JE POSSÈDE DONC JE SUIS : RENOUONS AVEC NOTRE VRAIE VALEUR

Toute Janette et tout Jano portent en eux l’héritage de cette période après guerre où la population garde les stigmates du manque et de la faim. L’explosion de l’industrie et des nouvelles technologies ont donné à chacun le sentiment de pouvoir combler ce manque par la possession. Pourtant, la sensation de manque n’a plus de raison d’être dans notre société et, malgré tout, aujourd’hui, nous l’exprimons encore fortement. En effet, vous avez déjà expérimenté les après-midi shopping, carte bancaire à la main, à acheter plus vite que votre ombre, à dépenser au-delà de vos capacités financières. Vous avez déjà expérimenté ce sentiment de puissance et de pouvoir qui naît de la possession d’un, voire plusieurs objets. D’ailleurs, chère Janette, ne parlons-nous pas de « pouvoir » d’achat, lorsque nous discutons de la capacité financière d’un compte en banque ? Parce que, assurément, nous sommes à la recherche de notre pouvoir lorsque nous dépensons et donc possédons, sans compter.

Lorsque nous vivons une pulsion d’achat, la dopamine et sa copine, la sérotonine, coulent dans nos veines, et nous procurent un bien-être sans nom. Néanmoins, cette sensation est temporaire et, par conséquent, elle prend fin inévitablement ; ces hormones se retirent aussitôt que nous passons le pas de notre porte, nous laissant un mélange de culpabilité, d’incompréhension et de doutes. Les hormones de la récompense, du plaisir instantané et du bonheur, agissent uniquement lors de l’achat, de ce moment unique où le terminal de paiement émet son léger

« bip » d’affirmation, comme s’il souhaitait nous dire : « Félicitations, vous êtes désormais l’heureuse Janette détentrice de cette magnifique robe qui vous ira à merveille ce printemps ! »

Néanmoins, à condition que cet achat ait été fait dans la précipitation, dans la quête d’un idéal infranchissable, ceci est un leurre. C’est pourquoi nous le répétons régulièrement, pour pouvoir toucher de nouveau ce sentiment de puissance, qui est déjà en nous, même si bien caché.

Lorsque nous sommes dans l’énergie de posséder, nous nous éloignons de qui nous sommes réellement. Nous sommes dans une projection de qui nous souhaitons être, de cet idéal fantasmé plus que réellement aligné à soi. « Je souhaite tel appareil nouvelle technologie parce que je sais que j’en ai besoin pour améliorer ma qualité de vie, cela m’est primordial ! » Dans ces souhaits, ces requêtes, il y a une certaine pression « avoir plus, avoir mieux, améliorer tel aspect de ma vie, faire plus. » Et cela peut provoquer une tension dans le corps. Toutefois, voici deux techniques qui vous aideront à acheter un bien en alignement avec votre cœur :

• Lorsque vous êtes sur le point d’acheter un objet, un vêtement, prenez quelques secondes à l’écart du mouvement, du bruit, tout en gardant l’objet précieux dans vos mains. Fermez vos yeux, prenez une inspiration par le nez puis une expiration par la bouche. Répétez jusqu’à trois fois si vous en avez besoin. Puis, imaginezvous avec cet objet, chez vous, dans votre quotidien, au travail, seule, avec famille et amis. Alors que vous vous projetez dans ce futur, quelles sont vos sensations corporelles ? Quelles sont vos pensées ? Quels sont vos mots ? Posé plus simplement : est-ce que cet objet vous procure du plaisir ?

• Un autre exercice que j’adore aussi pratiquer, Janette dépensière que je suis, est de mettre l’objet convoité dans un panier de commerce en ligne. Je le laisse dans ce panier, le temps de quelques jours. Si l’envie de le posséder est encore présente après deux ou trois jours, alors je l’achète. Et, petit secret entre Janette : la plupart du temps, l’objet me sort de la tête et j’oublie mon envie ! Donc, il ne m’était pas aussi utile que je le pensais.

Bon à savoir : ces techniques fonctionnent parfaitement pour nos petits Janetons !

Dans une société de surconsommation et matérialiste, il est difficile de savoir quelle Janette nous sommes. Dans une société où nous regardons d’autres Janette, plus belles, plus fortes, plus, plus, plus, par écran interposé, nous ne savons plus voir notre vraie valeur. Et pourtant, elle est bien présente. Il y a en chaque Janette un super pouvoir, une force, et parfois, il suffit de poser son intention sur ce qu’il y a à l’intérieur de soi, et non à l’extérieur. L’art existe depuis que l’Homme est Homme et est un moyen prodigieux pour se connecter à soi, sans faille et sans « chichi ». L’écriture, la lecture, le dessin, la peinture, la danse… Tous ces moyens sont d’autant plus puissants qu’ils sont accessibles à toutes et permettent une ouverture à soi ! Et bonus supplémentaire, chère Janette, l’art, peu importe lequel, fait jaillir en soi la dopamine et la sérotonine, avec un effet plus long, parce qu’il est accompagné par la fierté d’un travail accompli.

Souvent, il s’agit de se déshabiller, de se mettre à nu, pour enfin choisir et porter les vêtements qui nous correspondent le mieux.

Avis à celles qui ne sont pas vraiment du matin, cet article est fait pour vous ! Et plus particulièrement pour celles qui ont du mal à arriver à l’heure au travail tout en étant coiffées et maquillées.

Selon Janette, il suffit de changer quelques gestes à votre routine beauté matinale pour ne pas être en retard.

Si vous avez l’habitude d’appliquer un sérum, une crème hydratante, une protection solaire et un fond de teint, optez plutôt pour un produit qui rassemble tout en un. L’idéal est d’opter pour une BB crème ou une CC crème. Les deux intègrent des actifs hydratants, parfois un filtre solaire et protègent des agressions extérieures. À mi-chemin entre le soin et le maquillage, elles permettent de gagner du temps et subliment la peau sans l’étouffer. Pour choisir entre les deux, tout dépend de votre peau : la BB crème est plus couvrante et joue davantage le rôle du fond de teint en camouflant les imperfections alors que la CC crème est plus légère et permet d’unifier le teint.

Le trait d’eye-liner, façon oeil de biche c’est très joli, très tendance et si vous savez le maîtriser tant mieux pour vous, mais ce n’est pas un exercice facile pour tout le monde. Alors si vous n’avez pas encore l’expérience nécessaire, utilisez plutôt un crayon à estomper sur la paupière. Ce produit permet d’avoir un « smocky eye » léger et un regard travaillé en quelques secondes seulement.

FAIRE SON SHAMPOOING

LA VEILLE OU UTILISER

UN SHAMPOOING SEC

Réaliser son shampooing au petit matin est une véritable corvée, pourtant on s’obstine encore à laver nos cheveux au saut du lit alors qu’il serait tellement plus simple de le faire la veille pour n’avoir plus qu’à les coiffer le matin. Il y a aussi l’option « shampooing sec », n’hésitez pas à vous prémunir de ce produit qui sauve souvent la mise. Si vous n’en avez pas sous la main, vous pouvez saupoudrer

Sophie Ortega