Numéro 019 Février 2010

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M a g a z i n e

P r o f e s s i o n n e l

d ’ I n f o r m a t i o n

M é d i c a l e

N° 19 - février 2010 Le Pr Nawal Kanouni, Secrétaire générale de la SMMAD

Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com

«la prise en charge des affections du tube digestif évolue de manière rapide, tant sur le plan des techniques que sur celui des traitements.»

Mycose vaginale À l’origine,une levure microscopique... ALTERNATIVE

L’aromathérapie essence du bien-être



Editorial

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Le défi de la santé …

Les Marocains ont-ils accès à un parc ou à un jardin ?

T

hème fédérateur, le jardin a ses passionnés, ses créateurs et, fort heureusement, ses défenseurs aussi. Parce que cette composante incontournable du bien-être de l’individu, source d’inspiration artistique et littéraire, est une partie intégrante du patrimoine du Maroc, au même titre que nos nombreux monuments historiques. Fait désolant pourtant, les Marocains sont de plus en plus privés d’espaces verts. L’effet conjugué de l’attention portée aux questions environnementales et au développement d’une société civile de plus en plus sensible aux enjeux environnementaux n’est certes pas étranger au bien-fondé de ce constat. Mais au-delà d’une inquiétude somme toute relativement récente, les jardins et les parcs contribuent, quasiment autant que les campagnes de sensibilisation ciblées, à l’amélioration de l’état de santé de la population. Scientifiquement, les conclusions sont déjà établies. Les inégalités de santé imputables à des différences de revenus se sont révélées deux fois plus faibles dans les endroits riches en espaces verts que celles prévalant dans les zones qui en étaient dépourvues. Preuve que les espaces verts ont un impact sur la santé mentale et physique de l’individu. Cet impact est particulièrement remarquable sur la dépression et l’anxiété. Quant à leur influence positive sur les maladies respiratoires, elle est indéniablement très importante. Bien plus encore, les malades installés dans une chambre aux fenêtres donnant sur des arbres se rétablissent plus rapidement et séjournent moins longtemps à l’hôpital que ceux ne profitant pas d’une telle vue. Sous d’autres cieux, là où la nature est reconnue comme partie intégrante de la vie urbaine, la dichotomie existant entre ville et campagne devient de plus en plus insignifiante. Aires de jeux, parcours de santé, jardins de quartier… les bonnes initiatives ne manquent pas pour développer des lieux à destination des personnes qui souhaitent entretenir leur forme, s’oxygéner ou se détendre en se promenant. Certains, en initiant le concept du jardin de voiture, sont allés encore plus loin. Une autre manière d’encourager le développement d’endroits fleuris! Sans vouloir comparer l’incomparable, disons que le chemin à parcourir chez nous reste très important en ce qui concerne la place accordée aux espaces verts, au regard de ce qui se pratique ailleurs. Mais si la volonté de lancer une vraie stratégie environnementale est réelle, que savons-nous sur le rapport des Marocains à leur jardin ? Nos concitoyens fréquentent-ils les espaces verts de leur ville ? Pour quelles raisons ? Sont-ils satisfaits en matière de budget alloué par les pouvoirs publics aux parcs et jardins de leur ville ? Quelles mesures permettraient d’améliorer plus significativement leur cadre de vie ? À quoi ressemblerait leur ville idéale ? En attendant le lancement de cette grande enquête, pour nous, professionnels de la santé, la leçon à tirer est qu’il convient assurément d’accorder plus de temps, dans notre pratique quotidienne, à la sensibilisation aux bienfaits du jardin sur la santé tant physique que psychique de nos patients !

les jardins et les parcs contribuent, quasiment autant que les campagnes de sensibilisation ciblées, à l’amélioration de l’état de santé de la population. Par Ismaïl Berrada


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Sommaire

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INTERVIEW

38 La Smmad Agir à la hauteur de nos ambitions

INTERVIEW

Fondamentaux

18 Prise en charge de l’infertilité Où en est le Maroc ?

ALTERNATIVE

46 L’aromathérapie Essence du bien-être

Institutionnel

42 L’Association marocaine de l’hémophilie Face au défi de la prise en charge

30 Dossier

Candidose vaginale Lutter contre les rechutes

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L’aromathérapie

Flash santé

06 MEDICAL EXPO 2010 PROMESSES TENUES

Univers Pharma

20 L’asepsie Un état d’esprit, une ligne de conduite… une obligation

GLOSSAIRE

24 Les pénicillines Les céphalosporines ou céphèmes

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L’Association marocaine de l’hémophilie

M a g a z i n e P r o f e s s i o nn e l d ’ In f o r mat i o n M é d i c a l e

Sélection

48 Manuel d’éducation sexuelle Mieux vaut éduquer que guérir

Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE - Secrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU, Ghassan SABWAT - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHAR Impression, Idéale - DOCTINEWS est édité par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca. . Tél.: +212 5 22 27 40 4 6/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: contact@doctinews.com - Site : www.doctinews.com Dossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires



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Flash Santé

MEDICAL EXPO 2010

PROMESSES TENUES Sous l’égide des ministères de la Santé et du Commerce Extérieur, l’Office des foires et expositions de Casablanca a organisé la 11e édition du Salon international de la santé, « Medical expo 2010», du 14 au 17 janvier derniers à la Foire International de Casablanca. L’objectif, entre autres, consistait à valoriser et promouvoir l’excellence dans le domaine de la santé, de renforcer la notoriété du salon et d’en faire une référence en Afrique et dans le monde arabe. Une édition riche en nouveautés, à l’image du 29e sommet du Conseil supérieur de l’union des pharmaciens arabes

au Maroc, organisé en marge du Médical Expo, qui a vu la participation de plusieurs délégations de pharmaciens représentant 22 pays du monde arabe. Le but étant d’offrir plus de visibilité et plus de communication à l’échelle internationale au secteur pharmaceutique marocain. D’autres pays ont répondu présent comme la France, l’Italie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, le Portugal, la Turquie, l’Inde et la Chine. Réparties en 4 collèges : médecine, pharmacie, médecine dentaire et collège commun, les conférences et débats ont traité de différents sujets d’actualité et de pointe,

avec le concours de sommités nationales et internationales en la matière, venues appuyer les différentes activités scientifiques de ces journées. Les visiteurs, composés majoritairement de professionnels de la santé, ont eu la possibilité d’évaluer les innovations technologiques et leurs potentialités applicatives dans un secteur stratégique et en pleine expansion au Maroc. L’événement, qui a répondu aux attentes de tous les participants, continue de s’imposer en tant que plate-forme incontournable de rencontre, de partage et d’échanges entre professionnels de la santé, tous horizons confondus.

Entre autres objectifs visés par le Salon, la valorisation et la promotion de l’excellence dans le domaine de la santé et le renforcement de sa notoriété afin qu’il devienne une référence en Afrique et dans le monde arabe.

DERMASTIC

16e échanges internationaux L’association DERMASTIC organise à Marrakech les « 16e Échanges Internationaux en Dermatologie Chirurgicale, Médecine Esthétique, Cosmétologie et Médecine Anti-Âge », les 5 et 6 février 2010, à l’Hôtel Méridien Nfis. L’invité d’honneur de cette édition sera le Pr Rodrigo, Président de la Société espagnole de médecine esthétique, qui tiendra également une conférence sur «les pratiques cliniques en médecine esthétique». Plus d’une vingtaine de conférences sont au pro-

gramme, avec le concours d’experts nationaux et internationaux français, belges et espagnols. Sont prévus également des ateliers pratiques sur « la Mésothérapie», «le Mésolift», la «Toxine Botulique», «les Produits de comblement» et «la Chirurgie dermatologique». Les symposiums de cette édition porteront sur «le traitement récent des verrues en 2010» et sur «l’Hydratation cutanée, conduite à tenir». Ils seront respectivement animés par les

Professeurs Marchal et Humbert alors que «La Classification des lymphomes cutanés primitifs», sera animée par les Professeurs Quessar, Benchekroun, Jabri et Laabid. Dr. Bourra, Président fondateur de l’association DERMASTIC, insiste sur le grand intérêt scientifique que représente cette manifestation, qui reste une occasion de rencontres et d’actualisation des données pour l’ensemble des secteurs concernés.


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SANTé POUR TOUS

EDEN MAROC ORGANISE SA CARAVANE MéDICALE Dans le cadre de ses projets humanitaires, l’association socio-culturelle Eden Maroc organise «La caravane médicale 2010», les 13 et 14 mars prochains, dans la région d’Ait Tamjout, au village d’Idmran (commune rurale de Tagleft, province d’Azilal), une région du HautAtlas, dépourvue de toute couverture sanitaire ou structure urbaine. Ce projet vise à venir en aide à l’une des populations les plus pauvres dans une région parmi les plus enclavées du territoire national, notamment à travers des

soins médicaux, la délivrance de médicaments, des conseils thérapeutiques et surtout de la sensibilisation. Parkinson, épilepsie, asthme et autres maladies cardio-vasculaires sévissent dans la région, sans suivi ni traitements adéquats. Le seul médecin dans la région se trouvant à 18 km, dans le centre rural de Tagleft. Doctinews, qui sera au rendez-vous, participera par la couverture de cette action, ce type d’initiatives, un devoir humain avant toute autre considération, étant à encourager.

L’hôpital d’enfants de Rabat

Une caravane humanitaire italienne contre la thalassémie

Le Pr Khattab, Président de l’association marocaine de thalassémie, et Beppe TENTI, responsable de l’expédition Overland 12.

Dans le cadre du programme thalassémie Maroc 2007-2011, initié par l’association marocaine de lutte contre la thalassémie et les clubs Rotary Rabat Chellah et Genova, en Italie, la caravane humanitaire italienne «Overland», qui en est à sa 12e édition, a fait escale vendredi 7 janvier à l’Hôpital des enfants de Rabat. Ce projet ambitionne de mettre en place, à Rabat, un centre pour la prise en charge de la thalassémie, à faire bénéficier de l’expertise italienne les rares spécialistes marocains en charge de cette pathologie, et surtout à faire passer un texte de loi incitant les jeunes couples qui ont un projet de mariage

de faire un examen sanguin très simple, qui leur permet de savoir s’ils sont porteurs ou non du gène de la thalassémie. «Aujourd’hui, au Maroc du XXIe siècle, plusieurs dizaines, voire des centaines de personnes atteintes de thalassémie décèdent avant l’âge de 10 ans, faute de prise en charge thérapeutique correcte très contraignante pour les malades et pour les équipes soignantes », souligne avec amertume le Pr Khattab, président de l’association marocaine de thalassémie. M. Beppe Tenti, doyen et président de cette caravane humanitaire, indique que la caravane comprend également un cameraman de la chaîne TV italienne « Rai Uno » qui veillera à couvrir l’événement.

Conseil régional nord de l’Ordre des médecins dentistes

Il est temps d’agir

En collaboration avec le ministère de la Santé et la faculté de médecine dentaire de Rabat, le conseil régional nord de l’Ordre national des médecins dentistes organise les 6 et 7 février 2010 des journées d’étude et de sensibilisation, à la faculté de médecine dentaire de Rabat, sous le thème « Asepsie, antisepsie et pratique dentaire ». Dans un contexte où l’exercice illégal de la médecine dentaire continue son expansion, en dépit des dangers qu’il représente, la lutte contre ce fléau est des plus légitimes. Selon les membres du conseil régional, cette journée, prémisses d’actions plus globales, vise à améliorer les prestations en matière de soins dentaires en tenant compte, en premier lieu, de la sécurité du citoyen, à rehausser l’image de marque de la médecine dentaire en redonnant au médecin dentiste la place qu’il mérite dans le développement de la structure sanitaire au Maroc et, surtout, à lutter contre toutes les formes d’exercice illégal de médecine dentaire. Plusieurs intervenants de renommée nationale et internationale seront au rendez vous, parmi eux, les Dr R. Benjelloun, président du conseil national de l’Ordre des médecins dentistes du Maroc, M. Hajji, président du conseil régional sud de l’Ordre des médecins dentistes du Maroc, M. Gamani, président de la fédération des syndicats des médecins dentistes du Maroc, le Pr F. Cavin, président de la société suisse de la stérilisation hospitalière du CHU de Lausanne, ainsi que des représentants des ministères de la Santé et de l’Intérieur. Un cabinet pilote sera mis à la disposition des visiteurs lors de ces journées. La définition d’une référence pour le médecin dentiste, sous forme d’un guide, est également prévue, dans le but de permettre aux cabinets de répondre aux normes internationales d’asepsie et de sécurité.


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4e journée de l’UFR

Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin

Rencontre autour du syndrome de «Cushing»

La question de l’avortement reste parmi les sujets les plus sensibles au Maroc. Bien qu’il existe ce qui pourrait être qualifié de « circonstances atténuantes », la méfiance et l’incompréhension demeurent prépondérantes dans l’équation « réalités sociales/réalités scientifiques ». L’avortement clandestin s’impose comme une réalité bien concrète, vu les dangers qu’il constitue et les risques qu’il entraîne. L’association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) s’est donné pour rôle de soigner cette « plaie » à coups de sensibilisation, information et éducation (notamment sexuelle)… ces actions étant les piliers de la lutte engagée depuis longtemps. « Nous ne cherchons nullement à encourager la liberté des mœurs sexuelles, mais seulement à agir en amont afin d’éviter les tragiques conséquences d’une grossesse non désirée », indique le Pr Chafik Chraïbi, président de l’AMLAC. L’association envisage actuellement de faire connaître davantage cette cause en organisant des journées d’études, courant 2010, sur la problématique « des grossesses non désirées ». Un événement qui vise à réunir médecins, juristes, oulémas et sociologues, ainsi que d’autres membres de la société civile, notamment des ONG, pour mieux agir contre l’avortement à risque. L’AMLAC compte ainsi sur le soutien du ministère de la Santé et celui des laboratoires pharmaceutiques pour concrétiser cet événement et en faire un point de convergence pour tous ceux susceptibles d’élever le débat et, pourquoi pas, trouver de vraies solutions aux problèmes posés.

La 4e journée de l’Unité de Formation et de Recherche d’endocrinologie et de diabétologie (UFR) s’est tenue le 16 janvier dernier, à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, avec pour thème principal « le syndrome de Cushing ». Un événement organisé sous le patronage de la ministre de la Santé, et sous l’égide de la société marocaine d’endocrinologie, diabétologie et nutrition. « C’est avant tout une séance de formation médicale continue pour les médecins résidents et les spécialistes, une manifestation scientifique pour essayer de faire le point sur la question et, surtout, l’occasion de discuter avec les spécialistes nationaux et internationaux des actualités dans le domaine », indique le Pr Abdelmjid Chraïbi, directeur de l’UFR et chef de service d’endocrinologie et diabétologie au CHU Ibn Sina. L’invitation a été faite à toutes les spécialites concernés, neurochirurgiens, anapathes, radiologues… le plus souvent du CHU Ibn Sina, ainsi qu’à tous les endocrinologues du Maroc par l’intermédiaire de la société marocaine d’endocrinologie, dont la présidente, le Pr Fatima Marouane, était présente lors de cette journée en tant que modératrice.

