Israël Actualités n°477

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GRATUIT - Numéro 477 - Edition du 16 Mai 2018 au 22 Mai 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 16 Mai 2018 au 22 Mai 2018

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De la joie à la Nakba : la haine, hélas, ne faiblit pas…

semblait naître : lors d’une conférence de presse suivie par les services de renseignement du monde entier, Benjamin Netanyahu, révélant l’extraordinaire opération du Mossad, ouvrait les yeux de la planète sur les intentions belliqueuses de l’Iran et apportait les preuves que la bombe nucléaire iranienne était loin d’être une fiction évitée par le soi-disant traité de non-prolifération signé par les bénis oui-oui de l’administration Obama. Dans le même temps, l’aviation israélienne pilonnait les positions iraniennes en Syrie. Sur tous les fronts, les éclaircies.

Il y a un mois nous étions tous ensemble pour fêter la création de l’Etat d’Israël, selon la date du calendrier hébraïque. Cette semaine, nous étions encore en liesse pour célébrer le 51ème anniversaire de la réunification de Jérusalem, capitale éternelle de l’Etat d’Israël et du peuple juif… Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la promesse du président américain de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et de transférer son ambassade s’est concrétisée. Ce 14 Mai, le transfert est devenu réalité. Comme dans un rêve, les fêtes et les occasions de se réjouir se sont enchaînées : Netta, ses couettes, son excentricité et son titre entraînant inspiré par le mouvement #MeToo ont remporté haut la main l’Eurovision, malgré le parti pris indéniable de nombre de pays participants à l’encontre d’Israël. La bombe israélienne a pris l’organisation de cours en imposant son style et son message universel, clamant, haut et fort : l’an prochain à Jérusalem. Ce sera le cas, puisqu’elle a gagné. Enfin, si les boycotteurs ne parviennent pas à leurs fins… Sur le plan géopolitique aussi, la lumière

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

Il y a, hélas, un seul terrain sur lequel nous ne pourrons jamais lutter : celui de la fascination pour la mort du terrorisme intégriste. Lorsque l’ennemi prend l’avantage, il est très simple de reprendre la main, pour ces monstres assoiffés de sang. Ils poussent les leurs à l’affrontement, les invite à mourir en martyrs, les envoient, à coup de pierres, se jeter contre les lignes ennemies. Israël a prévenu, ses frontières sont souveraines. A Gaza, il n’y a pas de présence israélienne depuis 2005. Israël a demandé aux palestiniens de ne pas se jeter contre la frontière, de ne pas essayer de la franchir ni de la briser. Sans quoi, la force serait utilisée. Il faut bien comprendre que toute brèche permettrait aux terroristes du Hamas d’entrer en Israël et de causer un « bain de sang ». Alors les Israéliens protègent leurs frontières, leur territoire, leur peuple. Les dirigeants du Hamas, eux, utilisent des bébés, des femmes et des vieillards comme chair à canon. Et la messe est dite. Les chancelleries occidentales comptent les morts et exigent d’Israël que cesse la répression et l’usage disproportionné de la force. Très bien. Alors la prochaine fois que des hordes de terroriste du Dhihad islamique ou de Daesh uti-

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lisent des enfants pour passer les frontières européennes en hurlant « morts à vous », offrons-leur le thé pour les accueillir, ils auront soif, assurément. Qu’auraient fait ces dirigeants qui condamnent à la place d’Israël ? Tenu la porte en s’excusant ? Il y a 60 morts. Ce n’est pas à Israël d’en rougir. C’est aux monstres qui les ont invités à se suicider, malgré les avertissements, les demandes et les messages de Tsahal.

quer le terrorisme, il fallait s’attaquer à ses sources financières et à ses promoteurs, au premier rang desquels l’Iran. Israël s’est chargé de montrer la voie. Mais le monde est sourd et le Hamas inébranlable dans sa volonté de verser le sang de son peuple pour redorer son image de martyr.

En choisissant délibérément d’envoyer se faire tuer des civils à la frontière, le Hamas a eu ce qu’il voulait, ce qu’il espérait : le cirque médiatique reprend ses droits, les journaleux bêlant peuvent de nouveau tirer à boulets rouges sur Israël, son illégitimité, son arrogance d’état colon et j’en passe. Inutile de nous flageller en répétant à l’envi les stupidités des antisionistes, que l’AFP déverse dans chaque rédaction par le biais d’une dépêche biaisée justement.

Nous compterons les morts, donc, nous subirons la condamnation mondiale. Nous assumerons. Parce qu’un état a le droit de défendre son peuple et ses frontières lorsqu’il est attaqué. Golda Meïer que je cite souvent car elle représente pour moi, l’une des matriarches d’Israël avait coutume de dire, fataliste : « Nous préférons vos condamnations à vos condoléances. » La phrase hélas, est encore et toujours d’actualité. Mais s’il faut protéger des enfants, alors Israël protègera les nôtres. Espérons que la communauté internationale, pays musulmans en tête, saura demander au Hamas d’avoir le même égard pour sa population.

Israël a tenté de démontrer, durant les semaines passées que si l’on voulait éradi-

Am Israël Haï Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

Jérusalem se prépare à accueillir l’Ambassade des Etats-Unis

Edition du 16 Mai 2018 au 22 Mai 2018

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Chaos et Embouteillages. Grosses voitures : les Américains à Jérusalem

Le président Donald Trump ne sera pas présent lui-même à la cérémonie de transfert de l’ambassade des Etats-Unis le 15 mai à Jérusalem, mais il tient à ce que cet événement ait du panache et marque les esprits. Une importante délégation américaine sera présente dans la capitale israélienne, avec à sa tête le secrétaire du Trésor Steve Mnuchin. Ce sont en tout deux-cent cinquante personnes qui formeront cette délégation, dont une quarantaine de sénateurs et membres de la Chambre des Représentants, Jared Kushner et son épouse Ivanka Trump, l’émissaire Jason Greenblatt, des présidents d’organisations juives américaines ainsi que d’organisations évangéliques pro-israéliennes. LPH SELON AFP : Des ouvriers ont installé lundi à Jérusalem les premiers panneaux indiquant la direction de l’ambassade des Etats-Unis qui ouvrira le 14 mai à la suite d’une décision saluée comme historique par Israël et largement condamnée par la communauté inter-

nationale. Des ouvriers en chasuble orange juchés sur des échelles ont accroché en hauteur dans les rues autour du site les panneaux indiquant « Ambassade des Etats-Unis » en hébreu, en arabe et en anglais, a constaté un photographe de l’AFP. Rompant avec des décennies de diplomatie américaine et de consensus international, le président américain Donald Trump a annoncé le 6 décembre la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade actuellement située à Tel-Aviv. L’ambassade doit être inaugurée en grande pompe la semaine prochaine, pour coïncider avec le 70ème anniversaire de la création de l’Etat d’Israël. De dimensions restreintes, elle sera hébergée dans un premier temps dans le complexe de l’actuel consulat américain à Jérusalem, le temps de planifier et construire une ambassade permanente, entreprise qui s’annonce de longue haleine selon le département d’Etat.


À LA UNE

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Hier, mon fils était le fils de tout un peuple et moi la mère de 400 soldats

Israël en guerre… Étrange chose tout de même, vu d’ici, de notre beau pays, les relents de guerre et les annonces pourtant bien réelles de ripostes contre la folie iranienne, semble presque irréelles. Par Nathalie Sivan Civils ou soldats, sommes- nous tous un peu allumés dans ce pays, à mesurer le danger bien concret et à pourtant le tenir à distance de nos personnes. Le pays tourne: sur le Golan ou à Gaza, lieux proches des hostilités, les écoles sont ouvertes, les agriculteurs à la tâche et les citoyens roulent leur bosse, là ou d’autres peuples péteraient un câble bien légitime. Hier, à titre personnel, j’étais avec toute ma famille à une cérémonie de Tsahal, qui concernait mon second fils. La fameuse » Ashbaha » que tous les hayalims attendent avec émotion. On lui remettait son arme après deux mois de classe et il jurait de servir son pays. Dit- ainsi, cela peut paraître un peu surjoué. Or c’est cela qui est incroyable sur la terre d’Avraham, quoi que l’on vive au quotidien et le fait de le vivre toujours à l’unisson avec l’autre, rend l’existence quasi métaphysique. Hier, je regardais ces centaines de hayalim faire face aux mil-

liers de personnes, familles et amis, venus les acclamer et leur hurler leur amour. Vous savez, pour les amateurs d’émotions fortes, pas besoin de saut à l’élastique, il suffit de faire partie de ce peuple, de notre peuple !!! Le peuple de la bible a une terre et ils se nourrissent l’un de l’autre A chaque instant de vie, vous êtes portés, emportés dans des séquences euphoriques, dont vous ressortez à chaque fois différent et surtout bien plus fort de cette légitimité que certains allumés de par le monde continuent de vouloir nous ôter. Hier, mon fils était le fils de tout un peuple et moi j’étais la mère de plus de 400 hayalim qui me faisaient face. Amour démesuré de tout un public venu soutenir et chérir, les fils et les filles d’Israël au service de leur pays. Hier, pas de guerre à l’horizon, durant cette cérémonie, juste l’affirmation, d’une évidence énorme, incontournable, magistrale: le peuple de la bible a une terre et ils se nourrissent l’un de l’autre dans une fusion millénaire qui emporte tout sur son passage…même la folie de la guerre. Nathalie Sivan coolamnews.com

La clôture détruite, des dizaines de gazaouis s’infiltrent en Israël Mais puisque l’on vous dit que la marche du Hamas à Gaza est pacifique ! Regardez les vidéos ci-dessous. Elles ont été filmées par des gazouis ces derniers jours. Les actes que l’ont y découvrent s’inscrivent dans le cadre de la » grande marche du retour », voulue par le Hamas Une marche décrite comme « pacifiste », par les islamistes qui gouvernent la bande de Gaza. Pourtant, la destruction de la clôture, l’infiltration en territoire israélien ne semble pas figurer dans le registre pacifiste. Il en va de même pour l’incendie des champs israéliens situés de l’autre côté de la clôture. Les cerfs-volants enflammés, déployés par les hommes du Hamas, ont déjà détruit plu-

sieurs hectares de terres cultivées. Les dizaines de gazaouis infiltrés ont été appréhendés quelques centaines de mètres plus loin par les forces de sécurité. Certains d’entre eux n’ont fait que quelques dizaines de mètres en territoire israélien. Ils ont ensuite rebroussés chemin. Voici deux exemples parmi tant d’autres, qui démontrent que la vigilance israélienne est plus que jamais nécessaire, afin d’éviter de nouveaux débordements violents, téléguidés par le Hamas. coolamnews.com

L’Afrique du Sud et la Turquie rappellent leurs ambassadeurs Les soldats israéliens ont tué 58 Palestiniens et en ont blessé 2 400 autres, dont 1 350 par balle, à la frontière de la bande de Gaza, lundi 14 mai, lors de heurts et de manifestations contre l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem. Il s’agit de la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de l’été 2014 dans la bande de Gaza. La direction palestinienne a crié au « massacre » alors que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a justifié l’usage de la force par le droit d’Israël à défendre ses frontières contre les agissements « terroristes » du mouvement islamiste Hamas, qui gouverne Gaza et auquel Israël a livré trois guerres depuis 2008. Ces événements ont suscité une vive inquiétude internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir mardi en début d’après-midi, à l’initiative du Koweït. La Turquie et l’Afrique du Sud rappellent leur ambassadeur Les réactions les plus sévères sont venues de la Turquie et de l’Afrique du Sud, qui ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Is-

raël. « Les victimes étaient en train de participer à des manifestations pacifiques contre l’inauguration de l’ambassade des EtatsUnis à Jérusalem, qui constitue une provocation », a estimé Pretoria dans un texte, qui condamne « l’agression violente des forces armées israéliennes ». La Turquie a également rappelé pour consultation son ambassadeur aux EtatsUnis. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé Israël de semer « le terrorisme d’Etat ». « Ce qu’Israël a fait est un génocide. Je condamne ce drame humanitaire, ce génocide, d’où qu’il vienne, d’Israël ou d’Amérique », a déclaré M. Erdogan à des étudiants turcs à Londres, dans un discours retransmis à la télévision. Pour le président turc, les Américains, en transférant leur ambassade à Jérusalem, se sont discrédités en tant que médiateurs dans le conflit israélo-palestinien. Le ministère des affaires étrangères turc a estimé que le déménagement de l’ambassade américaine encourageait « les massacres perpétrés par les forces de sécurité israéliennes ». Et pour le premier ministre, Binali Yildirim, EtatsUnis et Israël sont partenaires d’un « crime contre l’humanité ».


À LA UNE

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Tsahal a frappé des cibles iraniennes en Syrie

Annonce de Trump. Maintenir ses investissements en Iran ? Un risque majeur

Sa décision était très attendue. Donald Trump a annoncé mardi le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, au risque d’ouvrir une période de vives tensions avec ses alliés européens et d’incertitudes quant aux ambitions atomiques de Téhéran.

L’Iran mène ses activités militaires de manière active au-delà de ses frontières, ce qui constitue non seulement une menace pour Israël, mais pour le MoyenOrient dans son ensemble. Mercredi 9 mai 2018, les forces Al-Qods, les forces spéciales des Gardiens de la Révolution islamique en Iran, postées en Syrie ont tiré 20 roquettes vers les postes de Tsahal

sur le plateau du Golan. Tsahal a intercepté quatre des roquettes, évitant ainsi tout dommage. C’est la première fois que les forces iraniennes ont tiré directement vers les troupes israéliennes. En riposte Tsahal a frappé plusieurs cibles en Syrie.

