ICONIC magazine #3 - FR by IONdd

ICONIC MAGAZINE

#the third edition

Nouveau siège

0 6 ————— 20 1 9

ION s’installe au Waregem Business Park

Villes

State of the art

Tendances

Helsinki climatiquement neutre en 2035

Marianne Hoet à propos de l’art d’investir

Même le ciel a ses limites

EN COUVERTURE

Une œuvre d’art qui a du chien ION a un chien de bureau, mais dans une version céramique. C’est un si bon toutou qu’il peut déménager avec nous. Aujourd’hui, ce vase de Jeff Koons trône dans l’une des salles de réunion du Waregem Business Park. Son design s’inspire de la gigantesque sculpture de chien, réalisée en 1992 par l’artiste.

ICONIC

˼˼ CONTENU

ICONIC

ICONIC #the third edition 0 6 ————— 20 1 9

6 —

Introduction

8 —

Villes Helsinki

14 —

State of the art Entretien avec Marianne Hoet

18 —

Tendances Même le ciel a ses limites

20 —

Société L’art sans restriction

24 —

Joyaux architecturaux Zeitz MOCAA Kaapstad + The Shed NY

28 —

Un entretien Mohamed Ridouani et Kristof Vanfleteren

32 —

Technologie Chauffer intelligemment ensemble

34 —

#actION Un nouveau bureau à Bruxelles

42 —

Project New in town

44 —

Le résident Altior in Waregem Business Park

47 —

Waregem Business Park

˼˼ INTRODUCTION

ICONIC

CEO3 Rik Missault a rejoint Davy et Kristof en décembre dernier au poste de co-CEO d’ION. Il a notamment contribué à la croissance internationale du promoteur immobilier Matexi.

'Devenons plus grands et plus forts.

En huit ans, ION a beaucoup changé. Nous

Nous allons chercher de l’inspiration architec-

restons bien sûr un promoteur immobilier

turale à New York et au Cap. L’impressionnant

passionné avec des projets d’avenir ambi-

centre culturel américain The Shed peut deve-

tieux, mais nous ne sommes plus une petite

nir plus grand ou plus petit selon les besoins

start-up pleine de rêves. Aujourd’hui, notre

des visiteurs. En Afrique du Sud, d’anciens

entreprise est neutre en CO2, compte plus de

silos à grains ont été transformés en musée

70 collaborateurs et possède de nouveaux

d’art moderne.

bureaux à Waregem et Bruxelles. Nous en sommes fiers, mais nous n’avons pour autant

Ces derniers mois, nos autres collègues n’ont

pas fini de rêver.

évidemment pas chômé. Fin février, nous avons déménagé dans nos nouveaux bureaux

C’est pourquoi nous rédigeons l’avant-pro-

du Waregem Business Park. À la fin de ce

pos de cette troisième édition d’ICONIC non

magazine, vous découvrirez en détail notre

pas à deux, mais à trois. Rik Missault nous

nouvelle adresse et nos voisins de l’entreprise

a rejoints début 2019 comme troisième CEO.

de recrutement de cadres Altior. En mai, nous

Rik dispose d’une grande expérience dans le

avons fêté l’inauguration de nos bureaux dans

secteur. Il a travaillé pendant cinq ans comme

le bâtiment Central Gate à Bruxelles. Olivier

COO chez Matexi et a été à l’origine de la

et Alexis vous expliquent les projets d’avenir

forte croissance et de la professionnalisation

d’ION et les projets autour de notre capitale.

de l’entreprise. Nous collaborons à présent afin de concrétiser une telle croissance pour

Enfin, l’art, qui est devenu l’une de nos valeurs

ION. Notre entente a été une évidence :

clés, est également mis à l’honneur dans

Rik a tout de suite été convaincu par notre

cette édition d’ICONIC. Nous avons rencon-

enthousiasme, notre jeune équipe et les

tré l’experte en art Marianne Hoet lors d’un

nombreux projets en préparation. L’équipe

entretien sur la valeur de l’art en tant qu’in-

d’ION a quant à elle été séduite par son expé-

vestissement. " Ma passion pour l’art et mon

rience sur des projets internationaux, car ION

expérience dans le secteur bancaire s’allient à

souhaite poursuivre sa croissance au-delà des

merveille ", explique-t-elle. " J’adore rencontrer

frontières belges.

des personnes qui partagent ma passion. "

—— De la Finlande à l’Afrique du Sud

Nous espérons que vous ressentirez notre

Dans ce magazine, nous traversons juste-

passion dans ce magazine. Nous vous souhai-

ment les frontières. Nous nous inspirons par

tons une bonne lecture enrichissante !

exemple d’Helsinki. En effet, la capitale finlandaise a l’incroyable ambition d’être la première ville neutre en CO2 d’ici 2035. Nous examinons également de plus près la tendance de la " construction souterraine " : s’agit-il de la solution pour notre petite Flandre qui compte toujours plus de constructions ?

Davy, Kristof et Rik CEO

˼˼ VILLES

ICONIC

La ville la plus fonctionnelle du monde C’est ce qu’Helsinki veut devenir. Elle souhaite devenir la meilleure ville au monde où habiter, travailler, vivre et à visiter. Son plan climatique est l’un des volets de ce bel objectif.

0 kg

Helsinki climatiquement neutre en 2035 'Les émissions par habitant sont déjà 42 % plus faibles qu’il y a 30 ans.

Le mot " capitale " évoque généralement l’agitation, le bruit et les bâtiments gris. Mais pas pour les Finlandais. Helsinki est en effet une ville verte et dynamique, dotée d’un plan climatique ambitieux. En 2035, la capitale finlandaise souhaite être 100 % climatiquement neutre, et son plan pour y parvenir est on ne peut plus clair.

˼˼ VILLES

ICONIC

Un tiers de verdure Détail assez surprenant pour une grande ville : Helsinki est composée à 1/3 de zones vertes et de parcs. De plus, son centre est proche de la mer et de nombreux domaines naturels.

En septembre 2017, la municipalité a décidé

—— Dernière occasion d’agir

de rapprocher l’échéance. Alors qu’Helsinki

Rendre Helsinki climatiquement neutre n’est

envisageait d’être neutre en CO2 d’ici 2050,

pas une vague promesse. Le plan " Carbon

elle a réduit son délai de quinze ans.

