TSL #10 avec Louis Saha

SAISON

2012-2013

# 10

uLondres

chelsea & ses heros sur le toit de l’europe

uWeek-end

fXpro cup 2012 : retour sur la victoire de tsl

uÉvénement

Londres accueille le monde

* le tout meilleur du meilleur

#10

24 36 42 8

Sommaire 05 l..... Edito 06 l..... Radio Londres 08 l..... My London by… g Louis Saha 22 l..... Inside : 24 l g Chelsea FC sur le toit de l’Europe 36 l g TSL remporte la FxPro Cup 2012 42 l g West Ham promu à Wembley 40 l..... Next : Londres et ses 15 clubs de football 46 l..... East London :

Découverte du quartier olympique - Episode 6

> au coeur de Londres

> les stades londoniens revisités 50 l..... TSL l’agence g Bienvenue à l’olympique London

SAISON 2011-2012 GRA TUIT

Partenaire de

Dépôt légal à parution Tirage : 10 000 ex.

Directeur de la publication | g Jean-Charles Berton | Rédacteur en chef | g Darren Tulett | Rédacteurs | g Erik Bielderman • Elie André | Contributeurs | g Barbara Jamison (London & Partners) Direction artistique | g TSL | Impression | Neuville Impressions (www.neuvilleimpressions.fr) | Relations Presse | g ID Sport - Raphaël Ostré & Bastien Hug-Fouché | Crédits photos | g TSL • London 2012 / Getty Images REMERCIEMENTS A tous ceux qui nous font confiance en s’associant au projet et plus particulièrement nos : annonceurs, qui font vivre le magazine et permettent sa gratuité pour nos lecteurs distributeurs, en mettant à disposition un réseau gratuit à Paris, région parisienne et Lille.

Un grand merci au St James Club et à son équipe, pour l’accueil toujours très chaleureux réservé à TSL et ses invités lors des interviews. Sans oublier Virginie, Darren, Erik, Benoît, Nicolas, Raphaël et Bastien qui soutiennent également TSL!

TSL est une édition as&m | 40, rue Saint-Ferdinand | 75017 Paris T +33 (0)1 45 72 34 72 | F +33 (0)1 45 72 33 64 Contact | contact@totallysportsinlondon.com

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Distribué à Paris, Lille et Londres | Version PDF disponible sur www.totallysportsinlondon.com

Le numéro 10 qui (m’a) fait rêver réagissez @TSL_leMag Il arrive que l’on me pose la question. Pourquoi avoir choisi ce métier ? La réponse est souvent convenue, car il serait trop long de donner la vraie raison. Le lucratif business du sport ? Un créneau opportun à saisir ? Non, rien de tout cela. La réponse est bien plus simple. Plus profonde également. Elle remonte à l’enfance, là où tout se construit diront certains psys. La mienne, plutôt normale et heureuse, aux pieds de mes volcans d’Auvergne, a été bercée par les exploits d’un numéro 10 au physique ordinaire mais à la vista extraodinaire. Mon 10 est celui de toute une génération, tant il a su démontrer qu’un gars presque comme les autres pouvait devenir l’idole d’un peuple. Revoir la rétro proposée par beIN Sport n’a fait que ranimer et confirmer ce sentiment enfoui. Car dans la cour de mon école, comme dans le jardin familial, j’étais ce numéro 10. Ne laissant à mon petit frère que le loisir de devenir le Giresse d’un soir. Je tirais les coups francs comme lui, faisais acheter du Fruité à mes parents - le sponsor inscrit sur le maillot de Nancy offert par mon parrain. Plus tard, je m’intéresserai même à KB Jardin ou à Ariston ! Car l’apogée de cette histoire s’écrit en Noir & Blanc (avec les rayures adaptées) et surtout en Bleu. Je suis de cette génération qui soutenait les beautiful loosers comme aiment les appeler Darren. Les enfants qui ont pleuré devant la sortie de Battiston et haï Harald Shumacher pour le reste de leur vie. De ces mômes qui ne refaisaient pas le match sur une “play”, mais bel & bien en short et maillot réplica dans le jardin jusqu’à la nuit tombée. C’est dans ces matches - notre madeleine de Proust - qu’est véritablement née une passion, aujourd’hui devenue un peu plus qu’un métier.

J’ai découvert plus tard que mon numéro 10 n’était probablement pas le joueur le plus disponible ou le plus proche de ses fans. Préférant même parfois poursuivre une partie de cartes, à descendre satisfaire l’attente de quelques fans guettant un autographe. Mais qu’importe. Mon numéro 10 a permis à des millions de personnes de rêver. Sans retenue ou réserve possible. Revoir les images sur beIN Sport et entendre le Parc des Princes vibrer à l’unisson, c’est retrouver la saveur du foot que j’aime. Du foot Bleu, Blanc, Rouge et du coq fièrement dressé, sans risquer le moindre amalgame, ou allusion. Aujourd’hui, j’ai l’âge de Zidane. Mais mon numéro 10, c’est Michel. C’est platoche. C’est ce freluquet, à peine souriant et toujours très fier. C’est l’ambitieux doué, qui a ouvert l’horizon et indirectement guidé mon projet de vie. C’est la mission du sport et de ses icônes. Alors Monsieur Platini, vous vous en moquez certainement comme de votre premier maillot de foot, mais vous m’avez fait rêver. Je vous croise chaque année à Monaco avec l’UEFA. Et chaque été je repense à mon frère. Nos parties de foot. A nos parents qui désespéraient de nous voir rentrer à la maison. Et je suis simplement content d’avoir choisi cette vie. Alors quand une bande de merdeux tente de kidnapper mes rêves, je repense au baron, père de l’esprit olympique qui animera la planète cet été :« Un seul sport n’a connu ni arrêts ni reculs : le football. A quoi cela peutil tenir sinon à la valeur intrinsèque du jeu lui-même, aux émotions qu’il procure, à l’intérêt qu’il présente ? » Pierre de Coubertin. Les temps changent, mais nous nous efforçons de conserver intactes ces émotions. Ce TSL #10 est forcément symbolique.

Jean-Charles Berton x Directeur de la publication

Radio Londres

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SHOPPING

... so British !

Avec JD Sports (voir par ailleurs) et le plus grand Marks & Spencer d’Europe continentale (6 974 m2), So Ouest prend un accent résolument british ! M&S proposera un large choix d’articles de décoration en partenariat avec le fameux designer Conran et une offre mode complète. L’épicerie fine, rayon “Food hall”, les grands classiques britanniques ainsi que les sandwichs et les fameux crumpets seront à l’honneur. Enfin, un rayon boulangerie, un café et un coin “Déli” parachèveront l’offre proposée.

So Ouest, un centre commercial connecté, puisque ses clients bénéficieront d’un niveau de qualité et d’accueil inégalable. En matière de communication, le centre est présent en ligne via son site Internet www.soouest.com, ainsi que sur sa fanpage Facebook (facebook.com/ SoOuest), sa page Twitter (twitter.com/SoOuest) et proposera bientôt une application mobile gratuite pour les utilisateurs de smartphones.

Chiffres clés So Ouest Ouverture au public prévue le 18 octobre 2012 / 53 000 m2 de commerces / 102 boutiques, dont 12 moyennes surfaces / 1 hypermarché Leclerc d’environ 8 000 m2 de surface de vente / 6 restaurants / 1 multiplexe Pathé de 8 salles fin 2014 / 1 parking de 1 750 places en semaine (2 000 en we) / 1 000 emplois créés / fréquentation annuelle estimée 10 M de visiteurs. www.soouest.com

JO 2012

Un jeune français designer

du PODIUM OLYMPIQUE 2012

LAUREAT DU CONCOURS pour le DESIGN DU PODIUM OFFICIEL des JEUX OLYMPIQUES de LONDRES 2012, en avril 2011 Luc Fusaro a tout simplement remporté avec ses amis, le concours organisé par le Comité Olympique des Jeux de Londres 2012 (LOCOG) pour designer et produire le

50.000 €

podium olympique 2012 ! Luc est également un sportif complet (athlétisme, football...) doublé d’un excellent buteur. Découvert lors de la FxPro Cup, TSL est tombé sous le charme d’un garçon discret et particulièrement brillant. Vous pouvez découvrir le travail de Luc sur son website... www.lucfusaro.com

c’est le montant de la prime que devrait recevoir un athlète français en cas de médaille d’or olympique à Londres (contre 100 000 € pour la Russie par exemple). L’argent rapportera 20 000€ et le bronze 13 000 € aux autres médaillés. Une maigre récompense face aux dix ou quinze années de pratique de haut niveau nécessaires à l’accomplissement d’un sportif, lui même souvent amateur.

