INTERPÔLE n.02
Le magazine étudiant du Pôle Universitaire Léonard De Vinci - FÉVRIER 2015 I
Février 2016 Rédactrice en chef Manon Soihet
Rédaction
Manon Soihet Jonathan Chambers Rodolphe Peruzza Célia Delbard Baptiste Abgrall Marie-Caroline Royet Marion Tonard Sandra Louisnard Ilan Brakha Camille de St Pierre Charles Vanneste Juliette Rolloy Joseph Kfouri Emma Alfandary Julien Banon Guillaume Trebosc
Direction Artistique Rodolphe Peruzza Alexandre Annequin Baptiste Abgrall
Remerciements
Mathilde Debeuf Jessy Robin Lucas Graves - Minutebuzz
II
Édito. par Rodolphe Peruzza
Au delà de ça, d'autres projets communs sont en cours de réflexion, certains sont déjà passés en phase de maturation et vous aurez du concret très prochainement ! Alors ne ratez pas un seul épisode, cette série est addictive et très prometteuse.
Que 2015 nous serve de leçon. Une année difficile à vivre pour le magazine, et une résurrection en fin d'année qui marque le début d'une très longue série de projets. Notre ambition est au plus haut point et nous comptons bien entendu satisfaire vos attentes, vos exigeances.
Pour ce deuxième numéro de la version 2.1, vous retrouverez vos chroniqueurs habituels, mais aussi quelques surprises. Un focus sur un des plus belles associations du Pôle : ADA mais aussi celle d'un entrepreneur plein de talent, qui en a été le président le temps d'un an...
En 2016, nous préparons des collaborations avec Poletech, notre partenaire depuis le début de l'aventure. Une beau duo qui semble bien f o n c ti o nn e r, e t n o us n e comptons pas nous en arrêter là. Vous avez pu découvrir les premières interviews de photographes bourrés de talents et ça va continuer.
Allez, bonne lecture. III
08 I NTER VIEW
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UN PETIT COUCOU DE
15 BIENVENUE
SUR INTERNET
18 FOCUS
24 ADA, AIDER DONNER, AGIR. IV
32 PAIE TON EXPO
34 LE SON
SORT DES ENCEINTES
38
SA MERE LA PUB
42 DES SUCCES
QUI MARQUENT
V
44 À 9615KM
DE CHEZ NOUS
46 PETIT &
GRAND ECRAN
52
EASY CREPES
54 A 344KM DE
NOS ECRANS
58 GEORGES BEST
VI
The Insider
VII
VIII
L’interview. Julien Dudognon Étudiant & Entrepreneur
Je m’appelle Julien Dudognon, 22 ans, je suis étudiant en 5ème année à l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) avec une spécialisation en marketing. J’ai décidé, pour la dernière année, de choisir la majeure entreprendre afin de créer mon entreprise Virtualcom360 qui est une agence agréée Google spécialisée dans la création de visites virtuelles à l’intérieur d’établissements.
par Célia Delbard et Emma Alfandary
IX
Tu as été président d’ADA pendant plusieurs années, dis-nous en un peu plus sur l’association. L’association ADA (Aider, Donner, Agir), c’est plus qu’une simple association humanitaire et caritative, c’est une famille. Les projets que nous mettons en œuvre ont pour objectifs d’aider les personnes dans le besoin. Le point fort de l’association est que l’équipe de bénévoles est composée d’étudiants des 3 écoles (EMLV, ESILV, IIM) ce qui nous donne la chance de dé couv rir des p er sonnes que nous n’aurions pas forcément eu l’occasion de côtoyer dans
un autre contexte. L’association s’est beaucoup développée ces 2 dernières années et le nombre d’étudiants engagés et volontaires pour s’investir dans l’association est de plus en plus élevé ! A titre plus personnel, c’est une grande f ier té que d ’avoir fait partie d’une telle association car nous avons toujours eu la volonté de lier l’utile à l’agréable. Une association comme ADA apporte énormément sur le plan humain. pour le moment.
Tu es étudiant en majeur entreprendre, pourquoi as-tu choisi cette filière ? Cette majeure m’est apparue comme une évidence, après avoir réalisé mon mémoire sur l’entrepreneuriat qui m’a conforté dans l’idée de faire partie de cette aventure. J’ai étudié le marketing, et cette année on développe encore plus nos capacités dans ce domaine … et dans d’autres que je découvre au lieu de me spécialiser dans le digital ou la grande distribution. Je crois qu’être salarié, ce n’était pas pour moi, en tout cas pas tout de suite ! J’ai toujours aimé le challenge (rire) et la majeure entreprendre s’est présentée à moi comme tel. Les cours dont nous disposons
en 5ème année nous donnent certaines clés pour mieux développer notre entreprise, on y développe des connaissances sur le monde des start-up, on y rencontre des entrepreneurs qui nous font part de leurs expériences, et on y construit un vrai réseau. Les professeurs sont pour la majorité des personnes ayant une ou plusieurs expériences entrepreneuriales à leur ac tif. Du coup, ca aide à développer notre projet avec des nouvelles perspectives, on nous challenge en permanence.
Tu es au cœur de l’esprit de transversalité du PULV qu’est-ce que ça t’apporte au quotidien? La transversalité est essentielle, car dans un projet tu dois t’entourer de personnes avec des compétences complémentaires. Quoi de mieux que de réunir dans une même équipe des managers, marketeurs, ingénieurs et des spécialistes
de la communication digitale ? Cette transversalité si importante, on la retrouve dans la majeure entreprendre et elle est à l’origine de la richesse de cette filière, de l’effusion d’idées, de la coopération …
X
L’entrepreneuriat pour toi ça signifie quoi ? Co m m e l e d i t R e i d H o f f m a n , entreprendre c’est « sauter d’une falaise et construire un plan pendant la descente ». J’aime bien cette métaphore et je la trouve pertinente (sourire). Pour moi, l’entrepreneuriat c’est une aventure dans laquelle tu te lances et dans laquelle tu es prêt à échouer quelques fois avant de réussir ! Je pense que
l’essentiel, c’est apprendre de ses erreurs et ne pas les reproduire. Etre entrepreneur n’est pas inné, ça ne s’apprend pas non plus … il s’agit de développer sa réflexion, son analyse et son état d’esprit. Ce que tu apprends en cours, c’est de la théorie. Etre entrepreneur c’est avant tout passer à l’action : tester, tester, tester, et apprendre !
Qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer dans l’aventure ? C’est avant tout un challenge et la volonté de travailler dans des projets qui m’intéressent réellement et sur lesquels je peux vraiment voir l’impact de mon travail, ce qui est rarement le cas quand on travaille dans une grande entreprise. J’ai beaucoup d’idées et être dans une p er sp e c tive
d’innovation est tellement enrichissant personnellement. Il faut tout créer du début à la fin, tout inventer, chercher et tester ! On apprend tous les jours, on d é co u v r e d e s d o m a i n e s , d e s métiers, des technologies et on a l’impression d’évoluer en continu.
On est joueurs, pitch nous ton projet ! Les gens recherchent de plus en plus l’efficacité, la sécurité, le gain temps et donc d’argent. Virtualcom360 |Agence agréée Google propose de réaliser des visites virtuelles d’établissements professionnels grâce à la technologie Street View de Google. Pour les gérants (de bars, restaurants, hôtels, salles de sport, etc), il s’agit de faire découvrir l’intérieur de
l’établissement en vue d’attirer et séduire de nouveaux clients qui pourront entrer en immersion dans les locaux. Pour l’utilisateur, c’est par exemple la possibilité de visiter à distance et en quelques clics l’hôtel à l’autre bout du monde dans lequel il compte séjourner ou encore le restaurant dans lequel il désire réserver une table.
Dans 10 ans tu te vois à la tête d’un empire, bien caché derrière un bureau ou à l’autre bout du monde, un sac à dos sur le dos ? L’avenir nous le dira, je pense qu’il est rempli d’opportunités. Et puis, pourquoi choisir ? L’option « à la
tête d’un empire » et l’option « sac à dos » peuvent très bien coexister non ? (sourire)
virtualcom360.com
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Un petit coucou de ... par Charles Vanneste
...C orée D u S ud Bonjour à tous mes amis backpackers ! Aujourd’hui je vous emmène dans le pays des kimchis, j’ai nommé, la Corée du Sud ! Lucile BLONDEL a choisi de faire son échange de 3ème année pour l’EMLV dans notre université partenaire, SKKU, Séoul. > Hello Lucile, alors dis-nous pourquoi as-tu choisi la Corée du Sud ? Je rêvais de partir en Australie puis j’ai réalisé que c’était hors de prix et que ce n’était pas dans ces conditions que je voulais le faire. Je m’intéressais aux pays du Nord, puis j’ai réalisé que XII
B
j’avais la chance de partir à l’autre bout du monde, toutes les portes s’ouvraient à moi. Je me suis donc tournée vers l’Asie mais la Chine ne m’intéressait absolument pas et là, m’est apparue la Corée du Sud ! Pays dont je ne connais quasiment rien, en très fort développement et avec un important patrimoine, j’ai donc commencé à me renseigner auprès des anciens et je n’ai eu que des retours positifs. Alors après avoir longuement pesé le pour et le contre, la distance, la différence culturelle, j’ai décidé de sauter le grand pas et de me lancer !
