Israël Actualités n°299

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GRATUIT - Numéro 299 - Edition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Journal israélien en langue française



L’information en provenance d’Israël Edition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Sammy Ghozlan : un homme au service de la communauté

Avant toute chose, lors de la dernière parution, j’ai omis de mettre dans les maires qui soutiennent la communauté juive et Israël, le très sympathique maire de Créteil, Mr CATALA, qui apporte un vrai soutien à notre communauté lorsque celle-ci est attaquée et nous le félicitons pour sa réélection en tant que premier magistrat de la ville. Dimanche 17 Juin 2014, aura lieu le premier gala du BNVCA (Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme). Ce gala organisé par cette association est le premier du genre avec, à sa tête, son président Sammy Ghozlan. Sammy se bat avec un groupe de bénévoles contre toutes les attaques que subit notre communauté et l’État d’Israël par des ennemis virulents. Cette association qui existe depuis 2002 a fait son chemin mais la montée des actes antisémites font qu’aujourd’hui, l’association a besoin de notre soutien pour alimenter les procès en cours et c’est à cette occasion que nous pourrons soutenir leurs actions. Pour votre information, cette association est complètement indépendante et nous ne pouvons rester sans agir. Il faut en effet agir vite et faire condamner ceux qui nous traînent dans la boue. Aujourd’hui, le BNVCA a à son actif la condamnation de nombreux auteurs de ce genre actes mais l’association à besoin de fonds pour continuer à défendre les droits du peuple juif de France. Aujourd’hui, je vous le confirme personnellement, les infos que nous avons concernant

les agressions, les insultes et tous les actes antisémites en général viennent toujours du BNVCA. Sans le BNVCA, tout cela serait resté sous silence ! Encore une fois, il est important d’apporter notre soutien en participant à ce gala où beaucoup de personnalités de premier plan, des ministres, des préfets, des maires, seront présents pour apporter leur soutien. J’ai participé au colloque que le BNVCA a organisé à la mairie du 17ème arrondissement de Paris et j’ai pu m’apercevoir du respect qu’avaient les autorités vis-à-vis de son président Sammy Ghozlan pour le travail accompli. Aujourd’hui, il est important de venir nombreux à ce « gala », si nous pouvons l’appeler comme cela, mais surtout de venir pour apporter un soutien inconditionnel avec les moyens de chacun pour continuer le combat contre nos ennemis. Aujourd’hui, nous avons le devoir de nous lever et de rester debout car il est temps d’agir et de financer comme on le peut cette association qui fait la fierté de note communauté ... Pour finir, à la veille de ce Pessa’h, nous tenons au nom de toute l’équipe d’Israël Actualités, de Jour J et de notre nouveau magazine féminin L’Eve TOI, à vous souhaiter un très bon Pessa’h. Alain SAYADA

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L’Alya est un choix et non une fuite Les moyens annoncés par le gouvernement israélien sont encore trop faibles lorsque nous les comparons aux millions de dollars consacrés encore aujourd’hui à l’Alya des juifs de l’ex Union soviétique qui n’est plus une urgence. Nombreuses sont les organisations francophones à plaider pour une juste répartition des fonds dévolus à l’intégration.

Cette semaine, je ne vous parlerai pas des résultats des élections municipales qui ont vu la défaite socialiste, la déferlante bleue et la poussée du FN. Je ne parlerai pas du chantage auquel se livre le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et de l’échec des pourparlers initiés et imposés par les États Unis de Obama. Je ne vous parlerai pas non plus du chantage ridicule et pitoyable de l’administration américaine qui ose proposer d’échanger Jonathan Pollard contre des prisonniers palestiniens ayant du sang juif sur les mains. Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’Alya des Juifs de France.

Israël/Palestiniens: Livni pour un échange direct engagement qui devait permettre la poursuite du dialogue au-delà de la date butoir du 29 avril. Samedi, des responsables israéliens et palestiniens ont fait savoir que l’émissaire américain, Martin Indyk, devait rencontrer dimanche Tzipi Livni et son homologue palestinien, Saëb Erekat, dans l’espoir de relancer les discussions. « Il va falloir se battre pour arranger les choses (..). Ce n’est pas simple, c’est très compliqué. C’est une vraie crise », a déclaré Tzipi Livni.

Une nouvelle réunion tripartite est prévue pour dimanche selon des sources proches des négociateurs, avec Tzipi Livni, Saeb Erekat et Martin Indyk, pour une énième tentative d’éviter la rupture du processus de paix. Les discussions, menées sous l’égide de Washington, ont failli tourner court cette semaine, ce qui a conduit le secrétaire d’Etat américain John Kerry à s’interroger publiquement sur l’opportunité de poursuivre ses initiatives. Tzipi Livni, négociatrice israélienne en chef, a critiqué samedi le rôle des Etats-Unis dans les pourparlers de paix avec les Palestiniens.

« Ce qui s’est passé ces derniers mois a consisté davantage pour nous à négocier avec les Etats-Unis plutôt qu’avec les Palestiniens », a dit Tzipi Livni à la télévision israélienne. « Je pense que nous avons besoin d’organiser plus de rencontres, plus de négociations directes, davantage que ce que nous avons fait jusquelà, et je pense que les Etats-Unis en sont conscients », a ajouté l’ancienne ministre des Affaires étrangères. John Kerry, qui s’est rendu lundi à Jérusalem, avait réussi à remettre le processus de négociation sur les rails mais l’adhésion de l’Autorité palestinienne à quinze traités internationaux a sapé ses efforts. Israël a annulé la libération d’une centaine de prisonniers palestiniens, revenant sur un

La Maison Blanche défendait vendredi « l’infatigable » secrétaire d’Etat américain John Kerry, assurant que les longues heures passées à vouloir sauver le processus de paix, « n’avaient pas été une perte de temps », a rapporté le site israélien Times of Israel. L’administration américaine a conclu sur ces mots après avoir interrogé l’investissement considérable, critiqué par certains, de Kerry. « Ce que le secrétaire d’Etat Kerry a fait est un travail d’arrache-pied, » a renchéri Josh Earnest, un porte-parole de la Maison Blanche, rappelant les nombreux voyages de Kerry au MoyenOrient. Earnest rapporte plus tard, non sans quelque « pessimisme » que les chances du secrétaire, dès le début du processus, n’était pas bien « grandes ». (Avec AFP)

Depuis quelques semaines, les dirigeants israéliens font des déclarations et des annonces certes encourageantes mais encore loin de la réalité. Un plan dit d’Urgence a été annoncé mais il reste que les sommes annoncées ne sont pas à la hauteur de l’ampleur du mouvement. Rappelons que l’Alya des juifs de France est volontaire, décidée et non une fuite à l’image de celle qu’ont connu nos frères de l’ex Union Soviétique, d’Éthiopie ou d’Argentine. La communauté juive de France, depuis de très nombreuses années, a vu un flot presque continu et régulier de ses membres, prendre le chemin d’Eretz Israël, réalisant ainsi le vieux rêve Sioniste. Mais la politique, l’économie, l’antisionisme ou la poussée des actes antisémites ont vu certains de nos coreligionnaires avancer leur départ. Ce qui est nouveau, semble t-il, est la prise de conscience par Israël du potentiel d’Alya que représente la communauté Juive de France. Israel doit comprendre la chance que représente cette communauté fière, sioniste, qui a grandi dans le respect des valeurs du judaïsme et de la république, une communauté qui aura choisi en toute conscience et liberté de poser ses valises sur la terre de ses ancêtres.

L’acquisition de la nationalité israélienne donne des droits mais aussi des devoirs et l’immense majorité des israéliens venus de France sont des citoyens exemplaires. Aussi, ils sont révoltés par certains raccourcis qui sont faits lorsqu’ils sont montrés du doigt à cause de certains voyous et escrocs qui se pavanent dans les rues de Tel Aviv ou d’Hertzlia, narguant la loi et se pensant à l’abri sous le soleil d’ Israël. Ils ternissent l’image de toute une communauté, salissent l’image d’Israel et celle du peuple Juif. Ils ne sont en rien les représentants de notre judaïsme. Ils ne sont en rien des exemples et bien au contraire, ils sont à mettre au ban de la société. Israël n’est pas un refuge pour ces voyous et nous, Juifs de France, sommes fiers d’entendre parler des réussites économiques, scientifiques et culturelles de ce jeune et merveilleux pays. C’est au nom de cette lumière qui vient de Jérusalem que nous condamnons ces êtres sans valeurs. Israël doit faire cette distinction et ne pas rompre le lien de confiance qui unit les juifs de France avec leur terre. L’Histoire des juifs de France et d’Israël est une Histoire d’Amour et de Passion. Je préfère avoir en tête les visages de tous ces jeunes israéliens venus de France qui étudient dans les plus belles universités israéliennes et qui servent dans les unités d’élites de Tsahal plutôt que ceux de ces quelques voyous. La semaine dernière, près de 5000 personnes sont venues au salon de l’Alya à Paris. Ils avaient tous le regard brillant et rempli d’espoir. S’ils décident un jour de franchir le pas, ils seront, j’en suis sûr, les meilleurs ambassadeurs de la culture française en Israël. Souhaitons que chacun puisse faire son choix en toute liberté GIL TAIEB


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COMMUNIQUE - Après le scandale du refoulement de touristes Israéliens, interdits d’escale en Tunisie

SIONA salue la décision de la Compagnie « Norwegian Cruise Line », d’annuler toutes les escales de ses bateaux en Tunisie. SIONA dénonce à nouveau le scandale du refoulement de touristes Israéliens qui, en croisière sur le Jade, bateau Norvégien, ont été interdits de débarquer en Tunisie. SIONA lance un appel à tous les touristes, Juifs et non Juifs, qui sont sensibles à la liberté de circuler, de renoncer à se rendre en Tunisie et de ne pas participer au pèlerinage de la Ghriba qui aura lieu à Djerba en mai prochain. SIONA regrette les déclarations mensongères de la Ministre du Tourisme

Tunisienne, Mme Amel Karboul qui a tenté de se justifier en expliquant qu’il s’agissait d’un problème de procédure, alors qu’il s’agit d’un problème de discrimination anti-israélienne. En Tunisie, l’antisémitisme et l’antisionisme camouflés à travers la haine d’Israël sont malheureusement une réalité. La haine d’Israël se manifeste à tous les niveaux de la Société Tunisienne, laïcs et islamistes confondus. SIONA a adressé une lettre au Président de la Compagnie « Norwegian Cruise Line » pour le féliciter de son courage et pour l’attachement de sa Compagnie aux idéaux de liberté et de Justice.

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Le Vaad Harabanim, un rempart contre la misère À la veille des fêtes de Pessa’h, l’Association caritative Vaad Harabanim déploie de nombreux moyens afin de venir en aide aux plus pauvres. Car si la famille pouvait prémunir hier de la misère, elle ne remplit plus ce rôle aujourd’hui. Le Vaad Harabanim se propose de rétablir un certain équilibre.

Reconnu comme partenaire indispensable des services sociaux et du ministère des Finances, le Vaad Harabanim travaille sur le terrain. Ménages en grande difficulté, familles monoparentales ou chômeurs en fin de droits, les fronts ne manquent pas. « Il est certain que nous avons beaucoup de travail, en particulier depuis que la crise a déstabilisé les plus fragiles, résume Yaakov, bénévole au Vaad Harabanim. Et c’est en particulier en période de fête que les besoins se font davantage ressentir. Cette année, nous réitérons des initiatives porteuses : les ventes à bas prix, la distribution de bourses exceptionnelles et de paniers alimentaires pour les plus démunis. » Constitués d’huile, de vin, de matsoth, ces paniers sont une véritable manne pour tous les bénéficiaires qui ne peuvent pas avoir accès à ces produits de base. D’autant que les demandes sont toujours plus nombreuses. « Malheureusement, les cas ne manquent pas, explique Yaakov. Les familles ne sont plus en mesure d’assurer le rempart contre la misère qu’elles constituaient autrefois. Même le second salaire est souvent insuffisant. Mais nous faisons toujours un constat encourageant : plus

le nombre de nécessiteux augmente, plus nous recevons de dons. » Un dénuement qui fait mal Le constat est parfois sombre lorsque ce sont les chiffres qui parlent. Plus d’un million et demi d’Israéliens vivent sous le seuil de pauvreté. Parmi toutes ces personnes en difficulté, les enfants sont également très touchés. Le Vaad Harabanim est très attentif à cette partie de la population et la grande misère des enfants est un souci constant des responsables de l’Association. « C’est un dénuement qui fait mal, s’indigne Yaakov. Et c’est pourquoi nous veillons à ce que les familles ne manquent de rien pour Pessa’h. La fête nécessite des dépenses conséquentes. Or, c’est une semaine capitale pour les enfants. Nous ne pouvons négliger cet aspect humain de notre action, magnifiquement rendu possible par la générosité des donateurs. Pour les remercier de leur soutien permanent, nous organisons, quelques heures avant le début de la fête, la lecture de la lettre de Rabbi Chimon Ostropoli par Rav Haïm Kanievsky. C’est un grand moment, d’une intensité rare, après lequel le dirigeant de notre génération bénit tous les donateurs. D’ailleurs, nous appelons tous ceux qui participent à notre action à se joindre à cette lecture deux heures avant le début de la fête. Ensemble et uni, le peuple juif peut tout, même briser les liens de la misère ». Beau programme en cette veille de Pessa’h, également appelée « fête de la liberté ».

« Circoncire un enfant, c’est comme le vacciner » affirment d’émérites chercheurs

Les auteurs d’une nouvelle étude sur la circoncision aux États-Unis affirment que la circoncision infantile est comparable à la vaccination des enfants. Selon un aperçu de l’étude de la Mayo Clinic Proceedings, qui sera publiée dans son intégralité le mois prochain, la moitié des hommes non circoncis contracteront une condition médicale pouvant entraîner des effets néfastes par leur prépuce cours de leur vie. « Les nouveaux résultats montrent maintenant que la circoncision infantile doit être considérée comme l’équivalent de la vaccination des enfants et que, comme tel, il serait contraire à l’éthique de ne pas offrir systématiquement aux parents circoncision pour leur bébé » a déclaré Brian Morris, professeur émérite à la faculté de médecine de l’Université de Sydney . Morris et ses collègues ont constaté

que la circoncision protège contre les infections des voies urinaires qui peuvent endommager les reins chez la moitié des bébés . Selon les conclusions de l’étude, seulement un homme sur trois circoncis contracte une infection ultra-urinaire cours de leur vie. Morris et John Krieger de l’Université de Washington ont également constaté dans une étude systématique qu’il n’y a aucun effet négatif de la circoncision sur la fonction sexuelle, la sensibilité ou le plaisir. Avec cela, l’étude dissipe un mythe commun perpétué par les adversaires de la circoncision. L’examen le taux de circoncision chez les hommes aux États-Unis a révélé que depuis les années 2000, 81% des enfants américains sont circoncis, peu importe la religion des parents ou le fait qu’ils ne croient pas en Dieu. Par Dan Birenbaum



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Interview de Haïm B : responsable de la branche francophone d’Israel Way

Parce qu’Ariel Sharon avait rêvé que « Chaque jeune du monde entier devrait avoir la possibilité de vivre une expérience de vie en Israël », les programmes MASSA sont nés. Vous avez entre 20 et 31 ans, vous avez envie de vivre une expérience unique dans la vie israélienne, vous avez envie d’apprendre l’hébreu, de visiter le pays, MASSA vous offre toutes ces possibilités. Vous avez un diplôme, et désirez effectuer un stage en entreprise en Israël, vous n’êtes pas diplômé mais désirez faire un break durant vos études pour repartir du bon pied, vous n’êtes pas diplômé mais désirez acquérir une formation vous permettant de travailler en Israël, les programmes MASSA vous offrent toutes ces possibilités. MASSA, c’est plusieurs organismes qui chaque année offrent à des milliers de jeunes l’expérience unique de quelques mois passés

en Israël. Pas d’engagement, pas d’obligation de rester, pas d’obligation de repartir, mais si vous désirez de rester, les programmes ont pour but de tout faire pour vous intégrer. Et si toutefois vous décidez de repartir, alors vous serez les meilleurs ambassadeurs de l’Etat d’Israël. Je suis parti à la rencontre du responsable d’IsraelWay, un des organismes qui proposent les programmes de MASSA. Alain Sayada : - Bonjour ou plutôt chalom, vous êtes le responsable de la branche francophone d’Israel Way, programmes MASSA, quels sont les programmes que vous proposez aux étudiants? Haim B : Nous proposons différents programmes adaptés à tous. Quel que soit votre niveau, vous trouverez chez nous un programme qui vous est adapté. Que vous soyez en fin de cycle d’études ou au milieu, nous vous proposons un stage en entre-

prise dans le domaine de vos études. Dans la finance, la comptabilité, le droit, la communication, la vente, le cinéma, l’informatique etc, nos coordinateurs recherchent le stage le plus adapté pour vous. Les étudiants sont logés dans la ville la plus branchée d’Israël : Tel-Aviv. Dans des conditions idéales, ils découvriront le pays, et surtout un oulpan leur permettra d’apprendre l’hébreu. Alain Sayada : - Des stages dans tous les domaines? Même pour ceux qui ont fait des études très spécifiques ? Haim B : Oui bien sûr, nous avons chaque année le cas de plusieurs étudiants avec des demandes de stages bien spécifiques. Par exemple, nous avons déjà eu à nous occuper de trouver un stage pour une étudiante en musicologie, ou d’un stage pour un étudiant en cinématographie. Alain Sayada : Et pour ceux qui

n’ont pas fait d’études ? Haim B : Nous leur proposons un programme avec une formation. En cinq mois seulement, ils auront la possibilité de ressortir avec en bagage un métier. Dans l’hôtellerie, dans l’esthétique, dans le maquillage, l’onglerie, le massage thérapeutique, dans la mécanique ou dans bien d’autres domaines encore, nos jeunes pourront en sortant de notre formation, trouver du travail. Pour certaines formation, nous avons même des entreprises prêtes à les engager dès la fin de leur programme MASSA. Et bien sûr, ces jeunes découvriront aussi le pays et apprendront l’hébreu grâce à un oulpan.

