TSL#12

SAISON

2012-2013

# 12

uEvénement

rencontre exclusive : Darren tulett & the nutty boys

uInside

l’impossible onze d’arsenal

#12

8 38 30

Sommaire 05 l..... Edito 06 l..... Radio Londres 08 l..... My London by… g Suggs (MADNESS) 24 l..... NEXT : London en 4 concerts de Légende 28 l..... Inside : 30 l g L’impossible ONZE d’Arsenal 42 l g #12 : l’homme de Londres, élu par Sylvain Distin

SAISON 2011-2012 GRA TUIT

Partenaire de

44 l..... Le cahier business by TSL

g Event retour sur #DT1818JD 48 l g Relations publiques : TSL mène le TROT à

Vincennes Dépôt légal à parution Tirage : 10 000 ex.

Directeur de la publication | g Jean-Charles Berton | Rédacteur en chef | g Darren Tulett Rédacteurs | g Erik Bielderman • Elie André • Samuel Raynaud | Contributeurs | gBarbara Jamison (London & Partners) Direction artistique | g TSL | Impression | Neuville Impressions (www.neuvilleimpressions.fr) | Relations Presse | g Agence Black Board - Raphaël Ostré & Bastien Hug-Fouché | Crédits photos | g Agence Black Board Basiten Hug-Fouché • TSL REMERCIEMENTS A tous ceux qui nous font confiance en s’associant au projet et plus particulièrement nos : annonceurs, qui font vivre le magazine et permettent sa gratuité pour nos lecteurs distributeurs, en mettant à disposition un réseau gratuit à Paris, région parisienne et Lille.

Un grand merci au St James Club et à son équipe, pour l’accueil toujours très chaleureux réservé à TSL et ses invités lors des interviews. Sans oublier pour leur contribution, Virginie, Darren, Erik, Benoît, Nicolas, Raphaël & Bastien et bien évidemment notre webmaster Yann!

@TSL_leMag une édition as&m | 40, rue Saint-Ferdinand | 75017 Paris T +33 (0)1 45 72 34 72 | F +33 (0)1 45 72 33 64 Contact | contact@totallysportsinlondon.com

retrouvez TSL sur les réseaux

facebook / totallysportsinlondon twitter #TSL_leMag

Distribué à Paris, Lille et Londres | Version PDF disponible sur www.totallysportsinlondon.com

Rien ne va plus...

réagissez @TSL_leMag

Kate est enceinte. Son Duc de mari, le jeune William est stressé. La fin de crise ne sera pas visible avant 2018 selon David Cameron, le locataire du #10 Downing Street. Avec ou sans Mark Hugues QPR ne gagne toujours pas et West Ham fait une apparition dans The Simpsons.

Chelsea, champion d’Europe en titre, ne se qualifie pas pour la suite de l’UEFA Champions League. Arsène se fait siffler par les fans... d’Arsenal. Bref, bienvenue dans une semaine normale à Londres. Où rien ne va plus. Enfin... si l’on regarde la pinte à moitié vide! Parce que d’un autre côté, Boris Johnson - notre nouvel ami - continue de récolter les fruits des JO, une réussite planétaire. John McEnroe a gagné à Londres. Si, si! Le Trophée des Légendes au Royal Albert Hall. Les Stones sont célébrés à Carnaby Street. Les illuminations londoniennes sont toujours aussi... londoniennes! Et, et, et... MADNESS is back!

Oui les amis, ouvrez bien grand vos oreilles, les Nutty Boys sont de retour sur scène, après une année 2012 particulièrement riche en événements pour les boys de Camden.

Associés au Jubilé de la Reine, puis aux festivités olympiques, la cote d’amour de Suggs et ses friends est remontée très, très haut dans le coeur des britanniques Et des autres aussi, dont nous faisons partie, Darren en tête, puisqu’il a eu l’immense plaisir de cotôyer le groupe lors de leur venue en promo à Paris. Quand un sujet de Sa Majesté exilé en France, croise un Trésor National britanique, il ne peut en ressortir qu’un petit joyau de la couronne. Humour et autodérision sont évidemment au rendez-vous! TSL, témoin de cette belle union a le plaisir de vous annoncer l’arrivée du petit ‘teaser’, joli bébé d’une minute trente secondes, qui vous réserve ... quelques surprises!

A découvrir sans plus attendre sur www.totallysportsinlondon.com Et surtout, n’oubliez pas de mettre un grain de folie dans ce changement d’année... Bonnes fêtes à toutes & tous!

Jean-Charles Berton x Directeur de la publication

Radio Londres

▶ Echos, news, insolites... retrouvez ici, le meilleur de l’actu sport & lifestyle, en direct de Londres.

Il est fort

ce Boris

EVENT

Johnson

Non content de nous avoir invités à assister au JO 2012, le Maire de Londres et les services qui le représentent, assurent même le SAV !

Dans une lettre très officielle, il nous remercie de nous être joints aux invités cet été durant les Jeux (quel sacrifice avouez!). Ce courrier, certes signé au stylo et de sa main, sentait un peu le courrier ‘type’ adressé à des milliers de contacts...

Jusqu’à ce que nos yeux ne se portent sur ce dernier paragraphe...

Bertrand, prenez des notes mon ami, parce que y’a pas à dire, les londoniens sont forts et leur Maire en tête! Retrouvez également la réponse de Suggs (Madness) à cette anecdote dans l’interview de Darren Tulett (page 19).

C’est quand même agréable d’être le moyen de communication entre l’un des groupes les plus célèbres de la planète et le premier magistrat de Londres !

Quand on vous dit que TSL, c’est Sports & MUCH more !

Notre prochain défi?

Rencontrer Mister Johnson à Londres et réaliser un ‘My London

by Boris’ !

Coming soon...

15!

Record battu par Queens Park Rangers, avec son match nul 2-2 à Wigan le samedi 8 décembre en Premier League. Mais pas

un record dont le club de l’ouest de London peut être fier. En effet, malgré un nouveau but de Djibril Cissé, ce nouveau match sans victoire signifie que QPR est passé à 16 rencontres sans goûter aux joies des fameux trois points!

Swindon, en 1993/94, avait joué 15 fois avant d’en gagner un...contre QPR!!!

6 | #12|

Passer les Fêtes

SHOPPING

à Londres?

Probablement la meilleure destination à cette époque de l’année! Pour le shopping et les soldes, comme pour vivre un vrai Boxing-Day et ses matches de foot tous les jours aux quatre coins de Londres! Nous vous conseillons de tenter au moins une fois l’expérience. Et pour vous convaincre mais en avons-nous réellement besoin - voici une sélection de nos dernières photos prises dans les rues décorées de Londres...

© TSL - Décembre 2012

Retrouvez nos albums photos consacrés à Londres sur facebook /totallysportsinlondon

Hammer Simpson? D’oh! Saviez-vous que désormais vous pouvez prononcer... Hammer Simpson? Consécration

pour West Ham United qui vient d’être mis à l’honneur dans la mondialement célèbre série The Simpsons! Banderole, batterie et tapis aux couleurs des grenats, rien ne manque pour immortaliser l’un des plus grands clubs londoniens revenu au plus haut niveau cette saison. |#12

|7

The Nutty Boys...

C

omment en quelques décennies, les Nutty Boys - une bande de jeunes anglais issue du nord de Londres - ont-ils obtenu le titre de ‘Trésor National’.

