ITnation #14 - octobre 2008

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LUXEMBOURG

OCTOBRE 2008 / N°14

ITjobs

ITfinance

Actual IT

Focus : sécurité

Dossier XBRL

Dexia PFS

NĂ©cessaire RSSI p.26

Commune mesure p.36

SAS Ă  la base p.44

Le Guide Spécial BI : L'actualité, les acteurs, l'annuaire

LE GRAND ENTRETIEN Bob Kneip, CEO

KNEIP

Au coeur de l’information EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50

: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P21


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© Photography Raoul Somers

est un magazine 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Grand-DuchĂ© de Luxembourg T. +352 26 10 86 26 F. +352 26 10 86 27 E. info@itnews.lu Internet: www.itnation.eu Eric Busch Directeur de la publication eric.busch@itnews.lu RaphaĂ«l Henry RĂ©dacteur M. +352 691 99 11 57 raphael.henry@itnews.lu Delphine Reuter Journaliste M. +352 691 99 78 87 delphine.reuter@itnews.lu Émilie Mounier Project Manager M. +352 691 99 11 56 emilie.mounier@itnews.lu GĂ©raldine Barbaut Project Manager M. +352 691 99 78 61 geraldine.barbaut@itnews.lu Laurent DefoĂ«r Webmaster laurent.defoer@itnews.lu Photography Raoul Somers www.raoulsomers.lu Merci au Casino Luxembourg Forum d'art contemporain www.casino-luxembourg.lu Exposition du 4 octobre au 7 dĂ©cembre 2008 Anne Marie Jugnet + Alain Clairet "DĂ©crire le reste" Photos ITnews 2.0 www.itnews-photos.com Layout Piranha et Petits Poissons Rouges itnews@piranha.lu Abonnements Luxembourg 75,- ` - Europe 85,- ` www.itnation.eu ITnews 2.0, anciennement LuxBox IBAN LU53 0030 7526 7288 1000 BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379 RC Luxembourg B 95210 Maison d’éditions Autorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, mĂȘme partielle, est soumise Ă  l’approbation Ă©crite prĂ©alable de l’éditeur. Tous droits rĂ©servĂ©s. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights info@luxorr.lu

La transparence ne vaudra rien sans code d’éthique Le vent s'est levĂ©. On s’y attendait peut-ĂȘtre. On avait "dĂ©jĂ  vu ça". D'autant plus que des signaux venus des Etats-Unis ou du Royaume-Uni l’annonçaient. Alors qu'une tempĂȘte s'abat sur la finance internationale et nous jette une rĂ©alitĂ© douloureuse au visage, nous nous posons ces mĂȘmes questions: pouvions-nous y Ă©chapper ? Pouvions-nous corriger le tir ? Pouvionsnous mĂȘme le prĂ©dire ? L’information n’a jamais eu si peu de valeur. Un comble pour l’industrie de la finance dont le mĂ©tier est d’informer les stakeholders et de prĂ©dire les fluctuations, espĂ©rant, Ă  l’instar des surfeurs, de prendre le bon rouleau pour gagner les crĂȘtes. Tous pĂątissent du credit crunch. Les entreprises, les enseignes, les groupes, les dirigeants, les employĂ©s, les clients, les fournisseurs, les Ă©pargnants,
 Mais qui n’était pas au courant ? Qui peut se dissimuler derriĂšre l'ignorance d’un contexte visible depuis douze mois ? En matiĂšre d’IT, les solutions d’intelligence Ă©conomique ou Business Intelligence ont toujours prĂŽnĂ© l’utilisation de charts, d’apple-pies, de bars et de graphs, sur des donnĂ©es maĂźtrisĂ©es, validĂ©es, acceptĂ©es, qu'elles soient multiples, dĂ©sorganisĂ©es ou contextuelles. Mais au final, la vĂ©ritĂ©, qui Ă©tait ainsi exposĂ©e, n’a jamais gĂ©nĂ©rĂ© de code de conduite digne de ce nom. "Le secteur est dĂ©jĂ  si rĂ©gulĂ©", diront certains. Pourquoi alors vivre une telle situation si tous dĂ©tenaient les bonnes informations ? C'est trĂšs simple: on ne rĂ©glera jamais la morale par l’information. Trop d’informations nuit Ă  l’information, on l’a vu. Et il faudra encore beaucoup d’efforts pour que de toutes les vĂ©ritĂ©s sorte une Ă©thique qui reposera aussi sur d’autres fondements que la course aveugle vers les profits. "L'inĂ©gale valeur des choses est dans la nature mĂȘme des choses", a dit Mencius. RaphaĂ«l Henry et Delphine Reuter


Séminaire sécurité Verizon Business Jeudi 30 octobre 2008

En toute confiance. SÉCURISER VOS DONNÉES FACE AUX DÉFIS DE L’ENTREPRISE ETENDUE. Cette matinĂ©e vous apportera des solutions de sĂ©curitĂ© pour : t GĂ©rer votre risque face aux menaces au sein de l’Entreprise Etendue t SĂ©curiser vos applications Web et l’accĂšs Ă  vos bases de donnĂ©es t Offrir aux expĂ©diteurs un niveau de responsabilitĂ© et de contrĂŽle jamais atteint dans la messagerie d’entreprise t Une mĂ©thodologie unifiĂ©e contre les vulnĂ©rabilitĂ©s du poste de travail en environnement complexe t CrĂ©er une stratĂ©gie de contrĂŽle d’accĂšs Date: jeudi 30 octobre, dĂšs 8h30 Lieu de rendez-vous: Espaces Entreprises Namur – Luxembourg Hamm Pour consulter le programme ou vous inscrire: www.itnation.eu Avec la participation de nos partenaires :

La disponibilité du service varie selon les pays. © Verizon. Tous droits réservés.


///////// LE GRAND ENTRETIEN

© Photography Raoul Somers

Bob Kneip, Lee Godfrey & Mario Mantrisi KNEIP

///////// ITNATION-JOBS Annonces

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///////// PORTRAIT Fabien Colin Ancré dans le concret

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Alain Gena L’humain et l’IT au service du client

///////// ACTUAL IT Dell

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Toujours plus vert

La SOA par Jan Ricken

Dossier XBRL

Innofinance au CRP

Avancées au Luxembourg

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Confiance et transparence

PricewaterhouseCoopers

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Conférence Fund Industry

Deloitte

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Carte Blanche

///////// IT FINANCE

Fernbach

Noble&Scheidecker

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L’équilibre global-local

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Petit-déjeuner IBM

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Being PCI compliant

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Microsoft

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In the cloud

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Littérature

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Computacenter La fin des data leaks

L’archivage lĂ©gal

Claude Roeltgen : l’IT à nu

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ITnation@HotCity

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Retour sur un événement

EN NOVEMBRE 2008
 LE GUIDE SERA CONSACRÉ AUX RESSOURCES HUMAINES ClĂŽture : 31 octobre 2008 RĂ©daction : RaphaĂ«l Henry et Delphine Reuter - press@itnews.lu RĂ©gie publicitaire magazine : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu RĂ©gie publicitaire guide : GĂ©raldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Infos events : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu et GĂ©raldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu

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© Photography Raoul Somers

n tant qu’entitĂ© rĂ©glementĂ©e par la Commission de Surveillance du Secteur Financier, KNEIP offre des services de support Ă  la distribution de fonds d’investissement. Les fonds d’investissement, et plus prĂ©cisĂ©ment leurs reprĂ©sentants lĂ©gaux, mandatent KNEIP pour les assister dans le contrĂŽle et la transmission de donnĂ©es dynamiques ou statiques. KNEIP gĂ©nĂšre des avis de sociĂ©tĂ©s, des listings dans les journaux, auprĂšs de bases de donnĂ©es de fonds, de rĂ©gulateurs ou distributeurs, des reports financiers, des fiches produits, des FPP
.

Bob Kneip, Chief Executive Officer de KNEIP

GĂ©rer ces flux entre de multiples intervenants et depuis des sources variĂ©es nĂ©cessite beaucoup de ressources et gĂ©nĂšre des coĂ»ts importants. En tant que partenaire de confiance de plus de 9000 fonds, domiciliĂ©s dans 16 juridictions, KNEIP gĂšre plus de 1200 canaux d’information dans 44 pays. En recourant aux services de KNEIP, les sociĂ©tĂ©s qui passent au travers de ces services peuvent libĂ©rer des ressources Ă  des fonctions plus essentielles pour leur cƓur de mĂ©tier. KNEIP consigne les besoins de ses clients sur base d’une relation individuelle en traduisant les requĂȘtes dans des solutions mĂ©tier et par l’apport de solutions technologiques.

KNEIP est une sociĂ©tĂ© de services administratifs pour l’industrie des fonds et agit comme agent de communication pour les administrateurs, les promoteurs et les asset managers en leur assurant le transit continuel et d’informations dynamiques ou statiques et de donnĂ©es de fonds vĂ©races. Les entreprises du monde des fonds et les administrateurs transmettent sur base journaliĂšre des quantitĂ©s de donnĂ©es pour satisfaire aux besoins d’information du public, des partenaires ou des rĂ©gulateurs, pour promouvoir leur notoritĂ© ou, plus simplement, pour rĂ©pondre Ă  des besoins opĂ©rationnels.

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Lee Godfrey, Executive VP of Client Service Delivery de KNEIP

© Photography Raoul Somers

/////////////// LE GRAND ENTRETIEN

Mario Mantrisi, Senior VP - Product Innovation Regulator Relationship de KNEIP

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BUSINESS DECISION MAKER

Monsieur Kneip, quel est le portrait de famille de la maison KNEIP aujourd’hui ?

moyen, mais pas une fin en soi. Il s’agit d’un moyen qui nous permet d’offrir à nos clients de meilleurs services, plus pertinents et cela plus rapidement.

Bob Kneip : Le 12 novembre 1993, il y aura 15 ans dans quelques jours, nous avons constituĂ© la sociĂ©tĂ© KNEIP. À l’origine, l’idĂ©e Ă©tait d’offrir des services de communication au secteur financier en supportant des processus qui pouvaient ĂȘtre industrialisĂ©s. Les deux premiers mĂ©tiers dans lesquels nous avons Ă©tĂ© actifs ont donc Ă©tĂ© la communication de la vie sociale des sociĂ©tĂ©s et de leurs instruments financiers avec les annonces que l’on retrouve dans les journaux. Ensuite - et il faut se rappeler ici qu’il y avait une vie avant Powerpoint - nous nous sommes occupĂ©s des entreprises qui avaient des besoins de gĂ©nĂ©ration de templates de support de communication et qui devaient ĂȘtre alimentĂ©s sans cesse par de nouveaux contenus. On produisait alors des diapos en 35 mm pour permettre aux entreprises de faire leurs prĂ©sentations et leurs projections et les hand-outs qui allaient avec.

Un premier mĂ©tier qui a disparu alors ? En 1996, il a en effet fallu changer notre fusil d’épaule, mais en restant concentrĂ©s nĂ©anmoins sur les mĂȘmes principes : templates pour le secteur financier, alimentĂ©s automatiquement. Et lĂ , pour nous, la technologie a toujours Ă©tĂ© un booster. Au dĂ©part, dans ce qui apparaĂźtrait comme un monde de dinosaures aujourd’hui, il fallait deux jours entiers pour publier une annonce ou une information. Nous recevions les instructions du client et son contenu, le traduisions, le mettions en page, faisions valider par le client et ensuite commencions la production du matĂ©riel pour aller chez l’éditeur. Nous avions donc crĂ©Ă© un tissu d’ateliers graphiques rĂ©partis dans les principaux centres de publications, Ă  Londres, Ă  Paris, Ă  Bruxelles,
 Nous transmettions ainsi plus rapidement les fichiers aux Ă©diteurs. Cela pouvait nous permettre de placer des annonces dans la journĂ©e mĂȘme !

La technologie a donc toujours été un levier pour KNEIP ? En effet, la technologie est pour nous un

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Est-ce que ces moyens technologiques ont pris de plus en plus de place ? Lorsque l’on est actif dans le monde de la communication, forcĂ©ment. Nous nous sommes toujours demandĂ©s : Qui sont nos clients ? Quels sont leurs besoins ? Et de lĂ , nous nous sommes calquĂ©s sur les standards de nos clients et pas forcĂ©ment sur ceux de notre propre industrie. Pour le client, ce qui compte, c’est le fait que l’on produise et pas le back-end sur lequel cela repose. Ça, c’est notre problĂšme. C’est toujours avec cette logique de facilitateur que nous avons adoptĂ© les technologies qui font ce que nous livrons aujourd’hui


Lee Godfrey : C’est vrai que la technologie a pris de plus en plus de place, mĂȘme si au final les services que nous rendons aux clients, eux, n’ont pas tellement changĂ©. Je l’explique : c’est la livraison qui compte dans ce que nous faisons. Avec notre plate-forme en ligne baptisĂ©e «Fund Central», nous fournissons toutes les technologies avec une information enrichie et une plus grande interactivitĂ©. Du point de vue du back-office, on entend de plus en plus parler du STP, notamment pour les notices lĂ©gales et les corporate actions. DĂšs ce 1er novembre, nos clients pourront, sur le site web, accĂ©der en direct Ă  nos systĂšmes, commander l’espace publicitaire dont ils ont besoin, gĂ©nĂ©rer les documents en uploadant leurs fichiers Word ou Excel dans leurs propres templates, confirmer le prix et d’envoyer directement leurs annonces aux journaux et de voir le PDF online du rĂ©sultat produit. Tout ce cycle sera gĂ©rĂ©, end-to-end, avec un systĂšme web-based.

Bob Kneip : Nous voulons toujours nous prĂ©senter comme une extension du mĂ©tier de nos clients et ce uniquement sur la partie Fund Distribution. Depuis l’arrivĂ©e dans la structure de 3i Growth Capital, une venture capital, par un investissement de 37 millions d’Euros en mai 2007, KNEIP dispose dĂ©sormais de moyens supplĂ©mentaires pour pouvoir grandir par acquisition Ă©galement.


BUSINESS DECISION MAKER

Quelles sont les briques qui sont dĂ©jĂ  en votre possession ? Historiquement, la premiĂšre avait Ă©tĂ© KISS pour le KNEIP Integrated Solution System qui consistait en une solution de gestion de projet trĂšs simplifiĂ©e mais trĂšs puissante, facilitant toute la procĂ©dure d’achat d’annonces depuis la confirmation de commande jusqu’à la publication de celles-ci. Ensuite, nous avons mis en place TRACK, qui est toujours Ă  l’heure actuelle notre agent de suivi des transferts. Il s’agit du Transfer and Control by KNEIP qui permet de suivre toutes les commandes mĂ©dias de nos clients.

La solution de media est particuliÚrement efficace aussi dans un but de Consistent Marketing des marques qui garantit que les noms, logos et templates utilisés de par le monde le sont dans un modÚle unique et formalisé. Les sociétés de gestion de fonds nous demandent de collecter vers un seul type de modÚle la façon de montrer la façon dont elles travaillent. Cela oriente largement les choix technologiques que nous faisons.

aussi de 37 places de replis dans des locaux Ă  la Cloche d’Or, ce qui fait que nous avons aussi la capacitĂ© nĂ©cessaire Ă  surmonter des dĂ©sastres, le tout formalisĂ© dans le plan de continuitĂ© et de recouvrement de la sociĂ©tĂ©.

Quelles sont les grandes motivations des clients pour adresser leurs chaßnes de communication à une société comme KNEIP ?

Mario Mantrisi : Et cela ne nous pose

Lee Godfrey : Nous disposons aussi d’une

aucun conflit d’intĂ©rĂȘts puisque nous ne sommes pas une agence mĂ©dia et que nous ne sommes pas rĂ©tribuĂ©s par les Ă©diteurs de journaux ou sociĂ©tĂ©s de distribution de l’information comme Bloomberg ou MorningStar.

Bob Kneip : Elles sont simples et identiques Ă  celles que le marchĂ© de l’outsourcing connaĂźt. Il s’agit d’augmenter la sĂ©curitĂ©, d’amĂ©liorer la base de prix ou d’accĂ©lĂ©rer la rapiditĂ© de traitement. Ou les trois Ă  la fois.

base tarifaire des mĂ©dias qui collecte tous les jours 20.000 prix d’annonces regroupĂ©s dans plus de 400 standards diffĂ©rents. Cela permet Ă  nos clients d’adresser des communications sur plus de 2500 destinations.

Nous sommes certifiés selon la réglementation PSF et disposons de la norme SAS70, ce qui garantit à nos clients la meilleure sécurité et fiabilité possible. Nous disposons

Mario Mantrisi : Il y a aussi la capacitĂ© Ă  pouvoir traiter un nombre considĂ©rable d’informations et de supporter l’enrichissement des documents et rapports par l’ajout de

L'Annonce_Avaloq_2007_210x45mm-left-hand-page.pdf

30.11.2007

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donnĂ©es dynamiques comme les NAV (les valeurs nettes d’inventaire) et les TNA (Total Net Assets). Mais cela va de plus en plus loin. Nous sommes aujourd’hui dans la position oĂč nous pouvons adapter les systĂšmes sur d’autres processus, toujours grĂące Ă  la voie Ă©lectronique.

court, simple et complĂštement harmonisĂ© qui contient les informations opĂ©rationnelles clĂ©s et que les promoteurs de fonds peuvent fournir sur leurs fonds d’investissement afin de faciliter le processus transactionnel. Ce concept a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par le Fund Processing Standardisation Group de l’EFAMA

C’est un constat, cette industrie de gestion de fonds est complĂštement fragmentĂ©e tant du point de vue des rĂ©glementations que sur les systĂšmes de distribution mis en place. Le processus ne peut alors ĂȘtre autrement que lui-mĂȘme trĂšs fragmentĂ©, ce qui fait que le traitement ne peut qu’ĂȘtre human intensive.

Bob Kneip : Il faut aussi considĂ©rer que l’environnement rĂ©glementaire, europĂ©en ou des gouvernements nationaux, a aujourd’hui demandĂ© une simplification des communications et une pertinence accrue de l’information. Nous voulons dans ce sens avoir un rĂŽle actif et pouvoir participer Ă  la configuration de cet environnement. C’est pour cela que nous avons Ă©tĂ© demandĂ©s pour participer au dĂ©veloppement du FPP, le Fund Processing Passport. Il s’agit d’un document

comme un standard pour les agents de transfert. Nous avons dĂ©veloppĂ© en un temps record le premier prototype qui a Ă©tĂ© livrĂ© le 31 mars dernier. Nous avons annoncĂ© derniĂšrement le premier acteur Ă  utiliser activement le FPP avec l’arrivĂ©e de Ikano Fund Management sur notre solution complĂštement web-based. Le Fund Processing Passport permet aux sociĂ©tĂ©s de gestion de mieux mettre Ă  disposition du marchĂ© les informations relatives au processing.

