MAG AJL SELF DEFENSE FEVRIER 2017

Page 1

N°17

N°17

Février 2017

Février 2017

MARIO MARCOU

SWAT MAURICE

AJL OCCITANIE

R. PULGARINS SPK FEMME

HARAGEI RYU

INNOVATEURS

KARATE IGAKK

www.magazineselfdefense.com


• Page 4 - Salvatorre OLIVA - Street Defense Tactics • Page 12 - Fiches techniques Kenjutsu - Harageï Ryu • Page 16 - Why your child should practice Martial Arts • Page 22 - Paroles d'enfants et de parents sur le Self Pro Krav • Page 26 - Senseï Raphael Pulgarin Salmeron • Page 28 - La canne défense contre la maladie d'Alzheimer • Page 34 - Formation ROS du Swat Maurice SMF • Page 38 - Mémoire du 7ème Dan de Karaté de Mario Marcou • Page 44 - Le Self Pro Krav anti agression pour les femmes • Page 50 - Katanas et Iaïtos Murasame Photographe du Magazine Edith Levinet

Aonnement gratuit

Le Rédacteur en Chef Capitaine Jacques Levinet



DEFENSE DE RUE A 360 DEGRES STREET DEFENSE TACTICS

D

ans le Jeet Kune Do et la Self-défense de rue à 360º, on a conçu, au-delà des techniques, une formule tactique efficace qui a modifié l’idée du combat au cours des dernières décennies. Salvatore OLIVA est l’un des professeurs en la matière les plus remarquables en Europe. Salvatore OLIVA enseigne son programme professionnel : ***Professional Law Enforcement Tactics»(PLET) aux policiers et aux gardes du corps ***Cobra Assault Tactics (CAT) aux forces de l’ordre spéciales.

S

es enseignements, ses cours et ses stages ainsi que ses ouvrages et ses vidéos lui ont valu, ces dernières années, la reconnaissance de la communauté martiale. «Self-défense à 360º, autocontrôle, confiance en soi et surtout être en alerte face à une attaque. C’est ça, être efficace au combat. C’est ce qu’il faut enseigner, les objectifs qu’il faut atteindre». Pour Salvatore OLIVA, c’est là la définition de son travail centré sur la self-défense.

D

ans cet article avec lequel nous voulons vous présenter, il développe un Street Self-défense à 360º, qui suit une évolution très personnelle, où les tactiques les plus simples s’expliquent par un objectif toujours présent: survire d’abord et si possible, en plus et ensuite, l’emporter sur l’agresseur en utilisant notre corps avec les techniques adéquates, bien sûr, mais surtout notre tête pour mesurer les principales situations dangereuses que nous pouvons rencontrer. Juger rapidement la situation pour passer à l’action de manière décidée et efficace.


SIFU SALVATORRE OLIVA FONDATEUR DU PROFESSIONAL FIGHTING SYSTEM Self-défense de rue à 360º Introduction au combat

I J I


DEFENSE DE RUE A 360 DEGRES STREET DEFENSE TACTICS La connaissance et l’étude

J

e considère les aspects légaux, psychologiques, physiques, techniques et tactiques.

Ils me conduiront tous à évaluer le danger et à savoir codifier le degré de danger sur base de la situation que nous devons affronter.

D

ans la première phase des cours que j’enseigne au sein de l’OLIVA Professional Figh-

ting System (O.P.F.System), les leçons traitent

des aspects légaux et psychologiques. Dans la deuxième phase, j’aborde les aspects physiques, techniques et tactiques, afin de connaître les principes fondamentaux de l’affrontement d’une attaque de rue.

D

ans ma vidéo, sont illustrées diverses techniques simples et efficaces à utiliser dans

des situations d’agression réelle. C’est à - dire, diverses possibilités de self-défense contre les attaques de rue typiques comme le coup de tête, le coup de poing, le coup de pied au bas-ventre, l’étranglement latéral et l’attaque/saisie de dos.

J

e montrerai en outre comment se défendre face à l’arme la plus redoutée, le couteau, une

arme terrible et mortelle, qui est fréquemment utilisée dans le combat de rue. Chaque attaque sera considérée au moment le plus adéquat et le plus habituel. Par exemple, le coup de tête sera réalisé en distance courte, comme dans le cas d’une dispute dans un ascenseur… le coup de pied au bas-ventre sera utilisé en distance moyenne, etc.

L

e principe fondamental dont il faut tenir compte c’est l’évitement de l’affrontement de

rue, mais si ce n’est pas possible pour diverses raisons, il faudra recourir aux aspects physiques, psychologiques, légaux et finalement techniques et tactiques.


SIFU SALVATORRE OLIVA FONDATEUR DU PROFESSIONAL FIGHTING SYSTEM

I

l est en outre très important de considérer les principes fondamentaux tels qu’essayer de maintenir une certaine distance entre son adversaire et soi-même, observer et veiller à n’avoir personne dans son dos, veiller à ce que l’adversaire n’ait rien en main (lame de rasoir, objets contondants, etc.) et maintenir toujours les mains à hauteur du visage pour être prêt en cas d’attaque si vous devez vous défendre et contre-attaquer. Tout cela nous conduira à une self-défense à 360º, c’est-à-dire à un meilleur contrôle de soi et à une plus grande sécurité au moment crucial, ce qui permettra de gérer la situation de la manière la plus efficace possible.

M

ais rappelez-vous, que vous soyez élèves, instructeurs ou maîtres, le mot d’ordre pour tout le monde est : « Éviter, éviter et éviter », autrement dit éviter dans la mesure du possible un affrontement de rue.

I

l est pour cela indispensable d’être prêt à toutes sortes de situations aussi bien en phase d’attaque qu’en phase de défense. L’agression a toujours existé et continuera d’exister. Mais l’important, c’est d’être conscient et d’être prêt pour toutes les sortes de situations qui pourraient se produire.

L’objectif de l’OLIVA Professional Fighting System (O.P.F.System)

J

e me réfère au système de self défense qui me permettra de dominer les différentes attaques et les différents adversaires, considérant le principe du « fluide continu» comme une concession du combat dans son sens le plus large. Le fluide continu dans le combat, surtout dans le Self Défense de l’O.P.F.System (OLIVA Profesional Fighting System), se développe à travers l’exécution de techniques et de tactiques enlacées de manière rationnelle et logique, soutenues par des concepts physiques et mécaniques. Tout cela, pour survivre à un affrontement de rue contre un ou plusieurs adversaires.

L

e premier objectif est l’intuition du danger et par conséquent, l’évaluation du degré de danger, en apprenant à le codifier à partir de la situation que nous affrontons.


DEFENSE DE RUE A 360 DEGRES STREET DEFENSE TACTICS

*

C

ela engendre un état d’alerte préalable, grâce à la propre autoréflexion comme condition pour codifier la situation et par conséquent pouvoir diminuer ou augmenter notre état d’activation. L’objectif suivant consistera à être capables de dominer l’aspect mental, psychique, de l’adversaire, lui faisant perdre sa concentration, ce qui provoquera son insécurité, l’amènera à surveiller et à défendre ses limites, le poussera à commettre des erreurs, etc. Ensuite, il nous faudra le dominer physiquement.