Neutral Helsinki 2035 " comprend 143 mesures

Sonja-Maria Ignatius, planificatrice de pro-

visant à réduire la consommation d’énergie

jet au sein du département Environnement

de la ville. À cet effet, le fournisseur d’énergie

de la ville, explique pourquoi la ville a osé

local Helen Oy est un partenaire important. À

prendre cette décision. " Dans le nord, les ci-

l’avenir, l’entreprise produira toute l’énergie de

toyens sont bien conscients du changement

la ville de manière totalement neutre en CO2.

climatique. Des études révèlent que plus de 80 % de la population est “inquiète” voire

Les habitants ont reçu la " Climate Roadmap " :

“très inquiète” pour le climat. Elle exige par

une brochure claire qui explique comment

conséquent une politique écologique. En-

chacun peut et doit contribuer au projet. La

couragée par l’opinion publique, la munici-

feuille de route est sans équivoque : " Notre

palité a réalisé une vaste évaluation en 2017

génération est la première à faire l’expé-

pour déterminer que la neutralité climatique

rience du changement climatique. Mais nous

était possible d’ici 2035. Une feuille de route

sommes aussi les derniers à pouvoir en arrêter

concrète a été établie pour atteindre ce nou-

les conséquences incontrôlables. " Viennent

vel objectif. "

ensuite les conseils. Ceux-ci vont de " prenez chaque jour une douche de cinq minutes

En tant que promoteur immobilier neutre en CO2, ION s’inspire également des projets ambitieux d’Helsinki. Les techniques utilisées par la capitale finlandaise pour rendre ses bâtiments respectueux du climat ont ainsi été reprises par ION pour son siège du Waregem Business Park. Le bâtiment est entièrement neutre en CO2, et il est climatisé et chauffé grâce à la géothermie. Il dispose également de plafonds climatiques, d’un éclairage LED et de toits verts.

(qui vous coûtera 150 € par an) plutôt que de

Prenons l’exemple de la voiture. Tout le monde

vingt minutes (600 € par an) " à " investissez la

rêve d’une ville respectueuse du climat, mais

ville comme votre salon : travaillez dans les lieux

nous n’allons pas tous nous réjouir de ne plus

publics et économisez sur votre chauffage ".

pouvoir rouler en voiture dans le centre. " La municipalité en demande en outre beaucoup

" La pollution liée au chauffage est en effet un

aux entreprises locales, qui s’en rendent bien

problème de taille dans un pays froid comme

compte. " Depuis le début, le monde de l’en-

la Finlande ", explique Sonja-Maria. " Il s’agit

treprise est étroitement impliqué dans le plan

même de la principale source de gaz à effet de

climatique. Plusieurs chefs d’entreprise ont

serre de la ville. L’administration publique mise

même contribué à son élaboration. Par ailleurs,

donc fortement sur la rénovation des vieux bâ-

nous continuons de les consulter en ce qui

timents, la récupération de chaleur et la géo-

concerne sa mise en œuvre et son évaluation ",

thermie. Les nouveaux bâtiments sont soumis

souligne Sonja-Maria.

à des règles strictes. " —— Impressionnante efficacité Naturellement, cette politique claire essuie

Le cas d’Helsinki confirme que nous pouvons

parfois certaines critiques. Comme l’a indiqué

changer notre comportement global. " Nos

Sonja-Maria, la population adhère globale-

émissions de CO2 totales ont baissé de 24 %

ment aux changements, mais elle a égale-

depuis 1990, alors que la population d’Helsinki

ment des remarques à signaler. " Comme nos

compte 150 000 personnes de plus ", indique

mesures influencent la vie quotidienne des ci-

Sonja-Maria. " Les émissions par habitant sont

toyens, elles suscitent des réactions mitigées.

42 % plus faibles qu’il y a trente ans. "

˼˼ VILLES

ICONIC

'Plus de 80 % des habitants d’Helsinki se soucient du climat.

5 conseils pour réduire votre empreinte écologique

Heureux Finlandais Saviez-vous que la Finlande affiche le meilleur indice de bonheur mondial ? Pour les immigrés aussi, la Finlande est le pays le plus heureux au monde.

La Finlande fait clairement figure de chef de file en matière de politique climatique sur la scène internationale, mais d’où tire-t-elle son inspiration ? " Les choses bougent dans de nombreuses villes. Certaines sont pionnières sur divers aspects de la neutralité en CO2, nous nous inspirons donc d’actions spécifiques. Nous pouvons facilement nous comparer à d’autres villes du nord. L’Allemagne et les Pays-Bas connaissent, par exemple, une situation climatique et sociale similaire. Mais nous nous inspirons également de petites communes de Finlande. La commune de Li a par exemple remporté le prix européen Regiostars pour son travail en faveur du climat. Une grande ville comme Helsinki peut en tirer des enseignements ", conclut Sonja-Maria. •

Helsinki souhaite rendre la possession d’une voiture superflue d’ici 2025. Un seul abonnement permet en effet d’emprunter les transports publics et d’adhérer à des systèmes de partage de voitures ou de vélos.

01.

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05.

Dans les maisons, le chauffage constitue la principale source de pollution. Baissez légèrement votre thermostat et assurez-vous de ne pas perdre de chaleur.

Remplacez le plus possible la viande et les produits laitiers par des alternatives végétales.

Voyagez moins souvent en avion et prenez plus souvent le train ou le bus.

Choisissez un fournisseur d’énergie qui produit de l’énergie verte.

Encouragez votre famille, vos amis et vos collègues à modifier leur mode de vie. Tout le monde peut faire une différence.

˼ ˼ S TAT E O F T H E A R T

L’art s’invite dans la banque Adolescente, Marianne Hoet collectionnait les dessins de Panamarenko. Pour son père, il s’agissait d’un meilleur investissement qu’un livret d’épargne.