> Comment s’est déroulée ton immersion ? L’immersion a été très difficile ou plutôt la séparation avec mes proches. Je n’ai réalisé qu’une fois sur place que je n’avais pas anticipé ce voyage et préparé mon esprit à vivre cette
expérience. J’ai donc mis du temps à accepter que je resterais là pendant 4 mois mais j’ai fini par m’y faire et je ne regrette pas mon choix, c’est un pays extraordinaire.
> J’imagine que tu as été un peu perdue au début ? Le séjour a difficilement commencé, je suis arrivée à l’aéroport complètement désorientée avec des signes coréens partout et il a fallu réussir à trouver l’auberge de jeunesse seule, sans internet et dans une ville où rares sont les gens qui parlent anglais. De plus, ils n’ont pas du tout le même système d’adresse que nous. Ils ne
connaissent même pas le nom de leur rue ! J’ai dû trouver un appartement sur place avec mes colocs parce qu’il faut absolument visiter avant de signer un contrat donc dans la précipitation on a pris un appartement vide. Je vous laisse imaginer la galère pour trouver des meubles… mais on s’en est sorti !
> Et la vie de jeune expatriée c’est comment ? Galère mais bien marrant, c’est là que tu comprends que la vie en France est très facile. Il faut faire les courses, ranger et se débrouiller avec le peu que tu as. Tu te rends compte que tes parents banquent tout le temps et que là c’est ton tour. Après c’est génial de pouvoir s’immerger complètement dans la vie du pays, tu comprends surtout que la logique coréenne est complètement
à l’opposé de la nôtre. Par exemple, il faut absolument être en couple pour être bien vu mais interdiction de se voir chez l’un ou chez l’autre avant le mariage. Ce n’est qu’une anecdote parmi tant d’autres. Je pense surtout que cette expérience te fait grandir, tu réalises que tu es ton propre chef, que tu dois être autonome et t ’adapter à un tout autre monde.
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> Étant en Asie, as-tu mangé des choses étranges ?
> Et est que tu as eu l’occasion de voyager ?
Les Coréens ne sont pas les plus étranges culinairement parlant, ils sont fan de chicken and beer et mangent du riz à toutes les sauces, tout le temps, par tout, mais on finit par s’y habituer. Ils adorent la cuisine épicée donc ça limite les choix parce que quand ils te disent que c’est « a little spicy » tu es déjà aux 3 piments sur la boîte Old El Paso… Après leur grande spécialité c’est le kimchi, du chou macéré, ils en mangent tout le temps et ça déboîte. Je pense que le plus étrange, c’est de manger des poulpes vivants, je ne l’ai pas fait, beaucoup trop peur !
Je n’ai pas beaucoup voyagé parce que toute ma famille est venue me voir donc j’ai plus fait guide touristique ahaha. Je suis allée dans le sud de la Corée et c’est beau mais rien d’extraordinaire, je pense que le plus intéressant restent les temples et les palais. > Tu reviendras du coup ? Possiblement ! Mais j ’ai encore plein de pays à visiter avant de faire celui-là de nouveau même si ça a été une super expérience et que je recommande vivement cette destination.
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Bienvenue sur Internet. par Baptiste Abgral
Bienvenue sur la rubrique qui parlera de ces sites internet qui sortent du lot. Créés chaque jour par des agences de communication du monde entier, ils ont tous ce petit truc en plus qui leur permet de marquer les esprits !
CLOUD OVER CUBA THE MARTIN AGENCY > cloudsovercuba.com
manière interactive d’apprendre les petits détails de ce temps de crise, animé par des images archives et un orateur. On est tout de suite plongé dans une ambiance de dossier classifié d e la CIA (un p eu co mm e dans Call of duty black ops mais pour de vrai). Un grand bravo pour ce site réussi qui a remporté un prix décerné par FWA.
Le site Cloud over Cuba es t un site documentaire retraçant les événements de la guerre froide entre les Etats-Unis d’Amérique et Cuba. (Le grand match opposant John Fitzgerald Kennedy à Fidel Castro) Le site internet propose de
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DNB BOLIGREISEN > boligreisen.no DnB NOR est la plus grande banque et entreprise du secteur financier de Norvège. Avec une telle position, la firme s’est payée un site internet qui mélange pub et renseignements clients. C’est un site vitrine, le seul but est d’arriver en bas de la page. Le scroll est animé en background. C’est génialement explicite et facile ! Tous les sites bancaires devraient proposer cela mais comme LCL le dit si bien dans ses pubs « faut pas rêver » !
THE DNA PROJECT by HELLO MONDAY > jviewz.com The DNA project est un super concept de création de son. C’est un album collaboratif et on y retrouve également le partage de musique. On trouve sur le site une timeline et on peut voir tout le procédé de création des morceaux, la plupart des morceaux disponibles sont plus dans les sonorités techno mais le plus impressionnant reste de chercher les différentes sonorités dans les vidéos précédentes. On salue aussi la charte graphique de ce site, car elle est très claire et non plonge dans l’expèrience.
THE VANISHING GAME > thevanishinggame.wellstoried.com The vanishing game est un récit sponsorisé par Range Rover, une histoire racontée avec une voix off et le texte qui défile sous nos yeux. On y voit des vidéos, des photos pour animer le récit. La charte graphique et l’ambiance sonore sont ultra réussies. Tout est fait pour que vous voyagiez dans une Ecosse superbe où chaque paysage est un régal. Le site étant entièrement rédigé en anglais, il requiert un minimum de notions dans la langue même s’il reste relativement compréhensible. Le seul point négatif repose sur la longueur de l’histoire qui est néanmoins intrigante. XVI
OVER THE TINY HILLS by MC BESS > overthetinyhills.com Over the tiny hills est le site du groupe The dead pirate, le groupe de l’artiste Mc Bess, un illustrateur français collaborant avec les plus grandes marques. Le site nous met en face d’un phonographe qui passe un morceau des Dead pirates. Mais la touche de l’artiste nous emmène dans son univers, ceci nous fait vivre une expèrience sonore et visuel. À l’aide de mini jeux il rendorce l’expèrience interactivite du site.
SONS OF GALLIPOLI by JAM3 > sonsofgallipoli.com Po ur l es 10 0 ans d e la B at aill e d e G allip o li, un documentaire interactif a été créé par le groupe Kale. Il relate les histoires de deux mères, une Turque et l’autre Australienne, ennemies durant la Première Guerre Mondiale. Le film peut être observé comme simple vidéo ou alors les utilisateurs peuvent chercher à en apprendre davantage en fouillant le contenu su site, en effet on y trouve des images d’archives fascinantes. La charte graphique réutilisant la double exposition est très bien faite, c’est comme si le présent des gens était raconté à travers l’histoire de leur pays.
YUME > unseen-music.com YUME est un album d’Helios, et pour la sortie du disque ils ont décidé de créer un petit site internet musical reprenant les morceaux de l’album. Primé pour sa légèreté et son graphisme, tout repose sur sa simplicité, dans un design minimaliste efficace. On se prend vite au jeu de bouger les collines volantes (comme dans avatar) pour découvrir les différentes pistes et ef fets sonores qui nous sont proposés. Un p e u d e d o u ce u r d a ns ce m o n d e d e b r u te s . XVII
XVIII
Focus. par Rodolphe Peruzza
Jessy Robin
J ess y, 25 ans , es t p h oto gr ap h e de formation. Il est arrivé à l’IIM directement en deuxième année et a intégré l’axe web & e-business, par pure soif de connaissance ; il aime beaucoup l’idée d’avoir beaucoup de cordes à son arc. A sa sortie de l’école photo, il a commencé un BTS design graphique qu'il stoppé au bout de 6 mois car il avait décroché à l’époque un poste de photographe. Et le voilà maintenant à Léonard de Vinci.
Cette année, Interpôle a décidé de mettre en valeur le lien fort qu’elle e nt r e t i e n ave c s o n ass o ci at i o n partenaire, c’est pour ça qu’à chaque numéro, vous aurez l’occasion de découvrir les talents bien cachés de ces photographes exceptionnels. Vous les connaissez en soirée, vous profitez d’eux pour vous faire prendre en photo, mais il est maintenant temps que vous découvriez la nature de leur travail de photographe, à l’extérieur du Pôle.
Crédits photo : Jessy Robin. Tous droits réservés XIX
Parle-nous un peu de ta formation ! Comment es-tu arrivé à faire de la photo ? A la sortie de la troisième, on te demande de faire un choix. J’étais déjà passionné par le cinéma, et tu vois à la fin de chaque film, dans le générique, il y a toujours ce fameux « Directeur de la photographie »… Je crois que ça a déclenché quelque chose en moi puisque j’ai choisi de partir en CAP Photographie. Ca a été pour moi une vraie découverte, j’étais comme un gosse ! O n a co mm e n cé p ar é tu di e r la photographie argentique, avec tous ses procédés de développement. Je pouvais faire ce que je voulais de
mes photos, de la post production en réel ! C'était nouveau pour moi et j'ai adoré ! J'ai donc poursuivi par un BAC Pro Photographie pour avoir encore plus de connaissances et être toujours dans cet univers que je trouvais fantastique. J’ai ensuite compris la véritable signification du "Directeur de la photographie". C'est le mec qui gère toute la lumière d'un film (Ouah il est chaud) on va dire que c'est un peu mon rêve de finir directeur photo mais c'est un cercle assez fermé et je pense avoir besoin d'apprendre encore !