Alain Sayada : - Un travail à la fin du stage dites-vous ? Haim B : Oui exactement. Par exemple, pour ceux qui suivent la formation de massages et massages thérapeutiques, la compagnie Isrotel est prête à les engager. Alain Sayada : Mais partir en Israël pour un jeune c’est s’engager ? C’est parfois difficile comme décision. Haim B : Justement non Alain, c’est ça les programmes MASSA. Aucun engagement, aucune obligation de rester en Israël. A chacun de décider à la fin de son stage s’il veut rester ou repartir. Beaucoup restent, et même sur ceux qui repartent, c’est souvent pour s’organiser et revenir pas longtemps après. Alain Sayada : Mais faire partir des jeunes, c’est une responsabilité.

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Haim B : Bien sur Alain, c’est une très grosse responsabilité. Nous en sommes conscients et nous l’assumons pleinement. Chaque année, nous faisons partir avec IsraelWay plus de 500 jeunes du monde entier. Les jeunes sont pris en main, ils ont des familles d’accueil, des coordinateurs qui les suivent et les encadrent pendant les 5 mois du programme. Alain Sayada : Et pour l’hébreu, ils arrivent à apprendre l’hébreu en 5 mois ? Haim B : Là ça dépend d’eux. Nous leur donnons toutes les bases pour cela, mais plus encore, dans nos programmes, nos jeunes sont lancés dans le monde du travail, ils sont forcés de mettre en pratique ce qu’ils apprennent sur les bancs de l’oulpan, et c’est bien la meilleure façon d’apprendre la langue. Alain Sayada : La question la plus difficile, quel est le coût de ces programmes ? Haim B : Ca coûte cher, cher pour l’Etat d’Israël, cher pour l’Agence Juive, mais pas cher pour les jeunes participants. Nos programmes sont subventionnés, les jeunes ne paient qu’une partie infime du coût des programmes. Alain Sayada : Quels sont vos objectifs pour cette rentrée 2014 ? Haim B : Faire venir le plus de jeunes possibles. Ils peuvent nous contacter pour plus de renseignements soit par téléphone au 01-77-47-17-46 ou au +972.3.920.4779 soit par mail à info@israelway.com


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Des pirates menacent Israël d’attaques informatiques

Des pirates ont réitéré leur appel à des attaques informatiques massives contre les sites internet israéliens, des attaques nommées OpIsrael, pour le 7 avril. « Le 7 avril, nous exhortons nos frères et sœurs à briser, détruire et prendre le contrôle des sites internet et de publier leurs données, pour éliminer le cyberspace d’Israël, » ont menacé les pirates dimanche. « Nous n’arrêterons pas jusqu’à ce que la Palestine soit libérée. » Des cyber attaques réelles n’ont pas été signalées dans l’intervalle, en dépit d’inquiétudes sur la sécurité informatique à la suite de la faillite des « pourparlers de paix ». Cependant, des « pirates » ont déjà répandu sur Twitter et d’autres medias sociaux des vantardises, fausses, quant à des sites israéliens qui auraient déjà été piratés.

Selon les rapports, les groupes leaders du mouvement sont des pirates arabes de l’autorité palestinienne, de Syrie (là où il reste de l’électricité et une connexion internet), d’Iran, ainsi que d’Inde, de Malaisie et de Jordanie. Les principales cibles de ces possibles attaques seraient des organisations financières telles que les banques et sociétés de carte de crédit, les institutions académiques et les bureaux du gouvernement. La branche arabe d’Anonymous a ravivé les anciennes menaces le mois dernier. Une attaque similaire avait eu lieu le 7 avril de l’année dernière. Les sites gouvernementaux israéliens avaient été lourdement attaqués ce jour-la, mais les pirates n’avaient pas réussi à faire tomber des sites israéliens, selon un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères le 7 avril 2013.

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Les députés arabes au service des terroristes arabes israéliens

Comme les islamistes, les partis laïques tunisiens volent l’âme de leurs enfants

Leaders religieux musulmans: “Les Juifs ne devraient pas avoir le droit de prier devant le Mur occidental »! Le « ministre » de l’AP en charge des Affaires religieuses, Mahmoud Al-Habbash ainsi que l’ancien procureur du Tribunal religieux de l’AP ont déclaré récemment « qu’il faudrait interdire aux Juifs de venir prier devant le Mur occidental. L’AP considère que le Kotel (appelé Al-Buraq) et son esplanade sont également des « lieux saints musulmans ». Mahmoud Abbas avait lui-même déclaré dernièrement « que l’histoire juive à Jérusalem était un mythe délirant »

Le plus affligeant dans la démarche des partis politiques tunisiens dits progressistes ou laïques, c’est qu’ils engagent des enfants dans ce genre d’activités politiques pour les initier à la détestation de juifs qu’ils n’ont le plus souvent jamais croisés, ni vus, ni approchés et ni entendus.

sionisme comme un mouvement «raciste» qui a inventé des liens historiques entre les Juifs et la Terre Sainte.

de l’accord conclu avec Israël, l’AP ne quitterait pas la table des négociations ».

Plusieurs députés arabes, dont Ahmad Tibi et Muhamad Barake ont rencontré récemment des représentants de l’AP afin de les assurer de leur soutien dans l’exigence palestinienne de la libération de 14 terroristes arabes israéliens lors de la 4e vague de libération prévue. Zehava Gal-On également a apporté son soutien à la 4e tranche de libération de terroristes, arguant « qu’Israël se devait de prendre des décisions courageuses et de respecter ses engagements ». La libération de terroristes en 4 étapes était conditionnée à l’avancée des pourparlers et Israël ne s’était pas engagé à libérer des terroristes arabes de citoyenneté israélienne.

d’autres pays comme la Syrie ont été épargnés. Par ailleurs, la succession du juif-antisémite Richard Falck à la tête du CDH est toujours en cours de discussion. L’une des favorites est Cristine Chinkin, co-auteursê du fameux Rapport mensonger Goldstone sur l’Opération anti-terroriste « Plomb Durci » de 2006 !!

Abou Mazen fulmine contre une éventuelle libération de Pollard A Ramallah on a réagi avec stupeur et colère aux informations faisant état d’une éventuelle libération de Jonathan Pollard en échange de centaines de prisonniers palestiniens ainsi que d’un gel partiel de la construction. Abou Mazen a réuni d’urgence l’équipe de négociateurs afin de parler de cette question. Le chef de l’AP trouve « inadmissible que Pollard puisse être libéré alors que Marwan Bargouti et Ahmed Saadat (commanditaire de l’assassinat du ministre Rehavam Zeevi z.l.) resteraient dans les prisons israéliennes » !!!

Libération de terroristes : le Fatah avoue avoir exercé un chantage sur Israël ! Les officiels de l’AP ne cachent pas qu’ils ont utilisé « l’arme des prisonniers » contre Israël et que leur libération est la seule raison qui les a poussés à reprendre les négociations avec Israël. Ahmad Assaf, porte-parole du Fatah a avoué « que l’AP avait utilisé l’arme du chantage contre Israël dans le but de faire libérer les prisonniers. « En brandissant l’arme d’une démarche devant l’ONU et en menaçant de saisir la Cour Internationale de Justice nous avons exercé un chantage sur Israël jusqu’à ce qu’il cède»,a-t-il déclaré. « Grâce à cela, Israël a accepté de libérer 104 prisonniers, dont certains avaient tué » a-til rajouté. Nabil Shaat, autre édile du Fatah avait expliqué au mois de novembre « que tant qu’il y avait encore des prisonniers à libérer dans le cadre

ONU-Droits de l’Homme : Israël 5 fois condamné ! Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a adopté cinq résolutions condamnant Israël pour « atteinte aux droits de l’Homme » alors que

Abou Mazen ne cède pas sur la libération d’Arabes israéliens Considérant qu’Israël c’est aussi la Palestine (à libérer dans une étape ultérieure…) Abou Mazen refuse catégoriquement de renoncer à son exigence de voir libérer des terroristes arabes israéliens dans une éventuelle nouvelle libération.

Fatah: “Les Juifs n’ont aucune Histoire dans ce pays” Nabil Shaat (encore lui) a expliqué le refus de l’AP de reconnaitre Israël comme patrie du peuple juif de la manière suivante : « …en le faisant, nous reconnaîtrions qu’ils ne nous ont pas volé cette terre et qu’elle est leur patrie originelle ». Il a accusé les Juifs « de falsifier la réalité” et “que leurs récits à propos des leurs soi-disant racines et leur lien à la terre de Palestine sont douteuses ». Propagande et incitation dans les livres scolaires Une étude portant sur plus de 150 livres scolaires utilisés par l’AP et introduits dans les réseaux de l’UNRWA montre que l’incitation à la haine et à la violence contre les Juifs est très présente. David Bedein, directeur du « Israel Resource News Agency » aidé par le ministère des Enjeux Stratégiques, a réalisé cette étude concernant l’UNRWA, organisme de l’ONU réservé aux seuls « réfugiés » palestiniens. C’est l’UNRWA qui gère un vaste réseau d’écoles tant en Judée-Samarie (100) que dans la Bande de Gaza (250). Parmi les thèmes récurrents dans les livres qui forment les nouvelles générations d’Arabes palestiniens : déligitmation de l’existence d’Israël, démonisation d’Israël et des Juifs, appels à la violence pour « libérer la Palestine », falsification de l’Histoire.

L’instrumentalisation des esprits des enfants dans les conflits politiques et la propagation du djihad contre Israël (dans une guerre sans fin) n’est pas le monopole des islamistes. Ce dimanche, à l’occasion du 38e anniversaire de la «Journée de la Terre», qui coïncide avec le 30 mars de chaque année, plusieurs partis politiques laïques en Tunisie ont mobilisé leur troupes. Des enfants et des élèves ont participé à cette manifestation politique et ont défilé sur l’Avenue Habib Bourguiba, dans la capitale Tunis, en scandant «Free Palestine». «Il est important que les enfants puissent participer à cette manifestation. Ce sont eux qui reprendront bientôt le flambeau», dit Chawki, un enseignant d’une école de Kasserine (ville située au centre-ouest) qui est venu accompagné d’un groupe d’élèves. Les enfants ont même clamé avec les adultes des chansons de haine contre les juifs israéliens appelant à « l’épuration des territoires palestiniens occupés illégalement par les colons sionistes ». Des Palestiniens vivant en Tunisie ont également participé à cette marche. Les drapeaux de la Tunisie et de la « Palestine » se mêlaient dans la foule qui scandait des slogans contre « l’entité sioniste », pour ne pas reconnaître son existence en temps que pays. Un fait important mérite d’être souligné : cette manifestation à la gloire du terrorisme qui vise les civils israéliens est une initiative organisée exclusivement par les partis politiques tunisiens dits progressistes ou laïques. Aucun militant du parti islamiste tunisien Ennahdha n’a pris part à cette marche haineuse. Les manifestants scandaient même des slogans hostiles… aux Frères musulmans. A la tête de cette manifestation antisémite se trouvait Hamma Hammami, un leader politique tunisien de gauche. Cet ancien prisonnier du régime Ben Ali dirige aujourd’hui une coalition de partis politiques qui appelle à séparer la religion de l’État. Il s’agit du Front populaire, qui rassemble les partis panarabistes et la gauche radicale, traditionnellement les plus impliqués dans la défense du terrorisme arabe palestinien. La « cause palestinienne » constitue d’abord une sorte de rente politique pour les élites laïques comme pour les élites islamistes. Une version biaisée et unilatérale du conflit israelo-palestinien est donc inculquée à ces jeunes qui décrit le

Le choix des enfants, comme vitrine de la propagande haineuse s’est révélé être un point stratégique pour les leaders des mouvements tunisiens laïques comme chez leurs frères-ennemis islamistes. Il y a un an, les islamises tunisiens défilaient au même endroit avec des enfants habillés en martyres. Le 9 avril 2013, à Tunis, les islamistes tunisiens étaient sortis sur l’avenue Habib Bourguiba en déployant la même stratégie pour manifester leur soutien à la « cause palestinienne » à l’occasion de la fête des martyrs. De jeunes enfants avaient alors défilé avec à la main des kalachnikovs en plastique, la tête enturbannée dans un keffieh, et enroulée d’un bandeau noir, à la manière des commandos suicide islamistes. L’an dernier, les photos prises de la scène avaient fait couler beaucoup de l’encre. Certains avaient opté pour des déguisements avec des habits rouges pour les filles portant des drapeaux à la main, et des foulards palestiniens ou des drapeaux de salafistes en bandeau sur la tête pour les garçons qui portaient, également, des jouets kalachnikov. Là où des islamistes et des laïques tunisiens se rejoignent, c’est par l’utilisation de la naïveté des malheureux gamins pour les instrumentaliser sur la question palestinienne, et en faire de futurs terroristes, sans aucun respect pour les droits de l’enfant et son épanouissement. La “préparation” des enfants à devenir anti-juifs et terroristes ne date pas d’hier en Tunisie. Mais il aurait fallu voir comment, en ce dimanche 30 mars 2014, la coalition des partis laïques tunisiens utilisait, sans vergogne, des enfants dans la marche haineuse de la «Journée de la Terre» pour faire la promotion de ce qu’ils appellent le Front de la Résistance, « Mukawama ». Les masques sont tombés, encore une fois, en cette journée sur les soi-disant « progressistes et laïques » tunisiens. Ni les discours mielleux de leurs dirigeants, ni leurs envolées pseudo progressistes et ni les faux habits démocratiques de circonstance -dans lesquels ils veulent toujours se draper- n’arrivent à bluffer l’opinion publique occidentale ni à cacher la réalité : ils sont semblables, peut-être pire même, que les islamistes. Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Souhail Ftouh


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L’échec des négociations analysé par Charles Enderlin de son article il ne peut y avoir de divergences profondes, on ne peut en dire de même sur le corps de son texte. L’analyser méticuleusement permet de s’apercevoir combien sa réflexion sur ce conflit est manichéenne et l’idéologie de gauche envahissante. Celles-ci devant conclure, bien évidemment, à la responsabilité unique de l’administration israélienne ! Dès le début, il nous est rappelé que le Secrétaire d’état John Kerry « a obtenu l’accord de Benjamin Netanyahu et de Mahmoud Abbas de reprendre les négociations pendant neuf mois ».

Le processus de ‘’paix’’ entre l’Etat d’Israël et le monde arabe au travers des ‘’Palestiniens’’ est au point mort. Pour Charles Enderlin, ‘’professionnel’’ du Proche-Orient, il est à « l’agonie ». Si sur le titre

Serait-il possible que la paix recherchée, lors de ces négociations, ne comprenne point la reconnaissance du droit du peuple juif à détenir son propre état sur une partie de la terre ancestrale et, de surcroît, que les Israéliens l’acceptent ? Qui pourrait

le croire ? Pourtant, pour l’auteur oublieux de ce point, il semblerait que cela soit un détail alors que Mahmoud Abbas et la Ligue arabe ont indiqué clairement et publiquement leur refus total. Le processus pour cette ‘’paix’’ pourrait-il alors être autrement qu’à l’agonie ?

Une morte lente qui incite les adeptes du palestianisme à utiliser le poncif de la menace d’une saisine de la Cour internationale de Justice si Israël ne plie pas ! « La direction palestinienne s’est engagée à suspendre l’adhésion de la Palestine à 63 agences et organisations onusiennes et surtout à ne pas porter le problème de l’occupation des territoires devant la Cour internationale de La Haye ». Sur quel droit international cette cour

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pourra t-elle s’appuyer ? Très difficile à savoir ! Pourra t-elle confirmer les « frontières de 1967 » comme frontières internationales ? Non ! Aucune résolution n’en fait mention. Comment, par ailleurs, définir une « occupation » si la résolution contraignante 242 établit clairement le retrait DE territoires, et non DE TOUS les territoires conquis en juin 1967, afin que des « frontières sûres », mentionnées dans cette loi onusienne, soient attribuées à l’état du peuple juif ?

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Celle-ci donnera t-elle, par ailleurs, son consentement à une ‘’Palestine’’ Judenrein rappelant tristement le passé européen ? Chacun en doutera ! Ordonnera t-elle, de même, le ‘’droit de retour’’ de centaines de milliers de « réfugiés palestiniens » au sein même de l’Etat d’Israël, confirmant par cela leur statut générationnel hérité de père en fils et unique en son genre ? Qui pourrait le croire hormis ceux guidés par une doctrine anti-israélienne rappelant à tout propos la résolution non contraignante 194 ?

La ville de Jérusalem sera-t-elle hors des limites israéliennes ? Qui pourrait l’imposer ?

Une ‘’loi’’ n’indiquant pas même la nationalité ‘’palestinienne’’ des ‘’réfugiés’’.

Un sacré cassement de tête en perspective pour l’Autorité palestinienne ! Au final, devra t-elle saisir cette Cour ? Tout avocat sérieux le lui déconseillerait !

