Maintenance volume 6 - numéro 4

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VOLUME 6 | NUMÉRO 4

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE BONNE CONSCIENCE OU PERFORMANCE ?

INSPECTION PRÉHIVERNALE DES TOITURES AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD SI POSSIBLE

ENTRETIEN SANITAIRE SAVOIR RECONNAÎTRE LA PERFORMANCE

PROFIL LK TOITURES 20 ANS D’EXPERTISE ET UNE APPROCHE GAGNANTE !

DOSSIER SPÉCIAL D’ENVERGURE

BOMA QUÉBEC À L’AUBE D’UN GRAND ANNIVERSAIRE

PP 41614528



+ 50 000 PROJETS C’EST PAS RIEN.


VOLUME 6 | NUMÉRO 4

DOSSIER SPÉCIAL

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BOMA QUÉBEC

À l’aube d’un grand anniversaire

Par Nathalie Savaria

DOSSIER TOITURES

33 INSPECTION PRÉHIVERNALE S’assurer de la parfaite étanchéité de la toiture et d’un drainage optimal

Par Michel De Smet

43 LK TOITURES 20 ans d’expertise et une approche gagnante ! Par Nathalie Savaria

25 ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES Reconnaître la performance en entretien ménager sanitaire Par Michel Landry 27

AESEQ 54

Lafleur & Fils inc. 29

Association des Maîtres Couvreurs du Québec 47

Larose et Fils ltée 26

BOMA Québec 42

Les Services Ménagers Roy ltée 11, 15

Comité paritaire région de Montréal 22

Les Toitures Raymond & Associés inc. 40

Comité paritaire région de Québec 19

LK Industrie inc. 51

SAVOIR ET FORMATION Efficacité énergétique des immeubles :   une question de bonne conscience ou de performance ?

Couverture Montréal-Nord ltée 3

M.A. Baulne inc. 13

ENGIE Services 18

Mat Tech 20

Entreprises J. Veilleux & Fils inc. 39

PR Maintenance 2

Entretien Précal inc. 30

Produits Murphco ltée 49

GDI Services (Québec) SEC 56

René Perron ltée 37

Par Andrée De Serres et Hélène Sicotte

Gouin & Associés 48

SCA / Tork 9

Groupe ABS inc. 28

Soprema Canada 45

Groupe Bédard Div. Beacon Roofing 50

SPARKLEAN 23

Grues Monaco 46

Toitech enr. 38

GSF Canada inc. 55

Toitures Hogue 35

J. Raymond Couvreur et Fils inc. 36

Toitures Quatre Saisons inc. 41

31 BULLETIN QUÉBEC SALUBRITÉ 52 LE SAVIEZ-VOUS ?­

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INDEX DES ANNONCEURS

— Hiver 2017


MOT DE L’ÉDITEUR

ÉDITEUR  Jacques Boisvert JOURNALISTES MIchel De Smet et Nathalie Savaria COLLABORATION À CE NUMÉRO  Michel Landry, Andrée De Serres, Marie-Ève Groleau et Hélène Sicotte

PRODUCTION Conception graphique et mise en page Carole Bordeleau pour Carbodesign Annonces publicitaires Lan Lephan PUBLICITÉ  Montréal 450 670-7770 Souk Vongphakdy Responsable du développement des ventes internes Claire Boisvert Conseillère en publicité

UN RETOUR D’ASCENSEUR MÉRITÉ

JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET

RÉVISION  ET CORRECTION D’ÉPREUVES Christine Barozzi, Catherine Faucher et Anne-Marie Trudel

Jacques Boisvert

Québec 418 317-0669 ADMINISTRATION  Catherine Faucher, adjointe au président et directrice des opérations Edith Lajoie Responsable du service à la clientèle et coordination PHOTOGRAPHES  Denis Bernier et Roxane Paquet PHOTO EN PAGE COUVERTURE © iStock par MarioGuti ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS  Convention no PP 41614528 ADRESSE DE RETOUR  2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 ABONNEMENTS  www.jbcmedia.ca Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Maintenance. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître. L’éditeur se réserve le droit de refuser l’insertion de toute publicité.

ISSN 1925-7988

V

ous le savez, le magazine Maintenance est notamment partenaire de BOMA Québec. À ce titre, nous avons accès au savoir et aux connaissances de plusieurs grands gestionnaires d’immeubles, membres actifs du regroupement, et ce, tout au long de l’année. Quoi de plus naturel alors que de remercier BOMA de sa collaboration soutenue ? Je suis donc particulièrement heureux de vous présenter notre dossier spécial annuel « BOMA Québec ». J’ai ainsi voulu donner une place bien méritée aux membres de BOMA qui prennent la parole dans ce numéro, des bénévoles généreux et dévoués qui croient profondément en leur regroupement et en l’avancement du secteur de la gestion immobilière au Québec. Également à lire dans ce numéro, un rappel de l’incontournable inspection préhivernale des toitures de vos immeubles, avant que l’hiver ne s’installe pour de bon. Quant à elles, Andrée De Serres et Hélène Sicotte, professeures à la Chaire Ivanhoé Cambridge, ESG UQAM, abordent le thème de l’efficacité énergétique, sous un angle très intéressant, dans leur série « Savoir et formation ».

Partenaire de :

Michel Landry, notre chroniqueur expert invité en entretien sanitaire, lance une excellente idée, à mon avis, pour cette industrie. De quoi s’agit-il ? Lisez vite sa chronique ! Le magazine Maintenance est publié par JBC Média inc.

Je vous souhaite une bonne lecture !

Président : Jacques Boisvert 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 Téléphone : 450 670-7770 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 670-7771 info@jbcmedia.ca

Jacques Boisvert Éditeur

www.jbcmedia.ca

Hiver 2017 —

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DANS CE NUMÉRO, ON PARLE DE… 3M Canada Inc. 32 ACQ 53 Advantage Maintenance Avmor Ltd. 32 Allaire Benoit 52 Americo Manufacturing Co. 32 Anctil Sylvain 34, 36, 37 APCHQ Montréal métropolitain 50 Aréna Rousseau 43 Armstrong Manufacturing Inc. 32 Arnaoutelis Christopher 17 Arsenault Steve 52 ASHRAE 8 Association canadienne des entrepreneurs en couverture 49, 50 Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (CSSA) 31, 32 Association des chefs de service en santé 26 Association des directeurs de ressources matérielles 26 Association des Maîtres Couvreurs du Québec (AMCQ) 34, 40, 41, 50 Association hygiène et salubrité en santé (AHSS) 31, 32 Atlas-Graham Furgale 32 Avmor 32 Basses-Laurentides 38 BBA 52 Beaunoyer Ninon 10, 16 Bédard Danièle 10 Bélanger Anne 16 Bélanger Nina 31, 32 Bell Data Center 47 Bentall Kennedy (Canada) LP 17 Boisbriand 43, 45, 47, 50 Bolduc Richard 32 BOMA 5, 8, 15, 19, 20, 26 BOMA BEST (Building Environmental Standards) 12, 22, 25, 28 BOMA BEST 3.0 24 BOMA Canada 23, 24, 28 BOMA International 7, 8, 23, 24 BOMA Québec 5, 7, 8, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 21, 22, 23, 24, 52 BOMA Relève 19 BOMA Toronto 24 BOMEX 20 BOMEX 2015 10 BOMidi 20 Buckingham 47 Bunzl Canada Inc. 32 Cabana Marie-Claude 52 Cadieux Ghislain 31 CAN CLEAN 31 Canada 27 Canada Night 32 Canadian Window Cleaning Club 31, 32 Canderel 24 Canderel Management inc. 17 Cannon Services Canada – Québec 10 Carbone Linda 17 Cascades Tissue Group 32 Centre de carrosserie Toyota 47 Centre Fairview 45 Chabot Pierre 16 Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM 5, 19, 24 Chambre des communes 27 Charles Gregory 15 Charlotte Products Ltd. 32 Chicago 32 Chicopee 32 Chine 24 CHU Sainte-Justine 45 CivicAction 12, 24 Clean Atlantic 32 CoeffiScience 31, 32 Collège Mont-Saint-Louis 45 Comité du Gala des Prix BOMA 14 6

— Hiver 2017

Comité Gestion des immeubles 14 Comité Gestion technique intégrée 12 Comité Québec métropolitain 10, 11 Comité Relève 18, 19, 20 Commission de la construction du Québec (CCQ) 41 Condominium Belmont 49 Condominium Bleu Marée 50 Condominium Faubourg de l’Île 49 Condominium Le Savignon 50 Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa) 28 Conseillers immobiliers GWL 16 Continental Commercial Products 32 Cormier Marc 23 Corporation des entrepreneurs généraux du Québec 50 Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) 26 Costandi Marcus 32 Couture Laurent 34, 39 CREW M 52 CSDM 52 CSSA, chapitre du Québec 31, 32 Daniel Annie 17, 19, 20, 23 Deb Canada 32 Deblois Éric 10 Decoding Densification : Insights and Opportunities for CRE Professionals 8 Défi-énergie en immobilier 12, 13, 24 Dissan Group 32 Distech Controls 16 Distribution Inter Point 32 Dodier Dominique 31 Dorbec Construction 52 Dundee 360 Real Estate Corporation 52 Dustbane Products Inc. 32 Econoler 16 Écosalubrité 2016 31, 32 Écosalubrité 32 Energy Star 28 Énertrak inc. 53 ENGIE Services inc. 16, 23, 52 EnviroCompétence 31 Est du Canada 53 ESYS Énergie système 53 États-Unis 24 Eximmo Montréal 52 Exposition Contech bâtiment 52, 53 Faubourg de Boisbriand 50 Fédération de l’industrie de la restauration après sinistre (FIRAS) 31, 32 Fierimonte Rose 52 Flexaust-TUEC 32 Fonds de placement immobilier BTB 17 Fontaine Marie-Claude 16 Fordis 32 FPI Cominar – Québec 10 FPI Cominar 16 Gala des Prix BOMA 14, 15 Garneau Viviane 15, 24 Gauthier Dany 16 Gauthier Geneviève 12, 13, 16 Gauvin Louis-Paul 10 GDI Services (Québec) S.E.C. – Div. Québec 10 GEEKO 53 General Motor 47 Gesfor 52 Gestion d’entreprise en santé et sécurité 50 Gestion immeuble Place Bonaventure inc. 17 Gestion immobilière Desjardins 10 GHD 53 Gilbert Deschênes & Associés 10 Gilbert Dominic 17, 21 Gojo 32 Goupil Christian 10 Gouvernement du Québec 12, 40 Grand Montréal 24

Grande-Place du Complexe Desjardins 15, 24 Groupe immobilier Desjardins 16 Groupe immobilier Oxford 16, 17, 23 Groupe LS4 52 Groupe Master inc. (Le) 23 Groupe Nassan 52 Guèvremont Anne Marie 16, 21, 23 Hyatt Regency McCormick Place 32 Hydro Systems 32 Hydro-Québec 38 Immovigile 24 Impact Products 32 Innovo Cloisons modulaires 53 Interpoint Distribution inc. 31 ISO 14000 28 ISO 50001 28 ISSA 32 Jacobs Warren 32 Jacques Danielle 10 JBC Architectes 16 Jean Véronique 52 Karawani Ralph 16, 23 Kärcher Canada Inc. 32 Khaled Simon 23 Kimberly-Clark Professional 32 KMK 31 Knight (Canada) Ltd. 32 Kruger Products 32 La Capitale groupe financier inc. 17 Labrecque François 10 Lachance Raynald 17 Lachine 50 Lamarche Alain 31 Lambert Caroline 16 Landry Guillaume 31 Lapointe Brigitte 10 Larose et Fils Ltée 32 Lassman Philip 16 Laval 31, 32, 49 Lavoie Daniel 31 Lavoie Marie-Claude 14, 15, 17 Le Nettoyage Professionnel 32 Le Turnberry 50 LeBlanc Michel 43, 44, 45, 46, 48, 49 Lécuyer Steve 53 LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) 27, 43 LEED Or 53 Legendre Guillaume 31 Leitao Carlos 52 Lemay – développement durable 17, 23 Lemieux Annie 52 Les futés de l’immobilier 19, 20 LK Toitures 43, 45, 46, 48, 49, 50 Loi de Pareto 30 Lopez Félix 46 LSR GesDev 52 Luo Dian 52 M2 Professional Cleaning Products Ltd. 32 Mapei inc. 53 Marquis Pierre 44 Master Distribution Services 32 Mat Tech 32 Mirabel 47 Mission Bon Accueil 20 Montréal 7, 13, 20, 21, 24, 45, 47, 49, 52, 53 Morin Laurent 23 Morin Xavier 10 Mouvement Desjardins 15, 24 NaceCare Solutions 32 Navada 53 Nilfisk Canada 32 Olymbec Development inc. 16 Paradis Martin 44 Paré Jacques 16 Pelletier Charles 16