Qu’est-ce que tu as comme matériel photo ? fasciné par mon 50 mm, il faisait tout ce que je lui demandais, sans faire la moue, et en plus découvrir la photo avec une focale fixe c'est le pied ! Mon dernier achat en date c'est le Canon 5D mark II, du très haut de gamme, un vrai bonheur de travailler avec. Maintenant, je regrette juste mon 50 mm !
Mon tout premier appareil photo était un argentique, un Nikon F90 avec un objectif 50 mm (Ce qu’on appelle un focale fixe, ndlr) que j'ai acheté dans une boutique à côté du centre Pompidou. Je m'en souviens comme si c'était hier ! Un an après j'ai donc acheté mon premier numérique, le Nikon D200 sans objectif. J’étais
XX
Tu nous as habitués à des paysages surréalistes avec une ancienne série. Là tu défies complètement les lois de la gravité en nous propulsant dans une nature fracturée. Tu peux nous parler de ce nouveau projet ? J’aime bien l’univers que tu peux créer autour d’une photo, et surtout changer l’aspect d’un paysage que l’on peut voir tous les jours sans remarquer ses particularités. Cette nouvelle série me donne envie d’aller encore plus loin dans le surréalisme tout en gardant une certaine cohérence dans la série comme la verticalité d’un paysage,
qui lui ne l’est pas. Les opposer aussi avec un aspect de paradis de divin pour la série sur la mer et un autre ressenti, plus sombre, plus renfermé, être limite sous terre sur la série en forêt ! J’aime vraiment beaucoup le sentiment que tu peux apporter à la personne qui regarde ces photos et je veux en jouer !
Ton meilleur souvenir en tant que photographe ? Mon tout premier développement en couleurs avec un argentique. C’est tout simplement fou comme procédé et j’adore la folie ! Imagine crée une image qui est là pour être regarder être ressenti avoir l’admiration de ces personne qui la regarde et bien dit toi que tout ça a été développement dans le noir complet je parle du développement pas de la prise de vue. Le paradoxe de la photographie argentique il te faut plein de lumière pour pouvoir la prendre des photos
mais au contraire il t’en faut pas du tout pour pouvoir la développé ! C’est un sentiment incomparable. Tu passes du temps à développer tes photos dans le noir, en te disant qu’à la lumière, elles seront admirées (enfin, tu espères) par les spectateurs, qu’ils vont peut-être ressentir ce que tu as voulu faire passer comme émotion. C’est un challenge technique et artistique, pour un photographe, il n’y a rien de tel.
X XI
D'autres projets en cours ou à venir ? Je pense continuer cette série que j’apprécie vraiment, me libérer d’un sujet quelconque et vraiment chercher à mettre une ambiance dans une série. C’est ce qui m’anime encore
plus à continuer la photographie et je prends réellement du plaisir à faire celle si donc je vais la continuer ! La suite arrive bientôt !
Il y a un endroit/un modèle que tu rêves de photographier ? La Mongolie est un paysage m’intrigue beaucoup. J’aime ne pas suivre les codes donc oui je pense que ce
serais mon rêves de partir faire un reportage photo là-bas.
Tu passes beaucoup de temps en post production ? Je passe plus de temps en post production qu’en prise de vue. Je crée l’univers de mes photos en post production, c’est important pour garder une certaine cohérence, une constante dans tes séries. Au début j’avais beaucoup de mal à me faire a
l’idée de toucher à la réalité parce que quand tu photographies quelqu'un ou quelque choses, tu captures la réalité. Mais la post production t’apprend à avoir un autre regard, qui offre plus de liberté dans tes créations !
X XII
Des photographes qui t’inspirent ? Je ne regarde pas spécialement les travaux d’autre photographe même si je suis toujours sur Tumblr, Behance et tous les réseaux sociaux ou la culture visuelle est présente. C’est cette culture visuelle qui m’inspire,
et m’aide à avoir toujours un regard bien par ticulier sur tout ce qui m’entoure. Illustration, graphisme, mode, typographie, design, photo, vidéo... Internet est mon musée !
Un conseil à donner à un débutant ou quelqu’un qui souhaite se mettre à la photographie ? Le conseil que l’on m’a donné, c’est de pratiquer un maximum. Même si souvent tu trouves tes photos nulles ce qui est ton propre avis et souvent pas celui de tout le monde. Pratiquer
nuit et jour, voilà mon conseil. Et si tu veux des conseils théoriques vas demander à Poletech ! Un grand merci d’ailleurs à cette superbe association qui m'a accueilli les bras ouverts.
X XIII
ADA - Aider, donner, agir par Manon Soihet
Ce mois-ci nous rencontrons ADA – Aider, Donner, Agir, association humanitaire et caritative du Pôle Universitaire Léonard de Vinci. C’est une des asso les plus importantes du Pôle tant par ses actions que son nombre de membres ! Nous vous laissons la découvrir par le biais d’une interview des membres du bureau : Gwenaelle Le Magny, Antoine Rivet, Antoine Martin, François de la Porte des Vaux, Anais Lemos, et Aurélie Piriou.
X XIV
Quel est le rôle de ADA ? Présentez-vous en quelques mots. ADA c’est une association humanitaire et caritative du pôle, impliquée dans de nombreuses actions grâce à ses différents partenaires. Sur l’identité même, à propos de ce qu’on est et ce qu’on représente, on s’axe sur des valeurs assez solidaires et communes, on travaille beaucoup sur le côté « mise en commun des choses », sur le côté famille et sur les liens entre les personnes. L’importance des relations entre les êtres humains est un point fondamental, notre force c’est notre volonté d’aller vers l’autre. ADA est
avant tout une grande famille qui va à la rencontre des personnes qui ont réellement besoin de ce contact humain là. Le concept même repose sur le fait de faire du bénévolat. Il existe une double sensibilisation : on propose des choses certes mais ce sont des étudiants qui font ça, qui aident et c’est fédérateur ! D’ailleurs regardez le nombre de personnes qui viennent aux collectes, qui font des actions…
Nouvelle année, nouveau bureau : comment se passent vos "relations" ? Dans toute association il y a des hauts et des bas mais on arrive à faire avec. On a pleins d’idées, chaque membre se complète de par son vécu et sa formation.
Ça a été bizarre de reprendre le bureau, devoir prendre des décisions à six, c’est pas tous les jours facile ! En revanche, le fait qu’on soit amis nous aide beaucoup.
Pas trop de difficultés pour gérer une asso qui comporte tant de membres ? Ce n’est pas toujours évident de rassembler tous les membres il y en a forcément qui sont plus impliqués que d’autres. De même c’est difficile d’avoir des membres à fond sur toutes les actions mais la communication fonctionne bien. Dès qu’on a des messages à faire passer on utilise le plus de médias possibles de façon à toucher tout le monde.
On essaie de proposer plein de missions à nos membres même si déjà pour nous c’est difficile de nous y retrouver. On peut avoir du mal à relayer les infos étant donné que nous se savons pas toujours comment leur annoncer tant il y a de choses à dire… Quelle va être la façon la plus adéquate de les tenir informés ?
X XV
Pas trop de difficultés pour gérer une asso qui comporte tant de membres ? (suite) Il y des membres invisibles, mais ceux qui nous manqueraient le plus sont les actifs qui décideraient un jour de disparaître. La difficulté cette année repose sur le fait qu’une grosse partie des membres très actifs est maintenant en 5ème année. De ce fait on a du apprendre à donner des responsabilités pour que de nouveaux membres soit à même de gérer leurs propres projets. C’est carrément du management, l’idée c’est de faire faire des tâches aux gens sans qu’on soit tout le temps à leurs côtés. (Ce n’est pas forcément
évident pour les gens qui ne viennent pas de l’EMLV) On a beaucoup de membre qui sont dans l’attente – « vas y lance-toi, monte ton projet ! » – et ils n’osent pas forcément même si on essaie de les booster ! On responsabilise un maximum les membres et on les soutient dans leurs projets. On a eu cette chance nous avec le voyage humanitaire en Serbie par exemple. C’est parti d’une pause clope et on s’est lancé car Alexandra Dubuc et Julien Dudognon nous ont fait confiance.
Quels sont vos projets à long terme ? Nous aimerions qu’ADA soit aussi présent voire même plus que maintenant. Nous voulons avoir de plus en plus d’associations partenaires, et que les partenariats actuels perdurent et afin de faire davantage d’actions. L’idéal serait de réaliser une action par semaine (Ac tuellement cela pourrait se faire mais nous n’avons pas le membres pour !). Nous cherchons à maintenir au
maximum les relations avec nos partenaires pour cela. Nos objectifs sont de sensibiliser et mobiliser toujours plus d’étudiants pour faire du bien à la société. Si ADA souhaite devenir réellement une association pérenne sur les années à venir, il faut absolument qu’il y ait une continuité entre nos actions et avec nos partenaires.