Rappelons que ces primes sont devenues imposables après Pékin 2008....

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Darren ambassadeur de JD Sports France MODE

Nous étions les premiers à annoncer l’arrivée de l’enseigne JD Sports en France. Nous sommes ravis d’être les premiers à vous confirmer que le groupe britannique a - naturellement choisi Darren Tulett comme ambassadeur en France. Une certaine logique, mais surtout des valeurs et des racines communes, qui sauront se retrouver sur les réseaux sociaux et le site français de l’enseigne à partir de la rentrée 2012.

Let’s again...

Les réseaux sociaux sont entrés dans la vie - parfois très privée - des différents acteurs sportifs et des media britanniques.

Follow @TSL_leMag follow them*!

Suivez les sur Twitter Aujourd’hui, suivons les joueurs de Queens Park Rangers #OfficialQPR

Darren TULETT & Jean-François MAILLE (Resp. Marketing JD France) p

JD Sports confirme ainsi son fort développement en France et comptera 12 magasins dans l’hexagone à la fin de cette année.

L’ouverture du magasin de So Ouest est plus particulièrement attendue des parisiens qui devront patienter encore un peu avant de voir le King of Trainers* débarquer intra muros. Juste une question de temps sans doute...

Nous ne pouvons pas vous en dire davantage, mais un conseil... restez connectés à JD France ! Sur nos site et réseaux également, puisque JD devient également partenaire de TSL. Quelques surprises sont à venir pour nos lecteurs, qui pourront désormais retrouver le magazine TSL dans l’ensemble des magasins JD Sports en France ! www.jdsports.fr * le roi de la basket @JDSportsFrance

Barton @Joey7Barton Bothroyd @jaybothroyd Campbell @RealDJCampbell Cisse @djibrilcisse1 Derry @greypeacock Ephraim @HoganEphraim Faurlin @alefaurlin Ferdinand @anton_ferdinand Hill @clintonhill3 Kenny @p20ddy Mackie @jamiemac12 Murphy @b_murphy01gk Nelsen @RyanNelsen1 Onuoha @NOnuoha Wright-Phillips @swp29 >> HASHTAGS OFFICIELS de nos consultants

Darren Tulett #1DarrenTulett Erik Bielderman #erikbielderman * suivez TSL_leMag, suivez les! © photo LOCOG

Getty Images

Les clubs de Watford, Udinese & Grenade ont un point commun depuis cet été ? Ils ont le même propriétaire,

le businessman italien Giampaolo POZZO, qui a déjà réussi l’exploit de convaincre Gianfranco ZOLA (ex Chelsea et West Ham United) de devenir le nouveau manager du club londonien de championship.

Premier objectif du club : un retour en Premier League ! |#10

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S

Louis Saha

ans doute l’un des frenchies les plus discrets de Premier League, P’tit Louis est devenu grand parmi les grands. De Metz à Tottenham, Louis Saha a construit une carrière et un palmarès souvent méconnus en France. Profitant de sa présence sur les antennes de beIN SPORT durant l’Euro, TSL est allé à la rencontre de l’ex-international français. Il est question de Londres, cette capitale qu’affectionnent tant les joueurs de football...

Interview Darren Tulett

x Photos Bastien Hug Fouché

Darren Tulett : S’il y a un joueur français qui connait bien la Premier League, c’est bien toi l’ancien Messin, car tu as passé 13 saisons en Angleterre ! Dont quatre années à London, entre tes débuts à Fulham dans les années 90, puis la saison dernière avec les Spurs de Tottenham. En plus, tu as gagné deux fois le titre de champion d’Angleterre avec Manchester United. De quoi avoir de beaux souvenirs, on imagine ?

Louis Saha : Que du bonheur !

Franchement. Ce sont de fabuleux souvenirs. Je n’aurais jamais pu imaginer que je passerai les plus belles années de ma carrière en Angleterre – j’étais très loin d’y penser quand j’étais gamin à Metz et qu’on essayait de me faire croire que je n’avais pas le niveau !

DT : Comment es-tu arrivé en Angleterre, justement ? Tu étais tout jeune quand le FC Metz t’a prêté à Newcastle. Et là, tout d’un coup tu t’es retrouvé à jouer aux côtés d’Alan Shearer !

p

Louis from London est dans TS...“L”

LS : J’étais tout jeune et ça s’est un peu passé comme si j’étais dans un rêve. Avec le recul je me dis que |#10

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je n’ai pas pu réaliser tout ce qui m’arrivait. Je n’ai pas tout de suite saisi que je changeais de pays. Et pourtant tout était different ! Mais j’ai eu la chance d’être aidé. Ici, il y a tout de suite des gens qui gèrent pour te mettre dans un hôtel, puis te trouver un appartement, te louer une voiture et faire en sorte que tu sois à l’aise, quoi. Et il y avait d’autres Frenchies au club pour aider mon intégration. A cette époque il y avait Didier Domi et Laurent Charvet à Newcastle et ça

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m’a bien aidé. Mais je ne parlais pas vraiment anglais, alors que je peux te dire que l’accent là-bas, l’accent geordie (1), est plus que compliqué !

DT : Tu as raison ! Même moi, en bon Anglais du sud, j’ai du mal parfois avec l’accent des gens du nord-est !

LS : Mais voilà, j’ai tout de suite kiffé la mentalité anglaise. J’étais dans une bulle de bonheur – en Angleterre les gens, même les

supporters, ne t’agressent pas dans la rue, il y a un respect pour les footballeurs. Donc, quand tu joues au foot, tu nages dans le bonheur. Franchement, dès les premiers jours, c’était génial !

DT : Après ton passage à Newcastle il y a une saison avec le FC Metz avant de repartir en Angleterre. Et cette fois pour de bon !

JE PEUX DIRE QUE L’ACCENT GEORDIE,

EST PLUS QUE COMPLIQUE !

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Avec Darren, il a évidemment été question de Newcastle, Manchester et Londres

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C’est au club de Fulham FC que Louis fait ses premiers pas à Londres

LS : Oui, et encore une fois tout s’est passé comme dans un conte de fées. Quand je suis arrivé à Londres, Monsieur Al-Fayed m’a mis dans un super hôtel à côté de Hyde Park, pendant que nous terminions les négociations. Je me souviens encore. Je suis arrivé à la porte de ma chambre. Je l’ai ouverte et j’ai découvert encore plein d’autres portes devant moi.

Avec d’autres chambres ! C’était une immense suite! Je me suis dit

que j’étais arrivé au paradis. J’ai mis mon père dans une chambre et j’aurais pu loger toute ma famille.

Mais bon, il a bien joué le coup, le président – la suite ce n’était que pendant la négociation ! Il m’a bien eu (rires) !

DT : Monsieur Al-Fayed, c’est un personnage mythique dans le paysage footballistique anglais.

En voici une nouvelle illustration !

MoNsieur Al-Fayed A bien joué le coup pendant la nego

ET J’ai passe de

superbes annees

a fulham

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LS : C’est vrai, mais je n’ai jamais eu à me plaindre de ce choix.

J’ai passé des années superbes à Fulham. Après l’hôtel de luxe, je me suis retrouvé dans un hôtel sympa de Wimbledon, dans le sud de Londres. Wimbledon c’est comme un petit village. Vraiment fabuleux.

Je le recommande à n’importe quel visiteur – allez-y faire un tour, c’est trop sympa. En tous cas, les premiers jours je me souviens de gens souriants, qui te tendent la main. Tout le monde veut t’aider.

Et heureusement, car c’est un peu dur au début, lorsqu’on ne connait rien du pays. J’ai eu la chance d’avoir été casé toute de suite - ma femme me faisait des petit plats et tout - mais tu dois trouver des repères dans ta nouvelle ville et ce n’est pas toujours facile ! J’en ai fait des tours du M25 ! Tu te perds facilement ! Enfin, mon adaptation s’est passée dans la bonne humeur, j’étais super content. C’était une bonne expérience.

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DT : Pour revenir au terrain, comment se sont passés tes débuts ?

LS : C’est Jean Tigana qui m’a fait signer à Fulham. Le club se trouvait alors en deuxième division. On a fait une super saison et j’ai marqué beaucoup de buts. (NDLR 27) Nous sommes montés en Premier League. C’était top ! J’ai joué trois ans et demi à Fulham, puis Sir Alex Ferguson m’a proposé de signer à Manchester United.