Perks Publications 32 Pincin Joseph 17 Pioneer Eclipse 32 Place Forzani 31 Pointe-Claire 45 Poirier Marc 10 Poirier Mario 7, 8, 17, 24 Politique énergétique 2030 12 Portes Bourassa 53 Prix BOMA 14 Prix BOMA 2017-2018 24 Prix du président 21, 23 Prix Excellence 2016 52 Procter & Gamble Professional 32 Pro-Team 32 Proulx Sébastien 52 Québec 5, 7, 10, 24, 27, 40, 46, 52, 53 Quebox 53 R3 Distribution 32 Race to Reduce 12, 13, 24 Raufoss 47 Raymond Chabot Grant Thornton 31 RD Industries 32 Redbourne Properties inc. 16 Richard Jean 10, 11, 16 Robichaud Gilles 31 Rochester Midland Products 32 Rose Construction 52 Rouleau Linda 16 Rousseau Yves 53 Roy 52 Roy Julie 52 Rubbermaid Commercial Products 32 Saint-Lambert 50 Sanitation Canada 32 Savard Marc 40, 41 Scott Pierre 16 Sealed Air Diversey Care 32 Smith Julie 23 Société de contrôle Johnson 16 Société de développement économique Thérèse-De Blainville (SODET) 45 Société du centre des congrès de Québec 10 Société en commandite Kevlar 10 Société québécoise des infrastructures 10, 16 Solutions acoustiques 2012 52, 53 Soprema 52 Spartan Chemical Company 32 Sprakita Products 32 Sprayway Inc. 32 SSQ Immobilier 10 Staples Advantage 32 Statistique Canada 40 Suncor 47 Swish Maintenance Limited 32 Système électronique d’appels d’offres (SEAO) 41 Tenant Leasing Checklist : A Guide for Assessing Tenant Occupancy Density 8 Tennant Company 32 The Malish Corporation 32 Thibeault Daniel 31 Toiture Couture 34 Toronto 12, 13, 21, 24, 31 Tremco 52, 53 Trudeau Alain 44 Turcotte Bruno 17 Union des municipalités du Québec (UMQ) 26 Université Laval 10, 11 Université Sherbrooke à Longueuil 23 Vallée Hughes 53 Ventilex inc. 53 Vigneault Mélanie 10, 16 Villa de jouvence 49 Ville de Montréal 14, 17 Ville de Québec 10, 16 Ville Reine 24


DOSSIER SPÉCIAL

BOMA QUÉBEC

ISTOCK PAR MF-GUDDYX

À L’AUBE D’UN GRAND ANNIVERSAIRE Propos recueillis par Nathalie Savaria

EN 2017, BOMA QUÉBEC SOULIGNERA SES 90 ANS. AVEC DYNAMISME, L’ASSOCIATION POURSUIT SA MISSION QUI VISE À VALORISER L’ACTIF IMMOBILIER TOUT EN ENCOURAGEANT L’EXCELLENCE ET L’ENGAGEMENT, GAGES DE PÉRENNITÉ. DE MONTRÉAL À QUÉBEC, TOUR D’HORIZON DES PRINCIPAUX DOSSIERS ET PROJETS QUI OCCUPENT SES BÉNÉVOLES.

LA DENSIFICATION DES IMMEUBLES DÉMYSTIFIER LA TENDANCE ET S’Y PRÉPARER PARMI LES DOSSIERS PRIORITAIRES DE BOMA QUÉBEC FIGURE LA DENSIFICATION DES IMMEUBLES. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION, MARIO POIRIER, EXPLIQUE POURQUOI.

«

La densification des immeubles renvoie à la tendance croissante des loca­ taires à louer moins d’espace par utilisateur afin de réduire les coûts. « C’est la motivation première des locataires », indique Mario Poirier. Se référant à des statistiques publiées par BOMA International, M. Poirier mentionne que 11% des locataires pourraient vouloir s’orienter vers cette tendance : « Même si c’est 10 ou 11  % des locataires, on pense que cette tendance va augmenter, car il ne s’agit pas d’un phénomène de longue date. C’est nouveau. » Par ailleurs, la densification des immeubles ne concerne pas uniquement la superficie occupée. « Il y a une tendance plus générale qui est de revoir les façons de travailler et les aménagements de travail, ajoute M. Poirier. La génération Y pousse en disant que le lieu de travail est un milieu de vie qui doit être flexible tout en offrant des facilités technologiques. » Or, la densification des immeubles peut poser problème à leurs propriétaires. « Au Québec, le parc immobilier n’est pas si récent que cela. Dans les anciens immeubles, il est plus difficile de répondre à ce besoin-là. Les locataires le demandent, mais peu de propriétaires peuvent répondre facilement à leurs besoins », affirme M. Poirier. L’impact de la densification revêt plusieurs dimensions. « Plus les bâtiments sont anciens, ajoute-t-il, moins il y a de facilité de mesurage : mesurage d’énergie, mesurage des services, etc. On est encore à l’étape des bâtiments multilocataires. Mais un concept de multilocataire égal. On répartit également les frais. Si un locataire veut

JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER

Mario Poirier Président BOMA Québec Automne 2016 —

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BOMA QUÉBEC

densifier, comment peut-on être équitable pour les autres locataires qui se trouvent dans l’immeuble ? Supposons qu’un locataire arrive dans un immeuble, qu’il veut y installer un employé par 100 pieds carrés et qu’il prend la moitié d’un étage. L’autre moitié de l’étage va-t-elle assumer une partie des coûts de sa densification ? Certaine­ment pas. S’il n’endosse pas la partie de ses frais, c’est le propriétaire qui a la tâche de diviser équitablement les coûts. Et c’est là que les propriétaires se deman­ dent : sommes-nous préparés pour ça, a-t-on les outils, les infrastructures et les bâtiments pour faire face à cette tendance-là ? » Une densité accrue a des répercussions sur la façon dont les bâtiments sont exploités, sur l’usage d’un bâtiment et de ses systèmes, mais aussi sur l’entretien. « Si un de vos locataires fait une densification importante, les toilettes sont plus sollicitées, illustre Mario Poirier. Si elles sont plus occupées, c’est davantage d’entretien. Qui assume les frais de cette utilisation-là et comment la chiffrer? Il est possible qu’un locataire à moindre densité ne se plaigne pas de ses coûts, mais il va peut-être se plaindre que les toilettes sont suroccupées et qu’elles ne sont pas propres. » La santé et l’hygiène sont également à prendre en considération : « Plus il y a de monde qui occupe un espace restreint, plus les risques de contamination augmentent. Pas seulement à cause de la proximité, mais aussi en raison du nombre de personnes. » Preuve que cette tendance préoccupe de plus en plus de gestionnaires et de propriétaires d’immeubles, BOMA International a publié en janvier 2016 une étude intitulée Decoding Densification : Insights and Opportunities for CRE Professionals, expliquant les nombreuses implications d’une densité accrue. « Ce document fait référence à un travail de recherche sur le sujet qui a permis de dire oui, c’est une tendance, une tendance qui peut être négative pour certains bâtiments et pour certains locataires, mais qui est gérable », souligne M. Poirier. « Le phénomène est déjà gérable, poursuit-il, 8

— Hiver 2017

ISTOCK PAR VGAJIC

parce que les immeubles sont plus performants, notamment sur le plan de la consommation énergétique aux postes de travail et de la circulation d’air. » Selon Mario Poirier, la meilleure façon de gérer le phénomène est de s’y préparer. « Première­ment, il faut que les gestionnaires comprennent et maîtrisent bien les capacités de leurs immeubles. Plus ils seront documentés, mieux ils seront préparés. Par exemple, les immeubles ont-ils les capacités d’évacuation s’il y avait un incendie ? Offrent-ils les capacités d’air frais en fonction des nouveaux standards de ASHRAE et non pas selon des standards d’il y a 10 ans ? Ont-ils la capacité suffisante pour donner des services électriques, en considérant une charge moindre des postes de travail? Avec leurs fournisseurs, peuvent-ils ajuster leurs frais en fonction d’une densification ? » Se préparer, c’est aussi être en mesure de répondre aux intervenants de location. « Il faut pouvoir leur dire que notre bâtiment peut accueillir une densité de tel chiffre, expose Mario Poirier. Il faut aussi avoir une vision globale de l’immeuble, car on peut avoir une densification sur un étage qui ne viendra pas affecter tant que ça l’ensemble de l’immeuble. Si un immeuble entier se densifie, le phénomène peut être plus dramatique. Donc, les impacts ne sont pas si évidents. Il faut à la fois bien connaître les besoins des locataires et les capacités du bâtiment. » Concrètement, BOMA Québec veut agir en amont en reconnaissant d’abord la tendance, puis en proposant à ses membres des pistes de solution pour bien gérer la densification. « L’étude de BOMA International constitue déjà une valeur ajoutée », estime M. Poirier. Un guide, Tenant Leasing Checklist: A Guide for Assessing Tenant Occupancy Density, a également été créé afin d’aider les propriétaires et les locataires à mesurer les effets de la densification. Pour sa part, BOMA Québec souhaiterait former en 2017 un groupe de travail multidisciplinaire réunissant propriétaires, locataires, gestionnaires, fournisseurs, professionnels de la location et de l’aménagement de bureau. « Cela pourrait être une belle activité organisée par BOMA, dit son président. Rassembler les gens autour d’une table et leur demander : quelles sont les conditions gagnantes pour qu’une densification s’effectue correctement ? »

À CONSULTER EN LIGNE Decoding Densification : Insights and Opportunities for CRE Professionals www.boma.org/research/Documents/BOMA%20POV%20on%20Densification.pdf

Tenant Leasing Checklist: A Guide for Assessing Tenant Occupancy Density www.boma.org/research/Documents/Tenant%20Leasing%20Checklist.pdf


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ENTREVUE

BOMA QUÉBEC

COMITÉ QUÉBEC MÉTROPOLITAIN CRÉER DES MOMENTS FORTS POUR SES MEMBRES DEPUIS SA CRÉATION, LE COMITÉ QUÉBEC MÉTROPOLITAIN COMPTE À SON ACTIF DE NOMBREUSES RÉALISATIONS QUI ONT PERMIS À BOMA QUÉBEC DE S’IMPLANTER SOLIDEMENT DANS LA RÉGION.

«

Outre la Classique de golf et le Cocktail de Noël, deux activités annuelles de réseautage très populaires auprès de la communauté immobilière de Québec, le comité a participé à l’organisation du BOMEX® 2015, qui a réuni quelque 500 délé­gués venus de partout au Canada. Un accomplissement dont le nouveau président, Jean Richard, membre du comité depuis ses débuts, est particulièrement fier : « Cet événement a demandé beaucoup d’énergie aux gens, et nous le considérons comme un très grand succès. Cela nous a permis de développer notre confiance en nousmêmes. » Le président est aussi très satisfait de la conférence annuelle organisée de concert avec les étudiants en gestion urbaine et immobilière de l’Université Laval, la relève immobilière en quelque sorte, tient-il à souligner, avec qui le comité travaille à établir des liens solides.