Et à court terme ? Tout d’abord nous avons toujours nos p’tits dej mensuels ! Chaque premier mardi du mois, ne l’oubliez pas ! Nous aimerions mettre en place avant la fin de l’année une formation premiers secours avec un intervenant de la Croix Rouge pour apprendre les premiers gestes aux ADAIENS ET PULVIENS. Nous participons fréquemment aux actions réalisées par Handi’partage avec la ville de Courbevoie. D’ailleurs nous sommes des partenaires privilégiés pour la journée de sensibilisation au handicap organisée en mars. Beaucoup
d’activités sont organisées par la ville et ADA sera la pour la logistique et pour aider sur les différentes activités. Nous allons également participer à la course « No finish line » à Paris organisée par siemens sur cinq jours. Il est possible de courir 24h/24 et chaque kilomètre couru rapporte 1 euro. Nous allons aussi reprendre les distributions de repas avec L’Armée du Salut basées sur le bénévolat. Nous avons de nombreuses autres actions en perspectives.
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Une invitation pour participer à la collecte des Resto du Cœur en avril La journée des léolympiades paralympiques : l’idée est de reprendre le principe des léolympiades mais de les connoter paralympiques L’encadrement de rencontres sportives Kiwanis entres des collégiens et des personnes handicapées. La course des Héros organisée par Magev (Nous avons d’ailleurs créé un pôle courses à objectif solidaire en partenariat avec Leorunning club) Et bien d'autres...
ADA prend de plus en plus d'ampleur au fil des années, comment expliquezvous ce "succès" ? On l’explique pas on le vit ! Julien Dudognon et Alexandra Dubuc en sont à l’initiative grâce au boulot qu’ils ont fait l’année dernière. Cette année on était déjà bien avancés, il fallait juste mettre un petit coup de boost. Ils ont pris le risque de passer de vingt
membres à soixante membres. Ils ont vraiment bien motivé les troupes et le mouvement s’est fait tout seul. Pour notre part on a eu le courage de sortir un peu de nos gonds, on est passé de soixante à quatre-vingtdix membres pour continuer sur
X XVII
leur lancée. L’association prend de l’ampleur grâce aux actions réalisées, les membres se rendent compte d’à quel point c’est cool de réaliser des actions, et c’est un cercle vertueux, ils s’entrainent entre eux ! De même nous avons l’occasion de créer de forts liens avec les partenaires et cela nous aide également beaucoup ! Nous communiquons beaucoup sur
notre joie de faire les actions, et c’est un cercle vertueux : nous sommes heureux de le faire donc nous le montrons ce qui entraine les gens à nous rejoindre. Notre nouvelle identité visuelle est aussi un petit plus non négligeable, et notre couleur de pull attire bien l’œil !
Êtes vous individuellement ou collectivement impliqué dans d'autres associations ? ADA nous prend tellement de temps que nous préférons nous consacrer totalement à l’association. Il y a beaucoup de choses à faire, à penser
et faire partie d’une autre association empièterait sur le temps que nous dédions à ADA.
Etes-vous ouverts à des nouveaux projets ? Avec des étudiants qui ne sont pas de l'asso, par exemple... Oui nous sommes prêts à aider des étudiants qui ne font pas partie de l’asso ! Par exemple nous aidons les étudiants participants au 4L trophy, et
nous souhaiterions les aider davantage encore. Donc n’hésitez pas si vous avez besoin de nous !
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Aider, donner, agir, c'est aussi... "Famille, rigolade & bière" "Service, amour & passion" "Famille, humour & bÊnÊvolat" "Volontariat, famille & plaisir" X XIX
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The Outsider
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Paie ton expo par Ilan Brakha Mesdames Messieurs, Cet article se consacre au expositions parisiennes du moment. On connait tous ces moments d’ennui total à ne rien faire ! Désormais, partir en escapade dans Paris pourrait être LA solution pour éviter ces journées pénibles. WARHOL : Unlimited (Mister PopArt) Nous connaissons tous ce bon vieil Andy Warhol… Ce personnage totalement délirant hors de notre réalité (un artiste dans l’âme quoi !), reconnu par son travail de peintre, ses productions cinématographiques ainsi que ses liens avec les grands intellectuels et les célébrités hollywoodiennes. Il nous en a montré de toutes les couleurs ! Et bien pour la première fois en Europe, le Musée d’Art Moderne de Paris nous consacre, l’une des oeuvres les plus mal connues et des plus énigmatiques de notre cher Andy. Son nom est « Shadows » (histoire encore de rajouter un peu de mystère.. IL EST FOU !) et elle est composée d’une
centaine de toiles sérigraphiées de 17 couleurs différentes étalées sur un mur de plus de 130 mètres de long (WTF ?!). Ne me demandez pas pourquoi il a fait cela, même lui n’en sait strictement rien ! « On passait de la disco durant le vernissage, je suppose que ça en fait un décor disco ». On remercie l’intervention du Monsieur ! C’est une exposition abstraite et à vrai dire troublante, mélangeant mélancolie et perplexité mais qui attire tout de même notre regard admiratif face à cette composition et nous immerge dans l’univers du King of Pop Art.
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L’art Dans Le Jeu Vidéo (Geekomania) D’après vous, le jeu vidéo est-il un art ? Eh bien OUI et cette exposition nous le prouve ! C’est ce que propose le Musée Art Ludique jusqu’au 6 mars 2016. Nous sommes transportés dans l’univers vidéoludique des jeux vidéo à travers plus de 800 œuvres et installations (Ok, les mecs ne déconnent pas). Entre esquisses au crayon, aquarelles, sculptures, peintures et autres techniques traditionnelles ou numériques, cette expo nous embarque tout droit dans l’univers des artistes virtuoses qui créent les jeux vidéo. Des jeux interactifs sont proposés tout au long de l’exposition, comme marcher dans Paris à l’époque
de la révolution grâce au graphisme d’Assassin’s Creed Unity. C’est carrément une invitation au voyage qui nous est proposée ! Des travaux de paysages juste magnifiques qui émerveilleront vos yeux, la création de créatures imaginaires et de nouveaux héros plus bad ass les uns des autres ! Et ouais, comparé à ce que tu as connu quand tu étais gamin (Rayman, Mario Kart…) et à ce qui est fait de nos jours, tu te demandes bien pourquoi ta mère n’a pas attendu quelques années avant de te mettre au monde…
Star Wars, l’exposition contre-attaque (Venez rejoindre le côté obscur, on vend des cookies !) C’est bien à la galerie Sakura, que le côté artistique de la force s’exprime ! Les personnages de Star Wars rejoignent le centre de Paris pour un évènement qui s’annonce prometteur ! Douze mois ont été nécessaires pour mettre en place cette exposition. Un travail colossal qui intéressera autant les plus grands fans de la saga que les geeks (Sortez de chez vous les gars !), les amateurs d’art
comme les collectionneurs. 36 artistes nous dévoilent leur travail contemporain, décalé et même surprenant comme l’artiste Alexandre Nicolas qui a choisi de produire une installation de 12 totems de 2,50m de haut (Faut bien s’occuper dans la vie !) à l’image du plus célèbre de tous les vilains… DARK VADOR ! (Roouuh tchiiiiih !). Alors n’attendez plus !
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Le son sort des enceintes par Jonathan Chambers
Adèle, aurais-tu l’obligeance de sortir un album dans lequel tu ne nous embeterait pas avec une énième rupture, s’il te plaît ? Tu devrais même commencer à te remettre en question, parce que, pour que ça parte systématiquement en cacahuète comme ça, tu dois avoir ton lot de responsabilités. Sur ce, petit throwback (comme tout le monde) des albums qui nous ont fait kiffer en 2015. Liste non exhaustive.
X X XIV
FOALS What Went Down Rappelle-toi, mais si, quand tu étais au collège/lycée, de leur gros carton Cassius, ou encore de Spanish Sahara sur leur deuxième album. Une fois de plus les Foals frappent fort et reviennent avec What Went Down, leur cinquième opus. On tendra particulièrement l’oreille sur Birch Tree et on se laissera porter par leurs mélodies et riffs un peu plus énervés qui réveilleront l’ado rebelle qui sommeille en toi.
THE DØ Shake Shook Shaken Reconnaissons-le, on avait bien kiffé étant ado à notre premier festoch lorsqu’ils jouaient On My Shoulders, et c’est avec plaisir qu’on prend part à l’écoute de ce nouvel album, bien plus mature que A Mouthful, mais qui devrait sans doute te donner l’envie de réécouter leurs premiers sons.
DISCLOSURE Caracal Pas besoin d’en faire des caisses, tout le monde s’accorde à dire que les deux frères sont excellents, et ils ne nous font pas mentir avec ce deuxième opus, chargé en featurings plus lourds les uns que les autres, sur des petits airs de musique de porno hongrois des années 80.
CASSEURS FLOWTERS Comment c’est loin On ne va pas se refaire tout le film, et les détracteurs commenceront à dire que que le concept s’essouffle, et, même si c’est un risque, on n’y est pas. Le duo parvient à merveille à mettre en chanson la remise en question de trentenaires qui ont oublié de faire quelque chose de leur vie, en trouvant les mots justes. Un deuxième album bien réussi.
