Numéro 012 Juin 2009

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N° 12 - Juin 2009

DOCTI

news

Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397

www.doctinews.com

Magazine Professionnel d’Information Médicale

Le déboursement direct et le manque de communication sur l’AMO, principaux freins à l’accès aux soins pour les assurés. Pr Driss Jamil, Président du Collectif associatif «Printemps du patient»

Mycoses Attention à la chaleur et à l’humidité ! FONDAMENTAUX

diététique

Acné La hantise des adolescents

Alimentation et tabac Une rude épreuve pour l’organisme



Editorial

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news

Magazine Professionnel d’Information Médicale

Directeur de publication et de rédaction Ismaïl BERRADA Rédactrice en chef Maria MOUMINE

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Mycoses

Ces indésirables «globe-trotters»

Par Ismaïl Berrada

Merci donc à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à l’épanouissement de Doctinews !

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> Dossier

Joyeux anniversaire à Doctinews !

Avec ce numéro, Doctinews souffle sa première bougie! Un an de persévérance et de fidélité à notre engagement de départ qui consistait à faire de ce support de communication une plate-forme d’échanges fructueux entre toutes les parties concernées par la santé. Un an et pas moins de 25 000 exemplaires distribués gratuitement chaque mois à destination de tous les professionnels de la santé : médecins, pharmaciens, industriels des produits pharmaceutiques… Un an que notre équipe analyse la grande mouvance du monde de la santé pour vous proposer un concentré d’informations pertinentes, fiables et agréablement illustrées. L’aventure n’a certes pas été dénuée de sacrifices. Mais fort heureusement, vous étiez nombreux à nous soutenir. Collaborateurs accomplis, lecteurs avertis, annonceurs engagés… votre grand appui a autant consolidé notre volonté de rester fidèles à nos promesses que notre patience à surmonter les épreuves. Fort de notre expérience et de votre dévouement, nous continuerons à enrichir et à développer la matière de nos prochaines livraisons. Et, surtout, nous continuerons à assurer notre rôle de médiateur entre les différents partenaires de la santé au Maroc. Car il y va de l’amélioration du rendement de notre système sanitaire et, audelà, de la santé et de l’éducation de l’être humain qui, à la base, restent le vecteur de tout progrès souhaité pour notre pays.

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26 > Fondamentaux Acné

Quand l’épiderme devient adolescent

18 > Institutionnel Printemps du patient 2009.

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Appel à l’application du tiers payant

10 > Flash santé La dermatologie marocaine honorée à Bucarest

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23 > Univers Pharma La contraception au masculin, ça existe aussi ! 48 > évasion Turquie Entre espace et temps

> Diététique Le gâchis nutritionnel dû au tabagisme

46 38 > Finances Gestion privée, une solution optimale pour les investisseurs particuliers?

Secrétaire de rédaction Rania KADIRI

Chef de publicité Leila BAHAR

Design et infographie Yassir EL HABBI

Impression Idéale

Direction commerciale A. BERRADA

DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion

> Sélection Dr. Mohamed Suerte Bennani. Un écrivain humaniste

32, Rue El Banafsaj Résidence Zaitouna App 12 CP 20140 - Casablanca. Tel : +212 522 27 40 46/69 Fax : +212 522 27 40 32 E-mail : contact@doctinews.com Site : www.doctinews.com

Dossier de presse : 08/22 Dépôt légal : 2008 PE0049 ISSN : en cours DOCTINEWS est tiré à : 25.000 exemplaires


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L’influence bénéfique des plantes en milieu hospitalier

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Une récente recherche publiée dans la revue HortTechnology et menée par l’American Society for Horticultural Science, a montré que les plantes favorisaient le rétablissement des patients après une opération de chirurgie. Les chercheurs ont pu constater que les patients hospitalisés dans des chambres décorées de plantes étaient moins enclins à développer des symptômes relatifs à l’anxiété, la douleur et la fatigue. En outre, l’étude a permis de relever que les enfants avaient une pression artérielle et un rythme cardiaque plus bas, dès lors qu’une plante était présente dans leur chambre. Il semblerait que quelque chose d’aussi simple qu’une plante peut remonter le moral des patients, entraînant une baisse des niveaux de douleur et de stress causés par la chirurgie. Des institutions telles que les hôpitaux psychiatriques, les centres de réinsertion, les prisons, pourraient se servir de cette nouvelle étude et en profiter pour mettre du vert dans leurs établissements.

Flash santé

Algérie. Stratégie de prévention contre la filariose cutanée

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Une journée de formation sur «La filariose cutanée et la stratégie de prévention dans les régions déshéritées du grand Sud» a été organisée à Illizi, en présence de 150 praticiens venus des douze wilayas du grand sud du pays. Initiée par le ministère de la San-

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té et de la Réforme Hospitalière (MSRH), cette rencontre avait pour objectif d’adopter une stratégie spécifique sur l’importance de la prévention contre les maladies tropicales (filariose, paludisme...) et le diagnostic des sujets présentant des facteurs de risque.

La journée a également constitué un espace d’échange des connaissances à travers des communications, des exposés et autres expériences partagées sur cette maladie tropicale infectieuse et plus précisément parasitaire.

Journée mondiale de l’Environnement 2009 La Journée mondiale de l’Environnement est célébrée chaque année, le 5 juin, dans plus de 100 pays. Cette année, le thème choisi est le changement climatique et les conséquences plus globales des changements environnementaux ainsi que les réponses que les sociétés peuvent y apporter. La lutte contre le changement climatique et pour la préservation des écosystèmes, qui est à la base même des systèmes économiques, est un problème mondial. Tous les efforts individuels, si petits soientils, peuvent contribuer au développement durable des systèmes économiques et des

communautés à travers le monde. À ce jour, des particuliers, des ONG, des membres associatifs et des groupes de jeunes, des entreprises, le monde de l’industrie et les médias organisent des activités telles que des campagnes de nettoyage, de plantation d’arbres, de grands rassemblements citoyens hauts en couleur, des concerts «verts», des concours d’écriture et de photographie dans les écoles ainsi que des efforts pour le recyclage. Objectif visé, renouveler leur engagement en faveur de la protection et du développement de l’environnement.


Doctinews - N째12 - Juin 2009


COMPOSITION :Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP 75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE : Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE : Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. DONNEES PRECLINIQUES: Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux. Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitement d'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI : L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastrointestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avantcoureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. INTERACTIONS : Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS, dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. EFFETS INDESIRABLES : Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastrointestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affections abdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de StevensJohnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. SURDOSAGE: Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINS consiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-35-93-14 (1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000. (2) RCP


Doctinews - N°12 - Juin 2009

L’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé est née

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Le CNRS, l’Inserm, le CEA, l’Inra, l’Inria, l’IRD, l’Institut Pasteur et la Conférence des Présidents d’Université (CPU) franchissent un pas majeur dans la coordination des sciences du vivant et de la santé en créant l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé. Fruit d’un accord équilibré entre acteurs institutionnels de la recherche, l’Alliance nationale vise à animer le dialogue, la concertation et, par voie de conséquence, la coordination entre les membres fondateurs, tant au niveau de l’analyse stratégique et de la programmation scientifique qu’au niveau de la mise en œuvre opérationnelle. Cette mise en œuvre se fera au sein de dix instituts thématiques multior-

ganismes (Itmo). Ceux-ci, authentique fer de lance de la programmation de la recherche française en sciences du vivant et de la santé, ne seront ni des opérateurs, ni des agences de moyens. Leur rôle consistera à animer, au sein de leur propre communauté scientifique et de leur champ de recherche, la réflexion stratégique, en associant les scientifiques, quel que soit leur établissement ou organisme de rattachement. L’élaboration conjointe de la programmation scientifique et la coordination des actions sera assurée, au sein de l’Alliance nationale, par un Conseil de coordination comprenant les directeurs (ou leurs représentants) des organismes membres, ainsi que ceux des dix instituts thé-

matiques multiorganismes et une représentation permanente de la Conférence des Présidents d’Université.

Hypertension, diabète et cardiopathies. Un fardeau pesant

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À l’occasion des 15e Journées nationales de médecine interne, la Société Algérienne de Médecine Interne (SAMI) a lancé un appel aux instances sanitaires du pays pour une meilleure prise en charge de certaines maladies qui posent un réel problème de santé publique comme l’hypertension, le diabète et les cardiopathies.

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Immunité. Les femmes mieux loties ! Les hommes et les femmes ne sont pas égaux en matière de biologie. Les femmes seraient plus résistantes aux infections. Le secret réside dans la production d’œstrogènes, ces hormones sexuelles de la femme, qui auraient un effet positif sur la réponse inflammatoire innée contre les bactéries pathogènes. Or, de l’intensité de la réponse inflammatoire (fièvre, rougeur, gonflement, sécrétions de diverses substances médiatrices) dépend, en partie, la capacité du corps à

Selon les spécialistes, la mise en place d’une stratégie de prévention permettra de réduire de moitié le coût des soins et des traitements. Les mesures préventives englobent une bonne hygiène alimentaire, la pratique du sport, la marche régulière (1h/jour) et une consommation très modérée de sel, de sucre et de matières grasses.

éliminer les microbes qui pénètrent dans le corps. L’étude porteuse de ces conclusions a été réalisée sur des souris dont le gène à l’origine de la sécrétion de Caspase-12 avait été inactivé, c’est-à-dire des souris plus résistantes aux infections. Ayant implanté à sa place, sur certains rongeurs, le gène humain de la Caspase-12, les chercheurs ont alors constaté que seules les souris mâles étaient devenues plus sensibles aux infections. Cette caractéristique du système immunitaire inné féminin se serait développée au cours de l’évolution pour mieux protéger les femmes sachant qu’elles assurent la reproduction de l’espèce. D’autres tests ont prouvé que les œstrogènes de synthèse, utilisés dans certaines pilules contraceptives, avaient le même effet. Ces hormones pourraient donc être utilisées pour renforcer le système immunitaire.


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De d à g Assis: A. Riad, R. Lazraket, Pr. S. Benchekroun De d à g debouts: J.Ohana, A.Masnaoui, N.Benabdarazik, A.Moukite,K.Hachimi Idrissi

Flash santé

Le Lions clubs au service des enfants cancéreux

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C’est fait ! Le service d’hématologie et d’oncologie pédiatrique (SHOP) va être doté d’une chambre stérile pour la réalisation de la greffe de moelle osseuse chez l’enfant de moins de trente kilos. Grâce à l’engagement de deux ONGs actives sur le terrain depuis de longues années et la contribution du SHOP, en particulier, et celle de la direction de l’hôpital du 20 Août, en général, le rêve de centaines d’en-

fants nécessiteux devient réalité. Une convention tripartite a été signée pour la réalisation de cette importante structure sanitaire entre Mme Amina Riad ( LIONS CLUB), M.Rachid Lazrak (AGIR ) et le Professeur Said Benchekroun (SHOP). Le LIONS CLUBS CASABLANCA LES IRIS consacre une enveloppe de 700.000 dirhams pour l’équipement de ce centre et s’engage à prendre en charge la totalité des frais

médicaux et pharmaceutiques (100 à 150.000 dirhams par enfant) des enfants nécessiteux devant subir une greffe de moelle osseuse. L’association AGIR aura la responsabilité de la mise en œuvre de cette entité. Le volet médical et technique est confié au SHOP sous la responsabilité du Professeur Said Benchekroun. A signaler que la cérémonie de signature a eu lieu le mardi 19 mai 2009, en présence de nombreuses personnalités dont Messieurs Abdelkader Masnaoui (Gouverneur), Abdou Moukite (Gouverneur élu), Khalil Hachimi Idrissi (Vice-Gouverneur) et Omar Berrda (Past-Gouverneur) représentant le LIONS CLUBS Maroc, Messieurs Najib Benabjalil, Mohamed Benmoussa, représentant l’association AGIR, ainsi que Monsieur Moulay Hicham AFIF, directeur de l’hôpital du 20 août et le Docteur Mifdal, directeur du centre de transfusion sanguine. Cette cérémonie a été clôturée par un cocktail offert par les laboratoires Sanofi Aventis.

Hépatite C. un nouveau traitement «plus court et plus efficace»

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Selon l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP), une étude européenne coordonnée par un médecin de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil laisse espérer un nouveau traitement de l’hépatite C qui augmenterait le taux de guérison et ne durerait que six mois au lieu d’un an. Le traitement actuel, qui associe interféron alpha et ribavirine, permet de guérir environ la moitié des malades. En y ajoutant le Telaprevir, les chercheurs ont ob-

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3e congrès national de la SOMADEC Active depuis plusieurs années, la Société marocaine de dermatologie esthétique et chirurgicale (SOMADEC) organise, les 12 et 13 juin 2009, au centre de conférence de Skhirat, son 3e congrès national. Cette édition qui connaîtra la participation de nombreux intervenants marocains et étrangers, sera marquée par un cycle de cours de perfectionnement pratique de pigmentologie. Axé principalement sur le vitiligo, ce cycle a pour objectif de permettre aux dermatologues de dispenser une meilleure prise en charge aux patients souffrant de ces affections.

tenu un taux de guérison de presque 70% pour le virus de l’hépatite C de génotype 1, le plus fréquent. En outre, la durée du traitement n’est que de six mois au lieu des douze actuels. «Les résultats de cette étude sont très encourageants», souligne l’AP-HP. Une étude de phase III est maintenant menée qui, si elle confirme ces conclusions, «devrait permettre une mise sur le marché de ce nouveau traitement d’ici environ deux ans.»

