Numéro 030 Février 2011

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M A G A Z I N E

P R O F E S S I O N N E L

D ’ I N F O R M A T I O N

M É D I C A L E

N° 30 - FÉVRIER 2011 M. O M Omar TAZI TAZ ZI, Président Directeur général de Sothema

Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com

« L’avenir de l’industrie pharmaceutique au Maroc est dans le développement des génériques à un prix moyen et exportable. »

ASTHME INFANTILE

L’IMPORTANCE D’UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE ET PRÉCIS FONDAMENTAUX

ALTERNATIVE

NÉPHROLOGIE PÉDIATRIQUE LES AVANTAGES DES BANDELETTES URINAIRES

LA TÉLÉMÉDECINE POUR UN MEILLEUR ACCÈS AUX SOINS



Editorial

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EQUITÉ SANITAIRE

SANS VOLONTÉ POLITIQUE, PAS DE MÉDICAMENTS ! ans le monde, le bilan de la recherche et du développement de thérapies de plus en plus innovantes est extrêmement important. Et la disponibilité de ces dernières sur le marché national l’est tout autant. Pourtant, des millions de personnes pauvres, victimes de maladies prévalentes, mais toujours « négligées », meurent isolées et ignorées de tous. Exemple flagrant, celui des malades atteints de polyarthrite rhumatoïde. Problème de santé publique, la polyarthrite rhumatoïde est pourvoyeuse de graves répercussions physiques, psychiques et sociales, tant sur le patient que sur son entourage. Ce poids médico-social important de la maladie s’alourdit davantage en raison du coût insupportable des traitements, véritable frein à la prise en charge médicale, en particulier pour les malades sans revenu et sans couverture médicale. Pour défendre leur droit de… vivre, l’Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite Rhumatoïde (AMP) exprime une forte volonté d’offrir à ces patients de meilleures perspectives que le handicap et la destruction de leurs articulations dans l’indifférence générale. C’est ainsi que cette ONG a réussi, par ses propres moyens, à couvrir les frais de diagnostics et de soins par traitements classiques ou par biothérapie de centaines de patients. Ce seul constat exprime de manière différente le désintérêt pour cette maladie encore négligée, même chez les patients assurés. Depuis sa création, l’AMP milite en effet pour une prise en charge optimale de cette pathologie lourde classée en tant qu’affection de longue durée par l’AMO. Elle demande notamment l’application du système du tiers-payant et la suppression du ticket modérateur aux affiliés de la CNSS. L’ANAM, principale coordinatrice entre les organismes de l’AMO, tarde à trancher la question, pourtant soumise à son attention par l’AMP depuis plusieurs années. La réalité étant ainsi dépeinte, reste à savoir comment il sera possible d’utiliser les avancées scientifiques actuelles pour progresser vers un accès équitable aux soins et comment imaginer des mécanismes destinés à des populations sans revenu. Pour ce modèle d’association de patients, la solution réside dans la mise en place d’un programme d’accès aux diagnostics et aux soins au profit des malades démunis et sans couverture médicale. Ses appels répétés, au ministère de la Santé principalement, sont jusqu’à présent restés sans suite. Pourtant, plus que jamais, faire émerger un système de santé plus efficace exige un engagement politique réel du gouvernement. Le renforcement de nouveaux modèles de partenariats publics et privés, lancés depuis quelques années, peut aussi offrir des réponses nouvelles et originales à ce genre de problématiques sanitaires. Février, le mois le plus court, est aussi celui qui signe la fin de l’hiver. Espérons qu’il marquera, cette année, l’allègement des souffrances de nos concitoyens polyarthritiques !

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L’AMP DEMANDE L’APPLICATION DU TIERS-PAYANT ET LA SUPPRESSION DU TICKET MODÉRATEUR AUX AFFILIÉS DE LA CNSS, MAIS L’ANAM TARDE À TRANCHER. Par Ismaïl BERRADA


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Sommaire INTERVIEW 44 M. OMAR TAZI Président Directeur général de Sothema

FONDAMENTAUX 22 NÉPHROLOGIE PÉDIATRIQUE Les avantages des bandelettes urinaires

ALTERNATIVE 52 LA TÉLÉMÉDECINE Pour un meilleur accès aux soins

INSTITUTIONNEL

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48 XIIe CONGRÈS DE L’ACPP La pédiatrie libérale célébrée à Casablanca

INTERVIEW

38 DOSSIER ASTHME INFANTILE

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L’importance d’un diagnostic précoce et précis

BANDELETTES URINAIRES

FLASH SANTÉ 08 ACTUALITÉS DERMATOLOGIQUES Congrès euro-méditerranéen de DERMASTIC

UNIVERS PHARMA 28 JOURNÉES PHARMACEUTIQUES D’OUJDA Promotion de la recherche et formation continue au menu

GLOSSAIRE 34 CONTRACEPTIFS HORMONAUX

SÉLECTION

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LA TÉLÉMÉDECINE

56 LE COUPLE ARABE AU XXIe SIÈCLE Un guide pour redonner un nouveau souffle à la vie conjugale

Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE Secrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHAR Impression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca. Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: contact@doctinews.com - Site : www.doctinews.com Dossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E


Remboursé par l’AMO


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Flash Santé INCONTINENCE URINAIRE CHEZ LES FEMMES INC

IIL EST TEMPS D’EN PARLER ! Safaâ MOUMTAZ, kinésithérapeute et lauréate de la haute école de kinésithérapie HEK

Contrairement à la miction normale qui consiste en une évacuation périodique complète et volontaire des urines hors de la vessie, l’incontinence urinaire, qui l’i résulte d’un trouble ou d’un résu dysfonctionnement de l’équilibre dysfonc vésico-sphinctérien, éi hi est une perte d’urine à travers un urètre anatomiquement sain qui se produit goutte à goutte, par jet en permanence ou après la miction. L’incontinence urinaire, un symptôme et non pas un diagnostic, peut être révélatrice d’autres pathologies. Ses principales causes (qui varient selon le type d’incontinence) sont l’accouchement vaginal, l’amincissement de la peau du vagin ou de l’urètre après la ménopause, l’hypertrophie bénigne de la prostate ou la chirurgie au niveau de la prostate, la prise de certains médicaments (antidépresseurs, décongestionnants nasaux, relaxants musculaires…), la constipation, l’incapacité de se déplacer (incontinence fonctionnelle), les infections urinaires à répétition, une descente de vessie ou encore un problème de santé chronique (diabète, maladie de Parkinson, etc.), une compression ou une lésion de la moelle épinière. Qu’elle soit urinaire ou fécale, l’incontinence est encore un sujet tabou. Mais lorsque l’on sait qu’une femme sur deux est concernée par un problème d’incontinence à un moment ou à un autre de sa vie, il est temps de parler de ce risque. En effet, les femmes gênées, portant des protections, obligées d’aller aux toilettes plusieurs fois par jour et par nuit, ou ayant des fuites lorsqu’elles toussent, n’osent pas évoquer leur problème et culpabilisent. Mais il faut savoir que le fait de repérer le plus rapidement possible ces anomalies urinaires, qui représentent une véritable invalidité, permettra d’aider les femmes qui en sont atteintes. Safaâ Moumtaz, kinésithérapeute et lauréate de la haute école de kinésithérapie HEK, a mené une étude concernant l’incontinence urinaire chez la femme casablancaise à travers un questionnaire réalisé

auprès de quarante femmes de plus de 18 ans dans deux cabinets privés de gynécologie (ceux des docteurs Mostafa Ouaid et Zoubir Benallal Fatima Zohra) et au service d’urologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca (Pr Saad Bennani). Le but de cette enquête était de préciser la prévalence, le type, la gravité de cette incontinence et la connaissance de la kinésithérapie périnéale. Ainsi, il s’est avéré que 90 % des femmes du panel souffrent de cette incontinence, 57 % d’entre elles présentent une incontinence du postpartum avec un âge compris entre 20 et 45 ans et le tiers avait une incontinence de pré-ménopause avec un âge supérieur à 45 ans. La moitié de ces femmes présentait des fuites à l’effort, 22 % d’entre elles avaient une incontinence urinaire (IU) par impériosité et 28 % une IU mixte ; 50 % souffraient d’une gêne modérée alors que 40 % présentaient une gêne sévère. 70 % de ces femmes possèdent un niveau d’études moyen. Mais le plus étonnant, c’est que cette enquête a montré que seulement 13 % d’entre elle ont déclaré avoir déjà consulté pour ce trouble alors que 33 % connaissaient la rééducation périnéale et n’ont tout de même pas consulté et n’étaient pas prêtes à entreprendre des examens cliniques ou para-cliniques. Ce qui confirme qu’à cause du tabou entourant l’incontinence urinaire, beaucoup de personnes hésitent à consulter. Le traitement kinésithérapique conservateur est défini comme toute thérapeutique qui ne concerne pas le traitement médical ou la chirurgie. Il comprend principalement les modifications du style de vie et les conseils d’hygiène de vie, les programmes d’entraînement des muscles du plancher pelvien et les thérapeutiques physiothérapeutes (cônes vaginaux, biofeedback et électrostimulation). Cependant, sur le plan pratique, il semble nécessaire de diviser la rééducation en deux parties distinctes : une rééducation musculaire qui intéresse les muscles du périnée et des sphincters, désignée sous le terme général de « rééducation périnéale ou pelvipérinéale » et une rééducation urogynécologique qui regroupe toutes les autres techniques traitant des troubles du bas appareil urinaire, allant de l’incontinence aux difficultés à vider la vessie, en passant par les envies fréquentes d’uriner.

L’ASSOCIATION AMALI

POUR ACCOMPAGNER LES PERSONNES SCHIZOPHRÈNES Comme à chaque début d’année, l’association AMALI a tenu son assemblée générale le samedi 8 janvier 2011, à 14 heures, au Complexe culturel d’Anfa. Cette réunion a également été l’occasion pour le Dr Youssef Mohi, psychiatre et directeur de l’hôpital psychiatrique Arrazi, de Berrechid, d’animer une conférence sous le thème : « Cannabis et schizophrénie : liaison dangereuse ». Selon l’OMS, la schizophrénie touche 1 % de la population mondiale (toutes classes

sociales confondues) et 340 000 personnes en souffrent Maroc. « Il existe un risque élevé de développer une schizophrénie pour les usagers du cannabis », nous apprend le Dr Mohi. « Plus de la moitié des schizophrènes ont un problème d’addiction. Leur fragilité et leur vulnérabilité en font une cible facile pour les dealers. À travers cette conférence, nous essayons de mettre en garde les familles qui ont

un proche atteint de schizophrénie. Ces patients doivent être accompagnés, notamment à travers des structures spécialisées et adaptées pour leur réinsertion sociale », estime Mme Naima Slamti Trachen, Présidente Fondatrice de l’Association AMALI. Notons que depuis janvier 2009, l’Association organise « Profamille », un programme de formation qui aide les parents des personnes schizophrènes à mieux faire face à la maladie.


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Flash Santé ACTUALITÉS DERMATOLOGIQUES ACT

CONGRÈS EURO-MÉDITERRANÉEN DE DERMASTIC C Le Dr Ahmed BOURRA, Président de Dermastic.

Le Congrès euro-méditerranéen de DERMASTIC (Association marocaine de dermatologie chirurgicale, médecine esthétique, cosmétologie et médecine anti-âge) se déroulera les 18 et 19 février 2011, à l’Hôtel Sheraton de Casablanca. Cette 18e édition coïncide avec le 25e anniversaire de l’association, créée sous l’égide de l’Union internationale de médecine esthétique. « Ce congrès vise en premier lieu la formation continue des médecins résidents, des dermatologues, des médecins plasticiens à

travers l’organisation d’ateliers pratiques de chirurgie dermatologique, sur le rajeunissement du visage par la toxine botulique et sur les produits de comblement. Nous avons également pour objectif de créer un partenariat entre DERMASTIC et d’autres sociétés médicales internationales pour faire bénéficier les médecins marocains de bourses d’études ou de stages à l’étranger », déclare le Dr Ahmed Bourra, Président de DERMASTIC. Cette manifestation traitera de nouveaux sujets : les cosmétiques anti-âge, les méthodes non invasives du rajeunissement du visage (nouveaux produits de comblement des rides, mésothérapie, mésolift…), la perte du poids en 2011 (liposuccion, régime, produits amincissants, etc) ainsi que d’autres thèmes d’actualité qui seront évoqués tels l’épilation définitive au laser, le traitement des varices au laser, les lampes flashes et la radio fréquence. De nouvelles techniques

de traitement de chute des cheveux (par micro ou mini-greffes), du rajeunissement du visage (biostimulation cutanée ou carboxythérapie) et de traitement anti-poches et anti-cernes des yeux (Deep Oscillations), ayant d’excellents résultats et utilisées aux USA et en Europe seront abordées lors de cette rencontre. L’année dernière, DERMASTIC avait organisé les 16e Échanges Internationaux en dermatologie esthétique, cosmétologie et médecine anti-âge sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI à Marrakech, auxquels avaient participé 220 personnes et 20 laboratoires pharmaceutiques et de cosmétologie. Au plan médico-social, DERMASTIC a participé, avec des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes, à des campagnes de dépistage de maladies de la peau, de cancers cutanés et de maladies bucco-dentaires, notamment à Marrakech, Dar Bouazza et à Casablanca Mers Sultan Elfida.

RECHERCHE CLINIQUE

UN ENRICHISSEMENT IMPORTANT AU MAROC L’Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer (ALSC), en collaboration avec la Faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Mohammed V Souissi Rabat et le Groupe Roche Maroc, ont signé, au siège de l’ALSC, à Rabat, le 19 janvier 2011, une convention de partenariat concernant la formation à la recherche clinique. La formation sera assurée par les compétences de l’Université Mohammed V Souissi ainsi que par des experts internationaux. Sanctionné par un certificat universitaire, le contenu de la formation traitera de l’aspect éthique, du développement d’un médicament, des aspects réglementaires, des différentes étapes de la mise en route et du suivi d’une étude, de la pharmacovigilance et de l’audit. Cette formation jouera un rôle important dans la qualité des futurs investigateurs dans la recherche clinique au Maroc, sachant que cette dernière représente une composante importante de la recherche médicale dans le cadre strict

Cérémonie de signature de la Convention de recherche clinique.

d’une réglementation nationale en cours de validation. À travers ce partenariat, l’ALCS, la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et le Groupe Roche Maroc franchis-

sent une étape complémentaire dans le développement de la recherche, conformément aux hautes directives royales relatives au développement des sciences et de la recherche dans notre pays.


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CNOPS

LE NOUVEAU PLAN D’ACTION STRATÉGIQUE INTÉGRÉ 2010-2014 APPROUVÉ Le conseil d’administration de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance (CNOPS) a tenu sa 7e session le mardi 28 décembre 2010 en présence de M. Jamal Rhmani, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Durant cette réunion, le Conseil a approuvé le plan d’action stratégique intégré de la CNOPS et des mutuelles pour la période de 20102014 articulé autour de six orientations : la proactivité dans la gouvernance de l’AMO, la promotion d’une gestion orientée performance, le développement d’une gestion des risques assurant progressivement à la CNOPS le rôle d’un acheteur éclairé des prestations, l’amélioration des relations avec les assurés et le développement de la dématérialisation des flux avec les assurés, les producteurs de soins et les employeurs. Les membres du conseil d’administration ont étudié les premiers résultats de l’étude actuarielle réalisée par la CNOPS qui a révélé que la caisse connaîtra un déficit en 2012 sans que les paramètres de l’AMO ne changent (révision de la tarification nationale de référence et accueil de la population assurée par d’autres régimes au titre de l’article 114). L’étude a recommandé

une révision quinquennale des tarifs pour atteindre 6,53% et le déplafonnement des cotisations arrêtées à 400 DH. Les membres du conseil d’administration ont décidé d’approuver le principe du déplafonnement et de le soumettre à l’approbation des autorités concernées. Pour la population assurée par certaines mutuelles et caisses internes en vertu de l’article 114 de la loi 65-00, il a été décidé de constituer une commission regroupant la CNOPS, les mutuelles concernées, l’ANAM et les ministères concernés pour étudier les modalités de leur affiliation à la CNOPS. Le Directeur de la CNOPS a présenté quelques mesures devant être prises pendant l’année 2011, dont la relance du remboursement sur la base du médicament générique après que la liste des médicaments remboursables ait été portée à plus de 3000, soit 70 % des médicaments disponibles. De même, la CNOPS assurera la liquidation affinée des prestations, ce qui lui permettra de mieux maîtriser le poste médicament et d’assurer la veille sur les fraudes enregistrée sur certains dossiers maladies déposés par des assurés. L’évaluation de la décision de n’admettre

dans la liste des achats de la pharmacie de la CNOPS que les médicaments génériques, qui a été présentée, a permis de dégager une économie de 13 millions de DH en l’espace de 6 mois avec des baisses allant jusqu’à 70% sur le prix de certains médicaments. Parallèlement, la CNOPS a lancé l’opération d’appel de cotisation destinée à mieux gérer l’encaissement des prestations. Le Conseil d’administration a donné son accord pour l’organisation d’une journée de réflexion sur l’avenir de l’assurance maladie obligatoire dans le secteur public, à la lumière des résultats de l’étude actuarielle et des multiples contraintes qu’affronte la pérennité du régime. Au cours de cette session, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a remis à 5 employés de la CNOPS les Wissams de mérite première classe. Il a également rendu hommage à l’équipe technique de la CNOPS qui a développé les services en ligne au profit des assurés et des producteurs de soins. Ces services ont été cités dans le cadre de l’administration électronique comme une bonne expérience de transparence au profit des usagers.

MÉDECINS INTERNES

31e JOURNÉES SCIENTIFIQUES D’INTERNAT À ASSILAH Organisées par l’Association des médecins internes de Casablanca du CHU Ibn Rochd de Casablanca (AMIC), les 31e Journées scientifiques d’Internat se tiendront du 17 au 19 mars 2011 à la bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan, à Assilah. Médecins internes, résidents et professeurs seront réunis afin de partager et échanger leurs expériences avec différents acteurs œuvrant dans le domaine médical. Au programme, des séances interactives, des ateliers de formation, des commu-

nication thématiques, des communications orales et affichées et des tables rondes animées par des enseignant du CHU Ibn Rochd de Casablanca et des enseignants étrangers, axées sur deux thèmes principaux : la formation du médecin interne et les innovations en médecine. Créée le 21 août 1979 et présidée actuellement par le Dr Araqi Houssaini Adil, l’AMIC a pour mission principale de contribuer au développement de la médecine et

de l’enseignement médical, de promouvoir la santé publique et de défendre les intérêts moraux, matériels et professionnels de ses 400 membres. À son actif, plusieurs activités, dont les dîners débats El Faidouzi (le prochain aura lieu le 11 février 2011), et les programmes de formation continue des internes du CHU. L’AMIC s’occupe également du volet social en offrant régulièrement et gracieusement des consultations et des soins aux plus démunis dans différentes régions du Royaume.


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RAPPEL

NOUVELLE PRÉSENTATION

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POLYARTHRITE RHUMATOÏDE

Les interventions des conférenciers ont porté sur les différents aspects de la polyarthrite rhumatoïde.

DES PATIENTS PRIS EN CHARGE PAR UNE ASSOCIATION À l’occasion de la 4e édition de la Journée Nationale de la Polyarthrite Rhumatoïde, célébrée le 22 janvier de chaque année, l’Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite Rhumatoïde (AMP) revient avec force pour insister sur la nécessité de la mise en place d’un programme d’accès aux diagnostics et aux soins au profit des malades démunis et sans couverture médicale. En effet, face à la non application du tiers-payant et aux lettres restées sans réponse adressées au ministère de la Santé et à l’ANAM, l’AMP réagit en prenant en charge les frais médicaux de quelques malades sans revenu ni couverture médicale. « La décision de l’AMP de prendre en charge par ses propres moyens les frais médicaux de malades sans revenu ni couver-

ture médicale est un message fort que nous adressons au gouvernement marocain pour l’inciter à prendre toutes les dispositions nécessaires pour venir en aide à cette catégorie de citoyens. L’évolution rapide et tragique de la maladie impose une mobilisation nationale urgente et efficace ! », assène Mme Laïla Najdi, Présidente de l’AMP.

D’un autre côté, un programme soigneusement concocté a été proposé aux participants de la Journée Nationale de la Polyarthrite Rhumatoïde, notamment à travers des conférences sur les traitements de la polyarthrite rhumatoïde au Maroc et sur le rôle de l’AMP dans le remboursement du traitement de cette affection.

CLUB DES MAMANS

RENDEZ-VOUS PRIVILÉGIÉ DES MÈRES Le 22 janvier dernier, à Casablanca, a eu lieu la 6e édition du Club des Mamans organisée par Planète Maman Bébé. Placée sous le signe de l’éducation et de la prévention, cette rencontre a réuni 186 futures et jeunes mamans qui ont rencontré des professionnels de la santé et de la petite enfance (médecins, partenaires institutionnels et privés, organisations internationales reconnues en matière de santé de la mère et de l’enfant), venus les informer sur des thématiques au cœur

de l’actualité. Les mamans présentes ont pu être sensibilisées aux dangers des accidents domestiques, première cause de mortalité chez les bébés et les jeunes enfants, ainsi que les moyens d’intervention en cas de danger imminent. La rééducation périnéale, également au cœur des débats, a été traitée en exclusivité et pour la première fois au Maroc par le Dr Alain Bourcier, psychothérapeute, responsable de l’unité de rééducation pelvipérinéale au Service d’urologie,

Hôpital Tenon, à Paris, et membre éminent de plusieurs organismes français et internationaux, qui a indiqué que la rééducation périnéale devrait être systématiquement prescrite aux mamans, de préférence avant et après l’accouchement, afin d’éviter certains problèmes, dont les fuites urinaires. Nous saluons ce genre d’initiative qu’est le club des mamans qui permet de former les futures et jeunes mamans dans la joie et la bonne humeur !

MAROC SÉNÉGAL

PREMIÈRES JOURNÉES DE L’AMLS Créée depuis un an, l’Association des Marocains Lauréats du Sénégal (AMLS) regroupe des Marocains lauréats des universités et grandes écoles du Sénégal, principalement des lauréats de la faculté de médecine, pharmacie et d’odontostomatologie de Dakar. Son objectif principal est la promotion de la santé au Maroc et au Sénégal

et le développement des échanges scientifiques et culturels entre les deux pays frères. Les 22 et 23 janvier derniers, à Casablanca, l’AMLS a organisé ses premières journées, une rencontre qui a réuni des professionnels du secteur de la santé et un panel de Marocains et de Sénégalais. Lors de cette manifestation, une conférence médicale

sous le thème « L’association antibiotique/ anti-inflammatoire : nouveautés et précautions d’emploi » a été animée par des professeurs en médecine, pharmacie et odontostomatologie à la faculté de médecine de Casablanca et des lauréats de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.


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Le comité d’organisation de la 2ème journée scientifique du CEDOC SVS, le Président de l’Université Mohamed V-Suissi et les doyens des facultés de médecine et de pharmacie et de médecine dentaire de Rabat

CEDOC SVS

UNE JOURNÉE SCIENTIFIQUE POUR LES DOCTORANTS Le 22 janvier 2011 s’est tenue à la salle des conférences de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, la deuxième journée scientifique du CEDOC SVS (Centre d’Etudes Doctorales des Sciences de la Vie et de la Santé) sous le thème « Recherche fondamentale et recherche appliquée : le juste équilibre ». Cette journée a vu la tenue de deux conférences, la première animée par le Pr Benjouad qui a parlé de la recherche scientifique au Maroc et du Rôle du CNRST (Centre

National pour la Recherche Scientifique et Technique) dans sa promotion. La seconde a été animée par le Dr Abdelilah Lahlou, Directeur général des Laboratoires Iberma, qui a donné le point de vue de l’industriel sur la recherche. Plus de 200 personnes ont pris part à cette journée qui a permis aux doctorants participants de présenter l’état d’avancement de leurs travaux de recherche et les perspectives d’avenir. Parmi les 83 communications proposées, le comité scientifique en

a sélectionné 21 comme communications orales et 50 comme communications affichées, dont les meilleures se sont vu attribuer des prix. À la fin de cette journée scientifique, des doctorants se sont réunis pour créer leur association qui contribuera à faire rayonner le CEDOC vers le monde extérieur. « Pour la prochaine édition, une ouverture sur le secteur privé et le monde socio-économique sera nécessaire », a estimé le Pr Jamal Taoufik, Directeur du CEDOC SVS.