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HIPPOCAMPE FOU Céleste Après Aquatrip en 2013, il était temps que le jeune lyonnais revienne nous caresser les tympans avec ses textes poétiques et pleins de sens. Artiste montant mais encore peu connu du grand public, il a récemment fait financer le clip de Mes Echecs sur la plateforme de financement participatif Ulule. Bref, cours écouter, tu ne le regretteras pas. On aime particulièrement la ré-interpretation du Tourbillon De La Vie de Jeanne Moreau dans Arbuste Généalogique, une belle façon de clore l’album.
ODEZENNE Dolziger 2 Vous reprendrez bien un peu de rap français ? Bon, là, il est peu probable que tu sois passé à coté, surtout vu le boucan qu’a fait Konbini à la sortie de leur album, mais Odezenne is back, et on en remercie le ciel. Ça commençait à faire un peu longtemps, et l’album est malheureusement un peu court, on se permettra donc de le mettre en boucle, direct.
IBRAHIM MAALOUF Red and Black Light Ok, ce type est juste un ovni. Libanais trompettiste (avoue tu t’y attendais pas à celle là), Ibrahim Maalouf a surtout fait carrière en composant des musiques de film, notamment pour Yves Saint Laurent, de Jalil Lespert, ce qui ne l’a pas empêché de produire 8 albums persos depuis 2007, dont trois en 2015. Pour une première écoute, on te conseille sa reprise de Run The World, de Beyonce, vachement stylée, mais profites-en quand même pour consacrer 10 minutes à l’écoute de Beirut. Puissant.
SALUT C’EST COOL - Sur le thème des grandes découvertes Deux pour le prix d’un. Salut c’est Cool, à qui on doit le nom de cette chronique, revient avec sa techno très 90s bien déjantée sur un double album, pour le plus grand bonheur de tes prochaines soirées. En revanche, si tu préfères les befores à base du dernier remix de Kygo, tant pis pour toi, tu n’y trouveras pas ton bonheur.
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FILS UNIQUE Building Bridges Petit prodige de l’électro française, Fils Unique avait déjà envoyé du lourd avec son EP Foggy Lagoon en 2013 et ne déroge pas à la règle avec Building Bridges. Un peu moins minimal que ses productions précédentes, cette nouvelle perle te fera moins planer mais tout autant kiffer. On apprécie particulièrement Hometown (avec Za, inconnu au bataillon) et on reprendra une petite part de Somewhere, On A Roof. Merci.
JAMIE XX In Colour Premier album, et pas des moindres. Tu as sûrement eu l’occasion de le découvrir il y a quelques années notamment avec son shuffle d’Adèle sur Rolling in the Deep, plutôt efficace. Le voilà qui nous surprend à nouveau avec cet opus composé de 11 chansons qui méritent chacune d’être écoutée, mais si tu n’as le temps que pour une seule, opte pour Hold Tight et laisse toi kiffer.
On sait, c’est terriblement cliché mais on ne voulait pas se gâcher le plaisir de commencer l’année avec cette petite liste. En tout cas on espère que toi aussi, tu as été comblé lors de cette année passée, et que 2016 nous réserve son bon lot de découverte
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Sa mère la pub! par Rodolphe Peruzza
Consomme, et obéis. Ces deux mots résument parfaitement l’état d’esprit de l’annonceur basique aux EtatsUnis. Oui, nous allons parler des States. Original, n’est-ce pas ? Mais là je ne vais pas vous parler de ces beaux paysages que l’on peut voir au travers de road trips à se taper tous les plus beaux parcs nationaux. Non, je vous parle d’un tout autre paysage : le paysage publicitaire. En interrogeant quelques locaux lors d’un voyage, je me suis rendu compte que pour eux, ce n’est pas si f lagrant. Qu’ils sont habitués,
qu’ils ne font plus attention. J’ai personnellement halluciné. J’ai roulé sur des kilomètres d’autoroute où les panneaux publicitaires s’enchainaient, crois ant des p ancar tes mobiles portées par des jeunes en mal de thunes, ou en se faisant emmerder p a r d e s s p o t s r a d i o i n ce s s a nt s (sérieux, on ne peut pas écouter de la country pépère ?). Et puis je suis arrivé, je me suis installé, j’ai allumé la télé, j’ai fait le bon américain stéréotypé en mettant un match de basket, et là… Page de pub.
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Je voulais bien sur vous sélectionner un florilège de publicité comme je les aime pour bien les descendre dans cet article, mais je me suis rendu compte que la majeure partie de la publicité qui passe à la télé est merdique. J’avais l’impression d’être devant un télé-achat géant, de temps en temps interrompu par une page de basket, où on avait le temps de voir une action ou deux et hop, re-page de pub. D’un côté je comprends, c’est un enjeu énorme pour les Etats Unis ! La publicité à la télévision rapporte plus de 60 milliards de dollars par an. Et certains chaines infligent à leur spectateurs jusqu’à 22 minutes de pub par heure. Vendre, vendre, et encore vendre. C’est le concept de base de la publicité, c’est sûr. Mais quand on voit que la publicité a une
place énorme dans un pays qui est roi dans la surconsommation de masse, ça en devient inquiétant. Ils sont certes la première puissance économique mondiale. Mais le pouvoir d’achat de tout à chacun, qu’en est-il ? Je vois toutes ces familles, qui vivent à crédits, obligées d’hypothéquer leur maison pour survivre, qui font des enfants qui vont faire des prêts monstrueux pour leurs études pour ensuite s’installer dans une maison qu’il seront à leur tour ob ligés d’hypothéquer… Vous voyez la boucle sans fin ? Et bien lorsque je vois ces familles, à qui l’on tente de faire acheter le dernier aspirateur Dyson à 3000$ en lui faisant croire qu’elle en a besoin, ça m’attriste.
L’américain moyen est pris au piège des publicitaires. Il alimente le problème de la surconsommation de masse dont est victime ce pays en étant l’illustration parfaite de ce que je vous disais le mois dernier : la réclame nous mène du bout de sa baguette. Ils trouvent ça normal car ils sont habitués à ce matraquage publicitaire incessant.
Et dans le pays où la publicité de la mi-temps du Superbowl est devenue plus importante que le match en soit, on se demande un jour si ce cercle vicieux va un jour se refermer. Avec l’arrivée de la publicité online, ce n’est pas gagné. Allez, on se retrouve après une page de pub.
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Un succès qui marque par Sandra Louisnard
Toutes les marques citées dans cet article sont célèbres dans le monde entier, mais connaissez-vous l’idée, la situation à l’origine de leur création ? Beaucoup résultent d’un accident, un conflit familial ou ont été inventées par des étudiants dans le cadre d’un projet scolaire.
POST-IT L’histoire du petit papier jaune qui se colle et se décolle a commencé un dimanche à l’église. Nous sommes en 1974, Art Fry chercheur pour 3M (Minnesota Mining Manufacturing), chante dans la chorale de Saint Paul dans le Minnesota. Il marque les pages de son livre de chant avec des petits morceaux de papiers. Agacé de voir ses marque-pages tomber sans
cesse, il se souvient de la colle à faible pouvoir adhésive que son collègue de travail, Spencer Silver, a découvert par erreur. Ce dernier voulait mettre en place une colle très forte. Art Fry a alors l’idée de poser un peu de cette colle sur un morceau de papier. Cela marqua le début de la grande famille des post-it.
XL
CARAMBAR Les célèbres Carambar n’existeraient pas aujourd’hui sans les fils Fauchille de l’usine de chocolat de Marcqen-Baroeul. Selon la légende, c’est par accident que la confiserie aurait été inventée, après un mélange de caramel et de cacao qui aurait atterri
dans une machine mal réglée. Cette dernière aurait produit du caramel en barres que l’on aurait ensuite coupé à la longueur voulue. D’où le nom Caram’bar, que l’on écrivait à l’origine avec une apostrophe.
COCA-COLA Saviez-vous que Coca- Cola était à l’origine une boisson alcoolisée thérapeutique, appelée le « French Wine Coca », à base de coca, de noix de Kola et damiana (une plante médicinale) ? Son fondateur, John Stich Pemberton – diplômé en botanique appliquée à la médecine – invente la première version de la boisson suite à la guerre civile pendant laquelle il est gravement blessé. La boisson
a évolué en 1985, lorsque le maire d’Atlanta organise un référendum sur l’interdiction de l’alcool. La ville devient alors une ville « sèche » pour une période d’essaie de deux ans. John décide de développer une version sans alcool de sa boisson, à base de sirop de cola dilué avec de l’eau gazeuse. Dès sa commercialisation, le 8 mai 1946, le succès est immédiat.
SNAPCHAT Snapchat est à l’origine un projet d’étude réalisé par deux étudiants de l’Université de Stanford : Evan Spiegel et Boddy Murphy. Ils ont déclaré avoir été inspirés par l’affaire Anthony Weiner, élu de New York, qui a démissionné pour avoir envoyé des photos à caractère sexuel à différentes
femmes. L’idée de pouvoir envoyer des photos éphémères vient en réalité d’un ancien étudiant de Stanford, Franck Reginald Brown. Tous les trois se sont finalement associés pour développer l’application que nous connaissons si bien aujourd’hui.