Photo de groupe, de gauche à droite  : Mélanie Vigneault, BOMA Québec, Marc Poirier, Société du centre des congrès de Québec, Danièle Bédard, Cannon Services Canada – Québec, François Labrecque, GDI Services (Québec) S.E.C. - Div. Québec, Danielle Jacques, Gestion immobilière Desjardins, Christian Goupil, FPI Cominar – Québec, Brigitte Lapointe, Société en commandite Kevlar, Éric Deblois, SSQ Immobilier, Ninon Beaunoyer, BOMA Québec, Xavier Morin, Gilbert Deschênes & Associés, Louis-Paul Gauvin, Société québécoise des infrastructures et Jean Richard, Ville de Québec

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— Hiver 2017

JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET

Jean Richard Président Comité Québec métropolitain


BOMA QUÉBEC

Appuyé par une équipe de 12 bénévoles et par la permanence de BOMA Québec, M. Richard poursuit la mission du comité tout en se fixant un but majeur : « Notre objectif principal est de créer des moments forts pour nos membres afin de satisfaire le besoin de formation et de réseautage. Ce qu’on veut faire, c’est adapter la formule à leurs besoins et à leur réalité. Donc, on souhaite innover dans notre approche et créer de la valeur ajoutée pour eux. D’autres associations offrent déjà une panoplie d’activités. Ce qu’on veut, c’est combler les besoins qui ne sont pas couverts par les autres groupes. C’est pourquoi on mène régu­lièrement des sondages afin de connaître les besoins de nos membres, selon la formule qui leur plaît le plus. » Dans ce but, le comité proposera à ses membres une programmation originale en 2017. « On travaille présentement à la visite d’immeubles performants, principalement avec les étudiants, indique le président. Souvent, ils n’ont pas l’occasion de voir ce qui se passe derrière les rideaux. On voudrait leur donner la possibilité de visiter les salles méca­niques, pour qu’ils en apprennent un peu plus sur la gestion technique des immeubles. » Aux étudiants en gestion urbaine et immobilière de l’Université Laval, le comité aimerait remettre une bourse annuelle au cours d’un événement. « Notre but est de développer une relève en gestion immobilière. » Afin de renseigner les membres sur les nouvelles tendances, le conseil organisera des conférences sur divers thèmes tels que l’aménagement des aires de bureau, les meilleures pratiques en expérience clientèle, les assurances et les nouvelles technologies liées au bâtiment. À ses membres, le comité souhaite également offrir de nouvelles activités récréatives. « On songe à greffer d’autres activités à notre classique de golf, comme le vélo, illustre M. Richard. Cela répond à un besoin, et les membres l’ont exprimé dans nos sondages. La formule reste à définir. Il pourrait y avoir un circuit de vélo en matinée, un tournoi de golf de neuf trous en après-midi. » Avec tous ces projets en cours, le Comité Québec métropolitain a assurément le vent en poupe ! « Notre principale valeur ajoutée, c’est notre dyna­ misme, fait valoir le président. Nous ne sommes pas nombreux, et notre marché n’est pas si grand. Notre capacité à nous retourner rapidement, c’est notre première force. »

BOMA QUÉBEC

Le Cocktail de Noël de Québec en novembre 2015

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Hiver 2017 —

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LE DÉFI-ÉNERGIE EN IMMOBILIER PARMI LES NOMBREUX PROJETS EN PRÉPARATION POUR 2017, LE DÉFI-

ÉNERGIE EN IMMOBILIER, RACE TO REDUCE EN ANGLAIS, PROMET DE SOULEVER L’ENTHOUSIASME DES MEMBRES DE BOMA QUÉBEC.

«

Le défi Race to Reduce a été lancé par CivicAction, un organisme sans but lucratif actif dans la région de Toronto, indique Geneviève Gauthier, chef du sous-groupe Énergie, comité Gestion technique intégrée, et instigatrice du projet. Cette initiative, qui a eu lieu entre 2011 et 2014, visait à réduire la consommation d’énergie. Il y avait une cible de 10 % de réduction d’énergie dans les bâtiments commerciaux de la grande région de Toronto. L’accent a été mis sur la collaboration entre les gestionnaires immobiliers et les locataires pour l’atteinte de la réduction d’énergie. » Selon Mme Gauthier, le défi Race to Reduce a connu un franc succès à Toronto : « Les chiffres officiels rapportent que 176 bâtiments ont participé au défi équivalant à 68 millions de pieds carrés. Quant à la cible de réduction d’énergie, elle se situe à 12,1%, soit un résultat supérieur à l’objectif fixé. » Si cette initiative fructueuse inspire maintenant BOMA Québec, c’est pour une raison particulière. « Le gouvernement du Québec a publié le printemps dernier la nouvelle Politique énergétique 2030, indique Geneviève Gauthier. Il est question entre autres de favoriser une consommation responsable et de tirer davantage parti de notre potentiel d’efficacité énergétique. Cette politique comporte des objectifs assez ambitieux, dont une amélioration de notre capacité énergétique de 15 % de façon globale au Québec. BOMA Québec étant déjà un leader en développement durable avec son programme BOMA BEST, il nous semblait tout naturel de voir comment le secteur de l’immobilier commercial pourrait participer à l’atteinte des objectifs gouvernementaux. » 12

— Hiver 2017

BOMA QUÉBEC

Geneviève Gauthier Chef sous-groupe Énergie, Comité Gestion technique intégrée


BOMA QUÉBEC

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C’est ainsi qu’est née l’idée d’adapter le défi Race to Reduce au contexte québécois. Encore à ses débuts, le projet porte le nom de Défi-énergie en immobilier. BOMA Québec est à former le comité directeur qui aura pour mission de démarrer le projet. « Le premier défi du comité sera de solliciter des partenaires fondateurs qui voudront bien soutenir financièrement le projet », précise Mme Gauthier. Le défi se déroulera sur une période de trois ou quatre ans, à l’instar de celui de Toronto. La première année sera surtout consacrée à l’inscription des participants. Ces derniers devront fournir des renseignements sur leur bâtiment, par exemple la vocation, la superficie, la consommation énergétique. Au cours des années subséquentes, des données seront recueillies sur la réduction de leur consommation d’énergie et les projets mis en place pour y arriver. Des prix seront remis, mais tout n’est pas encore ficelé. « Il pourrait y avoir un prix qui viserait à récompenser les propriétaires et les gestionnaires qui ont déjà fait des efforts et qui réussissent à maintenir une basse consommation. Il pourrait aussi y avoir un prix pour ceux qui n’ont jamais mis en œuvre un projet d’efficacité énergique et qui réduisent leur consommation d’un grand pourcentage », explique Mme Gauthier. Le défi visera les bâtiments commerciaux privés et ne sera pas limité à Montréal. En ce qui concerne la cible de réduction, « on s’attend à pouvoir atteindre les objectifs de Toronto, estime Mme Gauthier, et donc à contribuer non seulement à la réduction de la consommation d’énergie, mais aussi à celle de l’émission des gaz à effet de serre, un des objectifs du gouvernement ». Très positive, l’initiatrice du projet dit avoir confiance de voir une première course se concrétiser en 2017. Avis aux intéressés ! Hiver 2017 —

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BOMA QUÉBEC

LE GALA DES PRIX BOMA 2017 UNE 15e ÉDITION TOUTE SPÉCIALE ORGANISÉ TOUS LES DEUX ANS, LE GALA DES PRIX BOMA EST TOUJOURS UN ÉVÉNEMENT TRÈS ATTENDU PAR LA COMMUNAUTÉ IMMOBILIÈRE. L’ÉDITION 2017, QUI SOULIGNERA LES 90 ANS DE BOMA QUÉBEC, S’ANNONCE MÉMORABLE !

A

u moment de l’entrevue, en novembre 2016, le comité du Gala des Prix BOMA était déjà à pied d’œuvre, et sa présidente, Marie-Claude Lavoie, se réjouissait de pouvoir participer à l’organisation d’un tel événement : « J’ai eu l’occasion en 2015 de contribuer à la réalisation de cet événement à titre de membre du comité Gestion des immeubles. C’est un honneur pour moi de me joindre encore cette année à ce comité des plus stimulants et de relever ce défi ! » Ce gala biennal, qui a lieu à la suite du concours des PRIX BOMA, vise à reconnaître l’excellence en gestion immobilière. Ouvert à tous les membres, le concours comporte trois catégories de prix : Édifice de l’année, Environnement et Pinacle. Le prix Édifice de l’année célèbre l’excellence en gestion immobilière ; le prix Environnement souligne les efforts et les gestes faits dans un immeuble pour améliorer la qualité de l’environnement ; enfin, le prix Pinacle vise à reconnaître l’excellence en matière de service à la clientèle dans les trois catégories suivantes : service à la clientèle, innovation et service exceptionnel. BOMA QUÉBEC

« Les premiers Prix BOMA ont été remis en 1987, précise Mme Lavoie. Il y a eu 110 prix remis depuis, et nous célébrons la 15e édition cette année. »

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— Hiver 2017

Marie-Claude Lavoie Présidente Comité Gestion des immeubles Ville de Montréal


BOMA QUÉBEC

Pour Mme Lavoie, le Gala des Prix BOMA occupe une place de premier plan dans la communauté immobilière : « Le milieu immo­bilier est très exigeant. On ne compte pas nos heures! Cet événement nous permet de faire reconnaître nos efforts par nos pairs et d’apprendre des autres. C’est tout simplement essentiel. »

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– Marie-Claude Lavoie

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L’organisation de cet événement, qui réunit de 350 à 400 personnes, constitue un véritable défi en soi. « La recherche d’un président d’honneur, le choix de la salle, les commandites, l’organisation de l’événement... chaque étape est essentielle à sa réussite. Nous amorçons notre travail plus de sept mois avant l’événement afin d’être en mesure de faire face à toutes les situations », confie Mme Lavoie. Pour l’appuyer dans sa tâche, la présidente du comité peut compter sur le soutien d’une équipe de bénévoles dynamiques : « Nous sommes 12 membres (2 membres fournisseurs et 10 membres d’entreprises). Nos rencontres se font dans une ambiance de collaboration et d’échange. C’est une équipe en ébullition, et nous sommes accompagnés par deux membres de la permanence de BOMA qui font un travail remarquable depuis plusieurs années. »

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Cette édition promet d’ailleurs d’être toute spéciale, puisqu’elle se déroulera dans le cadre du 90e anniversaire de BOMA Québec. « L’événement aura lieu le 10 mai 2017 sur la Grande-Place du Complexe Desjardins. Viviane Garneau, vice-présidente Immobilier, Approvisionnement et Administration au sein du Mouvement Desjardins, sera notre présidente d’honneur. C’est la première fois qu’une femme est la présidente d’honneur », mentionne fièrement Mme Lavoie qui ajoute que « Gregory Charles se produira sur la scène de la Grande-Place. Mais il ne volera pas la vedette à nos étoiles de l’immobilier qui seront honorées au cours de ce gala ».

La recherche d’un président d’honneur (Gala des Prix BOMA), le choix de la salle, les commandites, l’organisation de l’événement... chaque étape est essentielle à sa réussite. Nous amorçons notre travail plus de sept mois avant l’événement afin d’être en mesure de faire face à toutes les situations.

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Hiver 2017 —

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De gauche à droite , première rangée : Marie-Claude Lavoie, Ville de Montréal, Annie Daniel, Lemay – développement durable, Bruno Turcotte, La Capitale groupe financier inc., Linda Carbone, BOMA Québec, Mario Poirier, Canderel Management inc., Christopher Arnaoutelis, Gestion immeuble Place Bonaventure inc., Dominic Gilbert, Fonds de placement immobilier BTB, Raynald Lachance, Bentall Kennedy (Canada) LP, Joseph Pincin, Groupe immobilier Oxford Deuxième rangée : Caroline Lambert, Redbourne Properties inc., Anne Marie Guèvremont, Conseillers immobiliers GWL, Marie-Claude Fontaine, BOMA Québec, Mélanie Vigneault, BOMA Québec, Geneviève Gauthier, Econoler, Ninon Beaunoyer, BOMA Québec, Linda Rouleau, FPI Cominar, Anne Bélanger, JBC Architectes 16

— Hiver 2017


JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET

Troisième rangée : Dany Gauthier, Groupe immobilier Desjardins, Jacques Paré, Groupe immobilier Oxford, Ralph Karawani, ENGIE Services inc., Philip Lassman, Olymbec Development Inc., Charles Pelletier, Distech Controls, Pierre Scott, Société de contrôle Johnson, Pierre Chabot, Société québécoise des infrastructures, Jean Richard, Ville de Québec

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Le Cocktail de la relève qui a eu lieu le 2 novembre 2016 BOMA QUÉBEC

LE COMITÉ RELÈVE PLACER LA BARRE TOUJOURS PLUS HAUT CRÉÉ IL Y A TROIS ANS, LE COMITÉ RELÈVE NE CESSE DE MULTIPLIER LES INITIATIVES FRUCTUEUSES AFIN D’ATTIRER ET DE SOUTENIR LA RELÈVE EN IMMOBILIER.

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— Été Hiver 2016 2017


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«

Mes objectifs sont de renforcer le positionnement du comité au sein de BOMA, de sensibiliser les membres d’expérience à inviter leurs jeunes recrues aux événements et, surtout, de leur permettre de devenir membres de BOMA, au moins de BOMA Relève, qui est une inscription offerte à prix réduit.