Les débats, s’ils ont lieu, seront plus qu’intéressants. Sauf par une justice corrompue, nul ne peut imaginer une sentence ordonnant une paix des cimetières à l’Etat d’Israël ! Un autre cliché utilisé évoque les Conventions de Genève. Mahmoud Abbas a entériné « une quinzaine de conventions et traités internationaux. Notamment, les quatre conventions de Genève avec le premier protocole. Il s’agit en l’occurrence de la protection des populations civiles en temps de guerre. Tout un programme ! ». Les civils israéliens étant régulièrement l’objectif guerrier des terroristes ‘’palestiniens’’, et Mahmoud Abbas étant le représentant légal de ces derniers, le programme annoncé par Charles Enderlin sera, à n’en pas douter, très demandé ! Comme on peut le deviner aisément, l’Autorité palestinienne n’a aucune carte maîtresse dans sa main, hormis ses fidèles serviteurs ressassant, sans arrêt, la ‘’culpabilité israélienne’’. C’est ainsi que le ‘’professionnel’’ de France télévisions répète et cite à l’envie ces clichés éculés et la ‘’faute’’ du Likoud, cette « droite nationaliste qui ne veut pas entendre parler d’un état palestinien. Ce terme n’apparaît pas dans les statuts ou la plate-forme électorale du mouvement de Netanyahu et, son allié, la « Maison juive » est le parti des colons ». Le peuple israélien étant à une très large majorité pour une solution de DEUX états pour DEUX peuples, chacun s’étonnera que le ‘’spécialiste’’ du Proche-Orient ne s’interroge point sur la prééminence actuelle du Likoud dans le paysage politique ? Serait-il possible que les électeurs israéliens exigent d’abord, tout comme Benjamin Netanyahou, la reconnaissance du monde musulman de LEUR droit à un état régit par eux et pour eux ? Charles Enderlin restera muet à ce sujet ! Il préfère taper sur le Premier ministre israélien qui a proclamé qu’il « ne libérera pas un seul prisonnier palestinien, si l’Autorité autonome ne s’engage pas à poursuivre les négociations et reconnaisse la nature juive de l’État d’Israël». Cogner sur celui qui souhaite prolonger les négociations fait, assurément, avancer la Paix ! Publié par Victor Perez


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Israël annule la libération de prisonniers palestiniens

Israël a décidé d’annuler la libération du dernier groupe de prisonniers palestiniens prévu dans le cadre des pourparlers de paix, at-on appris jeudi de source proche des négociations. La négociatrice en chef israélienne Tzipi Livni a fait part à son homologue palestinien du refus d’Israël d’honorer la promesse de relâcher 26 détenus en raison de la décision de la direction palestinienne de demander l’adhésion à 15 accords et traités internationaux, a précisé cette source. Lors d’une réunion mercredi, avec le négociateur palestinien Saeb Erekat et l’envoyé Martin Indyk, Tzipi Livni, ministre de la Justice, a souligné que les pourparlers de paix ne pouvaient avancer en raison des mesures unilatérales prises par les Palestiniens et les avait appelé à revenir à la table des négociations. Le jeudi, de nouveaux détails ont filtré des discussions qui se sont déroulées toute la nuit entre Livni et Erekat qui n’ont donné aucun résultat dans la restauration des pourparlers de paix, qui piétinent toujours. Avant la réunion, Erekat a présenté aux fonctionnaires du Fatah une liste

révisée des conditions préalables à l’extension des pourparlers de paix, y compris l’accord officiel israélien à l’établissement d’un Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale, a déclaré l’agence de presse palestinienne Ma’an, jeudi. En outre, la liste exigeait la libération de 1 200 prisonniers palestiniens, dont Marwan Barghouti, Ahmad Saadat, et Fouad Shobacki ; un gel des constructions à Jérusalem Est ; l’octroi de la citoyenneté israélienne aux 15 000 Palestiniens dans le cadre d’un programme de regroupement familial ; la permission d’interdire l’accès à l’armée israélienne de la zone A pour arrêter ou éliminer des terroristes; et accroître le contrôle accru des Palestiniens dans la zone C. Les nouvelles conditions ont été présentées à la réunion de marathon, et ont été fort probablement rejetées par les négociateurs israéliens. Israël a demandé l’annulation des demandes d’adhésion à l’ONU. Erekat a cependant souligné que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré qu’il ne prévoyait pas de se rétracter, même si sa vie en dépendait.

Il a déclaré que les Palestiniens étaient censés être accepté en tant que membre de ces organismes dans les prochains jours, et qu’une attention particulière avait été accordée à cette démarche – dont l’aide de 27 experts en droit international servant à évaluer les conséquences. Lassitude de la Maison blanche La Maison Blanche a affirmé jeudi que l’annulation de la libération de prisonniers palestiniens par Israël créait des « difficultés » pour le processus de paix. « La décision par les Israéliens de retarder la libération d’un quatrième groupe de prisonniers crée des difficultés », a souligné le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney. M. Carney, qui s’exprimait lors de son point de presse quotidien, a assuré que ce revers ne dissuaderait pas le secrétaire d’Etat John Kerry de continuer à exhorter les deux parties à trouver un terrain d’entente. « Aucune des deux parties n’a dit qu’elle voulait rompre les discussions », a observé le porte-parole. Par:timesofisrae

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Israël sanctionne l’AP suite à ses décisions unilatérales

Israël a informé jeudi l’autorité palestinienne d’une série de mesures punitives contre elle, suite à la demande de l’AP de rejoindre 15 conventions internationales. Selon la radio Kohl Israël, ces mesures comprennent la suspension des contacts de haut niveau entre les ministres et chefs de direction, et les contacts avec l’autorité palestinienne seront désormais dirigés par le coordinateur des activités gouvernementales en Judée Samarie, le major-général Yoav Mordéchai. Il a également été décidé de geler la mise en œuvre de la technologie 3G dans les zones assignées à l’AP et l’arrêt du transfert du matériel de communication appartenant à la compagnie de téléphone cellulaire de l’AP Watania dans la bande de Gaza. Une autre mesure punitive est un gel de la promotion des plans directeurs de nouvelles communautés en zone C. Israël s’apprête à prendre d’autres nouvelles sanctions contre l’AP, selon Kohl Israel. Mercredi soir, l’envoyé spécial de l’ONU pour la paix au Moyen Orient a confirmé avoir reçu des demandes

de responsables de l’AP pour rejoindre des conventions et traités internationaux, notamment la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, la Convention relative aux droits de l’enfant, la Convention contre la torture, et celle contre la corruption… Des conventions qui pourraient facilement se retourner contre l’AP, celle-ci pratiquant abondement la corruption, et mariant de force des petites filles mineures à des hommes adultes. L’ambassadeur de l’autorité palestinienne à l’ONU a plus tard menacé que l’AP pourrait rejoindre jusqu’à 550 conventions et traités internationaux, y compris la cour pénale internationale. Jeudi, la ministre de la justice Tzipi Livni, qui a été le négociateur israélien lors des pourparlers avec l’AP, a annoncé que le quatrième lot de terroristes ne sera officiellement pas libéré en raison des démarches unilatérales de l’autorité palestinienne. « Des nouvelles conditions ont été créées, et Israël ne peut pas libérer les prisonniers du quatrième lot, » a annoncé Livni.



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Condensé de la vie juive chez les lembas

Guershon Nduwa est de passage à Paris pour récolter les Matsot pour les juifs Lembas d’Afrique Avec la collaboration de Kulanu (qui soutient les communautés juives isolées et émergentes du monde), Guershon Nduwa est très fier de faire partie de l’œuvre pour la promotion de la culture juive d’Afrique. Guershon Nduwa enseigne la lecture en hébreu, les prières hébraïques et les compétences de la synagogue, les fêtes juives et des événements de cycle de vie, Étude de la Torah, Shab-

bat, les lois alimentaires juives et des sujets connexes. Les Juifs Lemba du Zimbabwe travaillent intensément à renouer avec le monde juif large et à créer à la synagogue à Harare. Modreck Maeresera dirige le développement de cette synagogue pour Juifs Lemba résidant à Harare, la capitale du Zimbabwe. La communauté juive Lemba pourra voir ses droits culturels et religieux respectés dans leur propre pays et sur la communauté juive du monde.

Israël et USA parlent de partenariat avec le Golfe Insistant sur le fait que le Djihad international ne se bat pas seulement contre Israël, Gantz précise qu’il serait dans l’intérêt de l’Etat hébreu et de ses voisins de chercher des moyens de lutter contre des ennemis communs.

Partenariat Israël-Golfe arabe : des chefs militaires trop bavards ? en termes d’antisémitisme.

- On imagine mal des dirigeants du Golfe accréditer publiquement ces discours et leur emboîter le pas, par la signature de pactes officiels, sans attiser des désordres intérieurs et des dissidences. Ils risquent de démentir très rapidement. Certes, cela fait un bon moment, notamment depuis les débuts de la guerre civile en Syrie, le coup d’Etat en Egypte et l’opposition au rapprochement USA-Iran, qu’on trouve bien des points communs dans les dispositions stratégiques d’Israël et de l’Arabie Saoudite. On pense que le chef du Mossad et le patron des renseignements saoudiens, Bandar Bin Sultan ont pu se rencontrer en pays tiers, à Amman en Jordanie, sans doute. Mais… … Jusqu’à un certain point, l’idée d’un affichage de relations, jusqu’alors conditionnelles et de coulisses, n’est pas sans risques. - Le premier serait d’affaiblir la posture des pays du Golfe et de l’Arabie Saoudite, face à l’Iran, en termes de propagande, ce dernier cherchant à s’affirmer comme l’axe de la « résistance » anti-israélienne aux yeux du monde arabe, pour recruter,à ce titre, des Jihadistes, y compris en milieu sunnite. Le complotisme, sport régional aux nombreuses répercussions en Europe, va continuer de se développer, avec les incidences que l’on sait,

- Le « parrainage » des Etats-Unis, plus discrédités que jamais, dans les pays arabes, sous l’Administration défaitiste Obama est un handicap de plus, pour que ces déclarations soient mal perçues dans ces pays. - Beaucoup de ces régimes sont loin de représenter un avenir de réforme démocratique et de liberté d’expression permettant des échanges d’idées avec des Israéliens. Il n’en va pas de même pourt les échanges technologiques et commerciaux. - Récemment, un journaliste américain du Jerusalem Post se voyait interdire d’accompagner Obama à Riyad, au motif qu’il travaille pour un journal israélien. - La Ligue Arabe est encore le plus ferme défenseur et garant du rejectionnisme palestinien. Par conséquent, à cette heure, on n’envisage pas de continuum entre : - une coopération sécuritaire devenue nécessaire, du fait des menaces diverses et de l’instabilité régionale,

mais aussi du retrait massif des EtatsUnis de cette même région, en termes d’implication effective, - et des conséquences diplomatiques israélo-arabes, directes et palpables, comme l’une des clés de cette stabilité, à savoir l’atténuation des discours idéologiques et de l’enseignement de la haine. Les choses se jouent donc à deux niveaux entre lesquels on ne lit pas nécessairement de correspondance. Par contre, au moins deux pays : Egypte-Jordanie ont signé des accords de paix et sont le fer de lance ou la passerelle entre Israël et le Golfe. On entend, fréquemment, des réfugiés ou combattants insurgés syriens non-Islamistes dire, pour la première fois, du bien d’Israël, voire réclamer de Bibi qu’il bombarde Assad. De façon subsidiaire, il serait bon que Dempsey ou Kerry mette Abbas à la page de l’ouverture d’un nouveau chapitre des relations stratégiques régionales, car il semble bien continuer à vivre au siècle précédent… Alors, peut-être que dans dix ans, la vieille idéologie antijuive commencera telle à sentir la naphtaline et que s’ouvrira une nouvelle ère. Mais des alliés objectifs ou de circonstance n’ont jamais fait, à première vue, des partenaires de paix accomplie. A suivre… Commentaire libre : Marc Brzustowski, pour Jforum.

Cette coopération pourrait inclure le partage de renseignement et des exercices antiterroristes conjoints. La possibilité d’une coopération sécuritaire entre Israël et ses voisins arabes du golfe Persique était au cœur des discussions qui se sont tenues lundi entre les chefs d’état-major israélien et américain Benny Gantz et Martin Dempsey en visite pour trois jours en Israël. Avant la réunion, Gantz a laissé entendre que « même en période d’instabilité, comme c’est le cas actuellement, il peut y avoir des opportunités à saisir« . Dempsey a, quant à lui, déclaré à la fin de cette réunion que les discussions se sont portées sur des « possibilités de partenariat avec certains acteurs qui n’étaient pas disposés à discuter auparavant », a rapporté le New York Times. « Je parle des Etats du Golfe en particulier, qui jusqu’ici, n’ont peut-être pas été aussi ouverts d’esprit quant à une coopération avec Israël« , a précisé Dempsey. Alors que Dempsey n’entre pas dans les détails, plusieurs sources, parmi les responsables militaires américains, ont dit que ces possibilités de coopérations pouvaient inclure le partage de renseignement et des exercices antiterroristes conjoints.

La perspective d’une coopération sécuritaire entre Israël et les Etats du Golfe, impensable jusqu’à récemment, a gagné en crédibilité depuis que le Golfe se divise sur la question du nucléaire iranien, du chaos en Syrie et de l’instabilité égyptienne. « Plus solide que jamais » Les deux généraux se sont félicités de la coopération existante entre leurs deux armées respectives, au deuxième jour de la visite de Dempsey. Interrogé sur les récentes critiques émises par le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, à l’encontre des Etats-Unis afin de savoir si elles avaient affectées les relations militaires des deux pays, Gantz s’est empressé de répondre : « nos relations sont sans aucun doute plus solides que jamais ». Dempsey a pour sa part parlé de « moment de grande clarté et de franchise [prenant ses distances avec les réclamations du Secrétariat d’Etat et de Kerry] « , avant de déclarer « pouvoir toujours compter sur la candeur du partenaire israélien ». Concernant l’Iran, Gantz a tenu à souligner que « la capacité nucléaire était bien là« . Ce à quoi Dempsey a ajouté : « le président américain Barack Obama a pris un engagement très clair vis-à-vis de l’Iran et mon rôle est de lui fournir les options militaires à la hauteur de cet engagement (…) et nous le ferons ».



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Mare Nostrum : Nice et Netanya placent le développement durable au cœur de leur partenariat nya ont considérablement renforcé leurs liens sous l’impulsion de leurs maires respectifs : Christian Estrosi, Député des Alpes-Maritimes, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président du Réseau des Villes Euromed, et Miriam Fierberg-Ikar, Maire de Netanya.

« Christian Estrosi se rend au moins une fois par an en Israël depuis des années et tient à entretenir sa proximité avec ce pays dont il est l’un des plus fervents défenseurs » précise Didier Wisselmann, ‎qui fut son directeur de cabinet adjoint au Ministère de l’Industrie.. Une amitié israélo-niçoise qui a également donné naissance à une grande proximité avec le Collège Académique de Netanya via la signature en 2011, d’une convention de coopération avec l’Université de Nice Sophia Antipolis. « Ce partenariat a été conclu à l’initiative de Christian Estrosi (Ministre de l’Industrie à l’époque), qui était convaincu de l’importance du renforcement des liens inter-méditerranéens. Cette convention nous a permis d’établir des liens académiques de haut niveau et d’organiser des échanges très fructueux. Plusieurs de nos étudiants ont notamment participé à des classes internationales d’été à Nice et se sont ainsi familiarisés avec la langue et la culture française. Nous continuons ce dialogue académique qui nous permet d’intervenir sur les grands sujets ensemble et d’inviter nos collègues à participer régulièrement aux forums que nous organisons » explique Claude Brightman, présidente du développement francophone au Collège Académique de Netanya.

Le 24 avril, la ville de Nice accueillera un colloque scientifique unique organisé en partenariat avec le collège académique de Netanya, la ville de Netanya et le KKL (Fond National Juif). Un évènement exceptionnel qui viendra souligner la vitalité du jumelage entre ces deux

villes côtières situées de chaque côté de la Méditerranée. « Dans l’histoire des jumelages, ce colloque sera l’un des actes les plus importants jamais réalisés. Il confirmera notamment l’amitié très forte entre Nice et Netanya, entre Nice et

C’est sur ce socle relationnel solide que l’idée d’un colloque scientifique commun a pris racine. Intitulé Mare Nostrum (‘Notre mer’ en latin), cet évènement sera consacré aux grands enjeux du développement durable dans les villes situées sur le littoral méditerranéen et réunira, le 24 avril, à Nice, la fine fleur des chercheurs et spécialistes de cette question d’actualité. Israël et entre Christian Estrosi et Israël » affirme Didier Wisselmann, ‎Directeur Général Adjoint à l’Economie, à l’Innovation numérique et à l’Emploi au sein de la Métropole Nice Côte d’Azur.

Israéliens et Français examineront leurs bonnes pratiques réciproques en matière d’eau, de développement durable et de protection des sites maritimes sensibles.

Jumelées depuis 1968, Nice et Neta-

Selon Didier Wisselmann, « les spécificités et complémentarités de cha-

cun seront présentées afin que Nice et Netanya puissent s’en inspirer ».

Parmi les intervenants, on notera la présence du professeur Denis ALLEMAND, Directeur Scientifique du Centre Scientifique de Monaco, de Rafi MEHOUDAR, inventeur du système de micro-irrigation, du Pr Barak HERUT, Institut national d’Océanographie d’Israël, de M. JeanChristophe DELVALLET, Directeur du Développement Méditerranée d’ERDF ou encore des Pr Gershon GROSSMAN et Gdaliah SHELEF, de l’Institut technologique Technion et du Collège académique de Netanya. Autre partenaire incontournable de cet évènement bilatéral bon pour la planète, le KKL (Fond National Juif) dont le président, M. Efi STENZLER, sera présent pour présenter es innombrables réalisations de cette grande institution dans le domaine du développement durable. La veille, une visite sera organisée au Monaco Scientific Center afin de réunir tous les partenaires impliqués dans la réussite du colloque Mare Nostrum. Parmi eux, le professeur Zvy Dubinsky (expert en biologie et biotechnologie marines et enseignant au Collège Académique de Netanya), directeur académique de cette rencontre, qui mène des travaux de recherche océanographiques avec ses collègues de Monaco sur ce domaine, réputé comme l’un des plus prometteurs concernant les sources de nourritures futures. Ce moment privilégié sera aussi l’occasion de décerner à Christian Estrosi le diplôme Honoris Causa du Collège Académique de Netanya. « Hautement méritée, cette distinction académique exceptionnelle lui revient au titre de sa vision pour l’aménagement de l’Eco-vallée, pour son implication dans le développement durable et enfin, et cela nous touche particulièrement, pour sa fidélité et son amitié envers Israël et Netanya en particulier » précise Claude Brightman. A noter que la veille, et comme pour graver sans le marbre l’amitié entre Nice et Netanya, sera inaugurée une ‘allée Netanya’ sur la promenade du Paillon, la fameuse Coulée verte qui fait la fierté des Niçois et l’admiration des nombreux visiteurs de la capitale de la Côte d’Azur. les délices.



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Mehdi Jomaa aux Américains : La Tunisie est une «start-up democracy»

Au cours de sa visite aux ÉtatsUnis, la semaine dernière, le Premier ministre Mehdi Jomaa a eu l’occasion de s’exprimer, mardi devant un parterre de professeurs, de chercheurs, de diplomates, d’étudiants et de Tunisiens résidant aux Etats-Unis. A la Columbia Business School, il a présenté la Tunisie sous des angles dont on était peu habitué. Arguments à l’appui, il a dressé un tableau de ce que représente désormais la Tunisie et donné aux Américains les raisons qui devraient désormais les pousser à venir investir. «La Tunisie est une formidable opportunité qui se présente aux investisseurs étrangers parce que le climat y est désormais propice», a-t-il dit en substance. «Aujourd’hui, on est capable de vous donner une visibilité bien que lors des trois dernières années rien n’a empêché des entreprises de venir investir chez nous».