E

n ce qui concerne ce dernier point, je me réfère à essayer de provoquer une insécurité chez l’adversaire de telle sorte que cette posture corporelle soit incorrecte, etc. La chronologie des objectifs doit toujours être adéquate à la situation vécue au moment même, il faut évaluer le danger et la manière de fuir de l’affrontement et réduire les blessures possibles. L’objectif de la self-défense pure est CONCRÉTISATION, EFFICACITÉ, PERFECTION et SURVIE. «Dans un conflit violent, il n’y a pas de trophées à gagner. Il s’agit d’essayer de sauver sa peau. Le bien le plus précieux est notre propre vie. Avant l’entraînement, il est donc nécessaire d’étudier le territoire pour être prêt au pire»

Salvatore OLIVA est le Fondateur Directeur de la Professional Fighting System: Tél.:+41(0)78.790.63.07

• OLIVA Professional Fighting System (O.P.F.System) C’est un système de combat efficace, destiné aux forces de l’ordre spéciales et adapté également à l’usage civil. Ses techniques basées sur la simplicité et la logique ont pour résultat une stratégie de défense facile et efficace. • L’«O.P.F.System» est un système professionnel constamment en développement, centré sur le combat de rue pur et dur. Ce système nous apprend à gérer le stress pour devenir capable de contrôler des situations de forte pression psychologique. Ce n’est pas un système de plus, basé sur la tradition, c’est un système ultramoderne pour apprendre en peu de temps à être efficace dans le combat. Ses secrets se basent spécifiquement sur les réflexes naturels du corps et sur la couverture des quatre distances de combat.


SIFU SALVATORRE OLIVA FONDATEUR DU PROFESSIONAL FIGHTING SYSTEM Défense face aux attaques de rue typiques

D

ans un affrontement de rue, les attaques à mains nues les plus fréquentes à résoudre seront le coup de poing direct ou circulaire, le coup de tête, le coup de pied aux organes génitaux et l’étranglement latéral. Mais il ne faut pas oublier non plus l’attaque multiple avec ou sans arme (couteau, pistolet, etc.)

1) Le coup de poing circulaire peut être utilisé sans poussée préalable, dans un coup direct ou après. Il est donc important de maintenir les bras en haut, à hauteur du visage, de manière à prendre contact automatiquement avec le poing ou le bras de l’adversaire, pour nous défendre et annuler l’attaque de l’agresseur, ce qui nous permettra de contrôler l’adversaire et de contre-attaquer. 2) Le coup de tête est le plus dangereux et le plus habituel dans un combat de rue. Il est donc important de savoir qu’il existe trois types de coups de tête qui sont utilisés sur diverses distances. En distance courte, la vision est affaiblie lorsque l’un de ces coups est actionné. Au contraire, le pourcentage de vision, tout comme la défense de ce type d’agression, est beaucoup plus élevé en distance moyenne. Pour tout cela, il est fondamental de ne pas laisser l’adversaire s’approcher de soi en distance courte, car c’est une zone rouge (dangereuse) où le coup de tête est presque invisible. Pour l’attaque du coup de tête, il existe deux types de défense. En distance moyenne, il faut tendre les bras pour pouvoir bloquer le coup tandis qu’en distance courte, il faudra baisser la tête pour ne pas recevoir le coup sur un point du visage et le dévier sur la partie dure de notre tête. Cela nous permettra de contre-attaquer avec des coups de coudes et des coups de tête mettant fin à l’attaque de notre (ou de nos) attaquant(s). 3) Le coup de pied aux organes génitaux n’est pas une attaque qui exige beaucoup de force car la partie à blesser est très sensible. Il est donc important de placer le genou devant, en guise de bouclier, ce qui nous permettra de parer le coup de pied de l’adversaire et nous évitera de souffrir une grande douleur. Cette technique permettra d’annuler l’attaque en écourtant la distance et en baissant le genou pour pouvoir contre-attaquer.

4) L’étranglement latéral que l’on appelle guillotine est très dangereux parce que ce n’est pas simplement un K.O., ça peut également être une attaque mortelle coupant notre circulation sanguine ou notre respiration. Il est donc fondamental avant tout, dans une situation d’étranglement, d’ouvrir les voies respiratoires, ce qui nous permettra de contre attaquer en frappant notre adversaire aux organes génitaux, aux yeux ou à la gorg e rapidement et de manière déterminée.

U

n autre type d’attaque que l’on voit très souvent c’est l’attaque de rue avec couteau. La majorité de ces attaques se font à la gorge ou à la poitrine de l’adversaire. Ces coups sont fréquemment provoqués par des mouvements de défense et tout cela a lieu à une distance inférieure à trois mètres et dans un temps moyen de cinq à dix secondes. Avec mes explications, je vous recommande de chercher toujours à simplifier et à être efficace durant les entraînements, en vous basant sur des situations réelles, afin de pouvoir reconnaître dans un conflit où et comment pouvoir appliquer la contre-attaque, ce qui favorisera la croissance de notre propre estime et augmentera notre assurance personnelle par rapport aux aspects psychiques et physiques. Ce n’est que comme cela que nous pourrons défendre notre vie.

D

ans un conflit violent, il n’y a pas de trophée à gagner. Il s’agit d’essayer de sauver sa peau. Le bien le plus précieux est notre propre vie. Avant l’entraînement, il est donc nécessaire d’étudier le territoire pour être prêt au pire.


UNIQUE CENTRE DE FORMATION EN FRANCE FORMATION INSTRUCTEUR SPECIALISE DE CANNE DEFENSE THERAPEUTIQUE

TROPHEE COUP DE COEUR 2015 HOSPITALISATION PRIVEE


CANNE DEFENSE THERAPEUTIQUE MAISONS DE RETRAITE CLINIQUES SPECIALISEES - EPADH

INITIATIVE SALUEE DANS LES PLUS GRANDS MEDIAS NATIONAUX


HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES

Voir MAG AJL N°14


FICHES TECHNIQUES 6ème KATA KENJUTSU




Why Your Child Should Practice Martial Arts

“The martial arts are ultimately self-knowledge. A punch or a kick is not to knock the hell out of the guy in front, but to knock the hell out of your ego, your fear, or your hang-ups.” This might not meet everyones meaning. But is an point of view.

Reason 1 : They (and You) Will Get More Active

T

his is the obvious reason kids should do martial arts in this day and age - to get active and moving. In case you haven’t noticed, we have an epidemic when it comes to our nation’s obesity problem. We’re also increasingly unfit in addition to being overweight. The problem is particularly alarming as it relates to our kids. Youth sports and physical education programs are great, but not every kid is an athlete and many schools no longer offer physical education. The martial arts offer many benefits, but when it comes to fitness, becoming a true martial artist means becoming a supremely fit person.

W

hen I was practicing boxing or muay Thai kickboxing on a daily basis, I was in the best shape of my life by a long shot. Martial arts can help your child get fit and healthy.

Reason 2 : They’ll Learn to Find Focus and Stillnes

O

f the many challenges that parents face today, one is that we are constantly plugged in. While there are a great many benefits to the Internet, there are many more benefits in stillness and silence. Unfortunately stillness and silence seem to be rare to find. At some juncture in life, every one of us comes to learn that the greatest obstacle we face in this lifetime is ourselves.