DT : On va sauter quelques années pour parler de ton retour à Londres au début 2012. Un transfert surprise, d’Everton à Tottenham. Avais-tu l’impression de bien connaître la ville ?

LS : Même si je ne connais pas Londres comme ma poche, il est vrai que j’ai des répères maintenant. J’ai encore des amis de ma période Fulham. Il y a une multitude de restaurants que je connais. A Londres, tu rencontres du monde, du beau monde. C’est surprenant parfois. Mais Londres

est vraiment l’une des plus belles villes du monde !

DT : Un endroit où tu aimes aller plus particulièrement ?Pour emmener des amis ?

LS : A l’époque j’allais très, très souvent à la Mamounia. Très sympa chez momo ! J’y allais régulièrement avec mes potes.

Il y a des petits salons privés. Et il y a même possibilité de jouer à la playstation à l’étage! C’est fait pour moi cet endroit ! Mais Londres c’est une multitude de petits et grands restaurants. On y mange très bien contrairement

aux idées reçues. Récemment, j’ai encore découvert un resto hyper bon, dans une toute petite rue.

DT : Tu parlais de «beau monde».

Tu as fait des rencontres à Londres ? Raconte-nous Louis !

LS : Mais il y a énormement de beau monde à Londres ! Les gens du cinéma, de la chanson. Tu peux rencontrer des célébrités, comme ça, en te baladant dans la rue! Mais toujours avec ce respect qu’ont les anglais. Tu es à l’aise partout. C’est marrant, les latins sont tout de suite plus tactiles, plus intrusifs...

w La bio • Louis

SAHA, 34 ans.

Palmarès : Champion d’Angleterre : 2007, 2008 (Manchester United) Vainqueur de la Coupe de la Ligue : 2006 (Manchester United) Finaliste de la Coupe d’Angleterre : 2009 (Everton) Equipe de France 20 élections 4 buts en sélection 1ère sélection (Bruxelles) contre la Belgique 0-2, le 18 février 2004 Finaliste de la Coupe du Monde 2006

6 clubs différents, dont 5 anglais et 2 londoniens Metz Newcastle Metz Fulham Manchester United Everton Tottenham

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DT : Donc tu vis différemment à Londres que si tu étais joueur au PSG ou à Milan par exemple ?

LS : Ecoute, à Londres c’est très simple : je vis comme monsieur Tout le Monde. Et c’est tant mieux!

Je peux prendre le métro, déjà. Tu ne fais pas ça partout !

DT : On peut vraiment croiser Louis Saha dans le métro à Londres ?

LS: Bien sûr ! J’ai même utilisé le Vélib’ londonien (rires) ! C’est certain que tu ne vas souvent croiser un joueur du PSG dans les transports en commun, mais je t’affirme qu’à Londres les gens te laissent tranquille. Même Thierry Henry à l’époque se baladait cool dans les rues et tout le monde savait qui il était. Je trouve ça bien justement. Je suis comme tout le monde, j’ai le droit de parler de tout comme tout le monde, de faire comme tout le monde. Pourquoi un joueur de foot ne pourraient pas vivre « normalement » ?

DT : Je me souviens que Marcel Desailly me disait la même chose par rapport à sa vie à Milan, puis à Londres. En Italie, il ne pouvait pas sortir, car les gens le pressaient au restaurant, dans la rue, voulaient le toucher, lui parler de football. Alors qu’à Londres, il sa baladait tout seul ou en famille sans se sentir épié, ni harcelé. Ici, les gens te reconnaissent mais gardent une distance. Et Marcel me disait vivre à Milan non, mais à London yes !

ici J’ai

meme

utilisé le

vélib’ p

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“Du quartier aux étoiles” le titre d’un livre, qui

LS: C’est ca que j’apprécie chez les anglais. Ils sont fan, ils te le montrent, mais ils respectent aussi ton droit à une vie privée ! Et ça donne envie de rester à Londres. Je le vois dans mon entourage, dans le foot mais aussi du côté showbiz.

DT : Ah bon, tu fréquentes les stars autres que les footballeurs, Louis ?

LS: Non! Enfin, parfois on croise des gens, quoi... Londres, pour moi c’est comme New York, où tu peux te retrouver nez à nez avec Jay-Z dans la rue. A Londres j’ai croisé Spike Lee un jour ! Wow ! C’est quand même Spike Lee !

TSL: Un ami de Thierry Henry justement ! On les voit parfois ensemble aux matchs des Knicks.

LS: Et oui, Titi le connait maintenant (rires) !

DT: Thierry Henry est l’un des personnages de ton livre.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire ?

LS: A un certain moment j’avais besoin de transmettre. L’envie d’apporter quelque chose, d’abord à mon petit frère, qui est 12 ans plus jeune que moi et veut devenir footballeur. C’est une façon de lui dire certaines choses, tout en racontant à un maximum de personnes ce que j’ai connu... Ce qui en fait un livre un peu différent j’espère.

DT : Effectivement, ce n’est pas une autobiographie.

LS: Non, ce sont plutôt des histoires d’hommes, qui ne me cantonnent pas au simple rôle du footeux. Je m’adresse aux amis, aux parents.

résume bien la carrière de Louis Saha

DT : Je trouve justement qu’on a l’impression de t’entendre quand on lit ton livre. Tu as trouvé un ton très personnel. Et tu as tenu à tout écrire toi-même, non ?

LS: Oui, j’ai écrit tout seul. Et puis |#10

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Le journaliste face au footballeur ou au consultant? Expérience appréciée par Louis durant l’Euro p

j’ai réécrit pour éliminer les phrases qui ne marchaient pas, encore et encore... à la fin j’ai cherché un peu d’aide pour que ça ne fasse pas «livre de quartier», quoi (rires) !

Mais j’en suis content, ça m’a fait du bien et j’espère que ça donnera du plaisir aux autres.

DT : Pour finir, un mot sur ton rôle de consultant sur beIN Sport. On t’a vu trés détendu, à l’aise sur le plateau pour commenter l’Euro 2012. Comment as-tu vécu cette expérience ?

LS: Un vrai plaisir, je me suis régalé !

J’ai passé des supers moments avec toute l’équipe et c’était une expérience très intéressante pour moi... ça donne des idées (rires) !

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(1) accent typique de la région de Newcastle-upon Tyne. Selon les accents, on peut découper le Royaume-Uni en cinq régions principales : l’anglais du Sud, l’anglais des Midlands, l’anglais du Nord, l’anglais gallois et l’anglais écossais. Les plus connus (et peut-être les plus difficiles à comprendre) sont l’accent Geordie de Newcastle-upon-Tyne, le Glaswegian de Glasgow, le Scouse de Liverpool et le Mancuniande Manchester.

Suivez Louis Saha

@louissaha08

de Louis Saha Knightsbridge Mamounia Lounge 136 Brompton Road London, SW3 1HY Tel: +44 207 581 7777

www.mamounialounge.com

Wimbledon Wimbledon Village London, Wimbledon SW19 t voir ci-contre

www.wimbledon-village.com

sans oublier de faire un petit tour de vĂŠlo, comme Louis Saha...

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INSIDE ouvre les portes des clubs de Londres. Des coulisses des stades, en passant par l’environnement proche des clubs et leur histoire, découvrez les raisons pour lesquelles, le football n’est pas simplement un jeu pour les anglais.

Londres, capitale des capitales, se doit de tenir son rang au niveau des clubs de football. Une richesse culturelle et sociologique absolument unique, qui explique en partie, l’incroyable diversité de cette ville !

Chelsea sur le toit du football européen 20 | #10|

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West Ham United vainqueur à Wembley

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p TSL remporte la FxPro Cu

2012 à Craven Cottage

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Chelsea FC

sur le toit

l’eur

C

helsea est entré dans l’histoire. Grâce à Didier Drogba et Petr Cech, Chelsea est devenu pour l’éternité le premier club londonien à remporter une Ligue des Champions.

Par Erik Bielderman 22 | #10|

x Photos UEFA

de

ope !

Suivez ce club sur

@chelseafc environ 1 200 000 followers

C’est la fin d’une malédiction pour Londres... Plus d’un demi-siècle d’efforts vains à chercher, à conquérir l’Europe pour les clubs londoniens.

Incapables de remporter une Ligue des Champions alors que Liverpool en accumulait cinq, Manchester trois, Nottingham deux et Birmingham (Aston Villa) une.