Donc la manipulation humaine y induit beaucoup de coĂ»ts et des erreurs de traitement. Le commissaire McCreevy a lancĂ© un dĂ©fi Ă  l’industrie : soit vous vous autorĂ©gulez, soit nous le ferons.

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Lee Godfrey : Nous avons relevé ce challenge non pas en mettant en place un simple récipient de données, mais en mettant à disposition un outil intelligent qui contient des logical checks importants, simples comme le



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code de pays ou la vĂ©rification du code RIC (Reuters) qui n’est autre que l’ISIN, ou complexes comme la redemption fee. La base contient 105 champs maximum. Vous imaginez si vous dĂ©tenez 1000 share classes ! C’est en ce sens que nous avions aussi mis au point un Master File qui repose sur la mĂȘme plateforme que le FPP. Cela ajoute une dimension nouvelle Ă  tout le cycle, mĂȘme si Ă  premiĂšre vue, les piliers n’ont que peu de rapport entre eux (FPP, distribution template, client templates). Nous sommes encore ce matin en phase de test avec un important gestionnaire de fonds qui traite son administration dans un fichier Excel et qui le met Ă  disposition pour ses commerciaux au travers de son intranet.

OĂč pouvons-nous vous attendre, d’autant si vous pouvez ou voulez grandir par acquisition ? Partout oĂč nous pouvons apporter du support Ă  la distribution de fonds. Il faut

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savoir que nous ne voulons pas ĂȘtre actifs dans le routage d’ordres ou dans le monde du transactionnel en gĂ©nĂ©ral. Nous nous basons en effet sur un dĂ©veloppement organique, mais certainement aussi par des acquisitions.

Pourquoi les clients choisissent-ils d’externaliser leur bout de chaĂźne de communication ? D’abord pour un respect des questions rĂ©glementaires. Les clients sont obligĂ©s pour ces questions de produire les documents officiels, mais sont aussi conscients des choix marketing qu’ils font. Par exemple, paraĂźtre dans le FT n’est pas une simple contrainte lĂ©gale, mais surtout une option stratĂ©gique. Nous collectons tous les prix des mĂ©dias et nous obtenons jusqu’à 25 % de remise pour les insertions. Comme nous ne sommes pas une agence de mĂ©dia, nous restituons entiĂšrement cette commission Ă  nos clients qui souscrivent Ă  nos services pour 250 euros par an.

Bonnes nouvelles, mauvaises nouvelles, il y a toujours matiĂšre Ă  communiquer. Sur les opĂ©rations rĂ©gulĂ©es, il n’y aura que trĂšs peu d’impact sur les communications, mĂȘme si l’on s’attend Ă  une rĂ©duction possible du volume ou des choix marketing moins onĂ©reux. Mais comme nous ne sommes pas financĂ©s par les retro commissions, cela ne change rien pour nous. En outre, dans le cadre des legal notices, il est clair que l’on va voir apparaĂźtre des avis de fusions, d’acquisitions, de modifications de statuts
 Nous serons lĂ .

Bob Kneip : Nous sommes sollicitĂ©s pour les besoins contractuels ou lĂ©gaux de diffusion de l’information mais aussi de plus en plus dans un contexte opĂ©rationnel. Depuis 2001, les gens ont pris conscience quels sont les coĂ»ts qui peuvent ĂȘtre associĂ©s ou modĂ©rĂ©s sur base de certaines dĂ©cisions. Aujourd’hui, une mauvaise communication doit aussi tenir compte de l’impact que cela va gĂ©nĂ©rer sur le call-center, des instructions


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qui seront mal exécutées ou des dommages de la marque qui peuvent en naßtre.

Lee Godfrey : Nos clients veulent une garantie, une assurance, que leur communication est uniforme et constante. GrĂące Ă  KNEIP, elles peuvent ĂȘtre assurĂ©es que le respect des rĂšgles du jeu sera optimal et, par exemple, qu’un logo sera partout pareil dans le monde. Par exemple, nous avons un contact qui n’est pas client, qui a changĂ© de logo il y a six mois et qui voit encore des lignes dans certains mĂ©dias avec son ancien logo
 On connaĂźt aussi des personnes qui se sont retirĂ©es du FT pour des raisons de coĂ»ts et dont le call center a Ă©tĂ© inondĂ© d’appels de gens inquiets de prĂ©sumer que les produits financiers retirĂ©s Ă©taient simplement arrĂȘtĂ©s. Quels types de technologies utilisez-vous en interne? Je pense qu’il s’agit d’abord des principes que nous voulons suivre qui sont de prendre les grands standards de marchĂ©s et de ne pas vouloir suivre Ă  tout prix les tendances

du moment. Nous utilisons ainsi des technologies avant tout trĂšs stables comme Linux dans les systĂšmes, Oracle dans les DB et Java ou Javascript dans les langages. Nous occupons 18 Ă  20 personnes dans le dĂ©partement technologique sur les 140 personnes employĂ©es rĂ©parties dans nos bureaux du Luxembourg, de Suisse (pour le Quality Control) et l’Inde pour la production. Nous utilisons aussi des ressources externes, principalement pour les dĂ©veloppements web.

Quelles sont les grandes tendances que vous espĂ©rez voir venir ? Mario Mantrisi : Nous avons dĂ©jĂ  traitĂ© les donnĂ©es dynamiques pour l’intĂ©gration des informations en continu. Nos clients veulent que nous adressions aussi les donnĂ©es statiques comme les Investment guidelines, etc. pour qu’elles soient correctes autant sur les sites web qu’auprĂšs des datavendors comme Bloomberg ou MorningStar. On voit donc cette tendance Ă  mettre de plus en plus d’informations sur les sites internet et dĂ©velopper des nouveaux canaux de distribution.

Lee Godfrey : Nous sommes aussi en train de parler avec de nombreux Ă©diteurs de journaux pour les aider Ă  dĂ©velopper une stratĂ©gie de prĂ©sence sur le web. Pour le moment, ils n’arrivent pas Ă  dissocier le site internet du journal. On doit maintenir l’identitĂ© mais on doit avoir plus de dynamisme qu’une simple reproduction de papier online. L’outil doit ĂȘtre traitĂ© de maniĂšre sĂ©parĂ©e. Ce message est passĂ© chez plus d’un parmi les plus grands journaux d’Angleterre, d’Allemagne, de France, de Suisse, d’Italie, d’Autriche, d’Irlande et de Luxembourg
 Nous avons parlĂ© avec les patrons de ces groupes et c’est reprĂ©sentatif de la place et de la technologie de KNEIP qui est reconnue sur le marchĂ©. Qui sont vos principaux concurrents ? Bob Kneip : On va rarement trouver des entreprises qui ont la mĂȘme stratĂ©gie que la nĂŽtre.

Lee Godfrey : Nos plus grands concurrents, ce sont nos clients ou prospects eux-mĂȘmes. Nous sommes un outsourcing

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partner et certains choisissent parfois de maintenir leur service in-house.

Bob Kneip : C’est moins cher qu’un cheeseburger par semaine !

Quelles sont les raisons du succĂšs de cette ‘entreprise’ Ă  Luxembourg ? D’abord parce que le Luxembourg est la meilleure place pour la domiciliation des fonds ! Mais nous sommes plus qu’une entreprise luxembourgeoise. Les entreprises des fonds ont toutes des quartiers gĂ©nĂ©raux, des juristes, des auditeurs
 reprĂ©sentant toutes sortes de pays. Nous sommes actifs dans 16 pays reprĂ©sentĂ©s. Mais on ne devient pas un acteur de poids si facilement. Notre rĂ©ussite, c’est parce que l’on a rĂ©ussi Ă  rester focalisĂ© sur des directions claires. Il faut nĂ©anmoins 10 ans pour se tailler une place au soleil


Vous participez activement Ă  la vie de l’industrie ? Oui, nous avons des memberships actifs dans les groupes d’influence ou d’utilisateurs comme le TA Forum de l’ALFI et ailleurs dans le monde, en Suisse, en Allemagne, en Autriche... Notre participation est active, mais ce n’est pas notre raison principale. Notre raison, c’est d’ĂȘtre Ă  l’écoute de ce que les clients veulent.

Vous avez mentionnĂ© pouvoir rĂ©aliser des acquisitions ? Nous ne cherchons pas le big bang mais Ă  continuer Ă  assurer notre dĂ©veloppement. Nous avons un Product Plan et un Roll-out Plan important. Notre agenda va ĂȘtre assez excitant pour les prochaines semaines. Nous avons prĂ©vu des Ă©tapes majeures tous les quinze jours. Et nous avons des dĂ©veloppements importants prĂ©vus Ă©galement au premier trimestre 2009.

Lee Godfrey : Nous sommes aussi prĂȘts Ă  prendre une nouvelle dimension depuis que Bob Kneip et 3i ont accĂ©lĂ©rĂ© la vitesse de croisiĂšre de l’entreprise. Nous allons le faire ! AssurĂ©ment.

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////////////////////// CASE CHOICE > Information Mosaic supporte ING sur les marchĂ©s europĂ©ens Ă©mergents p18 > Le Brabant Flamand soutenu par NetApp et VMware p20 > La sĂ©curitĂ© d’Euroclear monitorĂ©e par BT p20

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CASE CHOICE

Solutions bancaires

BUSINESS DECISION MAKER

Une mosaĂŻque de besoins sur une seule plateforme Les banques qui veulent s’implanter sur les marchĂ©s d’Europe centrale et orientale doivent trouver des solutions assez flexibles pour supporter la diversitĂ© des systĂšmes utilisĂ©s dans chaque pays.

En dĂ©pit du credit crunch, les banques continuent Ă  s’investir dans des projets IT de grande envergure. Parmi elles, ING a choisi la solution converg-e d’Information Mosaic, sociĂ©tĂ© basĂ©e Ă  Dublin, afin de dĂ©velopper une plateforme commune sur huit pays d’Europe centrale et orientale. ING a pour objectif affichĂ© d’ĂȘtre dans le top trois des global custodians sur les marchĂ©s oĂč elle opĂšre. La banque a identifiĂ© les pays de l’est de l’Europe parmi lesquels la Russie, l’Ukraine et la Roumanie, comme zones au potentiel significatif.

Afin de servir ses clients, qui exigent de recevoir un service similaire sur des marchĂ©s diffĂ©rents, ING doit se confronter aux rĂ©alitĂ©s locales, telles l’utilisation partielle de standards internationaux, l’obtention difficile de donnĂ©es de rĂ©fĂ©rence de qualitĂ© et, trop souvent, le recours aux tĂąches manuelles. De plus, certains de ces pays sont aussi membres de l’Union EuropĂ©enne et Ă  ce titre, doivent se plier aux exigences rĂ©glementaires en vigueur. En 2006, ING recherchait une technologie qui lui permette d’atteindre ses objectifs de dĂ©veloppement tout en assurant une rĂ©duction de la complexitĂ© opĂ©rationnelle, une augmentation de l’automatisation, un meilleur contrĂŽle des Key Performance Indicators (KPI) et une compression des coĂ»ts du hardware et de la maintenance.

SUPPORT DE CROISSANCE

John Byrne, CEO Information Mosaic

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Depuis deux ans, ING travaille en collaboration serrĂ©e avec Information Mosaic pour mettre en place la plateforme converg-e. Accessible en mode ASP, celle-ci assure Ă  ING une sĂ©curisation complĂšte des donnĂ©es (confidentialitĂ©, intĂ©gritĂ©, disponibilitĂ© et traçabilitĂ©) au travers d’architectures rĂ©silientes. Des systĂšmes de surveillance et de rĂ©solution d’incidents suivis par des professionnels du service delivery sont accessibles

en 24/7. Les capacitĂ©s de gestion de flux de converg-e permettent Ă  ING de bĂ©nĂ©ficier du straight-through processing (STP) et donc de dĂ©vouer plus de ses ressources aux tĂąches qui demandent plus de temps. Le service en est significativement amĂ©liorĂ©, un avantage compĂ©titif dĂ©terminant. «Nous avons conçu converg-e il y a une dizaine d’annĂ©es car nous pensions que de nombreuses banques europĂ©ennes seraient intĂ©ressĂ©es par le dĂ©veloppement de leurs activitĂ©s de banque dĂ©positaire dans les annĂ©es Ă  venir», explique John Byrne, CEO d’Information Mosaic. En tant que plateforme complĂšte supportant les rĂšglements de livraisons, les activitĂ©s de banque dĂ©positaire, la comptabilitĂ© et le reporting, elle permet aux banques d’opĂ©rer sur des juridictions gĂ©ographiques diverses, comportant diffĂ©rentes rĂ©gulations, monnaies et systĂšmes de comptabilitĂ©. «L’exemple d’ING annonce de futures rĂ©alisations du mĂȘme ordre», dit John Byrne.


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BUSINESS DECISION MAKER

Virtualisation et protocole : les bons choix Lors d’un sĂ©minaire organisĂ© par la sociĂ©tĂ© NetApp, spĂ©cialisĂ©e dans les solutions de virtualisation, la province belge du Brabant Flamand a exposĂ© son expĂ©rience dans le design et l’implĂ©mentation de VMware.

Le gouvernement provincial flamand reprĂ©sente 1000 utilisateurs et 30 sites distants. En 2007, il a fallu remplacer dix serveurs x86 et les applications qu’ils supportaient par de nouveaux serveurs, aptes Ă  provisionner, assurer la flexibilitĂ©, plus d’élasticitĂ© et afin de mettre en place un disaster recovery plan. «La virtualization infrastructure de VMware est idĂ©ale pour nous, a expliquĂ© Karl Pottie, Head of Computing Services de la province. Le load balancing, reposant sur un stockage partagĂ© des applications, permet d’assurer la haute disponibilitĂ© des informations.»

Pour en savoir plus : http://www.vmware.com/files/pdf/storage_protocol_perf.pdf http://media.netapp.com/documents/tr-3697.pdf

Karl Pottie a ensuite mis l’accent sur l’utilisation des protocoles. Tant NetApp que VMware peuvent supporter l’accĂšs aux donnĂ©es par trois protocoles : Fiber Channel (FC), iSCSI (internet Small Computer System Interface), et NFS. «Nous avons mesurĂ© la performance dont nous avions besoin grĂące Ă  la solution Simulated I/O tool de NetApp.» En fonction du type de performance identifiĂ© par l’organisation, NFS ou iSCSI peut donc mieux convenir aux besoins. La province va ainsi implĂ©menter le protocole NFS. «La configuration et le design seront plus simples, nous pourrons dĂ©gager plus de valeur et de flexibilitĂ© de notre infrastructure. Modifier les volumes afin de les agrandir ou de les rĂ©duire sera plus simple avec NFS et Ă©vitera les risques de corruption de fichiers. En ce sens, les systĂšmes de NetApp apportent de la valeur ajoutĂ©e, notamment grĂące Ă  une visualisation en temps rĂ©el.»

Karl Pottie, Head of Computing Services, Province du Brabant Flamand

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Euroclear confie la gestion de sa sécurité à BT Les entreprises cherchent à externaliser la gestion de leur infrastructure de sécurité pour lutter contre des menaces de plus en plus sophistiquées.

Dans cette perspective, Euroclear, fournisseur de services de rĂšglement, pour les obligations, capitaux propres, dĂ©rivĂ©s et mouvements de fonds, a choisi les solutions de sĂ©curitĂ© managĂ©e de BT Counterpane pour gĂ©rer ses besoins en administration et en surveillance de la sĂ©curitĂ©. Initialement, BT assurera pour Euroclear la surveillance en temps rĂ©el de l’infrastructure de sĂ©curitĂ© et des applications critiques, avec analyse et corrĂ©lation des menaces. Euroclear pourra ainsi rĂ©agir instantanĂ©ment et gĂ©rer des menaces trĂšs diverses visant les ordinateurs, les applications et les rĂ©seaux, d’origine interne et externe. Ces menaces peuvent avoir une cause accidentelle et involontaire, par exemple lorsqu’un employĂ© utilise sans le savoir une clĂ© USB infectĂ©e, ou ĂȘtre malveillantes, lorsqu’un botnet tente de prendre le contrĂŽle de l’ensemble du rĂ©seau. Dans tous les cas,

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elles peuvent rĂ©duire la productivitĂ©, engendrer un vol de donnĂ©es confidentielles et nuire Ă  la rĂ©putation de l’entreprise. En outre, la solution BT de ‘monitoring’, permettra Ă  Euroclear de mieux vĂ©rifier les performances de son infrastructure de sĂ©curitĂ© via le portail Web de BT oĂč se trouveront des rapports quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Euroclear pourra aussi gĂ©nĂ©rer des rapports totalement personnalisĂ©s. «La gestion des systĂšmes de sĂ©curitĂ© exige des compĂ©tences de spĂ©cialistes, c’est pourquoi nous faisons appel Ă  BT, dĂ©clare Wim Claeys, directeur exĂ©cutif d’Euroclear. L’une de nos principales prioritĂ©s est de sĂ©curiser le traitement des transactions, des donnĂ©es et des titres de placement de nos clients. Les services de sĂ©curitĂ© managĂ©e de BT nous rapprocheront d’un niveau de tolĂ©rance zĂ©ro.»

Bas Burger, CEO de BT Benelux


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Fiche métier

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BUSINESS DECISION MAKER

À la loupe : le RSSI Par sa nature mĂȘme, le mĂ©tier de Responsable de la SĂ©curitĂ© des SystĂšmes d’Information est en perpĂ©tuelle Ă©volution et les formations qui y mĂšnent sont encore Ă  dĂ©finir.

www.clussil.lu t www.cigref.fr Retrouvez les fiches sur www.itnation.eu/theme/security

Comment s’y retrouver dans toute la nomenclature qui dĂ©signe le responsable de la sĂ©curitĂ© ? S’agit-il de la sĂ©curitĂ© informatique ou de la sĂ©curitĂ© de l’information ? La rĂ©ponse Ă  cette question conditionne la mission, les activitĂ©s et tĂąches, la formation et le positionnement hiĂ©rarchique de ce responsable. Il est clair qu’à notre Ă©poque, l’information reprĂ©sente le capital d’une entreprise : que ce soit une mĂ©thode de fabrication, le secret bancaire ou une stratĂ©gie commerciale, toutes ces informations sont vitales. Il faut donc les protĂ©ger.