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3e édition de MED CONTACT

Organisé pour mener des réflexions à propos de l’avenir de l’industrie pharmaceutique au Maroc, le 3e forum pour la réflexion et le développement pharmaceutique, MED CONTACT 2009, se tiendra le 11 juin 2009, à l’Hôtel Kenzi Tower, à Casablanca. Autour de tables rondes et conférences animées par des experts, se réuniront entre autres professionnels de la santé, des industriels pharmaceutiques et des syndicalistes pour enrichir le débat sur des sujets aussi pertinents que l’innovation galénique et l’optimisation de la relation médecin-patient.


Nurodol

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Doctinews - N°12 - Juin 2009

Ibuprofène

NOUVE

La maniabilité d'utilisation grâce à la pipette graduée en Kg

AU

Comprimés 200 mg Boite de 20

Sirop 200 ml 20 mg /ml 1 dose = 1 kg poids

Fièvre et Douleur

IDENTIFICATION DU MEDICAMENT a / COMPOSITION EN SUBSTANCES ACTIVES Ibuprofène 20mg…………………………….…q.s.q. 1ml de suspension buvable b/ FORME ET PRESENTATION PHARMACEUTIQUE Suspension buvable en flacon de 200ml. c/ CLASSE PHARMACO-THERAPEUTIQUE ANALGESIQUE ET ANTIPYRETIQUE. 2. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Ce médicament contient de l’ibuprofène. Il est indiqué chez le nourrisson et l’enfant de 3 mois à 12 ans (soit environ 40 kg), dans le traitement de la fièvre et/ou des douleurs telles que : maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires et courbatures.3. ATTENTION a / CONTRE-INDICATIONS : Ne pas utiliser ce médicament dans les cas suivants : 1 /A partir du 6 ème mois de grossesse. 2/ Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de ce médicament ou d’un médicament apparenté, notamment autre anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine. 3/ Antécédents d’allergie à l’un des constituants de ce produit. 4/ Ulcère de l’estomac ou du duodénum en évolution. 5/ Maladie grave du foie.6/ Maladie grave des reins.7/ Maladie grave du cœur.8/ Lupus érythémateux disséminé. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI AVANT D’UTILISER CE MEDICAMENT, CONSULTER VOTRE MEDECIN, EN CAS : 1/ d’antécédent d’asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (cf. contre-indications),2/ lors de la varicelle, il est prudent d’éviter l’utilisation de ce médicament.3/ De traitement anticoagulant concomitant : ce médicament peut entraîner des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perforations.4/ D’antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l’estomac ou du duodénum ancien),5/ De maladie du cœur, du foie ou du rein, 6/ D’intolérance au fructose, syndrôme de malabsorption du glucose et du galactose ou déficit en sucrase-isomaltase (maladies métaboliques rares). Ce médicament ne doit pas être utilisé en raison de la présence de saccharose et de sorbitol. AU COURS DU TRAITEMENT : 1/ En cas de troubles de la vue, PREVENIR VOTRE MEDECIN,2/ En cas d’hémorragie gastro-intestinale, ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D’URGENCE. En cas de diabète ou de régime hypoglucidique (pauvre en sucre), tenir compte de la teneur en saccharose ( 0.5 g par ml). GROSSESSE / ALLAITEMENT Ce médicament est destiné au nourrisson et à l’enfant, cependant, en cas d’utilisation dans des circonstances exceptionnelles par une femme susceptible d’être enceinte, il faut rappeler les faits suivants : Ce médicament ne sera utilisé pendant les 5 premiers mois de grossesse sur les conseils de votre médecin. A PARTIR DU 6 ème MOIS DE GROSSESSE, vous ne devez en AUCUN CAS prendre DE VOUS MEME ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves, notamment sur un plan cardio-pulmonaire et rénal, et cela, même avec une seule prise. Il peut arriver toutefois, dans des cas très particuliers, que votre gynécologue vous prescrive ce médicament. Dans ce cas, respectez STRICTEMENT l’ordonnance de votre médecin. En cas d’allaitement, l’utilisation de ce médicament est à éviter. CONDUITE DE VEHICULES ET UTILISATION DE MACHINES Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des vertiges et des troubles de la vue. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si votre enfant a pris récemment un autre médicament, notamment des anticoagulants oraux, d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens y compris l’aspirine et ses dérivés à fortes doses, de l’héparine injectable, du kayexalate, du lithium, du méthotrexate à fortes doses (supérieures à 15 mg par semaine) et de la ticlopidine. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Voie orale RESERVE AU NOURRISSON ET A L’ENFANT, DE 3 MOIS A 12 ANS (SOIT ENVIRON 40 Kg), Ce médicament n’est pas recommandé pour les enfants dont le poids est inférieur à 7kg La posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 à4 prises sans dépasser 30mg/kg/jour.L’administration de nurodol se fait par une pipette graduée une dose par Kg. Bien agiter le flacon avant l’emploi. Faire boire de l’eau après absorption de la suspension. Le prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre, elles doivent être espacées d’au moins 6 heures. Durée du traitement : si la douleur persiste plus de 5 jours ou la fièvre plus de 3 jours, ou si elles s’aggravent ou en cas de survenue d’un nouveau trouble, en informer votre médecin. Si vous avez donné plus de Nurodol ENFANTS ET NOURRISSONS 20mg /ml suspension buvable en flacon que vous n’auriez dû, consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Si vous oubliez de donner Nurodol ENFANTS ET NOURRISSONS 20mg/ml suspension buvable en flacon : ne donnez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oubliée de donner. EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS Comme tout médicament, Nurodol ENFANTS ET NOURRISSONS 20 mg /ml suspension buvable en flacon est susceptible d’avoir des effets indésirables. sensation de picotement dans la bouche et/ou dans la gorge : faire boire de l’eau, réactions allergiques : cutanées (éruption sur la peau, allergie cutanée, démangeaisons, œdème, aggravation d’urticaire chronique), respiratoires (crise d’asthme), générales (brusque gonflement du visage et du cou : œdème de Quincke), Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie digestive (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir), celle-ci est d’autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée, il peut exceptionnellement être observé des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements et de raideur de la nuque. Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin. En cas de varicelle, il peut exceptionnellement être observé une infection grave de la peau. Exceptionnellement, vertiges, maux de tête, rares troubles de la vue, diminution importante des urines. Quelques rares modifications biologiques peuvent nécessiter éventuellement un contrôle des bilans sanguin, hépatique et rénal : troubles du fonctionnement des reins, taux anormalement bas de certains éléments du sang pouvant se traduire par pâleur ou fatigue intense (globules rouges), signes d’infection ou fièvre inexpliquée (globules blancs), troubles transitoires du fonctionnement du foie, si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien. LISTE DES EXCIPIENTS AYANT UN EFFET NOTOIRE Saccharose, sorbitol, glycérol, rouge cochenille A. CONDITIONS DE CONSERVATION Ce médicament est à conserver à une température comprise entre +4° C et + 30°C. Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption figurant sur le conditionnement du produit.

Laboratoire SYNTHEMEDIC 22-22, Rue Zoubeir Bnou El Aouam Roches Noires - Casablanca A.Benkabou, Pharmacien Responsable Tél: 05 22 40 47 90 / 92 - Fax : 05 22 40 45 79


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La dermatologie marocaine honorée à Bucarest

Flash santé

Dr Merzoug Laila , résidente en dermatologie au CHU Ibn Rochd-Casablanca, en compagnie du Pr Andreas Katsambas, président de l’EADV

«Étude comparative des aspects cliniques de la leishmaniose cutanée à leishmania tropica et leishmania major au Maroc», tel est l’intitulé du travail remarquable qui a été présenté lors de la 6e édition du symposium de l’EADV (European academy of dermatology and venereology) qui s’est tenu du 23 au 25 avril dernier à Bucarest, capitale de la Roumanie. Réalisée par le Dr Laïla Merzoug sous la direction du Pr Soumia Chiheb, spécialiste en leishmaniose, cette étude a été primée par l’Académie pour son originalité, sa pertinence et sa rigueur scientifique. Le projet en question avait pour but de comparer les aspects cliniques des deux types de LC à travers l’expérience du service de dermatologie de Casablanca. À cette fin, 176 cas de LC on été colligés de janvier 1995 à mai 2008 au service de dermatologie du CHU de

Casablanca. Les résultats ont révélé qu’au Maroc la LC connaît une grande mobilité géographique avec apparition de nouveaux foyers de LC à L.tropica dans le nord (Province de Taza, Zouagha moulay Yacoub) et dans le centre sud (Province de Chichawa), tandis que des foyers de LC à L.major se sont réactivés depuis 2003 dans le sud (Province de Ouarzazate et Zagora). La comparaison des différents aspects cliniques des cas recensés selon leur origine géographique et le parasite en cause, a montré le même profil clinique avec prédominance des formes papulo-nodulaires et ulcéro-croûteuses. C’est ainsi que la recherche a conclu que l’aspect clinique de LC ne dépend plus du type de parasite en cause, mais plutôt du caractère endémique ou épidémique du foyer et de l’état immunitaire du patient.

1ères Journées internationales de médecine esthétique et anti-âge 12 -13 Juin 2009 marrakech www.anti-age-workshop.com www.stedag.com

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Gelev Maroc. Le laser, sous toutes les coutures En 2009, le groupe d’évaluation en lasers et échographie vasculaire, Gelev Maroc, poursuit sa route selon les axes qu’il a déterminés depuis son avènement en 2004. L’année 2007 a été marquée par l’organisation de ses premières rencontres à Essaouira, du 24 au 27 mai. Cette rencontre internationale a été notamment marquée par la participation de Gelev France et de la Sflm (Société Francophone des Lasers Médicaux). Plate-forme d’échange

d’expériences, cette société savante a récidivé en présence de près de trois cents médecins et chercheurs en tenant, du 7 au 10 mai 2009, au Palais des congrès de Ouarzazate, ses deuxièmes journées scientifiques. La ville n’a pas manqué de réserver à ses milliers de visiteurs une ambiance à la fois chaleureuse, rehaussée par le festival des Roses de Kalaat M’Gouna, et aussi studieuse que lors de la tenue de son congrès

précédent. Avec, toutefois, une particularité, celle de coupler, pour la première fois, cette rencontre scientifique avec les journées d’endovasculaire. Selon le Professeur Amira Benjelloun, présidente du Gelev, ce choix se trouve largement justifié par les multiples apports du laser dans la chirurgie vasculaire. L’importance de l’événement réside également dans un contenu dont la valeur ajoutée est avérée. Celuici approche en effet la thématique


Doctinews - N°12 - Juin 2009 centrale en rapport avec plusieurs spécialités dont l’ORL, la cancérologie et la dermatologie, cumulant à cette fin ateliers pratiques, tables rondes, conférences et symposiums. Chacune de ces activités a présenté des éléments de réponse quant au bon usage des lasers dans les différentes disciplines approchées, et leurs nouvelles applications pour un bénéfice thérapeutique maximal. La qualité de l’événement a été également enrichie par la participation d’un panel de sommités internationales spécialisées dans cette branche de médecine très prometteuse. Les deuxièmes journées scientifiques du Gelev Maroc ont été une autre occasion de dévoiler les multiples avantages de cette technique. Selon le Professeur Amira Benjelloun, «celle-ci tend de plus en plus à devenir l’instrument incontournable dans bon nombre de cas de prise en charge thérapeutique. Couper, cicatriser, suturer, obstruer les veines dans la pathologie variqueuse, faire des résections de tumeur, désobstruer les artères ne sont en fait que

Pr Benjelloun Amira, présidente de Gelev Maroc en compagnie du Pr Sekkat, lors du congrès à Ouarzazte.

quelques exemples de ses nombreuses utilisations. D’ailleurs, lors de ce congrès, deux cas de hernie discale ont bénéficié d’une cure au laser à l’hôpital Sidi Hcin de Ouarzazate. Première du genre, au Maroc, cette intervention est très prometteuse en

termes de bénéfices thérapeutiques et économiques. Outre la réduction de la durée de l’hospitalisation, le recours au laser permet d’une manière générale de minimiser les coûts, tant directs qu’indirects.»

Remercie vivement tous ses Partenaires pour leur participation au congrès Partenaires officiels

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AGE.