L’art d’investir Entretien avec Marianne Hoet

ICONIC

—— Vous êtes-vous naturellement tournée vers un emploi dans le secteur de l’art ? " J’ai toujours voulu toucher à l’art, mais quand votre père s’appelle Jan Hoet, ce n’est pas si facile. J’ai entamé ma carrière comme private banker et lorsque la maison de vente aux enchères Christie’s m’a approchée en 2008, j’ai fortement hésité à franchir le pas. Aujourd’hui, j’apprécie que les deux mondes se rencontrent. Ce travail me permet de parfaitement combiner ma passion pour l’art et mon expérience dans le secteur bancaire. " —— Ce monde doit être fascinant, non ?! " Tout à fait. Je rencontre sans cesse des personnes qui partagent la même passion. J’en apprends aussi beaucoup des collectionneurs et des directeurs de musée. Dans une maison de vente aux enchères, c’est surtout l’aspect commercial de l’art qui nous occupe, tandis que les collectionneurs partent plutôt en voyage et découvrent les artistes en vogue du moment. Il nous arrive parfois d’être à la traîne, ce que je redoute toujours. J’ai beau avoir de bonnes références, le monde continue de tourner. Il est toujours intéressant de connaître l’avis des passionnés d’art. " —— Comme le marché de l’art évolue-t-il en Belgique ? " Partout dans le monde, de nombreuses personnes nouvellement aisées se lancent sur le marché et souhaitent se créer une belle collection en peut de temps. C’est également le cas en Belgique. La grande différence par rapport à avant réside dans le fait que les collecAu musée Dhondt-Dhaenens, la collection " Cinq artistes de la collection de Jan Hoet "

tionneurs investissent moins vite dans l’art

éveille la nostalgie de sa fille, Marianne Hoet. Sur un coin se trouve " To Marianne ",

belge. Ils préfèrent attendre que les artistes

un tableau que Royden Rabinowitch lui a dédié. Bien qu’elle entretienne des relations

acquièrent une renommée internationale. "

personnelles avec d’autres artistes, Marianne reste humble. " Quand j’étais jeune, tout ceci était parfaitement normal. "

˼ ˼ S TAT E O F T H E A R T

ICONIC

—— De plus en plus de personnes investissent cependant leur fortune dans l’art. " Oui. Quelque part, cette démarche est logique. Il s’agit d’un marché et d’un monde intéressant à explorer. Pas besoin de se soucier des crises ou des crédits. De plus, une œuvre d’art est un investissement tangible avec lequel une connexion peut s’établir. Les collectionneurs peuvent également planifier de beaux voyages, car l’art permet de voyager dans le monde entier : de Miami à Bâle. " —— Dans quelle mesure l’expression

Marianne Hoet est experte en art moderne et contemporain. Elle dirige la filiale belge de la maison de vente aux enchères Phillips et est vice-présidente du département européen. En tant que fille de Jan Hoet, elle baigne dans l’art depuis sa plus tendre enfance.

" L’achat est facile. La vente est difficile " est-elle vraie ? " Cette expression est souvent utilisée un peu trop vite. Naturellement, il faut veiller à ne pas payer trop cher pour une œuvre, car il est impossible de connaître le nouveau prix de vente à l’avance. C’est là que réside toute la subtilité de mon rôle de conseillère. " —— Dans quoi vaut-il donc mieux investir ? " Investir dans les jeunes artistes représente un défi. Pour jouer la sécurité, investissez plutôt dans des artistes qui jouissent déjà d’une valeur sûre. Mais même s’ils ont fait leurs preuves, les prix peuvent fluctuer. Certains artistes s’inscrivent plutôt dans une tendance, une mode. En général, je me fie à mon instinct. " —— Chaque collectionneur a-t-il son propre style ? " Il n’est pas toujours évident de trouver un juste équilibre entre ce qu’un collectionneur aime et ce qui constitue un bon investissement. Je dois me mettre à la place du client. Cette flexibilité est importante pour pressentir s’il s’agit d’une bonne œuvre de l’artiste en question ou non, même si je n’ai aucune affinité avec son travail. "

Achat à l’aveugle Souvent, les investisseurs achètent des œuvres d’art pour des sommes importantes sans les voir personnellement. Des conseillers leur transmettent des informations et des photos au préalable. Pendant une vente aux enchères, ils sont également en permanence en ligne avec leur client.

—— L’investissement dans l’art est-il uniquement réservé aux amateurs ? " Non, il s’adresse aux personnes qui investissent par intérêt ou pour en tirer de l’argent… La différence est ténue. Je pense que chaque investissement dans l’art repose sur une certaine passion. Je crois que personne n’investit 1 million dans une œuvre qui ne lui plaît pas. " —— Collectionnez-vous aussi des œuvres ? " Je ne me considère pas comme une collectionneuse, mais je suis sans cesse tentée d’acheter des œuvres. J’achète toujours en suivant mon cœur et pas ma raison. Comme je côtoie l’art au quotidien, j’ai moins ce besoin de le posséder. Le plus important pour moi, c’est de continuer à découvrir l’art. " —— Est-ce difficile pour vous d’être encore ébahie par certaines œuvres d’art ? " Pas du tout. Il y a toujours quelque chose d’innovant et de nouveau en préparation. Il faut entretenir cette passion pour l’art. Ne vous limitez pas à ce que vous connaissez, mais osez expérimenter. Gardez l’esprit ouvert et donnez leur chance à de jeunes artistes. " •

'Je n’ai pas envie de taper le marteau. Je préfère largement travailler en coulisses.

˼˼ TENDANCES

ICONIC

33 % de la Flandre Voilà l’espace occupé par les 6,5 millions de Flamands. Si nous pouvions utiliser notre espace bâti de manière aussi efficace que les Pays-Bas, nous pourrions accueillir 11 millions de personnes.

Même le ciel a ses limites Notre avenir est-il sous terre ? L’arrêt du béton approche : à partir de 2040,

À l’heure actuelle, le souterrain flamand est

devons veiller à ne pas créer le même chaos

plus aucun mètre carré ne pourra être

principalement exploité pour la mobilité. Nous

qu’en surface ", prévient-elle.

construit en Flandre. Mais la population en

connaissons tous les parkings souterrains, les

constante augmentation nous met face à un

réseaux de métro ou les carrefours en tunnel.

—— Un voyage souterrain aux quatre coins

problème. Ou pas ? Plongez avec nous dans

Le potentiel du souterrain est pourtant bien

du monde

le monde de la construction souterraine : une

plus important.