C’est la fin d’une malédiction pour Chelsea.... Deux finales seulement dans toute l’histoire de la C1 avec Arsenal en 2006 et Chelsea en 2008. Deux finales perdues. Chelsea battu magnifique en demi ou en finale |#10

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De Rennes à la victoire en Champions League, Petr Cech n’a cessé de progresser...

de C1 malgré les investissements de Roman Abramovich depuis 2003.

Près d’un milliard et demi d’Euros engloutis en neuf ans. Oubliées les défaites face à Monaco en demifinale en 2004, face à Liverpool également en demi-finale en 2005 puis 2007, Barcelone en 2009 et face à Manchester United en 2008, en finale cette fois.

C’est la fin d’une malédiction pour Didier Drogba... Quatre finales internationales jouées et quatre finales perdues. Valence-Marseille (2-0) en finale de la coupe de l’UEFA 2004. Egypte-Côte d’Ivoire (0-0, 4 t.a.b à 2) finale de la CAN 2006.

Manchester United-Chelsea : (1-1, 6 t.a.b. à 5) finale de la C1 2008.

Zambie-Côte d’Ivoire (0-0, 8 t.a.b. à 7) finale de la CAN 2012.

Tout cela est effacé. Le 19 mai 2012 restera à jamais gravé dans l’histoire du football londonien. Chelsea peut enfin envisager d’édifier un musée.

Et se dire que désormais ce club a une histoire. Que les fans des grands d’Angleterre ne pourront plus chanter sans conteste à leur intention “ You have no history ”.

Chelsea restera à jamais comme le premier club londonien à avoir conquis l’Europe. Quant à Drogba il a enfin vaincu le destin en étant l’un des deux joueurs clefs d’une finale tendue suffocante face à un Bayern Munich conquérant, puis fébrile à l’heure de récolter le fruit d’une longue mais vaine domination. Alors oui l’Ivoirien passé par Levallois, le Mans, Guingamp, Marseille est entré dans le panthéon des Blues. Pour son ultime match avec Chelsea il a avec Petr Cech l’autre héros de la finale permis aux “ Blues ” d’aller au bout de leur rêve contredisant tous les pronostics. Eux qui avaient déjà sur deux matches qui plus est éliminé le Barça grand favori de l’épreuve et tenant du titre.

Souvenez vous. Si Cech n’avait été géant tout au long d’un match dominé par les Bavarois, s’il n’avait détourné le penalty de Robben au début de la prolongation, le but égalisateur de Drogba eut été vain. Si Cech n’avait

été solide lors de la séance de tirs au but, le but de Drogba eut été vain .

Lui, Didier, qui fut l’auteur de la faute sur Ribéry amenant le penalty en faveur du Bayern. Lui qui fut expulsé en fin de match quatre ans plus tôt face à Manchester United et qui manqua cruellement aux “ Blues ” au moment de la séance de tirs au but.

Didier le miraculé.

Aussi c’est à lui, Didier, qu’allait échoir la magie de transformer le cinquième et ultime tir au but de Chelsea face à Manuel Neuer. Et dire que Chelsea ne souhaitait pas prolonger l’attaquant de 34 ans… Lui qui fut déjà décisif au même titre que Petr Cech en demi-finale face à Barcelone. Drogba est pourtant un miraculé. Personne ne donnait cher de son avenir et même de son présent à Chelsea lorsqu’on lui mit entre les pattes l’avant-centre des champions du monde et d’Europe espagnol, Fernando Torres au début de l’année 2011. Acheté pour plus de 50 millions de Livres soit 60 millions d’Euros.

Mais jamais Torres ne s’affirmera dans le collectif londonien. Alors quand on vit Drogba s’avancer pour frapper le tir au but pouvant emmener Chelsea au paradis c’est tout un peuple “ Blues ” qui se senti soulagé. Drogba oui. Torres non.

Il n’était plus question alors de s’en prendre à Drogba l’acteur se roulant de douleur au moindre choc comme ce fut le cas en demi-finale parfois face au Barça. L’homme qui s’avançait vers son destin, c’était Didier le guerrier. Ses premiers mots de champion d’Europe furent aussi nobles que son comportement sur le terrain: “ Cette équipe ne renonce jamais. Ne se rend jamais. Je crois en la destinée. Il était écrit quelque part que c’était notre tour. Je voudrais dédier cette coupe à tous les managers qui se sont succédés à la tête de Chelsea qui ont accompagné cette quête, cette conquête. Je veux aussi associer tous les joueurs qui ont porté le maillot des “ Blues ”.

Cette Ligue des Champions c’est |#10

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Le coup de tête de Didier Drogba sans doute le plus important de sa carrière, qui permet aux

aussi la leur. La vie est fantastique !”

En écho Frank Lampard le capitaine de Chelsea eut ces mots : “ Didier est un héros. Un héros absolu. Et je souhaite qu’il reste ; ” D’un coup tout un club qui avait intégré le départ de Drogba distillé par le doute que ses dirigeants avaient fini par laisser transpirer quant à son potentiel, se mettait à espérer un nouveau contrat pour l’Ivoirien. Mais celui-ci allait 26 | #10|

choisir la sortie. Digne et réfléchie.

Même si aujourd’hui on a bien du mal à l’imaginer en Chine du côté de Shanghaï avec Nicolas Anelka.

On a bien du mal à ne pas parler de gâchis. Mais la quête du Graal est achevée et le guerrier Drogba est parti pour d’autres conquêtes et d’autres millions d’Euros. Loin de nous. Loin de Londres.

Blues d’espérer encore en peu, dans cette finale promise aux joueurs du Bayern.

Cech héros ordinaire A l’autre bout du terrain avec son désormais éternel casque de mousse pour le protéger de sa fracture du crâne (os temporal gauche), Petr Cech fut un héros ordinaire. Un penalty sauvé devant Schweinsteiger en début de prolongation, quelques arrêts solides en match. Une demi-

finale aller-retour exceptionnelle de la part du portier tchèque… à vous donner envie de lui décerner un Ballon d’Or. Voilà la part essentielle dans la conquête de la C1 qu’il faut mettre au crédit de Petr. “ Ce que nous avons vécu à Moscou en 2008 fut très difficile à digérer. La C1 nous tendait les bras et tout s’est joué sur une glissade de John Terry au moment de frapper son tir au but. |#10

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Du bout des doigts, Petr dévie le ballon sur son poteau. Un nouvel exploit du Tchèque!

Préparateur des gardiens de but de Chelsea, Christophe Lollichon a connu Petr Cech à Rennes et l’a suivi en Angleterre. L’amitié qui unit les deux hommes est profonde.

Lollichon était sur le banc des Blues le 19 mai dernier.

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- Christophe quel souvenir gardez-vous de cette nuit Munichoise ?

- C’est sans doute ma plus belle émotion sportive. Avec Chelsea et avec Petr on a gagné des coupes d’Angleterre, on a été Champion, mais là le sentiment est violent, immédiat et intense. Un championnat c’est une lente montée d’adrénaline. Mais là ce fut une quête tellement improbable que s’en est magique. Qui aurait parié sur Chelsea après notre défaite 1-3 à Naples ?

Qui aurait parié sur Chelsea après le tirage au sort nous offrant le Barça en demi-finale. Qui aurait parié sur Chelsea lorsque le Bayern mena au score en finale 1-0 à quelques minutes du coup de sifflet

final chez lui qui plus est. Ou lorsque Robben s’élança pour transformer le penalty de la 93e minute ? Personne.

Donc forcément quand tu repenses à tout cela tu es guetté par l’extase.

- Parlez nous de Petr qui est un miraculé tellement il a connu de blessures et en particulier sa terrible fracture du crâne contre Reading en octobre 2006.

-Oublions le passé. Avec Petr on se projette vers l’avenir. Il a un recul parfait sur les évènements de la vie.

C’est facile en fait.

- Quelle est la relation qui vous unit à Petr ?

- Je ne suis pas que le préparateur de Cech mais celui des gardiens de buts de Chelsea. On a mis au point ensemble des exercices pour optimiser les réflexes et travailler le coup d’œil.

Lui comme moi est très curieux. Alors parfois on joue au badminton ou à la Peteca qui est un sport brésilien où on utilise ses mains comme des raquettes.