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Quinze mois après son arrivée au pouvoir, le 45e président des Etats-Unis a décidé, comme il l’avait promis en campagne, de sortir de cet accord emblématique conclu en 2015 par son prédécesseur démocrate Barack Obama après 21 mois de négociations acharnées. «Aujourd’hui nous avons la preuve définitive que la promesse iranienne était un mensonge», a martelé Donald Trump. «Le futur de l’Iran appartient à son peuple» qui mérite un «meilleur» gouvernement, a-t-il aussi estimé, dans une formule qui alimente les spéculations sur la volonté de Washington de faire tomber in fine le régime iranien. Le rétablissement des sanctions Concrètement, Donald Trump a choisi l’option la plus radicale: toutes les sanctions levées en contrepartie de l’engagement pris par la République islamique de ne pas se doter de l’arme nucléaire sont rétablies. «Immédiatement» pour les nouveaux contrats,

et d’ici le 6 août ou le 4 novembre pour les entreprises, y compris étrangères, déjà présentes en Iran, qui ont donc trois à six mois pour en «sortir» avant d’être frappées par les mesures punitives leur barrant l’accès aux marchés américains. «Tout pays qui aidera l’Iran dans sa quête d’armes nucléaires pourrait aussi être fortement sanctionné par les Etats-Unis», a mis en garde le président septuagénaire. Son conseiller à la sécurité nationale John Bolton a même laissé planer la menace de «sanctions supplémentaires» pour «mettre le plus de pression économique possible sur l’Iran». Autrement dit, il sera très risqué pour une entreprise européenne de maintenir ses investissements en Iran. Cela devrait compliquer la tâche des signataires européens de l’accord de 2015, qui espèrent encore sauver les meubles même en l’absence des Américains. Si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué qu’il soutenait « totalement » la décision « courageuse » de Donald Trump, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont regretté ce choix. Dans une déclaration conjointe, Emmanuel Macron, Theresa May et Angela Merkel ont déclaré avoir pris note de la décision de Donald Trump, avec « regret et préoccupation ». Le risque d’une escalade au MoyenOrient ? L’allocution du président des Etats-Unis était très attendue au Moyen-Orient où beaucoup redoutent une escalade avec la République islamique mais aussi de l’autre côté de planète, en Corée du Nord, à l’approche du sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un sur la dénucléarisation de la péninsule. A l’exception des Etats-Unis, tous les signataires ont défendu jusqu’au bout ce compromis qu’ils jugent « historique », soulignant que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a régulièrement certifié le respect par Téhéran des termes du texte censé garantir le caractère non militaire de son programme nucléaire. Le chef de la diplomatie allemand Heiko Maas a dit redouter « qu’un échec ne conduise à une escalade » au Moyen-Orient. En contrepartie des engagements pris par Téhéran, Washington a suspendu ses sanctions liées au programme nucléaire iranien. Mais la loi américaine impose au président de se prononcer sur le renouvellement de cette suspension tous les 120 ou 180 jours, selon le type de mesures punitives. Certaines suspensions arrivent à échéance samedi, mais le gros d’entre elles restent en théorie en vigueur jusqu’à mi-juillet.


À LA UNE

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Les antisémites sont-ils tous débiles ? 5 exemples…

De l’espionnage des dauphins aux légumes magiques, en plus d’être vraiment haineux, les antisémites sont souvent hilarants. L’idiotie a inspiré pendant des siècles et des siècles des continents entiers de l’Amérique à l’Europe au Moyen-Orient. Vous avez dit débiles ? Vous êtes encore indulgents. Les 5 théories ci dessous, aussi farfelues les unes que les autres impliquent les Juifs, l’Etat juif, Monica Lewinsky mais aussi le règne animal. Incontestablement, elles dévoilent les parcelles infâmes des esprits antisémites tordus. Dans cette collection que tout expert en antisémitisme doit connaître, les théoriciens échangent fréquemment les mots «sioniste» et «Juif» dans une tentative comiquement inefficace pour approfondir leur bigoterie obscure. Immersion au cœur de l’ignorance. 5.Iran: Toxicomanie et Sionisme Le régime iranien actuel est connu pour son trafic d’influence dans diverses formes hilarantes d’antisémitisme. Lors de la dernière Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, par exemple, son chef suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a publié une vidéo niant l’Holocauste. Khamenei a également publié des posts sur ses comptes de médias sociaux prétendant que les sionistes truquaient les élections américaines. C’est donc sans surprise, qu’environ 75 pour cent de la population juive de l’Iran a fui le pays dans les années qui ont suivi la révolution de 1979. Il n’y a donc presque pas de Juifs en Iran. Pourtant, des articles de presse ouvertement antisémites sont foison en Iran. A tel point, que lors d’une conférence anti-drogue des Nations Unies à Téhéran,

le vice-président de l’Iran a blâmé le Talmud. Oui, pour son commerce international de stupéfiants. Faillait y penser… Une info révélée par le New York Times. Le vice-président iranien a prononcé un discours antisémite classique. Selon lui, le Talmud est responsable de la propagation des drogues illicites dans le monde entier car la Guémara enseigne qu’il faut « détruire tous ceux qui s’opposent aux Juifs. » Les «sionistes» ont donc le contrôle strict et ferme du commerce illégal de la drogue. En conclusion, « la République islamique d’Iran va donc financer une étude pour prouver le lien entre sionisme et toxicomanie», a déclaré M. Rahmini. Sans rire… 4.Gaza: L’Etrange histoire du Dauphin du Mossad C’est l’un des grands trésors cachés de Wikipedia : sa page intitulée «Théories de conspiration animale liées à Israël. » Et sans doute la plus grande de ces théories, l’histoire qui tourne autour d’un dauphin capturé au large de la côte de Gaza. Un dauphin sioniste ! Le 20 août 2015, la BBC a publié un article insolite. « Le Hamas affirme avoir capturé un dauphin ayant été utilisé comme un espion israélien au large de la côte de Gaza. Le groupe islamiste palestinien raconte que le mammifère était équipé de dispositifs d’espionnage, y compris des caméras, selon le journal Al-Quds. Il a apparemment été découvert par une unité navale de l’aile militaire du Hamas et ramené à terre. Aucune photographie de l’agent secret présumé. Al-Quds a déclaré que la recrue avait été «dépouillée de sa volonté» et transformée en «un meurtrier» par les services de sécurité israéliens « . Le sort de ce héros sioniste cap-

turé a ému le cœur de beaucoup sur twitter. Ensemble, ils ont lancé le hastag #freedolphinfromhamas . 3.États Unis: Monica Lewinsky, la plus célèbre agent sioniste Monica Lewinsky avait assisté à une conférence Forbes en Israël. Et voilà qu’elle poste une photo d’elle-même debout devant le Kotel. Imprudence ! Elle ne savait pas que cette photo innocente allait déclencher une théorie parmi la congrégation des conspirationnistes antisémites. Selon certains d’entre eux, ils croient fermement que l’ancienne stagiaire de la Maison Blanche était un agent sioniste envoyé par Benjamin Netanyahu pour faire dérailler la présidence de Bill Clinton. En 1998, le président Bill Clinton voulait léguer la paix au MoyenOrient comme son héritage politique. Soudain, le scandale Monica Lewinsky a explosé dans les médias américains et Clinton a été mis en accusation, mais pas condamné. Son capital politique a flanché. Monica Lewinsky a détruit l’espoir pour la paix au Moyen-Orient. 2.Russie: Les Juifs et leurs secrets légumes magiques En 2008, la correspondante de Vanity Fair a publié un document où elle raconte son voyage en Russie. « Elle est troublée par l’antisémitisme environnant. Elle a rencontré un paysan local qui avait une antipathie fermement ancrée contre les Juifs. Sans hésiter un instant, elle questionne le paysan, en russe, sur la raison de cette haine: « Les Juifs ont un légume secret. Ils le mangent afin qu’ils ne deviennent pas alcooliques, comme le reste d’entre nous. Et ils

refusent de partager ce légume avec quelqu’un d’autre. » Si cette conspiration antisémite peut sembler trop idiote, elle correspond à un mythe séculaire. Une histoire sur un héros folklorique russe appelé « Golovan ». Golovan possède une puissance mystique. Il possédait la pierre de bézoard qui conjure la peste. Il utilise ses pouvoirs pour le bien. Mais son pouvoir a été volé par le Juif Youchka qui a séparé son pouvoir en deux facultés: celui des lèvres de Juda pour permettre de raconter des mensonges au tribunal et celle du légume velu qui permet aux Juifs de boire sans se saouler! 1.United Kingdom: MossadStoleMyShoe Asghar Bukhari, un des fondateurs du Comité des affaires publiques musulmanes en Grande-Bretagne a fait quelque chose d’assez commun que nous faisons tous: il a égaré un de ses souliers. Mais il a fait quelque chose qu’aucun d’entre nous ne fait: il a blâmé les Juifs. « Est-ce que les SIONISTES tentent de m’intimider » a t-il posté sur Facebook. Même pas peur du ridicule, semble-t-il. « Quelqu’un est venu dans ma maison hier pendant que je dormais… Je ne sais pas comment il est arrivé, mais sans effraction, il m’a volé une chaussure. Maintenant, pensez donc à cela, la seule chose qu’il m’a prise est une seule chaussure et il a laissé une chaussure derrière, juste pour me faire savoir que quelqu’un avait été là. Bien sûr, je ne peux pas prouver quoi que ce soit mais cela fait partie de l’intimidation », a-t-il poursuivi. « Le jeu est simple. Il faut me faire sentir vulnérable dans ma propre maison. C’est psychologique! Partagez cela largement! hashtag #MossadStoleMyShoe »


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Le Jour de Jérusalem. « Le Kotel est là, dans sa grandeur, dans toute sa gloire »

Le parachutiste Moshe Amirav décrit les premières minutes de son arrivée au Kotel :

En Israël, le nom de Trump va être porté par un club de foot à Jérusalem A la veille de l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem, le club de football israélien Beitar Jérusalem a annoncé son intention de se rebaptiser en l’honneur du président Donald Trump. Dans une publication sur les réseaux sociaux, le deuxième club de football du pays a déclaré vouloir se renommer « Beitar Trump Jérusalem » pour rendre hommage à la déclaration historique du président le 6 décembre dernier de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade. « Depuis 70 ans Jérusalem a attendu une reconnaissance internationale, jusqu’à ce que le président Donald Trump, dans une démarche courageuse, a reconnu Jérusalem comme la capitale éternelle d’Israël », a salué le club. « Le président Trump a fait preuve de courage et d’un véritable amour envers le peuple israélien et leur capitale, et à ce jour, d’autres pays sont en train de suivre son exemple en donnant à Jérusalem son statut légitime », a-t-il poursuivi. Dans un « geste » pour « honorer » le président américain, le propriétaire du club, Eli Tabib, et son président, Eli Ohana, ont

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décidé « d’ajouter au nom du club celui du président américain qui a écrit l’histoire, et de s’appeler à présent le Beitar Trump Jerusalem », ont-ils annoncé. Depuis l’annonce de Donald Trump, les hommages en son honneur se sont multipliés en Israël. En décembre, le ministre israélien des Transports, Yisrael Katz, a choisi de nommer la future station de train qui sera construite près du Mur des Lamentations à Jérusalem la « Donald John Trump ». Mardi, la municipalité de Jérusalem a par ailleurs annoncé qu’elle rebaptisera une place publique à proximité de la nouvelle ambassade américaine du nom du président Donald Trump, « afin de démontrer notre amour et notre respect envers le président et le peuple américain ». Source : i24News

« Nous étions un groupe de soldats courant à perdre haleine et perdus sur l’esplanade du Mont du Temple, à la recherche d’un immense mur de pierres. Nous ne nous sommes pas arrêtés pour voir la mosquée d’Omar bien que ce fût la première fois que nous la voyions d’aussi près. En avant! En avant! Nous avons franchi en nous bousculant la porte des Mugrabim et nous sommes restés soudain pétrifiés. Il était là, devant nous! Gris et massif, sobre et silencieux. Le Kotel ! Je me suis approché très lentement, tremblant d’une crainte semblable à celle d’un officiant plein de ferveur s’apprêtant à diriger la prière. Je me voyais comme le messager de mon père, de mon grand-père, de mon arrière-grand-père, et de toutes les générations, au cours de tous les exils, qui n’avaient jamais eu le privilège de le voir, et qui m’avaient en quelque sorte envoyé pour les représenter. Quelqu’un a commencé à réciter la bénédiction « che he’hianou »: « Béni sois-tu Seigneur, notre Dieu, maître de l’Univers, qui nous a fait vivre, qui nous a maintenu en vie et qui nous a permis de vivre cet instant ». Mais je n’ai pas pu répondre « Amen ». J’ai posé ma main sur les pierres et les larmes qui ont commencé à jaillir n’étaient pas mes larmes. C’était les larmes de tout Israël, des larmes d’espoir et de prière, celles des mélodies hassidiques, des danses juives, des larmes qui brûlaient et embrasaient les pierres grises massives. » Abraham Duvdevani décrit lui aussi sa première rencontre avec le Kotel : « Des ruelles étroites, des passages crasseux, des tas d’ordures devant des échoppes fermées, la puanteur des cadavres de lé-

gionnaires jordaniens …. Nous n’y prêtions pas attention. Nos yeux étaient rivés sur le dôme doré que l’on voyait de loin. C’était par là-bas qu’il devait se trouver! Nous marchions plus vite pour régler nos pas sur les battements de notre cœur. Nous courions presque. Nous avons croisé un soldat d’une unité d’avant-garde à qui nous avons demandé le chemin et nous nous sommes précipités. Nous avons franchi une porte et descendu quelques marches. J’ai regardé à ma droite et je me suis arrêté net. Le Kotel était là, dans toute sa grandeur, dans toute sa gloire! Je ne l’avais jamais vu auparavant, mais c’était comme un vieil ami qu’on ne peut pas ne pas reconnaître. J’ai tout de suite pensé que je ne devrais pas être là, car le Kotel appartient au monde des rêves et des légendes, et moi, j’étais bien réel. Ici, tout se rejoint, légende et réalité, rêves et actions. Je suis descendu et je me suis approché du Kotel. J’ai tendu la main vers les énormes pierres taillées. Mais ma main avait peur de ce contact et revint d’ellemême vers moi. Alors, j’ai fermé les yeux, j’ai fait en hésitant un petit pas en avant et j’ai posé mes lèvres sur le Mur. C’est alors que mon émotion se libéra d’un coup et que les larmes jaillirent. Un soldat juif de l’Etat d’ Israël pose ses lèvres sur l’histoire. Dans un seul baiser, le passé, le présent et l’avenir se confondaient. Il n’y aura plus jamais de destruction, et le Kotel ne sera jamais plus déserté. Nous l’avons repris grâce au sang de jeunes soldats juifs, et la valeur de ce sang est éternelle. Le corps s’unit aux rangées de pierres, le visage s’enfonce dans les interstices et les mains tentent d’atteindre son cœur. Près de moi, un soldat murmure, incrédule, « Nous sommes au Kotel, au Kotel… » » (1) aish.fr


À LA UNE

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Journée du souvenir pour les Juifs d’Éthiopie morts lors de leur émigration en Israël

Yom Yeroushalayim est une date fixée par l’État d’Israël à la suite de la conquête de Jérusalem incluant la Vieille ville lors de la Guerre des Six jours, par l’armée israélienne, le 7 juin 1967. Elle donne lieu en Israël à diverses cérémonies joyeuses ou commémoratives pour les soldats tombés lors des combats de libération, observées par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception de certains milieux haredim. C’est également à cette date qu’est marquée dans la communauté juive d’Éthiopie la journée du souvenir pour les Juifs d’Éthiopie morts lors de leur émigration en Israël. Yom Yeroushalayim dans les sources juives et officielles Cette journée célèbre la réunification de la ville de Jérusalem (en référence au verset Psaume 122:3) après la conquête de Jérusalem par Tsahal au cours de la guerre des Six Jours le mercredi 7 juin 1967 (28 Iyar 5727), l’infanterie de Tsahal investit la Vieille Ville de Jérusalem. Les soldats arrivent au Mur occidental et le commandant de la région Centre, le général Mordehai Gur, déclare avec émotion « L’esplanade du Temple est dans nos mains ! ». En 2009, elle s’est déroulée le 21 mai (c’est-

à-dire le 27 Iyar au lieu du 28. Comme elle tombait un vendredi, elle a été avancée d’un jour. Il y avait de très nombreux adolescents avec des drapeaux, ainsi que plusieurs concerts en plein air, ce qui lui donnait un aspect très festif. Elle s’est terminée par un grand feu d’artifice sur les murailles de la vieille ville. Lorsque Tsahal conquiert Jérusalem à l’issue des combats de la guerre de 1967 (le 28 Iyar 5727), Israël déclare officiellement « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Le cessez-lefeu est décrété le 11 juin 1967. La Knesset adopte la proposition de loi sur l’administration de Jérusalem unifié le 27 juin. Le 12 mai 1968, le gouvernement israélien proclame le 28 Iyar comme un jour férié en tant que « Journée de Jérusalem ». Le 23 mars 1998, la Knesset décide de faire de ce jour une fête nationale. La communauté juive la commémore comme la « libération » de la vieille ville et de ses lieux saints. Comme pour la Journée de l’indépendance d’Israël, le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que chaque année, la Journée de Jérusalem devrait être célébrée dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.

