LUXEMBOURG
OCTOBRE 2008 / N°14
ITjobs
ITfinance
Actual IT
Focus : sécurité
Dossier XBRL
Dexia PFS
NĂ©cessaire RSSI p.26
Commune mesure p.36
SAS Ă la base p.44
Le Guide Spécial BI : L'actualité, les acteurs, l'annuaire
LE GRAND ENTRETIEN Bob Kneip, CEO
KNEIP
Au coeur de lâinformation EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50
: Les meilleures offres dâemploi IT au Luxembourg - P21
( - # ( . D E L$ ( & & .
BKN;NFE ;N>?8?J?ED 9;DJH;
B; I7BED 8(8 :;I I;HL?9;I 7KN FC; ;J FC?
FEKH 9H;;H" :;L;BEFF;H EK JH7DIC;JJH; IED 79J?L?J; 7K BKN;C8EKH= 8=:;H 9Ă:CIG:EG>H:H :I 9:8>9:JGH! G:C8DCIG:O A:H EGD;:HH>DCC:AH AJM:B7DJG<:D>H :I >CI:GC6I>DC6JM 6J 8ĂJG 9: A6 <G6C9: G:<>DC / HVadc! 8dc[ gZcXZh! Ldg`h]deh! BViX]bV`^c\! Adjc\Z! 6[iZgldg`! 6lVgYhÂœ
L;D;P L?I?J;H
mmm$YedjWYj#[d[$bk
© Photography Raoul Somers
est un magazine 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg Grand-DuchĂ© de Luxembourg T. +352 26 10 86 26 F. +352 26 10 86 27 E. info@itnews.lu Internet: www.itnation.eu Eric Busch Directeur de la publication eric.busch@itnews.lu RaphaĂ«l Henry RĂ©dacteur M. +352 691 99 11 57 raphael.henry@itnews.lu Delphine Reuter Journaliste M. +352 691 99 78 87 delphine.reuter@itnews.lu Ămilie Mounier Project Manager M. +352 691 99 11 56 emilie.mounier@itnews.lu GĂ©raldine Barbaut Project Manager M. +352 691 99 78 61 geraldine.barbaut@itnews.lu Laurent DefoĂ«r Webmaster laurent.defoer@itnews.lu Photography Raoul Somers www.raoulsomers.lu Merci au Casino Luxembourg Forum d'art contemporain www.casino-luxembourg.lu Exposition du 4 octobre au 7 dĂ©cembre 2008 Anne Marie Jugnet + Alain Clairet "DĂ©crire le reste" Photos ITnews 2.0 www.itnews-photos.com Layout Piranha et Petits Poissons Rouges itnews@piranha.lu Abonnements Luxembourg 75,- ` - Europe 85,- ` www.itnation.eu ITnews 2.0, anciennement LuxBox IBAN LU53 0030 7526 7288 1000 BIC BGL: BGLLLULL TVA LU 19730379 RC Luxembourg B 95210 Maison dâĂ©ditions Autorisation dâĂ©tablissement N° 102739 © Toute reproduction, mĂȘme partielle, est soumise Ă lâapprobation Ă©crite prĂ©alable de lâĂ©diteur. Tous droits rĂ©servĂ©s. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights info@luxorr.lu
La transparence ne vaudra rien sans code dâĂ©thique Le vent s'est levĂ©. On sây attendait peut-ĂȘtre. On avait "dĂ©jĂ vu ça". D'autant plus que des signaux venus des Etats-Unis ou du Royaume-Uni lâannonçaient. Alors qu'une tempĂȘte s'abat sur la finance internationale et nous jette une rĂ©alitĂ© douloureuse au visage, nous nous posons ces mĂȘmes questions: pouvions-nous y Ă©chapper ? Pouvions-nous corriger le tir ? Pouvionsnous mĂȘme le prĂ©dire ? Lâinformation nâa jamais eu si peu de valeur. Un comble pour lâindustrie de la finance dont le mĂ©tier est dâinformer les stakeholders et de prĂ©dire les fluctuations, espĂ©rant, Ă lâinstar des surfeurs, de prendre le bon rouleau pour gagner les crĂȘtes. Tous pĂątissent du credit crunch. Les entreprises, les enseignes, les groupes, les dirigeants, les employĂ©s, les clients, les fournisseurs, les Ă©pargnants,⊠Mais qui nâĂ©tait pas au courant ? Qui peut se dissimuler derriĂšre l'ignorance dâun contexte visible depuis douze mois ? En matiĂšre dâIT, les solutions dâintelligence Ă©conomique ou Business Intelligence ont toujours prĂŽnĂ© lâutilisation de charts, dâapple-pies, de bars et de graphs, sur des donnĂ©es maĂźtrisĂ©es, validĂ©es, acceptĂ©es, qu'elles soient multiples, dĂ©sorganisĂ©es ou contextuelles. Mais au final, la vĂ©ritĂ©, qui Ă©tait ainsi exposĂ©e, nâa jamais gĂ©nĂ©rĂ© de code de conduite digne de ce nom. "Le secteur est dĂ©jĂ si rĂ©gulĂ©", diront certains. Pourquoi alors vivre une telle situation si tous dĂ©tenaient les bonnes informations ? C'est trĂšs simple: on ne rĂ©glera jamais la morale par lâinformation. Trop dâinformations nuit Ă lâinformation, on lâa vu. Et il faudra encore beaucoup dâefforts pour que de toutes les vĂ©ritĂ©s sorte une Ă©thique qui reposera aussi sur dâautres fondements que la course aveugle vers les profits. "L'inĂ©gale valeur des choses est dans la nature mĂȘme des choses", a dit Mencius. RaphaĂ«l Henry et Delphine Reuter
Séminaire sécurité Verizon Business Jeudi 30 octobre 2008
En toute confiance. SĂCURISER VOS DONNĂES FACE AUX DĂFIS DE LâENTREPRISE ETENDUE. Cette matinĂ©e vous apportera des solutions de sĂ©curitĂ© pour : t GĂ©rer votre risque face aux menaces au sein de lâEntreprise Etendue t SĂ©curiser vos applications Web et lâaccĂšs Ă vos bases de donnĂ©es t Offrir aux expĂ©diteurs un niveau de responsabilitĂ© et de contrĂŽle jamais atteint dans la messagerie dâentreprise t Une mĂ©thodologie unifiĂ©e contre les vulnĂ©rabilitĂ©s du poste de travail en environnement complexe t CrĂ©er une stratĂ©gie de contrĂŽle dâaccĂšs Date: jeudi 30 octobre, dĂšs 8h30 Lieu de rendez-vous: Espaces Entreprises Namur â Luxembourg Hamm Pour consulter le programme ou vous inscrire: www.itnation.eu Avec la participation de nos partenaires :
La disponibilité du service varie selon les pays. © Verizon. Tous droits réservés.
///////// LE GRAND ENTRETIEN
© Photography Raoul Somers
Bob Kneip, Lee Godfrey & Mario Mantrisi KNEIP
///////// ITNATION-JOBS Annonces
6
21
///////// PORTRAIT Fabien Colin Ancré dans le concret
28
Alain Gena Lâhumain et lâIT au service du client
///////// ACTUAL IT Dell
30
Toujours plus vert
La SOA par Jan Ricken
Dossier XBRL
Innofinance au CRP
Avancées au Luxembourg
36
Confiance et transparence
PricewaterhouseCoopers
40
Conférence Fund Industry
Deloitte
46
Carte Blanche
///////// IT FINANCE
Fernbach
Noble&Scheidecker
41 42
LâĂ©quilibre global-local
56
Petit-déjeuner IBM
48
Being PCI compliant
58
Microsoft
52
In the cloud
60
Littérature
54
Computacenter La fin des data leaks
Lâarchivage lĂ©gal
Claude Roeltgen : lâIT Ă nu
61
ITnation@HotCity
55
Retour sur un événement
EN NOVEMBRE 2008⊠LE GUIDE SERA CONSACRà AUX RESSOURCES HUMAINES ClÎture : 31 octobre 2008 Rédaction : Raphaël Henry et Delphine Reuter - press@itnews.lu Régie publicitaire magazine : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu Régie publicitaire guide : Géraldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Infos events : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu et Géraldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu
64
© Photography Raoul Somers
n tant quâentitĂ© rĂ©glementĂ©e par la Commission de Surveillance du Secteur Financier, KNEIP offre des services de support Ă la distribution de fonds dâinvestissement. Les fonds dâinvestissement, et plus prĂ©cisĂ©ment leurs reprĂ©sentants lĂ©gaux, mandatent KNEIP pour les assister dans le contrĂŽle et la transmission de donnĂ©es dynamiques ou statiques. KNEIP gĂ©nĂšre des avis de sociĂ©tĂ©s, des listings dans les journaux, auprĂšs de bases de donnĂ©es de fonds, de rĂ©gulateurs ou distributeurs, des reports financiers, des fiches produits, des FPPâŠ.
Bob Kneip, Chief Executive Officer de KNEIP
GĂ©rer ces flux entre de multiples intervenants et depuis des sources variĂ©es nĂ©cessite beaucoup de ressources et gĂ©nĂšre des coĂ»ts importants. En tant que partenaire de confiance de plus de 9000 fonds, domiciliĂ©s dans 16 juridictions, KNEIP gĂšre plus de 1200 canaux dâinformation dans 44 pays. En recourant aux services de KNEIP, les sociĂ©tĂ©s qui passent au travers de ces services peuvent libĂ©rer des ressources Ă des fonctions plus essentielles pour leur cĆur de mĂ©tier. KNEIP consigne les besoins de ses clients sur base dâune relation individuelle en traduisant les requĂȘtes dans des solutions mĂ©tier et par lâapport de solutions technologiques.
KNEIP est une sociĂ©tĂ© de services administratifs pour lâindustrie des fonds et agit comme agent de communication pour les administrateurs, les promoteurs et les asset managers en leur assurant le transit continuel et dâinformations dynamiques ou statiques et de donnĂ©es de fonds vĂ©races. Les entreprises du monde des fonds et les administrateurs transmettent sur base journaliĂšre des quantitĂ©s de donnĂ©es pour satisfaire aux besoins dâinformation du public, des partenaires ou des rĂ©gulateurs, pour promouvoir leur notoritĂ© ou, plus simplement, pour rĂ©pondre Ă des besoins opĂ©rationnels.
6
OCTOBRE 08
© Photography Raoul Somers
Lee Godfrey, Executive VP of Client Service Delivery de KNEIP
© Photography Raoul Somers
/////////////// LE GRAND ENTRETIEN
Mario Mantrisi, Senior VP - Product Innovation Regulator Relationship de KNEIP
OCTOBRE 08
7
BUSINESS DECISION MAKER
Monsieur Kneip, quel est le portrait de famille de la maison KNEIP aujourdâhui ?
moyen, mais pas une fin en soi. Il sâagit dâun moyen qui nous permet dâoffrir Ă nos clients de meilleurs services, plus pertinents et cela plus rapidement.
Bob Kneip : Le 12 novembre 1993, il y aura 15 ans dans quelques jours, nous avons constituĂ© la sociĂ©tĂ© KNEIP. Ă lâorigine, lâidĂ©e Ă©tait dâoffrir des services de communication au secteur financier en supportant des processus qui pouvaient ĂȘtre industrialisĂ©s. Les deux premiers mĂ©tiers dans lesquels nous avons Ă©tĂ© actifs ont donc Ă©tĂ© la communication de la vie sociale des sociĂ©tĂ©s et de leurs instruments financiers avec les annonces que lâon retrouve dans les journaux. Ensuite - et il faut se rappeler ici quâil y avait une vie avant Powerpoint - nous nous sommes occupĂ©s des entreprises qui avaient des besoins de gĂ©nĂ©ration de templates de support de communication et qui devaient ĂȘtre alimentĂ©s sans cesse par de nouveaux contenus. On produisait alors des diapos en 35 mm pour permettre aux entreprises de faire leurs prĂ©sentations et leurs projections et les hand-outs qui allaient avec.
Un premier mĂ©tier qui a disparu alors ? En 1996, il a en effet fallu changer notre fusil dâĂ©paule, mais en restant concentrĂ©s nĂ©anmoins sur les mĂȘmes principes : templates pour le secteur financier, alimentĂ©s automatiquement. Et lĂ , pour nous, la technologie a toujours Ă©tĂ© un booster. Au dĂ©part, dans ce qui apparaĂźtrait comme un monde de dinosaures aujourdâhui, il fallait deux jours entiers pour publier une annonce ou une information. Nous recevions les instructions du client et son contenu, le traduisions, le mettions en page, faisions valider par le client et ensuite commencions la production du matĂ©riel pour aller chez lâĂ©diteur. Nous avions donc crĂ©Ă© un tissu dâateliers graphiques rĂ©partis dans les principaux centres de publications, Ă Londres, Ă Paris, Ă Bruxelles,⊠Nous transmettions ainsi plus rapidement les fichiers aux Ă©diteurs. Cela pouvait nous permettre de placer des annonces dans la journĂ©e mĂȘme !
La technologie a donc toujours été un levier pour KNEIP ? En effet, la technologie est pour nous un
8
OCTOBRE 08
Est-ce que ces moyens technologiques ont pris de plus en plus de place ? Lorsque lâon est actif dans le monde de la communication, forcĂ©ment. Nous nous sommes toujours demandĂ©s : Qui sont nos clients ? Quels sont leurs besoins ? Et de lĂ , nous nous sommes calquĂ©s sur les standards de nos clients et pas forcĂ©ment sur ceux de notre propre industrie. Pour le client, ce qui compte, câest le fait que lâon produise et pas le back-end sur lequel cela repose. Ăa, câest notre problĂšme. Câest toujours avec cette logique de facilitateur que nous avons adoptĂ© les technologies qui font ce que nous livrons aujourdâhuiâŠ
Lee Godfrey : Câest vrai que la technologie a pris de plus en plus de place, mĂȘme si au final les services que nous rendons aux clients, eux, nâont pas tellement changĂ©. Je lâexplique : câest la livraison qui compte dans ce que nous faisons. Avec notre plate-forme en ligne baptisĂ©e «Fund Central», nous fournissons toutes les technologies avec une information enrichie et une plus grande interactivitĂ©. Du point de vue du back-office, on entend de plus en plus parler du STP, notamment pour les notices lĂ©gales et les corporate actions. DĂšs ce 1er novembre, nos clients pourront, sur le site web, accĂ©der en direct Ă nos systĂšmes, commander lâespace publicitaire dont ils ont besoin, gĂ©nĂ©rer les documents en uploadant leurs fichiers Word ou Excel dans leurs propres templates, confirmer le prix et dâenvoyer directement leurs annonces aux journaux et de voir le PDF online du rĂ©sultat produit. Tout ce cycle sera gĂ©rĂ©, end-to-end, avec un systĂšme web-based.
Bob Kneip : Nous voulons toujours nous prĂ©senter comme une extension du mĂ©tier de nos clients et ce uniquement sur la partie Fund Distribution. Depuis lâarrivĂ©e dans la structure de 3i Growth Capital, une venture capital, par un investissement de 37 millions dâEuros en mai 2007, KNEIP dispose dĂ©sormais de moyens supplĂ©mentaires pour pouvoir grandir par acquisition Ă©galement.
BUSINESS DECISION MAKER
Quelles sont les briques qui sont dĂ©jĂ en votre possession ? Historiquement, la premiĂšre avait Ă©tĂ© KISS pour le KNEIP Integrated Solution System qui consistait en une solution de gestion de projet trĂšs simplifiĂ©e mais trĂšs puissante, facilitant toute la procĂ©dure dâachat dâannonces depuis la confirmation de commande jusquâĂ la publication de celles-ci. Ensuite, nous avons mis en place TRACK, qui est toujours Ă lâheure actuelle notre agent de suivi des transferts. Il sâagit du Transfer and Control by KNEIP qui permet de suivre toutes les commandes mĂ©dias de nos clients.
La solution de media est particuliÚrement efficace aussi dans un but de Consistent Marketing des marques qui garantit que les noms, logos et templates utilisés de par le monde le sont dans un modÚle unique et formalisé. Les sociétés de gestion de fonds nous demandent de collecter vers un seul type de modÚle la façon de montrer la façon dont elles travaillent. Cela oriente largement les choix technologiques que nous faisons.
aussi de 37 places de replis dans des locaux Ă la Cloche dâOr, ce qui fait que nous avons aussi la capacitĂ© nĂ©cessaire Ă surmonter des dĂ©sastres, le tout formalisĂ© dans le plan de continuitĂ© et de recouvrement de la sociĂ©tĂ©.
Quelles sont les grandes motivations des clients pour adresser leurs chaßnes de communication à une société comme KNEIP ?
Mario Mantrisi : Et cela ne nous pose
Lee Godfrey : Nous disposons aussi dâune
aucun conflit dâintĂ©rĂȘts puisque nous ne sommes pas une agence mĂ©dia et que nous ne sommes pas rĂ©tribuĂ©s par les Ă©diteurs de journaux ou sociĂ©tĂ©s de distribution de lâinformation comme Bloomberg ou MorningStar.
Bob Kneip : Elles sont simples et identiques Ă celles que le marchĂ© de lâoutsourcing connaĂźt. Il sâagit dâaugmenter la sĂ©curitĂ©, dâamĂ©liorer la base de prix ou dâaccĂ©lĂ©rer la rapiditĂ© de traitement. Ou les trois Ă la fois.
base tarifaire des mĂ©dias qui collecte tous les jours 20.000 prix dâannonces regroupĂ©s dans plus de 400 standards diffĂ©rents. Cela permet Ă nos clients dâadresser des communications sur plus de 2500 destinations.
Nous sommes certifiés selon la réglementation PSF et disposons de la norme SAS70, ce qui garantit à nos clients la meilleure sécurité et fiabilité possible. Nous disposons
Mario Mantrisi : Il y a aussi la capacitĂ© Ă pouvoir traiter un nombre considĂ©rable dâinformations et de supporter lâenrichissement des documents et rapports par lâajout de
L'Annonce_Avaloq_2007_210x45mm-left-hand-page.pdf
30.11.2007
13:39:05
BUSINESS DECISION MAKER
donnĂ©es dynamiques comme les NAV (les valeurs nettes dâinventaire) et les TNA (Total Net Assets). Mais cela va de plus en plus loin. Nous sommes aujourdâhui dans la position oĂč nous pouvons adapter les systĂšmes sur dâautres processus, toujours grĂące Ă la voie Ă©lectronique.
court, simple et complĂštement harmonisĂ© qui contient les informations opĂ©rationnelles clĂ©s et que les promoteurs de fonds peuvent fournir sur leurs fonds dâinvestissement afin de faciliter le processus transactionnel. Ce concept a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par le Fund Processing Standardisation Group de lâEFAMA
Câest un constat, cette industrie de gestion de fonds est complĂštement fragmentĂ©e tant du point de vue des rĂ©glementations que sur les systĂšmes de distribution mis en place. Le processus ne peut alors ĂȘtre autrement que lui-mĂȘme trĂšs fragmentĂ©, ce qui fait que le traitement ne peut quâĂȘtre human intensive.
Bob Kneip : Il faut aussi considĂ©rer que lâenvironnement rĂ©glementaire, europĂ©en ou des gouvernements nationaux, a aujourdâhui demandĂ© une simplification des communications et une pertinence accrue de lâinformation. Nous voulons dans ce sens avoir un rĂŽle actif et pouvoir participer Ă la configuration de cet environnement. Câest pour cela que nous avons Ă©tĂ© demandĂ©s pour participer au dĂ©veloppement du FPP, le Fund Processing Passport. Il sâagit dâun document
comme un standard pour les agents de transfert. Nous avons dĂ©veloppĂ© en un temps record le premier prototype qui a Ă©tĂ© livrĂ© le 31 mars dernier. Nous avons annoncĂ© derniĂšrement le premier acteur Ă utiliser activement le FPP avec lâarrivĂ©e de Ikano Fund Management sur notre solution complĂštement web-based. Le Fund Processing Passport permet aux sociĂ©tĂ©s de gestion de mieux mettre Ă disposition du marchĂ© les informations relatives au processing.
Donc la manipulation humaine y induit beaucoup de coĂ»ts et des erreurs de traitement. Le commissaire McCreevy a lancĂ© un dĂ©fi Ă lâindustrie : soit vous vous autorĂ©gulez, soit nous le ferons.
10
OCTOBRE 08
Lee Godfrey : Nous avons relevé ce challenge non pas en mettant en place un simple récipient de données, mais en mettant à disposition un outil intelligent qui contient des logical checks importants, simples comme le
BUSINESS DECISION MAKER
code de pays ou la vĂ©rification du code RIC (Reuters) qui nâest autre que lâISIN, ou complexes comme la redemption fee. La base contient 105 champs maximum. Vous imaginez si vous dĂ©tenez 1000 share classes ! Câest en ce sens que nous avions aussi mis au point un Master File qui repose sur la mĂȘme plateforme que le FPP. Cela ajoute une dimension nouvelle Ă tout le cycle, mĂȘme si Ă premiĂšre vue, les piliers nâont que peu de rapport entre eux (FPP, distribution template, client templates). Nous sommes encore ce matin en phase de test avec un important gestionnaire de fonds qui traite son administration dans un fichier Excel et qui le met Ă disposition pour ses commerciaux au travers de son intranet.
OĂč pouvons-nous vous attendre, dâautant si vous pouvez ou voulez grandir par acquisition ? Partout oĂč nous pouvons apporter du support Ă la distribution de fonds. Il faut
12
OCTOBRE 08
savoir que nous ne voulons pas ĂȘtre actifs dans le routage dâordres ou dans le monde du transactionnel en gĂ©nĂ©ral. Nous nous basons en effet sur un dĂ©veloppement organique, mais certainement aussi par des acquisitions.
Pourquoi les clients choisissent-ils dâexternaliser leur bout de chaĂźne de communication ? Dâabord pour un respect des questions rĂ©glementaires. Les clients sont obligĂ©s pour ces questions de produire les documents officiels, mais sont aussi conscients des choix marketing quâils font. Par exemple, paraĂźtre dans le FT nâest pas une simple contrainte lĂ©gale, mais surtout une option stratĂ©gique. Nous collectons tous les prix des mĂ©dias et nous obtenons jusquâĂ 25 % de remise pour les insertions. Comme nous ne sommes pas une agence de mĂ©dia, nous restituons entiĂšrement cette commission Ă nos clients qui souscrivent Ă nos services pour 250 euros par an.