CHIRURGIE DE LA MAIN

CONGRÈS NATIONAL ET FRANCO-MAGHRÉBIN À MARRAKECH La Société Marocaine de Chirurgie de la Main, SMCM, organise le 3e Congrès national et le premier congrès francomaghrébin incluant les 24e journées du Groupe d’Etude de la Main (GEM) à l’hôtel Palm Plazza Marrakech, du 28 au 30 avril 2011. « Le but de ce congrès est de renforcer davantage notre collaboration avec nos amis maghrébins et français et d’exposer nos diverses et riches expériences par le

biais de séminaires et de communications afin de valoriser et de développer cette discipline», a déclaré le Président de la SMCM. Les principaux thèmes retenus pour cet événement sont les fractures de l’extrémité distale du radius, les fractures du coude et les lésions des fléchisseurs. De plus, des tables rondes sur l’échec du traitement des pseudarthroses du scaphoïde et sur la controverse des traumatismes ungueo-pulpaires seront

programmées lors de cette manifestation scientifique ainsi que des conférences d’enseignement et des communications. Dernier délai de soumission des résumés, le 28 février 2011 (à envoyer à : contact@ smcm.ma). Pour tout renseignement, contacter le Pr Ouarab au 0661 166 416, e-mail : m.ouarab@yahoo.fr ou le Pr Fnini au 0661 210 388, e-mail : sfnini@hotmail.com

ESPACE DE DÉTENTE

POUR LES PATIENTS DE L’HÔPITAL IBN NAFIS À MARRAKECH Le 14 janvier dernier a été inauguré à l’hôpital psychiatrique Ibn Nafis, à Marrakech, un espace, nommé « Saladi » dédié aux activités d’ergothérapie et de détente pour les patients. Ce projet a été réalisé par l’association Chams, avec le soutien du programme INDH Marrakech-Tensift-El Haouz, dans

le cadre des actions de l’association relatives à l’accompagnement des personnes en souffrance psychique. Cette association, présidée par Ilham Ibrahimi, a été impliquée depuis 2006 dans l’amélioration de la santé mentale au Maroc, notamment à travers la participation à des rencontres et des ateliers de

réflexion autour de ce domaine (initiés par le ministère de la Santé). Parmi les ambitions de l’association Chams, un projet pilote de logements thérapeutiques qu’elle souhaiterait mener avec l’aide de l’hôpital psychiatrique de Strasbourg. Bonne continuation à cette association !


Actu produits

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224e CONGRÈS NATIONAL D’ANESTHÉSIE ET DE RÉANIMATION

ACTUALISER LES CONNAISSANCES, ENCADRER LA RÉANIMATION ET RASSURER LE PUBLIC Le Pr Lahoucine BARROU, Chef de service, Département anesthésie du CHU Ibn Rochd.

Organisé par l’Association Marocaine d’Anesthésie et de Réanimation (SMAR), le 24e Congrès national d’anesthésie et de réanimation, qui s’est déroulé à Casablanca du 27 au 29 janvier 2011, s’inscrit dans la continuité des objectifs fixés qui visent à assurer le maintien des compétences à travers la formation médicale continue en matière d’anesthésie, de réanimation, de prise en charge de la douleur et de la médecine d’urgence. Tous ces thèmes ont donc été abordés lors de cette rencontre dont le but était de présenter les nouveautés dans ces domaines et d’actualiser les connaissances des médecins. Cette 24e édition a été caractérisée par trois éléments essentiels, à savoir la formation des infirmiers anesthésistes,

spécialisés en réanimation et dans la prise en charge des urgences qui s’est déroulée parallèlement au congrès. « Le couple médecin/infirmier doit obligatoirement évoluer ensemble afin d’améliorer les pratiques et la qualité des soins en anesthésie et en réanimation. Cette année, nous avons invité, en plus des Marocains, des infirmiers étrangers (algériens, belges, français,…) pour l’échange des expériences et pour animer des ateliers pratiques et des conférences et présenter des communications libres », a déclaré le Pr Lahoucine Barrou, Président de la SMAR. La deuxième caractéristique de ce congrès a été l’ouverture de la SMAR au public dans le but de démythifier l’anesthésie à travers l’organisation d’une séance grand public le 26 janvier 2011 à la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca sous le thème : « L’anesthésie tout simplement… ». C’est dans une salle de conférence comble que se sont retrouvées des personnes exprimant leur curiosité et leur souci de comprendre ce qu’est l’anesthésie.

« D’après mon expérience, les candidats à une intervention chirurgicale ont plus peur de l’anesthésie que d’autre chose. Ceci est sûrement dû à la mauvaise connaissance de cette discipline. Par le biais de cette séance grand-public, nous voulions contribuer à apaiser l’angoisse des gens vis-à-vis de l’anesthésie et les aider à dépasser leur stress face à une intervention en leur expliquant que cette discipline est pratiquée par des spécialistes qui veillent à leur sécurité et à la qualité des soins ! », a souligné le Professeur Barrou. D’un autre côté, une première du genre, le débat sur la pratique de la réanimation a été ouvert cette année! En effet, après les recommandations sur la sécurité anesthésique, la SMAR a souhaité encadrer la discipline de la réanimation, dont les besoins se font de plus en plus ressentir (espérance de vie croissante…), afin de définir le cahier des charges d’un service de réanimation (plan architectural, équipement, personnel…) pour aboutir à des recommandations sur cette spécialité.

BIENTÔT UNE LOI

EN FAVEUR DES DISPOSITIFS MÉDICAUX Le 29 janvier dernier s’est tenue, à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, la première journée des dispositifs médicaux organisée à l’initiative du Laboratoire de chimie thérapeutique, de pharmacie clinique et hospitalière. Longtemps marginalisés au niveau réglementaire, ces produits importants sont en attente de la validation du projet de loi relative à leur enregistrement et à leur mise sur le marché. Lors de cette rencontre, qui a été l’occasion de faire le point sur les différentes facettes de ces importants produits de santé, ont été discutés les

aspects législatifs, réglementaires, économiques, pratiques ainsi que l’approche logistique, commerciale, clinique et hospitalière y afférents. « Cette journée s’est voulue avant tout générale ; après avoir vu les aspects réglementaires des dispositifs médicaux, nous avons pu partager le point de vue du fabricant importateur, un exposé sur le marché marocain, le point de vue des pharmaciens hospitaliers avec les spécificités de leur approvisionnement, les problèmes rencontrés quotidiennement par un pharmacien d’officine et enfin, nous

avons abordé les aspects de remboursement de ces produits. Les prochaines journées seront certainement beaucoup plus spécifiques et thématiques», a indiqué le Pr Jamal Taoufik, Chef du département des sciences du médicament à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. En attendant la réglementation des dispositifs médicaux, les pharmaciens peuvent s’inscrire au certificat universitaire des dispositifs médicaux au sein de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat qui en est à sa troisième promotion.


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MEDICAL EXPO 2011

LE COUP DE POUCE DE LA SANTÉ AU MAROC Medical Expo, le rendez-vous des opérateurs du secteur médical ainsi que des professionnels de la santé, devenu incontournable, a tenu sa 12e édition à l’Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC) du 13 au 16 janvier 2011. Le Medical Expo 2011 s’inscrit dans une nouvelle conception qui confirme l’élan pris en 2010 au niveau organisationnel et au niveau de la qualité des exposants, ce qui lui permet de se positionner d’ores et déjà comme le plus grand salon de la santé en Afrique, d’autant plus que le continent africain est un marché cible pour l’industrie pharmaceutique marocaine. « On regrette l’absence du ministère de la Santé marocain à ce grand événement qui se veut tout de même une occasion d’améliorer les soins de santé dans notre pays en présentant aux médecins les nouvelles technologies qui sont sur le marché. C’est également un lieu qui offre à notre industrie pharmaceutique, entre autres, une nouvelle visibilité et une plus grande communication à l’échelle internationale. Le Medical Expo ne peut pas avancer sans l’aide du ministère de la Santé, d’autant plus que l’on prévoit que ce salon deviendra une plateforme africaine surtout après le grand intérêt qu’il a suscité cette année auprès de plusieurs pays africains tels que le Gabon et le Sénégal », nous confie M. Imad Benjelloun, Directeur du

Le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, et Taher Adlouni Hassani, Directeur général de JAT implants, lors du Medicalexpo 2011.

Medical Expo. Ce forum a en effet pour objectif d’encourager les partenariats et de tisser des liens commerciaux fructueux nationaux et internationaux. En plus de pays africains, la France, l’Italie, l’Allemagne, le Portugal, la Slovénie, la Chine, la Corée du Sud et d’autres encore étaient présents à cette manifestation qui, cette année, a accueilli plus de 20 000 visiteurs. Les médecins dentistes étaient également présents au Médical expo pour s’enquérir des nouveautés dans leur domaine comme celles présentées par la société JAT implants (Join Advanced Technology) spécialisée dans la vente d’implants dentaires et accessoires et dont le stand faisait référence à l’esthétisme de

la zircone. « Spécialisée en implantologie depuis 1999, notre société accompagne le dentiste dans toutes les étapes techniques d’une réhabilitation par implants dentaires dans son cabinet. Ma formation initiale de prothésiste dentaire en Belgique me permet de cerner au mieux les besoins des médecins dentistes. Nous avons eu beaucoup de visites à notre stand au Médical Expo et nous souhaiterions nous ouvrir à l’étranger, notamment à travers notre prochaine participation aux Journées Dentaires de Nice (France) qui se dérouleront du 18 au 20 mai prochain et où nous serons les premiers Marocains à y exposer, » affirme Taher Adlouni Hassani, Directeur général de JAT implants.

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Flash Santé

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MG MAROC

LE SITE EST DÉSORMAIS EN LIGNE « Le site communautaire de l’association MG Maroc est actuellement en ligne », a annoncé le Dr Fatima Zohra Mchich Alami, Présidente de l’association. En effet, ce site Web gratuit, destiné aux professionnels de la santé et aux médecins généralistes plus particulièrement, permet l’inscription en ligne aux formations continues organisées par l’association (séminaires, ateliers, formations…) et propose une panoplie d’outils d’aide à l’exercice de la fonction de médecin généraliste, comme l’agenda des congrès nationaux et internationaux, le calcul du risque cardio-vasculaire, le calcul de la clairance de la créatinine, les courbes de croissance… Visitez donc sans plus attendre le site Web : www.MGmaroc.ma

ERREURS MÉDICALES

UNE ASSOCIATION D’AIDE AUX VICTIMES L’Association marocaine des victimes des erreurs médicales a tenu son assemblée constitutive dimanche 30 janvier à Salé. Cette nouvelle structure a pour missions de défendre les victimes d’erreurs médi-

cales, de leur fournir un soutien juridique et moral et de contribuer à l’harmonisation et à l’adaptation des dispositions juridiques et organisationnelles relatives à l’exercice de la médecine avec les législa-

tions en vigueur au niveau international. A terme, l’association a également pour objectif de créer un observatoire national et un centre d’écoute des victimes des erreurs médicales.

TRAITEMENT DU CANCER DE LA PROSTATE

UNE MAROCAINE DANS L’ÉQUIPE DE CHERCHEURS Le Dr Amina Zoubeidi*, qui dirige un laboratoire de recherche au Vancouver Prostate Center, fait partie de l’équipe qui vient de réaliser d’importants progrès dans l’élaboration d’un nouveau traitement pour le cancer de la prostate. « On a identifié deux cibles thérapeutiques pour ensuite désigner deux molécules inhibitrices qui sont maintenant en phase clinique. Par exemple, la molécule OGX-011 a été un succès en phase clinique I et II et elle vient de rentrer en phase clinique III. Si cette phase se révèle concluante, on sera en mesure de la prescrire aux patients qui sont atteints du cancer de la prostate et qui, en plus, ont échoué en utilisant les traitements hormonaux et chimio-thérapeutiques » a-t-elle déclaré dans une interview accordée au journal Libération. Le custir-

sen (OGX-011) peut re-sensibiliser le cancer au traitement en freinant la production de clustérine. Dans un essai randomisé de phase II, 81 patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration et qui n’avaient jamais bénéficié de chimio ont reçu soit le duo docétaxel-custirsen, soit le docétaxel seul. La formule duo a prolongé la survie moyenne de sept mois et retranché environ 40 % du taux de décès. Ces résultats sont supérieurs à ceux habituellement obtenus chez des patients qui reçoivent une chimio en deuxième intention. *Née à Salé, le Dr Amina Zoubeidi a reçu deux distinctions en 2010, le « Prostate Cancer Foundation Award, USA » et « The Terry Fox Award, (Canada) » pour ses qualités de chercheuse à l’avenir très prometteur.

HÔPITAL MOBILE À ZLILIG

PLUS DE 2000 CONSULTATIONS Plus de 2 000 personnes issues de la province de Moulay Yacoub ont reçu, dimanche 30 janvier, des soins médicaux dispensés par une quarantaine de professionnels bénévoles au sein de l’hôpital mobile installé pour l’occasion au lycée Hassan 1er de Zlilig. Médecins généralistes, chirurgiens, ophtalmologues, gynécologues, dentistes, infirmiers, pharmaciens… ils étaient nombreux à avoir répondu à l’appel de l’Association « Action Urgence-Fès » et de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Outre les soins dispensés en fonction des besoins immédiats, l’équipe médicale a travaillé sur les dépistages de surcharge pondérale, d’hypertension artérielle, de diabète, d’hépatite C, de cancer du col utérin et de nodule du sein.


Flash Santé

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Actu produits

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BIOMIL PLUS

, ET LA DOULEUR S’ENVOLE

Les laboratoires COOPER PHARMA ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le marché de leur nouvelle spécialité (Paracétamol). C’est une nouvelle gamme à base de paracétamol effervescent adaptée au traitement des douleurs faibles à modérées. Grâce à sa dissolution rapide et complète et à ses choix d’arômes, la nouvelle gamme apportera à vos patients la satisfaction recherchée à travers une meilleure acceptabilité et un soulagement rapide des douleurs et de la fièvre. Ainsi nous mettons à votre disposition les formes suivantes : ■ 1000mg, boîte de 8 comprimés effervescents au prix de 14,5 DH (goût orange) ; ■ 500mg, boîte de 16 comprimés effervescents au prix de 14 DH (goût citron) ; ■ C (Paracétamol et vitamine C), boîte de 10 comprimés effervescents au prix de 16 DH (goût citron). De plus, une forme de comprimés à avaler sera mise en place prochainement: 500 mg, boîte de 20 comprimés au prix de 10 DH.

■ Laboratoires : Bottu ■ Indications : Formulé pour renforcer le système intestinal et l’alimentation de la réponse immunitaire ■ Présentations : Biomil plus 1 lait pour nourrisson, PPM 55 DH. Biomil plus 2 lait pour nourrisson, PPM 55 DH.

AVAMYS FUROATE DE FLUTICASONE ■ Laboratoires : GSK ■ Indications : Traitement des symptômes de la rhinite allergique à partir de 6 ans. ■ Présentation : Suspension pour pulvérisation nasale, PPM 115 DH.

MICARDIS TELMISARTAN ■ Laboratoires : Bottu / Boehringer Ingelheim ■ Indication : Hypertension artérielle ■ Présentations : Micardis 40 mg comprimés, PPM 250 DH Micardis 80 mg comprimés, PPM 300 DH Micardis plus 80/12,5 mg comprimés, PPM 300 DH.

MITHRA ■ Laboratoires : Génération Santé ■ Indications : Prévention des infections d’origine infectieuse ou allergique avec symptômes vulvaires (brûlures, démangeaisons, irritations, leucorrhées…) ■ Présentations : Mithra gel, PPM 140 DH, Mithra mousse, PPM 140 DH, Mithra vaginale, PPM 96 DH.

NEOCLAV HIBOR

TRAMIUM 24H

■ Laboratoires : Iberma/Rovi ■ Indications : Traitement préventif de la maladie thromboembolique; Traitement curatif des tvp constituées avec ou sans embolie pulmonaire. ■ Présentations : Hibor 2500 UI, (2 seringues), PPM 57 DH, Hibor 3500 UI, (2 seringues), PPM 111 DH, Hibor 5000 UI, (2 seringues), PPM 263 DH, Hibor 7500 UI, (2 seringues), PPM 326 DH, Hibor 10000 UI, (2 seringues), PPM 412 DH.

100, 150, 200 MG TRAMADOL HCI ■ laboratoires : Sothema / Pharmacare Promotion ■ Indications : Traitement des douleurs modérées à sévéres ■ Présentation : Tramium 24h 100 mg boîte de 10 gélules à PPM 48 DH, Tramium 24h 150 mg boîte de 10 gélules à PPM 61 DH, Tramium 24h 200 mg boîte de 10 gélules à PPM 83 DH.

■ Laboratoires : Pharmed ■ Indications : Infections de la sphère ORL, broncho-pulmonaires, uro-génitales, stomatologiques. Indiqué chez l’enfant de plus de 5 ans ■ Présentations : Boîte de 16 sachets en poudre pour suspension buvable dosée d’amoxicilline et acide clavulanique 500 mg/62,5 mg, PPM 82 DH, Boiîe de 12 sachets en poudre pour suspension buvable dosée d’amoxicilline et acide clavulanique 500 mg/62,5 mg, ppm 62 DH.



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FONDAMENTAUX

NÉPHROLOGIE PÉDIATRIQUE Q

LES AVANTAGES DE LA BANDELETTE URINAIRE UTILISÉES PAR MESURE PRÉVENTIVE, DIAGNOSTIQUE OU EN CONTRÔLE THÉRAPEUTIQUE, LES BANDELETTES URINAIRES PERMETTENT D’OBTENIR DES INFORMATIONS FIABLES, RAPIDES ET À MOINDRE COÛT. Par le Pr Albert Bensman, Faculté de médecine Pierre et Marie Curie - PARIS VI.

D

ans la pratique médicale, une attention particulière doit être accordée aux urines. C’est ainsi que parmi les moyens mis à la disposition des médecins pour le diagnostic des maladies, la bandelette urinaire occupe une place de choix. De plus en plus considérée comme une aide médicale précieuse et moderne, elle peut être utilisée à domicile ou en cabinet. Grâce à sa facilité d’emploi et à sa sensibilité, elle permet en plus d’analyser les urines en peu de temps et de déceler de nombreuses maladies à un stade précoce : diabète, hypertension artérielle, tumeurs, hépatites, lithiases urinaires, pathologies urogénitales… En néphrologie pédiatrique, en particulier, ce test apporte des informations très importantes aussi bien chez l’enfant qui vient pour une visite systématique que chez l’enfant malade. Elle est le moyen le plus simple de s’assurer qu’il n’y a pas de problème néphrologique sérieux par analogie avec le stéthoscope qui ausculte le cœur. Cette méthode d’analyse biologique instantanée se présente sous forme d’une tige en plastique que l’on trempe dans l’urine et sur laquelle sont fixées des plages réactives de chimie sèche. La présence d’un paramètre positif dans l’urine se révèle par une modification de la couleur de la plage réactive correspondant à ce paramètre. Les bandelettes peuvent être lues à l’œil nu ou avec un lecteur de

bandelette urinaire qui lit et imprime automatiquement les résultats. Semiquantitatifs, ces derniers sont exprimés soit en négatif, soit en positif, soit en échelle de valeurs. Plusieurs types de bandelettes, de différentes caractéristiques, sont disponibles, certaines d’entre elles comportant 8, voire 10 paramètres.

Indications et sensibilité

méthode est très utile au dépistage d’une infection urinaire. La leucocyturie à la bandelette a une haute sensibilité = 67% à 94%, mais la spécificité est moins bonne. De nombreuses souches de bactéries urinaires transforment les nitrates urinaires en nitrites. La détection de nitrites à la bandelette a une haute spécificité, 90% à 100%, mais une sensibilité plus faible, 16% à 82%. Mais en cas de négativité des leucocytes et des nitrites, la valeur prédictive négative est de 97%, c’est-à-dire que le risque d’une infection urinaire est extrêmement faible.

En cas de protéinurie, ce test constitue le moyen le plus simple de mettre en évidence une atteinte glomérulaire car il y a très peu d’atteintes Grâce glomérulaires sans protéiL’hématurie peut égaleà sa facilité nurie associée. Certaines ment être diagnostiquée d’emploi et à tubulopathies s’accomà la bandelette. Il faut sa sensibilité, pagnent également d’une cependant se méfier de sa la bandelette protéinurie. En revanche, grande sensibilité. Dans urinaire permet chez un enfant présencertains cas, une hémade déceler, en tant des œdèmes (quelle turie microscopique phyun court laps que soit leur localisation: siologique peut donner de temps, de hydrocèle, épanchement des résultats positifs. Une nombreuses pleural, ascite, œdème des hémoglobinurie et une maladies à un paupières…), la recherche myoglobinurie donnent stade précoce. d’une protéinurie doit être également des résultats systématique. Toutefois, il positifs, c’est pourquoi existe des faux positifs lorsque les urines elles doivent toujours être contrôlées par sont fortement basiques (pH = 9) et en un examen cytologique des urines. présence de sels d’ammonium quater- Il existe de faux positifs en cas d’infecnaire. tion urinaire à cause de la présence d’une péroxydase microbienne. Les faux négaPour la recherche de leucocytes et de tifs ne sont pas non plus rares en cas de nitrites urinaires chez un enfant, cette présence d’acide ascorbique.


Rhufene

FONDAMENTAUX ®

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... et le rhume s'en va Propriétés Antalgique. Antipyrétique. Décongestionnant nasal.

Indications Rhinopharyngites aiguës qui accompagnent les états de grippe et de rhume, avec fièvre et céphalées.