Petr est un garçon posé, lucide. Ce n’est pas un fou comme on aime souvent à définir les gardiens de but. Mais Petr a le sens du sacrifice. Donc forcément il s’expose aux blessures, aux coups. |#10

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Maintenant c’est effacé. ” En contrepoint Didier Drogba allait rendre grâce à son gardien en expliquant : “ au moment où je me suis avancé pour frapper mon tir au but j’ai repensé à mon échec en finale de la CAN avec la Côte d’Ivoire.

Je me suis dit tu ne peux pas rater à nouveau. Tu ne peux pas faire ça à Petr. Après tout le travail qu’il vient d’accomplir tu n’as tout simplement pas le droit. ” Aussi Didier s’est avancé faisant le ménage dans sa tête “ Quand tu as un Cech dans les buts, tu dois croire en toi. C’est le minimum. C’est ton devoir. ”

Les jours qui suivirent l’exploit de Chelsea, il ne fut question que des deux héros et de Roberto Di Matteo l’entraîneur improbable d’une équipe qu’il sut remettre à l’endroit après les errances de l’ère Vilas-Boas pour l’accompagner jusqu’au titre européen avec en prime une FA Cup. Aussi Petr Cech se fit un devoir de lui rendre grâce : “ Ces deux coupes remportées elles sont à lui. Il a parfaitement accompli sa tâche et je ne peux imaginer qu’il ne soit pas reconduit à la tête de l’équipe. ” Comme Petr qui dans la foulée de son titre européen à prolongé son bail avec Chelsea jusqu’en 2016. De quoi envisager une nouvelle Ligue des Champions à minima pour Chelsea devenue la 22e équipe à inscrire son nom sur la plus belle des coupes d’Europe.

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Fin du cauchemar et place à un rêve enfin devenu réalité pour DD... |#10

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FxPro Cup 2012

W

’ e came, we saw, we scored eight goals, we went home with the trophy. Voilà, en version très courte, le scénario de ce weekend inoubliable de TSL à Londres.

Texte Darren Tulett

x Photos FxPro Fulham FC

Né d’une discussion autour d’un café matinal quelques semaines plus tôt à Londres, le projet d’organiser un match entre une équipe de collaborateurs de Fulham FC & FxPro contre une équipe TSL est donc devenu réalité. Avec son trophée : la FxPro Cup !

Nous sommes le samedi 12 mai. Départ de Gare du Nord en Eurostar. Chaussures de foot et protége-tibias dans nos sacs, on est prêts pour le big day, le big match.

Excités comme des gamins à l’idée de fouler la pelouse de Craven Cottage, peut-être le stade le plus joli d’Angleterre avec sa vue sur la Tamise et ses vieilles tribunes classées monument historique.

Check-in à l’hôtel, balade jusqu’à Covent Garden, lunch chez Bill’s, re-balade sous un soleil très anglais devant Trafalgar Square, Downing Street, Big Ben et Westminster Abbey et nous voilà devant le stade grâce à l’un des fameux Black 32 | #10|

Cabs. Nos amis français de Londres arrivent les uns après les autres et la grande question maintenant c’est, à quoi va ressembler l’équipe adverse ? En effet, personne ne sait vraiment à quoi s’attendre, ni nous, ni eux. Vont-ils être beaucoup plus forts que nous ? L’état d’excitation grimpe encore lorsque Robert Pirès, notre recrue vedette, arrive et se joint à notre joyeuse bande de Parisiens et expats, tous prêts à se donner à fond pour l’honneur et la fierté de TSL! J’en profite pour glisser à l’oreille de nos adversaires du jour que Pirès est parmi nos joueurs les plus faibles. Ha !

Et puis le moment est venu de faire notre entrée dans le stade.

Entrée par la grande porte Nous voilà en train de prendre le même chemin que les joueurs de Manchester United ou d’Arsenal quand ils jouent ici,

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Y a-t-il un autre champion du monde dans les rangs? Non? Alors Robert tu seras capitaine!

à investir le même vestiaire qu’utilisent Ryan Giggs ou Robin Van Persie!

Une surprise dans les vestiaires Et quelle fut notre surprise lorsqu’on découvre nos maillots floqués de nos noms, suspendus aux porte-manteaux du vestiaire ! La classe ! FxPro, c’est très pro, c’est clair. Nos hôtes avaient tout prévu. C’était magnifique. Un maillot chacun pour l’échauffement et un autre pour le match – énorme ! On nous a traités comme de vrais professionnels !

Une fois qu’on s’est tous pris en photo, nous sortons nous échauffer. Voilà que nous sommes sur la pelouse de Fulham FC ! C’est une sensation fabuleuse. Il y a même un entraineur prévu pour nous, histoire de nous échauffer correctement.

Wow ! Ceci dit, la moitié de notre effectif était carbo après les 15 minutes de petits exercices ! On rentre aux vestiaires pour enfiler les maillots de match. Et on ressort, de façon un peu désordonnée, je l’avoue. Pas de souci, le coup de sifflet de monsieur l’arbitre nous oblige à faire demi-tour. Ici on est à Craven Cottage, nous explique-t-on, et on fait les choses correctement. Alors on se met en ligne, les deux équipes derrière

le corps arbitral tout de noir vêtu, et on fait la sortie des vestiaires style Premier League ! C’est génial ! Craven Cottage est un stade de 25.000 places.

Aujourd’hui, il y a 25 spectateurs. On est plus nombreux sur la pelouse ! Mais on est entre nous, c’était l’idée. Quelques amis pour nous encourager, et voilà que le match commence ! FxPro marque le premier but de la rencontre mais TSL revient fort, avec un certain Pirès très à l’aise balle au pied. A la pause, nous menons par six buts à un et un dénommé Berton a déjà inscrit un doublé, bien qu’ayant insisté avant match sur le fait qu’il n’avait pas les jambes ‘pour jouer plus de 20 minutes’ ! Etant une équipe chevaleresque, nous prêtons trois de nos meilleurs joueurs, y compris le jeune Pirès, à nos adversaires pour la deuxième mi-temps. Le match s’équilibre. Sur un magnifique service de Rafa, Berton envoie une beauté de volée acrobatique sur le poteau. Luc, notre avant-centre héroïque, complète son triplé. C’est important, puisque Nico, notre meilleur buteur en première mi-temps est désormais chez les adversaires. Cyril et Julien continuent d’organiser le jeu au milieu de terrain,

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Rafa fait le piston coté droit et le jeune Matthieu tient la baraque derrière. Que ça doit être bon d’avoir des jambes, me dis-je.

Mon premier but au Cottage Et puis le moment dont j’avais rêvé arrive. Percée solitaire côté droit de Luc. Passe en retrait pour votre serviteur qui avait suivi l’action à la Paul Scholes (laissez-moi rêver) et me voilà, enfin, en position de tir! En première mi-temps j’avais frappé sur le poteau. Cette fois-ci, fallait que ça rentre! Imaginez le but que marque Steven Gerrard pour Liverpool en Ligue des Champions au Vélodrome contre l’OM. Et puis le célèbre but lobé

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de Cantona, celui qu’il fête sans courir, le buste redressé, en train de regarder les supporteurs. Et bien, mon but ressemble au bébé que ses deux buts auraient eu s’ils s’étaient mariés. Dans ma tête, au moins. La réalité est sûrement moins belle, mais qui veut le savoir? J’avais marqué à Craven Cottage, bordel! Et je me suis retrouvé à le fêter à la manière d’Alan Shearer, index levé. On redevient gamin à ces moments-là, et qu’est-ce que c’est bon! TSL remporte le match 8-6. Jamais cette saison une équipe avait marqué autant de buts à Craven Cottage! C’est historique. Nos amis nous ont présenté la FxPro Cup, que nous allions ramener à la maison, et on s’est mis d’accord sur un match de revanche

l’année prochaine. Formidable! Direction douche. La soirée s’est prolongée autour d’une barbecue sur le bord de la Tamise, d’où on a pu regarder le soleil se coucher magistralement avec une bonne bière à la main, tout en refaisant le match tous ensemble. Franchement, nous avons été gâtés par les amis de FxPro. L’accueil de tout le monde à Fulham était exceptionnel. We came, we saw, we scored eight goals, we went home with the trophy. Surtout, on a passé une journée de rêve et nous repartîmes la tête plein de beaux souvenirs!

Un immense merci à FxPro et au staff de Fulham FC pour leur accueil toujours aussi parfait. Rendez-vous en 2013... Nous avons un titre à défendre!