Bonnes nouvelles, mauvaises nouvelles, il y a toujours matiĂšre Ă communiquer. Sur les opĂ©rations rĂ©gulĂ©es, il nây aura que trĂšs peu dâimpact sur les communications, mĂȘme si lâon sâattend Ă une rĂ©duction possible du volume ou des choix marketing moins onĂ©reux. Mais comme nous ne sommes pas financĂ©s par les retro commissions, cela ne change rien pour nous. En outre, dans le cadre des legal notices, il est clair que lâon va voir apparaĂźtre des avis de fusions, dâacquisitions, de modifications de statuts⊠Nous serons lĂ .
Bob Kneip : Nous sommes sollicitĂ©s pour les besoins contractuels ou lĂ©gaux de diffusion de lâinformation mais aussi de plus en plus dans un contexte opĂ©rationnel. Depuis 2001, les gens ont pris conscience quels sont les coĂ»ts qui peuvent ĂȘtre associĂ©s ou modĂ©rĂ©s sur base de certaines dĂ©cisions. Aujourdâhui, une mauvaise communication doit aussi tenir compte de lâimpact que cela va gĂ©nĂ©rer sur le call-center, des instructions
Ă&#x2039; >RO VK]^ YXO ZKc] ^RO LSVV Ă&#x161;
! + $ %& '$ & $ , (!'% %&$! ! #' ( (' "$ %'$ % " %& % & -$!"!$& & $ & ! '* !'$ -
0 *
))) $ %& '$ &% $!"!$& '
!" # " ! $ # .# / ( " # ! ! ! + , $ #! "" " ! + ! ! !!#! !! #! , &' & ! - % $ !'( -$! $ / -$!"!$& & $ & ! '* !'$ - #" ! # " #% # ! ! ! + , # ( ' # )" $ &
UN PLANNING MONSTRUEUX, BRĂLANT? PRENEZ VOTRE ENVOL!
Votre dĂ©fi: offrir un maximum de solutions tout en respectant des deadlines extĂ©nuants. Relevez-le: dĂ©butez avec Visual Studio Tools pour Microsoft Office et profitez dâapplications permettant de remporter la victoire. Plus de conseils et dâoutils sur defyallchallenges.be
BUSINESS DECISION MAKER
qui seront mal exécutées ou des dommages de la marque qui peuvent en naßtre.
Lee Godfrey : Nos clients veulent une garantie, une assurance, que leur communication est uniforme et constante. GrĂące Ă KNEIP, elles peuvent ĂȘtre assurĂ©es que le respect des rĂšgles du jeu sera optimal et, par exemple, quâun logo sera partout pareil dans le monde. Par exemple, nous avons un contact qui nâest pas client, qui a changĂ© de logo il y a six mois et qui voit encore des lignes dans certains mĂ©dias avec son ancien logo⊠On connaĂźt aussi des personnes qui se sont retirĂ©es du FT pour des raisons de coĂ»ts et dont le call center a Ă©tĂ© inondĂ© dâappels de gens inquiets de prĂ©sumer que les produits financiers retirĂ©s Ă©taient simplement arrĂȘtĂ©s. Quels types de technologies utilisez-vous en interne? Je pense quâil sâagit dâabord des principes que nous voulons suivre qui sont de prendre les grands standards de marchĂ©s et de ne pas vouloir suivre Ă tout prix les tendances
du moment. Nous utilisons ainsi des technologies avant tout trĂšs stables comme Linux dans les systĂšmes, Oracle dans les DB et Java ou Javascript dans les langages. Nous occupons 18 Ă 20 personnes dans le dĂ©partement technologique sur les 140 personnes employĂ©es rĂ©parties dans nos bureaux du Luxembourg, de Suisse (pour le Quality Control) et lâInde pour la production. Nous utilisons aussi des ressources externes, principalement pour les dĂ©veloppements web.
Quelles sont les grandes tendances que vous espĂ©rez voir venir ? Mario Mantrisi : Nous avons dĂ©jĂ traitĂ© les donnĂ©es dynamiques pour lâintĂ©gration des informations en continu. Nos clients veulent que nous adressions aussi les donnĂ©es statiques comme les Investment guidelines, etc. pour quâelles soient correctes autant sur les sites web quâauprĂšs des datavendors comme Bloomberg ou MorningStar. On voit donc cette tendance Ă mettre de plus en plus dâinformations sur les sites internet et dĂ©velopper des nouveaux canaux de distribution.
Lee Godfrey : Nous sommes aussi en train de parler avec de nombreux Ă©diteurs de journaux pour les aider Ă dĂ©velopper une stratĂ©gie de prĂ©sence sur le web. Pour le moment, ils nâarrivent pas Ă dissocier le site internet du journal. On doit maintenir lâidentitĂ© mais on doit avoir plus de dynamisme quâune simple reproduction de papier online. Lâoutil doit ĂȘtre traitĂ© de maniĂšre sĂ©parĂ©e. Ce message est passĂ© chez plus dâun parmi les plus grands journaux dâAngleterre, dâAllemagne, de France, de Suisse, dâItalie, dâAutriche, dâIrlande et de Luxembourg⊠Nous avons parlĂ© avec les patrons de ces groupes et câest reprĂ©sentatif de la place et de la technologie de KNEIP qui est reconnue sur le marchĂ©. Qui sont vos principaux concurrents ? Bob Kneip : On va rarement trouver des entreprises qui ont la mĂȘme stratĂ©gie que la nĂŽtre.
Lee Godfrey : Nos plus grands concurrents, ce sont nos clients ou prospects eux-mĂȘmes. Nous sommes un outsourcing
OCTOBRE 08
15
partner et certains choisissent parfois de maintenir leur service in-house.
Bob Kneip : Câest moins cher quâun cheeseburger par semaine !
Quelles sont les raisons du succĂšs de cette âentrepriseâ Ă Luxembourg ? Dâabord parce que le Luxembourg est la meilleure place pour la domiciliation des fonds ! Mais nous sommes plus quâune entreprise luxembourgeoise. Les entreprises des fonds ont toutes des quartiers gĂ©nĂ©raux, des juristes, des auditeurs⊠reprĂ©sentant toutes sortes de pays. Nous sommes actifs dans 16 pays reprĂ©sentĂ©s. Mais on ne devient pas un acteur de poids si facilement. Notre rĂ©ussite, câest parce que lâon a rĂ©ussi Ă rester focalisĂ© sur des directions claires. Il faut nĂ©anmoins 10 ans pour se tailler une place au soleilâŠ
Vous participez activement Ă la vie de lâindustrie ? Oui, nous avons des memberships actifs dans les groupes dâinfluence ou dâutilisateurs comme le TA Forum de lâALFI et ailleurs dans le monde, en Suisse, en Allemagne, en Autriche... Notre participation est active, mais ce nâest pas notre raison principale. Notre raison, câest dâĂȘtre Ă lâĂ©coute de ce que les clients veulent.
Vous avez mentionnĂ© pouvoir rĂ©aliser des acquisitions ? Nous ne cherchons pas le big bang mais Ă continuer Ă assurer notre dĂ©veloppement. Nous avons un Product Plan et un Roll-out Plan important. Notre agenda va ĂȘtre assez excitant pour les prochaines semaines. Nous avons prĂ©vu des Ă©tapes majeures tous les quinze jours. Et nous avons des dĂ©veloppements importants prĂ©vus Ă©galement au premier trimestre 2009.
Lee Godfrey : Nous sommes aussi prĂȘts Ă prendre une nouvelle dimension depuis que Bob Kneip et 3i ont accĂ©lĂ©rĂ© la vitesse de croisiĂšre de lâentreprise. Nous allons le faire ! AssurĂ©ment.
16
OCTOBRE 08
////////////////////// CASE CHOICE > Information Mosaic supporte ING sur les marchĂ©s europĂ©ens Ă©mergents p18 > Le Brabant Flamand soutenu par NetApp et VMware p20 > La sĂ©curitĂ© dâEuroclear monitorĂ©e par BT p20
Your Expert in IT Solutions } Simac PSF S.A. Infrastructure, Security, System & Storage, Convergence, Management, Audit, Consulting, Design, Implementation, Maintenance (24/24), Project Management, Outsourcing. 2, rue LĂ©on Laval L-3372 LEUDELANGE - TĂ©l : +352 54 14 54 - Fax : +352 54 14 42 - www.simac.lu
OCTOBRE 08
17
CASE CHOICE
Solutions bancaires
BUSINESS DECISION MAKER
Une mosaĂŻque de besoins sur une seule plateforme Les banques qui veulent sâimplanter sur les marchĂ©s dâEurope centrale et orientale doivent trouver des solutions assez flexibles pour supporter la diversitĂ© des systĂšmes utilisĂ©s dans chaque pays.
En dĂ©pit du credit crunch, les banques continuent Ă sâinvestir dans des projets IT de grande envergure. Parmi elles, ING a choisi la solution converg-e dâInformation Mosaic, sociĂ©tĂ© basĂ©e Ă Dublin, afin de dĂ©velopper une plateforme commune sur huit pays dâEurope centrale et orientale. ING a pour objectif affichĂ© dâĂȘtre dans le top trois des global custodians sur les marchĂ©s oĂč elle opĂšre. La banque a identifiĂ© les pays de lâest de lâEurope parmi lesquels la Russie, lâUkraine et la Roumanie, comme zones au potentiel significatif.
Afin de servir ses clients, qui exigent de recevoir un service similaire sur des marchĂ©s diffĂ©rents, ING doit se confronter aux rĂ©alitĂ©s locales, telles lâutilisation partielle de standards internationaux, lâobtention difficile de donnĂ©es de rĂ©fĂ©rence de qualitĂ© et, trop souvent, le recours aux tĂąches manuelles. De plus, certains de ces pays sont aussi membres de lâUnion EuropĂ©enne et Ă ce titre, doivent se plier aux exigences rĂ©glementaires en vigueur. En 2006, ING recherchait une technologie qui lui permette dâatteindre ses objectifs de dĂ©veloppement tout en assurant une rĂ©duction de la complexitĂ© opĂ©rationnelle, une augmentation de lâautomatisation, un meilleur contrĂŽle des Key Performance Indicators (KPI) et une compression des coĂ»ts du hardware et de la maintenance.
SUPPORT DE CROISSANCE
John Byrne, CEO Information Mosaic
18
OCTOBRE 08
Depuis deux ans, ING travaille en collaboration serrĂ©e avec Information Mosaic pour mettre en place la plateforme converg-e. Accessible en mode ASP, celle-ci assure Ă ING une sĂ©curisation complĂšte des donnĂ©es (confidentialitĂ©, intĂ©gritĂ©, disponibilitĂ© et traçabilitĂ©) au travers dâarchitectures rĂ©silientes. Des systĂšmes de surveillance et de rĂ©solution dâincidents suivis par des professionnels du service delivery sont accessibles
en 24/7. Les capacitĂ©s de gestion de flux de converg-e permettent Ă ING de bĂ©nĂ©ficier du straight-through processing (STP) et donc de dĂ©vouer plus de ses ressources aux tĂąches qui demandent plus de temps. Le service en est significativement amĂ©liorĂ©, un avantage compĂ©titif dĂ©terminant. «Nous avons conçu converg-e il y a une dizaine dâannĂ©es car nous pensions que de nombreuses banques europĂ©ennes seraient intĂ©ressĂ©es par le dĂ©veloppement de leurs activitĂ©s de banque dĂ©positaire dans les annĂ©es Ă venir», explique John Byrne, CEO dâInformation Mosaic. En tant que plateforme complĂšte supportant les rĂšglements de livraisons, les activitĂ©s de banque dĂ©positaire, la comptabilitĂ© et le reporting, elle permet aux banques dâopĂ©rer sur des juridictions gĂ©ographiques diverses, comportant diffĂ©rentes rĂ©gulations, monnaies et systĂšmes de comptabilitĂ©. «Lâexemple dâING annonce de futures rĂ©alisations du mĂȘme ordre», dit John Byrne.
3HRSOH \RX NQRZ .QRZOHGJH \RX QHHG
$YHF SOXV GH DQQpHV GöH[ SpULHQFH JOREDOH OH JURXSH 62*(7, HVW SUpVHQW GDQV SD\V HXURSpHQV HW DX[ (WDWV 8QLV DYHF SOXV GH EX UHDX[ HW SOXV GH FROOD ERUDWHXUV SURSRVDQW WRXV GHV VHUYLFHV SHUVRQQDOLVpV HW OHXU H[SHUWLVH 62*(7, VöDIILUPH FRPPH DFWHXU PDMHXU GX VHF WHXU LQIRUPDWLTXH HQ VöDGUHV VDQW j XQH FOLHQWqOH GH JUDQGV FRPSWHV SRUWHXUV GHV SURMHWV OHV SOXV DPELWLHX[ HW j OD SRLQWH GHV GHUQLqUHV QRXYHDX WpV VXU OH SODQ WHFKQRORJLTXH
62*(7, 36) URXWH GH /RQJZ\ / %HUWUDQJH 7HO
62*(7, /X[HPERXUJ 6 $ URXWH GH /RQJZ\ / %HUWUDQJH 7HO
BUSINESS DECISION MAKER
Virtualisation et protocole : les bons choix Lors dâun sĂ©minaire organisĂ© par la sociĂ©tĂ© NetApp, spĂ©cialisĂ©e dans les solutions de virtualisation, la province belge du Brabant Flamand a exposĂ© son expĂ©rience dans le design et lâimplĂ©mentation de VMware.
Le gouvernement provincial flamand reprĂ©sente 1000 utilisateurs et 30 sites distants. En 2007, il a fallu remplacer dix serveurs x86 et les applications quâils supportaient par de nouveaux serveurs, aptes Ă provisionner, assurer la flexibilitĂ©, plus dâĂ©lasticitĂ© et afin de mettre en place un disaster recovery plan. «La virtualization infrastructure de VMware est idĂ©ale pour nous, a expliquĂ© Karl Pottie, Head of Computing Services de la province. Le load balancing, reposant sur un stockage partagĂ© des applications, permet dâassurer la haute disponibilitĂ© des informations.»
Pour en savoir plus : http://www.vmware.com/files/pdf/storage_protocol_perf.pdf http://media.netapp.com/documents/tr-3697.pdf
Karl Pottie a ensuite mis lâaccent sur lâutilisation des protocoles. Tant NetApp que VMware peuvent supporter lâaccĂšs aux donnĂ©es par trois protocoles : Fiber Channel (FC), iSCSI (internet Small Computer System Interface), et NFS. «Nous avons mesurĂ© la performance dont nous avions besoin grĂące Ă la solution Simulated I/O tool de NetApp.» En fonction du type de performance identifiĂ© par lâorganisation, NFS ou iSCSI peut donc mieux convenir aux besoins. La province va ainsi implĂ©menter le protocole NFS. «La configuration et le design seront plus simples, nous pourrons dĂ©gager plus de valeur et de flexibilitĂ© de notre infrastructure. Modifier les volumes afin de les agrandir ou de les rĂ©duire sera plus simple avec NFS et Ă©vitera les risques de corruption de fichiers. En ce sens, les systĂšmes de NetApp apportent de la valeur ajoutĂ©e, notamment grĂące Ă une visualisation en temps rĂ©el.»
Karl Pottie, Head of Computing Services, Province du Brabant Flamand
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Euroclear confie la gestion de sa sécurité à BT Les entreprises cherchent à externaliser la gestion de leur infrastructure de sécurité pour lutter contre des menaces de plus en plus sophistiquées.
Dans cette perspective, Euroclear, fournisseur de services de rĂšglement, pour les obligations, capitaux propres, dĂ©rivĂ©s et mouvements de fonds, a choisi les solutions de sĂ©curitĂ© managĂ©e de BT Counterpane pour gĂ©rer ses besoins en administration et en surveillance de la sĂ©curitĂ©. Initialement, BT assurera pour Euroclear la surveillance en temps rĂ©el de lâinfrastructure de sĂ©curitĂ© et des applications critiques, avec analyse et corrĂ©lation des menaces. Euroclear pourra ainsi rĂ©agir instantanĂ©ment et gĂ©rer des menaces trĂšs diverses visant les ordinateurs, les applications et les rĂ©seaux, dâorigine interne et externe. Ces menaces peuvent avoir une cause accidentelle et involontaire, par exemple lorsquâun employĂ© utilise sans le savoir une clĂ© USB infectĂ©e, ou ĂȘtre malveillantes, lorsquâun botnet tente de prendre le contrĂŽle de lâensemble du rĂ©seau. Dans tous les cas,
20
OCTOBRE 08
elles peuvent rĂ©duire la productivitĂ©, engendrer un vol de donnĂ©es confidentielles et nuire Ă la rĂ©putation de lâentreprise. En outre, la solution BT de âmonitoringâ, permettra Ă Euroclear de mieux vĂ©rifier les performances de son infrastructure de sĂ©curitĂ© via le portail Web de BT oĂč se trouveront des rapports quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Euroclear pourra aussi gĂ©nĂ©rer des rapports totalement personnalisĂ©s. «La gestion des systĂšmes de sĂ©curitĂ© exige des compĂ©tences de spĂ©cialistes, câest pourquoi nous faisons appel Ă BT, dĂ©clare Wim Claeys, directeur exĂ©cutif dâEuroclear. Lâune de nos principales prioritĂ©s est de sĂ©curiser le traitement des transactions, des donnĂ©es et des titres de placement de nos clients. Les services de sĂ©curitĂ© managĂ©e de BT nous rapprocheront dâun niveau de tolĂ©rance zĂ©ro.»
Bas Burger, CEO de BT Benelux
Déposez votre CV, présentez votre entreprise et découvrez les derniÚres offres sur www.itjobs.lu
FOCUS
Whether you are looking to work with a dynamic international IT organisation, or interested in developing a career in IT, please contact our Luxembourg office.
Si vous ÄĆtes Ä la recherche dĂą&#x20AC;&#x2122;une solution clÄĆ en main, rapide et efficace avec des rÄĆ sultats immÄĆ diats et Ä des conditions ÄĆ conomiques concurrentielles, ne cherchez plus ! Ăą&#x20AC;Ć e-Kenz S.A. vous propose la solution SAP en mode SaaS. Nous vous proposons un service complet, ÄĆ volutif et adaptÄĆ Ä vos besoins de gestion. Allant du conseil Ä lĂą&#x20AC;&#x2122;implÄĆ mentation de fonctionnalitÄĆ s, la solution SAP (Systems, Applications and Products) en mode SaaS (SOFTWARE AS A SERVICE).
www.itjobs.lu/ctg
t (&45*0//"*3& % &91-0*5"5*0/ 6/*9 t "/"-:45& 130(3"..&63 +"7" + && t #64*/&44 "/"-:45 '*/"/$&
e-Kenz S.A.
5XH GHV &KDX[ Ă&#x2021; L-5324 Contern TÄĆ l : +352.621.228.467 Ă&#x2021;http ://www.e-kenz.lu Ă&#x2021; Email : info@e-kenz.lu
www.itjobs.lu/agile
t &$. &91&35
www.itjobs.lu/bcee
www.itjobs.lu/b&d
t & #64*/&44 $0/46-5"/54
t 53*1-& " $0/46-5"/5
t #* $0/46-5"/54
t *5 +"7" %&7&-01&34
t "/"-:45& %ĂË7&-011&63 #*
t 4"1 5&$)/*$"- $0/46-5"/54
www.itjobs.lu/crptudor
t */'03."5*$*&/ 130%6$5*0/ */'03."5*26& t */'03."5*$*&/ */'0$&/53& '*/"/$*&3 t */(ĂË/*&63 3ĂË4&"6
www.itjobs.lu/deloitte
t &/(*/&&34 '03 ."/"(&.&/5 0' *$5 130$&44&4 "/% 4&37*$&4
www.itjobs.lu/exigo
t "7"-02 $0/46-5"/5 t "7"-02 1"3".&53*4"5*0/
DÄĆ posez votre CV, prÄĆ sentez votre entreprise et dÄĆ couvrez les derniÄšres offres sur www.itjobs.lu Devenez annonceur ! Contactez GÄĆ raldine Barbaut au: +352 26 10 86 26 - geraldine.barbaut@itnews.lu Toutes les offres dĂą&#x20AC;&#x2122;emploi sont autant accessibles aux femmes quĂą&#x20AC;&#x2122;aux hommes.
www.itjobs.lu/fdm
www.itjobs.lu/lancelot
t $0/46-5"/5 #* t %ĂË7&-011&63 03"$-& 1- 42-
t +6/*03 "/"-:45 130(3"..&3 t "/"-:45& %ĂË7&-011&63 +"7" + &&
www.itjobs.lu/fujitsu
www.itjobs.lu/oceal
www.itjobs.lu/schneider
t 130'&44*0/"- 4&37*$&4 &/(*/&&3 $0/46-5"/5 t *5 %&-*7&3: 01&3"5*0/4 ."/"(&3 t 4&/*03 130+&$5 ."/"(&3
www.itjobs.lu/teamtrade
t 40'58"3& &/(*/&&3
t $)&' %& 130+&54 3&(*453&
t "44*45"/5 & $0..&3$*"-
t +"7" %&7&-01&34
t */5&3/"5*0/"- 130+&$5 ."/"(&3
t #64*/&44 "/"-:45 .63&9
t &$. "3$)*5&$54
t 40-65*0/ "11-*$"5*0/ "3$)*5&$5 $0/46-5"/54
t */(ĂË/*&634 % ĂË56%& 065*-4 %& %ĂË7&-011&.&/5 03"$-&
www.itjobs.lu/gamconsult
www.itjobs.lu/ept
t #* %&7&-01&3
t "/"-:45& '0/$5*0//&-
t %ĂË7&-011&63 (00(-& (85
t "(&/5 5&$)/*$0 $0..&3$*"-
t %ĂË7&-011&63 '-&9
t %ĂË-ĂË(6ĂË $0..&3$*"-
www.itjobs.lu/telindus
t 4:45&. &/(*/&&3 04$ t /&5803, &/(*/&&3 04$ t #64*/&44 40-65*0/4 4"-&4 $0/46-5"/5
Lancelot IT Consulting & Resourcing Services
CHEF DE PROJET DEVELOPPEMENT JAVA LUXEMBOURG /PUSF DMJFOU FTU VOF TPDJÄ?UÄ? E FYQFSUJTF FO UFDIOPMPHJFT EF MB NPCJMJUÄ? MISSION: t Agir en tant que rÄĆ fÄĆ rent technique sur les problÄĆ matiques de dÄĆ veloppement grÄËce Ä votre expertise poussÄĆ e des technologies JAVA J2EE. t Produire lĂą&#x20AC;&#x2122;ensemble de la documentation technique et des ĂĆ€best practicesĂĆ„. t Vous intervenez sur des problÄĆ matiques complexes en termes dĂą&#x20AC;&#x2122;infrastructure, gestion de projet et de management. PROFIL: t DiplÄÂŽme universitaire technique de type Ecole dĂą&#x20AC;&#x2122;IngÄĆ nieur (bac +5). t Excellente connaissance des technologies JAVA J2EE (minimum 3 ans dĂą&#x20AC;&#x2122;expÄĆ rience en tant que dÄĆ veloppeur). t Rompu au dÄĆ veloppement logiciel, vous possÄĆ dez une premiÄšre expÄĆ rience de management dĂą&#x20AC;&#x2122;ÄĆ quipe de dÄĆ veloppeurs. Lancelot Consulting 83, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg TÄĆ l. +(352) 26 38 93 57 apply@elancelot.com www.elancelot.com
Pour une premiÄšre discussion confidentielle sur cette opportunitÄĆ , merci de contacter Nicolas Hurlin Schneider CONSULTING, par tÄĆ lÄĆ phone au +352-40.67.30 ou email : nhu@schneiderconsulting.lu Notre client offre l'opportunitÄĆ de rejoindre une entreprise Ä fort potentiel de croissance. Vous bÄĆ nÄĆ ficierez d'une large autonomie ainsi que d'une rÄĆ munÄĆ ration attrayante, basÄĆ e sur vos compÄĆ tences et motivations.