T

hat battle is fought in the stillness of our hearts and the willingness to confront ourselves. As great masters pointed out, behind the punches, kicks, and knees, a true martial artist learns to sit with himself and see where his weaknesses are. In years of martial arts classes, I remember many challenges, breakthroughs, and setbacks.

W

hat I do not remember are distractions or gimmicks like you often see at your local health club. At the martial arts Dojo´s where I trained, there was no loud music or flat screen TVs, just hard work and sweat equity. As a martial artist, your child will learn what it is to be still, challenged, and focused.


By Kyoshi Frank WEBER

Reason 3 : They’ll Learn to Take Hits

M

artial arts for kids, your child will learn what it is to take a hit, whether that hit is a literal blow or a disappointment like failing a test. Part of life is learning that we all take hits. The key is in learning how best to take that hit and get back up. Unfortunately, this lesson seems to be lost on many in our every-kid-gets-a-trophy culture. In the martial arts, your kid will learn to fail - a lot. Half of martial arts is hitting, but half is also getting hit.

W

hen people hire me to teach them Karate, they can’t wait to lace up and start hitting things. Seldom does someone mention how enjoyable it is when I tap him or her upside the head with a focus mitt for dropping their hands.

T

he first time I got struck in the head sparring in Taekwondo, I immediately rushed to the mirror to see if there was a mark on my face. The students in class laughed about it for months. While I didn’t find it too funny at the time, I came to learn that accepting I would get hit enabled me to relax and better protect myself. That acceptance led me to be able to better respond, maneuver, and anticipate. Ironically, learning how to take a hit is perhaps the best way for your kid to learn how to avoid it.

Reason 4 : They’ll Gain Self Confidence and Self Respect

M

artial arts for kids, kids martial arts, martial arts and children. As noted in talking about my friend’s son , I was able to witness firsthand the confidence he gained by participating in the martial arts. Being able to advance and play with the big kids gave him a tremendous amount of confidence.

O

f course, playing with the big kids also gives all of us a little reminder of humility - someone is always bigger and stronger. I remember Master gently threatening the two young boys in our karate class that if they ever used their karate training in the wrong way or to show off he would have their hide.

T

he right martial arts school will teach your child that there are no tough guys. Every martial artist ultimately learns this sense of respect and true confidence. Your child will learn that confidence and respect for others comes from a deep sense of self-knowledge.


Why Your Child Should Practice Martial Arts Reason 6 : They’ll Learn Conflict Resolution

Reason 5 : They’ll Connect Their Mind and Body

W

P

A

O

hat they don’t teach you at your local health club is how to really listen to your body. To listen to your body is to also see your thoughts and have heightened awareness of your emotional construct. martial artist is taught to see, feel, and listen - both internally and externally. Tapping into intuition, fear, and courage are examples of being able to put the physical together with the mental. How often have we heard the phrase “being paralyzed with fear”? Being able to combat such a thing is what you learn in the martial arts.

eople often ask me whether I have ever used my martial arts training in a fight. Indeed I have used the skills learned from martial arts many times to resolve conflict, but thankfully, never in a physical altercation outside the Dojo. ne of the first lessons taught us in Karate was that words were never grounds for a fight. That advice right there has saved me many times. In the martial arts, you learn that there is no such thing as “fighting” words. Instead, you learn to respond without reacting in the martial arts.


By Kyoshi Frank WEBER Reason 7 : They’ll Learn to Breathe

O

f the many things I have learned in the martial arts , breathing is near the top. Back in my Karate days, Sensei told me that he could tell how someone fights just by observing how he or she breathes.

I

ndeed, nothing is more essential to the success of how we move our body than tapping into the life force of our essence - our breath. Ask a professional athlete, or an actor, dancer, or signer, and they will tell you that to succeed in any physical craft is to access your breath correctly.

I

am shocked at times working with adults who never learned to breathe properly when under physical exertion. This skill can literally save your life. In the martial arts your kid will learn the essence of how to breathe and even relax under pressure.

The way how to Proceed

T

he bottom line is that almost any child can and will benefit from participation in the martial arts. As to what martial art, it’s honestly not very important. For a typical six or eight year old the point is to just get them moving and focused. The key in choosing a teacher or school is to do your due diligence when it comes to evaluating the integrity of the program. As a starting place,

I

would choose a prospective instructor or coach who talks more about the needs of your child than his or her program.




PAROLES D' ENFANTS ET DE PARENTS Pascal TABAGLIO , Directeur Technique Régional de l'Académie Jacques Levinet AJL Occitanie : « Il y a quelques temps de cela, on a dit qu’à l’AJL ST SULPICE on apprenait aux enfants à taper. Propos qui m’auraient laissés froids si on n’avait pas ajouté, on leur apprend à être violents. Je me suis donc rapproché de ce ‘’ On ‘’ professeur d’une autre discipline, et lui ai proposé de suivre en tant que parent une séance avec son enfant, refus de celui-ci en prétextant un manque de temps etc.

J

e ne veux pas polémiquer, mais juste faire une mise au point quant à la discipline du SPK qu’on enseigne à l’AJL. Pour cette précision, j’ai tout simplement demandé aux enfants et aux parents ce qu’ils pensaient de l’enseignement du SPK.

E

n effet, qui mieux que les enfants peuvent nous faire partager leur envie, leur passion, leur choix de pratiquer le SPK sinon les enfants eux-mêmes et qui mieux que les parents peuvent nous donner les raisons qui les ont poussés à laisser leurs enfants à pratiquer le SPK ?

J

e remercie toutes celles et tous ceux qui ont répondu et je veux aussi m’excuser auprès de celles et ceux qui n’apparaîtront pas dans cet article, car ayant beaucoup de réponses, je ne peux pas les retranscrire toutes dans un seul article.


LE SELF PRO KRAV N'EST PAS VIOLENT !!! Voilà un petit extrait de leurs réponses à mes questions »

Pourquoi faites-vous du SPK ? Tania (15 ans) : « J’ai commencé le SPK à la demande de papa qui aime bien ces sports et pour m'aider à me défendre si nécessaire. C’est une discipline qui peut servir dans la vie de tous les jours et cela fait maintenant plus de 3 ans que j'en fais et que j'aime ça. » Wendy (12 ans) sœur de Tania : « Je fais du SPK pour savoir me défendre » Est-ce que le SPK est violent ? Raphaël (9 ans) : « Non pas pendant l’entrainement, mais dans la réalité, si on nous agresse, ça devient violent» Evan (10 ans) : « Non, le SPK n'est pas violent car il n'y a pas de blessés quand on s'entraîne » Est-ce que vous vous êtes déjà fait mal ? Raphaël : « Au rugby mais pas au SPK » Rires. Evan : « Je ne me suis pas blessé car les profs encadrent très bien Non, le SPK n'est pas violent car il n'y a pas de blessés quand on s'entraîne » Léandra (13 ans) : « Non moi non plus, je ne me suis jamais fait mal, on nous apprend sans qu’on se fasse mal »