L’équipe TSL : Robert Pirès, Darren Tulett, Cyril, Raphaël Ostré, Ben Mercier, Jean-Charles Berton, Nicolas Metalnikoff, Adrien Belot, Luc Fusaro, Benjamin Kermel, Eric Crochet, Ben Lyttleton, Julien Laurens, Benoît Meyer, Matthieu Guillemard, Olivier Sclavo, Paul Basse.

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West Ham United roi des Play-Offs.

L

e club de l’est londonien retrouve la Premier League un an après être descendu mais que ce fut dur…

Suivez ce club sur

@whufc_official environ 62 000 followers

Texte Erik Bielderman

Que c’est bon de prendre le métro à King’s Cross. Métropolitan Line.

C’est la violette. Direction Nord-ouest.

Wembley Park. Au fur et à mesure que l’on s’entasse dans le métro le panel des couleurs s’enrichi. Ce samedi-là pour la finale de play-offs de Championship, la D2 anglaise, l’orange coexistait avec le violet et bleu ciel. Pour être plus précis le “tangerine ” de Blackpool venait défier le “ claret and blue ” de West Ham. La force du nombre et la proximité géographique des banlieusards assurait la domination vocale des “ Hammers ”. Et toujours ce refrain “ I am forever blowing bubbles ”. Quatre vingts ans de fidélité à ce refrain sorti d’une comédie musicale oubliée.

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x Photos TSL

Pretty bubbles in the air They fly so high, nearly reach the sky And like my dreams they fade and die Fortune’s always hiding, I’ve looked everywhere I’m forever blowing bubbles, Pretty bubbles in the air United! (clap hands) united! (clap hands) Il était donc question de bulles de savon flottant dans le ciel de Wembley en ce samedi de mai. Et toujours ce même frisson lorsque s’ouvrent les portes du métro. Une armada joyeuse de fans s’engouffre alors dans les escaliers qui draînent la foule vers cette longue avenue piétonne menant au temple du football. Les “ claret and blue ” en boucle reprennent “ I am

forever blowing bubbles ”, défié par les fans de Blackpool qui les chambrent de sonores : “ You’ve only got one song ! ” Vous n’avez qu’une chanson.

Le chemin qui mène à Wembley sent l’oignon et le hamburger trop cuit.

Qu’importe. Plus loin, les baraques à frites qui cerclaient l’ancien Wembley avec leurs immenses pots de mayonnaise en plastique ont disparu.

Plus on approche de Wembley et plus on fait place nette. Aussi l’air finit par se faire moins acide et acre. Même l’odeur du crottin de cheval des policiers s’évanouit .

La Premier League ou rien...

Ce dimanche-là la pression est sur les “ Hammers ”. Il faut remonter immédiatement en Premier League ou prendre le risque de sombrer vers le néant. Sam Allardyce entraîneur anglais au palmarès vierge mais aimé de tout un pays, et en particulier des médias, sait qu’il joue gros. Son équipe a été taillée comme une formation de Premier League. Le talent est là mais la saison a été plus compliquée que prévu. Longtemps West Ham a mené le train en Championship avant que de voir Southampton puis Reading en mars dernier passer devant les “ Hammers ”. 3e de la saison régulière donc. West Ham condamné aux playoffs. Une demi-finale aller-retour face à Cardiff (6e) négociée sans souci : 2-0, 3-0. Puis une finale face à l’outsider

Blackpool vainqueur surprise de Birmingham (1-0, 2-2).

80 000 spectateurs pour un match de deuxième division Pour la finale, Wembley n’a pas fait le plein (80.000 spectateurs). En France le match est retransmis en direct par L’EquipeTV et au total ce sont 40 pays qui diffusent la rencontre. Les “ Hammers ” sont près de 50.000 et les gens de Blackpool 30.000. Une dizaine de milliers de billets n’ont pas trouvé preneurs au nord de Liverpool. Trop loin. Trop cher. West Ham remporte donc la bataille des tribunes. Un match tendu avec une équipe de Blackpool sans pression qui rend chèvres des “ Hammers ” tendus par l’entrejeu.

Et ce n’est que miracle si Blackpool n’ouvre pas le score. Kevin Phillips et Steven Dobbie font preuve d’une rare maladresse. Trois “ un contre un ” face à Robert Green le deuxième gardien de l’Angleterre sont gâchés. Blackpool a laissé passer sa chance. West Ham ouvre le score par Carlton Cole (35e).

Pas suffisant pour décontracter une équipe en dedans. Blackpool égalise par le fils de Paul Ince dès la reprise (48e) et la prolongation sent bon le drame. Mais à trois minutes du coup de sifflet final le Portugais Vaz Te s’en va crucifier Gilks (87e). West Ham est en premier League. En contrebas de la tribune “ claret and blue ” de grosses machines à bulles entrent alors en action. Les Hammers sont de retour.

|#10

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NEXT

The london

football league

B

ienvenue dans une ville où les habitants sont totalement foot! Homme, femme, enfant, vieillard, dis-moi où tu es né et je te dirai la couleur de ton coeur de supporter. Welcome to London, la capitale avec deux «O» comme dans... FOOT!

Par Erik Bielderman

x Photos & illustrations TSL

Londres compte quinze clubs professionnels disséminés dans les quatre divisions. De Chelsea champion d’Europe à Barnet qui s’est sauvé de justesse de la relégation en Conférence (niveau 5). Hors secteur pro. Revue de détail ici de leur saison 2011-2012. Si l’on cumule la moyenne de spectateurs des clubs pro de Londres, on cumule 285.000 fans qui chaque week-end à domicile suivent leur équipe. Soient plus de six Parc des Princes pleins…

PREMIER LEAGUE

5 clubs

ARSENAL (3e) Septième saison sans titre pour 38 | #10|

les Gunners. Une saison malgré tout satisfaisante pour Arsenal qui se qualifie une fois de plus directement pour la Ligue des Champions. Mais que ce fut compliqué. Un début de saison calamiteux a fait craindre le pire aux fans d’Arsenal. Face à l’hystérie médiatique, Arsène Wenger à laissé parler et s’est concentré sur son groupe. Le redressement a été spectaculaire au cœur de l’automne et Robin van Persie la machine à marquer des buts est entrée en action.

Van Persie meilleur buteur de Premier League (30 buts devant Rooney 27 buts), élu joueur de l’année pour ses pairs et les journalistes anglais. Il reste que les “ Gunners ” n’ont une fois de plus rien gagné. La Coupe de la League et la FA Cup paraissent être à court terme les trophées les mieux dimensionnés pour un club qui refuse la course folle à l’armement et ne veut pas mettre en péril sa structure financière.

Moyenne de spectateurs : 60.000

TOTTENHAM (4e)

CHELSEA (6e),

C’est l’histoire du cocu de service.

En voyant les voisins de Chelsea remporter la Ligue des Champions le 19 mai dernier à Munich face au Bayern Munich, les Spurs ont perdu leur place pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le règlement injuste de l’UEFA prévoit en effet qu’un club vainqueur de C1 non qualifié dans son pays remplace le dernier des qualifiés réguliers. Voilà donc les “ Spurs ” reversés en Europa League. Un manque à gagner financier qui pourrait atteindre les 25 Millions d’Euros.

Au-delà de la déception sportive et des conséquences économiques, voilà Tottenham en difficulté pour espérer garder ses meilleurs éléments pour la saison à venir. Comment les convaincre de rester plus longtemps dans un club qui ne joue pas la C1 et ne pourra se renforcer faute de perspectives sportives et financières ?

Longtemps 2e de Premier League les “ Spurs ” ont perdu pied au moment où en février dernier le nom de Harry Redknapp l’entraîneur des “ Spurs ” a

Vainqueur de la Ligue des Champions, vainqueur de la FA Cup) : Quelle saison pour les Blues. Une C1 gagnée au bout du suspense aux tirs au but face au Bayern (voir reportage). Une FA Cup. Une coupe d’Angleterre devenue chasse gardée de Chelsea.