Schneider CONSULTING S.A. 119, avenue Gaston Diderich L-1420 Luxembourg TÄĆ l. +352 40 67 30-1 Fax +352 40 67 60 info@schneiderconsulting.lu www.schneiderconsulting.lu
VÄĆ ritable rÄĆ fÄĆ rent technique, vous possÄĆ dez de fortes compÄĆ tences de gestion de projet (ÄĆ tablissement des plannings, mise en adÄĆ quation des besoins et des ressources, coordination technique). t Force de propositions, vous possÄĆ dez un grand sens des responsabilitÄĆ s. t Vous parlez parfaitement le franħais et lĂą&#x20AC;&#x2122;anglais. t
SPECIFICATIONS DU POSTE ASAP t Luxembourg t
INTÄ&#x2030;RESSÄ&#x2030;(E) ? POUR POSTULER : Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature Ä Claude Rodisio Ä lĂą&#x20AC;&#x2122;adresse suivante : crodisio@elancelot.com en ajoutant le texte suivant dans lĂą&#x20AC;&#x2122;objet de lĂą&#x20AC;&#x2122;email : ĂĆ€Ref: 432: Chef de projet devpt JavaĂĆ„ Votre CV doit ÄĆtre de prÄĆ fÄĆ rence en format MS WORD ou RTF
RÄĆ f 102: IT DELIVERY / OPERATIONS MANAGER /PUSF DMJFOU FTU VOF TPDJÄ?UÄ? BDUJWF EBOT MFT /PVWFMMFT 5FDIOPMPHJFT EF M *OGPSNBUJPO FU RVJ DPOOBÄ&#x201D;U VO GPSU EÄ?WFMPQQFNFOU BV -VYFNCPVSH "EPTTÄ?F Ä&#x2039; VO HSPVQF NBKFVS DFUUF TPDJÄ?UÄ? FTU FO QIBTF E FYQBOTJPO DPNNFSDJBMF BV EFMÄ&#x2039; EFT GSPOUJÄ&#x2019;SFT /PVT PGGSPOT VO DIBMMFOHF EBOT VO FOWJSPOOFNFOU IJHI UFDI QPVS VO QSPÄËM EF *5 %&-*7&3: 01&3"5*0/4 ."/"(&3 MISSION: En tant que responsable de lĂą&#x20AC;&#x2122;unitÄĆ IT SERVICES vos champs dĂą&#x20AC;&#x2122;action seront les suivants: t Le management dĂą&#x20AC;&#x2122;une ÄĆ quipe (dĂą&#x20AC;&#x2122;environ 20 personnes dont 5 Team Leaders) composÄĆ e dĂą&#x20AC;&#x2122;ingÄĆ nieurs, de dÄĆ veloppeurs, de testeurs, ÄĆ quipe ĂĆ€recoveryĂĆ„Ăą&#x20AC;Ć. (management des opÄĆ rations et du ĂĆ€deliveryĂĆ„, gestion RH de lĂą&#x20AC;&#x2122;ÄĆ quipe : recrutement, conduite des entretiens dĂą&#x20AC;&#x2122;ÄĆ valuationĂą&#x20AC;Ć). t La participation proactive Ä la dÄĆ finition du catalogue de service de la sociÄĆ tÄĆ ainsi quĂą&#x20AC;&#x2122;Ä la mise en place de la stratÄĆ gie qui en dÄĆ coule. t La gestion et lĂą&#x20AC;&#x2122;analyse des risques liÄĆ s Ä lĂą&#x20AC;&#x2122;activitÄĆ : autorisation dĂą&#x20AC;&#x2122;intervention, analyse des risques opÄĆ rationnels, suivi de la production IT au sein de clients du secteur bancaire, analyse de la criticitÄĆ des incidentsĂą&#x20AC;Ć t Garantir la productivitÄĆ de votre ÄĆ quipe dans les normes de qualitÄĆ et de sÄĆ„retÄĆ inhÄĆ rentes aux services proposÄĆ s (contrÄÂŽle et dÄĆ finition du SLA). t Mettre vos connaissances et votre mÄĆ thodologie Ä disposition des clients Ä travers des missions de gestion de projet et de conseil (participation aux phases dĂą&#x20AC;&#x2122;avantvente) Ä forte valeur ajoutÄĆ e. t La gestion des aspects budgÄĆ taires liÄĆ s Ä la maÄĆœtrise financiÄšre du P&L du dÄĆ partement.
PROFIL: Professionnel reconnu depuis au moins cinq ans dans un poste similaire dĂą&#x20AC;&#x2122;Operations / Delivery Manager ou Responsable de la Production IT dĂą&#x20AC;&#x2122;un ÄĆ tablissement bancaire, vous possÄĆ dez un leadership naturel qui vous permet de fÄĆ dÄĆ rer votre ÄĆ quipe autour des projets mis en place. t Calme, structurÄĆ et efficace vous gÄĆ rez de faħon pragmatique les diffÄĆ rentes situations gÄĆ nÄĆ ratrices de stress. Vos qualitÄĆ s et votre sens de lĂą&#x20AC;&#x2122;analyse vous permettent de prendre des dÄĆ cisions adÄĆ quates dans des contextes exigeants soumis Ä fortes responsabilitÄĆ s. t DiplÄÂŽmÄĆ dĂą&#x20AC;&#x2122;ÄĆ tudes supÄĆ rieures dans le domaine informatique vous maÄĆœtrisez la mÄĆ thodologie ITIL, les mÄĆ thodes de gestion de projets ainsi que le secteur de la sÄĆ curisation des donnÄĆ es informatiques, idÄĆ alement en milieu bancaire. t Votre environnement technique est issu de lĂą&#x20AC;&#x2122;infrastructure et de la production IT (serveurs, architecture Microsoft et/ ou Unix, Linux, Firewall, sÄĆ curitÄĆ ) et vous maÄĆœtrisez certaines dĂą&#x20AC;&#x2122;applications financiÄšres telles que Bloomberg, Reuters, Olympic, SAPĂą&#x20AC;Ć t Vous vous exprimez et rÄĆ digez parfaitement tant en franħais quĂą&#x20AC;&#x2122;en anglais. t
Vous recrutez ? Votre annonce ici pour seulement 450E !
VOS AVANTAGES: t Plus de 7000 lecteurs spÄĆ cialisÄĆ s en IT t La solution pour Ä la fois recruter et renforcer votre image t Une parution de lĂą&#x20AC;&#x2122;annonce couplÄĆ e dans le magazine ITnews 2.0 et sur le site www.itjobs.lu t Aucun frais de graphisme
SPÄ&#x2030;CIFICATIONS TECHNIQUES: Vous nous transmettez: t Votre logo t Votre annonce Nous faisons la mise en page...
VOTRE TARIF: t 450Ăą&#x201A;Ćč seulement pour une parution Ä la fois dans le magazine ITnews 2.0 et sur le site www.itjobs.lu
MAKANA - Emilie Mounier 83, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T +352 26 10 86 26 F +352 26 10 86 27 emilie.mounier@makana.lu www.makana.lu
PLUS DĂą&#x20AC;&#x2122;INFORMATIONS: MAKANA - Emilie Mounier - 83, rue de Hollerich - L-1741 Luxembourg - T +352 26 10 86 26 - F +352 26 10 86 27 emilie.mounier@makana.lu
Lancelot IT Consulting & Resourcing Services
SENIOR SECURITY ENGINEER LUXEMBOURG /PUSF DMJFOU BDUFVS NBKFVS EBOT M BDUJWJUÄ? j#VTJOFTT 3FTJMJFODFx FTU DFSUJÄËÄ? 14' MISSION: t Vous rejoignez lĂą&#x20AC;&#x2122;ÄĆ quipe Managed Services afin d'offrir un service sÄĆ curisÄĆ et de qualitÄĆ aux clients prestigieux du monde bancaire et financier, ainsi qu'aux grands acteurs du monde industriel ou des services. t Disponible, flexible, vous ÄĆtes disposÄĆ Ä travailler selon des horaires et astreintes permettant de garantir une continuitÄĆ des services souscrits par ses clients. Vous participez notamment aux projets suivants : Design et implÄĆ mentation des architectures sÄĆ curitÄĆ de nos clients. t Gestion day to day des environnements sÄĆ curitÄĆ des clients. t Participation aux offres de services. Äš t 2 niveau de support pour la gestion des incidents et problÄšmes orientÄĆ s sÄĆ curitÄĆ . t AmÄĆ lioration continue des infrastructures sÄĆ curitÄĆ (performance, optimisation, monitoring, outils dĂą&#x20AC;&#x2122;exploitation, Ăą&#x20AC;Ć). t
Lancelot Consulting 83, rue de Hollerich L-1741 Luxembourg TÄĆ l. +(352) 26 38 93 57 apply@elancelot.com www.elancelot.com
PROFIL: Formation universitaire de niveau Bac+4 t CapacitÄĆ de communiquer, par ÄĆ crit et verbalement, en franħais et en anglais t Minimum 3 ans dĂą&#x20AC;&#x2122;expÄĆ rience dans une fonction similaire t Culture Service / expÄĆ rience des processus ITIL t Ouverture dĂą&#x20AC;&#x2122;esprit et flexibilitÄĆ par rapport au changement t Approche structurÄĆ e et grande autonomie t 3 ans d'expÄĆ rience en SÄĆ curitÄĆ et RÄĆ seaux t
SPECIFICATIONS DU POSTE ASAP t Luxembourg t
INTÄ&#x2030;RESSÄ&#x2030;(E) ? POUR POSTULER : Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature Ä Florence Pujos Ä lĂą&#x20AC;&#x2122;adresse suivante : fpujos@elancelot.com en ajoutant le texte suivant dans lĂą&#x20AC;&#x2122;objet de lĂą&#x20AC;&#x2122;email : ĂĆ€Ref : 1152: Senior Security EngineerĂĆ„ Votre CV doit ÄĆtre de prÄĆ fÄĆ rence en format MS WORD ou RTF
Fiche métier
ITnation - jobs
BUSINESS DECISION MAKER
Ă la loupe : le RSSI Par sa nature mĂȘme, le mĂ©tier de Responsable de la SĂ©curitĂ© des SystĂšmes dâInformation est en perpĂ©tuelle Ă©volution et les formations qui y mĂšnent sont encore Ă dĂ©finir.
www.clussil.lu t www.cigref.fr Retrouvez les fiches sur www.itnation.eu/theme/security
Comment sây retrouver dans toute la nomenclature qui dĂ©signe le responsable de la sĂ©curitĂ© ? Sâagit-il de la sĂ©curitĂ© informatique ou de la sĂ©curitĂ© de lâinformation ? La rĂ©ponse Ă cette question conditionne la mission, les activitĂ©s et tĂąches, la formation et le positionnement hiĂ©rarchique de ce responsable. Il est clair quâĂ notre Ă©poque, lâinformation reprĂ©sente le capital dâune entreprise : que ce soit une mĂ©thode de fabrication, le secret bancaire ou une stratĂ©gie commerciale, toutes ces informations sont vitales. Il faut donc les protĂ©ger.
ĂLARGIR LES CONNAISSANCES Mais il est nĂ©cessaire que ces informations «voyagent» Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur de lâentreprise et ce, en sĂ©curitĂ©. Lâinformatique Ă©tant le support privilĂ©giĂ© de cette information, il faut donc la sĂ©curiser. Notre sociĂ©tĂ© est de plus en plus rĂ©glementĂ©e : directives europĂ©ennes, lois nationales, autoritĂ©s rĂ©gulatrices. Il faut donc sây conformer. Si lâon compare avec la dĂ©finition donnĂ©e sur le site du CIGREF (Club Informatique des GRandes Entreprises Françaises), «il sâagit a priori de mĂ©tiers diffĂ©rents regroupĂ©s sur une seule fiche», ce qui correspond Ă la nomenclature «responsable de la sĂ©curitĂ© de lâinformation».
© Photography Raoul Somers
Quelle que soit lâappellation utilisĂ©e, la caractĂ©ristique principale de ce mĂ©tier â car câen est un â est dâĂȘtre pluridisciplinaire. Le tableau rĂ©capitulatif des aptitudes et savoir-faire dressĂ© par le CIGREF en est la confirmation. Toutefois, il ne fait pas suffisamment de place aux aspects organisationnel, lĂ©gislatif et Ă©thique. Or, lâĂ©thique est certainement un des aspects les plus importants de ce mĂ©tier qui touche Ă plusieurs domaines, dont certains sont sensibles. Câest en respectant un code dâĂ©thique que les responsables de la sĂ©curitĂ© de lâinformation parviendront Ă faire reconnaĂźtre leur mĂ©tier.
Philippe Jeanbaptiste, Information Security Officer au Crédit Agricole
26
OCTOBRE 08
Quant Ă la formation «idĂ©ale» de ce responsable, il sâagit dâun problĂšme Ă©pineux. Luxembourg est connu pour ses professionnels formĂ©s Ă des exigences nationales contraignantes, contexte dans lequel lâexpĂ©rience et les certifications diverses ont toujours assurĂ© un bon niveau de professionnalisme. Mais, comme prĂ©cisĂ© ci-dessus, lâaspect pluridisciplinaire du mĂ©tier de responsable de la sĂ©curitĂ© de lâinformation Ă©largit le panel des connaissances requises. Câest ce quâa compris lâUniversitĂ© de Luxembourg qui propose, pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, un Master en Management de la SĂ©curitĂ© des SystĂšmes dâInformation. Ce Master permet dâassurer un tel niveau dâexigence. Faut-il pour cela exiger du mĂ©tier quâil soit en possession dâun tel diplĂŽme ? LâannĂ©e 2009 verra la naissance, Ă Luxembourg, dâune organisation professionnelle des responsables de la sĂ©curitĂ© de lâinformation ; ce sera Ă elle de donner la rĂ©ponse. Dâici lĂ , le groupe de travail «RSSI» du CLUSSIL travaille sur les diffĂ©rents aspects du mĂ©tier, Ă©labore une proposition de charte Ă©thique et, en collaboration avec le CRP Henri Tudor, construit une fiche mĂ©tier. Tout cela sera prĂ©sentĂ© en fin dâannĂ©e lors dâune sĂ©ance publique.
Et si la crise financiĂšre Ă©tait lâopportunitĂ© de penser diffĂ©remment? Lancelot Freelance Solutions
SOLUTIONS 360° POUR VOS BESOINS EN ICT 3)-0,)#)4¥ s $)3#2¥4)/. s %&&)#!#)4¥ Lancelot Luxembourg Tél : +352 26 38 93 57 www.lancelot-freelance.com
ITnation - jobs
Portrait
BUSINESS DECISION MAKER
Fabien Colin, un guide de projet ancrĂ© dans le concret Avec son expĂ©rience de gestionnaire de projet, Fabien a acquis une vision Ă©quilibrĂ©e de lâinformatique oĂč lâesprit dâĂ©quipe est aussi important que le travail individuel. AprĂšs une Ă©cole dâingĂ©nierie mĂ©canique Ă lâENSIMEV, Ă Valenciennes, Fabien a suivi un stage de recherche en mĂ©canique des fluides. «Mais câĂ©tait trop thĂ©orique pour moi. Etre ingĂ©nieur en mĂ©canique, ce nâest pas tant bricoler sa voiture⊠LĂ , il me fallait Ă©tablir une thĂ©orie sur une base non stable et remplie dâapproximations. Le tĂątonnement Ă©tait la rĂšgle.» Voulant se rĂ©orienter vers «du concret», Fabien complĂšte en 2000 un DESS en informatique Ă Paris VI, oĂč il apprend le langage objet.
SA RĂGLE DâOR : SIMPLIFIER
//// GOLDEN TOOLBOX //// «Mule est un ESB Open Source multiplateforme et multi-protocole qui permet de faire communiquer les diffĂ©rents services dâune application.» «Spring, un autre framework Open Source qui permet dâavoir une architecture de composants indĂ©pendants les uns des autres.» «Hibernate qui permet de rendre transparente la couche de persistance des donnĂ©es.» «Google est un moteur de recherche ultrapuissant pour trouver des solutions en recourant Ă la communautĂ© Open Source et supporte beaucoup dâapplications tels le mail, forums de discussions, calendriers, etc.»
28
OCTOBRE 08
Il passe ensuite un premier stage informatique chez Steria Ă Paris oĂč il travaille pendant quatre ans sur un logiciel de Product Lifecycle Management (PLM) pour le secteur de lâaĂ©ronautique et de lâautomobile. AttirĂ© par les expĂ©riences, il quitte Steria pour monter une start-up avec trois associĂ©s. LâidĂ©e a du bon : crĂ©er un logiciel de gestion pour les magasins dâoptique et dâaudiologie. Une niche⊠«Il nâexistait que deux logiciels qui nâĂ©taient pas du tout ergonomiques ni adaptĂ©s aux besoins des audioprothĂ©sistes.» La solution qui combine des fonctionnalitĂ©s dâERP et de CRM est montĂ©e sur une plateforme J2EE et proposĂ©e Ă la demande. «Nous Ă©tions les premiers Ă proposer du Saas dans ce domaine.» Lâentreprise rencontre un vif succĂšs. Mais Fabien dĂ©chante, des divergences apparaissent sur les plans stratĂ©gique et organisationnel, les situations difficiles, avec des deadlines trop courtes se rĂ©pĂštent. Cette «gestion de la derniĂšre minute» le convainc de quitter lâentreprise. Steria lâaccueille Ă bras ouverts en lui proposant un contrat dans sa ville natale, Ă Lille.
TrĂšs vite, Fabien se porte volontaire pour une mission Ă Bruxelles sur le projet Schengen (SIS II), alors que la partie dĂ©veloppement du projet dĂ©butait Ă peine. Au sein dâune Ă©quipe de 80 personnes, dont une trentaine de dĂ©veloppeurs, il participe Ă lâĂ©laboration du systĂšme central; une application J2EE qui bĂ©nĂ©ficie de toutes les avancĂ©es technologiques rĂ©centes dans le domaine. Ce systĂšme demande aussi un trĂšs haut niveau de sĂ©curisation des donnĂ©es. En septembre 2007, il rejoint Luxembourg pour prendre la tĂȘte du dĂ©veloppement de la Steria Interconnection Box. «Câest un gros dĂ©fi pour moi, chaque jour apporte son lot de nouveaux challenges... Mais câest passionnant. Il faut ĂȘtre Ă lâĂ©coute des attentes de chacun. Et ĂȘtre force de propositions, surtout quand on a des dĂ©lais trĂšs courts de livraison.» Ă aujourdâhui 32 ans, mĂȘme sâil dĂ©veloppe moins Ă prĂ©sent, Fabien a conservĂ© la mĂȘme approche. «Lâinformatique est avant tout un outil qui permet de clarifier les processus. Jâai un esprit trĂšs «mathĂ©matiquesâ en gĂ©nĂ©ral et
© Photography Raoul Somers
jâaime prendre du recul pour proposer une solution simple Ă des problĂšmes apparemment compliquĂ©s. Simplifier, câest la rĂšgle dâor des dĂ©veloppeurs. Des rĂšgles simples assurent une meilleure maintenabilitĂ© du produit.» Le meilleur moment, selon lui, câest la phase dâanalyse, lorsque le consultant construit une solution Ă partir des besoins et des enjeux du client. «Je prĂ©fĂšre les longs projets oĂč on peut amener une vraie expertise. En gĂ©nĂ©ral, ce sont ceux gĂ©rĂ©s en mode forfait, car le client a pris le temps dâune vraie rĂ©flexion sur ses besoins. Ce sont aussi ceux-lĂ qui apportent une plus grande responsabilisation.» Fabien Colin, Chef de Projet et membre de lâĂ©quipe SIB chez Steria Luxembourg
OCTOBRE 08
29
Dâune maniĂšre trĂšs pragmatique. Tout dâabord, par lâempathie : lâĂ©coute, pour une meilleure comprĂ©hension du besoin et de lâenjeu pour notre client, ainsi quâune analyse particuliĂšre portĂ©e aux tendances de marchĂ©. Vient ensuite la connaissance : la maĂźtrise parfaite du savoir-faire et de la valeur de notre capital humain. Mais aussi la veille technologique et les nouveautĂ©s, pour puiser les meilleurs adjuvants existants ou Ă©mergents du marchĂ©, ce, in fine, pour garantir la meilleure performance possible. Enfin, la gestion optimale qui permet des synergies entre la valeur de notre capital humain, les besoins de nos clients et toutes ces technologies existantes et Ă venir de notre marchĂ© des technologies de lâinformation.
Comment aimez-vous aborder lâIT ?
Avant tout une passion qui sâest transformĂ©e en une carriĂšre professionnelle riche en Ă©volutions, rĂ©volutions technologiques et aussi et surtout enrichissante sur le plan des relations humaines et des rencontres.
Pour vous lâIT, câest :
Le mensonge et la malhonnĂȘtetĂ©.
Les aspects matĂ©riels qui poussent certaines personnes Ă prendre des dĂ©cisions de vie sur un coup de tĂȘte.
Un consultant qui quitte notre société sans nous donner ses motivations premiÚres et donc, sans que nous puissions comprendre ou envisager une démarche corrective pour éviter un autre départ.
Ce que vous aimez le moins dans votre métier :
Un client qui nous contacte pour à nouveau faire appel à nos services. Un candidat qui postule spontanément chez nous ou un consultant qui vous parle librement de sa mission actuelle.
Favoriser lâautonomie et la crĂ©ativitĂ© de nos collaborateurs pour faire la diffĂ©rence.
Bloc-notes A4 pour les notes en clientĂšle ou en rĂ©union, PDA pour lâagenda et les contacts.