Rhume &

Ecoulement nasal

Maux de tête

Fièvre

Présentations et Posologie Boite de 20 Comprimés enrobés La posologie usuelle est de 1 à 2 comprimés par prise à renouveler si nécessaire au bout de 6 heures. Rhufene RHUME est réservé à l'adulte et à l'enfant à partir de 15 ans. 1.Identification du médicament a)Composition qualitative et quantitative Chlorhydrate de pseudoéphédine …… 30 mg Ibuprofène …… 200 mg Excipients… q.s. pour un comprimé enrobé b)Forme et présentation pharmaceutique Comprimés enrobés, boîtes de 20 c)Classe pharmaco-thérapeutique Anti-inflammatoire non stéroïdien- vasoconstricteur 2.Indications thérapeutiques Ce médicament contient un anti-inflammatoire non-stéroïdien : ibuprofène est un vasoconstricteur, la pseudoéphédrine. Il est indiqué dans le traitement au cours des rhumes de l’adulte à partir de 15 ans, des sensations de nez bouché, maux de tête et/ou de fièvre. 3.ATTENTION ! a)Contre- indications Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants : -A partir du 6ème mois de grossesse. -Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de ce médicament ou d’un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, ou antécédent d’allergie aux autres constituants du comprimé, Ulcère de l’estomac ou du duodénum en évolution, Maladie grave du foie, Maladie grave des reins Lupus érythémateux disséminé, Certaines maladies du cœur (hypertension artérielle sévère, angine de poitrine), Certaines formes de glaucomes (augmentation de la pression dans l’œil), Difficultés à uriner d’origine prostatique ou autre, Traitement par des médicaments antidépresseurs à base d’IMAO ou moins de 15 jours après l’arrêt de la prise de ceux-ci (médicaments prescrits dans certains états dépressifs), Convulsions anciennes ou récentes. Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE, sauf avis de votre médecin : - Jusqu'au 5ème mois inclus de la grossesse - En cas d’allaitement - En association avec les anticoagulants oraux, les autres anti-inflammatoire non stéroïdiens (y compris les salicylés à fortes doses), l’héparine injectable, le lithium, le méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg par semaine) et la ticlopidine. b) Mises en garde spéciales NE PAS LAISSER CE MEDICAMENT A LA PORTEE DES ENFANTS. En cas de surdosage ou de prise par erreur d’une dose trop élevée, prévenir immédiatement un médecin. AVANT D’UTILISER CE MEDICAMENT, CONSULTEZ VOTRE MEDECIN EN CAS : - D’antécédent d’asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L’administration de cette spécialité peut entrainer une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (cf. contre-indications). - De prise d’un traitement anticoagulant. Ce médicament peut entrainer des manifestations gastro-intestinales graves. - D’antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l’estomac ou du duodénum ancien). - De maladie du cœur, du foie ou du rein.D’hypertension artérielle, d’affections cardiaques, d’hyperthyroïdie (hyperfonctionnement de la grande thyroïde), de troubles de la personnalité ou de diabète. AU COURS DU TRAITEMENT, EN CAS : - De troubles de la vue, PREVNIR VOTRE MEDECIN. - De sensations d’accélération de battements du cœur, de palpitations, d’apparition ou d’augmentation de maux de tête, d’apparition de nausées, de troubles de comportement : INTERROMPRE VOTRE TRAITEMENT. - D’hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir) ou de signes évocateurs d’allergie à ce médicament, notamment une crise d’asthme ou un œdème de Quincke, (cf. Effets non souhaités et gênants du médicament), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D’URGENCE. En raison de la présence de saccharose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d’intolérance au fructose, syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase, (maladies métaboliques rares). c) Précaution d’emploi En cas : D’écoulement nasal purulent, de persistance de la fièvre, d’absence d’amélioration au bout de 5 jours de traitement, CONSULTEZ VOTRE MEDECIN. Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez : ne prenez pas ce médicament sans avoir demandé l’avis de votre médecin ou pharmacien. d) Grossesse – Allaitement L’utilisation de ce médicament est déconseillée jusqu’au 5ème mois inclus de grossesse et est contre-indiquée à partir du 6ème mois de la grossesse. En raison de possibles effets néfastes chez le nourrisson, la prise de ce médicament est déconseillée si vous allaitez. e) Conduite de véhicules et utilisation de machines Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entrainer des vertiges et des troubles de la vue. f) Liste des excipients à effet notoire Saccharose, lécithine de soja. g) Sportifs La pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. h) Interactions médicamenteuses ou autres interactions Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance notamment des anticoagulants oraux, d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris l’aspirine et ses dérivés à fortes doses), de l’héparine injectable, du lithium ou du méthotrexate à fortes doses (supérieures à 15mg par semaine), de la ticlopidine.4. Posologie et mode d’administration Voie orale Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau, de préférence au cours des repas. Posologie : Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans). 1 comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 comprimés par jour, En cas de symptômes plus intenses, prendre 2 comprimés par prise, sans dépasser 4 comprimés par jour. 5.Effets indésirables éventuels. Comme tous les médicaments, rhufene rhume, comprimé enrobé est susceptible d’avoir des effets indésirables : - Peuvent survenir des réactions allergiques : cutanées, respiratoires et générales (œdème de Quincke). - Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie gastro-intestinale (cf. rubrique « Mise en garde »). Celle-ci est d’autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée. - Il peut exceptionnellement être observé des vertiges, de rares troubles de la vue, des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements, et de raideur de la nuque. - Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin. Au cours du traitement il est possible que surviennent : - Des troubles digestifs - Troubles urinaires en particulier en cas d’anomalie de l’urètre, de la prostate, d’insuffisance rénale. - Sécheresse de la bouche, palpitations, modification de la pression artérielle, sueurs, convulsions, hallucinations, troubles du comportement, agitation, anxiété, insomnie en particulier chez l’enfant. - Possibilité de déclenchement d’une crise de glaucome à angle fermé chez les sujets prédisposés. Exceptionnellement, ont été observées des modifications du bilan hépatique ou de la formule sanguine pouvant être graves. Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien. 6.Conditions de conservation. A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption figurant sur la boite.

SYNTHÉMÉDIC 20 - 22 Rue Zoubeir Bnou El Aouam - Roches Noires - Casablanca, Tél : 05 22 40 47 90/92 - Fax : 05 22 40 45 79


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FONDAMENTAUX

Devant une glucosurie, la bandelette urinaire est aussi d’usage en cas de diabète sucré. Lorsque la glycémie est normale, la présence d’une glucosurie signe la présence d’une atteinte tubulaire proximale. Cette glycosurie normoglycémique peut être strictement isolée. Il s’agit alors d’une simple curiosité qui ne justifie aucune mesure particulière. La glucosurie peut entrer dans le cadre d’une tubulopathie proximale plus complexe. En ce qui concerne le PH urinaire, le principe chimique est un système avec double indicateur. Le rouge de méthyle et le bleu de bromothymol sont utilisés pour générer un changement de coloration d’orange à vert et bleu sur une échelle de 5 à 9 avec une précision d’une unité. Ce test est intéressant en cas d’acidose sanguine. Si dans cette situation le pH urinaire est supérieur ou égal à 7, cela peut rendre compte d’une acidose d’origine rénale : fuite urinaire de bicarbonates en cas de tubulopathie proximale, trouble de l’élimination des ions H+ en cas d’acidose tubulaire distale. Enfin, la densité urinaire ne peut être omise dans cette énumération. Le test permet en effet la détermination de densité comprise entre 1.000 et 1.030. Outre la péremption et les conditions de mauvaise conservation, une urine fortement alcaline peut entraîner une diminution du résultat et, à l’opposé, une urine fortement acide engendre une faible élévation du résultat. La présence de glucose et de protéines augmente aussi la densité urinaire.

La bandelette urinaire, qui complète l’examen clinique du médecin, peut apporter sur-le-champ des informations précieuses pour une meilleure prise en charge de l’enfant. C’est également un excellent moyen

de surveillance mis à la disposition des parents d’un enfant présentant certaines affections uronéphrologiques : syndrome néphrotique, uropathie responsable d’infections urinaires récidivantes…

COMMENT BIEN RÉALISER UN TEST AVEC UNE BANDELETTE URINAIRE ■ Obtenir un recueil d’urine de qualité

Récipient propre et sec, sans trace d’antiseptique ou de désinfectant ; Élimination du premier jet. ■ S’assurer de la bonne utilisation des outils de dépistage Conservation des bandelettes réactives dans un endroit sec et frais ;

Le flacon doit être refermé après chaque utilisation. ■ Optimiser l’interprétation des résultats Prendre en compte le contexte clinique ; Lire et interpréter simultanément l’ensemble des paramètres: La présence simultanée de plusieurs réactions positives rend très probable le caractère pathologique de chacune d’entre elles.


FONDAMENTAUX

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INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Traitement préventif des crises d'angor : angor d'effort, angor spontané (dont l'angor de Prinzmetal) ; Hypertension artérielle. CONTRE-INDICATIONS : Absolues : - Hypersensibilité aux dihydropyridines. Relatives : - Dantrolène (cf. Interactions). EFFETS SECONDAIRES : Les effets indésirables le plus fréquemment notés sont en rapport avec l'action vasodilatatrice du produit : céphalées, rougeurs ou sensation de chaleur de la face. Habituellement, ils apparaissent durant les premières semaines de traitement et s'atténuent lors de sa poursuite. Comme avec les autres dihydropyridines, un œdème des chevilles et/ou de la face peut apparaître. Son apparition est plus fréquente aux doses élevées. On observe plus rarement : - effets cardiaques : tachycardies, palpitations, syncope. - effets cutanéomuqueux : alopécie, augmentation de la sudation, réaction allergique incluant prurit, éruption et angio-œdème. Comme avec les autres dihydropyridines, un élargissement gingival léger a été rapporté chez les patients atteints d'une gingivite/parodontite prononcée. L'élargissement peut être évité ou disparaître avec une hygiène buccale soigneuse. - effets digestifs : douleurs abdominales, dyspepsie, dysgueusie, perte de l'appétit, nausées, diarrhée, constipation, bouche sèche. - effets neuromusculaires : crampes musculaires, myalgie, arthralgie. - effets hépatiques : ictère et élévation des enzymes hépatiques ont été très rarement rapportés (principalement en rapport avec une cholestase) dont quelques cas assez sévères pour entraîner une hospitalisation. Ils sont réversibles à l'arrêt du traitement. - effets pulmonaires : dyspnée. - effets génito-urinaires : pollakiurie, impuissance comme cela a été décrit sous d'autres antihypertenseurs, gynécomastie. - effets neuropsychiques : asthénie, sensations vertigineuses, troubles du sommeil, paresthésies, tremblements, troubles de la vue, troubles dépressifs. - effet général : malaise. - effet sanguin : thrombopénie. - effet vasculaire : vascularite. Comme avec les autres antagonistes calciques, les événements suivants ont été rarement rapportés : douleurs angineuses, infarctus du myocarde, arythmie. Ils peuvent être liés à la pathologie préexistante au traitement et doivent faire discuter la poursuite du traitement. PHENOMENES TOXIQUES OU D’INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS : Sans objet. POSOLOGIE USUELLE, VOIES ET MODES D’ADMINISTRATION : Hypertension artérielle : La dose initiale est d'un comprimé (5 mg) une fois par jour, qui pourra être augmentée à 10 mg (1 comprimé de 10 ou 2 comprimés de 5 mg) par jour en une seule prise en fonction de la réponse au traitement. - Angine de poitrine : La dose initiale est d'un comprimé (5 mg) une fois par jour, qui pourra être augmentée à 10 mg (1 comprimé de 10 ou 2 comprimés de 5 mg) par jour en une seule prise en fonction de la réponse a u traitement. Dose quotidienne maximale : 10 mg. - Il n'est pas nécessaire d'ajuster les doses chez le sujet âgé et chez l'insuffisant rénal (cf. Pharmacocinétique). En dehors de l'infarctus du myocarde récent, l'amlodipine peut être administrée quel que soit le degré d'altération de la fonction ventriculaire gauche. L'amlodipine n'est pas dialysable. Il n'est pas nécessaire d'ajuster les doses d'amlodipine en cas d'association avec des diurétiques thiazidiques, des bêta-bloquants ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. CONDITIONS PARTICULIÈRES D’EMPLOI ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUE EVENTUELLE : Mises en garde et précautions d'emploi : Mises en garde : - L'efficacité et la tolérance de l'amlodipine n'ayant pas été étudiées chez l'enfant, son utilisation chez l'enfant est déconseillée. - En cas de survenue de signes cliniques (asthénie, anorexie, nausées persistantes), il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d'élévation des taux et, à plus forte raison en cas d'ictère, le traitement doit être interrompu. Précautions d'emploi : - Insuffisance hépatique : la demi-vie de l'amlodipine est prolongée chez l'insuffisant hépatique (cf. Pharmacocinétique). Les recommandations posologiques à suivre dans ce cas n'ayant pas encore été établies, il convient d'administrer le produit avec précaution chez ces patients. - Femme enceinte ou qui allaite : cf. Grossesse et Allaitement. Grossesse et allaitement : Grossesse : Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. Il n'existe pas actuellement de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'amlodipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'amlodipine pendant la grossesse. Allaitement : Il n'existe pas de données concernant le passage d'AMEP dans le lait maternel. Cependant, comme avec d'autres dihydropyridines, les quantités retrouvées dans le lait maternel sont faibles, et aucun effet indésirable n'a été rapporté sur la base de quelques cas isolés. Par mesure de précaution, il convient d'éviter, si cela est possible, l'administration de ce médicament chez la femme qui allaite. Effets sur la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines : En début de traitement, une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges (cf. Effets secondaires). Interactions médicamenteuses et autres interactions. - Associations déconseillées (par mesure de prudence) : • Dantrolène (perfusion) : chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient. Associations nécessitant des précautions d'emploi : • Alpha-1-bloquants (alfuzosine, prazosine) : majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique sévère. Surveillance clinique. Recherche d'hypotension orthostatique dans les heures qui suivent la prise du médicament -1-bloquant (en particulier en début de traitement par celui-ci). • Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire. • Rifampicine (décrit pour vérapamil, diltiazem et nifédipine) : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt. • Itraconazole (par extrapolation à partir de la nifédipine, de la félodipine et de l'isradipine) : risque majoré d'œdèmes par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt. Associations à prendre en compte : • Bêta-bloquants : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.• Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques) : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif). • Corticoïdes, tétracosactide par voie générale : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes). • Neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif). Autres associations : • Digoxine : par ailleurs, l'amlodipine ne modifie pas les taux plasmatiques ou la clairance rénale de la digoxine chez le volontaire sain. Surdosage : Les données disponibles suggèrent qu'un surdosage massif pourrait provoquer une importante vasodilatation périphérique entraînant une hypotension systémique marquée et probablement prolongée. Toute hypotension consécutive à une intoxication aiguë nécessite une surveillance en unité de soins intensifs cardiologiques. Un vasoconstricteur peut être utilisé pour restaurer le tonus vasculaire et la pression artérielle. L'amlodipine n'est pas dialysable. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Pharmacodynamie : Antagoniste calcique, antihypertenseur, antiangoreux (C: système cardiovasculaire). L'amlodipine est un antagoniste du calcium appartenant à la famille des dihydropyridines qui agit à la fois sur les sites de fixation des canaux calciques de la 1-4 dihydropyridine et du diltiazem. Elle inhibe de manière prolongée l'entrée du calcium empruntant les canaux calciques lents au niveau des cellules musculaires lisses et des cellules myocardiques. Comme les autres dihydropyridines, l'amlodipine possède chez l'animal des propriétés diurétiques et natriurétiques. Le mécanisme de l'action antihypertensive est lié à un effet relaxant direct au niveau du muscle lisse vasculaire. Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne unique permet d'obtenir une réduction significative des valeurs tensionnelles en position couchée ou debout sur l'ensemble du nycthémère sans entraîner d'accélération de la fréquence cardiaque. L'action progressive de l'amlodipine permet d'éviter les accès d'hypotension. L'amlodipine diminue les résistances périphériques totales (post-charge) sans induire de tachycardie réflexe. Ceci s'accompagne d'une baisse de la consommation énergétique du myocarde et de ses besoins en oxygène. Elle entraîne une vasodilatation des artères et artérioles coronaires en augmentant ainsi l'apport myocardique en oxygène. Chez les patients angoreux, l'administration d'amlodipine augmente la durée de l'effort, le délai d'apparition de l'angor et du sous décalage du segment ST ; elle réduit à la fois la fréquence des crises d'angine de poitrine et la consommation de trinitrine. Comme les autres antagonistes du calcium, l'amlodipine est métaboliquement neutre et ne modifie pas les taux de lipides plasmatiques. Elle peut être utilisée chez les patients présentant diabète ou goutte. Chez les patients transplantés rénaux hypertendus traités par ciclosporine, l’amlodipine, administrée à la posologie usuelle, diminue la pression artérielle, augmente le flux sanguin rénal et le débit de filtration glomérulaire, et diminue les résistances vasculaires rénales. Les conséquences à long terme de ces modifications sur la fonction du greffon ne sont pas évaluées. Pharmacocinétiques : Après administration orale aux doses thérapeutiques, l'amlodipine est totalement absorbée. La biodisponibilité absolue de l'amlodipine varie de 64 à 80 %. Le pic plasmatique est tardif, survenant 6 à 12 heures après la prise. Le volume de distribution est de 21 l/kg. La demi-vie d'élimination terminale est de 35 à 50 heures et permet une prise unique quotidienne. Les concentrations à l'état d'équilibre sont atteintes après 7 à 8 jours d'administration. L'amlodipine est presque entièrement métabolisée en métabolites inactifs. 10 % de la molécule mère et 60 % des métabolites sont excrétés dans les urines. Les études in vitro ont montré que l'amlodipine circulante est liée à 97,5 % aux protéines plasmatiques. Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques d'amlodipine sont plus élevées que chez le patient jeune, sans traduction clinique, la demi-vie d'élimination terminale étant inchangée. Une augmentation de la demi-vie est observée en cas d'insuffisance hépatique. Chez le patient insuffisant rénal, les concentrations plasmatiques d'amlodipine ne sont pas corrélées au degré d'insuffisance rénale. Tableau A (Liste I).


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UNIVERS PHARMA ® MYANTALGIC TRAMADOL/PARACÉTAMOL

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS MODÉRÉES À INTENSES LA DOULEUR

CLASSIFICATION DES ANTALGIQUES EN FONCTION DES 3 NIVEAUX DE L’ÉCHELLE DE L’OMS

I- Définition La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en tant que telle (IASP : International Association for Study of Pain).

II- Bases physiopathologiques 1- La transmission douloureuse implique des mécanismes électrophysiologiques et neurochimiques qui se succèdent en 3 étapes : ■ L’élaboration de l’influx au niveau du nocicepteur et sa transmission dans la fibre nerveuse périphérique. ■ Le relais et la modulation au niveau de la corne dorsale de la moelle épinière. ■ L’intégration au niveau du cerveau qui le transforme en message conscient. La voie de la nociception emprunte principalement trois neurones (1) : • Le neurone afférent périphérique : nocicepteur, • Le neurone spinothalamique, • Le neurone thalamo-cortical.

NIVEAU I Douleur légère à modérée

- Aspirine - Paracétamol - AINS classiques ou coxibs

Douleur modérée à sévère et/ ou échec des antalgiques du niveau I OPIOÏDES FAIBLES - TRAMADOL - CODÉINE - DEXTROPROPOXYPHÈNE ASSOCIÉS OU NON À UN ANTALGIQUE DE PALIER 1 TRAMADOL & PARACÉTAMOL

MYANTALGIC®

NIVEAU III Douleur intense et/ou échec des antalgiques du niveau II OPIOÏDES FORTS - Buprénorphine - Morphine . Chlorhydrate . sulfate - Fentanyl - Hydromorphine - Oxycodone

MYANTALGIC® Tramadol/Paracétamol

Le traitement de la douleur passe avant tout par le traitement de la cause. Cependant, un traitement symptomatique doit toujours être envisagé parce que la douleur a des conséquences, physiques et psychiques, néfastes. MYANTALGIC® constitue une nouvelle approche thérapeutique de la douleur modérée à sévère.

TRAMADOL (13)

2- Contrôle par les neuropeptides ■ La substance P

La substance P est le neuromédiateur des fibres C qui transmettent la douleur intense. ■ Les peptides opioïdes endogènes Ce sont des substances synthétisées par l’organisme qui miment les effets de la morphine. Ils regroupent : • Les endorphines (« morphines endogènes »), • Les enképhalines (« morphines du cerveau »), • Les dynorphines. Les opioïdes endogènes se fixent sur des récepteurs morphiniques, sites auxquels se lient également les analgésiques centraux.

DOULEURS CHRONIQUES + STIMULATIONS RÉPÉTÉES OU CONTINUES

NIVEAU II

DOULEURS VIVES

Le tramadol est un analgésique opioïde d’action centrale (Niveau II OMS). C’est un mélange équimolaire de deux composés isomères qui lui confèrent une double action sur des cibles complémentaires : ■ La première est due à une action prédominante sur les récepteurs μ opioïdergiques avec une faible affinité pour les récepteurs kappa et delta opioïdergiques. L’O-desmetyl (ODT ou M1), métabolite du tramadol, a une affinité 200 fois supérieure au composé d’origine pour les récepteurs μ opioïdergiques. ■ La seconde s’exerce sur le contrôle inhibiteur supra spinal descendant de la douleur, par inhibition du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline. Cette propriété constitue une nouvelle approche de la douleur et permet d’agir sur sa composante émotionnelle. La puissance du tramadol serait de 1/10 à 1/6 de celle de la morphine.

PARACÉTAMOL ÉPUISEMENT DES RÉSERVES D’ENDORPHINE

DÉSÉQUILIBRE

Il est fréquent de lire dans la littérature médicale que le paracétamol est un analgésique périphérique. En fait, le mécanisme précis de ses propriétés antalgiques reste à établir. Il pourrait impliquer des actions centrales et périphériques.

ASSOCIATION TRAMADOL-PARACÉTAMOL (MYANTALGIC®) DOULEUR DEVENANT SOUFFRANCE

INSTAURATION D’UNE THÉRAPEUTIQUE ANTALGIQUE

I- PHARMACOLOGIE ■ La douleur impliquant des mécanismes centraux et périphériques, son soulagement sera optimisé en combinant deux antalgiques aux pharmacocinétiques et modes d’action différents et complémentaires.


UNIVERS PHARMA L’association du tramadol et du paracétamol (Myantalgic®) a pour objectif principal d’améliorer l’efficacité et d’optimiser le rapport entre les effets analgésiques et les effets indésirables potentiels. ■ Le tramadol se présente sous forme d’un mélange racémique : forme (+) et forme (-). Les caractéristiques pharmacocinétiques du tramadol ont été déterminées pour ces 2 énantiomères ainsi que pour le métabolite actif (M1). L’analyse des caractéristiques pharmacocinétiques respectives des composants après administration orale unique d’un comprimé ou d’un comprimé effervescent (tramadol 37,5 mg et paracétamol 325 mg) montre que le tramadol est absorbé rapidement après administration (Tmax comprimé : 1,8 h, comprimé effervescent 1,1 h). Cependant, son absorption est plus lente et sa demi-vie plus longue que celle du paracétamol. Au total, le couplage du tramadol avec un antalgique à délai d’action bref et à courte durée d’action, tel que le paracétamol, crée une complémentarité rationnelle et intéressante sur le plan pharmacothérapeutique. 2- MAÎTRISE DES EFFETS INDÉSIRABLES La synergie d’action entre le tramadol et le paracétamol permet une potentialisation de leurs effets antalgiques et par là une réduction de leurs doses efficaces, ce qui permet de réduire l’incidence de leurs effets indésirables.

La dépression respiratoire :

Le tramadol est associé à moins de cas de dépression respiratoire que les autres opioïdes (13).

La constipation :

S’observe moins fréquemment avec l’association tramadol+paracétamol qu’avec l’association codéine +paracétamol. (AFSSAPS Commission de la transparence 2002 (16)).

La somnolence :

S’observe moins fréquemment avec l’association tramadol+ paracétamol qu’avec l’association codéine +paracétamol. (AFSSAPS Comission de la tranparence 2002 (16))

Effets cardiaques (6) (11) :

des effets indésirables, y compris graves : effets cardiaques dont des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire et bradycardie. La longue demie-vie d’élimination du métabolite du DXP peut conduire à son accumulation en cas de prises rapprochées et à un risque de convulsion. Le profil de sécurité de cette association a conduit à son retrait des marchés suisse, anglais, suédois, canadien et américain. Son retrait du marché marocain sera effectif à partir du 31 janvier 2011. ■ MYANTALGIC® est un analgésique puissant qui associe dans sa formule : - Tramadol, antalgique de niveau II (OMS) à double action centrale : ■ Agoniste opioïde à action prédominante sur les récepteurs μ (énantiomère +) ■ Activité monoaminergique par inhibition de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (énantiomère -) - Paracétamol, antalgique de niveau I (OMS) qui agirait par inhibition de la production des médiateurs périphériques de la douleur. La douleur impliquant des mécanismes centraux et/ou périphériques, son soulagement sera optimisé en combinant deux antalgiques aux pharmacocinétiques et modes d’action différents et complémentaires. Ainsi, MYANTALGIC® : ■ A pour objectif principal d’améliorer l’efficacité et d’optimiser le rapport entre les effets analgésiques et les effets indésirables potentiels. ■ Est associé à moins de cas de dépression respiratoire, de constipation, de somnolence et d’effets cardiaques que les autres opioïdes. ■ MYANTALGIC® comprimé effervescent facilite l’administration aux personnes ayant des difficultés de déglutition (en particulier les personnes âgées). ■ La formule de MYANTALGIC® ne renfermant pas de sucre, il peut être administré chez le diabétique et en cas de régime hypocalorique. ■ MYANTALGIC®est indiqué dans le traitement symptomatique des douleurs modérées à intenses, à la posologie de : Adulte et adolescent (à partir de 12 ans) : ■ Dose initiale : 2 comprimés par 24 heures. Cette dose peut être augmentée, en cas de besoin, à 8 comprimés par 24 heures. Les prises doivent être espacées d’au moins 6 heures. ■ Insuffisance rénale : • Sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min) : Myantalgic® n’est pas recommandé. • Modérée (clairance de la créatinine entre 10 et 30 ml/min) espacer les prises de 12 heures.