La lutte continue

Association de lutte contre le Sida

Non à la discrimination !

C’est au centre des œuvres sociales du ministère de la Justice, à Marrakech, que l’Association de Lutte Contre le Sida (ALCS) a tenu ses 8e assises nationales, les 15, 16 et 17 janvier derniers, sous le thème «Stigmatisation et discrimination : l’autre épidémie». Les données sociologiques actuelles sur le sujet reflètent, selon les spécialistes, une réelle incompréhension de la maladie et de ses victimes. Actuellement, il ne suffit plus d’être un séropositif confirmé pour subir le poids de l’ignorance de certains. On parle donc de personnes « infectées » ou « affectées » par le Sida. Plus de 300 personnes, issues des dix-huit sections de l’ALCS du Royaume, se sont réunies avec des spécialistes et des chercheurs ainsi que des experts internationaux, venus de France, du Liban, du Canada et du Royaume-Uni, pour débattre de cette question, à la faveur de ce qui est considéré comme la réunion la plus importante sur le Sida au Maroc. Cette édition vient tirer la sonnette d’alarme quant à la problématique de la discrimination et de la stigmatisation, qui conduit logiquement au rejet par la société. La définition et l’élaboration d’un cadre légal qui protègerait toute personne victime, directement ou indirectement, du virus étant l’objectif de cette manifestation.

Cette 4e Journée a été avant tout une séance de formation médicale continue pour les médecins résidents et les spécialistes.


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Maladies infectieuses

Le paludisme revient à la charge

Une équipe de chercheurs français du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), associés à des collègues du Gabon et du Cameroun, ont découvert le Plasmodium falciparum

chez trois gorilles de trois sites différents en Afrique Centrale. Le professeur Franck Prugnolle et son équipe ont collecté des échantillons d’excréments de gorilles et de chimpanzés, une des récentes techniques permettant de retrouver la trace d’agents pathogènes dans les fèces. Les analyses ont révélé que les gorilles sont infectés par deux lignées de Plasmodium qui étaient jusque-là encore inconnues, ainsi que par le Plasmodium falciparum. À ce stade, les chercheurs ne savent pas comment les gorilles ont été infectés par ce parasite et s’ils ont été contaminés par d’autres primates ou par l’homme. Ils ne connaissent pas non plus la nature de l’infection chez le gorille, ni son degré de sévérité, alors que chez le chimpanzé, il est établi que l’infection par le Plasmodium est bénigne. Quoi qu’il en soit, ces travaux, publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, montrent que la diversité des Plasmodium est très grande et que la barrière entre les espèces est fragile quant il s’agit de transmission. Cependant, si l’existence d’un réservoir de Plasmodium falciparum chez les gorilles se confirme, elle pourrait compliquer davantage les stratégies de contrôle du paludisme, comme celle qui vise à bloquer la transmission de la maladie à l’aide d’un vaccin empêchant la reproduction du parasite chez le moustique.

Bisphénol A

Une nouvelle étude confirme sa toxicité Une étude menée en 2008 par des chercheurs de la Peninsula Medical School et l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni, vient d’être mise à jour par la même équipe qui confirme l’existence d’un lien entre les niveaux élevés de Bisphénol A (BPA) et l’accroissement du risque de maladies cardio-vasculaires, de diabète de type 2 et d’anomalies hépatiques chez l’homme. Le bisphénol A (BPA) est un composé chimique couramment utilisé dans l’industrie du plastique. On le retrouve aujourd’hui dans une grande variété d’emballages et de contenants en plastique ainsi que dans le revêtement interne des boîtes de conserves. Selon les constatations des scientifiques découlant d’une vaste enquête de santé publique orchestrée par les autorités sanitaires américaines, le quart de la population ayant les niveaux les plus élevés de BPA a été deux fois plus susceptible de déclarer une maladie cardiaque ou un diabète, par rapport à ceux qui avaient les niveaux les plus bas de BPA. Ils ont également constaté que

la hausse des niveaux de BPA a été associée à des concentrations d’enzymes hépatiques anormales. À noter que la polémique subsiste depuis 2003, année où une première étude a fait état d’anomalies de la multiplication cellulaire chez des embryons de souris exposées. Les scientifiques n’ayant actuellement connaissance d’aucun mécanisme qui puisse expliciter l’action du BPA sur le cœur, le bisphénol A reste un dossier loin d’être clos.


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Acyclovir 0, VIH 1

vih, mieux vaut prévenir que guérir… Une nouvelle étude menée par les universités de Washington et Seattle (USA) a démontré que la prise d’acyclovir deux fois par jour par les personnes infectées par le VIH et par le virus responsable de la forme la plus courante d’herpès (le HSV-2) ne réduisait pas le risque de transmettre le VIH à leurs partenaires. Les chercheurs ont conduit durant cinq ans un essai clinique, financé par la Fondation de Bill et de Melinda Gates, sur 3.408 Africains divisés en deux groupes. Un groupe séropositif, l’autre non. Pour rappel, une infection par le virus HSV-2 attire les cellules immunitaires T-CD4 dans les zones génitales. Or, le VIH se sert de ces mêmes cellules pour se propager. D’autant plus que cinq études préliminaires avaient montré qu’il était possible de réduire la teneur du VIH dans le sang, ainsi que dans les conduits génitaux, avec de l’acyclovir. Ces résultats confirment indéniablement l’importance de la prévention contre ces fléaux qui n’en finissent pas d’étonner les chercheurs du monde entier par leur résistance et leurs capacités d’adaptation et de mutation.

ALZHEIMER

BONNES OU MAUVAISES ONDES ? Le professeur Gary Arendash, chercheur à l’Université de Floride du Sud, spécialiste de la maladie d’Alzheimer, et son équipe, voulaient explorer les effets des ondes de haute fréquence sur l’apparition de la maladie et son développement. Les résultats ont été surprenants. Placées dans des cages, à égale distance d’une antenne émettrice, des souris ont été exposées une heure chaque jour, pendant plusieurs mois, à des ondes de haute fréquence, afin

d’étudier sur elles les effets induits à long terme. Résultat, les souris génétiquement modifiées exposées dès leur jeune âge aux ondes ne souffraient pas de troubles de la mémoire normalement observés chez les souris «Alzheimer». Les souris GM vieillissantes ayant déjà des problèmes de mémoire ont vu leurs capacités améliorées et enfin chez les souris normales, la mémoire testée dans des labyrinthes a été «dopée» par ces mois d’exposition aux ondes. Les

SYNTHETIC BLOOD RED CELLS

réplique quasi parfaite Du sang humain ! Les chercheurs de l’Université de Santa Barbara (USA), en collaboration avec des scientifiques de l’Université du Michigan (USA) sont arrivés à synthétiser des particules qui imitent les caractéristiques structurelles et fonctionnelles des globules rouges, ou hématies. Similaires à leurs homologues naturels, les Synthetic Blood Red Cells (SBRC) ont la capacité de transporter l’oxygène à travers des vaisseaux, des capillaires, plus petits que leurs propres diamètres. Ils peuvent également transporter des médicaments ou des molécules de contraste pour réaliser des exa-

mens radiologiques. Les chercheurs indiquent que leur technique recèle encore plus de potentialité, notamment la possibilité de développer des particules qui imitent la forme et les propriétés de cellules malades, comme par exemple les hématies déformées que l’on retrouve dans l’anémie falciforme. Bien que l’étape de la fabrication de sang artificiel ayant des caractéristiques similaires à l’original ne soit pas difficile à atteindre, une étape importante semble être franchie avec cette avancée, encore une fois, grâce aux biomatériaux et aux nanoparticules.

chercheurs précisent également qu’aucune anomalie -tumeur ou autre- n’a été observée dans l’organisme de ces souris. Cependant, le modèle de souris «Alzheimer» utilisé n’est pas l’exacte réplique de la maladie humaine et le mode d’exposition aux ondes n’est pas le même qu’avec un téléphone portable. Le professeur Gary Arendash et son équipe préconisent donc la prudence jusqu’à ce que d’autres tests confirment ces résultats chez l’être humain.


® Flash Santé Rhufene

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... et le rhume s'en va Propriétés Antalgique. Antipyrétique. Décongestionnant nasal.

Indications Rhinopharyngites aiguës qui accompagnent les états de grippe et de rhume, avec fièvre et céphalées.

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PPM 23.

Rhume &

Ecoulement nasal

Maux de tête

Fièvre

Présentations et Posologie Boite de 20 Comprimés enrobés La posologie usuelle est de 1 à 2 comprimés par prise à renouveler si nécessaire au bout de 6 heures. Rhufene RHUME est réservé à l'adulte et à l'enfant à partir de 15 ans.

1.Identification du médicament a)Composition qualitative et quantitative Chlorhydrate de pseudoéphédine …… 30 mg Ibuprofène …… 200 mg Excipients… q.s. pour un comprimé enrobé b)Forme et présentation pharmaceutique Comprimés enrobés, boîtes de 20 c)Classe pharmaco-thérapeutique Anti-inflammatoire non stéroïdien- vasoconstricteur 2.Indications thérapeutiques Ce médicament contient un anti-inflammatoire non-stéroïdien : ibuprofène est un vasoconstricteur, la pseudoéphédrine. Il est indiqué dans le traitement au cours des rhumes de l’adulte à partir de 15 ans, des sensations de nez bouché, maux de tête et/ou de fièvre. 3.ATTENTION ! a)Contre- indications Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants : -A partir du 6ème mois de grossesse. -Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de ce médicament ou d’un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, ou antécédent d’allergie aux autres constituants du comprimé, Ulcère de l’estomac ou du duodénum en évolution, Maladie grave du foie, Maladie grave des reins Lupus érythémateux disséminé, Certaines maladies du cœur (hypertension artérielle sévère, angine de poitrine), Certaines formes de glaucomes (augmentation de la pression dans l’œil), Difficultés à uriner d’origine prostatique ou autre, Traitement par des médicaments antidépresseurs à base d’IMAO ou moins de 15 jours après l’arrêt de la prise de ceux-ci (médicaments prescrits dans certains états dépressifs), Convul sions anciennes ou récentes. Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE, sauf avis de votre médecin : - Jusqu'au 5ème mois inclus de la grossesse - En cas d’allaitement - En association avec les anticoagulants oraux, les autres anti-inflammatoire non stéroïdiens (y compris les salicylés à fortes doses), l’héparine injectable, le lithium, le méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg par semaine) et la ticlopidine. b) Mises en garde spéciales NE PAS LAISSER CE MEDICAMENT A LA PORTEE DES ENFANTS. En cas de surdosage ou de prise par erreur d’une dose trop élevée, prévenir immédiatement un médecin. AVANT D’UTILISER CE MEDICAMENT, CONSULTEZ VOTRE MEDECIN EN CAS : - D’antécédent d’asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L’administration de cette spécialité peut entrainer une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (cf. contre-indications). - De prise d’un traitement anticoagulant. Ce médicament peut entrainer des manifestations gastro-intestinales graves. - D’antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l’estomac ou du duodénum ancien). - De maladie du cœur, du foie ou du rein.D’hypertension artérielle, d’affections cardiaques, d’hyperthyroïdie (hyperfonctionnement de la grande thyroïde), de troubles de la personnalité ou de diabète. AU COURS DU TRAITEMENT, EN CAS : - De troubles de la vue, PREVNIR VOTRE MEDECIN. - De sensations d’accélération de battements du cœur, de palpitations, d’apparition ou d’augmentation de maux de tête, d’apparition de nausées, de troubles de comportement : INTERROMPRE VOTRE TRAITEMENT. - D’hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir) ou de signes évocateurs d’allergie à ce médicament, notamment une crise d’asthme ou un œdème de Quincke, (cf. Effets non souhaités et gênants du médicament), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D’URGENCE. En raison de la présence de saccharose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d’intolérance au fructose, syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase, (maladies métaboliques rares). c) Précaution d’emploi En cas : D’écoulement nasal purulent, de persistance de la fièvre, d’absence d’amélioration au bout de 5 jours de traitement, CONSULTEZ VOTRE MEDECIN. Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez : ne prenez pas ce médicament sans avoir demandé l’avis de votre méd ecin ou pharmacien. d) Grossesse – Allaitement L’utilisation de ce médicament est déconseillée jusqu’au 5ème mois inclus de grossesse et est contre-indiquée à partir du 6ème mois de la grossesse. En raison de possibles effets néfastes chez le nourrisson, la prise de ce médicament est déconseillée si vous allaitez. e) Conduite de véhicules et utilisation de machines Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entrainer des vertiges et des troubles de la vue. f) Liste des excipients à effet notoire Saccharose, lécithine de soja. g) Sportifs La pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. h) Interactions médicamenteuses ou autres interactions Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance notamment des anticoagulants oraux, d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris l’aspirine et ses dérivés à fortes doses), de l’héparine injectable, du lithium ou du méthotrexate à fortes doses (supérieures à 15mg par semaine), de la ticlopidine.4. Posologie et mode d’administration Voie orale Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau, de préférence au cours des repas. Posologie : Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans). 1 comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 comprimés par jour, En cas de symptômes plus intenses, prendre 2 comprimés par prise, sans dépasser 4 comprimés par jour. 5.Effets indésirables éventuels. Comme tous les médicaments, rhufene rhume, comprimé enrobé est susceptible d’avoir des effets indésirables : - Peuvent survenir des réactions allergiques : cutanées, respiratoires et générales (œdème de Quincke). - Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie gastro-intestinale (cf. rubrique « Mise en garde »). Celle-ci est d’autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée. - Il pe ut exceptionnellement être observé des vertiges, de rares troubles de la vue, des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements, et de raideur de la nuque. - Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin. Au cours du traitement il est possible que surviennent : - Des troubles digestifs - Troubles urinaires en particulier en cas d’anomalie de l’urètre, de la prostate, d’insuffisance rénale. - Sécheresse de la bouche, palpitations, modification de la pression artérielle, sueurs, convulsions, hallucinations, troubles du comportement, agitation, anxiété, insomnie en particulier chez l’enfant. - Possibilité de déclenchement d’une crise de glaucome à angle fermé chez les sujets prédisposés. Exceptionnellement, ont été observées des modifications du bilan hépatique ou de la formule sanguine pouvant être graves. Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien. 6.Conditions de conservation. A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption figurant sur la boite.