PAROLES D' ENFANTS ET DE PARENTS A part de vous défendre, qu’est-ce que le SPK vous apporte, est ce qu’il vous rend plus fort ? » Tania : « Non pas plus forte mais plus confiante et je ne me laisse plus faire » Evan : « Ça m'apporte de l'assurance, mais je ne sais pas si cela me rend plus fort » Raphaël : « Ça m'apporte de la confiance car maintenant, quand on m'agresse, je sais que je peux me défendre, et cela me rend plus fort mentalement car à force de répéter les mouvements, je développe des habitudes pour me défendre » Baptiste (5 ans) : Petit frère de Raphaël qui ne rate aucun entrainement et reste assis sur le banc et attend avec impatience d’avoir 7 ans pour faire de SPK : « le goûter ! » Rires. Est-ce que vous vous amusez en apprenant le SPK ? Les enfants : « oui beaucoup ! » Raphaël : « Oui, surtout sur les parcours » Tania : « Oui plutôt, on s'entend tous bien et parfois on rigole aussi » Est-ce que vous pensez pouvoir immobiliser un adulte qui veut vous faire du mal avec les techniques de SPK? Les enfants : « Non !» Raphaël : « Non, j'apprends à pouvoir m'enfuir » Tania : « Oui j'ai déjà essayé et quelques fois réussi mais cela reste assez dure et reste de la technique, mais en travail réflexif (proche de la rue) on nous dit qu’on ne le pourra pas car même un adulte aura du mal à immobiliser quelqu’un qui ne se laisse pas faire »

Quelles sont les grands principes, ou choses importantes que vous apprenez au SPK? Evan : « S’enfuir, se défendre et sauver sa peau » Raphaël : « La légitime défense. Alerter et s'enfuir » Léandra : « Le respect » Tania : « Se défendre et éviter les coups. Esquiver le danger et fuir si possible » Avez-vous à dire autre chose ? Tania : « Oui une dernière chose à dire merci à toute l’équipe pour la bonne ambiance et la bonne entente. Nous sommes tous soudés et merci à toi d’être aussi gentil, ce qui nous permet à tous d'apprendre dans de très bonnes conditions et de nous donner l'envie de toujours faire de notre mieux. J'adore le SPK et continuerais aussi longtemps que possible ».


LE SELF PRO KRAV N'EST PAS VIOLENT !!!

Réflexion des parents : « Nous avons inscrit Raphaël au SPK à sa demande. Nous avons trouvé que cela était une bonne idée car cela pourrait lui permettre de gagner en confiance et de savoir se défendre au besoin. Ce que nous apprécions surtout, c'est que l’on apprend aux enfants à faire la différence entre se défendre dans la cour de récré face à des copains et se défendre en cas d'attaque par un adulte. Le tout dans la bonne ambiance » « Nous avons voulu que Tania et Wendy fassent du SPK pour qu’elles prennent de l'assurance. Apprendre à se défendre dans la vie peut parfois servir même si on souhaite que cela n’arrive jamais. Avoir de bons réflexes peut parfois sauver une vie. On leur apprend d’abord la fuite face à un danger, ensuite les techniques de dégagement pour s’enfuir, mais aussi savoir appeler, crier et demander de l’aide et cela me rassure car je ne sais pas si elles auraient eu ces réflexes sans cet apprentissage. Le SPK ne les rend pas plus fortes, mais elles apprennent, grâce au SPK, à se sortir d’une agression même contre un adulte bien plus fort qu’elles. Même si certains cours sont un peu rudes, elles sont toujours ravies de se rendre au cours »


ACADEMIA JACQUES LEVINET CATALUNIA H

an pasado ya cuarenta cinco años desde que me inicie en las artes marciales, 45 años y con las mismas

ganas de seguir practicando y aprendiendo. Muchas horas de práctica, de sudor y esfuerzo, de viajes en coche, tren y avión, compartidos con amigos de práctica, competidores y profesores.

P

Por diferentes ciudades de España y países de Europa y América, Francia, Alemania, Suiza, Inglaterra, California, así como varios viajes a Japón y Okinawa, participando en campeonatos y seminarios de karate, kobudo y otras artes marciales, aprendiendo y colaborando. Un camino largo lleno de alegrías y como no, también de tristezas. espués de mi etapa de competidor y con dudas sobre la eficacia en la pelea real, busque en otras artes lo D que en aquel momento pensaba que me faltaba, sin dejar nunca la práctica del karate. De todos los profesores

he aprendido de unos más que de otros pero de todos se aprende. Pasa el tiempo y todo cambia y además rápido, tanto que se llegan a quemar etapas de aprendizaje en todo y así hoy día vemos muchos “profesionales” con grandes títulos pero con poca experiencia (técnica, práctica y docencia).

Con Maestro Demura en los USA

Con Master Mabuni en Barcelona


SENSEI RAFAEL PULGARIN 6e Dan Karate

En el centro de Sumotori en Tokyo

Con Maestro Jacques Levinet

E l tiempo es oro y en la sociedad que vivimos todos buscamos resultados rápidos. Las artes marciales

requieren de tiempo, sacrificio, práctica, vivencias etc. Es una forma de vida donde nunca acabas de aprender y así debería ser.

P

ero como en todas las cosas esta búsqueda de resultados rápidos también tiene su lado bueno y por suerte encontramos a grandes profesionales como el Capitán Jacques Levinet que después de años de práctica, simplifican lo aprendido en sistemas de defensa personal y policial haciendo más fácil y rápida su asimilación a personas que por no tener mucho tiempo para practicar, necesita un aprendizaje rápido y contundente con técnicas simples, directas y nada complejas, utilizando muchas veces la misma respuesta a diferentes tipos de ataques o agresiones, haciendo su práctica eficaz, contundente y fácil de memorizar para cualquier practicante. Me siento orgulloso de formar parte de este equipo de profesionales y de contribuir con mi humilde experiencia a su difusión.


L

a « canne défense » a été inventée par Jacques Levinet, capitaine de police retraité passionné d’arts martiaux. Il s’agit au départ d’un nouveau concept de défense anti-agression de rue pour les civils.

Suite à sa rencontre avec le Dr Bernard Michel, l’ancien policier a adapté ce concept de self-défense en apparence peu compatible avec l’accompagnement de la maladie d’Alzheimer pour la mise en place d’une nouvelle activité pour les patients de la Clinique des Jardins de Sophia à Castelnau le Lez (Hérault), Clinique spécialisée dans traitement de cette maladie. Cette expérience se déroule depuis plusieurs années, entre autres conclusions « il semblerait que ces différentes activités retardent l’avancée de la maladie, en particulier chez les malades de premiers stades ».

B

ien entendu l’objectif n’est ici pas une initiation au combat, la Canne Défense Thérapeutique doit son succès à la concordance de plusieurs facteurs :

*** Tout d’abord c’est l’occasion de mettre en place une activité pouvant être réalisée à l’extérieur, *** C'est également un excellent moyen de créer du lien social par des jeux de rôles agresseur/agressé, par l’obligation *** De travailler avec un partenaire également malade rendant l’entraide obligatoire, *** Par le fait de pouvoir échanger sur une pratique commune d’un sport habituellement pratiqué par tout un chacun, *** C'est enfin un défoulement physique offrant un exutoire idéal face à la maladie.