ÉLARGIR LES CONNAISSANCES Mais il est nĂ©cessaire que ces informations «voyagent» Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur de l’entreprise et ce, en sĂ©curitĂ©. L’informatique Ă©tant le support privilĂ©giĂ© de cette information, il faut donc la sĂ©curiser. Notre sociĂ©tĂ© est de plus en plus rĂ©glementĂ©e : directives europĂ©ennes, lois nationales, autoritĂ©s rĂ©gulatrices. Il faut donc s’y conformer. Si l’on compare avec la dĂ©finition donnĂ©e sur le site du CIGREF (Club Informatique des GRandes Entreprises Françaises), «il s’agit a priori de mĂ©tiers diffĂ©rents regroupĂ©s sur une seule fiche», ce qui correspond Ă  la nomenclature «responsable de la sĂ©curitĂ© de l’information».

© Photography Raoul Somers

Quelle que soit l’appellation utilisĂ©e, la caractĂ©ristique principale de ce mĂ©tier – car c’en est un – est d’ĂȘtre pluridisciplinaire. Le tableau rĂ©capitulatif des aptitudes et savoir-faire dressĂ© par le CIGREF en est la confirmation. Toutefois, il ne fait pas suffisamment de place aux aspects organisationnel, lĂ©gislatif et Ă©thique. Or, l’éthique est certainement un des aspects les plus importants de ce mĂ©tier qui touche Ă  plusieurs domaines, dont certains sont sensibles. C’est en respectant un code d’éthique que les responsables de la sĂ©curitĂ© de l’information parviendront Ă  faire reconnaĂźtre leur mĂ©tier.

Philippe Jeanbaptiste, Information Security Officer au Crédit Agricole

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Quant Ă  la formation «idĂ©ale» de ce responsable, il s’agit d’un problĂšme Ă©pineux. Luxembourg est connu pour ses professionnels formĂ©s Ă  des exigences nationales contraignantes, contexte dans lequel l’expĂ©rience et les certifications diverses ont toujours assurĂ© un bon niveau de professionnalisme. Mais, comme prĂ©cisĂ© ci-dessus, l’aspect pluridisciplinaire du mĂ©tier de responsable de la sĂ©curitĂ© de l’information Ă©largit le panel des connaissances requises. C’est ce qu’a compris l’UniversitĂ© de Luxembourg qui propose, pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, un Master en Management de la SĂ©curitĂ© des SystĂšmes d’Information. Ce Master permet d’assurer un tel niveau d’exigence. Faut-il pour cela exiger du mĂ©tier qu’il soit en possession d’un tel diplĂŽme ? L’annĂ©e 2009 verra la naissance, Ă  Luxembourg, d’une organisation professionnelle des responsables de la sĂ©curitĂ© de l’information ; ce sera Ă  elle de donner la rĂ©ponse. D’ici lĂ , le groupe de travail «RSSI» du CLUSSIL travaille sur les diffĂ©rents aspects du mĂ©tier, Ă©labore une proposition de charte Ă©thique et, en collaboration avec le CRP Henri Tudor, construit une fiche mĂ©tier. Tout cela sera prĂ©sentĂ© en fin d’annĂ©e lors d’une sĂ©ance publique.


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Portrait

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Fabien Colin, un guide de projet ancrĂ© dans le concret Avec son expĂ©rience de gestionnaire de projet, Fabien a acquis une vision Ă©quilibrĂ©e de l’informatique oĂč l’esprit d’équipe est aussi important que le travail individuel. AprĂšs une Ă©cole d’ingĂ©nierie mĂ©canique Ă  l’ENSIMEV, Ă  Valenciennes, Fabien a suivi un stage de recherche en mĂ©canique des fluides. «Mais c’était trop thĂ©orique pour moi. Etre ingĂ©nieur en mĂ©canique, ce n’est pas tant bricoler sa voiture
 LĂ , il me fallait Ă©tablir une thĂ©orie sur une base non stable et remplie d’approximations. Le tĂątonnement Ă©tait la rĂšgle.» Voulant se rĂ©orienter vers «du concret», Fabien complĂšte en 2000 un DESS en informatique Ă  Paris VI, oĂč il apprend le langage objet.

SA RÈGLE D’OR : SIMPLIFIER

//// GOLDEN TOOLBOX //// «Mule est un ESB Open Source multiplateforme et multi-protocole qui permet de faire communiquer les diffĂ©rents services d’une application.» «Spring, un autre framework Open Source qui permet d’avoir une architecture de composants indĂ©pendants les uns des autres.» «Hibernate qui permet de rendre transparente la couche de persistance des donnĂ©es.» «Google est un moteur de recherche ultrapuissant pour trouver des solutions en recourant Ă  la communautĂ© Open Source et supporte beaucoup d’applications tels le mail, forums de discussions, calendriers, etc.»

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Il passe ensuite un premier stage informatique chez Steria Ă  Paris oĂč il travaille pendant quatre ans sur un logiciel de Product Lifecycle Management (PLM) pour le secteur de l’aĂ©ronautique et de l’automobile. AttirĂ© par les expĂ©riences, il quitte Steria pour monter une start-up avec trois associĂ©s. L’idĂ©e a du bon : crĂ©er un logiciel de gestion pour les magasins d’optique et d’audiologie. Une niche
 «Il n’existait que deux logiciels qui n’étaient pas du tout ergonomiques ni adaptĂ©s aux besoins des audioprothĂ©sistes.» La solution qui combine des fonctionnalitĂ©s d’ERP et de CRM est montĂ©e sur une plateforme J2EE et proposĂ©e Ă  la demande. «Nous Ă©tions les premiers Ă  proposer du Saas dans ce domaine.» L’entreprise rencontre un vif succĂšs. Mais Fabien dĂ©chante, des divergences apparaissent sur les plans stratĂ©gique et organisationnel, les situations difficiles, avec des deadlines trop courtes se rĂ©pĂštent. Cette «gestion de la derniĂšre minute» le convainc de quitter l’entreprise. Steria l’accueille Ă  bras ouverts en lui proposant un contrat dans sa ville natale, Ă  Lille.

TrĂšs vite, Fabien se porte volontaire pour une mission Ă  Bruxelles sur le projet Schengen (SIS II), alors que la partie dĂ©veloppement du projet dĂ©butait Ă  peine. Au sein d’une Ă©quipe de 80 personnes, dont une trentaine de dĂ©veloppeurs, il participe Ă  l’élaboration du systĂšme central; une application J2EE qui bĂ©nĂ©ficie de toutes les avancĂ©es technologiques rĂ©centes dans le domaine. Ce systĂšme demande aussi un trĂšs haut niveau de sĂ©curisation des donnĂ©es. En septembre 2007, il rejoint Luxembourg pour prendre la tĂȘte du dĂ©veloppement de la Steria Interconnection Box. «C’est un gros dĂ©fi pour moi, chaque jour apporte son lot de nouveaux challenges... Mais c’est passionnant. Il faut ĂȘtre Ă  l’écoute des attentes de chacun. Et ĂȘtre force de propositions, surtout quand on a des dĂ©lais trĂšs courts de livraison.» À aujourd’hui 32 ans, mĂȘme s’il dĂ©veloppe moins Ă  prĂ©sent, Fabien a conservĂ© la mĂȘme approche. «L’informatique est avant tout un outil qui permet de clarifier les processus. J’ai un esprit trĂšs «mathĂ©matiques’ en gĂ©nĂ©ral et


© Photography Raoul Somers

j’aime prendre du recul pour proposer une solution simple Ă  des problĂšmes apparemment compliquĂ©s. Simplifier, c’est la rĂšgle d’or des dĂ©veloppeurs. Des rĂšgles simples assurent une meilleure maintenabilitĂ© du produit.» Le meilleur moment, selon lui, c’est la phase d’analyse, lorsque le consultant construit une solution Ă  partir des besoins et des enjeux du client. «Je prĂ©fĂšre les longs projets oĂč on peut amener une vraie expertise. En gĂ©nĂ©ral, ce sont ceux gĂ©rĂ©s en mode forfait, car le client a pris le temps d’une vraie rĂ©flexion sur ses besoins. Ce sont aussi ceux-lĂ  qui apportent une plus grande responsabilisation.» Fabien Colin, Chef de Projet et membre de l’équipe SIB chez Steria Luxembourg

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D’une maniĂšre trĂšs pragmatique. Tout d’abord, par l’empathie : l’écoute, pour une meilleure comprĂ©hension du besoin et de l’enjeu pour notre client, ainsi qu’une analyse particuliĂšre portĂ©e aux tendances de marchĂ©. Vient ensuite la connaissance : la maĂźtrise parfaite du savoir-faire et de la valeur de notre capital humain. Mais aussi la veille technologique et les nouveautĂ©s, pour puiser les meilleurs adjuvants existants ou Ă©mergents du marchĂ©, ce, in fine, pour garantir la meilleure performance possible. Enfin, la gestion optimale qui permet des synergies entre la valeur de notre capital humain, les besoins de nos clients et toutes ces technologies existantes et Ă  venir de notre marchĂ© des technologies de l’information.

Comment aimez-vous aborder l’IT ?

Avant tout une passion qui s’est transformĂ©e en une carriĂšre professionnelle riche en Ă©volutions, rĂ©volutions technologiques et aussi et surtout enrichissante sur le plan des relations humaines et des rencontres.

Pour vous l’IT, c’est :

Le mensonge et la malhonnĂȘtetĂ©.

Les aspects matĂ©riels qui poussent certaines personnes Ă  prendre des dĂ©cisions de vie sur un coup de tĂȘte.

Un consultant qui quitte notre société sans nous donner ses motivations premiÚres et donc, sans que nous puissions comprendre ou envisager une démarche corrective pour éviter un autre départ.

Ce que vous aimez le moins dans votre métier :

Un client qui nous contacte pour à nouveau faire appel à nos services. Un candidat qui postule spontanément chez nous ou un consultant qui vous parle librement de sa mission actuelle.

Favoriser l’autonomie et la crĂ©ativitĂ© de nos collaborateurs pour faire la diffĂ©rence.

Bloc-notes A4 pour les notes en clientĂšle ou en rĂ©union, PDA pour l’agenda et les contacts.

Bloc-notes ou PDA ?

Le conseil, afin de partager le savoir-faire.

DĂ©veloppements ou conseils ?

DĂ©marrage par dĂ©faut Ă  8h30, aprĂšs avoir dĂ©posĂ© les enfants Ă  l’école. Fin de journĂ©e trĂšs tardive, souvent complĂ©tĂ©e par du «tĂ©lĂ©travail» pour rĂ©aliser des tĂąches administratives. Pour le reste, agenda variable rythmĂ© par des rdvs et rĂ©unions internes ou externes, avec un dĂ©placement hebdomadaire auprĂšs de la maison mĂšre, Ă  Bruxelles.

À quoi ressemble votre journĂ©e type?

L’humain et l’IT au service du client Signes particuliers (ou traits de caractĂšre) : PersĂ©vĂ©rant, Souriant, HonnĂȘte et Humain

Loisirs : Famille, Service Club et Gastronomie

Société : Sogeti Luxembourg

Fonction : Managing Director

Nationalité : Belge

Age : 47

Nom : Gena

Prénom : Alain

Carte d’identitĂ© :


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tourné vers le Grand-Duché et

Unix. KBL epb poursuit

de grands noms du secteur

au pilotage des chantiers de

l’IT. Il occupait prĂ©cĂ©demment

activement sa stratégie

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construction, développée dans

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de hub, en consolidant Ă 

un environnement libre «Zope,

Manager chez Computer

Luxembourg l'infrastructure

Plone, Pithon».

Systems, puis SIT Group.

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JOËL WOZNIAK

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Rejoint Comparex Luxembourg en tant que Junior Consultant

Il dirigera et renforcera

Il aura pour tĂąche de

Il sera chargé de coordonner

Elle est certifiée Fondamentaux

l’équipe commerciale

dĂ©velopper l’activitĂ©

l’approche marketing et

ITIL. Ces deux derniĂšres

luxembourgeoise et sera

commerciale de BSB

business des différents

années, elle a acquis son

responsable de l’exĂ©cution de

Luxembourg et d’encadrer

segments, de repérer et

expérience lors de gestion de

la stratégie commerciale de

l’équipe de vente. Il a acquis

anticiper les nouvelles

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tendances et l’évolution des

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chez Deloitte et Fujitsu. Il

besoins des clients, et d'y

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reportera directement au

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Luxembourg et peut se

Managing Director de BSB

professionnels de Microsoft. Il

prĂ©valoir d’une expĂ©rience

Luxembourg, Eric Lippert et

dirigeait auparavant la Division

commerciale de prĂšs de

fait partie du Comité Exécutif

responsable des produits et

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/////////////////////// IT FINANCE Dossier XBRL > Les acteurs phares du Luxembourg ont portĂ© l’adoption du standard (p36) et d’autres projets se mettent en route tels l’IDEA made in USA (p40). Mais bien que XBRL agisse comme un catalyseur de rentabilitĂ© et de flexibilitĂ© (p41), sa montĂ©e en puissance est encore retardĂ©e (p42)


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Promesses signĂ©es XBRL Suite Ă  l’effort conjuguĂ© de plusieurs acteurs phares de l’économie luxembourgeoise, l’adoption du standard XBRL se normalise au Luxembourg et concernera bientĂŽt le domaine des fonds aprĂšs son entrĂ©e dans le secteur bancaire. En janvier 2007, la crĂ©ation de l’association sans but lucratif XBRL Luxembourg par l’ABBL, la Commission de Surveillance du Secteur Financier, la Banque Centrale, l’ACA, l’ALFI, l’IRE, l’OEC, le Statec et la Bourse de Luxembourg marque le premier pas vers l’utilisation standardisĂ©e de ce type de message au Grand-DuchĂ©. La CSSF a alors entrepris un long travail de promotion et d’évangĂ©lisation auprĂšs des acteurs luxembourgeois afin que les reporting COREP, basĂ© sur BĂąle II, et FINREP, basĂ© sur IFRS, soient transmis en langage XBRL. Depuis janvier 2008, c’est une rĂ©alitĂ©. PortĂ© par les efforts conjuguĂ©s de l’ABBL et de la CSSF, XBRL connaĂźt un succĂšs croissant.

Marc Hemmerling, Secrétaire Général de XBRL Luxembourg

XBRL (pour eXtensible Business Reporting Language), langage informatique basĂ© sur des standards XML, a Ă©tĂ© conçu pour remplacer un processus d’échange de donnĂ©es financiĂšres par l’envoi de documents trop laborieux et erratique. «Il fallait trouver une solution informatique pour remplacer les tableaux Excel envoyĂ©s sous fichiers PDF et permettre le Straight Through Processing de ces donnĂ©es», rĂ©sume Marc Hemmerling, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de XBRL Luxembourg. Les manipulations multiples qui Ă©taient alors effectuĂ©es, Ă  la fois lors de la gĂ©nĂ©ration et de la rĂ©ception de ces fichiers, rendaient les donnĂ©es parfois peu fiables et reprĂ©sentaient des coĂ»ts non nĂ©gligeables. XBRL permet donc d’utiliser un standard informatique et moderne basĂ© sur les technologies web et d’incorporer Ă©galement des processus business.

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Au Luxembourg, les premiĂšres rĂ©flexions sont nĂ©es sur base des travaux du Committee of European Banking Supervisors (CEBS) en 2005. «Il fallait dĂ©finir le type de tableaux Ă  transmettre Ă  la Commission de Surveillance du Secteur Financier, explique Jean-Luc Franck, Head of IT Ă  la CSSF. Le format Edifact, utilisĂ© au Luxembourg depuis 1996, a fait ses preuves mais n’est pas assez connu dans le monde financier. Le CEBS a permis de soutenir l’adoption de XBRL en rĂ©unissant les rĂ©gulateurs de diffĂ©rents pays pour qu’ils Ă©changent leurs opinions.» Un Ă©change qui a donnĂ© lieu, au Luxembourg, Ă  l’adaptation des taxonomies dĂ©finies par le CEBS pour COREP et FINREP. «Ces deux standards ont Ă©tĂ© les moteurs de l’adoption de XBRL au Luxembourg», dit Jean-Luc Franck.

LES ACTEURS À LA SOURCE XBRL est un standard typiquement Ă©laborĂ© par les acteurs de l’industrie et non par un organisme de normalisation. Tout d’abord dĂ©veloppĂ© aux Etats-Unis par l’association XBRL International, il a ensuite Ă©tĂ© adoptĂ© dans de nombreux pays, oĂč il a convaincu par sa flexibilitĂ© et son adaptabilitĂ©. «XBRL s’adresse tant aux donnĂ©es financiĂšres que statistiques, de mĂȘme qu’il permet d’intĂ©grer des rĂ©fĂ©rences

aux rĂ©gulations en vigueur, explique Marc Hemmerling. Non seulement des acteurs tels que les banques ou les fonds sont concernĂ©s par ce standard, mais aussi les entreprises qui doivent fournir du reporting aux autoritĂ©s ou auprĂšs de leurs maisons mĂšres.» Enfin, les entreprises offrant, notamment, du conseil et des services d’intĂ©gration, ont identifiĂ© en XBRL de nouvelles opportunitĂ©s pour leur activitĂ©. Les acteurs qui soutiennent cette standardisation sont donc multiples, depuis les institutions qui reçoivent les donnĂ©es (banques centrales, autoritĂ©s de supervision) jusqu’aux maisons mĂšres, qui centralisent les informations de leurs filiales. Pour assurer le dĂ©veloppement et la promotion Ă  une Ă©chelle globale, l’association amĂ©ricaine XBRL International a mis en oeuvre le concept de juridictions nationales, afin d’adapter ces efforts aux contextes locaux. Ces juridictions ont vu le jour au fil des annĂ©es, dont en Europe, oĂč le Luxembourg vient de rejoindre les Ă©conomies principales, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas. Au niveau europĂ©en, diffĂ©rentes juridictions europĂ©ennes et XBRL International ont crĂ©Ă© XBRL Europe qui doit jouer un rĂŽle essentiel au niveau de la promotion de XBRL dans le cadre de projets pan-europĂ©ens. «XBRL Europe


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Patricia Gonzalez, Responsable du projet de Centrale des Bilans au Statec

n’a pas vocation Ă  absorber les juridictions nationales, prĂ©cise Marc Hemmerling. On ne peut imaginer que les 27 pays parlent une mĂȘme langue mais d’un autre cĂŽtĂ©, il faut parler d’une mĂȘme voix envers les instances europĂ©ennes qui lancent de nouveaux projets de reporting.» XBRL Luxembourg envisage de rejoindre ses consƓurs europĂ©ennes, une fois que certaines adaptations statutaires sont mises en vigueur par XBRL Europe. En attendant, l’association nationale participe dĂ©jĂ  Ă  des groupes de travail. «Nous aimerions changer quelques dĂ©tails, dit Marc Hemmerling. Par exemple, en tant que membre provisoire, nous n’avons pas le droit de vote. C’est le point majeur qui demande une clarification rapide.»