Bloc-notes ou PDA ?
Le conseil, afin de partager le savoir-faire.
DĂ©veloppements ou conseils ?
DĂ©marrage par dĂ©faut Ă 8h30, aprĂšs avoir dĂ©posĂ© les enfants Ă lâĂ©cole. Fin de journĂ©e trĂšs tardive, souvent complĂ©tĂ©e par du «tĂ©lĂ©travail» pour rĂ©aliser des tĂąches administratives. Pour le reste, agenda variable rythmĂ© par des rdvs et rĂ©unions internes ou externes, avec un dĂ©placement hebdomadaire auprĂšs de la maison mĂšre, Ă Bruxelles.
à quoi ressemble votre journée type?
Lâhumain et lâIT au service du client Signes particuliers (ou traits de caractĂšre) : PersĂ©vĂ©rant, Souriant, HonnĂȘte et Humain
Loisirs : Famille, Service Club et Gastronomie
Société : Sogeti Luxembourg
Fonction : Managing Director
Nationalité : Belge
Age : 47
Nom : Gena
Prénom : Alain
Carte dâidentitĂ© :
Pour vous, quel est le produit ou solution professionnel de lâannĂ©e ?
Lâinnovation est une arme concurrentielle forte pour toute entreprise. Nous recherchons activement des moyens, des outils innovants que nous Ă©tudions et que nous dĂ©montrons ensuite comme performants ou constituants dâoptimisation de ressources. De ce fait, nous avons dĂ©veloppĂ© des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© innovants dans des domaines dâexpertise trĂšs pointus, et nous sommes prĂȘts Ă offrir nos services aussitĂŽt aprĂšs les avoir prĂ©sentĂ©s. Etre innovant, câest ĂȘtre le premier avec le meilleur des outils et les meilleures ressources.
Lâesprit qui rĂšgne autour de projets fĂ©dĂ©rateurs et porteurs. Vous avez lâimpression que vos collaborateurs se battent rĂ©ellement pour votre sociĂ©tĂ© avec un but commun de rĂ©ussir, gagner et de pĂ©renniser lâentreprise, ce que lâon nomme un stress positif. Sans oublier le rĂ©confort aprĂšs lâeffort, tout aussi important.
LâavancĂ©e technologique qui permet une dynamique perpĂ©tuelle et des changements de stratĂ©gie parfois profonds.
Ce que vous aimez le plus dans votre métier :
t
Pour son savoir-faire et les possibilitĂ©s de carriĂšre qui peuvent sây dĂ©velopper. t Pour sa capacitĂ© et sa qualitĂ© Ă rĂ©pondre Ă la demande de marchĂ©. t Pour sa capacitĂ© Ă anticiper sur des technologies Ă©mergentes. t Pour la qualitĂ© de ses Ă©quipes sur des projets Ă forte valeur ajoutĂ©e. t Pour sa position de Leader incontestable sur le marchĂ© luxembourgeois. t Pour sa culture dâentreprise et la richesse des relations humaines qui y rĂ©sident.
Pourquoi choisir Sogeti Luxembourg?
LâECM, le travail collaboratif et autres dĂ©clinaisons associĂ©es comme le Web 2.0.
La place luxembourgeoise est petite, il est vrai, mais est représentative de toutes les professions, de toutes les dimensions et cultures. Le Luxembourg, ce sont des perspectives professionnelles attrayantes dans un cadre de vie de qualité.
Notre challenge permanent est de maintenir la satisfaction du client en anticipant ses besoins et en recherchant lâexcellence au sein de lâentreprise.
Quel est votre sens de lâinnovation ?
Comment considérez-vous la place luxembourgeoise ?
Quâest-ce qui vaut la peine dâĂȘtre challengĂ© ?
© Photography Raoul Somers
Managed services that deliver continuous improvements back to your business. At Computacenter, we proactively apply our broad range of skills, expertise and the latest technology solutions to deliver continuous improvements across the lifetime of our managed services contracts. Whether itĂą&#x20AC;&#x2122;s finding new ways to
TECHNOLOGY SOURCING
INFRASTRUCTURE INTEGRATION
deliver operational efficiency gains, using ITIL-based best practices to improve service management or applying new technology innovations Ăą&#x20AC;&#x201C; we can help you realise year-on-year cost savings. Transform your service delivery with Computacenter.
MANAGED SERVICES
Office: 45, rue des Scillas 2529 Howald Luxembourg Phone: +352 26 29 1-1
Fax: +352 26 29 1-815
eMail: infolux@computacenter.com
JĂRG STRĂSSER
OLIVIER STAS
ALEXANDRE VUILLEMIN
JEAN-MICHEL EILLES
Nouveau Directeur chez Exigo
Rejoint Kitry Luxembourg en tant que Solutions specialist.
Devient Account Manager chez Dimension Data
Prend la responsabilité du département Unix Systems chez KBL European Bankers
Il aura pour mission de
AprÚs ses années passées
Fort de plus de 7 années
Il a été pendant plus de 5 ans
mettre sur pied une Ă©quipe
autant sur la conception
dâexpĂ©rience dans lâindustrie
Site Operations Manager pour
dâexperts Avaloq. Il apporte
technologique que sur les
IT, il a débuté sa carriÚre
SUN auprĂšs de la BEI et a
une expérience de 20 ans de
besoins «métiers», Olivier va
en France dans la grande
une expérience de 15 années
lâIT, principalement acquise
assumer un rĂŽle dâarchitecte
distribution et sâest ensuite
dans l'ingénierie systÚmes
en Suisse pour le compte
pour la solution dédicacée
tourné vers le Grand-Duché et
Unix. KBL epb poursuit
de grands noms du secteur
au pilotage des chantiers de
lâIT. Il occupait prĂ©cĂ©demment
activement sa stratégie
financier.
construction, développée dans
les fonctions dâAccount
de hub, en consolidant Ă
un environnement libre «Zope,
Manager chez Computer
Luxembourg l'infrastructure
Plone, Pithon».
Systems, puis SIT Group.
et les applications de son réseau existant de filiales européennes.
NICOLAS GAUTHIER
JOĂL WOZNIAK
XAVIER LAMOTE
EMELYNE BAUDRIER
Rejoint Fujitsu Services en tant que Sales Director
Devient directeur commercial de BSB Luxembourg
Nouveau directeur de la Business & Marketing Organisation (BMO) de Microsoft BeLux
Rejoint Comparex Luxembourg en tant que Junior Consultant
Il dirigera et renforcera
Il aura pour tĂąche de
Il sera chargé de coordonner
Elle est certifiée Fondamentaux
lâĂ©quipe commerciale
dĂ©velopper lâactivitĂ©
lâapproche marketing et
ITIL. Ces deux derniĂšres
luxembourgeoise et sera
commerciale de BSB
business des différents
années, elle a acquis son
responsable de lâexĂ©cution de
Luxembourg et dâencadrer
segments, de repérer et
expérience lors de gestion de
la stratégie commerciale de
lâĂ©quipe de vente. Il a acquis
anticiper les nouvelles
projets chez des clients.
Fujitsu Services Luxembourg.
son expérience principalement
tendances et lâĂ©volution des
Auparavant, il a notamment
chez Deloitte et Fujitsu. Il
besoins des clients, et d'y
travaillé chez Atos Origin
reportera directement au
répondre avec les partenaires
Luxembourg et peut se
Managing Director de BSB
professionnels de Microsoft. Il
prĂ©valoir dâune expĂ©rience
Luxembourg, Eric Lippert et
dirigeait auparavant la Division
commerciale de prĂšs de
fait partie du Comité Exécutif
responsable des produits et
20 ans dans lâindustrie des
Elargi de BSB.
services pour les PME.
services financiers.
Envoyez votre nomination Ă press@itnews.lu
OCTOBRE 08
33
3URÆWH] HQÆQ GH YRWUH WHPSV OLEUH Votre Informatique est HQWUH GH ERQQHV PDLQV
Siemens IT Solutions and Services Outsourcing Solutions for IT
www.siemens.lu/it-solutions
/////////////////////// IT FINANCE Dossier XBRL > Les acteurs phares du Luxembourg ont portĂ© lâadoption du standard (p36) et dâautres projets se mettent en route tels lâIDEA made in USA (p40). Mais bien que XBRL agisse comme un catalyseur de rentabilitĂ© et de flexibilitĂ© (p41), sa montĂ©e en puissance est encore retardĂ©e (p42)
BUSINESS DECISION MAKER
Promesses signĂ©es XBRL Suite Ă lâeffort conjuguĂ© de plusieurs acteurs phares de lâĂ©conomie luxembourgeoise, lâadoption du standard XBRL se normalise au Luxembourg et concernera bientĂŽt le domaine des fonds aprĂšs son entrĂ©e dans le secteur bancaire. En janvier 2007, la crĂ©ation de lâassociation sans but lucratif XBRL Luxembourg par lâABBL, la Commission de Surveillance du Secteur Financier, la Banque Centrale, lâACA, lâALFI, lâIRE, lâOEC, le Statec et la Bourse de Luxembourg marque le premier pas vers lâutilisation standardisĂ©e de ce type de message au Grand-DuchĂ©. La CSSF a alors entrepris un long travail de promotion et dâĂ©vangĂ©lisation auprĂšs des acteurs luxembourgeois afin que les reporting COREP, basĂ© sur BĂąle II, et FINREP, basĂ© sur IFRS, soient transmis en langage XBRL. Depuis janvier 2008, câest une rĂ©alitĂ©. PortĂ© par les efforts conjuguĂ©s de lâABBL et de la CSSF, XBRL connaĂźt un succĂšs croissant.
Marc Hemmerling, Secrétaire Général de XBRL Luxembourg
XBRL (pour eXtensible Business Reporting Language), langage informatique basĂ© sur des standards XML, a Ă©tĂ© conçu pour remplacer un processus dâĂ©change de donnĂ©es financiĂšres par lâenvoi de documents trop laborieux et erratique. «Il fallait trouver une solution informatique pour remplacer les tableaux Excel envoyĂ©s sous fichiers PDF et permettre le Straight Through Processing de ces donnĂ©es», rĂ©sume Marc Hemmerling, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de XBRL Luxembourg. Les manipulations multiples qui Ă©taient alors effectuĂ©es, Ă la fois lors de la gĂ©nĂ©ration et de la rĂ©ception de ces fichiers, rendaient les donnĂ©es parfois peu fiables et reprĂ©sentaient des coĂ»ts non nĂ©gligeables. XBRL permet donc dâutiliser un standard informatique et moderne basĂ© sur les technologies web et dâincorporer Ă©galement des processus business.
36
OCTOBRE 08
Au Luxembourg, les premiĂšres rĂ©flexions sont nĂ©es sur base des travaux du Committee of European Banking Supervisors (CEBS) en 2005. «Il fallait dĂ©finir le type de tableaux Ă transmettre Ă la Commission de Surveillance du Secteur Financier, explique Jean-Luc Franck, Head of IT Ă la CSSF. Le format Edifact, utilisĂ© au Luxembourg depuis 1996, a fait ses preuves mais nâest pas assez connu dans le monde financier. Le CEBS a permis de soutenir lâadoption de XBRL en rĂ©unissant les rĂ©gulateurs de diffĂ©rents pays pour quâils Ă©changent leurs opinions.» Un Ă©change qui a donnĂ© lieu, au Luxembourg, Ă lâadaptation des taxonomies dĂ©finies par le CEBS pour COREP et FINREP. «Ces deux standards ont Ă©tĂ© les moteurs de lâadoption de XBRL au Luxembourg», dit Jean-Luc Franck.
LES ACTEURS Ă LA SOURCE XBRL est un standard typiquement Ă©laborĂ© par les acteurs de lâindustrie et non par un organisme de normalisation. Tout dâabord dĂ©veloppĂ© aux Etats-Unis par lâassociation XBRL International, il a ensuite Ă©tĂ© adoptĂ© dans de nombreux pays, oĂč il a convaincu par sa flexibilitĂ© et son adaptabilitĂ©. «XBRL sâadresse tant aux donnĂ©es financiĂšres que statistiques, de mĂȘme quâil permet dâintĂ©grer des rĂ©fĂ©rences
aux rĂ©gulations en vigueur, explique Marc Hemmerling. Non seulement des acteurs tels que les banques ou les fonds sont concernĂ©s par ce standard, mais aussi les entreprises qui doivent fournir du reporting aux autoritĂ©s ou auprĂšs de leurs maisons mĂšres.» Enfin, les entreprises offrant, notamment, du conseil et des services dâintĂ©gration, ont identifiĂ© en XBRL de nouvelles opportunitĂ©s pour leur activitĂ©. Les acteurs qui soutiennent cette standardisation sont donc multiples, depuis les institutions qui reçoivent les donnĂ©es (banques centrales, autoritĂ©s de supervision) jusquâaux maisons mĂšres, qui centralisent les informations de leurs filiales. Pour assurer le dĂ©veloppement et la promotion Ă une Ă©chelle globale, lâassociation amĂ©ricaine XBRL International a mis en oeuvre le concept de juridictions nationales, afin dâadapter ces efforts aux contextes locaux. Ces juridictions ont vu le jour au fil des annĂ©es, dont en Europe, oĂč le Luxembourg vient de rejoindre les Ă©conomies principales, dont la France, lâAllemagne, le Royaume-Uni, lâEspagne, la Belgique et les Pays-Bas. Au niveau europĂ©en, diffĂ©rentes juridictions europĂ©ennes et XBRL International ont crĂ©Ă© XBRL Europe qui doit jouer un rĂŽle essentiel au niveau de la promotion de XBRL dans le cadre de projets pan-europĂ©ens. «XBRL Europe
BUSINESS DECISION MAKER
Patricia Gonzalez, Responsable du projet de Centrale des Bilans au Statec
nâa pas vocation Ă absorber les juridictions nationales, prĂ©cise Marc Hemmerling. On ne peut imaginer que les 27 pays parlent une mĂȘme langue mais dâun autre cĂŽtĂ©, il faut parler dâune mĂȘme voix envers les instances europĂ©ennes qui lancent de nouveaux projets de reporting.» XBRL Luxembourg envisage de rejoindre ses consĆurs europĂ©ennes, une fois que certaines adaptations statutaires sont mises en vigueur par XBRL Europe. En attendant, lâassociation nationale participe dĂ©jĂ Ă des groupes de travail. «Nous aimerions changer quelques dĂ©tails, dit Marc Hemmerling. Par exemple, en tant que membre provisoire, nous nâavons pas le droit de vote. Câest le point majeur qui demande une clarification rapide.»
GARDER LES OBJECTIFS MĂȘme si lâadoption du standard est rapide, les difficultĂ©s demeurent nombreuses. «Les entreprises apprĂ©cient ce nouveau format mais il
Jean-Luc Franck, Head of IT Ă la CSSF
demeure compliquĂ©, avance Jean-Luc Franck, de la CSSF. XBRL Luxembourg permet de rassembler les participants pour des sĂ©ances dâinformation. Dans le cadre du projet COREP/ FINREP, nous ne voulons surtout pas que les Ă©changes soient rĂ©servĂ©s aux banques et aux rĂ©gulateurs.» Il sâagit par exemple dâinclure les Ă©diteurs de logiciel. «XBRL en est encore Ă ses dĂ©buts et peu de produits existent sur le marchĂ©, dit Jean-Luc Franck. Or, en lâabsence de produits matures, certains acteurs se tournent vers des produits maison, ce qui va Ă lâencontre des objectifs initiaux dâharmonisation.» Les rĂ©gulateurs peuvent donc encore demander des reporting diffĂ©rents. «Les mĂȘmes donnĂ©es en provenance dâune mĂȘme sociĂ©tĂ© doivent parfois ĂȘtre crĂ©Ă©es dans des formats diffĂ©rents pour convenir Ă des solutions informatiques diffĂ©rentes, dit Marc Hemmerling. On doit convaincre les acteurs dâutiliser les mĂȘmes technologies. CrĂ©ation va de pair avec promotion.» La CSSF veut Ă©galement assurer une cohĂ©rence internationale.
«Certains pays ont crĂ©Ă© une enveloppe XML autour de XBRL pour inclure des donnĂ©es nationales, alors que dâautres pays les ont intĂ©grĂ©es dans XBRL, dĂ©clare Jean-Luc Franck. Le Luxembourg sâest contentĂ© de les inclure dans le nom de fichier. Quâen est-il de la standardisation ?» La standardisation et XBRL sont deux sujets qui intĂ©ressent dâautres acteurs de lÂŽâĂ©conomie luxembourgeoise. Au Statec, la standardisation est en cours. Les bilans dĂ©posĂ©s par les sociĂ©tĂ©s au Registre de commerce et des sociĂ©tĂ©s (RCSL) seront centralisĂ©s par le Service central de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, qui est chargĂ© de lâarchivage Ă©lectronique des donnĂ©es. «Pour le moment, les sociĂ©tĂ©s dĂ©posent leurs donnĂ©es sur support papier auprĂšs du RCSL, qui les scanne et les met Ă disposition du Statec sous format PDF, explique Patricia Gonzalez, responsable du projet de centrale des bilans au Statec. Mais la centrale nâest
OCTOBRE 08
37
BUSINESS DECISION MAKER
pas encore opĂ©rationnelle, dĂ» Ă un manque de standardisation des comptes annuels. Le point dâentrĂ©e nâest donc pas le Statec mais le registre de commerce, placĂ© sous tutelle du MinistĂšre de la Justice. Or, le registre a pour fonction de conserver les donnĂ©es et de les mettre Ă disposition du public. Il ne doit donc pas les exploiter, ce qui est notre cas.» Il manque donc une base lĂ©gale pour moderniser la procĂ©dure. «Le Statec veut jouer un rĂŽle pour encourager lâadoption du standard XBRL, dit Patricia Gonzalez. Mais lâimpulsion doit venir de tous les cĂŽtĂ©s. Ainsi, on pourra collecter des donnĂ©es standardisĂ©es dĂšs le dĂ©part.»
LE LUXEMBOURG PIONNIER Dâici 2009, XBRL devrait Ă©galement concerner lâAssociation Luxembourgeoise des Fonds dâInvestissement (ALFI). «La rĂ©glementation va Ă©voluer vers le reporting des fonds monĂ©taires et non monĂ©taires», dit Marc Hemmerling. La Banque Centrale du Luxembourg, dans ce contexte, entend recourir Ă moyen terme au standard XBRL en passant tout dâabord par la gĂ©nĂ©ralisation de lâutilisation du standard XML, sous-jacent Ă XBRL. «Le Luxembourg peut jouer la carte
de pionnier dans le domaine des fonds dâinvestissement», dit Dominique Valschaerts. Aujourdâhui, les fonds luxembourgeois couvrent le tiers de lâindustrie europĂ©enne. «Beaucoup de fonds sont distribuĂ©s depuis le Luxembourg vers lâAsie et lâAmĂ©rique latine, dit Dominique Valschaerts. Il est essentiel dâassurer le dĂ©veloppement international du Luxembourg dans le domaine des fonds dâinvestissement en augmentant la transparence des informations relatives aux fonds. XBRL est un facteur essentiel, de mĂȘme que les technologies Internet et les rĂ©seaux de communication comme Swift.»
TRANSPORT SĂCURISĂ Si XBRL est un format moderne et flexible, en revanche rien nâest prĂ©cisĂ© en ce qui concerne le transport sĂ©curisĂ© des donnĂ©es lui-mĂȘme. «Nous avons besoin dâune couche supplĂ©mentaire dâencryptage et dâun canal de transmission, dit Jean-Luc Franck. La CSSF a donc entamĂ© une discussion avec Cetrel et la Bourse de Luxembourg.» En effet, la sociĂ©tĂ© sĆur de la Bourse, la Centrale de Communications Luxembourg (CCLux), rassemble lâinformation statique et pĂ©riodique sur lâensemble des fonds dâinvestissement au Luxembourg sur sa plateforme e-file. La CSSF a donc choisi le canal e-file ainsi que le canal SOFiE du Cetrel pour faire transiter les rapports COREP et FINREP depuis dĂ©but 2008. «Nous nous sommes rapprochĂ©s de la CSSF qui collecte un grand nombre dâinformations, dont celles qui nous intĂ©ressent, dit Dominique Valschaerts, CEO de CCLux. Nous voulons pouvoir traiter lâinformation avec flexibilitĂ© pour, par exemple, rĂ©organiser des databases ou crĂ©er des spreadsheets. Câest possible avec XBRL, un chantier qui se situe dans la logique de nos travaux prĂ©cĂ©dents.» Fin 2008, un Ă©change Ă©lectronique remplacera le visa «papier» lors de lâenregistrement de nouveaux fonds. Les informations relatives aux fonds transiteront alors entiĂšrement via les canaux dâe-file, depuis le moment oĂč lâinformation est dĂ©posĂ©e sur la plateforme, approuvĂ©e par la CSSF et, enfin, mise Ă disposition des investisseurs par CCLux.
38
OCTOBRE 08
Dominique Valschaerts, CEO de CCLux
Dossier XBRL
ITfinance
BUSINESS DECISION MAKER
Une big «IDEA» pour les fonds luxembourgeois ?
Luc Henzig, Associé PricewaterhouseCoopers
Ce projet constitue le socle de lâInteractive Data Electronic Applications : IDEA, la nouvelle initiative de la SEC qui permettra de rechercher, de parcourir et dâanalyser les informations financiĂšres des sociĂ©tĂ©s de maniĂšre quasi instantanĂ©e avec un niveau de dĂ©tail jamais atteint.
ENJEUX LOCAUX DotĂ©e dâun cadre rĂ©glementaire performant, la place financiĂšre nâest pas moins confrontĂ©e aux exigences croissantes en matiĂšre de reporting (volume et frĂ©quence) et de transparence de lâinformation (accĂšs et niveau de dĂ©tails). En tant que plateforme de distribution mondiale pour les UCITS, le Luxembourg doit par ailleurs se doter de solutions innovantes et diffĂ©renciatrices lui permettant dâaccroĂźtre la visibilitĂ© et lâaccĂšs de lâinformation liĂ©s Ă ces vĂ©hicules dâinvestissement et de se positionner ainsi comme centre dâexcellence financier. Le modĂšle de prospectus simplifiĂ© (ou du futur document KID, pour Key Information Document) et les rapports (rĂ©glementaires) financiers actuels ainsi que la collecte statistique des OPC par la Banque Centrale du
40
OCTOBRE 08
La Securities and Exchange Commission (SEC) sâest ainsi faite le fer de lance dâune rĂ©organisation du traitement et de lâaccĂšs de lâinformation financiĂšre et des sociĂ©tĂ©s aux Etats-Unis. Le projet Interactive Data / ICI (Investment Company Institute) supportĂ© par la SEC a permis de dĂ©montrer le potentiel dâune standardisation et une structuration de lâinformation dans lâanalyse des informations liĂ©es aux fonds dâinvestissement. Ă cet effet, des taxonomies ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es sur base du rapport N-1A (Ă©quivalent du prospectus simplifiĂ©) pour supporter les besoins de lâenregistrement des nouveaux fonds auprĂšs de lâautoritĂ©. Cette nomenclature tend Ă©galement Ă amĂ©liorer la visibilitĂ© et lâaccĂšs aux informations du fonds en matiĂšre de risques et performances auprĂšs de lâensemble des parties prenantes de lâindustrie (fonds, distributeurs, investisseurs).