La consécration est venue durant l’année 2012. Du toit de Buckingham Palace au sommet du monde cet été, MADNESS effectue un retour fracassant sur la scène internationale! Les titres comme ‘Our House’ n’ont pas fini de résonner dans les soirées parisiennes. Car croyeznous ces mecs sont vraiment back to business avec ce dernier album! Dès Janvier à Cannes et pour fêter le printemps à Paris, leurs concerts s’annoncent déjà comme de grandes dates à ne rater sous aucun prétexte. Alors pour TSL, c’est un immense...

Oui, Oui, Si, Si Ja, Ja, Da, Da! Redécouvrez Londres avec Graham McPherson, alias Suggs, le chanteur du groupe qui vit encore dans la ville qui a vu naître les Nutty Boys....

Interview Darren-Tulett

8 | #12|

x Photos Bastien Hug Fouché

MADNESS DARREN TULETT : Madness est un groupe Londonien, mais dans quel quartier de la capitale as-tu grandi ?

SUGGS : J’ai grandi à Camden, dans le nord de Londres. A l’époque, il y avait plein d’Irlandais et de Chypriotes Grecs, ce qui faisait un bon mélange. La Guinness était bon marché, la bouffe aussi ! C’était un environnement parfait pour grandir, il y avait un peu de tout. Ce n’était pas un quartier aisé, même plutôt l’inverse, mais on y a bien rigolé. Les autres gars de Madness étaient aussi de Camden où de Kentish Town, juste à coté. Avec la plupart on se connaît depuis l’âge de 12, 13 ans. On était à l’école ensemble.

DT : Les premiers concerts aussi étaient à Camden, non ?

Suggs : Oui, on a commencé à jouer dans les pubs du quartier.

Dans le temps, tous les pubs avaient des salles à l’arrière et les jeunes groupes avaient donc des endroits où apprendre le métier, en quelque sorte. C’est super important, ça. Aujourd’hui beaucoup de ces endroits ont disparu, ce qui m’attriste. Ces lieux |#12

|9

font partie de notre héritage culturel. Bref, à l’époque les propriétaires s’en fichaient de savoir si vous saviez jouer ou pas – si vous étiez capables de faire venir quelques potes ça voulait dire que le type allait vendre quelques pintes de bière de plus et ça suffisait à son bonheur !

DT : Je détecte là un soupçon de nostalgie…

Suggs : Tout a changé, bien sûr.

Camden a tellement changé.

Moi, quand je grandissais, il y avait des étables et un vrai hôpital pour les chevaux là

p

où aujourd’hui il y a le Stables Market ! Dans les années 70 il y avait quelques hippies qui traînaient par là, vendant leurs bâtons d’encens mais sinon pas grand-chose. Maintenant, Camden Market est la troisième destination touristique de la ville ! Des centaines de milliers de touristes affluent dans les rues de Camden tous les weekends. Mes gosses adorent, bien sûr. C’est une autre génération.

Suggs et les autres membres de MADNESS savourent ce retour aux affaires!

10 | #12|

TRESOR

NATIONAL

p

Suggs and the city? Une longue histoire d’amour avec Londres.

DT : Mais ce n’est pas pareil pour toi…

Suggs : Non, forcément. Mais je peux comprendre pourquoi les étrangers viennent. Camden Market est haut en couleur.

DT : Si nous trainons dans le quartier est-ce nous risquons de te croiser ? Est-ce qu’il y a un pub ou tu peux toujours aller boire un coup, tranquille ?

Suggs : Oui ! Je peux encore aller boire un coup au Dublin Castle, l’un de ces pubs où nous avons commencé notre parcours. Le Dublin Castle est l’un des rares endroits toujours indépendant des grosses chaines. C’est géré par une famille que je connais bien car on jouait là à nos débuts, lorsque le pub était sous la direction du papa du mec qui le tient aujourd’hui. Génial, non ?

DT : Tu as vu beaucoup de changements à Londres, forcément, depuis ton enfance. Il y a un truc qui me frappe, moi, et c’est le simple fait de voir des terrasses partout, devant les cafés, les bars. Quand on était petit ça n’existait pas. On n’aurait jamais imaginé boire une tasse de thé dans la rue, en dehors des grosses chaleurs d’été. Ca a l’air de rien, peut-être, mais ca change vraiment la façon de vivre, d’être, et c’est l’un des nombreux changements que notre ouverture vers le continent a ramené. La vraie révolution de ces 25 dernières années fut l’arrivée du voyage pas cher. Ce qui a permis aux britanniques d’aller voir le monde et ça nous a changé comme peuple. |#12

| 11

Suggs : Ma foi, on en a vu des changements ! Londres ne ressemble pas du tout à la ville que j’ai connue petit. Mais je dis ça d’une façon positive. Pour moi, Londres est la ville la plus géniale, la plus cosmopolite du monde. Londres, c’est une évolution permanente. Il y a toujours des gens qui arrivent, d’autres qui partent, un va-etvient sans fin. C’est fabuleux, ça crée des liens entre les gens, une énergie et un dynamisme que l’on ne trouve pas partout.

12 | #12|

CA

MA

HAUTen

couleurs

MDEN

p

CAMDEN, quartier populaire du nord de Londres, situé à quelques minutes de St-Pancras

RKET

|#12

| 13

p

‘Our HOUSE’

HYMNE

NATIONAL

NON OFFICIEL

14 | #12|

‘Allo Darren? Oh, oh Darren!

Avec tous ces gens différents, on peut manger absolument tout genre de nourriture dans différents coins de la ville.

C’est les Jeux Olympiques de Londres qui me l’ont rappelé : les Jamaïcains allaient bouffer à Brixton, les Somaliens à Ealing – il y a un coin pour tout le monde !

Mais pour quelle raison Darren reste-t-il si flegmatique face aux membres de MADNESS ?

DT : Comment as-tu vécu les Jeux olympiques ?

Suggs : C’était absolument fabuleux ! Pendant deux semaines, personne à Londres n’était malheureux. C’était comme si tout le monde avait décidé de mettre de côté ses soucis pour vivre un moment magique. Le pays entier s’est plongé dedans du début jusqu’à la fin. Et qu’est-ce que

ça nous a fait du bien ! Deux semaines de bonheur !

DT : Et, cerise sur le gâteau, Madness y était aussi !

Vous avez joué pendant la cérémonie de fermeture.

Suggs : Un privilège. Ce fut une soirée extraordinaire.

|#12

| 15

DT : Cet été 2012, Londres fut le théâtre, de deux très grands moments dans la carrière de Madness, car vous avez aussi joué lors de ce concert géant pour fêter les 60 ans de règne de sa majesté Queen Elizabeth. Mais pas sur une scène habituelle…

Suggs : Tu m’étonnes ! On a joué ‘Our House’ sur le toit de Buckingham Palace !

Extraordinaire ! Ce fut un moment très spécial pour nous, comme tu peux l’imaginer. Qui aurait pu y penser, que des petits crapauds de Camden finiraient sur le toit du monde ?

DT : C’est une consécration, quand-même. Quelque part c’est une reconnaissance de votre place dans notre culture populaire, non ? Les Anglais aiment Madness, vous avez une place dans nos cœurs !

Suggs : C’est vrai que le groupe fait partie du paysage musical depuis longtemps, et l’été 2012 fut une espèce de consécration.