Prenons soin de nos vieux! Créée il y deux ans, l’Association de gérontologie «Espoir» a organisé les 8 et 9 mai derniers sa deuxième rencontre de gérontologie à Casablanca. L’objectif visé était de faire connaître la gériatrie et la gérontologie et de souligner les nombreuses lacunes qui caractérisent la prise en charge de cette tranche de la population. Avec la collaboration du Dr Mustapha Oudrhiri, Président de l’association de gérontologie «Espoir»

Flash santé

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a population marocaine vieillit de plus en plus, comme le montrent si bien les statistiques. Selon les projections du Centre d’études et de recherches démographiques du Maroc (CERED), la population âgée de plus de 60 ans sera de l’ordre de 11,1 % en 2020 et de 24 % en 2050. Très peu rassurantes, ces prévisions le sont encore moins à l’analyse des répercussions tant sanitaires que socioéconomiques de ce changement. «L’effet cumulatif de plusieurs maladies chroniques en même temps, la polymédication et la vulnérabilité physiologique liées à l’âge et à la perception négative de cette période de la vie contribuent de manière significative à l’apparition de la fragilité, de l’incapacité et de la perte d’autonomie tant physique que financière chez la population vieillissante», a expliqué le Dr Mustapha Oudrhiri, président de l’Association de gérontologie «Espoir» (AGE). La prise en charge de cette catégorie de la population nécessite donc une attention particulière pour la satisfaction de ses besoins multiples et divers. Une mutation démographique non préparée Mis à part la reconnaissance officielle comme une spécialité par le ministère de la Santé et les plans d’action sans impact marquant élaborés par les ministères concernés, la réponse risque d’être décevante. «Commençons par décrire la si-

tuation sanitaire d’abord: absence de structures spécialisées en gériatrie, très peu de gériatres -avec des compétences sous-estimées-, pas d’équipes paramédicales formées en matière de gériatrie… À ce jour, le Maroc ne compte que 36 structures d’accueil destinées aux personnes âgées. La famille demeure certes la cellule naturelle de leur accueil, comme l’a affirmé Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, lors de la clôture de cette 2e rencontre de gérontologie. Mais ces centres, qui abritent environ 3 500 personnes, sont loin d’être adaptés pour l’accomplissement correct de leur mission. Bien plus que cela, ils sont le plus souvent le refuge de malades mentaux et d’enfants abandonnés. Côté ressources humaines, notre pays ne dispose que de 16 gériatres exerçant dans le secteur public. La formation continue des médecins devient donc une priorité. C’est donc cet objectif que s’est assigné l’AGE. Composée notamment de gériatres, de médecins généralistes et d’infirmiers, cette ONG organise des ateliers et des rencontres de gérontologie au profit des professionnels de la santé, effectue, en parallèle, des recherches scientifiques et participe à de nombreuses manifestations internationales.» «L’association a initié un projet de création d’un service -à l’hôpital Mohamed Sekkat de Casablanca-, entièrement dédié aux soins spécifiques à cette population. «Cette

structure, pour laquelle un budget de 3 millions de dirhams a été alloué, est le fruit d’une convention que nous avons conclue avec la préfecture de Aïn Chock dans le cadre de l’INDH. Notre objectif est d’assurer à nos concitoyens âgés une

prise en charge adéquate et multidisciplinaire», a ajouté le Dr Mustapha Oudrhiri. Outre le manque de moyens techniques et humains nécessaires pour répondre à leurs diverses attentes, nos vieux vivent dans bon nombre de cas dans la pauvreté et l’exclusion. Les jardins publics et les cafés deviennent un repère pour ces personnes perçues pas plus que des consommateurs dans la société. En régression progressive, le soutien


Doctinews - N°12 - Juin 2009 familial devrait être compensé par un soutien social. Mais la réalité est toute autre. Selon le dernier recensement de la population et de l’habitat, 5% de personnes âgées vivent seules. C’est dire la nécessité d’intensifier des activités à caractère sportif et culturel et des loisirs pour les occuper et soulager leurs maux. L’implication de tout un chacun s’avère indispensable. En attendant que ces appels se concrétisent, l’AGE continue d’œuvrer dans ce sens. C’est ainsi qu’elle a organisé une randonnée au profit de 60 retraités de l’OCP, dans la région de Benslimane, en avril dernier. Placées sous le thème: «Oeuvrons ensemble pour une vieillesse réussie !», les actions de sensibilisation entreprises par l’association placent l’information du grand public Une équipe motivée au profit de la gériatrie marocaine.

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La SMMAD se mobilise contre les TFI

L’organisation mondiale de gastro-entérologie (OMGE) a célébré, le 29 mai dernier, la journée mondiale du syndrome de l’intestin irritable (TFI). À cette occasion, la SMMAD a organisé une série de conférences et de rencontres scientifiques dans différentes régions du Royaume à la réussite desquelles l’implication des amicales régionales a largement contribué. Conscients de leur rôle incontournable pour la sensibilisation et l’éducation sanitaire du grand public, les médias étaient tout naturellement les partenaires de cette action. Pour les organisateurs, l’objectif visé était d’attirer l’attention sur le fait que les TFI constituent un syndrome très fréquent. Ils représentent, en effet, plus de 70 % des consultations chez le spécialiste et une part non négligeable des consultations chez le médecin généraliste lequel examine et oriente éventuellement le patient anxieux, car les symptômes de ce syndrome dont le diagnostic re-

pose sur l’anamnèse, sont le plus souvent inquiétants et intenses. C’est ainsi que les patients de moins de 50 ans ayant des symptômes chroniques et récurrents n’ont généralement pas besoin d’examens complémentaires endoscopiques. Quant aux patients âgés de plus de 50 ans et ayant des symptômes d’apparition récente pouvant évoquer un syndrome du côlon irritable, ils doivent subir une évaluation morphologique colique, par coloscopie totale. Enfin, c’est chez les patients présentant des symptômes d’intensité moyenne entraînant ponctuellement une incapacité fonctionnelle qu’une intervention pharmacologique ciblée en fonction du symptôme dominant pourra être considérée. Il faut garder en mémoire qu’à ce jour, aucun agent pharmacologique ne peut prétendre guérir le TFI, bien qu’il existe des médicaments capables de soulager certains symptômes particuliers.

Exploration du syndrome du côlon irritable Critères de Rome présents NFS, VS, examen biochimiques de base

au premier plan. Celles-ci portent essentiellement sur les bonnes habitudes à prendre -bonne alimentation, exercice physique et éviction du tabac et de l’alcool- pour mieux préparer cette étape de la vie, difficile pour bon nombre de personnes. La stratégie nationale relative aux personnes âgées, présentée lors de la 2e rencontre de gérontologie par la ministre, Mme Nouzha Skalli, paraît ambitieuse, mais à quand son application effective ?

Signes et symptômes d’alarme (Amaigrissement, anémie, hémorragie, fièvre, symptômes nocturnes Antécédents familiaux : néoplasie colique, MICI, maladie cœliaque) Présents Examens complémentaires Spécialisés : coloscopie

Absents Moins de 50 ans

Plus de 50 ans

Traitement empirique En fonction du signe Dominant

Coloscopie


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Fès

Congrès international d’épidémiologie

Flash santé

Les 7 et 8 mai derniers, Fès a abrité le Congrès international d’épidémiologie. Première du genre au Maroc, cette rencontre a été initiée par des associations françaises et le laboratoire d’épidémiologie et de recherche clinique de la Faculté de Médecine de Fès. Cet entretien que nous a accordé le Pr Chakib Nejjari, président de l’ADELF, nous rapproche davantage de cet événement d’envergure.

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Voulez-vous nous parler du laboratoire d’Epidémiologie et de Santé Communautaire du CHU de Fès et de sa relation avec l’ADELF et le RFUEC ? Le laboratoire d’Epidémiologie est un laboratoire de la jeune Faculté de médecine et de Pharmacie de Fès. Sa création remonte à 2002. Ses missions essentielles sont la formation de base des étudiants en médecine et la formation continue des professionnels de santé en épidémiologie et en santé communautaire, ainsi que la réalisation de travaux de recherche dans ces spécialités. Nous entretenons des relations de collaboration sur des priorités de santé publique pour le Maroc, avec de nombreuses organisations à l’échelle nationale (ministère de la Santé, Association Lalla Salma de lutte contre le cancer…). À l’échelle internationale, l’Association des épidémiologistes de langue française (ADELF) et le Réseau français des unités des essais cliniques (RFUEC) sont deux de nos principaux partenaires étrangers, ce qui explique notre collaboration avec eux qui a abouti à ce premier congrès dans notre pays. Quels sont les objectifs et recommandations de ce 3e congrès? L’objectif principal du congrès était l’épidémiologie clinique c’est-à-dire les applications de cette discipline à la recherche clinique comme, par exemple, les essais thérapeutiques des nouveaux médicaments. Nous avons proposé de structurer l’organisation de la recherche clinique et de développer son enseignement au Maroc pour contribuer à une meilleure formation de nos médecins dans ce domaine essentiel pour la prise en charge optimum des malades et pour construire de nombreux partenariats dans ce domaine. Le congrès, auquel beaucoup de confrères de notre pays ont participé, a constitué un espace d’échange de connaissances et d’expériences entre les spécialistes venus de tout le monde francophone et les médecins et professionnels de la santé de notre pays. Les thèmes choisis à Fès ont favorisé la rencontre

d’experts de haut niveau et de professionnels de toutes les spécialités concernées: épidémiologistes, cliniciens hospitaliers et du secteur privé, cadres de l’industrie pharmaceutique, administrateurs et déciLe Dr Chakib Nejjari Professeur d’épidémiologie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Fès.

deurs de la santé publique, acteurs des associations dans le domaine de la santé… Ce congrès, qui a apporté la preuve du dynamisme de l’épidémiologie francophone, a délivré des recommandations intéressantes en matière de vigilance sanitaire et de promotion de la recherche épidémiologique en réseau. Les participants ont mis aussi


Doctinews - N°12 - Juin 2009 l’accent sur la nécessité d’une collaboration structurée dans le cadre d’un réseau sud-sud ainsi que d’une formation à une «culture» de la recherche clinique. Cette «culture» reste encore insuffisante dans notre pays, alors que, dans un contexte globalisé, l’enjeu est d’une importance stratégique. Comment situez-vous l’épidémiologie parmi les autres spécialités? L’épidémiologie, qui a été longtemps considérée, à tort, comme une discipline qui éloigne le médecin de son patient, devient aujourd’hui de plus en plus attractive. Ce congrès était une occasion de rappeler que l’épidémiologie ne se pratique pas qu’en laboratoire ou en institut de recherche, mais qu’elle place le patient au centre de ses préoccupations. Il faut dire aussi que les champs de l’épidémiologie sont devenus extrêmement vastes et que l’on commence à voir émerger des axes de plus en plus nombreux comme l’épidémiologie d’intervention, l’épidémiologie clinique, la pharmaco-épidémiologie, la neuro-épidémiologie... L’épidémiologie joue un rôle fondamental pour bien connaître la distribution des maladies, en comprendre les déterminants et évaluer les actions faites. L’épidémiologie clinique, quant à elle, doit jouer un rôle de plus en plus important dans la prise des décisions cliniques aux différentes étapes de la prise en charge des patients: dépistage et diagnostic, mesures thérapeutiques et pronostic. Quelles sont les perspectives d’avenir de cette discipline au Maroc? Le choix du Maroc pour l’organisation de ce congrès témoigne de la reconnaissance des progrès effectués par notre pays dans ce domaine. Les perspectives sont certainement très prometteuses. D’abord, on voit de plus en plus l’émergence d’équipes de recherche en épidémiologie dans les facultés de médecine et de pharmacie. On voit aussi l’émergence au Maroc de

travaux épidémiologiques souvent multicentriques et de grande qualité. Le ministère de la Santé prépare actuellement la création d’un Institut National de Santé Publique, à l’instar des Center for Diseases Control (CDC) au États-Unis et de l’Institut National de Veille Sanitaire (INVS) en France. Ce projet montre l’intérêt de notre pays pour le développement de cette discipline qui est amenée à jouer dans l’avenir un rôle incontournable pour la protection de la santé de nos concitoyens. La mise en œuvre de ces objectifs nécessitera, bien sûr, une ressource humaine hautement qualifiée, ce qui est un défi à relever dans les plus brefs délais. En tant qu’épidémiologiste, que pensez-vous des efforts fournis par le Maroc pour la lutte contre la grippe porcine et quelle devrait être, selon vous, la conduite à tenir par les professionnels de la santé? En tant qu’épidémiologiste, on est bien sûr interpellé face à ce défi planétaire. À ce jour, aucun cas ne s’est déclaré dans notre pays. Les efforts fournis sont adéquats et conformes aux recommandations internationales de l’OMS. Inutile de rappeler une fois de plus l’importance de l’épidémiologie dans cette actualité comme c’est le cas pour les autres grands fléaux sanitaires mondiaux qui ne connaissent pas de frontières. L’épidémiologie est appelée à jouer un rôle de premier plan, aussi bien dans la recherche que dans la surveillance, la vigilance et la veille sanitaire. L’OMS classe aujourd’hui la grippe A H1 N1 au niveau 5 qui précède le niveau 6, stade de la pandémie. Les professionnels de la santé doivent être vigilants et surtout être attentifs et à l’écoute de toute les directives données par le ministère de la Santé dans le cadre de la stratégie nationale. L’application à la lettre de la stratégie du ministère de la Santé est fondamentale et l’improvisation n’est pas de mise.

D‘éminents Professeurs nationaux et internationaux étaient présents au congrès de l’Association des Epidémiologiste de Langue Française (ADELF).


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Buccoseptyl. Bain de bouche à base d’huile essentielle de sésame

actu produits

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ntroduction sur le marché marocain d’un nouveau produit d’hygiène buccale, BUCCOSEPTYL, à utiliser en bain de bouche, matin et soir, après le brossage. Il s’agit d’une solution à base d’huile essentielle de sésame, destinée au traitement et à la prévention des caries, des problèmes de déchaussement des dents et de la mauvaise haleine. Grâce à sa teneur élevée en lipide, il dépose sur la dent un film gras qui la protège contre l’adhésion des sucres. Buccoseptyl est une solution concentrée qui peut être utilisée pure ou diluée dans la même quantité d’eau, à raison de 3 cuillerées à café de solution pure et 3 cuillerées d’eau claire, 2 à 3 fois par jour en rinçage ou gargarismes pendant 30 secondes à une minute.

CLOROTIR Céfaclor

Laboratoires: SANDOZ Indications thérapeutiques: Traitement des infections ORL, les infections respirations basses, les infections urinaires non compliquées Présentations: Flacon de 125 mg/5ml PPM 53.00 DH Flacon de 250 mg/5ml PPM 80.00 DH

NORACIN Norfloxacine 400 mg

Laboratoires: NOVOPHARMA Indications thérapeutiques: Traitement des infections des voies urinaires hautes et basses de l’adulte. Présentation: Boîte de 14 comprimés 400 mg PPM 105.00DH

ZADRYL Cétirizine

Laboratoires: POLYMEDIC Indications thérapeutiques:

Rhinites allergiques saisonnières et perannuelles, urticaires et conjonctivites allergiques. Nouvelle présentation: Boîte de 30 comprimés dosés à 10 mg PPM 105.00 DH

SPECTRUM Collyre Ciprofloxacine 0.3%.