É

quipés de leur canne défense et de la tenue réglementaire, les malades Alzheimer participant à ces ateliers en hôpital de jour s’avèrent être réellement motivés. Ils s’appliquent individuellement à gravir les différents grades de la formation (ceintures jaunes, orange, noire…), et s’impliquent collectivement dans un travail d’équipe ou chacun peut supporter l’autre dans sa progression. Un des premiers exercices consiste à identifier et présenter chacune des parties de la canne, l’engagement des malades dans cette discipline leur permet rapidement de passe cette première étape, au grand étonnement des équipes médicales. L’association de Jacques Levinet a lancé un label relatif à cette discipline, reconnue par le Ministère des sports. Il propose de l’étendre dans les EHPAD, en formant notamment des animateurs accrédités qui pourraient alors la relayer.

MAG AJL : Comment vous ai venu l’idée d’une telle initiative ? Jacques Levinet : La méthode de la Canne défense trouve ses origines dans les disciplines de self défense du ROS (Real Operational System) et du SPK (Self Pro Krav) que j’ai fondé. J’ai pensé à la configuration de cet objet qui n’est en aucune façon une arme. Sa pratique est accessible à tous quelque soit l’âge et la condition physique. Les qualités médicales et thérapeutiques mises en exergue dans son adaptation sont, pour les séniors, la santé, la forme et la joie de vivre et pour les malades d’Alzheimer la proprioception, la latéralité, l’équilibre intérieur, la convivialité, la mémorisation, la rééducation et la réinsertion sociale. La Canne Défense Jacques Levinet (CDJL) peut-être pratiquée non seulement, pour la première fois en France, en ateliers de soins contre la maladie mais aussi en structures gériatriques adaptées aux personnes âgées.

MAG AJL: Quelle est l’originalité de l’atelier unique en France de canne défense thérapeutique? JL : Elle est née d’une amitié de 40 ans. Le Docteur Bernard Michel, directeur de la clinique des Jardins de Sophia, a été mon premier professeur de karaté au sein du club illustre du karaté club montpelliérain, avec qui nous avons été plusieurs fois champion de France. Suite à sa demande, je lui ai proposé une adaptation de ma méthode de la canne défense au profit de ses patients Alzheimer en hospitalisation de jour.

L’idée l’a ravi ainsi que son équipe soignante au point que de créer un nouvel atelier thérapeutique de canne défense qui fonctionne depuis un an à la grande joie de tous les protagonistes (malades, familles, psychologues, psychothérapeutes, médecins).

À

partir de la finalité de self défense, le programme a été adapté par stades de progression selon l’état des patients afin que l’on puisse juger de leurs progrès pour combattre la maladie. Certes les tests de dépistage de cette maladie n’existent pas mais c’est à partir des signes précurseurs que notre méthode a été mise au point et continue d’évoluer afin de servir d’outil de vigilance sur l’état des personnes lors de nos cours. Le second aspect est que nous travaillons en collaboration étroite avec le personnel soignant spécialisé afin qu’ils aient le maximum d’indications et de signes pour juger des progrès réalisés.

U

n feed back en somme pour mieux unir nos efforts ce qui fait de la CDJL un atelier spécialisé et individualisé à la personne. Enfin n’oublions que ces patients se sentent concernés par l’agression et leur dire qu’ils n’ont pas besoin de savoir se défendre seraient les déconsidérer et les ghettoriser encore plus.


MAG AJL : Docteur Michel, quel est votre avis, en tant qu’ancien international de karaté et directeur de la clinique des Jardins de Sophia ? Bernard Michel : Depuis trois ans, des personnalités du monde sportif, culturel et artistique mènent des actions avec l’équipe soignante de Carpe Diem, en charge de l’hospitalisation de jour des malades d’Alzheimer. Le Capitaine Levinet a fait partie des premiers partenaires de ce singulier combat contre la maladie. Pour nos patients, Jacques a créé un cours de canne défense adaptée où sa pédagogie révèle un extraordinaire outil de stimulation, de valorisation de soi et de …joie de vivre. Il a été honoré à ce titre par le trophée Hellébore décerné au Maître pour son action dans la cause Alzheimer.

U

nis il y a 40 ans par la passion du combat dans les arts martiaux, au fil d’une amitié de plusieurs décennies, nous nous retrouvons aujourd’hui réunis dans l’équipe d’Hellébore pour un nouveau combat, contre la maladie cette fois !


MAG AJL : Quels sont les bienfaits de ce nouvel atelier thérapeutique ? JL : À partir des exercices réalisés pour la plupart en opposition, afin de maintenir le lien avec l’autre et sortir de sa solitude, les principaux avantages sont : Le travail de l’équilibre, la lutte contre l’enraidissement, la lutte contre les tremblements, la lutte contre le vieillissement cérébelleux, l’amélioration de la mémoire cénesthésique, l’amélioration de la socialisation, le sport pour tous, la confiance, la lutte contre le stress, la motivation et le plaisir. Mais le principal intérêt réside dans le maintien de la mémorisation, salué notamment par l’équipe des psychothérapeutes et des psychologues de la clinique du docteur Bernard Michel. Enfin les patients redeviennent des élèves comme les autres avec en plus le sourire retrouvé et la maladie oubliée le temps des cours.

MAG AJL: Pouvez nous dire un mot sur la canne défense santé ? JL : Ce sont des mouvements ludiques de gymnastique adaptés avec l’utilisation de notre canne défense dans le but de retrouver, sans effort, le chemin de la forme. Divers mouvements spécifiques de préhension, de souplesse, de raffermissement musculaire, de latéralisation, d’équilibre, d’étirement sont au programme de la Canne défense santé. Les pratiquants sont très motivés car la méthode est interactive et la plupart du temps en opposition ce qui leur permet une meilleure socialisation. Cette méthode leur redonne envie de franchir les portes d’un club et d’échanger. Mais le grand intérêt également est la possibilité de la pratiquer en maisons de retraite et structures spécialisées pour les personnes âgées ce qui donne aux personnes une bouffée d’oxygène, une motivation, de la convivialité et un plaisir hebdomadaire dans certains cas. Enfin cette pratique offre la possibilité d’acquérir sa propre canne défense qui a aussi une utilisation de canne de loisir (marche, randonnée, promenade).


HÔTEL ARENA

Services

rUE ROBERT SHCUMAN ZAC LA PEYRIERE 34430 - SAINT JEAN DE VÉDAS Tél. 04.67.20.35.35 Sortie 32 - A9

L'hôtel ARENA est situé dans une zone commerciale de Montpellier, à 5 minutes de route de l'Académie Jacques Levinet. Il propose des chambres élégantes dotées d'une connexion Wi-Fi gratuite. Les chambres présentent un décor simple et une literie de qualité et sont toutes climatisées. Chaque chambre est équipée d'une télévision et d'une salle de bains privative.

Mail


Réservations

Plan d'accès

L'ARENA sert un copieux petit-déjeuner tous les matins et un parking privé est mis à votre disposition gratuitement. L'hôtel permet un accès facile à différents restaurants et à un arrêt de tramway. La côte méditerranéenne se trouve à 20 minutes en voiture.