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NUTELLA Notre célèbre pâte à tartiner Nutella était à l’origine un pain au chocolat fortifiant créé par Pietro Ferrero dans un contexte d’après-guerre. Ce dernier cherchait un aliment économique pour lutter contre la malnutrition qui touchait les enfants. Avec son frère, il conçoit un mélange avec une poignée
de noisettes, une pincée de poudre de cacao, du lait écrémé en poudre, du sucre et de l’huile végétale pour obtenir un pain dur à couper que les mamans distribueraient aux enfants. C’est là que voit le jour la « pasta gianduja », baptisée « Giandujot », la première version du Nutella !
BLABLACAR Fr é d é r i c M a z z e l l a d é c o u v r e l e covoiturage à la fin des années 1990, en Californie. Etudiant en informatique à St andford, il se rend tous les matins avec ses amis à l’université en empruntant les “carpool lanes” (les voies réser vées aux voitures de plus d’un passager). Celles-ci lui font gagner beaucoup de temps car elles sont très peu utilisées par les américains. De retour à Paris, il abandonne sa voiture pour les transports en commun. Lorsqu’il tente de rentrer dans sa Vendée natale pour Noël, il se heurte à des trains bondés et ne
trouve aucune place. Il cherche alors un conducteur qui ferait le même trajet que lui et avec qu’il pourrait partager les frais de voyage. Il est malheureusement presque impossible de trouver de telles informations sur internet. C’est finalement avec sa soeur qu’il rentrera en Vendée en voiture. C’est ainsi que Frédéric Mazzella imagine dans les 72 heures suivantes un service de covoiturage via internet et téléphone mobile, qui permettrait de partager des trajets à l’échelle nationale.
XLII
LE CHOC DES TITANS Adidas et Puma est une histoire familiale digne d’une série télé. Tout a commencé dans les années 1920, en Allemagne, où ont grandi deux frères âgés d’une vingtaine d’années : Adolf Dassler, jeune homme introverti passionné de sport et de chaussures, et son grand frère Rudolph Dassler, jeune homme extraverti ne jurant que par sa voiture de sport. En 1918, Adolf réalise son rêve en ouvrant une fabrique de chaussures dans l’ancienne laverie de sa mère, « la fabrique de chaussures Dassler ». Son frère, Rudolph, le rejoint en 1921 et met son talent au service de l’entreprise. C’est à partir de ce moment que l’entreprise connaît un réel essor. Ce début de notoriété va leur ouvrir de nouvelles opportunités mais va également être à l’origine de conflits entre les deux frères. Adi souhaite améliorer la qualité de ses produits mais Rudolph ne voit que les bénéfices
financiers qu’il peut tirer de ce succès. Les problèmes s’accentuent avec la Seconde Guerre Mondiale. Partisans du NSDAP, les deux frères sont séduits par les idées d’Hitler, mais Adolf va vite se détacher des idées du parti contrairement à son frère Rudolph. A la fin de la guerre, les deux frères ont perdu tout confiance l’un envers l’autre et décident de créer chacun leur propre entreprise. Adolph Dassler garde la partie technique et Rudolph Dassler la partie commerciale. Pour le nom, ils ont la même idée : prendre la première syllabe de leur prénom et l’accorder à la première syllabe de leur nom de famille. Adolph créa donc « Addas » puis « Adidas », et Rudolph créa « Ruda » puis « Puma ». Ces deux sociétés étant voisines, et exploitant le même marché, la guerre des deux frères recommença de plus belle.
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Chine : un enfant pas si unique. par Juliette Rolloy
Avoir deux enfants, en Chine, c'est désormais possible. Nous connaissons tous cette loi chinoise peu commune liée à la natalité. Depuis 1979, le gouvernement chinois avait mis en place une politique d’enfant unique très intrusive. Concevoir un deuxième enfant était considéré jusqu’à présent comme un délit, passible d’amende ou encore d’avortement tardif et de stérilisation forcée. Le gouvernement avait en effet peur de la croissance exponentielle de sa
population : élevée à 975 millions à cette date, les prévisions étaient de 1,7 milliards pour 2007. Il est donc facilement possible de comprendre les inquiétudes de l’État Chinois. Cependant, cette loi eut de nombreuses conséquences sur le long terme. La plus évidente est un vieillissement de la population qui a également participé au ralentissement de la croissance économique chinoise.
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D’autre part, de nombreuses familles eurent recours à des avortements clandestins qui entraînèrent un déséquilibre homme-femme, avec environ 116 hommes pour 100 femmes (un fils étant plus « utile » et moins coûteux, en par ticulier pour les familles ouvrières). Les foyers vivant en milieu rural ont néanmoins eu le droit d’avoir un deuxième enfant, si le premier était une fille. Le 1er
janvier 2016, une nouvelle loi a pris effet, autorisant les couples mariés chinois à avoir un deuxième enfant. Il e xistera, cep endant, toujours des sanctions pour les naissances supplémentaires. Ce changement de politique peut être interprété de deux façons : soit comme un relâchement du contrôle de l’État sur ses citoyens, soit comme une réponse à une urgence économique et sociale.
La loi a pris effet le 1er janvier 2016.
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La Rubrique Cinéma. par Joseph Kfouri
The Force Awakens Le mois de décembre fut marqué par un grand événement encore bien présent dans l’esprit des français : le jour de mon anniversaire, ou accessoirement le jour de la sortie de Star Wars 7 au cinéma (sortie sans grand intérêt). Le 16 décembre fut un jour où des foules entières, déguisées en Jedi pour certains, et C3PO pour d’autres, m’acclamèrent, devant un gigantesque écran noir. Ils étaient tous réunis pour moi, et c’était super sympa. On a joué avec des sabres lasers, on a mangé un peu de gâteau d’anniversaire, il n’y avait pas de clown, c’était relativement cool. On a pu revoir d’anciens copains, un yéti très bruyant, et un contrebandier immoral et cynique. D’autres se sont incrustés, un dont on n’a toujours pas compris d’où il venait, et une fille accompagnée d’un ballon coiffé d’une tête et qui roulait sur lui-même (étrange). Et là, croyez-le ou non, un mec, habillé tout en noir, arrive avec un super masque trop dark, trop effrayant, et une sorte d’épée laser rouge et il commence à faire son show. La fille, on ne sait pas pourquoi, s’énerve, se jette sur le mec, et c’est
parti en cacahuète pour ne pas dire autre chose. Vo us l ’ave z v r ais e mb lab l e m e nt compris (du moins je l’espère, sinon il y a un souci), on parle bien de Star Wars 7, le film le plus attendu cette année. Il a enregistré des entrées re co rds ave c un e re ce t te qui a dépassé, dimanche 27 décembre, le milliard de dollar s, ave c 545 millions de dollars en Amérique du Nord, et 546 millions de dollars pour le reste du monde. Il a fallu douze jours pour atteindre cette réussite, dépassant Jurassic World à qui il avait fallu treize jours pour atteindre des sommes pareilles, ce qui n’est pas une grande différence. Bon, il y a mieux, comme Avatar (de James Cameron) qui avait enregistré 2,79 milliards de dollars, ou encore Titanic (toujours le même) avec 2,19 milliards de dollars. Mais haut les cœurs Disney, il reste encore la sortie du film en Chine programmé pour le 9 janvier, soit encore 1 321 290 000 (grosso modo, 1,3 milliard de bonhommes) qui n’ont pas encore vu ton œuvre.