Laboratoires: COOPER Maroc Indications thérapeutiques: Conjonctivite sévère, kératite, ulcères cornéens, abcès de cornée dus à des germes sensibles à la ciprofloxacine. Présentations: Flacon de 5 ml PPM 33.00 DH

SPECTRUM Gouttes auriculaires Ciprofloxacine 0.3%.

Laboratoires: COOPER Maroc Indications thérapeutiques: Traitement local des otites aiguës externes d’origine bactérienne à tympan non perforé. Présentations: Flacon de 5 ml PPM 33.00 DH


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es produits SEBAMED, issus de la recherche scientifique allemande, sont des soins corporels au pH de 5,5, pH acide naturel de la peau. Les produits SEBAMED stabilisent le manteau protecteur de la peau et renforcent sa fonction de bouclier biologique. Bien plus que de simples soins cosmétiques, les produits SEBAMED présentent de nombreuses qualités médicinales: d’un pH de 5,5, sans savon, sans alcalins, sans paraben et biodégradables. Ils sont recommandés par les dermatologues pour les peaux particulièrement sensibles et fragiles (notamment les bébés) et, bien sûr, pour tous les types de peaux. Une large gamme de soins corporels SEBAMED est disponible pour tous à chaque étape de la vie : bébé, adolescent, peau acnéique, anti-âge, solaire, toilette intime… Disponible en pharmacie dès juillet 2009. Distribués par Biocorp.

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Laboratoires: COOPER MAROC Indications thérapeutiques: Antiépileptique indiqué dans les épilepsies partielles et généralisées Présentations: Boîte de 30 comprimés dispersibles dosés à 5 mg PPM 94.00 DH Boîte de 60 comprimés dispersibles dosés à 5 mg PPM 178.00 DH Boîte de 30 comprimés dispersibles dosés à 25 mg PPM 96.00 DH Boîte de 60 comprimés dispersibles dosés à 25 mg PPM 182.00 DH Boîte de 30 comprimés dispersibles dosés à 50 mg PPM 150.00 DH Boîte de 60 comprimés dispersibles dosés à 50 mg PPM 285.00 DH Boîte de 30 comprimés dispersibles dosés à 100 mg PPM 196.00 DH Boîte de 60 comprimés dispersibles dosés à 100 mg PPM 372.00 DH

Laboratoires: AFRIC-PHAR ET ALCON CUSI Indications thérapeutiques: Traitement des affections inflammatoires non infectieuses. Traitement poste opératoire du pole antérieure. Inflammation oculaire associée à la chirurgie de la cataracte Présentations: Flacon compte gouttes de 5 ml PPM 45.90 DH

Lamotrigine

Pranoprofène

TENSIOTEC Ramipril

Laboratoires: POLYMEDIC Indications thérapeutiques: Traitement préventif des complications cardiovasculaires. Présentations: Boîte de 30 gélules dosées 2.5 mg PPM 46.00 DH Boîte de 30 gélules dosées 5 mg PPM 57.00 DH Boîte de 30 gélules dosées 10 mg PPM 114.00 DH


Doctinews - N°11 - Juin 2009

Acné

Quand l’épiderme devient adolescent Motif de consultation le plus fréquent chez le dermatologue, l’acné survient le plus souvent dans cette période d’instabilité hormonale et de fragilité émotionnelle qu’est l’adolescence. Avec la collaboration du Dr Mounir SBAI, Dermatologue, Hôpital Ain Chok Casablanca

fondamentaux

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ontrairement à ce que pensent de nombreuses personnes, l’acné n’est ni un signe de manque d’hygiène ni la conséquence inévitable de la consommation de certains aliments comme le chocolat. L’acné est en fait liée aux changements biologiques et physiologiques qui accompagnent l’adolescence. Les répercussions négatives, tant sur le plan émotionnel, psychologique et social, associées à l’acné, sont si considérables que sa prise en charge médicale acquiert les dimensions d’une réelle maladie. Pour preuve, les coûts annuels de traitement dépassent le milliard de dollars aux États-Unis, dont environ 100 millions de dollars pour des médicaments délivrés sans ordonnances. L’influence d’une bactérie Signe d’hyperactivité des glandes sébacées, l’acné commence à la période pré-pubertaire avec la croissance des surrénales et le début d’une production plus importante d’androgènes. Le développement des gonades les augmente encore. L’activité des glandes sébacées étant stimulée, elles produisent davantage de sébum. Comme les adolescents ne développent pas tous une acné, nous supposons que doit survenir, en plus, une hypersensibilité des glandes sébacées à l’égard des androgènes qui seraient sous la

Garantir

dépendance de facteurs génétiquement déterminés. La desquamation anormale de l’épithélium folliculaire provoque une rétention du matériel contenant de la kératine dans le follicule et, par suite, l’apparition de comédons. Dans un tel milieu, le Propionibacterium acnes, qui fait partie de la flore cutanée normale, trouve des conditions optimales pour se multiplier. Comme ce germe produit une chimiokine qui attire les granulocytes, le système immunitaire réagit à cette prolifération et donne lieu à l’apparition d’une papule ou pustule inflammatoire. L’acné touche environ 80% de jeunes et 30% d’adultes. Toutefois, l’acné peut également être observée chez l’adulte, principalement chez la femme, même après 25 ans. Dans ce cas, elle peut être le résultat d’une prise de médicaments (des corticoïdes, par exemple), d’une exposition à des produits chimiques ou de l’utilisation de cosmétiques inadaptés. À cet âge, l’association de l’acné à une pilosité excessive doit faire l’objet de la recherche d’une cause hormonale, notamment ovarienne. Dans certains cas, un début de grossesse peut s’accompagner d’une

éruption de boutons. Quant au stress et l’exposition au soleil et aux hormones, ils ne sont que des facteurs qui favorisent son apparition. Enfin, des facteurs héréditaires entreraient aussi en jeu dans la mesure où l’on observe que les Blancs courent plus de risque d’avoir une acné que les Asiatiques ou les Noirs. Sus aux boutons! Nodules, boutons noirs, blancs, rouges... l’acné peut prendre différentes formes. Disgracieuse, elle prédomine sur la peau du visage. Mais il arrive qu’elle se manifeste aussi, chez certaines personnes, sur le cuir chevelu, le cou, le dos, la poitrine et les avantbras, provoquant fréquemment des lésions disgracieuses qui peuvent dans certains cas être durables. Ces lésions peuvent notamment avoir un effet important sur la qualité de vie en termes d’inconfort avec, pour conséquence, un impact psychologique et social non négligeable. En effet, touchant principalement les zones exposées, elle survient le plus souvent dans une période d’instabilité et de fragilité émotionnelle : l’adolescence. À cela s’ajoute le fait que l’acné peut engendrer des cicatrices inesthétiques, dont le traitement correcteur (chirurgie correctrice : relèvement des cicatrices, excision, suture, voire greffes, peeling, laser ablatif...)

une répartition équilibrée de l’offre de soins entre

les milieux urbain et rural entre les régions.


Doctinews - N째12 - Juin 2009


Doctinews - N°12 - Juin 2009

fondamentaux

Acné sévère, chez une jeune femme, associée à un léger hirsutisme.

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est parfois difficile et onéreux. Il est donc important de prendre en charge l’acné le plus tôt possible afin d’éviter son aggravation. Le démarrage du traitement est précédé d’un diagnostic. Ce dernier est essentiellement effectué, au cours d’une inspection attentive à la recherche des caractéristiques très spécifiques des lésions. Le traitement dont la durée peut s’étaler sur plusieurs mois dépend du grade et de la sévérité de l’acné. Mais en général, on utilise un traitement local (gel, lotions, crèmes) et un traitement général (comprimés, gélules, capsules pris par voie orale). Pour freiner le développement des bactéries (c’est le cas des antiseptiques, par exemple) ou réduire la sécrétion de sébum (notamment avec les rétinoïdes), divers produits peuvent être prescrits. En tête de liste, figurent le peroxyde de benzoyle, qui exerce une action bactéricide et anti-inflammatoire puissante, et les antibiotiques topiques dont les plus probants sont ceux à base de clindamycine ou d’érythromycine. La trétinoïne, cet acide de la vitamine A, peut également traiter très efficacement l’acné en agissant sur la formation des comédons. On peut le prendre en application topique ou oralement (isotrétinoine), dans les cas d’acné grave. Dans les cas où l’acné résiste aux traitements topiques, la prise d’antibiotiques en comprimés, pendant quelques mois, combinés à un traitement topique, peut être nécessaire. Ces antibiotiques sont généralement très performants, mais leurs

effets indésirables en limitent l’usage. Pour les cas les plus rebelles d’acné inflammatoire (avec des kystes), on utilisera l’isotrétinoïne, avec précaution, étant donné qu’elle est associée à des malformations congénitales, à des fausses couches ainsi qu’à des troubles du métabolisme lipidique et de la fonction hépatique. Quant aux acides alpha-hydroxy ou AHA (alpha-hydroxy acids), des substances acides naturellement présentes dans certains fruits ou aliments, ils font tomber plus rapidement les cellules mortes et combattent ainsi l’obstruction des pores. Parmi les différents AHA étudiés, l’acide glycolique est le plus prometteur. Ces AHA sont incorporés soit dans des solutions dermo-nettoyantes, soit dans des crèmes, en association avec les autres traitements cités. L’action de ces derniers est augmentée, mais leur utilisation peut être suivie d’effets secondaires, dont l’irritation, surtout au début du traitement. Enfin, certaines pilules anticonceptionnelles faibles en oestrogènes peuvent aider à la combattre. Ces pilules sont surtout utilisées en cas de troubles des règles associés à d’autres signes de dysfonctionnement hormonal (telle qu’une pilosité anormale). Par ailleurs, il importe de signaler que certains produits étant photosensibilisants, toute exposition au soleil pendant le traitement peut rendre la peau plus vulnérable. Il faut donc les appliquer le soir ou les combiner avec un écran solaire d’indice de protection élevé. Certains écrans existant sur le marché, conçus pour les patients acnéiques, sont de ce fait hypoallergéniques, non parfumés et additionnés à des substances apaisantes et hydratantes. Une légère poussée peut également être observée au début du traitement. Mais elle ne doit en aucun cas décourager le patient à le continuer. La récidive n’est pas non plus moins fréquente. Ces récidives sont souvent occasionnées par le stress, l’abus de cosmétiques mal adaptés, une exposition solaire excessive… d’où l’intérêt d’un traitement d’entretien. Dans tous les cas, un geste manuel est le plus souvent nécessaire pour évacuer certains points noirs et microkistes : un nettoyage qui doit être réalisé dans un cabinet médical dans de bonnes conditions d’hygiène.

Types d’acné

-A cné chéloïdienne. À la suite d’une suppuration des follicules pilaires de la nuque, un bourrelet dur se forme sur la nuque. Ce problème se traite difficilement. Il est fréquent chez les sujets bruns. -A cné chlorique ou professionnelle: elle se manifeste par de gros comédons causés par l’exposition au chlore en milieu industriel. -A cné conglobata. Cette acné très grave se caractérise par une suppuration qui se produit au niveau du tronc, de la nuque et des plis de flexion. L’inflammation, qui se produit à la fois en surface et sous la peau, laisse des cicatrices permanentes. Dans ce cas, un traitement urgent, à base de rétinoides oraux, s’avère nécessaire. -A cnés causées par les bromures et les iodures. Ces formes d’acné se manifestent chez les utilisateurs de médicaments dans lesquels on retrouve ces substances. -A cné excoriée. Conséquence d’un grattage fréquent et compulsif, elle ne se retrouve que chez les jeunes filles ayant des tendances anxieuses. Au départ, il peut s’agir d’une acné légère aux yeux des autres, mais ces adolescentes la jugent inacceptable. Un prise en charge psychologique, couplée à un traitement médical, permet de guérir ce type d’acné.

Symptômes de l’acné - Comédons ouverts («points noirs»): follicules pileux dilatés avec, au centre, un point noir. Ils sont rarement associés à une inflammation. - Comédons fermés («boutons blancs»): petites papules blanches qui disparaissent spontanément sans laisser de cicatrice. - Pustules : des lésions contenant du pus se forment lorsqu’un comédon devient inflammé sous l’action des cellules du système immunitaire combattant les bactéries. - Nodules et kystes: en cas d’acné inflammatoire, des nodules et kystes causés par des infections plus étendues sont situés plus profondément sous la peau et forment des bosses dures et enflées. - Cicatrices: les lésions profondes peuvent laisser sur la peau des marques d’apparence variable, selon les personnes.