On a désormais notre petite place dans la culture du peuple, ce qui est absolument génial et aussi un vrai honneur. ‘Our House’, que nous avons joué et sur Buckingham Palace et aux JO, est devenu en quelque sorte l’hymne national non officiel ! On s’est retrouvés élevés à un tout autre rang, et on a pu constater une côte d’amour pour Madness que l’on a peut-être ressentie auparavant, par moments, mais jamais vraiment comme ça. Tout d’un coup, on nous a collé cette étiquette de ‘trésor national’ et c’est comme si les gens avaient envie de nous faire des bisous.

Je pense que les gens se sont rendu compte que nous avions joué, à travers nos chansons et nos concerts, un rôle dans leurs vies. Ces deux moments magiques ont rappelé beaucoup de bons souvenirs aux gens.

16 | #12|

DT : Ca doit faire plaisir !

Suggs : Tu sais, on a cette chance énorme d’être aimés par le public. Comprends-moi bien, on a bossé dur pendant longtemps pour y arriver. Mais de se trouver dans les cœurs de nos concitoyens comme ça, eh bien ça fait chaud au cœur !

Je discutais avec une célébrité dont je tairai le nom l’autre jour et il me racontait un incident où un type lui a craché à la figure dans la rue. Il m’a demandé si je n’étais pas fatigué d’être reconnu, de devoir répondre aux gens dans la rue. Et franchement, j’ai pu lui dire non, car les gens nous aiment, nous veulent du bien, et ce genre de truc ne nous arrive pas. Tu sais, lorsque nous avons commencé à jouer ensemble c’était dans le but de bien nous amuser, de faire danser les gens, de partager notre bonheur d’être sur scène. Et rien n’a changé.

Notre message, même quand on chante une chanson avec des paroles mélancoliques, a toujours été positif. On voit le verre à moitié plein. On encourage un positivisme, l’affirmation de la vie. Et quelque part, sans vouloir être prétentieux, je pense que ça a été le rôle de Madness – d’apporter un peu de gaieté dans la vie des gens. Et lorsque nous sommes en concert, sur scène, on voit la joie du public, les sourires, la volonté de tout oublier pendant quelques minutes, de se laisser aller, et ça nous apporte beaucoup de bonheur. C’est notre raison d’être.

DT : Un mot de football, Suggs.

Je sais que tu es supporteur de Chelsea – comment ça se fait vu que tu viens du nord de Londres ? Je t’aurais vu plutôt fan d’Arsenal ou de Tottenham.

p

Darren paraît insensible à the ‘nutty’ Madness walk . Et pourtant... |#12

| 17

Suggs : Si je suis effectivement un nord-Londonien, j’ai quand même habité, brièvement, à Fulham quand j’étais très petit.

Et Chelsea est devenu mon club.

Tu sais comment c’est pour nous Britanniques, ton club c’est pour la vie ! A cette époque, entre 1968 et 1970, Chelsea avait la meilleure équipe de toute son histoire, en plus, avec Peter Osgood, Alan Hudson, Charlie Cooke. Fabuleux ! Après, nous sommes retournés dans le nord et je me suis dit que je devrais peut-être essayer de devenir fan d’Arsenal, effectivement. Je suis même allé au vieux stade de Highbury, mais alors que tous les mecs autour chantaient, moi je ne pouvais pas sortir le mot ‘Arsenal’ de ma bouche !

Je n’avais plus le choix, c’était

18 | #12|

trop tard. J’avais Chelsea dans les veines. Et pourtant j’en ai souffert. On n’a plus rien gagné pendant 27 ans et j’ai même vécu deux relégations avec The Blues.

DT : Tu vas à Stamford Bridge parfois ?

Suggs : Plus très souvent, j’avoue.

DT : On n’a qu’à organiser une sortie avec TSL – on t’invite à un match quand tu veux !

Suggs : Marché conclu !

DT : Récemment TSL a reçu un courrier de Boris Johnson (ndlr le maire de Londres), que nous avons rencontré pendant les JO. Il a eu vent de notre collaboration pour la sortie de

votre nouvel album et nous a demandé de vos nouvelles ! Tu savais que Boris était un fan de Madness ?

Suggs : C’est marrant que tu me racontes ça. Un ami à moi travaillait avec Boris et il m’a rapporté que, justement, il écoutait nos chansons dans sa voiture. C’était l’un des fans du début, paraît-il. Je vais devoir lui envoyer notre nouvel album !

DT : Pour finir, Suggs, un endroit où aller pour nos lecteurs qui vont peut-être découvrir Londres ?

Suggs : L’endroit où aller, c’est toujours Soho pour moi. J’y ai mes habitudes. Pour le café, Bar Italia, Frith Street. Une

institution. Pour boire un coup, French House, sur Dean Street.

Vous voulez un restaurant anglais, moderne ? Quo Vadis, Dean Street. Sinon, des tapas chez Barafina, Frith Street. Ou le meilleur Chinois en dehors de Shanghai, sur Gerrard Street.

Par la suite, vous allez voir une pièce de théâtre ou une comédie musicale sur Shaftesbury Avenue ou St. Martins Lane et vous terminez la soirée à Trisha’s, sur Greek Street, l’un des derniers endroits ‘vieux-jeu’ à souhait, où il fait encore bon boire un coup entre personnages pas nécessairement très catholiques !

Remerciements à The Long Hop, My MINI Révolution &

RETROUVEZ lE

teaser vidéo de

madness + Darren Tulett >>> sur www.totallysportsinlondon.com |#12

| 19

de SUGGS (MADNESS)

Soho Bar Italia

49 Dean Street - London W1D 5BG T. +4420 7437 2477 http://frenchhousesoho.com

The French House - Pub 22 Frith Street - London W1D 4RP T. +4420 7437 4520 http://www.baritaliasoho.co.uk

Quo Vadis

26-29 Frith Street - London W1D 3LL T. +4420 7437 9585 http://www.quovadissoho.co.uk

Barafina

54 Frith Street - London W1D 4SL T. +442207 813 8010 http://www.barrafina.co.uk

Le meilleur restaurant chinois, en dehors de Chine se trouve forcément sur Gerrard Street London Chinatown, London W1D

Trisha’s

57 Greek Street - London W1D 3DX

Comédies Musicales Apollo Theatre

Shaftesbury Avenue, London, W1D 7EZ

The Palace Theatre Singin’ in the Raine

Shaftesbury Avenue, London, W1D 8AY http://www.palacetheatrelondon.org

The Queen’s Theatre Les Misérables

Shaftesbury Avenue, London, W1D 6BA http://www.queenstheatrelondon.com

Shaftesbury Theatre

ROCK of AGES - Burn the floor

210 Shaftesbury Avenue - London WC2H 8DP T. +4420 7379 5399 http://www.shaftesburytheatre.com

Duke of York’s Theatre

St Martin’s Lane, London T. +4420 7836 5122 http://www.dukeofyorkstheatrelondon.net

London Coliseum

St Martin’s Lane - London WC2N 4ES Noel Coward Theatre, St Martins Lane -London WC2N 4AU 20 | #12|

|#12

| 21

www.myminirevolution.com

w La bio

MADNESS

from Camden - NW1 - London.