L’association dextropropoxyphène (DXP) paracétamol présente Documentation médicale des laboratoires LAPROPHAN BIBLIOGRAPHIE 1. BROCHET B. Bases neurophysiologiques et évaluation d’une douleur aiguë et chronique La revue du praticien, 15 décembre 2005, 55, n° 19, p. 2181-2188 2. CHAUVIN M. Comment utiliser les analgésiques de palier 2 dans le cadre de la douleur postopératoire ? MAPAR 2006, p. 147-152 3. DESMEULES J. et coll. Développement pharmacologique rationnel des associations d’analgésiques Rev. Rhum. (éd. Fr.) 2003, 69, hors-série n° 1, p. 11-15 4. DONNADIEU S. et coll. Traitement de la douleur La presse médicale, 12 décembre 1998, 27, n° 39, p. 2062-2069 5. GENTILI M. E. et coll. Utilisation clinique du tramadol MAPAR 1998, p. 233-234

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6. KUNTHEAVY-R. Y a-t-il un rationnel à combiner le paracétamol et un AINS ? Kuntheary-Roseline ING, hôpitaux universitaires de Genève, 2004-2006, p. 19-21 7. LASSALLE-FONTAINE C. La douleur. Moyens et stratégies thérapeutiques La revue du praticien, 2000, 50, p. 539-547 8. LUYCKX M. Traitement de la douleur. Pharmacie clinique et thérapeutique, 2ème édition, F. Gimenez et coll., Masson 2002, p. 666-682 9. ORTEGA D. Analgésie postopératoire en anesthésie ambulatoire Conférences d’actualisation, 1997, Elsevier, Paris, et SFAR, p. 261-288 10. QUENEAU P. et coll. Antalgiques. Introduction aux traitements des douleurs (à l’exclusion des co-analgésiques et des thérapeutiques non médicamenteuses) Guide du bon usage du médicament, Médecine-Sciences, Flammarion 2003, G. Bouvenot et coll., p. 475-503

11. SCOTT C. et coll. Pharmacokinetic drug interactions of synthetic opiate analgesics Psychosomatics 50, 2, mars-avril 2009, p. 169-172 12. MEDICAMENTS DE LA DOULEUR. Guide pharmaco, étudiants et professionnels paramédicaux, M. Talbert et coll., 6ème édition Lamarre 2004, p. 115-127 13. COMITE OMS D’EXPERTS DE LA PHARMACODEPENDANCE Organisation mondiale de la Santé, Genève 2003, 33ème rapport, p. 1-29 14. VIDAL 2010 15. MEDICAMENTS CONTENANT DU DEXTROPROPOXYPHENE : RETRAIT PROGRESSIF DE L’AMM - COMMUNIQUE Afssaps 20/07/2010 16. AFSSAPS commission de transparence 11septembre 2002.


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UNIVERS PHARMA

JOURNÉES PHARMACEUTIQUES D’OUJDA

SMC ET COOPER PHARMA

PROMOTION DE LA RECHERCHE ET FORMATION CONTINUE AU MENU

CONTRE L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE

Organisées par le syndicat régional des pharmaciens d’Oujda (SRPO), les VIIIe Journées pharmaceutiques d’Oujda se sont tenues les 24 et 25 décembre derniers à la Faculté de médecine et de pharmacie de la ville (FMPO) en présence de plusieurs pharmaciens et d’éminentes personnalités de la région de l’Oriental. Vu le souci des intervenants de tisser des liens étroits entre les différentes facultés du Royaume et l’ensemble des acteurs du secteur libéral, des protocoles de partenariat ont été signés par M. Driss Bouchentouf, Président du SRPO, et par les doyens de la Faculté des sciences d’Oujda et des Facultés de médecine et de pharmacie de Rabat et d’Oujda. « Ces partenariats visent à souligner l’importance du développement scientifique et de la formation continue. C’est également l’occasion d’ouvrir de nouvelles perspectives aux pharmaciens en matière de recherche et d’établir des liens de coopération entre les secteurs privé et public. De plus, ces journées offrent une formation continue qui permet aux pharmaciens participants d’être informés des nouveautés dans leur domaine », a indiqué M. Bouchentouf. Le programme de cette manifestation a englobé quatre conférences, la première concernant la bioéquivalence des médicaments génériques où le Pr Yahya Cherrah, ancien directeur du LNCM, a rappelé les

Lors du dernier congrès national de la Société marocaine de cardiologie (SMC), qui s’est déroulé les 9, 10 et 11 décembre derniers à Rabat, les laboratoires Cooper Pharma ont invité les cardiologues à participer à une enquête nationale sur l’hypertension artérielle (HTA) dont le questionnaire, élaboré sous l’égide de la SMC, avec le concours de sa présidente, le Pr Halima Benjelloun, vise à mieux cerner certains aspects de cette affection et sa prise en charge au Maroc. Les questions ont porté sur les profils de patients hypertendus diagnostiqués et suivis par les cardiologues, sur leurs facteurs de co-morbidité, ainsi que sur d’autres aspects comme la prise en charge thérapeutique de l’HTA, l’observance des patients ou encore les attentes des cardiologues pour tout ce qui concerne leur formation médicale continue. Les cardiologues ont largement été présents puisque plus de 130 médecins se sont succédé à la borne interactive mise à disposition par les laboratoires Cooper Pharma à cet effet. Avec ce bel échantillon et une représentativité nationale, les résultats sont très attendus ! L’analyse des données récoltées se fera dans les prochaines semaines et les résultats seront communiqués à tous les cardiologues. Gageons que cela améliorera la connaissance que nous avons de cette pathologie et que cela ouvrira la voie à un débat constructif pour une meilleure prise en charge de l’hypertension artérielle au Maroc.

engagements internationaux du Maroc qui l’obligent à réunir les conditions nécessaires pour faire les études de bioéquivalence. Le Doyen de la FMPO, le Pr Abderrahim Azzouzi, qui est également chef de service de réanimation au CHU Ibnou Sina de Rabat, a traité le sujet de la consommation excessive des antibiotiques et les résistances que ces médicaments peuvent engendrer en l’absence d’une utilisation rationnelle. M. Abdelkhaleq Legssyer, Directeur du Centre d’Etudes Doctorales Sciences et Techniques, Université Mohammed Premier d’Oujda, a présenté le nouveau cycle de doctorat pour les docteurs en pharmacie et a discuté les modalités pour mieux réussir les études doctorales. Le Dr Alain Bocquet a animé, quant à lui, un atelier sur « la prise en charge de la douleur ambulatoire : conseil et approche officinal. » Cette rencontre scientifique s’est également caractérisée par la remise du prix SRPOO de la recherche et des Sciences Pharmaceutiques qui a permis cette année aux candidats pharmaciens et étudiants doctorants de tout le Maroc de participer à cette 2e édition. Ce prix récompense en effet les meilleurs travaux nationaux, présentés en séances plénières, qui ont brillé par la qualité de leur présentation et par la pertinence des sujets choisis.

LE ROTARY CLUB D’ANFA ET LES LABORATOIRES COOPER PHARMA OFFRENT UNE UNITÉ MÉDICALE MOBILE À LA FONDATION MOHAMMED V POUR LA SOLIDARITÉ Le 7 janvier dernier a eu lieu une cérémonie officielle pour la remise d’une unité médicale mobile à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, par le Rotary Club Anfa. Cette cérémonie s’est déroulée à Ain Borja, au dépôt de la Fondation Mohammed V, en présence de MM. El Khalki, El Kabbaj, et du Dr Kabbaj, représentants de la fondation, et des représentants de tous les Rotary Club de Casablanca. Le club casablancais a reçu cette unité médicale mobile du Fonds d’Aide International au Développement (FED) et c’est le labo-

ratoire Cooper Pharma qui a pris en charge ses frais de rapatriement de Suisse. M. Tahiri Abdel Hakim, représentant du Rotary Casablanca, a expliqué que cette unité va permettre de faciliter le travail de terrain qu’accomplit la Fondation Mohammed V de Solidarité dans le cadre de ses actions de santé auprès de différentes associations. D’ailleurs, un programme annuel d’intervention avec l’UMM est établi avec les associations organisatrices de caravanes médicales afin d’en optimiser l’utilisation. De fait, cette unité va permettre d’effectuer les consultations dans

de meilleures conditions avec notamment la mise à disposition de deux tables d’examen et d’un appareil d’échographie. La Fondation Mohammed V prend donc le relais pour cette unité médicale mobile et le Dr Tanjawi, médecin de la Fondation, a d’ores et déjà prévu d’équiper davantage cette unité, notamment en matériel de diagnostic -électrographe, échographe portable, extracteur d’oxygène, automate d’hématologie et groupe électrogène-, ce qui lui conférera plus d’autonomie dans les régions les plus reculées.



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IMPORTANCE DE LA NOTIFICATION SPONTANÉE DES ÉVÉNEMENTS INDÉSIRABLES MÉDICAMENTEUX La pharmacovigilance a pour principal objectif d’assurer la sécurité d’emploi des médicaments par un suivi continu des événements indésirables causé par ces derniers (EIM). La notification spontanée des EIM par les professionnels de santé est actuellement la source majeure d’informations en pharmacovigilance. Il s’agit d’une méthode de surveillance reposant sur le regroupement, à l’échelon d’un territoire, des cas d’EIM postérieurement à leur autorisation de mise sur le marché (AMM). Dans la notification spontanée, l’observateur d’un EIM est censé en faire part à une structure de surveillance clairement identifiée et, si possible, unique (Centre de Pharmacovigilance) pour faciliter la détection d’événements critiques menaçant la sécurité du patient. La déclaration d’un événement indésirable est un acte citoyen. C’est le seul moyen de suivre l’innocuité des médicaments pour améliorer la sécurité du patient. Toutes les données déclarées, y compris l’identité du patient et celle du notificateur, seront traitées de façon confidentielle par le Centre de pharmacovigilance. La notification des EIM peut se faire sur la fiche jaune de déclaration des EIM, désormais disponible dans DoctiNews. Cette fiche est valable pour la déclaration des événements indésirables concernant tous les produits de santé, à savoir les médicaments, les plantes et produits de la pharmacopée traditionnelle, les cosmétiques, les dispositifs médicaux, les réactifs, les produits diététiques et les compléments alimentaires.

SEDIM 2010

Cette fiche est valable pour la déclaration de toute présomption d’effet indésirable en rapport avec la consommation d’un ou de plusieurs produits de santé survenu dans les conditions normales d’utilisation qu’il soit attendu, inattendu, grave ou non grave, tout effet indésirable apparaissant en dehors des conditions normales d’utilisation (mésusage ; usage abusif ; erreur médicamenteuse ; inefficacité thérapeutique) et tout autre effet que vous estimerez pertinent de déclarer (interactions médicamenteuses; pharmacodépendance; syndrome de sevrage; antibio-résistance ; effets sur le produit de conception ou exposition médicamenteuse durant la grossesse; produit défectueux). Les différentes rubriques mentionnées sur la fiche doivent être renseignées. L’exhaustivité et la précision des renseignements permettent au centre d’établir la relation de cause à effet (imputabilité) et de vous renvoyer un feed back personnalisé. L’absence d’une information ne doit en aucun cas empêcher la déclaration de l’événement. La transmission de la notification peut se faire en remplissant la fiche ci-contre, à envoyer par courrier postal à : Rue Lamfedel Cherkaoui BP 6671 Rabat institut, Madinate Al Irfane, Rabat ou par fax au 05 37 77 71 79. Sinon, vous pouvez remplir la forme électronique disponible sur le site : www.capm.ma Ou faire votre déclaration oralement, par téléphone, en appelant le 0 801 000 180 (24heures /24 et 7 jours/7) ou encore en effectuant une rédaction libre au mail: capm@capm.ma

RELOOKÉ ET ENRICHI Les professionnels de la santé peuvent se sentir un peu perdus face au nombre de spécialités médicamenteuses commercialisées, notamment les génériques, qui ne cessent d’augmenter au Maroc. Heureusement, SEDIM est là pour constituer un repère fiable et complet englobant des informations validées sur l’ensemble des médicaments ayant l’AMM au Maroc. Actualisé chaque année, le nouveau SEDIM 2010 est enrichi avec plus de 3000 spécialités pharmaceutiques clairement répertoriées afin d’en faciliter l’utilisation, notamment grâce à une classification alphabétique aussi bien par principe actif que par famille pharmaco-thérapeutique. La monographie reprend l’information officielle du résumé des caractéristiques du produit. SEDIM 2010 a bénéficié de l’apport scientifique d’un groupe de spécialistes du médicament qui ont fait de cet ouvrage l’outil indispensable du médecin, du pharmacien, du chirurgien-dentiste ainsi que de tout autre professionnel de la santé et du médicament pour la prescription, le conseil et l’enseignement.

COSMÉSOTHÉRAPIE LA COSMÉTIQUE À LA RENCONTRE DE LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE Le vendredi 21 janvier 2011, à Casablanca, a été tenue une conférence sur la gamme cosmésothérapie des Laboratoires Filorga, organisée avec la collaboration des laboratoires Stérifil. Mme Anna Pierzak, formatrice internationale des Laboratoires Filorga, a exposé à l’audience les différents produits de cette gamme issue directement de la médecine

esthétique. Tous les produits de cette gamme contiennent des chronosphères à libération progressive d’acide hyaluronique à haut poids moléculaire et de NCTF, un complexe poly-revitalisant unique de 55 ingrédients, utilisé en mésothérapie esthétique (traitement médical consistant en micro-injections intradermiques de substances revitalisantes). Issues d’une

découverte brevetée par le Centre National de la Recherche Scientifique de France (CNRS) et mises au point en exclusivité pour les Laboratoires Filorga, les chronosphères permettent l’acheminement de tous les ingrédients des produits cosmésothérapiques au cœur de la peau et les libèrent progressivement comme s’ils avaient été injectés !



GLOSSAIRE

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CONTRACEPTIFS HORMONAUX Utilisés comme contraception orale ou en cas de dysménorrhées, les contraceptifs hormonaux font appel à des hormones très proches de celles produites par les ovaires, à savoir les œstrogènes et les progestérones, lesquels bloquent l’ovulation au niveau des ovaires et/ou provoquent des modifications au niveau des trompes, de l’endomètre et de la glaire cervicale, empêchant ainsi le passage des spermatozoïdes à travers le col utérin et rendant la nidation de l’œuf fécondé dans l’endomètre impossible.

PILULES CONTRACEPTIVES ŒSTRO-PROGESTATIVES À base d’œstrogène et de progestatif, les œstroprogestatifs combinés sont des comprimés dont l’efficacité contraceptive résulte de trois actions complémentaires : au niveau de l’axe hypothalamohypophysaire par inhibition de l’ovulation, au niveau de la glaire cervicale, qui devient imperméable à la migration des spermatozoïdes, et enfin, au niveau de l’endomètre qui devient impropre à la nidation. L’œstrogène le plus utilisé dans les pilules contraceptives est l’éthinylestradiol (EE). Selon la quantité de cette hormone contenue dans une pilule on peut distinguer la pilule œstroprogestative normodosée, qui contient 50 microgrammes d’EE par comprimé, et la pilule œstroprogestative mini-dosée. Contenant 30 à 40 microgrammes d’EE/comprimé, cette dernière agit par rétroaction positive sur FSH et LH au niveau de l’hypothalamus avec stimulation de leur sécrétion.

PILULE CONTRACEPTIVE NORMODOSEE MONOPHASIQUE Spécialité STEDIRIL

PILULE CONTRACEPTIVE MINIDOSEE BIPHASIQUE Présentation / PPM (en dirhams)

Laboratoires WYETH/MAPHAR

CPS B 21

CPS B 21X3

11,65

26,95

PILULE CONTRACEPTIVE MINIDOSEE MONOPHASIQUE Spécialité

Laboratoires

Spécialité ADEPAL

Laboratoires WYETH/MAPHAR

Présentation / PPM (en dirhams) CPS B 21

CPS B 21X3

13,90

33,30

PILULE CONTRACEPTIVE MINIDOSEE TRIPHASIQUE

Présentation / PPM (en dirhams) CPS B 21

Spécialité

Laboratoires

Présentation / PPM (en dirhams) CPS B 21

JASMINE

BAYER

100,00

MERCILON

MSD/COOPER

58,00

PHAEVA

MICRODIOL

MSD/COOPER

28,40

TRI-MINULET WYETH/MAPHAR

89,10

MINIDRIL

WYETH/MAPHAR

9,05

TRIELLA

JANSSEG-CILAG/MAPHAR

17,90

MINULET

WYETH/MAPHAR

76,60

TRIGYNON

BAYER

21,40

MONEVA

BAYER

69,90

TRINORDIOL

WYETH/MAPHAR

31,50

BAYER

PILULE CONTRACEPTIVE MINIDOSEE COMBIPHASIQUE Spécialité GRACIAL

Laboratoires MSD/COOPER

Présentation / PPM (en dirhams) CPS B 22 61,20

Afin d’éviter de publier des de informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.

CPS B 21X3

75,40

41,70


GLOSSAIRE

L’information de référence sur le médicament au Maroc E R I A N N TIO C I D L U LE SE ISE L A U T C A

Plus de 3000 produits répértoriés Un index par familles pharmacothérapeutiques Une classification par principes actifs Un classement alphabétique dess dénominations commericales

Distribué par Global Pharma 05 22 93 01 94 pharmaglob@gmail.com

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GLOSSAIRE

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PROGESTATIFS SEULS On distingue deux formes de progestatifs, ceux à prendre par voie orale et ceux administrés par voie intramusculaire. Les pilules progestatives sont souvent prescrites lorsque les pilules œstroprogestatives sont contre-indiquées. Elles sont essentiellement utilisées après un accouchement, en cas de risque de thrombose veineuse, de diabète, d’hypertension artérielle et également en cas de migraines invalidantes générées par la pilule. Les pilules progestatives présentent le même mécanisme d’action, mais elles ne bloquent pas toujours l’ovulation. Elles sont réparties en pilules macroprogestatives (normodosées en progestérone) ou en pilules microprogestatives (faiblement dosées). La voie intramusculaire consiste à administrer une injection de progestatif (150 milligrammes d’acétate de médroxyprogestérone) tous les trois mois, ce qui empêche l’ovulation, mais entraîne aussi une absence de règles (aménorrhée) avec, chez certaines femmes, des métrorragies par atrophie de l’endomètre.

MICRODOSES: FORMES ORALES Spécialité

CONTRACEPTION D’URGENCE

Présentation / PPM (en dirhams)

Laboratoires

CPS B 28

Spécialité

Laboratoires

Présentation / PPM (en dirhams) CPS B 28

CERAZETTE

MSD/COOPER

60,00

MICROVAL

WYETH/MAPHAR

13,95

NORLEVO

SOTHEMA

94,00

MILLIGYNON

BAYER

63,90

POSTINOR

GENPHARMA

90,00

CONTRACEPTIFS LOCAUX SPERMICIDES Utilisés comme contraception vaginale chez les femmes présentant une contre-indication aux autres méthodes contraceptives, quand les rapports sexuels sont épisodiques ou encore comme adjuvants de la contraception par obturateur vaginal, dispositif intra-utérin ou préservatifs, les spermicides sont des contraceptifs locaux qui, en altèrant les membranes cellulaires des spermatozoïdes, entraînent leur immobilisation ou leur destruction. Ils ont également un effet bactéricide sur de nombreux germes et parasites. Cependant, une utilisation correcte des spermicides est capitale pour garantir leur efficacité contraceptive.

Spécialité

Laboratoires

PHARMATEX

Présentation / PPM (en dirhams) CPS VAGINAUX B 10

INNOTECH/MAPHAR

44,20

DISPOSITIFS INTRA-UTERINS Les contraceptifs locaux par dispositif intra-utérin (D.I.U), ou stérilets, agissent par un effet anti-nidatoire dû à ce dispositif qui agit également sur la glaire cervicale. Spécialité MIRENA

Laboratoires

Présentation / PPM(en dirhams) DIU

BAYER

1438,40

ANNEAU VAGINAL CONTRACEPTIF Spécialité

Laboratoires

NUVARING

MSD/COOPER

Présentation / PPM (en dirhams) Anneau Vaginal 139,00

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GLOSSAIRE

Pour un soulagement rapide, les patients ont besoin de plus que les IPPs. IPP + Gaviscon PRESCRIVEZ VOTRE FORMULE GAGNANTE.

Les patients auxquels on a prescrit que des IPPs pour le traitement de RGO peuvent toujours souffrir de symptômes de reflux d’acide gastrique – “breakthrough” - de pepsine ou de bile. Augmenter simplement la dose d’IPP n’est pas la solution idéale pour un soulagement rapide. Gaviscon Liquide assure un soulagement beaucoup plus rapide que les IPPs ou les antihistaminiques H2* vu qu’il forme une puissante barrière physique qui soulage et empêche les symptômes douloureux de reflux oesophagien. Alors, lorsque vous prescrivez des IPPs, prescrivez Gaviscon: il assure un soulagement rapide que les patients peuvent réellement ressentir. * Soulagement ressenti par 74% des patients dans un intervalle de 5 minutes. Aubertin et Al Dietology 1985

Un soulagement rapide que vous pouvez réellement ressentir.

Composition: alginate de sodium 500 (mg/10 ml), bicarbonate de sodium 267(mg/10 ml), carbonate de calcium, carbomère, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, hydroxide de sodium, saccharinate de sodium, essence de fenouil, erythrosine et eau purifiée, ce produit est sans sucre et sans gluten. Indications: peut être utilisé pour le traitement du reflux gastro-oesophagien, des brûlures d’estomac et de flatulence causés par le reflux gastrooesophagien. Posologie et mode d’emploi: Adultes et enfants de plus de 12 ans: 10 à 20 ml (deux à quatre cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 6 à 12 ans: 5 à 10 ml (une à deux cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 2 à 6 ans: doit uniquement être donné sur avis médical. Mécanisme d’action: forme une barrière physique qui flotte sur le contenu de l’estomac et aide à garder tous les composants agressifs (acide, pepsine et bile) du contenu de l’estomac là où ils doivent demeurer. Utilisation en période de grossesse et de lactation: ne pose aucune inquiétude pour la mère ou le bébé. Précautions: la teneur en sodium impose des précautions particulières chez les patients pour lesquels un régime désodé strict est recommandé, ne pas prendre en cas d’allergie à l’un des composants. Effets indésirables: dans de très rares cas, les patients sensibles à certains constituants peuvent présenter des manifestations allergiques, une utilisation prolongée pourrait augmenter la quantité de calcium dans le sang. Interactions: Aucune interaction médicamenteuse n’est à ce jour connue avec Gaviscon, en cas de précaution ne prendre aucun autre médicament dans un délai de 2 heures. Conservation: ne pas conserver à une température supérieure à 30° C, ne par réfrigérer ou congeler, ne pas garder plus de 3 mois après ouverture du flacon.

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DOSSIER

DOSSIER

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ASTHME INFANTILE

L’IMPORTANCE D’UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE ET PRÉCIS L’ASTHME EST SUSCEPTIBLE D’ATTEINDRE LES ENFANTS DE TOUS LES ÂGES, MÊME LE NOURRISSON DE MOINS DE 12 MOIS, PÉRIODE AU COURS DE LAQUELLE IL EST PARTICULIÈREMENT PEU AISÉ DE DIAGNOSTIQUER CETTE AFFECTION. Avec la collaboration du Dr Abdelaziz AICHANE, Professeur en Pneumologie et allergologie au CHU Ibn Rochd, Casablanca.