»

– Annie Daniel

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Annie Daniel Présidente Comité Relève

Le respect du décret, l’affaire de tous.

P

articipation à la réalisation des capsules sur les métiers de l’immobilier en colla­ boration avec la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM, création du concours Les futés de l’immobilier, toujours avec la Chaire, organisation du Cocktail de la relève, voilà autant de réussites dont se félicite la nouvelle présidente du comité Relève, Annie Daniel. La veille de l’entrevue, le comité venait d’ailleurs de tenir son cocktail annuel de la relève. Lors de cet événement, une centaine de personnes ont assisté à une conférence sur l’étiquette en affaires et sur l’art du réseautage en 5 à 7. « Tout le monde a vraiment apprécié, autant les gens qui sont en affaires depuis longtemps, que les jeunes qui commencent », commente Mme Daniel. Enthousiaste, la présidente compte poursuivre la mission du comité, et ce, dit-elle, en plaçant la barre toujours plus haut : « Mes objectifs sont de renforcer le positionnement du comité au sein de BOMA, de sensibiliser les membres d’expérience à inviter leurs jeunes recrues aux événements et, surtout, de leur permettre de devenir membres de BOMA, au moins de BOMA Relève, qui est une inscription offerte à prix réduit. »

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BOMA QUÉBEC

Le Cocktail de la relève qui a eu lieu le 2 novembre 2016

BOMA QUÉBEC

Que réserve l’année 2017 ? Comme toujours, le comité souhaite améliorer les connaissances et faire connaître les métiers de l’immobilier. Le prochain Cocktail de la relève, qui aura lieu le 1er novembre 2017, est conçu dans cet esprit. « Le sujet de la conférence sera le processus de construction d’un immeuble, donc le cycle de vie d’un immeuble depuis son érection jusqu’à sa destruction, pour montrer les différents métiers qui sont liés à chacune des étapes, explique Mme Daniel. C’est très large. Le but est de donner aux jeunes une idée de tout ce que peut englober l’immobilier, de près ou de loin, et de possiblement les inciter à retourner à l’université dans un cours spécialisé en gestion immobilière ou en gestion de projet, par exemple. » Comme chaque année, le comité organisera une activité annuelle de bénévolat à la Mission Bon Accueil. « Les gestionnaires immobiliers doivent composer avec la présence d’itinérants, explique Mme Daniel. BOMA Québec est d’ailleurs membre du Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal et collabore afin de trouver des solutions pour la mise en place de programmes. »

Le concours Les futés de l’immobilier sera de retour en 2017. Selon la présidente, cette édition du concours, toujours destiné aux entreprises innovantes de la relève, ne sera pas associée au BOMEX®, comme en 2015, mais probablement à une confé­rence BOMidi : « En ouverture, les entreprises pour­raient présenter leur produit et réseauter avec les membres. » Parmi les projets en élaboration, Mme Daniel mentionne la création de nouvelles bourses en gestion immobilière. « On est encore en discussion pour voir comment on implantera ce projet », note-t-elle. Le comité travaille par ailleurs à trouver de nouveaux canaux de communication afin de rejoindre les étudiants dans les universités. Il cherche aussi un moyen de favoriser les échanges entre les professionnels d’expérience et la relève qui débute dans le métier. Pour Annie Daniel, le rôle du comité Relève est essentiel : « On contribue à assurer la pérennité de BOMA. »

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BOMA QUÉBEC

BOMA QUÉBEC

L’IMPORTANCE DE S’IMPLIQUER AUJOURD’HUI GOUVERNEURE, ANNE MARIE GUÈVREMONT EST LA PREUVE QUE S’IMPLIQUER COMME BÉNÉVOLE PEUT MENER LOIN.

M

me Guèvremont se souvient de son arrivée chez BOMA Québec : « J’avais été transférée à Montréal, je ne connaissais personne, mis à part mes confrères de travail. Un vice-président à Toronto m’a alors dit que ce serait bon pour moi et l’entreprise de devenir membre de BOMA Québec. Puis une personne qui me parlait à un lunch m’a dit que c’était aussi profitable de s’impliquer dans les dossiers et les comités. » C’est ainsi qu’au fil des ans, Mme Guèvremont s’est engagée dans divers comités avant d’intégrer le conseil d’administration, puis d’accéder à la présidence en 2012. Après avoir occupé le poste de présidente sortante, elle poursuit maintenant son engagement à titre de gouverneure.

Anne Marie Guèvremont en compagnie de Dominic Gilbert lors de la remise du Prix du président en avril 2015

Le parcours d’Anne Marie Guèvremont montre à quel point il est important de s’impliquer. « Surtout pour créer son réseau de contacts, dit-elle. On est capable de compter sur une plateforme de gens extra­ ordinaires avec des expériences qui vont peut-être au-delà de ce que nous avons vécu dans notre carrière jusqu’à ce moment-là. Ce sont des rencontres qui favorisent des échanges d’affaires entre les diffé­rents membres. Ce sont aussi des gens avec qui l’on peut discuter de problématiques qu’on a vécues chez nous et des différentes solutions qu’ils ont pu apporter qui peuvent être semblables aux nôtres, ce qui nous aide à ne pas toujours réinventer la roue ! » Le réseautage permet aussi de se faire connaître dans l’industrie, « ce qui peut aussi être bénéfique pour notre carrière et notre avancement professionnel ». Hiver 2017 —

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BOMA QUÉBEC

Actuellement, BOMA Québec peut compter sur les forces vives de près d’une centaine de bénévoles et de quelque 400 membres. Un succès qui, selon la gouverneure, s’expli­que par la réputation de l’association : « C’est une association qui existe depuis 1927. En 2017, on va fêter les 90 ans de BOMA Québec. La longévité et la pérennité de notre association parlent d’ellesmêmes. Dans les services qui sont offerts aux membres, on vise toujours à améliorer les pratiques de gestion, à augmenter la valeur de l’actif immobilier et la qualité de vie des occupants grâce au programme de certifications environnementales comme BOMA BEST. On veut aussi promouvoir la profession de gestionnaire et représenter les intérêts de nos membres. » Bénévolat à la Mission Bon Accueil

BOMA QUÉBEC

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— Hiver 2017


BOMA QUÉBEC

En 2015, Anne Marie Guèvremont a reçu le Prix du président pour son engagement exceptionnel au sein de l’association. Un honneur auquel elle ne s’attendait pas du tout. « Je ne m’implique pas pour la gloire, mais parce que j’y crois, estime-t-elle. Je crois en cette organisation et j’ai une passion pour cette industrie. Le fait de penser à moi est émouvant, mais je ne suis pas la seule. Sans les bénévoles, sans la permanence, BOMA Québec n’aurait pas le succès qu’on connaît actuellement. » Preuve que l’engagement peut mener loin, Mme Guèvremont siège en ce moment au conseil d’administration et au comité exécutif de BOMA Canada. De plus, elle occupe un siège au sein d’un comité de BOMA International, ce qui lui permet de côtoyer des gestionnaires issus de toutes les régions du monde. À la relève qui n’ose pas s’engager dans l’association, Mme Guèvremont lance cette invitation : « Allez-y ! Sautez dans le bateau ! » Et elle ajoute : « Les jeunes doivent former un réseau de contacts d’affaires, qui devien­nent parfois des amis. Ils vont bénéficier d’un enrichissement dans leur travail. Ils vont se faire connaître par leurs pairs et peut-être par un futur employeur. Je crois qu’il n’y a que du positif ! »

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De gauche à droite : Marc Cormier, ENGIE Services inc., Laurent Morin, étudiant à l’Université Sherbrooke à Longueuil, Simon Khaled, Groupe Master inc. (Le), Ralph Karawani, ENGIE Services inc., Julie Smith, Groupe Immobilier Oxford, Annie Daniel, Lemay - Développement durable

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MOT DU PRÉSIDENT

BOMA QUÉBEC :

UNE VISION, DE MULTIPLES RÉALISATIONS ! Quelle rentrée stimulante pour BOMA Québec ! C’est un privilège de se savoir entouré d’une équipe si forte et de professionnels bénévoles qui croient en l’importance de se donner des espaces de réflexion et d’assurer une amélioration continue de nos connaissances, de nos outils et de nos pratiques pour augmenter la valeur de l’actif immobilier au Québec. Grâce à l’implication de tous, BOMA Québec est aujourd’hui une ressource incontournable et le plus important regroupement de propriétaires et de gestionnaires d’immeubles commerciaux de la province.

BOMA BEST® 3.0 : TOUJOURS PLUS PERTINENT

De nombreux projets nous mobilisent actuellement, dont le lance­ment de BOMA BEST® 3.0 en septembre dernier. Il s’agit d’une plateforme revue et améliorée pour faciliter le processus de certification de nos membres et favoriser l’adoption de principes de gestion toujours plus performants et responsables. Cette plateforme est désormais plus qu’une certification, mais un outil permettant un audit et un encadrement interactif pour aider les professionnels et les propriétaires à améliorer leurs pratiques de gestion immobilière. BOMA Canada est particulièrement fière de souligner l’intérêt manifesté à l’échelle internationale pour cette nouvelle certification canadienne, attestant de sa pertinence et de son efficacité. Celle-ci sera prochainement lancée en Chine et aux États-Unis, ce qui ne manquera pas de contribuer à son rayonnement partout sur la planète.

RACE TO REDUCE, UN PROJET STIMULANT ET MOBILISATEUR !

Autre initiative porteuse en matière de développement durable, le concours Race to Reduce encourage la réduction de l’énergie que consomment les immeubles commerciaux et celle de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce projet, conçu et réalisé par CivicAction de Toronto et BOMA Toronto, a connu un succès reten­tissant dans la Ville Reine. Il est actuellement à l’étude en vue de son implantation à Montréal par BOMA Québec (Défi-énergie en immobilier).

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Mario Poirier

Ce projet nous stimule au plus haut point puisqu’il cadre parfaite­ ment avec les principes et les critères de performance énergétique et environnementale au cœur de notre vision. Il représente aussi un formidable véhicule de mobilisation et d’information pour la communauté immobilière. Voilà une initiative que je vous invite à suivre de près.

CHAIRE IVANHOÉ CAMBRIDGE D’IMMOBILIER ESG UQAM : LA COLLABORATION SE POURSUIT

J’ai le plaisir de confirmer que BOMA Québec a l’intention de pour­suivre sa collaboration avec cette importante chaire de recherche, notamment afin de donner suite à l’initiative Immovigile, un projet de R et D amorcé en 2015-2016 et visant à jeter les bases d’un nouvel observatoire de l’écosystème immobilier du Grand Montréal. BOMA Québec entend contribuer activement à ce projet ambitieux et important.

PRIX BOMA 2017-2018 : C’EST PARTI !

Enfin, je vous rappelle que les Prix BOMA 2017-2018 ont été lancés au début novembre 2016. Ce concours, qui vise à reconnaître l’excellence en gestion immobilière, s’adresse à tous les propriétaires et gestionnaires d’immeubles ainsi qu’aux entreprises de produits et services de notre industrie. Les lauréats seront dévoilés à l’occasion de notre gala annuel qui aura lieu le 10 mai 2017 sur la Grande-Place du Complexe Desjardins. Viviane Garneau, vice-présidente Immobilier et Finances, Trésorerie et Administration, Mouvement Desjardins, en sera la présidente d’honneur. Les gagnants sont ensuite admissibles aux concours de BOMA Canada, puis de BOMA International. Bonne chance à tous les participants !

Mario Poirier, ing. Président de BOMA Québec et directeur immobilier, Canderel


ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES

RECONNAÎTRE LA PERFORMANCE EN ENTRETIEN MÉNAGER SANITAIRE Michel LANDRY

L

a conformité et la performance dans l’exécution des travaux de nettoyage ne sont jamais le fruit du hasard. Elles découlent plutôt d’une combinaison de plusieurs facteurs :

À chacun de ces indicateurs seraient associés des objectifs quantifiables. PROPRETÉ DES LIEUX

• • • • • •

une direction vigilante ; un devis technique éclairant ; une organisation du travail flexible, mais rigoureuse ; une formation continue des préposés et des superviseurs ; une exécution des travaux soucieuse du respect des bonnes pratiques ; des inspections équitables, régulières et minutieuses.