Madness, en 2012, c’est quoi ? Demandez au groupe et vous aurez six réponses très différentes, comme les citations qui suivent. Mais voici le point de vue de l’un des membres (Chas) : « C’est une dynamique d’évolution, un putain de cauchemar, des conflits, des disputes, des débats, des heures et des heures de répétition, c’est se battre pour aller faire des concerts pas vraiment payés mais importants pour l’avenir du groupe, c’est former une équipe solide et la faire vivre pendant un nombre d’années incalculable, c’est être une vraie famille avec toutes les névroses et les dysfonctionnements que cela implique ; c’est complètement dingue et c’est comme ça. ». « Ce que je veux dire, c’est qu’on se tire vers le haut les uns les autres », conclut-il. « On partage quelque chose d’incroyable. Et toutes ces bizarreries et cette obstination font de nous ce que nous sommes. »

p

22 | #12|

LEE

p

WOODY

p

CHRIS

« Nous sommes un virus de joie coloré et rayonnant, le Pink Floyd de la classe ouvrière. Tu prends un bout de la vie de tous les jours, tu l’agrandis jusqu’à ce qu’il atteigne des proportions grandioses et tu en fais une chanson. Il y a un petit côté cour des miracles, beaucoup d’excentricité toute britannique, mais surtout c’est beau. » Cathal Smith alias Chas Smash, aux choeurs et à la trompette « Tu peux devenir aussi technique que tu veux, si tu perds le feu tu peux passer à autre chose, parce que c’est la base de tout. » Mike Barson, piano

l’impasse de l’éternel best of, du groupe eighties sur le retour, mais on a plutôt ouvert une nouvelle voie… C’est presque un nouveau Madness. Tout ça, c’est nouveau pour nous en fait. Enfin presque ! » Graham “Suggs” McPherson, chant. « Si tu nous enfermes tous ensemble dans une pièce assez longtemps, il en sortira quelque chose.

C’est comme le truc des chimpanzés avec la machine à écrire. » Chris Foreman, guitare

« On a toujours gardé les pieds sur terre… Mais en même temps, j’avoue, je veux qu’on me déroule le p***ain de tapis rouge maintenant ! J’ai obtenu mes galons, j’exige le jet privé. » Lee Thompson, saxophone « Le plus important avec Madness, depuis le tout début, c’est qu’on ne prétend pas expliquer aux gens ce qu’il faut ou ne faut pas faire.

On observe, c’est tout. » Daniel “Woody” Woodgate, batterie. « On nous a donné une deuxième chance et on l’a saisie. Je crois qu’on a changé de statut d’ailleurs.

On aurait pu s’engouffrer dans

p

MIKE

Oui Oui, Si Si, Ja Ja, Da Da

déborde de mélancolie, d’histoires de vie difficiles et de contes semiautobiographiques. « On vit une vie dont beaucoup rêveraient ma chérie », chante Suggs sur Circus Freaks, « et regarde les décombres de ce qu’on est devenu ». Le don qu’a Madness de rendre poétique la vie de tous les jours est toujours bel et bien présent...

p

CHAS

p

SUGGS |#12

| 23

NEXT

LONDONen

4

CONCERTS de LEGENDE

D

ans l’histoire de la musique populaire, il y a peu de villes qui ont marqué définitivement l’histoire d’un courant musical de la même manière que Londres.

On peut citer jusqu’à quatre villes dans le monde (Los Angeles, New York, Manchester, Liverpool) mais Londres reste au dessus du lot. Pourquoi ? Peut-être parce que la capitale anglaise est au centre des courants musicaux, qui, comme le disait le critique rock Jon Savage, vont et viennent entre les Etats-Unis et l’Europe comme un pendule. Peut-être parce que Londres a vu, grâce aux concerts, l’histoire de la musique « pop » s’écrire devant ses yeux. De manière (très) subjective nous avons choisi quatre concerts qui ont marqué les mémoires…

Par Samuel-Raynaud

x Photos & illustrations TSL

4 juin

1967 24 | #12|

Au Saville Theatre de Covent Garden,135 Shaftesbury Avenue, un des faits marquants de l’histoire du rock se joua devant les propres yeux de véritables monuments de la musique pop.

Dans l’enceinte du Saville Theatre, désormais le cinéma Odeon Covent Garden, se trouvait la moitié des Beatles : Paul McCartney et George Harrison. Il faut dire qu’ils étaient habitués des lieux.

En effet, leur ma-nager Brian Epstein louait le théâtre pour pouvoir produire des groupes et autres troupes de spectacle. Ce soir-là, un guitariste américain débarqué en Angleterre il y a quelques mois, joue son énième concert sur la scène de la salle de Covent Garden. Le bouche à oreille fonctionne et c’est McCartney qui emmène Harrison voir un certain… Jimi Hendrix. En quelques minutes et huit titres, Hendrix entra dans la légende du rock; rappelons que trois jours plus tôt l’album ‘Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band’ venait de sortir.

Devant les yeux ébahis des deux Beatles, Jimi Hendrix reprend le titre éponyme de l’album sans fausse note – il avait écouté, appris et répété le morceau en moins de 72 heures! Notons aussi le fait que plus aucun titre des Beatles n’était joué sur scène depuis que le groupe eut refusé de tourner en début d’année 1967. Autant dire que la prouesse et l’hommage rendu au Fab Four impressionna tellement Paul McCartney qu’il le considère encore et toujours comme le plus touchant clin d’œil jamais fait à son groupe.

C’est dire ! Pour John Lennon, la musique ne fut pas la même: la légende voudrait que le chanteur guitariste entra dans une colère noire lorsqu’on lui rapporta les faits. Quelques semaines plus tard, Jimi Hendrix entre définitivement dans le Panthéon du Rock avec sa prestation au Festival de Berkeley. La légende, même américaine, débute à Londres !

23 octobre

1986

Dans la salle bondée du National Ballroom de Kilburn, Londres, The Smiths j o ue n t u n de le u r s to u s derniers concerts dans la capitale anglaise. Le quatuor de Manchester monte sur scène porté par l’ouverture de Montagues et Capulets de Prokofiev. Le set est un savant mélange de leurs classiques (Panic, Bigmouth Strikes Again, Cemetry Gates) mais également le morceau London - nous vous en avions parlé dans le numéro 11 de TSL - mais ce qui frappe les observateurs est que Morrissey devient de plus en plus distant de son comparse Johnny Marr. Il ponctue le concert de divers bruits, nuisances ou autres remarques lorsqu’il ne chante pas. Du coup, en post-production le concert fut amputé de six titres et non des moindres !

Le mythique There is a light that never goes out n’apparaît pas sur l’enregistrement final.

Alors pourquoi, me direzvous, donner de l’importance à ce concert ? Ce concert des Smiths est tout bonnement le seul et unique enregistrement en public de toute la carrière du groupe à avoir été approuvé par Morrissey et Marr, et à avoir été sorti sur disque par leur label de l’époque. Tout autre «live» est simplement ce que l’on appelle un ‘bootleg’, c’est à dire un pirate. Dix mois plus tard, en septembre 1987, The Smiths se séparaient. |#12

| 25

NEXT

1er novembre

1987

mythique de l’Hammersmith Odeon. Durant l’intro aux sons de sirènes anti-aériennes, les membres de Public Enemy scandent «London, England, consider yourselves warned!» devant un public en délire et les cameras de la BBC. Le message politique cru prit le grand public par surprise.

Les autorités imposèrent un contrôle strict des larges concerts rap à la suite de ce passage. Mais l’impact chez les jeunes fut tel que ce concert fut vécu comme une libération.