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The Force Awakens Après avoir survolé rapidement les chiffres, passons au plus intéressant : que penser du film ? Pour ma part, j’ai un avis très partagé et très paradoxal : j’ai adoré ce f ilm comme je l’ai trouvé pourri. Je m’explique. Excité au dernier degré, je suis allé le voir avec une amie, pour fêter dignement ce pas de plus vers la vieillesse et la mort (joke). Tout se passe bien, il y a une bonne ambiance dans la salle, l’excitation ambiante est palpable. Et enfin, les lumières s’éteignent, et le film commence. Quand 139 minutes plus tard, je suis sorti de la
salle, j’avais des étoiles dans le yeux, content, rêveur, et recommandant, enthousiaste, ce film qui semblait être une excellente suite, même si je sentais qu’il manquait quelque chose. Puis, passé ce moment d’euphorie, je me suis mis à réfléchir, pour en arriver à me dire que finalement, on en a fait toute une montagne pour rien. Je vais éviter de spoiler pour les (très) rares personnes qui ne l’auraient toujours pas vu, mais il n’y a rien. Il s’agit d’une copie conforme du IV, à l’exception de quelques éléments…
Non, que dalle, c’est un duplicata le bidule ! On retrouve une étoile de la mort (encore !), ça en devient lassant, toujours le héros secondaire qui crée des liens avec le personnage principal, et qui finalement meurt à la fin, etc. Bref, J.J.Abrams a repris le script du IV, a arrangé quelques éléments, rajouté deux ou trois « bidules », mais la trame est strictement
l a m ê m e . Pu i s , i l y a q u e l q u e s incohérences que j’ai remarquées et qui m’ont un peu gâché le film, et qui maintenant m’énervent : comment une péquenaudedes sables peut-elle savoir maitriser un sabre laser comme un Jedi ? « Mais c’est parce qu’elle a la force, gna gna gna » … Oui, mais non. Anakin Skywalker, celui qui était censé apporter un certain équilibre
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dans la force, a dû attendre un certain moment pour savoir se servir d’un sabre laser comme un virtuose. Ou encore Luke Skywalker, son fils, qui avait un véritable maître, mais qui a dû attendre deux épisodes pour pouvoir relativement bien s’en servir, et encore… Alors, elle est gentille la péquenaude, mais c’est pas en voyant ses yeux s’allumer, qu’elle peut battre Kygo, un vrai spécialiste du sabre pour le coup. Eh puis c’est pas tout, il est nul Kygo. Il est pourri ! Il porte un masque pour rien, il n’est pas défiguré, il ne souhaite m ê m e p as ê tre an o ny m e, al o r s que Dark Vador porte son masque pour pouvoir respirer et cacher ses terribles cicatrices. À la limite, il sait qu’il est laid, et il veut le cacher. Deuxième chose : il parle trop ! On a l’impression qu’il se sent obligé de parler pour faire peur ou pour donner à son personnage une aura quelque peu dark, alors que son grand-père n’avait qu’à être présent dans une scène, se taire et respirer pour en imposer. Nul. Grosso modo, a succédé à Dark Vador une espèce de gamin mal luné capricieux, inutile, trop gâté, avec aucune classe, aucun
vécu, sans aucune expérience, qui semble être surpuissant, et qui se fait pourtant rétamer par la péquenaude. Pathétique. Maintenant, attendons, il y aura surement des améliorations de son personnage vu comment il f init, et ils seront obligés d’en faire, vu comment toute la planète explose à la fin. Attendons, mais s’il n’a aucune cicatrice, la peau aussi blanche et douce qu’un bébé, Star Wars se sera transformé en une espèce de machine à nostalgie. Ben tiens, parlons-en. Le film est génial et sympa, il y a de l’action, on n’a pas trop le temps de s’ennuyer, faut juste fermer les yeux à certains moments, et mettre son cerveau sur off. Mais surtout, on entre dans le jeu au moment où apparaît Chewie et Han Solo, et la nostalgie de Star Wars apparaît, nous attendrissant et nous rendant plus flexible (c’est comme ça que je l’ai vécu pour ma part), plus conciliant, plus indulgent. Ce film n’est que ça : une ode à la nostalgie comme pourrait en témoigner le script ou encore quelques anciens personnages qui ressurgissent.
Maintenant, soyons positifs ! J.J. Abrams ne s’en est pas si mal sorti finalement, avec le recul, surtout quand on sait que le script qu’avait proposé George Lucas était pire. Le script est disponible sur internet pour les curieux. Extérieur à cet univers très select de puristes, il a su surfer sur une vague de nostalgie pour proposer un film tout de même sympathique. Restons-en là, et cessons de creuser. Maintenant, attendons avec impatience la suite, et voyons comment ils se débrouilleront, car peut être qu’après tout la suite rachètera le 7. Déjà, ce qui est sûr, c’est que le réalisateur change : Rian Johnson a été choisi pour tourner la suite. J.J Abrams, après avoir lu le script, aurait dit plein d’amertume et de regret : « C’est tellement bon, j’aurais aimé le réaliser », et il ne se serait jamais autant exprimé avec regret, rapporte l’acteur Greg Grunberg au Washington Post. Reste plus qu’à croiser les doigts et à s’armer de patience. XLIX
La rentrée des séries télé. par Geoffrey Brunel
Les séries à ne pas rater en cette nouvelle année
L’année 2016 promet d’être riche en nouvelles séries, et je vais faire en sorte de vous en faire découvrir quelques-unes, en passant en revue tous les genres afin de satisfaire le maximum de personnes possible.
L
Telenovela La première série dont je vais vous parler se nomme TELENOVELA, et a pour guest star Eva Longoria. Oui oui, l’ex-femme de Tony Parker revient sur le petit écran après une longue absence après la fin de Desperate Housewives. Tout d’abord, le premier épisode est sorti en décembre 2015 mais c’est bien une série pour l’année 2016. Au début, le titre me faisait un peu peur, puis je me suis dit : il y a Eva Longoria donc
pourquoi pas ? Et dès le trailer, j’ai été agréablement surpris. On pourrait s’attendre à regarder une télénovela mais pas du tout, ce sont les coulisses d’une télénovela. Bien évidemment, c’est une comédie où le rire est garanti, les mises en situation hilarantes et un peu loufoques. Donc si vous aimez les comédies, avec un brin de folie, et que vous êtes fan d’acteurs latinos, cette série est pour vous !
The Magicians La deuxième série se nomme The Magicians. Le premier épisode est également sorti en décembre. C’est une série basée sur le livre The Magicians de Lev Grossman. Pour ma part, je ne connaissais pas. On suit un lycéen, Quentin Coldwater, qui est secrètement obsédé par une série de romans de fantasy qu'il lisait quand il était petit, sur les aventures de cinq enfants dans un pays magique appelé Fillory. Quentin se retrouve lui-même admis dans une très secrète université située dans l’État
de New York, où il reçoit une éducation approfondie et rigoureuse dans la pratique de la sorcellerie moderne. Son livre d’enfance prend donc vie, et Quentin se rend compte que tout est vrai. J’ai regardé le premier épisode et je pense que cette série est prometteuse. Le début est un peu bizarre, on a du mal à se mettre dans l’histoire mais à la fin de l’épisode on veut en savoir plus. Donc si vous êtes fan de magie et de mystères, regardez-la.
LI
The Expanse La troisième série dont je vais vous p ar l e r s e n o mm e T h e E x p ans e, le dernier chef- d’œuvre de Sy f y. Pour résumer, cela se passe des années dans le futur ; les humains ont colonisé notre galaxie. Il y a 3 peuples : les Terriens, les Marsiens et les Ceinturions. L’eau et l’air sont les ressources les plus rares et les plus chères pour les Ceinturions, car ils vivent dans l’espace et passent tout leur temps à ramasser de l’eau pour les deux autres corporations. Bien sûr, une guerre est sur le point de faire rage entre les 3 factions. J’ai regardé le premier épisode et nous suivons 2 histoires en parallèle qui, je pense, ne feront qu’une par la suite. On suit un policier qui enquête sur
la disparition d’une femme et un second dans un navire qui a pour but de collecter et ramener de la glace. En ce qui concerne mon avis sur cette série, je suis mitigé. J’aime bien tout ce qui est science-fiction donc je vais regarder par curiosité et aussi car les images sont belles, mais je ne vois pas le point final de cette série… Quel est le but ? Peutêtre que c’est toute la complexité de cette série et que nous allons le savoir dans les prochains épisodes. Si vous êtes fan de science-fiction, cette série est pour vous. Par contre, ne vous inquiétez pas si vous êtes un peu perdus au début, vous n’êtes pas le ou la seul(e).
Le dernier point sera fait sur une série dont je ne pourrais précisément vous parler, ni vous donner mes impressions car elle n’est pas encore sortie. Elle se nomme Lucifer et c’est une adaptation du Comic Book de Mike Carey.
LII
Je pense être attiré par cette série à cause de The Messengers qui nous a tous un peu laissé sur notre faim. En effet, Lucifer tournera autour du célèbre Devil. Il est lassé et mécontent de sa position de "Seigneur des Enfers" ; Lucifer démissionne et abandonne le trône de son royaume pour la bouillonnante et non moins impure Los Angeles. Dans la Cité des anges, l'ex-maître diabolique est le patron d'un nightclub baptisé "Lux". Quand une star de la Pop est sauvagement assassinée sous ses yeux, il décide de partir à la recherche du coupable et croise sur sa route Chloe, une femme
flic qui résiste à ses charmes et lui met constamment des bâtons dans les roues. Alors que l'improbable duo s'entraide pour venir à bout de l'enquête, l'ange Amenadiel est envoyé à Los Angeles par Dieu pour tenter de convaincre Lucifer de regagner son royaume. Je dois être dans ma phase biblique mais je pense que cette série peut être une vraie surprise pour cette nouvelle année. Bien sûr, je ne peux pas prétendre à ce que la série fasse succès, mais j’espère qu’elle sera fort intéressante. Cette série est faite pour les fans du fantastique et de policier.
Assez parlé des nouveautés, et je vais faire un zoom sur une série qui, je pense, est inconnue de la plupart des personnes : The Librarians. Une série qui sort sur le petit écran suite à une trilogie nommée Les Aventures de Flynn Carson. L’histoire de cette série est la recherche d’artéfacts magiques. Par exemple, Excalibur, la fameuse épée du Roi Arthur. Dans la trilogie originale, il n’y a qu’un librarian dans cette bibliothèque magique mais dans la série ils sont plusieurs. Cette série est comme un mélange de Warehouse 13 et Sydney Fox l’aventurière. Bien sûr, tout ceci est tourné de façon comique donc
certaines situations vous feront sourire voire même exploser de rire. Il y a deux saisons et la troisième va sortir en 2016. Il n’y a que 10 épisodes par saison et cela se regarde très facilement. Elle sera diffusée sur la chaîne TNT, qui a également fait Falling Skies – elle aussi une grande série de cette chaîne et l’une des rares séries ayant une fin. En espérant que TNT fasse de même avec The Librarians. Pour résumer, si Sydney Fox l’aventurière vous manque, que le monde de la magie vous intéresse, cette série peut vous faire découvrir tout ça en peu de temps et avec le sourire.