Afin de reconnaître les organisations (services d’hygiène et de salubrité, entreprises de nettoyage) les plus performantes, je vous propose de mettre sur pied un concours annuel qui permettrait de décerner des médailles d’or, d’argent et de bronze à diverses catégories d’immeubles publics et privés. Il s’agirait d’une sorte de certification BOMA BEST particulière à l’entretien d’édifices. Ce projet permettrait l’émulation et la saine compétition, tout en fournissant une visibilité plus que méritée à une fonction sous-estimée, mais combien importante pour l’état des lieux et l’image des organisations. Je suggère de retenir les paramètres suivants comme indicateurs de performance. 1. Propreté des lieux 2. Satisfaction des occupants 3. Consommation écoresponsable 4. Gestion budgétaire

Or : 90 % et plus Argent : de 80 à 89 % Bronze : de 70 à 79 %

L’indice de propreté serait obtenu à partir de la moyenne annuelle des inspections mensuelles obtenue à l’aide du même formulaire et des mêmes critères de pointage par catégorie d’immeuble. SATISFACTION DES OCCUPANTS Or : 90 % et plus Argent : de 80 à 89 % Bronze : de 70 à 79 % L’indice de satisfaction pourrait être calculé à partir du résultat d’un sondage dont les questions seraient identiques par catégorie d’immeuble. CONSOMMATION ÉCORESPONSABLE Or : 90 % et plus Argent : de 80 à 89 % Bronze : de 70 à 79 % L’indice de consommation écoresponsable serait calculé à partir du pourcentage de volume annuel de produits de nettoyage écologiques et de papier récupérés. GESTION BUDGÉTAIRE Or : 100 % et plus Argent : de 97 à 99 % Bronze : de 95 à 97 % La performance budgétaire serait établie à partir du taux d’écart des résultats financiers annuels en fonction du budget prévu.

ADOBE STOCK PAR CAMBO PHOTOGRAPHY

Michel Landry cumule 40 années d’expérience dans le secteur de l’hygiène et de la salubrité des immeubles commerciaux, industriels et institutionnels. Président fondateur de Sanigesco Plus, un cabinet-conseil en écopropreté et salubrité créé il y a près de 30 ans, il a réalisé plus de 2 000 mandats auprès de 800 clients différents. Hiver 2017 —

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ENTRETIEN SANITAIRE ET BONNES PRATIQUES

La supervision de ce programme de recon­naissance parmi les différentes catégories d’immeubles devrait être chapeautée par un comité composé de membres de plusieurs associations qui en déléguerait la gestion à une firme de consultants indépendante, spécialisée en gestion de la propreté. Cette firme pourrait travailler de concert avec les instances ou les associations de chaque catégorie d’immeuble (BOMA, Corporation

des propriétaires immobiliers du Québec [CORPIQ], Association des chefs de services en santé, Association des directeurs de ressources matérielles, Union des municipalités du Québec [UMQ], etc.). La firme de consultants aurait pour tâches : • d’établir les grilles d’inspection ainsi que les normes de pointage par catégorie d’immeuble ; • d’assurer la formation et le soutien technique des personnes responsables des inspections ; • de compiler les résultats obtenus pour chaque immeuble ; • d’effectuer annuellement un audit d’inspection dans 25 % des immeubles afin de vérifier la justesse des résultats d’inspection ; • de communiquer officiellement les résultats à chacune des associations au cours d’une de leurs réunions officielles ; • de participer à la remise des médailles ; • d’assurer la communication des résultats en rédigeant un communiqué ou un article dans les médias concernés. Les montants consacrés annuellement à l’entretien sanitaire constituent le deuxième poste budgétaire en exploitation des immeubles après l’éclairage. Logiquement, ne croyez-vous pas que nos gestionnaires immobiliers devraient compter sur des indicateurs de performance fiables et précis pour pouvoir mesurer rigoureusement, sur une base annuelle, la conformité et la performance de l’exécution des travaux de nettoyage ?

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SAVOIR ET FORMATION

Andrée DE SERRES

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES IMMEUBLES :   UNE QUESTION DE BONNE CONSCIENCE OU DE PERFORMANCE ?

L’

efficacité énergétique et la réduction des gaz à effet de serre sont parmi les grands sujets de l’actualité. Chacun de nous veut protéger l’environnement. Ce sont cependant les gestes concrets que nous posons au quotidien qui comptent vraiment. L’intérêt des gouvernements et les résultats de plus en plus sombres des chercheurs ajoutent à la pression. Il y a beaucoup à faire dans le domaine de l’immobilier commercial et institutionnel. Tous les bâtiments, et particulièrement les immeubles déjà existants, recèlent un potentiel caché d’économie d’énergie trop souvent mal exploité. LES AVANTAGES DU BÂTIMENT VERT Lors d’un récent sondage que nous avons réalisé, nous demandions à des gestionnaires techniques de bâtiments d’expliquer ce que signifiait pour eux un bâtiment vert. Ils ont répondu, en ordre croissant d’importance, qu’un bâtiment vert :

Hélène SICOTTE

• est performant sur le plan énergétique ; • favorise la santé de ses occupants ; • est intégré dans sa communauté ; • contribue à la productivité de ses occupants. On invoque trop souvent les faibles coûts de l’électricité au Québec pour reporter ou négliger l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. Il faut dépasser ce cliché et s’interroger sérieusement sur cette performance. Un bon système de gestion d’énergie permet de réduire les coûts énergétiques actuels, d’augmenter la qualité de vie des usagers et, en conséquence, leur productivité, ainsi que de gérer les risques relatifs à des hausses éventuelles des coûts de l’énergie et à l’imposition de nouvelles taxes ; cela risque de se produire dans un avenir très rapproché au Canada avec le projet de loi déposé à la Chambre des communes en octobre 2016 sur la taxe carbone. L’amélioration de la performance écoénergétique d’un bâtiment se reflète en véritables économies de coûts. Les propriétaires occupants sont en position de capter directement ces économies et les autres avantages qui en découlent. Les gestionnaires d’immeubles institutionnels peuvent en dégager une marge budgétaire et allouer leurs budgets à d’autres postes. Pour les propriétaires investisseurs qui louent leurs locaux selon des formules de bail net, les économies seront partagées avec les locataires. Dans tous les cas, les locataires ou les usagers bénéficieront d’une meilleure qualité de vie à l’intérieur de l’immeuble où ils travaillent ou vaquent à leurs occupations. La réputation de l’immeuble sera bonifiée, et celui-ci jouira d’un avantage compétitif par rapport à ses concurrents. Les améliorations apportées à l’immeuble ne profiteront pas seulement à l’environnement, mais elles feront aussi augmenter la valeur des actifs et contribueront à sa rentabilité.

LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME DE GESTION D’ÉNERGIE : DE L’INTENTION À LA RÉALISATION Comment procéder pour révéler ce potentiel d’économie trop souvent inexploité ? Il faut d’abord effectuer les bonnes analyses et les diagnostics pertinents. Les constats serviront de base pour développer et mettre en œuvre un système de gestion d’énergie adapté à l’immeuble. Le cycle de déploiement de ce système passera par plusieurs étapes. Même si les répondants du sondage estiment que les certifications environnementales ne sont pas automatiquement liées au bâtiment vert, il n’en demeure pas moins qu’une partie importante des indicateurs et des mesures de ces certifications — comme celles du programme LEED® (Leadership

Par Andrée De Serres, Ph. D., professeure et titulaire, Chaire Ivanhoé Cambridge, ESG UQAM, et Hélène Sicotte, Ph. D., professeure et chercheuse, Chaire Ivanhoé Cambridge, ESG UQAM Hiver 2017 —

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SAVOIR ET FORMATION

in Energy and Environmental Design) du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa) ou du programme BOMA BEST (Building Environmental Standards) de la Building Owners and Managers Association (BOMA) du Canada — est consacrée à la performance énergétique. De plus, le fait de mettre en place des moyens de mesurer ses performances constitue aussi un acquis pour développer, améliorer et rendre compte de sa gestion de l’énergie, ce qui répond du même coup aux exigences de Energy Star, ISO 14000 ou ISO 50001. L’instauration d’un système de gestion d’énergie requiert de nombreux efforts qui peuvent être mis à profit sur plusieurs fronts : • ils permettent d’éveiller les gestionnaires et les utilisateurs aux gestes et aux routines qui entravent la mise en place d’un véritable système de gestion de l’énergie (pas le temps, pas d’agent, invisibilité des économies récurrentes et donc découragement à moyen terme) ; • ils permettent de susciter l’intérêt et de garder l’attention sur l’ensemble des actions d’amélioration continue : reconnaissance, conception, mise en place, mesure, pérennisation (tout le monde peut suggérer des gestes concrets ; la mesure de succès par rapport aux autres n’existe pas, il faut se mesurer à soi-même dans le temps) ; • la réduction des coûts de l’énergie passe par la mesure des performances actuelles qui deviendront les indices étalons et qui permettront de rehausser judicieusement les systèmes techniques ainsi que la gestion de l’immeuble ; • une certification peut être recherchée pour répartir le bénéfice du rehaussement des systèmes de l’immeuble (tant qu’à poser des gestes qui donnent des points, autant les chercher pour profiter de l’impact marketing).

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SAVOIR ET FORMATION

Le métier de gestionnaire de l’énergie se situe au premier rang parmi les plus importants, actuellement et dans le futur.

Merci à nos clients ! Pour nous avoir renouvelé votre confiance depuis de nombreuses années.

Si vous entamez une réflexion sur l’efficacité énergétique de votre immeuble, vous devrez déterminer la façon de procéder et les ressources à y consacrer. Les résultats de notre sondage révélaient que le métier de gestionnaire de l’énergie se situe au premier rang parmi les plus importants actuellement et dans le futur. Les façons de passer de la parole aux actes sont en effet nombreuses et diversifiées. Pouvez-vous mettre en place un système de gestion d’énergie et le faire avec vos employés actuels ou faut-il engager un spécialiste en gestion d’énergie ? S’il faut recourir à des experts externes, quand le faire et comment ? La taille et la complexité des immeubles et le fait d’arriver à certains seuils de maturité peuvent justifier le recours à des technologies et à des systèmes plus complexes ainsi qu’à l’expertise d’ingénieurs en bâtiments et de différents spécialistes d’entreprises en

Ce geste nous motive à redoubler d’efforts afin de vous offrir le meilleur service dans le domaine des portes de garage industrielles et commerciales.

Hiver 2017 —

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SAVOIR ET FORMATION

services écoénergétiques. Cette expertise pourra viser la gestion de l’information sur l’énergie par le recours à de nouvelles technologies ou encore l’utilisation de cette information dans une perspective d’optimisation ou de modernisation des systèmes électromécaniques, intégrée à un processus d’amélioration continue. DE L’IMPORTANCE DE CHOISIR LE BON CONTRAT Il existe de nombreuses façons d’avoir recours aux services de tierces parties pour la gestion de l’énergie (intégrale ou partielle) d’un immeuble : contrat forfaitaire, contrat prévoyant un nombre d’heures prédéterminé à facturer au fur et à mesure des avancées, contrat garantissant l’atteinte de cibles établies moyennant des contreparties de garanties de retour sur investissement et du partage des économies

d’énergie, etc. Si l’expertise en génie de bâtiment est requise, celle associée à l’ingénierie contractuelle l’est tout autant. Pour choisir le bon type de contrat, il faut, premièrement, être conscient des particularités associées à la taille de l’immeuble (grand immeuble, parc immobilier), à son usage (institutionnel ou commercial), au type de propriétaire (occupant ou investisseur) ; deuxièmement, il importe de connaître le degré de maturité du bâtiment et de ses équipements. Le potentiel d’économies à réaliser par rapport à la sophistication de l’expertise doit être pris en compte. Le potentiel d’économie est souvent plus important au cours des premières étapes de la mise en place d’un système de gestion d’énergie et plus facile à capter : par exemple, le changement d’un système d’éclairage à incandescence pour des ampoules à DEL, ce qui peut représenter des économies de 90 % par rapport aux coûts d’énergie de l’ancien système. Plus on avancera, plus le potentiel d’économie sera réduit. C’est la loi de Pareto : 80 % des effets découlent de 20 % des causes ! Il est donc important d’accorder une grande attention au choix du type de contrat pour réaliser votre plan et atteindre vos objectifs de performance. D’ailleurs, dans le sondage que nous avons réalisé, le métier de gestionnaire de contrat arrive au premier rang, pour le présent comme le futur, en matière d’importance pour l’organisation. Les économies d’énergie contribuent aussi à la réduction des gaz à effet de serre et profitent à la planète. Cependant, vous pouvez en retirer de nombreux avantages directs et indirects si vous comprenez qu’elles nécessitent un engagement sérieux et soutenu de tous. Il vous revient de faire le premier pas et de garder bien vivante la motivation de tous.