Simple Minds. Mais lors du Def Jam Tour 1987, une véritable tornade médiatique s’empara de Londres. Première véritable tournée de hip hop d’envergure, le Def Jam Tour sillonne les grandes villes d’Europe afin de pouvoir reprendre le message rap aux quatre coins du Vieux Continent. LL Cool J, Erik B et Rakim assurent les premières parties. Mais ceux que tout le public et la presse viennent voir sont les New-Yorkais de Public Enemy.

Le concert qui, selon The Guardian, a défini la musique urbaine britannique à tout jamais fut joué durant le weekend du 1er novembre 1987 dans la salle

Des groupes comme les Manic Street Preachers, bien loin du rap, citent ce passage de Public Enemy sur la BBC comme un de leurs moments musicaux les plus marquants. Encore une fois, l’histoire se joue à Londres.

Toujours dans les années 80 et durant la même année que la séparation des Smiths, un autre concert londonien eut un impact retentissant sur le paysage musical anglais.

Alors, les charts étaient dominés par U2, Kate Bush ou

26 | #12|

ETE

2012

Et comment de Londres, revenir sur un populaires les

ne pas parler en 2012, sans des évènements plus marquants

que la capitale n’ait jamais connu? Les Jeux Olympiques?

Non, voyons, nous sommes sérieux ici, nous parlons musique ! Nous voulons bien- sûr parler du concert donné pour le Jubilé de Diamant de Sa Majesté la Reine Elizabeth II. Furent réunis pour cette occasion Elton John, Paul McCartney, Tom Jones, Kylie Minogue, Robbie Williams, Shirley Bassey… et….

Madness ! Oui !

Pour leur medley final, le seul groupe des années 80 ayant encore la classe et la pêche monta sur le toit de Buckingham Palace devant la foule massée sur The Mall. Imaginez Téléphone sur l’Arc de Triomphe ou le Palais de l’Elysee ? Non… impossible, mais impossible n’est pas Madness. Le groupe britannique détenant le record de semaines au sommet des charts dans les années 80 joua le jeu a fond ! Pour le coup, Madness enregistra le retour de son bassiste original Bedders.

Le jeu de lumières dévoilant les icônes marquantes de la vie anglaise (Terraced house, Black cab, bus a impériale ainsi que d’autres figures clés de la culture populaire) ponctuait les tubes du groupe Cockney. « My House » repris en chœur par la Famille Royale et quelques-autres 12,000

spectateurs. L’occasion fut parfaite pour Chris Foreman de sortir sa Gibson Les Paul Gold Top. Ultime clin d’œil a sa Majesté, le dernier vers de « Our House » qui devint Our house, in the middle of one’s street… Allusion au fait que la Reine utilise ‘one’ afin de ne jamais prononcer son nom.

En quatre concerts, mais nous avons été très égoïstes, nous avons essayé de montrer pourquoi Londres a cette place si spéciale dans le cœur des amateurs de musique. Du Rock au Rap en passant par la Pop, l’histoire de tous les courants, plus ou moins grand public, s’est jouée dans la capitale anglaise. Mais également, ce sont les anecdotes narrées ci-dessus qui composent la légende de cette musique qui tient, comme l’architecture de Londres, toujours le choc. Alors c’est sûr, nous aurions pu citer les Sex Pistols au 100 Club, les Rolling Stones à Hyde Park ou bien les happenings bohème des Libertines … Mais c’est déjà une autre histoire. Pour une prochaine fois ?

réagissez @TSL_leMag

|#12

| 27

INSIDE ouvre les portes des clubs de Londres. Des coulisses des stades, en passant par l’environnement proche des clubs et leur histoire, découvrez les raisons pour lesquelles, le football n’est pas simplement un jeu pour les anglais.

Londres, capitale des capitales, se doit de tenir son rang au niveau des clubs de football. Une richesse culturelle et sociologique absolument unique, qui explique en partie, l’incroyable diversité de cette ville !

L’ IMPOSSIBLE

ONZE D’ARSENAL L'impossible ONZE d'Arsenal u 28 | #12|

p. 30

#12 : l’homme de Londres

u p. 42 |#12

| 29

L’ IMPOSSIBL

ONZE D’ARSENA 30 | #12|

LE

E AL

I

ls ont tous ou presque quitté Arsenal envahis par un sentiment de tristesse.

Mais en quête de nouvelles conquêtes.

L’immense majorité d’entre eux a fait le bon choix accumulant les titres alors qu’Arsenal enchainait les désillusions. Imaginez un instant qu’ils soient restés. Voilà, selon TSL le onze idéal qu’aurait pu aligner Arsène Wenger…

Par Erik-Bielderman

x Photos TSL

C’est un long chemin de croix pavé de bonnes intentions. Depuis 2005 et une FA Cup remportée face à Manchester United, Arsenal n’a plus remporté le moindre trophée. Et lorsque Arsène Wenger est récemment venu s’expliquer devant les actionnaires du club il a récolté autant d’applaudissements polis, qu’il a du soutenir de regards sceptiques. Voire emplis d’une certaine défiance. Lorsque le manager alsacien explique “ Il y a cinq types de trophées par ordre d’importance “ Etre champion d’Angleterre, gagner la Ligue des Champions, se qualifier pour la C1, remporter la FA Cup, et enfin la coupe de la Ligue ”, il fige les consciences. Et s’attire les foudres. Regard extérieur affûté mais crédibilité maximale Gary Lineker l’ancien international anglais aujourd’hui journaliste pour la BBC avait alors tweeté : “Se qualifier en C1 plus important que de gagner une FA cup, je suis désolé Arsène mais je ne suis pas d’accord ! Le football c’est avant tout une histoire de titres, de trophées. ” D’autres dans les colonnes des journaux y étaient allés de leur billets ou interviews acides. Eh oui Arsenal n’est plus aujourd’hui qu’un membre associé du “ Big Four ”. Poussé de plus en plus vers la sortie par la montée en puissance de Manchester City et Tottenham. Voire Newcastle ou Everton. Que dit Alan Shearer l’ancien canonnier de Newcastle reconverti analyste et chroniqueur : “ Les meilleurs joueurs d’Arsenal sont partis trop facilement ces dernières années… et ceux qui les remplacent n’ont pas le même niveau. ” Pas facile pour un Giroud par exemple de faire oublier un Robin van Persie… Et Shearer de poursuivre : “ Ce sont les choix de Wenger, ses achats, ses ventes, qui ont mis Arsenal dans |#12

| 31

cette situation. Arsenal n’est plus une équipe taillée pour remporter des titres, mais juste pour se qualifier pour la C1. Croyez-vous vraiment qu’un grand club européen voudrait aujourd’hui se payer les services d’un entraîneur qui n’a plus rien gagné depuis sept ans et demi ? ”

La REPUBLIQUE

des JOUEURS !

Arsenal a longtemps sous l’ère Wenger décidé de la composition de son vestiaire.

