














Notre ville est un véritable volcan. Dedans on a des coquillages qui recouvrent les murs. Les fenêtres sont en bulles d’air. Nous sommes mi-requin, mi-humain et nous avalons la pollution. Nous crachons de la foudre pour détruire les déchets. Dans nos maisons il y a une pièce où il y a une tornade de chamalEAU. Elle nous régénère et nous rend immortels ; devant chez nous notre forêt est faite de sucre d’EAUrges.
En notre absence, nos volcans crachent de la lave. Devant chez nous s’étend la prériverte recouverte de fleurs flottantes impuissantes. La température de l’eau est tropicale. Les habitants de notre ville sont des poissons multicolores. Tout le monde a des crânes d’algue sauf nous.
Pour se déplacer, on a des voitures en coquillages. On a souvent des nuées de gazEAUle. Quand on reçoit des nuées de gazEAUle, on est obligés de rentrer dans notre maison pour ne pas mourir. La journée on entend des cigales et la nuit on entend le bruit des vagues. Les montagnes sous marine sont habitées par les seigneurs de la mer qui ont des oreilles en tasse de chocolat chaud. Notre océan sacré a une couleur rouge. De nos maisons on voit le ciel rouge orangé.
Zeus attend la pluie et le brouillard, il est en colère. La mer bouge beaucoup. Elle donne à la Terre de la terreur rouge en folie. Son visage est bleu. Ce visage voit même le bois se perdre dans le soleil. La mer est une fête de toutes les couleurs. On voit un château de sable avec des décorations de noël. Les sapins verts sont au milieu de la grande place. Les petits monuments sont jaunes, les moyens sont verts, les grands sont bleus et les gigantesques sont violets.
Il y a un maitre des mers et un des profondeurs. Celui des profondeurs cache le trident du maitre des mers. Il est comme un poisson qui joue avec un coquillage sous l’eau. Le maitre des mers est cruel, si on arrive à voir l’arc-en-ciel on se fait manger par le monstre des profondeurs. Des phoques emmènent les humains qui ne vivent pas dans la mer et les transforment en sirènes. Elles habitent sur une île, sous l’eau, immense et magnifique avec du sable turquoise. Les sirènes ont des cheveux blancs, les yeux bleus et le sang rose. Leurs robes sont noires. Elles utilisent un trident pour chasser les bateaux. Certaines sirènes sont multicolores, elles sont amies avec tout le monde.
La sirène bleue se transforme en humain. Elles jouent et nagent ensemble avec des monstres. Elles naviguent dans un bateau abandonné. Le roi peut faire ce qu’il veut mais heureusement il est gentil. Elles naviguent dans un bateau abandonné. Le roi peut faire ce qu’il veut mais heureusement il est gentil. Sa queue est verte avec des reflets de toutes les couleurs. Ses cheveux changent de couleur selon ses émotions. Il porte une couronne de diamants brillants.
Une mince créature se transforme en génie et pour cela il faut que la mangouste coule et qu’elle ferme les yeux pour se concentrer. La lionne est considérée comme une étrangère bleue car elle est immense et formée avec de la terre. La grande baleine est énervée contre le maître des mers car il a jeté un sort pour ne pas voir le ciel. Elle signale toujours l’arrivée du maître des mers. Iris, la montagne amoureuse de la pluie, a une maison ancienne dans l’eau. Elle assiste à la mort de plumes vierges dans la prairie verte, dans sa belle maison.

































Dans notre monde, tout le monde se connait ; quoi qu’il arrive tout le monde s’entraide. Nous avons une maison faite de sable et des fenêtres où nous voyons flou.
Notre monde est un royaume plein de créatures sucrées. Les vagues nous emmènent là où nous voulons. Les baleines sont très timides. Le ciel, la terre, la mer voir même le soleil : il faut renouer leur nom. Il faut s’immerger dans le monde de plus tard si les gens décident de moins polluer la Terre. La mer sait très bien nous bercer, nous endormir.
La nuit, les étoiles se reflètent sur l’eau et les dauphins essaient de les croquer.