Partenaire de l'Académie Jacques LEVINET


FORMATION ROS DU SWAT MAURICIEN SMF SPECIAL MOBILE FORCE La direction de la police du pays avait mis les bouchées doubles pour accueillir l'expert français au sein de la caserne militaire de Port Louis, capitale de l'état Mauricien.

Des stagiaires d'unités spéciales ont été dépêchés pour suivre les conseils du l’expert international en matière de formation des forces de l’ordre et des unités spéciales, notamment en faisant découvrir sa méthode redoutable d’intervention et de neutralisation du ROS ou Real Operational System). Étaient notamment représentées le GIPM (Groupe d'Intervention de la Police de Maurice), les commandos de marines et les groupes d'intervention des forces mobiles. Un entraînement intense en extérieur, vu le temps dans l'océan indien, a ponctué l'intensité des mises en situation de terrain avec et sans armes.

De quoi satisfaire toutes ces forces spéciales en quête de nouveauté, et de point de vue, ils ont été

servis. De nombreux observateurs avaient fait le déplacement ainsi que la presse nationale du pays qui a relaté les prestations de notre expert avec un zèle inhabituel. La télévision nationale n'a pas été en reste avec comme invité en direct Jacques Levinet.

Un tel succès au point que les autorités Mauriciennes ont des projets pour l'avenir avec cette méthode révolutionnaire de professionnalisme et de respect de la législation.

A cette occasion il nous en dit plus sur les forces de Police Mauriciennes qui sont constituées légale-

ment par le Police Act 19 de 1974 et se trouvent placées sous le commandement d’un Commissioner (Haut-Commissaire) directement nommé par le Premier Ministre et avalisé par tous les Ministres requérant la force publique.

Les forces spéciales du pays sont organisées autour de plusieurs unités, le SSU (Special Support Unit, le SWF (Special Mobile Force), le GIPM (Groupement d’Intervention de la Police Mauricienne et le NCG (National Coast Guard ou commandos de Marines).


PAR LE CAPITAINE JACQUES LEVINET EXPERT INTERNATIONAL - FONDATEUR DU POLICE ROS LE SMF (SPECIAL MOBILE FORCE)

Le SMF est une force paramilitaire faisant partie intégrante des forces de Police Mauricienne. Elle a pour fonction d’assurer la sécurité intérieure et extérieure de l’ïle. Elle est organisée comme un bataillon d’infanterie motorisé avec 5 compagnies, un escadron de génie et une aile mobile contenant deux escadrons de véhicules blindés. Ses capacités sont inhérentes à la gestion d’émeutes, de troubles graves à l’ordre public. Elle est dirigée sous le commandement d’un Deputy Commissaire. La composition du SMF relève du commandement civil et se trouve placé sous le haut commandement civil du Ministère des affaires intérieures et du Premier Ministre. Le

SMF qui est le maillon principal de la Police armée est l’ultime recours de la force nécessaire pour le maintien de la paix et de l’ordre. Il reçoit directement ses ordres du Haut-Commissaire, directeur général de la Police.

Le Groupement D’Intervention de la Police Mauricienne (GIPM) fait partie du SMF et agit sur de multiples situations périlleuses et dangereuses, à l’instar du GIPN Français. Le VVIPs (Very Very Important Persons) fait éga-

lement partie du SMF et est responsable de la sécurité et de la protection des hautes personnalités telles que les Ministres, les personnes importantes et les officiels désignés par le Premier Ministre.


FORMATION ROS DU SWAT MAURICIEN SWF SPECIAL MOBILE FORCE

L' Ile Maurice est plus connue pour ses plages et palmiers que son armée, et c'est normal car ce petit pays ne possède pas d'armée. Le SMF tient un rôle similaire à un corps d'infanterie et intervient souvent dans des missions de travaux civils. Les garde-côtes ont à leur disposition quatre patrouilleurs pour des missions de secours et pour la surveillance des eaux territoriales. Un escadron d'hélicoptères composé de 100 membres est aussi disponible pour les missions de secours. Il existe aussi une unité spéciale anti-émeute composée de 270 membres. Le SMF est formé comme un bataillon d'environ 1500 hommes dirigés par un Commandant. La majorité de ces hommes sont regroupés en cinq régiments d’infanterie motorisée. De plus, il y a deux escadrons équipés de véhicules blindés et un escadron d'ingénierie. Bien que le SMF ne soit pas une unité militaire, il est organisé comme une armée, avec une formation et une doctrine militaire de base.

Des membres du SMF subissent la formation de commando avec une formation "de spécialiste", dépendant de leurs compétences. Bien que le rôle principal du SMF soit la sécurité interne et externe de l'Ile Maurice, il est aussi utilisé dans plusieurs autres missions comme les gardes cérémoniales d'honneur, la recherche et des opérations de sauvetage, le déminage, le dégagement de débris et l'ouverture de routes après des cyclones et d'autres cas d'urgence.

Devise du SWF "Nous le ferons quoiqu'il en coûte"


PAR LE CAPITAINE JACQUES LEVINET EXPERT INTERNATIONAL - FONDATEUR DU POLICE ROS

Création et rôle de la SMF (Special Mobile Force)

En 1960, le Gouvernement Britannique décida de retirer ses garnissons de Maurice après 150 ans de service dans l’Ile. Au départ de la garnison, le SMF fut créé. Il était évident que la tâche de la nouvelle unité du SMF était d’assurer l’ordre intérieur du pays. Le SMF recruta de nombreux volontaires qui avaient une certaine expérience, en tant que vétérans, suite à la

seconde guerre mondiale mais aussi de policiers sélectionnés pour leur aptitude. Le SMF pris possession des bâtiments du King’s African Rifles à Vacoas qui furent baptisés Abercromby Barracks, en l’honneur du Général Sir John Abercromby, qui dirigea la force qui pris possession de notre île en 1810. La Special Mobil Force fut commandée par des officiers britanniques et ce n’est qu’en 1978 que le premier Mauricien, le Colonel D. Bhimar BEM MPM, assuma cette fonction de commandant du SMF.

La force paramilitaire du SMF, partie intégrante de la Police, assure des missions de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur de l’île. Elle est organisée en bataillon d’infanterie avec 5 compagnies, un escadron de génie, une force Delta comprenant deux escadrons équipés de véhicules blindés. L' entrainement du SMF est basé sur les tactiques militaires conventionnelles avec une spécificité pour les opérations internes de sécurité. Tous les grades sont délivrés selon une graduation militaire à compter du premier jour d’intégration du SMF. Selon leurs capacités et leurs aptitudes, certains membres du groupe sont sélectionnés et spécialisés pour des missions spécifiques. Le SMF est également utilisé pour des cérémonies d’honneur, des opérations de recherches et de secours, des menaces et alertes à la bombe, la lutte contre la distillation clandestine et illicite et le dégagement des routes après les cyclones.