GARDER LES OBJECTIFS MĂȘme si l’adoption du standard est rapide, les difficultĂ©s demeurent nombreuses. «Les entreprises apprĂ©cient ce nouveau format mais il

Jean-Luc Franck, Head of IT Ă  la CSSF

demeure compliquĂ©, avance Jean-Luc Franck, de la CSSF. XBRL Luxembourg permet de rassembler les participants pour des sĂ©ances d’information. Dans le cadre du projet COREP/ FINREP, nous ne voulons surtout pas que les Ă©changes soient rĂ©servĂ©s aux banques et aux rĂ©gulateurs.» Il s’agit par exemple d’inclure les Ă©diteurs de logiciel. «XBRL en est encore Ă  ses dĂ©buts et peu de produits existent sur le marchĂ©, dit Jean-Luc Franck. Or, en l’absence de produits matures, certains acteurs se tournent vers des produits maison, ce qui va Ă  l’encontre des objectifs initiaux d’harmonisation.» Les rĂ©gulateurs peuvent donc encore demander des reporting diffĂ©rents. «Les mĂȘmes donnĂ©es en provenance d’une mĂȘme sociĂ©tĂ© doivent parfois ĂȘtre crĂ©Ă©es dans des formats diffĂ©rents pour convenir Ă  des solutions informatiques diffĂ©rentes, dit Marc Hemmerling. On doit convaincre les acteurs d’utiliser les mĂȘmes technologies. CrĂ©ation va de pair avec promotion.» La CSSF veut Ă©galement assurer une cohĂ©rence internationale.

«Certains pays ont crĂ©Ă© une enveloppe XML autour de XBRL pour inclure des donnĂ©es nationales, alors que d’autres pays les ont intĂ©grĂ©es dans XBRL, dĂ©clare Jean-Luc Franck. Le Luxembourg s’est contentĂ© de les inclure dans le nom de fichier. Qu’en est-il de la standardisation ?» La standardisation et XBRL sont deux sujets qui intĂ©ressent d’autres acteurs de lŽ’économie luxembourgeoise. Au Statec, la standardisation est en cours. Les bilans dĂ©posĂ©s par les sociĂ©tĂ©s au Registre de commerce et des sociĂ©tĂ©s (RCSL) seront centralisĂ©s par le Service central de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, qui est chargĂ© de l’archivage Ă©lectronique des donnĂ©es. «Pour le moment, les sociĂ©tĂ©s dĂ©posent leurs donnĂ©es sur support papier auprĂšs du RCSL, qui les scanne et les met Ă  disposition du Statec sous format PDF, explique Patricia Gonzalez, responsable du projet de centrale des bilans au Statec. Mais la centrale n’est

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pas encore opĂ©rationnelle, dĂ» Ă  un manque de standardisation des comptes annuels. Le point d’entrĂ©e n’est donc pas le Statec mais le registre de commerce, placĂ© sous tutelle du MinistĂšre de la Justice. Or, le registre a pour fonction de conserver les donnĂ©es et de les mettre Ă  disposition du public. Il ne doit donc pas les exploiter, ce qui est notre cas.» Il manque donc une base lĂ©gale pour moderniser la procĂ©dure. «Le Statec veut jouer un rĂŽle pour encourager l’adoption du standard XBRL, dit Patricia Gonzalez. Mais l’impulsion doit venir de tous les cĂŽtĂ©s. Ainsi, on pourra collecter des donnĂ©es standardisĂ©es dĂšs le dĂ©part.»

LE LUXEMBOURG PIONNIER D’ici 2009, XBRL devrait Ă©galement concerner l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI). «La rĂ©glementation va Ă©voluer vers le reporting des fonds monĂ©taires et non monĂ©taires», dit Marc Hemmerling. La Banque Centrale du Luxembourg, dans ce contexte, entend recourir Ă  moyen terme au standard XBRL en passant tout d’abord par la gĂ©nĂ©ralisation de l’utilisation du standard XML, sous-jacent Ă  XBRL. «Le Luxembourg peut jouer la carte

de pionnier dans le domaine des fonds d’investissement», dit Dominique Valschaerts. Aujourd’hui, les fonds luxembourgeois couvrent le tiers de l’industrie europĂ©enne. «Beaucoup de fonds sont distribuĂ©s depuis le Luxembourg vers l’Asie et l’AmĂ©rique latine, dit Dominique Valschaerts. Il est essentiel d’assurer le dĂ©veloppement international du Luxembourg dans le domaine des fonds d’investissement en augmentant la transparence des informations relatives aux fonds. XBRL est un facteur essentiel, de mĂȘme que les technologies Internet et les rĂ©seaux de communication comme Swift.»

TRANSPORT SÉCURISÉ Si XBRL est un format moderne et flexible, en revanche rien n’est prĂ©cisĂ© en ce qui concerne le transport sĂ©curisĂ© des donnĂ©es lui-mĂȘme. «Nous avons besoin d’une couche supplĂ©mentaire d’encryptage et d’un canal de transmission, dit Jean-Luc Franck. La CSSF a donc entamĂ© une discussion avec Cetrel et la Bourse de Luxembourg.» En effet, la sociĂ©tĂ© sƓur de la Bourse, la Centrale de Communications Luxembourg (CCLux), rassemble l’information statique et pĂ©riodique sur l’ensemble des fonds d’investissement au Luxembourg sur sa plateforme e-file. La CSSF a donc choisi le canal e-file ainsi que le canal SOFiE du Cetrel pour faire transiter les rapports COREP et FINREP depuis dĂ©but 2008. «Nous nous sommes rapprochĂ©s de la CSSF qui collecte un grand nombre d’informations, dont celles qui nous intĂ©ressent, dit Dominique Valschaerts, CEO de CCLux. Nous voulons pouvoir traiter l’information avec flexibilitĂ© pour, par exemple, rĂ©organiser des databases ou crĂ©er des spreadsheets. C’est possible avec XBRL, un chantier qui se situe dans la logique de nos travaux prĂ©cĂ©dents.» Fin 2008, un Ă©change Ă©lectronique remplacera le visa «papier» lors de l’enregistrement de nouveaux fonds. Les informations relatives aux fonds transiteront alors entiĂšrement via les canaux d’e-file, depuis le moment oĂč l’information est dĂ©posĂ©e sur la plateforme, approuvĂ©e par la CSSF et, enfin, mise Ă  disposition des investisseurs par CCLux.

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Dominique Valschaerts, CEO de CCLux



Dossier XBRL

ITfinance

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Une big «IDEA» pour les fonds luxembourgeois ?

Luc Henzig, Associé PricewaterhouseCoopers

Ce projet constitue le socle de l’Interactive Data Electronic Applications : IDEA, la nouvelle initiative de la SEC qui permettra de rechercher, de parcourir et d’analyser les informations financiĂšres des sociĂ©tĂ©s de maniĂšre quasi instantanĂ©e avec un niveau de dĂ©tail jamais atteint.

ENJEUX LOCAUX DotĂ©e d’un cadre rĂ©glementaire performant, la place financiĂšre n’est pas moins confrontĂ©e aux exigences croissantes en matiĂšre de reporting (volume et frĂ©quence) et de transparence de l’information (accĂšs et niveau de dĂ©tails). En tant que plateforme de distribution mondiale pour les UCITS, le Luxembourg doit par ailleurs se doter de solutions innovantes et diffĂ©renciatrices lui permettant d’accroĂźtre la visibilitĂ© et l’accĂšs de l’information liĂ©s Ă  ces vĂ©hicules d’investissement et de se positionner ainsi comme centre d’excellence financier. Le modĂšle de prospectus simplifiĂ© (ou du futur document KID, pour Key Information Document) et les rapports (rĂ©glementaires) financiers actuels ainsi que la collecte statistique des OPC par la Banque Centrale du

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La Securities and Exchange Commission (SEC) s’est ainsi faite le fer de lance d’une rĂ©organisation du traitement et de l’accĂšs de l’information financiĂšre et des sociĂ©tĂ©s aux Etats-Unis. Le projet Interactive Data / ICI (Investment Company Institute) supportĂ© par la SEC a permis de dĂ©montrer le potentiel d’une standardisation et une structuration de l’information dans l’analyse des informations liĂ©es aux fonds d’investissement. À cet effet, des taxonomies ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es sur base du rapport N-1A (Ă©quivalent du prospectus simplifiĂ©) pour supporter les besoins de l’enregistrement des nouveaux fonds auprĂšs de l’autoritĂ©. Cette nomenclature tend Ă©galement Ă  amĂ©liorer la visibilitĂ© et l’accĂšs aux informations du fonds en matiĂšre de risques et performances auprĂšs de l’ensemble des parties prenantes de l’industrie (fonds, distributeurs, investisseurs).

Luxembourg constituent une base idĂ©ale pour dĂ©velopper au Luxembourg une initiative similaire Ă  celle menĂ©e par l’industrie amĂ©ricaine des fonds. En s’appuyant sur la juridiction XBRL rĂ©pandue au niveau national, les acteurs de l’industrie pourraient fĂ©dĂ©rer leurs efforts et crĂ©er des taxonomies inspirĂ©es de ces documents de rĂ©fĂ©rence. La place disposerait ainsi d’un «pool» de donnĂ©es standardisĂ©es sur les fonds luxembourgeois lui permettant de satisfaire Ă  la fois aux besoins de reporting (Ă©tats financiers, rapports pĂ©riodiques, prospectus simplifiĂ©) et aux besoins des diffĂ©rentes parties prenantes (investisseurs, autoritĂ©s, rĂ©viseurs, analystes, etc.). En tant que centre financier europĂ©en de premier ordre, Luxembourg doit maintenir ses standards de qualitĂ© et d’efficacitĂ© et se positionner comme un marchĂ© favorisant la transparence et l’accessibilitĂ© de l’information financiĂšre. L’utilisation de nouvelles solutions inspirĂ©es des projets IDEA et de standards tels que XBRL doivent profiter Ă  l’industrie des fonds luxembourgeoise et lui permettre de rentrer de plain pied dans le reporting du 21Ăš siĂšcle.

© PricewaterhouseCoopers S.à.r.l Photographer : Luc Deflorenne

© PricewaterhouseCoopers S.à.r.l Photographer : Luc Deflorenne

De nouvelles orientations dans le traitement de l’information sont apparues ces derniĂšres annĂ©es pour rĂ©pondre aux nouveaux dĂ©fis du reporting financier.

Laurent Collet, Directeur, PricewaterhouseCoopers Luxembourg


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EfficacitĂ© et flexibilitĂ© dans le reporting Le reporting financier est en proie Ă  de nombreux et profonds bouleversements et XBRL permet de catalyser la rentabilitĂ© et l’efficacitĂ©, selon Fernbach. Outre la nĂ©cessitĂ© d’une transparence accrue, la demande en termes de vitesse et d’interactivitĂ© des rapports a atteint de nouveaux niveaux. La documentation rigide, imprimĂ©e, tend Ă  disparaĂźtre, alors que les donnĂ©es Ă©lectroniques se gĂ©nĂ©ralisent. Les changements dans la pratique du reporting financier amĂšnent donc des dĂ©fis considĂ©rables. Parmi ceux-ci, l’utilisation gĂ©nĂ©ralisĂ©e de diffĂ©rents systĂšmes de logiciels financiers, l’intensification de la concurrence dans le secteur bancaire et le nombre de normes en vigueur.

Dans ce cadre, le Committee of European Banking Supervisors (CEBS) soutient et promeut XBRL, langage Ă©lectronique standard pour la compilation, la dissĂ©mination/ publication, l’analyse et la comparaison de donnĂ©es corporate. Il vise Ă  l’accĂ©lĂ©ration de l’échange d’informations tout en augmentant la qualitĂ© et en rĂ©duisant les coĂ»ts. Face Ă  l’essor de XBRL comme protocole de transfert, Fernbach s’est conformĂ© aux directives du CEBS et a adaptĂ© sa solution FlexFinance aux reportings FINREP et COREP, permettant la crĂ©ation automatique et Ă©conomique de rapports XML/XBRL pour les autoritĂ©s nationales de contrĂŽle. «Dans la pratique, les facteurs cruciaux apparaissent toujours au moment d’implĂ©menter une mĂ©thode de reporting basĂ©e sur le systĂšme XBRL : sĂ©paration des fonctions de reporting et de calcul, couverture intĂ©grale de la chaĂźne de traitement et connexion de l’interface aux systĂšmes bancaires standards», dit Fabrizio Romano, Regional Manager chez Fernbach-Software. Les atouts de la solution FlexFinance FINREP/ COREP de Fernbach ont convaincu de nombreuses banques luxembourgeoises qui ont rencontrĂ© ces problĂšmes dans leurs systĂšmes de reporting. Parmi celles-ci, Hypo Pfandbrief Bank International, Glitnir Bank, M.M.

Warburg, Mizuho Trust & Banking et NORD/LB. Les clients citent «une amĂ©lioration considĂ©rable de la qualitĂ© de nos donnĂ©es», l’abandon «des tableurs Excel et toute intervention manuelle», l’automatisation de «l’établissement de nos rapports de A Ă  Z» avec un «risque d’erreur considĂ©rablement rĂ©duit.»

d’une solution totalement automatique facilite les tĂąches de reporting tout en permettant Ă  tout moment de gĂ©nĂ©rer des rapports annexes renseignant la banque sur divers indicateurs clĂ©s.

AUTOMATISATION CRUCIALE «Une approche modulaire permet de fournir une rĂ©ponse partielle. FlexFinance FINREP/ COREP couvre la totalitĂ© de la chaĂźne de traitement, et ce depuis les calculs des divers ratios jusqu’à la production du reporting final», explique Fabrizio Romano. Le processus de sĂ©paration des donnĂ©es pour la gĂ©nĂ©ration des rapports et des ratios requis est divisĂ© en deux Ă©tapes dans la solution. D’abord, FlexFinance produit les rĂ©sultats escomptĂ©s (prĂ©traitement). Lors de la seconde Ă©tape, FlexFinance utilise ces donnĂ©es comme base afin de crĂ©er les rapports. Les informations contenues dans les datamarts permettent Ă  tout moment de compiler des rapports supplĂ©mentaires. La flexibilitĂ© du systĂšme permet aux utilisateurs de rapidement adapter les rapports aux modifications des directives. Cette automatisation est cruciale. L’installation

Fabrizio Romano, Regional Manager pour le Belux et la France chez Fernbach

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Pour une meilleure diffusion © Photography Raoul Somers

XBRL possĂšde le potentiel d’un protocole d’échange financier dominant, voire universel mais la simplicitĂ© et la vulgarisation lui font encore dĂ©faut.

Damien Ghielmini, Directeur TEC-System Integration, Advisory Consulting Group, chez Deloitte

XBRL a su fĂ©dĂ©rer un nombre important de sponsors qui lui ont permis de s’imposer comme le candidat lĂ©gitime Ă  l’espĂ©ranto financier du futur. Pour atteindre vĂ©ritablement cet objectif, il lui faudra cependant stabiliser son potentiel technique mais surtout normaliser et canaliser les taxonomies produites aujourd’hui de maniĂšre trĂšs dispersĂ©e.

EUROPE : LA PROGRESSION XBRL est un succĂšs incontestĂ©, surtout aux Etats-Unis, un marchĂ© unifiĂ© qui utilise des volumes consĂ©quents de donnĂ©es. Les initiatives, mĂȘme en dehors du secteur financier, y foisonnent. En Europe, la dynamique est plus progressive. La France est assez active, notamment via le rĂŽle volontariste de la Banque de France, ou au travers du projet concernant les greffes des tribunaux de commerce. L’Espagne s’investit dans la saisie des donnĂ©es rĂ©glementaires avec des systĂšmes web. Les Pays-Bas ont conçu une taxonomie, dĂ©jĂ  en cours de refonte, pour un usage large au sein du secteur public (NTP) et la Belgique repense sa Centrale des Bilans. Au Luxembourg, les reporting COREP et FINREP ont tracĂ© la voie. Deloitte suit ainsi de prĂšs l’élaboration de taxonomies, et, en Europe, en particulier dans son centre de compĂ©tences

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XBRL, norme d’échange d’informations financiĂšres, a Ă©tĂ© conçue en particulier pour l’échange de donnĂ©es rĂ©glementaires, notamment vers les rĂ©gulateurs. Cette norme se veut ouverte afin que chaque pays puisse dĂ©velopper ses propres taxonomies en fonction de ses besoins. Ceci exige une trĂšs forte maturitĂ© et technicitĂ© ainsi que le recours Ă  des outils spĂ©cialisĂ©s.

luxembourgeois, par des solutions de contrĂŽles/transformation. Ces avancĂ©es sont nĂ©anmoins en probable dĂ©calage avec le niveau rĂ©el de maturitĂ© des principaux acteurs du marchĂ©. Le potentiel induit par ces nouveautĂ©s leur demeure donc largement inconnu. En effet, le quotidien des acteurs se limite souvent Ă  manipuler des fichiers de donnĂ©es XBRL en respectant une taxonomie. C’est aujourd’hui encore un exercice complexe, et sans comparaison possible avec la manipulation de fichiers XML.

L’ATTRAIT DES SYNERGIES Il est symptomatique de constater que certains rĂ©gulateurs europĂ©ens, et de trĂšs grandes institutions financiĂšres, prĂŽnent une normalisation beaucoup plus poussĂ©e. Les dĂ©finitions sĂ©mantiques interprĂ©tables trop librement, d’une part, et le coĂ»t de gestion des versions de taxonomies par pays, d’autre part, poussent naturellement Ă  cette simplification. La volontĂ©, rĂ©cente, de voir de plus grandes synergies entre les rĂ©gulateurs, ne fait qu’accentuer ce phĂ©nomĂšne. Cette Ă©volution cadre parfaitement avec l’objectif fondamental d’XBRL, Ă  savoir homogĂ©nĂ©iser et faciliter le partage

d’informations. Mais cela va aussi Ă  l’encontre de l’adaptation spĂ©cifique (hĂ©ritage des taxonomies entre elles, surcharge au niveau local) que la norme propose et favorise naturellement.