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Israël gagne l’Eurovision. « Kapara sur vous » : Netta reçoit un appel de Bibi

Jusqu’au bout du suspense. Israël a remporté l’Eurovision 2018 pour avec la chanson Toy interprétée par Netta Barzilai. Chypre et l’Autriche complètent le podium avec respectivement 436 et 342 points. La France, représentée par le duo Madame Monsieur et leur titre Mercy, se classe 13e avec 173 points. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou l’a immédiatement appelée, lui confiant que toute la famille Netanyahou avait passé la soirée devant la télévision en espérant sa sa victoire. “Neta! Vous êtres formidable! Merveilleuse! ‘Kapara‘ (1) sur vous!! L’an prochain à Jérusalem! Nous vous attendons et vous aimons! Vous êtiez une excellente ambassadrice d’Israël!” La ministre de la Culture et des Sports Miri Reguev : “Kapara sur vous! Vous nous avez tous émus et avez apporté un immense prestige à Israël. Vous avez offert un merveilleux cadeau à Israël pour son 70e anniversaire et pour les 51 ans de la libération et de la réunification de Jérusalem. L’an prochain, nous ferons tout pour accueillir l’Eurovision dans les meilleures conditions et pour montrer au monde le vrai visage d’Israël”.

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Eurovision. Zéro point pour la campagne agressive du BDS

La chanson Toy évoque la libération de la parole des victimes harcèlement et le mouvement #MeToo. Depuis qu’elle a été révélée, elle figurait parmi les grandes favorites pour la victoire finale. Vingt-six pays étaient en lice pour cette 63e édition du concours. La scène de l’Altice Arena a ainsi vu se succéder un vampire ukrainien, une soprano estonienne, des rockeurs hongrois, une pop star australienne… Un inventaire à la Prévert de la musique européenne – et extra-européenne – qui aura été suivi par plus de 200 millions de téléspectateurs à travers le monde. La soirée aura été marqué par un incident : l’envahissement de la scène par un intrus qui a pris des mains le micro de la candidate Britannique SuRie afin de protester contre la présence du Royaume-Uni dans le concours Eurovision suite au Brexit.

Israël attendait avec impatience le résultat du vote pour l’Eurovision. C’est finalement Israël qui a gagné. Selon Yahoo! : « C’est qui ? Netta Barzilai, 25 ans, a remporté son ticket pour représenter Israël à l’Eurovision en s’imposant dans le télécrochet Rising Star. Mais elle est loin d’être une bleue dans le monde de la musique. Elle a notamment fait le tour de son pays avec son groupe The Experiment et a participé à plusieurs spectacles musicaux. Le refrain de sa chanson Toy : « Je ne suis pas ton jouet, pauvre idiot ! Je te ferai plier et tu me regarderas danser avec mes poupées sur le rythme de MakaBaka. Pas ton jouet ! » Le fan dit : « Aucun doute, cette chanson a ce que l’Europe cherchait : différente, originale et inattendue. Rendez-vous à Tel-Aviv pour le concours 2019 ? » (commentaire YouTube) Le hater dit : « Chers fans de l’Eurovision, dites-moi la vérité : tous les ans, vous plébiscitez une chanson atroce juste pour vous moquer des Européens, c’est ça ? La Roumanie l’an dernier, Israël aujourd’hui. Ha ha, c’est marrant. STOP ! » Yahoo! 20 Minutes : « Depuis que les 26 candidats de la finale de l’Eurovision sont connus, la question est sur toutes les lèvres à Lisbonne : qui va gagner samedi ? De mémoire récente, on n’avait jamais vécu une compétition aussi ouverte avec une bonne demi-douzaine de pays en mesure de s’imposer. Pour les bookmakers, la victoire se jouera entre Chypre et Israël. En salle de presse, nombre de confrères étrangers se projettent déjà à Paris l’an prochain en imaginant le trophée dans les mains de la France (même en 2016, l’année d’ Amir, la candidature tricolore n’avait pas suscité un tel enthousiasme). Mais, un triomphe « surprise » de la Suède, ou, pourquoi pas, de l’Allemagne, est parfaitement envisageables. A vos pronostics !

Elle a été la révélation des répétitions. Eleni Foureira a marqué les esprits avec sa chorégraphie toute en explosions capillaires donnant un parfait retentissement à sa chanson, Fuego. Le morceau est efficace, l’artiste maîtrise ses mouvements et le fait qu’elle chante en avant-dernière position lors de la finale lui permettra assurément de rester dans les esprits au moment des votes. A l’heure où l’on écrit ces lignes la représentante de Chypre est en tête chez les bookmakers. Netta Barzilai est restée pendant des semaines en tête chez les bookmakers mais après sa première répétition à Lisbonne, elle a perdu de sa superbe. Pour l’instant, elle se maintient à une coudée de la Chypriote et conserve toutes ses chances de s’imposer. Il reste à savoir comment le public réagira en découvrant sa prestation mêlant cris de poule et mise en scène japonisante pour évoquer le mouvement #MeToo. Ici à Lisbonne, certains lui prédisent une déconvenue similaire à Francesco Gabbani, le candidat italien de l’an passé, grandissime favori avant le concours mais qui a fini 6e au classement final. Depuis trois semaines, le duo Madame Monsieur reste dans le Top 5 des bookmakers et fait ces dernières heures le yo-yo entre la troisième et la cinquième place. Les artistes français étant déjà qualifiés pour la finale, ils ne se sont pas produits en direct lors des demi-finales et, pour le moment, seule une vidéo de leur prestation durant une répétition est disponible. Est-ce pour cela que les parieurs seraient relativement frileux ? Toujours est-il que Emilie Satt et Jean-Karl Lucas seront les treizièmes à passer sur scène samedi, un ordre de passage jugé favorable par les observateurs. A Lisbonne, l’engouement pour Mercyest réel : les journalistes étrangers croisés en salle de presse sont nombreux à nous dire « Rendez-vous pour l’Eurovision 2019 à Paris ! ».


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Ce que le FMI prévoit pour l’économie israélienne

Représailles d’Israël en Syrie et les prix du pétrole. Les faits… Les prix du pétrole repoussaient leurs plus hauts niveaux en trois ans et demi jeudi en cours d’échanges européens alors que la tensions montent entre Israël et l’Iran, quelques jours après la sortie américaine de l’accord sur le nucléaire iranien. Vers 12H35, heure de Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 77,44 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 23 cents par rapport à la clôture de mercredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de juin prenait 45 cents à 71,59 dollars. Après avoir atteint vers 07H00 GMT leurs plus hauts depuis novembre 2014, à 78 dollars pour le Brent et à 71,89 dollars pour le WTI, les cours de l’or noir modéraient légèrement leurs gains. « Les prix continuent de profiter des perspectives d’une perturbation de l’offre » en raison des sanctions américaines contre l’Iran, ont commenté les analystes de Phillip Futures. Alors que le président américain Donald Trump a décidé de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien, la tension monte entre le troisième plus grand producteur de l’Or-

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ganisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses voisins. Après des semaines de crispations, les premières lignes militaires sur la partie du Golan ont essuyé un barrage d’une vingtaine de roquettes, déclenché selon l’armée israélienne par les forces iraniennes de l’autre côté de la ligne de démarcation en Syrie. L’armée israélienne a frappé en représailles dans la nuit de mercredi à jeudi des dizaines de cibles militaires iraniennes en Syrie. « Les prix pourraient encore grimper si les sanctions américaines sont déclenchées et que les craintes d’un conflit armé entre l’Arabie saoudite, Israël et l’Iran augmentent », a prévenu Lee Wild, analyste chez Interactive investor. Par ailleurs, les stocks de brut américains ont reculé la semaine précédente, selon les données de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), tandis que la production des Etats-Unis a atteint un nouveau record. « L’écart de prix entre le Brent et le WTI s’est encore élargi, ce qui continue de profiter aux exportations américaines », a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, qui note que « des quantités importantes de brut s’accumulent sur les côtes d’Afrique de l’Ouest ». Source : www.challenges.fr

Selon les prévisions du FMI – Fonds Monétaire International – l’inflation devrait atteindre les 0.70 % d’ici la fin 2018, soit bien en dessous des objectifs fixés par la BCI – Banque Centrale d’Israël. En matière de Croissance, elle devrait osciller entre 3.30 et 3.50 % pour 2018 et 2019. A la fin du mois d’avril, le FMI a publié ses prévisions macro-économiques 2018 et 2019 pour l’économie israélienne. Selon ces-dernières, la Croissance devrait être de 3.30 % en 2018 et de 3.50 % en 2019. Ces chiffres sont similaires à ceux prévus par les économistes de la BCI et de différents acteurs du marché financier.Le 16/04/2018, le Gouverneur de la BCI, Karnit FLUG, présentait les prévisions corrigées de la BCI avec un objectif de Croissance à 3.40 % en 2018 et 3.50 % en 2019. Il s’agît là de taux bien plus élevés que ceux prévus par le Fonds pour les Économies Développés. Selon les économistes du FMI, l’inflation ne devrait atteindre les objectifs fixés par la BCI, à savoir une inflation annuelle oscillant entre 1 et 3 %, uniquement à partir de 2019. Pour l’heure, elle devrait être de 0.70 % à la fin 2018, soit bien en deçà de la limite basse fixée. Par ailleurs, l’Économie israélienne devrait jouir d’un excédent du compte courant de la balance des paiements, mais il devrait passer de 3% du PIB en 2017 à 2,6% -2,7% en 2018 et 2019, ce qui devrait soutenir l’affaiblissement du shekel face au dollar US. En parallèle, d’autres économies dans le monde développé devrait atteindre une inflation de 2 % courant 2018.

Fitch a maintenu la note de A+ Concernant la notation d’Israël, l’agence de notation Fitch a maintenu la note de A+ avec des prévisions stables pour Israël : « la situation fiscale en Israël reste un point faible pour cette dernière comparativement aux autres pays ayant une note de A ». Et de rajouter que le récent budget est susceptible d’entraîner une augmentation des dépenses publiques afin de faire face aux plaintes du public concernant le coût de la vie. La société prévoit que le ratio entre dette et PIB commencera à augmenter en 2019, sur fond d’un déficit du PIB de 2,8% en 2018 et de 3% en 2019 (supérieur à l’objectif de déficit fixé par le gouvernement). Dans ce contexte, les économistes de Fitch notent que dans le contexte des pressions exercées par les partis politiques avant les prochaines élections, il y a un « risque » de réductions d’impôts supplémentaires, ce qui suggère que cela n’est pas souhaitable. Enfin, en matière de taux directeur, ce-dernier étant un outil de la relance pour l’inflation, la BCI n’a pas prévu de le rehausser pour l’instant et tant que les limites de l’inflation fixées ne seraient pas atteintes. Ainsi, il devrait se maintenir à 0.10 % au moins jusqu’en 2019, permettant un Prime à 1.60 % en matière de concours bancaire. Pour rappel, le Prime est généralement commercialisé minoré d’une commission bancaire en matière de crédits immobiliers ou majoré lorsqu’il s’agît de crédits commerciaux et autres concours hors hypothécaires. Source et Traduction: credit-immobilier-en-israel.com


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Le shekel plus fort à la suite de l’annonce de Trump sur l’Iran

Les sources du marché estiment que la tension régionale accrue pourrait faire en sorte que le taux du shekel-dollar atteigne 3,70 NIS / $. Le shekel est plus fort aujourd’hui contre le dollar et se renforce contre l’euro. Dans le commerce interbancaire de l’après-midi, le taux de change shekel-dollar est en baisse de 0,20% par rapport au dollar à 3,595 NIS / $ et en baisse de 0,24% par rapport à l’euro à 4,267 / €. Hier, la Banque d’Israël a baissé le taux représentatif en shekel-dollar de 0.634% par rapport au taux de change d’hier à 3.602 NIS / $ et a baissé le taux shekel-euro de 0.864% à 4.278 / €.

Après l’affaiblissement des échanges interbancaires du matin, la monnaie israélienne se renforce aujourd’hui après l’annonce par le président américain Donald Trump que les Etats-Unis se retirent de l’accord nucléaire iranien et imposent de nouvelles sanctions économiques rigoureuses au pays. À la suite de cette annonce, une attaque aérienne a eu lieu sur une base militaire en Syrie près de Damas, que certaines sources ont attribuée à l’armée de l’air israélienne, attaquant des cibles iraniennes et du Hezbollah. Les sources du marché estiment que la tension régionale accrue pourrait faire en sorte que le taux du shekel-dollar atteigne 3,70 NIS / $. Source : Globes

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Forte chute du tourisme sur le Golan. Un plateau de 1200 km²

Une chute vertigineuse et brutale du tourisme dans la région du Golan ? Effectivement. Plus de 60% de baisse en quelques jours a été constaté par les experts du tourisme israélien. La crise Iran et Israël a déjà sa première victime. Selon Europe1 : « Théâtre d’échanges de tirs de missiles dans la nuit de mercredi à jeudi entre Israël et les forces iraniennes, le plateau du Golan est une zone stratégique disputée depuis 1967 entre l’État hébreu et la Syrie. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces iraniennes présentes en Syrie ont lancé des tirs sur certaines positions situées sur le plateau du Golan, a affirmé l’État hébreu. En représailles, Tel-Aviv a annoncé avoir frappé « presque toutes les infrastructures iraniennes » en Syrie. Zone stratégique à la fois pour les Syriens et les Israéliens, le plateau du Golan, situé au sud-ouest de la Syrie, a été conquis en 1967 par Israël.