Shana Debrock mentionne également toute

dimension cachée...

une série d’exemples inspirants à l’étranger. Les bâtiments souterrains ne semblent, à pre-

Le Louvre est notamment un magnifique

mière vue, pas attrayants. Ces espaces sont

exemple de la manière dont un bâtiment his-

généralement froids, sombres et silencieux.

torique et une place ont été préservés grâce à

Ces caractéristiques offrent pourtant, dans

une solution souterraine. L’environnement n’a

certains cas, une situation idéale. Pourquoi ne

ainsi pas du tout souffert de la construction de

pas construire nos cinémas et nos boîtes de

l’un des plus grands musées du monde.

nuit sous la terre ? " Nous pourrions ainsi offrir plus de place aux fonctions sociales sans de-

À Kuala Lumpur, il existe un tunnel de circu-

voir utiliser des espaces ouverts ", écrit Shana

lation à deux étages. Le premier étage sou-

Debrock du département Environnement dans

terrain est un tunnel tel que nous le connais-

son article sur l’" Aménagement de l’espace

sons, tandis que le deuxième sert de bassin

souterrain ". " L’exploitation de l’espace souter-

en cas de fortes pluies. Ce tunnel améliore

rain peut ainsi améliorer notre qualité de vie en

ainsi la mobilité et protège la ville contre les

surface, à condition d’appliquer une politique

effets du changement climatique.

d’aménagement qui respecte notre sol. Nous

'The Lowline Lab a conçu une manière de faire briller le soleil sous la terre. De l’autre côté du monde, il existe aussi des

des bureaux et des espaces de loisirs. Reste à

précurseurs en matière de construction sou-

savoir si ce projet verra bel et bien le jour. Il offre

terraine. La ville canadienne de Montréal dis-

toutefois un bel exemple de la manière dont

pose d’un réseau souterrain de 31 km compre-

la construction souterraine suscite réflexion

nant des allées piétonnes, une gare ferroviaire,

et expérimentation partout dans le monde.

10 stations de métro et de la place pour 1 600 magasins, 200 restaurants, des bureaux et des cinémas. " La valeur ajoutée sociale est garantie par une transition fluide vers les fonctions en surface et une excellente connexion via le système de métro ", écrit Shana Debrock. —— La recherche de la lumière du soleil Il est évident que les constructions souterraines représentent une manière de créer plus de place en surface pour des espaces ouverts et verts. Mais comment faire pousser des plantes sous le sol ? Cette question a déjà été étudiée à New York avec The Lowline : le premier parc souterrain au monde. Une équipe de projet a investi un terminal souterrain inutilisé depuis 1948. Dans The Lowline Lab, elle a ainsi conçu une manière de faire entrer la lumière du soleil sous le sol. Un processus technologique permet de capter la lumière du soleil dans une coupole en surface et d’ensuite la transporter de manière concentrée sous terre, où elle peut à nouveau se réfléchir. La lumière naturelle arrive ainsi sous le sol et permet de faire pousser de vraies plantes. Ce parc futuriste ouvrira en 2021. La ville de Mexico élabore, elle aussi, un processus de construction ambitieux. C’est là que le projet conceptuel Earthscraper a été imaginé. Il s’agit littéralement d’un gratte-ciel inversé : un bâtiment de 65 étages répartis sur 300 m de profondeur sous la terre. Le seul élément visible en surface est un grand espace en verre dans le centre de la ville. Grâce au verre, la lumière du soleil entre sous la terre et s’immisce loin sous la surface via une gaine centrale dans le bâtiment. L’Earthscraper abritera des habitations,

˼˼ SOCIÉTÉ

ICONIC

Une œuvre d’art pour ION À Harelbeke se trouve l’atelier De Zandberg, un lieu de travail unique pour des artistes handicapés, qui créent des œuvres pour ION, en collaboration avec l’atelier De Galerie.

L’art sans restriction 'Nous voulons vraiment créer quelque chose de monumental.

L’atelier De Zandberg est en ébullition. Les artistes travaillent d’arrache-pied sur leurs œuvres, mais ils devront bientôt faire une pause. Un nouveau projet est en effet au programme : réaliser une grande œuvre d’art pour ION. Le promoteur immobilier a déjà collaboré avec Den Achtkanter et Groep Ubuntu, des organisations engagées auprès de personnes et de familles défavorisées. À Courtrai, elles ont ouvert Atelier Jules, un centre de jour et un atelier de travail pour les adultes handicapés mentaux. À présent, elles vont un peu plus loin sur le plan créatif, en décorant les murs du bistrot de De Wijngaard, un autre projet d’ION à Courtrai. L’idée est là, l’enthousiasme aussi. Il ne reste plus qu’à voir le résultat. " Rassembler tant de personnalités et de styles différents est un véritable défi ", explique Ruben, mentor artistique.

˼˼ SOCIÉTÉ

ICONIC

De Wijngaard De Wijngaard est un projet urbain unique à Courtrai, offrant des espaces de travail et des habitations. Le projet immobilier comprend 5 bâtiments et autant de styles différents, articulés autour d’une place intérieure centrale. Cette zone verte en ville permet de faire de nouvelles rencontres enrichissantes et de rassembler plusieurs générations.

—— La liberté dans l’art " Nous voulons vraiment créer quelque chose de monumental. L’œuvre représentera tant l’environnement que les résidents de De Wijngaard. Leurs portraits, leurs souvenirs et leur charisme alimentent ainsi la création. " Ruben reste toutefois mystérieux sur l’apparence exacte de l’œuvre. " Des plaques de bois, de l’encre noire et de légères notes de couleur. Je garde encore les autres détails secrets ", dit-il en faisant un clin d’œil. ION propose un défi intéressant et une exclusivité aux artistes singuliers. Ils ne sont en effet pas habitués à travailler en groupe. " “Qui suis-je en tant qu’artiste ?” : voilà une question essentielle pour nous. Les personnes qui travaillent ici prennent leurs propres décisions et créent leur propre œuvre. La liberté dans l’art et surtout dans le développement personnel est fondamentale. Comme mentor artistique, je ne fais qu’apporter mon aide et

'L’ambiance ici est géniale.

mon regard critique. Le reste leur appartient. " —— Le besoin de création " Tous les artistes de De Zandberg qui donnent libre cours à leur imagination sont animés par un besoin de création. Leur travail doit se dérouler d’une manière particulière. Nous travaillons uniquement avec des artistes passionnés