CONCURRENCE OU COMPLEMENTARITE ? La dimension technologique trĂšs forte et la difficultĂ© Ă  l’apprĂ©hender, conjuguĂ©es Ă  la spĂ©cificitĂ© du mĂ©tier de crĂ©ation de taxonomies, pĂ©nalisent la montĂ©e en puissance d’XBRL. Les organisations sont donc rĂ©ceptives Ă  des solutions plus pragmatiques, tout aussi fiables et efficaces. Ces alternatives permettent de ne pas dĂ©pendre d’experts trĂšs spĂ©cialisĂ©s, sans objectif de capitalisation. La tentation est donc forte. La gestion 100% XML du reporting TAF, ou rĂ©cemment le reporting «Security by security», voire la gestion Excel, mieux adaptĂ©e Ă  des entitĂ©s de taille variable comme les PSF, sont vues comme des solutions bien adaptĂ©es aux besoins. En ce sens la vulgarisation et la diffusion de solutions simples et puissantes, Ă  prix abordable, permettant de manipuler les concepts XBRL (taxonomies d’abord, instances ensuite) est sans doute le point de passage obligĂ© pour une accĂ©lĂ©ration de la diffusion de la norme XBRL.


/////////////////////// ACTUAL IT > Dexia Private Banking adopte la plateforme BI de SAS p44 > Dell lance de nouveaux laptops combinant Green IT et connectivitĂ© p46 > L’extension .sport sur le devant de la scĂšne p47 > Carte Blanche Ă  Jan Ricken p48 > E-Chain Management accĂšde Ă  de nouvelles possibilitĂ©s suite Ă  l’acquisition par Ordina p50 > Sogeti, Microsoft et Kofax, ensemble pour une solution ECM user-friendly p51 > Les atouts du projet Innofinance du CRP Henri Tudor p52 > ConfĂ©rence ITnews : le dialogue Global-Local Ă  la loupe p54 > Petit-dĂ©jeuner ITnews : Computacenter, Microsoft et Utimaco luttent contre les fuites de donnĂ©es p55 > L’archivage Ă©lectronique en voie de devenir une preuve lĂ©gale p56 > SIT Group fĂȘte ses dix ans p57 > Prochain Petit-dĂ©jeuner ITnews : Etre PCI compliant avec IBM p58 > L’apport du cloud computing dans la plateforme de Microsoft p60 > Claude Roeltgen parle de la nouvelle Ă©dition de son livre, «Eine Million oder ein Jahr» p61

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Actual IT

DĂ©cisionnel

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Dexia Private Banking, la troisiĂšme voie BI La plateforme Enterprise BI de SAS a sĂ©duit Dexia, qui a mis en route un projet de longue haleine pour ses activitĂ©s de retail et de banque privĂ©e. La qualitĂ© de l’information contenue dans un systĂšme se dĂ©tĂ©riore avec l’encodage, le processing et le temps. Conçue comme un outil stratĂ©gique, la BI permet de mieux utiliser l’information que l’entreprise a Ă  sa disposition. En 2006, Dexia Private Banking adopte SAS pour rĂ©soudre notamment des problĂšmes de bottleneck. «Nous rencontrions d’un cĂŽtĂ© trop de dĂ©veloppements anarchiques par le business, sur Excel par exemple, produisant des applications non pĂ©rennes, explique Jean-Philippe Laurent, Analyst Data Management chez Dexia Private Banking. D’un autre cĂŽtĂ©, la charge de travail des Ă©quipes IT gĂ©nĂ©rait des goulots d’étranglement, et nous imposait des dĂ©lais de dĂ©veloppement incompatibles avec des demandes de type ‘BI’. Il nous fallait une troisiĂšme voie.»

Jean-Pierre Laurent, Analyst Data Management chez Dexia Private Banking

La solution de SAS, Enterprise BI Platform, va ĂȘtre dĂ©ployĂ©e sur la partie Personal Financial Services de la banque (private banking et retail banking) pour les activitĂ©s de reporting. Ce projet, encore en dĂ©veloppement (12 rapports ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s jusqu’ici), sera poursuivi jusque fin 2009. En ce moment, Dexia PFS travaille sur un Proof Of Concept qui contient un nombre limitĂ© de KPI pour un public restreint mais qui est destinĂ© Ă  plus de 500 utilisateurs. La plateforme sera utilisĂ©e pour le dashboard et le web reporting (visualisation des donnĂ©es).

LE MEILLEUR DES DEUX MONDES Des KPI principaux ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s niveau par niveau pour n’égarer aucun utilisateur. La constitution des mĂ©tadonnĂ©es est une Ă©tape dĂ©terminante puisque la dĂ©finition des infor-

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mations et de leurs modalitĂ©s d’utilisation peuvent ĂȘtre alors stockĂ©es dans une base de donnĂ©es spĂ©cifique. «Nous devons mettre Ă  plat ces KPI, les classer en catĂ©gories, puis les prioriser. Il y a toujours de la place pour amĂ©liorer mais nous voulons conserver les caractĂ©ristiques principales pour ne pas perdre l’utilisateur. En effet, la convergence et l’alignement du business autour de dĂ©finitions communes de KPI est un des objectifs majeurs dans un projet de dashboarding.» Depuis dĂ©but 2007, SAS BI a conçu une nouvelle approche entre l’informatique traditionnelle et le computing user-friendly. «Il nous fallait une nouvelle approche il y a deux ans, afin d’avoir le meilleur des deux mondes, dit Jean-Philippe Laurent. Nous voulions quelque chose de flexible et rĂ©actif tout en Ă©tant gĂ©rable et capable de grandir avec la sociĂ©tĂ©.» La solution est placĂ©e sous la supervision du BI Competency Center (BICC), crĂ©Ă© fin 2007, «un composant nĂ©cessaire Ă  cette nouvelle approche» et qui assure la gouvernance et le support. L’équipe de data management partage la responsabilitĂ© avec le BICC du metadata. «Le BICC peut implĂ©menter la plateforme mais pour plus de flexibilitĂ©, les charges principales de dĂ©veloppement sont

dĂ©volues aux lignes mĂ©tier, tandis que l’IT assure le rĂŽle du support.»

UN MODÈLE POUR ÉVOLUER Dans le domaine de la Business Intelligence, SAS a fait sa spĂ©cialitĂ© des outils d’analyse de l’information. «Toutes les sociĂ©tĂ©s utilisent l’information pour dĂ©terminer des stratĂ©gies et accomplir leurs objectifs mais elles le font souvent mal, dit Mathias Coopmans, Business Development Manager chez SAS. Il faut mettre en place, au sein de l’entreprise, un modĂšle qui puisse Ă©voluer et prenne en compte les aspects culturels de l’entreprise, qui sont aussi importants que l’infrastructure et les processus.» L’Information Evolution Model comporte cinq Ă©tapes dans l’utilisation de l’information, de la simple opĂ©ration Ă  l’innovation. En se positionnant sur cette Ă©chelle, l’entreprise peut mieux Ă©valuer les stratĂ©gies Ă  adopter. Selon SAS, les clĂ©s de l’évolution du business sont fournies par le Business Performance Management. Planification (identification des activitĂ©s et des processus qui peuvent gĂ©nĂ©rer plus de valeur), analyse (amĂ©lioration de la vision) et monitoring prennent ainsi le pouls de l’entreprise.


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Green IT

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L’ùre de la Green Connection Tout en maintenant ses objectifs de Green IT, Dell a dĂ©veloppĂ© de nouveaux produits qui supportent mieux les attentes des utilisateurs en matiĂšre de connectivitĂ©.

Étude du «Climate Group» : «SMART 2020 : Permettre la rĂ©duction des Ă©missions de carbone Ă  l’ùre de l’information», disponible sur Liens utiles : - www.dell.com - www.dell.com/earth - www.regeneration.org.

De passage Ă  Bruxelles fin septembre 2008, le CEO de la sociĂ©tĂ©, Michael Dell, a saluĂ© les efforts fournis par la Commission EuropĂ©enne dans le domaine du dĂ©veloppement durable, notamment pour le soutien aux technologies vertes dans l’IT. «En adoptant les bonnes politiques, nous pouvons guider la transition et modeler le futur d’une Ă©conomie prospĂšre Ă  bas taux de carbone», a dĂ©clarĂ© Michael Dell. La sociĂ©tĂ© a donc logiquement fait de l’Europe l’un des marchĂ©s les plus porteurs pour ses nouveaux produits.

INNOVATION PAR LE CLIENT Face Ă  des demandes de plus en plus importantes de capacitĂ©s de stockage, dĂ» aux nouveaux contenus, vidĂ©os, streaming, etc., l’évolution technologique passe invariablement par l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. Lors d’un sĂ©minaire Ă  Monaco, Dell a prĂ©sentĂ© les

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Dell pourrait devenir la sociĂ©tĂ© la plus verte du secteur informatique. La sociĂ©tĂ© a repensĂ© toute sa chaĂźne logistique afin d’y intĂ©grer des Ă©lĂ©ments plus respectueux de l’environnement. Tous les Ă©crans des portables devront ainsi ĂȘtre Ă©quipĂ©s de la technologie LED, Ă  moindre consommation Ă©nergĂ©tique, dans les 12 prochains mois. AprĂšs le plomb, la sociĂ©tĂ© veut bannir totalement le mercure en 2009. Et Dell suit de prĂšs les Ă©tudes menĂ©es dans le secteur, telle celle du «Climate Group» qui avance que les TIC pourraient permettre une rĂ©duction de 15% du total des Ă©missions prĂ©vues en 2020.

laptops qui apparaĂźtront sur les marchĂ©s dans les prochains mois, plus «verts» que leurs prĂ©dĂ©cesseurs. La concurrence sera rude : Dell a annoncĂ© que dans les cinq prochaines annĂ©es, l’industrie, dans son ensemble, va Ă©couler prĂšs d’un milliard de laptops dans le monde. Dans cette perspective, la sociĂ©tĂ© a conçu des offres spĂ©cifiques pour les «power users», «commercial users», «consommateurs», «marchĂ©s Ă©mergents», etc. «Il faut penser au client qui a Ă©tĂ© trop souvent ignorĂ© lors du design des produits, dit Margaret Franco, Director du Dell Product Group. Nous avons ainsi conçu des batteries Ă  la vie plus longue.» Cette orientation vers le client, Dell la prĂ©sente comme nouvelle, plus crĂ©ative, avec plus de fonctionnalitĂ©s. «C’est l’innovation guidĂ©e par le consommateur, rĂ©sume Jeff Clarke, Senior VP & General Manager chez Dell Product Group. Notre industrie a Ă©tĂ© construite sur le concept de changement.

Les nouveaux moyens d’interaction ont changĂ© la maniĂšre dont on collabore. Nous sommes Ă  l’aube de l’ùre de la connectivitĂ©.»

L’IT EN GUIDE «Le client computing Ă©volue rapidement, dĂ©clare Brian Gammage, VP & Gartner Fellow, Client Research. L’utilisateur doit pouvoir provisionner sans compromis et accĂ©der, par exemple, Ă  la communication sans limites.» L’IT doit donc guider l’utilisateur tout en assurant l’accĂšs aux applications et la sĂ©curisation des donnĂ©es. «Dans le monde du travail, les rĂ©seaux sociaux prennent de plus en plus d’importance, voire bousculent les hiĂ©rarchies actuelles. La virtualisation sera bientĂŽt partout, il faut d’ores et dĂ©jĂ  prĂ©voir les designs des ordinateurs capables de supporter cela. Tout doit donc aussi ĂȘtre mobile. Les applications doivent donc pouvoir circuler librement sur tout device.»


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L’avĂšnement des nouveaux .com Face Ă  l’essoufflement des adresses internet, l’extension .sport, de par son caractĂšre international, pourrait offrir au Luxembourg une plateforme de promotion efficace. L’ICANN, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, organisme rĂ©gulateur de l’Internet, s’apprĂȘte Ă  lancer un appel Ă  propositions pour crĂ©er de nouveaux noms de domaine de premier niveau, Ă  cĂŽtĂ© des .lu, .com et autres. La course est ouverte, mĂȘme aux villes qui souhaiteraient se mettre en avant. Au-delĂ  d’une opportunitĂ© commerciale, l’évolution des noms de domaine reprĂ©sente un changement de mentalitĂ© dans l’utilisation d’internet. L’ICANN parle de milliers de nouveaux noms qui pourraient potentiellement ĂȘtre admis sur la toile. Dans ce contexte, Patrick Vande Walle, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Internet Society Luxembourg, avance que le .sport pourrait avoir un bel avenir devant lui.

© Photography Raoul Somers

LE POINT SUR LES DOTS

Patrick van de Walle, secrĂ©taire-gĂ©nĂ©ral de l’Internet Society Luxembourg

«Tout d’abord, le concept lui-mĂȘme, explique Patrick Vande Walle, fondateur du registre DotSport. Il est largement identifiable et univoque. Le sport est culturellement et politiquement vu comme une valeur positive dans tous les pays du monde. Les valeurs du sport transcendent les cultures. C’est une activitĂ© dont le succĂšs ne se dĂ©ment pas. Ensuite, linguistiquement, le mot «sport» est utilisĂ© dans prĂšs de 40 langues diffĂ©rentes, pour dĂ©signer la mĂȘme chose. On compte plus d’un milliard de locuteurs qui utilisent le mot «sport», Ă©crit en alphabet latin. Economiquement enfin, un domaine .sport toucherait donc une large population et transcenderait des frontiĂšres gĂ©ographiques et culturelles. Le sport concerne de nombreux acteurs, tant sportifs – les fĂ©dĂ©rations et clubs – qu’économiques, comme les mĂ©dias et les entreprises qui intĂšgrent le sport dans leur dynamique de communication. Le marchĂ© est donc vaste.»

Le retard pris par l’ICANN pour l’appel aux propositions, reportĂ© au printemps 2009, ne reflĂšte pas le manque de dynamisme des soumissionnaires, bien au contraire. Des villes comme Paris, Berlin ou New York ont dĂ©jĂ  prĂ©parĂ© leur dossier Ă  soumettre Ă  l’ICANN. L’ouverture concerne aussi le rebranding possible d’une grande partie de marques internationales. apple.com deviendrait .apple, ou .microsoft, etc. Sur les 100 Ă  150 projets qui seront soumis Ă  l’ICANN, la grande majoritĂ© d’entre eux seront sans doute amĂ©ricains. La compĂ©tition est donc d’ores et dĂ©jĂ  ouverte pour .sport, le projet fondĂ© par Patrick Vande Walle. «J’ai dĂ©jĂ  rencontrĂ©, lors de confĂ©rences, deux personnes qui ont la mĂȘme idĂ©e que moi. Mais si la course est dĂ©jĂ  lancĂ©e, il est aussi question de crĂ©er des synergies.» Et donc d’attirer des supporters de poids pour le projet, tels l’UEFA ou le ComitĂ© International Olympique.

SUPPORT LOCAL Le succĂšs de Dotsport pourrait Ă©galement capitaliser sur les Ă©volutions apportĂ©es au GrandDuchĂ© avec la loi sur la propriĂ©tĂ© intellectuelle de dĂ©cembre 2007. Certaines des entreprises qui veulent bĂ©nĂ©ficier de l’exonĂ©ration

Ă  hauteur de 80% sont aussi actives dans l’enregistrement des noms de domaine. «Le Grand-DuchĂ© possĂšde des avantages indĂ©niables pour se lancer dans une telle aventure, explique Patrick Vande Walle. Le contexte Ă©conomique est favorable et les pouvoirs publics ont une politique volontaire de soutien aux entreprises axĂ©es sur les nouvelles technologies. Le Luxembourg possĂšde une grande expĂ©rience dans le domaine de la propriĂ©tĂ© intellectuelle et du droit des marques. Enfin, il est le berceau d’entreprises innovantes, notamment dans la gestion de noms de domaine Internet et du commerce Ă©lectronique.» Toutefois, bien que le projet soit prometteur, aucune dĂ©cision majeure n’a encore Ă©tĂ© prise. «En l’absence d’un cahier des charges prĂ©cis, on se perd en conjectures Ă  ce stade, dit Patrick Vande Walle. Mais il est dĂ©jĂ  certain que le ticket d’entrĂ©e sera Ă©levĂ©. C’est la raison pour laquelle une telle proposition ne peut se monter qu’avec un large soutien d’investisseurs. J’attends de voir les dĂ©cisions prises par l’ICANN lors de sa rĂ©union au Caire en novembre pour dĂ©finir plus clairement les prĂ©-requis pour le montage d’un tel projet.»

http://www.dotsport.info

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Carte blanche

SOA, a key enabler for business agility Today, core processes of enterprises need to be adapted frequently due to changes in strategy and the underlying organization. These constant changes of processes define the requirements for the supporting IT Systems. Depending on the degree of changes necessary, the underlying IT architecture might be impacted. We often call Business-IT alignment, the dynamic process of ensuring that the organization’s IT system is best supporting the business strategy and goals. According to [1], alignment can be considered from various perspectives. In my research, though not excluding other perspectives, I favour a top-down method as relevant in this context. This top-down method, illustrated in figure 1, corresponds roughly to the strategy execution perspective of [1].

In order to support the flexibility required in the business processes, service-oriented architectures represent a promising way to implement IT needs [2,3,4,5,6,7]. The SOA paradigm is defined as “an architectural concept in which all functions, or services, are defined using a description language and have invokable, platform-independent interfaces that are called to perform business processes” [8,9]. In previous research [10], a possible top-down SOA construction method and related Critical Success Factors (CSF) have been identified.

© Photography Raoul Somers

COPING WITH METHODOLOGY Early 2007, independent worldwide studies with more than 1.400 CIOs came to the result of decreasing importance of SOA for Chief Information Officers (CIOs), while the level of SOA-readiness and implementation did not progress substantially [11]. SOA ranked only number 7 in Top 10 of CIOs’ priorities. The reason for this shift of priorities is to be found in mainly two issues. On the one hand, the method on how to approach implementation and what abstraction models to use is very complex,

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and today still unclear. On the other hand, the Return Of Investment (ROI) of SOA can hardly be calculated. My research within the PhD programme is therefore addressing the first issue, about a complete and coherent methodology for SOA implementation with underlying models of abstraction. Therefore, a state-of-the-art analysis of the different abstraction layers within Enterprise Architecture frameworks including strategy, processes and IT with all related modelling languages and SOA methodologies (industrial & academic) has been done. This state-of-the-art work has shown achievements related to all components of SOA methodology. The developed model with identified components and issues needs now to be tested by practitioners.

AN EXHAUSTIVE MODEL Of course, there will not be a silver bullet “one fits all” methodology, but it is possible to develop a model with different domains and related issues. This model should be exhaustive and tested by industrial experience. The results will be used to discuss and compare the different methodologies, and to end with a classification

on each abstraction level, of what models and methodologies are known, what is used, and finally, which of these are successful by meeting expectations. By then, a decision model depending on IT architecture will be created and should be helpful to identify options on each level. In a later phase (2009/2010), the methodology will be applied in three case studies from different industries, with the clear objective to provide exploitable results for Luxembourgish companies/organizations going towards SOA.