EXTRAIT DU MEMOIRE DU 7eme DAN DE KARATE Légende Photo : De gauche à droite - Pierre Pinar, Jean Guy Etienne, Jean François Tisseyre, Mario Marcou et Alain Le Hette

De la voie des grades à l'art de vivre Quel grade aurait-on donné à la musique de Mozart ? Quelle note aurait-on apposée sur une peinture de Léonard ? Comment aurions-nous pu noter le degré philosophique de Confucius ? Tout d’abord, je citerais mon sensei Francis Didier quand il parle du grade : « Au-delà d’une récompense artificielle, ou d’un folklore, le grade incarne la dynamique particulière des arts martiaux, il nous apprend beaucoup sur le sens de notre pratique. »

L L

Le grade conventionnel

e principe même de la graduation, tant sur le plan de la compréhension technique que sur celui du mental, extrêmement codifié, remonte au moyen âge japonais.

’idéogramme Shin Gi Tai le résume précisément. Pour les examens aux grades les candidats étaient appréciés et jugés en fonction du Shin (valeur mentale) du Gi (valeur technique) et du Tai (valeur corporelle et technique). Il était aussi tenu compte du Shisei (attitude) du Kamae (prise de garde) et du Mae (distance).

A

près plus de trente années de pratique sincère, assidue et fidèle à l’enseignement de mes pairs, j’ai une idée précise de ce que peut exprimer le mot grade dans la voie (Do, suffixe de karaté Do) et ce que peut représenter la ceinture, qui elle, identifie le pratiquant du karaté technique. Je pense que le grade n’est pas seulement dans l’acquisition technique représentée par la hiérarchie de la ceinture portée, qu’il n’est pas non plus une récompense et encore moins une série de diplômes décernés.

L

e grade représente une expérience accumulée, validée et est associé à un niveau de compréhension de la discipline qui dépasse le cadre de son enseignement technique, celle-ci s’acquière avec une pratique sincère, assidue et inlassable, menant vers un chemin d’éveil intérieur, un travail accompli de soi-même.


PAR LE SENSEI MARIO MARCOU

J

e ne peux parler de grade sans expliquer l’idéogramme DO , la voie , MIYAMOTO Musashi célèbre samouraï , maître dans l’art du sabre écrit : « il est difficile de comprendre la vraie voie uniquement par la pratique du katana ( sabre) , il faut connaître aussi les plus petites et les plus grandes choses , des plus superficielles aux plus profondes comme s’il y avait un chemin droit tracé « . Ce terme fut repris en premier par Kano Jigoro, créateur du judo, qui exprime au mieux que la pratique devient une voie, un chemin à parcourir allant du développement technique à celui de l’esprit, ce que les japonais désignent par l’expression Zen Ken Ichi Nyo qui veut dire : la technique, l’esprit et le corps ensemble vers l’unité et c’est Bodhidharma (Daruma en japonais) vers l’an 500 qui créa ce concept et l’ enseignât dans son monastère afin de fortifier le corps et l’esprit de ses disciples.

K

ano Jigoro a souhaité que les grades symbolisent les étapes de ce voyage, voilà pourquoi j’associerais plutôt le grade à la partie invisible, l’élévation intrinsèque de la voie Do, et la ceinture et sa graduation à la partie visible, à la valeur extrinsèque de la pratique technique du Karaté proprement dit.

L

a ceinture identifie clairement la hiérarchie technique d’un pratiquant d’arts martiaux en général, on peut entendre ou lire souvent qu’elle sert avant tout à tenir la veste du karaté Gi fermé correctement. La ceinture dans un premier temps est un outil pédagogique excellent. Elle permet de guider le pratiquant, lui montrer qu’il est sur la bonne voie technique, l’inciter encore à progresser, à se situer précisément, à connaitre sa place dans la hiérarchie de la pratique et sa place effective au sein du dojo. Elle est une récompense du travail technique accompli et se doit de refléter cette maturité technique et mentale du pratiquant. Il est bon de noter que la ceinture se noue autour du Hara (centre de sensation de vie dans les arts martiaux) et à mon sens le grade, lui, se porte dans le cœur.

D

Introspection de la technique

ès le début de la pratique dans le dojo, l’apprenti karatéka, face au Kamisa, va nouer autour de son hara la ceinture blanche puis à force de travail atteindre la ceinture noire, ainsi Francis Didier écrit : « en quelque sorte, on salit l’instinct premier, on le tue, on atteint un niveau, celui du noir, symbole d’une valeur technique, mais aussi de la perte de l’instinct qu’on retrouvera plus tard dans la progression. »

A

l’inverse de nombreuses voies initiatiques, le débutant porte la ceinture blanche, signe de candeur, de pureté et d’innocence. Il va par l’apprentissage assidu du geste acquérir les ceintures de couleur qui symbolisent la progression technique pour atteindre la ceinture noire reflet du Ki Ken Tai Ichi (précepte kendoka) qui signifie que énergie du corps et le geste juste ne font qu’un désormais. La pratique inlassable du kihon (Ki énergie, Hon fondamental et du kata qui signifie ‘la forme’ il garantit la préservation intégrale de la perfection de la forme, en lui se trouve intégré l’ensemble des techniques, le kata est un rituel, ce nom vient de la racine sanskrite qui signifie « couler vers la source. En réalité, le rituel a pour but de retrouver le rythme de l’âme et du vide, avec lui le pratiquant devient capable d’aller vers sa source originelle son soi divin dans le dojo sacralisé en direction du Kamisa (kami, esprit des anciens, Sa maison d’où vient la connaissance de l’enseignement). La pratique technique du kihon et du kata lui sera nécessaire pour ce voyage d’introspection afin de passer du blanc au noir, de la lumière aux ténèbres. Chez les alchimistes aussi le blanc est la première étape, appelée albédo, et la dernière étape est le noir, l’œuvre au noir, symbolique de la perfection, qui représente pour le karateka la parfaite acquisition de la technique de base.


EXTRAIT DU MEMOIRE DU 7eme DAN DE KARATE Légende Photo : De gauche à droite - Jean François Tisseyre, Alain Le Hetet, Mario Marcou et Jean Guy Etienne

De la voie des grades à l'art de vivre

L

a trajectoire des deux premières techniques de base de défense apprises dans le premier kata Heian Shodan explique en partie ce voyage intérieur par l’étude du geste approfondi, Le Gedan Barai, blocage du haut vers le bas, protégeant les viscères et le hara, et le Jodan Age Uke, blocage du bas vers le haut qui protège le visage et l’esprit. On peut imaginer que symboliquement le pratiquant du karaté Do, sur son chemin d’éveil, descend au fond de lui par la pratique du Gedan bairai à la rencontre de son ego afin de mieux le connaitre, l’apprivoiser et le dominer, car il égare très souvent du chemin de la vertu, puis par la pratique du Jodan Age Uke il élève son cœur à la réalisation de belles choses, à son épanouissement et part à la rencontre de son esprit.

L

e Tsuki lui, montre la direction à suivre avec vigueur, force et détermination afin d’atteindre le niveau de shodan (mise à niveau).