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QUÉBEC SALUBRITÉ NOUVELLES DU CHAPITRE DU QUÉBEC N U M É R O 32 • D É CEM B RE 2016

MOT DE LA PRÉSIDENTE

FAVORISER L’ÉCHANGE À L’ÈRE DU CHANGEMENT

Nina Bélanger Présidente CSSA, chapitre du Québec

Nina Bélanger est gestionnaire de compte depuis 2001 et partenaire d’affaires depuis 2014 d’Interpoint Distribution inc., un agent manufacturier pour le Québec et les Maritimes auprès d’importants fabricants de produits sanitaires. Elle est directrice du chapitre du Québec de l’Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (CSSA) et en est la présidente depuis 2015. Mme Bélanger est bachelière de l’Université Concordia.

J’ai le plaisir, dans ce troisième numéro de Québec Salubrité, de vous informer des activités récentes et à venir offertes non seulement aux membres de l’Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (CSSA), mais aussi à une vaste clientèle.

Écosalubrité offre également une rare occasion de fraterniser avec ses pairs. Au terme de la journée, ce fut un plaisir de profiter du cocktail de réseautage pour discuter avec divers intervenants du milieu de la salubrité, membres CSSA et FIRAS, exposants et visiteurs.

Écosalubrité 2016, le symposium du nettoyage spécialisé, se tenait le 27 septembre dernier à la Place Forzani à Laval. Cet événement renouvelé, élaboré en collaboration avec la Fédération de l’industrie de la restauration après sinistre (FIRAS), l’Association hygiène et salubrité en santé (AHSS) et le Canadian Window Cleaning Club, avait beaucoup à offrir aux visiteurs. Plus de 70 fabricants, distributeurs et fournisseurs de services y prenaient part à titre d’exposants. Le volet formation, dont ont bénéficié plus de 100 participants inscrits, valait à lui seul le déplacement. Selon les sondages recueillis au terme de chacune des présentations, tous ont reconnu la pertinence des ateliers, la valeur du contenu pour leur organisation et la compétence remarquable des conférenciers. J’en profite donc pour remercier personnellement et au nom de la CSSA les conférenciers participants, notamment Alain Lamarche et Daniel Thibeault de l’AHSS, Guillaume Landry et Ghislain Cadieux de Raymond Chabot Grant Thorton, Dominique Dodier d’EnviroCompétence, Gilles Robichaud du Canadian Window Cleaning Club, ainsi que Guillaume Legendre et Daniel Lavoie respectivement de CoeffiScience et KMK. La CSSA est très fière de constater la satisfaction des participants au volet éducatif et elle reconnaît votre contribution à son succès.

L’exposition et la convention nationales CAN CLEAN, quant à elles, seront présentées non seulement dans un nouvel emplacement plus moderne, mais sous une forme entièrement repensée. C’est un rendez-vous à Toronto les 9 et 10 mai prochains ! La CSSA et votre chapitre du Québec s’affaire présentement à élaborer le programme des activités 2017. Toujours apprécié, le tournoi de golf du chapitre du Québec se tiendra encore cette année au magnifique club Le Blainvillier, le jeudi 18 mai 2017. L’industrie de la salubrité se métamorphose en conséquence des fusions et des acquisitions entre fabricants, distributeurs, grossistes, regroupements d’achats et regroupements de clientèles. Il est d’autant plus important de solidifier les liens entre ces divers acteurs et d’en tisser de nouveaux. Les activités de la CSSA, et spécifiquement celles du chapitre du Québec en 2017, auront donc pour but de faciliter le transfert de connaissances sur les multiples facettes de la gestion, de l’entretien et de la restauration des édifices par des occasions d’échanges entre tous les intervenants, dirigeants, gestionnaires et utilisateurs finaux. Je vous invite à surveiller les communications prochaines de la CSSA pour en connaître les détails. Automne 2016 —

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LA CSSA RECONNAÎT DES MEMBRES POUR LEUR CONTRIBUTION NOTABLE Le chapitre du Québec profitait du cocktail de réseautage lors du symposium Écosalubrité à Laval et de la présence de M. Warren Jacobs, président de l’Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (CSSA), pour présenter les gagnants des mentions d’honneur de la CSSA pour 2015, dévoilés récemment à l’assemblée du conseil.

Marcus Costandi, de Avmor, lauréat du titre Bâtisseur de la CSSA M. Marcus Constandi, impliqué dans l’industrie de la salubrité depuis 1991, a servi l’Association et ses membres de maintes façons. Président du chapitre de l’Atlantique à deux reprises, son leadership et son dévouement en ont fait l’un des chapitres les plus dynamiques de la CSSA. M. Constandi a collaboré à l’essor de celle-ci notamment par son engagement dans le comité membership. Il a orchestré de nombreux événements, dont des activités de formation, la journée environnementale et l’exposition Clean Atlantic. M. Costandi a été élu à la présidence de la CSSA en 2015.

Richard Bolduc, de Perks Publications, lauréat du titre Bâtisseur de la CSSA M. Bolduc siège au conseil du chapitre du Québec depuis 1999 et a contribué sans relâche à d’innombrables événements, incluant plusieurs activités de formation et de réseautage, l’organisation du tournoi de golf annuel et la coordination de l’événement Écosalubrité pendant de nombreuses années. Il a joué un rôle essentiel dans la communication aux membres et utilisateurs finaux, notamment à titre de responsable du magazine Le Nettoyage Professionnel et de collaborateur au magazine Sanitation Canada de 1998 à 2015. Il a été l’instigateur, en 2015, d’une prometteuse collaboration avec le magazine Maintenance.

Nina Bélanger de Distribution Inter Point, lauréate du titre Membre de l’année 2015 À titre de présidente du chapitre du Québec de la CSSA, Mme Bélanger avait à cœur d’augmenter l’implication des membres dans leur association, notamment par une représentation élargie au conseil de ce chapitre. Débordante d’énergie, elle a collaboré au rayonnement de l’Association et au développement de synergies avec d’autres organisations connexes, notamment FIRAS, l’AHSS, CoeffiScience et le Canadian Window Cleaning Club, ce qui s’est traduit par une participation active de ces organisations à l’événement Écosalubrité 2016. 32

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CANADA NIGHT 2016, UN FRANC SUCCÈS ! Sans contredit, Canada Night, un événement annuel commandité par l’Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (CSSA) et ses membres, est traditionnellement l’événement le plus couru parmi les nombreuses activités offertes dans le cadre de l’exposition internationale ISSA. Cette année n’a pas fait exception ! Plus de 600 membres et leurs invités se sont réunis le 26 octobre dernier, au Hyatt Regency McCormick Place à Chicago, pour profiter d’une occasion de réseautage sans égale, lors d’un cocktail dînatoire fort réussi. Une fois de plus, la CSSA remercie ses généreux commanditaires.

Niveau platine • Bunzl Canada Inc. • Dissan Group • Fordis • Kimberly-Clark Professional • R3 Distribution • Sealed Air Diversey Care

Stations spécialités • Advantage Maintenance Avmor Ltd. • Cascades Tissue Group • Continental Commercial Products • Flexaust-TUEC • 3M Canada Inc. • Kärcher Canada Inc. • Master Distribution Services • Nilfisk Canada • Pioneer Eclipse • Rochester Midland Products • Sprakita Products

Commanditaires du buffet principal • Americo Manufacturing Co. • Armstrong Manufacturing Inc. • Atlas-Graham Furgale • Charlotte Products Ltd. • Chicopee • Deb Canada • Dustbane Products Inc. • Gojo • Hydro Systems • Impact Products • Knight (Canada) Ltd. • Kruger Products • Larose et Fils Ltée • M2 Professional Cleaning Products Ltd. • Mat tech

• NaceCare Solutions • Procter & Gamble Professional • Pro-Team • RD Industries • Rubbermaid Commercial Products • Spartan Chemical Company • Sprayway Inc. • Staples Advantage • Swish Maintenance Limited • Tennant Company • The Malish Corporation


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INSPECTION PRÉHIVERNALE

S’ASSURER DE LA PARFAITE ÉTANCHÉITÉ DE LA TOITURE ET D’UN DRAINAGE OPTIMAL

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Par Michel De Smet, journaliste

POUR LES PROPRIÉTAIRES ET LES GESTIONNAIRES AVISÉS DE BÂTIMENTS COMMERCIAUX, INSTITUTIONNELS OU INDUSTRIELS, LA FIN DE L’AUTOMNE SIGNALE QUE LE MOMENT EST VENU DE PROCÉDER À L’INCONTOURNABLE INSPECTION PRÉHIVERNALE DES TOITURES. L’EXERCICE LEUR PERMETTRA DE S’ASSURER QUE CES DERNIÈRES NE MONTRERONT AUCUN RISQUE D’INFILTRATIONS D’EAU DURANT L’HIVER ; IL SERA EN EFFET TRÈS DIFFICILE DE LES LOCALISER ET DE LES COLMATER LORSQUE LA NEIGE ET LA GLACE S’ACCUMULERONT SUR LES TOITS. CETTE INSPECTION PERMETTRA AUSSI DE VÉRIFIER SI LES CONDITIONS DE DRAINAGE SONT OPTIMALES.

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TOITURES

AMCQ

Sylvain Anctil Directeur technique Association des Maîtres Couvreurs du Québec (AMCQ)

LA PRÉVENTION DES INFILTRATIONS Sylvain Anctil, directeur technique de l’Association des Maîtres Couvreurs du Québec (AMCQ), recommande de réaliser une inspection préventive deux fois par an, avant la première neige et au début du printemps. Pour sa part, Laurent Couture, figure emblématique de l’industrie et fondateur de Toiture Couture il y a plus de 30 ans, met l’accent sur l’importance de procéder à une inspection à la fin de l’hiver. « C’est en effet avec le retour des beaux jours que l’on pourra observer les dégâts éventuels occasionnés par l’hiver et procéder à des correctifs adéquats qui apporteront des solutions durables », précise-t-il.

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TOITURE COUTURE

Laurent Couture Fondateur et président du conseil Toiture Couture

M. Couture, qui assume encore aujourd’hui la présidence du conseil d’administration de son entreprise, insiste sur l’importance des mesures préventives à entreprendre dès que des anomalies sont observées. Selon lui, la prévention devrait être un réflexe adopté tout au long de l’année par les propriétaires immobiliers parce qu’elle s’avère économiquement rentable : elle contribue à prolonger la vie utile du toit. « Personnellement, j’ai pu recenser plus d’une centaine de problèmes de toute nature pouvant générer des boursouflures ou encore des déchirures sur les toits et occasionner des infiltrations d’eau, assure M. Couture. En fait, chaque année, une toiture sera touchée en moyenne par 2,6 problèmes majeurs et mineurs. Ils peuvent être liés à l’utilisation de certains matériaux qui interagissent mal, aux conséquences des intempéries ou encore à une erreur de conception lors de la construction. La vigilance s’impose donc, en particulier parce que les situations problématiques existantes ont tendance à s’amplifier durant l’hiver. » L’IMPORTANCE DU DRAINAGE Tous les experts s’accordent sur un point, comme le souligne M. Anctil : « Le drainage constitue l’élément principal à inspecter. L’important, c’est de s’assurer que toute l’eau qui va se déverser sur le toit pourra s’écouler sans obstacle vers le drain. »


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Il convient donc de nettoyer consciencieusement le toit et de le débarrasser de la masse de feuilles mortes et d’autres débris qui ne manqueront pas de s’y accumuler durant l’automne et qui finiront par bloquer la crépine du drain. De même, on s’assurera de retirer de la toiture certains objets qui y auraient été oubliés par mégarde. À cet égard, M. Anctil souligne qu’il a parfois retrouvé des chaises abandonnées, en particulier sur les toits d’aréna : « Ce genre de construction fait souvent partie d’un complexe sportif, et il est tentant de s’y installer l’été pour bénéficier, par exemple, d’une vue intéressante sur une partie de soccer qui se déroule sur le terrain voisin, explique-t-il. Les chaises ainsi abandonnées auront tendance à se déplacer sous l’action du vent et de l’eau, ce qui risque d’endommager la membrane d’étanchéité. »

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En outre, il conviendra de porter une attention particulière aux endroits où la membrane se termine afin de vérifier si les joints de calfeutrage qui servent à l’étanchéité sont en bon état et de les remplacer si nécessaire. On s’assurera également que les crépines des drains ne sont pas endommagées et l’on effectuera un examen visuel de l’état des équipements mécaniques servant à la climatisation, au chauffage ou à la ventilation. Il faut aussi tenir compte des conditions climatiques extrêmes qui peuvent survenir pendant l’hiver. Des vents particulièrement violents peuvent notamment provoquer des dégâts à la toiture et entraîner un amoncellement de débris vers le drain. « Cela justifie une inspection supplémentaire dès que la température reviendra à la normale, poursuit Sylvain Anctil. On en profitera également pour vérifier si les variations climatiques provoquant une succession

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d’épisodes de gel et de redoux n’ont pas causé la formation de barrages de glace qui empêchent l’eau de s’écouler vers le drain. C’est un phénomène couramment observable, même sur un toit plat. »

Basses-Laurentides. « La couche de neige sur la toiture atteignait deux pieds. Après une heure de pelletage, j’étais toujours incapable de localiser le drain. Une épaisseur de glace de huit pouces couvrait la totalité du toit de sorte que la masse d’eau ainsi retenue finissait par se déverser au-dessus de la zone d’étanchéité, ce qui avait provoqué une infiltration majeure dans le bâtiment. »

À cet égard, le directeur technique n’est pas près d’oublier une journée de l’hiver dernier où il a dû résoudre un grave problème d’infiltration dans un bâtiment appartenant à Hydro-Québec dans les

Quoi qu’il en soit, après une forte chute de neige, il est fortement recommandé de procéder au déneigement de la toiture. Cette opération devrait préférablement être confiée à un maître couvreur parce qu’elle doit obéir à des règles de prudence strictes. L’important est de ne pas utiliser d’outils tranchants (pics ou pelles) et de laisser en place environ deux pouces (5 cm) de neige afin de ne pas endommager la membrane d’étanchéité.