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Actu produits

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FOSAVANCE 70mg/2800ui et 5600 Alendronate / Colécalciférol

GARCIN BACTINYL

La Désinfection Maîtrisée

n Laboratoires : MSD n Indications thérapeutiques : Traitement de l’ostéoporose chez les patients à risque d’insuffisance en vitamine D, Réduction du risque de fractures vertébrales et de la hanche. n Baisse de prix volontaire : Boîte de 4 comprimés dosés à 70 mg PPM 440 DH au lieu de 550 DH.

FOSAMAX 70mg Alendronate

n Laboratoires : MSD n Indications thérapeutiques : Traitement de l’ostéoporose chez les patients à risque d’insuffisance en vitamine D, Réduction du risque de fractures vertébrales et de la hanche. n Baisse de prix volontaire : Boîte de 4 comprimés dosés à 70 mg PPM 380 DH au lieu de 570 DH.

Les Laboratoires Garcin Bactynil présentent une gamme complète de produits de désinfection en milieu médical. Certifiées ISO 9001:2000 et NF EN 13485 :2004, cette gamme comporte aussi bien des produits d’hygiène des mains et du linge, que des nettoyants et désinfectants des instruments, des surfaces et des équipements, ainsi que le traitement de l’air. Grâce à son activité fongicide, bactéricide, virucide et sporicide, la gamme de produits Bactinyl offre une très grande efficacité. Distributeur Exclusif : Biocorp SARL, département Biopharm.

l’AcuOne électro-acupuncteur personnel enfin au Maroc Valpharma vous présente AcuOne, le célèbre dispositif d’électro-acupuncture autonome sous forme de bracelet, totalement indolore, qu’on place sur la face interne du poignet et qu’on actionne à l’aide d’un petit bouton. AcuOne apporte deux solutions : AcuOne anti-tabac pour arrêter de fumer en douceur et AcuOne minceur pour mincir naturellement en contrôlant son appétit. Cette technique, utilisée dans les hôpitaux au Japon, en Europe et aux États-Unis depuis plusieurs années, consiste à stimuler les mêmes points d’acupuncture, notamment le poignet qui est reconnu pour être le carrefour stratégique en acupuncture, par des micro-impulsions électriques. Valpharma, 19, rue Henry Moreaux, Val fleuri, Maârif, Casablanca. Tél. : 0522991753-Fax : 0522996126 Site: www.valpharma.net Disponible en pharmacie


Actu produits

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Fondamentaux

Prise en charge de l’infertilité

où en est le Maroc? Alors que l’amélioration de la santé reproductive est reconnue comme un droit pour chaque citoyenne marocaine, la prise en charge de l’infertilité humaine demeure reléguée au dernier chapitre des préoccupations sanitaires du pays. Avec la collaboration du Pr Omar Sefrioui, gynécologue obstétricien à Casablanca.

mentaux, mariages tardifs, diabète, IST, obésité, tabagisme, célibat des femmes, disponibilité de contraceptifs de plus en plus efficaces… sont autant de facteurs qui expliquent la baisse de la fertilité humaine à l’échelle internationale. Résultat, plus de 10 % des couples à travers le monde sont dans l’incapacité d’avoir un enfant et 10 à 25 % connaissent une infertilité secondaire, c’est-à-dire ne parviennent pas à avoir d’autre enfant après le premier. Au Maroc, on estime que 15% des couples présentent une infertilité.

L’

être humain est l’une des créatures les moins fertiles de la planète. Une vérité que beaucoup oublient de nos jours. Parce que, pour eux, avoir un enfant est un projet qu’ils peuvent programmer quand ils veulent et quand ils peuvent. Alors que la nature en a voulu autrement. Biologiquement, la procréation n’est possible que pendant une période relativement brève au cours du cycle menstruel. Chaque mois, les chances de grossesse sont en effet réduites entre 20 et 25 %. À cette loi physiologique s’ajoutent d’autres facteurs qui freinent la volonté de procréer. Vieillissement de la population, polluants environne-

grave traumatisme). Des facteurs psychosomatiques sont également évoqués à côté des polluants environnementaux. Bien que les causes de l’infertilité soient partagées dans le couple, dans une société arabo-musulmane comme la nôtre, où l’on ne tarde pas à déduire qu’elle est stérile, la femme en souffre plus. Incapable de donner la vie et de prolonger une descendance, elle s’assimile à une personne vide, condamnée à supporter le regard désapprobateur de la société. Quelles sont les conséquences de l’infertilité dans la vie des individus ? Les retombées psychologiques de la stérilité au Maroc n’ont pas fait l’objet d’anaUn problème difficile à lyses. Toutefois, une étude tunisienne surmonter a permis d’identifier une dépression Selon l’OMS, l’infertilité est définie dans 46,6% des cas et une anxiété dans 42,9% des cas. 43,8% par une période de 12 mois de des femmes interrovie en couple et d’exposition gées ont également à la reproduction (sans aucun Au avoué qu’elles soufmoyen contraceptif ) et avec Maroc, 17% fraient d’une insatisune moyenne de deux rapports faction conjugale. sexuels par semaine sans grosdes couples sesse. Face à cette incapacité en âge de d’enfanter, différentes causes Les solutions procréer disponibles sont avancées. Outre les pasouffrent thologies organiques, cette L’enquête a démond’infertilité. dernière peut être associée à tré, par ailleurs, que des origines plus rares, d’ordre 53,3% des femmes génétique, congénital, foncstériles avaient une tionnel (absence de spermatogenèse, mauvaise capacité d’adaptation psypar exemple) ou bien accidentel (dété- chologique à l’infertilité. rioration de l’appareil génital suite à un L’évaluation et le traitement de l’infer-


Fondamentaux tilité exigent énormément de temps, d’énergie et de ressources de la part de tous les participants. Cette menace par rapport à la stabilité du couple n’est pas uniquement un problème physique, mais également un état émotif et psychologique qui provoque des sentiments extrêmes. De fait, les examens diagnostiques peuvent varier en fonction de chaque cas. Mais en règle générale, il faut commencer par les évaluations simples, sans risque, dans le cabinet du médecin, qui détailleront les antécédents médicaux, chirurgicaux, les médicaments, le style de vie et les risques professionnels du couple. Cette évaluation est suivie d’autres examens plus poussés dont le spermogramme (analyse des spermatozoïdes), l’hystérosalpingographie, une radiographie permettant de visualiser l’intérieur de 1a cavité utérine, les trompes de Fallope et le péritoine (milieu dans lequel se déroule le processus de fécondation. D’autres examens peuvent être demandés par le clinicien en fonction du passé du couple et des données de l’examen. Côté prise en charge, les moyens pharmacologiques en usage reposent sur le traitement hormonal. Ce traitement classique de l’infertilité féminine a pour but de produire plusieurs ovules en vue d’augmenter les chances de fécondation. Les moyens chirurgicaux peuvent être également indiqués. Chez la femme, ils permettent notamment de réparer les trompes endommagées ou de retirer de l’endométriose tandis que chez l’homme, ils visent à soigner des varicocèles, ou encore à extraire du sperme de l’épididyme ou du testicule. Quant aux techniques de l’assistance médicale à la procréation (AMP), elles sont diverses. Au Maroc, les 16 centres de procréation médicalement assistée disponibles proposent nombre de solutions substitutives. Ils sont outillés pour pratiquer l’insémination artificielle intra-couple (IAC), la fécondation in vitro (FIV ) et la fécondation in vitro avec micro-injection (ISCI) avec toutes les techniques afférentes -IMSI, cryothérapie (congélation des gamètes et des embryons),vitrification… En

fait, la technologie de l’évaluation de l’infertilité a fait des progrès rapides, mais dans bon nombre de cas, elle ne définit pas toutes les causes ou tous les obstacles de la reproduction. Les techniques de reproduction médicalement assistée permettent de vaincre les derniers obstacles qui ne peuvent être contournés par les traitements spécifiques classiques.

La nécessité d’une stratégie globale

Perçue comme une malédiction suscitant des croyances mêlées de crainte, de tabou, d’interdits et d’irrationnel, l’infertilité demeure un problème propre aux couples qui en souffrent alors qu’elle constitue en réalité un véritable problème de santé de la société entière. Un fléau dont les conséquences sont énormes : divorces, exclusion, graves troubles psychologiques… On peut ainsi parfaitement imager leurs retentissements à court, moyen et long termes sur l’épanouissement de la personne et, indirectement, sur le développement humain et socioéconomique du pays. Aussi, les instances publiques sontelles vivement appelées à encourager les études scientifiques prenant en compte les différentes facettes de la problématique : épidémiologiques, sociologiques, psychologiques et économiques. Ces actions sont à inscrire dans le cadre d’une stratégie globale prenant en ligne de compte une accessibilité généralisée aux traitements et aux structures de prise en charge spécialisées. Il va sans dire que le rôle des organismes de remboursement reste inestimable pour garantir au citoyen marocain de jouir de l’un de ses droits universels, celui de la procréation. Si l’un des grands avantages de la technologie moderne est de permettre à un nombre croissant de personnes de faire face aux problèmes de santé les plus compliqués, voire mortels, il serait vain pour nous de ne pas agir pour faire bénéficier nos concitoyens des nouveaux traitements disponibles en matière de prise en charge de l’infertilité du couple.

Fertilité et environnement, y a-t-il un lien ? Aujourd’hui, la pollution environnementale nous intoxique par inhalation, par absorption, par contact. Cette pollution, qui est urbaine, rurale, domestique, est ubiquitaire et persistante en raison de la longue demi-vie des produits et leur stockage dans la graisse animale et chez l’homme. À cette intoxication environnementale, souvent passive, peut s’ajouter l’effet délétère de la cigarette sur la fertilité. On enregistre 4000 substances toxiques dans la cigarette. Depuis une trentaine d’années, nous assistons, en matière de fertilité, parallèlement au développement de méthodes d’investigation et de traitement de plus en plus poussées, à une augmentation importante des facteurs de risque d’infécondité, tout particulièrement ceux liés à l’environnement. Dans ce domaine, les principaux polluants toxiques pour la fertilité sont les dioxines, les pesticides, les dérivés des plastiques (phtalates et bisphenol A), par effet perturbateur endocrinien et mutagène, et les solvants organiques par effet génotoxique. Les effets délétères des polluants se font ressentir à différents niveaux de la reproduction: la spermatogénèse, le développement ovocytaire, le contrôle hormonal de la fonction de reproduction (axe gonadotrope et stéroïdogenèse), la fécondation (zone pellucide), l’implantation embryonnaire, le fœtus.

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univers pharma Entretien avec M. Pierre chevalier, directeur technique du laboratoire Garcin-Bactinyl.

L ’ asepsie

Un état d’esprit, une ligne de conduite… une obligation

en matière d’hygiène et qu’ils sont très soucieux et pratiquent déjà de nombreuses «bonnes pratiques d’hygiène» dans leurs cabinets dentaires. Aujourd’hui, il y a un intérêt de plus en plus soutenu auprès de certains médecins spécialistes en gynécologie, traumatologie, ophtalmologie, ORL… qui s’intéressent aux problèmes infectieux liés à certaines pathologies, et on en parle de plus en plus. L’asepsie est par définition une méthode préventive qui correspond à l’ensemble des mesures visant à empêcher tout apport exogène de micro-organismes, infection ou contamination microbienne. C’est également un état d’esprit indispensable à l’hygiène, qui nécessite une compréhension et une analyse de toutes les portes d’entrée possibles au sein de la chaîne d’asepsie, afin d’éviter tout évènement susceptible d’induire une infection nosocomiale. La bonne organisation des actes thérapeutiques est indispensable pour aboutir à une «ligne de conduite» optimale, alliant rigueur et vigilance, de la prise en charge du patient jusqu’à sa sortie du cabinet. Le praticien ne doit en aucun cas cesser de lutter contre l’infection nosocomiale, pour ainsi obtenir un contrôle parfait de sa démarche, et par conséquent la sécurité du patient, premier concerné par l’hygiène médicale. L’intérêt de l’asepsie n’est donc plus à démontrer, d’où la nécessité de se tenir au courant du marché des produits aseptiques et des différentes normes qui les régissent, afin d’en choisir les plus performants et les plus efficaces pour le cabinet et pour le patient. Doctinews a interrogé pour vous M. Pierre chevalier, directeur technique du laboratoire Garcin-Bactinyl, qui nous parle de l’asepsie, ainsi que de la nouvelle gamme de produits Bactinyl, distribuée au Maroc par les laboratoires Biocorp. Quelle est votre appréciation de l’état actuel de l’asepsie ? Dans le monde médical, il y a deux grand groupes. D’une part, le monde hospitalier, cliniques, hôpitaux… d’autre part, les professionnels de santé privés. Dans le privé, ont sait que les dentistes sont très en avance

Pourquoi avoir choisi le Maroc ? Eh bien, parce que le Maroc est un pays totalement en avance au Maghreb. Nous connaissons les marchés émergents et nous savons que le Maroc est aujourd’hui prêt. Et après avoir fait des visites dans des cliniques au Maroc, j’ai pu rencontrer des chefs de bloc opératoire parfaitement au fait de tests qui ne sont plus reconnus comme étant fiables. Donc, on voit bien que le Maroc dispose aujourd’hui des moyens nécessaires pour développer et consommer des produits d’hygiène et de désinfection et d’en faire aussi bénéficier toute la population.