Luxembourg constituent une base idĂ©ale pour dĂ©velopper au Luxembourg une initiative similaire Ă celle menĂ©e par lâindustrie amĂ©ricaine des fonds. En sâappuyant sur la juridiction XBRL rĂ©pandue au niveau national, les acteurs de lâindustrie pourraient fĂ©dĂ©rer leurs efforts et crĂ©er des taxonomies inspirĂ©es de ces documents de rĂ©fĂ©rence. La place disposerait ainsi dâun «pool» de donnĂ©es standardisĂ©es sur les fonds luxembourgeois lui permettant de satisfaire Ă la fois aux besoins de reporting (Ă©tats financiers, rapports pĂ©riodiques, prospectus simplifiĂ©) et aux besoins des diffĂ©rentes parties prenantes (investisseurs, autoritĂ©s, rĂ©viseurs, analystes, etc.). En tant que centre financier europĂ©en de premier ordre, Luxembourg doit maintenir ses standards de qualitĂ© et dâefficacitĂ© et se positionner comme un marchĂ© favorisant la transparence et lâaccessibilitĂ© de lâinformation financiĂšre. Lâutilisation de nouvelles solutions inspirĂ©es des projets IDEA et de standards tels que XBRL doivent profiter Ă lâindustrie des fonds luxembourgeoise et lui permettre de rentrer de plain pied dans le reporting du 21Ăš siĂšcle.
© PricewaterhouseCoopers S.à .r.l Photographer : Luc Deflorenne
© PricewaterhouseCoopers S.à .r.l Photographer : Luc Deflorenne
De nouvelles orientations dans le traitement de lâinformation sont apparues ces derniĂšres annĂ©es pour rĂ©pondre aux nouveaux dĂ©fis du reporting financier.
Laurent Collet, Directeur, PricewaterhouseCoopers Luxembourg
BUSINESS DECISION MAKER
EfficacitĂ© et flexibilitĂ© dans le reporting Le reporting financier est en proie Ă de nombreux et profonds bouleversements et XBRL permet de catalyser la rentabilitĂ© et lâefficacitĂ©, selon Fernbach. Outre la nĂ©cessitĂ© dâune transparence accrue, la demande en termes de vitesse et dâinteractivitĂ© des rapports a atteint de nouveaux niveaux. La documentation rigide, imprimĂ©e, tend Ă disparaĂźtre, alors que les donnĂ©es Ă©lectroniques se gĂ©nĂ©ralisent. Les changements dans la pratique du reporting financier amĂšnent donc des dĂ©fis considĂ©rables. Parmi ceux-ci, lâutilisation gĂ©nĂ©ralisĂ©e de diffĂ©rents systĂšmes de logiciels financiers, lâintensification de la concurrence dans le secteur bancaire et le nombre de normes en vigueur.
Dans ce cadre, le Committee of European Banking Supervisors (CEBS) soutient et promeut XBRL, langage Ă©lectronique standard pour la compilation, la dissĂ©mination/ publication, lâanalyse et la comparaison de donnĂ©es corporate. Il vise Ă lâaccĂ©lĂ©ration de lâĂ©change dâinformations tout en augmentant la qualitĂ© et en rĂ©duisant les coĂ»ts. Face Ă lâessor de XBRL comme protocole de transfert, Fernbach sâest conformĂ© aux directives du CEBS et a adaptĂ© sa solution FlexFinance aux reportings FINREP et COREP, permettant la crĂ©ation automatique et Ă©conomique de rapports XML/XBRL pour les autoritĂ©s nationales de contrĂŽle. «Dans la pratique, les facteurs cruciaux apparaissent toujours au moment dâimplĂ©menter une mĂ©thode de reporting basĂ©e sur le systĂšme XBRL : sĂ©paration des fonctions de reporting et de calcul, couverture intĂ©grale de la chaĂźne de traitement et connexion de lâinterface aux systĂšmes bancaires standards», dit Fabrizio Romano, Regional Manager chez Fernbach-Software. Les atouts de la solution FlexFinance FINREP/ COREP de Fernbach ont convaincu de nombreuses banques luxembourgeoises qui ont rencontrĂ© ces problĂšmes dans leurs systĂšmes de reporting. Parmi celles-ci, Hypo Pfandbrief Bank International, Glitnir Bank, M.M.
Warburg, Mizuho Trust & Banking et NORD/LB. Les clients citent «une amĂ©lioration considĂ©rable de la qualitĂ© de nos donnĂ©es», lâabandon «des tableurs Excel et toute intervention manuelle», lâautomatisation de «lâĂ©tablissement de nos rapports de A Ă Z» avec un «risque dâerreur considĂ©rablement rĂ©duit.»
dâune solution totalement automatique facilite les tĂąches de reporting tout en permettant Ă tout moment de gĂ©nĂ©rer des rapports annexes renseignant la banque sur divers indicateurs clĂ©s.
AUTOMATISATION CRUCIALE «Une approche modulaire permet de fournir une rĂ©ponse partielle. FlexFinance FINREP/ COREP couvre la totalitĂ© de la chaĂźne de traitement, et ce depuis les calculs des divers ratios jusquâĂ la production du reporting final», explique Fabrizio Romano. Le processus de sĂ©paration des donnĂ©es pour la gĂ©nĂ©ration des rapports et des ratios requis est divisĂ© en deux Ă©tapes dans la solution. Dâabord, FlexFinance produit les rĂ©sultats escomptĂ©s (prĂ©traitement). Lors de la seconde Ă©tape, FlexFinance utilise ces donnĂ©es comme base afin de crĂ©er les rapports. Les informations contenues dans les datamarts permettent Ă tout moment de compiler des rapports supplĂ©mentaires. La flexibilitĂ© du systĂšme permet aux utilisateurs de rapidement adapter les rapports aux modifications des directives. Cette automatisation est cruciale. Lâinstallation
Fabrizio Romano, Regional Manager pour le Belux et la France chez Fernbach
OCTOBRE 08
41
BUSINESS DECISION MAKER
Pour une meilleure diffusion © Photography Raoul Somers
XBRL possĂšde le potentiel dâun protocole dâĂ©change financier dominant, voire universel mais la simplicitĂ© et la vulgarisation lui font encore dĂ©faut.
Damien Ghielmini, Directeur TEC-System Integration, Advisory Consulting Group, chez Deloitte
XBRL a su fĂ©dĂ©rer un nombre important de sponsors qui lui ont permis de sâimposer comme le candidat lĂ©gitime Ă lâespĂ©ranto financier du futur. Pour atteindre vĂ©ritablement cet objectif, il lui faudra cependant stabiliser son potentiel technique mais surtout normaliser et canaliser les taxonomies produites aujourdâhui de maniĂšre trĂšs dispersĂ©e.
EUROPE : LA PROGRESSION XBRL est un succĂšs incontestĂ©, surtout aux Etats-Unis, un marchĂ© unifiĂ© qui utilise des volumes consĂ©quents de donnĂ©es. Les initiatives, mĂȘme en dehors du secteur financier, y foisonnent. En Europe, la dynamique est plus progressive. La France est assez active, notamment via le rĂŽle volontariste de la Banque de France, ou au travers du projet concernant les greffes des tribunaux de commerce. LâEspagne sâinvestit dans la saisie des donnĂ©es rĂ©glementaires avec des systĂšmes web. Les Pays-Bas ont conçu une taxonomie, dĂ©jĂ en cours de refonte, pour un usage large au sein du secteur public (NTP) et la Belgique repense sa Centrale des Bilans. Au Luxembourg, les reporting COREP et FINREP ont tracĂ© la voie. Deloitte suit ainsi de prĂšs lâĂ©laboration de taxonomies, et, en Europe, en particulier dans son centre de compĂ©tences
42
OCTOBRE 08
XBRL, norme dâĂ©change dâinformations financiĂšres, a Ă©tĂ© conçue en particulier pour lâĂ©change de donnĂ©es rĂ©glementaires, notamment vers les rĂ©gulateurs. Cette norme se veut ouverte afin que chaque pays puisse dĂ©velopper ses propres taxonomies en fonction de ses besoins. Ceci exige une trĂšs forte maturitĂ© et technicitĂ© ainsi que le recours Ă des outils spĂ©cialisĂ©s.
luxembourgeois, par des solutions de contrĂŽles/transformation. Ces avancĂ©es sont nĂ©anmoins en probable dĂ©calage avec le niveau rĂ©el de maturitĂ© des principaux acteurs du marchĂ©. Le potentiel induit par ces nouveautĂ©s leur demeure donc largement inconnu. En effet, le quotidien des acteurs se limite souvent Ă manipuler des fichiers de donnĂ©es XBRL en respectant une taxonomie. Câest aujourdâhui encore un exercice complexe, et sans comparaison possible avec la manipulation de fichiers XML.
LâATTRAIT DES SYNERGIES Il est symptomatique de constater que certains rĂ©gulateurs europĂ©ens, et de trĂšs grandes institutions financiĂšres, prĂŽnent une normalisation beaucoup plus poussĂ©e. Les dĂ©finitions sĂ©mantiques interprĂ©tables trop librement, dâune part, et le coĂ»t de gestion des versions de taxonomies par pays, dâautre part, poussent naturellement Ă cette simplification. La volontĂ©, rĂ©cente, de voir de plus grandes synergies entre les rĂ©gulateurs, ne fait quâaccentuer ce phĂ©nomĂšne. Cette Ă©volution cadre parfaitement avec lâobjectif fondamental dâXBRL, Ă savoir homogĂ©nĂ©iser et faciliter le partage
dâinformations. Mais cela va aussi Ă lâencontre de lâadaptation spĂ©cifique (hĂ©ritage des taxonomies entre elles, surcharge au niveau local) que la norme propose et favorise naturellement.
CONCURRENCE OU COMPLEMENTARITE ? La dimension technologique trĂšs forte et la difficultĂ© Ă lâapprĂ©hender, conjuguĂ©es Ă la spĂ©cificitĂ© du mĂ©tier de crĂ©ation de taxonomies, pĂ©nalisent la montĂ©e en puissance dâXBRL. Les organisations sont donc rĂ©ceptives Ă des solutions plus pragmatiques, tout aussi fiables et efficaces. Ces alternatives permettent de ne pas dĂ©pendre dâexperts trĂšs spĂ©cialisĂ©s, sans objectif de capitalisation. La tentation est donc forte. La gestion 100% XML du reporting TAF, ou rĂ©cemment le reporting «Security by security», voire la gestion Excel, mieux adaptĂ©e Ă des entitĂ©s de taille variable comme les PSF, sont vues comme des solutions bien adaptĂ©es aux besoins. En ce sens la vulgarisation et la diffusion de solutions simples et puissantes, Ă prix abordable, permettant de manipuler les concepts XBRL (taxonomies dâabord, instances ensuite) est sans doute le point de passage obligĂ© pour une accĂ©lĂ©ration de la diffusion de la norme XBRL.
/////////////////////// ACTUAL IT > Dexia Private Banking adopte la plateforme BI de SAS p44 > Dell lance de nouveaux laptops combinant Green IT et connectivitĂ© p46 > Lâextension .sport sur le devant de la scĂšne p47 > Carte Blanche Ă Jan Ricken p48 > E-Chain Management accĂšde Ă de nouvelles possibilitĂ©s suite Ă lâacquisition par Ordina p50 > Sogeti, Microsoft et Kofax, ensemble pour une solution ECM user-friendly p51 > Les atouts du projet Innofinance du CRP Henri Tudor p52 > ConfĂ©rence ITnews : le dialogue Global-Local Ă la loupe p54 > Petit-dĂ©jeuner ITnews : Computacenter, Microsoft et Utimaco luttent contre les fuites de donnĂ©es p55 > Lâarchivage Ă©lectronique en voie de devenir une preuve lĂ©gale p56 > SIT Group fĂȘte ses dix ans p57 > Prochain Petit-dĂ©jeuner ITnews : Etre PCI compliant avec IBM p58 > Lâapport du cloud computing dans la plateforme de Microsoft p60 > Claude Roeltgen parle de la nouvelle Ă©dition de son livre, «Eine Million oder ein Jahr» p61
:"8]V^c BVcV\ZbZci! ^h gZVYn id bZZi i]Z cZZYh [gdb hbVaa id b^Yh^oZ Wjh^cZhh idYVn# :"X]V^c BVcV\ZbZci! GdjiZ YĂ6gadc! -& A"-(&& 8VeZaaZc! AjmZbWdjg\ lll#Z"X]V^c#Zj BV^a/ ^c[d5Z"X]V^c#aj
OCTOBRE 08
43
Actual IT
DĂ©cisionnel
BUSINESS DECISION MAKER
Dexia Private Banking, la troisiĂšme voie BI La plateforme Enterprise BI de SAS a sĂ©duit Dexia, qui a mis en route un projet de longue haleine pour ses activitĂ©s de retail et de banque privĂ©e. La qualitĂ© de lâinformation contenue dans un systĂšme se dĂ©tĂ©riore avec lâencodage, le processing et le temps. Conçue comme un outil stratĂ©gique, la BI permet de mieux utiliser lâinformation que lâentreprise a Ă sa disposition. En 2006, Dexia Private Banking adopte SAS pour rĂ©soudre notamment des problĂšmes de bottleneck. «Nous rencontrions dâun cĂŽtĂ© trop de dĂ©veloppements anarchiques par le business, sur Excel par exemple, produisant des applications non pĂ©rennes, explique Jean-Philippe Laurent, Analyst Data Management chez Dexia Private Banking. Dâun autre cĂŽtĂ©, la charge de travail des Ă©quipes IT gĂ©nĂ©rait des goulots dâĂ©tranglement, et nous imposait des dĂ©lais de dĂ©veloppement incompatibles avec des demandes de type âBIâ. Il nous fallait une troisiĂšme voie.»
Jean-Pierre Laurent, Analyst Data Management chez Dexia Private Banking
La solution de SAS, Enterprise BI Platform, va ĂȘtre dĂ©ployĂ©e sur la partie Personal Financial Services de la banque (private banking et retail banking) pour les activitĂ©s de reporting. Ce projet, encore en dĂ©veloppement (12 rapports ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s jusquâici), sera poursuivi jusque fin 2009. En ce moment, Dexia PFS travaille sur un Proof Of Concept qui contient un nombre limitĂ© de KPI pour un public restreint mais qui est destinĂ© Ă plus de 500 utilisateurs. La plateforme sera utilisĂ©e pour le dashboard et le web reporting (visualisation des donnĂ©es).
LE MEILLEUR DES DEUX MONDES Des KPI principaux ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s niveau par niveau pour nâĂ©garer aucun utilisateur. La constitution des mĂ©tadonnĂ©es est une Ă©tape dĂ©terminante puisque la dĂ©finition des infor-
44
OCTOBRE 08
mations et de leurs modalitĂ©s dâutilisation peuvent ĂȘtre alors stockĂ©es dans une base de donnĂ©es spĂ©cifique. «Nous devons mettre Ă plat ces KPI, les classer en catĂ©gories, puis les prioriser. Il y a toujours de la place pour amĂ©liorer mais nous voulons conserver les caractĂ©ristiques principales pour ne pas perdre lâutilisateur. En effet, la convergence et lâalignement du business autour de dĂ©finitions communes de KPI est un des objectifs majeurs dans un projet de dashboarding.» Depuis dĂ©but 2007, SAS BI a conçu une nouvelle approche entre lâinformatique traditionnelle et le computing user-friendly. «Il nous fallait une nouvelle approche il y a deux ans, afin dâavoir le meilleur des deux mondes, dit Jean-Philippe Laurent. Nous voulions quelque chose de flexible et rĂ©actif tout en Ă©tant gĂ©rable et capable de grandir avec la sociĂ©tĂ©.» La solution est placĂ©e sous la supervision du BI Competency Center (BICC), crĂ©Ă© fin 2007, «un composant nĂ©cessaire Ă cette nouvelle approche» et qui assure la gouvernance et le support. LâĂ©quipe de data management partage la responsabilitĂ© avec le BICC du metadata. «Le BICC peut implĂ©menter la plateforme mais pour plus de flexibilitĂ©, les charges principales de dĂ©veloppement sont
dĂ©volues aux lignes mĂ©tier, tandis que lâIT assure le rĂŽle du support.»
UN MODĂLE POUR ĂVOLUER Dans le domaine de la Business Intelligence, SAS a fait sa spĂ©cialitĂ© des outils dâanalyse de lâinformation. «Toutes les sociĂ©tĂ©s utilisent lâinformation pour dĂ©terminer des stratĂ©gies et accomplir leurs objectifs mais elles le font souvent mal, dit Mathias Coopmans, Business Development Manager chez SAS. Il faut mettre en place, au sein de lâentreprise, un modĂšle qui puisse Ă©voluer et prenne en compte les aspects culturels de lâentreprise, qui sont aussi importants que lâinfrastructure et les processus.» LâInformation Evolution Model comporte cinq Ă©tapes dans lâutilisation de lâinformation, de la simple opĂ©ration Ă lâinnovation. En se positionnant sur cette Ă©chelle, lâentreprise peut mieux Ă©valuer les stratĂ©gies Ă adopter. Selon SAS, les clĂ©s de lâĂ©volution du business sont fournies par le Business Performance Management. Planification (identification des activitĂ©s et des processus qui peuvent gĂ©nĂ©rer plus de valeur), analyse (amĂ©lioration de la vision) et monitoring prennent ainsi le pouls de lâentreprise.
Your Ănancial advisor in Luxembourg
PROPERTY INVESTMENT ADVICE Acquisition and sale - Due Diligence Financial Feasibility Analysis FIDUCIARY SERVICES Company Formation - Domiciliation - Accounting Taxation - Financial Engineering Payroll Administration - Merger and acquisition www.boa.lu info@boa.lu TĂ©l :(352) 276 217 771 Fax : (352) 276 217 78
Your real estate advisor in Luxembourg
RESIDENTIAL, COMMERCIAL AND OFFICE Letting - Buy/Sell and Developments Property valuations
COMPANIES HOUSE - 42a Place Guillaume II - L-1648 Luxembourg
www.opava.lu info@opava.lu TĂ©l :(352) 276 217 777 Fax : (352) 276 217 78
Actual IT
Green IT
BUSINESS DECISION MAKER
LâĂšre de la Green Connection Tout en maintenant ses objectifs de Green IT, Dell a dĂ©veloppĂ© de nouveaux produits qui supportent mieux les attentes des utilisateurs en matiĂšre de connectivitĂ©.
Ătude du «Climate Group» : «SMART 2020 : Permettre la rĂ©duction des Ă©missions de carbone Ă lâĂšre de lâinformation», disponible sur Liens utiles : - www.dell.com - www.dell.com/earth - www.regeneration.org.
De passage Ă Bruxelles fin septembre 2008, le CEO de la sociĂ©tĂ©, Michael Dell, a saluĂ© les efforts fournis par la Commission EuropĂ©enne dans le domaine du dĂ©veloppement durable, notamment pour le soutien aux technologies vertes dans lâIT. «En adoptant les bonnes politiques, nous pouvons guider la transition et modeler le futur dâune Ă©conomie prospĂšre Ă bas taux de carbone», a dĂ©clarĂ© Michael Dell. La sociĂ©tĂ© a donc logiquement fait de lâEurope lâun des marchĂ©s les plus porteurs pour ses nouveaux produits.
INNOVATION PAR LE CLIENT Face Ă des demandes de plus en plus importantes de capacitĂ©s de stockage, dĂ» aux nouveaux contenus, vidĂ©os, streaming, etc., lâĂ©volution technologique passe invariablement par lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. Lors dâun sĂ©minaire Ă Monaco, Dell a prĂ©sentĂ© les
46
OCTOBRE 08
Dell pourrait devenir la sociĂ©tĂ© la plus verte du secteur informatique. La sociĂ©tĂ© a repensĂ© toute sa chaĂźne logistique afin dây intĂ©grer des Ă©lĂ©ments plus respectueux de lâenvironnement. Tous les Ă©crans des portables devront ainsi ĂȘtre Ă©quipĂ©s de la technologie LED, Ă moindre consommation Ă©nergĂ©tique, dans les 12 prochains mois. AprĂšs le plomb, la sociĂ©tĂ© veut bannir totalement le mercure en 2009. Et Dell suit de prĂšs les Ă©tudes menĂ©es dans le secteur, telle celle du «Climate Group» qui avance que les TIC pourraient permettre une rĂ©duction de 15% du total des Ă©missions prĂ©vues en 2020.
laptops qui apparaĂźtront sur les marchĂ©s dans les prochains mois, plus «verts» que leurs prĂ©dĂ©cesseurs. La concurrence sera rude : Dell a annoncĂ© que dans les cinq prochaines annĂ©es, lâindustrie, dans son ensemble, va Ă©couler prĂšs dâun milliard de laptops dans le monde. Dans cette perspective, la sociĂ©tĂ© a conçu des offres spĂ©cifiques pour les «power users», «commercial users», «consommateurs», «marchĂ©s Ă©mergents», etc. «Il faut penser au client qui a Ă©tĂ© trop souvent ignorĂ© lors du design des produits, dit Margaret Franco, Director du Dell Product Group. Nous avons ainsi conçu des batteries Ă la vie plus longue.» Cette orientation vers le client, Dell la prĂ©sente comme nouvelle, plus crĂ©ative, avec plus de fonctionnalitĂ©s. «Câest lâinnovation guidĂ©e par le consommateur, rĂ©sume Jeff Clarke, Senior VP & General Manager chez Dell Product Group. Notre industrie a Ă©tĂ© construite sur le concept de changement.
Les nouveaux moyens dâinteraction ont changĂ© la maniĂšre dont on collabore. Nous sommes Ă lâaube de lâĂšre de la connectivitĂ©.»