Riche en eau, ce territoire surélevé de 1.554 km2 reste l’un des principal contentieux du conflit israélo-syrien ». C’est en 1967, lors de la guerre des Six Jours, qui opposent Israël à l’Égypte, à la Jordanie et à la Syrie que le territoire est conquis par l’État hébreu. Six ans plus tard, le Golan fait à nouveau l’objet de violents combats entre Tsahal et la Syrie, lors de la guerre de Kippour en 1973. En 1974, face au risque d’un nouveau conflit, l’ONU met en place une zone tampon démilitarisée entre les deux armées. En 1981, la Knesset, le parlement israélien, vote l’annexion des 1.200 km2 du Golan qu’Israël occupait de 1967. Une annexion que ne reconnait pas la communauté internationale et qui pousse les Nations unies à considérer ce territoire comme « occupé ». Seuls 510 km2 de la zone restent sous contrôle syrien.

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Le tourisme israélien en hausse de 25% en 2018. Un nouveau record ?

1,36 million de touristes sont entrés en Israël entre janvier et avril 2018, soit 25% de plus que durant la période correspondante de l’année dernière. Le ministère du Tourisme prévoit d’augmenter le nombre de touristes cette année grâce à des efforts de marketing à grande échelle, mais la menace actuelle à la sécurité assombrit cet optimisme, car le secteur du tourisme sera le premier à réagir en raison de l’éloignement des touristes d’Israël, et on craint que le record de 3,6 millions de touristes enregistré l’année dernière ne soit dépassé. 408 000 touristes sont entrés en Israël en avril 2018, soit 17% de plus qu’en avril 2017, quand 350 000 ont visité Israël. Le ministère du Tourisme affirme que les recettes touristiques ont dépassé les 2,1 milliards de shekels en avril. Le ministère du Tourisme est également

optimiste quant à la possibilité de profiter de l’élan créé par l’exposition acquise par Israël lors des événements du Giro d’Italie. Le ministre du Tourisme, Yariv Levin, a déclaré: « Nous estimons que plus de 500 millions de personnes dans le monde ont été exposées à la campagne du ministère du Tourisme à ce jour à travers divers médias. » En avril, 238 000 des 408 000 touristes, soit plus de la moitié, venaient d’Europe, notamment de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni. Dans le cadre des préparatifs de la course cycliste du Giro d’Italie, le nombre de visiteurs venus d’Italie en avril était de 15 000, soit 48% de plus qu’en avril dernier. Le nombre de touristes en provenance du Royaume-Uni a chuté de 13% à 19 300. Source : Globes


À LA UNE Depuis 10 jours et comme toujours il se passe toujours quelque chose en Israël, cette terre pas comme les autres ! Durant ces 10 jours, Israël, s’est transformé en mini Italie en accueillant trois étapes du fameux GIRO. Pour la première fois de son histoire, cette course cycliste mythique a commencé sous le soleil Israélien avec un contre-la-montre à Jérusalem, une première étape de Haïfa à Tel-Aviv et une seconde de Beersheva à Eilat. Trois jours durant, les amoureux de la course cycliste ont pu apprécier la beauté et la diversité des régions traversées. Tout d’abord la beauté magique de la ville éternelle de Jérusalem, les coureurs, traversant à la fois les rues d’un passé millénaire et celle d’une ville tournée vers l’avenir. Sur leur chemin, s’étaient amassés tous les amoureux du Giro mais aussi nombre de curieux de toutes origines et religions assistant à ce moment historique. Lors des deux autres étapes, le peloton a traversé le bord de mer Israélien avant de s’attaquer au désert du Negev, pour finir sur les bords de la mer Rouge.

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Quelle semaine ! Trois étapes d’un long périple qui marquera tous ceux qui ont eu le bonheur d’y participer. Trois étapes qui, j’en suis certain, permettront à ce qui les ont vécues, d’avoir un regard différent sur ce petit coin du monde. Ces 10 jours ont été aussi ceux de la montée en pression de la menace iranienne sur la frontière nord du pays. Des menaces maintes fois répétées de détruire Israël ! Des menaces plus que réelles avec une présence physique et militaire d’unités iraniennes sur le sol syrien dirigeant leurs missiles vers les villes Israéliennes et leurs populations. Un danger que tous savaient réel mais qu’une fois encore seul Israël devait assumer. Restant fidèle au principe vital que seul Israel assurera la sécurité de sa population ! Tsahal en 55 minutes a fait intervenir 78 de ses meilleurs pilotes et a détruit toutes les rampes de lancement iraniennes.

Une attaque, ciblée, forte, précise et efficace comme peu de pays en sont capables. Une attaque servant d’avertissement à tous ceux qui voudraient jouer avec le Feu Israélien. Une attaque, comprise même par les pays impliqués dans la région. Une action diplomatique et militaire qui nous l’espérons permettra à chacun de prendre ses responsabilités. Je ne peux m’empêcher d’admirer une fois encore ce peuple israélien, qui bien que menacé, ne cesse de vivre pleinement et réussit à relativiser une situation que nombre d’autres peuples auraient vécu avec panique. Partout dans le pays, la population était prête à rejoindre les abris mais à continuer à s’amuser, travailler, se marier, rire et même se mobiliser pour apporter son total soutien à sa candidate à l’Eurovision. Un peuple incroyable que le ciel protège et qui a bien raison de faire confiance en sa providence et à son armée. Un peuple, qui samedi soir, a vu sa candidate remporter l’Eurovision.

Un peuple qui après avoir accueilli le Giro à Jérusalem a donné rendez-vous au monde entier pour l’Eurovision 2019 : « l’An Prochain à Jérusalem » s’est exclamée avec bonheur et fierté la chanteuse israélienne NETTA En ce jour Yom Yeroushalaim et à la veille de l’installation de l’ambassade américaine à Jérusalem, Quelle belle invitation !!!! GIL TAIEB


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Historique

La journée de lundi avec l’inauguration de l’ambassade américaine sera marquée du sceau de l’unité du peuple d’Israël. Et entrera dans l’Histoire du Peuple juif. Personne ne peut dénier à un pays de choisir sa Capitale. Deux ans après la déclaration d’indépendance, la Knesset s’est installée à Jérusalem qui a été officiellement déclarée capitale en janvier 1950 par l’Etat hébreu. Y siègent depuis les plus hautes autorités de l’Etat, les ministères, la Cour suprême, les résidences du Président de l’Etat et du Premier ministre. C’est donc le choix légitime d’un état légitime que personne ne peut remettre en cause. Ce sont pour des raisons éminemment religieuses et historiques que le peuple juif a choisi Jérusalem comme sa capitale depuis plus de trente siècles. La « Ville Sainte » était la capitale du royaume d’Israël du roi David et plus tard celle du royaume juif hasmonéen. Après la deuxième destruction du Temple de Jérusalem par les légions romaines et la dispersion du peuple juif dans le bassin méditerranéen, chaque Juif prit trois fois par jour tourné vers Jérusalem.

En accomplissant la promesse qu’il avait annoncée lors de la campagne présidentielle, le Président Trump a conforté la seule démocratie dans cette région du monde. Cette approche nouvelle venant de la première puissance mondiale transforme la perception du conflit qui oppose depuis des années les Israéliens et les Palestiniens en rendant irréversible le choix de Jérusalem. Que le Président Donald Trump et le peuple américain soient remerciés pour cette décision : « c ;est un moment d’histoire, en reconnaissant ce qui appartient à l’Histoire, vous avez écrit l’Histoire », a conclu Benjamin Netanyahu à l’issue de la cérémonie d’inauguration de l’ambassade. Jack-Yves Bohbot

Mais, qu’elle eut été la réaction des européens, des démocrates et de tous ces bien pensants, si Trump avait conservé l’accord ?

La Chine, la Russie, les européens: ils protestent tous! Macron avait mis en garde Donald TRUMP! Et TRUMP a tenu ses promesses. D’abord pour l’ambassade puis pour l’accord. Alors, ils protestent tous et brandissent le spectre de la guerre. Mais la guerre n’a jamais cessé. En Syrie, plus de 350.000 morts. Au Yémen, une situation abominable. La situation est explosive et surtout agressive envers Israël. La guerre est la réalité du monde arabe, tel qu’il est au Moyen-Orient. Le véritable affrontement qu’on attend depuis l’avènement de l’Islam se passera entre Sunnites et Chiites. 13 siècles qu’on attend. Ça se passera sans doute un jour. Ce dont nous sommes CERTAINS, c’est que si les Mollahs avaient la bombe, personne ne parlerait plus de la guerre.

fiant le Shah au nom des droits de l’homme. (Sic) Ronald Reagan qui abandonne le Liban aux mains du Hezbollah. Georges Bush père renvoie l’Irak, 1000 ans en arrière. Le fils règle son compte a Sadam Hussein. Et l’Irak passe aux mains des Chiites. Bill Clinton aveuglé par la course à l’atome. Et Obama termine le goudronnage de la dite route. Alors Donald TRUMP fait la politique de ses alliés. L’Arabie Saoudite et Israël. Il a donné la pleine mesure de son talent. Tantôt méchant, tantôt bon. Croire comme les européens que les Iraniens renonceraient à leurs missiles, c’est un rêve dont seuls Macron, Merkel et autre Theresa May peuvent nourrir en plein jour. L’espoir eut été possible au Stade de France, quand certains imaginaient les Herbiers battant le PSG. C’eût été un miracle. Au foot c’est peut-être possible. En politique, il n’y a que des mirages. GOOD LUCK MISTER PRÉSIDENT ! René SEROR

La France, bien sûr et Jimmy Carter, sacri-

Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot

La vengeance et la honte. Donald : Robin des Bois

La mémoire vous reviendra et vous comprendrez, peut-être que Donald, en bon républicain, venge l’attaque de l’ambassade à Téhéran. En justicier vengeur, il tient ses promesses. Macron doit bouillir. Lui qui croit qu’il influence le Monde avec ses manières précieuses!!!

Miracle, mirage : Espoir !

Aussi, nous ne nous quitterons pas sans un rappel historique, que les principaux intéressés aimeraient oublier. Le monde se plaint que les Mollahs possèdent une route Chiite du golfe à la Méditerranée. Qui l’a pavée? Qui a renvoyé le Shah d’Iran au profit de l’ayatollah Khomeini?

C’est cette réalité que le président Donald Trump a pris en compte en décidant courageusement de confirmer la décision prise par le Sénat en 1995 sollicitant un transfert de l’ambassade à Jérusalem. Cette demande avait été votée chaque année à l’unanimité, mais reportée par tous les présidents américains depuis vingt ans.

Si comme les européens, les démocrates américains et tant d’autres, vous avez des pertes de mémoire, revoyez le film ARGO de Ben AFLECK. (2012)

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J’entends d’ici leurs quolibets, leurs sarcasmes et les moqueries des pseudo humoristes. Quant à tous les mollahs, les sunnites, les chi’ites, les antis israéliens, sans doute leur manquait il un prétexte pour attaquer Israël? Au fait, voilà 70 ans qu’ils essaient. Le ridicule ne tue pas, mais L’AHCHOUM, la honte, the SHAME, ca ne les atteint pas? Bravo Donald!!! Enfin, un homme, un vrai MENCH. René SEROR

Erdogan accuse la France de génocide Le président turc - qui n’en est pas à une provocation près - a accusé la France d’avoir commis des exactions de masse lors de la guerre d’Algérie. « Les Français ont massacré cinq millions de musulmans en Algérie. Ils ont commis également un massacre énorme en Libye. Mais le monde s’est tu » a récemment déclaré celui qui s’est maintenu au pouvoir à la suite d’un coup d’état. L’Union européenne fait une proposition au Hamas La Lettre de l’Expansion rapporte dans son édition de la semaine dernière que des diplomates européens ont proposé aux responsables du Hamas 500 millions d’euros pour financer la réparation des systémes d’eau et d’électricité de la bande de Gaza. Cette offre a été faite en échange d’une renonciation à la violence contre Israël. Apparement sans succès… Pas d’affrontement entre l’Iran et Israël avant la Coupe du Monde de Football Toujours selon la Lettre de l’Expansion, le Mossad estimerait peu probable une attaque iranienne avant la Coupe du Monde de Football, à laquelle participe le mois prochain l’équipe iranienne. La Russie, qui a financé cette compétition à hauteur de 20 milliards d’euros, verrait mal ses investissements gâchés par un conflit en Syrie où elle

dispose de forces militaires importantes. Eurovision : l’année prochaine à Jérusalem Après la belle victoire samedi soir de la chanteuse israélienne Netta Barzilaï au cours de l’Eurovision, se pose déjà pour les observateurs la question de savoir si Jérusalem accueillera en 2019 la prochaine édition. Mais il appartient bien à l’Etat d’Israël de signer la ville hôte et rappelons que Jérusalem avait déjà accueilli à deux reprises en 1979 et 1999 le concours de l’Eurovision. Une place en mémoire du Grand Rabbin Haïm Sitruk C’est devant une forte affluence, qu’une place portant le nom de l’ancien Grand Rabbin de France a été inaugurée dimanche dernier à Neuilly, en présence de sa famille et de représentants des autorités civiles et religieuses. « Si Joseph Sitruk avait été un lieu, il aurait été une place. » a lancé le maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin. L’excellence des écoles juives françaises Le Figaro a consacré un dossier consacré aux écoles juives françaises dont il loue l’excellence et les bons résultats. 32 000 enfants fréquentent cette année ces établissements dont les effectifs restent stables malgré les vagues récurrentes d’Alyah.