Pouvez-vous nous parler des produits aseptiques Bactinyl ? Garcin Bactinyl se veut un laboratoire «écolo». En France et en Europe, le volet écologie et bio est très important. Notre formulation Que représente le Maroc pour votre est une gamme dite «douce», c’est-à-dire groupe, en termes de chiffres ? que les composants ne sont pas des produits Il est un peu tôt pour se prononcer sur ce chimiques agressifs, irritants, inflammables et point, mais nous avons un importateur officorrosifs. Donc, nous avons un principe actif ciel qui est Biocorp, qui affiche la volonté de qui est très simple, c’est un peroxyde hydro- développer et d’avoir vraiment des actions gène stabilisé avec un ammonium quaternaire commerciales et d’investigation très imporet une teneur en alcool qui tantes, tant dans le doest de 4% exactement, voire maine hospitalier que même de zéro teneur en aldans le domaine du privé. le Maroc cool dans certaines spécialiPour nous, il est essentiel dispose des moyens tés, les services de réanimade miser sur un importanécessaires pour tion néonatale, par exemple, teur aussi fiable. développer et où l’on peut intervenir direcconsommer des tement dans les incubateurs Quels sont vos en présence des prématurés objectifs ? produits d’hygiène qui sont déjà en réanimation. Nous sommes des gens et de désinfection . extrêmement modestes. Nous souhaitons pouvoir Qu’apportent donc ces produits de plus par rapport à ce qui apporter, à travers nos produits, l’utilisation de produits performants et surtout de permettre existe déjà sur le marché ? Chez Garcin Bactinyl, on considère que le à nos distributeurs de commencer à prendre plus qu’on peut apporter, tant pour le patient des parts de marché leur permettant de déque pour les praticiens, c’est une efficacité re- velopper de nouveaux produits. Ceci nous connue sur des micro-organismes aussi viru- permettra d’avoir des actions commerciales lents que les virus. Pour prouver effectivement beaucoup plus performantes pour pouvoir ces actions, il existe deux organismes natio- être efficaces un peu sur tous les marchés. J’ai naux et européens, les normes «AFNOR», d’ailleurs constaté qu’aujourd’hui les officines et les normes «Européennes». Ce sont des au Maroc étaient très soucieuses de ce qu’elles normes qui garantissent l’efficacité annoncée pouvaient apporter au consommateur lambpar un fabricant. En outre, ce qui est impor- da à travers l’hydro alcoolique pour les mains, tant pour Garcin Bactinyl, c’est d’apporter les lingettes pour désinfecter les petites surnon seulement une efficacité bactérienne faces des mains, sans pour autant en abîmer fongique, mais surtout une action de virucidie l’épiderme au fil d’une utilisation quotidienne. reconnue par AFNOR, avec la norme 72/80, ou la norme européenne NF 14/476.


univers pharma

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univers pharma

Med contact 2010

Le 4e forum pour la réflexion et le développement pharmaceutique C’est dans une salle comble que s’est tenue, le 23 janvier dernier, à l’hôtel Royal Mansour, à Casablanca, la 4e édition du forum pour la réflexion et le développement pharmaceutique, MED CONTACT 2010. Sous le thème des « Essais cliniques au Maroc : perspectives et développement », cette rencontre a été l’occasion d’une mise à niveau de qualité en matière d’informations, de statistiques et autres données sur et autour des principaux sujets programmés, à savoir :«les bonnes pratiques cliniques», «le data management», « ’expérience éthique au Maroc dans la recherche clinique », « le rôle de la CRO» et «la pharmacovigilance entre éthique et responsabilité». À travers la maîtrise de leur sujet, tout comme celle des différents éléments annexes, d’éminents orateurs nous ont gratifiés de conférences d’une qualité remarquable. Le tout consolidé par les inter-

Mme Danielle Bazillier et le Dr Saad Tahiri.

ventions d’un auditoire extrêmement attentif et surtout très participatif. Parmi les recommandations retenues, la mise en place d’une loi encadrant la protection des personnes pour la recherche biomédicale, la création d’un cadre d’incitation à la recherche biomédicale -à travers lequel le Maroc pourrait être prestataire de services avec une valeur ajoutée pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique-

la création d’un environnement fiscal approprié et incitatif pour le développement de la recherche biomédicale, la mise en place d’un comité d’éthique national pour les sciences de la vie et enfin, dans la loi relative à la recherche biomédicale, «l’indication des décrets d’application encadrant les institutions et les sociétés de services devant effectuer des recherches biomédicales au Maroc».

Officine Expo 2010 Une édition très attendue Le palais des congrès Mansour Eddahbi, à Marrakech, accueillera les 19 et 20 février prochains la 7e édition du Salon International des Pharmaciens « OFFICINE EXPO 2010 ». Sur une superficie de 3000m2, 80 exposants accueilleront pendant 2 jours près de 3000 visiteurs, composés exclusivement de pharmaciens et de médecins marocains et maghrébins, tous réunis dans le but de se former, s’informer, discuter, et entreprendre de nouveaux partenariats avec tous les acteurs de la santé. D’éminents experts nationaux et internationaux participeront aux différentes activités prévues pour cette édition, telles que tables

rondes, conférences, ateliers, stages… sur des thèmes aussi importants que stratégiques, notamment « l’éducation thérapeutique et la prévention à l’officine », « la prise en charge des personnes âgées par l’équipe officinale», ou encore «l’optimisation fiscale pour l’année 2010». Cette année, L’OFFICINE EXPO 2010 voit grand. Les organisateurs continuent sur leur lancée et envisagent de faire du salon la référence « incontestée » en matière de « vitrine du savoir-faire des professionnels du médicament, de la cosmétique et du bien-être », du sud de la Méditerranée. Le moins qu’on puisse dire est que c’est en très bonne voie.

Label cgem

IBERMA S’IMPOSE PAR SA RESPONSABILITé SOCIALE Pour la 1ère fois, un laboratoire pharmaceutique s’est vu attribuer, le 20 novembre 2009, le label de la Confédération Générale des Entreprises Marocaines (CGEM) pour la responsabilité sociale. Il s’agit des laboratoires IBERMA, 1er partenariat maroco-espagnol dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Selon la CGEM, ce label est une reconnaissance solennelle du respect par les entreprises du Maroc de leur engagement à observer, défendre et promouvoir les principes universels de «responsabilité sociale» et de «développement durable» dans leurs activités économiques et leurs relations sociales. Le label CGEM est attribué par le Président de la confédération sur avis d’un comité d’attribution à la suite d’une évaluation managériale menée par

l’un des tiers experts accrédités par la CGEM. Par cette initiative, la Conféderation entend promouvoir le développement humain, le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, la qualité des conditions d’emploi, la régulation des relations professionnelles, la protection de l’environnement, la transparence et l’effectivité des règles concurrentielles. Les laboratoires IBERMA ont largement rempli les éléments de la charte définie par la CGEM en conformité avec les principes fondamentaux de la Constitution du Royaume et les stipulations des conventions internationales relatives au respect des droits fondamentaux de la personne humaine, de la protection de l’environnement, de la saine gouvernance et de la concurrence loyale.


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GLOSSAIRE

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Les pénicillines Utilisées dans le traitement des infections bactériennes, les pénicillines agissent en empêchant la synthèse de la paroi bactérienne et stoppent ainsi la prolifération des bactéries. Elles sont contre-indiquées en cas d’allergie connue.

PENICILLINE DU GROUPE V La phenoxymethylpenicilline a un effet antibactérien et antibiotique. C’est le parfait équivalent de la pénicilline G sous forme orale puisqu’elles ont le même spectre d’action. Son indication est l’infection streptocoque (angine, infections dentaire, cutanée, urinaire, broncho-pulmonaires), l’infection des voies biliaires, le portage pharynge de meningocoques, la gonococcie, la sinusite aiguë…

PHENOXYMETHYLPENICILLINE Spécialité

Présentations / PPM (en dirhams)

Laboratoires

OSPEN

Cps séc 1M UI B 12

LAPROPHAN

34,00

PENICILLINE DU GROUPE A Représentées principalement par l’ampicilline et surtout l’amoxicilline, les pénicillines A sont des aminopénicilline à spectre élargi. En plus des avantages pharmacocinétiques de la pénicilline, les pénicillines de groupe A sont indiquées dans certaines infections à Gram négatif ou anaérobies.

AMOXICILLINE + ACIDE CLAVULANIQUE Présentations / PPM (en dirhams) PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. Spécialité Laboratoires CPS PELLIC CPS PELLIC CPS PELLIC CPS EFFER CPS EFFER CPS EFFER 500MG/125MG 500MG/125MG 500MG/62,5MG 1G/125MG 1G/125MG 500MG/62,5MG 100MG/ML FL 100MG/ML FL 1G/125MG 1G/125MG B B 12 B 24 B 32 B 12 B 16 B 12 30ML NOUR 60ML ENF B 12 SCH 14 SCH AUGMENTIN GSK

152,00

BIOTIC PLUS GALENICA NOVOCLIN

NOVOPHARMA

LEVAMOX

LAPROPHAN

280,50

200,00

62,20

104,05

171,35

117,30

219,30

125,00

116,25

224,40

140,00

180,00

125,00

40,00

66,00

ZAMOX

BOTTU

43,00

70,00

98,00

SOCLAV

SOTHEMA

38,00

63,00

93,00

Présentations / PPM (en dirhams) Spécialité

Labora-

toires

AUGMENTIN

GSK

BIOTIC PLUS

GALENICA

PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. INJECT. IV INJECT. IV 1G/125MG 1G/125MG 500MG/62,5 500MG/125 500MG/62,5 250MG/31,25 250MG/62,5MG 100MG/12,5MG 500MG/50MG 1G/200MG B 16 SCH B 24 SCH MG B 12 SCH MG B 12 SCH MG B 16 SCH MG B 12 SCH FL 60ML FL 60ML B1 B1 194,00

124,65

161,15

122,70

99,00

33,40

60,00

203,00

63,00

51,00

NOVOCLIN

NOVOPHARMA

132,00

188,00

88,70

45,90

83,60

52,00

MAXICLAV

STERIPHARMA

132,00

90,00

40,00

ZAMOX

BOTTU

116,00

68,00

SOCLAV

SOTHEMA

124,00

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.


GLOSSAIRE

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GLOSSAIRE

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AMOXICILLINE Présentations / PPM (en dirhams) GEL 500 MG B 24

Spécialité Laboratoires GEL 500 GEL 500 MG B 12 MG B 16

CPS DISP. CPS DISP. CPS DISP. CPS DISP. CPS DISP. CPS DISP. CPS CPS DISP. CPS DISP. CPS DISP. 250 MG 250 MG 250 MG 500 MG 500 MG 500 MG DISP. 1G 1G B 12 1G B 14 1G B 16 B 24 B 12 B 20 B 24 B 12 B 16 B 24

AMODEX

SYNTHeMEDIC

55,65

AMOXIL

GSK

53,05

93,85

36,70

57,10

97,90

93,85

169,85

AXIMYCINE

LAPROPHAN

64,50

95,80

45,90

65,60

95,70

92,60

124,90

DISP.AMOX

NOVOPHARM

NEOMOX

GALENICA

STARMOX

STERIPHARMA

47,90

71,40

98,90

45,35

30,60

46,90

45,90

85,70

58,15

67,30

108,10

45,00

58,00

56,00

73,00

INJECT. IM, IV 500MG B1

INJECT. IM, IV 1G B1

INJECT. IM, IV 1G B 6

19,10

Présentations / PPM (en dirhams) 125 MG / FL 60 ML

PPS BUV. 250 MG / FL 60 ML

PPS BUV. 500 MG / FL 60 ML

PPS BUV. 125 MG / FL 100 ML

32,85

50,60

22,25

32,15

50,50

9,55

12,25

19,00

47,30

64,90

10,00

12,60

19,60

108,10

20,50

28,15

35,70

Spécialité Laboratoires PPS BUV.

AMODEX

SYNTHeMEDIC

AMOXIL

GSK

AXIMYCINE

LAPROPHAN

BACTOX

PROMOPHARM

PPS BUV. 250 MG / FL 100 ML

PPS BUV. INJECT. IM, 500 MG / IV 250MG FL 100 ML B1

DISP.AMOX

NOVOPHARM

26,50

33,65

52,00

NEOMOX

GALENICA

19,45

28,05

37,75

26,50

33,65

59,00

STARMOX

STERIPHARMA

17,80

23,00

32,50

PPS BUV. 1G / BTE 12 SCH

PPS BUV. 1G / BTE 24 SCH

70,40

117,30

AMPICILLINE Présentations / PPM (en dirhams) Spécialité

Laboratoires

OPTICILLINE

GEL 500 MG GEL 500 PPS 125 MG PPS 250 MG PPS 500 MG FL INJECT. 250 INJECT. 500 INJECT. 1G INJECT. 1G B DE 12 MG B 24 FL 60 ML FL 60 ML 60 ML MG B 1 MG B 1 B1 B6

LAPROPHAN

47,30

83,40

21,80

28,20

48,50

9,70

11,10

18,00

86,60

PENICILLINE DU GROUPE M Ces pénicillines sont la méthicilline, l’oxacilline et la cloxacilline ; elles ont toutes le même spectre d’action, soit celui des pénicillines conventionnelles plus les bactéries protégées par des pénicillinases. Leurs indications sont surtout les infections à staphylocoques bien qu’il existe des souches résistantes.

FLUCLOXACILLINE Présentations / PPM (en dirhams) Spécialité

Laboratoires

FLOXAM

LAPROPHAN

FLOXAPEN FLUSTAPH

GEL GEL GEL PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. PPS BUV. INJECT. IM INJECT. IM INJECT. INJECT. 500MG 500MG 500MG 125MG/5 ML 125MG/5ML 250MG/5ML 250MG/5ML ,IV 250MG ,IV 500 MG IM ,IV 1G IM ,IV 1G B 12 B 16 B 24 FL 60ML FL 100ML FL 60ML FL 100ML B1 B1 B1 B6

85,80

116,40

41,50

GSK

69,95

126,50

NOVOPHARMA

39,80

72,40

68,40

10,80

13,60

23,10

126,50

22,55

36,70

23,45

45,60

71,40

10,70

14,15

25,00

48,00

OXACILLINE Spécialité STAPHYMYCINE

Laboratoires LAPROPHAN

Présentations / PPM (en dirhams) GEL 250MG / B 16

GEL 500 MG / B 16

GEL 500 / B 24

INJECT. 1G / B 1

INJECT. 500MG / B 1

45,20

61,70

83,00

21,80

13,70

Afin d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne figurent pas dans cette liste.


GLOSSAIRE

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GLOSSAIRE

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Les céphalosporines ou céphèmes Les céphalosporines se distinguent chimiquement des pénicillines par le remplacement du cycle thiazolidine par un cycle dihydrothiazine. Elles ont un spectre d’activité qui s’étend aux bactéries Gram négatif et comprennent trois générations. Plusieurs céphalosporines atteignent des concentrations efficaces dans le liquide céphalorachidien et sont indiquées dans le traitement des méningites à germes sensibles.

Céphalosporines de première génération Les céphalosporines de première génération se présentent sous forme orale ou injectable. Elles sont indiquées dans les infections ORL, respiratoires, urinaires, cutanées aiguës ou récidivantes à germes sensible. Elles peuvent aussi être prescrites dans les exacerbations de BPCO peu fréquentes en alternative de l’amoxicilline ou sous forme injectable en prophylaxie chirurgicale en orthopédie et en vasculaire.

CEFACLOR Spécialité

Présentations / PPM (en dirhams)

Laboratoires

CPS DISP. 500MG B 12

PPS BUV. 125MG/5ML

PPS BUV. 250MG/5ML

ALFATIL

SOTHEMA

167,50

65,50

107,60

CLORACEF

SOTHEMA

135,00

47,90

76,50

CEFALEXINE Spécialité OREX

Présentations / PPM (en dirhams)

Laboratoires

GEL. 500MG B 12

PPS BUV. 125MG/5ML FL 60ML

PPS BUV. 250MG/5ML FL 60ML

62,00

24,05

37,75

SOTHEMA

Céphalosporines de deuxième génération Caractérisée par une meilleure résistance aux ß-lactamases, la deuxième génération des céphalosporines a un spectre d’action plus large, une activité à faible concentration et une bonne diffusion tissulaire. Cette génération comprend la céfuroxime, le céfamandole et la céfoxitine.