REFERENCES

//// CONTRIBUTION //// By contributing to this questionnaire with the objective of testing the developed SOA methodology model (as a result of the state-of-the-art analysis), your benefit will be threefold : t evaluate

the presented SOA methodology model and get new ideas & insights an electronic copy of the executive summary with the results of this questionnaire t benchmark your efforts/progress with average results from your industry t get

More information on www.itnation.eu

[1] - J.C. Henderson and N. Venkatraman, Strategic Alignment : Leveraging Information Technology for transforming organisations - IBM Systems Journal, vol32, NO1, 1993 [2] - Erl T., : Service-oriented Architecture: Concepts, Technology and Design, 2006 [3] - Newcomer, E.; Lomow, G. : Understanding SOA with Web services. Upper Saddle River : Addison-Wesley, 2005 [4] - Krafzig, D.; Banke, K.; Slama, D. : Enterprise SOA : service-Oriented architecture best practices. 5. print. Upper Saddle River [u. a.] : Prentice Hall PTR, 2006 [5] - Pulier, E.; Taylor, H. : Understanding enterprise SOA. Greenwich, Conn : Manning. 2006 [6] - Woods, D.; Mattern, T. : Enterprise SOA: designing IT for business innovation. 1. Aufl. Beijing [u.a] : O‘Reilly, 2006 [7] - Dostal W. et al : Service-orientierte Architekturen mit Web Services: Konzepte – Standards – Praxis. Heidelberg; MĂŒnchen : Elsevier, Spektrum Akad. Verl., 2005 [8] - Barry D.K : Web Services and Service-Oriented Architectures, Morgan Kaufmann Publishers, 2003 [9] - Channabasavaiah K. et al, : Migrating to Service-Oriented Architecture – part 1, IBM Developer Works, 2003

JAN RICKEN Is a Business Process Manager and external PhD candidate at University of

[10] - Ricken, J. : Top-down Modeling Methodology for ModelDriven SOA construction, On the Move Doctoral Consortium, Villamoura, Portugal in : Conference Proceedings, Springer Nov 2007 [11] - Pettey C. : Gartner

Namur, Computer Science Department, Belgium. His main topic is Strategic Business Process Management, based on 8 years of professional experience with advisory companies in Luxembourg. He started the PhD as an external candidate and works currently as Business Process

This research is supported by the Luxembourgish Ministry of Education (Ministùre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle) and close collaboration with Luxembourg’s research institute CRP Henri Tudor, Center for IT Innovation (CITI).

Manager for Cargolux Airlines. He has started his PhD research early 2007 and has published two articles so far.

jan.ricken@fundp.eu.be

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Actual IT

ERP & CRM

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Lever de rideau sur E-Chain L’acquisition d’E-Chain Management par la sociĂ©tĂ© Ordina lui ouvre de nouvelles perspectives dans la consultance et sur le marchĂ© financier. L’inauguration des nouveaux bureaux d’E-Chain Management, Route d’Arlon, est reprĂ©sentative de la nouvelle orientation prise par la sociĂ©tĂ© belge. JustifiĂ© par une croissance de l’équipe luxembourgeoise, le dĂ©mĂ©nagement coĂŻncide avec l’acquisition d’E-Chain Management par la sociĂ©tĂ© Ordina, Ă  la recherche de compĂ©tences SAP. Pour E-Chain, la reprise est synonyme de renforcement de sa position en local. La sociĂ©tĂ© de consultance s’ouvre de nouveaux horizons et lorgne sur le marchĂ© de la finance.

E-Chain Management, partenaire SAP le plus important au Luxembourg, fournit des services d’automatisation depuis 2001. Cette acquisition soutient les objectifs de croissance d’Ordina, tandis qu’E-Chain, fortement axĂ©e sur les clients ‘high-end’, pourra offrir une gamme de services plus complĂšte, y compris une expertise technologique plus large et du dĂ©veloppement de solutions. «Pour notre marchĂ© local, Ordina a une offre beaucoup plus Ă©tendue que SAP, explique Philippe Hamtiaux, Managing Partner d’E-Chain Luxembourg. Nous sommes spĂ©cialistes SAP mais c’est vrai qu’on doit aller dans la direction des compĂ©tences dans le langage de programmation.» Ordina supporte, en grande partie, du hosting d’applications et ses compĂ©tences en SAP Ă©taient jusque-lĂ  assez rĂ©duites. La sociĂ©tĂ© est maintenant en mesure de renforcer sa position dans le segment ‘enterprise solutions’. E-chain va donc durcir le noyau de compĂ©tences SAP d’Ordina. «Ils vont devenir notre centre de rĂ©fĂ©rences pour le Luxembourg, dit Philippe Hamtiaux. E-chain, c’est 40 personnes au Luxembourg, ce qui est encore trop petit pour des clients financiers.» Les collaborateurs d’E-Chain ont donc aussi plus d’opportunitĂ©s de carriĂšre Ă  leur portĂ©e.

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CONSOLIDER SAP La combinaison des deux sociĂ©tĂ©s au Luxembourg ouvre ainsi la perspective du marchĂ© bancaire. «Cela devient une rĂ©elle perspective pour E-Chain Luxembourg via la branche finance ‘ORDINA-ITG’ bien prĂ©sente dans les banques avec leurs consultants business et l’implĂ©mentation de packages bancaires, explique Philippe Hamtiaux. ITG est d’ailleurs prĂ©sent aussi auprĂšs des banques luxembourgeoises, de mĂȘme qu’Ordina Finance.

Et Business Objects est bien rĂ©putĂ© dans les banques.» La fusion va donc permettre de consolider SAP et BO, cela Ă©galement auprĂšs des clients financiers. L’annĂ©e prochaine s’annonce chargĂ©e. «En plus de nos activitĂ©s SAP et BO, nous nous rapprochons des activitĂ©s de consulting dans les banques via ITG.» A ce niveau, E-chain n’a pas vraiment de concurrence. «Nous avons pour objectif une croissance de 10% du headcount d’ici 2010.»


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L’ECM passe par tous Pour supporter la bonne circulation de l’information dans l’entreprise, l’IT doit pouvoir concevoir un systĂšme global d’ECM (Enterprise Content Management) facile et efficace. Le nombre de documents augmente au sein des entreprises. Dans cette masse d’informations qu’il faut pouvoir gĂ©rer, certains contenus, utiles, doivent pouvoir circuler, d’autres doivent ĂȘtre stockĂ©s, d’autres encore doivent ĂȘtre simplement dĂ©truits. Afin d’avoir une vision globale de ces processus, la sociĂ©tĂ© Sogeti a conçu une solution ECM avec Sharepoint de Microsoft et la solution de scanning de Kofax.

La solution intĂ©grĂ©e ‘Mail Room’ est donc conçue comme une salle oĂč le courrier arrive et doit ĂȘtre traitĂ©. Par exemple, si le systĂšme reconnaĂźt une facture, un workflow dĂ©terminĂ© sera lancĂ©, gĂ©rĂ© par Microsoft Sharepoint. La seconde solution proposĂ©e par les trois partenaires est le Document Exchange Server (DES) oĂč les documents scannĂ©s sont envoyĂ©s directement vers la maison mĂšre ou l’organisation centrale. «Cela permet de gagner du temps, par exemple lors de

l’ouverture d’un compte, explique Koen Beeuwsaert. L’email ou le fax sont automatisĂ©s, les flux sĂ©curisĂ©s. Une solution typique pour gĂ©rer les ordres dans le cas des fonds d’investissement.»

PETITS PROJETS

une vision de tout cela. Les techniques de publications concernent aussi les PDA, DVD, sticks USB, ainsi que l’envoi de documents par mail.» L’ECM soutient donc la communication dans son ensemble. «Ce sont de multiples petits projets au sein de l’entreprise qui apportent une avancĂ©e globale.»

Cependant, la taxonomie prend Ă©normĂ©ment de temps et les nuages de tags, visibles sur internet, ne sont pas encore applicables aux environnements professionnels. «Cela ne fonctionne que si la solution est automatisĂ©e et que la dĂ©matĂ©rialisation et la catĂ©gorisation des documents est suivie par tous, dit Renaud Vanderoost. Le webmaster est par exemple trop souvent un goulot d’étranglement car il doit mettre en ligne de l’information qu’il reçoit dans des formats trop disparates. Il faut que les documents soient mis aux bons endroits dĂšs l’entrĂ©e, sinon on fait de l’entreposage, pas de l’ECM.» De plus, les problĂ©matiques lĂ©gales entrent aussi en ligne de compte. «Il faut savoir qui a consultĂ© le document, l’a crĂ©Ă© ou modifiĂ©, conseille Renaud Vanderoost. La loi n’impose rien au niveau de la technologie mais le processus mis en Ɠuvre pour assurer le suivi des documents sera examinĂ© Ă  coup sĂ»r. Nous demandons aux clients de faire le minimum, soit d’abord l’inventaire du type de contenu et ensuite, sa hiĂ©rarchisation.» De mĂȘme, le stockage sĂ©curisĂ© doit ĂȘtre assurĂ© par l’intĂ©gration de l’ILM dans l’ECM. «Quand on veut mener une politique d’ECM, il faut avoir

© Photography Raoul Somers

«L’échec des projets d’ECM est souvent dĂ» Ă  des interfaces conçues par les managers, dit Renaud Vanderoost, Solution Manager ECM chez Sogeti Luxembourg. Je penche plutĂŽt pour une approche bottom-up. Ce sont en effet les employĂ©s et les secrĂ©taires qui font face Ă  de plus en plus de types de donnĂ©es, ce qui leur prend de plus en plus de temps.» L’idĂ©e est d’utiliser la mĂȘme interface de dĂ©part, commune Ă  tous : le multifunction printer (MFP). Les donnĂ©es introduites dans le MFP, par scannage, sont ensuite reconnues et dispersĂ©es dans l’entreprise en fonction de leur utilitĂ©. «Le systĂšme extrait les mĂ©tadonnĂ©es des documents, les reconnaĂźt et les classe, explique Koen Beeuwsaert, Account Manager chez Kofax. Si la configuration est correcte au dĂ©part, le risque d’erreur est quasi nul.» La consolidation des documents dans Sharepoint donne un accĂšs facilitĂ© Ă  l’information. «De plus, si la solution est intĂ©grĂ©e avec Office, les utilisateurs ne sortent pas de leur zone de confort», ajoute Tony Knors, PreSales Manager chez Microsoft Belux.

Renaud Vanderoost, Solution Manager ECM chez Sogeti Luxembourg

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BUSINESS DECISION MAKER

Confiance et transparence : les apports d’un rĂ©fĂ©rentiel commun Dans un contexte de crise financiĂšre, dont les tenants et les aboutissants restent relativement obscurs, l’appel du PrĂ©sident de la Banque Centrale EuropĂ©enne Ă  accroĂźtre la transparence des institutions, des instruments financiers et des marchĂ©s, semble sonner le glas d’une pĂ©riode d’intense «innovation», voire de complexification, du systĂšme financier. ParallĂšlement, il replace le rĂŽle de la rĂ©glementation et de la surveillance prudentielle au cƓur des dĂ©bats. Faut-il plaider pour une rĂ©glementation plus rigide et une surveillance accrue ou pour une rĂ©glementation basĂ©e sur des principes, capable d’évoluer concomitamment avec les marchĂ©s financiers et prĂŽnant une approche plus large de la gestion des risques systĂ©miques ? Une tendance semble poindre Ă  l’horizon, rĂ©cemment confortĂ©e par le Nouvel Accord de BĂąle ou encore les “Principles-based regulation : Focusing on the outcomes that matter» de la Financial Services Authority britannique. Cette Ă©volution du cadre rĂ©glementaire implique la mise en Ɠuvre de nouveaux dispositifs permettant de s’assurer que les principes ou objectifs de ces rĂ©glementations sont effectivement atteints. Et c’est bien la qualitĂ© de ces dispositifs qui conditionnera la confiance que les diffĂ©rentes parties prenantes accorderont au systĂšme.

INNOFINANCE : UNE DEMARCHE COLLABORATIVE Dans le cadre de son programme de recherche INNOFinance, le CRP Henri Tudor s’attache Ă  soutenir le dĂ©veloppement de la Place financiĂšre en la positionnant comme un centre d’excellence des services. Cette excellence est dĂ©montrable grĂące Ă  des dispositifs de description et d’évaluation des processus soutenant les services. Sur base d’une approche rigoureuse, ces travaux exploitent une norme internationalement reconnue permettant de dĂ©crire et d’évaluer de façon systĂ©matique et objective des processus d’une part, et des connaissances spĂ©cifiques aux diffĂ©rents mĂ©tiers du secteur financier, qu’elles soient formalisĂ©es et codifiĂ©es ou implicites, d’autre part. L’adhĂ©sion ou l’engagement des principales instances de la Place financiĂšre (telles que l’IRE, l’ALCO, l’IIA, l’Association des PSF de support, l’ISACA, etc.), de l’audit et du conseil ne peut que tĂ©moigner de l’intĂ©rĂȘt d’une telle dĂ©marche. Les dĂ©veloppements actuels se concentrent principalement sur une approche

de gestion des risques pour les PSF de support, avec des instances spĂ©cifiques pour les diffĂ©rents mĂ©tiers concernĂ©s, le dĂ©veloppement d’applications e-banking sĂ©curisĂ©es, le Business Continuity Management ou encore la problĂ©matique de la gestion de la relation de sourcing. Un autre dĂ©monstrateur de ce programme de recherche est un modĂšle standardisĂ© d’évaluation des obligations en matiĂšre de KYC/AML (Know Your Customer/ Anti-Money Laundering).

VERS UN RÉFÉRENTIEL COMMUN Une consultation des parties prenantes a mis en Ă©vidence le caractĂšre rĂ©current de cette problĂ©matique et fait Ă©merger le besoin de disposer d’une vision commune des processus mĂ©tiers et de leurs objectifs. Cette vision doit par ailleurs ĂȘtre suffisamment prĂ©cise et structurĂ©e afin de permettre tant aux institutions financiĂšres qu’aux auditeurs d’identifier les risques, de spĂ©cifier les contrĂŽles, d’analyser l’impact des rĂ©glementations sur les processus et enfin, d’évaluer, pour un processus spĂ©cifique, le degrĂ© d’assurance atteint.

Ces instances du modĂšle KYC/AML sont ainsi actuellement co-construites avec des professionnels du secteur financier et feront l’objet d’expĂ©rimentations dans le courant du quatriĂšme trimestre 2008. Suite Ă  ces expĂ©rimentations et validations avec les acteurs concernĂ©s, ces modĂšles devraient constituer le rĂ©fĂ©rentiel commun permettant de dĂ©montrer le niveau de maĂźtrise des processus KYC/ AML au sein des diffĂ©rentes entitĂ©s. Sans prĂ©sager des rĂ©sultats de ces expĂ©rimentations, mais fort d’une riche expĂ©rience antĂ©rieure en matiĂšre de description et d’évaluation standardisĂ©es de processus ayant confirmĂ© les forces de cette dĂ©marche tant en termes de formalisation des processus et activitĂ©s qu’en tant que diagnostic prĂ©cis permettant d’identifier aisĂ©ment des actions d’amĂ©lioration ciblĂ©es, le CRP Henri Tudor souhaite promouvoir l’exploitation de ces modĂšles par la communautĂ© professionnelle.

Par Anne-Laure Mention, INNOFinance Program Manager au Centre de Recherche Public Henri Tudor

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Conférence ITnews

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ConfĂ©rence Fund Industry : Le dialogue Global-Local Ă  la loupe La confĂ©rence mensuelle d’ITnews fut l’occasion de revenir sur la constitution de RBC Dexia Investor Services et, ensuite, de prĂ©senter quelques projets de taille dans le domaine des fonds.

Eric Mansuy, CIO de RBC Dexia IS JosĂ©e-Lynda Denis, Chairwoman du TA Forum de l’ALFI

«Nous devons continuer Ă  dĂ©velopper nos services et nos solutions tout en nous Ă©tablissant sur des marchĂ©s Ă  haut potentiel, a expliquĂ© Eric Mansuy. Nous devons combiner implĂ©mentation technologique et excellence opĂ©rationnelle.» La joint-venture a rapidement menĂ© Ă  la formation de nouvelles Ă©quipes focalisĂ©es sur la qualitĂ© de la relation avec le client, ce qui a crĂ©Ă© parfois des tensions entre les projets globaux, les aspects tactiques et la maintenance. «Cette qualitĂ©, nous l’atteignons en donnant Ă  nos projets une dimension globale, ce qui signifie que nous sommes transparents en termes de capacitĂ© disponible et que nous sommes trĂšs peu repliĂ©s sur nous-mĂȘmes.» Pour garantir les meilleurs services possibles, la banque doit pouvoir grandir tout en Ă©tant profitable ; elle passe donc par un dĂ©veloppement des ressources humaines, notamment via des missions au Canada, et de l’innovation.

HORS FRONTIÈRES «Luxembourg est de plus en plus reconnu comme une plateforme de distribution globale», dit Josée-Lynda Denis, Chairwoman

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CrĂ©Ă©e en 2006 suite Ă  la fusion de Dexia et Royal Bank of Canada, la banque comporte deux entitĂ©s opĂ©rationnelles : Luxembourg et Toronto ; et une structure juridique basĂ©e Ă  Londres. ClassĂ©e neuviĂšme dans le top ten des global custodians, RBC Dexia est passĂ©, en deux ans, d’une base de 3000 employĂ©s Ă  5200, dont 1550 Ă  Luxembourg. La banque vient Ă©galement d’ouvrir une entitĂ© malaise, Ă  Kuala Lumpur. L’Asie est un marchĂ© qui prend de plus en plus d’ampleur dans le secteur des fonds d’investissement. Pour assurer le support d’un rĂ©seau de renommĂ©e mondiale, l’activitĂ© locale est dĂ©terminante.

du TA Forum de l’ALFI, qui rassemble des groupes de travail et organise des Ă©vĂ©nements autour de l’expertise opĂ©rationnelle dans le domaine des fonds. Depuis 2005, l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement Ă©tablit un classement des transfer agents basĂ©s au Grand-DuchĂ©. «Nous voyons clairement une Ă©volution dans l’offre de services et cela particuliĂšrement dans les activitĂ©s transfrontaliĂšres. Celles-ci exigent une administration de tous types de fonds et de monnaies, de garantir la maintenance des produits et, logiquement, la plupart d’entre nous ont des hubs en AmĂ©rique ou en Asie pour supporter cette masse critique, qu’il faut pouvoir gĂ©rer.»

MAINTENIR LA TRANSPARENCE «Il faut une solution globale qui accompagne cette Ă©volution, dit Philippe Cortes, consultant chez Information Mosaic. Pour prendre en compte les aspects IT, avec des systĂšmes d’information trĂšs Ă©loignĂ©s qui se parlent, et des aspects mĂ©tier, comme le fait de placer le gestionnaire de fonds au centre du schĂ©ma lorsqu’on conçoit la solution.»