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Grippe A. Le malheur des uns fait le bonheur des autres

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Depuis l’apparition de la pandémie, le nombre de cas confirmés de grippe A (H1N1), répartis dans 39 pays, a dépassé 8.480. Les dégâts tant humains et matériels sont énormes et alarmants. Mais pour MacoPharma, la maladie n’apporte que de bonnes nouvelles. Spécialisé dans le matériel médical, le groupe nordiste a annoncé qu’il a dopé son chiffre d’affaires. Suite à de nombreuses sollicitations, il compte même augmenter sa production de masques respiratoires en prévision de commandes massives. Cette structure pharmaceutique, installée sur trois sites dans le Nord de la France, à Mouvaux, Tourcoing et Neuville-en-Ferrain, va plus loin encore. Elle a même exprimé son intention d’embaucher 45 personnes. L’expression « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » revêt ici tout son sens.

univers pharma

Novo-Metformine. Le nouveau produit de Novo Nordisk en Algérie

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Les laboratoires pharmaceutiques danois Novo Nordisk viennent de mettre sur le marché algérien leur premier médicament, le Novo-Metformine. De la famille des antidiabétiques oraux, il est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 (non insulino-dépendant). Disponible dans les officines locales, le médicament est produit sous deux formes : en comprimés de 850 mg et 500 mg. Selon les indications

fournies par la direction locale de la santé et de la population, la production au 1er trimestre 2009 a été de 107.243 boîtes pour une capacité annuelle de 628.000 boîtes. Depuis

Grippe A (H1N1). Roche se mobilise

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Dans un communiqué, Roche a annoncé qu’il offrait 5,65 millions de doses supplémentaires de son antigrippal Tamiflu à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le groupe pharmaceutique suisse va augmenter ses capacités de production et sera en mesure de produire 110 millions de traitements durant les cinq prochains mois. Le groupe prévoit de produire jusqu’à 36 millions de traitements par mois si nécessaire, atteignant ainsi le seuil de sa capacité maximale de production de 4 milliards de capsules (ou 400 millions de traitements) par an. Un accroissement de la production qui permettra à l’OMS de reconstituer ses stocks régionaux et à Roche d’y ajouter des traitements pédiatriques d’environ 650.000 emballages de capsules de 30 mg et 45 mg.

son lancement, durant le dernier semestre 2008, Cinq mille boîtes ont déjà été commercialisées, pour un stock de production de 156.664. Selon la même source, la filiale de Novo Nordisk est en négociations avec la Pharmacie centrale des hôpitaux et l’Entreprise nationale de distribution en détail des médicaments (Endimed) en vue d’élargir son réseau de clients en plus des pharmaciens grossistes.


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Sanofi-aventis TV pour une communication de haute technologie

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Leader mondial de l’industrie pharmaceutique, Sanofi-Aventis lance Sanofi-aventis TV. À travers cet espace de communication et d’informations sur le Web, le groupe vise à ouvrir une fenêtre sur la vie de l’entreprise, ses activités et ses engagements dans tous les pays où il est présent. Au menu de cette nouvelle WebTV, de courtes vidéos régulièrement renouvelées offrant une grande variété de programmes et de formats -interviews, portraits, reportages- pour les patients, les professionnels de santé, collaborateurs du groupe, médias, analystes financiers et actionnaires. Selon Christopher A. Viehbacher, Directeur général de SanofiAventis, « ce nouveau moyen de communication est un autre exemple du processus de transformation en cours chez Sanofi-Aventis.»

La contraception au masculin, ça existe aussi !

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Après de longues années de recherche d’une substance équivalant à la pilule contraceptive utilisée par le sexe faible, sont apparues des injections mensuelles de testostérone qui agissent comme un contraceptif chez les hommes. L’efficacité de ces injections a été testée chez 1.045 Chinois âgés de 20 à 45 ans, chacun d’eux père d’un enfant et engagé dans une relation stable. Ces hommes qui ont participé à l’étude ont reçu des injections pendant six mois. Les résultats ont montré que, pour la plupart d’entre eux, la quantité de spermatozoïdes a diminué et que le traitement n’a pas été efficace chez 5% des hommes. La question est de connaître la durée de l’intervalle avant un retour à la normale après que ces hommes aient cessé de recevoir ces fameuses injections, sachant qu’il faut en général 200 jours à l’organisme de l’homme pour que la quantité de spermatozoïdes redevienne identique à celle d’avant les injections de testostérone. Il convient de noter qu’un an après avoir reçu ces injections, 17 hommes n’ont pas complètement retrouvé leur fertilité alors que pour les autres le retour à la normale a eu lieu trois mois plus tard. Les effets secondaires des injections de testostérone se manifestent par une sensibilité de la zone des injections, des éruptions cutanées ou de l’acné, et d’éventuels effets sur la libido. Ces effets varient d’une personne à l’autre, mais les plus communément observés restent l’augmentation de cette dernière.

Maghreb. Bientôt un bureau d’informations pharmaceutiques

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Des experts maghrébins en matière de médicaments et d’équipements médicaux ont convenu, à Tripoli, de la création d’un bureau maghrébin d’informations pharmaceutiques et l’élaboration d’un projet maghrébin pour la coordination des systèmes d’enregistrement des médicaments. Selon le secrétariat général de l’UMA, cette structure constituerait un «trait d’union» entre les institutions maghrébines concernées et aurait pour mission l’étude des marchés et l’échange d’informations sur les sociétés pro-

duisant les médicaments en vue de «l’unification des systèmes de contrôle de qualité des médicaments et de leur conformité aux normes internationales, dans la perspective de la reconnaissance mutuelle des certificats de conformité des médicaments entre les pays de l’Union». Les participants se sont par ailleurs mis d’accord sur la rédaction de la mouture finale du projet maghrébin de coordination des systèmes d’enregistrement des médicaments à la faveur d’un atelier de travail maghrébin qui sera organisé en Algérie en juin 2009.


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Médicaments génériques au Maroc. Quels droits pour les pharmaciens ?

univers pharma

Sous le thème: «Le médicament générique: état des lieux et perspectives d’avenir», s’est tenue le 25 avril dernier, la 4e édition de la journée d’étude du Syndicat des pharmaciens de Mohammedia. Éclairage sur le sujet, à travers cet entretien avec le Docteur Abderrahim Chaouki, Président du Syndicat des Pharmaciens de Mohammedia.

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En tant que pharmacien d’officine et président du syndicat des pharmaciens de Mohammedia, êtes-vous convaincu par les interventions des responsables du département de tutelle sur la qualité du générique? Oui, je suis convaincu de la bonne qualité du générique au Maroc. J’ai eu la chance de visiter le laboratoire de contrôle des médicaments et j’ai été agréablement surpris par la compétence des intervenants pharmaciens dans le domaine et par la qualité du matériel utilisé pour le contrôle du médicament générique. En plus, de par ma responsabilité en tant que pharmacien, je ne veux absolument pas dénigrer la qualité de l’industrie pharmaceutique marocaine. D’abord, parce que ce sont des pharmaciens qui l’ont instituée et développée et ensuite, parce qu’elle se situe aujourd’hui au même niveau de qualité que celle prévalant en Europe et aux État-Unis. Le ministère de l’Industrie et du Commerce a confié à un cabinet américain l’établissement d’un diagnostic objectif sur l’industrie pharmaceutique marocaine. Pensez-vous que la qualité du médicament marocain ne concorde pas avec les normes européenne et américaine ? Je ne suis pas un spécialiste en économie. Mais je pense que la taille des laboratoires, la pro-

duction nationale et les chiffres d’affaires réalisés par les firmes nationales ne leur permettent peut-être pas de pénétrer les marchés européens et américains. Et, encore une fois, cela n’a rien à voir avec la qualité du médicament. Cependant, des exemples de réussite existent ! C’est le cas notamment du laboratoire Iberma qui fabrique des spécialités commercialisées en Espagne. Que pensez-vous de la campagne publicitaire du ministère de la Santé sur les génériques ? La publicité pour le médicament générique peut s’avérer intéressante à condition qu’elle fasse appel aux professionnels du secteur, ce qui ne semble pas avoir été le cas. La preuve, c’est que le citoyen lambda ne sait toujours pas ce que représente le médicament générique ; certains pensent que les génériques sont des médicaments de moindre qualité, d’autres que ce sont des produits de mauvaise qualité, parce que fabriqués au Maroc. Autre remarque importante sur cette campagne, à la fin du spot publicitaire, on demande au citoyen de consulter le médecin pour tout conseil sur le médicament générique. Or, on ne peut pas faire la promotion du générique sans la consultation et la contribution scientifique effective du pharmacien d’officine. La marge du pharmacien est à

l’étude au Parlement. Qu’en pensez-vous ? Le médicament ne représente que 10% des dépenses de santé. Faire croire aux citoyens que c’est la marge du pharmacien qui est la cause de la hausse du prix du médicament est non seulement malhonnête, mais dangereux, dans la mesure où le pharmacien devient le coupable désigné de tous les maux. Remettre en cause, aujourd’hui, la marge du pharmacien, c’est mettre en péril l’existence de toute une profession, et nous ne pouvons l’accepter. Faut-il rappeler que la pharmacie d’officine a subi ces dernières années une attaque en règle, d’abord de la part du ministère des Finances (abrogation de la convention fiscale, instauration de la TVA sur la para et dernièrement sur les médicaments) et ensuite de la part de certains médecins (vente de produits de contrastes, de vaccins…) et enfin, de la part de certaines associations (vente d’insuline…). Devant ce constat alarmant, nos organismes professionnels (en particulier la fédération nationale des syndicats du Maroc de par ses prérogatives) useront de tous les moyens légaux pour contrecarrer tout projet qui mettrait en faillite la pharmacie d’officine. Les pharmaciens ont prouvé, il n’y a pas si longtemps de cela, qu’ils savent se mobiliser derrière leurs organismes lorsque les circonstances les y obligent.


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Les mycoses

Ces indésirables «globe-trotters»

D’origine infectieuse, les mycoses sont une source importante d’inconfort pour le patient. D’autant que leurs désagréments s’accentuent davantage durant l’été.

Avec la collaboration du Pr Hakima BENCHIKHI - BERRADA Dermatologie-Vénérologie C.H.U Ibn Rochd -Casablanca

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omme nous le savons, la peau et la muqueuse abritent de nombreux microbes dont la présence est indispensable pour éviter la prolifération de germes pathogènes. Mais il arrive que ces germes saprophytes, qui se nourrissent aux dépens des matières mortes, deviennent euxmêmes pathogènes en raison des toxines qu’ils sécrètent. C’est ainsi que dans un climat trop humide, une hygiène défectueuse ou, au contraire, trop méticuleuse, un changement du taux d’acidité du milieu, la flore saprophyte est modifiée et les champignons se développent et causent l’apparition de mycoses sur le corps et dans l’organisme. Selon leur degré de gravité, elles peuvent être légères ou potentiellement mortelles. C’est ainsi qu’on distingue les mycoses superficielles des mycoses profondes. Ces dernières, étant en prin-

cipe plus graves, se soignent plus difficilement en raison, d’une part, de la ténacité de l’agent causal, et d’autre part, du fait de la baisse de l’immunité chez les personnes qui en souffrent et qui présentent généralement une déficience immunitaire importante (Sida, par exemple). C’est ainsi qu’elles favorisent des maladies En cas de récidive, les mycoses peuvent signaler la présence d’un état prédiabétique et/ou d’une déficience immunitaire.

poumons. Ou encore les candidoses généralisées qui atteignent le cœur, les poumons et les méninges, les coccidioïdomycoses, les blastomycoses, les sporotrichoses, l’histoplasmose américaine et africaine, qu’on ne rencontre que dans les pays tropicaux. Par contre, certaines mycoses, comme le blastocystis, sont sans danger. Quant aux premières, qui feront l’objet de notre analyse, et qui sont les plus fréquentes, elles sont relativement banales et faciles à traiter.

opportunistes, certains champignons pouvant même devenir pathogènes (candida, aspergillus, mucor, cryptococcus...). Les principales mycoses profondes sont la cryptococcose qui provoque des atteintes méningées et pulmonaires ou l’aspergillose, qui se développe également dans les

Un seul intermédiaire peut suffire… Qualifiées également d’aiguës ou de cutanéo-muqueuses, les mycoses superficielles résultent en général d’une modification de l’équilibre local par une cause externe (chaleur, humidité, transpiration …) ou interne (diabète, corticothérapie générale, antibio-

Le saviez-vous ? Soupçonnées depuis l’antiquité, les mycoses ne deviennent une entité clinique qu’avec l’apparition du microscope vers le XVIIIe siècle. Les premières cultures sont obtenues et codifiées en laboratoire à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. C’est à partir des années soixante-dix/quatre-vingt que la mycologie médicale prend son véritable essor (survie grâce à la thérapeutique, immunodépression induite ou acquise).