DE WIJNGAARD EN CHIFFRES 50 GRANDS APPARTEMENTS 55 APPARTEMENTS-SERVICES AGRÉÉS 1 500 M2 D’ESPACE DE BUREAU MODERNE 1 ZONE VERTE CENTRALE AVEC DES TERRASSES 3 POINTS D’ACCÈS DEPUIS ET VERS LE CENTRE-VILLE

qui embrassent pleinement leur carrière. Pour eux, l’art n’est pas un hobby, mais un véritable mode de vie. " Malgré ce besoin qui les unit, chacun suit une voie totalement unique. De l’art de l’assemblage à partir de montagnes de déchets aux œuvres minimalistes d’apparence fragile, chaque artiste a son propre caractère, ce qui se constate immédiatement dans les espaces de l’atelier. Le mélange des styles et des personnalités se reflète dans les œuvres qui s’y trouvent et seront bientôt installées à De Wijngaard. —— Les personnes Kenny est un véritable fan du feuilleton Familie sur VTM. Il a vu tous les épisodes et visité le plateau de tournage à plusieurs reprises. Son œuvre s’inspire de textes qu’il compile ou qu’il écrit lui-même à propos des acteurs, des actrices, des décors et des scénarios. Kenny évoque avec enthousiasme l’ambiance qui règne dans l’atelier : " C’est très chouette, ici. " Lin est d’origine vietnamienne, mais n’est jamais allée au Vietnam. Pour compenser, elle intègre le plus d’influences asiatiques possible

Ces artistes travaillent pour ION. L’équipe

dans ses œuvres. Elle travaille sur un nouveau

compte près de 20 membres, aussi

projet qu’elle a baptisé " La porte fermée ". Elle

enthousiastes les uns que les autres.

s’inspire d’un film de kung-fu qu’elle vient de voir. Lien est un peu plus timide en évoquant ses œuvres. Ayant du mal à lire et à écrire, elle voit les textes comme des images et les traduit de manière graphique. Son amour de la musique se reflète aussi beaucoup dans son art. Quand nous ouvrons son porte-folio, elle s’illumine. " Oui, une séance photo ! ", s’exclame-t-elle en prenant fièrement la pose. •

˼ ˼ J O YA U X A R C H I T E C T U R A U X

ICONIC

Architecture révolutionnaire Innovant et ambitieux. Créatif et exceptionnel. The Shed à New York et le Zeitz MOCAA au Cap sont uniques à leur propre façon, en repoussant les limites d’un espace ou en mettant le passé et l’avenir à l’honneur.

MOCAA LE CAP En 4 ans, l’architecte britannique Thomas Heatherwick a transformé 56 anciens silos à grains en chef-d’œuvre architectonique. Résultat : Zeitz MOCAA, le musée d’art moderne africain du Cap. Chaque facette du bâtiment rappelle la riche histoire de la ville. À l’extérieur, des fenêtres géométriques sortent de chambranles en béton et représentent la pression exercée sur le grain à l’époque.

˼ ˼ J O YA U X A R C H I T E C T U R A U X

ICONIC

The Shed Centre d’art novateur, The Shed donne une nouvelle dimension aux idées les plus ambitieuses des artistes. Le projet comporte 8 étages pouvant accueillir des galeries, des événements, des ateliers créatifs et de nombreux théâtres. Des battants télescopiques sur rails permettent de doubler la surface du centre. Ses créateurs, Diller Scofidio + Renfro et Rockwell Group, se sont inspirés de " The Fun Palace ", une œuvre expérimentale inédite de 1970.

Métropole emblématique Gratte-ciel, musées d’art, institutions civiques : aucune autre ville au monde ne compte autant de bâtiments que New York. Sa diversité architecturale est énorme et, bien que d’autres villes tentent de le dépasser, son panorama urbain reste inégalé.

˼˼ UN ENTRETIEN

La plus verte d’Europe C’est avec fierté que Mohamed Ridouani explique que Louvain a remporté la Feuille verte européenne 2018 : un prix climatique prestigieux décerné aux villes qui montrent le bon exemple. " Nos efforts et notre manière de collaborer tous ensemble sont récompensés. "

Louvain dynamique Au début de l’année, Louis Tobback a

—— Comment est née l’initiative

remis son écharpe à Mohamed Ridouani,

" Leuven 2030 " ?

le nouveau bourgmestre bien décidé à

Mohamed Ridouani : " Il y a quelques années,

préparer sa ville à affronter l’avenir. L’un

quand j’étais échevin de l’Environnement, j’ai

de ses objectifs est de rendre Louvain

constaté que l’administration communale ne

totalement climatiquement neutre. Il a ainsi

pouvait pas réduire les émissions de CO2 toute

réussi à réunir de nombreux acteurs – dont

seule. Il est impossible de relever un tel défi sans

ION – autour de son programme

collaborer avec d’autres acteurs. J’ai donc pris

" Leuven 2030 ". " Nous aimons travailler

l’initiative de lancer “Leuven 2030”. Il s’agit d’une

dans cette ville tournée vers l’avenir et

organisation qui rassemble la ville, des institu-

nous y lancerons bientôt le projet ambitieux

tions de connaissances, des entrepreneurs, des

Burenberg ", explique le CEO Kristof

institutions semi-publiques, des associations et

Vanfleteren.

des citoyens. Notre mesure de référence a révélé que les deux principales sources d’émissions étaient la mobilité (25 % des émissions) et les bâtiments (60 %). Depuis, un plan de circulation a permis d’augmenter de 30 % le nombre de cyclistes dans le centre. En outre, nous sommes en train de rénover d’anciens bâtiments et de nous occuper de nouveaux projets verts. " Kristof Vanfleteren : " Quand nous avons lancé le projet Burenberg – un site de deux hectares – nous avons été invités à devenir partenaires de “Leuven 2030”. En tant que promoteur neutre en CO2, nous estimons qu’il est important de mettre nos promesses en pratique. Nous le faisons, d’une part, pour assumer notre responsabilité sociale et, d’autre part, parce qu’il s’agit d’un sujet important pour l’environnement. Les citoyens demandent eux-mêmes des produits durables. "

ICONIC

'Les terrains à bâtir sont rares, nous devons donc réfléchir à de nouvelles formes de logement. Kristof Vanfleteren

˼˼ UN ENTRETIEN

ICONIC

12 000 jeunes Voilà le nombre de participants à la marche pour le climat organisée à Louvain. À l’exception de Bruxelles, aucune autre ville flamande n’a compté autant de jeunes dans ses rues pour défendre le climat. " Leuven 2030 " touche clairement toutes les couches de la population.