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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Les démocraties œuvrent pour la paix, disent-elles, en fait elles contribuent chacune à leur manière à s’associer à des conflits selon leurs intérêts économiques, à s’immiscer dans les directives stratégiques dangereuses et complexes en leur faveur, jouent le challenge régional sous prétexte d’une influence positive tout en voulant les libérer d’une violence endémique les empêchant à tout dialogue et à la conclusion d’une paix véritable. Tout est illusion, la paix universelle un rêve qui n’est point nourrit d’assez de victimes pour justifier un apaisement à des traités de paix réussis. Point de sémantique, l’extension du nombre de ces drames semblent se prolonger à perpétuité. Il n’est pas un coin du globe qui échappe à l’accélération de la violence, le religieux, le communautarisme, le poids des intérêts, l’économie un facteur déterminant des sources de conflits, le côté partial à toute cause rend aléatoire tout signe d’apaisement en fait, une paix de plus en plus improbable. Ces tensions fracturent les communautés, les générations, les classes sociales et génèrent autant de conflits potentiels qu’il y a de source de mécontentements. Des hypocrisies partisanes, hypocrisie des alliances, hypocrisie du langage diplomatique, la formulation, des secrets d’état, que la « bien pensance » se charge d’en excuser les méfaits au nom d’une morale complice. Ainsi, dans ce monde, dont la référence première est l’union pour la paix, un leurre alors que nous sommes nombreux dans ce monde occidental à ne pouvoir régler nos propres différents sociétaux, à canaliser nos efforts pour le bien commun, le réveil des illusions identitaires collectivement combattues soumises à un regain de violence, ces passions déchainées autour du religieux et du renouveau d’un antisémitisme dépravé creusant les fractures communautaristes nationales. Nous sommes dans la politique du pire, les valeurs à titre d’exemple, s’excluent du bien vivre en commun ? L’émergence de possibles guerres civiles, guérillas urbaines et une situation insécuritaire totale. L’UE, l’institution phare d’un continent en pleine dérive, l’ONU, prestigieux « machin » dirigé par des ambassadeurs représentants des Nations partiales, incapables d’avoir une sincère et honnête résolution, autant d’éléments à charge de la volonté des démocraties qui confrontés à des gouvernements « voyous », cherchent-ils réellement la paix ? C’est dans le désordre et la haine qu’elles

trouvent le refuge à leur intolérable pouvoir. Nous subissons, pire, nous l’acceptons ! Grand mot que « PAIX », une évidence malheureuse, si elle est une obsession, vue comme une espérance messianique, peu de gens y croient, nous sommes entrés dans une ère de conflits illimités dont l’intensité peut être un risque majeur à l’avenir de notre planète, « une épée de Damoclès » pèse sur nos destinées. Tandis que la planète se heurte à des conflits qui touchent tous les continents, les puissances contre puissances, « les guerres civiles tournant au génocide », l’exclusion et la justice, la radicalisation et les démocraties « illibérales », à leur conservation de leur identité nationale, une force pour combattre une violence en marche, il est temps « que les démocraties expriment leur priorité, qu’elles expliquent leur raison d’être, » la sécurité ». Trump, un sujet qui n’est pas tabou, bien au contraire, il est le superlatif négatif de la fonction présidentielle, le monde diplomatique a horreur des changements brutaux, nos aristocrates de l’international aiment à s’indigner des indélicatesses d’un président qui gère les USA comme un chef d’entreprise, hors de toute dignité protocolaire. Trump, fleuron d’une nouvelle figure présidentielle est un outrage critique à une certaine forme de pouvoir ou la bienséance est de rigueur, un « gentleman agreement » la présidence n’exclue pas une attitude en adéquation avec l’importance du poste. Bien qu’élu, Trump » représente une menace pour ce qui est bon dans ce pays », il est l’homme à « abattre », » le soumettre avant de le démettre ». Il y a le mythe de la diplomatie du paraitre, celle de la condescendance hypocrite, l’apanage d’une certaine éducation, les sourires qui couvrent bien des antipathies, les formules vide de sens mais qui réjouissent les commentateurs et se veulent rassurant pour les citoyens, en fait cela fait d’un décor idyllique, le bureau ovale, scénarisé pour le « meilleur » en attendant que le pire n’ arrive. Il n’a pas été accepté par les élites administratives, médiatiques et autres, d’où ce trouble dans ses relations avec le reste du monde, il n’en est pas moins le président de la première puissance du monde, il est un mystère, une crainte pour un Occident en mal de confiance. Trump est l’idole des médias, l’homme qu’on aime haïr, l’homme qui porte le scandale, l’impulsif « stupide » « imprévoyant », « l’amoraliste vulgaire »la presse française, les politiques français sont indignés de ses propos honteux et »ses

simagrées » voire « obscènes » sur les différents attentats dont la France a été victime ces dernières années, c’est un « tollé » généralisé, l’homme l’irrespectueux, suscite le plein d’indignation et de blâmes. « Une onde de choc », la liberté d’expression est un droit », ou cela nous mènent ils ? N’y a-til pas d’autres causes plus importantes que celle-ci pour s’indigner, se révolter contre ceux qui se refusent aux réformes fondamentales de notre société tant sur le plan laïque que religieux, en France le politique se négocie au plus fort. Notre pays devient la risée du monde, une vitrine désastreuse, nos politiques si peu représentatifs qu’ils en sont presque invisibles donnent des leçons de pouvoir « Le dialogue social reste comme à l’accoutumé, marqué par une atmosphère conflictuelle «. Quand on parle de Trump je préfère de loin La question posée par l’éditorialiste Alexandre Devecchio du Figaro « Je ne sais plus quoi penser de Donald Trump, idiot ou génie absolu ? Hors protocole, un président courageux dont on a critiqué son attitude peu courtoise et « rentre dedans » avec le président nord-coréen Kim Jong –Un qui a effrayé la planète, et provoqué l’ire internationale, un succès jusqu’à nouvel ordre, mérite t’il le Prix Nobel de la Paix, à l’instar d’un Obama qui n’a rien fait pour le mériter ? La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, un défi ou une provocation, on ne triomphe pas devant la peur, une leçon pour une UE dans son déni de toutes réalités dérangeantes. Son slogan « America first » l’expression a fait un émule de choixcen France sans qu’il ne lui soit reproché un nationalisme commercial exacerbé. On devrait y réfléchir par deux fois, son élection n’est pas le fait d’un miracle, un constat politique négatif dont le peuple américain à changer la destinée en toute connaissance de cause.

« Les USA regretteront comme jamais de quitter l’accord nucléaire menace Rohani. » Ainsi commence la diatribe belliqueuse de Rohani, devons-nous trembler devant ces menace ? Trump, Israël, ne négocient pas sous la menace, c’est une force, on ne cède pas. Trump a répondu « Il l’a fait, il a osé ! « J’annonce que les USA se retirent de l’accord nucléaire iranien, un accord désastreux » »le premier état sponsor du terrorisme qui alimente les conflits ». « Nous avons aujourd’hui la preuve définitive que cette promesse iranienne était un mensonge ». La nouvelle était en soi connue, mais cette folie a atomisé l’Occident. Le choc, » un accord imparfait existant vaut mieux que rien », dit-on dans les chaumières politiciennes, la peur d’une relance de la course à l’uranium, l’option de la guerre atomique, est-elle réelle ? Est-elle exagérée ? On aime jouer sur les peurs, on aime haïr un homme, on se trompe d’individu, il y a les autres, ceux qui menacent, ceux qui mentent, ces ayatollahs de la terreur, démagogues anti démocratiques, des tueurs écoutés par l’Occident auxquels ils se soumettent, mais c’est Trump le mal absolu phénomène imprévisible mais fort dans ses convictions. Qui est montré du doigt. Plutôt de parler de crise ouverte entre l’Iran et les USA, « c’est

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une crise ouverte entre Trump et l’Europe. Incroyable aveu de la faiblesse européenne, cette soumission ferait-il parti du nouveau projet européen que Macron dessine à Aix la Chapelle ? Les médias s’emparent de l’évènement, branlebas de combat dans les agences de presse, dans les coulisses du pouvoir, dans les rédactions, la guerre est aux portes de l’Europe, une information dithyrande sur cette menace iranienne, ces cassandre prolongent l’angoisse d’une guerre atomique en devenir, conforté par l’attitude d’un Trump décomplexé et décidé qui n’a jamais caché sa désapprobation à cet accord signé sous l’ère d’Obama. Ce n’était pas un scoop ! Il ne faut pas oublier l’inquiétude mortifère que l’on ne peut ignorer, la catastrophe planétaire, tout cela s’entretient, la fin du monde, les éditorialistes, les experts s’affrontent en direct, à qui sera le plus « pro », le plus « soft », des âneries, à mon avis, qui veut vraiment la guerre ? Autant l’Iran, que les voisins ennemis sont dans le même sac, l’Iran ne la désire pas, l’Occident à un désir, déstabiliser le pouvoir des mollahs, la population est dans l’attente d’une liberté interdite. Nos élus, nos élites, nos hommes de pouvoir, nos gouvernements le savent, la négociation sera au rendez-vous, un nouveau projet d’accord, les deux entités qui s’affrontent en ont besoin, une raison de survie, l’usage d’une bombe ne peut être envisagé raisonnablement. C’est une affaire d’amour propre, d’orgueil mal nommé, une déception totale, une humiliation de surcroit par cette frange « de bienpensants, ces intellectuels à la mémoire défaillante, ces donneurs de leçons incompétents qui prévoient le pire sans esprit critique. Cette Europe qui a abandonné Israël, quand l’Iran, l’allié menteur de nos amis, menaçait de nous anéantir par des salves de missiles, se gargarisant de détruire Israël comme un château de cartes, qu’ont fait nos amis ? Qu’ont il dit ? La menace existentielle d’Israël était leur dernier souci, l’économie est au cœur de leurs tourments car ils touchent les intérêts vitaux de l’Europe ». Ceux des investisseurs, une exportation qui a une place importante dans l’économie de notre pays, des milliards d’euros en jeu en Iran, les sanctions promises agressent les économies nationales, la crainte des sanctions américaines pour qui continue à commercer avec l’Iran. La France 4 éme fournisseur de l’Iran a tout à perdre, pensée insupportable, le « cocufiage d’Israël « vaut bien une trahison de plus, on réfléchit dans les chancelleries, que faire ? que décider ? Reprise des négociations sans Trump, le lâchage européen est indigne, Macron, le premier sur la liste entraine l’Allemagne, la Grande Bretagne, une course folle, faire face à cette infamie « Trumpienne » « qui s’est détourné de ses alliés européens » impardonnable et rancune tenace. On est loin des démonstrations d’amitié un peu exagéré sur les rives du Potomac, le héros Macron se retrouve bien seul, un soupçon ridiculisé alors que son ambition était de faire converger ses idées sur un pragmatisme réaliste, ce fut le contraire. Bernard Korn Brzoza


À LA UNE

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SÉCURITÉ

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les manifestations à Gaza font au Tsahal aurait mené plus d’une moins 55 morts et 2.400 blessés centaine d’attaques depuis le

début du conflit en Syrie

De violents heurts ont éclaté à la frontière entre Israël et Gaza, à quelques heures de l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem, et près de 30.000 manifestants palestiniens se sont rassemblés au checkpoint de Qalandiya en Cisjordanie. Répondant à l’appel de l’organisation terroriste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, des milliers de manifestants palestiniens se sont rassemblés en différents points le long de la frontière pour protester contre l’événement, point culminant de plusieurs semaines de tensions entre les émeutiers

palestiniens et les forces de sécurité israéliennes. Plusieurs petits groupes d’individus ont tenté de s’infiltrer sur le territoire israélien en franchissant la barrière de sécurité, fermement défendue par Tsahal, et on lancé des pierres en direction des soldats. Plus tôt, l’armée israélienne a averti la population palestinienne contre les risques encourus en cas de manifestations violentes à la frontière en larguant des tracts d’avertissement.

Selon l’OSDH et l’Agence d’information gouvernementale SANA, des missiles israéliens ont ciblé le sud de Damas, tard dans la nuit du 8 mai. Selon la première officine proche de l’opposition, ils auraient visé un « dépôt d’armes appartenant aux Gardiens de la révolution iraniens » et tué 15 combattants étrangers pro gouvernementaux dont 8 Iraniens dans le secteur de Kisweh. De son côté, SANA sur la base d’une source médicale, a indiqué qu’« un homme et sa femme ont été tués à Cheikh Miskine, dans la province de Deraa, à la suite de l’explosion liée à l’agression israélienne près de Kiswa sur l’autoroute reliant Damas à Deraa », avant de saluer la défense antiaérienne qui aurait intercepté et détruit deux missiles israéliens. Peu avant ces frappes, le Golan avait été placé en état d’alerte en raison, prévenait Netanyahou, « d’activités inhabituelles des forces iraniennes en Syrie ». Tsahal, engagement direct et indirect dans la guerre en Syrie Selon Associated Press, Tsahal aurait mené plus d’une centaine d’attaques depuis le début du conflit en Syrie visant des forces iraniennes et des combattants du Hezbollah. De manière indirecte, le journal de centre gauche Haaretz affirme qu’à cette fin, l’État hébreu arme et finance sept groupes « rebelles ». De façon plus tonitruante, l’ancien ministre de la défense Moshe Ya’alon allait même jusqu’à annoncer en janvier 2016 : « Si je devais choisir entre l’Iran et Daech, je

choisirais Daech ». Depuis 2017, les Israéliens interviennent fréquemment dans l’espace aérien syrien. Le 9 avril 2018, des missiles avaient frappé l’aéroport militaire de Tiyas – base T4, entre Homs et Palmyre – et provoqué la mort de 14 miliciens dont plusieurs Iraniens. Le 29 avril, Tsahal a visé l’aéroport militaire d’Alep et la brigade 47 de Hama, tuant 26 combattants en majorité iraniens. Les raisons d’un engagement Le gouvernement israélien craint que la Syrie, alliée au régime de Téhéran, devienne une extension militaire iranienne à la faveur de l’évolution du conflit. À cette fin, les attaques sont dirigées contre des bases ou approvisionnements d’armes du Hezbollah (allié de l’Iran) et contre les forces iraniennes. Selon Sylvain Cypel (1), il s’agit plus précisément pour Israël d’empêcher tout transfert d’armes au Hezbollah vers le Sud-Liban et d’interdire les forces pro iraniennes de s’approcher de la frontière séparant le Golan du territoire syrien. Sur le terrain libanais, le Ministre de l’Éducation Naftali Bennett avait vivement critiqué la victoire du camp pro-Hezbollah le 6 mai dernier. Dans un tweet, il affirme que le « Liban = Hezbollah », signe avant-coureur de vives tensions entre Israël et le pays du cèdre ? Source: https://www.la-croix.com


SÉCURITÉ

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Attaque sexuelle. Scandale : en Israël, des soldats d’une unité d’élite condamnés

Un tribunal militaire a condamné deux soldats d’une unité de commando d’élite à des peines de prison pour attentat à la pudeur sur une collègue de sexe féminin,

après que les accusations de viol ont été considérablement revues à la baisse dans le cadre d’une négociation de plaidoyer.

Israël surpris. Des femmes pilotes d’avion en Iran

Le plus grand transporteur iranien, la compagnie Iran Air, a autorisé les femmes à postuler aux postes de pilote. Cette compagnie, dirigée par une femme, entend ainsi augmenter la proportion de femmes au sein de son personnel. En Israël depuis des années des femmes sont pilotes.

Selon Sputnik : « La plus grande compagnie aérienne iranienne, Iran Air, a pris la décision de donner l’accès aux femmes aux postes de pilote, informe le journal iranien Tehran Times. Selon la dernière annonce annuelle des postes vacants de pilote publiée récemment par la compagnie, les femmes peuvent aussi y postuler.Farzaneh Sharafbafi, patronne d’Iran Air, a souligné que c’était une première pour le transporteur aérien, ajoutant qu’aujourd’hui cinq des cadres supérieurs de la compagnie sont de sexe féminin. Par ailleurs, près de 1.800 femmes travaillent dans cette société.