Quatre finales gagnées lors des six dernières saisons. En championnat le retard accumulé sous Vilas Boas n’a pu être totalement compensé sous l’ère Di Matteo. Mais qu’importe cette 6e place en Premier League est anecdotique pu i s q ue C hel s e a rempl ac e Tottenham en tour préliminaire de C1. Et Abramovich peut investir pour rajeunir son effectif dont Drogba ne fait plus partie. Hazard n’aura été que le premier d’une longue liste de renforts pour le nouveau champion d’Europe. Chelsea premier club londonien de l’histoire. Autre point essentiel, Chelsea tente d’accélérer le processus de déménagement de son stade de Stamford Bridge. Mais l’option Battersea (voir TSL #8) est désormais caduque, le site industriel

été cité avec insistance pour rejoindre la sélection anglaise. Un peu sur le modèle de Blanc avec Bordeaux en 2010. Une baisse de régime qui a fait chuter cette équipe au 4e rang. Et comble de la frustration les Spurs ont été surclassés par Chelsea en demifinale de la FA Cup. Chelsea nouvelle bête noire de Tottenham. Une saison flamboyante en terme de qualité de jeu, mais à oublier sportivement.

venant d’être racheté par des investisseurs immobiliers. A terme l’ambition de Chelsea est de disposer d’une stade de 60.000 places sur le modèle économique de l’Emirates avec Arsenal.

Moyenne de spectateurs : 36.026

Moyenne de spectateurs : 41.478 FULHAM (9e) Il faisait bon venir à Craven Cottage la saison dernière. Personne n’attendait l’équipe de Martin Jol dans la première partie du classement. Le parcours en Europa League des “ Cottagers ” ne fut |#10

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NEXT certes pas couronné de succès avec une élimination en phase de poule, mais en revanche en championnat le club voisin de Chelsea allait se signaler entre autres par un superbe 6-0 face à un autre club londonien (QPR). Avec à la clef un triplé d’Andy Johnson le premier en Premier League pour un joueur de Fulham. Dans la foulée Clint Dempsey et le Russe Pavel Pogrebnyak réussissait deux nouveaux triplés pour une équipe joueuse et agréable à voir jouer. Un vrai vent de fraîcheur.

Moyenne de spectateurs : 25.293 Queens Park Rangers (17e).

Que ce fut difficile pour les QPR. Il aura fallu attendre l’ultime journée de Premier League (défaite 2-3 à Manchester City et la défaite de Bolton à Wigan) pour que le promu londonien conserve sa place au sein de l’élite anglaise. Il aura fallu pour cela un changement de manager en janvier avec la mise à l’écart de Neil Warnock et l’intronisation du Gallois Mark Hughes. C’est avant tout en faisant de Loftus Road le plus petit stade de Premier League une citadelle imprenable que les Rangers se sont maintenus en Premier League. Cinq victoires à domicile lors des cinq dernières journées. Avec un Djibril Cissé de feu en fin de saison. Aucun des trois promus du Championship de l’an passé n’est donc descendu (QPR, Norwich et Swansea).

Moyenne de spectateurs : 17.295

40 | #10|

CHAMPIONSHIP

4 clubs

WEST HAM UNITED (3e) Tout le monde attendait les “ Hammers ” en Premier League avec un aller-retour rapide. Longtemps le club entraîné par Sam Allardyce avait occupé l’une des deux premières places d’une Division 2 dense (24 équipes), mais en mars une défaite 2-4 à domicile face à Reading allait faire lentement mais sûrement glisser le club de l’Est londonien vers la 3e place, synonyme de barrages. Sous pression les “ Hammers ” après avoir éliminé Cardiff en demi-finale allaient gagner leur ticket pour l’élite en venant à bout de Blackpool au bout d’un match tendu à Wembley (voir reportage). D’ici deux ans West Ham pourrait abandonner son stade historique d’Upton Park (Boleyn Ground) pour rejoindre le stade Olympique de Londres, mais en interne les supporters protestent car la piste d’athlétisme sera conservée.

Moyenne de spectateurs : 30.923 WATFORD (11e) Nous sommes là à la limite extérieur nord du grand Londres. Sur la M25 l’équivalent Londonien de l’A86 autour de Paris. Watford a connu une fois de plus une saison tranquille en D2 là ou semble se situer historiquement son vrai niveau. Un club dont le président Graham Taylor ex-sélectionneur anglais vient de démissionner. Taylor avait rejoint son club de cœur au moment où celui-ci était en proie à de graves soucis financiers. L’arrivée d’un nouveau propriétaire, Laurence Bassini voilà un an acquéreur de Watford pour 0,5 M d’Euros a entraîné le départ de Taylor. Mais quelques

doutes subsistent sur le réel potentiel économique de M. Bassini déclaré en faillite en 2007.

Moyenne de spectateurs : 15.219

Moyenne de spectateurs : 12.704 MILLWALL (16e) Millwall se bat chaque saison pour survivre en Championship, où une fois relégué en League 1 pour remonter au deuxième niveau pro anglais. Cette saison n’aura pas dérogé à la règle.

Millwall a souffert en Championship.

Longtemps menacé de relégation le club qui s’assume “ comme étant le plus détesté d’Angleterre ” du fait de la mauvaise réputation de ses supporters a du attendre un improbable sursaut pour éviter de plonger. 5 victoires et 2 nuls lors des 7 dernières journées, une série digne d’un prétendant à la montée auront été nécessaires pour mettre Millwall à l’abri.

Moyenne de spectateurs : 11.484

CRYSTAL PALACE (17e) Voilà quelques années Palace semblait condamné à la relégation administrative rongé de dettes.

Pensionnaire du Championship après un bref passage en Premier League (2004-2005), Palace fut placé sous administration en 2010 avec une dette estimée à 25 M d’Euros. Avec en plus une pénalité de 10 points en championnat. C’est à ce moment là qu’un groupe de supporters se réunissait et rachetait le club. La saison 2011-2012 n’allait pas être de tout repos pour palace qui dut attendre la 45e journée pour être assuré du maintien. Un club fragile…Crystal.

LEAGUE 1

4 clubs

CHARLTON (1er) Après sept années de crise sportive et financière voilà Charlton de retour en Championship. Une division qu’il avait quitté voilà trois saisons. En 2011-2012 c’est avec une équipe totalement renouvelée que Chris Powell, une ancienne légende du club, aura acquis cette promotion avec à la clef le titre de champion de League 1. Un titre remporté haut la main par une équipe qui termine avec 8 points d’avance sur Sheffield Wednesday autre grand club anglais de retour en Championship. Le total de points pris par Charlton est impressionnant : 101 en 46 matches soir une moyenne de près de 2,20 pts/match. Dix-huit nouveaux joueurs étaient arrivés à l’inter-saison. “ Pas question cette fois d’un même bouleversement ” estime Powell. The Valley, le joli stade de ce club tranquille du sud est londonien va revivre de belles après-midis cette saison.

Moyenne de spectateurs : 17.402 BRENTFORD (9e) Elles sont loin les années 30 où Brentford fréquentait l’élite du football anglais. Ce club proche de Fulham est depuis longtemps rentré dans le rang et est un pensionnaire fidèle de la League 1 (D3). Le club est solidement structuré et s’offre même le luxe de posséder outre un manager, un directeur sportif. Sur le modèle des |#10

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NEXT clubs de niveau 1 ou 2. Une solidité qui leur a permis de vivre une saison tranquille avec une 9e place. A 6 points seulement de Stevenage dernier barragiste.

Moyenne de spectateurs : 5.643 LEYTON ORIENT (20e) Le petit club si proche du stade olympique et de West Ham a survécu difficilement à une saison compliquée.

Non seulement Orient à longtemps flirté avec la relégation en League 2 (D4) mais il a vu son avenir menacé avec le projet d’implantation de West Ham dans le futur stade olympique qui jouxte Brisbane Road le stade historique de Leyton Oirent. En octobre 2011 le club se porte candidat à devenir le club hôte du stade olympique sans le moindre espoir. Orient n’est pas dimensionné pour occuper un stade 60.000 places avec une équipe qui navigue entre la troisième et la quatrième division professionnelle.

Barry Hearn son président est inquiet et craint que son club ne meurt asphyxié par son puissant voisin de West Ham censé devenir locataire de l’enceinte olympique d’ici à deux saisons…

Moyenne de spectateurs : 4.298

LEAGUE 2

3 clubs

AFC WIMBLEDON (16e) Lorsqu’en 2002 Le FC Wimbledon migre à cent kilomètres au nord de Londres –Milton Keynes), les fans de Wimbledon refusent bien évidemment de suivre un club qui s’est mué en 42 | #10|

franchise. Rebaptisée MK Dons et évoluant aujourd’hui en League 1 (D3).

Ils décident alors de créer une nouvelle entité l’AFC Wimbledon. Le club démarre en 9e division. Entre février 2003 et décembre 2004 le club reste invaincu pendant 78 matches d’affilée.

Record absolu toutes divisions confondues en Angleterre ! Dix années plus tard l’AFC est devenue une valeur sûre du football professionnel anglais.