CEFUROXIME AXETIL Présentations / PPM (en dirhams) Spécialité

Laboratoires

ZINNAT

GSK

CEROXIM

AFRIC-PHAR

CPS ENR. 125MG B 10

CPS ENR. 250MG B 10

CPS ENR. 250MG B 14

CPS ENR. 500MG B 10

INJECT. 750MG PPS BUV. 125MG B1 FL 50ML

97,80

195,20

198,00

260,00

43,40

100,00

160,00

PPS BUV. 125MG FL 100ML

PPS BUV. 250MG FL 50ML

112,20

224,20

220,00

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GLOSSAIRE

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Céphalosporines de troisième génération La troisième génération est active à plus faible concentration que les deux précédentes. Ces céphalosporines résistent mieux aux ß-lactamase.

CEFIXIME Spécialité OROKEN

Laboratoires

Présentations / PPM (en dirhams) PPS BUV. 40MG/5ML

PPS BUV. 100MG/5ML

CPS 200MG B 8

70,60

119,30

175,40

SANOFI-AVENTIS

CEFTRIAXONE

Spécialité

Laboratoires

Présentations / PPM (en dirhams) INJECT. 500MG IM/IV

INJECT. 250MG IM/IV

TRICEF

SOTHEMA

58,00

TRIFAX

STERIPHARMA

61,00

51,50

CEFOTRIM

NOVOPHARMA

61,00

33,00

Spécialité

Laboratoires

Présentations / PPM (en dirhams) INJECT. 2G IM/IV

INJECT. 1G IM/IV

TRICEF

SOTHEMA

TRIFAX

STERIPHARMA

285,00

143,00

CEFOTRIM

NOVOPHARMA

118,00

112,00

CEFPODOXIM-PROXETIL Spécialité ORELOX

Laboratoires SANOFI-AVENTIS

Présentations / PPM (en dirhams) PPS BUV. 40MG/5ML FL 50ML

PPS BUV. 40MG/5ML FL 100ML

CPS 100MG B 10

81,00

119,00

119,00

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Dossier

Dossier 30


Candidose vaginale

Lutter contre les rechutes

D’hôtes naturels et protecteurs de la muqueuse vaginale, les candidas peuvent se transformer en vrais perturbateurs de l’écosystème de cette zone. À l’origine de la mycose vaginale, une infection extrêmement répandue et banale et qui peut devenir récidivante.

Dossier

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Dossier

Candidose vaginale Lutter contre les rechutes Avec la collaboration du Pr CHRAIBI Chafik, Chef de service de Gynécologie Obstétrique de la maternité des Orangers, au CHU de Rabat.

maux de la muqueuse vaginale, mais lorsqu’ils deviennent dominants, ils provoquent une mycose vaginale.

Le candida n’attaque jamais sans raison...

L

es trois quarts des femmes développent un jour ou l’autre une mycose vaginale. Quarante à cinquante pour cent d’entre elles ont au moins 2 à 3 épisodes de vaginite au cours de leur vie. Et dix à vingt pour cent souffrent d’une candidose vaginale récidivante (soit 4 épisodes par an ou plus). Vingt pour cent des patientes sont des porteuses asymptomatiques (elles ne doivent pas être traitées). La mycose vaginale constituerait le motif le plus fréquent de consultation en gynécologie. Sans être une infection sexuellement transmissible (IST), la mycose vaginale peut être transmissible sexuellement. Appelée également « candidose vaginale », il s’agit d’une contamination du vagin par des champignons microscopiques de l’espèce candida albicans. Ces derniers, présents en faible quantité, sont des composants nor-

La région ano-génitale de la femme a la particularité d’être un lieu de communication entre les appareils urinaire, digestif et génital, de par la présence de l’abouchement de ces conduits naturels dans cette région (urètre, anus, vagin). Dans cet écosystème dynamique, chaque femme possède 8 à 10 germes en équilibre. Et pour se protéger, cette zone dispose de ses propres moyens de défense naturelle : le bacille de Döderlein qui est la flore dominante. Ce composant a pour mission de transformer le glycogène abondamment contenu dans les cellules vaginales et cervicales grâce à l’imprégnation œstrogénique en acide lactique. Cet acide lactique explique le pH acide du vagin qui est un facteur protecteur de la pullulation microbienne. Cette flore aéro-anaérobie équilibrée s’oppose en effet à l’adhérence et à la colonisation des germes pathogènes dans le vagin. Mais il arrive parfois que cet équilibre fragile soit perturbé. La malpropreté de la région ano-génitale, associée à la transpiration, la macération, les microtraumatismes, l’apport de germes ou de virus, voire « l’excès de propreté », créent les conditions favorables à l’éclosion de champignons

microscopiques dont, principalement, le candida albicans. Ce micro-organisme est impliqué dans 90 % des cas de mycoses vaginales. Les troubles se manifestent par le biais d’un certain nombre de symptômes évocateurs. Généralement, les premiers signes se traduisent par une irritation à l’entrée du vagin, d’une envie de se gratter, mais aussi d’une sensation de brûlure. La vulve est souvent rouge. Ensuite, surviennent des pertes qui deviennent plus abondantes, crémeuses. L’inflammation de la vulve, l’envie de se gratter, les douleurs à la miction et lors des rapports sexuels poussent souvent les femmes à aller consulter en urgence. Certains facteurs, tels que la prise d’antibiotiques, favorisent également l’apparition d’une mycose vaginale -ceux-ci, en détruisant les bactéries vaginales, laissent le candida albicans se développer-, des rapports non protégés et à répétition entraînant un bouleversement du pH vaginal, la

Le saviez-vous?

L

e stress est évoqué comme cause possible de candidose vaginale récidive. Dans des situations d’anxiété, le cerveau secrète une substance diminuant les capacités du système immunitaire, notamment au niveau vaginal ; les mycoses générant parfois une angoisse, il est possible d’entrer dans un véritable cercle vicieux.


Dossier

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Dossier

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Candidose vaginale Lutter contre les rechutes Pour traiter une mycose vaginale isolée (sans infection associée) et détruire les champignons, le médecin prescrit le plus souvent un traitement antifongique sous forme d’ovules à insérer dans le vagin au coucher (monodose ou pas) et ce, même durant les règles. Il peut éventuellement y ajouter un traitement local (gel de toilette Restituer l’équilibre de la flore vaginale spécifique, crème apaisante pour les Si les symptômes indiquent assez muqueuses externes) et, parfois, des clairement la présence de candidoses, comprimés à prendre par voie orale. Il un diagnostic médical est cependant existe beaucoup de médicaments antifongiques. Les plus utilisés nécessaire. Ce dersont le Nystatine, le Clonier repose sur l’obtrimazole, le Miconazole, servation clinique 40 à 50% le Terconazole, le Butocodu secteur infecté. nazole et le Kétoconazole. Le médecin effectue des femmes La plupart de ces médicaun examen gynécoqui souffrent ments donnent les mêmes logique, à l’aide d’un de mycose résultats. spéculum et d’un vaginale pour la Les crèmes et les suppotoucher vaginal, inpremière fois en sitoires sont également terroge la patiente contracteront efficaces. Cependant, cersur ses symptômes, taines infections ont tenobserve l’aspect de une seconde dance à réapparaître de la muqueuse et des dans leur vie. façon récurrente. Ces canpertes. Cependant, il didoses répondent mieux s’avère indispensable en général à des médicad’ajouter un examen complémentaire (prélèvement ments antifongiques oraux tels que cervico-vaginal en laboratoire ainsi le Kétoconazole ou le Fluconazole. qu’une mise en culture des pertes). Là encore, une simple dose n’est pas Objectif : vérifier la présence ou non recommandée. La prescription doit d’une autre infection associée (IST), couvrir une ou deux semaines. mais aussi poser avec certitude le dia- En général, ces traitements supprignostic et, à partir de là, proposer un ment l’infection s’ils sont correctement utilisés. Mais on ne doit pas traitement adapté. grossesse, l’allaitement et la ménopause, à cause des changements hormonaux, le port de stérilet et parfois la prise de pilule contraceptive ainsi que certaines maladies (hypothyroïdies, maladies immunitaires, infection par le VIH).

Recommandations hygiéniques n Éviter les toilettes internes

(irrigations vaginales), n Éviter les antiseptiques locaux en toilette régulière, n Utiliser des produits d’hygiène spécifiques respectant l’hydratation naturelle de la vulve, n Éviter le port régulier de protège-slip et les sousvêtements synthétiques ou trop moulants.

Mesures de protection contre la mycose vaginale n Éviter les endroits chauds et

humides tels que les piscines et les jacuzzis, n Préférer les douches aux bains et sécher soigneusement la région vulvaire, n Porter des sous-vêtements en coton et les laver à 70°C au moins, n Éviter les antibiotiques lorsqu’ils ne sont pas indispensables ; si le traitement antibiotique est nécessaire, mettre un ovule vaginal anti-mycotique, n Utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels, n Dépister et traiter à temps un éventuel diabète.

Nature des candida albicans Bien que les représentants de l’espèce candida (qui comprend le C. albicans, en plus des molécules non-albicans C. parapsilosis, C. tropicalis, C. kefyr, C. krusei et C. glabrata) fassent tous partie de la flore normale des membranes cutanéo-muqueuses, le C. albicans est responsable de 80 à 95% de toutes les infections à levures. Organisme unicellulaire,

le C. albicans est responsable de nombre d’infections fongiques, dont le muguet (candidose buccale), l’érythème fessier, l’œsophagite et les infections féminines. Fréquemment présent dans les environnements hospitaliers, ce champignon simple peut entraîner des infections mortelles chez les gens dont le système immunitaire est

compromis, tels que ceux infectés par le VIH (sida) ou qui ont subi une greffe d’organe ou de moelle osseuse. De surcroît, s’il s’infiltre dans la circulation sanguine, le Candida albicans peut croître dans les reins ou les valvules cardiaques, en particulier les valvules artificielles, provoquant ainsi une insuffisance cardiaque, voire la mort.


Dossier

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Notre qualité était reconnue, aujourd’hui elle est certifiée


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Candidose vaginale Lutter contre les rechutes perdre de vue qu’ils peuvent également désorganiser encore plus l’écosystème de la zone génitale dans la mesure où, par exemple, les germes deviennent résistants aux médicaments. Le risque encouru face à une mycose vaginale, c’est qu’elle peut récidiver. Aussi, même s’il est inutile de trop s’alarmer, un examen cytobactériologique se révèle indispensable. À côté des traitements anti-infectieux classiques, la thérapeutique actuelle accorde une place croissante aux traitements de terrain, c’est-à-dire aux produits destinés à rééquilibrer l’écosystème vaginal comme les probiotiques (introduction de lactobacilles dans la cavité vaginale) et les prébiotiques (acidification du milieu). Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la composition idéale de ces alternatives thérapeutiques, leurs indications précises et leurs modalités d’utilisation.

Candida albicans sp.

Enfin, s’il est vrai que le traitement préventif de la candidose vaginale n’est pas possible ou pas souhaitable car des quantités normales de levures sont nécessaires à une bonne santé, le respect des règles d’hygiène intime acquiert une importance de taille. Autres précautions, éviter d’essayer d’obtenir la stérilisation du milieu vaginal, par l’hygiène ou les ovules, et s’abstenir de toute automédication. Chez la femme enceinte, le risque de complications est plus élevé (prématurité, chorioamniotites, avortements spontanés). D’où l’intérêt du dépistage et du traitement précoces. En parallèle, un régime alimentaire équilibré, faible en gras et en aliments raffinés, doit être de mise pour prévenir ce type d’infection vaginale. Il est également recommandé, pour favoriser l’intégrité de la paroi vaginale et stimuler la fonction immunitaire, de consommer des aliments riches en vitamine A et en bêta-carotène (abats, foie, patates douces, carottes et épinards), en vitamine C (poivrons rouges et verts, kiwi et agrumes) et en zinc (huîtres, viandes, poulet, légumineuses et céréales entières).


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INTERVIEW

‘‘ Il existe un grand

nombre d’affections du tube digestif, de mieux en mieux diagnostiquées chez nous, et dont la prise en charge évolue de manière rapide, tant sur le plan des techniques que sur celui des traitements ’’

Le Pr Nawal Kanouni, secrétaire générale de la SMMAD


INTERVIEW

La Smmad agir à la hauteur de nos ambitions

La Société marocaine des maladies de l’appareil digestif, une des plus anciennes sociétés savantes du royaume, est le référentiel de plusieurs pathologies -hépatites virales B et C, études scientifiques, dont Practice… une longue liste à laquelle s’ajoute la formation médicale continue. Dans cet entretien, le Professeur Nawal Kanouni, secrétaire générale de la SMMAD, nous brosse le bilan prospectif de cette institution pour la période 2010-2012. Tout d’abord, que pouvez-vous nous dire sur l’état de santé de l’appareil digestif marocain ? La gastro-entérologie marocaine est une discipline en bonne santé à plusieurs titres. Tout d’abord, elle est forte par le nombre de ses médecins spécialistes, près de 500 gastro-entérologues couvrant, avec plus ou moins d’équilibre, l’ensemble du territoire. Ces spécialistes sont regroupés dans une société savante, la SMMAD qui, depuis 35 ans, contribue au maintien d’un standard de qualité par le biais de la formation médicale continue qui permet d’actualiser les connaissances de la communauté de nos spécialistes en gastro-entérologie. Il existe en effet un grand nombre d’affections du tube digestif, de mieux en mieux diagnostiquées chez nous, et dont la prise en charge évolue de manière rapide, tant sur le plan des techniques que sur celui des traitements. Et si les médecins sont dans leur plus grande majorité informés et formés au fur et à mesure de ces évolutions, il n’en est pas forcément de même des moyens dont ils disposent. Et c’est là où le bât blesse.