«Il est très important pour nous qu’il y ait des femmes parmi nos pilotes», a expliqué Mme Sharafbafi, citée par le média iranien. Elle a ajouté qu’après une formation appropriée, les Iraniennes pourront travailler pour Iran Air en tant que co-pilotes. Cette compagnie iranienne effectue des vols sur 25 itinéraires domestiques et internationaux. Durant l’été 2017, Farzaneh Sharafbafi est devenue la première femme à la tête d’Iran Air, selon la chaîne de télévision Press TV. Elle a terminé un doctorat en aéronautique. Auparavant, Mme Sharafbafi avait travaillé dans l’unité de recherche d’Iran Air, étant également professeur à l’Université technologique d’Amirkabir et à l’Université aéronautique de Shahid Sattari. En tant que patronne de la compagnie aérienne iranienne, Farzaneh Sharafbafi se donne pour objectif de renouveler sa flotte d’avions ».

C’est quoi le C-130 Karnaf de Tsahal ?

Les C-130 modernisés de l’armée de l’air israélienne ont été déclarés opérationnels. L’IAF (Israeli Air Force) a annoncé que le C-130 « Karnaf » a été déclaré opérationnel. Ces appareils opèrent au sein du 131e escadron de la base aérienne de Nevatim. Ce programme de modernisation avait pour but d’accroitre la durée de vie des appareils en intégrant une nouvelle électronique. L’IAF n’a cependant pas donné de détails sur la portée de la modernisation. En 2015, Elbit avait annoncé que la modernisation comprenait l’intégration d’un nouveau ra-

dar et d’une avionique « tout écran ». Des systèmes qui doivent améliorer les capacités de vol à faible altitude et de nuit de l’appareil. La voilure des C-130 devait aussi être remplacée. Ce programme de modernisation, réalisé en collaboration avec Israel Aerospace Industries, devrait permettre aux C-130 israéliens de voler jusqu’en 2040. Israël opère une douzaine de C-130E/H. L’Etat hébreu a également commandé des C-130J. http://www.air-cosmos.com

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Evènement au Grand Palais. La Saison Croisée France Israël et les 70 ans d’Israël

Message de Henri Cukierman. Lancement Saison Croisée France Israël du 5 au 7 Juin 2018

A l’occasion du lancement de la Saison Croisée France Israël et des 70 ans d’Israël , en collaboration avec l’Ambassade d’Israël en France, la Chambre de Commerce France Israël organise, du 5 au 8 juin, dans le Salon d’Honneur du Grand Palais une exposition présentant 70 ans d’innovations israéliennes. Cette exposition sera inaugurée le 5 juin par le Président de la République Française et par le Premier Ministre Israélien

Pendant longtemps, Israël n’a été perçu que dans le cadre politique des conflits qui agitent le Moyen Orient depuis des décennies. Or de tout temps, quand on va en Israël on se rend compte qu’il n’y a aucun rapport entre cette perception de crise et la réalité, celle d’un pays qui vit normalement et où l’on ne voit pas plus de képis et où on se sent autant en sécurité qu’en France ou en Europe. Depuis la sortie du livre The Start Up Nation, l’image d’Israël s’est rapprochée de la réalité, ce livre a mis en évidence qu’Israël est non seulement un pays normal, mais mieux encore, un pays particulièrement dynamique où l’innovation est reine et qui concurrence la Silicon Valley. Du coup, Israël intéresse beaucoup plus qu’avant les entrepreneurs de tous les pays. Ils s’y rendent bien plus souvent et reviennent avec une image plus fidèle de ce pays. Cette prise de conscience de ce qu’est Israël présente un intérêt supplémentaire important pour tous les responsables économiques et politiques: ce dynamisme et ce pragmatisme économique expliquent que la R&D civile israélienne représente 4,5% du Produit Interieur Brut contre une moyenne de 2% pour l’UE, d’où une croissance moyenne de 3 à 4%, un taux de chômage de 4% et un PIB par habitant comparable au nôtre. Le fait qu’Israël soit l’un des leaders mondiaux en matière de recherche fondamentale

et appliquée n’a pas mis fin aux accusations absurdes d’apartheid. Il nous a donc paru très opportun, à l’occasion de la Saison Croisée France Israël, de revenir sur nombre d’innovations israéliennes qui ont très sensiblement amélioré les conditions de vie bien au delà des frontières d’Israël. En vous rendant au Grand Palais vous comprendrez très concrètement pourquoi, au lieu d’être le mouton noir d’un certain nombre de commissions de l’ONU et de l’UNESCO, Israel doit être considéré comme une référence pour faire avancer le monde, qu’il s’agisse de l’irrigation goutte à goutte qui, en zone aride, a permis d’augmenter les productions agricoles, des systèmes anti collision automobile de Mobileye qui sauve des vies, de l’aide à la navigation automobile de Waze qui réduit les encombrements et donc la consommation de carburant, des interventions en cas de catastrophe où les sauveteurs israéliens arrivent souvent parmi les premiers. Nous espérons donc vous voir très nombreux au Grand Palais du 5 au 8 juin et favoriser ainsi de nouvelles JV entre entrepreneurs français et israéliens.

A l’occasion du lancement de la Saison Croisée France Israël et des 70 ans d’Israël , en collaboration avec l’Ambassade d’Israël en France, la Chambre de Commerce France Israël organise, du 5 au 8 juin, dans le Salon d’Honneur du Grand Palais une exposition présentant 70 ans d’innovations israéliennes. Cette exposition sera inaugurée le 5 juin par le Président de la République Française et par le Premier Ministre Israélien Pendant longtemps, Israël n’a été perçu que dans le cadre politique des conflits qui agitent le Moyen Orient depuis des décennies. Or de tout temps, quand on va en Israël on se rend compte qu’il n’y a aucun rapport entre cette perception de crise et la réalité, celle d’un pays qui vit normalement et où l’on ne voit pas plus de képis et où on se sent autant en sécurité qu’en France ou en Europe. Depuis la sortie du livre The Start Up Nation, l’image d’Israël s’est rapprochée de la réalité, ce livre a mis en évidence qu’Israël est non seulement un pays normal, mais mieux encore, un pays particulièrement dynamique où l’innovation est reine et qui concurrence la Silicon Valley. Du coup, Israël intéresse beaucoup plus qu’avant les entrepreneurs de tous les pays. Ils s’y rendent bien plus souvent et reviennent avec une image plus fidèle de ce pays. Cette prise de conscience de ce qu’est Israël présente un intérêt supplémentaire important pour tous les responsables économiques et politiques: ce dynamisme et ce pragmatisme

économique expliquent que la R&D civile israélienne représente 4,5% du Produit Interieur Brut contre une moyenne de 2% pour l’UE, d’où une croissance moyenne de 3 à 4%, un taux de chômage de 4% et un PIB par habitant comparable au nôtre. Le fait qu’Israël soit l’un des leaders mondiaux en matière de recherche fondamentale et appliquée n’a pas mis fin aux accusations absurdes d’apartheid. Il nous a donc paru très opportun, à l’occasion de la Saison Croisée France Israël, de revenir sur nombre d’innovations israéliennes qui ont très sensiblement amélioré les conditions de vie bien au delà des frontières d’Israël. En vous rendant au Grand Palais vous comprendrez très concrètement pourquoi, au lieu d’être le mouton noir d’un certain nombre de commissions de l’ONU et de l’UNESCO, Israel doit être considéré comme une référence pour faire avancer le monde, qu’il s’agisse de l’irrigation goutte à goutte qui, en zone aride, a permis d’augmenter les productions agricoles, des systèmes anti collision automobile de Mobileye qui sauve des vies, de l’aide à la navigation automobile de Waze qui réduit les encombrements et donc la consommation de carburant, des interventions en cas de catastrophe où les sauveteurs israéliens arrivent souvent parmi les premiers. Nous espérons donc vous voir très nombreux au Grand Palais du 5 au 8 juin et favoriser ainsi de nouvelles JV entre entrepreneurs français et israéliens.


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Agression antisémite: Une association juive plus inquisitrice que la police

6 avril 2018- Paris, Jardin d’acclimatation 16e arrondissement. Rappel des faits: Elles étaient 2, non voilées. L’une m’a dit : « toi la juive de Facebook donne ton téléphone et tes cartes de crédit ou elle égorge ta fille. »

Départ pour Israël Demain j’ai un vol pour Tel-Aviv. J’emmène mon fils de 11 ans sur les traces de son grand père, du Golan ã Jérusalem. Son grand père qu’une maison de retraite a tué il y a tout juste 1 an.

Reconnue par ses deux agresseuses arabes, la chroniqueuse parisienne de Coolamnews Emmanuelle Halioua est à son tour victime de la violence antijuive. Francis Samuel avait écrit le 5 mai sur cette agression. Voici la suite de cette affaire, racontée cette fois, par la principale intéressée.

48 h après les faits survenus à Paris, livide, mon mari m’appelle en vidéo. Il a reçu 2 appels anonymes. Paraît que « nos enfants sont très mignons et que ce serait dommage qu’il leur arrive quelque chose ».

Ora 4 ans, que je regarde figée par ce choc de 2 dimensions, souriant faussement à ma fille pour ne pas l’effrayer, cherchant quand même à tout hasard la caméra cachée. Mais elles ont bien pris dans mon sac ouvert mon Smartphone, mes cartes de crédits, mes cartes de visite et je les ai même laissé rejoindre la sortie du jardin d’acclimatation, réduit comme une peau de chagrin en raison des grand travaux de réfection. Je n’ai pas bougé c’est vrai. « malgré ton Krav Maga !, me reprochera ma mère. Oui malgré le Krav Maga et ma colère plus que ma peur. Peut-être parce que j’ai la conviction que les islamistes passent à l’acte sans aucun état d’âme. Comme je n’ai aucun doute sur leur capacité à égorger femme et enfant.n Je n ai pas bougé c’est vrai. Peut-être aussi parce que précisément nous sommes dans un jardin d’enfants. Celui de l’innocence et que si l’une d’elles sortait une arme en réponse à un geste de défense de ma part, peut être que je condamnais alors …tous ces enfants. Donc oui…je les ai regardé aller vers la sortie jusqu’à ce qu’elles disparaissent de ma vue. J’ai couru au poste de sécurité pour alerter du vol mais c’était loin d’être leur souci. Des visiteurs au sein du jardin d’acclimatation m’ont prêté leur portable, des employés aussi et c’est grâce à eux que j’ai pu alerter mon mari et les banques.

Chaque appel le menace, lui et les enfants, de mort. Nos enfants de 4 et 11 ans, français, et juifs. Alors j’entends mon mari, cet homme droit et fiable comme une montre suisse, prononcer ces mots: « tu dois arrêter d’écrire contre l’islamisme. Je commence à avoir des ennuis au travail et ça mets en danger nos enfants ! » Double peine. Bien évidemment, j’ai porté plainte. Lui pas. C’est son choix. Son libre arbitre. Il ne croit pas que cela changera quelque chose au danger. Comme Maitre Goldanel il pense que « si nous avons été menacé C’est qu’’ils’ ne passeront pas à l’acte. » Jouer la vie de ma famille sur des certitudes. Qui de moi ou d’eux fait courir véritablement des risques à mes enfants. Les enfants qu’on élève, participent toujours aux combats de leurs parents d’une façon ou d’une autre. C’est aussi ainsi qu’ils découvrent les valeurs phares de leur parent. C’est aussi ainsi qu’ils se construisent. Je ne transmettrais pas la dhimmitude attitude en héritage. Préfet et procureur sont alertés. J’ai droit à 3 h d’audition policière. J’ai contacté les associations juives suivantes: Spcj, Bnvca, Oje, mon réseau au Keren Hayessod, chez Sauveteurs sans frontières et Elnet. Spcj: silence radio. Proposition immédiate d’aide du Keren Hayessod, de Sauveteurs sans frontières, de Sammy Ghozlan (BNVCA) et de l Oje.

Une avocate bénévole très agressive Hier j’ai rencontré l’une des 2 organisations juives réactives. J’ai été très bien reçu par son responsable, courtoisie et professionnalisme. Jusque à l’arrivée des 2 avocates bénévoles. L’une d’elle en particulier. Madame M. Je vous épargne la lecture psy que j’en fais assez rapidement. Faisons simple: faux sourire, fausse politesse, posture très haute et agressivité à peine voilée. Empathie zéro. Tout ça juste après le ‘bonjour Madame, d’emblée tendue avec moi. Rapidement ses questions évoluent en interrogatoire que même la police n’avait osé aussi inquisiteur. Me voici donc venue dans les locaux parisiens d’une organisation juive, venue exposer l’agression au jardin et les menaces de mort sur ma famille, subissant une inquisition au relent peu bienveillants, par une avocate suspicieuse envers mon mari et moi-même. « C’est incompréhensible que votre mari ne veuille pas porter plainte pour menaces de morts sur ses enfants. Etes-vous sûre qu’il n’a pas inventé ces appels anonymes pour que vous cessiez d’écrire sur l’islamisme? Soit on dépose plainte soit on ment (…). Et puis écrivez donc vos chroniques ou vos posts sous un pseudo, on le fait tous! » Puis voir ladite avocate de me donner le dos, faire des signes presque discrets. Alors celui qui t’avait accueilli avec une grande courtoisie te raccompagne à la porte dans une posture notablement différente et visiblement gêné de quelque chose. Je ne veux pas dénigrer le travail de l OJE Plusieurs jours après cet homme aimable mais qui néanmoins, n’est pas intervenu un instant durant l’inquisitoire agressif envers une famille ‘victime’, m appellera pour me présenter des excuses. Que je crois sincères. Les présenter ã la place de son avocate. N’est-ce pas à elle de m’appeler ? Pourquoi endosser une responsabilité qui n’est pas la sienne. Je ne veux pas dénigrer le travail de l OJE. Ils ont de très beaux combats. Un respon-

sable courtois qui m’a semblé sincère et empathique. Je veux témoigner ici du déplorable accueil que j’ai reçu de cette avocate bénévole. Malveillante, agacée par ma personne et insultante. Car si moi j’ai la chance d’avoir la force de faire entendre ma voix et de me battre, de nombreuses familles juives en France se taisent, vivent dans le silence face aux humiliations et aux agressions .Elles ne viennent même pas témoigner au commissariat. Par peur. D’un mauvais accueil. Par peur de représailles. Imaginez si ces familles avaient été ã ma place, dans cette prestigieuse organisation, victimes venant chercher de l’aide, se retrouvant face à ce lamentable accueil. Seraient elles sorties de cet entretien furieuses et choquées et prêtes à faire entendre leur indignation ou peut-on raisonnablement penser que ces familles françaises de religion juive seraient définitivement vaccinées de toute envie de témoigner de l’antisémitisme dont elles sont l’objet et les victimes? Ma première leçon de droit J’ai compris une chose grâce à cet édifiant entretien. Sans doute ma première leçon de droit : Entre Maitre G. à qui j’avais parlé la veille au téléphone et cette organisation juive dans laquelle il collabore d’ailleurs, la naïve que je suis a compris leur choix délibéré de défendre uniquement les dossiers qui, grâce à des preuves, leur assurent la victoire. La double peine se convertit en Triple peine. C’est en France .En 2018. Alors me reviennent en mémoire ces quelques mots: Le diable m a chuchoté à l’oreille: » tu ne pourras traverser la tempête » J’ai chuchoté à l’oreille du diable : »je suis la tempête ». Emmanuelle Halioua coolamnews


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HEC, ESCP, ESSEC en Israël. Yoni et Terry, étudiants français au Technion (Haïfa) Chaque année depuis 2006, 3 grandes écoles de commerce françaises organisent un voyage en Israël pour leurs étudiants, incluant la visite approfondie des lieux d’innovation, la découverte de l’écosystème des startups ainsi que des animations culturelles et la vie nocturne israéliennes.

appris l’hébreu intensivement puis à réalisé son service militaire. Afin de continuer ses études comme il le souhaitait, Yoni a intégré une classe préparatoire durant 2 ans au Technion et est actuellement en 1ère année en tant qu’étudiant universitaire au Technion Haïfa. Il semble très heureux de son choix.