Le credo de Wenger était simple. Passé trente ans, un joueur se voyait offrir des contrats annuels afin de ne pas risquer de garder au delà du raisonnable un vieux grognard. Henry, Vieira, Pirès ont expérimenté cette politique. Puis venait alors le moment de divorcer. Wenger était celui qui décidait, accompagné de son viceprésident d’alors le subtil et retors David Dein capable de muer en décision un désir du coach. Ainsi ont été poussés vers la sortie les Vieira et autres trentenaires avant que l’horloge biologique ne vienne plomber le rendement du joueur. Pour Wenger le schéma était simple et cohérent : Mieux vaut vendre à un bon prix un joueur un an trop tôt que le conserver une année de trop. Et ne plus pouvoir le monnayer. Mais à l’issue de la saison 2004-2005 l’équilibre d’un club, modèle de gestion et de sérieux a vacillé. Le football a changé radicalement. L’émergence de super structures comme Chelsea ou Manchester City

aptes à convaincre n’importe quel joueur, agent, que tout à un prix, a poussé Arsenal dans le mur. Désormais ce n’est plus Wenger qui décide de qui reste ou part, mais la terrible loi du marché. Manchester City veut Nasri, eh bien City obtient Nasri. On essaie bien chez les “ Gunners ” de résister, mais c’est avant tout pour la galerie qu’Arsenal freine les négociations pour se donner l’illusion de ne pas céder à la première requête d’un plus puissant que lui. Arsène cède parce qu’il sait que conserver un joueur contre son gré c’est distiller un poison dans son vestiaire. Nasri le savait mieux que tout autre. Pas question pour lui de prolonger son contrat. “ Vends-moi ou tu perdras, parce que je partirai libre en fin de contrat. ” Et Nasri est parti. Et Fabregas dans le même tempo. Et van Persie après lui. La liste des gloires ayant quitté Arsenal depuis 2005 est saisissante.

Nous nous sommes amusés à composer un onze idéal en ne sélectionnant que les joueurs partis après obtention du dernier trophée pour Arsenal.

Et le onze type est proprement hallucinant. Taillé non pas pour se qualifier pour la Champions League mais pour vaincre en Angleterre, voire en Europe.

Jugez plutôt.

GARDIENS

Tels les fantômes d’Highbury, résonnent les chants victorieux des gunners. u 32 | #12|

|#12

| 33

Jens Lehmann : Là est sans doute la seule faiblesse de cette équipe. Jamais depuis le départ à la retraite de David Seaman Arsenal n’a pas recruté un gardien de classe inter nationale. L ehmann a fait le boulot mais sans génie particulier. Sans doute constitue-t-il sur le papier le maillon faible du XI des ex-d’Arsène. Almunia en remplaçant est évidemment un choix par défaut.

DEFENSEURS Ashley Cole est parti fâché d’Arsenal. Il a depuis enchaîné les titres avec Chelsea et a enfin remporté la Ligue des Champions avec les Blues en 2012. Il est un titulaire inamovible de la sélection anglaise. Clichy est son digne remplaçant. Lui a quitté les Gunners en 2011 avec Samir Nasri a très vite été sacré champion d’Angleterre.

Après de belles années en défense centrale à Arsenal la paire William Gallas (2010) et Sol Campbell (2006) ont fait un autre choix sportif.

William a rejoint Tottenham qui est aujourd’hui un club qui lutte à armes égales avec les “ Gunners ” ce qui vu de White Hart Lane constitue un exploit. Longtemps sous l’ère Wenger les derbies entre les deux clubs se résumaient

à une série de corrections pour les “ Spurs ”. Quant à Sol Campbell en rejoignant Portsmouth, il a remporté une coupe d’Angleterre en 2008 avec le club du sud de l’Angleterre.

Au poste de latéral droit on peut sans souci titulariser Kolo Touré. Parti en 2009 pour Manchester City. A 28 ans l’Ivoirien aura dû attendre deux ans avant de gagner des titres, mais en 2011 il a remporté la FA Cup avec City et a l’année suivante été sacré champion.

Comme remplaçant Lassana Diarra qui sait dépanner à ce poste s’impose. Lorsqu’il a quitté Arsenal au mercato hivernal fin 2007 il fut jugé comme inconséquent de choisir Portsmouth. Il y gagnera une FA Cup et très vite sera transféré au Real Madrid où il devra se “ contenter ” d’une coupe du Roi et d’un titre de champion.

Parmi les remplaçants le Suisse Philippe Senderos s’impose en défense comme une solide alternative. Lui n’a pas profité de son exil pour garnir son armoire à trophées.

MILIEUX DEFENSIFS

Nous avions l’embarras du choix. Comment ne pas

Les fresques du nouveau stade ne trompent personne. Ces stars renvoient au passé... u 34 | #12|

|#12

| 35

L’ IMPOSSIBLE

ONZE

L ehmann Touré

Campbell G

(C)

Vieira B e rg ka mp Remplaçants : Almunia, Clichy, Senderos,Flamini, Song, Fabregas, Nasri, Adebayor, L.Diarra.

36 | #12|

V

D’ARSENAL

Gallas

)

Cole

Ljunberg

Van Persie

Pirès Hen r y

|#12

| 37

privilégier Patrick Vieira et lui offrir le brassard de capitaine ? Il est parti en 2005. Depuis Arsenal n’a plus rien gagné. Qu’ajouter? Que Patrick a remporté quatre titres de champions d’Italie avec l’Inter et une FA Cup avec Manchester City. Il fait aujourd’hui profiter le club mancunien de son expérience et manque cruellement aux “ Gunners ”.

Freddy Ljungberg est un autre monstre sacré d’Arsenal.

En 2007 il quitte le club pour le voisin de West Ham avant de s’exiler aux Etats-Unis, au Celtic, puis au Japon. Aucune

p

38 | #12|

ligne a son palmarès depuis son départ.

Ils sont nombreux les joueurs qui auraient mérité de figurer dans cette équipe. Exemple Mathieu Flamini qui s’est enrichi financièrement en signant au Milan AC mais n’a été sacré qu’une fois champion d’Italie depuis 2008 (en 2011). Parti cet été pour Barcelone Alexandre Song va très vite goûter au plaisir de remporter des titres lui qui n’a rien gagné avec les Gunners.

Gravés dans le marbre d’un banc situé aux abords du stade, le nom et les statistiques

MILIEUX OFFENSIFS

Plutôt que de choisir Cesc Fabregas parti au Barça à l’été 2011 et Samir Nasri qui a décidé la même année de rejoindre Manchester City nous avons opté pour une attaque à quatre. Il est toutefois important de

souligner que Fabregas a accumulé les trophées depuis l’été 2011 avec le Barça et que Nasri a remporté une coupe d’Angleterre et un titre de champion avec City, ce qui prouve qu’ils ont tous deux effectué un véritable choix sportif cohérent. Quoi qu’on puisse en dire surtout à l’encontre de Nasri vilipendé pour avoir quitté Arsenal. Un faux procès.

de Robert PIRES, une légende qui restera l’un des “INVINCIBLES”

|#12

| 39

p

C’est désormais sur les murs de l’Emirates Stadium que Titi fait la fierté des fans!

il n’avait rien à espérer de plus à prolonger son bail avec Arsenal.

ATTAQUANTS Robert Pirès est parti humilié d’avoir été écarté en finale de la Ligue des Champions en 2006 sorti par Arsène Wenger pour compenser l’expulsion de Lehmann face au Barça. Mais depuis, Robert a pardonné à Wenger. A Villarreal Robert n’a rien gagné mais à 33 ans 40 | #12|

Comment ne pas placer T hierry Henry comme titulaire dans cette équipe de rêve. Henry c’est l’icône absolue des fans de l’histoire moderne d’Arsenal. 377 matches, 228 buts (y compris sa pige au début 2012) il a été élu plus grand joueur de l’histoire du club par les fans des “ Gunners ”. Lorsqu’il quitte Arsenal pour Barcelone (24 M d’Euros) en 2007, Henry se déclare destabilisé par le départ de David Dein le vice-président du club. Les faits lui donneront raison.