Les ténèbres de Vénus sont immortelles. Les entrailles commencent et la pluie monte. Dans le ciel de mer, Saturne papote avec le soleil. La blancheur est paresseuse dans la prairie de mauvaise liberté. Les dieux font de longs discours sur un manteau magique. Jupiter joue avec un coquillage nacré vert. Saturne est le plus riche des dieux de la mer, de la terre et du ciel. Saturne est en colère, il monte sur son char en forme de vagues, il fait surface et ravage tout. La mer rugit de fureur.
Triton ravage la langouste, la colère de la mer et de Zeus monte. Il désire avoir un bateau poisson avec des ongles. Il nage, joyeux, pensant aux étoiles des profondeurs.
Père Zeus aime bien se transformer en phoque. Leur mère Vénus était humaine avant et bientôt ce sera dieu. Des phoques emmènent Vénus dans la mer, ses sœurs se transforment, elles ferment les yeux, leurs filles pleurent. Elles partent pour une longue route assiégée. Dans la mer on trouve plusieurs sortes d’animaux : des baleines, des phoques, des requins, des poissons, des baleines, des phoques, des requins, des poissons, des baleines, des phoques, des requins, des poissons…
Le chant de la mer est digne de la baleine noire. Le dauphin volant a cédé par la force de trident. Il perd sa surface. Le coffre phoque, monstre marin, apparait. Les habitants se protègent avec des mines. La pollution se casse sous l’eau au milieu des maisons en métal (épaves de bateaux recyclés, sous-marins abandonnés plein de trésors dorés magiques et protégés).


























Dans notre monde, les choses ne sont pas très logiques. Par exemple, l’école n’existe pas et pourtant nous savons tout. La langue aquatique, c’est comme le français. Nous sommes immortels, demi-humain, demi-sirène. Mais certains ne sont pas immortels alors pour le devenir, ils lèchent le sang des autres mais ça ne marche pas tout le temps. Autour de nous, il y a des animaux comme abeilles, lionnes, chevaux, anguilles, dragons. Il y aurait même dans les légendes de la ville une chimère Aqua qui garderait l’entrée de notre monde.
Nos maisons sont toutes différentes car elles peuvent être en coquillages, en roche, en coraux, en algue. La couleur de l’eau est un dégradé de bleu. Elle est à température ambiante. Quand il y a une irruption du volcan Aqua l’eau se réchauffe naturellement. La flore qui nous entoure est parfumée et très colorée. Nos cheveux peuvent être colorés : comme couleur coquelicot ou blanc sable. Nous avons aussi des animaux de transport. Le plus souvent nous utilisons phoctaxi ou le daufinvoiture. Nous pouvons aussi utiliser les busbaleines, les hipocoptères ou les poissonavions. Mais ce que nous préférons c’est l’histoire du monde Acaria !
« Jadis, une petite fille a fait une sirène en sable. Cette nuit là, un rayon de lune a traversé la sirène et soudain elle a pris vie. Elle a plongé dans l’eau et s’est retrouvée devant des ruines. La belle y est entrée et sa queue s’est transformée en jambes en même temps que les ruines se sont rétablies. Tout est redevenu en couleur. Cette humaine-sirène était la première Aquarienne ! La mer attendait cet évènement ! »


Dans l’eau tout est calme. La mer protège les poissons. La pluie de vin continue. À l’extérieur de l’eau un fantôme rode en ville. La planète Saturne, sacrée, lumière fouet, avec ses deux yeux jaunes et sa peau de phoque bouge le ciel. Le dieu de la mer se transforme en gros poisson près de l’enfer des volcans. Une montagne tombe amoureuse du poisson fait de bulles.
Un château flotte sous l’eau avec des poissons de bois et des requins domestiques. Les dauphins et les pieuvres monstres sont malades dans les maisons d’algues. Les monstres se balancent sur des coquillages. Ils surfent sur les vagues avec l’empereur et ses petites sœurs sur des chevaux blancs.
La vieille dame, une mince créature, jette ses déchets dans la fosse océanique et les ténèbres. Les habitants sont très en colère de savoir qu’à cause de la pluie de perles roses et noires ils allaient être sans vin. Que deviendriez-vous si l’étrangère épousait Jupiter et qu’ils tombaient dans l’eau ?































On vit dans deux mondes : un univers en perdition et une société renouvelée. Dans la société renouvelée, il y a un climat supportable, des fleurs poétiques, des gens qui semétamorphosent au fil des ans. Les habitants sont fidèles. Il y a des miracles tous les jours : l’écume des vagues apporte l’immortalité et fait fuir le monde des ténèbres.
Les oiseaux sont de toutes les couleurs et apportent la joie.
De l’autre côté, du côté sombre, il y a le monde noir : c’est l’entrée des enfers. Hadès y vit, il sort quelques fois prendre un mort. En effet, il n’y a pas de cimetière et les morts sont laissés par terre. Dans ce monde en perdition, il fait froid on dirait qu’on est en hiver. La végétation ne pousse plus. Des monstres vivent ici : la chimère, le paresseux mutant et le triton.