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thérapie…). Elles sont dues à des champignons microscopiques dont les plus fréquents sont les dermatophytes, lesquels se transmettent soit par un animal ou une personne contaminés, soit par l’intermédiaire de sols humides. On y trouve également les levures (surtout le Candida), qui sont naturellement présentes dans l’organisme et qui, dans certaines conditions (humidité, stress, prise de médicament, etc.), peuvent entraîner une infection. Siégeant au niveau de la peau et de ses annexes (poils, cheveux, ongles) ou des muqueuses (tissus qui tapissent la bouche, tube digestif, voies respiratoires, organes génitaux…), elles se manifestent différemment selon leur localisation. Sur la peau, par exemple, elles se manifestent par la présence de plaques rouges croûteuses, ou de vésicules, avec de fortes démangeaisons. Lorsqu’elles se situent entre les doigts de pied, avec une peau blanche, suintante et marbrée de fissures, elles prennent le nom de pied d’athlète. Lorsque les champignons se développent dans le vagin, la sensation de brûlure et la sécheresse vaginale dominent. Des démangeaisons et des pertes blanches (leucorrhées) sont possibles. Mais d’une façon générale, elles entraînent une inflammation de la peau, des démangeaisons, une rougeur, avec des petites peaux sèches en surface (la desquamation). Gênante, tant par son aspect inesthétique que par sa tendance à s’étendre et à récidiver, cette forme de mycoses est un véritable « globe-trotter » ! Elle peut en effet passer facilement des organes génitaux à l’aine, à l’aisselle et/ou aux pieds pour revenir au sexe, voire «voyager» vers une autre personne par un contact di-

rect ou non. Le diagnostic repose sur l’observation clinique du secteur infecté afin de rechercher les caractéristiques très spécifiques d’atteinte des muqueuses ou de la peau. Cependant, seul le prélèvement d’un échantillon et la culture dans un milieu spécifique du champignon en cause permettent de faire le diagnostic avec certitude et proposer ensuite le traitement le mieux adapté. Ce prélèvement, réalisé sur la peau, les ongles, les poils ou les muqueuses, est examiné en laboratoire selon deux processus. Dans un premier temps, un examen direct, au microscope, qui montre des levures bourgeonnantes avec filaments de champignons très caractéristiques. Cet examen sera suivi de l’ensemencement dans un milieu spécial qui aboutira au développement de colonies blanches, exactement comme les champignons qui se développent à la surface d’un pot de confiture. Le mycogramme, quant à lui, qui est un examen permettant de tester la sensibilité du champignon au produit anti¬candidosique connu, n’a d’intérêt que dans le cas de candidose chronique ou de candidose disséminée. Enfin, la biopsie de peau, de muqueuse ou d’ongle, qui permet de rechercher le champignon, n’est d’usage qu’en cas de doute clinique pour éliminer une lésion d’une autre nature. Contre la récidive, un traitement prolongé est conseillé Le traitement est basé essentiellement sur la suppression des facteurs favorisants : la macération (chaussures en plastique ou en caoutchouc, baskets…), les sousvêtements en nylon ou en matière synthétique, les désinfectants et les savons à Ph acide, un diabète

Aspergillus sp

Candida albicans

Moisissure noir type mucor

Cryptococcus neoformans

Dermatophytes


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non ou mal soigné. Une hygiène très rigoureuse est tout autant recommandée : lavage matin et soir au savon, rinçage soigneux, et séchage. Pour cela, le recours à un sèche-cheveux, notamment dans les plis ou entre les orteils, est très utile. La durée du traitement est un autre facteur déterminant pour la guérison définitive de la mycose. Ce dernier, qui est forcément prolongé (2 à 3 semaines minimum), doit être poursuivi durant une dizaine de jours après la disparition des lésions. Ce traitement fait appel à des antifongiques, de préférence spécifiques du champignon mis en évidence. Le traitement est local (peau et muqueuses), mais il peut être complété par un traitement général en cas d’épidermomycose étendue, d’atteinte matricielle de l’ongle ou d’atteinte plantaire. Les mycoses vaginales nécessitent que le partenaire soit également traité de façon à éviter que soit provoquée une nouvelle contamination lors des rapports sexuels. Le choix de la forme d’administration dépend des zones atteintes: suspension pour les mycoses buccales, comprimés pour les mycoses digestives, ovules gynécologiques pour les mycoses vaginales. Le traitement local comprend un

lavage avec un produit alcalin, puis l’application d’antiseptiques suivie de l’application locale de pommade, crème ou lotion à base d’antifongique, soit spécifiques du candida soit débordant leur activité sur le seul candida pour s’élargir à d’autres champignons. Il est parfois nécessaire (notamment pour les mycoses vaginales) de faire une nouvelle cure 15 jours ou 1 mois après la première. En cas de récidives, plusieurs cures peuvent être nécessaires. Les mycoses, hors d’un contexte pathologique particulier, ne sont pas graves et se traitent bien malgré la durée parfois longue d’un traitement et de possibles récidives. Dans une certaine mesure, les mycoses peuvent être évitées. Il suffit de prendre quelques précautions pour limiter la macération et l’humidité : une hygiène cutanée correcte et quotidienne, mais pas excessive, un séchage scrupuleux entre les grands plis, entre les orteils, des chaussures ouvertes l’été, des sous-vêtements (en particulier les slips) en coton. Des lotions ou poudres antifongiques (si la personne n’est pas allergique à l’iode) peuvent être préventivement appliquées quotidiennement entre les orteils si des conditions inévitables favorisent la macération : chaleur, chaussures fermées par obligation (longue marche), transpiration…

Intertrigo dermatophytique interorteils.

Candidose buccale.

Teigne tondante.

Mycoses. Règle d’or de prévention • • • • • • • • • • • •

Ne pas marcher pieds nus dans les vestiaires ou dans les piscines, Utiliser une serviette par personne, Ne pas porter de vêtements et sous-vêtements synthétiques, Ne pas porter de vêtements serrés, Ne pas garder un maillot de bain humide sur soi, Utiliser un produit de douche désinfectant pour les pieds, Changer ses sous-vêtements tous les jours, Changer de chaussettes tous les jours, Porter des vêtements qui peuvent être lavés à l’eau bouillante, Faire attention aux chaussures favorisant l’humidité et les lésions, Pendre soin de ses pieds, Bien se sécher les pieds, particulièrement entre les orteils.

Onchomycose unguéale latéro-distale.

Epidermomycose de la peau glabre.


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Sièges et manifestations des mycoses

1- Les mycoses de la bouche et du tube digestif

- Muguet ou stomatite (mycose de la bouche): la muqueuse de la bouche, d’abord rouge, devient sèche et se couvre de granulations blanches. - Glossite ou mycose de la langue: langue rouge avec des enduits blanchâtres au niveau des sillons. - Perlèche : mycose de la commissure des lèvres, avec un aspect blanchâtre sur le bord interne, se traduisant par des démangeaisons et une douleur d’intensité variable.

2- Les mycoses génitales - Vulvite/vaginite : démangeaisons vulvaires tenaces et brûlures associées à des pertes blanches abondantes ; les rapports sexuels deviennent douloureux (dyspareunie).

dossier

- Balanite chez l’homme : souvent chronique, avec une fine desquamation.

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- Urétrites: mycose de la muqueuse de l’urètre (canal entre la vessie et l’orifice urinaire) se traduisant par de fréquentes envies d’uriner et des petites brûlures à l’émission des urines. -A nite (candidose de l’anus) : mycose digestive, sensations de brûlures et démangeaisons. L’anus est rouge et fissuré avec parfois un enduit blanchâtre.

3- Les mycoses cutanées - Mycose des grands plis (plis unguinaux, sousmammaires, axillaires, interfessiers): vastes placards rouge foncé entraînant des démangeaisons importantes avec sensation de cuisson. L’existence d’une petite fissure au fond du pli est très évocatrice d’une mycose. - Mycose des petits plis: lésions rouges, suintantes, fissurées entre les doigts ou les orteils. - Pied d’athlète: intertrigo dû au tricophyton, avec une desquamation blanchâtre entourant une fis-

sure au fond de l’espace interorteils. -P ityriasis versicolor: forme pigmentée avec taches chamois brun; forme dépigmentée avec taches blanches apparues après une exposition au soleil. Les lésions siègent sur le tronc, le cou ou les bras. -D émangeaisons du cuir chevelu, en particulier chez l’enfant: teignes dues à la prolifération de dermatophytes dans la kératine du cheveu.

4- Au niveau des ongles - Mycose des ongles ou onyxis: elle s’accompagne d’un périonyxis avec des replis de la peau autour de l’ongle, rouges, luisants et très douloureux.

5- Les autres atteintes - Pyodermites: ce sont des lésions donnant naissance à des bulles et des pustules qui ressemblent à de l’impétigo, mais dont le diagnostic peut être évoqué du fait qu’elles sont chroniques et résistantes aux antibiotiques. - Mycoses candidosiques disséminées: fréquentes chez les sujets immunodéprimés, elles se disséminent sous forme de petites macules au niveau du tronc et des membres, n’épargnant ni le cuir chevelu ni le pubis. - Mycose congénitale: il s’agit d’une éruption précoce, disséminée sur l’ensemble du territoire cutané, surtout le tronc et le visage, qui atteint un nouveau-né dans les douze heures qui suivent un accouchement. - Mycose candidosique néonatale: c’est une mycose du nouveau-né qui cause les mêmes types de lésions que chez l’adulte (muguet buccal, anite, éruption des fesses) qui survient plus tard, après contamination, lors de l’accouchement d’une mère présentant une mycose vaginale méconnue. - Mycose chronique: liée à un déficit immunitaire (par exemple, le Sida), elle comporte des lésions au niveau de la bouche, des lèvres, de la peau et des ongles.


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Printemps du patient 2009

Appel à l’application du tiers payant

institutionnel

La seconde édition du Printemps du patient s’est déroulée le jeudi 16 avril dernier, à Casablanca, avec, comme thème principal, «Maladies graves et chroniques. Les connaître pour mieux les prendre en charge».

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De d à g: Pr Amal Bourquia, Présidente de l’Association «Reins», Pr Driss Jamil, Président de SOS Hépatites, Dr M. Saleh Bennouna, Président de l’Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde (AMP).

édias, patients, ONG et de nombreuses personnalités, dont des représentants du gouvernement, des organismes de remboursement, des assurances privées, des partis politiques, des professionnels de la santé, des industries pharmaceutiques ont manifesté leur volonté de se pencher de manière plus approfondie sur l’étude des moyens les plus appropriés susceptibles d’améliorer la qualité de vie de plus de trois millions de patients souffrant d’affections graves et chroniques. Avec l’évolution démographique de la population marocaine, qui tend au vieillissement, et les changements de mode de vie, ces maladies enregistrent une nette progression. Longues, évolutives et coûteuses, elles produisent des effets considérables sur l’accélération du processus de vieillissement et de perte d’autonomie chez les personnes touchées.

Cause du plus important taux de mortalité à travers le monde, elles sont un lourd fardeau pour les sociétés et les systèmes de santé. Ces maladies, plus connues sous l’appellation «affections de longue durée», posent de ce fait un réel problème de santé publique. Afin de maîtriser cet enjeu sanitaire de taille, la mobilisation des instances concernées s’impose. De ce fait, le «Printemps du patient» constitue un premier pas dans le processus d’amélioration de leur prise en charge. L’AMO, un système sous la loupe L’organisation de cette édition a coïncidé avec une foultitude d’actualités liées au système de santé marocain, dont la publication de deux études portant sur l’évaluation du système de couverture médicale, réalisées par le collectif associatif Printemps du patient et l’ANAM. Ayant pour principal objet, la connaissance et la

perception de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), les résultats de ces deux études se rejoignent. Toutes deux ont révélé que le déboursement direct et le manque de communication sur l’assurance-maladie étaient des freins à l’accès aux soins pour les assurés. Selon le Professeur Driss Jamil, Président du collectif associatif, «en cas d’affections dites de longue durée, l’accès aux médicaments est un facteur déterminant et essentiel. La vie des personnes qui en sont atteintes se complique à mesure que la maladie évolue, entraînant, in fine, l’apparition de divers symptômes susceptibles d’être efficacement pris en charge avec des médicaments.» Des disparités incompréhensibles Endettement, vente de biens personnels, inobservance du traitement… ne sont que quelques-unes des conséquences incontournables auxquelles sont confrontés les patients atteints de maladies graves et chroniques du fait de l’absence d’une prise en charge totale et préalable. Les associations de patients insistent donc sur la nécessité de mettre fin aux grandes disparités existant entre les différentes caisses et assurances en termes de modalités de prise en charge. C’est ainsi que les interventions programmées lors du symposium ont toutes tourné autour de cette thématique. La projection d’un film documentaire, préparé spécialement à cette fin et comportant des témoignages de patients souffrant de maladies graves et chroniques, a particulière-


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institutionnel

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ment conforté les recommandations finales de la rencontre. Celles-ci ont porté essentiellement sur les points suivants : - Exonérer toutes les ALD/ALC du ticket modérateur, - Généraliser le tiers payant rapidement à toutes les ALD/ALC, - Instaurer et généraliser le Ramed. Cette rencontre a été également marquée par un autre moment fort. Les organisateurs ont félicité la CNOPS et la CNSS pour les grands efforts fournis ces dernières années pour assainir les pratiques de prise en charge, d’exonération du ticket modérateur et d’accès aux soins. À cette occasion a été décerné à la CNOPS et la CNSS, un certificat d’«Assurance Citoyenne» en reconnaissance aux efforts déployés par les deux organismes gestionnaires de l’AMO dans l’amélioration de la qualité de vie des affiliés. Informer et sensibiliser en vue de prévenir la recrudescence des maladies graves et chroniques étant l’objectif initial du Printemps du patient, un salon des associations participantes a été organisé à cette fin.

Association Maroc Alzheimer, Associations de gérontologie «Espoir», Association marocaine du droit à la santé, Association A.G.I.R, Association Marocaine de Lutte Contre les Myopathies, Association ANFAS, Société Marocaine de Cardiologie,

La musique, pour alléger les souffrances Outre le salon des associations de patients, figurait également au programme une animation artistique thématique. C’est ainsi que le public a pu profiter de l’ambiance créée par la troupe musicale dirigée par l’artiste El Miry qui a interprété divers styles musicaux. Tour à tour, ont été repris sur le plateau les airs classiques de grands noms de la chanson marocaine et orientale: Rajae Belamlih, Adbelhalim Hafid, Fayrouz… ponctués de tableaux humoristiques et chorégraphiques présentés par des artistes confirmés.

Association marocaine des malades atteints de sclérose en plaques ont toutes participé à cette rencontre aux côté des trois associations organisatrices, à savoir SOS Hépatites, Reins et AMP. Objectif visé, focaliser l’attention sur cette nouvelle menace de santé publique que représentent les maladies graves et chroniques. Rappelons ici que selon l’OMS, 35 millions de personnes sont décédées en 2005 des suites de ces maladies et on s’attend à ce que ce nombre augmente de 17 % au cours des dix prochaines années. Le Maroc compte actuellement parmi sa population plus de 3 millions de personnes atteintes. Mais avec les changements démographiques et de mode de vie que connaît le pays, cette situation tendra à s’aggraver davantage. D’où l’intérêt d’organiser ce genre d’événements pour mettre en relief la souffrance des malades atteints. Projet d’envergure, l’Assurance Maladie Obligatoire a permis une avancée de taille en matière d’amélioration de la santé de la population. Ce système mis en place en 2005 a apporté un nouveau souffle aux patients marocains et a certainement réussi à améliorer de manière significative les prestations de soins et l’accès aux médicaments. Les associations de malades en sont conscientes et reconnaissantes. Cela dit, il demeure plusieurs lacunes qui empêchent les patients de bénéficier pleinement des bienfaits de ce nouveau régime. Le rôle du Collectif associatif Printemps du patient a été de mettre le doigt sur les dysfonctionnements afin de consolider la couverture médicale dans notre pays. C’est dans ce sens que la deuxième édition de ce festival social a également mis l’accent sur l’information sur les droits des malades. Car mieux un malade connaîtra ses droits et devoirs, mieux il pourra aider à maintenir la viabilité de ce système.