Privé de son binôme Arsène Wenger n’a jamais depuis eu la même capacité à négocier et à convaincre les joueurs de venir, ou de rester, qu’avant.

Le choix d’Henry de rejoindre le Barça est couronné de succès. Il remporte une Ligue des Champions, une supercoupe d’Europe une coupe du monde des clubs, deux titres de champions d’Espagne, une coupe du Roi… Autre joueur incontournable à associer à Henry en attaque Dennis Bergkamp qui a quitté les Gunners en 2006 pour prendre sa retraite à l’âge de 37 ans. Et comme il fallait trouver une place à Robin van Persie autant évoluer en 4-2-4 avec Bergkamp et Pires excentrés. Pires pouvant aussi bien évoluer sur le flanc gauche que droit. Robin van Persie complète donc cette liste de joueurs ayant décidé de quitter Arsenal circonspect face à la politique sportive d’un club qui ne peut plus

aujourd’hui lutter avec les deux Manchester et Chelsea dans la course au titre. Aux titres au pluriel serait-on tenté d’ajouter. “ Je ne partage pas totalement la vision du club et sa politique. Je n’ai aucune amertume vis-à-vis d’Arsenal mais une petite voix en moi que j’écoute toujours m’a dit d’aller à Manchester United.

C’est la vie. ” A force de voir partir les grands joueurs d’Arsenal, de plus en plus jeunes, de plus en plus vite, RVP a considéré après huit années de fidélité au club qu’il devait enfin se constituer un palmarès. A 29 ans il n’a remporté qu’une coupe de l’UEFA avec le Feyenoord en 2002, un Charity Shield en 2004 et une FA Cup en 2005. C’était il y a sept ans… Depuis plus rien. D’où l’urgence United.

|#12

| 41

A

bientôt 400 apparitions en Barclays Premier League, dont aucune sous une tunique londonienne, l’arbitre très spécial de notre jeu du 12ème homme de Londres ne peut souffrir d’aucune contestation!

Joueur hyper régulier du championnat anglais, ce natif de Bagnolet, produit du centre de formation du PSG, effectue chaque saison sa trentaine de matches. A 34 ans, Sylvain Distin s’imposait comme l’unique français légitime pour donner un avis d’expert sur les stades, les publics et donc les ambiances londoniennes. par Sylvain

Distin

Par Jean-Charles-Berton

x Photos & illustrations TSL

Selon toi, des six clubs de Premier League quel est le plus beau stade de londonien ?

Sylvain Distin : Sans hésitation Arsenal! L’Emirates. c’est le plus moderne. Les vestiaires sont immenses. Et c’est un gros club. Ils ont vraiment fait un beau stade.

Le plus ‘chaud’ pour un adversaire?

SD : En dehors des ‘gros’ clubs, je dirais West Ham ou QPR. Les conditions sont difficiles, tu n’es pas à l’aise pour te préparer.

Les vestiaires sont petits, la pelouse rarement aussi bonne que dans les grands stades. Oui, West Ham, tu sais que ce sera chaud.

domine. Donc en dehors de mener à la marque et de provoquer une réaction des supporters, c’est quand même toujours plus chaud chez les clubs moins huppés.

Et là encore, je réponds West Ham United. Toujours difficile d’aller jouer là-bas...

Ton pire souvenir d’un match à Londres?

SD : Mon pire souvenir... Ben je crois que je n’en ai pas (rire). Je ne me souviens pas d’avoir pris une déculottée (rire)!

Ton meilleur?

SD : C’est dans un stade mythique, dans lequel aucun club ne joue : Wembley!

Mon premier match dans ce magnifique stade et la La meilleure ambiance victoire en FA Cup avec Portsmouth. Inoubliable! pour les fans?

SD : A Tottenham, Chelsea Gagner un tel trophée et ou Arsenal, les publics avec ce club, c’est un grand attendent que leur équipe moment dans ma carrière.

42 | #12|

Globalement, quel club londonien possède le meilleur 12ème homme?

SD : Encore une fois West Ham. Qu’ils gagnent ou qu’ils soient menés c’est toujours une grosse ambiance.

En pratiquement 12 ans, j’ai finalement fait très peu de clubs. C’est sans doute pour ça que je n’ai jamais été londonien. Mais cette ville est attirante. Pour jouer, comme pour la vie en dehors du foot. A 34 ans, c’est aussi Une anecdote sur un match important de penser à la qualité de vie. à Londres?

SD : Pas vraiment une anecdote, mais plusieurs (Private joke) Miss France fois, en raison du traffic vient d’être élue et elle routier nous sommes arrivés est bourguignonne. Te vraiment ric-rac avant le souviens-tu de la dernière match, avec à peine le année où pareil événement temps de s’échauffer. Venir est arrivé? à Londres, c’est toujours SD : Ah oui je m’en souviens bien-sûr! C’est l’année où compliqué! nous avons gagné la Coupe Tu n’as jamais joué de la Ligue avec Gueugnon à Londres. un choix (rire). Et depuis, même si j’ai personnel? Ou tu n’as la télé française, je regarde jamais eu l’opportunité de moins le concours. Je trouve que le niveau a un peu baissé signer dans un club?

SD : Non ce n’est pas un choix ces dernières années! personnel du tout. J’aurais bien aimé. L’opportunité ne s’est jamais présentée Verdict : au bon moment. Soit j’étais Plus beau stade > Arsenal disponible et aucune Meilleur public > West Ham proposition ne m’a été faite, soit j’ai eu des choix à faire et j’ai opté pour un autre club.

Bientôt 400* matches, en 4 clubs de Premier League !

Saison Club M Joués 2012/13 EVERTON 13* 2011/12 EVERTON 27 2010/11 EVERTON 38 2009/10 EVERTON 29 ...................................................................................

2009/10 Portsmouth 3 2008/09 Portsmouth 38 2007/08 Portsmouth 36 ...................................................................................

2006/07 Manchester City 37 2005/06 Manchester City 32 Suivez Sylvain Distin 2004/05 Manchester City 38 2003/04 Manchester City 38

2002/03 Manchester City 34 @Sylvaind15tin ...................................................................................

2001/02 Newcastle United 28 ................................................................................... *décompte au 10/12/2012 |#12

| 43

publireportage

ALL THE BEST à

NOËL 2012 avec

F

in 2 01 2 , JD Sports F r a n c e représente un réseau d’environ dix unités, réparties en centre ville (Amiens, L ille) ou centres commerciaux (Lyon, Marseille, Claye Souilly).

Le magasin de So Ouest - le plus parisien à ce jour - représente sans nul doute le bateau porte drapeau de l’armada mancunienne.

Certainement pas un hasard, si l’inauguration de JD So Ouest a été particulièrement bien soignée, avec deux grands événements. Une inauguration en présence du fan de la première heure de cette enseigne anglaise (voire par ailleurs) - Darren Tulett - mais également du brillantissime champion du monde de freestyle football, Gautivity alias Gautier. En coulisse de cette inauguration publique se tenait une soirée de lancement réservée à la presse et une poignée d’invités triés sur le volet. Les ‘amis de Darren’, se sont donc retrouvés à LaTRESprivatePARTY de Darren & JD. Largement relayée sur les réseaux (#DT1818JD) cette soirée a connu un franc succès! Concert privé, guests de qualité et ambiance très JD... tous les ingrédients étaient réunis pour faire de ce 18 octobre, une date inoubliable!