S

ymbole de la vie, pour tout individu, la respiration est un acte naturel. Mais pour certains, c’est loin d’être facile. Une anomalie respiratoire chronique comme l’asthme est préoccupante à tout âge en général et chez les tout-petits en particulier. Chez l’enfant, cette maladie inflammatoire des bronches figure parmi les principales causes d’absentéisme scolaire, d’hospitalisation et de fréquence des visites aux services des urgences hospitalières. Et le plus inquiétant, c’est l’augmentation constante de sa prévalence au cours des dernières décennies. Touchant plus de 10% de la population pédiatrique dans le monde, cette pathologie débute dans 50 % des cas avant l’âge de 5 ans, avec cette particularité que le sex-ratio est en faveur

des garçons : 2/1. Autre constat aussi alarmant, un enfant asthmatique naît toutes les dix minutes et un enfant asthmatique sur deux présente ses premières gênes respiratoires avant l’âge de deux ans. Au Maroc, la prévalence de l’asthme chez l’enfant serait de 16%, surtout en milieu urbain. Actuellement, l’allergie -surtout aux acariens- semble justifier une prévalence et une morbi-mortalité de plus en plus importantes. En cause, un ensemble de facteurs dont notamment l’accroissement de la pollution et vraisemblablement des changements dans le style de vie qui augmentent le temps passé à l’intérieur des maisons, ainsi qu’une prédisposition génétique confirmée. Bien que la prise en charge de cette affection connaisse d’importants progrès thérapeutiques, l’asthme chez l’enfant reste encore sous-diagnostiqué et soustraité. Car en fait, le terme « bronchite asthmatiforme » cache plusieurs cas d’asthme avéré, et entraîne beaucoup

de confusion chez le médecin et chez les asthmatiques.

C’est aussi un trouble allergique Pour l’OMS, « l’asthme est un dé-

LE SAVIEZ-VOUS ? Un enfant né d’une mère et d’un père asthmatiques court 50 à 60 % de risques de devenir luimême asthmatique ; Si un seul des deux parents est touché, le risque tombe à 20/30 % ; Si aucun parent n’est asthmatique, le risque n’est que de 5 à 15 % ; 40 à 50% des enfants asthmatiques ne seront plus gênés par cette maladie à l’âge adulte et près de 50 % des enfants asthmatiques ne verront pas disparaître leur maladie après la puberté.


1) FORME(S) PHARMACEUTIQUE(S) ET PRESENTATION(S) : SAFLU 50, 125 et 250, Suspension pour inhalation, boîte de 1 flacon pressurisé de 120 doses - 2) COMPOSITION : Principes actifs : Propionate de Fluticasone (DCI) et Xinafoate de Salmétérol (DCI). Excipients : Lécithine, Ethanol anhydre et Norflurane (HFA-134 a) 3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Asthme : Saflu est indiqué en traitement continu de l’asthme, dans les situations où l’administration par voie inhalée d’un médicament associant un corticoïde et un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de longue durée d’action est justifiée : > chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d’action par voie inhalée à la demande, ou > chez des patients contrôlés par l’administration d’une corticothérapie inhalée associée à un traitement continu par bêta-2 agoniste de longue durée d’action par voie inhalée. 4) CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité (allergie) connue à l’un des principes actifs ou excipients (cf Composition). 5) EFFETS SECONDAIRES : SAFLU contient du salmétérol et du propionate de fluticasone, dont les effets secondaires sont connus. Aucun effet secondaire nouveau n’est apparu lors de l’administration conjointe des deux principes actifs dans la même formulation. Les effets secondaires associés au salmétérol et au propionate de fluticasone sont cités ci-dessous, listés par classe organique et par fréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 et < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 et < 1/100), et très rare (< 1/10 000) y compris les cas isolés. Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents ont été décrits dans les essais cliniques. L’incidence correspondante dans le bras placebo n’a pas été prise en considération. Les effets secondaires «très rares» sont issus des notifications spontanées après commercialisation. Très fréquent : Troubles du système nerveux : Maux de tête/Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Rhino-pharyngite. Fréquent : Infections et infestations : Candidose buccale et pharyngée, Pneumonie, Bronchite/Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hypokaliémie/Troubles du système nerveux : Tremblements/ Troubles cardiaques : Palpitations/ Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Gêne pharyngée, raucité de la voix/dysphonie, Sinusite/ Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Contusions/ Troubles musculosquelettiques et systémiques : Crampes musculaires, Fractures traumatiques. Peu fréquent : Troubles du système immunitaire : Réactions d’hypersensibilité à type de réactions cutanées d’hypersensibilité/ Troubles cardiaques : Tachycardie. Très rare : Troubles du système immunitaire : Réactions d’hypersensibilité à type d’angioedème (principalement oedème facial et oropharyngé), symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme), réactions anaphylactiques incluant le choc anaphylactique/ Troubles endocriniens : Syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte, glaucome/ Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hyperglycémie/ Troubles psychiatriques : Anxiété, troubles du sommeil et modifications du comportement incluant hyperactivité et irritabilité (notamment chez les enfants)/ Troubles cardiaques : Arythmies cardiaques (y compris fibrillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire et extrasystoles)/ Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Bronchospasme paradoxal/ Troubles musculosquelettiques et systémiques : Arthralgies, myalgies. Effets secondaires associés au salmétérol : Des effets secondaires liés aux propriétés pharmacodynamiques du bêta-2 mimétique du salmétérol, tels que tremblements, palpitations et maux de tête, ont été rapportés. Ils sont le plus souvent transitoires et diminuent avec la poursuite du traitement. Effets secondaires associés au propionate de fluticasone : Une raucité de la voix et une candidose (muguet) buccale et pharyngée peuvent survenir chez certains patients. Elles peuvent être réduites par le rinçage de la bouche à l’eau après utilisation de SAFLU. Les candidoses symptomatiques peuvent être traitées par antifongiques locaux tout en continuant le traitement par SAFLU. Des pneumonies ont été rapportées dans des études menées chez des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO (cf. Pharmacodynamie). Les effets systémiques (syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde), inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant et chez l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome, sont possibles (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Comme avec d’autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peut survenir à la suite de l’inhalation (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Des hyperglycémies ont été très rarement rapportées (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). 6) PHENOMENES TOXIQUES OU D’INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS : Surdosage : Aucun surdosage n’a été décrit dans les essais cliniques menés avec SAFLU. Néanmoins, les signes de surdosage sont connus pour chacun des principes actifs. Les symptômes d’un surdosage en salmétérol sont des tremblements, des céphalées et une tachycardie. Les antidotes de choix sont les agents bêtabloquants cardiosélectifs, mais ceux-ci doivent être utilisés avec une grande prudence chez les patients ayant des antécédents de bronchospasme. Si le traitement par SAFLU doit être interrompu en raison d’une exposition excessive aux bêta-2 mimétiques, il sera remplacé par un corticoïde seul. Si une hypokaliémie apparaît, elle devra être corrigée par un apport adapté de potassium. Surdosage aigu : L’administration de propionate de fluticasone à des doses supérieures à celles recommandées par voie inhalée peut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Il n’y a pas lieu d’adopter une mesure d’urgence car la fonction surrénalienne se rétablit en quelques jours, comme en témoignent les mesures du cortisol plasmatique. Surdosage chronique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi : Risque d’inhibition surrénalienne) : Une surveillance pourra alors être nécessaire. En cas de surdosage en propionate de fluticasone, le traitement par SAFLU peut être poursuivi en ajustant la posologie aux doses suffisantes pour un contrôle optimal des symptômes de l’asthme. 7) POSOLOGIE USUELLE : Asthme : Adultes et adolescents de 12 ans et plus : 2 inhalations de 50 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour, ou 2 inhalations de 125 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour ; ou 2 inhalations de 250 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour ; Enfants de 4 ans et plus : 2 inhalations de 50 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour. Chez l’enfant, la dose maximale de propionate de fluticasone par voie inhalée qui est préconisée est de 100 μg, 2 fois/jour. Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de SAFLU chez les enfants de moins de 4 ans. 8) CONDITIONS PARTICULIÈRES D’EMPLOI ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUE EVENTUELLE : Précautions d’emploi : L’adaptation d’un traitement anti-asthmatique se fait par palier, en fonction de l’état clinique du patient qui sera régulièrement réévalué par un suivi médical et le contrôle de la fonction respiratoire. SAFLU n’est pas adapté au traitement des crises d’asthme et des épisodes de dyspnées paroxystiques. Dans ces situations, le patient devra avoir recours à un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Le patient sera informé qu’il doit ainsi avoir en permanence à sa disposition un médicament bronchodilatateur à action rapide et de courte durée destiné à être utilisé en cas de crise d’asthme. Le traitement par SAFLU ne doit pas être initié pendant une phase d’exacerbation, ni en cas d’aggravation significative ou de détérioration aiguë de l’asthme. Des évènements indésirables graves liés à l’asthme et des exacerbations peuvent survenir lors du traitement par SAFLU. Il convient d’informer les patients que, si les symptômes de l’asthme persistent ou s’aggravent au cours du traitement par SAFLU, ils doivent continuer leur traitement mais prendre avis auprès de leur médecin. Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes de l’asthme est le signe d’une déstabilisation de la maladie. Dans ce cas, le patient devra consulter son médecin. Une détérioration plus ou moins rapide du contrôle des symptômes doit faire craindre une évolution vers un asthme aigu grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital et, par conséquent, nécessite une consultation médicale urgente. Il conviendra alors d’envisager une augmentation de la corticothérapie. De même, si le contrôle des symptômes reste insuffisant à la suite d’un traitement par SAFLU, une consultation médicale est nécessaire et la prescription d’une corticothérapie complémentaire doit être envisagée. Chez les patients asthmatiques ou atteints de BPCO, la prescription d’une corticothérapie complémentaire doit être prise en compte. Dès que les symptômes de l’asthme sont contrôlés, une diminution progressive de la dose de SAFLU doit être envisagée. Il est important que les patients soient suivis régulièrement lors de la période de réduction du traitement. La dose minimale efficace de SAFLU doit être utilisée (cf. Posologie/Mode d’administration). Chez les patients asthmatiques, le traitement par SAFLU ne devra pas être interrompu brusquement en raison d’un risque d’exacerbation. Par ailleurs, il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efficace sous contrôle médical. Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, SAFLU doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire. Rarement, SAFLU peut entraîner des troubles du rythme cardiaque tels que tachycardie supraventriculaire, extrasystoles et fibrillation auriculaire, ainsi qu’une baisse modérée et transitoire de la kaliémie à des doses thérapeutiques élevées. Par conséquent, SAFLU doit être utilisé avec prudence en cas de pathologies cardiovasculaires sévères, de troubles du rythme cardiaque, de diabète, d’hyperthyroïdie, d’hypokaliémie non corrigée ou chez les patients à risque d’hypokaliémie. Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (cf Effets indésirables). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à des patients diabétiques. Comme avec d’autres produits inhalés, l’augmentation du sifflement bronchique témoignant d’un bronchospasme à la suite de l’inhalation doit conduire à l’arrêt du traitement par SAFLU et à un examen clinique du patient. Le traitement devra être réévalué pour envisager, le cas échéant, une thérapeutique alternative. Des précautions devront être prises lors du relais de la corticothérapie générale par SAFLU, notamment chez les patients susceptibles de présenter une fonction surrénalienne altérée. La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses ou au long cours. La survenue de ces effets reste cependant moins probable qu’au cours d’une corticothérapie orale. Il peut être observé un syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une diminution de la densité minérale osseuse, une cataracte et un glaucome. En conséquence, le patient sera suivi régulièrement et la posologie minimale efficace devra toujours être recherchée. La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme devra être régulièrement surveillée. L’administration prolongée de doses élevées de corticoïdes par voie inhalée peut provoquer une inhibition de la fonction surrénalienne en favorisant la survenue d’une insuffisance surrénalienne aiguë. Les enfants et les adolescents de moins de 16 ans recevant de fortes doses de propionate de fluticasone (généralement >= 1000 μg/jour) peuvent être particulièrement à risque. Des cas d’inhibition de la fonction surrénalienne et d’insuffisance surrénale aiguë ont également été très rarement décrits avec des doses de propionate de fluticasone comprises entre 500 et 1000 μg. Les crises d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie. Le tableau clinique est généralement atypique pouvant comprendre anorexie, douleur abdominale, perte de poids, fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, hypotension, troubles de la conscience, hypoglycémie et convulsions. En cas de stress ou lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue, une corticothérapie de supplémentation par voie générale peut être nécessaire. L’administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux pour traiter l’asthme, mais elle ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne lors du sevrage des patients traités au long cours par une corticothérapie orale. Ce risque existe également chez les patients ayant reçu de fortes doses de corticoïdes en urgence. Le risque de persistance d’une freination des fonctions surrénaliennes doit rester présent à l’esprit dans les situations d’urgence et/ou susceptibles de déclencher un état de stress. Une corticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée. Un avis spécialisé peut être requis. Le ritonavir peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone. Par conséquent, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l’emporte sur le risque d’effets systémiques de la corticothérapie, il convient d’éviter de les administrer de façon concomitante. Le risque d’effets systémiques de la corticothérapie est également augmenté en cas d’administration concomitante de propionate de fluticasone avec d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (cf Interactions). L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient deux principes actifs pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. SAFLU suspension pour inhalation : l’absorption étant essentiellement pulmonaire, l’utilisation d’une chambre d’inhalation associée à l’aérosol doseur peut augmenter la dose délivrée au poumon. Cela peut éventuellement conduire à une augmentation du risque de survenue d’effets systémiques. Grossesse : En clinique, il n’existe pas de données suffisantes concernant l’utilisation du salmétérol et du propionate de fluticasone pendant la grossesse et l’allaitement pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique. Les études de reproduction menées chez l’animal ont mis en évidence une foetotoxicité de la bêta-2 mimétique et des glucocorticoïdes (cf Sécurité préclinique). L’utilisation de SAFLU au cours de la grossesse ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour le foetus. Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace de propionate de fluticasone assurant un contrôle satisfaisant des symptômes de l’asthme. Allaitement : En clinique humaine, aucune donnée n’est disponible sur le passage dans le lait maternel. Chez le rat, le salmétérol et le propionate de fluticasone sont éliminés dans le lait. L’utilisation de SAFLU au cours de l’allaitement ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour l’enfant. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : Il n’y a pas eu d’étude spécifique évaluant les effets de ce médicament sur l’aptitude à conduire les véhicules et à utiliser des machines. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions : Les bêtabloquants, sélectifs ou non, doivent être évités chez les patients atteints d’asthme, sauf nécessité absolue. L’administration concomitante d’autres bêta-adrénergiques peut potentialiser les effets bêta-2 mimétiques. Dans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sont faibles du fait d’un effet de premier passage présystémique important (hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par une importante métabolisation médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent, le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone semble faible. Néanmoins, une étude d’interaction, chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4), à la dose de 100 mg deux fois par jour, augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Il n’y a pas de données documentant l’interaction avec la fluticasone administrée par voie inhalée, mais une augmentation importante des concentrations plasmatiques est attendue ; des cas de syndrome de Cushing et d’inhibition de la fonction surrénalienne ont été rapportés. Il convient donc d’éviter l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir, à moins que le bénéfice ne l’emporte sur le risque accru d’effets systémiques de la corticothérapie. Une étude de faible effectif menée chez des volontaires sains a montré que le kétoconazole (inhibiteur un peu moins puissant du cytochrome P450 3A4) augmentait de 150 % l’exposition systémique d’une dose de propionate de fluticasone par voie inhalée. La réduction du cortisol plasmatique était plus importante que celle observée après l’administration de propionate de fluticasone seul. Une augmentation de l’exposition systémique et du risque d’effets indésirables systémiques est attendue en cas d’administration concomitante d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (ex : itraconazole). La prudence est recommandée et les traitements au long cours associant ce type de médicaments devront être évités dans la mesure du possible. 9) DESIGNATION DES TABLEAUX (LISTES) EVENTUELS (A, B, C) : Tableau A (liste I) PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION ET DE MANIPULATION : A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. La cartouche contient un liquide pressurisé. La cartouche ne doit pas être percée, ni cassée ou brûlée même si celle-ci semble vide. Fabriqué par CIPLA LTD. Date de dernière révision : Avril 2010


DOSSIER

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ASTHME INFANTILE L’IMPORTANCE D’UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE ET PRÉCIS sordre inflammatoire chronique des voies respiratoires entraînant des symptômes en rapport avec une obstruction bronchique diffuse, variable, réversible spontanément ou sous traitement. Par ailleurs, cette inflammation est la cause d’une hyperréactivité bronchique à de nombreux stimuli.» Il s’agit donc d’une affection bronchique chronique caractérisée par des périodes au cours desquelles les voies aériennes se rétrécissent, d’où une difficulté de respirer. Les symptômes consistent en des attaques récurrentes de respiration sifflante, d’essoufflement, d’oppression thoracique et de toux. Dans certains cas, son diagnostic s’avère difficile, car ces symptômes ressemblent à ceux d’autres maladies. Toutefois, ses caractéristiques spécifiques se résument en des crises de dyspnée expiratoire, traduites par une respiration sifflante, témoin d’une fermeture brutale du calibre des bronches à cause d’une broncho-constriction à laquelle s’associe une hypersécrétion des muqueuses des voies aériennes. La physiopathologie de l’asthme, qui reste complexe, fait intervenir l’hyperréactivité bronchique (HRB) définie comme une réponse anormale du muscle bronchique à des stimuli physiologiques comme le froid, l’effort ou l’hyperventilation. L’asthme se déclare en général de manière précoce. La majorité des enfants asthmatiques ont leur première crise avant l’âge de deux ans. Le déclencheur des crises est souvent une infection virale ou une exposition massive à des allergènes. Des études ont montré que chez les enfants asthmatiques les virus peuvent provoquer les mêmes réactions inflammatoires que celles observées dans les voies respiratoires de personnes allergiques suite à l’exposition à des allergènes. Les crises d’asthme peuvent également être déclenchées par des agents externes qui irritent les voies aériennes (pollens, acariens, phanères des animaux, moisissures…). Autres facteurs déclenchants à ne pas négliger, les produits qui sont avalés plutôt qu’inspirés par les voies aériennes. C’est le cas notamment de l’aspirine, d’antiinflammatoires, d’agents de conservation contenus dans certaines boissons ou de certains aliments, tels les noix et les fruits de mer.

Enfin, les crises d’asthme peuvent être déclenchées suite à l’inhalation de produits irritants non allergisants tels les odeurs fortes (vapeurs de peinture, produits d’entretien, parfums, inspiration soudaine d’air très froid…), voire une crise de larmes ou de rire. Chez un même enfant, ces différents facteurs peuvent intervenir en proportion variable en fonction de l’évolution de la maladie. Il est donc important de connaître les facteurs qui déclenchent une crise d’asthme chez l’enfant afin de mieux contrôler la maladie. Le fait de changer simplement quelques habitudes courantes peut énormément contribuer à prévenir des crises.

L’intérêt du diagnostic précoce

leur sévérité (voir tableau). Globalement, l’asthme peut être intermittent, avec des symptômes qui se manifestent durant de brèves périodes de moins de deux semaines et sont absents entre les crises, ou persistant, dans les cas où les symptômes apparaissent fréquemment, jusqu’à plusieurs fois par semaine. Cela ne veut pas dire que le premier type soit moins grave que le deuxième. Même si les symptômes sont moins fréquents, ils peuvent être aussi graves que ceux de l’asthme persistant. D’ordinaire, l’asthme intermittent se manifeste chez les enfants âgés de un à six ans et tend à disparaître à l’approche de l’âge scolaire. Les enfants qui souffrent de ce type d’asthme sont bien portants entre les crises qui surviennent principalement en présence d’un rhume, d’une infection respiratoire ou d’une exposition allergénique. L’asthme persistant peut se manifester en bas âge, mais il se déclare plus souvent à l’âge scolaire et persiste pendant l’adolescence et la vie adulte.

L’apparition de l’un ou l’autre des symptômes asthmatiques est une bonne raison de consulter un médecin. Il ne faut pas attendre des mois, voire des années avant de débuter un traitement de fond. Même si l’asthme du nouveau-né guérit dans environ 2/3 des cas et que l’asthme Quels traitements pour l’asthme infantile ? de l’enfant évolue favorablement dans 30 à 50 % des cas, il faut mettre en œuvre tous La prise en charge thérapeutique repose les moyens pour permettre à l’enfant de sur le traitement de fond et le traitement vivre normalement. de la crise. Pour poser le diagnostic, l’interrogatoire Les médicaments préventifs doivent être consiste à déceler les antécédents familiaux pris habituellement tous les jours afin de et personnels (eczéma, prévenir la survenue urticaire, rhinite allerdes crises et les exacergique, conjonctivite albations de l’asthme. Un enfant lergique), ainsi que les Les médicaments les circonstances de surveplus souvent utilisés n’est ’ considéré nue des crises (caractère sont les corticoïdes comme asthmatique saisonnier, contact avec inhalés à l’aide d’un que s’il fait plus de 3 un animal, ménage, vaporisateur ou d’un bronchiolites avant poussière...). Après doseur. Par leur action l’âge de deux ans. l’examen clinique et les anti-inflammatoire, explorations nécessaires ils réduisent l’inflampour évaluer l’asthme et mation bronchique. son étiologie, le médecin effectue un cer- Sans assurer un soulagement rapide des tain nombre de tests cutanés afin de déter- symptômes de l’asthme, ils sont prescrits miner les facteurs déclenchants. Ces tests tous les jours. D’action lente, ils permetcutanés consistent à déposer des allergènes tent, avec le temps, de maîtriser les sympsur l’avant-bras du malade et de les piquer tômes. Leurs effets indésirables sont essentiellement locaux et minimes tels que avec des aiguilles fines. Au terme du diagnostic, plusieurs formes raucité de la voix ou toux irritative anodine. d’asthme peuvent être retenues chez l’en- Les corticoïdes par voie orale ne sont fant. Elles dépendent des symptômes d’usage qu’en cure brève pour traiter les qui dominent le tableau clinique et de crises d’asthme sévères.


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ASTHME INFANTILE L’IMPORTANCE D’UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE ET PRÉCIS

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Comme traitement de crise d’asthme, les bronchodilatateurs détendent la musculature entourant les voies aériennes et aident à dégager les bronches des sécrétions qui les encombrent, facilitant ainsi la respiration. Ces médicaments agissent rapidement sur les symptômes de l’asthme. Aussi, les enfants asthmatiques devraientils toujours en avoir sur eux. En général bien tolérés, les effets secondaires, tels que tremblement, battements rapides du coeur, sont rares. L’administration se fait de préférence par inhalation en raison de la rapidité d’action et de la quasiabsence d’effets secondaires. De nombreux autres médicaments existent pour le traitement au long cours. Associés aux mesures de contrôle de l’environnement, ils permettent à l’enfant de s’adapter et d’abaisser son seuil d’hyperréactivité bronchique non spécifique. Bien tolérés, ces médicaments (antihistaminiques) sont utilisés seuls ou en association avec d’autres médications de l’asthme. Outre la kinésithérapie, une aide précieuse tant au décours immédiat de la

crise qu’en période inter-critique, l’immunothérapie spécifique ou l’hyposensibilisation peut être également recommandée dans certains cas d’asthme stable associé à une rhinite allergique. Réalisable dès l’âge de 3 ans, sur les résultats des tests allergologiques et quand ses contraintes sont justifiées par rapport à la gravité de l’affection, le traitement dure 3 à 4 ans. Pathologie de plus en plus fréquente chez l’enfant, l’asthme devrait être de mieux en mieux soigné pour préserver la fonction respiratoire. Pour cela, la précocité du diagnostic et la surveillance régulière des crises peuvent s’avérer décisives. Le

traitement adéquat est un autre garant du maintien de la bonne qualité de vie du malade. S’il est vrai que le traitement de fond de l’asthme infantile vise en général à préserver la fonction respiratoire en prévenant la survenue des crises et en empêchant l’apparition des symptômes respiratoires, ces objectifs ne peuvent être atteints que par une bonne observance thérapeutique. Le bon usage des médicaments est tout autant important. Comme ils sont souvent inhalés à l’aide d’un doseur, il convient de bien maîtriser l’utilisation de ce dernier afin que la quantité recommandée soit bien administrée.