PAR LE SENSEI MARIO MARCOU

Champion de France et Vice Champion d'Europe de Karaté par équipes Haut gradé national de la Fédération Française de Karaté L'alchiimie des couleurs

L

a ceinture noire, souvent perçue par les non-initiés comme le stade ultime de progression en karaté, n’est en fait que la marque du passage, un rite initiatique, passage du simple débutant à celui d’un initié en art martial. Elle représente en théorie la connaissance approximative par le pratiquant de l’ensemble des formes techniques, mais en aucun cas la maitrise qui est la recherche de toute une vie vers le grade ultime de l’unité de sagesse.

A

vant cela, l’apprenti karateka va devoir suivre une période d’apprentissage, avec humilité et assiduité de la pratique technique, traverser les 3 dimensions de l’espace dans le dojo et les 4 éléments associés aux couleurs représentées par les différentes ceintures et qui marquent la progression de l’acquisition de la technique de base pour terminer cet apprentissage par la ceinture noire.

I

l va devoir passer par la première étape, la ceinture jaune, élément air, l’espace en général, l’action , le déplacement, la circularité, pour aller à la ceinture orange, élément feu, la profondeur et l’ horizontalité, énergie et ambition dans l’exécution du geste technique, passer par la ceinture verte, symbole d’espérance, de satisfaction et de retour au calme après le feu de la couleur orange, ensuite la bleue, élément eau, la hauteur, la méditation, la sécurité, qui amène une plus grande confiance en soi, pour atteindre la ceinture marron, élément Terre, la fertilité, la créativité qui donne accès à la fameuse ceinture noire, les ténèbres spirituelles, le mystère, le silence avec une certaine noblesse de la ceinture noire nouée sur le kimono blanc, rappelant ainsi le yin et le yang qui appellent

à l’introspection et va permettre de se diriger vers l’acquisition des dan, ces grades supérieurs, signalés par le port de la ceinture noire et un ordre croissant de maitrise numérologique du 1er au 5eme dan. C’est à partir du 6eme dan que La couleur de la ceinture change. (Fin de l'extrait du mémoire... à suivre dans une prochaine édition.




P

our l'expert international, le Maître Jacques Levinet, la crainte et la peur constituent le ferment de la self défense ? N’est ce qu’un phénomène passager à vocation seulement commerciale ? Est-ce encore, tout comme le disent certains penseurs de salon, que le sentiment d’insécurité qui crée cette appréhension de l’agression.

A

utrement dit les affres de la société et son cortège médiatique ne sont ils pas à l’origine de cette gangrène d’auto défense ? Qui détient la vérité si vérité existe en la matière. De toute façon soyons très pragmatique et traitons ce mal, plus ou moins présent chez nombre de femmes qui en subissent des effets secondaires (insomnies, peur de rester seule chez elles, de sortir le soir ou de se rendre dans certains lieux, nausées, manque de confiance, et la liste est encore longue).


L

Motif de l’agression

’agresseur exige de l’argent ? Si le danger de perdre la vie est important, mieux vaut céder tout en prenant la peine de recueillir le maximum d’indices de description pouvant le confondre ultérieurement. S’il s’agit d’une agression sexuelle, votre honneur, mais jamais votre vie, vaudront la peine que vous ne vous laissiez pas faire. Enfin, en cas d’acte de violence gratuite, le degré de dangerosité vous fera pencher dans l’action ou la fuite si les risques de séquelles sont trop grands.

L

Moment de l’agression

a scène peut se passer de jour, auquel cas la visibilité vous permettra de mieux identifier le ou les agresseur(s) (physique, nombre, etc.), ainsi que les issues de sortie opportunes. Au contraire, si elle se déroule la nuit, inutile de dire que vous n’aurez pas autant d’informations que dans le premier cas mais le timbre de voix de l’agresseur sera un élément non négligeable. Les conditions atmosphériques plus ou moins difficiles (pluie, neige, vent, chaleur) jouent également un rôle du fait, par exemple, d’une chaussée glissante ou d’une chaleur étouffante, notamment en cas de course poursuite. Nous développons des entraînements dans la semi pénombre ou dans une situation de fatigue pour s’habituer à ces circonstances particulières d'agressions in


Auteurs de l’agression

L

e nombre d’attaquants est déterminant pour se positionner à défaut de pouvoir s’enfuir. Vous devrez vous placer toujours aux extrémités du groupe pour entamer une première riposte pour faciliter votre fuite dès que possible. Savoir décrire son ou ses assaillants est aussi un volet de l’entraînement du Self Pro Krav Féminin, fort utile pour retrouver le ou les auteur(s) du délit et commencer à réparer votre préjudice moral et physique.

L

e schéma type de nos exercices commence par la détermination du sexe, du type ethnique, de l’âge apparent, de la taille, de la corpulence, de la couleur et de la coupe de cheveux, des signes particuliers (crâne rasé, barbe, moustache, démarche), des vêtements et de leur couleur, du port de lunettes de vue ou de soleil, du timbre et de l’accent de la voix, ainsi que d’un langage particulier. À cela il faut ajouter la direction et le moyen de fuite du ou des agresseurs.

P

our le fondateur du Self Pro Krav ou SPK, l’agression commence souvent par une phase brutale d’insultes ou de commandements. Un dialogue inévitable s’instaure alors. C’est ce rapport que nous mettons en place, dans nos cours pour habituer les femmes à cette problématique qui s’articule autour des points suivants : respiration, langage, mensonge, intonation de la voix.

S

La respiration

ans une respiration maîtrisée, pas d’action possible. On ne respire pas de façon naturelle dans les cas de violence. Notre discipline privilégie la respiration abdominale, qui permet de centraliser son inspiration dans la région du ventre, afin de gérer son stress et de ramener l’énergie vers le sol. La finalité est de « coller au sol » et de puiser l’énergie tellurique, au lieu de ventiler l’air par les poumons (respiration pulmonaire) ce qui provoque une perte d’équilibre et de réactions


V

Les conseils de l'expert

oici la respiration à adopter en cas d’agression : inspiration longue pulmonaire par le nez bouche fermée, blocage abdominal de l’air bouche ouverte, expiration lente abdominale par la bouche lors de la phase dialogue, expiration sèche par la bouche sur le temps de la riposte, relâchement et reprise de l’inspiration pulmonaire, pour une ventilation maximale, une fois le danger éloigné ou pendant la fuite. L’entraînement permet d’y arriver progressivement, et les résultats sont spectaculaires, notamment au niveau de la confiance.

A

contrario, une mauvaise respiration réduit le champ visuel de la victime : c’est l’« effet tunnel », bien connu des professionnels. On ne maîtrise plus son corps, on ne saisit plus les opportunités de la fuite ou de la riposte, on focalise son esprit. Le résultat est un immobilisme annihilant toute volonté d’agir. Notre méthode aide considérablement les femmes, en général plus douées que les hommes pour les changements de rythme respiratoire. Une mauvaise respiration est donc synonyme de vision rétrécie, de déséquilibre et d’impuissance. Une crise affole le souffle et induit l’affolement.

Des stages réguliers pour les femmes sont assurés, sur demande, par le Capitaine Jacques Levinet partout en France et à l'étranger

Fiches réalisées par Charly Lubeka, Céline Chirouse, Christelle Gomane et Léa Gomane


FICHES TECHNIQUES SELF PRO KRAV FEMME


CEINTURAGES ARRIERES BRAS PRIS ET NON PRIS



Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.