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INTERVIEW Vous venez de lancer l’observatoire marocain des maladies de l’appareil digestif. Parlez-nous un peu de ce projet ? Notre Société a lancé l’Observatoire Marocain des Maladies de l’Appareil Digestif (OMMAD) qui est un projet collaboratif de partage et de recueil de données concernant un ou plusieurs thèmes de notre spécialité. C’est un projet ambitieux qui va permettre à notre Société de mener des études de grande valeur ajoutée à l’instar de ce qui se passe à l’échelle internationale. Il s’agit d’une plate-forme informatique de pointe, composée de deux parties : une application locale pour la saisie des données, le logiciel OMMAD, et une application Web centrale pour le recueil et le traitement des données. Le logiciel OMMAD doit être mis à la disposition de tous les gastro-entérologues membres de la SMMAD souhaitant adhérer à ce projet, avec l’engagement moral de participer activement à sa réussite par la saisie des données et en respectant les clauses de la charte gérant l’OMMAD. Cet observatoire sera opérationnel dès mars 2010.

des gastro-entérologues et incluant plus de 1500 patients. Toute personne atteinte d’une hépatite virale C et ayant une indication au traitement est éligible. L’intérêt de ce travail consiste à mieux cerner le profil épidémiologique et clinique des virus C au Maroc et d’essayer de dégager les spécificités marocaines, si elles existent, des facteurs influençant la réponse thérapeutique. Cette étude a pour but d’évaluer la prise en charge des malades atteints par le virus de l’hépatite C par les gastro-entérologues marocains en étudiant l’épidémiologie, les méthodes de diagnostic, la réponse virologique au traitement, l’observance thérapeutique et la tolérance au traitement. Les résultats préliminaires de l’étude, qui ont été présentés lors des journées d’automne de la SMMAD, semblent très prometteurs. Nous attendons beaucoup de cette étude. À propos de l’hépatite C, nous venons d’apprendre qu’une nouvelle AMM a été accordée au traitement en usage. Quel est l’intérêt de cette nouveauté ? C’est une avancée intéressante, basée sur le fait que tout patient possède un matériel génétique qui lui est propre et qui conditionne le type de réponse au virus et au traitement. En effet, il existe différents types de répondeurs : les répondeurs rapides, lents et partiels. Le suivi virologique de ces patients durant les trois premiers mois détermine le profil de la réponse et permet chez les répondeurs lents d’augmenter le taux de réponse virologique soutenue en prolongeant le traitement de 48 à 72 semaines.

La disponibilité de données statistiques est le premier pas vers une meilleure prise en charge des maladies digestives. Mais qu’en est-il de votre apport en matière d’élaboration de référentiels marocains ? En association avec plusieurs intervenants et partenaires, dont le ministère de Santé, l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), la Société Marocaine des Sciences Médicales (SMSM), les sociétés savantes de différentes spécialités, les organisations non gouvernementales L’Observatoire (associations de patients…), la SMMAD Mis à part l’étude Practice, en avezMarocain des vous prévu d’autres sur les maladies de s’est engagée dans le projet national d’élaboMaladies de l’Appareil l’appareil digestif ? ration de référentiels marocains concernant Digestif (OMMAD) est Bien sûr, Practice représente pour nous plusieurs pathologies. un projet collaboratif un essai concluant sur l’implication des La SMMAD a en effet été chargée d’élabode partage et de gastro-entérologues dans le succès de ce rer les référentiels suivants: complication des cirrhoses, les maladies inflammatoires type d’étude. Le pari est réussi ! recueil de données chroniques de l’intestin, les hépatites virales Étant donné que tout est à faire en sur plusieurs thèmes B et C et les cancers de l’appareil digestif. termes d’épidémiologie et d’acquisition de notre spécialité… de données nationales en matière de paCertains des référentiels sont presque arthologies digestives, nous sommes plus rivés à terme. Nous sommes parfaitement que disposés à mener ce genre d’études, conscients de l’enjeu qui incombe aux sociétés savantes dans la rédaction des référentiels, car ces d’autant plus que nous disposons du large réseau qu’offrent derniers permettront de standardiser la prise en charge des les adhérents de la SMMAD en tant qu’investigateurs à tramaladies sus-citées, laquelle devra alors se faire de manière vers l’outil de taille qu’est l’OMMAD. équitable à travers le pays. Quel est le rôle du ministère de la Santé dans les différentes actions entreprises ou prévues par la SMMAD? En tant que société savante, vous avez entamé plusieurs Le ministère de la Santé et la SMMAD se sont réunis et ont études scientifiques, dont Practice. Pouvez-vous nous faire une brève présentation de ce travail ? décidé de collaborer sur trois axes. Le premier axe concerne C’est une étude observationnelle, non interventionnelle, une convention, en cours de finalisation, consistant à déteravec anonymat du prescripteur et du patient, et dont les miner les responsabilités respectives en matière de formation données scientifiques sont la propriété de la SMMAD. Elle médicale continue, de recherche clinique, de mise en réseau s’étale de juillet 2008 à mars 2010. Il s’agit de la première pour des domaines d’utilité publique : VHC, VHB, KH… Le étude observationnelle à large échelle englobant l’ensemble deuxième concerne la mise en place d’une filiale de forma-


INTERVIEW tion d’infirmiers endoscopistes, et le troisième se rapporte aux médicaments orphelins. La prévention et l’accessibilité aux médicaments figurent parmi les points essentiels dans toute action de lutte contre la recrudescence des maladies digestives. Concrètement, que fait la SMMAD dans ce sens ? Concernant les médicaments non disponibles, une liste exhaustive argumentée a été déposée auprès de la direction des médicaments avec le soutien de la direction des soins ambulatoires. Dans le même sens, et dans le cadre de la convention que nous sommes en train de préparer avec le ministère de la Santé, la SMMAD se veut leader dans la mise en place de stratégies de sensibilisation et de formation des acteurs de santé comme, par exemple, la rédaction de protocoles de décontamination du matériel réutilisable tels que les endoscopes. En 2010, la SMMAD fête ses 35 ans d’existence. Quels sont les principaux axes de votre plan d’action 2010-2012 ? Les principaux volets du plan d’action 2010-2012 consistent à concrétiser, consolider et finaliser tous les chantiers entamés, à savoir les études multicentriques pour commencer d’autres études et la mise en marche de l’Observatoire Marocain des Maladies de l’Appareil Digestif. Outre la publication des référentiels marocains et le développement de notre site Web, nous comptons appliquer les nouveaux statuts. Il importe également pour nous de financer les meilleurs projets de recherche mis en place par la SMMAD, et de faire profiter les membres et les jeunes et futurs gastro-entérologues des formations médicales continues, des stages et des congrès organisés à l’étranger sous l’égide de notre société, tout en créant des conventions avec les sociétés savantes nationales et internationales, ainsi qu’avec le ministère de la Santé. Par ailleurs, notre but dans ce plan d’action 2010-2012 est d’impliquer tous les gastro-entérologues pour réussir ensemble les projets en cours et en entamer d’autres. La SMMAD prône également une politique d’ouverture la plus large possible avec notamment les sociétés savantes marocaines et la société marocaine des sciences médicales, à travers la proposition de création d’une fédération des sociétés savantes et des sociétés maghrébines d’hépato-gastro-entérologie. De quoi avez-vous besoin pour mener à bien ce plan d’action ? Pour réussir ses projets ambitieux, la SMMAD a besoin de la mobilisation de tous ses partenaires et de se doter de moyens financiers autres que ceux fournis par ses sponsors classiques et fidèles représentés par l’industrie pharmaceutique. En fait, la SMMAD compte diversifier ses ressources financières par la mise à contribution de ses membres en augmentant le tarif de leur cotisation, l’aide étatique (ministère de la Santé) et des ressources internes (OMMAD, site Web, expertises, études cliniques…).

La SMMAD contribue depuis 35 ans au maintien d’un standard de qualité par le biais de la formation médicale continue…

… au bénéfice de nos spécialistes en gastro-entérologie.

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42 Institutionnel

De g à d : Houssam Hamid, Trésorier, Président du bureau régional de Casablanca. Hagouchi Abderrahim, Président du bureau régional de Rabat; Chbihi Jawad, Président de L’association des hémophiles; Mrani Alaoui Hassan, Président du bureau de Fès et 1er Vice-président de l’AMH; Torchy Said, Secrétaire de l’AMH; Safa Abdellatif, Vice-présidente du l’AMH et membre du Bureau régional de Casa.

L’Association marocaine de l’hémophilie

Face au défi de la prise en charge

S

S’interrogeant sur ce qu’elle pouvait faire pour que soient mieux soignés les hémophiles, l’Association marocaine de l’hémophilie a estimé que le moment était venu pour que patients, parents, professionnels de la santé et décideurs publics œuvrent solidairement pour la mise en place d’un programme national permanent et efficace.

elon les estimations de l’OMS, plus de 3 000 personnes au Maroc seraient touchées par l’hémophilie, alors que le pays n’en recense que 950 cas. L’écart fait froid dans le dos. Cette lacune de taille, due à l’absence d’un registre national de l’hémophilie, explique le niveau insuffisant de prise en charge thérapeutique des malades, souvent livrés à leur propre sort en l’absence d’une couverture médicale adéquate.

La nécessaire prise de conscience

Maladie chronique grave, l’hémophilie est aussi une affection qui altère considérablement la qualité de vie des patients,

les empêchant notamment, quand ils bent l’ensemble des besoins des patients sont jeunes, de poursuivre leur scolarité, et de leurs familles, autant physiques et une vie socioprofessionnelle normale qu’émotionnels. Notre défi est d’arriver une fois devenus à ce que toutes les adultes. Pourtant, personnes qui ont cette maladie lourde des troubles hémorSelon les et aux multiples comragiques, où qu’elles estimations de l’OMS, plications ne semble habitent, reçoivent plus de 3 000 personnes pas tétaniser autant les traitements et les seraient touchées par qu’un cancer. soins dont elles ont l’hémophilie au Maroc, De l’avis des spéciabesoin », nous confie listes, les efforts déle Professeur Khetalors que le pays n’en ployés par le ministère tab Mohamed, chef recense que 950 cas. de la Santé au Maroc de service d’hématorestent en deçà des logie et d’oncologie besoins et des attentes des patients. « Les pédiatrique au CHU Avicenne à Rabat. soins hémophiliques ne se limitent pas À l’échelle internationale, l’expérience aux produits thérapeutiques, ils englo- révèle que l’alliance des patients, des


Institutionnel

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FORME ET PRESENTATION KOGENATE® FS Bayer 250 UI, 500 UI et 1000 UI/ poudre et solvant pour solution injectable. Chaque boîte de KOGENATE Bayer contient : un flacon de poudre (flacon de 10 ml en verre incolore de type 1 avec bouchon en caoutchouc bromobutyle gris) un dispositif de transfert une seringue en verre clair de type 2, pré-remplie avec 2,5 ml d’eau pour préparation injectable (solvant pour la reconstitution), fermée par des bouchons en caoutchouc bromobutyle gris) un nécessaire d’administration COMPOSITION Un flacon de poudre de Kogenate FS Bayer 250 UI/ 500 UI et 1000 UI contient respectivement 250UI / 500UI et 1000 UI d’octocog alfa. Le produit reconstitué avec 2,5 ml d’eau pour préparations injectables contient approximativement 100 UI d’octocog alfa/ml (KOGENATE FS Bayer 250 UI), 200 UI d’octocog alfa/ml (Kogenate FS Bayer 500 UI) et 400 UI d’octocog alfa/ml (Kogenate FS 1000 UI). Une seringue de solvant contient 2,5 ml d’eau pour préparation injectable Indications et utilisation Traitement en prophylaxie des épisodes hémorragiques chez les patients présentant une hémophilie A (déficit congénital en facteur VIII). Cette préparation ne contient pas de facteur von Willebrand et ne doit donc pas être utilisé dans le traitement de Willebrand Contre-indications Hypersensibilité connue ou réactions allergiques aux constituants de la préparation. Une hypersensibilité connue aux protéines de souris ou de hamster pourrait contre-indiquer Kogenate® FS PRECAUTIONS D’EMPLOI Le facteur anti-hémophilique (recombinant) Kogenate ® FS, est destiné au traitement des épisodes hémorragiques résultant d’une insuffisance en FVIII. Cette insuffisance doit être démontrée avant d’administrer Kogenate FS. La formation d’anticorps circulants neutralisant le FVIII peut se produire au cours du traitement des patients atteints l’hémophilie A. La formation d’inhibiteur est particulièrement commune pendant leurs premières années de traitement chez les jeunes enfants atteints d’hémophilie sévère, ou chez les patients de tout âge ayant précédemment reçu peu de traitements par le FVIII. Néanmoins, la formation d’inhibiteur peut se produire à tout moment au cours du traitement d’un patient atteint d’hémophilie A. La formation d’anticorps du FVIII devrait être soigneusement surveillée chez tous les patients traité par une quelconque préparation de FAH, y compris Kogenate FS, au moyen d’une surveillance clinique et de tests de laboratoire appropriés qui devront suivre les recommandations effectuées par le centre de traitement de l’hémophilie du patient. Des cas d’hypotension, d’urticaire, et d’oppression thoracique, associés à des réactions d’hypersensibilité, ont été rapportés dans la littérature, chez les patients traités avec des concentrés de facteur anti-hémophilique.11-13. De très rares de réactions allergiques et anaphylactiques ont été rapportés avec le produit précédent, KOGENATE® Facteur Anti-hémophilique (Recombinant) en particulier chez de très jeunes patients ou des patients ayant précédemment réagi à d’autres concentrés de FVIII (voir EFFETS INDESIRABLES - Pharmacovigilance). Les réactions anaphylactiques graves exigent des soins d’urgence immédiats comprenant des mesures de réanimation dont l’administration d’adrénaline et d’oxygène Formation d’anticorps aux protéines de souris et de hamster Au cours des études cliniques, des analyses ont été conduites chez tous les patients pour détecter une séroconversion aux protéines de souris et de hamster. Aucun patient n’a développé d’anticorps spécifiques à ces protéines après le début de l’étude, et aucune réaction allergique sévère associée à des protéines animales n’a été observée avec les perfusions de rFVIII-FS. Bien qu’on n’ait observé aucune réaction de ce type, il est nécessaire d’avertir les patients qu’une réaction d’hypersensibilité aux protéines de souris et/ou de hamster est possible, et de les informer des signes précoces d’une telle réaction (par exemple, urticaire localisé ou généralisé, sifflement laryngé ou trachéal et hypotension). Il convient de conseiller aux patients, si de tels symptômes surviennent, d’interrompre leur traitement et de contacter leur médecin Carcinogenèse, mutagénèse, et diminution éventuelle de la fertilité L’évaluation in vitro du potentiel mutagène du rFVIII n’a montré aucune mutation inverse ou aberration chromosomique pour des doses considérablement plus élevées que les doses maximales prévues en clinique. L’évaluation in vivo du rFVIII chez les animaux, avec des doses comprises entre 10 et 40 fois le maximum prévu en clinique, a également montré que le rFVIII ne possède pas de potentiel mutagène. Le pouvoir cancérogène à long terme n’a pas été étudié chez l’animal. Utilisation pédiatrique Kogenate FS Bayer peut être utilisé en pédiatrie chez les patients de tous âges, y compris les nouveau-nés, les enfants, et les adolescents. Des études de tolérance et d’efficacité ont été réalisées chez les patients pédiatriques précédemment non traités ou traités d’une façon minimale (n=62) Personnes âgées Les études cliniques avec Kogenate FS Bayer n’ont pas inclus un nombre suffisant de patients âgés de 65 ou plus, pour pouvoir déterminer s’ils répondent différemment des patients plus jeunes. Cependant, l’expérience clinique avec KOGENATE et d’autres FAH n’a pas mis en évidence de différences entre les patients âgés et les plus jeunes Comme pour n’importe quel patient recevant Kogenate FS Bayer, la posologie doit être individualisée Grossesse (catégorie C) Kogenate FS Bayer n’a pas fait l’objet d’études de reproduction chez l’animal. On ignore également si Kogenate FS Bayer présente un risque pour le foetus quand il est administré à une femme enceinte ou s’il affecte la capacité de reproduction. Kogenate FS Bayer ne doit être employé pendant la grossesse et l’allaitement que si l’indication est incontestable POSOLOGIE ET MODE D’EMPLOI Chaque flacon de Kogenate FS possède l’activité rFVIII indiquée en unités internationales sur l’étiquette, sur la base de la méthode d’analyse en une étape. Le produit reconstitué doit être administré dans un délai de 3 heures après reconstitution. Il est recommandé d’employer le nécessaire d’administration fourni Approche générale du traitement et évaluation de son efficacité Les posologies indiquées ci-dessous sont données à titre indicatif. Il faut souligner que la dose de Kogenate FS nécessaire à l’hémostase doit être adaptée aux besoins individuels du patient en fonction de la gravité des troubles, de l’importance de l’hémorragie, de la présence d’inhibiteurs, et du taux de FVIII souhaité. Il est souvent inapproprié de surveiller le déroulement du traitement uniquement en mesurant le taux de FVIII. Les résultats cliniques sont l’élément le plus important pour évaluer l’efficacité du traitement. Il peut être nécessaire d’administrer plus de FVIII que prévu afin d’atteindre des résultats cliniques satisfaisants. Si le taux d’activité FVIII attendu n’est pas atteint ou si l’hémorragie n’est pas contrôlée après administration de la dose calculée, la présence chez le patient d’un inhibiteur circulant doit être suspectée. Sa présence doit être recherchée et l’inhibiteur quantifié au moyen de tests biologiques appropriés. En présence d’un inhibiteur, la dose de FVIII nécessaire peut être extrêmement variable selon les patients, et seule la réponse clinique permet de déterminer le traitement optimal. Certains patients ayant un taux faible d’inhibiteurs (< à 10 UB) peuvent être traités avec succès par le FVIII sans qu’il en résulte une élévation anamnestique du taux d’inhibiteur. Le taux d’activité FVIII et la réponse clinique doivent être vérifiés pour s’assurer que la réponse est satisfaisante. Chez les patients ayant une réponse anamnestique au traitement par le FVIII ou dont le taux d’inhibiteur est élevé, il peut s’avérer nécessaire d’utiliser un autre traitement, tel qu’un concentré de complexe prothrombique activé, un Facteur Anti-hémophilique porcin, un facteur VIIa recombinant ou un complexe hémostatique anti-inhibiteur Calcul de la posologie L’augmentation in vivo du taux de facteur VIII, en pour cent, peut être estimée en prenant la dose de Facteur Anti-hémophilique (recombinant) Kogenate® FS par kilogramme de poids corporel (UI/kg) et en la multipliant par 2% par unité internationale et par kilogramme. Cette méthode de calcul, illustrée par les exemples ci-dessous, est basée sur les résultats cliniques obtenus avec les produits dérivés du plasma et les FAH recombinants. Augmentation attendue du taux de facteur VIII, en %= [nb d’unités administrées x 2%/UI/kg] / [poids corporel (kg)]. Exemple pour un adulte de 70 kg : [1400 IU x 2%/UI/kg]/ 70 kg= 40% ou Dose nécessaire (UI) = [poids corporel (kg) x augmentation souhaitée du FVIII (%)] / [2%/UI/kg]. Exemple pour un enfant de 15 kg: [15 kg x 100%]/ [2%/UI/kg]=750 UI nécessaires. La dose nécessaire à l’obtention de l’hémostase dépend du type et de la gravité des épisodes hémorragiques, comme indiqué ci-dessous: Evènement hémorragique