Classification de la sévérité de l’asthme chez l’enfant SYMPTÔMES

SYMPTÔMES NOCTURNES

DEP

INTERMITTENT

. < 1f/sem . Normal entre crises

≤ 2f/mois

. ≥ 80% .Vari<20%

PERSISTANT LÉGER

. ≥ 1f/sem . < 1f/jr

> 2f/mois

. ≥ 80% . Vari 20-30%

PERSISTANT MODÉRÉ

β2 mimétique chaque jour

> 1f/sem.

. > 60%, <80% . Vari.>30%

PERSISTANT SÉVÈRE

Activité Physique= 0

Fréquent

. ≤ 60% . Vari : >30%

EN CAS D’ASTHME CHEZ L’ENFANT, LES ATTITUDES RECOMMANDÉES AUX PARENTS ÉLABORER UN PLAN D’ACTION

CONTRÔLER LES ACARIENS

■ Rester attentif aux signes précurseurs

■ Utiliser un recouvrement anti-acarien

de l’asthme chez l’enfant (allergies, activités, comportements, etc.), afin de pouvoir agir rapidement.

CONTRÔLER LA MOISISSURE, LA PRÉSENCE D’ANIMAUX, LES POLLENS ET LES AUTRES IRRITANTS RESPIRATOIRES

pour le matelas et les oreillers ; ■ Laver la literie à l’eau très chaude au moins deux fois par mois ; ■ Éliminer les acariens en sortant le matelas au grand air par une température de plus de 10 ºC, ou l’exposer au rayonnement solaire direct.

■ Éviter la présence d’animaux domes-

SURVEILLER LE TAUX D’HUMIDITÉ

tiques à la maison ou opter pour des animaux qui ne causent pas d’allergie ; ■ Éviter toute exposition au pollen en gardant fermées les fenêtres de la maison ; ■ S’assurer que les filtres des appareils de ventilation intérieure sont propres pour que l’air intérieur soit bien recyclé ; ■ Éviter de s’exposer aux irritants respiratoires.

■ Maintenir un taux d’humidité autour

de 45 % dans la maison et dans la chambre à coucher.

CONTRÔLER LA POUSSIÈRE ■ Maintenir la penderie propre ; ■ Éviter les tentures et les stores

horizontaux qui ramassent la poussière ; ■ Éviter les tapis, sinon y passer fréquemment l’aspirateur et les laver régulièrement à la vapeur ;

■ Éviter les couvertures de laine et les

édredons en plumes ; ■ Laver les peluches et les poupées

chaque fois que vous lavez la literie.

ÉVITER L’EXPOSITION À LA FUMÉE DE TABAC ÊTRE VIGILANT VIS-À-VIS DES MÉDICAMENTS ■ Rester vigilant à l’utilisation de certains

médicaments comme l’acide acétylsalicylique.

FAIRE DE L’EXERCICE PHYSIQUE ■ Préférer des exercices physiques modérés et respirer à l’air libre ; ■ Effectuer une période d’échauffement avant un effort soutenu et diminuer progressivement l’effort à la fin de la période d’exercice ; ■ Se réserver des moments de relaxation.


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INTERVIEW INSTITUTIONNEL


INTERVIEW

Tazi

OMAR « L’AVENIR DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE AU MAROC EST DANS LE DÉVELOPPEMENT DES GÉNÉRIQUES À UN PRIX MOYEN ET EXPORTABLE. » M. OMAR TAZI, PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SOTHEMA

IL DIT OUI À LA FABRICATION DES GÉNÉRIQUES, MAIS NON À LA BAISSE SAUVAGE DE LEUR PRIX. IL DIT OUI À LA COOPÉRATION ENTRE CONFRÈRES, MAIS NON À LA CONCURRENCE DÉLOYALE. TOUT EN RESTANT ATTENTIF AUX MOTS PRONONCÉS, OMAR TAZI N’HÉSITE PAS À TRACER LES GRANDES LIGNES D’UNE INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE PLUS ÉPANOUIE, INNOVANTE ET COMPÉTITIVE. FORT DES ACTIONS D’EXCELLENCE ENTREPRISES PAR SON LABORATOIRE, SOTHEMA, OMAR TAZI, UNE FIGURE EMBLÉMATIQUE, SE LANCE DANS D’AUTRES PROJETS PIONNIERS QUI PEUVENT MARQUER UN NOUVEAU TOURNANT DANS LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES GRAVES ET CHRONIQUES AU MAROC.

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INTERVIEW INSTITUTIONNEL

Doctinews. Tout d’abord, pouvez-vous nous donner un bref aperçu sur les performances financières de Sothema en 2010 ? Omar Tazi. En 2010, les performances financières de Sothema ont été affectées par les grèves que nous avons vécues pendant trois mois, mais aussi par la lourdeur de nos investissements qui vont se poursuivre pour toucher des secteurs particuliers. Globalement, malgré cette conjoncture, nos résultats au premier semestre restent honorables et nous nous attendons à ce qu’ils le soient aussi à fin décembre 2010 et ce, grâce notamment à la stratégie de développement adoptée ainsi qu’à l’élargissement de la liste des médicaments remboursables par l’Assurance Maladie Obligatoire. Quant à la crise économique mondiale et ses répercussions sur l’industrie pharmaceutique, il faut dire que celle-ci ne s’est fait sentir qu’à l’étranger, vu la baisse notable de la consommation de produits pharmaceutiques. Pour notre cas, elle n’a eu aucun impact étant donné que l’export ne représente que 10% de l’activité réelle de la société. Après l’acquisition de l’unité industrielle de Novartis Pharma, comment comptezvous réorganiser Sothema ? La réorganisation de Sothema s’impose non seulement par l’acquisition de l’unité industrielle de Novartis Pharma, mais aussi par le démarrage de notre usine à Dakar, en janvier 2011. À cette fin, nous avons décidé de faire appel à un groupe international spécialisé dans l’organisation pour nous aider à revoir toute notre structure, tant des projets existants que futurs. Il y a presque deux ans, Sothema a mis sur le marché marocain Norlevo, qui promettait d’être un blockbuster. Qu’en est-il réellement aujourd’hui ? En lançant Norlevo, notre but n’était pas d’en faire un blockbuster, mais surtout d’apporter une solution nouvelle aux grossesses non désirées. Mais disons que c’est un produit qui progresse petit à petit. La campagne de communication qui a accompagné son lancement n’a pas abouti à l’asseoir sur le marché marocain. Mais les efforts de promotion déployés par

l’équipe marketing se poursuivent pour bien expliquer et réussir son positionnement en tant que contraceptif d’urgence. Dans ce cadre, les rôles du pharmacien et du médecin sont indispensables dans la sensibilisation du grand public sur les bénéfices de ce type de contraception, notamment dans la lutte contre la tragédie des avortements non médicalisés au Maroc. Sothema est le premier laboratoire marocain introduit en bourse. Voulezvous nous parler de cette expérience ? C’est en 2005 que nous sommes entrés en bourse. L’objectif était de mieux faire connaître l’industrie pharmaceutique au grand public et, par là même, faire preuve de plus de transparence sur nos activités. Nous avons donc le privilège d’être en plus les premiers à avoir mené cette expérience qui n’a pas manqué d’ailleurs d’inspirer d’autres sociétés familiales marocaines, qu’elles soient pharmaceutiques ou évoluant dans d’autres secteurs d’activité. Dans la stratégie de développement global de votre laboratoire, quelle place accordez-vous à l’ouverture de Sothema sur le marché africain? Dans la vision de Sothema, la stratégie de développement à l’étranger ne peut s’appuyer que sur une politique de création de filiales, car nous ne croyons pas aux sociétés de promotion multicartes pour l’import, la distribution et la promotion des produits pharmaceutiques dans les pays où nous comptons nous installer. Notre choix a porté sur les pays émergents d’Afrique en l’occurrence, parce qu’ils présentent un fort potentiel de croissance. La mise en place d’une usine à Dakar en est la preuve. Les travaux de construction ont démarré il y a cinq ans. L’usine de West Afric Pharma démarrera sa production en janvier 2011. Ce projet n’est pas uniquement destiné au marché sénégalais, mais à tous les pays de l’Union Economique et Monétaire ouest-africaine (UEMOA). De nombreuses spécialités pharmaceutiques destinées au traitement de maladies spécifiques à cette région, comme le paludisme, ont été déjà enregistrées dans tous ces pays.

En votre qualité de Président d’honneur de l’AMIP, quels sont, pour vous, les principaux défis de l’industrie pharmaceutique nationale ? Actuellement, l’industrie pharmaceutique investit de plus en plus dans le développement des génériques, ce qui ne peut que contribuer à un meilleur accès aux médicaments. Mais il ne faut pas le faire de manière sauvage, en ayant tendance à trop baisser leurs prix. À notre sens, faire le benchmarking peut être bénéfique à condition de le modérer par rapport aux quantités consommées. Cela permettra aux industriels nationaux de poursuivre leurs investissements dans ce domaine. À l’époque où j’étais Président de l’AMIP, nous avions signé avec l’ANAM un projet d’accord stipulant que le prix du générique devait être fixé à 40% de moins par rapport à celui du princeps. Malheureusement, ce projet n’a jamais été approuvé par le ministère de la Santé. Par conséquent, les industriels sont de plus en plus réticents à investir dans la fabrication de génériques vu la réduction permanente de leurs prix qui peut arriver jusqu’en dessous de 70% de celui de la molécule mère.


INTERVIEW Il est donc important que le ministère de tutelle et les professionnels se mettent d’accord sur un barème de prix assurant la croissance de ce secteur et permettant une meilleure accessibilité des médicaments aux citoyens. Selon vous, comment l’industrie pharmaceutique nationale peutelle profiter du vieillissement de la population, de la croissance démographique et de la hausse générale du niveau de vie pour assurer son évolution ? Ce ne sont ni le vieillissement de la population ni la croissance démographique qui assureront l’évolution de l’industrie pharmaceutique, c’est plutôt l’amélioration du pouvoir d’achat du Marocain qui va pouvoir y contribuer de manière significative. D’autres facteurs de croissance sont tout autant importants. Ils résident principalement dans la pérennité de l’AMO et la généralisation du RAMED. Quelles sont les perspectives d’avenir de notre industrie pharmaceutique eu égard aux défaillances de notre système de santé ? Comme précédemment indiqué, le développement rationnel des génériques à un prix moyen et exportable est un point décisif dans l’évolution de notre industrie pharmaceutique. En parallèle, il est important d’encourager l’exportation de nos propres produits, à savoir les génériques, par la mise en place d’une réglementation capable de préserver les intérêts des industriels. À ce propos, on a toujours dit que pour que l’industrie pharmaceutique progresse, il faut qu’elle s’oriente vers l’étranger. Or, conformément aux recommandations de l’OMS, quand vous voulez exporter un médicament vers certains pays d’Afrique ou du Moyen-Orient, par exemple, le prix à l’exportation est basé sur le prix public marocain. Si ce dernier est très bas, le produit n’est plus exportable. En d’autres termes, l’avenir de l’industrie pharmaceutique au Maroc est dans le développement des génériques à un prix moyen exportable. Un tel objectif ne peut être atteint sans le soutien de l’État, notamment au niveau de la baisse des frais de transport. À l’instar d’autres pays comme la Jordanie, qui exporte 70%

de ses produits, le Maroc est vivement appelé à prendre les mesures nécessaires dans ce sens.

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l’insuline à un prix inférieur à celui du fabricant local. De telles pratiques risquent de nous pousser à arrêter sa fabrication, avec tout ce que cela peut engendrer comme répercussions négatives sur la santé des diabétiques au Maroc.

Concurrence et coopération, deux principes contradictoires qui marquent le marché de l’industrie pharmaceutique nationale et multinationale. D’après Après la crise de confiance dans vous, comment peut-on les concilier l’industrie pharmaceutique au concrètement ? Maroc suite à la publication du Sothema est le premier façonnier phar- rapport parlementaire sur le prix des maceutique du Maroc. De ce fait, nous médicaments, le secteur se soucie-tfabriquons nos propres médicaments il de soigner sa réputation auprès du comme ceux des autres laboratoires na- consommateur ? tionaux et étrangers installés chez nous. Ce rapport ne retrace pas la réalité. Il se Ces produits sont dans certains cas base notamment sur environ 15 produits concurrents des nôtres. Mais cela ne nous alors que nous disposons de plus de 5.000 pose aucun problème parce que chaque produits! Quand ce rapport a été publié, firme a sa propre force de vente et c’est ce l’AMIP avait réagi en diligentant une qui permet la commercialisation de tel ou étude plus représentative et objective. tel produit. Effectivement, certaines anomalies ont Pour ce qui est de la concurrence, il est été constatées et les laboratoires sont en vrai qu’elle existe principalement entre train de les corriger. Ces anomalies sont les génériqueurs. Cette concurrence dues au fait que les prix de certains proest trop favorisée par le ministère de la duits ont connu des baisses dans les pays Santé en raison des d’origine qui n’ont procédures de fixapas été répercutées au tion des prix adoptées. Maroc. À présent, ce NOTRE Outre les problèmes rapport est en train PRIORITÉ POUR que cela crée entre les d’être oublié peu à peu 2011 EST DE LANCER professionnels pour et les mesures pour sa promotion et sa remédier à certaines DE NOUVEAUX commercialisation, les anomalies au niveau GÉNÉRIQUES ISSUS médecins et les phardes prix sont en cours DE PRODUITS maciens commencent d’application. Pour les BIOTECHNOLOGIQUES. à remettre en cause la nouveaux produits, il y qualité du générique aura certainement un vendu à un très bas benchmark, de sorte prix comparativement aux autres pro- qu’ils ne soient pas trop chers, sachant duits de la même molécule, lancés avant que les multinationales vont aligner leurs lui sur le marché. Ailleurs, le problème ne prix sur ceux en vigueur dans leurs pays se pose pas. Tous les génériques se situent d’origine. presque au même niveau de prix. Quels sont les principaux axes du plan d’action de Sothema en 2011 ? À propos de concurrence, comment Notre priorité pour 2011 est de lancer de voyez-vous le dénouement de l’affaire nouveaux génériques issus de produits qui vous oppose à Novonordisk de biotechnologie. Une usine spécialiconcernant la commercialisation de l’insuline ? sée dans les injectables, y compris la seAvant tout, nous tenons à dire que nous ringue pré-remplie, a été mise en place à n’avons rien contre Laprophan. C’est un cette fin. Nous comptons également nous importateur et il a droit à une marge de lancer dans la fabrication de vaccins. Ce vente. Par contre, ce sont les laboratoires sont là des produits qui auront un imporNovonordisk qui pratiquent le dumping. tant impact sur les patients marocains Contrairement à ce qu’ils sont tenus de puisqu’ils seront mis sur le marché à des respecter, ils ont commencé à vendre de prix accessibles.


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XIIe CONGRÈS DE L’ACPP

LA PÉDIATRIE LIBÉRALE CÉLÉBRÉE À CASABLANCA

D

evenu une tradition à perpétuer par l’Association Casablancaise des Pédiatres Privés (ACPP) depuis maintenant 12 ans, le congrès annuel de l’ACPP s’est tenu du 13 au 16 janvier 2011 à Casablanca, sous le patronage de Madame la ministre de la Santé et sous l’égide de l’Association des Pédiatres de langue française. Plus de 300 participants ont pris part à cette manifestation dont le programme scientifique, riche et varié, a abordé des thèmes d’actualité sur la bactériologie, la chirurgie pédiatrique, la gastro-entérologie, l’ORL, la pneumologie, la vaccinologie, la nutrition, la neurologie, etc. Pour répondre à la demande de ses adhérents, l’ACPP a également développé des sujets sur la néonatologie, la responsabilité médicale et l’éthique dont la conférence inaugu-

rale du congrès a constitué le point de départ. Les laboratoires pharmaceutiques ont déployé tous leurs moyens pour faire de cette rencontre une réussite, à leur tête les laboratoires GSK, sponsors officiels de l’évènement, qui ont également contribué au programme scientifique en organisant un symposium sur les actualités vaccinales avec des discussions sur l’introduction du vaccin anti-pneumococcique et le vaccin anti-rotavirus dans le Programme National d’Immunisation (PNI) de notre pays ainsi que le nouveau-venu, le vaccin HPV, ou encore le symposium de Blédina (également sponsor officiel) sur le sujet de la carence martiale au Maroc chez les enfants de moins de 5 ans et sur le sujet du fer dans la nutrition des enfants. Les laboratoires Nestlé Nutrition, quant à eux, ont animé un symposium sur la gastro-entérologie

pédiatrique et sur les coliques du nourrisson, sans oublier la participation des laboratoires Idex Pharm, Pfizer… Les laboratoires Cooper Pharma, qui accompagnent l’ACPP dans ses manifestations depuis des années, étaient également présents à ce congrès. De plus, après les demandes et doléances de plusieurs pédiatres sur la prise en charge de l’asthme, les laboratoires Cooper Pharma ont mis en place, au niveau de leur stand, un questionnaire sur la prise en charge de cette pathologie. Les données de ce questionnaire seront traitées par le laboratoire pour faire l’objet d’une étude qui déterminera le taux et la fréquence de l’asthme au Maroc ainsi que le choix des traitements que souhaiteraient avoir le pédiatre et le médecin en général pour prendre en charge cette maladie.

LE MOT DU DR MLY SAID AFIF, PRÉSIDENT DE L’ACPP « L’ACPP a organisé cette année la XIIe édition de son congrès annuel et nous avons cchoisi d’aborder plusieurs sujets qui plu constituent l’objet const préoccupations des des préoc pédiatres au quotidien tels que le choix de l’antibiotique, la conduite à tenir avec les enfants hyperactifs… et qui entrent dans le cadre de l’objectif perpétuel de l’ACPP qui est de relever le niveau de la pédiatrie libérale grâce à des formations médicales continues de qualité. Aussi, un séminaire de néonatologie avait-il été présenté par le Professeur Umberto Simeoni, chef du service de médecine néonatale à l’Assistance publiqueHôpitaux de Marseille, Hôpital de la Conception, qui a traité les infections bactériennes néonatales et qui a parlé de l’éthique en médecine périnatale, un sujet très important car le pédiatre est amené parfois à prendre des décisions difficiles face à des nouveau-nés de 600 ou 700 grammes, par exemple. La néonatologie a constitué également le sujet de deux ateliers, l’un sur la pédiatrie en

salle de naissance et l’autre sur la nutrition parentérale. Nous avons également choisi le thème de la vaccinologie qui a été traitée sous ses différentes facettes, principalement l’introduction des vaccins anti-rotavirus et anti-pneumococcique dans notre calendrier vaccinal national et l’importance du vaccin anti HPV. La conférence inaugurale de Pierre Le Coz, Vice-président du Comité National de l’Ethique (CNE) en France, Professeur de philosophie et d’éthique médicale à la Faculté de Médecine de Marseille et Directeur du département des sciences humaines à la Faculté de Marseille, a constitué l’un des évènements phares de cette manifestation, avec un titre qui veut tout dire : « Comment argumentonsnous pour résoudre nos dilemmes moraux», vu l’importance de ce sujet par les temps qui courent ! Et enfin, ont eu lieu des discussions sur l’aspect de la chirurgie pédiatrique, la scoliose, les douleurs abdominales aiguës et aussi sur des sujets d’ORL (amygdalectomie…) et sur la fièvre chez l’enfant. Le congrès a été clôturé par une séance de questions aux experts où les pédiatres ont exposé toutes leurs interrogations (les problèmes rencontrés dans la pratique quotidienne) à un ensemble de spécialistes nationaux et internationaux. La pédiatrie maghrébine était l’invitée

d’honneur à cette douzième édition du Congrès annuel de l’ACPP afin de créer des liens entre pédiatres maghrébins du secteur libéral, favoriser les échanges et les travaux communs, établir une situation épidémiologique, discuter des particularités d’exercice, des progrès et des difficultés, partager les expériences en matière de couverture sociale et définir les actions pour la défense des intérêts des pédiatres privés. À ce propos, je tiens à déclarer que les membres de l’ACPP sont solidaires avec le peuple tunisien et que nous avons une pensée pour nos homologues tunisiens qui n’ont pas pu se déplacer pour participer à cet événement. D’un autre côté, notre Association a profité de cette rencontre pour rendre hommage aux membres fondateurs de l’ACPP et remercier tous les bureaux qui s’y sont succédés pour les efforts extraordinaires qu’ils ont consentis pour que l’ACPP soit positionnée aujourd’hui à cette place privilégiée dans le champ pédiatrique. Le pionnier de la pédiatrie libérale, le Dr Hadj Driss Benjelloun, membre fondateur de la Société Marocaine de Pédiatrie (SMP) et Directeur de la Goutte de Lait, a été honoré pour son humanisme et son dévouement pour le bien des enfants marocains. »


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® Vaccin pneumococcique polysaccharidique conjugué (adsorbé)