Tunisie : Le jihad en Syrie, phénomène de société sur le point d’être banalisé… même dans les stades à leur ancien supporter en tant que figure connue de ce virage, plus qu’au jihadiste de l’EIIL qu’il est ensuite devenu», précise David Thomson qui veut éviter l’amalgame qu’on pourrait coller à cet acte venant de joueurs professionnels et évoluant sous la bannière de l’ESS.

Avant la rencontre qui a opposé l’Etoile Sportive du Sahel et la Jeunesse Sportive Kairouanaise, dimanche dernier au stade olympique de Sousse, les joueurs de l’ESS se sont dirigés vers le «virage chinois» des ultras étoilés pour rendre hommage à un ancien membre du groupe de supporters, les «Brigades Rouges», décédé récemment alors qu’il combattait en Syrie sous la bannière de «L’Etat islamique en Irak et au Levant» (EIIL), un groupe armé djihadiste qui sévit actuellement en Syrie. Cet hommage rendu à un jihadiste, mort en Syrie, soulève la question épineuse de l’impact que peut avoir un tel acte venant de la part de joueurs, le plus souvent adulés par leurs sup-

porters, et qui en définitive n’ont fait que commémorer la mort d’un ancien supporter «actif». Et c’est là où le bât blesse. Pour le spécialiste de la question David Thomson, reporter et correspondant de RFI en Tunisie et en Libye, mais aussi réalisateur du film «Tunisie, la tentation du Jihad» et auteur du livre «Les Français jihadistes», cet hommage reste intéressant «parce qu’il montre à quel point le jihad en Syrie est devenu aujourd’hui un phénomène de société en Tunisie qui s’est presque banalisé».«Le phénomène touche les stades comme d’autres strates de la société. Cela n’en fait pas pour autant des joueurs de l’Etoile des défenseurs de la cause jihadiste. Je pense qu’ils rendent hommage ici

Ce cas n’est toutefois pas isolé. Au cours des derniers mois, de nombreux exemples peuvent être relevés. Des drapeaux du «tawhid» (parti islamiste) ont été brandis à de nombreuses reprises lors des rencontres de football, à Sousse, mais aussi à El-Menzah, à Rades ou ailleurs. Jadis supporters invétérés de leur club, des «radicaux» veulent utiliser désormais les travées des stades comme une tribune. «Dans les rangs des mouvements jihadistes tunisien comme dans les rangs des LPR, on retrouve parfois des jeunes qui étaient il y a peu encore, des supporters de foot et d’ailleurs, ils arborent souvent le drapeau de «tawhid» dans les tribunes», relève David Thomson. Quand on sait que les groupes ultras ont une haine ancestrale de la police, tout comme les mouvements jihadistes, désormais dans la ligne de mire de celle-ci, il est facile de franchir la ligne de démarcation presque invisible entre les deux tendances, il est aussi facile d’instrumentaliser le phénomène. Car l’amalgame est alors vite fait ! Yves PEREZ

Mehdi Jomaa a mis en exergue les points forts capables de «séduire» les Américains. Il leur a présenté les atouts de la Tunisie, un pays à la position géostratégique lui permettant d’être à l’intersection de trois grandes zones économiques. L’Europe avec laquelle la Tunisie réalise 80% de ses échanges commerciaux. La Tunisie faisant également partie de la région MENA qui englobe le Moyen-Orient et le Maghreb peut être une porte ouverte vers d’autres pays. Enfin, la Tunisie fait partie du continent africain, devenu ces dernières années, un terrain de concurrence farouche entre les grandes puissances.

Sur un autre plan, Mehdi Jomaa mise, et là est la nouveauté, sur les compétences humaines du pays. «Il faut investir dans l’éducation», a-t-il notamment lancé pour dire que le système éducatif tunisien et les universités sont restés standard et similaires à ceux de l’Europe. Or les Tunisiens restent ouverts à la culture et aux langues. Ils présentent des compétences reconnues et les jeunes restent compétitifs à tous les échelons.En conclusion, Mehdi Jomaa a décrit la Tunisie en déclarant que c’est une «start-up democracy». Autrement dit un jeune pays à fort potentiel de croissance et qui doit faire l’objet de levée de fonds. Cela dit, l’occasion de la rencontre avec le chef du Gouvernement tunisien, Mehdi Jomâa, le président américain, Barack Obama «a salué les efforts de la Tunisie pour organiser des élections en 2014», a indiqué le communiqué commun entre la deux pays. A cet effet, Obama a affirmé que les Etats-Unis sont «prêts» à fournir une assistance électorale additionnelle et à «participer dans la délégation internationale d’observateurs électoraux». «Depuis la révolution, la Tunisie est devenue un modèle» dans la région arabe et bien au-delà, a ajouté le communiqué. Notons cependant, que l’organisation des élections pour la fin 2014 comme cela est prévu dans la constitution, semble être compromise. Dans une déclaration accordée, récemment, à Mosaïque FM, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les Elections (ISIE), Chafik Sarsar. a, par ailleurs, affirmé, que le compte à rebours est lancé pour l’organisation des élections en 2014, et qu’en cas de report à l’année prochaine, cela constituera une violation de la Constitution. Sarsar a, également, fait part de sa crainte de voir l’ISIE se faire imputer la responsabilité de l’échec des autres parties qui doivent, aussi, veiller à la bonne tenue des élections. YVES PEREZ

Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme

Le 2 avril a eu lieu la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Elle visait à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. L’autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handicap touche 1 personne sur 150 dans le monde.

La France compte environ 430 000 personnes atteintes d’autisme à des degrés divers, dont 25% d’enfants. Le gouvernement français a mise en place un «plan Autisme» sur 20082011, qui vise tout d’abord l’augmentation de la capacité d’accueil en établissements spécialisés et sur la diversification des méthodes de prise en charge et de dépistage précoce. Autant dire que la France ne fait plus grand-chose pour les autistes et leur famille depuis quelques temps comme nous l’on confié de nombreuse association notamment celle que dirige Olivia Cattan qui a eu recours aux solutions du Professeur Ferstein qui siège a Jérusalem depuis de nombreuses années. Yvan Lellouche



L’information en provenance d’Israël

Pessa’h : La fête de la Liberté !

Le nom de pessah fait allusion au fait que D-ieu a fait Pessi’ha-un saut au dessus des maisons d’Israël le soir où il a frappé les premiers nés égyptiens. Mais ce mot éclaire d’avantage par son essence et son caractère particulier car à la fête de Pessah-qui est appelé aussi Hag Aaviv-la fête du printemps, Israël est devenu un peuple «Nits’hi»-Eternel-selon le Ari zal akadoch, qui nous fait remarquer également que la valeur numérique du mot Pessah (80+60+8:=148 est égale a celle du mot «Nets’ha» (50+90+8=148) l’éternité!. En effet, les Nations ont toujours cherché à nous engloutir en tant que peuple, mais grâce à l’intervention Divine, ils n’y sont pas parvenus. La somme des chiffres qui forme la valeur numérique du mot Pessah (148 -1+4+8) est égale a 13, qui est aussi la valeur numérique du mot E’had (1+8+4), l’unité, et du mot «Aava» (1+5+2+5) L’amour...Pessah a été marqué par l’Unité et l’Amour qui ont régnés au sein du peuple juif et qui ont reçu la plus belle expression lorsqu’ils consommèrent le sacrifice pascal!. Le Rav Chalom Messas zatsal fait un commentaire dans son livre du verset :«Chamor êt hochêch aaviv véasita péssah l’Achêm élohékha» «Respecte(garde)ce mois du printemps et tu feras Pessah pour ton Dieu..» Il écrit ceci : « habituellement l’homme progresse par étapes dans le domaine spirituel, Il ne peut effet atteindre ce stade en un seul bond-en une seule étape, susceptible parfois de l’écœurer. Pourtant, c’est bien du domaine du possible à Pessah, cette fête lui permet en effet d’atteindre des sommets à l’image du «bond» d’Achêm au dessus des maisons des hébreux. Dans la Hagadah, Raban Gamliel enseigne : «Celui qui n’a pas dit trois chose à Pessah ne s’est pas acquitté de son obligation. Ces 3 choses sont : «Pessah, Matsa, Maror», La sommes des valeurs numériques de ces trois aliments rituels est égale à

(148+135+146=729) qui est la valeur numérique de l’expression : «Kêra satan» (370+359=729) qui veut dire : «Déchire le Satan». Ainsi, par la force de ces trois mitsvot (Pessah-matsamaror) nous avons annihilée la force du Satan et détruits les forces du mal. Le hamets-le levain est le symbole de l’illusion et du mensonge, fruits du mauvais penchant, car la pâte gonflée est remplie d’air, comme le mensonge qui est une déformation de la réalité!. La Matsa par contre évoque la vérité et cette idée transparaît aussi dans ce qu’on appel le petit nombre du mot Matsa (4+9+5=18 ; 8+1=9) égal a celui du mot «Emeth» La vérité. Le Hamets est la force négative de la division, idée qui transparaît dans la valeur numérique du mot «Hamets» (840+90:138) égale à «Helek» (8+30+100:138) La scission ou la séparation. Nos sages nous disent, que ce Hamets nous devons le rechercher «Chez nous» ou plus exactement «En nous» à la lueur d’une bougie…Ce hamets est symbolisé en réalité par notre orgueil ou nos mauvais penchants et lorsque nous l’avons localisé, grâce à un travail d’introspection, alors il faudra le brûler et le réduire en cendre. Détruire son «Hamets» est l’une des principales obligations de la fête de Pessah mais c’est aussi la mission que nous avons jusqu’au jour du Matane Thora qui est la fête de Chavouot, qui nous permettra de recevoir la Thora avec humilité. La Matsa, symbolise le bon penchant pur et propre, source de la vie authentique, et cette idée transparait dans le «petit nombre» du mot «matsa» (4+9+5=18) 18 égal à la valeur numérique connue du mot « Haï » (10+8=18) La Vie. La Matsa appelée «Léhém oni» le pain de misère, est le symbole de la «Anava» (70+50+6+5=131), l’humilité, qui s’oppose à l’orgueil. La force impure liée à l’orgueil, c’est le fameux Samuel (60+60+1+30=131). Certains font remarquer que dans le psaume 131, le roi David insiste sur la vertu de l’humilité, qui est du reste inscrite

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dans les lettres mêmes de son nom : Dalet, vav, dalet = dalout ve dalout «humilité et humilité». Le lien entre la Matsa et l’humilité, transparait dans le mot même du mot Matsa qui peut se décomposer en «ma – tsa» , «ma» est une expression en effet d’humilité comme nous le récitons dans la prière du matin : «mâ anou» que sommes-nous? «Ma hayénou», que vaut notre vie?.» Par la Hokhma, la sagesse, l’homme parvient à la prise de conscience de «koa’h ma», c’est à dire la force de l’humilité, de la grandeur de D.., et de l’esprit, qui est à l’opposé de la vanité et de la matérialité. Par conséquent, l’humilité est le fondement absolu de l’édifice de la Thora. Nous savons d’ailleurs que l’humilité la «Anava» était l’une des grandes qualités de Moïse, notre Maître, le berger d’Israël a qui il a enseigné toute la Thora. La Hagadah va entamer le récit de la sortie d’Egypte par le verset suivant : «Va apprendre ce que Laban l’Araméen avait voulu faire à Yaacov notre père.. ». En effet, la Michna Pesahim précise qu’il a lieu de faire débuter la soirée du Seder par le traditionnel Ma Nichnata, les questions des quatre enfants. Il est étonnant de remarquer que pour répondre à leurs questions, le père commence son récit de la sortie d’Egypte par : « L’Araméen a perdu mon père, « l’Araméen » faisant allusion à Laban et «mon père» à Yaacov Avinou. Laban semble donc occuper une place stratégique dans cette grandiose aventure. Pourquoi figure-t-il en introduction au récit de la libération des enfants d’Israël? En quoi est-il à l’origine de l’exil des Hébreux en Egypte?. A ce propos la Hagadah fait remarquer que l’intention de Lavan était bien plus perfide que celle de Pharaon. En effet, le décret de ce dernier ne concernait que les enfants mâles, alors que Lavan avait pour objectif d’effacer toute la descendance de Yaacov et à travers lui, tout son message, sans qu’il subsiste le moindre souvenir. Mais où donc apparait chez Laban une telle malveillance? Certes, nous le connaissons comme mécréant, malhonnête et assoiffé de richesse, au prix même de détruire sa famille et spolier ses plus proches. Néanmoins, comment s’estil révélé l’ennemi juré de Yaacov, l’adversaire irréductible qui voulait sa perte? En fait si les auteurs de la Hagadah avaient évoqué Esav, nous aurions effectivement pu reconnaitre celui qui incarne l’ennemi implacable de Yaacov. Mais Laban n’est pas connu pour avoir des desseins aussi funestes. Or la Hagadah justement le désigne comme un personnage encore plus maléfique que Pharaon luimême. Avant de réfléchir par quels moyens Laban chercha à détruire Israël, peut-être faudrait-il découvrir les motifs de cette aversion? Pourquoi Laban en voulait-il tant à Yaacov le père de la Nation Juive, qui était pourtant on gendre? D’après le Maharal de Prague, la haine viscérale de Laban était purement gratuite. Pour le maître, il fut le premier homme à avoir détesté Israël pour la seule raison qu’il était juif. D’autres exégèses expliquent que cette haine provenait de la différence de spiritualité qui séparait Laban et Yaacov. Il se sentait blessé de voir Yaacov transmettre une croyance opposée à la sienne. Car, à travers cela,

il se coupait totalement de sa famille, de ses filles et de leurs enfants. C’est d’ailleurs l’argument répété de Laban : «Pourquoi m’as tu volé ma famille?» dit-il à Yaacov. Le Sfat Emeth nous dévoile qu’à travers les péripéties de Yaacov se dessinent tous les exils du peuple juif. En effet, nos ennemis ont attaqué alternativement la pensée du Juif ou son corps. Tantôt ils nous infligeaient une oppression morale, tantôt c’est la personne physique qu’ils assaillaient. Pour appuyer son propos, il ajoute que nos sages ont institués deux fêtes : Hanouka et Pourim. Hanouka rappelle la délivrance d’une oppression morale, tendant à éradiquer notre patrimoine spirituel, tandis que Haman voulait s’en prendre à l’existence physique de notre peuple. C’est peut-être contre cette attaque à deux niveaux que la Hagadah veut nous mettre en garde. Laban et bien plus tard Pharaon, Staline et Hitler cherchaient à anéantir Israël. Le Juif des exils devra apprendre à réagir face à toutes ces sortes de menaces. Les quatre fils décrits dans la Hagadah font allusion à quatre générations qui peuvent se suivre et, dans certains cas, hèlas, ne pas se ressembler. Yèhouda est un juif pratiquant et assez consciencieux. Celui-ci a un fils, Ruben, qui se croit intelligent et pense pouvoir tout comprendre. Il pose effectivement des questions sur toutes les coutumes et les mitsvot , mais n’accepte que celles qui lui semblent logiques. Son père Yéhouda tente en vain de lui expliquer notamment : «Eïne Maftirine A’harè Hapessah » On ne peut comprendre tous les commandements. Ce fils devint plus tard un homme qui suivra certaines pratiques et plus ou moins quelques fêtes du calendrier hébraïque sans pour autant transmettre une réelle éducation religieuse à ses enfants. L’un des fils de Ruben se nomme Jacques. Lui trouve son père encore trop «religieux» à son goût. Il remet en question encore plus de choses que lui. «Quelle signification a cette cérémonie du Seder pour vous que vous accomplissiez toutes ces coutumes?» Demande-il. En fait, lorsqu’il grandira, il n’y aura plus aucune trace de religion dans sa maison. Le fils de Jacques, s’appel Jean-Pierre, il est un «Tam» (un simple naïf). Il ne sait strictement rien des coutumes juives. Lorsqu’il rendra visite de temps à autre à son grand père, Ruben, et l’observera pratiquer certaines Mitsvot ; il demandera alors : « Qu’est-ce que ceci ?». Alors la quatrième génération n’aura même plus la possibilité de poser des questions, car l’arrièregrand père n’est plus de ce monde. Ce fils est le « Chéeno Yodèa Lich’ol » Celui qui ne sait pas questionner. En fait, il n’a hélas jamais vu un Séder de Pessah de sa vie. Pour beaucoup de nos Sages, l’assimilation est l’une des plus grandes menaces qui guette nos enfants. Pessah est la fête de la famille par excellence! Elle nous réunis et nous lisons dans la Aggada : «Alahma ania….di akhalou abatana… «Voici le pain de misère qu’ont mangé nos pères en Egypte… «Que tout celui qui a faim..Vienne manger etc. Nos Sages qui ont institués la lecture de ce texte, nous ont ouvert la voix et nous ont appris à ouvrir nos cœurs : «Nul ne doit être oublié le soir de Pessah

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! Le pauvre, le malade, le sans abris, la veuve ou l’orphelin, Tous ont une place autour de la table du Seder. C’est un commandement essentiel de notre Thora, une tradition bien encré, que de nous préoccuper inlassablement des laisser pour compte, de ceux qui sont au bord du chemin, de ceux dont la vie a basculé. Il y aura comme souvent la mise en place d’une chaine de solidarité en faveur des personnes nécessiteuses et même des étudiants isolés pour leur permettre cette année encore, grâce à l’ensemble des communautés d’Ile de France, de passer les deux soirs du Seder de Pessah dans les familles d’accueil. Tout le monde devra se mobiliser!. Pessah est aussi appelé «Hag Aaviv» la fête du Printemps, la fête du renouveau de la nature, mais également celui de l’homme nous dit le Zohar Akadoch, l’homme étant comparé à l’arbre des champs dans le Thora «Etz assadé». Le Talmud énonce : «A chaque génération l’homme doit se considérer comme s’il sortait luimême d’Egypte». Lorsque nous appelons Pessah «l’époque de notre liberté», nous n’en parlons pas seulement comme d’un événement historique. Chaque année, à pareille époque, l’âme juive peut se voir octroyer une part renouvelée de liberté spirituelle. Pessah nous offre la possibilité exceptionnelle de créer à nouveau dans notre imagination l’aventure qui a consisté à pouvoir nous échapper d’un régime marqué par une impureté poussée à son extrême. C’est pour nous l’occasion de prendre la résolution de continuer de nous battre, jusqu’à la victoire finale, beeZrat Achem, contre notre Yetser Ara-mauvais penchant. Nous ne nous contentons plus de célébrer un fait du passé, mais nous faisons de cette fête une réalité toujours actuelle. Permettez-moi en cette veille de fête d’avoir une pensé particulièrement émue pour tous ceux de nos frères et sœurs qui souffrent et toutes les familles qui ont été brisée et atteinte dans leur chair ces dernières années en France où ailleurs. Certains absents manqueront à l’appel autour de la table du Seder, comme nous manquera, le Temple de Jérusalem. Mais gardons espoir en D-ieu pour qu’en ce mois de Nissan, nous ayons le mérite d’accueillir Son Messager, le Machiah Tsédkénou, Notre Libérateur, Amen. (Ce texte est dédié à la mémoire du Gaon Rav Chalom Messas bar Rahel Zatsal, Grand rabbin de Jérusalem) A vous tous, bonne fête de pessah Cachère Vésaméah ! Yvan Lellouche


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Attestation officielle de la marque commercialisant le Nutella

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Israël Actualités, dans un devoir d’information envers la communauté juive, se doit de publier cette information, de surcroît, avant les fêtes de Pessa’h. Notre travail d’information et notre éthique nous imposent de vous tenir informer de cette situation. Nous avons tenté de contacter les deux parties concernées par ces documents. Nous n’avons malheureusement reçu la réponse que de l’un des protagonistes. Toutefois, sur le conseil de Rabbins renommés et reconnus au sein de la communauté, nous avons été priès de tenir la communauté juive au courant sans mettre en avant l’une ou l’autre des entreprises impliquées dans cette affaire. Israël Actualités, le journal au service de sa communauté. Alain Sayada.