'L’architecture doit être bonne, mais l’environnement est au moins aussi important. —— La ville a pour ambition de maintenir

—— Les Louvanistes sont-ils ouverts à ces

des prix du logement abordables pour

nouvelles formes d’habitation ?

tout le monde. Comment comptez-vous y

Mohamed Ridouani : " Notre population est

parvenir ?

très instruite, critique et parfaitement capable

Kristof Vanfleteren : " Louvain est l’une des

de raisonner. Je constate que les Louvanistes

villes les plus chères de Flandre. Les terrains à

sont prêts à aller vivre ailleurs, à condition que

bâtir sont rares et la demande est forte, nous

tous les autres éléments de la ville soient bien

devons donc réfléchir à de nouvelles formes de

gérés : espaces verts en suffisance, loisirs,

logement. Burenberg est un grand projet, mais

sport, culture, etc. C’est pour cette raison que

il offre aussi une grande diversité. Il compte

nous voulons mettre la barre encore plus haut.

300 habitations pour plusieurs publics cibles,

L’architecture d’un bâtiment doit évidemment

comme les séniors, les personnes à mobilité

être bonne. Nous devons donc y consacrer

réduite et les étudiants. Des logements so-

beaucoup de temps et de créativité, sans ou-

ciaux côtoient des appartements classiques et

blier l’environnement. Un endroit bien aména-

luxueux. "

gé permet de rassembler les gens et offre un sentiment de sécurité. "

Mohamed Ridouani : " Nous testons également de nouveaux types d’habitation. Nous

Kristof Vanfleteren : " Tout à fait. En outre,

voulons faire des choix intelligents en matière

nous savons que chaque projet a besoin du

de construction, afin d’exploiter de manière

soutien du quartier. Nous avons donc récem-

optimale l’espace de notre ville en pleine ex-

ment organisé une réunion de quartier à Lou-

pansion. "

vain pour parler de Burenberg, et les préoccu-

pations des participants m’ont plutôt étonné.

Mohamed Ridouani : " Nous adaptons en ef-

Ces derniers tenaient à ce que des arbres

fet notre comportement. Au début, les gens

soient plantés pour réduire le niveau local de

sont plutôt réticents. Nous l’avons également

CO2. Nous avons donc convenu de nous rendre

constaté lorsque nous avons présenté le nou-

ensemble dans une pépinière pour choisir des

veau plan de mobilité. Mais une fois que le

arbres. "

changement de comportement s’est appliqué, la plupart d’entre eux en ont perçu les avan-

—— En tant que promoteur immobilier, vous

tages. Louvain est à présent plus sûre et plus

n’êtes donc pas uniquement responsable du

agréable pour les cyclistes et les piétons. "

projet en lui-même ?

•

Kristof Vanfleteren : " Bien sûr que non. Pour réaliser un projet, nous avons besoin d’un permis de bâtir et d’un permis d’environnement. Des règles strictes s’appliquent par exemple sur le site de Burenberg en ce qui concerne les espaces verts. En matière de mobilité, nous constatons un changement : autrefois indispensables à chaque habitation, les places de stationnement ne se vendent parfois plus. Les gens prennent l’habitude d’emprunter des voitures partagées et surtout de se déplacer à vélo. "

Mohamed Ridouani (1979) est né à Louvain de parents marocains. Il a grandi dans le centre et s’est présenté sur la liste du sp.a pour la première fois à l’âge de 26 ans. Échevin pendant onze ans, il a créé " Leuven 2030 " avant de devenir bourgmestre en janvier 2019.

˼ ˼ T EC H N O LO G I E

ICONIC

La méthode ION Pour chaque nouveau projet, l’équipe technique d’ION étudie les possibilités d’utiliser une chaufferie collective durable. Quelque 90 % des projets sont ainsi concernés.

Chauffer intelligemment ensemble Steven Willems, Senior Design & Technical Development Manager, évoque les chaufferies collectives La chaufferie collective n’est pas une

devaient décider à l’unanimité de la rempla-

invention révolutionnaire. Elle existe déjà

cer. Les grandes chaudières de ce type sont

dans les vieux immeubles à appartements

chères et, par conséquent, certains résidents

où une chaudière à gaz est raccordée à

ne parvenaient pas à un accord et devaient

tous les radiateurs. Mais son installation

vivre sans chauffage. Beaucoup de personnes

fait l’objet de nombreuses discussions.

préféraient donc installer une chaudière à gaz

" Pendant un moment, nous pensions qu’il

individuelle dans leur appartement. "

était préférable d’avoir chacun sa propre chaudière à gaz, mais nous revenons

—— ION a-t-il trouvé une solution ?

aujourd’hui sur cette idée ", explique Steven

" Oui. Nous confions la responsabilité de la

Willems. " Nous avons en effet trouvé une

chaufferie collective à un tiers. Ce dernier peut

solution à chaque problème autrefois lié à

ainsi concevoir la chaufferie de notre projet

l’utilisation d’une chaufferie collective. "

et vendre l’énergie générée aux résidents. La tierce partie a donc tout intérêt à faire fonc-

—— De quels problèmes s’agit-il ?

tionner et à entretenir la chaufferie de la ma-

Steven Willems : " Les factures constituaient

nière la plus efficace possible. Les résidents

le premier point de discussion. Avant, il était

ne payeront clairement pas plus cher pour se

difficile de calculer précisément la consom-

chauffer. "

mation par appartement, car la chaleur provenait d’une chaudière centrale. L’usure était

—— Ce système est-il durable ?

également un problème de taille. Une fois la

" Bien sûr. Une seule grande chaudière

chaudière centrale amortie, les propriétaires

consomme moins que 100 chaudières sépa-

rées. De plus, la source d’énergie d’une chaufferie collective peut facilement être changée. En 2030, plus aucune nouvelle conduite de gaz ne pourra être installée. Tous les propriétaires d’une chaudière à gaz devront donc investir dans un nouveau système. Si 100 maisons utilisent une seule chaufferie, il ne faudra en remplacer qu’une seule. Dans notre projet Suikerpark, l’alternative consiste à utiliser l’éventuelle chaleur résiduelle de l’industrie locale. Les pompes à chaleur offrent une autre option écologique en pompant la chaleur dans l’eau souterraine. Nous disposons de pompes de ce type au Waregem Business Park. Pour les promoteurs immobiliers, il est évidemment plus facile d’installer une chaudière à gaz dans toutes les unités et de les vendre telles quelles. Mais nous préférons opter pour une solution durable et éviter la complexité en faisant appel à une tierce partie spécialisée. "

Pionniers à Niefhout Fluvius intégrera bientôt un échangeur géothermique comme système d’énergie dans le projet Niefhout d’ION. L’échangeur fonctionne grâce à deux grandes sources dans le sol, situées à environ 50 mètres l’une de l’autre. De l’eau est pompée dans la première source afin d’en tirer la chaleur et l’eau refroidie est ensuite réinjectée dans le sol. L’inverse se produit en été afin de profiter de la fraîcheur de l’eau souterraine. L’échangeur géothermique sert donc de source écologique aux chaufferies collectives.