LâIT EN GUIDE «Le client computing Ă©volue rapidement, dĂ©clare Brian Gammage, VP & Gartner Fellow, Client Research. Lâutilisateur doit pouvoir provisionner sans compromis et accĂ©der, par exemple, Ă la communication sans limites.» LâIT doit donc guider lâutilisateur tout en assurant lâaccĂšs aux applications et la sĂ©curisation des donnĂ©es. «Dans le monde du travail, les rĂ©seaux sociaux prennent de plus en plus dâimportance, voire bousculent les hiĂ©rarchies actuelles. La virtualisation sera bientĂŽt partout, il faut dâores et dĂ©jĂ prĂ©voir les designs des ordinateurs capables de supporter cela. Tout doit donc aussi ĂȘtre mobile. Les applications doivent donc pouvoir circuler librement sur tout device.»
BUSINESS DECISION MAKER
LâavĂšnement des nouveaux .com Face Ă lâessoufflement des adresses internet, lâextension .sport, de par son caractĂšre international, pourrait offrir au Luxembourg une plateforme de promotion efficace. LâICANN, lâInternet Corporation for Assigned Names and Numbers, organisme rĂ©gulateur de lâInternet, sâapprĂȘte Ă lancer un appel Ă propositions pour crĂ©er de nouveaux noms de domaine de premier niveau, Ă cĂŽtĂ© des .lu, .com et autres. La course est ouverte, mĂȘme aux villes qui souhaiteraient se mettre en avant. Au-delĂ dâune opportunitĂ© commerciale, lâĂ©volution des noms de domaine reprĂ©sente un changement de mentalitĂ© dans lâutilisation dâinternet. LâICANN parle de milliers de nouveaux noms qui pourraient potentiellement ĂȘtre admis sur la toile. Dans ce contexte, Patrick Vande Walle, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâInternet Society Luxembourg, avance que le .sport pourrait avoir un bel avenir devant lui.
© Photography Raoul Somers
LE POINT SUR LES DOTS
Patrick van de Walle, secrĂ©taire-gĂ©nĂ©ral de lâInternet Society Luxembourg
«Tout dâabord, le concept lui-mĂȘme, explique Patrick Vande Walle, fondateur du registre DotSport. Il est largement identifiable et univoque. Le sport est culturellement et politiquement vu comme une valeur positive dans tous les pays du monde. Les valeurs du sport transcendent les cultures. Câest une activitĂ© dont le succĂšs ne se dĂ©ment pas. Ensuite, linguistiquement, le mot «sport» est utilisĂ© dans prĂšs de 40 langues diffĂ©rentes, pour dĂ©signer la mĂȘme chose. On compte plus dâun milliard de locuteurs qui utilisent le mot «sport», Ă©crit en alphabet latin. Economiquement enfin, un domaine .sport toucherait donc une large population et transcenderait des frontiĂšres gĂ©ographiques et culturelles. Le sport concerne de nombreux acteurs, tant sportifs â les fĂ©dĂ©rations et clubs â quâĂ©conomiques, comme les mĂ©dias et les entreprises qui intĂšgrent le sport dans leur dynamique de communication. Le marchĂ© est donc vaste.»
Le retard pris par lâICANN pour lâappel aux propositions, reportĂ© au printemps 2009, ne reflĂšte pas le manque de dynamisme des soumissionnaires, bien au contraire. Des villes comme Paris, Berlin ou New York ont dĂ©jĂ prĂ©parĂ© leur dossier Ă soumettre Ă lâICANN. Lâouverture concerne aussi le rebranding possible dâune grande partie de marques internationales. apple.com deviendrait .apple, ou .microsoft, etc. Sur les 100 Ă 150 projets qui seront soumis Ă lâICANN, la grande majoritĂ© dâentre eux seront sans doute amĂ©ricains. La compĂ©tition est donc dâores et dĂ©jĂ ouverte pour .sport, le projet fondĂ© par Patrick Vande Walle. «Jâai dĂ©jĂ rencontrĂ©, lors de confĂ©rences, deux personnes qui ont la mĂȘme idĂ©e que moi. Mais si la course est dĂ©jĂ lancĂ©e, il est aussi question de crĂ©er des synergies.» Et donc dâattirer des supporters de poids pour le projet, tels lâUEFA ou le ComitĂ© International Olympique.
SUPPORT LOCAL Le succĂšs de Dotsport pourrait Ă©galement capitaliser sur les Ă©volutions apportĂ©es au GrandDuchĂ© avec la loi sur la propriĂ©tĂ© intellectuelle de dĂ©cembre 2007. Certaines des entreprises qui veulent bĂ©nĂ©ficier de lâexonĂ©ration
Ă hauteur de 80% sont aussi actives dans lâenregistrement des noms de domaine. «Le Grand-DuchĂ© possĂšde des avantages indĂ©niables pour se lancer dans une telle aventure, explique Patrick Vande Walle. Le contexte Ă©conomique est favorable et les pouvoirs publics ont une politique volontaire de soutien aux entreprises axĂ©es sur les nouvelles technologies. Le Luxembourg possĂšde une grande expĂ©rience dans le domaine de la propriĂ©tĂ© intellectuelle et du droit des marques. Enfin, il est le berceau dâentreprises innovantes, notamment dans la gestion de noms de domaine Internet et du commerce Ă©lectronique.» Toutefois, bien que le projet soit prometteur, aucune dĂ©cision majeure nâa encore Ă©tĂ© prise. «En lâabsence dâun cahier des charges prĂ©cis, on se perd en conjectures Ă ce stade, dit Patrick Vande Walle. Mais il est dĂ©jĂ certain que le ticket dâentrĂ©e sera Ă©levĂ©. Câest la raison pour laquelle une telle proposition ne peut se monter quâavec un large soutien dâinvestisseurs. Jâattends de voir les dĂ©cisions prises par lâICANN lors de sa rĂ©union au Caire en novembre pour dĂ©finir plus clairement les prĂ©-requis pour le montage dâun tel projet.»
http://www.dotsport.info
OCTOBRE 08
47
Carte blanche
SOA, a key enabler for business agility Today, core processes of enterprises need to be adapted frequently due to changes in strategy and the underlying organization. These constant changes of processes define the requirements for the supporting IT Systems. Depending on the degree of changes necessary, the underlying IT architecture might be impacted. We often call Business-IT alignment, the dynamic process of ensuring that the organizationâs IT system is best supporting the business strategy and goals. According to [1], alignment can be considered from various perspectives. In my research, though not excluding other perspectives, I favour a top-down method as relevant in this context. This top-down method, illustrated in figure 1, corresponds roughly to the strategy execution perspective of [1].
In order to support the flexibility required in the business processes, service-oriented architectures represent a promising way to implement IT needs [2,3,4,5,6,7]. The SOA paradigm is defined as âan architectural concept in which all functions, or services, are defined using a description language and have invokable, platform-independent interfaces that are called to perform business processesâ [8,9]. In previous research [10], a possible top-down SOA construction method and related Critical Success Factors (CSF) have been identified.
© Photography Raoul Somers
COPING WITH METHODOLOGY Early 2007, independent worldwide studies with more than 1.400 CIOs came to the result of decreasing importance of SOA for Chief Information Officers (CIOs), while the level of SOA-readiness and implementation did not progress substantially [11]. SOA ranked only number 7 in Top 10 of CIOsâ priorities. The reason for this shift of priorities is to be found in mainly two issues. On the one hand, the method on how to approach implementation and what abstraction models to use is very complex,
48
OCTOBRE 08
and today still unclear. On the other hand, the Return Of Investment (ROI) of SOA can hardly be calculated. My research within the PhD programme is therefore addressing the first issue, about a complete and coherent methodology for SOA implementation with underlying models of abstraction. Therefore, a state-of-the-art analysis of the different abstraction layers within Enterprise Architecture frameworks including strategy, processes and IT with all related modelling languages and SOA methodologies (industrial & academic) has been done. This state-of-the-art work has shown achievements related to all components of SOA methodology. The developed model with identified components and issues needs now to be tested by practitioners.
AN EXHAUSTIVE MODEL Of course, there will not be a silver bullet âone fits allâ methodology, but it is possible to develop a model with different domains and related issues. This model should be exhaustive and tested by industrial experience. The results will be used to discuss and compare the different methodologies, and to end with a classification
on each abstraction level, of what models and methodologies are known, what is used, and finally, which of these are successful by meeting expectations. By then, a decision model depending on IT architecture will be created and should be helpful to identify options on each level. In a later phase (2009/2010), the methodology will be applied in three case studies from different industries, with the clear objective to provide exploitable results for Luxembourgish companies/organizations going towards SOA.
REFERENCES
//// CONTRIBUTION //// By contributing to this questionnaire with the objective of testing the developed SOA methodology model (as a result of the state-of-the-art analysis), your benefit will be threefold : t evaluate
the presented SOA methodology model and get new ideas & insights an electronic copy of the executive summary with the results of this questionnaire t benchmark your efforts/progress with average results from your industry t get
More information on www.itnation.eu
[1] - J.C. Henderson and N. Venkatraman, Strategic Alignment : Leveraging Information Technology for transforming organisations - IBM Systems Journal, vol32, NO1, 1993 [2] - Erl T., : Service-oriented Architecture: Concepts, Technology and Design, 2006 [3] - Newcomer, E.; Lomow, G. : Understanding SOA with Web services. Upper Saddle River : Addison-Wesley, 2005 [4] - Krafzig, D.; Banke, K.; Slama, D. : Enterprise SOA : service-Oriented architecture best practices. 5. print. Upper Saddle River [u. a.] : Prentice Hall PTR, 2006 [5] - Pulier, E.; Taylor, H. : Understanding enterprise SOA. Greenwich, Conn : Manning. 2006 [6] - Woods, D.; Mattern, T. : Enterprise SOA: designing IT for business innovation. 1. Aufl. Beijing [u.a] : OâReilly, 2006 [7] - Dostal W. et al : Service-orientierte Architekturen mit Web Services: Konzepte â Standards â Praxis. Heidelberg; MĂŒnchen : Elsevier, Spektrum Akad. Verl., 2005 [8] - Barry D.K : Web Services and Service-Oriented Architectures, Morgan Kaufmann Publishers, 2003 [9] - Channabasavaiah K. et al, : Migrating to Service-Oriented Architecture â part 1, IBM Developer Works, 2003
JAN RICKEN Is a Business Process Manager and external PhD candidate at University of
[10] - Ricken, J. : Top-down Modeling Methodology for ModelDriven SOA construction, On the Move Doctoral Consortium, Villamoura, Portugal in : Conference Proceedings, Springer Nov 2007 [11] - Pettey C. : Gartner
Namur, Computer Science Department, Belgium. His main topic is Strategic Business Process Management, based on 8 years of professional experience with advisory companies in Luxembourg. He started the PhD as an external candidate and works currently as Business Process
This research is supported by the Luxembourgish Ministry of Education (MinistĂšre de lâEducation Nationale et de la Formation Professionnelle) and close collaboration with Luxembourgâs research institute CRP Henri Tudor, Center for IT Innovation (CITI).
Manager for Cargolux Airlines. He has started his PhD research early 2007 and has published two articles so far.
jan.ricken@fundp.eu.be
OCTOBRE 08
49
Actual IT
ERP & CRM
BUSINESS DECISION MAKER
Lever de rideau sur E-Chain Lâacquisition dâE-Chain Management par la sociĂ©tĂ© Ordina lui ouvre de nouvelles perspectives dans la consultance et sur le marchĂ© financier. Lâinauguration des nouveaux bureaux dâE-Chain Management, Route dâArlon, est reprĂ©sentative de la nouvelle orientation prise par la sociĂ©tĂ© belge. JustifiĂ© par une croissance de lâĂ©quipe luxembourgeoise, le dĂ©mĂ©nagement coĂŻncide avec lâacquisition dâE-Chain Management par la sociĂ©tĂ© Ordina, Ă la recherche de compĂ©tences SAP. Pour E-Chain, la reprise est synonyme de renforcement de sa position en local. La sociĂ©tĂ© de consultance sâouvre de nouveaux horizons et lorgne sur le marchĂ© de la finance.
E-Chain Management, partenaire SAP le plus important au Luxembourg, fournit des services dâautomatisation depuis 2001. Cette acquisition soutient les objectifs de croissance dâOrdina, tandis quâE-Chain, fortement axĂ©e sur les clients âhigh-endâ, pourra offrir une gamme de services plus complĂšte, y compris une expertise technologique plus large et du dĂ©veloppement de solutions. «Pour notre marchĂ© local, Ordina a une offre beaucoup plus Ă©tendue que SAP, explique Philippe Hamtiaux, Managing Partner dâE-Chain Luxembourg. Nous sommes spĂ©cialistes SAP mais câest vrai quâon doit aller dans la direction des compĂ©tences dans le langage de programmation.» Ordina supporte, en grande partie, du hosting dâapplications et ses compĂ©tences en SAP Ă©taient jusque-lĂ assez rĂ©duites. La sociĂ©tĂ© est maintenant en mesure de renforcer sa position dans le segment âenterprise solutionsâ. E-chain va donc durcir le noyau de compĂ©tences SAP dâOrdina. «Ils vont devenir notre centre de rĂ©fĂ©rences pour le Luxembourg, dit Philippe Hamtiaux. E-chain, câest 40 personnes au Luxembourg, ce qui est encore trop petit pour des clients financiers.» Les collaborateurs dâE-Chain ont donc aussi plus dâopportunitĂ©s de carriĂšre Ă leur portĂ©e.
50
OCTOBRE 08
CONSOLIDER SAP La combinaison des deux sociĂ©tĂ©s au Luxembourg ouvre ainsi la perspective du marchĂ© bancaire. «Cela devient une rĂ©elle perspective pour E-Chain Luxembourg via la branche finance âORDINA-ITGâ bien prĂ©sente dans les banques avec leurs consultants business et lâimplĂ©mentation de packages bancaires, explique Philippe Hamtiaux. ITG est dâailleurs prĂ©sent aussi auprĂšs des banques luxembourgeoises, de mĂȘme quâOrdina Finance.
Et Business Objects est bien rĂ©putĂ© dans les banques.» La fusion va donc permettre de consolider SAP et BO, cela Ă©galement auprĂšs des clients financiers. LâannĂ©e prochaine sâannonce chargĂ©e. «En plus de nos activitĂ©s SAP et BO, nous nous rapprochons des activitĂ©s de consulting dans les banques via ITG.» A ce niveau, E-chain nâa pas vraiment de concurrence. «Nous avons pour objectif une croissance de 10% du headcount dâici 2010.»
BUSINESS DECISION MAKER
LâECM passe par tous Pour supporter la bonne circulation de lâinformation dans lâentreprise, lâIT doit pouvoir concevoir un systĂšme global dâECM (Enterprise Content Management) facile et efficace. Le nombre de documents augmente au sein des entreprises. Dans cette masse dâinformations quâil faut pouvoir gĂ©rer, certains contenus, utiles, doivent pouvoir circuler, dâautres doivent ĂȘtre stockĂ©s, dâautres encore doivent ĂȘtre simplement dĂ©truits. Afin dâavoir une vision globale de ces processus, la sociĂ©tĂ© Sogeti a conçu une solution ECM avec Sharepoint de Microsoft et la solution de scanning de Kofax.
La solution intĂ©grĂ©e âMail Roomâ est donc conçue comme une salle oĂč le courrier arrive et doit ĂȘtre traitĂ©. Par exemple, si le systĂšme reconnaĂźt une facture, un workflow dĂ©terminĂ© sera lancĂ©, gĂ©rĂ© par Microsoft Sharepoint. La seconde solution proposĂ©e par les trois partenaires est le Document Exchange Server (DES) oĂč les documents scannĂ©s sont envoyĂ©s directement vers la maison mĂšre ou lâorganisation centrale. «Cela permet de gagner du temps, par exemple lors de
lâouverture dâun compte, explique Koen Beeuwsaert. Lâemail ou le fax sont automatisĂ©s, les flux sĂ©curisĂ©s. Une solution typique pour gĂ©rer les ordres dans le cas des fonds dâinvestissement.»
PETITS PROJETS
une vision de tout cela. Les techniques de publications concernent aussi les PDA, DVD, sticks USB, ainsi que lâenvoi de documents par mail.» LâECM soutient donc la communication dans son ensemble. «Ce sont de multiples petits projets au sein de lâentreprise qui apportent une avancĂ©e globale.»
Cependant, la taxonomie prend Ă©normĂ©ment de temps et les nuages de tags, visibles sur internet, ne sont pas encore applicables aux environnements professionnels. «Cela ne fonctionne que si la solution est automatisĂ©e et que la dĂ©matĂ©rialisation et la catĂ©gorisation des documents est suivie par tous, dit Renaud Vanderoost. Le webmaster est par exemple trop souvent un goulot dâĂ©tranglement car il doit mettre en ligne de lâinformation quâil reçoit dans des formats trop disparates. Il faut que les documents soient mis aux bons endroits dĂšs lâentrĂ©e, sinon on fait de lâentreposage, pas de lâECM.» De plus, les problĂ©matiques lĂ©gales entrent aussi en ligne de compte. «Il faut savoir qui a consultĂ© le document, lâa crĂ©Ă© ou modifiĂ©, conseille Renaud Vanderoost. La loi nâimpose rien au niveau de la technologie mais le processus mis en Ćuvre pour assurer le suivi des documents sera examinĂ© Ă coup sĂ»r. Nous demandons aux clients de faire le minimum, soit dâabord lâinventaire du type de contenu et ensuite, sa hiĂ©rarchisation.» De mĂȘme, le stockage sĂ©curisĂ© doit ĂȘtre assurĂ© par lâintĂ©gration de lâILM dans lâECM. «Quand on veut mener une politique dâECM, il faut avoir
© Photography Raoul Somers
«LâĂ©chec des projets dâECM est souvent dĂ» Ă des interfaces conçues par les managers, dit Renaud Vanderoost, Solution Manager ECM chez Sogeti Luxembourg. Je penche plutĂŽt pour une approche bottom-up. Ce sont en effet les employĂ©s et les secrĂ©taires qui font face Ă de plus en plus de types de donnĂ©es, ce qui leur prend de plus en plus de temps.» LâidĂ©e est dâutiliser la mĂȘme interface de dĂ©part, commune Ă tous : le multifunction printer (MFP). Les donnĂ©es introduites dans le MFP, par scannage, sont ensuite reconnues et dispersĂ©es dans lâentreprise en fonction de leur utilitĂ©. «Le systĂšme extrait les mĂ©tadonnĂ©es des documents, les reconnaĂźt et les classe, explique Koen Beeuwsaert, Account Manager chez Kofax. Si la configuration est correcte au dĂ©part, le risque dâerreur est quasi nul.» La consolidation des documents dans Sharepoint donne un accĂšs facilitĂ© Ă lâinformation. «De plus, si la solution est intĂ©grĂ©e avec Office, les utilisateurs ne sortent pas de leur zone de confort», ajoute Tony Knors, PreSales Manager chez Microsoft Belux.
Renaud Vanderoost, Solution Manager ECM chez Sogeti Luxembourg
OCTOBRE 08
51
52
OCTOBRE 08
Ă© Photography Raoul Somers
BUSINESS DECISION MAKER
Confiance et transparence : les apports dâun rĂ©fĂ©rentiel commun Dans un contexte de crise financiĂšre, dont les tenants et les aboutissants restent relativement obscurs, lâappel du PrĂ©sident de la Banque Centrale EuropĂ©enne Ă accroĂźtre la transparence des institutions, des instruments financiers et des marchĂ©s, semble sonner le glas dâune pĂ©riode dâintense «innovation», voire de complexification, du systĂšme financier. ParallĂšlement, il replace le rĂŽle de la rĂ©glementation et de la surveillance prudentielle au cĆur des dĂ©bats. Faut-il plaider pour une rĂ©glementation plus rigide et une surveillance accrue ou pour une rĂ©glementation basĂ©e sur des principes, capable dâĂ©voluer concomitamment avec les marchĂ©s financiers et prĂŽnant une approche plus large de la gestion des risques systĂ©miques ? Une tendance semble poindre Ă lâhorizon, rĂ©cemment confortĂ©e par le Nouvel Accord de BĂąle ou encore les âPrinciples-based regulation : Focusing on the outcomes that matter» de la Financial Services Authority britannique. Cette Ă©volution du cadre rĂ©glementaire implique la mise en Ćuvre de nouveaux dispositifs permettant de sâassurer que les principes ou objectifs de ces rĂ©glementations sont effectivement atteints. Et câest bien la qualitĂ© de ces dispositifs qui conditionnera la confiance que les diffĂ©rentes parties prenantes accorderont au systĂšme.
INNOFINANCE : UNE DEMARCHE COLLABORATIVE Dans le cadre de son programme de recherche INNOFinance, le CRP Henri Tudor sâattache Ă soutenir le dĂ©veloppement de la Place financiĂšre en la positionnant comme un centre dâexcellence des services. Cette excellence est dĂ©montrable grĂące Ă des dispositifs de description et dâĂ©valuation des processus soutenant les services. Sur base dâune approche rigoureuse, ces travaux exploitent une norme internationalement reconnue permettant de dĂ©crire et dâĂ©valuer de façon systĂ©matique et objective des processus dâune part, et des connaissances spĂ©cifiques aux diffĂ©rents mĂ©tiers du secteur financier, quâelles soient formalisĂ©es et codifiĂ©es ou implicites, dâautre part. LâadhĂ©sion ou lâengagement des principales instances de la Place financiĂšre (telles que lâIRE, lâALCO, lâIIA, lâAssociation des PSF de support, lâISACA, etc.), de lâaudit et du conseil ne peut que tĂ©moigner de lâintĂ©rĂȘt dâune telle dĂ©marche. Les dĂ©veloppements actuels se concentrent principalement sur une approche
de gestion des risques pour les PSF de support, avec des instances spĂ©cifiques pour les diffĂ©rents mĂ©tiers concernĂ©s, le dĂ©veloppement dâapplications e-banking sĂ©curisĂ©es, le Business Continuity Management ou encore la problĂ©matique de la gestion de la relation de sourcing. Un autre dĂ©monstrateur de ce programme de recherche est un modĂšle standardisĂ© dâĂ©valuation des obligations en matiĂšre de KYC/AML (Know Your Customer/ Anti-Money Laundering).
VERS UN RĂFĂRENTIEL COMMUN Une consultation des parties prenantes a mis en Ă©vidence le caractĂšre rĂ©current de cette problĂ©matique et fait Ă©merger le besoin de disposer dâune vision commune des processus mĂ©tiers et de leurs objectifs. Cette vision doit par ailleurs ĂȘtre suffisamment prĂ©cise et structurĂ©e afin de permettre tant aux institutions financiĂšres quâaux auditeurs dâidentifier les risques, de spĂ©cifier les contrĂŽles, dâanalyser lâimpact des rĂ©glementations sur les processus et enfin, dâĂ©valuer, pour un processus spĂ©cifique, le degrĂ© dâassurance atteint.
