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Sexperte QUAND TROP DE TRAVAIL TUE LA SEXUALITÉ !

source de désirs sexuels irrépressibles ? Non, un peu de sérieux. La vraie difficulté serait de quitter la torture et de parvenir à rentrer chez soi en se libérant, en se déliant de son statut d’esclave travailleur et d’ouvrir un espace de sexualité libre, créative et érotique.

Si le travail est synonyme de stress, alors, oui, il pourrait rendre indisponible à la galipette. Autre option : l’amour au travail avec ce petit goût de transgression excitante qui, je vous l’accorde, n’est pas donné à tout le monde, mais osez imaginer l’excitation dès l’arrivée au travail, l’émoustillante réunion de 10h35, le mail suggestif de 12h qui laisserait présager que la pomme de la pause médiane sera croquée avec délectation et plutôt en mode jupette retroussée à la basic instinct, et que les nuances de grey seront un remake très jouissif de la scène dans l’ascenseur que l’on souhaiterait un peu plus souvent en panne !

Eh oui, je le concède, il n’est pas donné à tout le monde de jouer Emmanuelle sur son lieu de travail ! Pour le coup, pas de panique (dans tous les sens du terme), le sexe n’a de raison d’être tué sous aucun prétexte. Travail, fatigue, stress ne seront pas les fossoyeurs de votre jouissance !

À moins de considérer le sexe avec effort pour d’obscures motivations ressemblant plus à du devoir conjugal qu’à l’extase orgastique !

Et si la clef était de faire l’amour en dehors des horaires dédiés ? Et si la clef passait par un changement de point de vue ? Faire l’amour ne doit pas être un effort épuisant mais un espace de liberté et la possibilité de se retrouver, de se ressourcer et de retrouver son énergie et sa tension sexuelle. Mais pour cela, deux ingrédients sont nécessaires. Ingrédient numéro 1 : faire l’amour pour soi, pour son propre plaisir et non pas pour garder son partenaire ou pour le rassurer. Ingrédient numéro 2 : ne jamais considérer la sexualité comme naturelle et innée mais comme un espace à créer, à cultiver, avec un apprentissage de soi et de l’autre, sans fin mais avec la volonté d’enrichir l’envie d’avoir envie pour garder la faim de l’autre.