˼˼ #ACTION

ICONIC

Passons à l’actION Chaque année, l’équipe de choc d’ION part en excursion. Cette année, les hommes ont opté pour une journée autour de la course, de la boue et de la bière. Les femmes ont quant à elles cuisiné, dégusté de bons petits plats et fait la fête.

Garçons de la gadoue

Regarder une course, boire des bières et s’amuser : la recette parfaite pour une journée entre hommes. Nos collègues ont donc été assister au NoordzeeCross à Middelkerke après avoir rempli leur estomac dans un restaurant de grillades à volonté. C’est donc pleins d’énergie qu’ils ont profité de leur journée, vêtus de leur tenue ION et armés d’une casquette de cycliste pour soutenir haut et fort les coureurs. C’est Mathieu Van der Poel qui a décroché la première place.

Rebelles en cuisine Cette année, les femmes ont préféré jouer avec des couteaux en cuisine. Elles ont appris à préparer des tapas de toutes les origines : orientales, occidentales et méridionales. Ensuite, elles ont pu savourer leurs préparations tout en sirotant quelques verres de circonstance. Et pour les plus motivées, quoi de mieux pour finir la journée qu’une petite sortie à Gand ?

˼˼ #ACTION

Olivier, Business Development Manager, et Alexis, Business Unit Manager : les initiateurs du bureau d’ION à Bruxelles

ICONIC

Rayonnement international L’internationalisation d’ION n’en est qu’à ses débuts, mais l’ouverture d’un bureau à Bruxelles marque une étape importante. Situé à 150 m de la Grand-Place, il facilite les contacts étrangers grâce à sa proximité avec Zaventem.

Bruxelles les affaires tournent

˼˼ #ACTION

ICONIC

En préparation à Bruxelles ION construit actuellement à Anderlecht, à Schaerbeek et dans le quartier européen. L’entreprise a également des projets de nouvelles constructions à Hal et Leeuw-Saint-Pierre. Par ailleurs, de nombreux grands projets sont en cours autour de la capitale, comme la rénovation du site de Panquin à Tervuren et du site d’Acco à Louvain.

—— Le contraste avec vos bureaux du Waregem Business Park est-il important ? Alexis : " Pas tant que ça. Ce bâtiment est durable à sa manière. Après une rénovation en profondeur, il a été en grande partie conservé, ce qui représente aussi une certaine forme de durabilité. L’ancien bâtiment sert aujourd’hui à d’autres fins. Par ailleurs, il s’agit d’un bureau durable en matière de mobilité. Nous nous trouvons juste à côté de la gare centrale et nous disposons d’une seule voiture commune. Les personnes qui ont un rendez-vous à l’extérieur peuvent ainsi tout de même se rendre au travail en train. " —— Cette accessibilité constitue-t-elle un avantage pour vous ? Olivier : " Bien sûr. Alexis et moi habitons tous les deux dans le Brabant flamand, c’est donc plus facile pour nous de venir ici plutôt qu’à Une façade emblématique, une entrée

Olivier : " Bruxelles nous offre également une

Waregem. Nous gagnons une heure et demie

monumentale et une vue magnifique sur

valeur ajoutée, car il n’est pas facile de faire

par jour. "

le centre de Bruxelles : voilà le deuxième

venir certaines personnes à notre siège de

bureau d’ION, inauguré en octobre 2018. Ce

Waregem. Ici, nous sommes proches de grands

Alexis : " Mais nous nous rendons tout de

lieu offre une base centrale idéale à Olivier

fonds d’investissement, des institutions poli-

même à Waregem de temps à autre. Il est im-

et Alexis, qui y suivent leurs projets. " ION a

tiques européennes et belges et de l’aéroport.

portant d’entretenir de bonnes relations avec

toujours eu l’ambition d’être très actif dans

L’endroit idéal pour recevoir des personnes

nos collègues, car nous faisons tous partie de la

toute la Belgique. Bruxelles est donc un

ayant un agenda chargé. Nous nous réunissons

même entreprise soudée. Il y a beaucoup d’in-

choix évident ", explique Olivier.

ici chaque semaine avec les architectes et les

teraction entre les deux adresses : nous avons

équipes de Bruxelles et ses environs. "

notre place à Waregem et certains collègues

—— Pourquoi est-ce essentiel d’avoir un

viennent régulièrement travailler à Bruxelles. "

bureau à Bruxelles pour poursuivre la

—— Vous n’avez pas choisi n’importe quel

croissance ?

endroit de Bruxelles en vous installant dans

Alexis : " Avec plus de 1,2 million d’habitants,

le bâtiment Shell. Pourquoi ?

Bruxelles est le plus grand marché immobi-

Olivier : " Ce bâtiment a un rayonnement

lier de Belgique. Il s’agit de l’une des régions

énorme : tout le monde le connaît à Bruxelles.

où ION est le plus actif, avec le Brabant fla-

En outre, il se trouve en plein centre-ville et est

mand et le Brabant wallon. Grâce à cette

facile d’accès en transports publics. Le bureau

adresse, nous pouvons continuer d’étendre

offre de nombreuses possibilités. Si l’espace où

notre réseau local et être mieux informés des

nous nous trouvons pour le moment devient un

dernières évolutions : nous sommes littérale-

jour trop petit, nous pourrons trouver un autre

ment au cœur de l’action. "

lieu dans le bâtiment pour continuer de croître. "

•

'Ce bâtiment est durable à sa manière.

˼˼ #ACTION

ICONIC

Événement d’inauguration Le 9 mai, ION a ouvert les portes de son nouveau bureau de Bruxelles. Autour de délicieux encas et d’un verre de champagne, tout le monde a fièrement trinqué à la croissance.