TSL évidemment présent au centre de cette double actualité si britannique, vous en ouvre les portes...

Par Elie-André

44 | #12|

x Photos/Illustrations TSL

So Ouest

- Le nouveau centre commercial urbain-chic situé aux portes de Paris (LevalloisPerret) ouvrait ses portes le 18 octobre dernier.

Outre le plus grand Marks & Spencer d’Europe continentale, les expats anglais et autres habitués des enseignes anglaises ont pu constater avec plaisir la présence du King of Trainers, ‘le roi de la basket’ et ses exclus par dizaines. Et ce n’est autre que Darren Tulett qui a servi de guide, de conseiller et d’animateur aux premiers clients de JD Sports! Imaginez la surprise, les sourires aussi. Tout le monde a pu apprécier la disponibilité et le plaisir de Darren de se trouver au contact d’un public conquis. Il faut dire que la rencontre de JD et Darren date de la période où ce dernier vivait encore du côté de Manchester (d’où est originaire le groupe JD) puis à Londres.

publireportage

#DT1818JD Le mot de passe était simple pour les invités de la soirée: ‘Darren’ ou ‘#DT1818JD’ et l’accred était pour vous... ou presque! Car la guest list ne laissait que peu de places aux audacieux. Du lourd, du très lourd même s’était donné rendez-vous pour fêter JD Sports, autour des amis de Darren. Steven White, Mélo Noumonvi, Tarik Belmadani, Greg Baugé, Steeve Guénot, Lucie Decosse, JeanCharles Berton, Isabelle Moreau, Darren Tulett, Manon Valentino, Gautier, Louise Ekland, Grégory Coupet, Jean-F rançois Maillé, Thomas Villechaize, Stéphanie Hattenberger, Vincent Radureau, JeanCharles Sabattier, Sing Tank & DJ Mouloud pour donner une couleur POP, puis electro à cette TRESprivatePARTY. En ce soir d’octobre, situé à quelques dizaines de mètres de So Ouest, cet ancien couvent de Levallois-Perret est devenu le plus anglais des clubs parisiens. Une véritable concentration de grands sportifs aussi (avec pas moins de 3 champions olympiques) ou de futures stars du BMX et freestyle football. Bref, tout l’esprit JD réuni, dans un album photos à retrouver sur la page facebook de totallysportsinlondon!

46 | #12 |

Chiffres & dates clés Fondé dans la région de Manchester en 1981 Cotation en bourse de Londres depuis 1996 350 boutiques en Grande-Bretagne Le groupe JD Sports Fashion Plc JD Sports, Size, Bank…) est détenu à 57% par le groupe Pentland.

Le spécialiste du Sport fashion depuis 1981 au Royaume-Uni avec une sélection de produits influencée par les courants de la culture populaire des années 1980-90: Football Casuals, Hip-Hop, « Madchester » et Indie Rock « The Best of The Best » des marques emblématiques de la mode urbaine britannique (exclusivité JD) : McKenzie, Carbrini, The Duffer of Saint George, Nicholas Deakins, Sonnetti.

Le « King of Trainers » propose les marques les plus internationalement connues : Nike, Adidas, Fred Perry, Lacoste, Converse, Le Coq Sportif, Timberland, New Era JD s’associe avec des artistes en devenir de la scène musicale britannique Maverick Sabre, Devlin , Ed Sheeran (vainqueur d’un BRIT Award 2012)

Darren Tulett & JD Sports ?

JD Sports & Darren, c’est un peu

l’histoire de deux amis qui se sont rencontrés adolescents, puis se sont perdus de vue, avant d’avoir aujourd’hui l’immense plaisir de se retrouver. Dans les années 80, Darren poursuit ses études à Manchester, où JD démarre son aventure. Le développement rapide du réseau de magasins donne la possibilité à Darren de rendre régulièrement visite au King of Trainers, pour notamment trouver certains de ses polos préférés distribués outre-manche. Darren a fait son trou en France et connaît même un certain succès dans son métier de journaliste sportif. Il est devenu le spécialiste du foot anglais. Dans le même temps, JD gravit les échelons, pour accéder à la premier league de son secteur. Commercialisant les maillots officiels de tous les clubs anglais et sponsorisant même certains d’entre eux, JD Sports s’adresse à un public semblable à celui de Darren. En arrivant sur le marché français fin 2010, avec une ambition affichée, le groupe de distribution désormais côté en bourse - est séduit par le profil de Mister Tulett. Son charisme, une certaine fierté à rappeler ses racines anglaises, mais également son soutien indéfectible aux Seagulls de Brighton, séduisent définitivement JD et ses forces vives. Le rapprochement s’opère très naturellement. Comme deux vieux potes qui papotent et se rappellent ces bonnes années à Manchester. On parle foot, musique et des pubs ou boîtes fréquentés à l’époque!

www.jdsports.fr

>> Public Relations

TSL mène le Trot à Vincennes!

Dans le cadre de son partenariat avec la Fédération française de Lutte, TSL était invité à se joindre à quelques chefs d’entreprises. Soirée exceptionnelle, organisée par le service communication de la FFL et celui du Trot.

Course en conditions réelles (great moment!!), visite des coulisses de Vincennes, rencontre avec les drivers et entraîneurs, puis dîner au restaurant panoramique, avec concours de paris, le tout sous les recommandations de José Covès - l’équivalent de Laurent Cabrol mais version pronostics hippiques - et une ambiance ultra conviviale. La course, filmée et commentée en direct, avec photo finish sur la ligne reste évidemment le moment magique de cette soirée. Le film et les photos sont en ligne sur nos réseaux sociaux. Pour la petite histoire, TSL finit second (donc ‘placé’ dans le jargon ad hoc) d’une course très amicale, mais sérieuse. Interview à l’arrivée et frissons dignes d’une finale à Wembley!!

Conquis, nous ne saurons que trop (trot?) vous recommander de vivre l’expérience des nocturnes à Vincennes. Parce que nous, c’est certain, nous y retournerons!

Un grand merci à nos amis lutteurs pour cette heureuse initiative.

48 | #12 |

LONDON: A wOrLD Of pOssibLe eveNts Choosing London for your next event is an easy decision.

We are London’s official convention bureau, here to help you capitalise on a revitalised London.

Next year is an exciting year, with the capital host to major events, including the London 2012 Olympic and Paralympic Games and the Queen’s Diamond Jubilee. We are the experts here to help you access this unique opportunity – a city renewed, and ready for business.

londonandpartners.com/convention-bureau

London & Partners is home to London’s official convention bureau.

We offer a total event solution service for corporate clients, event organisers and associations coming to London. eventsolutions@londonandpartners.com

>> Public Relations

NEXT

//////////////////////////////

>> Retrouvez les albums photos de cette soirée et une vidéo de la course sur la page facebook/totallysportsinlondon //////////////////////////////

Save the date : Mardi 29 Janvier 2013 à Paris

Venez faire le Cirque

avec les lutteurs Grande soirée de sport, avec

TEST MATCH 10 combats de lutte

&

Steeve Guénot

champion olympique 2008 et médaillé de bronze à Londres 2012 ////////////////////////////// Infos, billetterie & programme :

>> www.facebook.com/ federation.francaisedelutte @FFLUTTE ////////////////////////////// 50 | #12 #12| |

|#12

| 51