Les produits Nutella en emballage polonais ne sont pas cacher lepessah


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En réponse à plusieurs attaques, Tsahal cible des sites terroristes dans la bande de Gaza

Tsahal a riposté ce soir aux attaques de roquettes récentes émanant de la bande de Gaza. Il y a quelques instants, l’Armée de l’Air israélienne a ciblé 5 sites terroristes, 4 d’entre eux dans le nord de la bande de Gaza et le 5ème dans le sud de la bande. Des frappes directes ont été confirmées.

Encore une attaque antisémite à Sarcelles une quenelle et des coups… tête haute (et refusant l’humiliation devant son fils) après le salut nazi déguisé, la victime avait répondu par un geste (certainement un doigt d’honneur).

Le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de Tsahal pour la presse internationale, a déclaré : “ les représailles de ce soir aux aggressions terroristes de Gaza étaient précises et fondées. Il est de notre devoir d’être à la recherche de ceux qui nous attaquent, de neutraliser leurs capacités

et de les traquer là où ils se cachent. Les roquettes terroristes du Hamas sont une réalité intolérable que les Israéliens ne devraient pas avoir à accepter”. Informations supplémentaires : Depuis le mois dernier, approximativement 131 roquettes ont été tirées de la bande de Gaza sur Israël, 82 d’entre elles ont frappé le sud du pays. Ces chiffres incluent l’attaque massive de roquettes qui a eu lieu du 12 au 14 mars, durant laquelle un barrage de 70 roquettes a visé le sud d’Israël. 5 roquettes supplémentaires ont été interceptées par le système de défense antimissiles Dôme de Fer.

Le Hezbollah revendique une attaque contre l’armée israélienne

Le père a été légèrement blessé par un violent coup de poing. La victime déposée plainte et la police est actuellement en cours de visionnage des caméras de vidéo-surveillance.

Suite logique de l’affaire Dieudonné, de l’incitation à la haine raciale et des « quenelles » de cet homme politique raciste.

Sur le chemin du domicile, ils rencontrent 4 nazillons issus de la diversité, tous d’origine africaine. La scène se déroule avenue Charles Péguy.

Samedi soir, après les prières du Shabbat, un homme et son fils, chapeau noir pour l’un, kippa sur la tête pour l’autre, sortent d’une synagogue de Sarcelles.

Après avoir fait des saluts nazis déguisés, des « quenelles », ils ont attaqué physiquement le père et son fils. La raison ? Leur religion ! Notons par ailleurs que, gardant la

L’émigration des Juifs français vers Israël, qui avait crû de 70% en 2013 après une période d’accalmie, vient de connaître une nouvelle accélération spectaculaire. Selon l’Agence juive, 854 Français ont fait leur alyah entre début janvier et fin février 2014, contre 274 l’an dernier à la même période – ce qui représente une augmentation de 312%. Par Greg Sulin

Le chef du groupe terroriste libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu lundi que le groupe chiite a planté un engin explosif à Har Dov, le mois dernier, qui a explosé au passage d’un convoi de Tsahal. Un des véhicules blindés avait été directement touché par l’explosion, mais il n’y avait pas eu de blessés parmi les soldats. Dans une interview au quotidien arabophone As-Safir, Nasrallah a dit que l’attaque était la réponse du Hezbollah aux frappes israéliens contre des positions du Hezbollah près de la frontière. « Israël a compris le message » a déclaré Nasrallah. Le 5 mars, l’armée israélienne avait déjà indiqué avoir tiré sur deux membres du Hezbollah alors qu’ils plaçaient un engin explosif près de la frontière.

« Ce n’était pas notre riposte, mais c’était une partie de notre riposte », a expliqué M. Nasrallah. Israël a « frappé une cible militaire et la résistance a répliqué en frappant une cible militaire ». La tension monte depuis plusieurs mois entre le Hezbollah et Israël, qui s’est dit prêt à mener de nouvelles frappes pour empêcher le parti chiite engagé dans les combats en Syrie de se procurer des armes sophistiquées. Depuis le début du conflit syrien, Israël a déjà mené plusieurs frappes en Syrie pour viser des armes destinées, selon l’Etat hébreu, au Hezbollah. En 2006, Israël a mené une violente offensive contre le Hezbollah au Liban, qui a tué plus de 1 200 Libanais, en majorité des civils, ainsi que 160 Israéliens, des militaires pour la plupart.



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Enfants d’Izieu : commémoration du 70e anniversaire de la rafle

Dimanche dernier ont eu lieu à Izieu les commémorations des 70 ans de la rafle des 44 enfants juifs réfugiés dans cette colonie de l’Ain. A cette occasion, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, ainsi que le président du Parlement européen Martin Schultz, sont venus se recueillir devant le mémorial, en présence de six anciens pensionnaires de la maison d’Izieu.

Filipetti, avant de poursuivre : «Ce crime est de ceux qui ne peuvent, qui ne doivent jamais être effacés. Mais je veux voir dans l’évolution de ce lieu, dans son ouverture à la jeunesse, un signe d’espérance». Yvan Lellouche

CHIFFRE Entre mai 1943 et avril 1944, l’établissement avait accueilli une centaine d’enfants orphelins. «Dans cette traversée de la nuit que le nazisme imposa au monde, Izieu porte la mémoire particulière du crime le plus abominable, celui perpétré contre les enfants», a déclaré la ministre de la Culture Aurélie

Pourquoi le judaïsme français a besoin d’un Grand Rabbin de France ? Depuis le 11 avril 2013 la démission imposée ou fortement suggérée au Grand Rabbin Gilles Bernheim, par des laïcs auxquels sa hauteur de vue et sa culture faisaient de l’ombre comme le chêne fait de l’ombre au roseau, a laissé vacante la fonction de Grand Rabbin de France. Certes, l’intérim est assuré conjointement conformément aux statuts par le Grand Rabbin de Paris et le Directeur du Séminaire. Bien que limitée à une durée de six mois par ces mêmes statuts, cet intérim a été prolongé de facto et ce n’est qu’à la suite d’une pression de responsables rabbiniques et communautaires que le conseil du Consistoire Central s’est récemment décidé à fixer la date de cette élection au mois de juin 2014. Certains esprits s’étaient en effet demandé s’il était utile de maintenir un chef spirituel au judaïsme français, susceptible de faire de l’ombre aux dirigeants laïcs, agacés d’être contraints de passer au second rang en raison de la primauté due au spirituel, et de ne pas être au centre des photographies et prises de vues télévisuelles. Cette même question s’était posée lors de la préparation de la Loi de 1905 pour des motifs sans aucun doute plus nobles et avait été l’objet d’un vaste débat dans les colonnes de la presse communautaire et de la

presse nationale d’alors. Le projet de Loi de Séparation déposé par le gouvernement d’Emile Combes contenait en effet un article 8 qui interdisait aux associations cultuelles locales de se regrouper au niveau national dans un organe central. Dirigée contre l’Eglise catholique, cette disposition ne gênait guère cette dernière qui n’avait pas besoin d’un organe central régulateur au niveau national puisque les évêques locaux étaient en vertu du Droit Canon hiérarchisés et soumis à l’autorité de Rome, souveraine en matière de dogme et d’organisation du culte. Il n’en était pas de même pour les Protestants et les Israélites dont les cultes ne connaissent pas de souverain pontife. Certains dirigeants communautaires de l’époque dont en particulier Hyppolite Prague directeur des Archives Israélites ou Marguerite BrandonSalvador approuvaient au contraire cette disposition du projet de loi. Ils estimaient que l’association cultuelle locale est l’organe vital de la confession juive tandis que la centralisation paralyse la tradition et stérilise toute source d’initiative individuelle. Ils souhaitaient voir des rabbins maîtres de leur communauté au point de vue spirituel comme devaient l’être au point de vue temporel les dirigeants laïcs. Dès lors qu’un organe central était inutile, la fonction de Grand Rabbin de France ne se justifiait pas. Sa suppression était vue aussi d’un

bon œil par des laïcs inquiets des conséquences financières de la loi de Séparation et soucieux de limiter les dépenses à venir. C’est cette suppression de la fonction de Grand Rabbin de France qui fut adoptée par une commission d’études consistoriale malgré l’hostilité du rapporteur Isaïe Levaillant, ancien chef de cabinet de Gambetta et directeur de la Sureté Nationale. Le Président Alphonse de Rothschild et le Grand Rabbin Zadoc Kahn manifestèrent leur inquiétude devant ce projet qui risquait d’entraîner une dislocation interne du judaïsme français, chaque association cultuelle départementale risquant d’avoir sa tendance au gré de l’humeur ou de la sensibilité de son grand rabbin. Ce qui n’était pas dangereux pour l’Eglise catholique en raison de l’autorité spirituelle du Pape pouvait être mortel pour le judaïsme français. C’est en liaison avec les responsables protestants que des démarches furent faites auprès des parlementaires pour faire supprimer l’article 8 du projet de loi. Le Grand Rabbin Joseph Lehmann directeur du séminaire intervint aussi dans le débat pour souligner le rôle indispensable d’un grand rabbin de France pour la politique et le contenu de la formation rabbinique dont le directeur du séminaire assure l’exécution. A l’unanimité l’Association des Rabbins français constituée en 1905 demanda également le maintien de la fonction de Grand

Rabbin de France, ce qui fut finalement retenu dans le texte définitif des statuts du Consistoire Central adoptés en 1906. A noter que la dénomination initiale Grand Rabbin du Consistoire Central demeura en vigueur jusqu’en 1939. Une réforme des statuts intervint alors pour remplacer ce titre par celui de Grand Rabbin de France, dans le souci face à la montée de l’antisémitisme et les dangers du nazisme, d’avoir une autorité spirituelle qui puisse être reconnue au-delà du judaïsme consistorial et en particulier par le judaïsme immigré, alors regroupé dans diverses associations étrangères au cadre consistorial.

Certains ne voient que le rôle de représentation du Grand Rabbin de France qui pourrait être assuré par l’un des grands rabbins départementaux, de même que dans l’Eglise catholique de France, l’archevêque de Lyon a une primauté de représentation en sa qualité de Primat des Gaulle. Mais réduire la fonction de Grand Rabbin de France à un rôle de représentation relève d’une méconnaissance des besoins du judaïsme français et une occultation de la vocation du peuple juif d’être un prêtre parmi les Nations. Certes le Grand Rabbin de France ne doit pas monopoliser la totalité des activités religieuses dans le pays. Mais il lui appartient parce qu’il préside les jurys d’examen du séminaire de donner aux rabbins l’investiture

officielle et d’exercer à leur égard un rôle de guide et de contrôle. Mais c’est à lui aussi d’insuffler sur le plan spirituel l’esprit religieux par des visites fréquentes aux communautés et de donner sur les grandes questions sociétales le point de vue de la Thora. Le judaïsme français a besoin de rabbins formés et spécialisés dans les diverses branches du judaïsme (Bible, Talmud, histoire, législation, théologie), de rabbins animateurs qui puissent constituer un cadre d’aumôniers pour une jeunesse de plus en plus exigeante et un cadre d’aumôniers d’universités qui soient à même d’être au niveau des aumôniers d’autres confessions. Tout cela suppose une autorité rabbinique centrale qui conseille, établit des notes et des directives et intervient au nom de la religion juive. Le séminaire doit devenir sans conteste une Grande Ecole des hautes études juives et acquérir le prestige d’un grand établissement juif d’enseignement supérieur formant à la fois des futurs rabbins et des étudiants dans les sciences du judaïsme. Pour réaliser tout cela il faut un Grand Rabbin de France, guide spirituel et animateur auquel les laïcs garantissent les moyens d’agir. Claude Nataf


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SFR. Cinq Raisons Pourquoi Patrick Drahi, Outsider Franco-Israélien, à Gagné Vivendi a accepté l’offre de Numericable qui valorise SFR à 17 milliards d’euros. Patrick Drahi rentre dans la légende des grands stratèges.

Arnaud Montebourg, ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique ne sera pas très satisfait par la nouvelle donne dans un secteur stratégique pour la France. Son choix portait sur Bouygues qu’il a soutenu avec force. Bouygues a perdu face au franco-israélien Patrick Drahi qui a mobilisé toute son intelligence technique et finançière pour écarter son opposant. En fin de course, Bouygues a donné l’impression d’être deboussolé par son adversaire. Patrick Drahi aura été le meilleur. Les raisons ? 1. Le polytechnicien-stratège avait largement anticipé la violente bataille “au couteau” entre les parties. Il a toujours gardé le silence, a tenu les médias à distance pour ne pas dévoiler ses cartes trop tôt. Les banques qui le soutiennent avec bienveillance ont toujours gardé confiance en lui. Patrick Drahi n’a pas perdu pied face à des rumeurs malveillantes et des coups médiatiques tordus. 2. Son expérience en Israël lui aura été très utile. En effet, ce marché très fermé aux nouveaux venus lui a servi de terrain d’expérience. Il a appris comment casser avec dextérité et discrétion des positions d’adversaires trop confiants en leurs réseaux d’amis. 3. Il a démontré, grâce a un dossier de 300 pages et une équipe exceptionnelle, sa connaissance intime du secteur. La victoire de Drahi marque la fin du “entre-nous” des Français qui préfèrent des solutions hexagonales peu innovantes (“on partage le gâteau”) et de repli sur soi. Vivendi a précisé que « l’offre d’Altice/Numericable correspond au projet industriel le plus porteur de croissance, le plus créateur de valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires, et répond le mieux aux objectifs de Vivendi ». 4. Selon Le Point : “Numericable doit peut-être son succès au gendarme des télécoms, l’Arcep, ainsi qu’à Matignon, qui s’étaient battus au nom de la concurrence pour l’arrivée d’un quatrième opérateur mobile en 2012 (Free), et ne voulaient pas être ridiculisés par un retour si rapide à trois opérateurs… En effet, si le rachat par Numericable permet de préserver la concurrence actuelle sur le marché du mobile, un rachat par Bouygues au-

rait sonné le glas du modèle qui règne depuis 2012, et qui a divisé par deux le prix des abonnements”.

5. Le Point : « Si Bouygues avait acquis SFR, il est fort probable qu’il aurait vendu son réseau actuel à Free. Lequel n’aurait plus eu besoin de déployer le sien, avec des conséquences immédiates sur l’emploi dans le secteur. Mais ce n’est pas tout. Outre l’arrêt de certains déploiements, les opérateurs français n’auraient plus eu besoin de racheter autant de fréquences à l’État, qui aurait perdu trois milliards d’euros au passage ! Enfin, dernière conséquence notable : Orange, qui loue une partie de son réseau à Free pendant qu’il déploie ses antennes-relais, aurait aussi perdu par ricochet plusieurs milliards d’euros». CE JOUR. Altice a gagné son pari. Le franco-Israélien Patrick Drahi a reçu la nouvelle il y a quelques minutes et l’AFP le confirme : Vivendi a retenu l’offre de Numéricable. IsraelValley a eu la nouvelle au travers de son réseau d’experts en France. Le combat a été féroce, mais depuis hier soir les avocats de Bouygues se doutaient bien que Vivendi avait décidé pour Altice. Le Parisien il y a 8 mn : “Vivendi a tranché. Le groupe de médias cède son réseau de téléphonie mobile SFR à Altice (Numericable). Il écarte donc l’offre de Bouygues Telecom, qui avait dégainé au dernier moment une offre alléchante de 15 milliards d’euros en numéraire”. ISRAELVALLEY PLUS. Marie de Vergès (Jérusalem, correspondance) Journaliste au Monde : «Il ne parle guère l’hébreu, a pris la nationalité israélienne sur le tard et ne vient à TelAviv que quelques jours par mois. Pourtant Israël est bien pour Patrick Drahi une terre d’élection. Le patron d’Altice, propriétaire de Numericable, est entré en négociation exclusive avec Vivendi, mi-mars, dans le but de lui racheter sa filiale SFR. L’opérateur de télécommunications français est toujours convoité par Bouygues Telecom, qui a déposé une contre-offre à Vivendi, jeudi 20 mars. Mais, au-delà de cette bataille hexagonale, M. Drahi a investi temps, argent et beaucoup de lui-même dans l’Etat hébreu pour y consolider l’un des principaux piliers de son empire

des télécoms.