Protection nouvelle génération Synflorix™ Vaccin pneumococcique polysaccharidique conjugué (adsorbé). Suspension injectable. FORMES, PRESENTATIONS ET COMPOSITION : Suspension injectable. Le vaccin est une suspension trouble blanche. - 0,5 ml de suspension en seringue préremplie. Boîte de 1 ou 10.- 0,5 ml de suspension en flacon. Boîte de 1, 10 ou 100.- 1 ml de suspension en flacon pour 2 doses. Boîte de 100. Une dose de 0,5 ml contient :Polysaccharide pneumococcique sérotype 11,2 : 1 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 41,2 : 3 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 51,2 : 1 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 6B1,2 : 1 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 7F1,2 : 1 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 9V1,2 : 1 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 141,2 : 1 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 18C1,3 : 3 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 19F1,4 : 3 mcg. Polysaccharide pneumococcique sérotype 23F1,2 : 1 mcg. 1 adsorbé sur phosphate d’aluminium : 0,5 mg Al3+. 2 conjugué à la protéine vectrice D (dérivée de l’Haemophilus influenzae non typable) :9-16 mcg. 3 conjugué à la protéine vectrice de l’anatoxine tétanique : 5-10 mcg. 4 conjugué à la protéine vectrice de l’anatoxine diphtérique : 3-6 mcg. CLASSE PHARMACOLOGIQUE : Vaccin pneumococcique. INDICATIONS : Immunisation active contre les maladies invasives et les otites moyennes aiguës causées par Streptococcus pneumoniae chez les nourrissons et les enfants âgés de 6 semaines à 2 ans. Voir rubriques ‘Mises en garde spéciales et précautions d'emploi’ et ‘Propriétés pharmacodynamiques’ pour l’information sur la protection contre les sérotypes pneumococciques spécifiques. Synflorix doit être utilisé selon les recommendations officielles qui tiennent compte de l’impact des maladies invasives dans les différents groupes d’âge ainsi que de la variabilité de l’épidémiologie des sérotypes dans les différentes zones géographiques. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Posologie : Les schémas vaccinaux avec Synflorix doivent suivre les recommandations officielles. Nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois : Le schéma de primovaccination comprend trois doses de 0,5 ml avec un intervalle d’au moins un mois entre les doses (voir rubriques ‘Mises en garde spéciales et précautions d'emploi’ et ‘Propriétés pharmacodynamiques’). Une dose de rappel est recommandée au moins 6 mois après la dernière dose de la primovaccination et préférentiellement entre 12 et 15 mois (voir rubrique ‘Mises en garde spéciales et précautions d'emploi’). Nourrissons et enfants plus âgés non vaccinés :- nourrissons âgés de 7 à 11 mois : Le schéma de vaccination comprend deux doses de 0,5 ml avec un intervalle d’au moins un mois entre les doses. Une troisième dose est recommandée au cours de la deuxième année de vie, avec un intervalle d’au moins 2 mois entre les doses. - enfants âgés de 12 à 23 mois : Le schéma de vaccination comprend deux doses de 0,5 ml avec un intervalle d’au moins 2 mois entre les doses. L’utilité d’une dose de rappel à la suite de ce schéma vaccinal n’a pas été établie (voir rubrique ‘Mises en garde spéciales et précautions d'emploi’). Il est recommandé aux sujets qui reçoivent une première dose de Synflorix de terminer le schéma de vaccination complet avec Synflorix. Mode d’administration : Le vaccin doit être administré par injection intramusculaire. Les sites recommandés sont la face antérolatérale de la cuisse chez les nourrissons, ou le muscle deltoïde de la partie supérieure du bras chez les jeunes enfants. Instructions pour l’utilisation, la manipulation et l’élimination : Un fin dépôt blanc avec un surnageant incolore et limpide peut être observé durant le stockage de la seringue préremplie. Ceci ne constitue pas un signe de détérioration. Le contenu de la seringue préremplie doit être inspecté visuellement, avant et après agitation, pour mettre en évidence la présence de particules étrangères et/ou un aspect physique anormal avant administration. Si l’un ou l’autre cas est observé, jetez le vaccin. Le vaccin doit être amené à température ambiante avant utilisation. Le vaccin doit être bien agité avant utilisation. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients, ou à l’une des protéines vectrices. Comme avec les autres vaccins, l’administration de Synflorix doit être différée chez les sujets présentantune maladie fébrile aiguë sévère. Cependant une infection mineure telle qu’un rhume n’est pas une contre-indication à la vaccination. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI : Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d’un traitement médical approprié et d’assurer une surveillance pour le cas rare où surviendrait une réaction anaphylactique suivant l’administration du vaccin. Le risque potentiel d’apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72h doit être soigneusement pris en compte lors de l’administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d’immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l’administration ne doit pas être suspendue ou reportée. Synflorix ne doit en aucun cas être administré par voie intravasculaire ou intradermique. Il n’existe pas de données disponibles sur l’administration de Synflorix par voie sous-cutanée. Comme avec les autres vaccins administrés par voie intramusculaire, Synflorix doit être administré avec précaution chez les sujets présentant une thrombocytopénie ou un trouble de la coagulation, en raison du risque de saignement qui peut survenir lors de l’administration intramusculaire du vaccin chez ces sujets. Les recommandations officielles pour l’immunisation contre la diphtérie, le tétanos et l’Haemophilus influenzae de type b doivent être également suivies. Il n’y a pas de preuve suffisante sur une protection de Synflorix contre des sérotypes pneumococciques non inclus dans le vaccin ou contre l’Haemophilus influenzae non typable. Synflorix ne protège pas contre d’autres micro-organismes. Comme pour tout vaccin, Synflorix peut ne pas protéger tous les sujets vaccinés contre les infections pneumococciques invasives ou les otites moyennes dues aux sérotypes contenus dans le vaccin. La protection attendue contre les otites moyennes dues aux sérotypes pneumococciques vaccinaux est nettement plus faible que la protection contre les maladies invasives. De plus, les otites moyennes étant dues à de nombreux microorganismes autres que les sérotypes de Streptococcus pneumoniae vaccinaux, la protection globale attendue contre les otites moyennes est limitée (voir rubrique ‘Propriétés pharmacodynamiques’). Dans les études cliniques, Synflorix a induit une réponse immunitaire pour les 10 sérotypes contenus dans le vaccin, mais le taux de réponse variait selon les sérotypes. La réponse immunitaire fonctionnelle aux sérotypes 1 et 5 a été d’une amplitude plus faible que celle observée avec les autres sérotypes vaccinaux. On ne sait pas si la réponse immunitaire fonctionnelle plus faible contre les sérotypes 1 et 5 pourrait entraîner une efficacité protectrice plus faible contre les infections invasives ou les otites moyennes dues à ces sérotypes (voir rubrique ‘Propriétés pharmacodynamiques’). Synflorix est indiqué chez l’enfant âgé de 6 semaines à 2 ans. Les enfants doivent recevoir le schéma de vaccination Synflorix adapté à leur âge déterminé au moment de l’initiation de la primovaccination (voir rubrique ‘Posologie et mode d'administration’). Les données de tolérance et d’immunogénicité ne sont pas encore disponibles chez les enfants de plus de 2 ans. La réponse immunitaire obtenue après deux doses de Synflorix chez les enfants âgés de 12 à 23 mois est comparable à celle obtenue après trois doses chez le nourrisson (voir rubrique ‘Propriétés pharmacodynamiques’). La réponse immunitaire à la dose de rappel après deux doses chez l’enfant âgé de 12 à 23 mois n’a pas été évaluée, mais une dose de rappel pourrait être nécessaire pour assurer une protection individuelle optimale. Cependant, chez les enfants âgés de 12 à 23 mois à haut risque de maladie pneumococcique (tels que les enfants ayant une drépanocytose, une asplénie, une infection par le VIH, une maladie chronique, ou une immunodépression), un schéma en 2 doses pourrait ne pas être suffisant pour obtenir une protection optimale. Chez ces enfants, un vaccin pneumococcique polyosidique à 23 valences doit être administré à partir de 2 ans, lorsque celui-ci est recommandé. L’intervalle entre le vaccin pneumococcique conjugué (Synflorix) et le vaccin pneumococcique polyosidique à 23 valences ne doit pas être inférieur à 8 semaines. Il n’y a pas de donnée disponible sur une éventuelle diminution de la réponse immunitaire induite lors de l’administration ultérieure de doses de vaccin pneumococcique polyosidique ou de vaccin pneumococcique conjugué chez des enfants ayant reçu une primovaccination par Synflorix. Les données de tolérance et d’immunogénicité ne sont pas disponibles chez les enfants ayant un risque accru d’infections à pneumocoque (drépanocytose, dysfonctionnement splénique congénital ou acquis, infection par le VIH, maladie maligne, syndrome néphrotique). Les enfants ayant une réponse immunitaire altérée, suite à un traitement immunosuppresseur, à une anomalie génétique, à une infection par le VIH, ou d’une autre origine, peuvent avoir une réponse en anticorps réduite après vaccination. L’administration prophylactique d’un traitement antipyrétique avant ou immédiatement après l’administration du vaccin peut réduire l’incidence et l’intensité de réactions fébriles post-vaccinales. Cependant, des données suggèrent que l’utilisation prophylactique du paracétamol pourrait réduire la réponse immunitaire de Synflorix. La pertinence clinique de cette observation aussi bien que l’impact d’antipyrétiques autres que le paracétamol sur la réponse immunitaire de Synflorix restent inconnues. L’administration d’antipyrétiques est recommandée : - pour les enfants recevant simultanément Synflorix et un vaccin coquelucheux à germes entiers, en raison du taux plus élevé de réactions fébriles (voir rubrique ‘Effets indésirables’), - pour les enfants ayant des antécédents de convulsions avec ou sans fièvre. Le traitement antipyrétique doit être instauré selon les recommandations locales. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS : Utilisation avec d’autres vaccins : Synflorix peut être administré simultanément aux vaccins monovalents ou combinés suivants (incluant DTCa-HepB-P/Hib et DTCe-HepB/Hib) : vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux acellulaire (DTCa), vaccin de l’hépatite B (HepB), vaccin poliomyélitique inactivé (P), vaccin de l’Haemophilus influenzae de type b (Hib), vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux à germes entiers (DTCe), vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR), vaccin varicelle (V), vaccin méningococcique du sérogroupe C conjugué (conjugué à la protéine CRM197 et à l’anatoxine tétanique), vaccin poliomyélitique oral, et vaccin oral à rotavirus. Les différents vaccins injectables doivent toujours être administrés en différents sites d’injection. Des études cliniques ont démontré que les réponses immunitaires et les profils de tolérance des vaccins co-administrés n’étaient pas affectés, à l’exception de la réponse au poliovirus inactivé de type 2, pour lequel des résultats inconsistants ont été observés au cours des études (séroprotection variant de 78% à 100%). La pertinence clinique de cette observation n’est pas connue. Aucune interférence négative n’a été observée avec les vaccins méningococciques conjugués quelle que soit la protéine vectrice (conjugué à la protéine CRM197 et à l’anatoxine tétanique). Une augmentation de la réponse en anticorps au conjugué Hib-anatoxine tétanique, aux antigènes diphtérique et tétanique a été observée. Utilisation de traitements immunosuppresseurs systémiques : Comme avec les autres vaccins, il est possible qu’une réponse satisfaisante ne soit pas obtenue chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur. Utilisation d’antipyrétiques en traitement prophylactique : Voir rubrique ‘Mises en garde spéciales et précautions d'emploi’. Incompatibilité : En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Synflorix n’est pas destiné à l’adulte. Les données concernant l’utilisation chez les femmes durant la grossesse ou l’allaitement et les études de reproduction chez l’animal ne sont pas disponibles. EFFETS INDESIRABLES : Au cours des études cliniques, 12 879 doses de Synflorix ont été administrées en primovaccination à 4 595 nourrissons sains. De plus, 3 870 enfants ont reçu une dose de rappel de Synflorix au cours de leur deuxième année de vie. Dans toutes les études, Synflorix a été administré simultanément aux vaccins pédiatriques recommandés. Les réactions indésirables les plus fréquemment observées après une primovaccination ont été une rougeur au site d’injection et une irritabilité, survenues respectivement pour 38,3% et 52,3% de l’ensemble des doses. Après l’administration de la dose de rappel, ces réactions indésirables sont survenues respectivement pour 52,6% et 55,4% des doses. La majorité de ces réactions ont été d’intensité légère à modérée et de courte durée. Aucune augmentation de l’incidence ou de la sévérité des réactions indésirables n’a été observée avec l’administration des doses successives du schéma de primovaccination. Une augmentation de la réactogénicité a été rapportée à la dose de rappel comparativement aux doses du schéma de primovaccination avec Synflorix. La réactogénicité était plus élevée chez les enfants ayant reçu simultanément un vaccin coquelucheux à germes entiers. Dans une étude clinique les enfants ont reçu simultanément un vaccin DTCe et soit Synflorix (N=603) soit Prevenar 7-valent- (N=203). Après le schéma de primovaccination , une fièvre ≥38°C et >39°C a été rapportée respectivement chez 86,1% et 14,7% des enfants ayant reçu Synflorix et 82,9% et 11,6% des enfants vaccinés avec Prevenar 7-valences. Dans des études comparatives, despossible événements indésirables Les réactions indésirables (suivant une primovaccination ou une dose de rappel) considérées commel’incidence ayant un lien de causalité avec locaux et généraux rapportés dans les 4 jours suivant chaque dose de vaccination était comparable entre Synflorix et Prevenar 7 valences.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél. : 212 (0) 522 480 002 - Fax : 212 (0) 522 480 041

la vaccination ont été classées selon leur fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : Très fréquent : (≥1/10). Fréquent : (≥1/100 et <1/10). Peu fréquent : (≥1/1 000 et <1/100). Rare : (≥1/10 000 et < 1/1 000). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Affections du système nerveux : Très fréquent : somnolence. Rare : convulsions fébriles et non fébriles. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Peu fréquent : apnée chez les grands prématurés nés à28 semaines de grossesse ou moins (voir rubrique ‘Mises en garde spéciales et précautions d'emploi’). Affections gastro-intestinales : Peu fréquent : diarrhée, vomissements. Affections de la peau et du tissus sous-cutané : Rare : éruption cutanée, urticaire. Troubles du métabolisme et de la nutrition : Très fréquent : perte d’appétit. Troubles généraux et anomalies au site d'administration : Très fréquent : douleur, rougeur, gonflement au site d’injection, fièvre (≥38°C, température rectale). Fréquent : induration au site d’injection, fièvre (>39°C, température rectale). Peu fréquent : ecchymose, saignement et nodule au site d’injection, fièvre (>40°C, température rectale)*. Affections du système immunitaire : Rare : réactions allergiques (telles que dermatite allergique, dermatite atopique, eczéma). Affections psychiatriques : Très fréquent: irritabilité. Peu fréquent: cris anormaux. * rapportée à la dose de rappel. SURDOSAGE : Aucun cas de surdosage n’a été rapporté. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques : Classe pharmacothérapeutique: vaccins pneumococciques. Données épidémiologiques : Les 10 sérotypes pneumococciques inclus dans ce vaccin représentent les principaux sérotypes pathogènes en Europe, ce qui couvre environ 56% à 90% des souches isolées lors d’infections pneumococciques invasives (IPI) chez l’enfant âgé de moins de cinq ans. Dans ce groupe d’âge, les sérotypes 1, 5 et 7F représentent entre 3,3% et 24,1% des IPI selon le pays et la période étudiés. L’otite moyenne aiguë (OMA), est une maladie infantile fréquente avec différentes étiologies, 60 à 70% des épisodes cliniques d’OMA peuvent être d’origine bactérienne. Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae non typable (HiNT) sont les causes les plus fréquentes d’OMA bactériennes dans le monde. 1. Infections pneumococciques invasives (incluant septicémie, méningite, pneumonie bactériémique et bactériémie) : L’efficacité protectrice de Synflorix contre les IPI n’a pas été étudiée. Comme recommandé par l’OMS, l’évaluation de l’efficacité potentielle est basée sur la comparaison de la réponse immunitaire des 7 sérotypes communs à Synflorix et à un autre vaccin pneumococcique conjugué pour lequel l’efficacité protectrice a été évaluée antérieurement (Prevenar 7 valences). La réponse immunitaire vis-à-vis des 3 sérotypes additionnels de Synflorix a également été mesurée. Au cours d’un essai comparatif direct versus Prevenar 7 valences, la non-infériorité de la réponse immunitaire de Synflorix mesurée par ELISA a été démontrée pour tous les sérotypes, à l’exception des sérotypes 6B et 23F (borne supérieure de l’IC à 96,5% de la différence entre les groupes >10%) (Tableau 1). Pour les sérotypes 6B et 23F respectivement 65,9% et 81,4% des nourrissons vaccinés à 2, 3 et 4 mois ont atteint le seuil d’anticorps (0,20 µg/ml) un mois après avoir reçu la troisième dose de Synflorix, contre 79,0% et 94,1% après 3 doses de Prevenar 7 valences). La pertinence clinique de ces différences n’est pas connue. Pour les trois sérotypes additionnels de Synflorix (1, 5 et 7F), le pourcentage des sujets vaccinés atteignant ce seuil était respectivement de 97,3%, 99,0% et 99,5% et était au moins aussi bon que la réponse globale de Prevenar 7 valences contre les 7 sérotypes communs (95,8%). Tableau 1 : Analyse comparative entre Prevenar 7-valent et Synflorix sur le pourcentage de sujets ayant des concentrations en anticorps >0,20 µg/ml un mois après la troisième dose.

Anticorps

Synflorix

Prevenar 7 valences

%

Difference en %≥ 0,20 µg/ml Prenevar 7-valent moins Synflorix)

N

%

N

Anti-4

1106

97,1

373

100

2,89

1,71

4,16

Anti-6B

1100

65,9

372

79,0

13,12

%

7,53

IC 96,5% 18,28

Anti-9V

1103

98,1

374

99,5

1,37

-0,28

2,56

Anti-14

1100

99,5

374

99,5

-0,08

-1,66

0,71

Anti-18C Anti-19F

1102 1104

96,0 95,4

374 375

98,9 99,2

2,92 3,83

0,88 1,87

4,57 5,50

Anti-23F

1102

81,4

375

94,1

12,72

8,89

16,13

Après primovaccination, les moyennes géométriques des concentrations en anticorps (MGC) obtenues pour Synflorix contre les 7 sérotypes communs étaient inférieures à celles obtenues avec Prevenar 7 valences. Les MGC dosées avant le rappel (8 à 12 mois après la dernière dose de primovaccination) étaient généralement similaires pour les 2 vaccins. Après la dose de rappel, les MGC obtenues avec Synflorix étaient inférieures pour la plupart des sérotypes communs avec Prevenar 7 valences. Dans la même étude, Synflorix a induit des anticorps fonctionnels contre tous les sérotypes vaccinaux. Pour chacun des sept sérotypes communs aux deux vaccins, 87,7% à 100% des sujets vaccinés avec Synflorix et 92,1% à 100% de ceux vaccinés avec Prevenar 7-valences ont atteint un titre d’OPA ≥8 un mois après la troisième dose. La différence entre les deux vaccins en termes de pourcentage de sujets présentant des titres d'OPA ≥8 était inférieure à 5% pour tous les sérotypes communs aux deux vaccins, y compris pour les sérotypes 6B et 23F. Après primovaccination et rappel, les moyennes géométriques des titres en anticorps OPA (MGT) induites par Synflorix étaient inférieures à celles induites par Prevenar 7 valences pour les 7 sérotypes communs, excepté pour le sérotype 19F. Concernant les sérotypes 1, 5 et 7F, le pourcentage de sujets vaccinés avec Synflorix ayant atteint un titre d’OPA ≥8 était respectivement de 65,7%, 90,9% et 99,6% après le schéma de primovaccination et 91,0%, 96,3% et 100% après la dose de rappel. La réponse OPA pour les sérotypes 1 et 5 était inférieure à la réponse pour chacun des autres sérotypes. Les conséquences sur l’efficacité protectrice ne sont pas connues. La réponse au sérotype 7F était comparable à celle des 7 sérotypes communs aux deux vaccins. L’administration d'une quatrième dose (dose de rappel) au cours de la deuxième année de vie a induit une réponse en anticorps anamnestique, mesurée par un test ELISA et un test d’OPA pour les dix sérotypes inclus dans le vaccin, démontrant l’induction d’une mémoire immunitaire après la primovaccination en trois doses. 2. Otite moyenne aiguë (OMA) : Lors d’un essai randomisé en double aveugle à grande échelle, réalisé en République tchèque et en Slovaquie, évaluant l’efficacité du vaccin contre l'otite moyenne aiguë (POET), 4 968 nourrissons ont reçu un vaccin expérimental à onze valences (11Pn-PD) contenant les dix sérotypes du Synflorix (avec le sérotype 3, pour lequel l’efficacité n’a pas été démontrée) ou un vaccin contrôle (vaccin contre l’hépatite A) selon le schéma vaccinal 3, 4, 5 et 12-15 mois. L’efficacité du vaccin à 11 valences vis-à-vis du premier épisode d’OMA du à un sérotype vaccinal a été de 52,6% (IC 95%: 35,0-65,5). L’efficacité pour chaque sérotype vis-à-vis du premier épisode d'OMA a été démontrée pour les sérotypes 6B (86,5%, IC 95% : 54,9-96,0), 14 (94,8%, IC 95% : 61,0-99,3), 19F (43,3%, IC 95% : 6,3-65,4) et 23F (70,8%, IC 95% : 20,8-89,2). Pour les autres sérotypes vaccinaux, le nombre de cas d’OMA rapportés durant l’étude était trop faible pour permettre de conclure sur l’efficacité. L’efficacité contre tout épisode d’OMA à pneumocoque quel que soit le sérotype était de 51,5% (IC 95% : 36,8-62,9). Aucune augmentation de l’incidence des OMA dues à d’autres bactéries pathogènes ou à des sérotypes non-vaccinaux n’a été observée dans cette étude. L’efficacité vaccinale estimée contre un épisode clinique d’otite moyenne, quelle que soit l'étiologie était de 33,6% (IC 95% : 20,8-44,3). En se basant sur une comparaison immunologique de la réponse vaccinale fonctionnelle (OPA) de Synflorix avec la formulation à onze valences utilisée durant l’essai POET, il est attendu que Synflorix confère une efficacité protectrice similaire contre les OMA pneumococciques. 3. Données supplémentaires d’immunogénicité : Au total, huit études réalisées dans divers pays d'Europe, au Chili et aux Philippines ont évalué l'immunogénicité de Synflorix après une primovaccination en trois doses (N=3 089) suivant différents schémas vaccinaux (à l’âge de 6-10-14 semaines, 2-3-4, 3-4-5 ou 2-4-6 mois). Une quatrième dose (de rappel) a été administrée à 1 976 sujets au cours de six études cliniques. D’une manière générale, des réponses vaccinales comparables ont été observées pour les différents schémas évalués, bien que des réponses immunitaires un peu supérieures aient été notées pour le schéma 2-4-6 mois. En complément du schéma de primovaccination à 3 doses, l’immunogénicité de Synflorix a été étudiée avec un schéma de primovaccination en 2 doses chez les sujets de moins de 6 mois. Un pourcentage inférieur de sujets avec des titres en OPA ≥8 a été observé pour certains sérotypes pour les sujets ayant reçu 2 doses comparativement à ceux en ayant reçu 3, sans impact significatif sur le pourcentage de sujets ayant une concentration en anticorps ≥0,20 µg/ml (ELISA). Au total, les MGC en anticorps (ELISA) et MGT en OPA obtenus après primovaccination et la persistance de la réponse immunitaire jusqu’au rappel à l’âge de 11 mois étaient inférieurs dans le groupe ayant reçu 2 doses. Dans les 2 schémas, une réponse immunitaire après la dose de rappel a été observée, témoignant de l’immunogénicité induite par la primovaccination, même si pour certains sérotypes, avec un schéma en 2 doses, un plus faible pourcentage de sujets avait des titres en OPA ≥8. Les conséquences cliniques de la réponse immunitaire plus faible après primovaccination et après rappel avec un schéma de primovaccination en 2 doses ne sont pas connues. Le schéma de primovaccination en 3 doses est recommandé pour garantir une protection optimale. Une étude clinique a évalué la vaccination chez les enfants âgés de 7 à 11 mois et de 12 à 23 mois. Les enfants du groupe 7-11 mois ont reçu un schéma de primovaccination en 2 doses suivi d’un rappel durant la seconde année de vie. Les réponses immunitaires après la dose de rappel de Synflorix dans ce groupe d’âge étaient généralement similaires à celles observées après la dose de rappel chez les nourrissons ayant reçu un schéma de primovaccination en 3 doses avant l’âge de 6 mois. La réponse immunitaire obtenue après 2 doses de Synflorix chez les enfants âgés de 12 à 23 mois était comparable à celle obtenue après 3 doses chez les nourrissons, sauf pour 18C et 19F pour lesquels la réponse était supérieure chez les enfants âgés de 12 à 23 mois. La nécessité d’une dose de rappel après 2 doses chez les enfants âgés de 12 à 23 mois, n’a pas été établie. La persistance des anticorps à long-terme n’a pas été étudiée après l’administration d’un schéma de primovaccination plus rappel chez les nourrissons ou après l’administration de 2 doses chez l’enfant plus âgé. Lors d’une étude clinique, il a été démontré que Synflorix pouvait être administré en dose de rappel durant la seconde année de vie chez les enfants ayant reçu un schéma de primovaccination en 3 doses de Prevenar 7 valences. Cette étude a montré que la réponse immunitaire vis-à-vis des sept sérotypes communs était comparable à celle obtenue après une dose de rappel Prevenar 7 valences. Cependant, les enfants ayant reçu Prevenar 7 valences en primovaccination ne sont pas primovaccinés contre les sérotypes additionnels contenus dans Synflorix (1, 5, 7F). On ne peut donc pas conclure sur le niveau et la durée de protection contre les infections invasives à pneumocoques et les otites moyennes dues à ces 3 sérotypes chez les enfants de ce groupe d’âge ayant reçu une seule dose de Synflorix. Données de sécurité préclinique : Les données non cliniques issues des études conventionnelles de sécurité pharmacologique, toxicité avec une dose unique et/ou avec des doses répétées, avec un vaccin à 11-valent similaire à Synflorix, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. CONDITIONS DE CONSERVATION : A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. A conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de la lumière. Sur prescription médicale. GlaxoSmithKline Maroc Ain El Aouda Région de Rabat. Synflorix® est une marque déposée des sociétés du Groupe GlaxoSmithKline Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél : 212 (0) 522 48 00 02, Fax : 212 (0) 522 48 00 41.