Membre de l’AMCQ, l’Ordre des technologues professionnels du Québec et certifié Infrared Training Center 38

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Par ailleurs, M. Couture fait remarquer que les fientes de goélands constituent un problème grandissant pour les toitures plates. « C’est devenu un véritable fléau, constate-t-il. L’ammoniac contenu dans les déjections des volatiles corrode les toits et, par conséquent, favorise les infiltrations. L’installation de hiboux factices en plastique me paraît une solution efficace pour les effrayer et les maintenir à distance. »

L’ammoniac contenu dans les déjections des volatiles corrode les toits et, par conséquent, favorise les infiltrations. L’installation de hiboux factices en plastique me paraît une solution efficace pour les effrayer et les maintenir à distance.

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– Laurent Couture

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LES MEMBRES DE L’AMCQ GÉNÈRENT ANNUELLEMENT PLUS D’UN DEMI-MILLIARD DE DOLLARS SELON LES DONNÉES COMBINÉES DE STATISTIQUE CANADA ET DE L’ASSOCIATION DES MAÎTRES COUVREURS DU QUÉBEC (AMCQ), L’INDUSTRIE QUÉBÉCOISE DE LA TOITURE COMPTE UN PEU PLUS DE 1 000 ENTREPRISES, CE QUI REPRÉSENTE UN CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL D’ENVIRON 1 G$. À ELLE SEULE, L’AMCQ, BIEN QU’ELLE NE REGROUPE QUE 80 MEMBRES, S’APPROPRIE 53 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES TOTAL DE CETTE INDUSTRIE, SOIT 530 M$.

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est ce que révèle une étude actuellement menée par l’Association qui sera rendue publique au cours des premiers mois de 2017. « Notre but est de dresser un portrait de notre industrie, de son poids dans l’économie du Québec et, en particulier, de mettre en lumière le rôle central qu’y joue notre association », explique Marc Savard, directeur général de l’AMCQ. Au stade actuel de la recherche, M. Savard a accepté de livrer en primeur au magazine Maintenance les observations initiales qui s’en dégagent. La première est frappante : même si elle ne compte que 8 % des entreprises du domaine de la toiture, l’Association accueille 21 des 25 plus grandes entreprises du secteur. Un constat qui explique notamment que, selon M. Savard, près de 90 % des mandats réalisés par ses membres sont attribuables aux secteurs de l’immobilier commercial et institutionnel. Par ailleurs, l’étude révèle que les membres de l’AMCQ qui réalisent un chiffre d’affaires moyen de 5 à 25 M$ génèrent environ 5 000 emplois directs et indirects, ce qui représente 250 M$ en salaires.


TOITURES

Les membres de l’AMCQ qui réalisent un chiffre d’affaires moyen de 5 à 25 M$ génèrent environ 5 000 emplois directs et indirects, ce qui représente 250 M$ en salaires.

SYLVIANE ROBINI PHOTOGRAPHE

Marc Savard Directeur général Association des Maîtres Couvreurs du Québec (AMCQ)

Il est également intéressant de noter l’importance des contrats publics pour les membres de l’AMCQ, puisque ces derniers ont obtenu, au cours des cinq dernières années, plus de 80 % des contrats octroyés par l’intermédiaire du Système électronique d’appels d’offres (SEAO) du gouvernement du Québec. Quant à l’ensemble de l’industrie québécoise de la toiture, les données de la Commission de la construction du Québec (CCQ) révèlent que ce secteur représente 2 ou 3 % de l’activité globale de l’industrie de la construction. « Cela nous classe en huitième position parmi les professions liées à la construction, une performance qui nous place à égalité avec les briqueteurs-maçons », fait remarquer M. Savard qui souligne également la bonne santé de l’industrie de la toiture qui, toujours selon la CCQ, s’est manifestée par une croissance continuelle de son volume de travail de 2 % en moyenne au cours des 10 dernières années.

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LE 17 AVRIL 2017, LK TOITURES CÉLÉBRERA SON 20e ANNIVERSAIRE DE FONDATION. EN DEUX DÉCENNIES, CETTE ENTREPRISE SPÉCIALISÉE EN TOITURE COMMERCIALE, INDUSTRIELLE, INSTITUTIONNELLE ET MULTIRÉSIDENTIELLE S’EST HISSÉE EN TÊTE DE SON SECTEUR GRÂCE À SON EXPERTISE, SON SAVOIR-FAIRE ET UNE APPROCHE GAGNANTE TANT POUR SON ÉQUIPE QUE POUR SES CLIENTS : THE MOST.

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n constante évolution, LK Toitures, qui compte plus de 6 500 projets de tous genres à son actif, reflète bien la personnalité de son président fondateur et de ses trois associés.

DES DÉBUTS PROMETTEURS Ingénieur de formation, Michel LeBlanc, IMG., M. ING., travaille dans le secteur de la toiture pendant une quinzaine d’années avant de créer sa propre entreprise. En 1997, cet entrepreneur dans l’âme fonde avec un associé LK Toitures, « avec 25 000 $, aucune marge de crédit, du cœur à l’ouvrage et beaucoup de défis ! », se remémore-t-il en souriant. Dès le départ, l’entreprise s’oriente vers le commercial et l’industriel, des secteurs qui, selon M. LeBlanc, représentent un niveau de complexité plus élevé que le résidentiel. « Après deux ans, notre chiffre d’affaires se situait autour de 2 à 3 M$ », souligne-t-il.

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Michel LeBlanc Président LK Toitures

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LES ASSOCIÉS de gauche à droite : Alain Trudeau, directeur général Michel LeBlanc, président Pierre Marquis, chargé de projet Martin Paradis, ventes et développement des affaires

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1 Centre Fairview, Pointe-Claire Un projet de réfection de toiture de 40 000 pi2. Membrane élastomère. Durée : deux mois UNE CROISSANCE CONSTANTE Au fil des ans, le succès ne se dément pas, et la croissance demeure constante. L’entreprise de Boisbriand remplit son carnet de commandes de clients provenant de diverses régions du Québec. En 2008, Michel LeBlanc prend la décision de réunir sous un même toit l’entrepôt et les bureaux administratifs, dans un immeuble que l’entrepreneur a lui-même construit.

2 CHU Sainte-Justine, Montréal Un projet de toiture neuve de 76 000 pi2 pour la phase 1 et de 126 500 pi2 pour la phase 2. Membrane élastomère et membrane caoutchoutée à chaud. Durée du projet : 2 ans (fin prévue pour l’automne 2016) 3 Collège Mont-Saint-Louis, Montréal Un projet de réfection de toiture de 16 700 pi2. Membrane élastomère blanc. Durée du projet : deux mois

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Cette année-là, LK Toitures est nommée « Entreprise de services de l’année » par la Société de dévelop­ pement économique Thérèse-De Blainville (SODET), se souvient avec fierté le dirigeant. L’APPROCHE GAGNANTE Au début des années 2010, LK Toitures traverse une période difficile. Pour la première fois de son histoire, la croissance n’est pas au rendez-vous. Des changements s’imposent. En 2011, LK Toitures procède à l’embauche d’un directeur général, qui est également un associé, « et c’est avec sa collaboration que nous avons mis en place un plan stratégique aux trois ans pour faciliter la prise de décision dans un marché très concurrentiel marqué par une évolution technologique rapide », explique M. LeBlanc. L’année suivante, LK Toitures embauche une responsable du marketing et amorce une réflexion sur sa mission, sa vision, ses valeurs ainsi que son approche vis-à-vis de sa clientèle.

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En plus d’un nouveau logo, une démarche de gestion intégrée novatrice émerge. LK Toitures continuera de répondre aux besoins de ses clients en mode TEAM : Travailler Ensemble pour Appliquer the MOST. The MOST. Chaque lettre résume l’approche gagnante et mobilisatrice qui distingue LK Toitures de ses concurrents : M pour marketing relationnel afin d’établir des relations de confiance avec ses clients ; O pour optimal en offrant des solutions complètes ; S pour santé et sécurité sur les chantiers selon les normes les plus élevées ; et T pour ténacité devant les enjeux complexes de l’industrie. « C’est un message marketing fort, soutient M. LeBlanc. On ne l’a vu nulle part ailleurs, ça nous ressemble, ce sont nos valeurs, et c’est ça qu’on applique avec les clients. » UN VIRAGE CLIENT La création d’un poste de directeur de services traduit cette préoccupation d’opti­ miser le service à la clientèle. En plus de satisfaire les besoins de la clientèle pour des services de réparation et de réfection de toitures en membrane élastomère, multicouche (asphalte et gravier), membrane monolithique, EPDM, TPO, PVC, ainsi que pour la pose d’une nouvelle toiture blanche ou verte, le département de services répond aussi aux urgences. « Un directeur de services porte plusieurs chapeaux », affirme M. LeBlanc.

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Des clients avec qui nous avons établi des plans ont vu les bénéfices de l’entretien. Ils ont compris qu’ils pouvaient prolonger la durée de vie de leur toiture. – Félix Lopez

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Félix Lopez Directeur de services

Toujours soucieuse d’élargir son offre et d’innover, LK Toitures propose maintenant des plans d’entretien préventif à sa clientèle. « On a développé des plans d’entretien à long terme pour nos clients. On prend la responsabilité de la toiture et on garantit le travail. C’est nouveau au Québec », fait valoir le directeur de services. Selon lui, la plupart des clients négligent l’entretien de leur toiture à cause d’un manque de connaissance et d’intérêt : « En les informant, on finit par leur faire comprendre qu’une toiture, c’est ce qui protège leur investissement et le reste de l’immeuble. » Et les résultats sont probants. « Des clients avec qui nous avons établi des plans ont vu les bénéfices de l’entretien. Ils ont compris qu’ils pouvaient prolonger la durée de vie de leur toiture. »

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4 Centre de carrosserie Toyota, Mirabel Un projet de toit neuf de 8 200 pi2. Membrane TPO. Durée du projet : trois semaines

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5 Bell Data Center, Buckingham Projet de toiture neuve de 46 900 pi2. Membrane élastomère. Durée du projet : trois mois 6 Raufoss, Boisbriand Projet de 4 toitures soit : toiture neuve et réfection de toiture. Membrane élastomère. Durée du projet : deux semaines 7 General Motor, Montréal Un projet de réfection de toiture de 60 000 pi2. Membrane caoutchoutée à chaud avec une finition de gravier blanc. Durée du projet : 2 mois 8 Suncor, Montréal Plusieurs projets de réfection de toiture, de toiture neuve et de service. Plusieurs systèmes de revêtements utilisés. Durée du projet : continue

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LK TOITURES

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Gouin & Associés

Avocats Lawyers

Spécialisés en droit de la construction depuis plus de 29 ans

Qui dit entretien, dit inspection. LK Toitures offre égale­ment à ses clients ce service qui la démarque. « L’inspection sert à voir s’il y a des déficiences sur le toit, à informer le client sur les travaux à faire et à quel coût. C’est un rapport complet que nous produisons. » L’entreprise est à même d’effectuer ces travaux qui peuvent consister en une simple réparation ou encore en une réfection, ce qui signifie un remplacement complet de la toiture. CÉLÉBRER LA RÉUSSITE À la veille de son 20e anniversaire de fondation, Michel LeBlanc peut se réjouir du chemin parcouru.