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Entretien Trois questions au Professeur Dris Jamil, Président du Collectif associatif Printemps du patient Le Collectif associatif Printemps du patient a soulevé un certain nombre de disparités entre les deux organismes gestionnaires de l’AMO et les assurances privées. Quelles en sont les principales ? Les disparités enregistrées entre les différents acteurs de l’AMO laissent perplexe dans un pays où le souci majeur est d’harmoniser les pratiques en reproduisant les expériences qui marchent. La CNOPS se distingue largement par le fait qu’elle a, de facto, instauré le tiers payant depuis quelques années. Les patients affiliés à cette caisse ne sont pas obligés de débourser des montants élevés sauf en ce qui concerne quelques produits anticancéreux pour lesquels la caisse est en train de trouver des débouchés en respectant la loi sur l’AMO. La CNSS, quant à elle, a entamé en 2008 l’exonération du ticket modérateur pour une première tranche d’ALD et promet d’étendre graduellement cette exonération. Pendant ce temps, les assurances privées prétextent le type de contrat souscrit par l’employeur pour imposer des plafonds de couverture qui n’atteignent même pas les 50% du montant nécessaire au traitement. Résultat, certains salariés, dans l’incapacité de réunir les sommes nécessaires pour l’acquisition des médicaments indispensables, abandonnent le processus thérapeutique et portent ainsi préjudice à leur pronostic vital. Le tiers payant figure en tête des recommandations de la 2e édition du Printemps du patient. Comment son application peut-elle contribuer à un meilleur accès aux soins ? La prise en compte effective des souffrances de ces plus de trois millions de personnes atteintes de maladies graves et chroniques passe avant tout par une prise en

charge totale des frais de soins et de médicaments. Comme vous le savez, les maladies graves et chroniques nécessitent des soins qui dépassent de loin la bourse des malades. L’inobservance et l’abondance des traitements remarquées chez la majorité des patients ont de très graves répercussions sanitaires qui reviennent plus cher à l’individu et à l’État. Le tiers payant demeure donc une condition sine qua non pour résoudre cette problématique dont la résolution ne peut plus attendre. Concrètement, cela signifie que le malade n’aura pas à payer les prestations des médecins et les frais de médicaments qui seront directement versés par son organisme d’assurance maladie. Cette mesure permettra non seulement de soigner les malades, mais aussi de prévenir les maladies chroniques et leurs complications. De plus, il s’agit d’un moyen efficace pour réduire le fossé entre malades riches et pauvres. L’association SOS Hépatites que vous présidez fête cette année ses cinq ans d’existence. Quelles sont ses principales réalisations ? Avec 3 % de Marocains atteints par ce mal ravageur, soit 1 000 000 de personnes, les hépatites dépassent de loin les données statistiques relatives à certaines maladies graves comme les cancers et le Sida. Les initiatives de SOS Hépatites pour lutter contre ce problème de santé publique se sont érigées en un plan d’actions judicieusement élaboré par les membres de l’association. De la défense des droits des patients à l’information, la sensibilisation en passant par la prévention, ce plan n’a pas tardé à donner ses fruits. Résultat, les maladies du foie sont déjà intégrées dans la liste des ALD/ALC arrêtée par l’AMO. Autrefois prises en charge à 70% seulement par la CNSS, les hépatites sont couvertes actuellement à hauteur de 98%. Autre acquis de SOS Hépatites, la suppression de la TVA sur les médicaments anti-hépatiques (qui était de 7%). Mais notre combat continue. Maintenant, nous militons pour l’institution du système du tiers payant qui permettra à des milliers de malades d’être en mesure de suivre les traitements adéquats sans aucune contrainte financière. SOS Hépatites milite également pour l’instauration et la généralisation du Ramed -seul espoir pour les démunis- dans les plus brefs délais.

Le Professeur Driss Jamil


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Gestion privée, une solution optimale pour les investisseurs particuliers ?

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par Integra bourse

La baisse du marché amorcée en septembre 2008 a mis en évidence la difficulté pour les investisseurs particuliers de prendre des décisions d’investissement dans un contexte caractérisé par une forte volatilité et une montée de l’aversion vis-à-vis du risque. Après la correction des excès, les valorisations sont revenues à des niveaux plus attrayants, en rapport avec les fondamentaux. Le timing pour investir en Bourse semble à présent approprié, mais la prudence reste de mise et le recours aux services des professionnels tel que le service de gestion privée pourrait être un choix optimal pour certains investisseurs.

Qu’est-ce que la gestion privée ?

La gestion privée offre aux investisseurs la possibilité de déléguer la gestion financière de leur portefeuille à des professionnels. Elle convient donc à une clientèle qui n’a pas les connaissances suffisantes ou qui ne dispose pas de temps pour suivre de près le marché boursier.

FINANCES

Quels sont les types de gestion ?

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Deux types de gestion sont généralement offerts : une gestion stratégique, qui vise un rendement stable sur un horizon MLT ou une gestion tactique axée sur le trading, qui vise à réaliser des rendements importants sur le court terme avec un risque plus élevé. Dans le cadre d’une gestion stratégique, le portefeuille devra inclure des titres ayant des rendements de dividendes élevés permettant de compenser l’investissement dans les moments de baisse du marché boursier. La sélection de titres défensifs, inélastiques à l’économie, permettra de réduire la volatilité du portefeuille dans les moments d’incertitude. Le gestionnaire devra déterminer le style de gestion -stratégique ou tactique- le plus approprié en fonction du profil de risque du client, de son rendement cible et de ses contraintes personnelles. En général, pour une personne qui investit pour sa retraite ou pour financer les études de ses enfants, l’horizon de placement est le MLT et la gestion stratégique est recommandée. Quel

que soit le style de gestion retenu par le client, ce dernier bénéficie également de l’expertise du gestionnaire pour optimiser l’allocation des actifs de son portefeuille. Ainsi, dans un environnement caractérisé par les incertitudes, le gestionnaire réduira la portion allouée à l’actif risqué (actions) en faveur du cash, en attendant d’avoir une meilleure visibilité.

Qui offre ce service ?

La majorité des sociétés de Bourse offrent le service de gestion privée qui vise comme clientèle aussi bien les particuliers que les investisseurs institutionnels dans le cadre de gestion sous mandat.

Quel est le système de rémunération de la gestion privée ?

En général, il existe deux types de frais susceptibles d’être appliqués par les sociétés de Bourse dans l’exercice de la gestion: - Les «flat Fees», frais fixes, type le plus pratiqué au Maroc, - Les «success fees», frais à la performance, type le plus pratiqué à l’étranger. Dans le souci de faire converger l’intérêt du gestionnaire avec celui du client, Integra Bourse a opté pour une formule de gestion basée sur le principe de rémunération en fonction de la performance. Ainsi, le client n’aura à supporter des frais de gestion qu’à partir d’un certain seuil de rentabilité offrant une prime de 2% par rapport au rendement sans risque, calculé de la manière suivante: Rdt min = Rendement du monétaire + 2%, soit 5.25% actuellement Les frais payés se calculent selon la formule suivante: 10% * (Rdt réalisé – Rdt min) Mounira boussetta, Responsable Gestion Privée

llustration du calcul des frais à la performance Prenons l’exemple d’un portefeuille géré d’une valeur initiale de 1 000 000 de dirhams. Si une année après le début de l’investissement le rendement est de 15%, les frais à la performance sont calculés comme suit: Frais de performance = 10% * (15% -5.25%) * 1 000 000 de dirhams = 9750 dirhams, L’investisseur déboursera ainsi 9750 dirhams lorsqu’il aura réalisé un profit de 150 000 dirhams. Cette formule illustre l’intérêt du gestionnaire à préserver le capital en essayant de réaliser un rendement cible supérieur au marché

monétaire. L’investisseur peut ainsi saisir les opportunités sur le marché boursier sans se soucier de la gestion quotidienne de son

portefeuille. Un reporting mensuel lui permettra toutefois de rester informé sur la performance de son investissement.


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Le gâchis nutritionnel dû au tabagisme Cancers du poumon, de la bouche, du larynx… maladies cardiovasculaires, emphysème, bronchite chronique… À cette liste non exhaustive des effets néfastes dus au tabagisme vient se juxtaposer le comportement alimentaire très particulier du fumeur. Éclairage. Avec la collaboration du Dr Farid Tadlaoui Diététicien nutritionniste - Casablanca

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evenu en peu de temps une priorité de santé publique, le tabagisme, qui est un facteur de risque pour six des huit premières causes de décès dans le monde, tue 5,4 millions de personnes chaque année. Et si aucune mesure efficace n’est prise, on dénombrera plus de huit millions de décès par an dus au tabac, d’ici 2030. Les conséquences du tabagisme sur la santé de la population sont détectables entre 20 à 30 ans après que cette dernière commence à fumer. Les femmes sont actuellement moins touchées que les hommes, car celles qui ont aujourd’hui 70 ans sont peu nombreuses à avoir fumé. Mais la consommation quotidienne de tabac chez les femmes est passée de 11 % en 1960 à 21 % en 2000, alors que dans le même temps celle des hommes a régressé de 57 % à 33 %. Ces évolutions opposées commencent à se traduire en termes de décès par cancer du poumon : après une progression constante de 1950 à 1997 (de 5 cas pour 100 000 personnes à 23 pour 100 000), la courbe des hommes a depuis lors commencé à décroître (21 pour 100 000 en 2000). Chez les femmes, par contre, après une longue stagnation (autour de 2 pour 100 000), la courbe s’est élevée en 2000. Au Maroc, la cigarette devient un produit de grande consommation. Adultes, jeunes et moins jeunes s’y adonnent de plus en plus, comme en témoignent les chiffres

de plusieurs enquêtes. La dernière en date, présentée en 2007, a décrit les habitudes et les comportements des fumeurs. Réalisée sur un échantillon de 9197 personnes âgées entre 15 et 75 ans, l’enquête montre que la prévalence globale du tabagisme est de l’ordre de 18% dont 14,5% sont des fumeurs quotidiens et 3,5% des fumeurs occasionnels. Près de 11% des personnes sondées reconnaissent avoir fumé avant d’arrêter la consommation du tabac. Cette étude a également révélé que l’âge moyen des fumeurs est de 17,6 ans et que plus de 60% des fumeurs appartiennent à la tranche d’âge des 2039 ans. De même, 41,7% sont

victimes de tabagisme passif et plus de 90% pensent que le tabac nuit dangereusement à la santé. Mais que sait-on de l’impact de la cigarette sur l’alimentation ? Avec la cigarette… tout va mal ! Côté alimentation, les études réalisées sont très claires. L’alimentation du fumeur est souvent très éloignée des recommandations actuelles en matière de santé. Les fumeurs consomment plus d’énergie


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(4,9 %), de lipides (3,5 %), de lipides saturés (8,9 %), de cholestérol (10,8 %) et d’alcool (77,5 %). En revanche, ils consomment moins de lipides polyinsaturés (6,5 %), de fibres (12,4 %), de vitamine C (16,5 %), de vitamine E (10,8 %), et de ß-carotène (11,8 %) que les non-fumeurs. Conséquence d’un tel déséquilibre, l’augmentation de l’effet délétère des composants de la fumée sur les risques de maladies cardio-vasculaires et de cancers… En tête de liste des facteurs incriminés figure la nicotine et ce, quelle que soit la méthode de prise (pipe, cigarettes ou cigare). En effet, son effet coupe-faim, qui favorise une légère perte de poids, augmente les dépenses énergétiques de 6 % au repos et de 12 % à l’effort, même avec un même niveau d’activité chez le fumeur et le non-fumeur. C’est ainsi qu’une consommation quotidienne de 20 cigarettes équivaut, en moyenne, à une dépense supplémentaire de 200 calories par jour et que le fumeur a un poids inférieur de 3 ou 4 kg à celui qu’il devrait avoir. Parallèlement, d’autres études très complètes confirment que la nicotine a des répercussions hormonales favorisant la protéogenèse. Le fumeur manifeste alors un besoin accru de protéines. Il consomme plus de viandes et de fromages gras, protéines associées à des lipides saturés à la recherche de goûts forts. De plus, souffrant d’une perte du goût et de l’odorat, le fumeur resale volontiers les plats pour favoriser la sortie des arômes. Ces préférences alimentaires plus goûteuses peuvent s’expliquer par la diminution de la perception olfacto-gustative. Cette diminution explique également sa consommation réduite de légumes et de fruits, qu’il trouve sans saveur. Le régime spontané du fumeur est donc riche en graisses saturées et en sel, et pauvre en fibres et en micronutriments. Ceci se traduit par des apports en vitamines C et

E et en caroténoïdes plus faibles chez cette catégorie de personnes que chez les non-fumeurs. Il est également nettement marqué par une surconsommation d’alcool, en partie à l’origine d’une augmentation des prises énergétiques. Enfin, parce qu’il élimine deux fois plus vite la caféine, le fumeur consomme plus de café et de thé. La nicotine augmente de 12 % les dépenses énergétiques à l’effort Gare aux carences ! Délaisser certains types d’aliments au profit d’autres, resaler volontiers les plats, sauter des repas… sont autant de comportements alimentaires malsains qui risquent d’engendrer des besoins nutritionnels spécifiques. Moralité, à un fumeur, il faut recommander de se passer de tabac. Mais comme cet avis est rarement suivi, on peut tout au moins lui donner quelques conseils diététiques pour améliorer sa santé. Ainsi, il importe d’accorder une attention particulière à trois nutriments essentiels dans l’alimentation du fumeur : le zinc, les vitamines et les folates.