Monté l’an passé en League 2 (D4) l’AFC s’est vite mis à l’abri dans le ventre mou du classement après avoir occupé la 3e place l’été dernier. Et même si la seconde partie de la saison a été agitée, l’AFC avait suffisamment d’avance sur la zone de relégation pour éviter la crise. Terry Brown l’entraîneur a décidé de profondément remodeler son équipe laissant partir 14 joueurs de la saison passée.

Moyenne de spectateurs : 4.295

DAGENHAM & REDBRIDGE Voilà deux saisons Dagenham & Redbrige obtenait son billet pour la League 1 (D3) via les play-offs. Un miracle au vu de la dimension du plus petit club professionnel de Londres.

Un club né en 1992 de l’association de deux clubs londoniens (Redbridge Forest et Dagenham). Avec un budget dérisoire environ 1,5 M d’Euros les Londoniens allaient jusqu’à la dernière journée croire au maintien mais finalement sombraient pour retrouver le dernier niveau professionnel.

Comme souvent une relégation est difficile à digérer et D&R privé comme chaque année de ses meilleurs joueurs parti monnayer ailleurs leur talent, allait vivre une saison délicate en League 2 (D4). Il faudra attendre une série de huit en fin de saison (4v, 4n) pour voir D&R se sauver à une journée

de la fin. Avec à sa tête son mythique manager John Still.

Moyenne de spectateurs : 2.091 BARNET (22e) C’est l’un des petits clubs de Londres.

Qui navigue entre la League 2 (D4) et la Conference le 5e niveau anglais.

Et pourtant Barnet peut s’enorgueillir d’avoir compté dans ses rangs des managers de la trempe de Ray Clemence ou Tony Cottee. Le stade dans lequel évolue Barnet, Underhill stadium, est également utilisé par la réserve d’Arsenal. La saison 2011-2012 aura été compliquée pour Barnet qui n’échappe à la relégation que de 2 pts terminant 22e devant Hereford. En avril dernier le club se séparait de son manager Lawrie Sanchez et rappelait un ancien de la maison Martin Allen.

Lors de la dernière journée Barnet réussissait à battre Burton Albion 2-1 sauvant ainsi sa tête en League 2. C’est la troisième fois en trois ans qu’il aura fallu attendre l’ultime journée pour voir Barnet se sauver.

Moyenne de spectateurs : 2.266

RECAP 2012-2013 The LONDON FOOTBALL LEAGUE, c’est

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DIVIONS & CLUBS PROFESSIONNELS

Barclays Premier League 6 CLUBS :

- ARSENAL - CHELSEA - FULHAM - TOTTENHAM - QUEENS PARK RANGERS - WEST HAM UNITED

npower Championship 4 CLUBS

- CRYSTAL PALACE - MILLWALL - WATFORD - CHARLTON

npower

League 1 2 CLUBS

- BRENTFORD - LEYTON ORIENT

npower

League 2 3 CLUBS

- AFC WIMBLEDON - BARNET - DAGENHAM & REDBRIDGE réagissez @TSL_leMag |#10

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Londres2012

Le soleil se lève sur

East London Visite du quartier olympique épisode 5

- Part 1 : au coeur de Londres - Part 2 : les stades aménagés Textes TSL

x Photos London 2012 / Getty Images

Du 27 juillet au 12 août prochain, Londres devient le centre de la planète !

TSL vous propose le dernier volet de 6 chapitres consacrés à la découverte des différents sites olympiques. Du coeur de la capitale, où la majorité des épreuves sera gratuite et accessible à tous, aux stades spécialement aménagés pour accueillir des épreuves parfois inhabituelles. bienvenue dans ces lieux chargés d’histoires et qui font la légende du sport anglais...

Vous pouvez retrouver les 5 précédents chapitres sur notre website :

>> www.totallysportsinlondon.com / rubrique “magazine” Tous nos magazines sont consultables en ligne et toujours gratuitement!

Avec TSL, restez au coeur de vos épreuves préférées...

Suivez le guide !

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Part 1 : AU COEUR DE LONDRES Cyclisme sur route Le Mall est un lieu symbolique du centre de Londres et une toile de fond connue pour les cérémonies officielles et les importantes épreuves sportives. Aucun ticket n’est requis pour de vastes tronçons de la route de la Course sur Route, les spectateurs pourront donc la regarder gratuitement.

beach-volley Sur le pas de porte du Premier Ministre dans le centre de Londres, la Horse Guards Parade (Parade des gardes à cheval) offre un lieu symbolique pour la compétition de Beach–volley de Londres 2012.

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Londres2012

triathlon Hyde Park, le plus grand des parcs royaux de Londres, est ouvert au public depuis 1637. Aucun ticket n’est nécessaire pour environ 90% du parcours de Triathlon, les spectateurs pourront donc regarder l’épreuve gratuitement dans et à l’extérieur de Hyde Park.

kanoe kayak (slalom) Le Lee Valley White Water Centre se trouve à 30 kilomètres au nord du Parc Olympique, au bord du Parc River Lee Country grand de 500 hectares, faisant partie du Parc Régional de Lee Valley.

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Londres2012

Aviron - CANOE KAYAK EN LIGNE Installé dans un parc de 162 hectares d’un site naturel protégé, le centre d’aviron Eton Dorney à Dorney Lake, à environ 30 kilomètres de Londres, est considéré comme l’un des meilleurs sites d’aviron au monde.

Part 2 : les stades amenages TENNIS Site du All England Lawn Tennis and Croquet Club et des Championnats (le tournoi annuel du grand chelem de tennis), Wimbledon est idéal pour accueillir l’un des plus grands tournois de tennis jamais vu au Royaume–Uni.

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tir a l’arc Lord’s Cricket Ground est un site sportif de niveau international depuis le XIXème siècle. Siège du Middlesex County Cricket Club, il accueille régulièrement matches tests et matches internationaux d’une journée.

football La compétition olympique de football se tiendra dans différents stades du Royaume-Uni, avec sa finale disputée dans le mythique Wembley. Les autres arènes retenues sont St James’ Park (Newcastle), Old Trafford (Manchester Utd), Millennium Stadium (Cardiff - Pays de Galles), Hampden Park (Glasgow - Ecosse) et le City of Coventry Stadium (Coventry).

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Avec TSL, au coeur de l’olympique London !

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© photo London 2012 - Getty Images

Inutile de prétendre faire mieux que les grands medias pour couvrir les Jeux de Londres ! Ce n’est d’ailleurs pas l’objectif de TSL, ni même sa mission. TSL c’est avant tout Londres. Avec ou sans ses Jeux. Avant et après ses Jeux. Mais, passer à côté de l’événement sportif et culturel planétaire du siècle serait sans doute aussi frustrant qu’impardonnable ! TSL sera donc bien présent durant l’olympiade, mais comme toujours, sous un angle différent.

Armés de notre appareil photos et de nos micros, nous allons tenter de vous proposer une immersion très personnelle, dans London l’olympique ! Cette capitale si énergisante et que nous aimons tant vous faire découvrir, sera plus généreuse encore l’espace d’une quinzaine de jours. Grâce à ces foules de supporters et athlètes venus de la planète entière. Au gré de nos rencontres, de nos envies aussi et surtout de nos coups de coeur, vous découvrirez sur nos différents réseaux sociaux et sur le site www.totallysportsinlondon.com ce que Londres a de meilleur à proposer durant ces Jeux 2012.

N’attendez pas de clichés du grand Usain devant son chrono de champion olympique, mais plutôt de larges sourires de ces fans anonymes ou de sportifs venus partager à Londres ce fameux esprit. Celui du baron. Celui de l’olympisme.

Car, une fois n’est pas coutume, nous vous rejoignons sans la moindre réserve Monsieur de Coubertin! L’essentiel est bel et bien de participer à cette belle fête, pour en profiter pleinement. Là encore, vous pouvez compter sur TSL !

et en exclusivité

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LONDON: A wOrLD Of pOssibLe eveNts Choosing London for your next event is an easy decision.

We are London’s official convention bureau, here to help you capitalise on a revitalised London.

Next year is an exciting year, with the capital host to major events, including the London 2012 Olympic and Paralympic Games and the Queen’s Diamond Jubilee. We are the experts here to help you access this unique opportunity – a city renewed, and ready for business.

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We offer a total event solution service for corporate clients, event organisers and associations coming to London. eventsolutions@londonandpartners.com

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