelle collection, attendez-vous à de belles surprises ! Juillet et son traditionnel Montreux Jazz Festival sera une occasion unique pour faire vibrer les murs de la Royal Opera House… Nous nous réjouissons de la variété et de la qualité de ces différents évènements et nous espérons vous y voir nombreux.

Save the date : mardi 14 mai 2013.

Inauguration de l’Atelier de Mouth Street (Mayfair) London.

Success Story L’histoire de Parmigiani Fleurier

s’est construite, dès ses débuts en 1996, sur une forte conviction: redonner une valeur patrimoniale à l’art horloger suisse en l’inscrivant dans une pérennité des savoir-faire manufacturés. Un homme, Michel Parmigiani en sera le fondateur, la Fondation de Famille Sandoz, le maître d’œuvre et Fleurier, lieu symbolique et siège de la marque, le berceau des traditions. Leur vision commune pour le maintien d’un savoir-faire suisse de très grande qualité les pousse à offrir le meilleur. La culture unique en restauration horlogère de la marque, transmise par Michel Parmigiani il y a plus de trente ans, est l’élément fondateur de son identité. Sublimée au cœur de chaque garde-temps contemporain, elle témoigne de l’esprit « sur-mesure » de Parmigiani Fleurier. www.parmigiani.ch

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ANCEMENT

Mardi 26 février, dans les cossus salons du Saint James Paris se tenait la soirée de lancement du clubTSL. Après une rapide présentation du concept de business-club à l’anglaise, se sont succédés divers intervenants, parmi lesquels nos ‘MC’ maison, Louise Ekland & Darren Tulett. La quarantaine de membres et invités réunis ont ainsi pu découvrir Didier Kermarrec, Directeur du Développement de l’OL, venu présenter le plan de développement de l’Olympique Lyonnais et le Stade des Lumières. La nouvelle enceinte sera réalisée par un cabinet d’architectes anglais et le groupe Vinci qui a garanti un délai et un budget fixe aux club rhodanien. Illustrée par les témoignages très personnels de de Grégory Coupet et Jérôme Albouy (Heineken France), cette présentation a permis de constater l’état de réflexion comme la complexité d’exécution - d’un tel projet. L’exemple des clubs anglais et notamment l’économie des stades londoniens ont bien évidemment été évoqués lors d’un débat particulièrement intense.

Avant la traditionnelle présentation des nouveaux membres du clubTSL, JeanFrançois Maillé a pris la parole, pour à son tour présenter le groupe JD Sports et ses ambitions en France, voire en Europe.

Un exposé concis, accompagné d’une vidéo sur le développement du groupe britannique qui ont assurément éclairé l’auditoire sur le potentiel du logo à deux lettres.

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@TSL_leMag

>> clubTSL

Pas de réunion du clubTSL sans proximité ni convivialité. Le cocktail de clôture de la soirée a permis à chacun d’échanger avec les autres membres et guests de la soirée.

A noter que le tirage au sort a désigné Patrick Renvoizé (Electromust) comme grand gagnant du colis JD Sports, qui lui vaudra de recevoir un pack totalement personnalisé de la part de JD Sports France.

Ouvert aux entrepreneurs comme aux particuliers fans de sport et amoureux de Londres, le clubTSL prend son envol.

Les messages reçus dans les jours qui ont suivi ont tous été élogieux et laissent augurer que l’on a pas fini de parler de Londres et de sport dans les soirées du clubTSL...

///////////////////////////////// Infos & contact : clubtsl@totallysportsinlondon.com ///////////////////////////////// 54 | #13 #13| |

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