Dans le cadre du voyage 2018, 105 élèves de HEC, l’ESCP et l’ESSEC sont venus en Israël découvrir l’origine de la Startup nation. Les 105 étudiants de cette année se sont rendus à Haïfa, ville portuaire au nord du pays, et plus précisément au Technion, l’institut de technologie d’Israël. Mondialement reconnu, cette école est une des plus dure mais des plus prometteuse au monde. Les étudiants y ont fait la rencontre de deux élèves français du Technion qui ont fait un témoignage tout a fait intéressant sur leur vie dans le campus ; Yoni et Terry.

Terry est une jeune fille de 21 ans venue seule en Israël, en 2015, après l’obtention de son BAC également. Afin de mieux s’intégrer et de poursuivre ses études en Israël, Terry a appris l’hébreu intensivement durant 6 mois puis a intégré le staff d’un hôpital israélien dans le cadre de son service civil. C’est après son service qu’elle a intégré le Technion en Ingénierie informatique.

Ces deux étudiants ont présenté leurs parcours. Yoni, 24 ans, raconte être venu en Israël par sionisme et car la présence de sa famille l’a aidé à venir s’installer à Haïfa dès l’obtention de son BAC. Une fois installé, il a alors

Elle nous affirme avoir observée une nette évolution du rôle et de la présence des femmes ainsi que des personnes non juives au sein du Technion et nous exprime, tout comme Yoni, leurs enthousiasmes vis-à-vis de la relation prof-élève qui est « unique » ici. Le Professeur est très accessible en permanence pour les étudiants. William Kaplan

Israël: Paris appelle à «l’usage de la La France condamne les violences de l’armée israélienne force avec discernement et retenue»

Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement, était ce mardi matin l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC. Invité mardi matin sur BFMTV et RMC, Benjamin Griveaux rappelle, au lendemain d’un communiqué de l’Elysée, que la France «condamne la violence de l’armée israélienne» lors de la journée de lundi, qui a fait plus d’une cinquantaine de morts parmi la population palestinienne. Le porte-parole du gouvernement «appelle à l’usage de la force avec discernement et avec retenue pour la journée d’aujourd’hui, parce qu’il y a un droit à pouvoir manifester de manière pacifique. Nous sommes attachés à la sécurité de l’Etat d’Israël, et un

Etat est parfaitement légitime à défendre sa sécurité, mais il y a aussi le droit pour les Palestiniens de manifester de manière pacifique, et que ce droit soit respecté». Pour Benjamin Griveaux, la priorité est d’»éviter l’escalade»: «Nous voulons éviter à tout prix un nouvel embrasement. Nous avons eu près de 4000 blessés et plus d’une centaine de personnes qui ont perdu la vie depuis la fin du mois de mars, c’est déjà trop et c’est déjà suffisamment insupportable». Le porte-parole du gouvernement rappelle la position de la France pour une paix retrouvée au Proche-Orient: «Nous voulons une solution négociée avec deux Etats ayant pour capitale commune Jérusalem». bfmtv.com

Les ONG Amnesty International et Human Rights Watch ont de leur côté dénoncé un recours injustifié aux tirs à balles réelles, la première fustigeant une « violation abjecte » des droits de l’homme et des « crimes de guerre ». Le président Emmanuel Macron a lui « condamné les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants » palestiniens à Gaza lors d’entretiens téléphoniques, lundi soir, avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie Abdallah II. A cette occasion, le chef de l’Etat français a réaffirmé « la désapprobation de la France à

l’encontre de la décision américaine d’ouvrir une ambassade à Jérusalem » et a souligné que le statut de la ville « ne pourra être déterminé qu’entre les parties, dans un cadre négocié sous l’égide de la communauté internationale ». « Nous avons été tenus informés des violences qui se sont produites aujourd’hui à Gaza, a, pour sa part, réagi un porte-parole de la Maison Blanche. La responsabilité de ces morts tragiques repose entièrement sur le Hamas. » « Le Hamas provoque intentionnellement et cyniquement cette réponse [israélienne] », a développé Raj Shah lors de son point de presse à Washington.


FRANCE

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Jérusalem : 43 millions d’euros pour construire (sans la France) un téléphérique

Le gouvernement israélien a donné dimanche son feu vert à un investissement de 56 millions de dollars (43 millions d’euros) pour un projet de téléphérique reliant Jérusalem-Ouest à la Vieille ville, située à Jérusalem-Est. Cette annonce du ministre du Tourisme Yariv Levin a été faite à la veille du transfert officiel de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. Ce projet de téléphérique « va changer la face de Jérusalem en offrant aux touristes et visiteurs un accès confortable au Mur des Lamentations », dans la vieille ville, a affirmé M. Levin. Longue de 1,4 km, cette ligne partira de la partie ouest de Jérusalem pour rejoindre le Mont des Oliviers, à Jérusalem-est, puis la porte des Immondices, à l’entrée de la Vieille ville, porte la plus proche du mur des Lamentations. « La plus grande partie de son itinéraire passera par des terres domaniales », a ajouté le ministre

Macron «condamne les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants» Le président Emmanuel Macron a «condamné les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants» palestiniens à Gaza lors d’entretiens téléphoniques ce lundi 14 mai avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie Abdallah II, selon un communiqué de l’Elysée. Le chef de l’Etat a réaffirmé auprès de ses interlocuteurs «la désapprobation de la France à l’encontre de la décision américaine d’ouvrir une ambassade à Jérusalem» et souligné que le statut de la ville «ne pourra être déterminé qu’entre les parties, dans un cadre négocié sous l’égide de la communauté internationale». Emmanuel Macron a également «souligné le droit des Palestiniens à la paix et à la sécurité», rappelant par ailleurs «son attachement à la sécurité d’Israël et la position française constante en faveur d’une solution à deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans des frontières sûres et reconnues». Les soldats israéliens ont tué 55 Palestiniens lundi à la frontière de la bande de Gaza lors de heurts et de manifestations contre l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem, concrétisation de l’une des promesses les plus controversées du président Donald Trump. Il s’agit de la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de l’été 2014 dans la bande de Gaza. Echange prévu avec Benyamin Netanyahu mardi

sans donner d’autres détails. Le gouvernement avait approuvé l’an dernier la première phase du projet. Cette ligne comprendra quatre stations et pourra transporter 3.000 personnes par heure dans chaque sens, à une vitesse de 21 km/h, selon une estimation du ministère du Tourisme. Elle devrait être opérationnelle en 2021. Source : i24 News (avec agence Selon le site de Meyer Habib (député) : « Sous la pression de Bercy et du Quai d’Or-

say, les entreprises françaises, en particulier Suez Environnement, qui étaient pourtant favorites pour l’obtention du marché, ont été contraintes de se désengager du projet de téléphérique à Jérusalem. Le gouvernement français a hélas, sans grande surprise, cédé devant les menaces de l’Autorité palestinienne. Cette initiative de la municipalité de Jérusalem vise à connecter les différentes parties de la ville et améliorer l’accès aux lieux saints pour tous, Juifs, Musulmans, Chrétiens, résidents, touristes ou pèlerins…

Quand Israël se désengage et érige des murs de séparation, on parle de honte. Quand Israël s’efforce de rapprocher, de désenclaver, d’ouvrir des voies de communication entre les territoires, il enfreint soi-disant le droit international. Comprenne qui pourra ! Ce projet poursuit aussi un très bel objectif écologique. Le téléphérique aura un impact en termes de décongestion du trafic automobile aux abords de la Vieille ville. Quelle incohérence quand on sait que la France affiche l’ambition de se présenter en élève modèle au COP 21, Conférence mondiale de l’ONU sur les changements climatiques ! »


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Concert historique. La chanteuse Shakira en Israël en juillet 2018

L’hôtel-Boutique de Robert de Niro à Tel Aviv sera situé au Boulevard Rothschild

Le premier Nobu hôtel de la chaîne créée par l’acteur Robert De Niro, le célèbre chef japonais Nobu Matsuhisa et le producteur hollywoodien Meir Teper, a ouvert ses portes en 2013 à Las Vegas. La chaîne hôtelière s’est depuis développée en s’installant dans de nombreuses villes du monde comme à Palo Alto, Londres, Ibiza et Manille. L’hôtel-Boutique de Tel Aviv sera situé au 55 boulevard Rothschild et aura une autre entrée au 66 rue Ehad Aaam. Il a été designé par Gerry Schwartz et de Heather Reisman et sera le 17ème de la société. Tel Aviv est une destination touristique majeure qui convient parfaitement aux

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clients internationaux de Nobu, a déclaré le PDG, Trevor Horwell, dans un communiqué. Au cours des 11 premiers mois de 2017, plus de 3,6 millions de touristes ont visité Israël soit une augmentation de 25% par rapport à l’année précédente, selon un rapport publié en décembre par le ministère israélien du tourisme. D’autres hôtels Nobu ont été annoncées récemment dans d’autres villes comme Toronto, Sao Paulo, Barcelone et Atlanta. Source : tel-avivre.com

« Je suis persuadée que s’engager dans l’éducation de nos enfants est le meilleur moyen de bâtir la paix et une stabilité globale », avait indiqué la star d’origine libanaise. « L’éducation est la substance même de la paix, j’en suis intimement convaincue », avait ajouté Shakira. « Vous chantez la non-violence, les nécessiteux sont votre priorité et vous leur apportez un message d’espoir. Votre rythme est une inspiration », s’était enthousiasmé le président Peres, qui s’était légèrement emmêlé les pinceaux, appelant par erreur la chanteuse colombienne « Sharika ». Si au début des années 2000 une rumeur coriace avait accusé Shakira d’avoir tenu des propos antisémites, indiquant notamment qu’elle préférerait que ses chansons « soient écoutées par des porcs plutôt que par des

Juifs », une enquête ouverte par la puissante Ligue contre la diffamation (ADL) avait démontré que la chanteuse n’avait jamais tenu de tels propos. « Je suis très fière de mon héritage libanais mais il n’a rien à voir avec le fait que je respecte et que j’ai une grande affection pour ce pays et le peuple de ce pays, les Israéliens et les Palestiniens », avait d’ailleurs indiqué l’artiste colombienne lors de son premier déplacement dans l’Etat hébreu. « Je suis heureuse d’être en Israël, la terre qui a été la mère des cultures et de la spiritualité pendant si longtemps », avait déclaré l’auteure des hits ‘Hips Do not Lie’ et ‘Waka Waka’. Source : i24News



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Dan Catarivas : « Des firmes High tech d’Israël emploient des ingénieurs à Gaza, sur place »

Là où les politiques ne parviennent pas à renouer le dialogue, là où les militaires ne parviennent pas à sortir de l’équation sécuritaire, d’autres en Israël et en Cisjordanie, lancent des projets pour renforcer au quotidien les liens entre Israéliens et Palestiniens. Cela suffit-il? Elie Chouraqui a reçu dimanche dans l’émission « Elie sans interdit » deux économistes israéliens, et il s’est également rendu à Ramallah en Cisjordanie pour s’entretenir avec un ancien ministre palestinien, afin d’explorer les nouvelles pistes pour la paix entreprises par les deux parties en conflit.

Une application israélienne donne des prescriptions pour lunettes

Un nouvel outil gratuit utilise un balayage téléphonique de vos lunettes pour vous prescrire un médicament, ce qui vous évite un voyage chez l’opticien. L’application de numérisation téléphonique a été développée par GlassesUSA, une société basée à Tel Aviv qui vend des lunettes en ligne. Une fois l’application téléchargée et installée, un code QR est scanné depuis l’écran de l’ordinateur. Dans l’étape suivante, les lunettes du client doivent être scannées plusieurs fois, ainsi qu’une carte magnétique de taille standard telle qu’une carte de crédit (l’application est gratuite). Une fois l’analyse terminée, le client reçoit la prescription, qui peut ensuite être utilisée pour acheter des lunettes en ligne n’importe où, pas seulement chez GlassesUSA. Cependant, quand un utilisateur a essayé l’application, elle a rapporté que le processus était maladroit et accompagné de difficultés techniques. L’application fonctionne pour des prescriptions simples, mais pas pour les lentilles multifocales, par exemple.

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Il est uniquement disponible pour les appareils iOS. Les entrepreneurs Daniel Rothman, Eldad Rothman et Roy Yamner ont fondé GlassesUSA en 2009. La société a levé 12,5 millions de dollars en 2015 dans le cadre d’un tour mené par Viola Private Equity. Le site propose également une mesure virtuelle des lunettes avant un achat en utilisant une image du client. GlassesUSA est une filiale d’Optimax Investments, une autre société israélienne. Source : Globes

« La paix économique, c’est pas nouveau », a précisé Jacques Bendelac, Docteur en économie, chercheur en sciences sociales à Jérusalem. « Netanyahou a lancé l’idée en 2009 dans son célèbre discours de Bar Ilan, en préambule à une paix politique », a-t-il expliqué. « L’idée est de développer des relations économiques entre Palestiniens et Israéliens, et d’améliorer le niveau des Palestiniens de façon à les détourner de la guerre et parvenir à un règlement du conflit », a-t-il indiqué. « Mais ça ne marche pas », a-t-il dit car selon lui le politique ne suit pas. « Aucune des deux parties n’ a trouvé le moyen de s’asseoir à une même table ». Souveraineté économique Pour le directeur des relations internationales du patronat israélien, Dan Catarivas, le discours de Bar Ilan est une « grande erreur » commise par Benyamin Netanyahou car « ce que les Palestiniens ont compris, c’est qu’on voulait les acheter et pas travailler avec eux ». Ce que souhaitent les Palestiniens, selon Catarivas, c’est « une paix réelle c’est à dire d’avoir une souveraineté économique qui parle à la souveraineté économique israélienne, c’est à dire se parler d’égal à égal ». Catarivas a cependant confessé qu’ »il y a

aujourd’hui des compagnies High tech israéliennes qui travaillent à Gaza et qui emploient des ingénieurs sur place, mais ça se fait en silence ». Parallèlement à cela, « il y a aussi plus de 130 000 Palestiniens qui viennent tous les jours travailler en Israël », mais cela ne suffit pas, estime le directeur des relations internationales du patronat israélien. Il plaide pour le développement d’un secteur privé. « Il faudrait qu’il y ait un secteur privé arabe qui puisse prendre la responsabilité, et agir pour son bénéfice maximum et celui de sa population, mais on a pas de liberté d’action ». « Les politiques veulent contrôler les populations par le biais de l’économie, et veiller à ce qu’il n’y ait pas d’autres pôles de pouvoir qui se forment », a-t-il déploré. « Tout passe par l’occupation israélienne » Pour l’ancien ministre de l’eau de l’Autorité palestinienne, Shaddad Attili, les relations économiques entre Israël et les Palestiniens ne sont pas satisfaisantes. « Notre économie est liée à l’économie israélienne, et nous sommes soumis à des restrictions de mouvements, notamment concernant l’exportation », a-t-il déploré. « On ne contrôle pas les frontières, tout doit passer par l’occupation israélienne », a-t-il encore dénoncé. « On ne peut pas nier qu’il y a une occupation qui complique tout », a-t-il martelé, ajoutant qu’ »il faut lier la paix économique à la résolution du conflit ». « Comment vivre en paix quand on est sous l’occupation depuis 67? », a-t-il encore interrogé. « Les gens ont perdu l’espoir de voir un Etat palestinien. En Cisjordanie, il n’y a plus d’espoir de créer un Etat palestinien », a-t-il conclu. Source : i24News


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C’est nouveau : les pailles en En dehors d’Israël, dans le taxi plastique supprimées à Tel-Aviv ? dois-je parler l’hébreu ?