Taux plasmatique nécessaire Posologie nécessaire au maintien de la concentration plasmatique en facteur VIII (%) (UI/dl) thérapeutique

Hémorragie mineure

20–40%

10–20 UI par kg Renouveler la perfusion en cas de nouvelle hémorragie.

30–60%

15–30 UI par kg

(hémorragies superficielles au stade précoce, hémorragie intra-articulaire) Hémorragie moyenne à majeure (hémorragie intramusculaire, hémorragie de la cavité buccale, hémarthrose, traumatisme identifié) Chirurgie (intervention chirurgicale mineure)

Répéter la perfusion après 12 à 24 heures si nécessaire.

Hémorragie majeure ou mettant en jeu le pronostic vital (Hémorragies 80–100% intracrânienne, intra-abdominales ou intra-thoraciques, saignements gastrointestinaux, hémorragie du système nerveux central, hémorragies au niveau des espaces rétro-pharyngés ou retro-péritonéaux, ou de la gaine iliopsoas. Fractures. Traumatismes crâniens

Dose initiale 40–50 IU par kg

Chirurgie

Dose préopératoire 50 UI/kg

Interventions chirurgicales majeures

~100%

Doses suivantes 20–25 UI par kg toutes les 8–12 heures.

Vérifier l’obtention d’une activité de ~100% avant chirurgie. Répéter la perfusion si nécessaire, d’abord après 6 à 12 heures puis pendant 10 à 14 jours jusqu’à cicatrisation.

Prophylaxie Comme indiqué par Nilsson et coll. les concentrés de FAH peuvent aussi être administrés de façon régulière pour prévenir les hémorragies Mode d’emploi La reconstitution, l’administration du produit et la manipulation du nécessaire d’administration doivent être effectuées avec soin. Le Facteur Anti-hémophilique (recombinant) Kogenate® FS avec adaptateur, est un système sans aiguille qui évite de se blesser avec l’aiguille lors de la reconstitution du produit. Une piqûre percutanée avec une aiguille souillée de sang peut transmettre des virus infectieux dont le HIV (SIDA) et l’hépatite. Exigez des soins médicaux immédiats en cas de blessure. Après usage, placez l’aiguille dans un récipient destiné à la récupération des objets tranchants. Eliminez dans un récipient approprié tout le matériel, y compris tout reste de Facteur Anti-hémophilique (recombinant) Kogenate ® FS reconstitué. Reconstitution :1. Lavez-vous soigneusement les mains à l’eau tiède et au savon.2. Tiédissez le flacon non ouvert et la seringue dans vos mains à une température confortable (n’excédez pas 37°C, 99°F).3. Enlevez la capsule protectrice du flacon (A). Nettoyez aseptiquement le bouchon en caoutchouc avec de l’alcool, en veillant à ne pas toucher le bouchon en caoutchouc. 4. Placez le flacon de produit (poudre) sur une surface ferme et non glissante. Otez le film en papier de la barquette en plastique contenant l’adaptateur. N’enlevez pas l’adaptateur de sa barquette. En tenant la barquette de l’adaptateur, placez le au-dessus du flacon de produit (poudre) et poussez le fermement vers le bas (B). L’adaptateur fera entendre un CLIC au contact du bouchon du flacon. N’enlevez pas la barquette de l’adaptateur à cette étape. 5. Saisissez le piston par son extrémité supérieure plate et enlevez-le de son emballage protecteur. Évitez de toucher les côtés et les arêtes du piston. Fixez immédiatement le piston au filetage du bouchon en caoutchouc de la seringue, en le vissant fermement dans le sens des aiguilles d’une montre, (C).6. En tenant la seringue par le corps, cassez le chapeau protecteur à son extrémité (D). Ne mettez pas en contact le bout de seringue avec votre main ou une autre surface. Mettez la seringue de côté pour usage ultérieur.7. Enlevez maintenant la barquette de l’adaptateur et jetez-la (E).8. Fixez la seringue pré-remplie à l’adaptateur fileté en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre (F).9. Injectez le solvant en enfonçant lentement le piston (G).10. Agitez par rotations douces, jusqu’à dissolution complète du produit. (H). Ne secouez pas le flacon. Assurez-vous que la poudre est complètement dissoute. N’employez pas les solutions troubles ou contenant des particules visibles.11. Aspirez la solution dans la seringue en tenant le flacon au-dessus de l’adaptateur et de la seringue (I) puis en tirant lentement et sans à-coup sur le piston. Assurez-vous que le contenu entier du flacon a été aspiré dans la seringue.12. En maintenant le piston en place, séparez la seringue de l’adaptateur (ce dernier doit rester fixé au flacon). Fixez la seringue au nécessaire d’administration fourni et injectez en intraveineuse (J). NOTE : suivez les instructions fournies avec le nécessaire pour perfusion.13. Si le même patient doit recevoir plus d’un flacon reconstituez chaque flacon avec la seringue de solvant fournie puis regroupez les solutions dans une plus grande seringue (non fournie) et administrez comme d’habitude. 14. A chaque fois que la solution et son contenant le permettent, les produits à usage parentéral doivent être inspectés visuellement, avant d’être administrés, à la recherche de particules ou d’une décoloration, Vitesse d’administration : La vitesse d’administration doit être déterminée en fonction de chaque patient, mais l’administration d’une dose entière en 5 à 10 minutes, voire moins, est bien tolérée. Effets indésirables Dans les études cliniques conduites chez des patients précédemment traités (PPTs), 109 événements indésirables ont été rapportés au cours de 4160 perfusions (2.6%). Seuls 13 événements ont été considérés par l’investigateur comme pouvant avoir un lien même éloigné avec le produit étudié. 7 autres événements n’ont pas pu être évalués. Ainsi, 20 événements au total, observés chez 11 patients, ont été considérés comme étant soit non évaluables soit pouvant avoir un lien même éloigné avec l’administration du Facteur Anti-hémophilique (recombinant) Kogenate® FS, ce qui représente 0,5% des perfusions administrées. Les événements pouvant avoir un lien, même éloigné, avec le produit comprennent : réactions locales au site d’injection (2), vertige (2), éruption cutanée (2), goût inhabituel dans la bouche (1), augmentation modérée de la tension artérielle (1), prurit (1), dépersonnalisation (1), nausée (1), et rhinite (1). Aucun inhibiteur du FVIII n’est apparu chez les 72 PPTs atteints d’hémophilie grave A ayant reçu Kogenate FS pour une durée moyenne de 54 jours. Dans des études cliniques avec les patients précédemment non traités (PPNs) et les patients pédiatriques traités de façon minimale (PPMs), les investigateurs ont rapportés 18 événements indésirables ayant un lien au moins probable avec le produit étudié, dont : développement d’inhibiteur, complication connue, chez 8 patients (faisant partie des 10 patients mentionnés sous PHARMACOLOGIE CLINIQUE), saignement au niveau de l’avant-bras après une ponction veineuse, constipation, adénopathie, éruption, anémie et pâleur chez un patient avec inhibiteur souffrant de gastroentérite, et otite séreuse. Expérience après commercialisation Les événements suivants proviennent principalement de l’expérience après commercialisation et de publications, et une estimation précise des taux d’incidence n’est généralement pas possible. De très rares cas de réactions allergiques graves et de réactions anaphylactiques ont été rapportés chez les patients traités avec le produit précédent, le Facteur Antihémophilique (recombinant) KOGENATE®, en particulier chez les patients très jeunes ou ceux qui avaient précédemment réagi à d’autres concentrés de FVIII. Des cas isolés d’hypotension ont été très rarement rapportés. Des cas rares d’urticaire ont également été rapportés. Bien que des réactions sévères de ce type n’aient pas été rapportées avec le Facteur Anti-hémophilique (recombinant), Kogenate FS Formulé avec du Saccharose, leur survenue reste possible. De rares cas de dyspnée ont été rapportés avec Kogenate FS. Conditions de délivrance Tableau A (Liste I). Pour l’information médicale détaillée, s’adresser à Bayer S.A. Tours Balzac, Angle Bd d’Anfa et Rue de l’Epargne. 20050 Casablanca. Tél : 0522.95.48.00. Fax:0522.39.24.14.


Institutionnel parents et des professionnels de la santé est le pivot de la mise en place de programmes nationaux permanents et efficaces. L’Association marocaine de l’hémophilie n’a pas dérogé à cette règle. Fondée le 24 mars 1990, elle réunit, en plus du corps médical, les hémophiles et leurs parents. Reconnue d’utilité publique, cette association à but non lucratif s’est fixé comme objectif de venir en aide à tous les hémophiles au Maroc. Mais qui mieux que les malades eux-mêmes peut parler de leurs souffrances au quotidien ? C’est pour cette raison que, sous l’impulsion de la Fédération mondiale de l’hémophilie (FMH), qui a donné ses instructions au bureau national de l’hémophilie pour que son président luimême soit un hémophile, a été mis à la tête de cette ONG active, Jawad Chbihi, pour continuer à mener à la noble mission amorcée par ses prédécesseurs, en majorité des médecins spécialistes.