BRUSSELS ION better be ready for

Il y a 8 ans, ION était un petit promoteur immobilier de Waregem. Aujourd’hui, l’entreprise ouvre les portes de l’impressionnant bâtiment Shell pour inaugurer son nouveau bureau. Une combinaison parfaite de bureaux ouverts et de salles de réunion fermées.

˼˼ PROJETS

ICONIC

Un plan impressionnant ION a remporté un concours de PPP de la commune de Tervuren avec la société d’investissement flamande PMV. Les deux parties ont reçu le feu vert pour réaménager le site historique de Panquin.

NEW IN TOWN 'Une architecture moderne dans un quartier animé. HAZEE ET VIVESTO OSTENDE AMÉNAGEMENT URBAIN RÉSIDENTIEL LOGEMENTS ÉTUDIANTS 20 appartements 48 chambres d’étudiant Timing Début de la construction, printemps 2019 Surface +2 800 m2 Valeur d’investissement +6 millions EUR Architectes A1 planning ARQ Architecten

'Une nouvelle affectation pour un immeuble historique.

PANQUIN TERVUREN AMÉNAGEMENT URBAIN RÉSIDENTIEL IMMOBILIER COMMERCIAL 100 unités d’habitation Hôtel, bureaux, services et horeca Surface +12 500 m² Valeur d’investissement +60 millions EUR Architectes A33 DE Architecten C+S Koplamp Partenaires PMV (Joint Venture) TREENITY LIEDEKERKE AMÉNAGEMENT URBAIN RÉSIDENTIEL 60 appartements presque autosuffisants 2 niveaux 93 places de stationnement souterrain Timing phase 2 Début des travaux, juin 2019 Livraison fin 2022 Surface +5 400 m² Valeur d’investissement phase 2 +20 millions EUR Architectes FVWW Partenaires RPD

'Appartements de luxe avec vue sur le bois de Liedekerke.

˼˼ LE RÉSIDENT

ICONIC

Le résident Dans chaque édition d’Iconic, nous mettons à l’honneur un résident d’un projet ION. Pour ce numéro, nous avons rencontré Jan Verstraeten : associé au sein de l’entreprise de recrutement de cadres Altior.

La puissance d’une image forte

La première enseigne à intégrer le Waregem Business Park est Altior, une entreprise de recrutement de cadres qui recherche des profils forts pour occuper des postes à responsabilités. Début octobre, celle-ci a déménagé pour s’installer dans ses tout nouveaux bureaux de l’un des prestigieux bâtiments du WBP. " Nous sommes même arrivés un peu trop tôt. La première semaine, nous avons côtoyé des menuisiers et des ouvriers, mais le résultat en vaut clairement la chandelle ", explique fièrement Jan, co-associé d’Altior.

—— Des racines à Waregem

puis quelques années, compte parmi les meil-

L’espace lounge ouvert est parfait

Altior et ION se connaissent bien. L’année

leures de Belgique. Il y a quatre ans, nous avons

pour se détendre ou se réunir en

dernière, les deux entreprises partageaient le

ouvert un deuxième bureau à Bruxelles pour dé-

toute décontraction.

même bureau. Cette année, elles remettent

passer les frontières de la Flandre occidentale et

ça, mais dans un autre endroit. " Quand ION

assurer notre expansion au niveau national. Le

nous a montré les plans du Waregem Business

prestige que nous avons acquis à Bruxelles nous

Park, nous avons tout de suite été séduits. Le

faisait défaut dans notre ancien bureau. "

déménagement dans ce nouveau bureau nous a permis de saisir une occasion unique sans

" Le Waregem Business Park correspond à

recherche fastidieuse. Et nous ne voulions clai-

l’image d’Altior sur tous les plans : ambitieux,

rement pas la laisser passer. "

élégant, de haut niveau et discret. En tant que grand acteur disposant d’un rayonnement

" La localisation est parfaite, car nous sommes

national, nous voulons confirmer notre posi-

originaires de Waregem. De plus, nous avons

tion de conseillers de confiance à nos clients.

l’impression que la ville est en pleine expan-

Pour concrétiser ce rôle, nous devons offrir un

sion. L’industrie y est fortement présente et

contenu fort et afficher un style discret et élé-

son activité économique est en effervescence.

gant. Notre nouvelle adresse nous y aide forte-

Il est donc intéressant de faire croître son en-

ment ", souligne Jan.

treprise dans un tel pôle économique. " —— Nouvelle ambiance —— Conseillers de confiance

" Depuis le déménagement, une nouvelle dy-

" Nous formons une équipe ambitieuse qui, de-

namique règne au sein d’Altior. Même si les

˼˼ LE RÉSIDENT

ICONIC

Élégance discrète Voilà l’atout ultime du Waregem Business Park selon Jan Verstraeten. " Le WBP se veut subtil et raffiné. Il nous permet de créer une image élégante et cohérente. "

'Le Waregem Business Park donne une nouvelle dimension à notre image.

collaborateurs sont les mêmes, l’ambiance est différente de celle de l’ancien bâtiment. Tout le monde est plus enjoué ici. Le côté clair, aéré et ouvert du bureau nous donne de l’énergie. En nous installant dans ce nouveau bureau, nous avons réussi à encore améliorer l’atmosphère de travail. Nous ne nous attendions pas à cela. " " Nos clients et les candidats remarquent aussi le changement. Nous entendons souvent que le bâtiment reflète l’ambiance ouverte inhérente à notre culture d’entreprise. Chaque personne qui y entre est séduite par l’approche élégante et les espaces ouverts. Les conducteurs qui ne font que passer devant en voiture constatent eux aussi que nous y sommes bien. " " Nos attentes ont été parfaitement respectées et notre objectif a été atteint. Le Waregem Business Park donne une nouvelle dimension à notre image. Et nous le ressentons déjà. " •

Jan Verstraeten (à gauche) travaille depuis près de sept ans chez Altior. Avec son associé Christoph Leenknecht (à droite), il est à la tête du bureau du Waregem Business Park. En tant qu’associé opérationnel, il gère les opérations internes quotidiennes d’Altior. L’associée Karolien Van Holder (au milieu) dirige le bureau de Bruxelles.

IN THE SPOTLIGHT

Le Waregem Business Park est le nouveau visage d’ION P R E S T I G I E U X . P É R E N N E . E M B L É M AT I Q U E .