Les pailles en plastique sont (peut-être) en train de disparaître à Tel-Aviv. Des élus de la ville ont l’intention de suivre l’exemple américain … Selon Les Echos : « Après Seattle et Miami Beach, la ville de Malibu a interdit les couverts, les pailles, et les touillettes en plastique dans les restaurants. Après Seattle, Davis, San Luis Obispo, Miami Beach ou Fort Myers, c’est la ville de Malibu, en Californie qui a voté il y a quelques jours l’interdiction des pailles , couverts et touillettes en plastique dans les restaurants. Et d’autres villes, notamment sur la côte californienne, envisagent de l’imiter, comme Berkeley. Les pailles en plastique sont rarement utilisées plus de quelques minutes avant d’être jetées ».

Dans Libération : « Longues, fines, courbées, colorées ou à rayures, elles sont omniprésentes. Dès que le printemps arrive, les pailles sont de sortie sur les terrasses. Même quand on n’en demande pas, elles arrivent dans nos verres… pour finir l’été sur les plages. Selon un rapport d’Ocean Conservancy datant de 2016, cet accessoire est le cinquième déchet le plus ramassé en bord de mer. Quand elles ne s’échouent pas sur les rivages, les pailles dérivent pour finir dans les estomacs des animaux marins et des oiseaux, ou pour alimenter ce qu’on appelle le «7e continent», ces gigantesques îlots de plastique formés par les courants marins. Fin mars, une étude scientifique a révélé qu’une de ces zones, dans l’océan Pacifique, fait trois fois la taille de la France ».

Le véhicule le plus vendu en Israël ? La Ioniq hybride de Hyundai Motor Co

Cette affaire a eu lieu aux Etats-Unis. Elle aurait pu se passer en Europe. Un diplomate israélien a été expulsé d’un Uber après que le chauffeur l’a entendu s’exprimer en hébreu, a rapporté vendredi le Jewish Telegraphic Agency. Contrairement à ce que l’on croit, cette aventure n’est pas aussi rare que ça ! Selon i24 News: « Itay Milner, le viceconsul général de Chicago, a envoyé un post sur Facebook en précisant que cet incident avait été l’ »une des pires expériences de sa vie ». « Je viens d’être jeté d’un Uber au beau milieu de l’autoroute parce que j’ai répondu au téléphone dans ma langue natale », a-t-il déploré sur son post Facebook. Le conducteur avait également proféré des insultes alors qu’il l’obligeait à descendre du véhicule, a-t-il ajouté. « Dix minutes après le début du voyage et sans interaction préalable entre le conducteur et moi-même, il a seulement fallu deux mots en hébreu pour que le conducteur commence à me crier dessus : « Fous-le camp de ma voiture », a écrit M. Milner. « Lorsque je lui ai demandé si c’était parce que je parlais hébreu, il m’a dit oui et a continué à hurler pour que je sorte ». Selon une capture d’écran partagée sur le

La Ioniq hybride de Hyundai Motor Co. a émergé comme le véhicule le plus vendu en Israël au premier trimestre de cette année, accomplissant une performance inédite depuis le commencement de ses exportations il y a deux ans, ont fait savoir ce mardi des sources industrielles. Hyundai Motor, le premier fabricant automobile de la Corée du Sud, a écoulé 4.149 Ioniq hybrides sur le marché israélien durant la période janvier-mars, en hausse de 121% par rapport à la même période de l’année dernière. Le véhicule écologique de Hyundai Motor est devenu la voiture la plus vendue en Israël durant la période de trois mois. C’est également la première fois que la Ioniq hybride obtient le titre de meilleure vente sur un marché étranger depuis le lancement de ses expéditions à l’étranger en 2016. Des observateurs du marché ont déclaré qu’il est très inhabituel qu’un véhicule écologique soit le plus populaire sur un marché hors de l’Europe du Nord. La performance excellente de la Ioniq en Israël s’explique en partie par la politique du pays de promouvoir le marché des véhicules électriques. Israël impose une taxe

à l’achat de 83% sur les voitures conventionnelles, tandis que le taux d’imposition s’élève à seulement 20% pour les véhicules hybrides. Au premier trimestre, Kia Motors Corp., la société sœur de Hyundai, a vendu 2.515 unités de son véhicule électrique Niro dans le pays du Moyen-Orient, tandis que le japonais Toyota Motor Corp. a écoulé 475 Prius. «Les fortes ventes en Israël indiquent que les Ioniq hydrides, hybrides rechargeables et électriques obtiennent la reconnaissance à l’étranger», a déclaré un responsable de Hyundai. «Il est particulièrement encourageant de voir la Ioniq battre la Prius, qui est synonyme de voiture électrique.» Grâce aux fortes ventes de la Ioniq, Hyundai Motor est devenu le meilleur vendeur en Israël au premier trimestre avec 14.898 unités, devant Kia Motors, 11.832 véhicules. Hyundai a également vendu 3.754 petits SUV Tucson sur le marché israélien au premier trimestre, tandis que Kia a expédié 3.453 SUV Sportage et 3.065 véhicules légers Picanto. http://koide9enisrael.blogspot.co.il

réseau social, le nom du conducteur est Yuva avec une note de 4,89. « Je n’aurais jamais pensé que quelque chose de semblable puisse arriver en Amérique, un racisme tellement ignoble. Cela ne peut être toléré ! », a-t-il souligné. Le service de transport a répondu à la plainte du diplomate en assurant que l’ »entreprise ne tolérait pas la discrimination » et qu’elle avait suspendu le conducteur en l’attente d’une enquête. « Uber ne tolère aucune forme de discrimination. Nous tendons la main à ce passager pour lui faire part de notre soutien dans l’expérience qu’il vient de décrire ici », a déclaré la compagnie, selon la station de radio locale CBS. « Dès que nous avons pris connaissance de cet incident, nous avons supprimé l’accès du conducteur à l’application et nous allons examiner ce qu’il s’est passé ». En mars, un touriste Juif israélien avait été victime d’une attaque à l’arme blanche dans un taxi parisien. Ronen Ederi avait été attaqué alors qu’il faisait une escale en France pour visiter son frère à Champigny en banlieue parisienne ». Source : i24News

La violence quotidienne reste la routine de beaucoup de femmes En Israël, des milliers de femmes souffrent en silence de la violence quotidienne : physique, verbale ou économique. Elles se taisent parce que parfois elles ne trouvent pas la force physique ou mentale de sortir du cycle de la maltraitance, ou simplement parce qu’elles veulent croire que cela ira mieux demain. Aussi, la responsabilité d’aborder cette question incombe-t-elle à la Knesset et celle de délivrer la parole des victimes revient-elle à la société tout entière. La violence quotidienne reste la routine de beaucoup de femmes en Israël. Malheureusement, pour beaucoup d’entre elles, la possibilité de quitter le cercle de la maltraitance semble presque nulle. En effet, le pays a beaucoup de retard dans la gestion de ce mal qui revêt des formes multiples, pas seulement physique mais aussi psychologique ou économique. Les victimes ont souvent du mal à rompre avec le partenaire brutal, généralement parce qu’elles ne veulent pas casser la cellule familiale ou se mettre en précarité fi-

nancière. Parfois, le sentiment de « ça va aller » prend le dessus et la vie elle-même l’emporte sur le désir de sortir du cycle infernal. Or le phénomène de la violence faite aux femmes s’avère un problème global qui concerne l’ensemble de la société. Celle-ci devrait être là pour elles afin d’empêcher le prochain drame. En effet, la collectivité a le devoir d’intervenir et de prêter assistance dans les affaires privées ou d’aider les organismes sociaux, tels que les centres de soutien ou les refuges pour victimes qui font un travail essentiel. Il parait aussi très important de dire aux femmes qu’elles ne sont pas coupables, qu’elles ne sont pas seules, que quelqu’un les épaule et les accompagne afin qu’elles décident d’en finir avec la violence pour avancer, elles et leurs enfants, vers un avenir meilleur. Source : http://israelmagazine.co.il


POLITIQUE

Repas amer pour Shinzo Abe (Japon), en visite en Israël

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Daphne Barak-Erez, juge à la Cour Suprême d’Israël depuis mai 2012

L’Association française de l’Université de Tel-Aviv et son président François Heilbronn, en compagnie de l’ancien Garde des Sceaux Dominique Perben et de Dorit Koskas, adjointe au Doyen de la faculté de Droit de l’Université, a effectué dimanche 6 mai une visite exceptionnelle à la Cour Suprême de l’Etat d’Israël.

Alors que le Premier ministre japonais Shinzo Abe était en visite officielle en Israël, lors du dîner avec son hôte, son homologue israélien Benjamin Netanyahu, le chef Moshe Segev a fait sensation à la fin du repas en servant en dessert, une chaussure. Bien mal, lui en a pris, la tradition japonaise refuse toutes les chaussures à l’intérieur d’une maison… Au Japon, c’est une tradition séculaire. Les chaussures n’entrent pas dans les maisons et l’on se retrouve le plus souvent en chaussettes quand on se fait inviter. Le chef israélien Moshe Segev ne le savait sans doute pas et même s’il est déjà un peu étonnant de servir un dessert dans une chaussure, même en fer, les personnes qui accompagnent la

délégation, israélienne comme Japonaise, auraient peut-être pu prévoir la chose. Selon le Huffigton Post Maghreb un haut responsable japonais affirme : « Il n’y a rien de plus bas qu’une chaussure dans la culture japonaise. Non seulement ils ne portent pas de chaussures à la maison, mais on ne trouve pas de chaussures dans leurs bureaux non plus. C’est un irrespect total » et d’ajouter : « Il n’y a aucune culture au monde où on met des chaussures sur la table. Qu’est-ce qui a pris ce respectable chef ? Si c’était de l’humour, nous ne trouvons pas ça drôle. Nous avons été offensés au nom de notre premier ministre » Source : www.7detable.com

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Elle y a été reçue par la juge Daphne Barak-Erez (1), ancienne doyenne de la Faculté de Droit de l’Université de Tel-Aviv et Docteur honoris causa de Sciences Po, qui a fait bénéficier ses membres de sa riche expérience, et éclairé la question compliquée du droit israélien, au cours d’une passionnante table ronde. Le Prof. Daphne Barak-Erez est juge à la Cour Suprême d’Israël depuis mai 2012, Spécialiste de droit constitutionnel et administratif, elle est devenue professeure titulaire à l’UTA à l’âge de 27 ans. Juriste internationalement reconnue, elle a fait ses études à l’université de Tel-Aviv et son post-doctorat à l’Ecole de Droit de

Harvard. Elle a de plus enseigné comme professeur invité dans de nombreuses facultés de droit dans le monde, dont celles de Stanford, Columbia, Duke, Virginie, UCLA et Toronto. Auteure de plus de 40 ouvrages, elle a été nommée en décembre 2017 Docteur honoris causa de l’Ecole de Droit de Sciences Po, titre qui lui a été conféré par un vote unanime du Conseil de l’Institut. La juge Barak-Erez s’est déclarée très honorée de cette rencontre, et a répondu de bonne grâce aux nombreuses questions de la délégation. Les juges de la Cour suprême, a-t-elle expliqué, sont des « généralistes », qui traitent de toutes les questions qui leur sont présentées, sans spécialisation : « C’est l’une des différences les plus importantes entre mon rôle à la Cour suprême et le monde universitaire très spécialisé, qui constitue à la fois l’un des plus grands défis et l’une des caractéristiques qui me séduit le plus ». Association française de l’Université de Tel-Aviv

La Maison Blanche impute au Hamas la «responsabilité» de la mort de 55 Palestiniens à Gaza

La Maison Blanche a imputé ce lundi au Hamas la «responsabilité» de la mort des 525Palestiniens tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza lors de manifestations contre le transfert à Jérusalem de l’ambassade américaine en Israël.

«La responsabilité de ces morts tragiques repose entièrement sur le Hamas», a dénoncé Raj Shah, le porte-parole adjoint de l’exécutif américain. La Maison Blanche s’exprimait pour la première fois à cette occasion sur ces violences survenues ce lundi et au cours desquelles ont péri «huit enfants de moins de 16 ans», selon l’ambassadeur palestinien à l’ONU. Ni le président américain Donald Trump ni son vice-président Mike Pence ne se sont pour l’instant exprimés sur ce sujet. «Le Hamas provoque intentionnellement et cyniquement cette réponse» israélienne, a développé Raj Shah lors de son point de presse, avant d’ajouter que le mouvement islamiste était «une organisation qui s’est engagée dans des activités cyniques qui ont conduit à ces morts».

«Cela fait des semaines que le gouvernement israélien essaie de gérer cela sans violence», a-t-il également déclaré, en évoquant la «propagande» du Hamas. Extrait de la conférence de presse du porte-parole de la Maison-Blanche, Raj Shah Raj Shah, porte-parole de la Maison-Blanche: «Nous avons été informé que les violences se sont poursuivies à Gaza aujourd’hui. La responsabilité de ces morts tragiques sont imputables totalement au Hamas. Le Hamas a intentionnellement et cyniquement provoqué cette réponse. Comme le Secrétaire d’Etat (Ministre des Affaires étrangères, nldr) a dit: «Israël avait le droit de se défendre».




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