417, rue Saint-Nicolas, bureau 200 Montréal (Québec) H2Y 2P4 Téléphone : 514 848-0707 Télécopieur : 514 848-0051 info@gouin-associes.com 48

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Au cours de ces deux décennies, LK Toitures a accru sa renommée par sa gestion distinctive, son offre complète de services et l’excellence de ses réalisations, gagnant ainsi la confiance de ses clients, dont certains font affaire avec l’entreprise depuis ses débuts. Avec un chiffre d’affaires annuel oscillant autour de 17 à 18 M$, LK Toitures a le vent en poupe. Elle peut compter sur les forces vives de 80 à 100 employés, qui comprennent son personnel administratif, ses professionnels et ses couvreurs.


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9 Condominium Faubourg de l’Île Un projet de toiture neuve de 8 700 pi2. Membrane caoutchoutée à chaud. Durée du projet : deux semaines

10 Villa de Jouvence, Laval Un projet de réfection de toiture de 2 600 pi2. Membrane élastomère. Durée : deux semaines 11 Condominium Belmont, Montréal Un projet de réfection de toiture de 2 200 pi2. Finition de pavé. Durée du projet : trois mois

Comment le dirigeant explique-t-il sa réussite ? « LK Toitures, c’est une entreprise qui fait des affaires en toiture. Ce n’est pas un couvreur. Notre produit, c’est la toiture », résume M. LeBlanc, un homme très engagé dans l’industrie, qui a été élu à deux reprises à la présidence de l’Association canadienne des entrepreneurs en couverture. Selon lui, « pour progresser adéquatement, il faut établir un plan stratégique et se fixer un objectif de croissance annuelle autour de 10 à 15 % afin que tout le monde suive ». Et l’élément crucial pour une entreprise est de trouver les bonnes personnes. En 2015, LK Toitures a d’ailleurs procédé à l’embauche d’une responsable des ressources humaines. Sans dévoiler l’ensemble de sa programmation, l’entreprise profitera de son 20e anniversaire pour accentuer sa présence dans les médias et organiser des événements et promotions pour remercier sa clientèle. LK Toitures entend aussi souligner l’engagement de ses employés. Quant à son président fondateur, il compte bien demeurer à la barre de l’entreprise « peut-être pas pour 20 ans, mais pour encore 10 années », dit-il. Une autre décennie de croissance s’annonce pour ce leader ! Hiver 2017 —

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LK TOITURES

LK TOITURES EN BREF

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ANNÉE DE FONDATION : 1997 SIÈGE SOCIAL : Boisbriand NOMBRE D’EMPLOYÉS : 80-100 CHIFFRE D’AFFAIRES (2016-2017) : 17-18 M$ AFFILIATIONS PROFESSIONNELLES : Association des Maîtres Couvreurs du Québec, Association canadienne des entrepreneurs en couverture, APCHQ Montréal métropolitain, Corporation des entrepreneurs généraux du Québec, Gestion d’entreprise en santé et sécurité

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12 Condominium Le Savignon, Lachine Un projet de toiture neuve de 12 500 pi2. Membrane caoutchoutée à chaud avec finition de toit vert. Durée du projet : huit mois.

13 Condominium Bleu Marée, Faubourg de Boisbriand Un projet de toiture neuve de 16 600 pi2. Membrane caoutchoutée à chaud. Durée : un an 14 Le Turnberry, Saint-Lambert Un projet de deux phases : phase 1, réfection de toiture de 12 700 pi2, et phase 2, réfection de toiture de 8 900 pi2. Membrane monolithique. Durée du projet : deux ans. Finition de pavé. Durée du projet : trois mois

L’expertise que vous désirez La qualité que vous exigez Le service que vous méritez 13145, rue Prince-Arthur Montréal (Québec) H1A 1A9 Tél. : 514 642-8691

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groupebedard.com



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SAVIEZ-VOUS

STEVE ARSENAULT DEVIENT VICE-PRÉSIDENT FINANCES ET DÉVELOPPEMENT CHEZ ROY

Madame Julie Roy, présidente et chef de la direction de Roy, est heureuse d’annoncer la nomination de M. Steve Arsenault au poste de vice-président finances et développement corporatif. En plus de la gestion des finances, son rôle consistera à prioriser les initiatives de développement straté­gique de l’entre­prise et à développer de nouveaux marchés.

Marie-Claude Cabana se joint à l’équipe d’ENGIE Services après deux ans en tant que directrice des communications pour BOMA Québec. Ex-journaliste et femme d’affaires, elle a fondé et géré pendant plus de dix ans une agence de communications, marketing et relations publiques. Elle mettra à profit l’expérience acquise pour ENGIE Services, un acteur majeur de l’efficacité énergétique, des énergies vertes et renouvelables et du facility management.

ROY

DÉVOILEMENT DES LAURÉATES À LA SOIRÉE EXCELLENCE 2016

AGRANDISSEMENT DU SIÈGE SOCIAL DE GESFOR

Gesfor agrandit son siège social situé à Montréal et offre à sa clientèle une nouvelle salle de formation équipée de la technologie dernier cri. Gesfor y proposera un programme complet de formations spécialisées en SST et en gestion d’actifs.

ENGIE SERVICES

MARIE-CLAUDE CABANA DEVIENT CONSEILLÈRE PRINCIPALE MARKETING ET COMMUNICATIONS POUR ENGIE SERVICES EN AMÉRIQUE DU NORD

LES ÉCOLES DE LA CSDM EN MAUVAIS ÉTAT

CREW M a dévoilé les lauréates des Prix Excellence 2016, célébrant le succès des femmes en immobilier commercial. Le Prix Étoile Montante a été décerné ex aequo à Véronique Jean, associée et évaluateur agréé chez Eximmo Montréal, et Dian Luo, directrice, Affaires juridiques chez Dundee 360 Real Estate Corporation. Le Prix Excellence et Leadership a été remis à Annie Lemieux, présidente du Groupe LS4 et de LSR GesDev, et le Prix Hommage a été décerné à Rose Fierimonte, présidente de Rose Construction et de Dorbec Construction.

Selon la CSDM, 80 % de ses écoles sont dans un mauvais état et manquent d’espace, ce qui complexifie la gestion des immeubles. Les porte-paroles des organi­ sations représentant les cinq syndicats ont demandé récemment une rencontre avec le ministre de l’Éducation, monsieur Sébastien Proulx, et le ministre des Finances et président du Conseil du trésor, monsieur Carlos Leitão.

PRIX COUPS DE CŒUR CONTECH BÂTIMENT 2016 DE QUÉBEC

AGENCE IMMOPHOTO 2016

Une vingtaine d’exposants de la 25e Expo­sition Contech bâtiment de Québec avaient inscrit un nouveau produit au concours Coups de cœur. Après délibérations, les membres du jury ont décerné un prix aux nouveautés suivantes : « Drain DEPCO EP » produit de Soprema, « Nassan 2 0 0  » p r o d u i t d e G r o u p e N a s s a n , « Membrane liquide » produit de Tremco division Toiture et  Masquerade Descor premium acoustic » produit de Solutions Acoustiques 2012.

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BBA a récemment enrichi son parc automobile d’une voiture hybride rechar­ geable Volt 2017. Cette initiative vient confirmer l’engagement de la firme à limiter son empreinte écologique, et ce, non seulement par les technologies environnementales qu’elle propose à ses clients, mais aussi dans ses pratiques internes. De plus, une borne de recharge située près de l’entrée principale du siège social de BBA, face au boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, est mise à la disposition des employés et des clients.

RÉSEAU D’AFFAIRE DE MONTRÉAL

LE PARC AUTOMOBILE DE BBA PASSE AU VERT

CONTECH

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BENOIT ALLAIRE, T.P., REÇOIT LA MENTION HONORIFIQUE DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE DE L’ANNÉE

Monsieur Allaire nous présente un outil d’inspection, de documentation amélioré et tout aussi innovateur connu sous la marque Kopteye©. Il s’agit d’un service d’imagerie sphérique à 3600 qui peut intégrer l’information qui se trouve dans l’inventaire photographique Invensee©. L’outil est utili­ sable partout dans le monde. D’abord créé pour le bâtiment, il peut s’appliquer à tous les types d’actifs.


Neuf nouveaux produits se voient décerner des Coups de cœur à la 32 e Exposition Contech bâtiment de Montréal. Il s’agit de ACOUSTIBLOC de Innovo Cloisons modu­ laires, la Porte d’entrée en bois energy star de Portes Bourassa, la Membrane liquide de Tremco, l’Ultraplan Lite de Mapei inc., la Masquerade Descor premium acoustic de Solutions Acoustiques 2012, la poutre climatique Swegon-VAV de Énertrak inc., la plateforme individuelle roulante sécuri­sée de GEEKO, la Chaudière Biomasse KWB de ESYS Energie système et Quebox de Quebox.

NOMINATION CHEZ GHD AMÉRIQUE DU NORD

L’ASSOCIATION DE LA CONSTRUCTION DU QUÉBEC (ACQ) REND HOMMAGE À VENTILEX À L’OCCASION DE L’ÉDITION 2016 DE SON CONGRÈS ANNUEL

La direction de GHD Amérique du Nord a le plaisir d’annoncer la nomination de M. Steve Lécuyer, ing., à titre de responsable de la région Est du Canada qui inclut le Québec et les provinces de l’Atlantique. Ingénieur civil de formation, M. Lécuyer possède plus de 25 ans d’expérience en bâti­ment pour des projets d’ingénierie des matériaux et en métallurgie.

Les dirigeants de Ventilex inc., Yves Rousseau, président, et Hughes Vallée, directeur général, se sont vu remettre le Trophée Construire de la catégorie Entreprise de l’année 2016, à l’occasion du congrès annuel de l’Association de la construction du Québec. Yves Rousseau a souligné la nécessité de toujours se maintenir au faîte des avancées technologiques permettant à Ventilex d’avoir un impact significatif sur la facture énergétique et les frais d’exploitation des immeubles de sa clientèle.

GHD AMÉRIQUE DU NORD

PRIX COUPS DE CŒUR CONTECH BÂTIMENT 2016 DE MONTRÉAL

VENTILEX

LE SIÈGE SOCIAL DE NAVADA CERTIFIÉ LEED OR

Navada est fière d’annoncer que son tout nouveau siège social obtient la certification LEED OR. L’expertise de l’entreprise de la Rive-Sud de Montréal a été mise en évidence notamment dans sa salle mécanique qui permet une efficacité supérieure de 48 % à la norme AHSRAE 90.1.

AMÉLIORATION DU BILAN DE SANTÉ DES ÉDIFICES DU CENTREVILLE DE MONTRÉAL DANS LE CADRE DU PROJET DE LOI 122

BENKRUT

NAVADA

Deux entrepreneurs se sont donné comme mandat d’améliorer le bilan de santé des édifices du centre-ville de Montréal. Dans le cadre du projet de loi 122, l’inspection des façades est devenue obligatoire pour les bâtiments de 5 étages et plus. DSA360 est né du besoin des professionnels de trouver une solution efficace pour mener à bien leurs mandats d’inspection grâce à une nouvelle technologie d’imagerie à haute résolution.

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On a la chance d’avoir au Québec la plus belle industrie d’entretien d’édifices d’Amérique du Nord.

Avec tous nos partenaires, nous sommes en train de travailler à l’améliorer encore davantage !

www.aeseq.org


H yg i è n e et p ro p reté

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Siège social de GSF Canada 4705, rue Louis-B.-Mayer Laval (Québec) H7P 6G5 T. 450 686-0555

niques S e r v i c e s te c h

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e ré a m é n a ge m e nt Tra v a u x d

Ce qui fait la force du Groupe GSF : ¤ 32 000 employés à l’international ¤ Croissance organique depuis plus de 53 ans ¤ Services intérieurs/extérieurs des bâtiments ¤ Capacité d’adaptation et d’innovation



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