INSTITUTIONNEL

INTERVIEW DU PR DOMINIQUE GENDREL IN P PÉDIATRE, CHEF DU SERVICE DE PÉDIATRIE GÉNÉRALE À L’HÔPITAL NECKER, PARIS DOCTINEWS. QUE PENSEZ-VOUS DE L L’INTRODUCTION D VACCINS ANTIDES PN PNEUMOCOCCIQUE ET ANTI ANTI-ROTAVIRUS DANS CALE LE CALENDRIER VACCINAL MAROCAIN PAR NOTRE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ? Tout d’abord, je tiens à signaler que le Congrès annuel de l’ACPP constitue un véritable lieu d’échange, notamment dans le domaine de la vaccination, en confrontant nos expériences car nos environnements sont différents. En effet, ce sont les environnements sociaux et économiques et, surtout, le poids des maladies qui vont varier d’un pays à l’autre. L’introduction des vaccins anti-pneumococcique et anti-rotavirus dans le Programme national d’immunisation du Maroc est un progrès considérable. Le vaccin anti-rotavirus est recommandé par l’OMS dans un grand nombre de pays. Le Rotavirus constitue l’une des diarrhées les plus graves puisqu’elle touche essentiellement les enfants de moins de deux ans. Bien évidemment, l’allaitement maternel diminue un peu le risque de cette diarrhée, mais cela ne suffit pas. D’autre part, le pneumocoque est le premier germe responsable de décès par pneumonie (l’une des principales causes de mortalité infantile) et représente une cause majeure de méningite bactérienne au niveau mondial, d’où l’intérêt de la vaccination anti-pneumococcique.

COMMENT L’INTRODUCTION DE CES DEUX VACCINS PEUT-ELLE CONTRIBUER À RÉDUIRE LA MORTALITÉ DES ENFANTS DE 0 À 5 ANS ? L’OMS estime qu’un million d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de pneumonie et 150 000 de méningite dans le monde. Au Maroc, le nombre est estimé à 4000 pour les pneumonies et à 300 pour les méningites (données OMS) ! Le vaccin anti-pneumococcique est indispensable pour pallier le retard d’accès aux soins, source de mortalité. De plus, il faut savoir qu’une étude américaine a démontré qu’avec le coût du traitement de la méningite à pneumocoque d’un enfant (hospitalisation, intraveineuse, antibiotique…) on peut acheter 25000 à 30 000 doses de vaccin anti-pneumococcique ! Quant au Rotavirus, il cause la mort de 500 000 à 600 000 enfants de moins de 2 ans par an dans le monde ! Au Maroc, la mortalité par diarrhées causées par ce germe se compte par centaines (mortalité qui augmente avec le retard de l’accès aux soins, le cas des populations défavorisées ou habitant dans des lieux reclus) et les hospitalisations ainsi que les visites médicales se

comptent par centaines de milliers ! On considère qu’avant l’âge de deux ans, un enfant va systématiquement faire une diarrhée plus ou moins marquée par Rotavirus et dans plus de la moitié des cas cela va nécessiter une consultation chez le médecin. Comme pour l’anti-pneumococcique, le vaccin antiRotavirus engendrera une économie considérable.

SELON VOTRE EXPÉRIENCE, EST-CE QUE LE CALENDRIER VACCINAL MAROCAIN COMPREND TOUS LES VACCINS NÉCESSAIRES ? Aujourd’hui, le calendrier vaccinal marocain est proche de celui de nombreux pays européens avec même une supériorité pour le Maroc car le vaccin anti-rotavirus n’est pas encore remboursé en France (c’est en cours de discussion)!

POUR RENDRE LES VACCINS ACCESSIBLES À TOUT LE MONDE, DES INITIATIVES ONT VU LE JOUR AU MAROC, COMME CELLE DES LABORATOIRES GSK, QUI ONT BAISSÉ DE 70 % LE PRIX DE LEUR VACCIN HPV (CERVARIX). LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS MET-IL EN ŒUVRE DES STRATÉGIES POUR BAISSER LES PRIX DES VACCINS COÛTEUX ? Je peux vous dire que le Maroc est bien meilleur que la France dans ce domaine ! Les autorités de tutelle marocaines sont réussi à négocier d’une manière importante le prix de certains vaccins, ce qui est le cas de la baisse du prix du vaccin antipneumococcique après l’appel d’offre lancé par le ministère de la Santé marocain en vue de l’introduction de celui-ci dans le PNI. Le problème des vaccins est qu’ils sont très difficiles à génériquer, comme c’est le cas des médicaments, parce qu’il s’agit d’une technologie qui revient très cher. Faire jouer la concurrence reste le meilleur moyen pour engendrer la baisse du prix des vaccins, qui ne doivent pas être un luxe, selon moi !

LE VACCIN ANTI-PNEUMOCOCCIQUE DES LABORATOIRES GSK (SYNFLORIX) A ÉTÉ RÉCEMMENT INTRODUIT AU CANADA. Y A-T-IL EU DES RETOURS SUR CE VACCIN ? ET AVEZ-VOUS UNE IDÉE DE LA DATE DE SON LANCEMENT EN FRANCE APRÈS QU’IL AIT EU L’AMM PAR L’AGENCE EUROPÉENNE DU MÉDICAMENT ? Tous les essais cliniques ont montré que c’est un excellent vaccin. Il est vrai que le vaccin anti-pneumococcique 13-Valent englobe une ou deux souches qui ne sont pas contenues dans le Synflorix, mais il s’agit de souches qui ne sont pas dominantes dans la plupart des pays. La France a vraiment besoin d’un vaccin incluant le sérotype 19A qui devient dominant. Mais le Synflorix dispose d’une autorisation européenne valable en France.

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ALTERNATIVE

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LA TÉLÉMÉDECINE

POUR UN MEILLEUR ACCÈS AUX SOINS IMAGINEZ QUE L’ON PUISSE, DANS UN CAS D’URGENCE, ENVOYER UNE IMAGE NUMÉRIQUE DE LA RADIO D’UN PATIENT À UN HÔPITAL DE PROXIMITÉ POUR Y ÊTRE INTERPRÉTÉE EN TEMPS RÉEL PAR UN SPÉCIALISTE, OU ENCORE UN PATIENT TRÈS ÂGÉ QUI SE FAIT CONSULTER À DISTANCE PAR SON MÉDECIN… TOUT CECI EST POSSIBLE GRÂCE À LA TÉLÉMÉDECINE QUI PERMET AUJOURD’HUI, GRÂCE AUX TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC), DE METTRE EN RAPPORT À DISTANCE UN PATIENT ET UN MÉDECIN OU PLUSIEURS PROFESSIONNELS DE SANTÉ.

L

es actions de la télémédecine vont du transfert de données (imagerie médicale, enseignement à distance, données sur des patients) à l’action directe du praticien sur le malade. Ainsi, ses principaux actes sont la téléconsultation ou le télédiagnostic (consultation médicale à distance), la télé-expertise (avis donné à distance par un expert ou un médecin), la télésurveillance (interprétation à distance, par

un professionnel de la santé, des données nécessaires au suivi médical d’un patient), la télé-chirurgie (manipulation du matériel médical à distance par le praticien pour avoir une action directe sur le patient), la téléassistance médicale, (permettant à un professionnel d’assister à distance un autre professionnel au cours de la réalisation d’un acte), la téléformation (consultation des informations médicales, telles les bases de

données…) et la transmission des dossiers en créant un réseau entre les établissements de santé. Bref, la télémédecine peut contribuer d’une manière très significative à l’amélioration de la prise en charge des urgences et à l’accès aux soins, notamment en offrant des soins à domicile pour les populations âgées ou à mobilité réduite, en permettant à des patients vivant dans des zones éloignées de bénéficier, à distance, d’une consulta-


ALTERNATIVE WORKSTATION "TELEMED" 2010 :

Une solution "clefs en mains" pour la Télémédecine Your “turn key” solution for Telemedecine

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ALTERNATIVE

tion de spécialiste et en rendant possible son retour du Salon Medical Expo, un le diagnostic et le traitement de maladies modèle beaucoup moins onéreux sous contagieuses sans risque de contamina- la référence BIRDS TELEMED 1570 tion. D’autre part, les médecins peuvent (environ 50% moins cher par rapport aux échanger leurs informations, même en 25.000 € HT) adapté aux spécificités du étant sur des sites distants, et peuvent Maroc a été créé par sa société. Il s’agit assister à distance à la réalisation d’un d’un chariot de soins simplement équipé acte chirurgical, par exemple. d’un PC Dell Latitude E 6400 portable Au Maroc, la société BIRDS (Bright toujours installé dans la bassine du chaInternational Radiology and Dialysis riot, mais dont seul l’écran dépasse du Services) propose une solution « clefs en plateau avec, soit un clavier et une souris, mains » pour la télémédecine. Il s’agit de soit un écran tactile, une webcam stanla Workstation « Telemed » 2010 qui per- dard avec zoom (non télécommandable à met une télé-présence en passant par In- distance), un casque audio avec micro internet et en utilisant les ordinateurs dont corporé, une batterie saline donnant une chacun dispose déjà. Cette station est autonomie de six heures, quatre roulettes composée d’un PC avec clavier et sou- double grand passage et dont la technoris, d’une imprimante sans fil permet- logie de visioconférence VIDYO est tant l’impression des télé-prescriptions, accessible directement depuis le PC via d’une batterie au Nickel ou le portail VIDYO. « Nous au Lithium fournissant du allons essayer de disposer courant continu en 12 V de ce nouveau modèle pour dc/dc (offrant jusqu’à 8 h le présenter à Fès du 11 La télémédecine d’autonomie, rechargeable au 13 février 2011 lors du permet la nuit sur n’importe quelle Congrès Franco-Marocain prise secteur), d’une borne de Néphrologie », a soulid’améliorer WIFI, de deux casques gné M. Botton. l’accessibilité audio sans fil avec chacun Cependant, d’autres obsaux soins un microphone (un pour tacles peuvent entraver la de santé le patient et un pour l’inmise en place de la téléméspécialisés. firmière) et d’un écran 19 decine, notamment dans pouces avec possibilité de les zones rurales (dont les partage d’images. « Telehabitants auront le plus med » est liée en visioconférence avec le besoin des avantages de cette technique) logiciel VIDYO (casque son et micro- très souvent démunies de courant élecphone respectant la confidentialité des trique ou de réseaux Internet (la Workséchanges). tation « Telemed » 2010 de BIRDS L’installation dans le cabinet du néph- pourrait représenter une solution car rologue comprend un écran mural de elle fonctionne aussi grâce à des clefs 21 pouces avec partage d’images, un 3G avec accès Internet par les réseaux casque audio sans fil avec microphone et de téléphonie mobile) d’autant plus que toutes les connexions permettant la télé- l’utilisation du matériel de la télémédeconsultation avec accès à distance à tous cine requiert une certaine connaissance les outils de diagnostic et de télé-pres- des TIC, ce qui n’est pas donné à tout le cription. monde. D’autres accessoires sont en option, tels En tout cas, la télémédecine reste une que l’écran tactile et la Web Cam télé- remarquable application des nouvelles commandée à distance par le néphro- technologies de l’information pour amélogue depuis son cabinet.Cependant, liorer l’accessibilité aux soins de santé le prix élevé de cette technique (frais spécialisés. de connexion à distance) représente un Pour plus de renseignement sur la sociéhandicap majeur pour qu’elle soit géné- té BIRDS, envoyez un e-mail à mbfp@ ralisée dans tous les centres de santé. wanadoo.fr ou bien contacter SOMADans ce contexte, Michel Botton, Prési- DIAG (somadiag@wanadoo.ma), le disdent de BIRDS, nous a confirmé qu’après tributeur BIRDS pour le Maroc.

TÉMOIGNAGE DU

PR AMAL BOURQUIA Selon le Dr Amal Bourquia, Professeur de néphrologie-dialyse et présidente de l’association ’’Reins’’, la télémédecine peut contribuer à améliorer la qualité des soins et du suivi des patients dialysés et pallier ainsi le manque de médecins néphrologues dans certaines régions du Royaume. « Les néphrologues peuvent intervenir auprès des médecins traitants, notamment non-néphrologues, qui exercent dans le secteur public pour les aider dans la prise de décision. La télésurveillance dans notre domaine pourrait apporter énormément aux patients dans les centres éloignés ; de plus, les dialysés peuvent bénéficier d’un suivi médical spécialisé grâce aux données médicales et aux radiographies transférées via Internet. Les patients évitent ainsi les déplacements inutiles, souvent difficiles et très coûteux. Les services de cette technologie représentent une réelle économie de moyens humains, médicaux et financiers, d’autant plus que cet apport prend toute son importance dans notre pays étant donné le nombre réduit de néphrologues», affirme le Pr Bourquia, qui ajoute: « l’enseignement à distance ou le télé-enseignement permet la mise à disposition de programmes de formation continue ou d’enseignement et de données médicales informatisées aux jeunes médecins et d’assurer une concertation régulière entre collègues spécialistes autour des thèmes de la néphrologie contribuant ainsi à l’amélioration du travail en équipe. Ceci représente un apport considérable étant donné l’éloignement géographique des structures, notamment libérales. La télémédecine peut être un outil intéressant pour le développement sanitaire de notre pays ! »


ALTERNATIVE A LTERNATIVVE

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Sélection

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LE COUPLE ARABE AU 21ème SIÈCLE

UN GUIDE POUR REDONNER UN NOUVEAU SOUFFLE À LA VIE CONJUGALE

Dr Amal Chabach

« IL EST VRAI QU’IL EXISTE PLUSIEURS OUVRAGES TRAITANT DES PROBLÈMES CONJUGAUX ET SEXUELS DES COUPLES, MAIS LE LIVRE DONT IL EST QUESTION CE MOIS-CI EST UN GUIDE QUI CHANGE DES AUTRES OUVRAGES ÉCRITS PAR DES ÉTRANGERS N’AYANT PAS LA MÊME CULTURE QUE LA NÔTRE, UN GUIDE QUI, EN PLUS D’ÉMANER D’UNE FEMME MAROCAINE, EST ÉCRIT PAR UN MÉDECIN THÉRAPEUTE ET SEXOLOGUE CONFÉRANT AINSI AU CONTENU UNE PERCEPTION CLAIRE DES PROBLÈMES DU COUPLE ET DES ANGLES D’ANALYSE VARIÉS.»

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Titre : « Le couple arabe au 21ème siècle » Auteure : Dr Amal Chabach Édition : À compte d’auteur Distributeur : Sochepress Date de parution : Juin 2010 Nombre de pages : 170 Prix : 90 DH

vec un doctorat en médecine obtenu en 1993 à la Faculté de médecine de Casablanca et un diplôme de sexologie décroché en 2000 à l’Université Bobigny, à Paris, après trois années d’études post-universitaires, le Dr Amal Chabach est la première femme sexologue au Maroc et dans les pays arabes. « Le couple arabe au 21ème siècle » est la synthèse de dix années de pratique en tant que médecin sexologue. L’auteure de ce livre, le Dr Amal Chabach (qui pratique la sexologie dans son cabinet médical, à Casablanca, depuis l’an 2000), a réuni dans ce manuscrit les doutes qu’elle a relevés chez ses patients pour les partager avec d’autres personnes afin que tout le monde puisse apprendre des expériences d’autrui sans en faire les frais. Dans ce livre, écrit sous forme de discussion et dans un style simple « pour que les lecteurs s’y projettent dedans facilement », le Dr Chabach propose une vision dynamique et réelle du couple arabe, « les problèmes et les difficultés rencontrés par les Marocains durant leur vie conjugale et sexuelle sont semblables dans tous les autres pays arabes», indique-t-elle. D’ailleurs, elle compte écrire, bientôt, d’autres livres traitant des spécificités autochtones de certains pays arabes. « Le couple arabe au 21ème siècle » souligne son originalité par le fait

qu’il s’agit d’un livre réaliste retraçant des expériences réelles que le Dr Chabach a légèrement modifiées pour protéger l’anonymat de ses patients. Trois parties essentielles composent ce livre : la vie à deux, où les problèmes des couples les plus fréquents sont abordés (les difficultés du mariage, la non préparation des jeunes couples à démarrer une vraie vie à deux, la rencontre avec la belle-famille…), la sexualité, où il est question de la première fois, les fausses croyances, les problèmes sexuels les plus fréquents dans notre culture… Et enfin, la rencontre, où l’on aborde les trois piliers : le savoir physique, émotionnel et relationnel… L’auteure, qui explique les causes et traite dans le détail les différents problèmes qui empoisonnent la vie de plusieurs couples (sans qu’ils n’osent en parler), donne, en prime, quelques secrets pour vivre une vie à deux épanouie ! Un outil indispensable donc pour les couples, pour ceux qui sont sur le point de se marier, pour les célibataires qui cherchent à construire les bonnes bases d’une vie à deux et pour tous ceux qui souhaitent s’informer sur la santé sexuelle des Marocains. Notons que le Dr Amal Chabach écrit déjà dans plusieurs magazines et journaux marocains et étrangers et anime des conférences et des émissions sociales à la télé et à la Radio.



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THÈME : ET VOUS, QUE SOIGNEZ VOUS ? 1

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Une femme entre dans une ande pharmacie et dem de l’arsenic... us en faire? - Que comptez-vo acien arm lui demande le ph mari... on - C’est pour tuer m tez! Je ne peux pas vous an - Quoi? Vous plais ettre un meurtre! m m en vendre de quoi co s son sac à main et e or al e vr ou e m m fe La mm son mari avec la fe sort une photo de du pharmacien... lui dit ce dernier, t, en m em id év , h A donnance, si vous avez une or c’est différent...

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HORIZONTALEMENT

PHOTO DU MOIS PUBLICITÉ D’UN ORTHO-DENTISTE AUX USA

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Soigne ses arbres et surtout leurs branches Soigne seul sa foi A bien soigné sa filmographie depuis 30 ans Doit se faire soigner en unité psychiatrique Centre nigérian de cacao et de tabac Propose une suite Ce mouvement convulsif est difficile à soigner Écroulement physique nécessitant des soins intensifs Fit comme le médecin À soigner avec du désinfectant Soigne ses petits-enfants Ville voisine de Kyoto Les vrais sont rares, autant bien les soigner Très soigné Petit tour Diminutif pour la ville habitée par les Angelins Fait le mort Massif d’Arabie Saoudite Tempo rapide Soigne ses manières Ouvrage en tissu Va devoir soigner son stress Ville abritant un musée Van Gogh Ce qu’il y a de plus mauvais À planter, mais à l’endroit si possible A pour fonction de soigner les amendements Dont le pouls s’accélère

VERTICALEMENT 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 15 17 21 22 23 27 30 32 36 38 40 41 43 46 48

Prodiguent des soins aux patients Grande direction Empêchai de grandir Tentent de soigner leur planète Marque d’impatience Règle imposée Prendre soin du décor Mouvements expressifs Suffixe pour désigner des maladies inflammatoires Devinent Doit être soigné ne serait-ce que pour sa voix État mental à soigner pour éviter la dépression Prénom de reine Cet Italien a beaucoup soigné ses farces Ferai cuire la viande à l’étouffée Ne prend pas soin de sa ligne Partie de jupe Il n’attend qu’une chose : des soins Arrose Gravelines Dans le goût Il soigne ses statistiques S’utilise pour les soins chirurgicaux Soigne son appétit Est soignée par le vétérinaire Un groupe qui a soigné son rock Doit soigner son tri

G A R D E S M A L A D E S

E N E A L O N A C H O R E N O I N I L A E F F O N D R O I G N A A I E U L M I S B E A T U E L L E G R O A I S A G P I R D E E N A T E

G I E T S E T E M S A O A U A S S R E E M U

S T E N S T I E N N I T S T I R N O S S E E E

B E T E E L E C T E U R



NOM DE LA SPECIALITE : AVAMYS. DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE : CLASSE PHARMACOLOGIQUE OU THERAPEUTIQUE : Corticoïdes. FORMES (S) PHARMACEUTIQUE (S) ET PRESENTATION (S) : Suspension pour pulvérisation nasale. SusCOMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Principe actif : : 0.0275 mgExcipients : Glucose anhydre : 2.750 mg - Cellulose dispersible : 0.825 mg - Polysorbate 80 : 0.01375 mg - Chlorure de benzalkonium : 0.0165 mg - Edétate disodique : : 50 µl. Pour une pulvérisation. Excipients à effet notoire : Chlorure de benzalkonium. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Adultes, adolescents (12 ans et plus) et enfants (de 6 à 11 ans). Avamys est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D’ADMINISTRATION : lioreront grâce à une prise régulière et continue du traitement (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). La durée du traitement devra être limitée à la période d’exposition allergénique.Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La posologie initiale recommandée est de deux pulvérisations (27,5 par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine (dose journalière totale = 55 Enfants (de microgrammes). Les enfants ne répondant pas complètement au traitement par une pulvérisation dans chaque narine une fois 6 à 11 ans) : La posologie initiale recommandée est d’une pulvérisation (27,5 par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes) peuvent augmenter la posologie à deux pulvérisations dans chaque narine en une prise par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, il est recommandé de réduire la posologie à une pulvérisation dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes). Enfants de moins de 6 ans : Patients : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est âgés : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). nécessaire pour les patients est nécessaire si le capuchon a été enlevé pendant 5 jours ou si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant au moins 30 jours. Après chaque utilisation, le pulvérisateur doit être nettoyé et le capuchon remis en place.CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients d’Avamys. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI : particulière est conseillée lors du traitement chez ces patients. Ritonavir : liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Ces effets sont variables en fonction des patients et selon les corticoïdes utilisés (Cf. Propriétés pharmacocinétiques).Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgi-

la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes de la rhinite. De plus, il conviendra d’envisager l’orientation du patient vers un pédiatre (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). En cas de suspicion d’une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recommanINTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS :

le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l’exposition systémique n’a pas entraîné de - Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : GROSSESSE ET ALLAITEMENT : EFFETS INDESIRABLES : Les fréquences des effets indésirables mentionnés ci-dessous sont issues des études cliniques. La convention suivante a été utili: Très fréquent ≥1/10 ; Fréquent ≥1/100 à <1/10 ; Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100 ; Rare ≥1/10 000 à <1/1 000 ; Très rare <1/10 000. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très fréquent : Epistaxis. Fréquent : Ulcération nasale. L’épistaxis était en général d’intensité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l’incidence d’épistaxis était supérieure lors d’une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu’à 6 semaines). Dans les études cliniques pédiatriques d’une durée allant jusqu’à 12 semaines, l’incidence d’épistaxis était simiSURDOSAGE : Au cours d’une étude de biodisponibilité, il n’a pas été observé d’effet indésirable systémique après administration pendant 3 jours de doses intranasales allant jusqu’à 2 microgrammes 640 par jour (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). Un surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques : Expérience clinique : Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents : prise par jour. Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l’administration les jours suivants. Dans chacune des quatre études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents : Dans les deux études réalisées, les sympde vie (RQLQ = « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », microgrammes en une prise par jour par rapport au placebo. Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient signiRhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants :La la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc nasale à la dose de 110 de 110 microgrammes en une prise par jour. Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants (de moins de 6 ans) : Propriétés pharmacocinétiques Absorption négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 10 disponible au niveau systémique après l’administration de 110 microgrammes par voie nasale (Cf. Surdosage). Distribution moyenne, 608 l. Métabolisme l/h) de la circulation systémique principalement par métabolisation hépatique, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17β-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique β-carboxylique inactif. Les études in vivo : après administration par voies orale et intraveineuse, l’élimination est principalement fécale indiquant une excrétion du heures. L’excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse. Enfants : Chez la majorité des patients, le furoate 10 pg/ml) après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes et chez seulement 6,8 % des pg/ml et de 18,9 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans après administration de 55 microgrammes. A la dose de 110 pg/ml et de 14,4 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont superposables à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/ml et de 21,8 pg/ml aux doses de 55 microgrammes et de 110 microgrammes. Personnes âgées :Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (≥ 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 : : augmentation de la Cmax (42 %) et de l’ASC0-∞ (172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Les données de cette étude suggèrent que l’exposition moyenne attendue pour une dose de 110 Données de sécurité précliniques : Les résultats des études de toxicologie générale sont retrouvé d’augmentation dose dépendante de l’incidence des tumeurs au cours des études menées sur 2 ans de traitement par inhalation chez les rats et les souris. CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I CONDITIONS DE CONSERVATION : Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. GlaxoSmithKline Maroc Ain El Aouda Région de Rabat. Avamys® est une marque déposée des sociétés du Groupe GlaxoSmithKline. Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél : 212 (0) 522 48 00 02, Fax : 212 (0) 522 48 00 41


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