Ces instances du modĂšle KYC/AML sont ainsi actuellement co-construites avec des professionnels du secteur financier et feront lâobjet dâexpĂ©rimentations dans le courant du quatriĂšme trimestre 2008. Suite Ă ces expĂ©rimentations et validations avec les acteurs concernĂ©s, ces modĂšles devraient constituer le rĂ©fĂ©rentiel commun permettant de dĂ©montrer le niveau de maĂźtrise des processus KYC/ AML au sein des diffĂ©rentes entitĂ©s. Sans prĂ©sager des rĂ©sultats de ces expĂ©rimentations, mais fort dâune riche expĂ©rience antĂ©rieure en matiĂšre de description et dâĂ©valuation standardisĂ©es de processus ayant confirmĂ© les forces de cette dĂ©marche tant en termes de formalisation des processus et activitĂ©s quâen tant que diagnostic prĂ©cis permettant dâidentifier aisĂ©ment des actions dâamĂ©lioration ciblĂ©es, le CRP Henri Tudor souhaite promouvoir lâexploitation de ces modĂšles par la communautĂ© professionnelle.
Par Anne-Laure Mention, INNOFinance Program Manager au Centre de Recherche Public Henri Tudor
OCTOBRE 08
53
Conférence ITnews
Photos sur www.itnation.eu
ConfĂ©rence Fund Industry : Le dialogue Global-Local Ă la loupe La confĂ©rence mensuelle dâITnews fut lâoccasion de revenir sur la constitution de RBC Dexia Investor Services et, ensuite, de prĂ©senter quelques projets de taille dans le domaine des fonds.
Eric Mansuy, CIO de RBC Dexia IS JosĂ©e-Lynda Denis, Chairwoman du TA Forum de lâALFI
«Nous devons continuer Ă dĂ©velopper nos services et nos solutions tout en nous Ă©tablissant sur des marchĂ©s Ă haut potentiel, a expliquĂ© Eric Mansuy. Nous devons combiner implĂ©mentation technologique et excellence opĂ©rationnelle.» La joint-venture a rapidement menĂ© Ă la formation de nouvelles Ă©quipes focalisĂ©es sur la qualitĂ© de la relation avec le client, ce qui a crĂ©Ă© parfois des tensions entre les projets globaux, les aspects tactiques et la maintenance. «Cette qualitĂ©, nous lâatteignons en donnant Ă nos projets une dimension globale, ce qui signifie que nous sommes transparents en termes de capacitĂ© disponible et que nous sommes trĂšs peu repliĂ©s sur nous-mĂȘmes.» Pour garantir les meilleurs services possibles, la banque doit pouvoir grandir tout en Ă©tant profitable ; elle passe donc par un dĂ©veloppement des ressources humaines, notamment via des missions au Canada, et de lâinnovation.
HORS FRONTIĂRES «Luxembourg est de plus en plus reconnu comme une plateforme de distribution globale», dit JosĂ©e-Lynda Denis, Chairwoman
54
OCTOBRE 08
CrĂ©Ă©e en 2006 suite Ă la fusion de Dexia et Royal Bank of Canada, la banque comporte deux entitĂ©s opĂ©rationnelles : Luxembourg et Toronto ; et une structure juridique basĂ©e Ă Londres. ClassĂ©e neuviĂšme dans le top ten des global custodians, RBC Dexia est passĂ©, en deux ans, dâune base de 3000 employĂ©s Ă 5200, dont 1550 Ă Luxembourg. La banque vient Ă©galement dâouvrir une entitĂ© malaise, Ă Kuala Lumpur. LâAsie est un marchĂ© qui prend de plus en plus dâampleur dans le secteur des fonds dâinvestissement. Pour assurer le support dâun rĂ©seau de renommĂ©e mondiale, lâactivitĂ© locale est dĂ©terminante.
du TA Forum de lâALFI, qui rassemble des groupes de travail et organise des Ă©vĂ©nements autour de lâexpertise opĂ©rationnelle dans le domaine des fonds. Depuis 2005, lâAssociation Luxembourgeoise des Fonds dâInvestissement Ă©tablit un classement des transfer agents basĂ©s au Grand-DuchĂ©. «Nous voyons clairement une Ă©volution dans lâoffre de services et cela particuliĂšrement dans les activitĂ©s transfrontaliĂšres. Celles-ci exigent une administration de tous types de fonds et de monnaies, de garantir la maintenance des produits et, logiquement, la plupart dâentre nous ont des hubs en AmĂ©rique ou en Asie pour supporter cette masse critique, quâil faut pouvoir gĂ©rer.»
MAINTENIR LA TRANSPARENCE «Il faut une solution globale qui accompagne cette Ă©volution, dit Philippe Cortes, consultant chez Information Mosaic. Pour prendre en compte les aspects IT, avec des systĂšmes dâinformation trĂšs Ă©loignĂ©s qui se parlent, et des aspects mĂ©tier, comme le fait de placer le gestionnaire de fonds au centre du schĂ©ma lorsquâon conçoit la solution.»
Olivier Mohy, Senior Manager Advisory & Consulting chez Deloitte, a mis lâaccent sur lâimportance du reporting prudentiel, de plus en plus dĂ©taillĂ© et complexe. «Il faut pouvoir regrouper les rapports, ce qui reprĂ©sente un fameux dĂ©fi pour lâIT au niveau du datawarehousing», a-t-il expliquĂ©. Dâautant plus que les instruments financiers se complexifient. «Il faut nĂ©anmoins aller faire toujours plus de transparence envers les administrateurs et les promoteurs de fonds, a-t-il rappelĂ©. Ceux-ci veulent disposer des informations nĂ©cessaires pour se concentrer sur le business.» Au CRP Henri Tudor, Anne-Laure Mention est en charge du projet INNOFinance qui vise Ă contribuer Ă la promotion et au dĂ©veloppement de la Place financiĂšre afin dâamĂ©liorer les services. «Lâinnovation ne se rĂ©sume pas aux produits mais peut aussi venir dâapports mĂ©thodologiques.» Dans le domaine des fonds, Innofinance est en train de crĂ©er un modĂšle dâĂ©valuation des problĂ©matiques KYC/AML en se basant sur les normes internationales et en collaborant avec des acteurs tels que lâALGO et lâInstitut des auditeurs luxembourgeois. Le projet devrait entrer en phase de test le premier trimestre 2009.
Petit-déjeuner ITnews
Photos sur www.itnation.eu
La fuite des donnĂ©es sous contrĂŽle Lors du Petit-DĂ©jeuner ITnews consacrĂ© Ă la sĂ©curitĂ© IT, Computacenter, Microsoft et Utimaco ont exposĂ© les meilleures maniĂšres de lutter contre la fuite des donnĂ©es et rendre celles-ci inutilisables en dehors de leur contexte initial. Riche dâune Ă©quipe dâune cinquantaine de personnes Ă Luxembourg, Computacenter, dĂ©sormais installĂ© Ă Howald, est un prestataire et intĂ©grateur agrĂ©Ă© PSF de renom, notamment sur la question du support aux utilisateurs, sur la mobilitĂ© et la sĂ©curitĂ© de lâinformation. Avec des ressources rĂ©parties dans les Managed services (helpdesk,âŠ) en Unified messaging, en intĂ©gration dâapplications et en consulting et sourcing, Computacenter approche la sĂ©curitĂ© tous les jours et propose des solutions notamment sur la lutte contre la fuite des donnĂ©es. Lâentreprise dispose de partenariats avancĂ©s avec Microsoft, Utimaco et VMware notamment.
«Aucune sociĂ©tĂ© ne voudrait ĂȘtre Ă la une des journaux pour avoir perdu des donnĂ©es stratĂ©giques et confidentielles, explique FrĂ©dĂ©ric Dumesle de Computacenter Luxembourg. Ce problĂšme est mondial et touche des sociĂ©tĂ©s de tous secteurs, de toutes tailles. Câest devenu dâautant plus problĂ©matique que lâinformation est aujourdâhui stockĂ©e partout (PDA, clĂ© USB, serveursâŠ) et dissĂ©minĂ©e notamment par lâexplosion de la tĂ©lĂ©phonie mobile, du flux de donnĂ©esâŠÂ»
BITLOCKER AND MORE «Un des problĂšmes les plus pointus pour les gestionnaires IT, câest de garantir la sĂ©curitĂ© des desktops des utilisateurs, a notĂ© BenoĂźt Fortemps, Technology and Solutions advisor de Microsoft Luxembourg. Câest un challenge quâa adressĂ© Vista par une harmonie de la sĂ©curitĂ© dans tout lâOS. On nâobtiendra pas une sĂ©curitĂ© Ă 100% ; il faut ĂȘtre lucide. Mais grĂące Ă Vista, on peut limiter lâimpact des brĂšches IT, connues ou inconnues.» Pour cela, Microsoft permet dâempĂȘcher notamment le âbuffer overflow par injection de codeâ avec la Data Execution Prevention. LâĂ©diteur offre aussi une Address Space Layout
Randomization qui permet de charger les donnĂ©es Ă diffĂ©rents endroits de la machine, afin de contrer dâĂ©ventuels hackers. Enfin, lâUser Account Control permet de modĂ©rer la promotion des utilisateurs comme administrateurs de machines et CardSpace, de gĂ©rer les identitĂ©s de façon plus fluide quâavec une simple SSO. «Vista est le premier OS sorti dans le cadre dâun Security Development Lifecycle chez Microsoft et qui est publiĂ© sur le web», dit BenoĂźt Fortemps. Avec la Network Access Protection, lâĂ©diteur garantit que seules les machines propres (AV,âŠ) se connectent. Celles qui ne sont pas conformes sont mises en quarantaine. En matiĂšre de sĂ©curitĂ© des postes de travail, Microsoft propose surtout lâEFS (cryptage des dossiers ou des fichiers) et le RMS pour Right Management Services (ou les droits dâusage des documents). DerniĂšrement, MS a mis au point Bitlocker, la solution dâencryption (incluse) pour Vista Entreprise ou Windows 2008 Server qui permet, en plus de sĂ©curiser les donnĂ©es, de garder la machine intacte par rapport Ă la session prĂ©cĂ©dente. Il dispose aussi dâun outil de dĂ©ploiement, dâun outil de gestion, et dâoutils de recovery and repair.
LA CLOSE PROTECTION DâUTIMACO «Notre raison dâĂȘtre, câest de veiller Ă ce que toutes les solutions de sĂ©curitĂ© soient gĂ©rables et accessibles par les entreprises et leurs responsables de sĂ©curitĂ©, dit Ann Deruyter, dâUtimaco. Nous sommes donc principalement actifs sur la protection et monitoring de la compliance.» Ă lâheure actuelle. Utimaco, qui va ĂȘtre repris par Sophos, protĂšge lâinformation dans le cas de vol ou de perte dâun device mobile, met sous contrĂŽle les accĂšs des partenaires sous-traitants ou extĂ©rieurs dans le cadre dâoutsourcing, protĂšge de lâinterception des emails, bride les Removable Medias (DVD, CD, clĂ©s USB), empĂȘchant le vol interne ou externe par lâencryption des donnĂ©es. Dans SafeGuard Enterprise, Utimaco dispose dâun point fort grĂące Ă son Management Center et ses modules annexes dont le fameux Partner Connect qui rend possible lâinsertion de la solution Vista Bitlocker de Microsoft dans la famille de sĂ©curitĂ© Utimaco.
OCTOBRE 08
55
Lâarchivage Ă©lectronique peut ĂȘtre une preuve Avec le dĂ©veloppement considĂ©rable de la numĂ©risation, les supports traditionnels dâarchivage sont progressivement remplacĂ©s par des systĂšmes Ă©lectroniques. Longtemps considĂ©rĂ© comme permettant de rĂ©duire le volume papier et les coĂ»ts de stockage, lâarchivage Ă©lectronique tend Ă devenir un instrument de preuve auquel les entreprises veulent pouvoir recourir pour limiter leur risque juridique et commercial. Il est donc important dâassurer que la valeur probante des documents archivĂ©s Ă©lectroniquement ne sera pas altĂ©rĂ©e par le temps. Certes, certaines lois prĂ©voient cette possibilitĂ© et fournissent quelques principes concernant les modalitĂ©s dâarchivage. Ainsi, la loi du 12 fĂ©vrier 1979 relative Ă la TVA offre la possibilitĂ© aux entreprises dâarchiver leurs factures (qui doivent ĂȘtre conservĂ©es pendant 10 ans) sous forme Ă©lectronique, Ă certaines conditions.
Le Code civil attribue aussi force probante aux copies sous certaines conditions. Ainsi lorsque lâoriginal nâexiste plus, une copie effectuĂ©e Ă partir de celui-ci, sous la responsabilitĂ© de la personne qui en a la garde, a la mĂȘme valeur probante que lâĂ©crit sous seing privĂ© dont elle est prĂ©sumĂ©e, sauf preuve contraire, ĂȘtre une copie fidĂšle lorsquâelle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le cadre dâune mĂ©thode de gestion rĂ©guliĂšrement suivie et quâelle rĂ©pond aux conditions fixĂ©es par le rĂšglement grand-ducal du 22 dĂ©cembre 1986 (Ă savoir, reproduction fidĂšle et durable, effectuĂ©e de maniĂšre systĂ©matique et conservĂ©e aussi longtemps que les reproductions, conservĂ©e avec soin, dans un ordre systĂ©matique et protĂ©gĂ©e contre toute altĂ©ration). En cas de litige, les juges conservent un large pouvoir dâapprĂ©ciation pour dĂ©terminer si la mĂ©thode dâarchivage utilisĂ©e permet dâassurer la force probante des documents. Câest probablement Ă©galement le cas pour les actes conclus directement par voie Ă©lectronique Ă propos desquels le Code civil prĂ©voit que, sous certaines conditions, lâacte conclu Ă©lectroniquement possĂšde la mĂȘme valeur probante que lâoriginal Ă©tablit sur support papier.
Luxembourg de norme prĂ©cise Ă ce sujet. Plusieurs textes Ă©trangers et internationaux dĂ©finissent des normes de mise en place dâun archivage Ă©lectronique. Parmi elles, la NF 42-013 de lâAFNOR (proposant lâutilisation de supports Write Once Read Many ou WORM), la norme internationale ISO 15489 (proposant des principes directeurs pour maĂźtriser de lâarchivage Ă©lectronique) ou encore la norme OAIS. Ces normes nâont toutefois quâune valeur indicative.
A lâheure actuelle, la capacitĂ© Ă Ă©tablir de maniĂšre certaine la valeur probatoire des documents conservĂ©s sur support Ă©lectronique est par consĂ©quent jugĂ©e insuffisante. Lâenjeu pour le lĂ©gislateur serait de fournir aux entreprises un cadre juridique souple mais sĂ©curisĂ© rĂ©pondant aux nouvelles difficultĂ©s posĂ©es par lâarchivage Ă©lectronique. Gary Cywie et AgnĂšs Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats Ă la Cour
La convention de preuve pourrait apporter une solution contractuelle claire et sécurisée entre parties, en déterminant les modes de preuve admissibles entre elles. Cette solution comporte néanmoins un certain nombre de limites légales remettant quelque peu en cause son efficacité.
NORME LOCALE à VENIR © Photography Raoul Somers
La valeur probante dâun Ă©crit conservĂ© de maniĂšre Ă©lectronique est donc subordonnĂ©e aux modalitĂ©s de son archivage, comme lâefficacitĂ© dâune preuve dĂ©pend des conditions de sa conservation. La mĂ©thode dâarchivage, quel que soit son support, doit donc rĂ©pondre Ă certaines normes. Or, il nâexiste pas au Gary Cywie et AgnĂšs Mongin-Weiss Noble & Scheidecker, Avocats Ă la Cour
56
OCTOBRE 08
SIT Group, la force dĂą&#x20AC;&#x2122;un rÄĆ seau 10 ans aprÄšs sa crÄĆ ation, la sociÄĆ tÄĆ de services SIT Group ne tarit pas de projets et va bientÄÂŽt lancer une filiale franħaise. A lĂą&#x20AC;&#x2122;occasion de ses dix ans, SIT Group avait rassemblÄĆ une communautÄĆ de dÄĆ cideurs au ChÄËteau Villeroy&Boch, oÄĆĄ se tenait des sÄĆ minaires dÄĆ diÄĆ s Ä ses trois secteurs dĂą&#x20AC;&#x2122;activitÄĆ s: ICT, TÄĆ lÄĆ com et Outsourcing. CrÄĆ ÄĆ e en 1998, SIT Group dÄĆ croche son premier contrat dĂą&#x20AC;&#x2122;outsourcing en 2000 et compte rapidement parmi ses clients Deloitte, SES ou encore Banque de Luxembourg. En 2003, un partenariat avec IBM fait passer lĂą&#x20AC;&#x2122;effectif de 12 Ä 25 personnes. En 2005, cĂą&#x20AC;&#x2122;est sur le marchÄĆ de la tÄĆ lÄĆ phonie que se lance SIT Group, en duo avec Avaya, en crÄĆ ant IP Trade. Un an plus tard, ces deux partenariats provoqueront la naissance de SIT
Nederland, puis, en 2007, le rachat du parc client Tenovis/Avaya. Cette annÄĆ e-lÄ , un dÄĆ fi de taille se prÄĆ sente Ä SIT Group, qui devient Professionnel du Secteur Financier (PSF). ĂĆ€On mise beaucoup sur les compÄĆ tencesĂĆ„, rÄĆ sume Cyril Dagand, co-fondateur du groupe. ĂĆ€On met aussi en avant nos atouts PSF, qui fut une expÄĆ rience structuranteĂĆ„, explique JÄĆ rÄÂŽme Grandidier. Quand on peut offrir ses services au secteur financier, on peut tout faire.ĂĆ„ En 2008, SIT Belgium a complÄĆ tÄĆ la prÄĆ sence du groupe au BeneluxĂą&#x20AC;Ć avant le lancement de sa filiale franħaise.
Cyril Dagand et JÄĆ rÄÂŽme Grandidier, fondateurs de SIT Group
////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Ad_APDLuxembourg_180x125mm:Layout 1
25.09.2008
11:30
Seite 1
# # # # # #! # ! # # # # # # # # !# # # " #! #
# # # # !# # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # #! # # # # # # # # # # # " # # # # 7 ./60)'(2 #(%%0 8 ++ 0)'(21 0%1%04%$ 9 : 9 : 9 0.#%11 .0+$: 9 : 5)2( +!2&.0, 16,".+ !-$ 16,".+ !0% 20!$%,!0*1 .0 0%')12%0%$ 20!$%,!0*1 .& #(%%0 )- %0,!-6 !-$ )- ,!-6 #.3-20)%1 !++ .4%0 2(% 5.0+$ 9 %2 %!4%0: )1 ! 20!$%,!0* .& !++$.0& ++ .2(%0 20!$%,!0*1 !0% 2(% /0./%026 .& 2(%)0 0%1/%#2)4% .5-%01 /!2 /!2 /!2
/!2 /!2
57
OCTOBRE 08
(301$!6 .4%,"%0 !1)-. 8 .-$.0& +%1 !)-1
%')12%0 -.5 &.0 &0%% 555 )$1 1#(%%0 #., /0.#%11$!61
Petit-déjeuner ITnews
Photos sur www.itnation.eu
PCI, a Plan Compliant for the clientâs Interest Petit-dĂ©jeuner dâITnews Thursday 23 october 2008
Protecting confidential data in the payment card industry is a sensitive issue. Millions of transactions are made throughout the world everyday. From the companies where the cards are used in the first place, to the banks between which the transactions are made, the confidential data contained in the communication has to be protected. At the occasion of the breakfast organized by ITnews, IBM will present its Internet Security Systems (ISS) solution, to conceive and put into practice a complete security plan.
Theme : PCI compliance When ? Thursday 23rd October 2008 From 8:30 A.M. Where ? Espace Entreprises Namur, Luxembourg-Hamm Who ?
Umberto Sansovini â IBM
âWe receive spams every day on the internet. For example, one gets invited to know more about how to work remotely from home, says Umberto Sansovini, IBM. We call it âmules recruitingâ. The ones that take the chance to believe the information must then proceed to transfer a few thousands euros from a specified bank to another one.â The examples remain rare because not many are publicly known but the danger is real. Sometimes, it takes years before these thefts are discovered and the illegal transactions are stopped. ââWho must refund the clients?â That is the question that everyone asks by then. But the reissuing of a credit card costs between 10 and 15 euros. In the case of a massive theft, the cost is huge, because of both the refunding and the loss of credibility to the customers.â
COMMON FOUNDATIONS
Umberto Sansovini, IBM Internet Security Systems, General Business Sales, GTS, SouthWest Europe
58
OCTOBRE 08
In 2006, in order to prevent data or identity theft, five of the most well-known credit card companies put their competitive differences aside to create the standards of the Payment Card Industry and the PCI Council. This list of 12 compliance rules for the enterprises and the banking institutions helps insure a correct protection of the data. The list starts with the optimal management of the firewall, Sansovini said. Ninety-nine percent of PCI customers have put it into place and think that Security stops there, when it is only the first step.â Indeed, the list also underlines that
the encryption of data is paramount for both transfer and storage. PCI is not about finding holes in organizationsâ security systems. It is about helping them to collaborate on the international level to prevent âorganized cybercrimeâ. âPCI must not be seen as one more standard in the industry, Sansovini said. It is true that the banking sector is wired with compliance rules. But the PCI standards are the foundations to create the best security plan for the company.â In Europe, the PCI customersâ strive for compliance is much unequal across the continent and from one sector to the next. âThe transactions between shops and banks should be highly secured, Sansovini said. Risk management is high on the agenda for the latter. Shops have thus to prove to banks that they are compliant with PCI.â
PROOF OF COMPLIANCE IBM Internet Security Systems has developed a thorough experience in security. IBM ISS can therefore certify a company is compliant, or not, with PCI as requested by the PCI Council and Banks. âSome shops may think that their needs are not as important because their transfer system is protected by Cetrel, for example, Sansovini said. Nevertheless, the data is still stored locally, which induces risks. IBM ISS can check the way a company follows the 12 rules of PCI.â
leasing made smarter
Leasing privÄĆ Leasing operationnel Leasing professionnel Gestion personnalisÄĆ e de flottes Le sur mesure de la gestion de parc
leasing made smarter
leasing made smarter
leasing made smarter
leasing made smarter
leasing made smarter
CARTRUST SA 11, RUE DE BITBOURG L-1273 Luxembourg-HAMM Tel : (+352) 26 34 35 - 1 E-Mail : info@cartrust.lu www.cartrust.lu
DEVELOPER / CONSULTANT
La plateforme des services financiers Microsoft sâintĂ©resse de plus en plus aux sociĂ©tĂ©s de services financiers et aux banques. Ces Power Customers, dans la tourmente actuelle, sont-ils prĂȘts Ă construire lâavenir ? LâĂ©diteur y croit⊠Forte dâune Ă©quipe dĂ©diĂ©e dâune soixantaine de personnes, la BU Financial Services de la Maison de Redmond est en pleine croissance. «Cette industrie est clairement une industrie qui croĂźt, de par la conscientisation autour de la puissance des technologies et aussi de par la quantitĂ© de donnĂ©es, estime David Vander, Worldwide Banking Industry Manager de Microsoft Corp. De plus, les services financiers disposent de compĂ©tences et de leadership Ă©prouvĂ©s sur les technologies et enfin, ils sont enclins Ă lâinnovation.»