En mettant, en 2009, la main sur Hot, le câblo-opérateur local, l’homme d’affaires a fait d’une entreprise en perte de vitesse l’un des premiers groupes de communication du pays. Et réalisé la fameuse convergence entre fixe et mobile , ce credo brandi à l’envi depuis qu’il a rendu public son intérêt pour SFR. Israël, laboratoire de la vision entrepreneuriale de M. Drahi ? « C’est plus que cela, estime Patrice Giami, son représentant dans le pays et vice-président de Hot. D’un côté, on importe le savoir-faire développé en France, de l’autre, on constitue ici un centre d’expertise qui nous sert ailleurs. Patrick Drahi est venu avec une vision de long terme et Hot est certainement, après Numericable, la deuxième pépite d’Altice. » Patrick Drahi, le patron d’Altice entré en négociations avec Vivendi pour le rachat de SFR a promis, lundi 17 mars à Paris, d’investir “trois milliards d’euros” en France. Le milliardaire franco-israélien a indiqué qu’il ne comptait pas pour autant rapatrier sa résidence fiscale en France. Discret en France, M. Drahi l’est tout autant en Israël. Il fuit la presse et s’affiche très rarement dans les grand-messes du monde des affaires. Le magnat du câble s’est quand même construit une solide notoriété en développant les métiers d’un groupe dont plus d’un Israélien sur deux est aujourd’hui client. « Il faut saluer le chemin parcouru, loue un financier de Tel-Aviv, qui a suivi de près l’aventure. Avant que Drahi s’y intéresse, Hot a frôlé le dépôt de bilan. Il a su le rénover grâce à une gestion plus efficace, en lui faisant atteindre une taille critique et en créant des synergies entre ses différentes activités. » LE TYCOON DES TÉLÉCOMS De fait, quand le polytechnicien commence à se pencher sur le câbloopérateur israélien, celui-ci traverse une bien mauvaise passe. Le groupe partage toujours, avec le spécialiste du satellite Yes, le leadership sur le secteur de la télévision payante. Mais, miné par les divisions entre ses actionnaires, il pâtit d’un manque de vision industrielle et d’une panne d’investissements dans le réseau. Un dossier rêvé pour Patrick Drahi, qui s’est fait une spécialité de racheter des entreprises mal gérées pour les remettre au carré. Avec une méthode bien rodée : il place ses équipes, optimise, modernise.

Le tycoon des télécoms va s’emparer de Hot morceau par morceau, jusqu’à le retirer, en 2012, de la Bourse de Tel-Aviv. Il rationalise les coûts sans trop d’états d’âme. Les équipes techniques sont externalisées à des soustraitants. Au prix d’une saison de grèves et de manifestations, les effectifs sont passés de 5 000 personnes fin 2011 à 2 200 aujourd’hui. « D’un point de vue financier, il a réalisé une très belle opération. Il a restructuré Hot un peu comme un banquier et a considérablement amélioré sa rentabilité après l’avoir sorti de la Bourse », juge Gil Picovsky, associé chargé des télécommunications au sein de la société d’investissement Cukierman & Co. Etape par étape, l’homme d’affaires réoriente une entreprise focalisée sur l’infrastructure en groupe de médias global. En 2012, il devient fournisseur d’accès à Internet. Hot sera le premier à proposer au consommateur israélien du « triple play ». Monnaie courante en France, ces offres commerciales alliant Internet, téléphonie fixe et télévision sont alors inconnues en Israël. L’UN DES PRINCIPAUX ARTISANS DE LA « RÉVOLUTION MOBILE » Pour le grand public israélien, M. Drahi s’est surtout imposé comme l’un des principaux artisans de la « révolution mobile ». Dès 2010, il rachète Mirs, un opérateur confidentiel réservé à une clientèle de professionnels, avec l’idée de remporter le prochain appel d’offres sur les licences 3G . C’est chose faite un an plus tard. Il lance alors Hot Mobile et dégaine au printemps 2012 une offre de forfaits à des prix défiant toute concurrence. Sur le ring, il affronte un autre Franco-Israélien : Michaël Golan, patron de Golan Telecom et ancien directeur général en France d’Iliad, la maison mère de Free, qui déboule en même temps avec la même stratégie low cost. Ironie de l’histoire, M. Golan – qui s’appelait en France Michaël Boukobza – a travaillé comme consultant chez Hot pendant dix-huit mois, en 2009 et 2010. Soutenu par son ancien mentor, le fondateur d’IliadFree Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du Monde), il a finalement repris son indépendance et décidé de concourir lui aussi à l’appel d’offres du gouvernement israélien sur les licences mobiles. Un coup de théâtre que Patrick Drahi n’a jamais digéré.

Quoi qu’il en soit, l’irruption de ces deux-là provoque un électrochoc sur un marché auparavant contrôlé par trois groupes pratiquant des tarifs exorbitants. La guerre des prix qui s’ensuit permet au consommateur de voir sa facture divisée par deux, voire trois . Dépassant toutes les prévisions des analystes, Hot Mobile réunit en moins de deux ans 592 000 abonnés, soit quelque 6 % de part de marché. Il est talonné par Golan Telecom, qui revendique 435 000 abonnés. UN LIEN PARTICULIER Tous les spécialistes s’inclinent aujourd’hui devant la métamorphose du groupe. Un Hot ragaillardi et offensif a bousculé le secteur israélien des télécoms, longtemps paralysé par les situations de monopole et les réglementations kafkaïennes. Mais quelques gros bémols viennent nuancer ce bilan flatteur. « Avec eux, tout est basé sur la logique bas prix-bas de gamme : on paie moins et on reçoit moins, décrit un journaliste israélien, fin connaisseur de l’entreprise. Leur service clients est épouvantable. Ces derniers temps, cela leur a fait perdre des abonnés dans presque toutes les activités. » Et après ? Patrick Drahi l’affirme : il est là pour rester. D’autant que ce Séfarade né au Maroc a développé avec Israël un lien particulier. Il adore TelAviv, où il possède un appartement dans la luxueuse tour Rothschild. « S’implanter ici était initialement une décision très rationnelle, en rapport avec une opportunité industrielle, décrit Patrice Giami. Puis est venu un intérêt, un attachement beaucoup plus sentimental pour ce pays, son état d’esprit et le projet qu’il incarne. » C’est cette inclination qui l’a poussé à lancer, à l’été 2013, la chaîne d’information i24 News avec l’ambition d’offrir un autre regard sur Israël. Une initiative plus « philanthropique » qu’économique, puisqu’il la finance aujourd’hui à fonds perdus. Côté business, les experts du secteur tablent sur une poursuite de l’expansion de Hot. Certains prophétisent même un rachat de Golan Telecom, que des rumeurs disent sur le point d’être mis en vente. Une façon, peutêtre, de solder les comptes entre les deux meilleurs ennemis…» Marie de Vergès (Jérusalem, correspondance) Journaliste au Monde


L’information en provenance d’Israël Edition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Interview d’Isaac Touitou - Directeur de l’ORT Montreuil sous Bois. J’y suis resté 16 ans. Progressivement, Madame Cohen m’a confié, en plus de mes missions d’enseignement, des responsabilités de plus en plus larges jusqu’à assurer la fonction de Directeur adjoint du Collège. A ses côtés, je découvre et j’apprends lentement le métier de Chef d’établissement avec ses exigences de valeurs, de travail et de rigueur. Plus tard, Dominique Dahan me nommera Directeur de l’école primaire de ce même Groupe Scolaire.

Mr Touitou, vous êtes le Directeur du Lycée ORT Daniel Mayer à Montreuil (93), cela fait maintenant 2 ans que vous êtes à ce poste, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et quel a été votre parcours dans l’enseignement ? Je m’appelle Isaac Touitou. Certifié de mathématiques, j’ai commencé ma carrière professionnelle à 22 ans en tant que professeur fonctionnaire dans l’enseignement public. Comme c’est souvent le cas pour les enseignants débutants, j’obtins mon premier poste dans un établissement sensible, en Zone d’Education Prioritaire. Expérience enrichissante et constructive à la fois sur le plan humain et professionnel. L’année suivante, Rachel Cohen, dont j’avais fait la connaissance à la fin de mes études décide de me recruter à l’Ecole de l’Alliance des Pavillons

S’en est suivie une nouvelle rencontre avec Esther Douieb, et à travers elle, de l’ORT, Institution que je sers depuis maintenant trois ans. J’ai eu le bonheur d’être son adjoint pendant une année scolaire avant de lui succéder à la Direction du Lycée ORT Daniel Mayer de Montreuil lorsqu’elle est nommée Directrice de l’ORT Marseille. Pouvez-vous, nous dire quelques mots, sur l’équipe dirigeante qui vous accompagne quotidiennement dans votre travail et qui sontils ? J’ai la chance d’être entouré d’une équipe de grande qualité avec laquelle nous partageons des valeurs communes, de respect et de rigueur notamment. Ensemble, encouragés par notre Direction Générale, nous décidons de relever les nouveaux défis qui se présentent à nous qu’ils soient d’ordre éducatif, pédagogique ou encore culturel et technologique.

Quels sont les différentes filières et diplômes proposés aux étudiants dans votre lycée ? Notre offre de formation a considérablement évolué au cours de ces dix dernières années. Saviez-vous, par exemple, qu’aujourd’hui près d’un élève sur deux dans notre établissement est un étudiant post-baccalauréat ? De même, nous avons développé un véritable « pôle alternance » proposant à chaque rentrée de plus en plus de possibilités de formations en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Pour la prochaine rentrée, en plus de l’enseignement général (3ème générale, 2nde générale et technologique et 2nde d’accueil), notre panel de formations s’articule autour de cinq filières du bac professionnel et/ou technologique jusqu’au BTS voire jusqu’au Bac+5 : 1. Filière du numérique et du digital 2. Filière de l’expertise comptable 3. Filière de l’optique 4. Filière de la prothèse dentaire 5. Filière du commerce et du marketing. Pour la rentrée 2014, nous allons tenter une expérience originale en ouvrant notre classe «prépa web». Il s’agit de donner l’opportunité à d’éventuels non bacheliers d’accéder à des études supérieures de niveau bac+4/bac+5. Classe (en initial) que l’on peut qualifier de «classe-ascenseur» puisqu’elle a pour ambition de permettre en une année à des

élèves titulaires d’un baccalauréat ou n’ayant que le niveau bac d’intégrer notre filière du numérique (Chef de projets Web notamment) directement en troisième année ! Vous organisez des voyages en Israël en Pologne, quel est le message que l’ORT veut faire passer ? L’Identité Juive est l’une des valeurs d’ORT France. La construction de cette identité passe bien entendu par l’enseignement de l’Histoire et de la Culture Juive dont l’ambition a été renforcée par le travail remarquable des Professeurs Abecassis et Encel. Le vingtième siècle est venu à la fois bouleverser et accélérer l’Histoire de notre peuple : diffusion du sionisme, tragédie et horreurs de la Shoah, création de l’Etat d’Israël, nouvelles formes d’antisémitisme… Connaître et comprendre son Histoire et sa Culture permet de mieux se construire et d’appréhender son avenir. Les voyages dont vous parlez participent largement de cette démarche, de façon formelle et informelle. L’ORT a eu, il y a quelques années, même plusieurs dizaines d’année un passé sulfureux, qui n’est aujourd’hui, qu’un passé lointain, puisque les résultats au BAC et différentes filières, feraient rougir, les plus grandes écoles juive de Paris, pouvez-vous nous donner, les pourcentages de réussite, dans votre lycée ? Passé sulfureux ? Avant de vous répondre, je souhaiterais rappeler la devise d’ORT France : « Nous sommes fiers de la réussite de nos élèves ». Nous ne courons pas après le 100% absolu. Notre stratégie de réussite intègre le rythme d’apprentissage de chaque élève. Si tous ne peuvent pas obtenir leur bac un trois ans, certains auront besoin d’une quatrième année, d’autres encore pourront rebondir en empruntant d’autres voies… Entendant cela, les résultats officiels aux examens nationaux de 2013 (hors DCG et DSCG dont la réussite s’évalue par unité d’enseignement) frôlent les 80% au lycée professionnel et les 90% au lycée technologique qui inclut l’enseignement supérieur. Pour comprendre ces chiffres, il est important de mesurer qu’en 2013, sans compter une nouvelle fois les

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DCG et DSCG, 199 élèves et étudiants ont été diplômés dans notre établissement. Depuis votre venue au sein de cet établissement, vous avez mis un point d’honneur pour que la sécurité des enfants soit prise en compte sur le budget, pouvez-vous, nous dire plus ? J’ai pris mes fonctions quelques semaines à peine après le terrible attentat de Toulouse qui nous a tous ébranlés. Mes premières actions se sont effectivement orientées vers la sécurité de l’établissement : renforcement des liens avec les responsables politiques locaux, les différents responsables de la Police au niveau local ou de la Préfecture, mise en place d’un véritable système de vidéo-protection, resserrement des liens avec le SPCJ, formations des membres du personnel à la vigilance anti-terroriste, partenariat avec les établissements scolaires de notre secteur… C’est ainsi que nous parvenons à maîtriser les différents soubresauts liés à l’actualité nationale et internationale. Avez-vous un message à faire passer aux parents de la communauté Juive ? L’ORT et le lycée de Montreuil en particulier occupent dans le cœur et la mémoire collective ou individuelle des membres de notre communauté une place de choix. Qui n’a pas parmi ses proches un élève, un ancien élève ou un très ancien élève de l’ORT ? Bien souvent le témoignage de ce proche est édifiant. « L’ORT m’a sauvé. »; « Je dois tout à l’ORT »… Et pourtant, certains nourrissent encore un sentiment de méfiance et d’inquiétude à l’égard de notre école. Je vous invite à venir nous rencontrer et à apprécier par vous-même. Nous vous accueillons chaque mercredi aprèsmidi d’Avril à Juin (hors période de Pessah) et également à l’occasion de notre journée « Portes ouvertes » le dimanche 25 mai de 9h30 à 13h. Pour finir, pouvez-vous me donner un synonyme du mot « enseignement ». Si vous me demandez un synonyme, en un mot, je dirais : « accompagnement ». Merci Merci à Vous !



L’information en provenance d’Israël Edition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Interview de Sammy Ghozlan - Président du BNCVA participent de cette propagande. C’est pourquoi le BNVCA poursuit en justice les activistes de ces commandos BDS. D’autant qu’en France la loi prévoit et punit ce genre d’action d’appel au boycott.

Bonjour SAMMY, vous êtes le président du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, le BNVCA, pouvez vous nous dire comment vous est venue cette idée et nous présenter votre association ? Le BNVCA est la plus jeune des associations qui lutte contre le racisme et plus précisément sur l’antisémitisme ambiant qui est apparu depuis l’an 2000. Des responsables de la presse juive m’ont sollicité pour agir pour comprendre ce nouveau phénomène et réagir aux nombreuses agressions, incendies d’écoles juives, de synagogues etc. Très tôt, grâce à notre connaissance du terrain, en rapport avec les CCJ de chaque département de l’Ile de France, nous avions découvert que le nouvel antisémitisme trouvait sa source dans l’incitation à la haine d’Israël. Aujourd’hui et aujourd’hui seulement, les plus hautes autorités de l’Etat confirment nos analyses en déclarant que l’antisémitisme contemporain avance avec le masque de l’antisionisme. La propagande palestinienne, dont des partis politiques, des élus, des associations, des syndicats se font les relais, est la source de l’incitation à la haine d’Israël qui pousse à l’acte antijuif. Et les opérations d’appel à boycott qui discriminent l’état juif,

Pouvez-vous nous parler des actions que vous avez menées et celle qui sont encours ? Nous avons mis en place une veille des signalements. Les témoins, les victimes peuvent nous contacter 24h24 par téléphone au 0663883029. Ils y reçoivent aide, soutien, conseils, et son accompagnés tant sur le plan policier, que juridique ou psychologique. Les internautes nous informent également en entrant dans notre site SOSANTISEMITISME.ORG,Des fiches leur permettent de signaler les agressions dont ils ont été victimes, et même les blogs ou sites antijuifs, négationnistes, révisionnistes, voir des émissions télé ou radios qui dérapent . Comment se positionne le BNCVA par rapport au gouvernement ? Le BNVCA est en rapport avec tous les acteurs représentants de l’Etat à tous les niveaux de responsabilité, police, justice éducation nationale ...depuis le commissariat de police, les préfets, les ministres compétents. Nous avons rencontré tous les ministres de ‘l’Intérieur qui se sont succédé, de même que les préfets les procureurs de la République, les inspecteurs et recteurs d’académie, et bien évidemment les associations communautaires représentant les différents cultes. Tous les gouvernants ont été exemplaires, tous ont un discours et des gestes qui confirment le combat que

la France doit mener contre le racisme en général et l’antisémitisme en particulier. La France officielle n’est pas antisémite, mais il y a de l’antisémitisme en France, et de l’antisémitisme qui a tué 6 de nos enfants.

Qu’elles sont vos principaux soutiens ? De quels soutiens parlezvous ? Le BNVCA ne bénéficie d’aucune aide ni publique ni communautaire. Le soutien financier ne provient que de quelques dons privés. Je remercie les quelques généreux mécènes. La Licra du temps de la présidence de Patrick Gaubert a hébergé le BNVCA naissant,; Depuis la nouvelle direction les choses ont changé. Aujourd’hui le BNVCA est logé au Consistoire Central .L’UPJF soutient toutes nos actions Le Centre Simon Wiesenthal a été le premier à nous soutenir financièrement. Les radions juives, les médias comme Israël Actualité et Actualité juive, Radio J, Judaïques FM, Radio Shalom nous apportent leur appui. Le BNVCA bénéficie d’une grande popularité auprès des membres de la communauté juive, de toute classe sociale Cela est du à notre réactivité devant les actes commis contre les citoyens de confession juive. Nous ne nous contentons pas de faire un recensement, dessiner des fromages, des bâtons, des pourcentages pour comparer les années les unes par rapport aux autres, ou distinguer les injures des agressions physiques Pour le BNVCA il y a de l’antisémitisme. Notre devise est SAVOIR : SAVOIR FAIRE/ET FAIRE SAVOIR; L’AFP reprend souvent nos com-

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muniqués de presse. La plupart des grands dossiers réalisés par les reporters des magazines français, ou étrangers, voire israéliens ont utilisé nos dossiers, nos archives, notre expérience, nos analyses, nos prévisions. Les procès que nous intentons aux antijuifs et antisionistes, sont nombreux, et finissent par aboutir. C’est bien le BNVCA qui a poursuive depuis 2004 le sieur MBALA MBALA, Hessel et AMCHALANE et ZEON, et LE CITOYEN AGE etc et les autres Notre vigilance nous amène à agir auprès des représentations diplomatiques en France, ou du CSA pour signaler des dérapages comme ceux de François Cluzet, J.M. Larqué, ou Nicolas Bedos etc ...