Olivier Mohy, Senior Manager Advisory & Consulting chez Deloitte, a mis l’accent sur l’importance du reporting prudentiel, de plus en plus dĂ©taillĂ© et complexe. «Il faut pouvoir regrouper les rapports, ce qui reprĂ©sente un fameux dĂ©fi pour l’IT au niveau du datawarehousing», a-t-il expliquĂ©. D’autant plus que les instruments financiers se complexifient. «Il faut nĂ©anmoins aller faire toujours plus de transparence envers les administrateurs et les promoteurs de fonds, a-t-il rappelĂ©. Ceux-ci veulent disposer des informations nĂ©cessaires pour se concentrer sur le business.» Au CRP Henri Tudor, Anne-Laure Mention est en charge du projet INNOFinance qui vise Ă  contribuer Ă  la promotion et au dĂ©veloppement de la Place financiĂšre afin d’amĂ©liorer les services. «L’innovation ne se rĂ©sume pas aux produits mais peut aussi venir d’apports mĂ©thodologiques.» Dans le domaine des fonds, Innofinance est en train de crĂ©er un modĂšle d’évaluation des problĂ©matiques KYC/AML en se basant sur les normes internationales et en collaborant avec des acteurs tels que l’ALGO et l’Institut des auditeurs luxembourgeois. Le projet devrait entrer en phase de test le premier trimestre 2009.


Petit-déjeuner ITnews

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La fuite des donnĂ©es sous contrĂŽle Lors du Petit-DĂ©jeuner ITnews consacrĂ© Ă  la sĂ©curitĂ© IT, Computacenter, Microsoft et Utimaco ont exposĂ© les meilleures maniĂšres de lutter contre la fuite des donnĂ©es et rendre celles-ci inutilisables en dehors de leur contexte initial. Riche d’une Ă©quipe d’une cinquantaine de personnes Ă  Luxembourg, Computacenter, dĂ©sormais installĂ© Ă  Howald, est un prestataire et intĂ©grateur agrĂ©Ă© PSF de renom, notamment sur la question du support aux utilisateurs, sur la mobilitĂ© et la sĂ©curitĂ© de l’information. Avec des ressources rĂ©parties dans les Managed services (helpdesk,
) en Unified messaging, en intĂ©gration d’applications et en consulting et sourcing, Computacenter approche la sĂ©curitĂ© tous les jours et propose des solutions notamment sur la lutte contre la fuite des donnĂ©es. L’entreprise dispose de partenariats avancĂ©s avec Microsoft, Utimaco et VMware notamment.

«Aucune sociĂ©tĂ© ne voudrait ĂȘtre Ă  la une des journaux pour avoir perdu des donnĂ©es stratĂ©giques et confidentielles, explique FrĂ©dĂ©ric Dumesle de Computacenter Luxembourg. Ce problĂšme est mondial et touche des sociĂ©tĂ©s de tous secteurs, de toutes tailles. C’est devenu d’autant plus problĂ©matique que l’information est aujourd’hui stockĂ©e partout (PDA, clĂ© USB, serveurs
) et dissĂ©minĂ©e notamment par l’explosion de la tĂ©lĂ©phonie mobile, du flux de donnĂ©es »

BITLOCKER AND MORE «Un des problĂšmes les plus pointus pour les gestionnaires IT, c’est de garantir la sĂ©curitĂ© des desktops des utilisateurs, a notĂ© BenoĂźt Fortemps, Technology and Solutions advisor de Microsoft Luxembourg. C’est un challenge qu’a adressĂ© Vista par une harmonie de la sĂ©curitĂ© dans tout l’OS. On n’obtiendra pas une sĂ©curitĂ© Ă  100% ; il faut ĂȘtre lucide. Mais grĂące Ă  Vista, on peut limiter l’impact des brĂšches IT, connues ou inconnues.» Pour cela, Microsoft permet d’empĂȘcher notamment le ‘buffer overflow par injection de code’ avec la Data Execution Prevention. L’éditeur offre aussi une Address Space Layout

Randomization qui permet de charger les donnĂ©es Ă  diffĂ©rents endroits de la machine, afin de contrer d’éventuels hackers. Enfin, l’User Account Control permet de modĂ©rer la promotion des utilisateurs comme administrateurs de machines et CardSpace, de gĂ©rer les identitĂ©s de façon plus fluide qu’avec une simple SSO. «Vista est le premier OS sorti dans le cadre d’un Security Development Lifecycle chez Microsoft et qui est publiĂ© sur le web», dit BenoĂźt Fortemps. Avec la Network Access Protection, l’éditeur garantit que seules les machines propres (AV,
) se connectent. Celles qui ne sont pas conformes sont mises en quarantaine. En matiĂšre de sĂ©curitĂ© des postes de travail, Microsoft propose surtout l’EFS (cryptage des dossiers ou des fichiers) et le RMS pour Right Management Services (ou les droits d’usage des documents). DerniĂšrement, MS a mis au point Bitlocker, la solution d’encryption (incluse) pour Vista Entreprise ou Windows 2008 Server qui permet, en plus de sĂ©curiser les donnĂ©es, de garder la machine intacte par rapport Ă  la session prĂ©cĂ©dente. Il dispose aussi d’un outil de dĂ©ploiement, d’un outil de gestion, et d’outils de recovery and repair.

LA CLOSE PROTECTION D’UTIMACO «Notre raison d’ĂȘtre, c’est de veiller Ă  ce que toutes les solutions de sĂ©curitĂ© soient gĂ©rables et accessibles par les entreprises et leurs responsables de sĂ©curitĂ©, dit Ann Deruyter, d’Utimaco. Nous sommes donc principalement actifs sur la protection et monitoring de la compliance.» À l’heure actuelle. Utimaco, qui va ĂȘtre repris par Sophos, protĂšge l’information dans le cas de vol ou de perte d’un device mobile, met sous contrĂŽle les accĂšs des partenaires sous-traitants ou extĂ©rieurs dans le cadre d’outsourcing, protĂšge de l’interception des emails, bride les Removable Medias (DVD, CD, clĂ©s USB), empĂȘchant le vol interne ou externe par l’encryption des donnĂ©es. Dans SafeGuard Enterprise, Utimaco dispose d’un point fort grĂące Ă  son Management Center et ses modules annexes dont le fameux Partner Connect qui rend possible l’insertion de la solution Vista Bitlocker de Microsoft dans la famille de sĂ©curitĂ© Utimaco.

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L’archivage Ă©lectronique peut ĂȘtre une preuve Avec le dĂ©veloppement considĂ©rable de la numĂ©risation, les supports traditionnels d’archivage sont progressivement remplacĂ©s par des systĂšmes Ă©lectroniques. Longtemps considĂ©rĂ© comme permettant de rĂ©duire le volume papier et les coĂ»ts de stockage, l’archivage Ă©lectronique tend Ă  devenir un instrument de preuve auquel les entreprises veulent pouvoir recourir pour limiter leur risque juridique et commercial. Il est donc important d’assurer que la valeur probante des documents archivĂ©s Ă©lectroniquement ne sera pas altĂ©rĂ©e par le temps. Certes, certaines lois prĂ©voient cette possibilitĂ© et fournissent quelques principes concernant les modalitĂ©s d’archivage. Ainsi, la loi du 12 fĂ©vrier 1979 relative Ă  la TVA offre la possibilitĂ© aux entreprises d’archiver leurs factures (qui doivent ĂȘtre conservĂ©es pendant 10 ans) sous forme Ă©lectronique, Ă  certaines conditions.

Le Code civil attribue aussi force probante aux copies sous certaines conditions. Ainsi lorsque l’original n’existe plus, une copie effectuĂ©e Ă  partir de celui-ci, sous la responsabilitĂ© de la personne qui en a la garde, a la mĂȘme valeur probante que l’écrit sous seing privĂ© dont elle est prĂ©sumĂ©e, sauf preuve contraire, ĂȘtre une copie fidĂšle lorsqu’elle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre d’une mĂ©thode de gestion rĂ©guliĂšrement suivie et qu’elle rĂ©pond aux conditions fixĂ©es par le rĂšglement grand-ducal du 22 dĂ©cembre 1986 (Ă  savoir, reproduction fidĂšle et durable, effectuĂ©e de maniĂšre systĂ©matique et conservĂ©e aussi longtemps que les reproductions, conservĂ©e avec soin, dans un ordre systĂ©matique et protĂ©gĂ©e contre toute altĂ©ration). En cas de litige, les juges conservent un large pouvoir d’apprĂ©ciation pour dĂ©terminer si la mĂ©thode d’archivage utilisĂ©e permet d’assurer la force probante des documents. C’est probablement Ă©galement le cas pour les actes conclus directement par voie Ă©lectronique Ă  propos desquels le Code civil prĂ©voit que, sous certaines conditions, l’acte conclu Ă©lectroniquement possĂšde la mĂȘme valeur probante que l’original Ă©tablit sur support papier.

Luxembourg de norme prĂ©cise Ă  ce sujet. Plusieurs textes Ă©trangers et internationaux dĂ©finissent des normes de mise en place d’un archivage Ă©lectronique. Parmi elles, la NF 42-013 de l’AFNOR (proposant l’utilisation de supports Write Once Read Many ou WORM), la norme internationale ISO 15489 (proposant des principes directeurs pour maĂźtriser de l’archivage Ă©lectronique) ou encore la norme OAIS. Ces normes n’ont toutefois qu’une valeur indicative.

A l’heure actuelle, la capacitĂ© Ă  Ă©tablir de maniĂšre certaine la valeur probatoire des documents conservĂ©s sur support Ă©lectronique est par consĂ©quent jugĂ©e insuffisante. L’enjeu pour le lĂ©gislateur serait de fournir aux entreprises un cadre juridique souple mais sĂ©curisĂ© rĂ©pondant aux nouvelles difficultĂ©s posĂ©es par l’archivage Ă©lectronique. Gary Cywie et AgnĂšs Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats Ă  la Cour

La convention de preuve pourrait apporter une solution contractuelle claire et sécurisée entre parties, en déterminant les modes de preuve admissibles entre elles. Cette solution comporte néanmoins un certain nombre de limites légales remettant quelque peu en cause son efficacité.

NORME LOCALE À VENIR © Photography Raoul Somers

La valeur probante d’un Ă©crit conservĂ© de maniĂšre Ă©lectronique est donc subordonnĂ©e aux modalitĂ©s de son archivage, comme l’efficacitĂ© d’une preuve dĂ©pend des conditions de sa conservation. La mĂ©thode d’archivage, quel que soit son support, doit donc rĂ©pondre Ă  certaines normes. Or, il n’existe pas au Gary Cywie et AgnĂšs Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats Ă  la Cour

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SIT Group, la force dñ€™un rĂƠseau 10 ans aprĂ¹s sa crĂƠation, la sociĂƠtĂƠ de services SIT Group ne tarit pas de projets et va bientĂ®t lancer une filiale française. A lñ€™occasion de ses dix ans, SIT Group avait rassemblĂƠ une communautĂƠ de dĂƠcideurs au Château Villeroy&Boch, oĂơ se tenait des sĂƠminaires dĂƠdiĂƠs Ă ses trois secteurs dñ€™activitĂƠs: ICT, TĂƠlĂƠcom et Outsourcing. CrĂƠĂƠe en 1998, SIT Group dĂƠcroche son premier contrat dñ€™outsourcing en 2000 et compte rapidement parmi ses clients Deloitte, SES ou encore Banque de Luxembourg. En 2003, un partenariat avec IBM fait passer lñ€™effectif de 12 Ă 25 personnes. En 2005, cñ€™est sur le marchĂƠ de la tĂƠlĂƠphonie que se lance SIT Group, en duo avec Avaya, en crĂƠant IP Trade. Un an plus tard, ces deux partenariats provoqueront la naissance de SIT

Nederland, puis, en 2007, le rachat du parc client Tenovis/Avaya. Cette annĂƠe-lĂ , un dĂƠfi de taille se prĂƠsente Ă SIT Group, qui devient Professionnel du Secteur Financier (PSF). Ă‚Ć€On mise beaucoup sur les compĂƠtencesĂ‚Ć„, rĂƠsume Cyril Dagand, co-fondateur du groupe. Ă‚Ć€On met aussi en avant nos atouts PSF, qui fut une expĂƠrience structuranteĂ‚Ć„, explique JĂƠrĂ®me Grandidier. Quand on peut offrir ses services au secteur financier, on peut tout faire.Ă‚Ć„ En 2008, SIT Belgium a complĂƠtĂƠ la prĂƠsence du groupe au BeneluxĂą€ƚ avant le lancement de sa filiale française.

Cyril Dagand et JĂƠrĂ®me Grandidier, fondateurs de SIT Group

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Petit-déjeuner ITnews

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PCI, a Plan Compliant for the client’s Interest Petit-dĂ©jeuner d’ITnews Thursday 23 october 2008

Protecting confidential data in the payment card industry is a sensitive issue. Millions of transactions are made throughout the world everyday. From the companies where the cards are used in the first place, to the banks between which the transactions are made, the confidential data contained in the communication has to be protected. At the occasion of the breakfast organized by ITnews, IBM will present its Internet Security Systems (ISS) solution, to conceive and put into practice a complete security plan.

Theme : PCI compliance When ? Thursday 23rd October 2008 From 8:30 A.M. Where ? Espace Entreprises Namur, Luxembourg-Hamm Who ?

Umberto Sansovini – IBM

“We receive spams every day on the internet. For example, one gets invited to know more about how to work remotely from home, says Umberto Sansovini, IBM. We call it ‘mules recruiting’. The ones that take the chance to believe the information must then proceed to transfer a few thousands euros from a specified bank to another one.” The examples remain rare because not many are publicly known but the danger is real. Sometimes, it takes years before these thefts are discovered and the illegal transactions are stopped. “‘Who must refund the clients?’ That is the question that everyone asks by then. But the reissuing of a credit card costs between 10 and 15 euros. In the case of a massive theft, the cost is huge, because of both the refunding and the loss of credibility to the customers.”

COMMON FOUNDATIONS

Umberto Sansovini, IBM Internet Security Systems, General Business Sales, GTS, SouthWest Europe

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In 2006, in order to prevent data or identity theft, five of the most well-known credit card companies put their competitive differences aside to create the standards of the Payment Card Industry and the PCI Council. This list of 12 compliance rules for the enterprises and the banking institutions helps insure a correct protection of the data. The list starts with the optimal management of the firewall, Sansovini said. Ninety-nine percent of PCI customers have put it into place and think that Security stops there, when it is only the first step.” Indeed, the list also underlines that

the encryption of data is paramount for both transfer and storage. PCI is not about finding holes in organizations’ security systems. It is about helping them to collaborate on the international level to prevent ‘organized cybercrime’. “PCI must not be seen as one more standard in the industry, Sansovini said. It is true that the banking sector is wired with compliance rules. But the PCI standards are the foundations to create the best security plan for the company.” In Europe, the PCI customers’ strive for compliance is much unequal across the continent and from one sector to the next. “The transactions between shops and banks should be highly secured, Sansovini said. Risk management is high on the agenda for the latter. Shops have thus to prove to banks that they are compliant with PCI.”

PROOF OF COMPLIANCE IBM Internet Security Systems has developed a thorough experience in security. IBM ISS can therefore certify a company is compliant, or not, with PCI as requested by the PCI Council and Banks. “Some shops may think that their needs are not as important because their transfer system is protected by Cetrel, for example, Sansovini said. Nevertheless, the data is still stored locally, which induces risks. IBM ISS can check the way a company follows the 12 rules of PCI.”


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DEVELOPER / CONSULTANT

La plateforme des services financiers Microsoft s’intĂ©resse de plus en plus aux sociĂ©tĂ©s de services financiers et aux banques. Ces Power Customers, dans la tourmente actuelle, sont-ils prĂȘts Ă  construire l’avenir ? L’éditeur y croit
 Forte d’une Ă©quipe dĂ©diĂ©e d’une soixantaine de personnes, la BU Financial Services de la Maison de Redmond est en pleine croissance. «Cette industrie est clairement une industrie qui croĂźt, de par la conscientisation autour de la puissance des technologies et aussi de par la quantitĂ© de donnĂ©es, estime David Vander, Worldwide Banking Industry Manager de Microsoft Corp. De plus, les services financiers disposent de compĂ©tences et de leadership Ă©prouvĂ©s sur les technologies et enfin, ils sont enclins Ă  l’innovation.»

Microsoft veut se faire une place de choix dans le monde des serveurs de mĂ©tiers pour les banques et les services financiers. Cela passe tant par l’IT interne des banques que par les innovations dans les ATM, l’internet banking, le mobile banking, etc
 «Microsoft dispose de la plus large palette de solutions sur une mĂȘme plateforme, de la plus grande fiabilitĂ© et du plus large panel de partenaires et d’ISV», avance David Vander.

David Vander, Worldwide Banking Industry Manager de Microsoft Corp. Ă  Redmond

AprĂšs une visite au Sibos, et Ă  la lumiĂšre des derniers Ă©vĂ©nements du monde financier, Microsoft soutient qu'une globalisation des services, dans un contexte de plus en plus rĂ©glementĂ© et transfrontalier, est la seule issue. Mais d'un autre cĂŽtĂ©, il faut pouvoir gĂ©rer le dilemme qui se prĂ©sente avec l'explosion du volume des donnĂ©es. Le prix du terabyte diminue mais le data management gagne en complexitĂ©... D’autant que dans les nouveaux processus de co-creation (business in the cloud), il devient difficile de garantir la qualitĂ© de toutes les informations du flux. Enfin, la mobilitĂ© y met son grain de sel: de nouvelles connexions appellent de nouveaux talents... dont le business a bien besoin, lui qui se doit d'ĂȘtre plus rĂ©actif, plus flexible et moins coĂ»teux que jamais.

LA VOIE DU MILIEU «MĂȘme si Microsoft reste fort dans le mode client-serveur, il faut constater que les services d’aujourd’hui sont dispersĂ©s dans les nuages, dit Brian Jackson, WW Strategist Financial Services de Microsoft. Nous, nous croyons Ă  une voie du milieu. En IT et dans les services bancaires et financiers, nous sommes fortement reprĂ©sentĂ©s dans les Enterprise servers avec SQL Server, Windows Server, Exchange Server, etc. dans l’internet, dans les services, dans les mobiles solutions et aussi sur le PC Client. Notre position dans toutes les sphĂšres technologiques est unique.» Pour renforcer cela, Microsoft adhĂšre Ă  de nombreux standards du marchĂ© et soutient activement des initiatives comme celles autour du MDMI, l’Object management Group, l’UML, le BPML
 «Nous supportons la Banking and Financial Architecture qui aidera au dĂ©ploiement de solutions SOA pour l’industrie, dit Brian Jackson. Et nous venons d’annoncer des accords Ă©tendus avec Swift, autour de IFX, de l’intĂ©gration avec Biztalk ou les standards de reporting pour XBRL.»