Saturne et Vénus convoquent la mer. L’exotique océan orgueilleux se montre à tous. L’Homme tombe amoureux de la couleur de la mer. Elle est bleue et calme. Parfois rouge, verte, la mer est de toutes les couleurs magiques. Sous la mer est un vaste océan. Dans le monde de la mer, on trouve des illuminations et des fontaines roses. Ce sont des fontaines d’air qui sortent par la bouche d’un éléphant de mer en pierre. Le jet d’air bouge dans tous les sens et il bave. L’eau ruisselle, fluide comme le vent agité.
Notre monde est rempli de poissons de vin. Poissons, monstres marins font partie de la même famille car ils sont la vie. Les poissons sont agités. Les maisons immergées et collées entre elles sous la mer sont faites de cheveux noirs doux sous la foudre. Les fenêtres en coquillage sifflent. Les maisons bougent avec le mouvement des vagues et changent de formes. À l’intérieur, on ne sent rien.
On doit nager pour se déplacer ou utiliser des motos aquatiques et des voitures sous-marines. Elles utilisent l’eau pour fonctionner.
Les chevaux poissons sont utilisés dans les endroits les plus étroits.
Il faut les nourrir avec des algues et des pierres. On utilise des jeux aquatiques pour s’amuser : des baleines minces à jets arcs-en-ciel et d’encombrantes balançoires avec des sièges en forme d’hippocampes.
Mais voilà que, dans les heures qui suivent, un cri strident, qui vient tout droit du fond de l’océan, se fait entendre. Ce sont les cris de la fille de Jupiter. Elle vient de se faire griffer par la déesse de la lumière. Elle est jalouse car Jupiter récolte l’eau douce de la grotte avec la vieille femme des bulles d’air.




























Il fait froid avec un courant d’air chaud qui nous permet de vivre. C’est la jalousie de la déesse Lumière qui nous a plongés dans les ténèbres. Heureusement Poséidon a fait jaillir de son trident un souffle de vie qui a ranimé notre village.
Les maisons sont en algue décorées de jolies coquillages. La déesse de la lumière a métamorphosé les gens orgueilleux en anémones tandis ce que nous, habitants normaux, avons pris l’apparence de requin-lutin. Dans le courant d’air chaud, la vie est joyeuse, merveilleuse. Il y a des animaux surprenants, des fleurs colorées, illuminantes, odorantes.
Dans le courant d’air froid, on ne voit que des anémones glacées.
L’océan est un maitre, il monte sur son cheval et part au galop, en formant un tourbillon. Un tourbillon de vin, d’anguilles indignes et de plumes. La mère a une fille, une fille d’écume. Un jour, le royaume prit feu. Le brouillard a envahi toutes les entrailles du royaume.
Il y a une grosse averse mélangée avec de la foudre et une sorte de tempête tous les mois comme ce tourbillon noir et immense. Parfois la vieille gloutonne jette des orages sur le monde. Des fosses noires conduisent aux enfers. Au fond du sable, se dessinent des empreintes, on dirait des pattes de poules. Quand le brouillard se dégage on voit un magnifique arc-en-ciel.
C’est un beau royaume avec des maisons en coquillages multicolores, immenses comme un bateau avec des coraux. On trouve des conques énormes. Chaque coquillage a une grotte et un jardin en algues. Les lits sont faits de mousse et de peaux de requins. Dans les douces grottes régnaient les dieux et déesses.
Les habitants ressemblent à des humains avec un trou sur le dos pour respirer comme des baleines, des dents de requins, des écailles nacrées qui changent de couleur et des cheveux en algues. Une femme souffle sur les vagues et fait partir les mauvaises pensées. Des personnes couleur azur avec des tridents peuvent se transformer en poissons ou en phoques qui sautent très vite. Des lions marchent dans les fermes et voient une rivière. Les hippocampes se servent de motos et les bernard-l’ermite de voitures. Les baleines sont des trains et les dauphins des bus, les raies mantas des avions.
En face de la maison de la lionne, on trouve un grand village de requins avec des motos en algues. Le boucher monstre vend de la viande de grands requins blancs ailés, d’étoiles de mer élastiques et poilues, et de tortues à moustaches. Les habitants plongent et tuent les poissons avec du poison. Ils ont un grand cœur : le fruit rouge fait circuler le sang mais aussi l’amour.














Avec les élèves de CM1-CM2 de l’école Sainte Marie de Fuveau et de l’école Virgile
Arène de Meyreuil et leurs enseignantes : Sylvie Lombardo et Léa Midavaine
Ateliers menés par l’association Image Clé avec les intervenantes :
Esther Salmona, Sibylle Duboc, Beatrice Leitonaite, Pauliina Salminen, Bianca Yapaudjian
En collaboration avec :
la bibliothèques de Fuveau, avec Maud Scholler et la bibliothèque de Meyreuil, avec Sandrine Alvares et Laura Doyen
Un projet réalisé dans le cadre de Lecture par Nature
Un événement porté par la Métropole Aix-Marseille
En partenariat avec le Département des Bouches-du-Rhône
Coordonné par l’Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur
Graphisme, mise en page et impression de ce livre par l’association Image Clé