BDS ont aussi un coût. Le BNVCA est le seul à avoir poursuivi ces actes hostiles. Les procédures sont lentes, et coûteuses. Nous ne pourrons continuer notre mission que dans la mesure où nous pourrons faire face à ces dépenses judiciaires. Par ailleurs, compte tenu de la virulence des sites antijuifs qui fleurissent sur la toile et polluent dangereusement le net, le BNVCA a décidé d’ouvrir en son sein un département du CYBER-ANTISEMITISME qui devra conduire à faire interdire et disparaître les blogs et sites hostiles, qui appellent au boycott, à la haine antijuive,, et poursuivre en justice leurs détenteurs, hébergeurs, webmasters etc.

Vous organisez un gala, pouvezvous nous en dire plus ? Plusieurs de nos amis ont réclamé ce gala. Le BNVCA a organisé en 2013 un colloque à l’Assemblée nationale, présidé Mr Claude Bartolone, et en 2014 une autre colloque Mairie du 17ème arrondissement de Paris avec l’Université populaire du Judaïsme en présence de Jean Claude Gayssot, ministre auteur de la loi antiraciste.

Le slogan de cette soirée, est « Vous avez besoin de nous toutes l’année, nous avons besoin de vous un jour. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le BNVCA est à chaque instant à l’écoute des victimes et des témoins qui sont très nombreux à le solliciter, depuis plus de 13 ans. C’est 24.h/24, toute l’année. Nos militants et bénévoles se montrent toujours disponibles et réactifs Avec eux le BNVCA les assiste, les accueille, les soutient, les défend, et défend la communauté juive dans son ensemble, devant les autorités, dans les médias. Ce 17 juin le BNVCA attend que chacun manifeste effectivement sa sympathie, son appui, son soutien , qui nous permettra de continuer cette œuvre essentielle Le BNVCA est la seule association qui lutte exclusivement contre l’antisémitisme et la haine des juifs.

Ou aura t-il lieu ? Le lieu prestigieux choisi est le Salon Tofolies du Plateau de Gravelle. Nous avons qu’au mois de Juin, en été, il sera plus agréable de se retrouver dans le Bois de Vincennes Qu’attendez-vous de ce gala? Nous attentons un soutien réel, qui se matérialise. Les actions judiciaires que nous avons engagées depuis notre création ont eu le mérite de venir en aide aux victimes des agressions. Par ailleurs, les procès contre

Merci



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Les conservateurs défilent dans les rues de Paris

- Assez, assez d’immigration, non au remplacement ! - Referendum – immigration ! - Nous sommes tous des Suisses allemands (vague adaptation d’un slogan de 1968, « Nous sommes tous des Juifs allemands », et allusion au récent referendum auquel ont adhéré les Suisses alémaniques contrairement à leurs compatriotes romans et italophones). - La charia ne passera pas ! - Ils n’aiment pas les Français, ils préfèrent les immigrés. Dehors, dehors ce gouvernement ! - Hollande, on en a marre ! - On est chez nous !

L’un de ces dimanches à Paris, j’ai eu l’occasion d’assister à une manifestation de rue anti-immigration. Les participants au nombre d’environ 600, sont partis des catacombes, place Denfert-Rochereau, ont parcouru en à peu près une heure et demi un itinéraire d’1,9 km s’étirant sur deux larges boulevards pour se terminer place d’Italie où ils ont passé autant de temps à écouter des discours. Organisé par Résistance républicaine (dirigée par Christine Tasin) et Riposte Laïque (dirigée par Pierre Cassen), la manif du 9 mars comptait également des personnalités de droite telles que Fabrice Robert (chef du Bloc identitaire) et Renaud Camus (un théoricien). L’Agence France Presse a couvert l’événement dont

elle a fait un compte-rendu assez objectif, repris ensuite par les grands médias (L’Express, Libération, Métro, Le Parisien, Le Point). Inspirés par le succès inattendu du récent referendum suisse sur la limitation de l’immigration, les manifestants ont exigé la même possibilité de voter sur ce sujet brûlant en France, avec d’un côté, des tracts annonçant « Peuple de France n’aie pas peur. Dis que tu en as assez ! » ; et de l’autre, Christine Tasin distribuant des copies de sa brochure intitulée Qu’est-ce qu’elle vous a fait la République ? Les participants ont entonné La Marseillaise et, à la suite d’un Pierre Cassen hurlant juché sur l’arrière d’un camion roulant au pas d’homme, ont scandé des slogans tels que :

Sur leurs pancartes et autres banderoles, on pouvait lire : - Immigration referendum. - Immigration – islamisation. Demain le Remigration ! - Non au changement de Peuple et de Civilisation, non ! - Agir pour la France. - Islam ras-le-bol ! Il n’y pas eu d’incident. Cette absence est peut-être due à l’encadrement des manifestants par 150 gendarmes lourdement armés, à pied ou tapis dans des fourgons. La manifestation et les discussions qui ont suivi m’ont laissé plusieurs impressions : Premièrement, la pression en faveur de l’immigration et de l’islam en France est telle qu’il faut un courage énorme pour simplement tenir tête à

Edition du 9 Avril au 15 Avril 2014

cette force. Et ceux qui agissent ainsi craignent la violence, craintes confirmées par une protection policière démesurée. Le restaurant où se sont réunis ensuite les organisateurs de la manifestation a été tenu secret. Deuxièmement, l’Église catholique avait montré, un an plus tôt, sa force de mobilisation en faisant descendre dans les rues une foule immense opposée au mariage homosexuel ; mais ayant fini par perdre ce combat, elle a ensuite formé une alliance avec les musulmans espérant ainsi faire progresser leurs objectifs sociaux conjoints. Le Front National, qui s’enracine dans une politique antiimmigration, a pareillement gardé ses distances, ce parti insistant moins sur l’immigration, à l’approche d’élections locales, afin de gagner de nouveaux suffrages. Troisièmement, sur le plan positif, le mouvement condamne publiquement et avec force l’antisémitisme ; sur le plan négatif, il tolère des expressions anti-islamiques sectaires telles que des autocollants indiquant que « manger halal nuit gravement à votre santé ». Si de tels propos peuvent être tenus par les islamistes, ils ne devraient pas l’être par leurs opposants. Les manifestants ont également improvisé des chants xénophobes (« Retour au pays »). Enfin, comme Cassen l’a observé lors de la clôture de l’événement, cette

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manifestation n’aurait pas pu avoir lieu cinq ans plus tôt et son ampleur réduite importe moins que l’organisation naissante des forces patriotiques et traditionnelles. En effet, la colère exprimée en ce dimanche frais et ensoleillé s’inscrit dans un contexte beaucoup plus large, celui d’un mouvement social conservateur français qui fait entendre sa voix d’une manière tapageuse inédite, comparable pour certains au mouvement du Tea Party aux États-Unis. Dans cet esprit, les manifestations futures mobiliseront probablement des foules plus nombreuses et auront un impact plus important. Espérons qu’ils laisseront de côté la nourriture halal pour se concentrer sur les véritables dangers. par Daniel Pipes National Review Online Version originale anglaise: Conservatives Rally on the Streets of Paris Adaptation française: Johan Bourlard



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Mobile Eye: Une Voiture Électrique sans Conducteur en Phase de Test en Israël

La voiture qui est une Tesla électrique de luxe devrait arriver en Israël le mois prochain.

une adresse et s’endort. Le dispositif permet un transfert de la maîtrise du véhicule pour une durée limitée”.

Mobileye est une société high-tech israélienne qui a développé des systèmes d’évitement de collision. Elle a récemment reçu l’approbation du ministère des Transports pour importer un véhicule qui servira de test à un système de navigation sans conducteur. Le dispositif qui n’est pas conçu pour remplacer totalement le conducteur, ne concernerait qu’une partie des temps de déplacement sur la ​​ route.

Tesla, à la différence des fabricants traditionnels du secteur automobile, n’est pas concentrée sur une offre pour le grand public mais vise le marché des voitures électriques hauts de gamme et offrant une batterie relativement coûteuse. Le modèle phare de la société, la S, a une autonomie de 426 km, ce qui est considérable pour une voiture électrique.

La société Tesla Motors est partenaire de Mobile Eye dans ce projet. Elon Musk, son fondateur basé en Californie, estime que la société commercialisera ses véhicules sans conducteur en 2016. Selon Amnon Shasha, co-fondateur de Mobile Eye: “Nous ne sommes pas dans un système de pilotage automatique dans lequel, l’utilisateur tape

Mobile World Congress de Barcelone: L’Israélien Point Grab Primé l’application la plus innovante reçu au Mobile World Congress de Barcelone vient s’ajouter au Prix de l’innovation technologique reçu l’année dernière par le cabinet international Frost & Sullivan.

Son Application pour Selfies a été élue la plus innovante au monde. L’application CamMe pour iPhone et tablette de la société israélienne PointGrab a reçu le prix de l’application la plus innovante lors du dernier Mobile World Congress de Barcelone. CamMe est une application gratuite et simple d’usage qui permet de réaliser ses propres selfies (autoportraits) sans devoir tenir son smartphone en main. Pour déclencher la photo à distance, il suffit de lever une main et de fermer le poing. L’application détecte les gestes jusqu’à une distance de 5 mètres. A ce jour, CamMe a été téléchargé 1 million de fois. CamMe propose aux utilisateurs de smartphone une integration efficace des technologies de reconnaissance gestuelle pour les plateformes mobiles. PointGrab a été fondée en 2008 par Perski et Amir Kaplan, l’entreprise est située à Hod Hasharon en Israël. La société fournit des solutions logicielles permettant aux utilisateurs d’interagir à distance par des gestes, avec leur appareil, que ce soit un ordinateur, une tablette ou encore un Smartphone. Le logiciel mis en place permet aux utilisateurs d’interagir avec leur appareil, que ce soit un ordinateur, une tablette ou encore un Smartphone. Le prix de

Zoé Kauffman ISRAELVALLEY PLUS Un selfie (déclinaison du terme anglais self, « soi ») également appelé égoportrait au Québec, est un autoportrait photographique réalisé avec un appareil photographique numérique, un téléphone mobile (smartphone ou photophone) voire une webcam puis téléversé sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr, et autres Flickr) pour renseigner son profil ou son avatar, pour documenter sa présence dans un lieu ou auprès de quelqu’un (notamment une photo volée ou consentante à côté d’une célébrité), partager son état du jour, publier certaines scènes particulières (tel le Sexting/selfie d’Anthony Weiner en 2011). Généralement prise sur le vif, ce type de photographie est réalisée avec un appareil à bras portant ou à l’aide d’un miroir lorsqu’il ne comporte pas de caméra frontale. Cette pratique a pris une telle ampleur à partir de 2012, au point que des applications mobiles lui sont spécifiquement dédiées (telle Shots of Me (en) ou Snapchat), que l’art performance s’en est emparée (Disembodied Selfie, « Autoportrait désincarné » de Xavier Cha à la Biennale d’art contemporain de Lyon en 20136, expositions) et que «

Selfie » est élu mot de l’année 2013 par les Dictionnaires d’Oxford. L’usage du tag, hashtag ou mot-clic #me, #selfshot, et #selfie est largement répandu sur les réseaux sociaux. Le selfie, considéré par certains comme un « narcissisme décomplexé », est devenu un outil de communication ou de reconnaissance sociale omniprésent sur internet. En août 2013, une photo « selfie » du pape François entouré de jeunes et prise par l’un d’entre eux est diffusée sur internet. Mais de nombreuses personnalités cèdent régulièrement à la tendance, tel que la famille Clinton, Bill Gates, le mannequin Cara Delevingne habituée du selfie, des stars de la musique ou du cinéma, ou des personnalités politiques. Kate Losse, anciennement chez Facebook et journaliste au New Yorker précise que « c’est désormais tellement facile de prendre des photos et de les partager que tout le monde s’y met. » Pour les adolescents ultra-connectés et parfois obsédés par la célébrité, « le selfie fait partie intégrante de [leur] communication », c’est un « moyen d’expression » écartant « les plus discrets ou les plus fragiles ». Parfois l’autoportrait, qui devait rester privé, est répandu sur internet et entre dans la postérité, à l’image de Scarlett Johansson nue de dos devant son miroir. Le selfie de groupe pris par Bradley Cooper pendant les Oscars 2014 et mis en ligne sur Twitter par Ellen DeGeneres est la photo la plus retweetée de l’Histoire. Source: http://siliconwadi.fr

L’histoire de Tesla n’est pas s’en rappeler la tentative avortée de Better Place, société fondée par l’israélien Shai Agassi. L’entreprise de rechargement de voitures électriques par des batteries amovibles, a été mise en faillite l’an dernier Avner Myers

Droit Imobilier: Peut-on Expulser un Locataire en Israël ?

locataire, même quand cette possibilité est prévue au contrat. Il faut donc demander au Tribunal une ordonnance, qui en générale est délivrée facilement et dans des délais très courts, sur la base d’un simple non-respect des conditions essentielles du contrat par le locataire.

Vous êtes propriétaire d’un appartement en Israël et vous rencontrez des problèmes avec votre locataire. Sachez que divers recours s’ouvrent à vous, et ce dans le limites de la loi et du type de contrat de location. 1. La caution et les garanties : dans tout bail de location, il est recommandé de prévoir précisément des clauses qui garantissent le bailleur en cas d’impayés ou de dégâts causés par le locataire. Ces garanties peuvent être un chèque de caution, un billet à ordre (Shtar Hov), des garants, ou encore une caution encaissée restituée sous conditions. 2. L’expulsion en cas de rupture de contrat : dans le cas où les garanties cidessus s’avéreraient insuffisantes, ou que l’on se trouve devant un locataire refusant de quitter les lieux en fin de bail, les contrats peuvent prévoir une possibilité d’expulser le locataire en s’adressant aux autorités judiciaires. Il est à noter que le Tribunal voit d’un très mauvais œil le cas du propriétaire qui expulserait de fait ou de force son

3. Le cas du bail protégé : la loi en Israël prévoit un statut particulier de bail protégé, pour lequel le locataire paie une somme conséquente comme droit d’entrée et se voit protégé à vie dans sa location. Attention donc de bien préciser dans votre contrat de location qu’il ne s’agit pas d’un cas d’application de cette loi. 4. La propriété commerciale : le principe de propriété commerciale, et la protection légale qui s’y rattache en France par exemple, n’existent pas en Israël. Ainsi, un commerce, comme un particulier, loue les murs d’un propriétaire, qui peut le remplacer librement en fin de contrat et ne pas le renouveler. Aussi, il est conseillé de prévoir les clauses adéquates, et avant de tout de prévoir un bail de longue durée sur plusieurs années. Me Yaël Hagege Maruani Avocat au Barreau d’Israël tel : 00 972-3 5239944 www.yhm-law.com office@yhm-law.com Cet article est publié à titre d’information générale et ne constitue en aucun cas une consultation juridique particulière. Source: www.yhm-law.com



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Cible N°1 des Pirates : les Institutions Financières d’Israël

Préparatifs de Pessah: le marathon du shopping bat son plein en Israël

Des pirates israéliens ont contre-piraté le site de Hacker “Anonymous”, sous la bannière de “OpIsrael”, qui menaçait de paralyser les sites internet de toutes les grandes institutions israéliennes lundi 7 avril. Israël se préparait à une cyber-attaque globale et massive d’OpIsrael, réunis par les terroristes de la toile “Anonymous” et “militants pro-Gaza”, lundi 7 avril, à l’occasion de l’anniversaire d’une tentative échouée l’an passé de paralyser les internautes israéliens.

Une semaine avant Pessah, les commerçants et les grandes surfaces se disputent le portefeuille des Israéliens: alimentation, entretien, cadeaux, etc. La frénésie d’achats qui s’est emparée des Israéliens concerne tous les rayons des supermarchés ainsi que de nombreux services. Car pour le secteur du commerce, la semaine de Pessah est une des périodes plus rentables de l’année. Tout est donc prévu pour attirer le consommateur israélien : les journaux israéliens se remplissent d’encarts publicitaires et de suppléments promotionnels, les prix sont tirés vers le bas et les soldes se multiplient. La presse israélienne consacre aussi de larges enquêtes pour conseiller les Israéliens dans leurs achats. « Pessah

est la fête de la Liberté mais après les achats de fêtes, les Israéliens retrouvent la servitude du travail pour pouvoir faire face à l’échéance des crédits », proclame un journal du week-end qui consacre un supplément spécial pour conseiller l’Israélien à jouir de la « Liberté dans le cadre de son Budget ». ALIMENTATION – Les rayons de l’alimentation cachère sont pris d’assaut plusieurs semaines avant le début de la semaine de Pessah. Généralement, les Israéliens font leurs achats groupés pour les huit jours de fête, ce qui incite les grandes surfaces à proposer des prix défiants toute concurrence. Parmi les nouveautés « cacher de Pessah » cette année : la “Passover Vodka”, des escalopes panées de poulet, la confiture de Harosset, sans compter les nombreuses variétés de biscuits et gâteaux pour les-

quelles les fabricants israéliens laissent courir leur imagination.

C’est pourtant un drapeau israélien flottant, titrant en haut de page “Il n’y a pas de Palestine”, une vidéo Youtube faisait défiler des versets de la Torah et un compte à rebours qui accueille les internautes sur un site antisioniste et cyber-terroriste. Le contre-piratage israélien annonce des “suites” d’ici la nuit de dimanche à lundi.