LIII
A 344km de nos écrans par Marie Caroline Royet
On le savait, les anglais ont du culot, et parfois ça paie ! Depuis déjà cinq semaines, les British ont la chance d’assister à un tout nouveau phénomène sur leurs écrans ; une télé-réalité au nom plutôt évocateur « Hunted » (« chassé » pour ceux qui ne l’aurait pas deviné…). N’allez pas croire qu’il s’agisse d’une télé-réalité du type Secret Story ou la Ferme Célébrités, non, pour une fois le niveau intellectuel est un petit peu plus élevé.
Le concept ? Une chasse à l’homme entre 14 p er sonnes toutes plus ordinaires les unes que les autres, et une équipe d’experts assez balaise puisqu’elle re group e un ancien agent de la CIA, un ancien chef de la cellule anti-terroriste, des employés
des services secrets et j’en passe. Le but étant que les participants se voient attribuer différents statuts de fugitifs et ont pour mission d’éviter de se faire capturer par l’équipe de chasseurs pendant 28 jours.
LIV
Dans le premier épisode, les par ticipants viennent tout juste d’apprendre que les forces de l’ordre sont en route pour les arrêter, ils ont donc une heure pour attraper tout ce qu’ils peuvent et s’échapper. Le jeu peut alors commencer. Bien évidemment ils n’ont plus le droit d’utiliser leurs téléphones portables pour contacter leurs familles ou amis, ni même pour actualiser leur fil d’actualités Facebook et encore moins pour envoyer des Snaps. De lourdes contraintes à respecter s’ils veulent aller jusqu’en finale mais à quel prix ? Certains deviendront parano
avant la fin, d’autres ne pourront plus supporter cet isolement constant et cette solitude, une énorme pression que les candidats n’avaient pas mesuré avant de prendre la fuite. Cette émission qui n’était au départ qu’un jeu s’est transformée en réel thriller et tout au long des épisodes, nous sommes tenus en haleine, et le suspens s’empare du spectateur. Cette émission a d’ailleurs souvent été comparée à la trilogie Hunger Games, et comme Katniss Everdeen, les participants auront à affronter seul cette jungle moderne.
Mais une question subsiste ; pourquoi un pays si conservateur a-t-il mis en scène et à la vue de tous un jeu si physiquement et émotionnellement éprouvant ? La plupart des critiques pensent que cette télé-réalité est une sorte de dénonciation contre le RoyaumeUni et sa nation hyper surveillée. Londres étant l’une des villes les plus observées d’Europe, on ne dit plus « Big Brother is watching you » mais « CCTV is watching you » ; CCTV étant le nom attribué à leur système de vidéo-surveillance. Parfois, vivre
sous surveillance n’est pas forcément le meilleur moyen de mettre à l’aise et à force d’être épié comme dans une télé-réalité, certaines personnes peuvent le vivre comme une intrusion dans leur vie privée. Malgré sa partie dystopique, l’émission a connu un tel succès au Royaume-Uni que CBS l’a rachetée et la diffusera très prochainement à la sauce américaine bien évidemment. Malheureusement pour nous, la France n’a pas encore pour projet de racheter ce concept et pourtant, ce ne serait pas une si mauvaise idée…
LV
L'heure des crèpes par Camille De St Pierre
En février, c’est Mardi Gras, l’heure des crêpes a sonné ! Si vous en avez assez de l’éternelle crêpe au Nutella, cette recette est faite pour vous !
Ingrédients
Pommes caramélisées
La pâte 250 g de farine 4 gros oeufs 500 ml de lait 100 ml d'eau 50 g de beurre salé 2 c.a.s de sucre 1 pincée de sel
2 ou 3 pommes du beurre un peu de sucre
Caramel au beurre salé
60 g de sucre 40 g de beurre sale ou demi-sel 100 ml de crème liquide
LVI
La Pâte à crèpes
01
Casser les œufs dans un bol puis les battre jusqu’à ce qu’ils blanchissent. Tamiser la farine dans un saladier et ajouter le sel. Faire un puits dans le saladier. Verser la moitié du lait tout en fouettant (Pour éviter la formation de grumeaux) puis ajouter les œufs battus et fouetter. Ajouter le reste de lait en alternance avec l’eau et continuer à fouetter. Verser le beurre préalablement fondu et mélanger le tout, Filmer et laisser reposer 30 minutes à 1h. Pour la cuisson des crêpes, faire chauffer une poêle à crêpes en la graissant d’une noisette de beurre en utilisant du sopalin ou un pinceau de cuisine. Verser une louche de pâte, et l’étaler en faisant des rotations avec la poêle. Cuire sur chaque côté environ 2 min en retournant la crêpe à l’aide d’une spatule. Il est préférable de cuire les crêpes à feu moyen-vif pour éviter qu’elles ne durcissent à feu doux.
Le caramel
02
Dans une casserole anti adhésive, chauffer le sucre sans rien y ajouter, en remuant pour répartir le caramel qui commence à se former. Ajouter le beurre en parcelle hors du feu et remuer délicatement. Remettre la casserole sur feu doux, verser la crème et mélanger (Le caramel va durcir pas de panique c’est normal). Verser le caramel dans un pot.
Les pommes
03
Éplucher les pommes et les couper finement. Chauffer une poêle et faire fondre le beurre, ajouter les quartiers de pommes, saupoudrer de sucre et laisse caraméliser légèrement en retournant les pommes. Garnir les crêpes de pommes caramélisées et ajouter le coulis de caramel beurre salé.
Bon appétit ! LVII
George Best par Lucas Graves Chroniqueur
Légende mondiale du football, avec «5ème Beatles» comme surnom et un goût prononcé pour les belles voitures et les belles femmes, George Best était une véritable Rock Star. Idole de Pelé et Maradona et couronné d’un Ballon d’Or en 1968, la réputation du joueur n’est plus à faire. Mort en 2005 des suites d’une infection pulmonaire, la gerbe de fleur qui arborait sa tombe affichait pour épitaphe : «Maradona good, Pelé better, George Best.» La star s’était déjà faite remarquée en 1966, en menant à la victoire Manchester United face au Benfica Lisbonne d’Eusébio, en quart de finale de la Coupe des clubs des Champions. Un rencontre qui s’était achevée sur le score presque humiliant de 5 à 1. Un don naturel pour le foot que que Duncan Hamilton ne manque pas de souligner dans son livre l’Immortel. «Il dribblait parfois le même défenseur deux fois d’affilées. Quand bien même cela ne servait à rien. Il le faisait pour le plaisir.» Un talent qui dépasse même parfois le maniement du ballon. «Ses pieds étaient si précis qu’il s’amusait à déposer un
pièce sur le bout de ses chaussures pour l’envoyer directement dans la poche de sa veste.» Gainsbourg du football, George Best était autant connu pour son lever de jambe que son lever de coude. Le Belfast Boy toujours bien sapé brûlait son argent dans les voitures, les femmes et l’alcool. Lui-même ne s’en cachait pas et l’affirmait fièrement. «J’avais une maison au bord de la mer. mais pour aller à la plage, il fallait passer devant un bar. Je n’ai jamais vu la mer.» La vie du footballeur se résume d’ailleurs à une foule d’anecdotes toutes aussi incroyables les unes que les autres. Véritable maître de la punchline, le joueur devait aussi sa réputation à des citations percutantes au sujet de son propre style de vie.
LVIII
En 1968, après avoir été élu meilleur joueur de l’année, le 5ème Beatles a fêté son avènement en enchainant les verres de vodka les uns après les autres. Littéralement cuit, the Best a viré au pire et a fini dans les appartements d’une femme avant de se réveiller encore ivre, sa récompense à la main, en pleine rue. Les yeux ouvert, l’homme découvre un policier et un échange s’instaure :
- Montrez-le moi. (Best déballe le paquet et révèle le très reconnaissable footballeur en argent sur son socle) - Joli. Mais si j’étais vous, je retournerais à mon hôtel, sinon vous allez choper une pneumonie et le trophée sera posthume.»
Lancée par un journaliste, la rumeur veut que le joueur se soit offert un aller/retour « - Que faites-vous ici ? Majorque-Manchester pour une simple - Je suis Joueur de l’année. coupe de cheveux. «Vous savez, le soleil - Nom de Dieu, qu’est-ce que c’est que ça est difficilement supportable quand on a ? les cheveux longs», avait justifié le joueur. - Mon trophée.
J’ai dépensé mon argent dans l’alcool, les filles et les voitures de sport.
Bourreau des coeurs Affublé de ses vestes en cuir, yeux bleus et cheveux de rockeur, l’as du ballon était aussi un grand charmeur. Best avait ses propres groupies et avait réussi à féminiser le public d’Old Trafford, le stade de Manchester. Une vie qui s’est terminée pour lui à l’âge de 59 ans et que l’on peut résumer
à une de ses interviews : «Je suis né avec un don exceptionnel et, parfois, un tel cadeau s’accompagne d’une tendance à l’autodestruction. Sur le terrain, je voulais en faire plus que les autres. Quand je sortais en ville, je voulais aussi en faire plus que les autres».
LIX
INTERPÔLE
LX