Microsoft veut se faire une place de choix dans le monde des serveurs de mĂ©tiers pour les banques et les services financiers. Cela passe tant par lâIT interne des banques que par les innovations dans les ATM, lâinternet banking, le mobile banking, etc⊠«Microsoft dispose de la plus large palette de solutions sur une mĂȘme plateforme, de la plus grande fiabilitĂ© et du plus large panel de partenaires et dâISV», avance David Vander.
David Vander, Worldwide Banking Industry Manager de Microsoft Corp. Ă Redmond
AprĂšs une visite au Sibos, et Ă la lumiĂšre des derniers Ă©vĂ©nements du monde financier, Microsoft soutient qu'une globalisation des services, dans un contexte de plus en plus rĂ©glementĂ© et transfrontalier, est la seule issue. Mais d'un autre cĂŽtĂ©, il faut pouvoir gĂ©rer le dilemme qui se prĂ©sente avec l'explosion du volume des donnĂ©es. Le prix du terabyte diminue mais le data management gagne en complexitĂ©... Dâautant que dans les nouveaux processus de co-creation (business in the cloud), il devient difficile de garantir la qualitĂ© de toutes les informations du flux. Enfin, la mobilitĂ© y met son grain de sel: de nouvelles connexions appellent de nouveaux talents... dont le business a bien besoin, lui qui se doit d'ĂȘtre plus rĂ©actif, plus flexible et moins coĂ»teux que jamais.
LA VOIE DU MILIEU «MĂȘme si Microsoft reste fort dans le mode client-serveur, il faut constater que les services dâaujourdâhui sont dispersĂ©s dans les nuages, dit Brian Jackson, WW Strategist Financial Services de Microsoft. Nous, nous croyons Ă une voie du milieu. En IT et dans les services bancaires et financiers, nous sommes fortement reprĂ©sentĂ©s dans les Enterprise servers avec SQL Server, Windows Server, Exchange Server, etc. dans lâinternet, dans les services, dans les mobiles solutions et aussi sur le PC Client. Notre position dans toutes les sphĂšres technologiques est unique.» Pour renforcer cela, Microsoft adhĂšre Ă de nombreux standards du marchĂ© et soutient activement des initiatives comme celles autour du MDMI, lâObject management Group, lâUML, le BPML⊠«Nous supportons la Banking and Financial Architecture qui aidera au dĂ©ploiement de solutions SOA pour lâindustrie, dit Brian Jackson. Et nous venons dâannoncer des accords Ă©tendus avec Swift, autour de IFX, de lâintĂ©gration avec Biztalk ou les standards de reporting pour XBRL.»
Brian Jackson, WorldWide Banking Technology Strategist de Microsoft Corp.
QUELLES TENDANCES ? «Dâabord, une informatisation Ă©tendue avec un supercomputing avancĂ© et disponible. Aujourdâhui, un pĂ©taflop de puissance est possible et la croissance du volume des donnĂ©es est indĂ©niable. Cela change radicalement la fondation du business. Ensuite, on constate une vĂ©ritable standardisation sur des open standards qui permettent une cohĂ©rence agrandie et des dĂ©cisions plus prĂ©cises car plus communes. Nous voyons aussi la tendance au cloud computing qui vise Ă mettre dans lâinternet plus de services et plus de partenariats. Enfin, dans les services financiers comme ailleurs, lâinformatique est drivĂ©e par lâutilisateur lui-mĂȘme qui 'mash-up' des applications sur le web et qui participe au contenu avec des wikis, des blogsâŠ. donc plus de complexitĂ© et une manageabilitĂ© encore plus dĂ©licate.» Dans ce sens, la vaste famille des produits de serveurs logiciels Microsoft veut ĂȘtre en tĂȘte.
60
OCTOBRE 08
BUSINESS DECISION MAKER
"Eine Million oder ein Jahr" v 2.0 Deux ans aprĂšs la premiĂšre Ă©dition de son livre-tĂ©moignage «Un million ou un an», Claude Roeltgen, ancien CIO de CrĂ©dit Suisse et de retour Ă la LBLux, l'a mis Ă jour. Un livre-vĂ©ritĂ© couronnĂ© de succĂšs, disponible lâan prochain en anglaisâŠ
Le livre de Claude Roeltgen lĂšve un coin de voile sur les projets IT qui nâaboutissent pas. «Quelquefois, on a du mal Ă surmonter les Ă©preuves, Ă savoir pourquoi les projets ne sont pas de pleines rĂ©ussites. Je pense que câest souvent parce qu'on nâest pas dans les bons starting-blocks, dâautant que les Ă©diteurs de logiciels nous livrent de la qualitĂ© douteuse et que le business nous force Ă livrer trop rapidement.» Mais la faute est aussi du cĂŽtĂ© de lâIT, ne cache pas le DSI.«à la premiĂšre Ă©dition, certains de mes confrĂšres mâont encouragĂ© tandis que dâautres ont Ă©tĂ© un peu choquĂ©s quâun initiĂ© dĂ©voile ce qui se passe rĂ©ellement Ă lâintĂ©rieur et qui ne devrait pas ĂȘtre exposĂ©, selon eux, Ă l'extĂ©rieur.»
PAROLE D'INITIĂ Pour Claude Roeltgen, le diable reste toujours la maintenance en IT. «Le prix dâacquisition nâest pas le prix final du software. Il faut certainement le multiplier par deux, par cinq, voire par dix, si on tient compte
de tous les coĂ»ts associĂ©s.» Une idĂ©e reprise dans le titre: si vous voulez votre projet, donnez-moi un million (Ă lâĂ©poque en francs, aujourdâhui cela pourrait ĂȘtre en euros) ou une annĂ©e.
validĂ©e et conçue pour un biotope IT somme toute trĂšs diffĂ©rent de ce qu'ils ont envisagĂ© dans leurs laboratoires. Etablissons un rĂ©seau oĂč chacun peut exprimer sa prioritĂ© et enfin faire des projets ensemble.»
«Selon moi, un projet IT ne doit pas ĂȘtre abordĂ© sur base de critĂšres Ă©motifs, comme pour lâachat dâune voiture, mais comme la construction dâune maison qui implique tous les acteurs.» Pour combler ce gap et aider les interlocuteurs Ă se comprendre et nĂ©gocier en toute franchise, le CIO donne quelques recettes : «AmĂ©liorons la transparence et communiquons sur nos difficultĂ©s. Embarquons le business dĂšs le dĂ©but dans nos projets et Ă©levons le niveau de comprĂ©hension gĂ©nĂ©rale. Mettons en place une communautĂ© de CIOs qui exerce une autre pression sur les fournisseurs logiciels et IT. Nâacceptons plus des taux de maintenance de 20% ou 22% pour des logiciels buggĂ©s dâavance. Laissons le temps aux fournisseurs de nous livrer de la qualitĂ© qui soit
Anti-langue de bois, Claude Roeltgen Ă©crit dans un langage abordable tant par le monde des affaires que par les expĂ©rimentĂ©s, permettant dâaligner une vision sur un projet IT. «Les chapitres 3, 5 et 7 expliquent pourquoi les projets prennent tellement de temps et quelles difficultĂ©s sont Ă considĂ©rer dĂšs le dĂ©but. Jâexplique aussi ce que font les gens de lâIT - du moins les mĂ©tiers principaux de lâIT. Enfin, je traite des Unexpected Errors.» Le livre balaye allĂšgrement les axes de la sĂ©curitĂ© comme un roman policier, le training des staffs comme un livre de sociologie et le disaster recovery comme une police dâassurance face aux risques encourus.
Claude Roeltgen, Auteur du livre «Un million ou un an» disponible sur Amazon.de
OCTOBRE 08
61
© Photography Raoul Somers
Comme en IT, une refonte partielle mais importante du contenu a Ă©tĂ© engagĂ©e. «En deux ans, l'IT a connu de nombreux changements et de nouvelles voies, dit l'auteur luxembourgeois. Jâai obtenu un trĂšs bon Ă©cho de la premiĂšre Ă©dition et jâai voulu la rĂ©actualiser avec mon Ă©diteur.» Certains sujets, datant de 2005, ont perdu de leur importance tandis que dâautres sont apparus. «Jâai remplacĂ© prĂšs de 50% du texte original pour cette seconde Ă©dition, plus prĂ©cise et plus pointue sur certains domaines. Aujourdâhui par exemple, SOA nâest plus un hype, câest une rĂ©alitĂ© !»
///
///////////// La mobilitĂ© au grand jour rassemble les dĂ©cideurs IT au cĆur de la Ville Ă lâoccasion dâun forum consacrĂ© Ă la mobilitĂ© et aux nouvelles technologies, environ 70 dĂ©veloppeurs et crĂ©ateurs se sont rassemblĂ©s le 29 septembre sur la Place Guillaume II, bientĂŽt rejoints, en soirĂ©e, par prĂšs de 400 dĂ©cideurs IT. ITnation, le rĂ©seau social de la communautĂ© des professionnels de lâIT initiĂ© par ITnews, et HotCity, la plateforme de mobilitĂ© IT de la Ville de Luxembourg, ont organisĂ© ce forum qui a donnĂ© Ă la Ville un dynamisme ITnation@Hotcity. La journĂ©e salua le lancement dâITnation.eu, le premier rĂ©seau social privĂ© dĂ©diĂ© aux professionnels de lâICT. En collaboration avec la Ville de Luxembourg et des partenaires comme Cisco, Telindus et le groupe Sfeir, ITnation a portĂ© haut lâambition technologique de la capitale luxembourgeoise, concrĂ©tisĂ©e particuliĂšrement par le projet HotCity. «Ce projet est une rĂ©ussite aussi parce que le bourgmestre est un vrai âfanâ de la communication et des nouvelles technologies, a estimĂ© Pit David, ingĂ©nieur tĂ©lĂ©com de la Ville de Luxembourg et pĂšre-fondateur de lâinitiative HotCity, devant un parterre de dĂ©veloppeurs et dâinitiateurs dâidĂ©es. HotCity nâest pas un projet dâinternet mobile, a-t-il prĂ©cisĂ©, mais bien la possibilitĂ© de mettre un contenu et des applications sur une plateforme mobile publique et ouverte et de donner les moyens au public dâutiliser ces services.»
62
OCTOBRE 08
///////////////////////////////////////
En novembre 2006, lorsque la couverture de la ville fut une rĂ©alitĂ© avec Luxembourg Goes Wireless, la Ville de Luxembourg franchit les Ă©tapes Ă toute vitesse : initiative votĂ©e en fĂ©vrier 2007, 40 premiĂšres antennes en juillet, phases complĂ©mentaires et extension du rĂ©seau en 2008. «Sont nĂ©s aussi de cette initiative des contacts avec les P&T, LOL (Luxembourg Online) et Tango, ce qui garantit la couverture multiopĂ©rateurs de la plateforme.» La Ville est aujourdâhui en contact avec dâautres villes comme Esch-sur-Alzette et Thionville pour Ă©tendre la couverture. «Le 18 octobre, nous passons au mode payant. Ce qui nous manque encore, ce sont des applications et des contenus complĂ©mentaires. Je vous invite Ă donner vos idĂ©es et coordonner vos projets avec ITnation, a encouragĂ© Pit David. Travailler encore plus Ă©troitement ensemble nous permettra de nous placer au top de la communication mobile.»
WIFI AND MORE
QUI DE NOUS DEUX?
La plateforme HotCity est composĂ©e de quatre Ă©lĂ©ments : «une infrastructure de rĂ©seau en WiFi, une plateforme centrale qui gĂšre et concentre les flux de communication et met Ă disposition des services et des fonctionnalitĂ©s, des sites mobiles et, enfin, hotcity.lu, le site de communication avec le monde, a expliquĂ© Detlev Goetz, coordinateur eCity Ă la Ville de Luxembourg. Cette plateforme de communication a Ă©tĂ© rendue ouverte et mise Ă disposition des fournisseurs afin de crĂ©er et supporter des applications modernes.» La Ville a donc lancĂ© un appel Ă projets. Toutefois, elle «nâacceptera que les applications web, sans aucune installation sur les devices», a prĂ©cisĂ© Detlev Goetz.
«Câest lâhistoire de la poule et de lâĆuf, dit Evelyne Rys, Public Sector Manager chez Cisco France. Pas de rĂ©seau sans application... et pas dâapplication sans rĂ©seau. Voici nĂ©anmoins un constat : le marchĂ© des applications mobiles est Ă©mergent, dâautant que les utilisateurs sans fil ne sont pas forcĂ©ment des utilisateurs mobiles. La plupart des connections WiFi ont lieu Ă lâintĂ©rieur des bĂątiments. La Ville de Luxembourg a la chance dâavancer sur ce terrain alors que les nouveaux devices comme lâiPhone ou lâiPod ont du succĂšs et que les tĂ©lĂ©phones mobiles sont multi-usages et trĂšs rĂ©pandusâŠÂ» Services de gĂ©olocalisation, paiements mobiles, rĂ©seaux sociaux... mais aussi localisation dâamis en ville, suivi des services de secours par un tag RFID tel quâen Belgique, mesure de la pollution sonore, relevĂ© des amendes comme Ă Westminster⊠«Câest le moment dây aller» , a conclu Evelyne Rys.
OCTOBRE 08
63
/////////////////////////////////////// DE TOUTES LES PEUPLADES OVNI dans le paysage internet europĂ©en, Peuplade est un site de quartier qui sâancre dans la rĂ©alitĂ© et veut renforcer la cohĂ©sion sociale. Nathan Stern, sociologue et fondateur de Peuplade, est fascinĂ© par les capacitĂ©s de lâinternet et la maniĂšre dont le virtuel permet de crĂ©er des liens concrets. «Jâai voulu porter un projet social qui est traduit dans la charte Peuplade.» AprĂšs avoir âgooglĂ©â le nom de sa rue, Nathan Stern a rencontrĂ© dâautres habitants de cette mĂȘme rue. Des relations ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es, sans base commune, entre personnes trĂšs diffĂ©rentes, faisant fi des barriĂšres sociales. En sont nĂ©s des projets divers, dâabord au sein de la rue, puis du quartier des Epinettes Ă Paris, puis du 17Ăšme arrondissement et, dĂ©sormais, de toute la capitale. Le site propose de se connecter au voisinage Ă lâĂ©chelle microlocale. Une google map identifie les habitants (pseudonyme) et les invite Ă dĂ©couvrir une liste de voisins. Chacun se prĂ©sente avec ce quâil a aimĂ©, sans considĂ©ration dâĂąge, dâopinions politiques ou religieuses⊠«Câest un rĂ©seau social, convient Nathan Stern, mais les personnes connectĂ©es ne sont pas au prĂ©alable en relation.» Le site dispose aussi dâun espace de petites annonces, dâune boĂźte Ă idĂ©es qui permet aux crĂ©ateurs
//// HOTCITY.LU //// Surfez-y pour trouver le fond documentaire des procĂ©dures, les intĂ©grations des applications et la charte graphique des sites Ă respecter. La Ville a Ă©galement conçu un livre blanc avec 15 types dâapplications quâelle souhaiterait offrir Ă ses publics.
64
OCTOBRE 08
de tester la valeur ou lâintĂ©rĂȘt dâune idĂ©e par sondage et des Peuplades, qui rassemblent des gens sur base de relations pĂ©rennes.
HOTCITY, HOT APPLIâS «HotCity aujourdâhui, ce sont 158 access points rĂ©partis sur le territoire des 52 km2 de la Ville de Luxembourg, a expliquĂ© Philippe Hougardy, Business Consultant chez Telindus, partenaire dâimplĂ©mentation technique de HotCity. Ă lâhorizon 2009, ce ne seront pas moins de 500 access points qui garantiront la couverture totale de la Ville.» Cette plateforme est reliĂ©e Ă une solution Cisco ISG qui connecte plusieurs opĂ©rateurs tĂ©lĂ©coms et fournisseurs de contenus ou dâapplications. Il fonctionne comme un rĂ©seau mesh qui permet le dĂ©placement de borne en borne, tel un rĂ©seau de 3G mobile. «HotCity dispose de services prĂȘts Ă lâemploi fournis par une API, a expliquĂ© Patrick LĂ©zy, Project manager chez PBS. Cette API contient les mĂ©thodes de connectivitĂ© et de gĂ©olocalisation offertes sur base dâune Mac Address du device comme ID de dĂ©part.» PrĂȘt Ă conquĂ©rir le mobile, lâinternet est en train de changer. «Les widgets et le 2.0 vont rĂ©volutionner la maniĂšre de penser lâinternet et lâintranet, a prĂ©dit Didier Girard, Directeur Technique du groupe Sfeir. Le Web 2.0 sâest enrichi ergonomiquement (avec des
technologies comme Silverlight, Flex ou GWT), est soutenu par une vague sociale, et porte et supporte plĂ©thore de technologies et de mĂ©dias. Quelque chose Ă©merge du chaos !» Lâune des tendances est ainsi lâArchitecture OrientĂ©e Ressources (ROA): mettre lâarchitecture du web dans les systĂšmes dâinformation des entreprises en sâinspirant de cette capacitĂ© de monter dans les nuages (Cloud computing) les services et les ressources. Lâun des phares de cette initiative est le GWT, le Google Web Toolkit, un framework de dĂ©veloppement oĂč le navigateur est la plateforme. Que ce soit sur un PC, un iPhone, dans la Wii, toutes les applications GWT sont accessibles par lâusage de Javascripts, simplifiĂ©s et rĂ©digĂ©s dans un langague prĂ©sent dans tout navigateur. Cette technologie use de concepts de rafraĂźchissement de lâinformation introduits par lâarrivĂ©e dâAjax en 2005. «Il y a une vie avant 2005 et une vie aprĂšs 2005, dit Didier Girard. Cette rĂ©volution est Ă peu prĂȘt comparable avec lâarrivĂ©e de la TV couleur comparĂ© aux vieux postes noir et blanc.» Mais comme sont rares les docteurs Ăšs Javascript, GWT offre la meilleure technologie actuelle pour le dĂ©veloppeur et pour lâutilisateur⊠Que rĂȘver de mieux ?
/ ConfĂ©rence ITnews dâoctobre ORGANISATEUR: ITnews THĂME: Business Intelligence LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu
EMC Forum ORGANISATEUR: EMC THĂME: Information Infrastructure LIEU: Novotel Kirchberg, 4, rue du Fort NiedergrĂŒnewald, Quartier EuropĂ©en Nord, Plateau de Kirchberg, L-2015 Luxembourg
Thaler run on SAP ORGANISATEUR: CallataĂż&Wouters & SAP THĂME: Thaler run on SAP LIEU: HĂŽtel Le Royal, 12, boulevard Royal, L-2449 Luxembourg
Petit-dĂ©jeuner d'ITnews ORGANISATEUR: ITnews et IBM THĂME: La conformitĂ© aux standards PCI LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu
Roadshow Talend ORGANISATEUR: Talend THĂME: Atelier de dĂ©couverte Talend Open Studio LIEU: Luxembourg, Centre-ville
27/11/2008 27/11/2008 06/11/2008 30/10/2008 28/10/2008
24/10/2008 23/10/2008 22/10/2008 21/10/2008 16/10/2008
Retrouvez tous nos événements sur www.itnation.eu/conference
2nd Luxinnovation Forum ORGANISATEUR: Luxinnovation THĂME: Business meets Research LIEU: Centre de confĂ©rence de la Chambre de Commerce, 7, rue Alcide de Gasperi, Luxembourg-Kirchberg
Les Rendez-vous SĂ©curitĂ© dâITnews N°2 ORGANISATEUR: Verizon Business THĂME: SĂ©curitĂ© LIEU: Espace entreprises Namur, Rue de Bitbourg 2, Luxembourg-Hamm Informations et inscriptions : www.itnation.eu
Colloque sur lâimagerie mĂ©dicale : ImageJ ORGANISATEUR: CRP Henri Tudor THĂME: ImageJ LIEU: CRP Henri Tudor, 29 avenue JF Kennedy, Luxembourg-Kichberg
Aris ProcessDay Luxembourg ORGANISATEUR: IDS Scheer THĂME: Aris ProcessDay Luxembourg LIEU: Casino Mondorf, rue Flammang, L-5618 Mondorf-les-Bains
Salon Contact ORGANISATEUR: Chambre de Commerce de Luxembourg, Chambre des MĂ©tiers de Luxembourg et Luxexpo THĂME: Salon Networking et B2B LIEU: Luxexpo, 10, Circuit de la Foire Internationale, L-1347 Luxembourg
Le 20 novembre 2008 ITnation entreprises : Guide spécial Ressources Humaines Le recrutement 2.0 Les cabinets de ressources humaines spécialisés en IT Les staffing houses Les freelances Les solutions de recrutement Les solutions de gestion des ressources humaines Les nouvelles tendances du recrutement social
Contacts: RĂ©daction : RaphaĂ«l Henry et Delphine Reuter - press@itnews.lu RĂ©gie publicitaire magazine : Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu RĂ©gie publicitaire guide : GĂ©raldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Infos events : GĂ©raldine Barbaut - geraldine.barbaut@itnews.lu Emilie Mounier - emilie.mounier@itnews.lu ClĂŽtures: Manifestation Ă intĂ©rĂȘt : 24 octobre 2008 Contribution : 31 octobre 2008 Parution et confĂ©rence : 20 novembre 2008
?B O 7 :;I FK8B?LEH;I :7DI B; =H7D:#8E97B
6<:C8: 9: EJ7A>8>Iw $ %% (*' '+ &% -& &' $ LLL#E>G6C=6#AJ
Jc hdje dc YĂVbVodcZ YVch aV E igjhhZ#
BUSINESS MEETS RESEARCH
2E FORUM LUXINNOVATION
28 OCTOBRE 2008 BUSINESS MEETS RESEARCH
CENTRE DE CONFĂRENCES DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
LUXEMBOURG-KIRCHBERG
LA RECHERCHE PUBLIQUE AU SERVICE DE VOTRE COMPĂTITIVITĂ
www.business-meets-research.lu