En attendant le GAP

Actuellement, le Maroc dispose de deux centres de soins spécialisés créés par le ministère de la Santé. Bien que cette initiative soit louable, la prise en charge des hémophiles ne peut aboutir aux résultats escomptés que si elle s’inscrit dans le cadre plus général de l’« Alliance Mondiale pour le Progrès (GAP). Mis au point par la Fédération mondiale de l’hémophilie, le GAP est un projet de développement de prise en charge lancé en avril 2003 pour une durée de 10 ans. L’objectif recherché est d’améliorer le diagnostic et le traitement des patients atteints d’hémophilie ou d’autres désordres hémorragiques dans les pays en développement. « En adhérant à ce programme, nos malades vont davantage bénéficier des nombreux avantages des soins complets dont l’amélioration des taux de survie, la réduction de l’incidence d’infirmités et la capacité accrue de prendre en charge les besoins médicaux et sociaux des personnes atteintes d’hémophilie et d’autres troubles hémorragiques héréditaires rares, entre autres », affirme dans ce cadre le Professeur Khettab Mohamed. Mais en attendant que cette action se concrétise, pas question pour l’Association marocaine de l’hémophilie de baisser les bras. Sa priorité étant l’information et la sensibilisation, elle s’est focalisée sur

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Point de vue de M. Jawad Chbihi

Président de l’Association marocaine de l’hémophilie Nous restons convaincus que l’action concertée des groupes de patients et de professionnels de la santé est un outil très puissant pour persuader les gouvernements d’améliorer les soins au profit des malades atteints d’hémophilie. Sans prétendre pouvoir résoudre la problématique que pose cette grave maladie chronique, nous sommes fiers d’annoncer que grâce à nos interventions auprès du ministère de tutelle, nous avons pu bénéficier d’une subvention de 7 millions de dirhams. Cette initiative est certes insuffisante, comparativement à l’importance des demandes en traitements, mais cela nous a permis de porter nos doléances au niveau des instances concernées. Autre acquis de notre combat, la prise en charge totale des frais de soins par la CNOPS. Pour la CNSS, le malade doit contribuer à hauteur de 20%, ce qui représente une barrière pour l’accès aux

l’éducation sanitaire du patient dans les deux centres de référence actuellement disponibles à Casablanca et Rabat. Pour une plus grande proximité, l’association a veillé à la mise en place de bureaux régionaux dans des villes comme Laâyoune, Marrakech, Fès, Agadir, Tanger et Béni Mellal. Objectif visé, dispenser des notions de base sur la maladie au profit des patients et des praticiens, pour une meilleure prise en charge thérapeutique et psychologique, leur évitant ainsi les répercussions graves d’une prise en charge inadéquate ou un déplacement inutile et coûteux dans les structures spécialisées. S’inscrivant dans cette optique, l’association a fait du « Traitement pour tous» le leitmotiv de ses missions afin que diagnostic, prise en charge et soins soient assurés par une équipe multidisciplinaire de spécialistes chevronnés réunis en un seul et même endroit pour répondre à l’ensemble des besoins du patient. L’élargissement de son réseau de partenaires nationaux et internationaux, dont des

traitements, surtout que leur coût reste extrêmement élevé. Nous profitons de cette occasion pour lancer un appel à la CNSS afin qu’elle supprime la participation du patient et adopte la même procédure que la CNOPS. Il va sans dire que nous attendons avec impatience la généralisation du RAMED qui va permettre aux couches sociales démunies d’accéder aux soins adéquats. Enfin, nous nous réjouissons de la perspective de continuer, en 2010, à concentrer nos efforts pour l’accès facile aux traitements avec la réalisation d’un plan d’action dans lequel figure l’organisation, en partenariat avec 2M, d’un téléthon. Nous comptons sur la générosité de tout un chacun pour réussir ce projet humanitaire.

laboratoires pharmaceutiques et la Fédération mondiale de l’hémophilie, s’est imposé de toute évidence et ce, afin d’assurer la formation continue des ressources médicales et paramédicales et de mettre en place de nouvelles infrastructures sanitaires adéquates.

Avenue Hassan II, Résidence Ifrane, Imm. A, Appt n° 15, Rabat Tél/Fax : 05 37 23 11 54 Email : assmhemophilie@yahoo.fr


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Alternative

L’aromathérapie

L’essence du bien-être

En cuisine, en médecine, en parfumerie, dans l’industrie cosmétique, l’aromathérapie figure parmi les outils ressources de la naturopathie. Bien que connues depuis des millénaires, ses vertus thérapeutiques n’ont eu les faveurs de la science qu’au début du siècle dernier. Avec la collaboration de Yasmina Attia, pharmacienne, responsable des achats chez la Société nouvelle Pharmac.

L’

utilisation des plantes aromatiques à des fins thérapeutiques ne date certainement pas d’aujourd’hui. Des Égyptiens aux Grecs de l’Antiquité, ces plantes ont largement prouvé leur efficacité dans la lutte contre les maladies. C’est à Ibn Sina que reviendra le mérite d’avoir mis au point le premier alambic dans les années 1000, cet instrument permettant d’extraire l’essence des plantes pour donner l’huile essentielle. Aujourd’hui, la recherche médicale et scientifique met en lumière le bien-fondé

et l’efficacité de l’aromathérapie. Basée sur les arômes des huiles essentielles des plantes, l’aromathérapie utilise le principe de la mémoire olfactive pour traiter les petits maux du quotidien en stimulant notre système nerveux et en renforçant nos défenses immunitaires en prévention des maladies bénignes. Elle s’appuie pour cela sur le fait que l’odorat, en tant que premier sens en éveil dès la naissance, occupe une fonction vitale pour l’équilibre de l’organisme humain.

Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?

Contrairement à ce qu’on peut penser, les huiles essentielles ne sont pas des corps gras. Constituées d’un ensemble (300 à 400) de molécules aromatiques -terpènes, aldéhydes, cétones, phénols, lactones, esters… elles sont volatiles et non solubles dans l’eau. En revanche, elles sont solubles dans l’huile et l’alcool. Ces huiles essentielles


sont produites par les espèces végétales et en répercuter les effets sur le psychique et le dites aromatiques (arbres, arbustes, herbes, physique, soit en compresses ou en friction. plantes…), et leur rôle est de protéger la Les huiles essentielles étant parfois photoplante contre les agressions du milieu: soleil, sensibles (les huiles essentielles d’agrumes), insectes, parasites, champignons… il ne faut ni s’exposer au soleil après appliLes huiles essentielles sont extraites de façon cation ni les mettre en contact direct avec la 100% naturelle par simple extraction méca- peau. Il faut plutôt les diluer dans une huile nique (pour les agrumes, notamment) ou par végétale (d’amandes douces, par exemple, distillation à la vapeur d’eau d’une partie de la afin de prévenir toute irritation ou allergie). plante (fleur, fruit, racine, feuille, écorce…). Il existe des pommades odorantes, très corParmi les 800 000 espèces végétales connues, rectement dosées, ce qui permet une applicaenviron 10% d’entre elles peuvent synthétiser tion aisée du produit. Pour les inhalations, il une essence. Très volatiles et lipophiles, leur existe des diffuseurs qui ne laissent échapper extrême diffusibilité à travers la peau et les que la quantité nécessaire de produit. Utilitissus leur confère une parfaite pénétration, sées en enveloppement, les huiles essentielles que ce soit par voie cutanée, par voie aérienne permettent une relaxation optimale. On ou par ingestion, une extrouve des huiles de mascellente capacité de pénésage, des bains parfumés tration garante d’une très et toutes sortes de présenVu leur haute efficacité. tations de produits aromaconcentration Les modes d’utilisation tiques bénéfiques. en molécules des huiles essentielles les Outre cet usage qui perchimiques plus courants sont les masmet de rétablir l’harmonie actives, sages, les masques, les inentre le corps et l’esprit, halations, la diffusion dans l’aromathérapie a égalecertaines huiles l’atmosphère et la voie ment son mot à dire sur essentielles orale. Selon l’effet désiré, le plan pathologique. Acpeuvent on prendra tout ou partie tuellement, personne ne provoquer d’une plante spécifique peut nier l’efficacité antides réactions pour en extraire la strucinfectieuse des huiles esallergiques, des ture biochimique appelée sentielles. Les problèmes « quintessence », qui sera d’abus d’antibiotiques brûlures, voire utilisée à des fins thérapeuprésentent l’usage des une intoxication. tiques. huiles essentielles comme Quand elles sont pures et l’unique alternative de 100 % naturelles, le prix des huiles essen- substitution dans la plupart des cas d’infectielles est assez élevé, car il faut savoir qu’il tion. Ces substances, leur composition, leur faut une grande quantité de plantes pour les nature et une posologie judicieusement doextraire. Pour un litre d’essence de rose, par sée et étudiée cliniquement, n’induisent ni exemple, il faut 5 tonnes de pétales ! résistance des germes, ni atteinte du système immunitaire, ni sélectivité des flores saproUne efficacité avérée phytes et pathogènes. L’huile essentielle est un patrimoine végé- Bien que l’aromathérapie n’ait pas encore reçu tal qui a un très large spectre d’action dans ses lettres de noblesse, les huiles essentielles de diverses thérapies. Elle est généralement composition chimique très souvent complexe utilisée pour relancer l’élan vital de l’orga- constituent des médications réactives, puisnisme, redonner du tonus à une personne santes et d’une richesse thérapeutique insoupfatiguée et venir en aide à une immunité qui çonnée, augurant un avenir prometteur. Elles n’assure plus son rôle face aux agressions que offrent un maximum de possibilités et d’effisubit le corps au quotidien. Comment ? Tout cacité pour un minimum de toxicité aux doses d’abord, il faut savoir qu’elle pénètre facile- prescrites. Ces dernières ne se déclinent qu’en ment les tissus humains, qu’on l’ingère, qu’on gouttes car les huiles essentielles sont douées l’applique sur la peau ou qu’on la respire. d’une puissance réactive impressionnante. Il Le choix de la voie d’absorption dépendra importe donc de respecter scrupuleusement tant de l’effet visé que de la nature de l’huile, les doses prescrites. Un excès n’apporterait certaines ne convenant pas à un usage à la rien de plus sur le plan thérapeutique, mais il fois interne et cutané. Elles s’utilisent soit en pourrait, au contraire, causer des effets indéinhalation, pour stimuler les centres olfactifs sirables.

Quelques vertus des principales huiles essentielles

n Dynamisantes : cannelle, gingembre,

romarin, menthe, sauge, bois de Santal, pin, n Bactéricides : eucalyptus, origan d’Espagne, cannelle de Ceylan, thym, n Apaisantes : camomille, marjolaine, oranger, verveine, ylang-ylang, lavande, n Digestives : cumin, estragon, menthe, n Douleurs et spasmes : basilic, camomille, n Amélioration de la circulation : cyprès, ail, n Douleurs dentaires : clou de girofle, n Anti-inflammatoire : citron, encens, géranium, n Cicatrisantes : eucalyptus, lavande, romarin.

Précautions d’emploi n Les huiles essentielles sont contre-

indiquées en cas de grossesse,

n Après massage ou application

cutanée, il convient de toujours se laver les mains, n Ne jamais injecter d’huiles essentielles par voie intraveineuse ou intramusculaire, n Les huiles essentielles sont strictement interdites chez les épileptiques, n Utiliser des huiles essentielles de haute qualité (100% pures et naturelles) d’origine connue, n Ne pas laisser les flacons à la portée des enfants, n Les personnes allergiques devront faire préalablement un test d’allergie aux huiles essentielles, n Les muqueuses comme les yeux, le nez, le conduit auditif, les zones ano-génitales ne doivent jamais faire l’objet d’application d’huiles essentielles pures, n En cas d’absorption ou d’instillation accidentelle, ingérer ou appliquer une huile grasse pour diluer l’huile essentielle (huiles d’olive, de tournesol), n L’huile essentielle de menthe ne s’applique jamais sur une surface étendue en raison de la réaction glacée qu’elle provoque. Elle est également strictement contreindiquée chez les femmes enceintes et allaitantes ainsi que chez les enfants de moins de 8 ans.

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Sélection

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Manuel d’éducation sexuelle

Mieux vaut éduquer que guérir A l’image de toute société se disant « conservatrice », aborder des sujets tels que le sexe reste délicat en soi. Interdit, tabous, fleuretant même avec le blasphème, ce genre de défi n’est guère aisé. Bien qu’il soit tout à fait naturel d’en parler et même d’explorer ce qui fait «la vie» et pourrait en être l’essence même… Encore faut-il savoir de quoi on parle. Le Pr Nadia Kadiri, psychiatre et professeur au centre psychiatrique universitaire Ibn Rochd, à Casablanca.

Le Pr Soumia Berrada Chef de Service au centre d’Addictologie, CHU Ibn Rochd.

L Nom du roman : Manuel d’éducation sexuelle Auteures : Nadia Kadiri et Soumia Berrda Edité par Éditions le Fennec Date de sortie : septembre 2009 Prix : 60 dirhams

a sélection de ce mois porte sur un ouvrage coordonné par les Drs. Nadia KADIRI et Soumia BERRADA, toutes deux psychiatres, psychothérapeute et sexologues. Intitulé «Manuel d’éducation sexuelle», ce travail au style simple, non simpliste, directe, non cru, vise à rendre plus claires certaines zones d’ombres pouvant subsister en matière de «sexualité», tant au niveau physiologique que psychologique, dans la société marocaine. Pour les auteurs, le débat au Maroc est « entre interdits et réalités », à travers des classiques tels que «la virginité», «les violences sexuelles» et «le SIDA», mais aussi par rapport à de nouveaux venus tels que «les rapport sexuels hors mariage», «la masturbation» ou encore «l’homosexualité et l’adoles-

cence». Ces derniers étant rarement traités. Le volet religieux est logiquement présent, reflétant la présence qu’il occupe indéniablement dans la société contemporaine, notamment au Maroc. Statistiques à l’appui, le manuel se propose comme le résultat d’études, d’une objectivité académique, sans pour autant verser dans la moralisation. Cette dernière étant l’écueil à éviter dans pareille entreprise. Exposer, conseiller, orienter et suggérer semblent les maitres mots de cet ouvrage, d’une accessibilité linguistique voulue et utile. Le manuel d’éducation sexuelle est, selon ses auteurs, à l’usage des jeunes, nous dirons qu’il répond à des questions qui ne cessent de se poser durant toute une vie…un ouvrage à conserver à portée de mains.


COMPOSITION :Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP 75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE : Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE : Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. DONNEES PRECLINIQUES: Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux. Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitement d'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI : L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastrointestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avantcoureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. INTERACTIONS : Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS, dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. EFFETS INDESIRABLES : Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastrointestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affections abdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de StevensJohnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. SURDOSAGE: Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINS consiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-35-93-14 (1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000. (2) RCP


Détente

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un Un monsieur trouve e. pingouin dans la ru ssait par pa i qu Il arrête un policier Les muscles représentent environ 40% ’il doit faire. qu ce de an m de i lu du poids du corps. Le plus petit muscle est là et o. celui de l’étrier (oreille), le plus grand est le - Emmenez-le au zo e êm m le e d. tr or on cc ’a nc fessier. -D r re tard, le même policie . Quelques jours plus in ène avec le pingou ouin Un quart des os du corps se trouve dans monsieur qui se prom avais pourtant dit d’emmener ce ping us le pied. Leurs 56 os sont reliés à 200 - Hé monsieur ! Je vo dé ci dé ligaments et 40 muscles. Pour une i j’a au zoo. lors aujourd’hui, A ! ça é or ad a il et .. personne de 70 kg marchant 1,5 Km, - C’est ce que j’ai fait. a ! m né la poussée supportée par les pieds équivaut ci de l’emmener au à 120 tonnes. À raison de 19 000 pas en à son fils : ur jo un t di on moyenne par jour, on peut dire que nous rç ga Le père d’un !» se as cl la de r ie marchons 16 ans de notre vie. «J’ai toujours été premoi papa ? ça m’étonne !» , «T es s ur or à huit he Le fils répond al dis ! Tous les matins, le te je , re pè le t di «Oui, oui, j’étais là !» conjuguer le verbe de e èv él n so à de an Un prof dem LAQUE P A L marcher. .. marches... heu. Je marche, heu... tu INERALOGIQUE ? ile M Plus vite! siècle, l’automob court! Il y a environ un les se firent Je cours, tu cours, il parition. Quand el

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