Ayant un rôle antioxydant, les besoins en zinc sont augmentés chez le fumeur vu l’effet oxydant et nocif des composés radicalaires, en particulier le nitroxyle, présent dans la fumée de tabac. Toute carence de ce minéral peut entraîner une diminution des fonctions immunitaires (infections fréquentes et blessures qui guérissent mal), un retard dans la croissance, des troubles de l’odorat et du goût, une baisse de la fertilité masculine, des troubles du transit à type de diarrhées, des troubles de l’humeur à type de dépression, des dermatites, une perte de poids, de l’irritabilité, de l’apathie… Pour ce qui est de la vitamine C, le tabagisme est associé a des baisses de concentrations plasmatiques leucocytaires et de vitamine C chez l’homme plus que chez la femme. La durée de vie de l’acide ascorbique est plus courte en raison de présence d’espèces radicalaires dans la fumée de cigarette (les nitroxyles). Il faut savoir qu’une seule cigarette fumée suffit pour diminuer de moitié le taux de vitamine C dans le sang, et la consommation d’un paquet par jour détruit 50 mg de vitamine C.


Doctinews - N°12 - Juin 2009 Cette carence fréquente en vitamine C chez les fumeurs, accentuée par la consommation réduite des aliments les plus riches en cette substance (légumes crus et fruits), justifie leur sensibilité accrue aux affections virales. La prise de suppléments médicamenteux pourrait être une alternative, même s’il ne faut pas oublier que l’action antioxydante de la vitamine C des fruits et légumes est confortée par la présence d’autres antioxydants (polyphénols, flavonoïdes...), qu’on ne trouve pas dans les préparations pharmaceutiques. Quant aux folates, les mesures préventives concernent particulièrement les fumeuses enceintes. Une déficience en folates peut entraîner chez le fœtus un retard de développement ou des malformations graves, comme l’anomalie de fermeture du tube neural. L’arrêt de la cigarette est donc on ne peut plus recommandé pendant cette période. Mais la consommation de tabac avant la grossesse, pendant la phase de conception, peut accentuer un déficit en folates, qui peut avoir une grave incidence sur le développement du bébé. L’alimentation du fumeur est souvent très éloignée des recommandations actuelles en matière de santé. Bien plus que cela, des études récentes ont montré que

l’entourage du fumeur est lui aussi soumis à une alimentation déséquilibrée. C’est ainsi que deux travaux récents, menés en France et aux USA, viennent apporter des précisions sur ces faits. La première est issue de la Cohorte Stanislas, une étude prospective comportant 1000 familles de la région Lorraine, suivies pendant 10 ans, dans le but d’étudier les déterminants familiaux des facteurs de risques cardio-vasculaires. Sur le sous-échantillon d’environ 400 familles qui avaient rempli un journal alimentaire de 3 jours, on remarque que chez les mères qui fument, la consommation de fruits frais est plus basse que chez les non-fumeuses (environ 50%). Les autres membres de la famille, le père et les enfants, ont également des consommations moindres. Si on détaille les apports en micronutriments, on constate que dans les familles des mères fumeuses, les apports en ß-carotène et en vitamine C du conjoint et des enfants -bien entendu non fumeurs- sont inférieurs à ceux relevés chez les familles où la mère ne fume pas. En revanche, le comportement tabagique du père semble avoir moins d’influence sur la consommation de sa femme et de ses enfants. Toutes ces données montrent bien l’intérêt de l’arrêt du tabac.

Le tabagisme est un problème de santé publique à l’échelle mondiale, il entre souvent en conflit avec le concept de liberté de choix de chacun d’entre nous. Certes, cela s’avère vrai, mais à condition de ne pas éluder le problème du tabagisme passif, qui semble confirmer l’adage, « Ma liberté commence là où s’arrête celle des autres.»

Zoom sur les folates Les folates tiennent leur nom du latin folium «feuilles», car ils sont présents en quantité importante dans les légumes verts à feuilles (épinards, cresson, mâche, poireaux, artichauts…). On en trouve également dans le pain et le riz complets, les fromages à croûte blanche et les fruits rouges (fraises, framboises, cerises), mais aussi dans les abats de volailles grillés ou braisés, le foie d’agneau ou de veau sauté, les légumineuses cuites...

Qu’en est-il de l’application de la législation au Maroc ? Au Maroc, la législation antitabac n’est pas assez répressive, la cigarette continue d’être consommée dans les lieux publics au mépris des lois. Les mentions légales figurant sur les paquets ne sont ni assez apparentes ni suffisamment dissuasives.


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Un écrivain humaniste Chirurgien accompli, ce médecin installé à Casablanca s’est découvert une nouvelle passion, l’écriture. Avec la publication de son roman, «L’Arc», aux Éditions Velours, il vient de franchir un premier pas dans le monde de la littérature.

sélection

Dr. Mohamed Suerte Bennani, Chirurgien à Casablanca

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édecins et écrivains à la fois, le Maroc en connaît aussi et de renommée internationale. D’autant qu’ils ont excellé dans différents genres littéraires. Les exemples ne manquent pas. Le Docteur Mohamed Sijilmassi s’est notamment consacré exclusivement et pendant des décennies à la mise en valeur du patrimoine culturel marocain à travers l’écriture de beaux livres dont chaque texte et chaque photo sont une merveilleuse invitation au voyage pour découvrir un Maroc multiculturel, riche, beau et généreux. Autre sommité, Rita El Khayat. Avec son profil de psychiatre, psychanalyste et anthropologue, elle s’est taillé de nombreux outils pour se faire une place de choix dans le monde de l’écriture à travers une série de publications dont «Correspondances ouvertes». Dans cette pléiade, le Dr Fatiha Morchid est l’exemple de poétesse marocaine, à la sensibilité à fleur de peau et le style d’une souplesse extraordinaire.

À ces auteurs de renommée et bien d’autres encore, que nous ne pouvons citer par commodité d’écriture, vient aujourd’hui s’ajouter le nom du Docteur Mohammed Suerte Bennani. Récemment publié aux Éditions Velours, L’Arc est l’intitulé de son premier roman. Le récit commence à partir des années quatre-vingt pour s’arrêter en 2013. Plus précisément le 5 octobre 2013, jour du lancement, à partir des États-Unis, de la navette spatiale Arrow. Les protagonistes de cette fiction sont les treize passagers aux côtés du personnel navigant. À travers Jay ed Dune TV, qui mène l’enquête sur ces personnages attachants, l’auteur nous rapproche du profil de chacun d’eux en présentant leurs parcours, leurs motivations et leurs fêlures. Différents, certes, leur point commun reste la nouvelle planète habitable NW 55 qu’ils veulent découvrir avec l’intime conviction qu’ils ont tous pris un billet sans retour. Le président des États-Unis, Isabel Suerte, tient à son projet. La navette Arrow décollera bien le samedi 5 octobre 2013 du centre Kennedy. Ouvrage à multiples facettes, les thématiques qui y sont abordées s’étalent sur 455 pages, alliant avec élégance psychologie, fiction historique et science. Les réflexions politiques et religieuses n’y manquent pas non plus. Prônant une approche globale et diversifiée, L’Arc est un ouvrage humaniste par excellence qui pointe du doigt

la supériorité implacable des systèmes versus la fragilité des êtres dès lors qu’il y a conflit d’intérêts. «…Marco écoute, pensif, ce que vient de lui révéler son ami Arthur Anderson, fier Indien Ojibwa de la région des Mille Lacs. Le président Isabel Suerte invite les Américains à participer à L’Arrow Space Flight program. NW55 est peutêtre pour lui ! Il postule, donne son adresse e-mail qui est aussi virtuelle que son adresse physique, et lui, Marco, sans domicile fixe des temps modernes, explorateur illuminé devant l’Éternel, va être finalement pris pour cette formidable aventure, une autre route qui s’ouvre spontanément à lui, et qu’il va prendre, sans hésiter…»

Fiche technique Auteur : Mohammed Suerte Bennani Titre: L’Arc

Date de publication: 2009 Edition: Velours Nombre de pages: 455 Prix: 270 DH


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Turquie

Entre espace et temps

éVASion

Disposant d’un patrimoine culturel prodigieux et d’une infrastructure d’accueil conforme aux standards internationaux, la Turquie propose à ses nombreux visiteurs une foultitude de curiosités et d’endroits aussi préservés qu’authentiques.

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Aussi bien pour les amateurs de farniente que pour les voyageurs invétérés, la Turquie est une destination touristique de choix. La prodigieuse hospitalité de ses habitants, son climat mi-continental, mi-méditerranéen, garantissant soleil et beau temps durant toute l’année, sont d’indéniables atouts touristiques, au grand bonheur des passionnés de dépaysement. Sa nature féerique avec ses longues plages de sable blanc qui alternent avec d’adorables baies à l’abri des montagnes crée un cadre naturel exceptionnel, propice à la détente, à la méditation, à la contemplation. Véritable écrin de verdure, ces sites privilégiés par le calme recèlent une mer translucide et de multiples trésors en matière de faune et de flore. Cette magie des lieux se trouve davantage accentuée à Antalya. Protégé d’un côté par les monts du Taurus, baigné de l’autre par les eaux bleues de la Méditerranée, ce coin paradisiaque est devenu en quelques années le lieu phare du tourisme balnéaire en Turquie.

Mais la Turquie n’est pas que cela. Point de jonction entre l’Europe et l’Asie, elle est le berceau de multiples civilisations et témoin de la migration massive de divers peuples qui ont changé le cours de l’histoire. La Turquie actuelle est l’héritière et la gardienne de nombreux vestiges et de somptueux monuments engrangeant plus de 10 000 ans d’histoire. Grâce à ses trésors culturels et historiques, qui suscitent émerveillement et enthousiasme, elle est considérée comme l’une des plus grandes destinations touristiques à l’échelle mondiale. L’incarnation de cette histoire singulière est sans conteste Istanbul, l’ancienne Byzance, puis Constantinople. Ce concentré de toute la culture du pays garde aujourd’hui les traces d’un passé glorieux à chaque coin de rue. Les mosquées et les palais y rivalisent de magnificence. Son grand bazar, coloré, animé et véritable niche de bonnes affaires, est réputé à travers le monde entier. La ville a su préserver sa beauté traditionnelle tout en s’adaptant à la vie moderne. La culture y est vive et cosmopolite, les boutiques, bars, restaurants et discothèques, nombreux et divers, et les soirées très animées. Autre fierté de la métropole, la Basilique Sainte Sophie. Considéré comme la huitième merveille du monde, l’édifice a servi de basilique pendant 916 ans et de mosquée pendant 482 ans. Mais aujourd’hui, Sainte Sophie a été transformée en un musée regorgeant d’œuvres artistiques diverses, les plus fascinantes étant sans aucun doute les différentes mosaïques figuratives composées de mille et un carreaux recouverts d’or. Enfin, pour les gourmands, la cuisine turque, qui passe pour être la troisième gastronomie du monde, après la France et la Chine, est très insolite et la variété des plats qui la composent offre une telle richesse qu’on peut passer toute sa vie à l’étudier et à la goûter.

Sites turcs inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco - Grande mosquée et hôpital de Divriği (1985) - Hattousa : la capitale hittite (1986) - Nemrut Dağ (1987) - Site archéologique de Troie (1998)

- Ville de Safranbolu (1994) - Xanthos-Letoon (1988) - Zones historiques d’Istanbul (1985)

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Doctinews - N°12 - Juin 2009

REPONSE N°11 MAI 2009 H

Venez rire un bon coup... Un homme et sa femme vont chez le médecin. Après avoir consulté le mari, le docteur prend la femme à part et lui parle de l’état de son mari : Votre mari souffre d’une dépression aiguë, il a besoin de beaucoup de repos, il faut que vous l’aidiez en lui préparant des petits plats, ne le fâchez pas, dites-lui des mots doux ne le grondez pas s’il tarde le soir, mettez vous sur votre 31 pour le recevoir à la maison, faiteslui des massages… Sinon il pourrait mourir. En sortant le mari demande à sa femme : «Que t’a dit le docteur ?» La femme répond: «Il a dit que tu allais mourir !»

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21. Sueur 22. Amour 23. Seul 24. Intestin 25. L’être 26. Tumeur 27. Maladie 28. Bouche 29. Vieux 30. Langue 31. Arrêt 32. Dix 33. Genou 34. Vaisseau 35. grand 36. champignon 37. Au dessus 38. Cheval 39. Sucre 40. Peuple

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1.Utérus 2. Dans 3. Pression 4. Sur, en remontant 5. Or 6. Sang 7. Dedans 8. A travers 9. Œuf 10. Etroit 11. Roue 12. Affinité, tourner, orientation 13. Section, ouverte 14. Blessure 15. Vert 16. Nouveau 17. Digestion 18. Intestin 19. Droit 20. Jaillissement

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C’est une petite fille de 4 ans qui rentre chez elle. Elle a mouillé le fond de sa culotte. Sa maman s’écrie : - Mais c’est une catastrophe! - Non maman, c’est une pipistrophe!

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C’est un homme qui va chez un médecin et lui demande: - J’ai le cafard et des fourmis dans les pieds, pouvezvous faire quelque chose pour moi ? Le médecin lui répond : - Je vais vous prescrire un insecticide !

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Doctinews - N째12 - Juin 2009



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