Levy, le journaliste français juif, dans une cuvette de WC a été notamment postée dimanche sur la page Facebook du groupe, attirant quelques mentions “j’aime” des fans de la page. Israël prêt à affronter la menace ? Les autorités de l’Etat hébreu ont conseillé aux services administratifs de ne pas ouvrir leurs emails de la journée, et de ne pas se connecter avec des identifiants sur des sessions informatiques susceptibles d’être hackées. Des données et des renseignements importants peuvent être mis en danger et exposés à des personnes malintentionnées, comme se déclare ouvertement Anonymous via son entreprise “OpIsrael”. Les groupes de pirates qui mènent l’attaque à l’occasion de l’anniversaire de #OpIsrael sont des membres de l’Autorité palestinienne, des Syriens, des Iraniens, des Indiens, des Malaisiens et des Jordaniens. Mais ils déclarent se trouver officiellement à Gaza et se revendiquent fervents défenseurs de la “lutte armée révolutionnaire” dans l’enclave dirigée par le groupe terroriste du Hamas.

PRODUITS D’ENTRETIEN – Beaucoup d’Israéliens respectent la tradition de nettoyage de Pessah, qui coïncide aussi avec le début du printemps. Cette année, à côté des détergents traditionnels, la demande du consommateur israélien est forte pour les produits “écologiques” ou “verts”, c’est-à-dire qui ne dégradent pas l’environnement.

OpIsrael ou “OpIsraHEIL” – en référence au “Heil Hitler” – est une “cyber-communauté” de hackeurs pro-palestiniens qui communique depuis le Moyen-Orient sur Twitter, Facebook et leur site internet www.opisrael.com; répandant des messages largement antisionistes, et des appels à la haine sur les réseaux sociaux qui annoncent une grande opération de sabotage des institutions israéliennes.

HABILLEMENT – Les Israéliens ont l’habitude d’étrenner de nouveaux habits à l’occasion des fêtes. Les soldes de Pessah coïncident avec le retour des beaux-jours : les commerçants en profitent pour inaugurer leurs collections printemps-été, ce qui encourage les Israéliens, religieux ou pas, à renouveler leurs garde-robes.

“Etes-vous prêts pour OpIsraheil 2?” pouvons-nous lire sur la page Facebook des “hacktivistes” dimanche 6 avril, révélant le nom de l’opération. OpIsrael se montre prêt à l’attaque. Sur le site du groupe, issu des “hacktivistes” et pirates du web Anonymous, on annonce déjà une journée entière de piratage de grands sites israéliens.

Les cibles sont principalement les institutions financières comme les banques et les sociétés de cartes de crédit, mais les institutions universitaires et les ministères sont également menacés.

CADEAUX – Pessah est une fête familiale : les Israéliens invitent leur famille élargie et s’invitent chez leurs proches. L’échange de cadeaux est aussi une tradition qui profite aussi aux commerçants : parfum, vaisselle, bijoux, décoration, électronique, électroménager, etc. Les enfants ne sont pas oubliés avec les jouets en tous genres, sans oublier les jeux vidéo.

La page Facebook de #OpIsrael, a reçu plus de 7247 mentions “j’aime” et son twitter est suivi par 27 000 abonnés. Opisrael

L’an passé, seuls les sites internet du ministère de l’Education et du Bureau central des statistiques avaient été la cible de ces attaques, et bloqués pendant quelques heures.

TOURISME – la semaine de Pessah est une semaine de vacances pour de nombreux Israéliens et leurs enfants. Beaucoup vont en profiter pour s’adonner à des excursions en Israël, ou pour effectuer de brefs séjours à l’étranger. Jacques Bendelac (Jérusalem)

L’évènement organisé lundi a rassemblé près de 4000 fans. “Le 7 avril 2014, nous demandons à nos frères et sœurs de pirater, d’altérer, de détourner, les bases de données, de réutiliser les mots de passe et d’administrateur, et de simplement résilier le cyberespace israélien par tous les moyens nécessaires”, appellent les pirates. “Nous sommes musulmans, des soldats d’Allah”, revendiquent-ils le groupe. Une photographie de Bernard-Henri

La cyber-menace se concentrera probablement sur des attaques de «service ​​ inaccessible», qui consistent à inonder un site par des milliers de demandes d’accès jusqu’à ce qu’il se bloque.

Un utilisateur a partagé une liste de 161 cibles, dont les adresses se terminent toutes par “.gov.il”.

Si les pirates se vantent de leurs exploits et ont provoqué un tapage médiatique important en 2013, Israël constitue un cyber-espace multi-sécurisé, dans un pays où les spécialistes informatiques anti-piratage ne manquent pas et qui, par conséquent, se montrent prévoyants – comme le piratage du site “www.opisrael.com” dimanche a pu le prouver. Source: i24News (Copyrights)



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Préparatifs de Pessah: le marathon du shopping bat son plein en Israël Les Industries militaires Israéliennes développent un obus de mortier guidé par GPS, résolvant le problème de la précision, qui offre à l’armée une réponse foudroyante aux cellules terroristes de Gaza et ailleurs.

Tenons-nous là, la réponse appropriée aux lancements de roquettes par les cellules terroristes de Gaza ? Tsahal est sur le point de recevoir un nouveau modèle d’obus de mortier guidé par GPS, développé par les Industries militaires. L’arme est conçue pour délivrer une frappe rapide et conglante contre les cellules terroristes, particulièrement celles présentes à Gaza, et elle a reçu le nom original de « Morty » (Patzmi, un jeu de mots sur l’acronyme hébraïque désignant le « mortier ») “Les obus de mortiers ont toujours été considérés comme des armes imprécises qui ne frappent que la zone ciblée, mais pas la cible elle-même », rappelle une source sécuritaire à Ynet. « Transformer l’obus de mortier en arme de précision, à l’aide d’un GPS est une véritable révolution sur le champ de bataille » Jusqu’à présent, Tsahal était équipé d’obus et de bombes de tailles variées pouvant être tirés aussi bien depuis l’espace aérien que depuis le sol (tels que les missiles Tammouz, un missile électro-optique avancé, principalement utilisé près de la frontière avec la Syrie). Cependant la récente escalade dans le Sud, les conditions météorologiques changeantes et les nuages bas rendent

parfois difficiles l’atteinte des cibles avec précision.

Le succès des tests récents a poussé les Industries militaires à annoncer que ces obus de mortiers sont, dès à présent, opérationnels. Le « Morty » a une portée opérationnelle de 8 kilomètres et un niveau de précision de plusieurs mètres, grâce aux détails de localisation entrés dans le système GPS et il est aussi considéré comme relativement peu coûteux, en comparaison à d’autres obus de mortier. “Morty” sera disponible pour les unités de mortier au sein des bataillons d’infanterie et sera adapté aux canons de 120 mm. Ce missile pourra être tiré depuis un véhicule de transport de troupes, et sera également proposé à la vente aux armées alliées combattant sur des tarrains comme en Irak et en Afghanistan. L’ogive du missile peut être programmée pour exploser à un ou deux mètres au-dessus de la cible et pas seulement quand elle entre en contact avec elle. Cette possibilité augmentera la capacité létale des shrapnel qui se diffusent contre les cibles, telles que des cellules terroristes qui se cachent dans des bâtiments, sur des terrains vagues ou dans des véhicules blindés. PS : de quoi, sans doute, passer leur rire sarcastique aux Gardiens de la Révolution, suite à deux tirs anticipés sans motif du « Dôme de Fer ». Jusqu’à pré-

sent, on pouvait croire qu’Israël évitait le conflit en s’en tenant à une mesure préventive et défensive, contre les tirs terroristes, grâce au Dôme de Fer. Désormais, son petit frère offensif est « dans les tuyaux » : Les Iraniens se moquent de Dôme de fer Après des tirs accidentels de deux projectiles par la batterie anti-missiles Dôme de fer installée près d’Eilat mardi, les Gardiens de la révolution en Iran ont déclaré ironiquement jeudi que le système anti-missile israélien représentait un danger pour l’Etat hébreu. La République islamique d’Iran s’est moquée du système anti-missile israélien Dôme de fer, évoquant ses « piètres » capacités technologiques, selon l’agence de presse iranienne Fars. « Cela démontre que non seulement le Dôme de fer est incapable d’assurer la sécurité des occupants, mais également que le système lui-même constitue une menace sérieuse pour les sionistes », a déclaré sarcastiquement le général Ramezan Sharif, qui gère les relations publiques du pays. Le raté de mardi « prouve une nouvelle fois la faiblesse du dôme », a-t-il ajouté. Yoav Zitun ynetnews.com Adaptation : Marc Brzustowski.

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Retour sur la hausse des menaces aux frontières d’Israël au cours du mois de mars 2014 Depuis le début du mois de mars, une augmentation significative des attaques terroristes le long des différentes frontières d’Israël a été constastée. Cette augmentation comprend des tentatives de contrebande de missile sol-sol de longue portée vers la bande de Gaza, l’explosion de deux engins explosifs contre les soldats de Tsahal au sud du Liban et à la frontière syrienne, les tirs de plus de 70 roquettes contre le sud d’Israël à partir de Gaza, la découverte d’un tunnel creusé depuis Gaza et pénétrant largement en territoire israélien et les opérations de routine du Commandement de la Région Centre afin d’empêcher des attaques terroristes et protéger la vie des civils israéliens.

Augmentation de l’instabilité à la frontière nord Durant le mois de mars, 2 roquettes ont frappé le nord d’Israël et 2 engins explosifs ont été activés contre des soldats de Tsahal le long de la frontière avec le Liban (14 mars) et la Syrie (18 mars). Au cours de ces attaques, 4 soldats ont été blessés. Un autre incident de ce genre a été évité le 5 mars lorsque des soldats de Tsahal ont identifié 3 terroristes du Hezbollah qui tentaient de poser un engin explosif dans les hauteurs du Golan. Tsahal a immédiatement réagi et a tiré en direction des suspects. A la fin du mois (28 mars) Tsahal a ouvert le feu en direction de 2 terroristes armés qui s’étaient infiltrés en Israël, sur le plateau du Golan. Suite à l’augmentation de ces menaces, l’armée israélienne est actuellement en train de revoir son dispositif sécuritaire le long de la frontière. L’Opération “Divulgation Totale” permet d’arrêter un cargo d’armes L’Opération “Divulgation Totale” s’est déroulée le 5 mars lorsque Tsahal a réussi à empêcher une tentative de contrebande d’armes en arretant un cargo en provenance d’Iran. Il était destiné aux organisations terroristes opérant dans la bande de Gaza. L’Opération a été rendue possible grâce aux capacités de renseignement et opérationnelles de Tsahal. Lors de cette opération 40 roquettes de type M-302, ayant une portée allant jusqu’à 160 kilomètres, 181 obus de mortier (122 mm) et environ 400 000 balle (calibre 7.62) ont été découverts à bord du cargo Klos-C. à Gaza, le Jihad Islamique Palestinien coordonne ses attaques avec le Hamas Au cours du mois de mars, environ 123 roquettes ont été tirées depuis Gaza sur Israël, 77 ont frappé le sud d’Israël. Ces chiffres comprennent l’attaque massive qui a eu lieu entre le 12 et le 14 mars, qui a vu un barrage de 70 roquettes frapper le sud d’Israël, et 5 roquettes supplémentaires être interceptées par le système de défense antimissile Dôme

de Fer. Ce fut l’attaque à la roquette la plus grave depuis l’opération “Pilier de Défense.” A la fin du mois dernier (le 21 mars) Tsahal a exposé l’ouverture d’un tunnel construit par des terroristes de Gaza et qui avait été découvert à proximité de villages israéliens. Le tunnel pénétrait à plus de 1200 mètres à l’intérieur d’Israël. Le tunnel était de profondeur variable, mais le segment découvert avait une profondeur de 6,5 mètres. C’est le quatrième tunnel détecté depuis les 18 derniers mois, ce qui indique une stratégie claire du Hamas de créer des points d’infiltration vers Israël. Au cours du mois passé deux engins explosifs ont été découverts et ont été neutralisés proche de la barrière de sécurité dans le sud de la bande de Gaza. De plus, le mois dernier, l’armée israélienne a réussi à empêcher que des roquettes ne soient tirées sur les civils israéliens en ciblant de manière précise dans la bande de Gaza, des terroristes responsables d’attaques contre le sud d’Israël. L’Armée de l’Air de Tsahal a ciblé des terroristes se préparant à lancer des roquettes (le 3 mars dernier) et un groupe de terroristes affiliés au Jihad islamique palestinien, immédiatement après qu’ils aient tiré un obus de mortier sur les soldats de Tsahal (le 11 Mars dernier). Des défis incessants en Judée-Samarie Le 10 mars, un Palestinien a tenté de s’emparer de l’arme d’un soldat de Tsahal au passage du pont Allenby depuis la Jordanie. La conclusion préliminaire de l’enquête indique que l’auteur, un juge jordanienne, a attaqué les soldats en charge de controle le passage, qui ont riposté et tué l’assaillant. Suite à cet incident, une enquête du corps de la police militaire de Tsahal a été mis en place. Le 22 Mars, l’armée israélienne et le Shabak ont mené une opération de nuit à Jénine pour arrêter un terroriste du Hamas, Abou Hamza Alhija, qui était recherché pour son implication dans des attaques passees ainsi que la planification de futures attentats contre les civils israéliens. Au cours de la mission, Abu Alhija s’est barricadé avec d’autres terroristes dans sa maison. Alors que les forces de sécurité mettaient tout en oeuvre pour arreter le suspect, il a ouvert le feu, blessant deux d’entre eux, et a tenté de s’échapper tout en continuant à tirer. Les soldats ont riposte aux tirs, tuant le terroriste. Une émeute extrêmement violente a ensuite éclaté sur les lieux de l’arrestation, durant laquelle des Palestiniens ont lancé des pierres, des engins explosifs improvisés et des bombes incendiaires sur les forces israeliennes qui ont riposté par des tir précis.



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Les palestiniens exigent 7 gestes israéliens avant de négocier… Les dirigeants palestiniens ont mis en avant de nouvelles exigences pour la poursuite des négociations avec Israël. Saeb Erekat, le chef de l’équipe de négociation palestinienne, Mahmoud al-Alula, membre du Comité central et du Conseil révolutionnaire du Fatah, ont publié cette liste dans la presse israélienne: Voici les nouvelles exigences palestiniennes: Tout d’abord, l’administration exige que Benjamin Netanyahu promette, par écrit, qu’un Etat Palestinien sera créer dans les frontières de 1967 et que Jérusalem sera la capitale de l’Etat de Palestine. Deuxièmement, la partie palestinienne exige la libération des prisons israéliennes de 1200 prisonniers palestiniens, dont Marwan Barghouti, Ahmad Saadat et Al-Shoubaki Fayda. Troisièmement, Israël doit lever le blocus de la bande de Gaza. Quatrièmement, les Palestiniens in-

sistent sur le retour des terroristes palestiniens déportés dans les pays arabes après la capture de l’église de la Nativité à Bethléem. Cinquièmement, Israël doit arrêter complètement la construction à Jérusalem-Est. Sixièmement, l’administration Abbas demande l’interdiction de l’exploitation de la zone A par Tsahal.Ramallah veut aussi prendre le contrôle de la zone C. Septièmement, les dirigeants israéliens doivent donner à 15 000 Palestiniens la citoyenneté israélienne en vertu de la loi sur le regroupement familial. Notons bien qu’il s’agit là d’une feuille de route pré-négociations de paix… Ce qui signifie qu’une fois un pareil document signé, ce qui est impossible, Israël pourrait négocier le reste… Mais comme tout est signé dans les pré-négociations… Forts ces palestiniens ! Par Avi Retschild

Arrestation de 6 avocats arabes à Jérusalem

La police de la capitale israélienne a arrêté, avec l’appui des services de renseignements intérieurs israéliens (Shin Bet), six avocats soupçonnés d’avoir transmis des informations du Hamas au pouvoir à Gaza aux prisonniers sécuritaires palestiniens incarcérés en Israël, par le biais de « l’immunité » dont bénéficie la profession vis-à-vis des clients, a rapporté le journal israélien Maariv mercredi. Les détectives et enquêteurs de l’unité centrale de la police de Jérusalem en conjonction avec le Shin Beth ont arrêté six suspects arabes ces dernières semaines, dont cinq hommes et une femme, tous résidents de Jérusalem-Est et soupçonnés d’agir au profit Hamas et le Djihad islamique. Au cours des trois dernières années les six avocats au service des organisations terroristes auraient transmis des messages aux membres emprisonnés en Israël du Djihad islamique et du Hamas. Les policiers ont notamment enregistré des contacts avec des membres de ces entités terroristes à l’étranger, qui leur versaient entre 100 et 120 euros par transaction d’information avec les prisonniers. La garde à vue a été prolongée par le tribunal de première instance jusqu’à jeudi, et, dans les prochains jours seront déposées des recours contre une demande de détention provisoire. La police a mené une enquête secrète pendant plusieurs mois qui a commencé avec la réception de l’information provenant des renseignements intérieurs sur la création d’un cabinet d’avocats à Issawiya nommé « Bureau Al-Quds des questions juridiques ». Le bureau est dirigé par deux frères: Mid-

hat Issawi (41 ans) et Shirin Issawi (36) résidents de Jérusalem-Est. Le lieu servait de pivot pour toutes les transactions entre le Hamas et les avocats, et s’y planifiait la tenue des visites aux prisonniers. Ces avocats arabes transféraient des messages écrits pour le compte du Hamas aux détenus sécuritaires palestiniens, des activités qui ont été rendues possibles par la clause de confidentialité qui protège les avocats. Les questions soulevées lors des entretiens entre les avocats et leur client avaient pour sujet la conduite financière de l’organisation terroriste, la mise en place de grèves de la faim des prisonniers du Hamas dans tous les établissements pénitentiaires, et l’élaboration d’un système de communication par le biais de programmes TV et de radios de l’Autorité palestinienne. Selon les informations que contenaient les ordinateurs saisis par le Shin Bet, le bureau « Al-Quds » aurait reçu plus de 200 000 euros entre janvier et février 2014 envoyés par des membres du Hamas. Shirin Issawi a été arrêté et a nié toute implication au cours de l’enquête en faisant valoir qu’il était étudiant en Master. Midhat Issawi, son frère (un ancien détenu qui a purgé une peine de 8 ans dans les prisons israéliennes) s’est enfui et a été arrêté quelques jours plus tard. Quatre avocats supplémentaires ont été retrouvés et ont admis avoir participé à ces opérations de « communication » entre le Hamas et ses membres en prison.




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