Brian Jackson, WorldWide Banking Technology Strategist de Microsoft Corp.

QUELLES TENDANCES ? «D’abord, une informatisation Ă©tendue avec un supercomputing avancĂ© et disponible. Aujourd’hui, un pĂ©taflop de puissance est possible et la croissance du volume des donnĂ©es est indĂ©niable. Cela change radicalement la fondation du business. Ensuite, on constate une vĂ©ritable standardisation sur des open standards qui permettent une cohĂ©rence agrandie et des dĂ©cisions plus prĂ©cises car plus communes. Nous voyons aussi la tendance au cloud computing qui vise Ă  mettre dans l’internet plus de services et plus de partenariats. Enfin, dans les services financiers comme ailleurs, l’informatique est drivĂ©e par l’utilisateur lui-mĂȘme qui 'mash-up' des applications sur le web et qui participe au contenu avec des wikis, des blogs
. donc plus de complexitĂ© et une manageabilitĂ© encore plus dĂ©licate.» Dans ce sens, la vaste famille des produits de serveurs logiciels Microsoft veut ĂȘtre en tĂȘte.

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BUSINESS DECISION MAKER

"Eine Million oder ein Jahr" v 2.0 Deux ans aprĂšs la premiĂšre Ă©dition de son livre-tĂ©moignage «Un million ou un an», Claude Roeltgen, ancien CIO de CrĂ©dit Suisse et de retour Ă  la LBLux, l'a mis Ă  jour. Un livre-vĂ©ritĂ© couronnĂ© de succĂšs, disponible l’an prochain en anglais


Le livre de Claude Roeltgen lĂšve un coin de voile sur les projets IT qui n’aboutissent pas. «Quelquefois, on a du mal Ă  surmonter les Ă©preuves, Ă  savoir pourquoi les projets ne sont pas de pleines rĂ©ussites. Je pense que c’est souvent parce qu'on n’est pas dans les bons starting-blocks, d’autant que les Ă©diteurs de logiciels nous livrent de la qualitĂ© douteuse et que le business nous force Ă  livrer trop rapidement.» Mais la faute est aussi du cĂŽtĂ© de l’IT, ne cache pas le DSI.«À la premiĂšre Ă©dition, certains de mes confrĂšres m’ont encouragĂ© tandis que d’autres ont Ă©tĂ© un peu choquĂ©s qu’un initiĂ© dĂ©voile ce qui se passe rĂ©ellement Ă  l’intĂ©rieur et qui ne devrait pas ĂȘtre exposĂ©, selon eux, Ă  l'extĂ©rieur.»

PAROLE D'INITIÉ Pour Claude Roeltgen, le diable reste toujours la maintenance en IT. «Le prix d’acquisition n’est pas le prix final du software. Il faut certainement le multiplier par deux, par cinq, voire par dix, si on tient compte

de tous les coĂ»ts associĂ©s.» Une idĂ©e reprise dans le titre: si vous voulez votre projet, donnez-moi un million (Ă  l’époque en francs, aujourd’hui cela pourrait ĂȘtre en euros) ou une annĂ©e.

validĂ©e et conçue pour un biotope IT somme toute trĂšs diffĂ©rent de ce qu'ils ont envisagĂ© dans leurs laboratoires. Etablissons un rĂ©seau oĂč chacun peut exprimer sa prioritĂ© et enfin faire des projets ensemble.»

«Selon moi, un projet IT ne doit pas ĂȘtre abordĂ© sur base de critĂšres Ă©motifs, comme pour l’achat d’une voiture, mais comme la construction d’une maison qui implique tous les acteurs.» Pour combler ce gap et aider les interlocuteurs Ă  se comprendre et nĂ©gocier en toute franchise, le CIO donne quelques recettes : «AmĂ©liorons la transparence et communiquons sur nos difficultĂ©s. Embarquons le business dĂšs le dĂ©but dans nos projets et Ă©levons le niveau de comprĂ©hension gĂ©nĂ©rale. Mettons en place une communautĂ© de CIOs qui exerce une autre pression sur les fournisseurs logiciels et IT. N’acceptons plus des taux de maintenance de 20% ou 22% pour des logiciels buggĂ©s d’avance. Laissons le temps aux fournisseurs de nous livrer de la qualitĂ© qui soit

Anti-langue de bois, Claude Roeltgen Ă©crit dans un langage abordable tant par le monde des affaires que par les expĂ©rimentĂ©s, permettant d’aligner une vision sur un projet IT. «Les chapitres 3, 5 et 7 expliquent pourquoi les projets prennent tellement de temps et quelles difficultĂ©s sont Ă  considĂ©rer dĂšs le dĂ©but. J’explique aussi ce que font les gens de l’IT - du moins les mĂ©tiers principaux de l’IT. Enfin, je traite des Unexpected Errors.» Le livre balaye allĂšgrement les axes de la sĂ©curitĂ© comme un roman policier, le training des staffs comme un livre de sociologie et le disaster recovery comme une police d’assurance face aux risques encourus.

Claude Roeltgen, Auteur du livre «Un million ou un an» disponible sur Amazon.de

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© Photography Raoul Somers

Comme en IT, une refonte partielle mais importante du contenu a Ă©tĂ© engagĂ©e. «En deux ans, l'IT a connu de nombreux changements et de nouvelles voies, dit l'auteur luxembourgeois. J’ai obtenu un trĂšs bon Ă©cho de la premiĂšre Ă©dition et j’ai voulu la rĂ©actualiser avec mon Ă©diteur.» Certains sujets, datant de 2005, ont perdu de leur importance tandis que d’autres sont apparus. «J’ai remplacĂ© prĂšs de 50% du texte original pour cette seconde Ă©dition, plus prĂ©cise et plus pointue sur certains domaines. Aujourd’hui par exemple, SOA n’est plus un hype, c’est une rĂ©alitĂ© !»


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///////////// La mobilitĂ© au grand jour rassemble les dĂ©cideurs IT au cƓur de la Ville À l’occasion d’un forum consacrĂ© Ă  la mobilitĂ© et aux nouvelles technologies, environ 70 dĂ©veloppeurs et crĂ©ateurs se sont rassemblĂ©s le 29 septembre sur la Place Guillaume II, bientĂŽt rejoints, en soirĂ©e, par prĂšs de 400 dĂ©cideurs IT. ITnation, le rĂ©seau social de la communautĂ© des professionnels de l’IT initiĂ© par ITnews, et HotCity, la plateforme de mobilitĂ© IT de la Ville de Luxembourg, ont organisĂ© ce forum qui a donnĂ© Ă  la Ville un dynamisme ITnation@Hotcity. La journĂ©e salua le lancement d’ITnation.eu, le premier rĂ©seau social privĂ© dĂ©diĂ© aux professionnels de l’ICT. En collaboration avec la Ville de Luxembourg et des partenaires comme Cisco, Telindus et le groupe Sfeir, ITnation a portĂ© haut l’ambition technologique de la capitale luxembourgeoise, concrĂ©tisĂ©e particuliĂšrement par le projet HotCity. «Ce projet est une rĂ©ussite aussi parce que le bourgmestre est un vrai ‘fan’ de la communication et des nouvelles technologies, a estimĂ© Pit David, ingĂ©nieur tĂ©lĂ©com de la Ville de Luxembourg et pĂšre-fondateur de l’initiative HotCity, devant un parterre de dĂ©veloppeurs et d’initiateurs d’idĂ©es. HotCity n’est pas un projet d’internet mobile, a-t-il prĂ©cisĂ©, mais bien la possibilitĂ© de mettre un contenu et des applications sur une plateforme mobile publique et ouverte et de donner les moyens au public d’utiliser ces services.»

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En novembre 2006, lorsque la couverture de la ville fut une rĂ©alitĂ© avec Luxembourg Goes Wireless, la Ville de Luxembourg franchit les Ă©tapes Ă  toute vitesse : initiative votĂ©e en fĂ©vrier 2007, 40 premiĂšres antennes en juillet, phases complĂ©mentaires et extension du rĂ©seau en 2008. «Sont nĂ©s aussi de cette initiative des contacts avec les P&T, LOL (Luxembourg Online) et Tango, ce qui garantit la couverture multiopĂ©rateurs de la plateforme.» La Ville est aujourd’hui en contact avec d’autres villes comme Esch-sur-Alzette et Thionville pour Ă©tendre la couverture. «Le 18 octobre, nous passons au mode payant. Ce qui nous manque encore, ce sont des applications et des contenus complĂ©mentaires. Je vous invite Ă  donner vos idĂ©es et coordonner vos projets avec ITnation, a encouragĂ© Pit David. Travailler encore plus Ă©troitement ensemble nous permettra de nous placer au top de la communication mobile.»

WIFI AND MORE

QUI DE NOUS DEUX?

La plateforme HotCity est composĂ©e de quatre Ă©lĂ©ments : «une infrastructure de rĂ©seau en WiFi, une plateforme centrale qui gĂšre et concentre les flux de communication et met Ă  disposition des services et des fonctionnalitĂ©s, des sites mobiles et, enfin, hotcity.lu, le site de communication avec le monde, a expliquĂ© Detlev Goetz, coordinateur eCity Ă  la Ville de Luxembourg. Cette plateforme de communication a Ă©tĂ© rendue ouverte et mise Ă  disposition des fournisseurs afin de crĂ©er et supporter des applications modernes.» La Ville a donc lancĂ© un appel Ă  projets. Toutefois, elle «n’acceptera que les applications web, sans aucune installation sur les devices», a prĂ©cisĂ© Detlev Goetz.

«C’est l’histoire de la poule et de l’Ɠuf, dit Evelyne Rys, Public Sector Manager chez Cisco France. Pas de rĂ©seau sans application... et pas d’application sans rĂ©seau. Voici nĂ©anmoins un constat : le marchĂ© des applications mobiles est Ă©mergent, d’autant que les utilisateurs sans fil ne sont pas forcĂ©ment des utilisateurs mobiles. La plupart des connections WiFi ont lieu Ă  l’intĂ©rieur des bĂątiments. La Ville de Luxembourg a la chance d’avancer sur ce terrain alors que les nouveaux devices comme l’iPhone ou l’iPod ont du succĂšs et que les tĂ©lĂ©phones mobiles sont multi-usages et trĂšs rĂ©pandus » Services de gĂ©olocalisation, paiements mobiles, rĂ©seaux sociaux... mais aussi localisation d’amis en ville, suivi des services de secours par un tag RFID tel qu’en Belgique, mesure de la pollution sonore, relevĂ© des amendes comme Ă  Westminster
 «C’est le moment d’y aller» , a conclu Evelyne Rys.

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/////////////////////////////////////// DE TOUTES LES PEUPLADES OVNI dans le paysage internet europĂ©en, Peuplade est un site de quartier qui s’ancre dans la rĂ©alitĂ© et veut renforcer la cohĂ©sion sociale. Nathan Stern, sociologue et fondateur de Peuplade, est fascinĂ© par les capacitĂ©s de l’internet et la maniĂšre dont le virtuel permet de crĂ©er des liens concrets. «J’ai voulu porter un projet social qui est traduit dans la charte Peuplade.» AprĂšs avoir ‘googlé’ le nom de sa rue, Nathan Stern a rencontrĂ© d’autres habitants de cette mĂȘme rue. Des relations ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es, sans base commune, entre personnes trĂšs diffĂ©rentes, faisant fi des barriĂšres sociales. En sont nĂ©s des projets divers, d’abord au sein de la rue, puis du quartier des Epinettes Ă  Paris, puis du 17Ăšme arrondissement et, dĂ©sormais, de toute la capitale. Le site propose de se connecter au voisinage Ă  l’échelle microlocale. Une google map identifie les habitants (pseudonyme) et les invite Ă  dĂ©couvrir une liste de voisins. Chacun se prĂ©sente avec ce qu’il a aimĂ©, sans considĂ©ration d’ñge, d’opinions politiques ou religieuses
 «C’est un rĂ©seau social, convient Nathan Stern, mais les personnes connectĂ©es ne sont pas au prĂ©alable en relation.» Le site dispose aussi d’un espace de petites annonces, d’une boĂźte Ă  idĂ©es qui permet aux crĂ©ateurs

//// HOTCITY.LU //// Surfez-y pour trouver le fond documentaire des procĂ©dures, les intĂ©grations des applications et la charte graphique des sites Ă  respecter. La Ville a Ă©galement conçu un livre blanc avec 15 types d’applications qu’elle souhaiterait offrir Ă  ses publics.

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de tester la valeur ou l’intĂ©rĂȘt d’une idĂ©e par sondage et des Peuplades, qui rassemblent des gens sur base de relations pĂ©rennes.

HOTCITY, HOT APPLI’S «HotCity aujourd’hui, ce sont 158 access points rĂ©partis sur le territoire des 52 km2 de la Ville de Luxembourg, a expliquĂ© Philippe Hougardy, Business Consultant chez Telindus, partenaire d’implĂ©mentation technique de HotCity. À l’horizon 2009, ce ne seront pas moins de 500 access points qui garantiront la couverture totale de la Ville.» Cette plateforme est reliĂ©e Ă  une solution Cisco ISG qui connecte plusieurs opĂ©rateurs tĂ©lĂ©coms et fournisseurs de contenus ou d’applications. Il fonctionne comme un rĂ©seau mesh qui permet le dĂ©placement de borne en borne, tel un rĂ©seau de 3G mobile. «HotCity dispose de services prĂȘts Ă  l’emploi fournis par une API, a expliquĂ© Patrick LĂ©zy, Project manager chez PBS. Cette API contient les mĂ©thodes de connectivitĂ© et de gĂ©olocalisation offertes sur base d’une Mac Address du device comme ID de dĂ©part.» PrĂȘt Ă  conquĂ©rir le mobile, l’internet est en train de changer. «Les widgets et le 2.0 vont rĂ©volutionner la maniĂšre de penser l’internet et l’intranet, a prĂ©dit Didier Girard, Directeur Technique du groupe Sfeir. Le Web 2.0 s’est enrichi ergonomiquement (avec des

technologies comme Silverlight, Flex ou GWT), est soutenu par une vague sociale, et porte et supporte plĂ©thore de technologies et de mĂ©dias. Quelque chose Ă©merge du chaos !» L’une des tendances est ainsi l’Architecture OrientĂ©e Ressources (ROA): mettre l’architecture du web dans les systĂšmes d’information des entreprises en s’inspirant de cette capacitĂ© de monter dans les nuages (Cloud computing) les services et les ressources. L’un des phares de cette initiative est le GWT, le Google Web Toolkit, un framework de dĂ©veloppement oĂč le navigateur est la plateforme. Que ce soit sur un PC, un iPhone, dans la Wii, toutes les applications GWT sont accessibles par l’usage de Javascripts, simplifiĂ©s et rĂ©digĂ©s dans un langague prĂ©sent dans tout navigateur. Cette technologie use de concepts de rafraĂźchissement de l’information introduits par l’arrivĂ©e d’Ajax en 2005. «Il y a une vie avant 2005 et une vie aprĂšs 2005, dit Didier Girard. Cette rĂ©volution est Ă  peu prĂȘt comparable avec l’arrivĂ©e de la TV couleur comparĂ© aux vieux postes noir et blanc.» Mais comme sont rares les docteurs Ăšs Javascript, GWT offre la meilleure technologie actuelle pour le dĂ©veloppeur et pour l’utilisateur
 Que rĂȘver de mieux ?


/ ConfĂ©rence ITnews d’octobre ORGANISATEUR: ITnews THÈME: Business Intelligence LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu

EMC Forum ORGANISATEUR: EMC THÈME: Information Infrastructure LIEU: Novotel Kirchberg, 4, rue du Fort NiedergrĂŒnewald, Quartier EuropĂ©en Nord, Plateau de Kirchberg, L-2015 Luxembourg

Thaler run on SAP ORGANISATEUR: Callataÿ&Wouters & SAP THÈME: Thaler run on SAP LIEU: HÎtel Le Royal, 12, boulevard Royal, L-2449 Luxembourg

Petit-déjeuner d'ITnews ORGANISATEUR: ITnews et IBM THÈME: La conformité aux standards PCI LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu

Roadshow Talend ORGANISATEUR: Talend THÈME: Atelier de découverte Talend Open Studio LIEU: Luxembourg, Centre-ville

27/11/2008 27/11/2008 06/11/2008 30/10/2008 28/10/2008

24/10/2008 23/10/2008 22/10/2008 21/10/2008 16/10/2008

Retrouvez tous nos événements sur www.itnation.eu/conference

2nd Luxinnovation Forum ORGANISATEUR: Luxinnovation THÈME: Business meets Research LIEU: Centre de conférence de la Chambre de Commerce, 7, rue Alcide de Gasperi, Luxembourg-Kirchberg

Les Rendez-vous SĂ©curitĂ© d’ITnews N°2 ORGANISATEUR: Verizon Business THÈME: SĂ©curitĂ© LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu

Colloque sur l’imagerie mĂ©dicale : ImageJ ORGANISATEUR: CRP Henri Tudor THÈME: ImageJ LIEU: CRP Henri Tudor, 29 avenue JF Kennedy, Luxembourg-Kichberg

Aris ProcessDay Luxembourg ORGANISATEUR: IDS Scheer THÈME: Aris ProcessDay Luxembourg LIEU: Casino Mondorf, rue Flammang, L-5618 Mondorf-les-Bains

Salon Contact ORGANISATEUR: Chambre de Commerce de Luxembourg, Chambre des Métiers de Luxembourg et Luxexpo THÈME: Salon Networking et B2B LIEU: Luxexpo, 10, Circuit de la Foire Internationale, L-1347 Luxembourg


Le 20 novembre 2008 ITnation entreprises : Guide spécial Ressources Humaines Le recrutement 2.0 Les cabinets de ressources humaines spécialisés en IT Les staffing houses Les freelances Les solutions de recrutement Les solutions de gestion des ressources humaines Les nouvelles tendances du recrutement social

Contacts: RĂ©daction : RaphaĂ«l Henry et Delphine Reuter - press@itnews.lu RĂ©gie publicitaire magazine : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu RĂ©gie publicitaire guide : GĂ©raldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Infos events : GĂ©raldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu ClĂŽtures: Manifestation Ă  intĂ©rĂȘt : 24 octobre 2008 Contribution : 31 octobre 2008 Parution et confĂ©rence : 20 novembre 2008


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2E FORUM LUXINNOVATION

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